Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ?
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Re: Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ?
Mise à jour le mercredi 25 septembre 2013 à 21 h 48 HAE
Rohani veut un accord sur le nucléaire d'ici 3 à 6 mois
Le président iranien Hassan Rohani souhaite qu'un accord avec les plus grandes puissances mondiales soit trouvé dans le dossier du nucléaire d'ici trois à six mois, a-t-il dit dans un entretien accordé au Washington Post.
« Le seul moyen d'avancer est qu'un calendrier serré soit inclus dans les négociations », a-t-il dit selon la transcription du quotidien américain.
« Plus ce sera court, mieux ce sera pour tout le monde. S'il ne s'agit que de trois mois, cela correspondra à ce que souhaite l'Iran, s'il s'agit de six mois, cela reste une bonne chose. C'est une question de mois, pas d'années », a-t-il dit.
Le nouveau gouvernement de Téhéran, qui a pris ses fonctions le mois dernier, multiplie les signaux d'apaisement vis-à-vis de l'Occident. Il a notamment reconnu l'existence de la Shoah, mardi soir, lors d'une entrevue à CNN. Le président américain Barack Obama Obama a salué ces gestes d'ouvertes, tout en exigeant des preuves de cette prétendue bonne foi.
S'exprimant après avoir rencontré le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, son homologue iranien Javad Zarif a déclaré : « La République islamique est politiquement disposée à toutes les négociations sérieuses et nous sommes optimistes sur la volonté de l'autre partie d'en faire autant. »
« Nous (Laurent Fabius et lui) avons eu une bonne discussion sur le point de départ de discussions sur le nucléaire et sur les discussions qui se dérouleront demain (jeudi) au niveau ministériel entre l'Iran et le P5+1 », a dit Javad Zarif, évoquant les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies et l'Allemagne.
Rohani veut un accord sur le nucléaire d'ici 3 à 6 mois
Le président iranien Hassan Rohani souhaite qu'un accord avec les plus grandes puissances mondiales soit trouvé dans le dossier du nucléaire d'ici trois à six mois, a-t-il dit dans un entretien accordé au Washington Post.
« Le seul moyen d'avancer est qu'un calendrier serré soit inclus dans les négociations », a-t-il dit selon la transcription du quotidien américain.
« Plus ce sera court, mieux ce sera pour tout le monde. S'il ne s'agit que de trois mois, cela correspondra à ce que souhaite l'Iran, s'il s'agit de six mois, cela reste une bonne chose. C'est une question de mois, pas d'années », a-t-il dit.
Le nouveau gouvernement de Téhéran, qui a pris ses fonctions le mois dernier, multiplie les signaux d'apaisement vis-à-vis de l'Occident. Il a notamment reconnu l'existence de la Shoah, mardi soir, lors d'une entrevue à CNN. Le président américain Barack Obama Obama a salué ces gestes d'ouvertes, tout en exigeant des preuves de cette prétendue bonne foi.
S'exprimant après avoir rencontré le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, son homologue iranien Javad Zarif a déclaré : « La République islamique est politiquement disposée à toutes les négociations sérieuses et nous sommes optimistes sur la volonté de l'autre partie d'en faire autant. »
« Nous (Laurent Fabius et lui) avons eu une bonne discussion sur le point de départ de discussions sur le nucléaire et sur les discussions qui se dérouleront demain (jeudi) au niveau ministériel entre l'Iran et le P5+1 », a dit Javad Zarif, évoquant les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies et l'Allemagne.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ?
Mise à jour le vendredi 27 septembre 2013 à 17 h 42 HAE
Obama et Rohani se sont parlé au téléphone
Le président américain Barack Obama a parlé vendredi à son homologue iranien, Hassan Rohani, au téléphone. Il s'agit du premier contact de ce genre entre les présidents de ces deux États depuis la Révolution iranienne de 1979. La présidence iranienne a aussi annoncé la tenue de cet appel téléphonique.
Dans un point de presse à la Maison-Blanche, le président Obama a indiqué que la discussion a porté notamment sur les efforts des deux pays pour parvenir à une entente sur le programme nucléaire iranien.
Barack Obama a affirmé avoir réitéré à Hassan Rohani qu'en cas d'obstacles, il est possible d'en arriver à « une solution globale ».
« Le président Rohani et moi avons demandé à nos équipes d'aller à toute vitesse pour en arriver à une entente. » — Le président américain Barack Obama
« Le simple fait que c'était la première occasion de se parler depuis 1979 souligne la méfiance qui est là. Mais cela indique également la possibilité d'aller au-delà de cette histoire récente difficile », a ajouté le président Obama.
Le président Obama ne cache pas son optimisme quant à la possibilité de parvenir à une entente avec Téhéran.
« Je pense qu'il y a là une base pour une résolution. » — Le président Barack Obama
Barack Obama a fait référence à une fatwa prononcée par le leader suprême de l'Iran, l'ayatollah Khamenei, « contre l'arme nucléaire » et une déclaration du président Rohani affirmant que « l'arme nucléaire ne serait jamais développée par l'Iran ».
« Moi, j'ai dit clairement que nous respectons le droit du peuple iranien d'en arriver à une énergie nucléaire pacifique », a poursuivi M. Obama.
Parlant de l'Iran comme d'un acteur important sur l'échiquier régional, le président américain a souligné qu'une résolution pourrait être un tremplin pour de « nouveaux rapports » entre les deux pays.
Pour M. Obama, cela « pourrait aider à aplanir les difficultés entre l'Iran et les autres pays de la région comme du monde entier ».
De son côté, le site de la présidence iranienne précise que les deux présidents « ont insisté sur la volonté politique de résoudre rapidement la question nucléaire et de préparer la voie pour résoudre d'autres questions ainsi que de coopérer sur les affaires régionales ».
Plus tôt vendredi, dans une allocution en marge de l'Assemblée générale de l'ONU à New York, le président Rohani a dit espérer que les discussions sur le programme nucléaire iranien avec les puissances du P5+1 donneront des résultats tangibles à brève échéance.
C'est le président iranien qui a demandé à parler au président Obama avant de quitter les États-Unis vendredi, a affirmé un haut responsable américain sous couvert de l'anonymat.
C'est également un haut responsable américain, cité par Reuters, qui a confirmé que Washington était en contact avec le gouvernement israélien au sujet de cet appel téléphonique entre les présidents iranien et américain.
Les États-Unis entendent tenir le gouvernement israélien informé des contacts entre Washington et Téhéran, a ajouté la même source.
Obama et Rohani se sont parlé au téléphone
Le président américain Barack Obama a parlé vendredi à son homologue iranien, Hassan Rohani, au téléphone. Il s'agit du premier contact de ce genre entre les présidents de ces deux États depuis la Révolution iranienne de 1979. La présidence iranienne a aussi annoncé la tenue de cet appel téléphonique.
Dans un point de presse à la Maison-Blanche, le président Obama a indiqué que la discussion a porté notamment sur les efforts des deux pays pour parvenir à une entente sur le programme nucléaire iranien.
Barack Obama a affirmé avoir réitéré à Hassan Rohani qu'en cas d'obstacles, il est possible d'en arriver à « une solution globale ».
« Le président Rohani et moi avons demandé à nos équipes d'aller à toute vitesse pour en arriver à une entente. » — Le président américain Barack Obama
« Le simple fait que c'était la première occasion de se parler depuis 1979 souligne la méfiance qui est là. Mais cela indique également la possibilité d'aller au-delà de cette histoire récente difficile », a ajouté le président Obama.
Le président Obama ne cache pas son optimisme quant à la possibilité de parvenir à une entente avec Téhéran.
« Je pense qu'il y a là une base pour une résolution. » — Le président Barack Obama
Barack Obama a fait référence à une fatwa prononcée par le leader suprême de l'Iran, l'ayatollah Khamenei, « contre l'arme nucléaire » et une déclaration du président Rohani affirmant que « l'arme nucléaire ne serait jamais développée par l'Iran ».
« Moi, j'ai dit clairement que nous respectons le droit du peuple iranien d'en arriver à une énergie nucléaire pacifique », a poursuivi M. Obama.
Parlant de l'Iran comme d'un acteur important sur l'échiquier régional, le président américain a souligné qu'une résolution pourrait être un tremplin pour de « nouveaux rapports » entre les deux pays.
Pour M. Obama, cela « pourrait aider à aplanir les difficultés entre l'Iran et les autres pays de la région comme du monde entier ».
De son côté, le site de la présidence iranienne précise que les deux présidents « ont insisté sur la volonté politique de résoudre rapidement la question nucléaire et de préparer la voie pour résoudre d'autres questions ainsi que de coopérer sur les affaires régionales ».
Plus tôt vendredi, dans une allocution en marge de l'Assemblée générale de l'ONU à New York, le président Rohani a dit espérer que les discussions sur le programme nucléaire iranien avec les puissances du P5+1 donneront des résultats tangibles à brève échéance.
C'est le président iranien qui a demandé à parler au président Obama avant de quitter les États-Unis vendredi, a affirmé un haut responsable américain sous couvert de l'anonymat.
C'est également un haut responsable américain, cité par Reuters, qui a confirmé que Washington était en contact avec le gouvernement israélien au sujet de cet appel téléphonique entre les présidents iranien et américain.
Les États-Unis entendent tenir le gouvernement israélien informé des contacts entre Washington et Téhéran, a ajouté la même source.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ?
publié le 28/09/2013 à 10:18
Les présidents Barack Obama et Hassan Rohani se sont parlé au téléphone vendredi, un contact sans précédent à ce niveau entre les Etats-Unis et l'Iran depuis la révolution islamique de 1979.
Iran-Etats-Unis: le coup du fil du "triomphe" de la nation iranienne
Et si après plus de trente ans de glaciation, le dégel était en enfin train de s'amorcer entre Téhéran et Washington? La conversation téléphonique historique qui s'est tenue pendant une quinzaine de minutes ce vendredi après midi entre Barack Obama et le président Hassan Rohani a brusquement mis le monde en haleine, faisant surgir, pour la première fois de manière aussi tangible, l'espoir d'un début de dialogue constructif entre l'Iran et les Etats-Unis d'Amérique. L'initiative est venue de Rohani lui-même, qui avait pourtant renoncé mardi à une rencontre de visu avec Barack Obama à New York pendant l'Assemblée générale de l'ONU, la jugeant prématurée. Mais le bon contact établi jeudi par son ministre Javad Zarif avec le secrétaire d'Etat John Kerry à l'ONU, aurait finalement conduit le président iranien à suggérer un coup de fil présidentiel. La Maison Blanche, dont la proposition de contact direct restait ouverte, a immédiatement accepté.
Les deux hommes se sont parlés vers 14H30 alors que le président américain était dans le bureau ovale et que Rohani était à bord d'une limousine l'emmenant vers l'aéroport, après sa semaine d'entretiens aux Nations Unies. Ils se sont promis de travailler à résoudre rapidement le conflit qui oppose sur le nucléaire iranien. Le président Obama a évoqué la nécessité de parvenir à «un accord significatif, transparent et vérifiable», a noté un responsable de l'administration américaine. Obama aurait aussi noté qu'une percée sur le front nucléaire pourrait mener à une «relation plus profonde» avec l'Iran.
«Have a nice day!», a lancé Rohani à la fin de la conversation, selon un tweet du président iranien (@HassanRouhani. «Thank you, Khodahafez (qui veut dire au revoir)», a répondu Obama selon le même compte twitter. Un autre tweet a montré la photo d'un Rohani hilare alors qu'il montait à bord de son avion pour l'Iran après «sa conversation historique avec Barack Obama .
«La glace qui a recouvert la relation américano iranienne pendant plus de 30 ans est en train de céder. Et quand la glace se met à se fendre, cela va plus vite que vous pensez. Ce qui se passe est stupéfiant», a commenté pour l'agence Associated Press Gary Sick, de l'université de Columbia.
Depuis 1979, date de la rupture des relations diplomatiques après la prise d'otages à l'ambassade des Etats-Unis à Téhéran, il n'y avait plus eu aucun contact entre un leader iranien et un président américain. La dernière entrevue datait de 1977, quand Jimmy Carter avait passé Noël avec le Shah d'Iran, qu'il appelait à l'époque «le meilleur allié de l'Amérique». Depuis la rupture, les Etats-Unis étaient qualifiés de «grand Satan», servant de repoussoir facile à la république islamique. De leur côté, les Américains avaient classé l'Iran au premier rang des pays de «l'axe du mal».
Obama veut rester prudent
À son arrivée aux affaires en 2009, Obama a tenté une ouverture vers le régime des Mollahs. Il s'est du coup retrouvé en porte à faux avec la jeunesse iranienne, quand celle-ci s'est mise à revendiquer sa liberté en juin 2009, criant «Obama es tu avec nous ou contre nous?» La répression féroce qui a suivi a enterré les espoirs de rapprochement avec le régime.
Préoccupé par la marche à l'atome de l'Iran, Obama s'est alors fait le chef de file d'une position de fermeté, imposant un régime de sanctions financières et économiques extrêmement dures tout en tentant de faire revenir les Iraniens à la table de négociations. Clairement, ces dernières ont pesé lourd dans la décision de Téhéran de relancer le processus diplomatique. Mais bien d'autres raisons enchevêtrées, comme la fragilité croissante du régime et son isolement, ou la dangereuse montée des violences au Moyen Orient, semblent se conjuguer, pour ouvrir une voie de négociation et une porte d'espoir.
Ce vendredi, Rohani a affirmé qu'il avait toute latitude pour négocier sur le nucléaire, une manière de dire que le Guide Ali Khameneï, décideur ultime en Iran, lui avait donné sa confiance.
Experts et diplomates, échaudés par des années de négociations nucléaires débouchant sur de fausses promesses, appellent à ne pas s'enthousiasmer trop vite. Les mêmes réticences se font entendre à Jérusalem, où Benjamin Netanyahou, qui retrouvera Barack Obama ce lundi à Washington, n'a cessé de mettre en garde contre «une manœuvre» destinée à faire lever les sanctions et gagner du temps, pour finalement arriver à la construction de la bombe, sur le modèle de la Corée du nord.
S'il dit «croire qu'il existe une base pour résoudre» le différent nucléaire, Barack Obama est d'ailleurs resté prudent dans son appréciation de l'ouverture iranienne, après sa conversation téléphonique, rappelant que «le chemin vers un accord significatif sera difficile».
Mais quelque chose de potentiellement vertigineux est en train de se jouer entre l'Iran et les Etats-Unis. Avec peut être à la clé, un rapprochement à la Nixon et Mao comme en 1971.
Les présidents Barack Obama et Hassan Rohani se sont parlé au téléphone vendredi, un contact sans précédent à ce niveau entre les Etats-Unis et l'Iran depuis la révolution islamique de 1979.
Iran-Etats-Unis: le coup du fil du "triomphe" de la nation iranienne
Et si après plus de trente ans de glaciation, le dégel était en enfin train de s'amorcer entre Téhéran et Washington? La conversation téléphonique historique qui s'est tenue pendant une quinzaine de minutes ce vendredi après midi entre Barack Obama et le président Hassan Rohani a brusquement mis le monde en haleine, faisant surgir, pour la première fois de manière aussi tangible, l'espoir d'un début de dialogue constructif entre l'Iran et les Etats-Unis d'Amérique. L'initiative est venue de Rohani lui-même, qui avait pourtant renoncé mardi à une rencontre de visu avec Barack Obama à New York pendant l'Assemblée générale de l'ONU, la jugeant prématurée. Mais le bon contact établi jeudi par son ministre Javad Zarif avec le secrétaire d'Etat John Kerry à l'ONU, aurait finalement conduit le président iranien à suggérer un coup de fil présidentiel. La Maison Blanche, dont la proposition de contact direct restait ouverte, a immédiatement accepté.
Les deux hommes se sont parlés vers 14H30 alors que le président américain était dans le bureau ovale et que Rohani était à bord d'une limousine l'emmenant vers l'aéroport, après sa semaine d'entretiens aux Nations Unies. Ils se sont promis de travailler à résoudre rapidement le conflit qui oppose sur le nucléaire iranien. Le président Obama a évoqué la nécessité de parvenir à «un accord significatif, transparent et vérifiable», a noté un responsable de l'administration américaine. Obama aurait aussi noté qu'une percée sur le front nucléaire pourrait mener à une «relation plus profonde» avec l'Iran.
«Have a nice day!», a lancé Rohani à la fin de la conversation, selon un tweet du président iranien (@HassanRouhani. «Thank you, Khodahafez (qui veut dire au revoir)», a répondu Obama selon le même compte twitter. Un autre tweet a montré la photo d'un Rohani hilare alors qu'il montait à bord de son avion pour l'Iran après «sa conversation historique avec Barack Obama .
«La glace qui a recouvert la relation américano iranienne pendant plus de 30 ans est en train de céder. Et quand la glace se met à se fendre, cela va plus vite que vous pensez. Ce qui se passe est stupéfiant», a commenté pour l'agence Associated Press Gary Sick, de l'université de Columbia.
Depuis 1979, date de la rupture des relations diplomatiques après la prise d'otages à l'ambassade des Etats-Unis à Téhéran, il n'y avait plus eu aucun contact entre un leader iranien et un président américain. La dernière entrevue datait de 1977, quand Jimmy Carter avait passé Noël avec le Shah d'Iran, qu'il appelait à l'époque «le meilleur allié de l'Amérique». Depuis la rupture, les Etats-Unis étaient qualifiés de «grand Satan», servant de repoussoir facile à la république islamique. De leur côté, les Américains avaient classé l'Iran au premier rang des pays de «l'axe du mal».
Obama veut rester prudent
À son arrivée aux affaires en 2009, Obama a tenté une ouverture vers le régime des Mollahs. Il s'est du coup retrouvé en porte à faux avec la jeunesse iranienne, quand celle-ci s'est mise à revendiquer sa liberté en juin 2009, criant «Obama es tu avec nous ou contre nous?» La répression féroce qui a suivi a enterré les espoirs de rapprochement avec le régime.
Préoccupé par la marche à l'atome de l'Iran, Obama s'est alors fait le chef de file d'une position de fermeté, imposant un régime de sanctions financières et économiques extrêmement dures tout en tentant de faire revenir les Iraniens à la table de négociations. Clairement, ces dernières ont pesé lourd dans la décision de Téhéran de relancer le processus diplomatique. Mais bien d'autres raisons enchevêtrées, comme la fragilité croissante du régime et son isolement, ou la dangereuse montée des violences au Moyen Orient, semblent se conjuguer, pour ouvrir une voie de négociation et une porte d'espoir.
Ce vendredi, Rohani a affirmé qu'il avait toute latitude pour négocier sur le nucléaire, une manière de dire que le Guide Ali Khameneï, décideur ultime en Iran, lui avait donné sa confiance.
Experts et diplomates, échaudés par des années de négociations nucléaires débouchant sur de fausses promesses, appellent à ne pas s'enthousiasmer trop vite. Les mêmes réticences se font entendre à Jérusalem, où Benjamin Netanyahou, qui retrouvera Barack Obama ce lundi à Washington, n'a cessé de mettre en garde contre «une manœuvre» destinée à faire lever les sanctions et gagner du temps, pour finalement arriver à la construction de la bombe, sur le modèle de la Corée du nord.
S'il dit «croire qu'il existe une base pour résoudre» le différent nucléaire, Barack Obama est d'ailleurs resté prudent dans son appréciation de l'ouverture iranienne, après sa conversation téléphonique, rappelant que «le chemin vers un accord significatif sera difficile».
Mais quelque chose de potentiellement vertigineux est en train de se jouer entre l'Iran et les Etats-Unis. Avec peut être à la clé, un rapprochement à la Nixon et Mao comme en 1971.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ?
Benjamin Netanyahu
Nucléaire iranien: une guerre possible en cas de "mauvais accord" (Netanyahu)
TEL AVIV, 13 novembre - RIA Novosti
Un "mauvais accord" avec l'Iran sur son programme nucléaire risque de provoquer une guerre, a déclaré mercredi le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
"Un mauvais accord et une guerre ne sont pas les seuls variantes possibles de règlement du problème iranien. Il y a aussi une troisième variante - exercer toujours des pressions au moyen de sanctions. Je dirais même qu'un mauvais accord conduira à l'autre alternative indésirable (la guerre-ndlr.)", a indiqué M.Netanyahu devant les parlementaires israéliens.
Le premier ministre israélien qualifie de "mauvais" les propositions que les Six médiateurs internationaux sur le dossier nucléaire iranien (les cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité plus l'Allemagne) font à l'Iran.
Les Israéliens jugent inadmissible un compromis permettant à Téhéran de poursuivre ses travaux d'enrichissement d'uranium après l'assouplissement des sanctions internationales. Israël insiste sur l'arrêt complet de la production de combustible nucléaire iranien et le démontage des installations d'enrichissement en Iran.
"L'Iran est soumis à une pression économique importante et celui qui l'exerce a un avantage. Nous pouvons conclure un bon accord qui garantirait la destruction du potentiel militaire nucléaire iranien", a souligné M.Netanyahu. Il a critiqué les idées étudiées par les Six et l'Iran aux discussions de Genève le week-end dernier, qui n'avaient pas encore permis de parvenir à une entente.
Selon les médias israéliens, qui se réfèrent au ministre des Affaires stratégiques Youval Steinitz, les sanctions internationales coûtent 100 milliards de dollars par an pour l'économie iranienne.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ?
Triste réalité!!!
Tant qu'il y aura deux hommes sur la Terre,il y aura la Guerre!
Prions afin que les Peuples prennent conscience de leurs erreurs.
Tant qu'il y aura deux hommes sur la Terre,il y aura la Guerre!
Prions afin que les Peuples prennent conscience de leurs erreurs.
Invité- Invité
Re: Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ?
Dimanche 24 novembre 2013
Nucléaire: l'Iran et les grandes puissances scellent un premier accord historique
L'Iran et les grandes puissances ont scellé dans la nuit de samedi à dimanche un premieraccord historique pour contenir le programme nucléaire iranien, mais Téhéran et les Etats-Unis ont aussitôt étalé leurs divergences sur la question de l'enrichissement.
Au terme de cinq jours de négociations marathon à Genève et d'un blackout médiatique total sur le climat et l'évolution des tractations, la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton a annoncé "un accord sur un plan d'action" concernant le programme nucléaire iranien controversé. Elle était entourée du ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif et des six chefs de la diplomatie du groupe 5+1 (États-Unis, Chine, Russie, Royaume-Uni, France et Allemagne).
Simultanément à Washington, lors d'une intervention solennelle depuis la Maison Blanche, le président américain Barack Obama a assuré que cet accord obtenu à l'arraché "barre le chemin le plus évident" de la république islamique vers une bombe atomique.
Le président Obama a toujours dit qu'il ferait tout -- y compris recourir à la force -- pour empêcher l'Iran de se doter d'armes nucléaires. Les Occidentaux et Israël soupçonnent Téhéran de dissimuler un volet militaire derrière son programme civil, ce qu'il nie.
M. Obama a pris soin de qualifier cet accord intérimaire de six mois de "première étape importante", soulignant les "énormes difficultés" persistant dans ce dossier qui empoisonne la communauté internationale depuis une décennie.
Son homologue iranien Hassan Rohani, réputé modéré et qui a lancé une politique d'ouverture vers l'Occident depuis son électon en juin, a salué une entente qui allait "ouvrir de nouveaux horizons".
Son ministre des Affaires étrangères, M. Zarif, a salué "un résultat important mais (qui) est seulement un premier pas".
"Nous avons mis en place une commission conjointe pour surveiller la mise en place de notre accord. J'espère que les deux parties pourront avancer d'une manière qui puisse rétablir la confiance", a dit le ministre, notamment entre Téhéran et Washington qui ont rompu leurs relations diplomatiques en avril 1980.
M. Zarif a également réaffirmé le "droit inaliénable" de son pays à l'enrichissement d'uranium". Le texte de Genève contient une "référence claire selon laquelle l'enrichissement va continuer", a-t-il martelé, très applaudi par la presse et la délégation iraniennes venues en nombre à Genève.
Le droit à l'enrichissement d'uranium n'est pas mentionné dans le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) dont l'Iran est signataire.
Cette question est au c?ur des inquiétudes des pays occidentaux et d'Israël, qui craignent que l'uranium enrichi à 20% soit utilisé par l'Iran pour obtenir de l'uranium à 90% pour un usage militaire, malgré les dénégations de Téhéran. L'Iran affirme que cet uranium est destiné à son réacteur de recherche et à des fins médicales.
Succédant à M. Zarif devant la presse dimanche à l'aube, le secrétaire d'Etat John Kerry a paru prendre son contre-pied. L'accord de Genève, a-t-il insisté, "ne dit pas que l'Iran a le droit à l'enrichissement (d'uranium), quoiqu'en disent certains commentaires d'interprétation".
"L'Iran a accepté de suspendre l'enrichissement d'uranium au-delà de 5%. L'Iran a accepté de dégrader ou de convertir son stock d'uranium enrichi à 20 %", a détaillé M. Kerry, parlant d'"une première étape" avant une prochaine "phase beaucoup plus difficile".
M. Kerry, parrain de la reprise des négociations directes israélo-palestiniennes, a également voulu rassurer Israël qui s'est farouchement opposé ces dernières semaines à tout allègement des sanctions contre l'ennemi iranien. Un accord nucléaire "complet rendra le monde (...) les partenaires de la région et l'allié Israël plus sûrs", a promis le secrétaire d'Etat.
Alors que les relations américano-israéliennes traversent une crise, M. Kerry a affirmé qu''il n'y avait pas la moindre différence entre les États-Unis et Israël sur l'objectif final qui est que l'Iran n'aura pas de bombe nucléaire".
La réaction de l'Etat hébreu ne s'est pas fait attendre: le bureau du Premier ministre Banjamin Netanyahu a dénoncé un "mauvais accord qui offre exactement ce que l'Iran voulait: la levée significative des sanctions et le maintien d'une partie significative de son programme nucléaire".
Les cinq jours de négociations se sont déroulés dans un grand hôtel de Genève, où toutes les délégations résidaient. Les diplomates et experts du 5+1 ont négocié à partir de mercredi -- après un échec près du but début novembre -- avant d'être rejointes par chacun de leurs ministres.
Avec l'Iran, les grandes puissances étaient en quête d'un accord intérimaire de six mois, apportant des garanties sur le caractère pacifique du programme nucléaire en contrepartie d'un allégement "limité" de sanctions qui étranglent l'économie iranienne.
Le président Obama a assuré que les sanctions "les plus sévères continueront d'être appliquées", mais il a une nouvelle fois exhorté le Congrès à s'abstenir d'adopter de nouvelles mesures punitives contre Téhéran.
******************************************************************************************
Nucléaire iranien: Israël, isolé et amer, fustige un "mauvais accord"
En froid avec les Etats-Unis, Israël ne cachait pas son amertume dimanche après le "mauvais accord" sur le nucléaire, qualifié de la "plus grande victoire diplomatique" de Téhéran, tout en n'excluant pas une opération militaire contre l'ennemi juré iranien.
Nucléaire: l'Iran et les grandes puissances scellent un premier accord historique
L'Iran et les grandes puissances ont scellé dans la nuit de samedi à dimanche un premieraccord historique pour contenir le programme nucléaire iranien, mais Téhéran et les Etats-Unis ont aussitôt étalé leurs divergences sur la question de l'enrichissement.
Au terme de cinq jours de négociations marathon à Genève et d'un blackout médiatique total sur le climat et l'évolution des tractations, la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton a annoncé "un accord sur un plan d'action" concernant le programme nucléaire iranien controversé. Elle était entourée du ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif et des six chefs de la diplomatie du groupe 5+1 (États-Unis, Chine, Russie, Royaume-Uni, France et Allemagne).
Simultanément à Washington, lors d'une intervention solennelle depuis la Maison Blanche, le président américain Barack Obama a assuré que cet accord obtenu à l'arraché "barre le chemin le plus évident" de la république islamique vers une bombe atomique.
Le président Obama a toujours dit qu'il ferait tout -- y compris recourir à la force -- pour empêcher l'Iran de se doter d'armes nucléaires. Les Occidentaux et Israël soupçonnent Téhéran de dissimuler un volet militaire derrière son programme civil, ce qu'il nie.
M. Obama a pris soin de qualifier cet accord intérimaire de six mois de "première étape importante", soulignant les "énormes difficultés" persistant dans ce dossier qui empoisonne la communauté internationale depuis une décennie.
Son homologue iranien Hassan Rohani, réputé modéré et qui a lancé une politique d'ouverture vers l'Occident depuis son électon en juin, a salué une entente qui allait "ouvrir de nouveaux horizons".
Son ministre des Affaires étrangères, M. Zarif, a salué "un résultat important mais (qui) est seulement un premier pas".
"Nous avons mis en place une commission conjointe pour surveiller la mise en place de notre accord. J'espère que les deux parties pourront avancer d'une manière qui puisse rétablir la confiance", a dit le ministre, notamment entre Téhéran et Washington qui ont rompu leurs relations diplomatiques en avril 1980.
M. Zarif a également réaffirmé le "droit inaliénable" de son pays à l'enrichissement d'uranium". Le texte de Genève contient une "référence claire selon laquelle l'enrichissement va continuer", a-t-il martelé, très applaudi par la presse et la délégation iraniennes venues en nombre à Genève.
Le droit à l'enrichissement d'uranium n'est pas mentionné dans le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) dont l'Iran est signataire.
Cette question est au c?ur des inquiétudes des pays occidentaux et d'Israël, qui craignent que l'uranium enrichi à 20% soit utilisé par l'Iran pour obtenir de l'uranium à 90% pour un usage militaire, malgré les dénégations de Téhéran. L'Iran affirme que cet uranium est destiné à son réacteur de recherche et à des fins médicales.
Succédant à M. Zarif devant la presse dimanche à l'aube, le secrétaire d'Etat John Kerry a paru prendre son contre-pied. L'accord de Genève, a-t-il insisté, "ne dit pas que l'Iran a le droit à l'enrichissement (d'uranium), quoiqu'en disent certains commentaires d'interprétation".
"L'Iran a accepté de suspendre l'enrichissement d'uranium au-delà de 5%. L'Iran a accepté de dégrader ou de convertir son stock d'uranium enrichi à 20 %", a détaillé M. Kerry, parlant d'"une première étape" avant une prochaine "phase beaucoup plus difficile".
M. Kerry, parrain de la reprise des négociations directes israélo-palestiniennes, a également voulu rassurer Israël qui s'est farouchement opposé ces dernières semaines à tout allègement des sanctions contre l'ennemi iranien. Un accord nucléaire "complet rendra le monde (...) les partenaires de la région et l'allié Israël plus sûrs", a promis le secrétaire d'Etat.
Alors que les relations américano-israéliennes traversent une crise, M. Kerry a affirmé qu''il n'y avait pas la moindre différence entre les États-Unis et Israël sur l'objectif final qui est que l'Iran n'aura pas de bombe nucléaire".
La réaction de l'Etat hébreu ne s'est pas fait attendre: le bureau du Premier ministre Banjamin Netanyahu a dénoncé un "mauvais accord qui offre exactement ce que l'Iran voulait: la levée significative des sanctions et le maintien d'une partie significative de son programme nucléaire".
Les cinq jours de négociations se sont déroulés dans un grand hôtel de Genève, où toutes les délégations résidaient. Les diplomates et experts du 5+1 ont négocié à partir de mercredi -- après un échec près du but début novembre -- avant d'être rejointes par chacun de leurs ministres.
Avec l'Iran, les grandes puissances étaient en quête d'un accord intérimaire de six mois, apportant des garanties sur le caractère pacifique du programme nucléaire en contrepartie d'un allégement "limité" de sanctions qui étranglent l'économie iranienne.
Le président Obama a assuré que les sanctions "les plus sévères continueront d'être appliquées", mais il a une nouvelle fois exhorté le Congrès à s'abstenir d'adopter de nouvelles mesures punitives contre Téhéran.
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Nucléaire iranien: Israël, isolé et amer, fustige un "mauvais accord"
En froid avec les Etats-Unis, Israël ne cachait pas son amertume dimanche après le "mauvais accord" sur le nucléaire, qualifié de la "plus grande victoire diplomatique" de Téhéran, tout en n'excluant pas une opération militaire contre l'ennemi juré iranien.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ?
Malgré cet accord. J'ai peur qu'une guerre éclate d'ici peu.
Titix- Contre la puce électronique
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thanneguy- Avec le Pape François
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Re: Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ?
Nucléaire iranien : la course contre-la-montre
il y a 7 heures, euronews videos
C’est un marathon diplomatique qui se joue depuis dimanche à Mascate, la capitale du sultanat d’Oman. Autour de la table, le secrétaire d‘État américain John Kerry, son homologue iranien Mohammad Javad Zarif, et Catherine Ashton, l‘émissaire de l’Union européenne. Ils n’ont plus que deux semaines pour trouver un accord global sur le nucléaire iranien, avant la date butoir du 24 novembre. Mais au deuxième jour des négociations, les trois parties se montrent très prudentes. Il y a “encore un fossé important” à combler entre l’Iran et les Etats-Unis, soulignait dimanche le président américain Barack Obama. Les deux pays divergent toujours sur deux questions essentielles : d’une part, la taille du futur programme d’enrichissement d’uranium de l’Iran – industrielle pour Téhéran, réduite pour l’Occident-, d’autre part, le calendrier de la levée des sanctions internationales.
il y a 7 heures, euronews videos
C’est un marathon diplomatique qui se joue depuis dimanche à Mascate, la capitale du sultanat d’Oman. Autour de la table, le secrétaire d‘État américain John Kerry, son homologue iranien Mohammad Javad Zarif, et Catherine Ashton, l‘émissaire de l’Union européenne. Ils n’ont plus que deux semaines pour trouver un accord global sur le nucléaire iranien, avant la date butoir du 24 novembre. Mais au deuxième jour des négociations, les trois parties se montrent très prudentes. Il y a “encore un fossé important” à combler entre l’Iran et les Etats-Unis, soulignait dimanche le président américain Barack Obama. Les deux pays divergent toujours sur deux questions essentielles : d’une part, la taille du futur programme d’enrichissement d’uranium de l’Iran – industrielle pour Téhéran, réduite pour l’Occident-, d’autre part, le calendrier de la levée des sanctions internationales.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ?
12 novembre 2014
Les chefs de la diplomatie russe et américaine, Sergueï Lavrov et John Kerry, le 8 novembre 2014 à Pékin
Nucléaire iranien: la Russie et les États-Unis appellent à un accord "le plus rapidement possible" (Moscou)
Les chefs de la diplomatie russe et américaine, Sergueï Lavrov et John Kerry, ont appelé à trouver un accord sur le dossier nucléaire iranien "le plus rapidement possible", lors d'un entretien téléphonique mercredi, a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères.
Les deux responsables ont "discuté des questions liées au programme nucléaire iranien (...) et constaté qu'il était indispensable de trouver un accord global le plus rapidement possible afin de pouvoir ensuite normaliser entièrement la situation" autour du dossier nucléaire iranien, a déclaré le ministère dans un communiqué.
Au cours de cette conversation téléphonique, qui a eu lieu "à l'initiative américaine", MM. Lavrov et Kerry ont notamment "tenu compte des résultats d'un nouveau round des pourparlers entre le groupe 5+1 (Royaume-Uni, Chine, France, Russie, États-Unis et Allemagne) et le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, le 11 novembre à Oman", selon la même source.
le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov s'est déclaré "raisonnablement optimiste" à l'issue de ces pourparlers à Mascate, la capitale omanaise, tout en précisant que la Russie n'était pas "au point d'être sûre qu'un accord puisse être conclu".
L'Iran et le groupe 5+1 se sont donné jusqu'au 24 novembre pour conclure un accord global sur ce dossier qui empoisonne les relations internationales depuis plus de 10 ans.
L'Iran est soupçonné de chercher à se doter de l'arme atomique sous couvert d'un programme civil, ce que Téhéran dément, en affirmant que son programme n'est destiné qu'à produire de l'électricité.
Pour leur part, les grandes puissances cherchent à s'assurer de l'aspect purement civil du programme, en échange d'une levée progressive des sanctions et d'inspections rigoureuses des sites nucléaires.
Les chefs de la diplomatie russe et américaine, Sergueï Lavrov et John Kerry, le 8 novembre 2014 à Pékin
Nucléaire iranien: la Russie et les États-Unis appellent à un accord "le plus rapidement possible" (Moscou)
Les chefs de la diplomatie russe et américaine, Sergueï Lavrov et John Kerry, ont appelé à trouver un accord sur le dossier nucléaire iranien "le plus rapidement possible", lors d'un entretien téléphonique mercredi, a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères.
Les deux responsables ont "discuté des questions liées au programme nucléaire iranien (...) et constaté qu'il était indispensable de trouver un accord global le plus rapidement possible afin de pouvoir ensuite normaliser entièrement la situation" autour du dossier nucléaire iranien, a déclaré le ministère dans un communiqué.
Au cours de cette conversation téléphonique, qui a eu lieu "à l'initiative américaine", MM. Lavrov et Kerry ont notamment "tenu compte des résultats d'un nouveau round des pourparlers entre le groupe 5+1 (Royaume-Uni, Chine, France, Russie, États-Unis et Allemagne) et le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, le 11 novembre à Oman", selon la même source.
le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov s'est déclaré "raisonnablement optimiste" à l'issue de ces pourparlers à Mascate, la capitale omanaise, tout en précisant que la Russie n'était pas "au point d'être sûre qu'un accord puisse être conclu".
L'Iran et le groupe 5+1 se sont donné jusqu'au 24 novembre pour conclure un accord global sur ce dossier qui empoisonne les relations internationales depuis plus de 10 ans.
L'Iran est soupçonné de chercher à se doter de l'arme atomique sous couvert d'un programme civil, ce que Téhéran dément, en affirmant que son programme n'est destiné qu'à produire de l'électricité.
Pour leur part, les grandes puissances cherchent à s'assurer de l'aspect purement civil du programme, en échange d'une levée progressive des sanctions et d'inspections rigoureuses des sites nucléaires.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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