SYRIE : La Paix enfin possible dans ce pays ? Prions !
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SYRIE : La Paix enfin possible dans ce pays ? Prions !
Kadhafi mort, les Syriens réclament le départ d'Al-Assad
Photo: AFP/AFP/YouTube Plus de 3000 Syriens ont été tués depuis le début du mouvement de contestation, en mars. |
À la suite de la mort de Mouammar Kadhafi, des Syriens ont de nouveau bravé vendredi les forces du régime de Bachar Al-Assad. Dix civils ont été tués, dont sept à Homs, dans le centre de la Syrie, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme.
Le mouvement de contestation en Syrie a lancé un appel sur sa page Facebook à de nouvelles manifestations contre le régime et a rendu hommage à la lutte du peuple libyen.
Depuis la mi-mars, plus 3000 personnes sont mortes depuis le début du mouvement populaire, à la mi-mars.
Radio-Canada.ca avecAgence France Presse et Reuters
Dernière édition par Gilles le Sam 28 Sep 2013 - 4:37, édité 7 fois
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: SYRIE : La Paix enfin possible dans ce pays ? Prions !
Syrie : "Ton tour est venu Docteur Assad"
Par FTV avec agences
LOUAI BESHARA / AFP
La contestation syrienne a salué la mort de Kadhafi, appelant sur sa page Facebook à de nouvelles manifestations.
"Ton tour est venu Docteur (Assad)", ont écrit les contestataires sur leur page Facebook en se moquant de la Ligue arabe pour avoir donné au régime syrien un délai de 15 jours pour engager un dialogue avec l'opposition.
"Donnez lui le délai que vous souhaitez, notre révolution vaincra. Nous continuerons à nous faire entendre avec force pour que le régime tombe et pour dire au monde que le peuple syrien ne se soumettra pas", ont ajouté les opposants au régime de Bachar al-Assad.
"Le peuple libyen a poursuivi son dirigeant en fuite, de ville en ville, de quartier en quartier, pour finir par le retrouver dans un égout", ont-écrit les contestataires rendant hommage aux Libyens pour avoir renversé et tué Mouammar Kadhafi. Cette tournure fait référence aux propos de Mouammar Kadhafi dans son premier discours après le début de l'insurrection à la mi-février. Il y avait averti les rebelles qu'il allait les poursuivre dans tous les quartiers, maisons et rues pour les exterminer.
"Quel sera alors ton sort?", ont demandé les contestataires à Bachar al-Assad, "Tu va fuir comme Ben Ali? (Le président tunisien Zine el-Abidine ben Ali a fui son pays le 14 janvier, chassé par une révolte populaire). "Ou alors tu seras derrière les barreaux comme Hosni Moubarak (le président égyptien déchu dont le procès est en cours) ou est-ce-que tu vas fuir comme Kadhafi et ton peuple te poursuivra de maison en maison?", ont-ils ajouté.
Bachar al-Assad est confronté depuis le 15 mars à une contestation populaire, réprimée dans le sang. Selon l'ONU, plus de 3.000 personnes, en grande majorité des civils, ont péri dans la répression de cette contestation. Critiquée dans un premier temps par le régime qui l'a accusé de vouloir "déstabiliser" la Syrie, la Ligue arabe a annoncé avoir "reçu l'approbation du gouvernement syrien pour qu'il reçoive une délégation ministérielle (de la Ligue arabe) dirigée par le Qatar le 26 octobre". La Ligue propose une conférence entre le pouvoir et l'opposition pour mettre fin à l'effusion de sang en Syrie.
Source: France 2
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: SYRIE : La Paix enfin possible dans ce pays ? Prions !
Les 4 caractéristiques du Printemps Syrien...
Trois généraux, des membres du Commandement général syrien, ont disparus à Damas cette semaine, dont un officier supérieur du renseignement. C’est ce qu’affirme le site internet israélien Debka, spécialisé dans le renseignement militaire. Selon les sources non citées, le régime d’Assad ferait tout pour masquer l’affaire. Toutefois, l’un des généraux aurait été retrouvé criblé de balles à l’hôpital militaire de Damas.
Les sources expliquent que ces disparitions s’expliquent par les défections des militaire au soutien du régime. Ce serait là le signe d’une rupture de haut vol, marquant peut-être également le début d’une nouvelle purge au sein de l’armée nationale syrienne.
Le conflit syrien est, en outre, désormais dominé par quatre caractéristiques:
1. La diminution des manifestations de masse après 7 mois de guerre civile. L’armmée, ses chars et ses fusils ont assassiné officiellement plus de 3000 manifestants. cela ne signifie pas pour autant la fin de la lutte, mais dans la mesure ou, à l’international, personne ne bouge pour protéger les syriens, ces derniers ne veulent plus prendre trop de risque. Un peu comme ce qu’il s’était passé l’an passé en Iran.
2. La rébellion anti-Assad se concentre aujourd’hui dans le triangle Hama, Homs et Idlib, avec la mise en place de combattants guérilleros bien armés, souvent conduit par des soldats ou des officiers “libres” – ayant fi l’armée.
3. Deux des plus importantes minorités de la Syrie, les Alaouites et les Druzes, craignent que cette forme de guerre conduisent inexorablement à la guerre civile généralisée. Ils se préparent au pire en barricadant leurs villes et villages contre les intrus et organisent des milices armées.
4. Le régime d’Assad est sans le sou, ruiné par le soulèvement de sept mois. Il peut à peine trouver l’argent pour acheter de la nourriture et d’autres denrées essentielles pour maintenir l’économie et l’armée. Selon un récent rapport, le préjudice économique subi par les six printemps arabes est de 56 milliards de dollars. La Syrie est en train d’atteindre des sommets de pertes, totalisant 27.3 milliards de dollars.
Nathan Berdigo – JSSNews
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Re: SYRIE : La Paix enfin possible dans ce pays ? Prions !
(JACQUES DEMARTHON / AFP)
Zoom sur dix mois de révoltes arabes : la Syrie ...
Les services de sécurité de Damas ne se bornent plus à terroriser les manifestants de l'intérieur, ils s'en prennent aussi aux contestataires de la diaspora syrienne à Paris, Washington, Genève... Par Sara Daniel.
"Vous voyez ce gros type qui vient de s'asseoir dans le coin... il me suit partout." Dans ce café du quartier Latin, Amar, un homme d'affaires syrien qui participe activement aux manifestations organisées à Paris pour soutenir l'opposition qui s'est soulevée dans son pays, a baissé la voix : "Ca me rappelle mon père qui chuchotait toujours lorsqu'il évoquait le président Hafez al-Assad et sa famille, même lorsque l'on vivait en Allemagne." Et c'est vrai que l'homme qui vient de commander ne passe pas inaperçu. D'ailleurs "ces espions-là" ne sont jamais très difficiles à reconnaître. Dans toutes les dictatures du monde arabe, ils ont, sans que l'on sache très bien pourquoi, la même allure : ils sont grassouillets avec une barbe de trois jours et portent des lunettes noires, une montre dorée, un blouson en cuir même par 30 °C... Ce sont les moukhabarat, les membres des services de renseignement qui épient les faits et gestes des citoyens des régimes despotiques.
A Damas, bien avant les "événements", on les trouvait postés en grappes dans les hôtels fréquentés par les étrangers. Aujourd'hui, alors que la révolte est réprimée dans le sang en Syrie, on les voit aussi dans les rues de Paris, de Washington ou de Genève, intimider les Syriens de la diaspora qui soutiennent le mouvement d'opposition au régime de Bachar al-Assad.
Des milices de civils armés pro-Assad à Paris
Le 26 août dernier, sur la place du Châtelet à Paris, comme tous les week-ends, quelques dizaines de Syriens se rassemblent autour de la fontaine pour dénoncer la répression qui ensanglante leur pays. Mais les membres des services secrets les épient à pied ou en voiture, depuis l'assistance avec leurs téléphones portables, puis fondent sur les manifestants. Georgette Alam, une restauratrice qui a été giflée, et d'autres manifestants tabassés au cours du rassemblement, vont porter plainte au commissariat du 2e arrondissement.
A leur sortie, rue La Fayette, alors que leurs agresseurs ont été relaxés, une voiture pile à leur hauteur. Quatre hommes en descendent, armés de battes de base-ball. Mohamed Taha, l'un des coordinateurs des manifestations de l'opposition syrienne, se retrouve immobilisé au sol, pendant qu'un homme cogne sa tête contre le trottoir. Un autre essaie de l'écraser avec sa voiture. Jamais ces exilés n'auraient imaginé qu'il y avait des milices de civils armés pro-Assad à Paris. Depuis, ils vivent dans la peur.
L'ambassade syrienne à Paris impliquée dans ces violences ?
Neil Sammonds, d'Amnesty International, assure que l'ambassade syrienne à Paris est impliquée dans ces violences. Il a coordonné un rapport dans lequel l'organisation de défense des droits de l'homme conclut que les Syriens militant à l'étranger contre le régime de Bachar al-Assad sont systématiquement surveillés et harcelés par les services de renseignement travaillant pour les ambassades syriennes. Dans ce document intitulé "le Bras long des moukhabarat", l'organisation décrit les cas d'une trentaine de militants vivant dans huit pays différents sur trois continents.
Aux Etats-Unis et au Chili, ce sont des diplomates en poste à l'ambassade qui sont allés menacer directement les opposants au régime. Suite à la détention en Syrie d'une de ses amies qui a dû divulguer son mot de passe Facebook, Alaa Basatneh, une étudiante qui vit à Chicago, a reçu des menaces : "On t'attend à l'aéroport. On fera de toi un exemple."
A Stockholm, après avoir manifesté sa solidarité avec les opposants syriens, Iman al-Haghdadi a reçu ce message glissé sous sa porte : "Reste tranquille ou nous nous en prendrons à toi et à ta famille." Peu de temps après, le frère d'Iman est arrêté en Syrie : on lui casse les deux mains et on l'oblige à signer un document dans lequel il promet que sa famille va répudier sa soeur.
Les familles des militants à l'étranger restées en Syrie harcelées
Dans presque tous les cas, les familles des militants à l'étranger restées en Syrie sont harcelées. En juillet dernier, Malek Jandali, un pianiste qui vit à Atlanta, a participé à une manifestation devant la Maison-Blanche au cours de laquelle il a chanté une chanson dont les paroles, "Oh mon pays, quand te verrai-je libre ?", ont agacé les autorités syriennes. Quatre jours plus tard, à Homs, en Syrie, ses parents ont été attaqués et sa mère, une femme de 66 ans, malade et alitée, passée à tabac...
Pourquoi ces pressions sur la diaspora ? "Ces pratiques n'ont rien de nouveau", rappelle Jean-Pierre Filiu, spécialiste du monde arabo-musulman, qui vient de publier chez Fayard "la Révolution arabe. Dix leçons sur le soulèvement démocratique". "Déjà après le massacre de Hama en 1982, qui a causé des dizaines de milliers de morts, précise-t-il, des membres de l'ambassade syrienne venaient terroriser les manifestants qui protestaient à Paris. Ces intimidations et ces manipulations ont, il faut bien le dire, réussi à museler l'opposition à l'intérieur comme à l'extérieur." Reste à savoir si elles suffiront cette fois...
Sara Daniel - Le Nouvel Observateur
(Article paru dans "le Nouvel Observateur" du 20 octobre 2011)
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: SYRIE : La Paix enfin possible dans ce pays ? Prions !
L'Iran "condamne les morts et les massacres" en Syrie
L'Iran a durci le ton à l'égard de son allié syrien en "condamnant" explicitement pour la première fois "les morts et les massacres" dus à la répression en Syrie, dans une interview du président Mahmoud Ahmadinejad à la chaîne américaine CNN.
"Nous condamnons les morts et les massacres en Syrie, que les victimes appartiennent aux forces de sécurité, à l'opposition ou à la population", a déclaré M. Ahmadinejad selon une transcription écrite partielle de cette interview en persan diffusée samedi par le site internet de la télévision d'Etat iranienne.
Téhéran critique depuis longtemps à mots couverts l'incapacité de son allié syrien à régler pacifiquement la crise l'opposant à une partie de sa population, mais c'est la première fois que M. Ahmadinejad condamne aussi nettement la violence qui a fait plus de 3.000 morts en sept mois dans ce pays, selon l'ONU.
"Nous avons une solution claire pour la Syrie, c'est que toutes les parties s'assoient ensemble autour d'une table et trouvent un accord", a réaffirmé le président iranien qui a appelé à de nombreuses reprises à un tel dialogue au cours des derniers mois.
"Toutes ces morts ne peuvent apporter aucune solution, et à long terme elles ne feront que conduire à une impasse", a insisté M. Ahmadinejad.
La Syrie est le principal allié arabe de l'Iran depuis la révolution islamique de 1979, et Téhéran ne cache pas depuis plusieurs mois son inquiétude devant le risque de voir le régime du président Bachar Al-Assad emporté par la contestation populaire selon le scénario qui s'est déjà produit en Tunisie, en Egypte et en Libye.
Tout en accusant les Occidentaux d'attiser et d'exploiter les troubles en Syrie, Téhéran a plusieurs fois appelé le président Assad à faire les réformes nécessaires pour éviter d'être renversé.
"Le peuple et le gouvernement en Syrie doivent se mettre ensemble à une table pour parvenir à une entente loin de toute violence", avait ainsi affirmé M. Ahmadinejad fin août dans un entretien à la chaîne libanaise Al-Manar.
Le durcissement de ton de M. Ahmadinejad intervient alors que la Turquie, autre partenaire important de l'Iran, a coupé les ponts avec les autorités syriennes et insiste pour que Téhéran infléchisse son soutien au régime de Damas.
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a indiqué en septembre avoir personnellement évoqué cette question avec M. Ahmadinejad, puis avec un émissaire envoyé à Ankara par le président iranien, à la suite de quoi selon lui "il y a eu un changement dans l'attitude" des dirigeants iraniens.
Source: www.echoroukonline.com
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Re: SYRIE : La Paix enfin possible dans ce pays ? Prions !
Syrie: Assad met en garde contre un séisme en cas d'intervention occidentale
Le président syrien Bachar al-Assad a averti qu'une intervention occidentale contre son pays provoquerait un séisme dans la région et demandé le soutien de la Russie, au moment où une réunion entre la Syrie et la Ligue arabe se tenait à Doha dans un climat de méfiance.
Deux personnes ont été tuées dimanche dans la province de Homs en Syrie, où les militants pro-démocratie ont appelé à des manifestations pour réclamer que la Ligue arabe gèle l'adhésion de la Syrie, sous le slogan: "Gel de l'adhésion. Arrêtez votre appui aux assassins".
"Les milices d'Assad nous tuent depuis huit mois. Ils nous arrêtent et nous écrasent sous les (obus). Et vous, les Arabes, épris de discours, que faites-vous?", ont écrit les militants sur leur page Facebook "Syrian Revolution 2011".
Un comité ministériel de la Ligue arabe s'est réuni en début de soirée avec une délégation syrienne dirigée par le ministre syrien des Affaires étrangères Walid al-Mouallem, qui devait transmettre la réponse de Damas aux propositions de ce comité pour arrêter la violence.
La réunion se tient dans un climat tendu, la Ligue arabe ayant exprimé dans un message au président Assad samedi "son rejet des meurtres de civils" et "l'espoir que le gouvernement syrien prendra les mesures nécessaires pour les protéger".
Le ministère syrien des Affaires étrangères avait répliqué en se déclarant "étonné que le comité arabe ait basé sa position sur les mensonges diffusés par les chaînes de télévision qui incitent" à la violence.
Le comité qui s'était réuni mercredi à Damas avec le président Assad l'aurait averti que l'échec de la médiation arabe aboutirait à une internationalisation de la crise", notamment un embargo économique, d'après l'influent quotidien koweïtien Al-Qabas.
La délégation, présidée par le Premier ministre du Qatar cheikh Hamad ben Jassem Al Thani, a demandé au président Assad de s'engager sur un calendrier précis de réformes, d'accepter une réunion avec l'opposition à l'étranger et l'arrêt de la violence, selon le journal.
Dans un entretien publié dimanche par le journal britannique The Sunday Telegraph, M. Assad a prévenu que toute intervention occidentale contre son pays provoquerait un "tremblement de terre" au Proche-Orient.
"La Syrie est désormais le centre de la région. C'est la ligne de fracture et si vous jouez avec, vous provoquerez un tremblement de terre: voulez-vous voir un nouvel Afghanistan, ou des dizaines d'Afghanistan?", a menacé le président syrien.
"Tout problème en Syrie enflammera la région entière. Si le plan est de diviser la Syrie, cela revient à diviser la région entière", a ajouté M. Assad, selon lequel les forces de sécurité syriennes ont commis "beaucoup d'erreurs" au début de la contestation mais visent désormais uniquement des "terroristes".
Le président syrien a par ailleurs demandé à la Russie de continuer à le soutenir face aux condamnations occidentales de sa répression des manifestations, dans une interview à la télévision russe.
Pour sa part l'émissaire de la Chine au Moyen-Orient, Wu Sike, a appelé dimanche au Caire le régime de Bachar al-Assad à "respecter et répondre aux aspirations et aux revendications légitimes du peuple syrien".
La Russie et la Chine --membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU-- avaient opposé le 4 octobre leur veto à un projet de résolution des pays occidentaux menaçant Damas de "mesures ciblées".
La répression en Syrie a fait depuis le 15 mars, selon l'ONU, plus de 3.000 morts.
Et l'insurrection populaire tend désormais à se transformer en conflit armé avec la multiplication des affrontements entre soldats, membres des forces de sécurité et déserteurs.
Les défections se sont multipliées ces dernières semaines dans les rangs de l'armée, de nombreux déserteurs rejoignant l'"Armée syrienne libre", une force d'opposition armée dont la création a été annoncée en juillet par le colonel déserteur Riad al-Asaad, réfugié en Turquie.
Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon avait demandé samedi "la fin immédiate des opérations militaires contre les civils" et "la libération de tous les prisonniers politiques et des personnes détenues pour avoir participé à des manifestations".
© 2011 AFP
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Re: SYRIE : La Paix enfin possible dans ce pays ? Prions !
Washington presse Damas de mettre en œuvre le plan arabe
Les Etats-Unis ont prévenu jeudi 3 novembre la Syrie qu'elle renforcerait encore davantage son isolement international si elle ne mettait pas en œuvre le plan arabe de sortie de crise. "Nous n'avons pas vu de signes que le régime [du président syrien Bachar] Al-Assad avait l'intention de respecter les engagements qu'il a pris", a déclaré la porte-parole du département d'Etat, Victoria Nuland.
Malgré la décision mercredi du régime du président Bachar Al-Assad d'accepter un plan arabe censé mettre fin à la répression sanglante du mouvement de révolte, les forces de sécurité ont tué vingt civils par balles et arrêté des dizaines de personnes jeudi.
Mercredi, le pouvoir syrien a accepté "sans réserves" le plan de sortie de crise de la Ligue arabe qui prévoit un arrêt total des violences, la libération des personnes arrêtées dans le cadre de la répression, le départ de l'armée des villes et la libre circulation des observateurs et médias internationaux, avant l'ouverture d'un dialogue entre le régime et l'opposition. "Nous jugerons [le régime]" sur la base de ces critères et "nous n'avons encore rien vu", a remarqué Mme Nuland.
"Nous ne disposons d'aucun élément à ce stade indiquant que [les forces du régime] se retirent", a-t-elle insisté, alors que sur le terrain la répression, qui a fait plus de 3 000 morts depuis la mi-mars selon l'ONU, se poursuivait. La porte-parole de la diplomatie américaine a rejeté des suggestions selon lesquelles les négociations entamées par la Ligue arabe permettaient à Damas de gagner du temps. "C'est même le contraire qui est vrai", a estimé Mme Nuland. Si M. Assad "ne tient pas les promesses qu'il a faites à la Ligue arabe, la Ligue arabe (...) en tirera les conséquences".
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Re: SYRIE : La Paix enfin possible dans ce pays ? Prions !
Photo: AFP/YouTube Manifestation antirégime à Hama, en Syrie |
Les Nations unies estiment que la répression a fait au moins 3000 morts depuis le début du mouvement de contestation contre le régime du président Bachar Al-Assad, à la mi-mars.
« Aujourd'hui, c'était la vraie mise à l'épreuve des intentions du régime et la réponse est claire pour tout le monde », a déclaré Mustafa Osso, un militant des droits de l'homme en Syrie.
Les manifestations de vendredi étaient organisées à l'appel des Comités locaux de coordination et d'autres organisations de l'opposition, qui demandent l'application du plan de la Ligue arabe prévoyant la fin de la répression, la libération de tous les prisonniers politiques, l'ouverture d'un dialogue avec l'opposition d'ici deux semaines et la libre circulation des observateurs et des médias étrangers. Aucune sanction n'est prévue en cas de non-respect des engagements.
Les plus importantes marches se sont déroulées après la prière du vendredi à Homs, à Deraa, à Deir El-Zour et à Qamishli.
À Homs, des manifestants ont brandi des banderoles sur lesquelles on pouvait lire « Ligue arabe, attention à Bachar Al-Assad » ou « De quel dialogue parlez-vous? ».
La plupart des 15 personnes mortes ont été tuées à Homs et en banlieue de Damas. Au moins 18 personnes avaient été tuées la veille à Homs, selon l'opposition.
À Banias, les forces de sécurité ont battu des fidèles qui sortaient de la mosquée Abou Bakr Al-Siddiq et ont bloqué des dizaines d'autres personnes à l'intérieur du bâtiment pour les empêcher de se joindre à la manifestation.
Plusieurs manifestants ont aussi été blessés à Lattaquié, sur la côte.
Associated Press
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Re: SYRIE : La Paix enfin possible dans ce pays ? Prions !
Plusieurs morts lors de manifestations contre le régime de Bachar Al-Assad
Les ministres arabes des affaires étrangères tiendront le 12 novembre une réunion sur la Syrie, le régime de Bachar al-Assad ayant failli à ses engagements de cesser la répression contre le mouvement de contestation, selon un communiqué officiel de la Ligue arabe dimanche 6 novembre. Selon le texte, la réunion a été décidée "en raison de la poursuite de la violence, le gouvernement syrien n'ayant pas respecté ses engagements à appliquer le plan arabe pour une sortie de crise dans le pays".
Dix civils ont été tués dimanche, dont huit à Homs (centre), par les forces de l'ordre, au premier jour de la fête musulmane de l'Aïd Al-Adha, indique l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). En outre, deux civils ont péri sous les balles des forces de sécurité dans les villes de Hama et d'Idleb, dans le nord du pays.
Malgré les opérations militaires en cours depuis plusieurs semaines à Homs, un haut lieu de la révolte contre le président Bachar al-Assad, des manifestations ont eu lieu dans la plupart des quartiers de la ville, selon la même source. Les forces armées et de sécurité sont également intervenues à Zamalka et Irbine, dans la province de Damas, ont ajouté les Comités de coordination locaux (LCC), qui chapeautent les manifestations en Syrie.
Le président Assad a assisté à la prière de l'Aïd Al-Adha dimanche matin à la Mosquée al-Nour de Raqqa dans le nord de la Syrie, a rapporté la radio officielle syrienne. Dans de nombreuses villes du pays, cette prière a été suivie par des défilés parfois massifs pour soutenir Homs et appeler à la chute du régime, selon l'OSDH et les LCC.
Les forces de sécurité ont dispersé à coups de gaz lacrymogène et en tirant en l'air une manifestation à Damas dans le quartier de Kafar Soussé. Cinq manifestants ont été blessés et plus de soixante dix personnes ont été arrêtées, dont trente manifestants, dans ce quartier, a rapporté l'OSDH.
D'autre part, les détenus de conscience ont entamé dimanche une grève de la faim dans les prisons syriennes "pour protester contre le régime qui n'a pas tenu ses promesses mensongères de les libérer", selon l'OSDH.
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Re: SYRIE : La Paix enfin possible dans ce pays ? Prions !
Syrie - La Ligue arabe serre la vis à la Syrie...
La Ligue arabe suspend la Syrie de ses activités en réaction à son refus d'appliquer le plan de paix auquel elle a pourtant souscrit.
La décision a été prise lors d'une réunion d'urgence, au Caire, des ministres des Affaires étrangères des pays membres.
La suspension prendra officiellement effet le 16 novembre prochain.
La Ligue arabe réclame par ailleurs l'imposition de sanctions économiques et politiques au régime de Bachar-Al-Assad, qui continue de réprimer dans la violence les mouvements d'opposition, malgré ses engagements.
Elle appelle notamment les pays arabes à retirer leurs ambassadeurs en poste à Damas.
La Ligue arabe invite par ailleurs tous les courants de l'opposition au régime de Bachar Al-Assad à une rencontre au Caire dans trois jours pour convenir d'un projet de « transition ».
La suspension de la Syrie était une des principales revendications des différents groupes opposés au président Al-Assad, qui se sont succédé au Caire dans les derniers jours pour rencontrer Nabil al-Arabi, le secrétaire général de la Ligue arabe.
Selon l'ONU, la répression du mouvement de contestation, qui a débuté en mars en Syrie, a fait dans les 3500 morts.
L'ambassadeur syrien auprès de la Ligue arabe Youssef Ahmad s'est aussitôt insurgé contre cette suspension qu'il qualifie « d'illégale et contraire au traité » de la ligue, qu'il accuse de faire le jeu des Américains et des Occidentaux.
Le plan de sortie de crise, accepté « sans réserve » début novembre par Damas, prévoit notamment :
- l'arrêt total de la violence pour protéger les civils;
- la libération des personnes incarcérées en raison des événements actuels;
- l'évacuation des villes et des zones en proie à des conflits armés;
- l'autorisation d'accès au pays pour les organisations de la Ligue arabe et les médias arabes et internationaux.
AFP, Associated Press et Reuters
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Re: SYRIE : La Paix enfin possible dans ce pays ? Prions !
Syrie: le roi de Jordanie appelle le président Assad à quitter le pouvoir
AFP/Archives
Le roi Abdallah II de Jordanie a été lundi le premier dirigeant arabe à appeler le président Bachar al-Assad à "quitter le pouvoir" en Syrie où une quarantaine de civils et membres des forces du régime ont encore été tués.
"Si j'étais à sa place, je quitterais le pouvoir", a dit le roi de Jordanie, pays voisin de la Syrie, dans une interview à la BBC.
"Si Bachar avait à coeur l'intérêt de son pays, il devrait démissionner, mais il devrait aussi créer les conditions nécessaires pour une nouvelle phase de la vie politique syrienne", a-t-il ajouté.
Pendant ce temps, seize civils et au moins 19 membres des forces du régime ont péri dans la région de Deraa, dans le sud de la Syrie, a annoncé l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Selon cette ONG, basée en Grande-Bretagne, les civils ont été tués par des tirs des forces de sécurité, alors que les membres de l'armée régulière et des forces de sécurité ont été abattus par des déserteurs présumés lors d'affrontements.
Deux autres civils ont péri "lors d'échanges de tirs et de pilonnage aux mitrailleuses lourdes à Jobar" dans la ville assiégée de Homs (centre), selon cette ONG.
Lors d'une conférence de presse, le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem a pourtant estimé que le pays se "dirige(ait) vers la fin de la crise".
Il a d'ailleurs vivement réagi à la décision de la Ligue arabe de suspendre Damas de ses travaux, qui constitue selon lui "un pas dangereux".
La Syrie "paie le prix de ses positions fermes" mais elle "ne fléchira pas et sortira plus forte", a-t-il ajouté, assurant que "les complots ourdis contre la Syrie échoueront".
Samedi, la Ligue arabe a suspendu la participation à ses réunions de la Syrie -- où la répression de la contestation a fait 3.500 morts, selon l'ONU, depuis la mi-mars -- et l'a menacée de sanctions, un camouflet sévère pour Damas.
Cette décision intervient près de deux semaines après l'acceptation "sans réserves" par Damas d'un plan de sortie de crise proposé par la Ligue, qui n'a pas été suivi d'effets.
Après sa décision de suspendre la Syrie, la Ligue arabe étudie à présent un "mécanisme de protection des civils" et souhaite l'envoi de 500 membres d'organisations arabes des droits de l'Homme, de médias et des observateurs militaires dans le pays.
Le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé s'est aussi dit favorable à l'envoi d'observateurs de l'ONU pour aider à protéger les civils de la répression du régime qui selon lui s'enferme dans la "paranoïa".
Une nouvelle réunion extraordinaire de la Ligue est prévue mercredi à Rabat pour faire le point sur la mise en oeuvre du plan de sortie de crise décidé le 2 novembre et prévoyant notamment le retrait des forces armées des villes en proie à la contestation et la libération des manifestants arrêtés.
Mais, M. Mouallem a indiqué qu'il ne participerait pas à la réunion de Rabat.
Après huit mois d'un mouvement de contestation qui ne s'essoufle pas, le chef de la diplomatie syrienne a par ailleurs exclu l'éventualité d'une intervention étrangère, se félicitant de l'appui de la Russie et de la Chine.
"Le scénario libyen ne se répètera pas, ce qui se passe en Syrie est différent de ce qui s'était passé en Libye", a-t-il estimé, ajoutant: "Les positions de la Russie et de la Chine que nous remercions ne changeront pas car nous sommes en coordination et en consultations avec eux".
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a jugé lundi "incorrecte" la décision de la Ligue arabe, tandis que la Chine exhortait la Syrie de mettre en oeuvre le plan de sortie de crise, tout en se gardant de soutenir d'éventuelles sanctions contre Damas.
Pour sa part, le secrétaire général de l'Organisation de la conférence islamique (OCI), Ekmeleddin Ihsanoglu, a prévenu que si Damas "ne se conforme pas aux demandes légitimes du peuple syrien et aux appels lancés par l'OCI, la Ligue arabe et l'ONU, elle risque une internationalisation de la crise".
L'Union européenne a, elle, décidé d'étendre ses sanctions contre le régime syrien à 18 personnes, essentiellement des militaires, et de geler des prêts européens dans le pays en raison de la poursuite de la répression.
Les Etats-Unis se sont félicités d'un "renforcement du consensus contre Assad et les agissements du régime" syrien, après les décisions de la Ligue arabe et de l'UE.
Interrogé sur un éventuel établissement d'une zone tampon à la frontière avec la Turquie, revendiqué par des opposants, M. Mouallem a souligné que "la Syrie est un pays souverain et défendra chaque pouce de son territoire". "J'exclus que la Turquie prenne cette mesure".
"Ceux qui ne sont pas en paix au Moyen-Orient avec leur peuple et ne peuvent les satisfaire partiront", a affirmé de son côté le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoglu, qui avait reçu la veille des représentants du Conseil national syrien (CNS), qui rassemble une bonne partie de l'opposition.
2011 AFP
Commentaire personnel : Le roi Abdallah II de Jordanie est un grand homme de paix pour lequel j'ai une grande admiration, comme l'était également son père le Roi Hussein. Je suis certain que notre Grand et Juste Créateur lui réservera une belle place au Ciel.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: SYRIE : La Paix enfin possible dans ce pays ? Prions !
La pression diplomatique s'intensifie sur le régime de Damas.AFP/GAMAL NOMAN
La Turquie menace d'arrêter les exportations d'électricité vers la Syrie...
Comment accentuer la pression sur le régime de Damas ? La solution pourrait passer par le domaine énergétique. La Turquie – ancien allié régional de Damas – envisage ainsi de réviser ses livraisons d'électricité à la Syrie voisine si le climat actuel persiste entre les deux pays. La Turquie a également décidé d'arrêter des explorations de pétrole menées conjointement avec la Syrie. Au total, six puits syriens sont concernés. Les récentes attaques des missions diplomatiques turques en Syrie par des manifestants pro-gouvernementaux ont aggravé les tensions entre Ankara et le régime de Bachar Al-Assad.
Au plan diplomatique, Damas semble de plus en plus isolé après huit mois de répression violente du mouvement de révolte. Les monarchies arabes du Golfe se sont opposées mardi 15 novembre à la tenue d'un sommet arabe, réclamé dimanche par la Syrie. Damas avait en effet réclamé une réunion d'urgence pour évoquer la crise qui secoue le pays depuis mars, au lendemain de la décision de la Ligue arabe de suspendre la Syrie de ses réunions.
NOUVELLE RÉUNION MERCREDI À RABAT
Les relations entre Damas et les six pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG), dont l'Arabie saoudite est le chef de file, se sont fortement détériorées, notamment après la mise à sac par des manifestants syriens soutenant le régime des ambassades d'Arabie saoudite et du Qatar à Damas. Le CCG avait condamné dimanche "ces agressions" contre les deux ambassades, les qualifiant de "violation des conventions internationales".
Les diplomates arabes se retrouvent mercredi à Rabat pour discuter des mesures annoncées au Caire visant à sanctionner les autorités de Damas, alors que la répression de la contestation depuis huit mois en Syrie a fait 3 500 morts, selon l'ONU.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: SYRIE : La Paix enfin possible dans ce pays ? Prions !
Syrie McKay évoque la possibilité d’une intervention militaire | |
Daniel Proussalidis 16/11/2011 17h33 |
Le ministre canadien de la Défense, Peter MacKay. |
OTTAWA — Le ministre canadien de la Défense, Peter MacKay, ne ferme pas la porte à une éventuelle intervention militaire en Syrie, comme ce fût le cas pour la Libye.
«Il faut poursuivre la réflexion et que le Conseil de sécurité des Nations unies adopte une nouvelle résolution» pour autoriser une telle intervention, comme ce fut le cas pour la Libye, a déclaré M. MacKay, mercredi.
«Mais je peux vous assurer que nous discutons et que les autres pays de la communauté internationale discutent de ce qui se passe en Syrie. Il en sera d’ailleurs question au Forum international sur la sécurité à Halifax ce week-end.»
Mercredi, la Ligue arabe a donné trois jours à Damas pour mettre fin à la répression sanglante contre l’opposition au pouvoir de Bachar-Al Assad, la France a rappelé son ambassadeur, et le roi Abdallah de Jordanie a invité le président syrien à démissionner.
La Russie et la Chine empêchent le Conseil de sécurité de condamner la Syrie pour sa répression contre les manifestants. La Chine a toutefois exhorté la Syrie cette semaine à mettre fin à la violence et à adopter le plan de paix proposé par la Ligue arabe.
Des centaines de personnes qui manifestaient pour demander la démocratie ont été tuées ce mois-ci par les autorités syriennes. On dénombre 3 500 victimes depuis le mois de mars.
Agence QMI
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Re: SYRIE : La Paix enfin possible dans ce pays ? Prions !
Syrie - Bachar Al-Assad promet de lutter jusqu'à la mort
Au lendemain de l'expiration de l'ultimatum de la Ligue arabe, le président Bachar Al-Assad réaffirme qu'il ne cédera à aucune pression et prévient qu'il est prêt à mourir au combat en cas d'intervention militaire étrangère. Sur le terrain, l'Armée syrienne libre a revendiqué l'attaque d'un bureau du parti Baas, au pouvoir depuis 1963.
En dépit de son isolement international, Bachar Al-Assad reste inflexible. Dans un entretien publié dimanche par l'hebdomadaire britannique The Sunday Times , le président syrien jure que « la Syrie ne s'inclinera pas » devant les pressions croissantes de l'Occident et des Arabes. Il n'abandonnera pas non plus son poste malgré la multiplication des appels en ce sens.
Preuve de sa détermination, Bachar Al-Assad affirme qu'il est « tout à fait » prêt à combattre et à mourir s'il devait affronter des forces étrangères, « cela va sans dire et c'est indéniable », souligne-t-il. Le président considère en effet que l'ultimatum de la Ligue arabe n'était qu'un « prétexte » à une intervention militaire occidentale, qui, selon lui, provoquerait un « séisme » dans la région si elle venait à se concrétiser.
« S'ils sont logiques, rationnels et réalistes, ils ne peuvent pas le faire parce que les répercussions seraient terribles. Une intervention militaire déstabiliserait la région tout entière et tous les pays seraient affectés », insiste le président au pouvoir depuis onze ans.
Questionné sur la répression et les centaines de morts imputables aux forces de sécurité syrienne, Bachar Al-Assad déclare ressentir du chagrin à chaque goutte de sang versée, mais que son régime doit faire respecter la loi face à des bandes armées. « Mon rôle de président est dans l'action, pas dans des discours ou du chagrin », estime-t-il. « La seule solution est (...) de chasser les bandes armées, d'empêcher l'entrée d'armes et de munitions depuis des pays voisins, d'empêcher le sabotage et de faire respecter la loi et l'ordre ».
La Ligue arabe s'accroche à sa mission d'observation
La Ligue arabe a rejeté dimanche une demande de Damas d'amender une proposition d'envoyer en Syrie une délégation de 500 observateurs, estimant qu'elle dénaturait le projet. Ces modifications « changeraient radicalement la nature de la mission, qui consiste à superviser la mise en oeuvre du plan arabe pour mettre fin à la crise en Syrie et protéger les civils syriens », a déclaré l'institution panarabe dans un communiqué.
Dans un courrier au ministre syrien des Affaires étrangères, le secrétaire général de l'organisation panarabe, Nabil Elaraby, l'informe néanmoins qu'il souhaite toujours envoyer une mission d'observation pour évaluer la situation dans le pays.
Les violences continuent
Dimanche matin, au mois trois civils ont ainsi été tués par des tirs des forces de sécurité dans différentes localités du pays, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), basé au Royaume-Uni. Samedi, le bilan des violences s'était élevé à 17 morts.
Pour la toute première fois depuis le début du soulèvement populaire, en mars dernier, Damas a aussi été le théâtre d'une attaque des adversaires du régime. Selon des habitants de la capitale syrienne, au moins deux roquettes ont été tirées à l'aube sur l'un des sièges du parti Baas.
L'Armée syrienne libre (ASL), qui regroupe des soldats insoumis, a revendiqué l'attaque. Mercredi, l'ASL avait mené une précédente attaque à la roquette contre un centre des services secrets.
L'après Bachar-Al-Assad
Malgré la résolution du président syrien à rester au pouvoir, l'opposition prépare l'après Bachar-Al-Assad. Le Conseil national syrien (CNS), regroupant la majorité des courants de l'opposition, a annoncé dimanche un projet de programme politique dont les objectifs sont la chute du régime syrien et la tenue d'élections à l'issue d'une période transitoire d'un an.
Ce Conseil, qui a été lancé officiellement le 2 octobre à Istanbul, affirme vouloir « préserver la nature pacifiste de la révolte » et veut « oeuvrer à construire un État civil, démocratique et pluraliste, avec un système parlementaire ». Le CNS prévoit notamment l'égalité des citoyens, la séparation des pouvoirs, la protection et la garantie des droits des minorités.
Selon ce projet publié sur Internet, le conseil « dirigera le pays avec l'institution militaire pendant la période transitoire afin de préserver l'unité et la sécurité du pays ». Un gouvernement temporaire serait ensuite formé avec pour mission d'organiser des élections libres pour désigner une assemblée constituante chargée d'élaborer une nouvelle Constitution.
Le Conseil national syrien regroupe notamment les Comités locaux de coordination (LCC) qui coordonnent les manifestations sur le terrain, les libéraux, la confrérie des Frères musulmans interdite de longue date en Syrie, ainsi que les Kurdes et les Assyriens. Le CNS n'a été reconnu jusqu'à présent que par les nouvelles autorités libyennes.
avec AFP et Reuters
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: SYRIE : La Paix enfin possible dans ce pays ? Prions !
Le N.O.M ne veut pas de Bachar car il a sa propre stratégie......
Mais la main de Dieu... la justice de Dieu est plus forte et la purification du monde Arabe a déjà commencé.
Fraternellement
LOTFI
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Re: SYRIE : La Paix enfin possible dans ce pays ? Prions !
Syrie: Erdogan dit à Assad que ses jours sont comptés, des bus turcs attaqués
ANKARA - Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a averti lundi le président syrien Bachar al-Assad que ses jours étaient comptés et qu'il ne pourrait indéfiniment se maintenir au pouvoir par la force.
M. Erdogan a tenu ces propos peu après l'attaque sur une route syrienne, de deux autocars transportant des pèlerins turcs revenant de la Mecque en Arabie Saoudite, par d'un groupe armé, qui a fait deux blessés.
Le jour viendra où tu partiras aussi, a lancé le Premier ministre turc devant la presse lors d'un forum international à Istanbul à l'adresse du chef de l'Etat syrien, soulignant qu'on ne pouvait se maintenir au pouvoir avec des chars et des canons.
M. Erdogan a critiqué les dernières déclarations faites par Assad qui s'est dit tout à fait prêt à combattre et à mourir s'il devait affronter des forces étrangères, dans un entretien publié dimanche par l'hebdomadaire britannique The Sunday Times.
Quelqu'un se manifeste et dit qu'il est prêt à mourir, a dit M. Erdogan avant d'ajouter: Tu vas lutter contre qui ?, tu vas combattre ton frère musulman que tu gouvernes ?.
Nous ne pouvons absolument pas considérer comme humain l'usage de chars, de canons et d'armes contre ceux qui réclament des droits et une vie plus humaine, a dit M. Erdogan, dénonçant une fois de plus la répression de la contestation syrienne.
La Turquie a coupé les ponts avec Damas, son ancien allié, pour protester contre la violence de cette répression par le régime syrien.
Des missions diplomatiques turques ont été récemment la cible d'attaques de la part de manifestants pro-gouvernementaux, provoquant la colère d'Ankara, qui avait déconseillé aux ressortissants turcs tout voyage non essentiel en Syrie.
Dans la nuit de dimanche à lundi, un convoi turc a été cible d'une attaque armée en Syrie.
Deux Turcs ont été blessés lorsque deux autocars transportant des pèlerins revenant de la Mecque ont essuyé de tirs, selon les médias turcs.
Les bus qui auraient pris une mauvaise route près de la ville syrienne de Homs (centre), auraient été arrêtés par des soldats syriens qui ont ouvert le feu contre les véhicules, selon les chaînes privées CNN-Türk et NTV.
L'agence semi-officielle turque Anatolie n'a pas fait état de soldats mais d'un group armé qui s'en est pris aux autobus turcs.
Le conducteur ainsi qu'un pèlerin turc ont été blessés, selon cette source. Ils ont été hospitalisés en Turquie.
Contacté par l'AFP, le ministère turc des Affaires étrangères a confirmé une attaque en territoire syrien, sans donner plus de détail.
L'un des blessés, Cemil Karli (50 ans), a expliqué à Anatolie qu'un groupe armé de quatre personnes à bord d'une voiture rouge avait subitement ouvert le feu contre notre convoi de huit ou neuf bus dans une zone située entre Homs et Hama (nord de la Syrie).
Les comités de coordination locaux (LCC), qui chapeautent les manifestations contre le régime, ont publié un communiqué à Nicosie, indiquant que deux bus avaient été attaqués. Ils ont posté sur internet une vidéo montrant une personne évacuée vers un hôpital par des équipes de secours turcs et les impacts de balles sur les autocars turcs.
(©AFP / 21 novembre 2011 13h47)
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: SYRIE : La Paix enfin possible dans ce pays ? Prions !
De Maroun Charbel dans Présent :
"Dernière déclaration en date, celle du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, qui a affirmé lors d’un Congrès sur la présence islamique en Afrique : « Nous ne pouvons absolument pas considérer comme humain l’usage de chars, de canons et d’armes contre ceux qui réclament des droits et une vie plus humaine », avant de lancer à l’égard de Assad : « Le jour viendra où tu partiras aussi. » Et de l’interroger : « Tu vas lutter contre qui ? Tu vas combattre ton frère musulman que tu gouvernes ? » Parallèlement, de plus en plus de pays, comme l’Arabie Saoudite, évoquent la « nécessaire protection des civils ». Voilà pour les faits. Restent les rumeurs et les informations « dites de sources sûres ».
Pour ma part je me contenterai de lire le numéro d’Asseyassah, le quotidien koweitien daté de ce mardi 22 novembre. Ce quotidien est effectivement généralement bien informé et souvent nous avons pu recouper ses informations à d’autres sources. Je les prends comme elles se présentent ; jugeons-les comme un indice que quelque chose se prépare. Selon nos confrères koweitiens, la Turquie aurait mis sur pied sa stratégie d’intervention en Syrie qui impliquerait 500 chars, 12 000 soldats et 2 000 militaires des forces spéciales. Asseyassah cite un diplomate d’un émirat du Golfe en poste à Bruxelles qui affirme qu’en cas de veto chinois ou russe l’intervention aura lieu sous les couleurs de l’OTAN comme en Libye. Citant cette fois des sources proches (?) du Hezbollah, le journal affirme que le parti de Hassan Nasrallah prendra totalement le pouvoir en cas de chute du régime syrien."
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paîssos de la sainte montagne l'avait predis
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Re: SYRIE : La Paix enfin possible dans ce pays ? Prions !
Selon Israël Syrie: les jours d'Assad comme président sont comptés | |
Agence France-Presse 24/11/2011 11h57 |
Les jours de Bachar al-Assad comme président syrien sont comptés. PRAGUE, République tchèque - Les jours de Bachar al-Assad comme président syrien sont comptés alors que la répression sanglante des dissidents prend de l'ampleur dans ce pays, a estimé jeudi à Prague le vice-premier ministre israélien, Moshe Ya'alon. «Tout porte à croire qu'il s'approche de sa fin, en tant que président», a déclaré M. Ya'alon, à l'issue d'un entretien avec le ministre tchèque des Affaires étrangères, Karel Schwarzenberg. «La situation est irréversible. Le président Bachar al-Assad est en perte de légitimité suite à la répression des dissidents qui a jusqu'à présent fait plus de 3500 victimes», a-t-il ajouté. «Et le conflit sanglant se poursuit», a déploré le vice-premier ministre israélien. Face à cette répression, les ministres arabes des Affaires étrangères tenaient jeudi au Caire une nouvelle réunion sur la situation en Syrie, sous la présidence du Qatar. L'ultimatum de la Ligue pressant Damas de cesser la répression a pris fin samedi à minuit, exposant désormais la Syrie à des sanctions économiques arabes. M. Ya'alon a par ailleurs épinglé le régime iranien comme «principal instigateur de l'instabilité dans la région» et appelé à des sanctions contre Téhéran. |
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Une intervention en Syrie de l’OTAN ?
Pour quels intérêts de la France ?
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Publié par Jean-Bernard PINATEL, le 25 nov 2011, dans Syrie
Le Canard enchaîné de mercredi 23 novembre, sous la plume de Claude Angeli, toujours aussi bien renseigné, annonce que des officiers du renseignement français ont été envoyés au Nord du Liban et en Turquie avec pour mission de constituer les premiers contingents de l’Armée syrienne libre grâce aux déserteurs ayant fui la Syrie. « Plusieurs membres du Service action de la DGSE et le Commandement des opérations spéciales (COS) sont déjà prêts en Turquie, s’ils en reçoivent l’ordre, à former ces déserteurs à la guérilla urbaine », affirme l’hebdomadaire. C’est une « intervention limitée préparée par l’OTAN » qui est en projet. « Aide à la rébellion civile et militaire, présentation d’une résolution à l’Assemblée générale de l’ONU, trafics d’armes aux frontières de la Syrie, contacts nécessaires avec Washington via l’OTAN… autant de sujets en discussion entre Paris, Londres et Ankara », indique le « Canard ».
Que doit-on en penser sur un plan géopolitique ?
Remarquons en préalable qu’il n’y a rien d’étonnant à ce que des agents Français de la DGSE soient au contact des rebelles syriens en Turquie et au Liban. C’est le rôle des services secrets de se renseigner et d’aider, si la décision politique en est prise, d’aider une rébellion. De plus, la France a toujours exercé un rôle particulier au Levant. A la fin de la seconde guerre mondiale qui a connu la fin de l’empire ottoman, allié de l’Allemagne, le 25 avril 1920, la Société des Nations attribua à la France un mandat de protectorat sur la Syrie et le Liban. Il devait permettre officiellement aux États du monde arabe d’accéder à l’indépendance et à la souveraineté. En septembre-octobre 1920, s’appuyant sur les communautés ethniques et religieuses afin de diviser pour régner, le général Gouraud, haut-commissaire de la République, créa 6 états :
* le Grand Liban, en majorité des chrétiens, ainsi que de villes côtières conformément aux souhaits émis par les maronites;
* l’État d’Alep, centré sur la ville d’Alep et de sa région;
* l’État de Damas. Il comprend la ville de Damas et sa région;
* un territoire autonome alaouite, directement placé sous autorité française;
* l’État du Djébel el-Druze est institué, avec Soueïda comme capitale.
En juin 1922, un premier regroupement a lieu avec la réunification des États de Damas, d’Alep et de Lattaquié en une fédération syrienne avec Homs comme capitale, située au centre stratégique du nouvel État.
Pour la France soutenir un corridor humanitaire est une position diplomatique incontournable vis-à-vis des peuples arabes. Comment, en effet, justifier que l’on est intervenu en Libye pour protéger les populations et que l’on ne fait rien pour elles en Syrie.
Mais c’est, à mon avis, le maximum qu’il faut faire.
Pourquoi ?
Parce que nos intérêts sont fondamentalement différents de ceux de la Turquie en Syrie. La Turquie est en pointe en Syrie à cause du problème Kurde et de son ambition qui vise à rétablir son influence dans le monde arabe. En effet, le risque pour la Turquie est que se créée en Syrie comme en Irak une situation de faiblesse du pouvoir central et qu’un autre Kurdistan autonome se mette en place le long de ses frontières couvrant le Nord d’Alep à la frontière irakienne où résident 1,5 à 2 millions de Kurdes qui sont des alliés objectif de Damas comme le sont toutes les minorités face au risque d’une prise de pouvoir de la majorité sunnite et de sa faction extrémiste religieuse, les frères musulmans.
Si cette situation se réalisait, la Turquie craint que les 15 millions de Kurdes de Turquie, qui sont considérés comme des citoyens de seconde zone, cherchent à disposer de la même liberté. Cette perspective est inimaginable pour la Turquie qui est prête à la réprimer comme dans le passé dans le sang [1].
Par ailleurs, la Turquie d’Erdogan, déjà omniprésente en Irak, veut rétablir son influence sur le monde arabe. On l’a vu lors de l’intervention franco-britannique en Libye. La Turquie en juillet 2011, alors que le rapport de force entre les rebelles et des forces fidèles à Kadhafi n’évoluait pas, a tenté de se positionner en médiateur entre les deux parties, jouant son propre jeu dans une coalition dont pourtant elle faisait partie.
Le monde aura un jour à se pencher sur le problème du peuple Kurde. N’insultons pas l’avenir en laissant l’OTAN faire sienne les intérêts et les objectifs de la Turquie en Syrie.
En effet, le Kurdistan historique, zone de peuplement kurde, s’étend sur environ 520 000 km², la superficie de la France. La majeure partie du Kurdistan est située en Turquie et borde au Nord toute la frontière syrienne, irakienne et le Nord-ouest de la frontière iranienne. C’est une région montagneuse qui s’élève d’Ouest en Est depuis une altitude de 1000 m à des sommets supérieurs à 3000 mètres. Les Kurdes seraient 25 à 35 millions, répartis majoritairement entre ces quatre États : environ 15 à 17 millions en Turquie (20 à 25% de la population turque), 6 à 8 millions en Iran (#10%), 2 à 3 millions en Irak (#10%), 1 à 2 millions en Syrie (10%) et plusieurs dizaines de milliers disséminés en Arménie, en Géorgie, en Azerbaïdjan, au Turkménistan, en Kirghizie et au Kazakhstan. En outre, on estime que 700 000 Kurdes sont réfugiés en Europe.
Enfin, la situation intérieure syrienne est très différente de celle de la Libye. En Syrie vivaient en paix jusqu’à aujourd’hui de nombreuses communautés religieuses qui représentent 30 à 35% [2] de la population face à 65 à 70% de sunnites au sein desquels existe la minorité extrémiste des frères musulmans. Le pouvoir syrien bénéficie ainsi du soutien de ces minorités qui craignent l’arrivée au pouvoir de la majorité sunnite.
Le risque est de remplacer un pouvoir qui protège ces minorités par un pouvoir qui les opprime.
C’est ce que craignent les Russes pour la communauté orthodoxe. Par ailleurs, la Russie est historiquement en compétition avec la Turquie dans cette partie du Monde. La Russie et l’ancien empire Ottoman, directement ou dans le cadre d’une coalition, se sont faits en 4 siècles 12 fois la guerre durant un total de 60 ans. Il n’existe pas d’autres exemples ou deux belligérants peuvent afficher un tel « palmarès ». [3]
La Russie s’opposera avec fermeté à toute résolution du conseil de sécurité qui entrebâillerait la porte à une intervention militaire en Syrie. Pour toutes ces raisons la France ne doit pas aller au-delà d’un discours humanitaire et s’opposer à toute action de l’Otan en Syrie initiée par les turcs soutenus comme toujours par les américains. [4]
[1] A partir de 1984 une guerre civile eut lieu en Turquie qui a fait 37 000 morts (pour la plupart kurdes) et abouti à la destruction de 3 000 villages kurdes dans « le Sud-est de la Turquie » et produit entre 500 000 et 2,5 millions de réfugiés internes.
[2] 2,5 millions alaouites, 2 millions de chrétiens dont la moitié d’orthodoxes, 1,5 millions de kurdes, 500 000 druzes sur 20 millions d’habitants.
[3] Guerres russo-turque de 1568-1570, de 1676-1681, 1686-1700, 1710-1711, 1735-1739 ou « guerre austro-russe contre la Turquie », 1806-1812, 1828-1829, de 1853-1856 ou guerre de Crimée, de 1768-1774, de1877-1878. Il faut y ajouter la guerre russo-turque de 1914-1917 dans le cadre de la Première Guerre mondiale et la guerre soviéto-turque de 1917-1918 dans le cadre de la Guerre civile russe.
[4] Lire à ce sujet mon livre, Russie, Alliance vitale, éditions de Choiseul, 2011, pages 100 à 107.
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La France aide-t-elle les insurgés syriens ?
Par Georges Malbrunot le 28 novembre 2011 8h37 | Réagir
Il y a trois semaines, une source française généralement bien informée m’apprend que «Paris soutient logistiquement les insurgés syriens en leur fournissant en sous-main du matériel infrarouge et des moyens de communications.» Mais, en partance pour le Moyen-Orient, ce vieux routier de la région me demande de ne «rien publier».
Peu après mon arrivée à Beyrouth, samedi 19 novembre, un militaire français stationné au Liban me confirme que les services français ne sont pas «inactifs» auprès des déserteurs syriens, réfugiés en Turquie et au Pays du cèdre. Et qu’il est «très facile d’utiliser les réseaux de trafiquants d’armes qui opèrent au Liban pour renforcer la puissance des rebelles», qui multiplient de l’autre côté de la frontière les opérations contre les forces de sécurité syriennes.
Spécialistes de l’infiltration, les services de renseignements jordaniens ne seraient pas en reste au sud de la Syrie, frontalier du royaume, ajoute cet officier, qui me dit également que durant l’été, «Paris a cherché en vain à mettre à exécution un plan qui visait à garder Bashar el-Assad (le président syrien, ndlr) mais à écarter le reste du clan autour de lui.»
Parmi la palette de soutiens que la France peut fournir aux déserteurs figure également du renseignement satellitaire sur les positions de l’armée syrienne qui les combattent, poursuit le militaire.
Lundi soir 21 novembre, toujours depuis Beyrouth, par téléphone, un ami à Londres me briefe sur la discussion que le ministre britannique des Affaires étrangères a eue avec les délégués de l’opposition syrienne réunis le jour même sur les bords de la Tamise. «Nous doutons de la volonté turque de mettre en place une zone tampon à l’intérieur de la Syrie», leur déclare William Hague, pour qui «Bashar ne cédera pas tant qu’il sentira que les Russes le soutiennent.»
Jeudi soir, au cours d’un dîner à Beyrouth, l’ambassadeur turc au Liban se montre lui aussi «très réservé» sur la possibilité que son pays avance en territoire syrien pour permettre aux déserteurs de l’Armée syrienne libre de se réfugier dans une zone sécurisée.
Le lendemain, un diplomate français me déclare que «la correspondance diplomatique en provenance de la région» lui suggère que «les Turcs parlent beaucoup, mais agissent peu.» «Ils évoquent des sanctions depuis des semaines, mais ils ne sont toujours pas passés à l’action», ajoute-t-il.
En montant dans l’avion au départ de Beyrouth, je lis l’article du Canard indiquant que la France aide les rebelles syriens en compagnie des Britanniques et des Turcs dans le cadre d’une «intervention limitée» en Syrie.
Qui dit vrai ? La première source et le militaire français ? Les dénégations turques et britanniques sont-elles réelles ou de simples paravents pour masquer la réalité d’un appui logistique aux opposants à Bashar el-Assad ? Une chose est sûre : l’appui turc à l’Armée syrienne libre est clair. Un confrère qui a joint au téléphone son chef le colonel Riad Assad s’est vu répondre la phrase suivante : «Il n’y a pas de problème pour qu’on se rencontre, mais vous devez d’abord passer par mon minder au ministère (turc) des Affaires étrangères.» Affaire à suivre…
basileus- J'adore l'Eucharistie
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Re: SYRIE : La Paix enfin possible dans ce pays ? Prions !
La Russie s'inquiète de la situation en Syrie
Sergey Lavrov. Mikhail Metzel / The Associated Press
MOSCOU - Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a affirmé samedi que Moscou s'inquiétait de plus en plus du conflit en Syrie, mais que la Russie continuera à s'opposer à un recours extérieur à la force.
Lors d'une intervention devant la presse à Moscou, M. Lavrov a déclaré que la situation devenait alarmante et qu'on avait de plus en plus l'impression que le pays était au bord d'une guerre civile.
Il a toutefois ajouté que la Russie, en tant que membre du Conseil de sécurité de l'ONU, n'autorisera pas le recours à la force.
Par The Associated Press
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: SYRIE : La Paix enfin possible dans ce pays ? Prions !
Sans identifier qui étaient ces groupent un haut responsable de l'ONU sur le terrain à déclaré leur existence.
L'information sur le sujet est extrêmement manipulée.
Si Assad tombe tous les chrétiens périront, c'est le but recherché.
Ainsi, je vois d'un bon oeil que la Russie bloque afin qu'il n'y ait pas d'intervention militaire sous couvert de l'ONU, même si l'intention sous jacente peut avoir des intérêts propres aux Russes.
Dernière édition par Joannes Maria le Sam 9 Juin 2012 - 18:08, édité 1 fois
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: SYRIE : La Paix enfin possible dans ce pays ? Prions !
Syrie : pourquoi Israël reste silencieux...
Il a fallu plus d’un an, et 13 000 morts, pour que l’État hébreu condamne un massacre commis par Bachar el-Assad. Décryptage.
C’est une réaction que l’on n’attendait plus. Face à l’atrocité du massacre de Houla, qui a fait dans la nuit de vendredi à samedi 108 morts, dont 49 enfants, Benyamin Netanyahou s’est déclaré « écoeuré par le massacre incessant mené par les forces du président syrien Bachar el-Assad contre des civils ». Des propos qui pourraient paraître anodins s’ils n’étaient pas les premiers du genre de la part du Premier ministre israélien, plus d’un an après le début d’un conflit qui a fait au moins 13 000 morts.
Pourquoi ce silence ? Il s’agit d’un « changement de nuance », précise au Point.fr Yigal Palmor, porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères. Ce dernier rappelle que si son Premier ministre n’avait jamais parlé en des termes aussi durs à l’égard de Damas, il avait déjà qualifié de massacre la répression du peuple syrien, notamment à Homs, en février dernier. Mais il ne l’avait pas condamné. « Dès qu’Israël parle, ses propos sont instrumentalisés de part et d’autre », se justifie Yigal Palmor. « Chaque camp accuse alors l’autre de trahison et de collaboration avec l’ennemi sioniste ». Et le diplomate d’affirmer qu’ »Israël ne veut pas que ce conflit se règle sur son dos ».
« Aucun intérêt politique » (Ilan Greilsammer)
Pour le politologue Ilan Greilsammer, professeur de sciences politiques à l’université Bar-Ilan de Tel-Aviv, les propos du Premier ministre israélien se révèlent étonnants, tant Israël n’a pas intérêt politiquement à s’engager sur la question syrienne. « Il existe en Israël une sympathie naturelle à l’égard du camp rebelle, affirme-t-il. Mais ce soutien pourrait desservir l’opposition syrienne. » Ainsi, le politologue attribue le changement de ton de Benyamin Netanyahou au fait qu’il souhaite suivre « le vent de condamnations des États-Unis et de l’Europe en se tenant aux côtés des rebelles ».
Pas sûr, néanmoins, que ces derniers accueillent ce soutien à bras ouverts. En mai 2011, lorsque Bachar el-Assad a envoyé ses chars étouffer la révolte de Deraa, les manifestants scandaient : « Bachar, envoie plutôt tes chars récupérer le Golan », en référence au plateau syrien, occupé et annexé par Israël après la guerre des Six-Jours, en 1967. Bien que cette décision n’ait pas été reconnue par la communauté internationale, la frontière entre les deux pays n’a connu aucun incident notable depuis la fin de la guerre israélo-arabe en octobre 1973. « Au début de la révolution, les Israéliens se disaient : Nous préférons le diable que nous connaissons », explique à l’AFP Eyal Zisser, professeur d’histoire à l’université de Tel-Aviv.
Le plus grand allié de Damas (Burhan Ghalioun)
Un mutisme qui a amené Burhan Ghalioun, le président démissionnaire du Conseil national syrien, à accuser Israël d’être le « principal ennemi de la Révolution syrienne ». Dans une récente interview au quotidien saoudien al-Youm, l’ancien chef de l’opposition syrienne s’est dit « convaincu que le plus grand allié du régime syrien est l’État hébreu ». Des propos que l’on retrouve, étonnamment, dans la bouche de militants syriens organisant des manifestations hebdomadaires en France, et imputant à l’État hébreu, soucieux de préserver ses intérêts, l’inaction de l’ONU. Pourtant, Israël ne siège pas au Conseil de sécurité de l’ONU, dont toutes les résolutions sont jusqu’ici bloquées par les veto russes et chinois.
« Il est vrai que le Golan demeure tranquille, note Yigal Palmor. « Mais Bachar el-Assad reste notre ennemi féroce de toujours. Il préfère nous battre sur d’autres terrains à travers le Hamas, le Hezbollah et l’Iran. » En octobre dernier, le président syrien avait menacé de transférer des centaines de missiles sur le Golan, avant de les envoyer sur Israël, en cas d’intervention de l’Otan dans son pays. Un risque que minimise Ilan Greilsammer. « La raison du calme à la frontière du Golan ne provient pas d’une amitié excessive de Bachar el-Assad à l’égard d’Israël, mais de l’impossibilité militaire de le faire. « Actuellement, le rapport de force est tel qu’il n’a aucun intérêt à engager d’hostilité sur le Golan. »
La menace des Frères musulmans
Reste l’épineuse question de l’après-Assad. Avec d’actuelles livraisons d’armes en provenance d’Iran et de la Russie pour le clan alaouite, mais également d’Arabie saoudite et du Qatar pour les rebelles, le pays pourrait sombrer dans une sanglante guerre civile en cas de chute du dictateur, comme c’est actuellement le cas en Libye. « C’est effectivement très inquiétant pour tous les pays limitrophes », concède Yigal Palmor. « La Syrie pourrait alors non pas changer de régime, mais devenir une nouvelle Somalie. » Autre risque pour l’État hébreu, celui de voir arriver au pouvoir en Syrie les Frères musulmans. Les islamistes sunnites, qui dominent actuellement l’opposition, pourraient être moins enclins à fermer les yeux sur l’annexion du Golan.
« Quelle que soit l’issue de la révolution syrienne, elle ne changera pas fondamentalement les choses pour Israël », insiste Ilan Greilsammer. « Le principal ennemi de l’État hébreu aujourd’hui n’est pas le monde arabe, avec lequel il est entré dans une période de tranquillité, mais l’Iran », relève le politoloque. « Ainsi, une chute de Bachar el-Assad, allié stratégique de Téhéran, contribuera à affaiblir la République islamique, ce qui est positif pour Israël. »
Par ARMIN AREFI – Le Point.fr
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: SYRIE : La Paix enfin possible dans ce pays ? Prions !
La Guerre civile (entre Catholiques et Musulmans)recherchée par le NOM n'a pas eu lieu.Les Deux ont chassé les Colons et les deux chasseront le NOM et leurs armées.
Toute coalition éventuelle contre la Syrie périra.......L'Occident qui a usurpé le pouvoir aux chrétiens ne pourra pas dicter ses lois des ténèbres tant que sur la planète reste en vie une seule âme Arabe qu'elle soit musulmane ou catholique........
Bientôt vous verrez le NOM s'écrouler devant la porte de Damas......
Après Bachar c'est l'écroulement du NOM.
Tout ceci fut prophétisé.
Lotfi- Dans la prière
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Re: SYRIE : La Paix enfin possible dans ce pays ? Prions !
Lotfi a écrit:La révolution en Syrie est contournée par le NOM les USA et la Secte Wahhabite saoudienne.
La Guerre civile (entre Catholiques et Musulmans)recherchée par le NOM n'a pas eu lieu.Les Deux ont chassé les Colons et les deux chasseront le NOM et leurs armées.
Toute coalition éventuelle contre la Syrie périra.......L'Occident qui a usurpé le pouvoir aux chrétiens ne pourra pas dicter ses lois des ténèbres tant que sur la planète reste en vie une seule âme Arabe qu'elle soit musulmane ou catholique........
Bientôt vous verrez le NOM s'écrouler devant la porte de Damas......
Après Bachar c'est l'écroulement du NOM.
Tout ceci fut prophétisé.
Je partage votre point de vue.
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: SYRIE : La Paix enfin possible dans ce pays ? Prions !
Un évêque du côté d'Assad...
Cette photo tirée du réseau Shaam News Network -qu'AP ne peut certifier- montre des corps d'enfants, tués lors d'une attaque dans la province de Hama, au centre de la Syrie. La communauté internationale a unanimement condamné ce nouveau massacre, qui aurait fait au moins 58 morts mercredi. Les forces fidèles au président Assad sont montrées du doigt, mais le régime syrien dément que ce massacre ait eu lieu.
Photo: Shaam News Network/AP
«La paix en Syrie pourrait être sauvée si tous disaient la vérité. Après un an de conflit, la réalité sur le terrain est loin du cadre qu'impose la désinformation des moyens de communication de masse occidentaux.
«Dans la capitale, ce que l'on appréhende le plus, ce sont les voitures piégées et les attentats à la bombe, la plupart du temps le fait de kamikazes alléchés par l'appât du gain, le désir du paradis d'Allah, ou bercés du rêve sunnite de la fin des alaouites au terme de 40 ans de règne. Actuellement, on tente une déstabilisation sanguinaire et systématique du pays par des aventuriers qui ne sont pas syriens.»
Voilà ce qu'a déclaré, à l'agence de presse du Vatican Fides, un évêque catholique de rite oriental, Philippe Tournyol Clos, en visite en Syrie. Ces déclarations mettent le Saint-Siège dans l'embarras.
«Le secrétariat d'État du Vatican trouve ce genre de commentaires gênant, indique John Allen, vaticaniste à l'hebdomadaire américain The National Catholic Reporter. Mais le secrétariat pense que les évêques comme Tournyol Clos qui prennent des positions comme celle-ci ont un meilleur diagnostic de la situation sur le terrain que les puissances occidentales, particulièrement en ce qui concerne les conséquences pour la minorité chrétienne. Ils ont peur que la Syrie soit le prochain Irak.»
En 2010, après des attentats dans des églises, l'ONU a déploré la fuite des chrétiens d'Irak. Plus d'un demi-million, la moitié du total, ont quitté le pays.
«Les chrétiens sont pris entre deux feux, explique Sami Aoun, politologue à l'Université de Sherbrooke. Quand ils font preuve de réserve devant la chute de dictatures comme en Irak et en Syrie, ils se font massacrer. Quand ils s'alignent avec le régime, on leur dit qu'ils vont se faire massacrer.»
Ironiquement, le président syrien Bachar al-Assad est en partie responsable des attaques contre les chrétiens irakiens parce qu'il a permis à des salafistes d'entrer clandestinement en Irak, souligne M. Aoun. «Il faut dire qu'en Syrie, il y a une culture politique de crainte de l'islamisme, du conservatisme sunnite de l'Arabie saoudite [qui finance la rébellion]. L'alliance avec l'Iran fait moins peur parce que, malgré le conservatisme, les droits des minorités sont un peu plus respectés, à cause du legs historique de l'Empire perse.»
Entre 3% et 5% des 20 millions de Syriens sont chrétiens, selon M. Aoun. Les alaouites, dont fait partie le clan Assad, composent 12% de la population. En tout, le tiers des Syriens font partie d'une minorité, par rapport à la majorité sunnite.
L'an dernier, l'évêque catholique Giovanni Martinelli, de Libye, avait été qualifié de partisan de Kadhafi parce qu'il avait déploré les frappes aériennes sur Tripoli.
Mathieu Perreault La Presse |
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: SYRIE : La Paix enfin possible dans ce pays ? Prions !
Merci à vous cher Gilles.
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Syrie...
Témoignage de l’abbé Philippe Tournyol du Clos, prêtre français en mission permanente au Moyen-Orient :
http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2525#forum30149
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» Je te remercie mon Dieu de vivre dans un pays en paix : le Canada !
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