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Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ?

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Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ? - Page 2 Empty Re: Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ?

Message par notredameduchateau Jeu 17 Mai 2012 - 17:47

Lorsque j ai appris que l Iran s interessait a la bombe nucleaire j ai senti qu il allait se passer quelque chose de pas bon

je pense que l Iran a deja decide depuis longtemps associe avec d autres

je crois que tout va se dechainer par la ...
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Message par Gilles Ven 18 Mai 2012 - 15:04

AFP, Mis à jour le: 18 mai 2012 05:40

Nucléaire: Netanyahu accuse l'Iran de chercher "à gagner du temps"...


Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ? - Page 2 4F842186D3842DFEB67F74F374
AFP

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a accusé vendredi l'Iran de chercher "à gagner du temps" dans ses discussions avec les grandes puissances sur son programme nucléaire controversé, réaffirmant son scepticisme sur la sincérité de Téhéran.

"Il semble qu'ils considèrent ces discussions comme une autre occasion pour gagner du temps et tromper, comme la Corée du Nord l'a fait pendant des années", a déclaré M. Netanyahu au sujet des rencontres des responsables iraniens avec le groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, Grande-Bretagne, France et Allemagne), qui doivent reprendre le 23 mai à Bagdad.

"Ils pourraient essayer d'aller de réunion en réunion avec des promesses creuses. Ils pourraient accepter quelque chose en principe mais ne pas l'appliquer. Ils pourraient même accepter d'appliquer quelque chose, mais rien qui ne fasse effectivement dérailler leur programme nucléaire militaire", a-t-il énuméré, à l'issue d'une rencontre avec le président tchèque Vaclav Klaus à Prague.

"Le but des négociations devrait être très clair: geler toute activité d'enrichissement d'uranium à l'intérieur de l'Iran, sortir d'Iran tout le matériau nucléaire enrichi et démanteler l'installation nucléaire souterraine près de Qom" (centre), a répété le Premier ministre israélien.

"Quand tout cela sera arrivé, je serai le premier à applaudir, mais jusque là, vous devrez me compter au nombre des sceptiques", a-t-il conclu.

En avril, M. Netanyahu avait dénoncé la précédente réunion du groupe 5+1 à Istanbul avec l'Iran, affirmant que Téhéran avait "décroché une prime. Il a obtenu cinq semaines durant lesquelles il pourra poursuivre sans la moindre limitation et sans le moindre scrupule son programme d'enrichissement (d'uranium)".

Une grande partie de la communauté internationale soupçonne l'Iran de vouloir, sous couvert de programme nucléaire civil, se doter de la bombe atomique, ce que dément Téhéran.

Israël, qui présente le programme nucléaire iranien comme une menace pour son existence, multiplie les déclarations apparemment contradictoires, agitant périodiquement la menace d'une opération militaire, afin d'entretenir l'ambiguïté sur ses intentions et faire pression sur la communauté internationale, en particulier les Etats-Unis.

© 2012 AFP

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Message par Gilles Sam 19 Mai 2012 - 12:06

Nucléaire iranien : l'AIEA veut mettre Téhéran au pied du mur

19 mai 2012 à 09h45

Avec sa visite surprise dimanche et lundi en Iran, le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique, le Japonais Yukiya Amano, met l'Iran au défi de répondre aux inquiétudes internationales sur son programme nucléaire.

Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ? - Page 2 Le-president-iranien-mahmoud-ahmadinejad-en-visite-a-la-centrale-10645857dztwm_1713


La visite n'a été annoncée que vendredi, par un simple communiqué de l'AIEA : le directeur-général de l'Agence internationale pour l'énergie atomique, le Japonais Yukiya Amano, se rendra dimanche et lundi à Téhéran pour discuter du programme nucléaire controversé de l'Iran. Il sera accompagné pour l'occasion du chef des inspecteurs de l'agence onusienne, le Belge Herman Nackaerts. Sur place, Yukiya Amano rencontrera le chef des négociateurs iraniens sur le nucléaire, Saïd Jalili. Le but de ce voyage : demander à l'Iran une plus grande coopération afin de lever les suspicions quant à la nature de son programme nucléaire controversé. Cette réunion à Téhéran annule et remplace celle prévue lundi à Vienne, qui devait faire suite à deux jours de discussions les 14 et 15 mai dans la capitale autrichienne, la première rencontre après l'échec de deux missions de l'AIEA en Iran en début d'année. La République islamique avait alors refusé l'accès au site militaire de Parchin. Pour un diplomate occidental auprès de l'AIEA, "la décision-surprise de Yukiya Amano de se rendre lui-même à Téhéran met l'Iran au pied du mur quant à sa volonté réelle de répondre aux inquiétude de la communauté internationale".

Ce développement surprise de la crise du nucléaire iranien survient quelques jours à peine avant la date de la rencontre entre les responsables iraniens et le Groupe "5+1" (les cinq pays avec droit de veto au Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies - Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni - plus l'Allemagne) ainsi que l'Union européenne. Elle est prévue le 23 mai prochain à Bagdad. En 2009 et 2011, à Genève et Istanbul, des discussions dans le même cadre n'avaient rien donné, mais une nouvelle consultation à Istanbul les 13 et 14 avril avait été jugée "constructive et utile" par la représentante de la diplomatie de l'Union européenne, la Britannique Catherine Ashton.


Ce qui est espéré lors de la réunion de Bagdad...
Ces deux réunions constituent une nouvelle tentative pour trouver une issue diplomatique à une crise qui a connu une escalade depuis la prise de position du président américain Barack Obama en janvier 2009, lequel s'était alors déclaré ouvert au dialogue avec Téhéran si l'Iran "desserre le poing". Depuis, l'Iran a considérablement accru ses activités nucléaires : Téhéran procède à l'enrichissement d'uranium jusqu'à 20%, pas significatif vers l'enrichissement de l'uranium à 90%, qui permet la fabrication de l'arme atomique.
La communauté internationale, craignant l'accès à l'arme nucléaire de la République islamique, a sanctionné le pays, notamment son secteur vital du pétrole. Israël a indiqué qu'il pourrait lancer des frappes militaires contre l'Iran si la diplomatie venait à échouer. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a reproché le 18 mai à l'Iran de chercher "à gagner du temps". En mars, Barack Obama avait préféré mettre l'accent sur la voie diplomatique, précisant toutefois qu'il "n'hésiterait pas utiliser la force si nécessaire". La Chambre des représentants a mis le 17 mai la pression sur le président américain, "pour empêcher le gouvernement iranien d'acquérir la capacité de fabriquer une arme nucléaire".
L'Iran veut que la communauté internationale reconnaisse son droit à un programme nucléaire pacifique, que les sanctions économiques soient levées et que la menace d'une intervention militaire se dissipe. De leur côté, les Occidentaux - la Chine et la Russie ayant une position nettement plus modérée - exigent de la République islamique une série de preuves quant au caractère non-militaire de ses activités nucléaires. A priori, aucun résultat spectaculaire n'est attendu à l'issue des deux réunions : "Une issue positive de la réunion de Bagdad serait de permettre la poursuite du dialogue", a ainsi estimé un diplomate du Groupe des "5+1".


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Message par Gilles Sam 19 Mai 2012 - 17:21

Iran - 19 mai 2012

Ambassadeur US en "Israël": L’option militaire contre l’Iran est "prête"


Les plans américains pour une éventuelle frappe militaire contre l'Iran sont prêts et cette option est "pleinement possible", a déclaré l'ambassadeur des Etats-Unis en "Israël" quelques jours avant la reprise des discussions sur le programme nucléaire iranien.
Dans un entretien à la radio de l'armée israélienne, Dan Shapiro a précisé que l'option militaire était "pleinement possible".


Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ? - Page 2 Dan-shapiro-190512

Les négociations entre l'Iran et le groupe 5+1 (États-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne et Allemagne) reprises à Istanbul, ont été qualifiées de positives de part et d'autre. Les deux parties se sont données rendez-vous le 23 mai à Bagdad pour mettre en place un processus de négociations afin de résoudre la crise.

Mais la déclaration du diplomate américain laisse présager un raffermissement du discours. La pression de Washington sur Téhéran au sujet du programme nucléaire iranien s'accentue.

Téhéran, par la voix de Saïd Jalili, chef des négociateurs nucléaires, a assuré une nouvelle fois que le programme iranien poursuivait uniquement des fins civiles. Il a dit refuser « les pressions » et a ajouté que son pays ne « renoncera pas à ses droits » en matière de politique nucléaire.

Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ? - Page 2 Saeedjalili


"Si nous participons aux négociations en position de force, c'est grâce à notre résistance (face aux puissances occidentales). Grâce à notre résistance, nous avons défendu les droits du peuple iranien", a déclaré M. Jalili dans un discours diffusé par la télévision d'Etat.

"Le peuple iranien ne renoncera jamais d'un iota à ses droits" en matière nucléaire, a-t-il martelé.

"Je conseille aux responsables occidentaux de ne pas faire d'erreurs de calcul. A Bagdad, nous pouvons négocier pour la coopération sur la base du respect des droits indéniables de l'Iran", a-t-il ajouté.

"Le chemin choisi par notre pays est un chemin sans retour. Ils (les Occidentaux) voulaient empêcher les progrès de l'Iran dans le domaine nucléaire mais ils ont échoué. L'Iran est devenu aujourd'hui un pays nucléaire", a-t-il ajouté.

M. Jalili a également répété que les sanctions et les pressions internationales n'affecteraient pas la détermination de l'Iran.

"A ceux qui disaient que le temps est compté pour le dialogue, je réponds : ce qui est compté, c'est le temps pour la politique des pressions contre l'Iran car cette méthode n'a pas donné les résultats escomptés" par les grandes puissances, a-t-il ajouté.


Source : French Moqawama

Prions afin que ces pourparlers se terminent avec un accord raisonnable. Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ? - Page 2 962260

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Message par Gilles Dim 20 Mai 2012 - 12:02

AFP, Mis à jour le: 20 mai 2012 03:42


Au G8, espoirs pour l'Iran, appel à Damas à cesser la violence


Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ? - Page 2 C1E488117BCACAFEAE29A2A76C64D
Pool/AFP

Les dirigeants des pays du G8 ont appelé samedi l'Iran à saisir sa chance lors de la prochaine réunion de Bagdad sur son programme nucléaire controversé et, sur la crise syrienne, exhorté Damas à faire cesser immédiatement la violence.

Réunis à Camp David (Maryland, est des Etats-Unis), les chefs des huit pays les plus industrialisés ont estimé que Téhéran devait profiter de la réunion de mercredi pour "engager des discussions approfondies sur des mesures concrètes (...) à même de conduire à une solution négociée qui rétablisse la confiance" sur ses activités nucléaires, indique le communiqué final.

Le G8 a souligné son "unité" face au programme nucléaire iranien, considéré par les pays occidentaux comme ayant une portée militaire, malgré les démentis de la République islamique.

Le président américain Barack Obama avait un peu plus tôt assuré que ses partenaires et lui-même nourrissaient des "espoirs" sur les résultats des discussions entre l'Iran et le Groupe "5+1" (Etats-Unis, France, Russie, Grande-Bretagne, Chine plus Allemagne).

Toutefois, "nous sommes tous fermement engagés à poursuivre une approche de sanctions et de pression, conjointement à des discussions diplomatiques", avait-il dit.

Les dirigeants du G8 se sont dits prêts à prendre des mesures, sans préciser lesquelles, pour assurer l'approvisionnement du marché mondial en pétrole alors que des sanctions contre le secteur pétrolier iranien doivent prendre effet en juillet.

Ce communiqué ne fait pas mention d'un éventuel recours aux réserves stratégiques de pétrole des pays membres, mais semble destiné à démontrer à l'Iran que des sanctions seraient strictement appliquées.

Cette démonstration d'unité et de fermeté face à l'Iran intervient à l'orée d'une semaine cruciale dans ce dossier.

Israël, persuadé que le programme nucléaire iranien est à visée militaire et menace son existence, a laissé entendre qu'il pourrait lancer des frappes militaires contre l'Iran si la diplomatie venait à échouer.

La perspective d'un nouveau conflit ouvert au Moyen-Orient inquiète Washington, en particulier en pleine année électorale. M. Obama assure régulièrement que la voie diplomatique reste ouverte même si "l'heure tourne".

Concernant la Syrie, le G8 a appelé Damas "et toutes les parties" à faire cesser immédiatement la violence et à appliquer les dispositions du plan de l'émissaire spécial de l'ONU et de la Ligue arabe Kofi Annan pour résoudre la crise politique.

"Nous sommes consternés par les pertes en vies humaines, la crise humanitaire et les violations graves et étendues des droits de l'homme en Syrie", ont déclaré les dirigeants du G8 dans leur communiqué final.

Les huit dirigeants réunis dans la résidence de campagne du président Obama ont dit "soutenir les efforts" de M. Annan, même si l'ancien secrétaire général de l'ONU n'est pas parvenu à faire respecter le cessez-le-feu entré théoriquement en vigueur le 12 avril.

Le Premier ministre russe Dmitri Medvedev a participé à la rencontre alors que son pays a bloqué une condamnation au Conseil de sécurité de l'ONU de la répression menée par son allié syrien depuis mars 2011.

Dans leur communiqué, les huit se disent "déterminés à envisager d'autres mesures aux Nations unies en fonction des besoins" et condamnent "les récents attentats terroristes en Syrie".

Les huit ont par ailleurs salué les "remarquables efforts" de la Birmanie pour mener des réformes démocratiques, sans pour autant appeler à lever encore les sanctions internationales pesant sur ce pays.

A propos de la Corée du Nord, ils se sont dits "profondément préoccupés" par les actes "provocateurs" de ce pays, soupçonné de préparer un essai nucléaire après l'échec d'un tir de fusée.

© 2012 AFP

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Message par Gilles Dim 20 Mai 2012 - 14:38

Publié le 20 mai 2012 à 08h24

Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ? - Page 2 500979-president-iranien-mahmoud-ahmadinejad

L'Iran espère un accord lors de la visite du chef de l'AIEA

L'Iran a dit espérer que la visite lundi à Téhéran du chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Yukiya Amano permettra «d'aboutir à un accord» pour régler leur contentieux sur le programme nucléaire iranien.


«Nous espérons que les deux parties vont aboutir à un accord pour définir les modalités et le cadre (d'une coopération) pour répondre aux questions de l'AIEA et lever les ambiguïtés», a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères Ali Akbar Salehi, cité dimanche par la presse.

Il a aussi estimé que cette visite à Téhéran, la première de M. Amano en Iran depuis qu'il a pris la tête de l'AIEA en décembre 2009, constituait un «bon présage» d'une amélioration des relations entre son pays et l'agence onusienne.

L'AIEA, qui surveille la plupart des installations nucléaires de l'Iran dans le cadre du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP), affirme depuis des années nourrir des doutes sur une possible dimension militaire des activités nucléaires iraniennes en raison du manque de coopération de Téhéran.


L'Iran, qui dément vouloir se doter de l'arme atomique, affirme coopérer pleinement avec l'agence qu'il accuse d'être manipulée par les services de renseignements occidentaux, et a dénoncé le comportement «partial» de M. Amano.

L'Occident s'appuie sur les rapports de l'AIEA pour estimer que le programme nucléaire iranien a eu et a peut-être encore une dimension militaire.

M. Amano doit rencontrer le chef du programme nucléaire Fereydoun Abbassi Davani, le négociateur iranien pour les questions nucléaires Saïd Jalili, et M. Salehi.

Sa visite intervient après des discussions jugées «positives» à Vienne la semaine dernière entre les deux parties, à la suite de visites infructueuses d'experts de l'AIEA en janvier et février à Téhéran.

Elle aura aussi lieu avant l'ouverture mercredi à Bagdad de discussions nucléaires cruciales entre l'Iran et le groupe 5+1 qui rassemble les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (États-Unis, Russie, Chine, France et Grande-Bretagne) et l'Allemagne.

203 des 209 députés iraniens ont appelé dans un communiqué les 5+1 à «respecter les droits du peuple iranien conformément au TNP et, loin des pressions sionistes, à passer d'une politique de confrontation à une politique de coopération». Ils ont également demandé aux négociateurs iraniens de «défendre avec fermeté» ces droits.

Les responsables iraniens ont affirmé qu'ils refuseraient toute pression lors des négociations de Bagdad et ont demandé aux Occidentaux de lever leurs sanctions contre l'Iran afin de créer un climat «favorable» au dialogue.

Samedi, lors du sommet du G8 aux États-Unis, le président Barack Obama a toutefois assuré que ses partenaires et lui-même étaient «fermement engagés à poursuivre une approche de sanctions et de pression, conjointement à des discussions diplomatiques», pour obliger Téhéran à des compromis.

Les huit pays du G8 ont appelé dans leur communiqué final Téhéran à profiter de la réunion de Bagdad pour trouver des «mesures concrètes» qui permettent de «rétablir la confiance» sur ses activités nucléaires.

Agence France-Presse
Téhéran


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Message par Gilles Dim 20 Mai 2012 - 22:39

Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ? - Page 2 Yaalon

Moshé Yaalon : l'Iran renoncera à son programme nucléaire pour survivre

L'Iran renoncera à son programme nucléaire s'il doit choisir entre cette option ou survivre, a indiqué dimanche le ministre des Affaires stratégiques Moshé Yaalon au micro de Galei Tsahal. Il a également appelé l'Occident à ne pas ''tomber dans le panneau une nouvelle fois'', lors du prochain round de discussions sur le nucléaire iranien qui doit s'ouvrir à Bagdad le 23 mai.

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Message par vero57 Lun 21 Mai 2012 - 8:49

Il est un fait établi qu'Israël est l'entité dont servent les satanistes pour diriger leur plan du NOM.Bien entendu, comme toujours dans pareil cas, il faut distinguer entre les sionistes démoniaques et les juifs, deux choses bien différentes.
Il en va de nouveau comme partout ailleurs aussi:il y a le peuple et les dirigeants.
C'est naturellement très piquant de constater que les sionistes (adorateurs du talmud satanique, ravalant tout ce qui n'est pas "juif" (eux mêmes ne se servent de cette couverture que pour mieux pouvoir manipuler leur monde....) à l'origine de toutes les guerres , les attentats, les famines se posent en consciences chargées "d'éclairer" les autres.

Israël lui même détient l'arme atomique et est très mal placé pour s'ériger en modèle de vertu, considérant l'histoire de ce pays: après avoir chassé les Palestiniens qui y vivent depuis des millénaires et qu'ils maltraitent jusqu'à aujourd'hui, après être à l'origine de tous les conflits ils se posent en chantres de la vertu...
Mais ils ne sont pas à une contradiction près...

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Message par notredameduchateau Lun 21 Mai 2012 - 12:00

Malheur tout cela renifle du malheur encore et encore ...
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Message par jo Lun 21 Mai 2012 - 13:06

La révolte des généraux israéliens contre l’obscurantisme israélite

Yuval Diskin, ancien directeur du Shabak (« Shin Bet »), l’agence de contre-espionnage israélienne, vient à son tour de sévèrement critiquer les positions défendues par le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le ministre de la Défense Ehud Barak.

Concernant les relations entre les juifs israéliens et les autres groupes ethniques, M. Diskin affirme que « durant ces 15 dernières années, Israël est devenu de plus en plus raciste. Toutes les études le montrent. Il y a du racisme contre les arabes et contre les étrangers, et nous sommes devenus aussi une société plus belliqueuse ».

Surtout, il affirme que les politiciens israéliens sont animés par des motifs irrationnels : « Je n’ai pas confiance dans les dirigeants actuels, je ne pense pas qu’ils soient à un niveau suffisant pour gérer un événement de l’ampleur d’une guerre régionale ou contre l’Iran (...) Je ne crois ni au Premier ministre, ni au ministre de la Défense. Je n’ai pas confiance dans une direction qui prend des décisions basées sur des sentiments messianiques » [1].

Ces déclarations fracassantes de Yuval Diskin ont été appuyées par Meir Dagan, l’ancien directeur du Mossad, et elles font suite aux propos du chef d’état-major, le général Benny Gantz, qui a admis que l’Iran ne cherchait pas à fabriquer de bombe atomique [2].

Ces prises de positions rapprochées des responsables de la sécurité israélienne visent à ramener les politiciens à la raison et à les dissuader de lancer le pays dans une guerre contre l’Iran.

Alors que les médias occidentaux décrivent Israël comme un État moderne et « l’unique démocratie du Proche-Orient », le pays vit toujours sous état d’urgence et ses dirigeants actuels appartiennent à des sectes extrémistes.

Ainsi Benjamin Netanyahu et Ehud Barak courtisent publiquement des rabbins ultra-ortodoxes comme Ovadia Yossef, leader du mouvement politique Shass. Celui-ci considère par exemple que les non-juifs sont nés uniquement pour servir le peuple d’Israël [3], ou encore que tous les Palestiniens doivent périr [4].

Lors de son allocution à l’assemblée générale de l’ONU en septembre 2011, M. Netanyahu avait cité l’enseignement qu’il avait reçu de son maître, le rabbin Menahem Mendel Schneerson, leader du mouvement hassidique Loubavitch [5]. À titre personnel, le Premier ministre israélien croit que ce rabbin est le Messie. Il ne serait pas mort en 1994, mais vivrait caché aux yeux des hommes.

En 2010, dans un discours prononcé à l’occasion d’une commémoration de la libération du camp d’Auschwitz, Benjamin Netanyahu avait annoncé que la prophétie du chapitre 37 d’Ézéchiel, « Les ossements desséchés », était accomplie [6].

Dans cette logique eschatologique, les prophéties des chapitres 38 et 39 restent à réaliser. Israël devra participer à une immense bataille, où les pertes seront lourdes de chaque côté, mais au cours de laquelle Dieu interviendra et sauvera le « Peuple élu ». Pour cette secte, une guerre de grande ampleur contre l’Iran est une étape indispensable à la manifestation du Messie.

Pour Yuval Diskin et ses collègues, cette croyance serait le seul mobile poussant Benjamin Netanyahu et Ehud Barak à tenter depuis des années de provoquer une guerre avec l’Iran.


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Haaretz du 29 avril 2012

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Message par Gilles Lun 21 Mai 2012 - 13:22

Mehdi Mohammadi explique le bluff perdant d’Obama...

Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ? - Page 2 4248201-6429792


Depuis la révolution islamique, l’Iran é toujours été un pays déroutant pour les observateurs, et réussissant à déjouer les calculs les plus subtils de ses adversaires. Après avoir spéculé sans fin sur les divisions internes du régime, puis avoir tenté de fomenter sans succès une révolution dite «verte», les ennemis de la république islamique lui infligent un embargo économique et la menacent d’une guerre.

Devant ces agissements et menaces, il semble que le gouvernement iranien garde la tête froide (plus que votre serviteur en tout cas) et analyse la situation comme étant en fait plus délicate pour ses adversaires que pour lui-même.

C’est en tout cas ce qu’on peut comprendre du propos de Mehdi Mohammadi qui, fait intéressant, est avant tout un spécialiste de la politique interne de son pays et non de sa diplomatie. M. Mohammadi collabore avec le journal iranien Kayhan, de tendance «conservatrice.»

Selon M. Mohammadi, les Etats Unis ne veulent pas d’une guerre et il est hors de question que le régime sioniste se lance seul dans une telle opération.

L’analyse de M. Mohammadi est que la menace de guerre est avant tout un moyen de pression sur… l’Union Européenne afin qu’elle décide et applique des sanctions économiques contre l’Iran.

De fait l’Iran ne croit pas à la menace militaire américaine et a, de toute façon, procédé à quelques démonstrations de force pour faire comprendre à Barack Obama et à son équipe que le prix d’une guerre, même victorieuse pour les USA, pourrait être exorbitant.

D’où des signaux d’apaisement très clairs adressés par le gouvernement des Etats Unis à l’Iran même si publiquement des menaces continuent d’être agitées pour satisfaire le lobby sioniste. N’oublions pas que M. Obama brigue un deuxième mandat…

Selon M. Mohammadi, Européens et Américains, après toutes ces vaines menaces, se retrouvent dans une position de faiblesse devant l’Iran. Pas seulement parce que, du point de vue iranien, le risque d’agression militaire est écarté mais parce que les pays occidentaux sont désireux d’enrayer une hausse de coût de l’énergie qui plombe un peu plus l’économie mondiale alors que, comme l’observe judicieusement l’auteur, le boycott du pétrole iranien par l’Union Européenne n’est pas encore effectif.

Patrick Seale dit, d’une manière différente, des choses assez semblables.

Ce qui n’a pas eu lieu


par Mehdi Mohammadi, analyste politique et collaborateur de Kayhan

The Race for Iran (USA) 19 mai 2012 traduit de l’anglais par Djazaïri

Une méthode utile pour comprendre vraiment ce qui s’est passé dans les pourparlers d’Istanbul [an avril] dernier est d’analyser ces entretiens à travers le prisme de «ce qui n’a pas eu lieu.”

Dans les six mois qui ont précédé ces négociations et avec le souvenir des discussions d’Istanbul I encore dans les esprits des Occidentaux, la principale préoccupation des P5+1 portait sur la manière de forcer l’Iran à renoncer à sa persévérer et à ajuster ses calculs stratégiques.

Le problème immédiat pour les Etats Unis et Israël était avant tout d’empêcher le programme iranien d’enrichissement de l’uranium de franchir une nouvelle étape de sa progression. En conséquence, une vague d’opérations de « semi-hard power » sous la forme de cyber attaques, de l’assassinat de scientifiques nucléaires, de restrictions sur l’importation par l’Iran de certains composants et, élément le plus important, la fermeture ce que les Américains appellent la « source de financement » du programme nucléaire a été entreprise.

Cependant, si nous nous servons du critère de l’expansion des installations et de la quantité de matériaux nucléaires produits par l’Iran comme mesure de l’accélération ou du ralentissement du programme nucléaire iranien, ces actions [occidentales] n’ont atteint aucun de leurs objectifs. Des scientifiques ont été assassinés, mais ces crimes n’ont fait que convaincre d’autres scientifiques qu’ils doivent travailler plus dur et venger leurs martyrs. Les cyber attaques ont visé des installations nucléaires mais leur seul résultat a été que non seulement les spécialistes Iraniens ont développé des compétences dans la technologie de défense des systèmes, mais ils sont rapidement devenus capables de lancer des cyber attaques généralisées en territoire ennemi. Les sanctions ont incité les producteurs Iraniens à chercher de nouvelles méthodes, ce qui a permis dans un court laps de temps à atteindre l’autosuffisance dans certains domaines qui dépendaient des importations avant l’imposition des sanctions. Les ressources financières pour le programme nucléaire iranien ne se sont pas taries, du fait que l’augmentation des revenus pétroliers causée par l’effet psychologique des sanctions – et gardons à l’esprit que les sanctions pétrolières n’ont pour l’instant été appliquées ni par l’Europe, ni par l’Amérique et qu’elles ne sont encore que virtuelles – a été bien plus forte que la réduction minime subie par les exportations pétrolières iraniennes.

Il s’ensuit que l’Iran n’était pas suppose aller aux négociations d’Istanbul 2 avec son programme nucléaire au bord de la faillite. L’Iran est en fait entré dans les négociations avec l’usine de Fordo sur le point d’entrer en activité et après avoir produit plus de 100 kilos d’uranium enrichi à 20 %et quelques centaines de kilos de réserves d’uranium enrichi à 5 %. Ce combustible produit localement a été chargé dans le réacteur de Téhéran et testé aves succès, tandis que le choix de nouveaux sites nucléaires a été arrêté et que des programmes de développement de la production nucléaire ont été annoncés.

Les opérations de “semi-soft power” de l’occident n’ont ni stoppé, ni ralenti les avancées nucléaires iraniennes. Elles ont eu au contraire pour conséquences l’approfondissement, l’accélération et la sanctuarisation du programme, ce qui constitue le premier pilier sur lequel s’est basé la stratégie de négociation de l’Iran à Istanbul.

Deuxièmement, avant les discussions d’Istanbul, tous les efforts de l’Occident visaient à convaincre l’Iran que si les négociations n’avançaient pas dans le sens souhaité par certains membres du p+1, l’option militaire était fermement mise sur la table. Sur la base d’une division du travail entre les Etats Unis et Israël, Israël était censé menacer l’Iran de l’attaquer militairement s’il ne renonçait pas à son programme nucléaire et l’Amérique était supposée soutenir ces menaces. La théorie israélienne était que si l’Amérique n’approuvait pas ces menaces, l’Iran ne les considérerait pas comme crédibles et ne les prendrait pas au sérieux. Mais est-ce que quelqu’un a vraiment eu l’intention d’attaquer l’Iran ? Il a été en fait révélé qu’un tel plan n’a à aucun moment été envisagé.

Les objectifs de la menace militaire américaine et israélienne étaient de deux ordres.

Premièrement, le consensus des experts Israéliens et Américains était que l’Iran ne stopperait son programme nucléaire que s’il sentait que la pression à ce sujet évoluait vers une menace pour l’existence de la république islamique. Le résultat de ce calcul israélien était que pour que l’Iran stoppe son programme nucléaire, l’Iran doit percevoir la menace pour sa propre existence, ce qui n’est pas possible sauf si l’Iran sent que l’occident a la volonté d’aller aussi loin qu’attaquer l’Iran militairement pour empêcher sa nucléarisation. La raison affichée par Barack Obama au cours de son discours à la dernière conférence de l’AIPAC [le lobby sioniste], que la politique de son gouvernement à l’égard de l’Iran n’était pas une politique de confinement [containment] ou de prévention mais visait plutôt à stopper le programme nucléaire iranien, cherchait précisément à adresser à l’Iran le message que pour l’Amérique, le risque inhérent à une confrontation militaire était moindre que celui d’un Iran nucléarisé. En somme, Israël voulait que l’Amérique annonce explicitement que toutes les options, militaire notamment, étaient sur la table et de rendre très clair pour l’Iran le critère du recours à ces options.

Deuxièmement, les Israéliens pensent que le monde n’accepterait pas un allègement des sanctions contre l’Iran sauf si ce pays sentait que la résistance à ces sanctions pourrait déboucher sur le déclenchement d’une nouvelle guerre dans la région. La menace d’agression est par essence un moyen de forcer des pays comme les membres de l’Union Européenne à renforcer les sanctions, et de ce fait, l’analyse tout à fait correcte de certains spécialistes Occidentaux de stratégie est que l’option la plus extrême dont disposent l’Amérique et Israël est celle des sanctions. Leur évaluation est qu’une attaque n’est fondamentalement pas une des options possibles et n’est purement et simplement qu’un instrument qui sert à rendre plus efficace l’option des sanctions, un instrument dont ils imaginent qu’il renforce les effets des sanctions et force également divers pays à prendre plus au sérieux l’application des sanctions.

Fort bien, alors qu’est-il advenu de ce grand projet de guerre psychologique et les occidentaux ont-ils été capable de tirer quelque chose de cette machinerie qu’ils ont construite pour les discussions d’Istanbul ? Le destin de ce projet de création d’une menace crédible regorge vraiment de leçons. Au début, les Américains avaient accepté l’argument selon lequel si l’Iran percevait la présence d’une menace militaire crédible – de la part des Etats Unis, pas d’Israël – il aurait une raison pour céder. Les dirigeants Américains ont donc commencé à menacer l’Iran en affirmant que leur potentiel militaire était suffisant pour traiter les installations nucléaires iraniennes, que leurs plans d’attaque étaient pratiquement ficelés et qu’aucune option n’avait été exclue. Cependant, de manière étonnante, les effets de cette rhétorique n’ont pas du tout été ceux qu’envisageait l’Amérique ni ceux qu’Israël avait prévus.

En tout premier lieu, l’Iran a rapidement réagi et a conduit des opérations militaires spéciales qui ont démontré que non seulement le pays pouvait se défendre devant toute attaque mais que, si nécessaire, il pouvait réaliser des opérations préventives avant le passage à l’action de l’ennemi et dans une phase au cours de laquelle des menaces sont encore proférées. Les Américains ont ainsi pu voir que leurs activités dont l’intention était de maintenir la tension avec l’Iran à un niveau contrôlé pouvaient leur échapper des mains et qu’à tout moment, existait la possibilité qu’un Iran sûr de lui puisse entraîner les Etats Unis dans un conflit meurtrier, quoique non souhaité. La raison pour laquelle Barack Obama, dans une lettre adressée à l’Iran l’hiver dernier, a annoncé ouvertement que l’option militaire n’était, en ce qui concerne son pays, pas sur la table, était que les Américains avaient constaté que l’Iran n’avait pas peur mais se préparait au contraire à la guerre.

Ensuite, les menaces répétées contre l’Iran ont poussé fortement les prix du pétrole à la hausse (et par conséquent les revenus de l’Iran), aggravant la stagnation d’une économie mondiale à demi-morte et, avec l’augmentation sans précédent des prix de l’essence, ont été la cause de graves problèmes politiques intérieurs en Amérique et en Europe. En fait, les Américains ont senti que cette rhétorique ridicule produit l’effet opposé, elle n’a pas vraiment nui à l’Iran mais pourrait au contraire à tout moment provoquer leur propre chute et c’est pour cette raison que Barack Obama a visiblement déclaré en mars dernier que quiconque parle d’attaquer l’Iran est un imbécile dépourvu de sens qui ment au peuple américain sur le coût potentiel d’une telle action.

Le résultat délectable est le suivant: alors que le projet de création d’une « menace militaire crédible » avait été conçu pour paralyser l’Iran de peur, il a de manière inattendue et en un bref laps de temps, révélé le secret que le principal opposant à cette option est le gouvernement des Etats Unis lui-même, c’est-à-dire ce même gouvernement qui était supposé rendre les menaces crédibles en faisant son show ! Non seulement la menace militaire était dénué de crédit, mais elle a été retirée de la table non par les Iraniens mais par les Américains avec une clarté sans précédent, et la délégation américaine est venue à Istanbul sachant que les menaces d’attaque contre l’Iran étaient perçues par ce pays comme rien d’autre qu’une mauvaise plaisanterie et c’est pour cette raison que ni les Américains, ni les autres membres du P5+1n’ont à aucun moment formulé ce qui aurait pu ressembler à de telles menaces [pendant les négociations].

Je n’ai discuté pour l’instant que de deux des facteurs qui étaient censés intervenir à Istanbul sans que ce fut le cas. Il y a au moins trois autres facteurs qui peuvent être discutés mais nous n’aurons pas l’occasion de le faire à ce stade. Quand ces trois facteurs sont débattus correctement et que les arguments pour comprendre pourquoi ces trois facteurs que les Américains voulaient aborder ne l’ont pas étés, auront été examinés, on pourra alors comprendre clairement pourquoi les P5+1 ont participé aux discussions d’Istanbul 2 en position de faiblesse.

http://mounadil.wordpress.com/

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Message par Gilles Lun 21 Mai 2012 - 18:06

Mis à jour le 21/05/2012 à 17h58

Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ? - Page 2 Article_photo_1337615684895-5-HD
Le chef de l'AIEA Yukiya Amano (g) et le négociateur nucléaire iranien Saïd Jalili répondent à la presse à Téhéran, le 21 mai 2012 Hamed Jafarnejad afp.com

TEHERAN - Nucléaire: l'Iran et l'AIEA font état de discussions "très bonnes" et "très utiles" Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ? - Page 2 1363856832

TEHERAN - Les discussions entre l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et l'Iran lundi à Téhéran ont été "très utiles" et se sont tenues dans une "bonne atmosphère", selon Yukiya Amano, chef de l'AIEA, et le négociateur nucléaire iranien Saïd Jalili cités par la télévision d'Etat.

Les discussions ont été "très utiles", "intenses" et se sont déroulées dans une "bonne atmosphère", selon les commentaires attribués à M. Amano par la télévision à l'issue d'une rencontre de deux heures avec M. Jalili.

M. Amano a ajouté que "très certainement, les progrès dans les discussions (avec l'AIEA) vont avoir un effet positif sur les négociations entre l'Iran et le groupe 5+1" prévues mercredi à Bagdad sur le dossier nucléaire iranien controversé, selon la même source.

M. Jalili a qualifié de son côté les discussions de "très bonnes" et prometteuses pour l'avenir des relations entre Téhéran et l'agence onusienne, souvent houleuses dans le passé.

"Nous avons eu aujourd'hui de très bonnes discussions avec M. Amano et si Dieu veut il y aura une bonne coopération" entre l'Iran et l'AIEA dans le futur, a déclaré Jalili.

Cette coopération devrait porter sur "les trois domaines de l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire, du désarmement et de la non prolifération", a ajouté le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale qui représente l'Iran dans les négociations avec les grandes puissances sur le programme nucléaire iranien controversé.

"Nous avons parlé lors de cette réunion d'un large éventail de sujets, notamment le désarmement nucléaire, l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire, le renforcement de l'AIEA et le processus futur de nos actions", a indiqué de son côté M. Amano cité par la télévision.

© 2012 AFP
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Message par Gilles Mar 22 Mai 2012 - 4:47


Ce scénario de fiction deviendra-t-il réalité si les pourparlers échouent avec l'Iran ?

Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ? - Page 2 Bombe-nucleaire-sur-israel

L’attaque nucléaire contre Israël en documentaire-fiction, 23 février 2013. Le dernier jour filmé en cinq minutes choc...

Court métrage réalisé par Ronen Barany. La scène se déroule le samedi 23 février 2013. Dans la fiction elle a été filmée par un couple fuyant l’horreur et retrouvée dans un flash drive par une unité de reconnaissance des Nations Unies envoyée dans la zone 7 après la première frappe nucléaire de l’Iran sur Israël. La zone 7 désigne désormais ce qui s’appelait autrefois le centre d’Israël et Jérusalem.


La scène se déroule un shabbat sur l’autoroute 1. Des explosions conventionnelles sont d’abord filmées. Un message d’alerte est diffusé sur les ondes. Les réseaux de télécommunications sont tombés. Le contact est perdu avec Haïfa et le sud du Pays. La violence de l’attaque surprise est stupéfiante. Puis un flash aveuglant. Scènes de paniques autour des blessés au bord de l’autoroute. Un homme récite le Shema Israel. Un avion de chasse passe dans le ciel. Explosion nucléaire. L’image se pixelise. Fin.


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Message par Nicolas77 Mar 22 Mai 2012 - 12:49

horrible cette vidéo, prions
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Message par Gilles Mar 22 Mai 2012 - 22:57

Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ? - Page 2 Reunion_nucleair_istanbul_0

Nucléaire iranien mercredi23 mai 2012


Les Six veulent relancer les négociations...


La réunion de Bagdad mercredi vise à obtenir un accord intermédiaire pour éviter l’option militaire en 2012


L’objectif est double. Franchir l’année 2012 sans qu’Israël, au-delà des débats politico-militaires qui agitent l’Etat juif, n’opte pour des frappes militaires contre des sites iraniens. Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ? - Page 2 962260 Eviter aussi que les tensions dans le Golfe ne provoquent une flambée des prix du pétrole, scénario cauchemardesque pour une Europe financièrement mal en point, ainsi que pour le président américain, Barack Obama, qui veut se faire réélire en novembre.


«Etablir la confiance»

L’Iran, quant à lui, se montrerait plus désireux de parler de son programme nucléaire parce qu’il sent douloureusement l’effet des sanctions, dont les volets pétrolier et financier sont en passe de s’intensifier, le 1er juillet, avec l’entrée en vigueur de l’embargo pétrolier décidé par l’Union européenne (UE). Le pétrole iranien se vend mal, y compris en Asie, l’inflation grimpe, le rial a chuté…

Ces éléments forment la toile de fond des discussions qui doivent s’ouvrir à Bagdad, ce mercredi, sur le contentieux nucléaire. Le choix du lieu est lourd de symbole, six mois après le retrait militaire américain de l’Irak. Les Occidentaux ont accédé à cette demande de l’Iran, en se disant que la suite des pourparlers pourrait se dérouler en terrain neutre, à Genève.

Autour de la table, on retrouvera les mêmes qu’à Istanbul, où le processus de dialogue avait repris, à la mi-avril. D’un côté, le négociateur iranien Saïd Jalili, représentant spécial du guide Ali Khamenei. De l’autre, les émissaires des Six (Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Russie, Chine et Allemagne) qui, avec leur coordonnatrice, la représentante européenne, Catherine Ashton, sont convenus d’une stratégie «étape par étape», basée sur la «réciprocité».

Ce qui se joue à Bagdad, c’est un premier pas vers la délicate élaboration d’un accord intermédiaire entre l’Iran et les Six. Un accord qui, à défaut de résoudre le fond du contentieux nucléaire, demeuré inextricable depuis bientôt dix ans, réussirait à faire baisser la tension. La recette: un paquet de «mesures pour établir la confiance». L’espoir est d’y parvenir à l’été, après une série de rencontres, notamment entre «experts».

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Message par sylvia Mar 22 Mai 2012 - 23:48

Je suis tombée sur un message délivré par Jésus à Anne Marie,Apôtre du Scapulaire vert en date du 2nov.2011 et qui dit :

"Jésus : UN AVERTISSEMENT POUR CEUX QUI LUTTENT CONTRE ISRAËL. Sachez ceci : Toute nation qui attaque et frappe cette terre sera détruite par la justice de Mon Père.

À aucune nation, grande ou petite, n’a été donnée par Mon Père Éternel, la permission de nuire à Israël.

Vous ne devez pas prendre ce qui n'est pas vôtre, vous ne devez pas détruire ce qui n'est pas vôtre.

C’est le peuple choisi de Mon Père, et Sa terre d'élection, et si vous tentez de la détruire ou ses habitants, vous payerez le prix exigé par Mon Père pour votre orgueil, arrogance et désobéissance

VOUS AVEZ ÉTÉ AVERTIS !
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Message par Gilles Mer 23 Mai 2012 - 6:55

Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ? - Page 2 Campaign-2012-Obama-Netanyahu-20120302 Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ? - Page 2 A541f3c8-8191-11de-932a-729505265d75


Nucléaire iranien: négociations cruciales à Bagdad...

23 mai 2012 à 06h24

Au menu de ces négociations entre l'Iran et le groupe "5+1": trouver un accord pour une sortie de la crise nucléaire. Un accord qui pourrait être signé prochainement. Question Question Question


Les grandes puissances et l'Iran doivent se réunir mercredi à Bagdad dans l'espoir d'ouvrir la voie à une sortie de la crise nucléaire, après l'annonce par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) d'un "accord" avec Téhéran. Une certaine incertitude pèse toutefois sur le calendrier de la réunion en raison de la mauvaise météo qui a provoqué la fermeture de l'aéroport de Bagdad pour une durée indéterminée. Le chef des négociateurs iraniens Saïd Jalili est déjà sur place mais l'arrivée des autres délégations pourrait être perturbée. Les négociations entre l'Iran et le groupe "5+1" (les membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU: Etats-Unis, Russie, Chine, France, et Grande-Bretagne, plus l'Allemagne) feront suite à la visite à Téhéran lundi du directeur général de l'AIEA, Yukiya Amano. Ce dernier a annoncé qu'un "accord" sera signé "prochainement" avec l'Iran. Il s'agira d'une "approche structurée" visant à résoudre les questions en suspens sur le programme nucléaire controversé de Téhéran, a-t-il dit mardi à son retour à Vienne, qualifiant la décision de "développement important". "La dernière fois, j'ai dit: 'il y a eu du progrès' et cette fois, je dis: 'il y a eu une décision'", a-t-il déclaré, alors que la crise nucléaire empoisonne depuis plusieurs années les relations de l'Iran avec la communauté internationale.
Les pourparlers de Bagdad interviendront aussi dans un contexte de fortes tensions. "L'Iran cherche toujours à détruire Israël et menace la paix mondiale", a tonné lundi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, en plaidant pour que les négociateurs ne fassent "aucune concession à l'Iran". Depuis l'élection de Barack Obama à la présidence américaine il y a plus de trois ans, l'Iran a considérablement élargi l'éventail de ses activités nucléaires, se mettant même à enrichir de l'uranium à 20%, et se rapprochant d'autant du niveau de 90% nécessaire à la fabrication d'armes. De son côté, le Conseil de sécurité de l'ONU a accru les pressions sur une économie iranienne déjà en proie à la récession et l'inflation. Et pour Barack Obama, en quête de réélection en novembre face à un concurrent républicain qui l'accuse de mollesse face à l'Iran, une avancée du dossier serait tout bénéfice. Tous ces facteurs, ainsi qu'une réunion à Istanbul à la mi-avril, la première en 15 mois, ont ouvert la voie à la réunion de Bagdad. De l'avis des deux parties, l'atmosphère s'est sensiblement améliorée, dénotant une volonté de dialogue.
L'AIEA veut des réponses
Mais la barre avait été placée assez bas pour cette première rencontre, ce qui ne sera pas le cas à Bagdad. Les discussions vont devoir se "concentrer sur de la substance concrète. La balle est dans le camp des Iraniens. C'est à eux de faire le premier pas", a prévenu un diplomate européen à Bruxelles, soulignant que "le temps est compté". Le grandes puissances devraient tenter de convaincre l'Iran de suspendre son enrichissement à 20% et de se soumettre à des visites plus poussées de l'AIEA via la mise en oeuvre du protocole additionnel du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP). "Seule la mise en oeuvre complète du protocole additionnel pourrait rétablir la confiance", estime Bruno Tertrais, chercheur à la Fondation pour la Recherche stratégique à Paris.
L'AIEA souhaite aussi que Téhéran apporte des réponses au rapport qu'elle a publié en novembre, dans lequel figure une série d'éléments indiquant que l'Iran a travaillé à la mise au point de l'arme atomique jusqu'en 2003 et, peut-être, ensuite. L'Iran de son côté pourrait être déçu s'il espère un allègement des sanctions en échange de concessions sur ces points: ildevrait au mieux espérer une promesse --conditionnelle-- de ne pas s'en voir imposer de nouvelles. Quoiqu'il en soit, rien ne garantit que les deux camps en arrivent à échanger des promesses fermes, souligne un diplomate. Même si les discussions se passent bien, les résultats pourraient ne pas être "tangibles". Ils pourraient en réalité se résumer à un accord sur la tenue à un rythme régulier de discussions de travail techniques. Mais même un tel processus exigerait deux éléments cruciaux: la patience et la confiance.
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Message par Gilles Mer 23 Mai 2012 - 12:44

23.05.12 | 11h13

Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ? - Page 2 491103-nous-allons-nouveau-nous-rencontrer

Nucléaire iranien: début de la rencontre Iran-5+1 à Bagdad

Les pourparlers entre l'Iran et six puissances mondiales au sujet du programme nucléaire iranien, soupçonné de visées militaires, ont commencé mercredi à Bagdad, a indiqué un responsable.


Ces discussions réunissent l'Iran et le groupe "5+1" (les membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU: Etats-Unis, Russie, Chine, France, et Grande-Bretagne, plus l'Allemagne) et visent à enrayer l'escalade autour de ce dossier qui empoisonne depuis des années leurs relations, faisant planer la menace d'un conflit armé dans cette région hautement volatile.


Les délégations se sont réunies dans une résidence officielle située dans la zone verte, quartier ultraprotégé du centre de Bagdad. Les pourparlers, initialement prévus sur la seule journée de mercredi, pourraient se poursuivre jeudi, selon des diplomates des 5+1 et des médias iraniens.
Le chef des négociateurs iraniens, Saïd Jalili, a déclaré espérer que les négociations de mercredi, "fondées sur la coopération" constitueraient "le point de départ d'une nouvelle ère" dans les relations entre ces pays, selon des médias iraniens.


"Nous sentons que l'Occident a compris que ce n'était plus le moment d'utiliser sa stratégie de pression", a déclaré M. Jalili, cité par les agences Fars et Mehr.
"Nous espérons que les négociations de Bagdad seront l'occasion pour les 5+1 de renoncer à certaines de leurs stratégies stériles", a-t-il dit à Bagdad.


De son côté, le ministre israélien de la Défense Ehud Barak a une nouvelle fois invité les puissances mondiales à faire preuve de fermeté à l'égard de Téhéran: "A Bagdad, il faut se méfier que grâce à des concessions partielles, l'Iran ne parvienne à éviter un renforcement des sanctions", a-t-il dit dans une interview à la radio publique.
"Sans un renforcement des sanctions actuelles l'Iran continuera son programme" nucléaire, a-t-il prévenu.

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Message par Gilles Mer 23 Mai 2012 - 18:22

Publié le 23/05/2012 à 17:19

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Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ? - Page 2 735ec5c87ee85a066fab121b095399e1_XL

Iran - 5 + 1 : les négociations vont se poursuivre jeudi

La République islamique a fait mercredi une contre-proposition au camp occidental sur son programme nucléaire.

L'Iran a fait une contre-proposition en cinq points aux grandes puissances lors des négociations nucléaires de Bagdad, a déclaré mercredi un membre de la délégation iranienne. Ce responsable, qui a requis l'anonymat, a ajouté que les négociations allaient se poursuivre mercredi soir et jeudi dans la capitale irakienne. "L'Iran a fait une contre-proposition en cinq points lors du premier round des négociations avec le groupe 5 + 1. Nos propositions sont basées sur le traité de non-prolifération, le principe de pas-à-pas et la réciprocité acceptés à Istanbul", lors des précédentes discussions en avril, a-t-il précisé.

"Nous attendons la réponse de l'autre partie lors de la seconde session des négociations ce soir", a-t-il ajouté, en allusion aux représentants du groupe 5 + 1 (les membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU : États-Unis, Russie, Chine, France, et Grande-Bretagne, plus l'Allemagne) et de l'Union européenne. "Les négociations vont se poursuivre jeudi", a poursuivi le responsable, soulignant qu'entre-temps, il y aura des rencontres bilatérales avec Mme Catherine Ashton, la chef de la diplomatie européenne, mais aussi avec le représentant de la Chine.

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Message par Gilles Mer 23 Mai 2012 - 22:04

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Message par Gilles Jeu 24 Mai 2012 - 20:28

Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ? - Page 2 188737210
Chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton



Rencontre Six-Iran à Moscou les 18 et 19 juin (Ashton)


MOSCOU, 24 mai - RIA Novosti


Au terme de la rencontre qui a pris fin jeudi à Bagdad entre les Six et l'Iran, la chef de la diplomatie européenne a déclaré que les prochaines négociations sur le dossier nucléaire iranien auraient lieu à Moscou les 18 et 19 juin.

Les négociations entre les six négociateurs sur le programme nucléaire iranien (Russie, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Chine et Allemagne) et la République islamique ont débuté mercredi dans la capitale irakienne. Les délégations se sont mutuellement présentées des paquets de propositions appelées à régler la crise dans leurs relations. Chaque partie a rejeté les propositions de l'autre.

L'agence iranienne Mehr a annoncé plus tôt ce jeudi que les négociateurs avaient convenu de
se rencontrer à Genève au cours des trois prochaines semaines.

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Commentaire personnel : Les dirigeants fous d'Israël attendront-ils encore longtemps Question Shocked Question
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Message par notredameduchateau Ven 25 Mai 2012 - 2:29

Nostradamus a parait il dit que la fin du monde serait declencher par le monde arabe ...

il avait peut etre pas tort ?

Il y a trop de negociations a chaque fois ils remettent a une date ulterieure ca prouve que il y a beaucoup de desaccord

jusqu au jour ou cela va exploser et quand je dis > exploser c est pas un vain mot .....

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Message par Gilles Ven 25 Mai 2012 - 3:14



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Message par Lotfi Ven 25 Mai 2012 - 3:16

notredameduchateau a écrit:Nostradamus a parait il dit que la fin du monde serait declencher par le monde arabe ...


Il parlait d'un évènement futur qui n'est pas la fin du Monde.
Il y aura la fin des temps et après il n'y aura que la paix ,ensuite c'est la fin du monde.

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Message par Gilles Ven 25 Mai 2012 - 4:58

L'aviation israélienne « prête » pour l'Iran...

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Message par Gilles Ven 25 Mai 2012 - 17:36

Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ? - Page 2 Article_photo_1337861147427-10-HD


La réunion sur l'Iran à Bagdad constructive malgré les désaccords

MOSCOU - Le ministère russe des Affaires étrangères a jugé vendredi les pourparlers à Bagdad sur le dossier nucléaire iranien constructifs malgré des désaccords significatifs, alors qu'une nouvelle réunion est prévue à Moscou les 18 et 19 juin.

Le round (de négociations) s'est déroulé dans une atmosphère constructive et sérieuse, et malgré des désaccords significatifs dans les approches il a confirmé que les parties étaient prêtes à travailler activement à la recherche d'une solution acceptable pour tous, a indiqué le ministère.

La diplomatie russe rappelle dans son communiqué que les parties se sont entendues pour se retrouver à Moscou les 18 et 19 juin.

Les grandes puissances et l'Iran ont clôturé jeudi deux jours de négociations tendues sur le programme nucléaire iranien à Bagdad avec pour seul résultat tangible ce nouveau rendez-vous.

La question clé de l'enrichissement de l'uranium par Téhéran n'a notamment pas donné lieu à un compromis, la partie iranienne insistant sur son droit absolu à y procéder, tout en se disant prête à aborder la question.

L'Iran a déclaré être prêt à continuer de discuter de la problématique de l'enrichissement à 20%, ainsi que d'autres questions intéressant l'Iran, notamment la reconnaissance de son droit à l'enrichissement, relève ainsi le ministère russe.

Les pourparlers regroupaient l'Iran, l'UE et les représentants des 5+1, c'est-à-dire l'Union européenne et les représentants des membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie, Chine) plus l'Allemagne.

Les discussions de Bagdad ont été précédées par une visite lundi à Téhéran du directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Yukiya Amano, qui a annoncé un accord de principe sur des mesures visant à lever les incertitudes sur la nature du programme nucléaire iranien, qui doit être signé prochainement.

Washington a qualifié cette annonce de pas en avant, mais a averti qu'il jugerait le comportement de l'Iran sur la base de ses actes.

Le groupe 5+1 tente d'obtenir de l'Iran des garanties qu'il ne cherche pas à fabriquer l'arme atomique, comme l'en soupçonnent certains pays occidentaux et Israël. De son côté, Téhéran souhaiterait notamment la levée des sanctions économiques imposées par l'ONU et les pays occidentaux.


(©AFP / 25 mai 2012 11h11)

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Message par Gilles Sam 2 Juin 2012 - 20:30

Mis à jour le: 2 juin 2012 08:17

L'Iran répondra militairement à toute attaque, mais la juge peu probable...


Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ? - Page 2 334588_le-general-yahya-rahim-safavi-ancien-commandant-en-chef-des-gardiens-de-la-revolution-le-25-mai-2007-a-teheran

L'Iran répondra militairement à toute attaque israélienne ou américaine contre ses installations nucléaires, a réaffirmé samedi le principal conseiller militaire du Guide suprême iranien en précisant que cette réponse serait "proportionnelle aux dommages subis".

Le général Yahya Rahim Safavi, ancien commandant en chef des Gardiens de la révolution, le corps d'élite des forces iraniennes, a toutefois estimé dans une interview à l'agence Fars que les risques d'une telle attaque étaient "faibles".

Malgré les avertissements de responsables israéliens et américains rappelant régulièrement que "toutes les options sont sur la table" si les négociations entre l'Iran et les grandes puissances sur le programme nucléaire iranien controversé n'aboutissent pas rapidement, les conditions ne sont pas favorables à une attaque, a-t-il estimé.

Israël et les Etats-Unis "pourraient commencer une guerre mais pas la finir", donnant ainsi à l'Iran "la clef de l'issue du conflit", a fait valoir le général Rahim Safavi.

"La situation politique, économique et sociale" n'est pas favorable aux dirigeants de ces deux pays, a-t-il analysé. "M. Obama veut être réélu (en novembre) et ne commencera pas une nouvelle guerre (...) et le cabinet de M. Netanyahu est fragile et un conflit pourrait faire éclater son gouvernement".

Toutefois, a réaffirmé le conseiller de l'ayatollah Ali Khamenei, en cas d'attaque, "l'Iran répondra intelligemment, de façon proportionnelle au dommage subi, ce qui veut dire que nous leur ferons autant de mal qu'ils nous en auront fait".

"Tout le territoire israélien est à la portée de nos missiles", a rappelé le général Rahim Safavi, en estimant également que "le Hezbollah libanais (allié de Téhéran) qui possède des milliers de missiles lancera très probablement des opérations contre le régime sioniste" si l'Iran est attaqué.

Quant aux Etats-Unis, "nous n'avons pas accès à leur territoire mais il y a 20 bases américaines et plus de 100.000 soldats américains dans la région sous la menace de l'Iran", a-t-il rappelé.

"Les Américains savent parfaitement que leurs 60 navires dans le Golfe persique et en mer d'Oman sont vulnérables, et que toutes leurs bases sont à portée de nos missiles", a-t-il ajouté.

Les Etats-Unis et Israël --ennemi juré de l'Iran qui l'a voué à la destruction-- ont réaffirmé cette semaine que l'option d'une frappe militaire contre les installations nucléaires iraniennes demeurait "sur la table" en cas d'échec des négociations nucléaires prévues à Moscou en juin entre l'Iran et les grandes puissances.

"Nous n'avons pas l'intention de poursuivre indéfiniment les discussions (...). Le créneau se réduit", a affirmé jeudi l'ambassadeur des Etats-Unis en Israël Dan Shapiro, alors que le ministre de la Défense israélien Ehud Barak réaffirmait que l'Etat hébreu n'attendrait pas qu'il soit "trop tard" pour bloquer le programme nucléaire iranien par une action militaire. Shocked

L'Iran répète régulièrement qu'il répondra militairement à toute attaque contre ses sites nucléaires.

©️ 2012 AFP

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Message par Gilles Sam 9 Juin 2012 - 3:46



Mise à jour le vendredi 8 juin 2012 à 16 h 59 HAE


Nucléaire : nouvelle impasse dans les discussions entre l'Iran et l'AIEA

Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ? - Page 2 AFP_120608_y4590_soltanieh_sn635
L'ambassadeur iranien auprès de l'AIEA, Ali Asghar Soltanieh, répond aux questions des journalistes après la réunion de Vienne, en Autriche, le 8 juin 2012. ©️ AFP/DIETER NAGL


L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et l'Iran ont de nouveau échoué à s'entendre, vendredi, sur un accord qui aurait permis à des inspecteurs d'accéder à un site militaire suspect.

« Il n'y a eu aucun progrès [...] c'est décevant. L'équipe de l'agence a abordé la réunion dans un esprit constructif et avec le désir et l'intention de finaliser un document », a annoncé le chef des inspecteurs de l'AIEA, Herman Nackaerts.

Précisant qu'aucune date pour une nouvelle réunion n'avait été fixée, M. Nackaerts a expliqué que l'agence avait présenté un texte révisé tenant compte des inquiétudes exprimées par l'Iran. Ses interlocuteurs iraniens ont toutefois soulevé « d'autres questions déjà discutées et en ont ajouté de nouvelles ».

L'ambassadeur iranien auprès de l'AIEA, Ali Asghar Soltanieh, a réitéré pour sa part la volonté de collaboration de l'Iran. « Nous sommes prêts à lever toutes les ambiguïtés, à prouver au monde que nos activités sont exclusivement pacifiques et qu'aucune de ces allégations [selon lesquelles l'Iran veut se doter de la bombe atomique] n'est vraie », a-t-il déclaré.

M. Soltanieh a ajouté que les autorités de son pays avaient besoin « de temps, de patience et d'un environnement serein » pour discuter. « Nous allons continuer à travailler à un accord », a-t-il assuré.

Soupçons autour du nucléaire iranienL'AIEA veut notamment accéder à la base militaire de Parchin, près de Téhéran, où elle soupçonne le pays d'avoir procédé à des tests d'explosion conventionnelle pouvant être applicables au nucléaire. Elle craint aussi, images satellitaires à l'appui, que les autorités soient en train de nettoyer le site.

L'accord permettrait également à l'AIEA d'avoir accès à des individus et à des documents susceptibles de clarifier la nature du programme nucléaire iranien. Un rapport de l'agence
publié en novembre dernier évoquait l'existence probable d'un programme nucléaire iranien à des fins militaires, et ce, avant 2003.

La République islamique nie de son côté chercher à se doter de l'arme nucléaire. Au cours des derniers mois, des responsables iraniens comme l'ayatollah Ali Khamenei ont déclaré à plusieurs reprises que la construction, la possession et l'utilisation de l'arme atomique étaient « haram », c'est-à-dire interdites par l'islam.

Après une réunion encourageante à la mi-mai, le directeur général de l'AIEA, Yukiya Amano, avait effectué un voyage éclair à Téhéran et annoncé
la conclusion prochaine d'un accord.

La République islamique est soupçonnée par l'Occident de chercher à se doter de l'arme nucléaire sous couvert de son programme nucléaire civil. Téhéran dément la chose et assure que son programme atomique est destiné uniquement à produire de l'électricité.



Autre réunion du groupe des « 5 plus 1 » à venir

Cette rencontre intervient à dix jours d'une réunion cruciale à Moscou entre le groupe des « 5 plus 1 » (États-Unis, Chine, Russie, Grande-Bretagne, France et Allemagne) et l'Iran.

Après deux rondes de négociations à Istanbul en avril, puis en mai à Bagdad, les parties s'étaient séparées sur un constat de divergences, notamment sur l'activité très sensible de l'enrichissement d'uranium à 20 %, qui rapproche le pays du niveau d'enrichissement nécessaire à la fabrication de la bombe (90 %).

Les Occidentaux veulent désormais des gestes concrets de l'Iran. Faute de progrès, un embargo européen sur le pétrole iranien doit entrer en vigueur le 1er juillet.

Quant au président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, il a affirmé jeudi que l'Iran voulait poursuivre les négociations. « Mais les grandes puissances ne semblent pas vouloir trouver une solution [...] et très probablement elles ne permettront pas que la question soit résolue à Moscou », a-t-il déclaré, selon l'agence Isna.

Le président chinois Hu Jintao, cité vendredi par Chine nouvelle, a appelé le président Ahmadinejad lors d'un entretien à Pékin à se montrer « flexible et pragmatique » dans les négociations diplomatiques et dans sa coopération avec l'AIEA.

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Message par Gilles Sam 9 Juin 2012 - 14:01

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Un immense pari...

Le mois dernier, j’étais en Israël. Dans les journaux, on y discutait ouvertement quoi faire face aux efforts de l’Iran pour se doter de l’arme nucléaire.

Pour les Israéliens, la question a une dimension proprement existentielle que nous avons de la peine à appréhender d’ici. Mettez-vous un instant à leur place.

L’Iran joue au chat et à la souris avec les inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique de l’ONU. Mais il est pratiquement établi que son programme nucléaire a une finalité militaire et non civile.

L’Iran est aux mains d’un régime théocratique. Plusieurs ayatollahs ont appelé à la destruction d’Israël.

Le président Ahmadinejad a nié l’Holocauste. Le régime soutient déjà le Hezbollah, considéré comme une organisation terroriste par les pays occidentaux.

Ce régime veut bientôt pouvoir pointer des missiles nucléaires en direction d’Israël. Regardez une carte et voyez la proximité. Imaginez qu’un voisin hostile se comporte ainsi avec nous.

Il s’en trouvera pour dire que les Iraniens ont autant droit à l’arme nucléaire que ceux qui l’ont déjà. Malheureusement, on ne réécrit pas le passé.

Si on suivait cette logique simpliste, on encouragerait une course à l’armement nucléaire qui rendrait le monde encore plus dangereux, surtout si ces armes se retrouvaient entre les mains de pays agressifs.

La vieille logique de la dissuasion mutuelle entre les USA et l’URSS pendant la guerre froide ne tiendrait plus.

Si le régime iranien parvenait à ses fins, avoir défié l’ONU et la communauté internationale lui donnerait un ascendant accru aux yeux des extrémistes islamistes.

Son agressivité régionale augmenterait. Tout accord de paix au Moyen-Orient deviendrait encore plus hypothétique.

On ne peut non plus exclure – cauchemar ultime – que l’Iran en vienne à utiliser ces armes qu’il a mis tant d’efforts à obtenir.

En Israël, personne ne nie que des frappes aériennes sur les installations nucléaires iraniennes soient une option de dernier recours.

Elles soulèveraient certes d’immenses problèmes, sauf qu’il y a déjà un immense problème sur la table.

Tous admettent aussi qu’il faudrait attendre jusqu’au moment où ces frappes seraient absolument nécessaires.

Elles auraient plus de légitimité s’il est clair que la menace iranienne est un problème pour toute la communauté internationale et pas seulement pour Israël.

Le premier choix est évidemment que les sanctions économiques fonctionnent, sauf qu’elles n’ont rien donné jusqu’ici. Les ayatollahs ne voient aucun inconvénient à ce que le peuple iranien souffre tant que le régime n’est pas menacé.

Pour que les sanctions aient une chance de fonctionner, il faut cependant que l’option de la frappe militaire soit présente. On fait des compromis quand les conséquences de ne pas en faire sont jugées pires.

Par contre, une attaque israélienne pourrait rallier le peuple iranien autour de ses dirigeants actuels, même si le mécontentement gronde.

De plus, elle ne ferait peut-être que retarder le programme iranien. Comme l’expertise est acquise, l’Iran chercherait un moyen de recommencer.

Mais ce gain de temps n’est pas pour autant négligeable. Dans cette partie du monde, des tas de choses peuvent survenir en quelques années, y compris un changement de régime à Téhéran.

Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ? - Page 2 ?size=45x45&site=blogs&authtoken=3ef318efc0d861959b4b4c43bdd7f1d6&resize_bigger=1&quality=90&clip=1&clip_gravity=center Joseph Facal - 4 juin 2012

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Message par Gilles Lun 11 Juin 2012 - 14:25

AFP, Mis à jour le: 11 juin 2012 03:37

Russie: le ministre russe des Affaires étrangères attendu mercredi en Iran...

Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ? - Page 2 EC626B6424EA99B2C5259F28BC7
AFP


Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, doit se rendre mercredi en Iran pour des entretiens avec les dirigeants iraniens préalables aux discussions prévues à Moscou sur le programme nucléaire de Téhéran, ainsi que sur la crise syrienne, a annoncé son ministère.

Lors de ces conversations russo-iraniennes "l'attention (...) se concentrera sur le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord avec une insistance particulière sur le processus de transformation actuel dans le monde arabe et en Syrie", ont indiqué les agences de presse russes, citant un responsable du ministère des Affaires étrangères.

La Russie a proposé la tenue d'une conférence internationale sur la Syrie pour tenter de sauver le plan du médiateur international Kofi Annan censé mettre un terme à 15 mois de sanglants affrontements entre la rebellion et le régime de Damas.

M. Lavrov a insisté sur la présence de l'Iran à cette conférence, en dépit des fortes réserves des Etats-Unis.

"Sans l'implication de l'Iran, il sera moins loisible d'exercer des pressions constructives sur la Syrie", a souligné le ministère des Affaires étrangères.

Moscou doit accueillir les 18 et 19 juin une troisième séance de négociations, jusqu'ici improductives, entre les grandes puissances et l'Iran sur le programme nucléaire controversé de ce pays.

Cette réunion est organisée deux semaines avant que l'embargo décrété par l'Union européenne sur le pétrole iranien n'entre officiellement en vigueur, une sanction économique destinée à faire fléchir Téhéran et à l'amener à interrompre son programme d'enrichissement d'uranium, suspecté d'être lié à une volonté de l'Iran de se doter d'un arsenal nucléaire.

La Russie et l'Iran entretiennent des relations commerciales et militaires assez étroites, ce qui renforce la main de Moscou dans ces négociations.

Mais le Kremlin a exprimé récemment une inquiétude croissante au sujet de la possibilité que l'Iran conduise un programme atomiques à des fins militaires et non pas seulement civiles comme il le prétend. Une hypothèse qui pourrait amener Israël et les Etats-Unis à bombarder les installations nucléaires iraniennes au risque de déstabiliser toute la région.

Le ministère a souligné que M. Lavrov, lors de sa visite à Téhéran, accorderait une "attention particulière à la préparation" de la réunion de Moscou, sans plus de détails.

La visite du chef de la diplomatie russe intervient une semaine après une rencontre du président Vladimir Poutine avec son homologue iranien Mahmoud Ahmadinejad, en marge d'un sommet régional à Pékin, au cours duquel le premier avait souligné le droit de l'Iran à un programme nucléaire "pacifique".

"Mais, avait rappelé M. Poutine à M. Ahamadinejad, je veux souligner que c'est d'un (programme) pacifique que nous parlons. Vous connaissez notre position".

© 2012 AFP

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