Un fil de discussion en mémoire des millions de victimes des nazis
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Re: Un fil de discussion en mémoire des millions de victimes des nazis
jeudi 19 mai 2016
De l'or caché au fond d'une tasse à Auschwitz
Un prisonnier de l'ancien camp avait caché dans le double fond d'une tasse deux bijoux.
Une bague et une chaîne en or, cachées il y a plus de 70 ans dans le double fond d'une tasse en métal émaillé par un prisonnier de l'ancien camp nazi d'Auschwitz-Birkenau, ont été découvertes lors des travaux de conservation, a annoncé jeudi le musée du site.
Les bijoux ont été retrouvés dans un grande tasse en acier émaillé, un des milliers d'ustensiles de cuisine exposés au musée.
«De telles découvertes arrivent mais celle-ci est unique à cause de la façon dont les bijoux ont été cachés», a déclaré à l'AFP un porte-parole du musée, Pawel Sawicki.
«Nous n'avons pas vérifié les milliers d'ustensiles de cuisine (...) mais nous avons réussi à trouver ces objets précieux à cause de la dégradation du double fond qui s'est séparé tout seul de la tasse», a-t-il précisé.
La chaîne, enveloppée dans un morceau de tissu était posée à coté de la bague.
Qui est le propriétaire ?
L'identification du propriétaire est impossible, selon M. Sawicki, qui estime cependant que cette personne avait cru aux mensonges racontés par des Allemands. Beaucoup de gens emportaient avec eux des objets précieux car les Allemands «leur promettaient la réinstallation et une vie nouvelle», a-t-il ajouté.
A leur arrivée au camp, ces objets étaient volés et leurs propriétaires envoyés à la mort.
Le fait d'avoir caché les objets prouve que cette personne était consciente de ce que faisaient les Allemands et «on peut voir sa peur». D'autre part «on peut voir l'espoir d'une personne qui a caché ses bijoux» pour l'avenir, a déclaré M. Sawicki.
Des milliers d’objets
Depuis des années, des dizaines de nouveaux objets appartenant aux anciens prisonniers sont découverts sur le site de l'ancien camp nazi, «aussi bien un petit bouton, des couverts, des pièces en verre, que des bouteilles», a encore précisé M. Sawicki.
Entre 1940 et le début de 1945, l'Allemagne nazie avait exterminé à Auschwitz-Birkenau environ 1,1 million de personnes, dont un million de Juifs de différents pays européens. Ce camp où quelque 80'000 Polonais non-juifs, 25'000 Roms et 20'000 soldats soviétiques ont également trouvé la mort, a été libéré par l'Armée Rouge en janvier 1945.
Le musée, créé par le gouvernement polonais en 1947, abrite plusieurs milliers d'objets appartenant aux anciens prisonniers, dont 4.000 valises, des dizaines de milliers de chaussures, de brosses, ou d'ustensiles de cuisine, dont seulement une partie sont exposés.
De l'or caché au fond d'une tasse à Auschwitz
Un prisonnier de l'ancien camp avait caché dans le double fond d'une tasse deux bijoux.
Une bague et une chaîne en or, cachées il y a plus de 70 ans dans le double fond d'une tasse en métal émaillé par un prisonnier de l'ancien camp nazi d'Auschwitz-Birkenau, ont été découvertes lors des travaux de conservation, a annoncé jeudi le musée du site.
Les bijoux ont été retrouvés dans un grande tasse en acier émaillé, un des milliers d'ustensiles de cuisine exposés au musée.
«De telles découvertes arrivent mais celle-ci est unique à cause de la façon dont les bijoux ont été cachés», a déclaré à l'AFP un porte-parole du musée, Pawel Sawicki.
«Nous n'avons pas vérifié les milliers d'ustensiles de cuisine (...) mais nous avons réussi à trouver ces objets précieux à cause de la dégradation du double fond qui s'est séparé tout seul de la tasse», a-t-il précisé.
La chaîne, enveloppée dans un morceau de tissu était posée à coté de la bague.
Qui est le propriétaire ?
L'identification du propriétaire est impossible, selon M. Sawicki, qui estime cependant que cette personne avait cru aux mensonges racontés par des Allemands. Beaucoup de gens emportaient avec eux des objets précieux car les Allemands «leur promettaient la réinstallation et une vie nouvelle», a-t-il ajouté.
A leur arrivée au camp, ces objets étaient volés et leurs propriétaires envoyés à la mort.
Le fait d'avoir caché les objets prouve que cette personne était consciente de ce que faisaient les Allemands et «on peut voir sa peur». D'autre part «on peut voir l'espoir d'une personne qui a caché ses bijoux» pour l'avenir, a déclaré M. Sawicki.
Des milliers d’objets
Depuis des années, des dizaines de nouveaux objets appartenant aux anciens prisonniers sont découverts sur le site de l'ancien camp nazi, «aussi bien un petit bouton, des couverts, des pièces en verre, que des bouteilles», a encore précisé M. Sawicki.
Entre 1940 et le début de 1945, l'Allemagne nazie avait exterminé à Auschwitz-Birkenau environ 1,1 million de personnes, dont un million de Juifs de différents pays européens. Ce camp où quelque 80'000 Polonais non-juifs, 25'000 Roms et 20'000 soldats soviétiques ont également trouvé la mort, a été libéré par l'Armée Rouge en janvier 1945.
Le musée, créé par le gouvernement polonais en 1947, abrite plusieurs milliers d'objets appartenant aux anciens prisonniers, dont 4.000 valises, des dizaines de milliers de chaussures, de brosses, ou d'ustensiles de cuisine, dont seulement une partie sont exposés.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Un fil de discussion en mémoire des millions de victimes des nazis
Gilles a écrit:
[b]Entre 1940 et le début de 1945, l'Allemagne nazie avait exterminé à Auschwitz-Birkenau environ 1,1 million de personnes, dont un million de Juifs de différents pays européens.
ça a encore baissé !
Pécheur- Aime la Divine Volonté
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Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Un fil de discussion en mémoire des millions de victimes des nazis
mercredi 25 mai 2016
Un attentat juif contre Hitler a-t-il été déjoué par les Américains en 1933 ?
L'Histoire du 20e siècle aurait-elle pu être totalement différente ? Selon des révélations de l'historien Robert Rockaway, Adolf Hitler aurait pu mourir en 1933, et ainsi éviter de précipiter l'Europe dans le chaos. Cet Américain affirme ainsi que des gangsters juifs basés aux Etats-Unis avaient fomenté un attentat contre le leader nazi, mais que cette attaque a été déjouée par les services de renseignement américains, qui ont voulu éviter un incident diplomatique avec l'Allemagne.
Dans un article rédigé pour le site Tablet, repéré par Le Figaro, Robert Rockaway explique avoir basé ses recherches sur les confidences d'un ancien mafieux new-yorkais, "Dutch", qu'il a rencontré en Israël en 1988. C'est en évoquant avec l'historien son passé au sein des gangs juifs américains, pour lesquels il affirme avoir tué des hommes, que ce vieillard de 80 ans en vient à faire une révélation intrigante.
Il raconte à Robert Rockaway l'histoire de cet homme, un "juif respectable", qui n'avait été mêlé à aucun crime, venu lui demander les services des hommes de son gang, en 1933, pour une mission sans ambiguïté: tuer Adolf Hitler, qui vient alors de devenir chancelier du IIIe Reich. Outre-Atlantique, sa politique antisémite inquiète, et les manifestations de la population juive contre les représentations allemandes se multiplient.
La somme de 2.500 dollars est alors proposée à "Dutch" pour qu'il accepte la mission. Mais celui-ci refuse.
Plusieurs preuves
Intrigué par ce récit, Robert Rockaway poursuit les recherches de son côté. Quelques mois plus tard, en fouillant les archives du FBI, il tombe sur une pièce venant appuyer le récit de l'ancien mafieux. Il s'agit d'une lettre de menace, signée d'un certain Daniel Stern, et adressée à l'ambassadeur d'Allemagne à Washington. "Monsieur, J'ai demandé au Président Roosevelt de protester publiquement contre votre gouvernement pour les outrages commis à l'égard des Juifs (…). S'il ne le fait pas, je vous indique que je me rendrai en Allemagne pour assassiner Hitler", écrit cet homme.
Robert Rockaway met la main sur d'autres courriers venant étayer la thèse d'un projet d'attentat contre le Führer. Ceux-ci, envoyés à l'ancêtre du FBI, confirment que des discussions autour d'une élimination d'Hitler circulent au sein du milieu des gangsters juifs américains. Le tueur et le mode opératoire -l'empoisonnement ou l'arme à feu- auraient même déjà été choisis, selon ces lettres.
Enquête nationale
D'après d'autres documents exploités par l'historien, le projet, qui devait être mis à exécution entre mai et septembre 1933, a été déjoué par l'ancien FBI. Inquiétés par les menaces de Daniel Stern, les autorités américaines, qui craignent une crise diplomatique avec l'Allemagne nazie, commandent une enquête nationale.
Des recherches sont menées dans plusieurs villes des Etats-Unis, notamment New York, Detroit et Chicago, sans jamais permettre de mettre la main sur Stern. En septembre 1933, l'enquête finit par être abandonnée.
Un attentat juif contre Hitler a-t-il été déjoué par les Américains en 1933 ?
L'Histoire du 20e siècle aurait-elle pu être totalement différente ? Selon des révélations de l'historien Robert Rockaway, Adolf Hitler aurait pu mourir en 1933, et ainsi éviter de précipiter l'Europe dans le chaos. Cet Américain affirme ainsi que des gangsters juifs basés aux Etats-Unis avaient fomenté un attentat contre le leader nazi, mais que cette attaque a été déjouée par les services de renseignement américains, qui ont voulu éviter un incident diplomatique avec l'Allemagne.
Dans un article rédigé pour le site Tablet, repéré par Le Figaro, Robert Rockaway explique avoir basé ses recherches sur les confidences d'un ancien mafieux new-yorkais, "Dutch", qu'il a rencontré en Israël en 1988. C'est en évoquant avec l'historien son passé au sein des gangs juifs américains, pour lesquels il affirme avoir tué des hommes, que ce vieillard de 80 ans en vient à faire une révélation intrigante.
Il raconte à Robert Rockaway l'histoire de cet homme, un "juif respectable", qui n'avait été mêlé à aucun crime, venu lui demander les services des hommes de son gang, en 1933, pour une mission sans ambiguïté: tuer Adolf Hitler, qui vient alors de devenir chancelier du IIIe Reich. Outre-Atlantique, sa politique antisémite inquiète, et les manifestations de la population juive contre les représentations allemandes se multiplient.
La somme de 2.500 dollars est alors proposée à "Dutch" pour qu'il accepte la mission. Mais celui-ci refuse.
Plusieurs preuves
Intrigué par ce récit, Robert Rockaway poursuit les recherches de son côté. Quelques mois plus tard, en fouillant les archives du FBI, il tombe sur une pièce venant appuyer le récit de l'ancien mafieux. Il s'agit d'une lettre de menace, signée d'un certain Daniel Stern, et adressée à l'ambassadeur d'Allemagne à Washington. "Monsieur, J'ai demandé au Président Roosevelt de protester publiquement contre votre gouvernement pour les outrages commis à l'égard des Juifs (…). S'il ne le fait pas, je vous indique que je me rendrai en Allemagne pour assassiner Hitler", écrit cet homme.
Robert Rockaway met la main sur d'autres courriers venant étayer la thèse d'un projet d'attentat contre le Führer. Ceux-ci, envoyés à l'ancêtre du FBI, confirment que des discussions autour d'une élimination d'Hitler circulent au sein du milieu des gangsters juifs américains. Le tueur et le mode opératoire -l'empoisonnement ou l'arme à feu- auraient même déjà été choisis, selon ces lettres.
Enquête nationale
D'après d'autres documents exploités par l'historien, le projet, qui devait être mis à exécution entre mai et septembre 1933, a été déjoué par l'ancien FBI. Inquiétés par les menaces de Daniel Stern, les autorités américaines, qui craignent une crise diplomatique avec l'Allemagne nazie, commandent une enquête nationale.
Des recherches sont menées dans plusieurs villes des Etats-Unis, notamment New York, Detroit et Chicago, sans jamais permettre de mettre la main sur Stern. En septembre 1933, l'enquête finit par être abandonnée.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Un fil de discussion en mémoire des millions de victimes des nazis
Chaque juif portera à jamais cette cicatrice dans son coeur, 6 millions de juifs tués! pourquoi cette haine? Il ne faut JAMAIS oublier ça. JAMAIS. Un véritable crime contre l'humanité!!!
GayLibre- Aime la prière
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Re: Un fil de discussion en mémoire des millions de victimes des nazis
GayLibre a écrit:Chaque juif portera à jamais cette cicatrice dans son cœur, 6 millions de juifs tués! pourquoi cette haine? Il ne faut JAMAIS oublier ça. JAMAIS. Un véritable crime contre l'humanité!!!
A l'occasion des commémorations de la Shoah, une équipe d'Infolive TV est partie à la rencontre des habitants de Jérusalem, Juifs et Arabes, et vous propose ce constat troublant : à côté de ceux qui estiment une autre Shoah toujours possible vivent ceux qui nient la barbarie nazie. 62 ans après la libération des camps, les passions engagées dans le conflit israélo-palestiniens prennent le dessus sur la raison, et sur l'histoire. Triste réalité israélienne.
Le chef de la diplomatie iranienne reconnaît que l'Holocauste était une
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Un fil de discussion en mémoire des millions de victimes des nazis
La Shoah est une réalité ancrée, certains jeunes juifs sont plus insouciants que d'autres, de nos jours. Hélas mais ça existe! Je ne comprends pas en quoi ça regarde les immigrés arabes dans le reportage!
Concernant les iraniens, de beaux-parleurs! n'ont-ils pas osé à un moment donné, de dire que ce n'étaient pas 6 millions et que le nombre est sur-évalué?
Concernant les iraniens, de beaux-parleurs! n'ont-ils pas osé à un moment donné, de dire que ce n'étaient pas 6 millions et que le nombre est sur-évalué?
GayLibre- Aime la prière
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Re: Un fil de discussion en mémoire des millions de victimes des nazis
Le pape François bientôt à Auschwitz
Le pape François sera bientôt, du 27 au 31 juillet 2016, en Pologne pour les 31e JMJ qui correspondent aussi au Jubilé des Jeunes dans le cadre de l’Année de la Miséricorde qu’il a instituée. Le programme de ce voyage, sur les pas de Jean-Paul II, a été dévoilé il y a quelques jours par le Vatican.
« Le Pape arrivera à l’aéroport Saint Jean-Paul II de Cracovie en milieu d’après-midi le 27 et sera reçu par le président de la république polonaise Andrezj Duda au château du Wavel, avant de rencontrer les évêques du pays à la cathédrale de Cracovie.Parmi les temps forts de ce voyage apostolique figurent également la messe qu’il présidera au sanctuaire de Częstochowa, lieu des JMJ de 1991, à l’occasion du 1050ème anniversaire du baptême de la Pologne, le jeudi 28. Le soir, il rencontrera les jeunes pour un temps festif d’accueil.Autre temps fort, très attendu notamment par la communauté juive, sa visite au camp d’extermination d’Aushwitz le 29 juillet au matin. De retour à Cracovie dans l’après-midi, il y visitera un hôpital pédiatrique, avant de retrouver les jeunes pour le traditionnel Chemin de Croix du vendredi.Le samedi 30 juillet, François se rendra au sanctuaire de la Divine miséricorde de Cracovie pour y passer la porte Sainte. Il y confessera quelques jeunes et présidera une messe avec les prêtres, séminaristes, religieux et consacrés de Pologne. Il retrouvera le soir les jeunes du monde entier pour la grande veillée de prière des JMJ. Le dimanche 31 le Pape présidera enfin la messe qui viendra clore ces JMJ. Il repartira vers Rome en fin de journée, après un temps de remerciement avec les volontaires.Ce voyage en Pologne sera le 15e voyage apostolique du pape, et le 11e voyage d’un Pape en Pologne. «
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Un fil de discussion en mémoire des millions de victimes des nazis
30 juin 2016
Le dernier prêtre survivant du camp de Dachau est mort à 102 ans
Le père Hermann Scheipers avait survécu au nazisme et au communisme.
Le dernier prêtre catholique à avoir été fait prisonnier dans le camp de concentration de Dachau s’est éteint à l’âge de 102 ans.
Le père Hermann Scheipers était un jeune prêtre lorsqu’il fut arrêté par les nazis en 1940 et emmené dans le camp de Dachau, près de Munich. Il y avait bon nombre de prêtres dans ce camp. Environ 95% des membres du clergé emprisonnés là-bas étaient catholiques.
Le père Scheipers est mort le 2 juin à Ochtrup (près de Münster), la ville qui l’a vu naître le 24 juillet 1913.
Article en entier : Le dernier prêtre survivant du camp de Dachau est mort à 102 ans
par John Burger
Le dernier prêtre survivant du camp de Dachau est mort à 102 ans
Le père Hermann Scheipers avait survécu au nazisme et au communisme.
Le dernier prêtre catholique à avoir été fait prisonnier dans le camp de concentration de Dachau s’est éteint à l’âge de 102 ans.
Le père Hermann Scheipers était un jeune prêtre lorsqu’il fut arrêté par les nazis en 1940 et emmené dans le camp de Dachau, près de Munich. Il y avait bon nombre de prêtres dans ce camp. Environ 95% des membres du clergé emprisonnés là-bas étaient catholiques.
Le père Scheipers est mort le 2 juin à Ochtrup (près de Münster), la ville qui l’a vu naître le 24 juillet 1913.
Article en entier : Le dernier prêtre survivant du camp de Dachau est mort à 102 ans
par John Burger
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Un fil de discussion en mémoire des millions de victimes des nazis
10 juillet 2016 11h57
Le premier ministre Justin Trudeau est le 3e premier ministre canadien à se rendre à Auschwitz, après Jean Chrétien et Stephen Harper.
Justin Trudeau visite le camp de concentration d’Auschwitz
Le premier ministre Justin Trudeau a effectué une visite très émotive dimanche à l’ancien camp de concentration nazi d’Auschwitz, en Pologne.
M. Trudeau est resté de marbre durant la majeure partie de la visite, franchissant les clôtures de fil barbelé pour explorer les chambres à gaz où plus d’un million de personnes, en très grande majorité des Juifs, ont été tuées durant la Deuxième Guerre mondiale.
Un survivant du camp, Nate Leipciger, un homme de 88 ans qui vit maintenant à Toronto, l’a accompagné durant ces trois heures. Le premier ministre est demeuré stoïque tandis que M. Leipciger racontait son expérience dans le camp, où il est arrivé en 1943, à l’âge de 11 ans.
Cependant, Justin Trudeau — qui aurait insisté pour se rendre au musée d’État d’Auschwitz-Birkeneau — n’a pas pu retenir ses larmes devant la chambre où la mère et la sœur de M. Leipciger ont perdu la vie, il y a 70 ans.
Le premier ministre a laissé transparaître son émotion à quelques reprises, notamment lorsqu’il a déposé une couronne au nom du Canada devant un mur où des centaines de prisonniers ont été abattus. Après un moment de silence, Justin Trudeau a renoncé à la poignée de main, serrant plutôt M. Lepiciger dans ses bras.
M. Trudeau a aussi été visiblement ébranlé par une chambre à gaz intacte, portant toujours les marques des ongles de prisonniers désespérés de s’échapper.
Il a laissé pour message dans le livre des visiteurs que « l’humanité doit apprendre à aimer les différences » et que « la tolérance n’est pas suffisante ».
« Aujourd’hui, nous sommes témoins de la capacité de l’humanité à être délibérément cruelle et malveillante, a-t-il écrit. Souvenons-nous de cette dure vérité, puisse-elle renforcer notre engagement à ne jamais laisser une telle obscurité régner. »
Justin Trudeau devenait le troisième premier ministre canadien à se rendre à Auschwitz, après Jean Chrétien et Stephen Harper. Il était accompagné de la ministre du Commerce international, Chrystia Freeland et du ministre des Affaires étrangères, Stéphane Dion.
Le premier ministre, qui était en Pologne à l’occasion du sommet de l’OTAN, s’est dirigé vers l’Ukraine où il rencontrera le président Petro Porochenko. Il doit notamment signer l’accord de libre-échange entre les deux pays, conclu par l’ancien gouvernement conservateur.
Le survivant canadien Nate Leipciger a accompagné le premier ministre lors de la visite.
Le survivant Nate Leipciger, 88 ans, était particulièrement ému au moment de déposer un lampion.
Le premier ministre Justin Trudeau est le 3e premier ministre canadien à se rendre à Auschwitz, après Jean Chrétien et Stephen Harper.
Justin Trudeau visite le camp de concentration d’Auschwitz
Le premier ministre Justin Trudeau a effectué une visite très émotive dimanche à l’ancien camp de concentration nazi d’Auschwitz, en Pologne.
M. Trudeau est resté de marbre durant la majeure partie de la visite, franchissant les clôtures de fil barbelé pour explorer les chambres à gaz où plus d’un million de personnes, en très grande majorité des Juifs, ont été tuées durant la Deuxième Guerre mondiale.
Un survivant du camp, Nate Leipciger, un homme de 88 ans qui vit maintenant à Toronto, l’a accompagné durant ces trois heures. Le premier ministre est demeuré stoïque tandis que M. Leipciger racontait son expérience dans le camp, où il est arrivé en 1943, à l’âge de 11 ans.
Cependant, Justin Trudeau — qui aurait insisté pour se rendre au musée d’État d’Auschwitz-Birkeneau — n’a pas pu retenir ses larmes devant la chambre où la mère et la sœur de M. Leipciger ont perdu la vie, il y a 70 ans.
Le premier ministre a laissé transparaître son émotion à quelques reprises, notamment lorsqu’il a déposé une couronne au nom du Canada devant un mur où des centaines de prisonniers ont été abattus. Après un moment de silence, Justin Trudeau a renoncé à la poignée de main, serrant plutôt M. Lepiciger dans ses bras.
M. Trudeau a aussi été visiblement ébranlé par une chambre à gaz intacte, portant toujours les marques des ongles de prisonniers désespérés de s’échapper.
Il a laissé pour message dans le livre des visiteurs que « l’humanité doit apprendre à aimer les différences » et que « la tolérance n’est pas suffisante ».
« Aujourd’hui, nous sommes témoins de la capacité de l’humanité à être délibérément cruelle et malveillante, a-t-il écrit. Souvenons-nous de cette dure vérité, puisse-elle renforcer notre engagement à ne jamais laisser une telle obscurité régner. »
Justin Trudeau devenait le troisième premier ministre canadien à se rendre à Auschwitz, après Jean Chrétien et Stephen Harper. Il était accompagné de la ministre du Commerce international, Chrystia Freeland et du ministre des Affaires étrangères, Stéphane Dion.
Le premier ministre, qui était en Pologne à l’occasion du sommet de l’OTAN, s’est dirigé vers l’Ukraine où il rencontrera le président Petro Porochenko. Il doit notamment signer l’accord de libre-échange entre les deux pays, conclu par l’ancien gouvernement conservateur.
Le survivant canadien Nate Leipciger a accompagné le premier ministre lors de la visite.
Le survivant Nate Leipciger, 88 ans, était particulièrement ému au moment de déposer un lampion.
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Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Un fil de discussion en mémoire des millions de victimes des nazis
André Berkover n’avait que quatorze lorsqu’il a été déporté à Auschwitz. Le même âge que les élèves de 3ème qu’il accompagne dans leur première visite du camp.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Un fil de discussion en mémoire des millions de victimes des nazis
22 juillet 2016
À Auschwitz et Birkenau, le pape François se recueillera en silence
Le Saint-Père priera notamment dans la cellule où mourût saint Maximilien Kolbe (1894-1941) et rencontrera des survivants de la Shoah.
En visite pour la première fois aux camps de concentration et d’extermination d’Auschwitz et de Birkenau, en Pologne, le 29 juillet 2016, le pape François se recueillera en silence, sans prononcer de discours. Premier pape à visiter les camps de la mort en juin 1979, Jean-Paul II (1978-2005) avait alors célébré une messe particulièrement émouvante à Birkenau. Venu s’agenouiller dans ce “Golgotha du temps contemporain“, il avait fustigé le système nazi “qui déniait systématiquement l’humanité“. En mai 2006, venu quant à lui “en fils du peuple allemand“, Benoît XVI y avait prononcé un fort discours dans lequel il s’était demandé comment Dieu avait “toléré“ une telle “accumulation de crimes“. Troisième pape à se rendre à Auschwitz et Birkenau, François a choisi pour sa part le silence et le recueillement pour cette visite de deux heures.
Fin juin, en rentrant de son voyage en Arménie, le pape François avait ainsi expliqué aux journalistes qu’il souhaitait se rendre “seul“ dans “ce lieu d’horreurs“ afin de “prier“, souhaitant “que le Seigneur (lui) donne la grâce de pleurer“. S’il ne sera pas totalement seul, il devrait en revanche garder le silence et c’est sur le livre d’or du camp d’Auschwitz que devraient finalement se trouver les seuls mots du pape argentin.
Suite de l'article entier : À Auschwitz et Birkenau, le pape François se recueillera en silence
avec
À Auschwitz et Birkenau, le pape François se recueillera en silence
Le Saint-Père priera notamment dans la cellule où mourût saint Maximilien Kolbe (1894-1941) et rencontrera des survivants de la Shoah.
En visite pour la première fois aux camps de concentration et d’extermination d’Auschwitz et de Birkenau, en Pologne, le 29 juillet 2016, le pape François se recueillera en silence, sans prononcer de discours. Premier pape à visiter les camps de la mort en juin 1979, Jean-Paul II (1978-2005) avait alors célébré une messe particulièrement émouvante à Birkenau. Venu s’agenouiller dans ce “Golgotha du temps contemporain“, il avait fustigé le système nazi “qui déniait systématiquement l’humanité“. En mai 2006, venu quant à lui “en fils du peuple allemand“, Benoît XVI y avait prononcé un fort discours dans lequel il s’était demandé comment Dieu avait “toléré“ une telle “accumulation de crimes“. Troisième pape à se rendre à Auschwitz et Birkenau, François a choisi pour sa part le silence et le recueillement pour cette visite de deux heures.
Fin juin, en rentrant de son voyage en Arménie, le pape François avait ainsi expliqué aux journalistes qu’il souhaitait se rendre “seul“ dans “ce lieu d’horreurs“ afin de “prier“, souhaitant “que le Seigneur (lui) donne la grâce de pleurer“. S’il ne sera pas totalement seul, il devrait en revanche garder le silence et c’est sur le livre d’or du camp d’Auschwitz que devraient finalement se trouver les seuls mots du pape argentin.
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Re: Un fil de discussion en mémoire des millions de victimes des nazis
3 août 2016
Le journal intime du Nazi Heinrich Himmler retrouvé dans des archives militaires russes
Des historiens ont retrouvé dans des archives militaires russes le journal intime du bras droit d’Aldof Hitler, Heinrich Himmler. Entre déjeuners, massages et visites dans les camps de concentration, le dignitaire nazi avait un agenda plutôt rempli.
Il se cachait depuis plus de 70 ans au fond d’un tiroir dans une petite ville de Russie, le voilà de retour à la lumière du jour, encore plus cruel et cynique. Le journal intime du dignitaire nazi Heinrich Himmler vient d’être retrouvé dans les archives militaires russes à Podolsk, au sud de Moscou.
Confisqués par l’armée rouge au sortir de la guerre, les journaux sur lesquels les historiens viennent de mettre la main correspondent aux années 1938, 1943 et 1944. Ils complètent le puzzle des carnets intimes d'Heinrich Himmler, datés de 1941, 1942 et 1945, qui avaient été trouvés dès la fin de la Deuxième Guerre mondiale.
La poussière a beau avoir recouvert les 1 000 pages des écrits du chef des SS, les mots, eux, sont toujours là, toujours aussi pénibles à lire. Les historiens de l’Institut de recherche historique allemand de Moscou se sont chargés de les analyser. Des extraits seront publiés dans un livre d’ici l’année prochaine, note la BBC.
Certains passages sont déjà parus sous forme d’"épisodes" dans le tabloïd allemand Bild depuis mardi 2 août. Entre déjeuners privés, rendez-vous avec sa maîtresse et mise en place de la "Solution finale", les récits d’Himmler font le portrait d’un homme aussi attentionné avec ses proches qu’odieusement glacial face à ses victimes.
Que pouvait bien faire un haut dignitaire nazi de ses journées ? Essentiellement des trucs chiants comme rencontrer d’autres Nazis, lire des trucs nazis et lécher les bottes d’Adolf Hitler. Au total, Heinrich Himmler aurait noté plus de 1 600 rendez-vous, généralement avec des membres du Troisième Reich, dans ses carnets.
Coups de fil, réunions, le "Reichsführer-SS" – le chef des SS et de la police allemande – est un homme occupé. C’est lui qui, très tôt, se charge personnellement d’orchestrer la "Solution finale" ayant conduit à la mort de plus de 5,7 millions de juifs dans des camps de concentration et lors d’exécutions massives.
Le chef des SS prend d’ailleurs un malin plaisir à visiter régulièrement les produits de son imagination. Il a ainsi pris plusieurs déjeuners dans les camps de Dachau et de Buchenwald. Sur une pages de son journal, Himmler se souvient même avoir demandé à des officiers SS de bien vouloir entraîner des chiens qui pourraient "déchirer les gens en mille morceaux à Auschwitz".
Et comme le métier de meurtrier de masse est éprouvant, Himmler n’hésite pas à s’octroyer un moment de détente en se faisant masser avec son docteur personnel avant d’assister, quelques heures plus tard, à l’exécution de dix prisonniers.
Un Nazi double-face
"La chose la plus intéressante pour moi est cette combinaison de père aimant et de meurtier au sang-froid", a expliqué Damian Imoehl, le journaliste de Bild qui a eu accès aux carnets, au Times.
Car si les pages du journal d’Himmler révèlent un meurtrier impitoyable, elles font aussi état du quotidien banal de l’homme monsieur-tout-le-monde qu'il pouvait être. Aux sordides détails de sa vie de dignitaire nazi, se mêlent soirées passées à regarder les étoiles ou mater des films. Et téléphoner à ses enfants.
"Il était très attentionné envers sa femme, sa fille et sa secrétaire, avec laquelle il a eu une relation. Il prenait soin de ses camarades et de ses amis", note Damian Imoehl. Dans les pages du journal intime du chef des SS, sont régulièrement mentionnées, entre deux visites dans des camps de concentration, ses relations personnelles avec sa femme, sa maîtresse et ses enfants.
Heinrich Himmler avait d’ailleurs déjà révélé quelques-unes de ses "faiblesses" dans ses précédents écrits. Dans un carnet de 1941, il racontait comment, en assistant à un peloton d'exécution de juifs, il avait failli s’évanouir après avoir reçu un morceau de cervelle sur son manteau.
Du courage, Heinrich Himmler était loin d’en faire tout le temps preuve. En mai 1945, sentant la fin arriver, il s'est suicidé en avalant une capsule de cyanure.
Mashable FR
Le journal intime du Nazi Heinrich Himmler retrouvé dans des archives militaires russes
Des historiens ont retrouvé dans des archives militaires russes le journal intime du bras droit d’Aldof Hitler, Heinrich Himmler. Entre déjeuners, massages et visites dans les camps de concentration, le dignitaire nazi avait un agenda plutôt rempli.
Il se cachait depuis plus de 70 ans au fond d’un tiroir dans une petite ville de Russie, le voilà de retour à la lumière du jour, encore plus cruel et cynique. Le journal intime du dignitaire nazi Heinrich Himmler vient d’être retrouvé dans les archives militaires russes à Podolsk, au sud de Moscou.
Confisqués par l’armée rouge au sortir de la guerre, les journaux sur lesquels les historiens viennent de mettre la main correspondent aux années 1938, 1943 et 1944. Ils complètent le puzzle des carnets intimes d'Heinrich Himmler, datés de 1941, 1942 et 1945, qui avaient été trouvés dès la fin de la Deuxième Guerre mondiale.
La poussière a beau avoir recouvert les 1 000 pages des écrits du chef des SS, les mots, eux, sont toujours là, toujours aussi pénibles à lire. Les historiens de l’Institut de recherche historique allemand de Moscou se sont chargés de les analyser. Des extraits seront publiés dans un livre d’ici l’année prochaine, note la BBC.
Certains passages sont déjà parus sous forme d’"épisodes" dans le tabloïd allemand Bild depuis mardi 2 août. Entre déjeuners privés, rendez-vous avec sa maîtresse et mise en place de la "Solution finale", les récits d’Himmler font le portrait d’un homme aussi attentionné avec ses proches qu’odieusement glacial face à ses victimes.
Que pouvait bien faire un haut dignitaire nazi de ses journées ? Essentiellement des trucs chiants comme rencontrer d’autres Nazis, lire des trucs nazis et lécher les bottes d’Adolf Hitler. Au total, Heinrich Himmler aurait noté plus de 1 600 rendez-vous, généralement avec des membres du Troisième Reich, dans ses carnets.
Coups de fil, réunions, le "Reichsführer-SS" – le chef des SS et de la police allemande – est un homme occupé. C’est lui qui, très tôt, se charge personnellement d’orchestrer la "Solution finale" ayant conduit à la mort de plus de 5,7 millions de juifs dans des camps de concentration et lors d’exécutions massives.
Le chef des SS prend d’ailleurs un malin plaisir à visiter régulièrement les produits de son imagination. Il a ainsi pris plusieurs déjeuners dans les camps de Dachau et de Buchenwald. Sur une pages de son journal, Himmler se souvient même avoir demandé à des officiers SS de bien vouloir entraîner des chiens qui pourraient "déchirer les gens en mille morceaux à Auschwitz".
Et comme le métier de meurtrier de masse est éprouvant, Himmler n’hésite pas à s’octroyer un moment de détente en se faisant masser avec son docteur personnel avant d’assister, quelques heures plus tard, à l’exécution de dix prisonniers.
Un Nazi double-face
"La chose la plus intéressante pour moi est cette combinaison de père aimant et de meurtier au sang-froid", a expliqué Damian Imoehl, le journaliste de Bild qui a eu accès aux carnets, au Times.
Car si les pages du journal d’Himmler révèlent un meurtrier impitoyable, elles font aussi état du quotidien banal de l’homme monsieur-tout-le-monde qu'il pouvait être. Aux sordides détails de sa vie de dignitaire nazi, se mêlent soirées passées à regarder les étoiles ou mater des films. Et téléphoner à ses enfants.
"Il était très attentionné envers sa femme, sa fille et sa secrétaire, avec laquelle il a eu une relation. Il prenait soin de ses camarades et de ses amis", note Damian Imoehl. Dans les pages du journal intime du chef des SS, sont régulièrement mentionnées, entre deux visites dans des camps de concentration, ses relations personnelles avec sa femme, sa maîtresse et ses enfants.
Heinrich Himmler avait d’ailleurs déjà révélé quelques-unes de ses "faiblesses" dans ses précédents écrits. Dans un carnet de 1941, il racontait comment, en assistant à un peloton d'exécution de juifs, il avait failli s’évanouir après avoir reçu un morceau de cervelle sur son manteau.
Du courage, Heinrich Himmler était loin d’en faire tout le temps preuve. En mai 1945, sentant la fin arriver, il s'est suicidé en avalant une capsule de cyanure.
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Re: Un fil de discussion en mémoire des millions de victimes des nazis
17.08.2016
Secrétaire de Goebbels: vous avez dit crimes nazis ?
Brunhilde Pomsel, 105 ans, ancienne secrétaire du ministre de la Propagande du 3e Reich Joseph Goebbels, évoque le climat d'insouciance qui régnait dans son bureau et dit ne rien savoir des horreurs du nazisme.
Dans un entretien au Guardian, Mme Pomsel a expliqué que sa mission en tant que secrétaire consistait à diminuer les chiffres concernant les pertes allemandes sur le front et à exagérer le nombre de viols de femmes allemandes par les soldats soviétiques. Un détail tout à fait étonnant quand on se souvient que l'Armée soviétique n'est entrée en Allemagne qu'en 1945…
En 1942, à l'âge de 31 ans, Brunhilde Pomsel a été transféré au ministère de la Propagande pour son travail exemplaire à la radio. Elle touchait 275 marks, une fortune par rapport au salaire de la plupart de ses amis.
Elle travaillait au cœur même de la machine de propagande nazie. Selon elle, c'était un travail comme les autres.
"Au bureau de Goebbels, je ne faisais rien d'autre que taper à la machine", a dit Brunhilde Pomsel dans son interview.
Elle a raconté que la vie sous Hitler de son amie juive Eva Löwenthal était dure. En 1943, elle a été envoyée au camp de concentration d'Auschwitz où elle a péri en 1945.
Elle a été bouleversée quand un speaker de la radio a été envoyé dans un camp de concentration pour la seule raison qu’il était homosexuel.
Elle dit avoir appris l’existence de l'Holocauste uniquement après la guerre.
"Je sais que maintenant personne ne nous croit. Tout le monde pense que nous étions au courant de tout. Mais nous ne savions rien, tout était tenu secret", affirme-t-elle.
Mme Pomsel raconte que le tissu des complets de son patron était toujours de qualité supérieure et que ses mains étaient très soignées, comme s'il se faisait faire une manucure chaque jour.
Elle éprouvait de la pitié à son égard parce qu'il boitait. Mais en février 1943, pendant que Goebbels prononçait son fameux discours sur la "guerre totale", elle a été frappée d'effroi.
"Au bureau c'était un homme d'une noblesse élégante, sur la tribune c'était un nain en fureur: il est impossible d'imaginer un contraste plus frappant", a-t-elle avoué.
Pour sa complicité avec les nazis, la femme a été condamnée à cinq ans de camp près de Berlin. Après sa libération, elle est revenue travailler à la radio publique et a pris sa retraite à 60 ans.
Secrétaire de Goebbels: vous avez dit crimes nazis ?
Brunhilde Pomsel, 105 ans, ancienne secrétaire du ministre de la Propagande du 3e Reich Joseph Goebbels, évoque le climat d'insouciance qui régnait dans son bureau et dit ne rien savoir des horreurs du nazisme.
Dans un entretien au Guardian, Mme Pomsel a expliqué que sa mission en tant que secrétaire consistait à diminuer les chiffres concernant les pertes allemandes sur le front et à exagérer le nombre de viols de femmes allemandes par les soldats soviétiques. Un détail tout à fait étonnant quand on se souvient que l'Armée soviétique n'est entrée en Allemagne qu'en 1945…
En 1942, à l'âge de 31 ans, Brunhilde Pomsel a été transféré au ministère de la Propagande pour son travail exemplaire à la radio. Elle touchait 275 marks, une fortune par rapport au salaire de la plupart de ses amis.
Elle travaillait au cœur même de la machine de propagande nazie. Selon elle, c'était un travail comme les autres.
"Au bureau de Goebbels, je ne faisais rien d'autre que taper à la machine", a dit Brunhilde Pomsel dans son interview.
Elle a raconté que la vie sous Hitler de son amie juive Eva Löwenthal était dure. En 1943, elle a été envoyée au camp de concentration d'Auschwitz où elle a péri en 1945.
Elle a été bouleversée quand un speaker de la radio a été envoyé dans un camp de concentration pour la seule raison qu’il était homosexuel.
Elle dit avoir appris l’existence de l'Holocauste uniquement après la guerre.
"Je sais que maintenant personne ne nous croit. Tout le monde pense que nous étions au courant de tout. Mais nous ne savions rien, tout était tenu secret", affirme-t-elle.
Mme Pomsel raconte que le tissu des complets de son patron était toujours de qualité supérieure et que ses mains étaient très soignées, comme s'il se faisait faire une manucure chaque jour.
Elle éprouvait de la pitié à son égard parce qu'il boitait. Mais en février 1943, pendant que Goebbels prononçait son fameux discours sur la "guerre totale", elle a été frappée d'effroi.
"Au bureau c'était un homme d'une noblesse élégante, sur la tribune c'était un nain en fureur: il est impossible d'imaginer un contraste plus frappant", a-t-elle avoué.
Pour sa complicité avec les nazis, la femme a été condamnée à cinq ans de camp près de Berlin. Après sa libération, elle est revenue travailler à la radio publique et a pris sa retraite à 60 ans.
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Re: Un fil de discussion en mémoire des millions de victimes des nazis
jeudi 1er septembre 2016
Berlin: les os de victimes de Mengele trouvés ?
BERLIN - Des archéologues allemands pourraient avoir découvert les ossements de victimes du sadique docteur nazi Josef Mengele.
Les ossements ont été déterrés à Berlin, près d'un endroit où des chercheurs nazis procédaient à des expériences sur des prisonniers qui leur étaient envoyés par Mengele.
Le site du quartier berlinois huppé de Dahlem est fouillé depuis 2014, depuis que quelques ossements y ont été trouvés lors de travaux effectués sur un terrain appartenant à l'Université libre de Berlin.
L'école a annoncé jeudi avoir trouvé plusieurs crânes fracturés, des dents, des vertèbres et d'autres ossements.
À l'époque nazie, l'Institut Kaiser-Wilhelm d'anthropologie, d'hérédité humaine et d'eugénisme étudiait également des ossements provenant des colonies allemandes, et les experts essaient maintenant de déterminer l'origine de ceux découverts récemment.
Les os trouvés en 2014 n'ont jamais été identifiés.
La Presse Canadienne
Berlin: les os de victimes de Mengele trouvés ?
BERLIN - Des archéologues allemands pourraient avoir découvert les ossements de victimes du sadique docteur nazi Josef Mengele.
Les ossements ont été déterrés à Berlin, près d'un endroit où des chercheurs nazis procédaient à des expériences sur des prisonniers qui leur étaient envoyés par Mengele.
Le site du quartier berlinois huppé de Dahlem est fouillé depuis 2014, depuis que quelques ossements y ont été trouvés lors de travaux effectués sur un terrain appartenant à l'Université libre de Berlin.
L'école a annoncé jeudi avoir trouvé plusieurs crânes fracturés, des dents, des vertèbres et d'autres ossements.
À l'époque nazie, l'Institut Kaiser-Wilhelm d'anthropologie, d'hérédité humaine et d'eugénisme étudiait également des ossements provenant des colonies allemandes, et les experts essaient maintenant de déterminer l'origine de ceux découverts récemment.
Les os trouvés en 2014 n'ont jamais été identifiés.
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Re: Un fil de discussion en mémoire des millions de victimes des nazis
vendredi 9 septembre 2016
La figurine de Mickey d'un enfant déporté à Auschwitz ressurgit des ténèbres
Une figurine en porcelaine de Mickey Mouse ayant appartenu à un enfant déporté au camp nazi d'Auschwitz-Birkenau est sortie de l'ombre après plus de 70 ans d'oubli, a indiqué vendredi à l'AFP une fondation locale.
"C'est un bien triste objet car il rappelle un enfant qui sans doute a été gazé au camp. La figurine a été retrouvée au lendemain de la guerre sur les bords de la Vistule à plus d'un kilomètre du camp par des habitants d'une ferme, qui l'ont mise de côté avec d'autres petits objets et nous l'ont remise seulement récemment", a expliqué Agnieszka Molenda, présidente de la Fondation lieux de mémoire auxiliaires (FPMP).
Mise sur pied en 2013 par des collectionneurs privés passionnés par l'histoire locale, la fondation rassemble des objets liés à l'histoire du camp sur les terrains où se trouvaient ses annexes, soit sur 40 kilomètres carrés.
L'organisation, qui collabore avec le Musée d’Auschwitz-Birkenau a ainsi réuni plusieurs milliers d'objets qui se trouvaient chez des particuliers.
"Nous ne savons rien et nous ne saurons probablement jamais à qui la figurine a pu appartenir", a-t-elle ajouté. "Nous savons seulement, après expertise, qu'elle avait été fabriquée en Allemagne dans les années 30 sans droits d'auteur de Disney. Plus précisément, c'est un modèle qui était sur le marché allemand dans les années de 1929 à 1932 et avait été exporté en nombre dans les pays européens voisins", a précisé Mme Molenda.
"L'homme qui nous a remis la figurine, et qui a voulu rester anonyme, a raconté que son grand-père, en faisant des travaux de champ après la guerre, avait déterré la figurine, avec des pièces de monnaie du ghetto juif de Lodz (centre de la Pologne) et quelque petites brosses, et les avaient rangées au grenier de sa maison", a-t-elle ajouté.
Environ 1,1 million de personnes, dont un million de juifs de différents pays européens ont péri à Auschwitz-Birkenau. Quelque 80.000 Polonais non-juifs, 25.000 Roms et 20.000 soldats soviétiques ont également trouvé la mort dans le camp libéré par l'Armée Rouge en janvier 1945.
On estime que 232.000 enfants y ont été exterminés.
La figurine de Mickey d'un enfant déporté à Auschwitz ressurgit des ténèbres
Une figurine en porcelaine de Mickey Mouse ayant appartenu à un enfant déporté au camp nazi d'Auschwitz-Birkenau est sortie de l'ombre après plus de 70 ans d'oubli, a indiqué vendredi à l'AFP une fondation locale.
"C'est un bien triste objet car il rappelle un enfant qui sans doute a été gazé au camp. La figurine a été retrouvée au lendemain de la guerre sur les bords de la Vistule à plus d'un kilomètre du camp par des habitants d'une ferme, qui l'ont mise de côté avec d'autres petits objets et nous l'ont remise seulement récemment", a expliqué Agnieszka Molenda, présidente de la Fondation lieux de mémoire auxiliaires (FPMP).
Mise sur pied en 2013 par des collectionneurs privés passionnés par l'histoire locale, la fondation rassemble des objets liés à l'histoire du camp sur les terrains où se trouvaient ses annexes, soit sur 40 kilomètres carrés.
L'organisation, qui collabore avec le Musée d’Auschwitz-Birkenau a ainsi réuni plusieurs milliers d'objets qui se trouvaient chez des particuliers.
"Nous ne savons rien et nous ne saurons probablement jamais à qui la figurine a pu appartenir", a-t-elle ajouté. "Nous savons seulement, après expertise, qu'elle avait été fabriquée en Allemagne dans les années 30 sans droits d'auteur de Disney. Plus précisément, c'est un modèle qui était sur le marché allemand dans les années de 1929 à 1932 et avait été exporté en nombre dans les pays européens voisins", a précisé Mme Molenda.
"L'homme qui nous a remis la figurine, et qui a voulu rester anonyme, a raconté que son grand-père, en faisant des travaux de champ après la guerre, avait déterré la figurine, avec des pièces de monnaie du ghetto juif de Lodz (centre de la Pologne) et quelque petites brosses, et les avaient rangées au grenier de sa maison", a-t-elle ajouté.
Environ 1,1 million de personnes, dont un million de juifs de différents pays européens ont péri à Auschwitz-Birkenau. Quelque 80.000 Polonais non-juifs, 25.000 Roms et 20.000 soldats soviétiques ont également trouvé la mort dans le camp libéré par l'Armée Rouge en janvier 1945.
On estime que 232.000 enfants y ont été exterminés.
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Re: Un fil de discussion en mémoire des millions de victimes des nazis
lundi 12 septembre 2016
Au moins une dizaine d'anciens nazis échappent encore à la justice
Ajourné à deux reprises en raison de la santé chancelante de l'accusé, le procès d'Hubert Zafke, un ancien infirmier d'Auschwitz de 95 ans, doit reprendre lundi en Allemagne.
Le procès a déjà été ajourné à deux reprises depuis février. La comparution d'Hubert Zafke, un ancien infirmier d'Auschwitz, doit reprendre ce lundi au tribunal de Neubrandenbourg, en Allemagne.
La reprise de l'audience reste toutefois suspendue à l'avis préalable d'un médecin urgentiste. Car l'accusé, aujourd'hui âgé de 95 ans, souffre d'une santé chancelante. Cette dernière est l'objet d'une querelle d'expert qui retarde depuis un an la tenue d'un procès. «Hypertension», «pensées suicidaires», «réaction de stress»: le dernier diagnostic qui date du mois de mars avait entraîné le renvoi de l'audience jusqu'au mois de septembre.
«Mon client est mourant et se trouvera bientôt devant le juge suprême», s'était offusqué son avocat, Peter-Michael Diestel, interrogé par l'AFP à l'ouverture du procès.
Pendant de longues années, Hubert Zafke est parvenu à échapper à la justice. Il vivait depuis 1951 à proximité de Neubrandenbourg, où il a eu quatre fils. Il a travaillé jusqu'à sa retraite dans les moulins locaux, chargé de la lutte contre les animaux nuisibles.
Derrière cette vie d'apparence banale se cache un passé inavouable. Hubert Zafke est en effet suspecté de complicité dans l'extermination d'au moins 3681 hommes, femmes et enfants juifs gazés dès leur arrivée dans le camp entre le 15 août et le 14 septembre 1944. L'acte d'accusation couvre l'arrivée de 14 convois de déportés en provenance de Lyon, Rhodes, Trieste, Mauthausen, Vienne et Westerbork. À bord de ce dernier train figuraient notamment la jeune Anne Frank et sa famille.
Le nom d'Hubert Zafke apparaît ainsi dans une liste d'une dizaine d'anciens criminels nazis encore libres, identifiés en 2016 par le centre Simon-Wiesenthal. Cette organisation qui s'est spécialisée dans la traque des derniers criminels nazis s'est lancée depuis 2002 dans une Opération Dernière Chance en vue de les faire condamner par la justice. Si les procédures se sont multipliées en Allemagne ces dernières années, aucun d'entre eux n'a pour le moment terminé derrière les barreaux. Certains échappent toujours à leur condamnation dans un pays étranger, tandis que d'autres n'ont même jamais été jugés.
Voici, outre le cas d'Hubert Zafke, «les dix criminels nazis les plus recherchés» par le centre Simon-Wiesenthal.
Helma MASS. - Elle est la seule femme présente dans la liste établie par le centre Simon Wiesenthal. Helma Mass vit à présent dans une maison de retraite à Neumünster, à environ 100 kilomètres au nord de Hambourg, où le quotidien Die Welt a retrouvé sa trace.
Selon l'acte d'accusation, consulté par le quotidien allemand, durant la guerre, la jeune femme aspirait par-dessus tout à devenir SS. D'avril et juin 1944, ses désirs sont exaucés. Après un passage à la SS-Nachrichtenschule (école des transmissions pour sous-officiers SS), cette Allemande sert brièvement comme opératrice radio à Auschwitz. La période correspond à l'«Opération Hongrie»: l'extermination massive des Juifs hongrois, à un rythme que jamais les chambres à gaz d'Auschwitz-Birkenau n'avaient atteint auparavant. Sa fonction, aussi anodine qu'elle peut paraître, comprenait par exemple la commande par radio du Zyklon B, un gaz mortel.
À présent âgé de 92 ans, Helma Mass doit être jugée cette année par un tribunal de Kiel sous le chef de «complicité de meurtres aggravés». Aucune date n'a été fixée à son procès. Là encore, la tenue de l'audience est suspendue à un avis médical.
Reinhold HANNING. - À la différence des deux premiers, cet ancien garde nazi du camp d'Auschwitz a déjà été jugé. En juin dernier, il a ainsi été condamné à 5 ans de prison pour «complicité» dans la mort d'au moins 170.000 personnes entre janvier 1943 et juin 1944. Tout au long du procès, Reinhold Hanning est resté silencieux, tête basse, les yeux rivés au sol. Il a seulement pris une fois la parole, pour demander pardon aux victimes: «J'ai honte d'avoir laissé survenir des injustices en toute connaissance de cause et de n'avoir rien fait pour m'y opposer.»
L'Allemand est le troisième condamné d'une vague de procédures entamées ces cinq dernières années sous le chef d'accusation de «complicité de meurtres aggravés», qui n'impose pas de prouver une participation individuelle aux crimes. En 2011, le garde du camp de Sobibor, Ivan Demjanjuk, a été condamné à cinq années de prison par un tribunal de Munich. Oskar Gröning, un ancien comptable du camp d'Auschwitz âgé de 94 ans, a lui écopé en juillet 2015 d'une peine de quatre ans de réclusion. Mais, à chaque fois, les condamnés ont tous fait appel de leur condamnation. Ivan Demjanjuk est finalement mort libre avant que la Cour fédérale de justice allemande ne statue sur son affaire.
Alfred STORK. - En 2013, cet Allemand a été condamné par contumace en Italie à la réclusion à perpétuité. À 93 ans, il n'a toutefois jamais été extradé par l'Allemagne. Cet ancien caporal de la Wehrmacht est accusé d'avoir participé le 24 septembre 1943 à l'exécution de 117 officiers italiens sur l'île grecque de Céphalonie. En 2005, Alfred Stork a reconnu devant des magistrats allemands avoir fait partie des pelotons d'exécution. Le massacre de la Division Acqui coûta la vie à 5170 soldats italiens après leur reddition aux troupes allemandes. Cet épisode dramatique intervenu après l'armistice italien est l'un des plus importants massacres de prisonniers de guerre avec celui des fosses de Katyn. Il a notamment inspiré le roman La Mandoline du capitaine Corelli ainsi qu'un film, sorti en 2001.
Johann Robert RISS. - C'est un des plus terribles massacres nazis perpétrés en Italie par les troupes nazies. Dans la matinée du 23 août 1944, les soldats de la 26e division blindée de l'armée allemande avaient fouillé les habitations de la zone de Padule di Fucecchio à la recherche de partisans, et tué tous les civils rencontrés sur leur chemin. 184 personnes avaient péri: 94 hommes, la plupart d'entre eux âgés, 63 femmes et 27 enfants.
Pour avoir pris un rôle actif dans ce massacre, le tribunal militaire de Rome a condamné en mai 2011 l'ex-sergent Johann Robert Riss à la prison à perpétuité. Il a été jugé par contumace, l'Allemagne refusant d'extrader ses ressortissants. À cette heure, l'intéressé n'a donc pas purgé aucun jour de prison. La justice bavaroise s'est toujours refusé à l'extrader.
Helmut OBERLANDER. - L'homme de 92 ans a appartenu pendant la Seconde Guerre mondiale à l'Einsatzgruppe D responsable de la mort de plus de 23.000 personnes. Après l'invasion allemande de l'URSS, ces unités mobiles d'extermination nazie ont tué plus de 2 millions de personnes, pour la plupart des Juifs, dans toute l'Europe de l'Est. Né en Ukraine de parents d'origine germanique, l'intéressé s'est toujours défendu en assurant n'avoir joué qu'un rôle d'interprète car il parlait allemand et russe.
Helmut Oberlander vit à présent au Canada où il est arrivé en 1954. Il en est devenu citoyen à part entière six ans plus tard. Seulement, ces deux dernières décennies, le gouvernement a tenté à trois reprises de lui retirer la nationalité canadienne en vue de l'extrader vers l'Allemagne. Ottawa juge qu'il a menti à son arrivée. En juillet dernier, la Cour suprême a finalement tranché en faveur d'Helmut Oberlander considérant qu'il avait été enrôlé de force.
Helmuth Leif RASMUSSEN. - À 91 ans, ce Danois vit maintenant dans la région de Copenhague sous un faux nom, Rasbøl. En octobre 2014, le livre En skole i vold (Le Livre de la violence) révélait qu'il avait été pendant huit mois entre 1942 et 1943 gardien dans le camp de concentration de Bobrouïsk, situé dans l'actuelle Bélarusse. Les auteurs, les historiens danois Therkel Straede et Dennis Larson, s'appuyaient sur un rapport de police de 1945. D'après eux, près de 1000 Danois ont servi à Bobrouïsk, où au moins 1400 Juifs ont perdu la vie.
Si l'intéressé a plus tard concédé avoir fait partie d'une unité volontaire créée par le parti nazi danois, il explique s'être rendu là-bas pour suivre un simple entraînement militaire. «Nous étions là que pour être formés au métier de soldat et n'avions rien à voir avec le reste», a-t-il affirmé au quotidien Berlingske. En juillet 2015, le directeur du centre Simon-Wiesenthal d'Israël, Efraim Zuroff, s'est rendu personnellement à Copenhague pour porter plainte contre lui.
Aksel ANDERSEN. - Cet autre Danois, qui vit aujourd'hui en Suède, est lui aussi passé entre 1942 et 1943 dans le camp de Bobrouïsk.
Algimantas DAILIDE. - Cet ex-officier de la police de Vilnius a participé à des rafles de Juifs. Après-guerre, le Lituanien immigre aux États-Unis. Algimantas Dailide sera finalement extradé en 2004 et jugé dans son pays d'origine. Il a été condamné à 5 ans de prison pour l'arrestation d'une douzaine de Juifs, femmes et enfants compris, qui tentaient d'échapper au ghetto de Vilna dans les années 1941-1944. Il a également été reconnu coupable dans l'arrestation de deux ressortissants polonais qui ont été emprisonnés pour des raisons politiques. En 2006, un tribunal de Vilna le dispensait de peine pour raisons de santé et considérant qu'il ne présentait plus une menace pour la société. À 95 ans, il vit désormais en Allemagne. En 2008, le quotidien israélien Haaretz l'a retrouvé dans la petite ville de Kirchberg, en Saxe.
Jakiw PALIJ. - À 94 ans, il est le dernier criminel nazi inquiété aux États-Unis. D'origine polonaise, il s'est vu retirer sa citoyenneté en 2003 pour avoir menti lorsqu'il a demandé un visa d'immigration en 1949.
De 1943 à 1945, il a servi comme garde SS dans le camp de Trawniki, en Pologne, où plus de 6000 Juifs ont été tués. Lui assure avoir été enrôlé de force. «En gardant les prisonniers détenus dans des conditions inhumaines à Trawniki, Jakiw Palij a empêché leur évasion et directement contribué à leur massacre éventuel aux mains des nazis», a tranché la procureur de New York, Roslynn R. Mauskopf.
Washington a par la suite cherché à l'extrader mais tous les pays susceptibles de l'accueillir ont décliné l'offre. Jakiw Palij vit toujours au deuxième étage de son modeste appartement de Jackson Heights.
Le Figaro par Roland Gauron
Au moins une dizaine d'anciens nazis échappent encore à la justice
Ajourné à deux reprises en raison de la santé chancelante de l'accusé, le procès d'Hubert Zafke, un ancien infirmier d'Auschwitz de 95 ans, doit reprendre lundi en Allemagne.
Le procès a déjà été ajourné à deux reprises depuis février. La comparution d'Hubert Zafke, un ancien infirmier d'Auschwitz, doit reprendre ce lundi au tribunal de Neubrandenbourg, en Allemagne.
La reprise de l'audience reste toutefois suspendue à l'avis préalable d'un médecin urgentiste. Car l'accusé, aujourd'hui âgé de 95 ans, souffre d'une santé chancelante. Cette dernière est l'objet d'une querelle d'expert qui retarde depuis un an la tenue d'un procès. «Hypertension», «pensées suicidaires», «réaction de stress»: le dernier diagnostic qui date du mois de mars avait entraîné le renvoi de l'audience jusqu'au mois de septembre.
«Mon client est mourant et se trouvera bientôt devant le juge suprême», s'était offusqué son avocat, Peter-Michael Diestel, interrogé par l'AFP à l'ouverture du procès.
Pendant de longues années, Hubert Zafke est parvenu à échapper à la justice. Il vivait depuis 1951 à proximité de Neubrandenbourg, où il a eu quatre fils. Il a travaillé jusqu'à sa retraite dans les moulins locaux, chargé de la lutte contre les animaux nuisibles.
Derrière cette vie d'apparence banale se cache un passé inavouable. Hubert Zafke est en effet suspecté de complicité dans l'extermination d'au moins 3681 hommes, femmes et enfants juifs gazés dès leur arrivée dans le camp entre le 15 août et le 14 septembre 1944. L'acte d'accusation couvre l'arrivée de 14 convois de déportés en provenance de Lyon, Rhodes, Trieste, Mauthausen, Vienne et Westerbork. À bord de ce dernier train figuraient notamment la jeune Anne Frank et sa famille.
Le nom d'Hubert Zafke apparaît ainsi dans une liste d'une dizaine d'anciens criminels nazis encore libres, identifiés en 2016 par le centre Simon-Wiesenthal. Cette organisation qui s'est spécialisée dans la traque des derniers criminels nazis s'est lancée depuis 2002 dans une Opération Dernière Chance en vue de les faire condamner par la justice. Si les procédures se sont multipliées en Allemagne ces dernières années, aucun d'entre eux n'a pour le moment terminé derrière les barreaux. Certains échappent toujours à leur condamnation dans un pays étranger, tandis que d'autres n'ont même jamais été jugés.
Voici, outre le cas d'Hubert Zafke, «les dix criminels nazis les plus recherchés» par le centre Simon-Wiesenthal.
Helma MASS. - Elle est la seule femme présente dans la liste établie par le centre Simon Wiesenthal. Helma Mass vit à présent dans une maison de retraite à Neumünster, à environ 100 kilomètres au nord de Hambourg, où le quotidien Die Welt a retrouvé sa trace.
Selon l'acte d'accusation, consulté par le quotidien allemand, durant la guerre, la jeune femme aspirait par-dessus tout à devenir SS. D'avril et juin 1944, ses désirs sont exaucés. Après un passage à la SS-Nachrichtenschule (école des transmissions pour sous-officiers SS), cette Allemande sert brièvement comme opératrice radio à Auschwitz. La période correspond à l'«Opération Hongrie»: l'extermination massive des Juifs hongrois, à un rythme que jamais les chambres à gaz d'Auschwitz-Birkenau n'avaient atteint auparavant. Sa fonction, aussi anodine qu'elle peut paraître, comprenait par exemple la commande par radio du Zyklon B, un gaz mortel.
À présent âgé de 92 ans, Helma Mass doit être jugée cette année par un tribunal de Kiel sous le chef de «complicité de meurtres aggravés». Aucune date n'a été fixée à son procès. Là encore, la tenue de l'audience est suspendue à un avis médical.
Reinhold HANNING. - À la différence des deux premiers, cet ancien garde nazi du camp d'Auschwitz a déjà été jugé. En juin dernier, il a ainsi été condamné à 5 ans de prison pour «complicité» dans la mort d'au moins 170.000 personnes entre janvier 1943 et juin 1944. Tout au long du procès, Reinhold Hanning est resté silencieux, tête basse, les yeux rivés au sol. Il a seulement pris une fois la parole, pour demander pardon aux victimes: «J'ai honte d'avoir laissé survenir des injustices en toute connaissance de cause et de n'avoir rien fait pour m'y opposer.»
L'Allemand est le troisième condamné d'une vague de procédures entamées ces cinq dernières années sous le chef d'accusation de «complicité de meurtres aggravés», qui n'impose pas de prouver une participation individuelle aux crimes. En 2011, le garde du camp de Sobibor, Ivan Demjanjuk, a été condamné à cinq années de prison par un tribunal de Munich. Oskar Gröning, un ancien comptable du camp d'Auschwitz âgé de 94 ans, a lui écopé en juillet 2015 d'une peine de quatre ans de réclusion. Mais, à chaque fois, les condamnés ont tous fait appel de leur condamnation. Ivan Demjanjuk est finalement mort libre avant que la Cour fédérale de justice allemande ne statue sur son affaire.
Alfred STORK. - En 2013, cet Allemand a été condamné par contumace en Italie à la réclusion à perpétuité. À 93 ans, il n'a toutefois jamais été extradé par l'Allemagne. Cet ancien caporal de la Wehrmacht est accusé d'avoir participé le 24 septembre 1943 à l'exécution de 117 officiers italiens sur l'île grecque de Céphalonie. En 2005, Alfred Stork a reconnu devant des magistrats allemands avoir fait partie des pelotons d'exécution. Le massacre de la Division Acqui coûta la vie à 5170 soldats italiens après leur reddition aux troupes allemandes. Cet épisode dramatique intervenu après l'armistice italien est l'un des plus importants massacres de prisonniers de guerre avec celui des fosses de Katyn. Il a notamment inspiré le roman La Mandoline du capitaine Corelli ainsi qu'un film, sorti en 2001.
Johann Robert RISS. - C'est un des plus terribles massacres nazis perpétrés en Italie par les troupes nazies. Dans la matinée du 23 août 1944, les soldats de la 26e division blindée de l'armée allemande avaient fouillé les habitations de la zone de Padule di Fucecchio à la recherche de partisans, et tué tous les civils rencontrés sur leur chemin. 184 personnes avaient péri: 94 hommes, la plupart d'entre eux âgés, 63 femmes et 27 enfants.
Pour avoir pris un rôle actif dans ce massacre, le tribunal militaire de Rome a condamné en mai 2011 l'ex-sergent Johann Robert Riss à la prison à perpétuité. Il a été jugé par contumace, l'Allemagne refusant d'extrader ses ressortissants. À cette heure, l'intéressé n'a donc pas purgé aucun jour de prison. La justice bavaroise s'est toujours refusé à l'extrader.
Helmut OBERLANDER. - L'homme de 92 ans a appartenu pendant la Seconde Guerre mondiale à l'Einsatzgruppe D responsable de la mort de plus de 23.000 personnes. Après l'invasion allemande de l'URSS, ces unités mobiles d'extermination nazie ont tué plus de 2 millions de personnes, pour la plupart des Juifs, dans toute l'Europe de l'Est. Né en Ukraine de parents d'origine germanique, l'intéressé s'est toujours défendu en assurant n'avoir joué qu'un rôle d'interprète car il parlait allemand et russe.
Helmut Oberlander vit à présent au Canada où il est arrivé en 1954. Il en est devenu citoyen à part entière six ans plus tard. Seulement, ces deux dernières décennies, le gouvernement a tenté à trois reprises de lui retirer la nationalité canadienne en vue de l'extrader vers l'Allemagne. Ottawa juge qu'il a menti à son arrivée. En juillet dernier, la Cour suprême a finalement tranché en faveur d'Helmut Oberlander considérant qu'il avait été enrôlé de force.
Helmuth Leif RASMUSSEN. - À 91 ans, ce Danois vit maintenant dans la région de Copenhague sous un faux nom, Rasbøl. En octobre 2014, le livre En skole i vold (Le Livre de la violence) révélait qu'il avait été pendant huit mois entre 1942 et 1943 gardien dans le camp de concentration de Bobrouïsk, situé dans l'actuelle Bélarusse. Les auteurs, les historiens danois Therkel Straede et Dennis Larson, s'appuyaient sur un rapport de police de 1945. D'après eux, près de 1000 Danois ont servi à Bobrouïsk, où au moins 1400 Juifs ont perdu la vie.
Si l'intéressé a plus tard concédé avoir fait partie d'une unité volontaire créée par le parti nazi danois, il explique s'être rendu là-bas pour suivre un simple entraînement militaire. «Nous étions là que pour être formés au métier de soldat et n'avions rien à voir avec le reste», a-t-il affirmé au quotidien Berlingske. En juillet 2015, le directeur du centre Simon-Wiesenthal d'Israël, Efraim Zuroff, s'est rendu personnellement à Copenhague pour porter plainte contre lui.
Aksel ANDERSEN. - Cet autre Danois, qui vit aujourd'hui en Suède, est lui aussi passé entre 1942 et 1943 dans le camp de Bobrouïsk.
Algimantas DAILIDE. - Cet ex-officier de la police de Vilnius a participé à des rafles de Juifs. Après-guerre, le Lituanien immigre aux États-Unis. Algimantas Dailide sera finalement extradé en 2004 et jugé dans son pays d'origine. Il a été condamné à 5 ans de prison pour l'arrestation d'une douzaine de Juifs, femmes et enfants compris, qui tentaient d'échapper au ghetto de Vilna dans les années 1941-1944. Il a également été reconnu coupable dans l'arrestation de deux ressortissants polonais qui ont été emprisonnés pour des raisons politiques. En 2006, un tribunal de Vilna le dispensait de peine pour raisons de santé et considérant qu'il ne présentait plus une menace pour la société. À 95 ans, il vit désormais en Allemagne. En 2008, le quotidien israélien Haaretz l'a retrouvé dans la petite ville de Kirchberg, en Saxe.
Jakiw PALIJ. - À 94 ans, il est le dernier criminel nazi inquiété aux États-Unis. D'origine polonaise, il s'est vu retirer sa citoyenneté en 2003 pour avoir menti lorsqu'il a demandé un visa d'immigration en 1949.
De 1943 à 1945, il a servi comme garde SS dans le camp de Trawniki, en Pologne, où plus de 6000 Juifs ont été tués. Lui assure avoir été enrôlé de force. «En gardant les prisonniers détenus dans des conditions inhumaines à Trawniki, Jakiw Palij a empêché leur évasion et directement contribué à leur massacre éventuel aux mains des nazis», a tranché la procureur de New York, Roslynn R. Mauskopf.
Washington a par la suite cherché à l'extrader mais tous les pays susceptibles de l'accueillir ont décliné l'offre. Jakiw Palij vit toujours au deuxième étage de son modeste appartement de Jackson Heights.
Le Figaro par Roland Gauron
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Un fil de discussion en mémoire des millions de victimes des nazis
Oui et le génocide continue, mais il ne vient plus des nazis maintenant..
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t34821-avortement-il-faut-sy-opposer-fortement-sans-exception
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Re: Un fil de discussion en mémoire des millions de victimes des nazis
tout à fait,
pour ma part je ne vois pas trop l'intérêt de ressasser toujours les mêmes vieilles histoires d'il y a 70 ans et de traquer des vieillards alors que la planète est dans les mains de criminels bien pires et agissant chaque jour.
pour ma part je ne vois pas trop l'intérêt de ressasser toujours les mêmes vieilles histoires d'il y a 70 ans et de traquer des vieillards alors que la planète est dans les mains de criminels bien pires et agissant chaque jour.
Pécheur- Aime la Divine Volonté
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Re: Un fil de discussion en mémoire des millions de victimes des nazis
Meme avis que @ Pêcheur et @ Charles -Edouard
L'on doit connaître le passé ,mais pas le ressasser sans arrêt .
L'on doit connaître le passé ,mais pas le ressasser sans arrêt .
Zamie- Enfant de Dieu
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Re: Un fil de discussion en mémoire des millions de victimes des nazis
30 janvier 2018
1943 : un Generalmajor allemand sauve des milliers de juifs
Henning von Tresckow, officier prussien animé par sa foi chrétienne luthérienne, fut l'un des opposants les plus résolus au régime nazi.
À Noël 1942, alors que le commandement général de la Wehrmacht avait interdit toute célébration et que des officiers nazis veillaient au respect de cette injonction, le generalmajor Henning von Treskow, un protestant luthérien, fit lire l’Évangile devant ses hommes. Il était alors officier général de l’état-major du haut commandement du groupe armé centre, et le contexte n’était pas à la fête, car la défaite de Stalingrad se profilait. « Ce fut un vrai Noël chrétien, pour la joie du plus grand nombre », écrit des années plus tard l’un de ses subordonnés de l’époque, Philipp von Boeselager, auteur de Nous Voulions tuer Hitler.
Dans son ouvrage, Philipp von Boeselager Boeselager fait un portrait émouvant du generalmajor : « Un homme qui “aimait la paix, car il avait connu la guerre (…) Il s’émerveillait à toute occasion devant l’œuvre de son créateur” », se souvient-il. Décrivant une partie de chasse en tête à tête avec le generalmajor, dans l’aube froide russe, il raconte comment, alors qu’il ajustait sa carabine pour tirer un coq de bruyère qui paradait, son supérieur a arrêté son geste. « Nous prîmes le temps d’inspirer profondément l’air du matin, de contempler les apprêts de la nature et d’écouter les mélodies étranges du monde animal ».
Suite de cet article émouvant : 1943 : un Generalmajor allemand sauve des milliers de juifs - Aleteia
par Sylvain Dorient
1943 : un Generalmajor allemand sauve des milliers de juifs
Henning von Tresckow, officier prussien animé par sa foi chrétienne luthérienne, fut l'un des opposants les plus résolus au régime nazi.
À Noël 1942, alors que le commandement général de la Wehrmacht avait interdit toute célébration et que des officiers nazis veillaient au respect de cette injonction, le generalmajor Henning von Treskow, un protestant luthérien, fit lire l’Évangile devant ses hommes. Il était alors officier général de l’état-major du haut commandement du groupe armé centre, et le contexte n’était pas à la fête, car la défaite de Stalingrad se profilait. « Ce fut un vrai Noël chrétien, pour la joie du plus grand nombre », écrit des années plus tard l’un de ses subordonnés de l’époque, Philipp von Boeselager, auteur de Nous Voulions tuer Hitler.
Dans son ouvrage, Philipp von Boeselager Boeselager fait un portrait émouvant du generalmajor : « Un homme qui “aimait la paix, car il avait connu la guerre (…) Il s’émerveillait à toute occasion devant l’œuvre de son créateur” », se souvient-il. Décrivant une partie de chasse en tête à tête avec le generalmajor, dans l’aube froide russe, il raconte comment, alors qu’il ajustait sa carabine pour tirer un coq de bruyère qui paradait, son supérieur a arrêté son geste. « Nous prîmes le temps d’inspirer profondément l’air du matin, de contempler les apprêts de la nature et d’écouter les mélodies étranges du monde animal ».
Suite de cet article émouvant : 1943 : un Generalmajor allemand sauve des milliers de juifs - Aleteia
par Sylvain Dorient
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Un fil de discussion en mémoire des millions de victimes des nazis
on remarque en remontant le fil de discussion que des intégristes comme pecheur sont eux meme des nazis antisemites
diskdur77- Avec Saint Thomas d'Aquin
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Re: Un fil de discussion en mémoire des millions de victimes des nazis
En effet, c'est bien triste. Beaucoup de gens voudraient bien faire comme si cette horrible partie de l'histoire ne s'était jamais produit.diskdur77 a écrit:on remarque en remontant le fil de discussion que des intégristes comme pecheur sont eux meme des nazis antisémites
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Un fil de discussion en mémoire des millions de victimes des nazis
oui et c est bien triste de voir que encore beaucoup de catholiques détestent les juifs (ils sont bien plus aimés par les protestants )
diskdur77- Avec Saint Thomas d'Aquin
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Re: Un fil de discussion en mémoire des millions de victimes des nazis
03 avril 2018
Ludwig Eisenberg, le tatoueur d’Auschwitz
Pendant plus de 50 ans, Ludwig Eisenberg a vécu avec son secret. Il ne l'a dévoilé qu’après la mort de sa femme. Aujourd'hui nous savons que c’est lui qui a tatoué la plupart des numéros marqués à jamais sur les avant-bras des prisonniers d'Auschwitz.
Lorsqu’il reçoit en avril 1942, l’ordre de quitter sa ville pour une destination inconnue, Ludwig Eisenberg s’habille d’un trois pièces soigneusement repassé, d’une chemise blanche impeccable sans oublier sa cravate. Il ne déroge jamais à la règle Always dress to impress — Habille-toi pour faire bonne impression. Avec sa tenue élégante, un peu d’argent dans la poche et sa connaissance de cinq langues, le slovaque, l’allemand, le polonais, le russe et le hongrois, Lale, c’est son surnom, pense avoir toutes les chances de décrocher un bon poste, où qu’il aille. Il vient d’avoir 26 ans, il croit encore qu’une belle carrière l’attend.
Déjà, lorsque les nazis étaient venus occuper sa ville natale en Slovaquie, Lale était allé lui-même se présenter aux autorités, dans l’espoir d’obtenir un bon poste qui protégerait du même coup sa famille. À cette époque, Lale ne savait pas ce qui se passait réellement dans les camps nazi…
Suite de cette magnifique histoire vécue : L'histoire de Ludwig Eisenberg, le tatoueur d'Auschwitz - Aleteia
par Dominika Cicha et Marzena Devoud
Ludwig Eisenberg, le tatoueur d’Auschwitz
Pendant plus de 50 ans, Ludwig Eisenberg a vécu avec son secret. Il ne l'a dévoilé qu’après la mort de sa femme. Aujourd'hui nous savons que c’est lui qui a tatoué la plupart des numéros marqués à jamais sur les avant-bras des prisonniers d'Auschwitz.
Lorsqu’il reçoit en avril 1942, l’ordre de quitter sa ville pour une destination inconnue, Ludwig Eisenberg s’habille d’un trois pièces soigneusement repassé, d’une chemise blanche impeccable sans oublier sa cravate. Il ne déroge jamais à la règle Always dress to impress — Habille-toi pour faire bonne impression. Avec sa tenue élégante, un peu d’argent dans la poche et sa connaissance de cinq langues, le slovaque, l’allemand, le polonais, le russe et le hongrois, Lale, c’est son surnom, pense avoir toutes les chances de décrocher un bon poste, où qu’il aille. Il vient d’avoir 26 ans, il croit encore qu’une belle carrière l’attend.
Déjà, lorsque les nazis étaient venus occuper sa ville natale en Slovaquie, Lale était allé lui-même se présenter aux autorités, dans l’espoir d’obtenir un bon poste qui protégerait du même coup sa famille. À cette époque, Lale ne savait pas ce qui se passait réellement dans les camps nazi…
Suite de cette magnifique histoire vécue : L'histoire de Ludwig Eisenberg, le tatoueur d'Auschwitz - Aleteia
par Dominika Cicha et Marzena Devoud
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Un fil de discussion en mémoire des millions de victimes des nazis
30 avril 2018
Ces chrétiens qui ont résisté au nazisme
À l’occasion du 73e anniversaire de la capitulation de l’Allemagne nazie, la rédaction d’Aleteia s’est intéressée à ces femmes et ces hommes, chrétiens, qui ont choisi de résister à Hitler et au nazisme. Parfois au prix de leur vie et celle de leur famille.
« On ne fait rien de grand sans de grands hommes, et ceux-ci le sont pour l’avoir voulu », a écrit le général de Gaulle, alors capitaine, dans son livre Le fil de l’épée. Ces mots, applicables dans de nombreuses circonstances, prennent un sens tout particulier lors de la seconde guerre mondiale. Des milliers de femmes et d’hommes ont choisi de résister face à Hitler et au nazisme. Grands, ils l’ont été par leur volonté, leur conviction et leur dévouement. Cette résistance n’a pas été le fait d’un milieu politique, d’une classe sociale, d’une religion ou d’une tranche d’âge. Elle a été le fait de personnes qui se sont retrouvées et reconnues autour d’une idée, la France, et d’une conviction, être libre. Cette conviction a été, pour certains, doublée d’une autre certitude : l’amour universel de Jésus-Christ.
Animé du désir de leur rendre hommage, Dominique Lormier, historien, écrivain et membre de l’Institut Jean Moulin, publie ce 2 mai un livre intitulé Ces chrétiens qui ont résisté à Hitler. À travers 27 portraits, des personnalités marquantes ou méconnues, l’auteur donne à (re)découvrir ces femmes et ces hommes qui, habités par leur foi et leurs convictions, se sont dressés contre la barbarie.
Suite du texte : Ces chrétiens qui ont résisté au nazisme - Aleteia
par Agnès Pinard Legry
Ces chrétiens qui ont résisté au nazisme
À l’occasion du 73e anniversaire de la capitulation de l’Allemagne nazie, la rédaction d’Aleteia s’est intéressée à ces femmes et ces hommes, chrétiens, qui ont choisi de résister à Hitler et au nazisme. Parfois au prix de leur vie et celle de leur famille.
« On ne fait rien de grand sans de grands hommes, et ceux-ci le sont pour l’avoir voulu », a écrit le général de Gaulle, alors capitaine, dans son livre Le fil de l’épée. Ces mots, applicables dans de nombreuses circonstances, prennent un sens tout particulier lors de la seconde guerre mondiale. Des milliers de femmes et d’hommes ont choisi de résister face à Hitler et au nazisme. Grands, ils l’ont été par leur volonté, leur conviction et leur dévouement. Cette résistance n’a pas été le fait d’un milieu politique, d’une classe sociale, d’une religion ou d’une tranche d’âge. Elle a été le fait de personnes qui se sont retrouvées et reconnues autour d’une idée, la France, et d’une conviction, être libre. Cette conviction a été, pour certains, doublée d’une autre certitude : l’amour universel de Jésus-Christ.
Animé du désir de leur rendre hommage, Dominique Lormier, historien, écrivain et membre de l’Institut Jean Moulin, publie ce 2 mai un livre intitulé Ces chrétiens qui ont résisté à Hitler. À travers 27 portraits, des personnalités marquantes ou méconnues, l’auteur donne à (re)découvrir ces femmes et ces hommes qui, habités par leur foi et leurs convictions, se sont dressés contre la barbarie.
Suite du texte : Ces chrétiens qui ont résisté au nazisme - Aleteia
par Agnès Pinard Legry
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Un fil de discussion en mémoire des millions de victimes des nazis
Ayant caché des Juifs pour les soustraire aux arrestations et à la déportation pendant l'occupation allemande des Pays-Bas, Corrie ten Boom (1892-1983) se vit reconnue par l'institution israélienne Yad Vashem par le titre de "Justes parmi les nations", le 12 décembre 1967. S'opposant aux persécutions nazies, ten Boom travailla en conscience avec ses croyances religieuses et son expérience familiale. Elle coopère avec la résistance néerlandaise. Elle fut arrêtée et internée dans un camp de concetration. de nombreux membres de sa famille subirent le même sort et succombèrent aux mauvais traitements et à la torture.
La famille ten Boom était membre de l'Eglise réformée néerlandaise, qui dénonça les persécutions des Juifs comme une injustice faite à des êtres humains frères et un affront à l'autorité divine. Dans son autobiographie, ten Boom explique à plusieurs reprises les motivations religieuses qui la poussèrent à cacher des Juifs, et en particulier la conviction très forte dans sa famille de l'égalité de tous les êtres humains devant Dieu. Par ses activités religieuses, la famille avait développé des contacts personnels avec des membres de la communauté juive. Le grand-père de Corrie avait déjà travaillé, au XIXème siècle, à l'amélioration des relations entre chrétiens et Juifs. Son frère Willem, pasteur de l'Eglise réformée néerlandaise chargé de la conversion des Juifs, avait étudié les doctrines antisémites et gérait une maison de santé pour personnes âgées où des gens de toutes religions étaient accueillis. A la fin des années 1930, cette maison devint un refuge pour les Juifs fuyant l'Allemagne.
Après le début de la Seconde Guerre mondiale, des membres de la famille ten Boom s'impliquèrent dans des mouvements de résistance, dont deux de ses neveux. Plusieurs membres de sa famille abritèrent des jeunes gens recherchés par les nazis pour le travail forcé et aidèrent des Juifs à trouver des refuges chez des personnes acceptant de les cacher. Corrie s'impliqua directement dans ces efforts avec son père et sa soeur Betsie, et elle décida de cacher des Juifs dans leur maison familiale à Haarlem, aux Pays-Bas. Utilisant comme couverture son travail d'horlogère dans le magasin de son père, Corrie établit des contacts avec des membres de la résistance, qui l'aidèrent à se procurer des carnets de rationnement et à installer une cachette dans la maison familiale.
Six personnes, dont des Juifs et des membres de la résistance, se cachait là lorsque la Gestapo (la police d'Etat secrète allemande) fit une descente dans la maison le 28 février 1944. Elles ne furent pas découvertes. Quelques jours plus tard, des membres de la résistance les placèrent ailleurs. Dans le même temps, cependant, la Gestapo avait arrêté Corrie ten Boom, son père, son frère et ses deux soeurs, ainsi que d'autres membres de sa famille. En outre, la Gestapo arrêta plusieurs membres de la résistance qui étaient entrés dans la maison par hasard pendant l'opération, ainsi que des amis de la famille qui assistaient à une réunion de prière dans le salon. Au total, ce jour-là, la Gestapo arrêta 30 personnes dans la maison de la famille ten Boom.
Après une brève détention dans le pénitencier de Scheveningen, une ville côtière près de La Haye, la Gestapo les relâcha toutes, à l'exception de trois membres de la famille ten Boom. Corrie ten Boom, sa soeur aînée Betsie et son père Casper restèrent en prison. Casper ten Boom tomba malade en prison et mourut dans un couloir d'hôpital dix jours seulement après son arrestation. Les soeurs restèrent dans la prison de Scheveningen jusqu'en juin 1944, date à laquelle elles furent transférées dans un camp d'internement à Vught, aux Pays-Bas. En septembre 1944, les nazis les déportèrent au camp de concentration de Ravensbrück, en Allemagne. Les soeurs parvinrent à rester ensemble jusqu'à la mort de Betsie en décembre de la même année.
L'administration du camp relâcha Corrie ten Boom à la fin de décembre 1944. Avec d'autres prisonniers libérés, elle voyagea en train jusqu'à Berlin où elle arriva le 1er janvier 1945. De là, ten Boom traversa l'Allemagne en train jusqu'aux Pays-Bas, où elle retrouva les survivants de sa famille.
Après la guerre, ten Boom prôna la réconciliation pour surmonter les cicatrices psychologiques laissées par l'occupation nazie. Elle voyagea ensuite de par le monde comme évangéliste, conférencière engagée et critique sociale, se référant à ses expériences à Ravensbrück lorsqu'elle réconfortait les prisonniers. Elle fut également une opposante à la guerre du Vietnam.
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