Pie XII n'était pas anti-sémite !

Voici quelques paragraphes extraits du livre du Rabbin Dalin :
"Pie XII et les juifs"

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le Pape sauve des intellectuels juifs
.... Pie XII, nouvellement élu pape, riposta au décret antisémite, en fournissant des postes à la Bibliothèque Vaticane à plusieurs de ces intellectuels juifs congédiés. particulièrement remarquable est la nomination de l'éminent cartographe juif Roberto Almagia. Ce Professeur était un maître en matière de science géographique en Italie, connu, en particulier, pour sa monographie originale sur la topographie et la géologie de la Terre Sainte. le ministre italien des Affaires Etrangères l'avait même chargé d'écrire une histoire des explorateurs italiens. Le lendemain de la démission forcée d'Almagia, du poste qu'il occupait, depuis 1915, à l'université de Rome, celui-ci fut nommé directeur de la section "géographie" à la Bibliothèque Vaticane et chargé d'en restaurer et répertorier les cartes.
Après l'instauration de la législation antisémite par Mussolini, toutes les contributions d'Almagia au savoir universitaire et au service public furent comptées pour rien, sauf au yeux du Vatican.
Les livres qu'il avait écrits disparurent des bibliothèques et des écoles d'Italie. Privé de sa chaire à l'université et de son statut de membre de l'Acédémie Royale Italienne, il n'avait plus comme perspectives que deux options : s'exiler hors d'Italie ou vivre dans la misère. Mais il échappa à cette destinée grâce à l'intervention personnelle de Pie XII. Le Pape lui confia la mission de préparer une reproduction artistique d'une carte des Etats du danube, dessinée à l'origine en 1546. Le nonce à Berlin remit une copie de la carte d'Almagia, de la part du pape, au ministre nazi des Affaires Etrangères, Joachim von Ribbentrop, en février 1940. Le 25 janvier 1940, Pie XII avait reçu Almagia en audience privée, le remerciant pour "son magnifique travail".

Le Profeseur Giorgio Del Vecchio, autorité reconnue en droit civil et international, fut, lui aussi, victime de la législation anti-sémite de Mussolini. Et lui aussi, sur intervention personnelle de Pie XII, fut employé par le Vatican. Descendant d'une des plus anciennes et plus vénérables familles juives d'italie, Del Vecchio avait été le premier recteur de l'Université de Rome sous le régime fasciste, et pendant 15 ans il avait été le très apprécié doyen de la faculté de droit. menmbre du parti fasciste depuis sa fondation, il avait été l'un des plus chauds partisans de Mussolini mais, malgré cela, l'adoption des lois anti-sémites lui valut d'être immédiatement chassé de son poste à l'université. Pie XII l'embaucha dans les effectifs de la Bibliothèque Vaticane et le fit membre de l'Académie Pontificale des Sciences, lui confiant des recherches dans le domaine de la jurisprudence romaine.

Encore un autre éminent savant juif, le professeur Giorgio Levi della Vida, l'un des plus grands spécialistes juifs de l'Islam au monde, fut employé par Pie XII. Après sa révocation de l'Université de Rome, on lui donna un poste à la Bibliothèque Vaticane où il inventoriait les manuscrits arabes.

Pie XI et Pie XII estimaient, tous les deux, que science et savoir sont bien au-dessus des différences politiques. Pie XII montra sa détermination à maintenir cette difficile position, en nommant, à l'Académie Pontificale des Sciences, le plus grand physicien du moment en Italie, le Professeur Tullio Levi-Civita, après que la toute récente Académie Fasciste des Sciences ait été interdite au juifs par Mussolini. Levi-Civita fut personnellement invité par Pie XII à faire des chroniques sur radio-Vatican au sujet des derniers développements dans le domaine de la physique. C'était, comme l'a noté un observateur juif contemporain, "la première fois dans l'Histoire qu'un juif diffusait une émisison à partir du centre du Catholicisme".

Dès novembre 1938, Eugénio Pacelli, d'abord en tant que secrétaire d'Etat puis en tant que pape, intervenait personnellement pour garantir, à d'autres professeurs juifs limogés, l'obtention de documents d'immigration. ils pouvaient ainsi échapper à l'Italie fasciste en émigrant en Palestine ou en Amérique. par exemple, l'appui effectif du Pape permit à Vito Volterra, mathématicien et physicien, parmi les plus grands du XXème siècle en Italie (et qui avait été temporairement employé à la Bibliothèque Vaticane), de s'enfuir hors d'Italie. Il émigra en Amérique et devint professeur à l'Université de Pennsylvanie.

Pacelli intervint aussi en faveur de son ami d'enfance Guido Mendes. En novembre 1938, lorsque ce dernier perdit sa charge de professeur à l'Ecole de médecine de l'Université de Rome, il fit en sorte qu'une université catholique d'Amérique du Sud lui offre un poste important. Lorsque Mendes fit savoir qu'il voulait s'établir en Palestine avec sa famille, Pacelli les aida à s'enfuir en Suisse, où ils attendirent les certificats d'immigration nécessaires. En 1939, Giovanni Battista Montini, secrétaire d'Etat du Vatican sous Pie XII obtint les certificats, bien que les quotas aient été dépassés. Finalement, Guido Mendes devint un médecin renommé à Ramat Gan, un faubourg de Tel-Aviv.
....A son arrivée à Munich en 1917, Eugénio Pacelli se lia d'amitié avec l'un des premiers juifs dont il fit la connaissance, le brillant chef d'orchestre de l'Opéra de Munich, Bruno Walter, lui aussi nouvel arrivant dans cette ville. Walter était un protégé de Gustave Malher et comme Pacelli était amateur d'opéra et admirateur de Malher, les deux hommes avaient beaucoup de choses en commun. Plus tard, Walter (tout comme Malher) se convertit au catholicisme, et on peut gager que Pacelli leur fut non seulement un ami mais aussi un guide spirituel.
Auss incroyable que cela paraisse, l'amitié entre Pacelli et Walter n'est jamais rapportée par les détracteurs de Pie XII, ni même par ses défenseurs, qui négligent cette partie très importante de sa vie. Pourtant dans ses mémoires intitulées "Thème et variations", Bruno Walter révèle comment Pacelli contribua à libérer son ami juif, également musicien, Ossip Gabrilovich, qui avait été emprisonné à tort au cours d'un pogrom antisémite en Bavière. Après avoir tenté auprès des autorités allemandes, de faire relâcher son ami, écrit Walter, "nous avons fait appel au nonce Pacelli, dont je connaissais fort bien la noble personnalité et l'amour de la musique. celui-ci nous écouta avec symphatie et nous promit son aide. Le lendemain Ossip était Libre".

Je pense aussi que Pie XII n'était pas anti-sémite,
Il a agit selon les circonstances et c'est bien de noter que
celui qui le défend et un rabbin!!!
C'est à dire le Rabbin Dalin

Des juifs aussi défendent la mémoire de Pie XII...
J'ai du sang juif et je suis fière qu'un Pape comme celui-ci ait sauvé 860 000 juifs au Vatican et ailleurs !...

Il est à noter deux excellents blogs sur Pie XII :

http://www.pie12.com/

et
http://wikipie12.telemack.net/index.php/Accueil