SYRIE : La Paix enfin possible dans ce pays ? Prions !
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Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: SYRIE : La Paix enfin possible dans ce pays ? Prions !
29 septembre 2013 à 18:30
Photo fournie le 29 septembre 2013 par l'agence Sana montrant le président syrien Bachar al-Assad interviewé la veille par une télévision italienne (Photo -. AFP)
Syrie: Assad affirme qu’il se conformera à la résolution de l’ONU
Le président syrien Bachar al-Assad a affirmé qu’il se conformerait à la résolution des Nations unies sur les armes chimiques et jugé positif le rapprochement américano-iranien, selon ses propos rapportés dimanche par l’agence officielle Sana.
«Bien sûr, nous allons la respecter et notre histoire prouve que nous avons toujours honoré notre signature sur tous les traités que nous avons signés», a-t-il déclaré au journaliste de la télévision italienne Raï News 24 qui lui demandait si son pays se conformerait à la résolution 2118 de l’ONU adoptée vendredi à l’unanimité.
Il a estimé que «bien évidemment» son pays assurera l’aide et la protection aux experts de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), dont une vingtaine doivent quitter lundi la Haye pour arriver mardi à Damas.
Il a par ailleurs jugé «positif» le rapprochement entre les Etats-Unis et l’Iran, son principal allié avec la Russie, amorcé lors de l’Assemblée générale de l’ONU à New York.
«Si les Américains sont honnêtes dans leur rapprochement avec l’Iran, les résultats seront positifs en ce qui concerne la crise syrienne et toutes les crises dans la région», a-t-il dit.
«Les Iraniens comme les Syriens n’ont pas confiance en les Américains (...) mais les Iraniens n’agissent pas avec naïveté dans leur rapprochement. C’est un pas bien étudié qui se base sur l’expérience des Iraniens avec les États-Unis depuis la révolution iranienne de 1979», a dit encore M. Assad.
M. Rohani, qui a été sous le feu des projecteurs à New York où il a assisté à l’Assemblée générale de l’ONU, s’est entretenu au téléphone avec le président américain juste avant son départ pour Téhéran vendredi.
En revanche, le président Assad a dénié tout rôle à l’Europe dans la résolution de la crise syrienne, notamment dans le processus de la conférence de paix sur la Syrie, dite Genève 2.
«Franchement, la plupart des pays européens n’ont pas la capacité de jouer un rôle dans Genève 2, car ils ne possèdent pas les atouts nécessaires pour réussir dans ce rôle», a-t-il souligné.
«Ils ont adopté la politique américaine dans leurs relations avec les différents pays (de la région) depuis la présidence de George Bush. Comment peut-on jouer un rôle si on manque de crédibilité», s’est-il interrogé.
«Comment peuvent-ils parler d’aides humanitaires alors que l’Europe a imposé le pire embargo qu’a connu la Syrie depuis son indépendance» en 1946, a-t-il martelé.
Concernant l’opposition, M. Assad a souligné que pour lui, «les hommes armés sont des terroristes». «N’importe quel parti politique peut assister à la conférence de Genève mais on ne peut pas par exemple parler avec des organisations liées à Al-Qaïda ou avec des terroristes. Nous ne pouvons pas négocier avec des gens qui demandent une intervention militaire en Syrie», a-t-il dit, faisant allusion à la Coalition nationale de l’opposition syrienne.
Photo fournie le 29 septembre 2013 par l'agence Sana montrant le président syrien Bachar al-Assad interviewé la veille par une télévision italienne (Photo -. AFP)
Syrie: Assad affirme qu’il se conformera à la résolution de l’ONU
Le président syrien Bachar al-Assad a affirmé qu’il se conformerait à la résolution des Nations unies sur les armes chimiques et jugé positif le rapprochement américano-iranien, selon ses propos rapportés dimanche par l’agence officielle Sana.
«Bien sûr, nous allons la respecter et notre histoire prouve que nous avons toujours honoré notre signature sur tous les traités que nous avons signés», a-t-il déclaré au journaliste de la télévision italienne Raï News 24 qui lui demandait si son pays se conformerait à la résolution 2118 de l’ONU adoptée vendredi à l’unanimité.
Il a estimé que «bien évidemment» son pays assurera l’aide et la protection aux experts de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), dont une vingtaine doivent quitter lundi la Haye pour arriver mardi à Damas.
Il a par ailleurs jugé «positif» le rapprochement entre les Etats-Unis et l’Iran, son principal allié avec la Russie, amorcé lors de l’Assemblée générale de l’ONU à New York.
«Si les Américains sont honnêtes dans leur rapprochement avec l’Iran, les résultats seront positifs en ce qui concerne la crise syrienne et toutes les crises dans la région», a-t-il dit.
«Les Iraniens comme les Syriens n’ont pas confiance en les Américains (...) mais les Iraniens n’agissent pas avec naïveté dans leur rapprochement. C’est un pas bien étudié qui se base sur l’expérience des Iraniens avec les États-Unis depuis la révolution iranienne de 1979», a dit encore M. Assad.
M. Rohani, qui a été sous le feu des projecteurs à New York où il a assisté à l’Assemblée générale de l’ONU, s’est entretenu au téléphone avec le président américain juste avant son départ pour Téhéran vendredi.
En revanche, le président Assad a dénié tout rôle à l’Europe dans la résolution de la crise syrienne, notamment dans le processus de la conférence de paix sur la Syrie, dite Genève 2.
«Franchement, la plupart des pays européens n’ont pas la capacité de jouer un rôle dans Genève 2, car ils ne possèdent pas les atouts nécessaires pour réussir dans ce rôle», a-t-il souligné.
«Ils ont adopté la politique américaine dans leurs relations avec les différents pays (de la région) depuis la présidence de George Bush. Comment peut-on jouer un rôle si on manque de crédibilité», s’est-il interrogé.
«Comment peuvent-ils parler d’aides humanitaires alors que l’Europe a imposé le pire embargo qu’a connu la Syrie depuis son indépendance» en 1946, a-t-il martelé.
Concernant l’opposition, M. Assad a souligné que pour lui, «les hommes armés sont des terroristes». «N’importe quel parti politique peut assister à la conférence de Genève mais on ne peut pas par exemple parler avec des organisations liées à Al-Qaïda ou avec des terroristes. Nous ne pouvons pas négocier avec des gens qui demandent une intervention militaire en Syrie», a-t-il dit, faisant allusion à la Coalition nationale de l’opposition syrienne.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: SYRIE : La Paix enfin possible dans ce pays ? Prions !
Mise à jour le lundi 7 octobre 2013 à 3 h 22 HAE
John Kerry et Sergueï Lavrov se serrent la main lors de leur conférence de presse en Indonésie. Photo : AFP/SONNY TUMBELAKA
Kerry complimente le régime de Damas
Pour une rare fois, le secrétaire d'État américain s'est permis un timide compliment destiné au régime syrien du président Bachar Al-Assad.
Commentant le début du processus de destruction des armes chimiques, John Kerry a affirmé qu'il s'agissait d'un « bon début ». Il a également affirmé que le régime syrien a le « mérite » (« credit ») de respecter la résolution de l'ONU sur le démantèlement de son arsenal chimique.
John Kerry a dit espérer que le processus continue ainsi, mais il a immédiatement tempéré ses commentaires.
« Je ne vais pas répondre aujourd'hui de ce qui se passera dans plusieurs mois, mais c'est un bon début et nous devrions saluer un bon début », a-t-il précisé.
Le secrétaire d'État s'exprimait lors d'une conférence de presse commune avec le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, en marge du sommet de l'APEC, en Indonésie.
« La responsabilité n'est pas seulement celle du gouvernement syrien, mais aussi celle de l'opposition », a dit Sergueï Lavrov. Il a rappelé que l'opposition syrienne, appuyée par des pays occidentaux et arabes, doit faire en sorte que les armes chimiques ne tombent pas entre mauvaises mains.
Vers Genève 2
Les deux diplomates ont exprimé leur accord pour demander au Conseil de sécurité de l'ONU d'organiser la conférence de paix sur la Syrie, dite « Genève 2 », durant la deuxième semaine de novembre.
« Nous allons demander qu'une date soit arrêtée le plus rapidement possible », a enchaîné John Kerry. « La date définitive et les conditions de participation devront être déterminées par les Nations unies. »
« Nous nous sommes mis d'accord sur des mesures à prendre pour que le gouvernement et l'opposition [syriens] participent à cette conférence », a pour sa part affirmé Sergueï Lavrov.
La conférence de Genève 2, une initiative conjointe des Russes et des Américains, a été plusieurs fois reportée en raison de désaccords sur les participants et sur les objectifs.
Genève 2 doit reprendre les grandes lignes d'un accord international sur la transition politique en Syrie, qui a été signé en juin 2012, mais qui n'a jamais été appliqué.
Le nucléaire iranien
Les ministres russes et américains ont discuté en présence de collaborateurs, avant de s'entretenir en privé. Les discussions ont porté sur les moyens de mettre fin au conflit syrien, mais aussi sur la suite des négociations à propos du programme nucléaire iranien.
Des représentants des cinq membres du Conseil de sécurité de l'ONU et de l'Allemagne doivent rencontrer des envoyés iraniens à Genève, le 15 octobre, pour reprendre les pourparlers sur les ambitions nucléaires de Téhéran.
John Kerry et Sergueï Lavrov ont tous les deux espoir que cette rencontre aura des conséquences positives.
John Kerry et Sergueï Lavrov se serrent la main lors de leur conférence de presse en Indonésie. Photo : AFP/SONNY TUMBELAKA
Kerry complimente le régime de Damas
Pour une rare fois, le secrétaire d'État américain s'est permis un timide compliment destiné au régime syrien du président Bachar Al-Assad.
Commentant le début du processus de destruction des armes chimiques, John Kerry a affirmé qu'il s'agissait d'un « bon début ». Il a également affirmé que le régime syrien a le « mérite » (« credit ») de respecter la résolution de l'ONU sur le démantèlement de son arsenal chimique.
John Kerry a dit espérer que le processus continue ainsi, mais il a immédiatement tempéré ses commentaires.
« Je ne vais pas répondre aujourd'hui de ce qui se passera dans plusieurs mois, mais c'est un bon début et nous devrions saluer un bon début », a-t-il précisé.
Le secrétaire d'État s'exprimait lors d'une conférence de presse commune avec le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, en marge du sommet de l'APEC, en Indonésie.
« La responsabilité n'est pas seulement celle du gouvernement syrien, mais aussi celle de l'opposition », a dit Sergueï Lavrov. Il a rappelé que l'opposition syrienne, appuyée par des pays occidentaux et arabes, doit faire en sorte que les armes chimiques ne tombent pas entre mauvaises mains.
Vers Genève 2
Les deux diplomates ont exprimé leur accord pour demander au Conseil de sécurité de l'ONU d'organiser la conférence de paix sur la Syrie, dite « Genève 2 », durant la deuxième semaine de novembre.
« Nous allons demander qu'une date soit arrêtée le plus rapidement possible », a enchaîné John Kerry. « La date définitive et les conditions de participation devront être déterminées par les Nations unies. »
« Nous nous sommes mis d'accord sur des mesures à prendre pour que le gouvernement et l'opposition [syriens] participent à cette conférence », a pour sa part affirmé Sergueï Lavrov.
La conférence de Genève 2, une initiative conjointe des Russes et des Américains, a été plusieurs fois reportée en raison de désaccords sur les participants et sur les objectifs.
Genève 2 doit reprendre les grandes lignes d'un accord international sur la transition politique en Syrie, qui a été signé en juin 2012, mais qui n'a jamais été appliqué.
Le nucléaire iranien
Les ministres russes et américains ont discuté en présence de collaborateurs, avant de s'entretenir en privé. Les discussions ont porté sur les moyens de mettre fin au conflit syrien, mais aussi sur la suite des négociations à propos du programme nucléaire iranien.
Des représentants des cinq membres du Conseil de sécurité de l'ONU et de l'Allemagne doivent rencontrer des envoyés iraniens à Genève, le 15 octobre, pour reprendre les pourparlers sur les ambitions nucléaires de Téhéran.
John Kerry et Sergueï Lavrov ont tous les deux espoir que cette rencontre aura des conséquences positives.
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