Prophéties pour notre temps
+35
s153A8
territoire en héritage
abbaruah
carine
Gilles
l'anti-666
ericsaelen
mikee
invité1
beatnik
De l'Alsace à la Lorraine
S
basileus
Kurt Lavete
Gérard Manvussa
Fabienne Guerrero
veilleur
Olphraem3
Lecha T
Jordao
pax et bonum
dirimante
goose
n111
celeste
Dieu est Amour
TOBIE
Philippe-Antoine
marguerite
Charles-Edouard
marie1
Danielle
Abel
p13843
Her
39 participants
Forum catholique LE PEUPLE DE LA PAIX :: Le Ciel nous parle :: PROPHÉTIES DES SAINTS, DES BIENHEUREUX DE L'ÉGLISE
Page 21 sur 25
Page 21 sur 25 • 1 ... 12 ... 20, 21, 22, 23, 24, 25
Re: Prophéties pour notre temps
Notre Père qui êtes aux Cieux, que votre nom soit sanctifié, que votre règne arrive, que votre volonté soit faite sur la terre comme au Ciel, donnez-nous aujourd'hui notre pain quotidien, pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, et ne nous laissez pas succomber à la tentation, mais délivrez-nous du mal.
Ainsi soit-il
Ainsi soit-il
beatnik- Avec les anges
- Messages : 7853
Inscription : 31/08/2009
Re: Prophéties pour notre temps
Père Jean-Edouard Lamy, curé de la Courneuve
(1931)
Le Père Lamy est né au Pailly, près de Langres dans la Haute-Marne, devenu vicaire à St Ouen, curé de La Courneuve en 1900, il était considéré comme un second Curé d’Ars.
Dès sa plus tendre jeunesse, il se fit remarquer par sa grande dévotion à Marie: on le surnomma dans son village l'Enfant au Chapelet.
Après son service militaire, désireux de devenir prêtre, Jean-Édouard fut présenté aux Oblats de Saint François de Sales. Les Oblats lui confièrent une œuvre créée à Troyes en faveur des jeunes gens pauvres et délaissés, dont il s'occupa treize ans.
Il n’eut jamais beaucoup de succès aux examens, et fut tenté par le découragement ; mais saint Joseph vint à son secours, et un jour il lui commanda nettement : "Soyez prêtre !". Après ses vœux perpétuels, le 29 août 1885, et après avoir surmonté beaucoup d'obstacles, il fut finalement admis à l’ordination : ce fut le 12 décembre 1886, dans la chapelle des Spiritains, rue Lhomond à Paris. Il fut aussitôt nommé vicaire à Saint-Ouen, dans le diocèse de Paris.
Le 14 septembre 1900, le Père Lamy était installé à La Courneuve. C’était une paroisse de maraîchers. Il commença par consacrer sa paroisse au Cœur Immaculé de Marie, Refuge des Pécheurs, et fonder les confréries du Sacré-Cœur et du Cœur de Marie. Il était triste de voir combien les enfants s’éloignaient de Dieu, et résolut de fonder pour eux des patrona¬ges. Malgré l’opposition des Francs-maçons et quelques persécutions, la Sainte Vierge l’aida. C’était l’époque où l’Etat français entrait en guerre ouverte avec l’Eglise. Lorsqu’en mars 1906, on vint inventorier son église, P. Lamy protesta vivement. Le Père Lamy aimait beaucoup ces popu¬lations d’humbles gens, de chiffonniers : "Mes chers biffins ! disait-il. Voilà mes palais et mes princes !"
Le 9 septembre 1909, en pèlerinage à Gray, P. Lamy fut touché par un événe¬ment très spécial. Dans une vision, la Sainte Vierge lui demanda de fonder un pèlerinage à Notre-Dame-des-Bois (Haute-Marne), tout près de son villa¬ge natal, "car, dit-elle, ils n’ont rien dans ces contrées" : elle lui montra le lieu, la statue qu’il devait y mettre, et la maison qui servirait de chapelle. Elle lui demanda aussi de fonder une congrégation religieuse. Peu de temps après, le terrain sur lequel se situait la maison fut mis en vente : il l’acheta. En janvier 1913, dans un magasin de Paris, il trouva la statue qu’il avait vue pour ce pèlerina¬ge. Le 20 avril 1914, il porta la statue, et la maison se transforma en chapelle. Les pèlerins affluèrent. Avec l’autorisation de l’évêque de Langres, le P. Lamy y célébrera la première messe le 14 juin 1922.
Le Père Lamy, se trouvant trop infirme, démis¬sionna en 1923 et il se retira à l’Infirmerie Marie-Thérèse et se dédia au pèlerinage de Notre-Dame-des-Bois. Le Père Lamy fréquentait à cette époque les cercles d’étude de Jacques et Raïssa Maritain. Il rencontra le comte Paul Biver, qui devait l’aider à fonder la Congrégation demandée par la Sainte Vierge. Des jeunes gens se présentèrent, et peu à peu l’œuvre prit corps
Il consacra ses dernières années au pèlerinage de N.-D. des Bois, près de Chalindrey, dans la Haute-Marne, et fonda la Congrégation des Serviteurs de Jésus et de Marie. Il mourut le 1er décembre 1931. L'abbé Lamy vivait en union continuelle avec la Très Sainte Vierge. Les traits dominants de sa physionomie semblent avoir été l'humilité, l'esprit de prière et son zèle en faveur des malheureux. On lui attribue de nombreux prodiges.
P. Lamy avait annoncé longtemps à l’avance la guerre, demandant à ses fidèles de prier et de se convertir : les causes de la guerre, disait-il, sont le travail du dimanche, les blasphèmes et ce qu’il appelait la "prostitution dans le mariage". La guerre venue, P. Lamy exerça un ministère tout particulier, confessant des centaines et des milliers de soldats de passage à la gare de la chapelle de la vierge de l’église Saint Lucien de La Courneuve, assistant les mourants, enterrant les morts, recevant dans son église les aumôniers de passage. Le 15 mars 1918, un dépôt de munitions près de La Courneuve produisit une immense explosion. Le Père Lamy, prévenu par le ciel, avait prié pour que les vies soient épargnées : il n’y eut pas un mort. Un prodige se produisit dans l’église : le taberna¬cle ayant été arraché, la dalle du tabernacle partie, "le ciboire est resté sur le corporal et le corporal en l’air".
« Notre Seigneur m'a dit que la guerre avait eu trois causes : les blasphèmes, le travail du dimanche et la prostitution de la chair dans le mariage. Un jeune homme et une jeune fille qui succombent, ce n'est rien à côté. C'est un péché grave ; mais enfin, il est dû à la faiblesse humaine ».
« Après le Credo, Elle a parlé de la guerre sur un ton très douloureux : « Elle sera lente à s'allumer, elle embrasera toute l'Europe, elle embrasera l'univers. Il y aura environ cinq millions de tués, mais – se tournant vers Lucifer – j'en sauverai beaucoup malgré vous. » Le démon Lui disait : « Ils pisseront par la trouée des Vosges ». La Sainte Vierge : « Non, ils passeront par la Belgique ». Satan a dit : « Ils sont aussi coupables d'un côté que de l'autre ». Satan connaît très bien les culpabilités. La Très Sainte Vierge s'est tournée à moitié vers moi, et le fond de l'église a été rempli par un nuage blanc, qui s'est ouvert. Le mur a disparu, et c'est là que j'ai vu une ville avec un immense fleuve. Je crois que c'est Belgrade. J'ai vu les tableaux de la guerre. J'ai eu une sensation curieuse : je me sentais bien dans l'église, mais j'étais aussi transporté loin de l'église ; je ne peux pas me rendre compte exactement de la chose. Je me suis parfaitement rendu compte de la grâce que me faisait la Sainte Vierge, de me montrer ces pays. Elle m'a fait parcourir un pays immense. Je vous donne là des explications très incomplètes : je ne trouve pas de termes appropriés à ces choses. J'ai vu des navires de guerre avec des cheminées énormes. J'ai vu les paysages mais plus tard, je me suis donné un mal énorme pour les situer et cela n'a pas été possible pour tout. On voit des fleuves, des monts, la mer : comment les situer sur des cartes ? Tout n'est pas fini. Il y a des scènes que je n'ai pas vu se dérouler. Le meilleur, maintenant, est de se taire pour moi. »
Quelque concentrée que parût l'action du Père Lamy sur des objectifs immédiats, qui semblaient l'absorber entièrement, sa pensée restait libre de tout lien et d'une compréhension réellement catholique, c'est-à-dire universelle. Il priait en particulier très souvent pour les Anglicans :
« Parmi les Anglicans, disait-il, il y en a beaucoup qui sont moins coupables que nous. Ils sont dévots à la Très Sainte Vierge, au Saint-Sacrement. Leur erreur, ce n'est pas à eux-mêmes qu'il faut l'imputer, mais à leurs aînés. Même si le Saint-Sacrement n'est pas là, ils le prient réellement. De ces dévotions, il ne peut leur en revenir que du bien. La réconciliation avec Rome, aussi bien en Angleterre que dans leurs colonies et que dans les missions protestantes, ce serait un bien énorme. Et pour les églises schismatiques, quel exemple ! Leur principal appui disparaîtrait. »
« Les Juifs, eux-mêmes, sont dans tous les pays, mais ne sont pas abandonnés. Dieu n'abandonne jamais les siens. »
Il est nécessaire d'aborder le chapitre du Futur pour s'inscrire en faux contre plusieurs prétendues prophéties du Père Lamy colportées par des visiteurs et surtout par des visiteuses d'une imagination inventive. Lui-même, déplorant souvent cette tournure d'esprit, répétait :
« Il faut couper les ailes à ces canards-là ! »
« Il ne faut jamais bâtir son existence sur des visions, et surtout sur, celles des autres. Dans les choses matérielles, il ne faut connaître que le bon sens. Et dans les choses spirituelles, il faut encore du bon sens ; mais là, nous ne saurions nous tromper, ayant les règles infaillibles, que Dieu nous a tracées. Il faut se défendre de la mystique. Le démon est derrière la Mère de Dieu : si on laisse passer Celle-ci, on trouve le démon ».
« Elle a bien voulu lever pour moi un petit coin du voile qui nous cache l'avenir, mais j'aime ne pas regarder les événements futurs. Confions-nous tout à fait en Sa miséricordieuse protection ».
Certes, il répondait très fréquemment aux questions avant qu'elles fussent posées, où il annonçait tel et tel événements relatifs à une âme : sa conversion imminente, son prochain appel au service des autels, la nécessité d'agir vite auprès d'elle avant sa comparution inopinée devant le tribunal de Dieu ; mais, seules, les âmes l'intéressaient. S'il parlait quelquefois de l'avenir, c'était par accident, et jamais quand on l'interrogeait. Rien ne lui déplaisait autant que les demandes faites sur des choses qu'il connaissait pertinemment, comme le rôle de sa congrégation dans les temps futurs. Sur ces points, lui toujours si doux, était prêt à se fâcher : il se taisait ou répondait par des généralités. À un fervent du Bienheureux Grignon de Montfort qui le questionnait sur les Apôtres des Derniers Temps :
« Nous ignorons, s'exclamait-il, la fin du monde. « On dit... On dit !... » Je ne sais qu'une chose : Notre Seigneur a dit dans l'Évangile que ce jour n'était connu de personne, pas même des anges dans le ciel. Ses anges, eux-mêmes, l'ignorent. La Sainte Vierge, qui est dans le sein du Père, le sait ; mais Elle ne découvre pas son secret. Mille ans ? Deux mille ? Je n'en sais rien. Ce jour-là viendra comme l'éclair qui part de l'Orient jusqu'à l'Occident ».
Voici quelques rares indications prophétiques données par le Père Lamy :
« L’Archange Gabriel m'a dit : « Satan joue son va-tout ; il croit la partie gagnée », en quoi il se trompe. Il faut prier avec espérance, malgré son tapage. Je vous confie ces choses-là : ce sont des miettes.
On sentira encore davantage quelle est la délicatesse de bonté de la Très Sainte Vierge, Mater Amabilis, Mater Admirabilis !
On la pressent dans la Très Sainte Vierge. Je lui dis souvent : « Bonne Mère, ne quittez pas le sein du Père, mais écoutez nos prières ».
« La paix sera rendue au monde, mais je ne verrai pas cela, et il se passera d'autres choses, dont je ne verrai pas personnellement la fin.
Quand la paix aura été rétablie dans le monde, que de choses seront changées !
La grosse industrie, c'est la guerre. La fabrication des avions, l'exploitation des mines, le travail du fer, tout cela diminuera.
Il n'y aura plus de ces grandes usines où la moralité dégénère et disparaît. Les ouvriers seront bien obligés de se rejeter sur la terre.
Le travail de la terre reprendra une grande extension. La terre redeviendra très chère.
Quand la paix sera rendue au monde, l'industrie se ramènera à des proportions moindres et y restera. Tout s'amoindrira.
Ils vont devant l'inévitable ; ils y arriveront tout de même devant l'inévitable.
Ici, la terre a perdu beaucoup de sa valeur et il n'y a plus de bras pour la culture. Nous avions une jolie vigne : ma sœur a voulu absolument vendre sa part pour s'en débarrasser. Elle l'a vendue 100 francs ! Treize ares pour 100 francs ! Aux Archots, j'ai eu l'exemple de 12 ares vendus pour 13 francs ; une autre fois, 13 ares vendus 35 francs.
Quand la paix sera rendue au monde, les terres acquerront plus de valeur qu'elles n'ont. Que les vieux ouvriers s'entêtent à mourir dans les villes, cela arrivera.
Lorsque les enfants d’aujourd’hui auront mon âge, et qu’on leur dira qu’il y avait ici des maisons au lieu de broussailles, ils ne voudront pas le croire.
Dieu voulait purifier la foi de son peuple en lui faisant faire un long séjour dans le désert. Les Israélites sont restés toute une génération dans les sables. J'ai souvent médité sur cette rude épreuve. De même, quand Dieu rendra la paix au monde, il faudra le re-évangéliser, et cela sera l'œuvre de toute une génération.
Il y aura un grand effort à donner pour la conversion des hommes après la paix rendue à la terre. Il y aura bien des difficultés. Saint Paul n'en a-t-il pas rencontré ? L'état d'âme des premiers Chrétiens reviendra, d'ailleurs, mais il y aura alors si peu d'hommes sur terre !
Et il y aura à nouveau une floraison magnifique des ordres et des congrégations. Les monastères et les couvents se rempliront de nouveau. Après ces calamités, un grand nombre d’âmes vivront dans ces lieux saints ».
Et en 1926, en parlant des mécréants :
« Ils seront contraints de revenir à la religion lorsqu’ils seront écrasés. Et la main qui les écrasera sera une main de maître ».
Le Père Lamy était un familier de la Vierge et des Anges dont il nous parle :
« Nos Anges gardiens, nous ne les prions pas suffisamment. Que fait-on pour eux ? Un petit bout de prière le matin, un petit bout de prière le soir : voilà tout ! Leur miséricorde est bien grande à notre égard, et, souvent, nous ne les utilisons pas assez. Ils nous regardent comme des petits frères indigents ; leur bonne volonté à notre égard est extrême. Rien n'est fidèle comme un Ange.
Les Anges, comme les saints, n'ont pas un corps semblable aux corps réels de la Vierge et de Notre Seigneur ; ils ont des corps qui ne sont pas de chez nous. Chaque Ange a sa physionomie spéciale. Leurs vêtements sont blancs, mais d'une blancheur surnaturelle que je suis incapable de décrire ; elle ne peut être comparée à la blancheur terrestre : elle est beaucoup plus douce au regard. Ces anges fulgurants sont enveloppés d'une lumière si différente de la nôtre que, par comparaison, tout le reste semble obscur.
Tous ces personnages, comme le diable, sont avec nous, autour de nous. Si nous ne les voyons pas, il s'en faut de si peu ! C'est comme une pellicule qui nous sépare d'eux ».
(1931)
Le Père Lamy est né au Pailly, près de Langres dans la Haute-Marne, devenu vicaire à St Ouen, curé de La Courneuve en 1900, il était considéré comme un second Curé d’Ars.
Dès sa plus tendre jeunesse, il se fit remarquer par sa grande dévotion à Marie: on le surnomma dans son village l'Enfant au Chapelet.
Après son service militaire, désireux de devenir prêtre, Jean-Édouard fut présenté aux Oblats de Saint François de Sales. Les Oblats lui confièrent une œuvre créée à Troyes en faveur des jeunes gens pauvres et délaissés, dont il s'occupa treize ans.
Il n’eut jamais beaucoup de succès aux examens, et fut tenté par le découragement ; mais saint Joseph vint à son secours, et un jour il lui commanda nettement : "Soyez prêtre !". Après ses vœux perpétuels, le 29 août 1885, et après avoir surmonté beaucoup d'obstacles, il fut finalement admis à l’ordination : ce fut le 12 décembre 1886, dans la chapelle des Spiritains, rue Lhomond à Paris. Il fut aussitôt nommé vicaire à Saint-Ouen, dans le diocèse de Paris.
Le 14 septembre 1900, le Père Lamy était installé à La Courneuve. C’était une paroisse de maraîchers. Il commença par consacrer sa paroisse au Cœur Immaculé de Marie, Refuge des Pécheurs, et fonder les confréries du Sacré-Cœur et du Cœur de Marie. Il était triste de voir combien les enfants s’éloignaient de Dieu, et résolut de fonder pour eux des patrona¬ges. Malgré l’opposition des Francs-maçons et quelques persécutions, la Sainte Vierge l’aida. C’était l’époque où l’Etat français entrait en guerre ouverte avec l’Eglise. Lorsqu’en mars 1906, on vint inventorier son église, P. Lamy protesta vivement. Le Père Lamy aimait beaucoup ces popu¬lations d’humbles gens, de chiffonniers : "Mes chers biffins ! disait-il. Voilà mes palais et mes princes !"
Le 9 septembre 1909, en pèlerinage à Gray, P. Lamy fut touché par un événe¬ment très spécial. Dans une vision, la Sainte Vierge lui demanda de fonder un pèlerinage à Notre-Dame-des-Bois (Haute-Marne), tout près de son villa¬ge natal, "car, dit-elle, ils n’ont rien dans ces contrées" : elle lui montra le lieu, la statue qu’il devait y mettre, et la maison qui servirait de chapelle. Elle lui demanda aussi de fonder une congrégation religieuse. Peu de temps après, le terrain sur lequel se situait la maison fut mis en vente : il l’acheta. En janvier 1913, dans un magasin de Paris, il trouva la statue qu’il avait vue pour ce pèlerina¬ge. Le 20 avril 1914, il porta la statue, et la maison se transforma en chapelle. Les pèlerins affluèrent. Avec l’autorisation de l’évêque de Langres, le P. Lamy y célébrera la première messe le 14 juin 1922.
Le Père Lamy, se trouvant trop infirme, démis¬sionna en 1923 et il se retira à l’Infirmerie Marie-Thérèse et se dédia au pèlerinage de Notre-Dame-des-Bois. Le Père Lamy fréquentait à cette époque les cercles d’étude de Jacques et Raïssa Maritain. Il rencontra le comte Paul Biver, qui devait l’aider à fonder la Congrégation demandée par la Sainte Vierge. Des jeunes gens se présentèrent, et peu à peu l’œuvre prit corps
Il consacra ses dernières années au pèlerinage de N.-D. des Bois, près de Chalindrey, dans la Haute-Marne, et fonda la Congrégation des Serviteurs de Jésus et de Marie. Il mourut le 1er décembre 1931. L'abbé Lamy vivait en union continuelle avec la Très Sainte Vierge. Les traits dominants de sa physionomie semblent avoir été l'humilité, l'esprit de prière et son zèle en faveur des malheureux. On lui attribue de nombreux prodiges.
P. Lamy avait annoncé longtemps à l’avance la guerre, demandant à ses fidèles de prier et de se convertir : les causes de la guerre, disait-il, sont le travail du dimanche, les blasphèmes et ce qu’il appelait la "prostitution dans le mariage". La guerre venue, P. Lamy exerça un ministère tout particulier, confessant des centaines et des milliers de soldats de passage à la gare de la chapelle de la vierge de l’église Saint Lucien de La Courneuve, assistant les mourants, enterrant les morts, recevant dans son église les aumôniers de passage. Le 15 mars 1918, un dépôt de munitions près de La Courneuve produisit une immense explosion. Le Père Lamy, prévenu par le ciel, avait prié pour que les vies soient épargnées : il n’y eut pas un mort. Un prodige se produisit dans l’église : le taberna¬cle ayant été arraché, la dalle du tabernacle partie, "le ciboire est resté sur le corporal et le corporal en l’air".
« Notre Seigneur m'a dit que la guerre avait eu trois causes : les blasphèmes, le travail du dimanche et la prostitution de la chair dans le mariage. Un jeune homme et une jeune fille qui succombent, ce n'est rien à côté. C'est un péché grave ; mais enfin, il est dû à la faiblesse humaine ».
« Après le Credo, Elle a parlé de la guerre sur un ton très douloureux : « Elle sera lente à s'allumer, elle embrasera toute l'Europe, elle embrasera l'univers. Il y aura environ cinq millions de tués, mais – se tournant vers Lucifer – j'en sauverai beaucoup malgré vous. » Le démon Lui disait : « Ils pisseront par la trouée des Vosges ». La Sainte Vierge : « Non, ils passeront par la Belgique ». Satan a dit : « Ils sont aussi coupables d'un côté que de l'autre ». Satan connaît très bien les culpabilités. La Très Sainte Vierge s'est tournée à moitié vers moi, et le fond de l'église a été rempli par un nuage blanc, qui s'est ouvert. Le mur a disparu, et c'est là que j'ai vu une ville avec un immense fleuve. Je crois que c'est Belgrade. J'ai vu les tableaux de la guerre. J'ai eu une sensation curieuse : je me sentais bien dans l'église, mais j'étais aussi transporté loin de l'église ; je ne peux pas me rendre compte exactement de la chose. Je me suis parfaitement rendu compte de la grâce que me faisait la Sainte Vierge, de me montrer ces pays. Elle m'a fait parcourir un pays immense. Je vous donne là des explications très incomplètes : je ne trouve pas de termes appropriés à ces choses. J'ai vu des navires de guerre avec des cheminées énormes. J'ai vu les paysages mais plus tard, je me suis donné un mal énorme pour les situer et cela n'a pas été possible pour tout. On voit des fleuves, des monts, la mer : comment les situer sur des cartes ? Tout n'est pas fini. Il y a des scènes que je n'ai pas vu se dérouler. Le meilleur, maintenant, est de se taire pour moi. »
Quelque concentrée que parût l'action du Père Lamy sur des objectifs immédiats, qui semblaient l'absorber entièrement, sa pensée restait libre de tout lien et d'une compréhension réellement catholique, c'est-à-dire universelle. Il priait en particulier très souvent pour les Anglicans :
« Parmi les Anglicans, disait-il, il y en a beaucoup qui sont moins coupables que nous. Ils sont dévots à la Très Sainte Vierge, au Saint-Sacrement. Leur erreur, ce n'est pas à eux-mêmes qu'il faut l'imputer, mais à leurs aînés. Même si le Saint-Sacrement n'est pas là, ils le prient réellement. De ces dévotions, il ne peut leur en revenir que du bien. La réconciliation avec Rome, aussi bien en Angleterre que dans leurs colonies et que dans les missions protestantes, ce serait un bien énorme. Et pour les églises schismatiques, quel exemple ! Leur principal appui disparaîtrait. »
« Les Juifs, eux-mêmes, sont dans tous les pays, mais ne sont pas abandonnés. Dieu n'abandonne jamais les siens. »
Il est nécessaire d'aborder le chapitre du Futur pour s'inscrire en faux contre plusieurs prétendues prophéties du Père Lamy colportées par des visiteurs et surtout par des visiteuses d'une imagination inventive. Lui-même, déplorant souvent cette tournure d'esprit, répétait :
« Il faut couper les ailes à ces canards-là ! »
« Il ne faut jamais bâtir son existence sur des visions, et surtout sur, celles des autres. Dans les choses matérielles, il ne faut connaître que le bon sens. Et dans les choses spirituelles, il faut encore du bon sens ; mais là, nous ne saurions nous tromper, ayant les règles infaillibles, que Dieu nous a tracées. Il faut se défendre de la mystique. Le démon est derrière la Mère de Dieu : si on laisse passer Celle-ci, on trouve le démon ».
« Elle a bien voulu lever pour moi un petit coin du voile qui nous cache l'avenir, mais j'aime ne pas regarder les événements futurs. Confions-nous tout à fait en Sa miséricordieuse protection ».
Certes, il répondait très fréquemment aux questions avant qu'elles fussent posées, où il annonçait tel et tel événements relatifs à une âme : sa conversion imminente, son prochain appel au service des autels, la nécessité d'agir vite auprès d'elle avant sa comparution inopinée devant le tribunal de Dieu ; mais, seules, les âmes l'intéressaient. S'il parlait quelquefois de l'avenir, c'était par accident, et jamais quand on l'interrogeait. Rien ne lui déplaisait autant que les demandes faites sur des choses qu'il connaissait pertinemment, comme le rôle de sa congrégation dans les temps futurs. Sur ces points, lui toujours si doux, était prêt à se fâcher : il se taisait ou répondait par des généralités. À un fervent du Bienheureux Grignon de Montfort qui le questionnait sur les Apôtres des Derniers Temps :
« Nous ignorons, s'exclamait-il, la fin du monde. « On dit... On dit !... » Je ne sais qu'une chose : Notre Seigneur a dit dans l'Évangile que ce jour n'était connu de personne, pas même des anges dans le ciel. Ses anges, eux-mêmes, l'ignorent. La Sainte Vierge, qui est dans le sein du Père, le sait ; mais Elle ne découvre pas son secret. Mille ans ? Deux mille ? Je n'en sais rien. Ce jour-là viendra comme l'éclair qui part de l'Orient jusqu'à l'Occident ».
Voici quelques rares indications prophétiques données par le Père Lamy :
« L’Archange Gabriel m'a dit : « Satan joue son va-tout ; il croit la partie gagnée », en quoi il se trompe. Il faut prier avec espérance, malgré son tapage. Je vous confie ces choses-là : ce sont des miettes.
On sentira encore davantage quelle est la délicatesse de bonté de la Très Sainte Vierge, Mater Amabilis, Mater Admirabilis !
On la pressent dans la Très Sainte Vierge. Je lui dis souvent : « Bonne Mère, ne quittez pas le sein du Père, mais écoutez nos prières ».
« La paix sera rendue au monde, mais je ne verrai pas cela, et il se passera d'autres choses, dont je ne verrai pas personnellement la fin.
Quand la paix aura été rétablie dans le monde, que de choses seront changées !
La grosse industrie, c'est la guerre. La fabrication des avions, l'exploitation des mines, le travail du fer, tout cela diminuera.
Il n'y aura plus de ces grandes usines où la moralité dégénère et disparaît. Les ouvriers seront bien obligés de se rejeter sur la terre.
Le travail de la terre reprendra une grande extension. La terre redeviendra très chère.
Quand la paix sera rendue au monde, l'industrie se ramènera à des proportions moindres et y restera. Tout s'amoindrira.
Ils vont devant l'inévitable ; ils y arriveront tout de même devant l'inévitable.
Ici, la terre a perdu beaucoup de sa valeur et il n'y a plus de bras pour la culture. Nous avions une jolie vigne : ma sœur a voulu absolument vendre sa part pour s'en débarrasser. Elle l'a vendue 100 francs ! Treize ares pour 100 francs ! Aux Archots, j'ai eu l'exemple de 12 ares vendus pour 13 francs ; une autre fois, 13 ares vendus 35 francs.
Quand la paix sera rendue au monde, les terres acquerront plus de valeur qu'elles n'ont. Que les vieux ouvriers s'entêtent à mourir dans les villes, cela arrivera.
Lorsque les enfants d’aujourd’hui auront mon âge, et qu’on leur dira qu’il y avait ici des maisons au lieu de broussailles, ils ne voudront pas le croire.
Dieu voulait purifier la foi de son peuple en lui faisant faire un long séjour dans le désert. Les Israélites sont restés toute une génération dans les sables. J'ai souvent médité sur cette rude épreuve. De même, quand Dieu rendra la paix au monde, il faudra le re-évangéliser, et cela sera l'œuvre de toute une génération.
Il y aura un grand effort à donner pour la conversion des hommes après la paix rendue à la terre. Il y aura bien des difficultés. Saint Paul n'en a-t-il pas rencontré ? L'état d'âme des premiers Chrétiens reviendra, d'ailleurs, mais il y aura alors si peu d'hommes sur terre !
Et il y aura à nouveau une floraison magnifique des ordres et des congrégations. Les monastères et les couvents se rempliront de nouveau. Après ces calamités, un grand nombre d’âmes vivront dans ces lieux saints ».
Et en 1926, en parlant des mécréants :
« Ils seront contraints de revenir à la religion lorsqu’ils seront écrasés. Et la main qui les écrasera sera une main de maître ».
Le Père Lamy était un familier de la Vierge et des Anges dont il nous parle :
« Nos Anges gardiens, nous ne les prions pas suffisamment. Que fait-on pour eux ? Un petit bout de prière le matin, un petit bout de prière le soir : voilà tout ! Leur miséricorde est bien grande à notre égard, et, souvent, nous ne les utilisons pas assez. Ils nous regardent comme des petits frères indigents ; leur bonne volonté à notre égard est extrême. Rien n'est fidèle comme un Ange.
Les Anges, comme les saints, n'ont pas un corps semblable aux corps réels de la Vierge et de Notre Seigneur ; ils ont des corps qui ne sont pas de chez nous. Chaque Ange a sa physionomie spéciale. Leurs vêtements sont blancs, mais d'une blancheur surnaturelle que je suis incapable de décrire ; elle ne peut être comparée à la blancheur terrestre : elle est beaucoup plus douce au regard. Ces anges fulgurants sont enveloppés d'une lumière si différente de la nôtre que, par comparaison, tout le reste semble obscur.
Tous ces personnages, comme le diable, sont avec nous, autour de nous. Si nous ne les voyons pas, il s'en faut de si peu ! C'est comme une pellicule qui nous sépare d'eux ».
Her- En adoration
- Messages : 2751
Inscription : 10/01/2007
Re: Prophéties pour notre temps
Saint Pio de Pietrelcina
(1968-09-23)
Saint Pio (Francesco Forgione) (1887-1968) célèbre capucin italien et premier prêtre stigmatisé, naît 25 mai 1887 à Pietrelcina, en Italie du sud, dans l'archidiocèse de Bénévent, de Grazio Forgione et de Maria Giuseppa de Nunzio. C'est là qu'il sera baptisé le lendemain. À 12 ans, il fait sa Confirmation et sa première communion. Après une enfance très pieuse, à 14 ans, le Seigneur l’appelle "à une très haute mission."
En octobre 1902, le jeune Francesco va avec son père à Morcone demander son admission au couvent des Capucins, et le 6 janvier 1903, à l'âge de 16 ans, il entre au noviciat de l'Ordre des Frères Mineurs Capucins à Morcone. C’est là que, le 22 du même mois, il revêt l'habit franciscain en prenant le nom de Frère Pio.
Le 27 janvier 1907, il prononce ses voeux solennels et le 10 août 1910, il reçoit son ordination sacerdotale au Dôme de Bénévent. Pour des raisons de santé, il fut obligé de rester quelques années dans sa famille à Pietrelcina.
En février 1916, il est transféré au couvent de « Sainte Anne » à Foggia, et le 28 juillet suivant, il est envoyé au couvent de San Giovanni Rotondo, où, sauf quelques rares et brèves interruptions, il demeure jusqu'à sa mort.
Le vendredi matin, 20 septembre 1918, en priant devant le Crucifix du chœur de l’ancienne église, il reçut le don des stigmates de Notre Seigneur, qu’il conserva durant 50 ans, jusqu’à sa mort.
Enflammé de l'amour de Dieu et de l'amour du prochain, Padre Pio vécut pleinement sa vocation qui consistait à participer à la rédemption de l'homme, selon la mission spéciale qui caractérisa toute sa vie et qu'il réalisa par la direction spirituelle des fidèles, la réconciliation sacramentelle des pénitents et la célébration de l'Eucharistie. Le moment le plus éminent de son activité apostolique était celui où il célébrait la messe. Les fidèles qui y participaient y percevaient le sommet et la plénitude de sa spiritualité.
Le 5 mai 1956, avec des dons reçus du monde entier, il y fonde un hôpital, la "Casa Sollievo della Sofferenza" pour soulager les souffrances et les misères de nombreuses familles, avec des méthodes thérapeutiques innovantes de médecines douces qui respectent le malades tout en cherchant le soulagement de ses souffrances.
Le 23 septembre 1968, peu après avoir fêté le cinquantième anniversaire de sa stigmatisation, et après avoir reçu le sacrement de l'extrême-onction pour les malades, Padre Pio s'éteint paisiblement, un chapelet à la main, en prononçant "Jésus ! Marie !".
Il est canonisé le dimanche 16 juin 2002 à Rome par le Pape Jean-Paul II.
Déjà durant sa vie Padre Pio a connu une grande renommée de sainteté, due à ses vertus, à son esprit de prière, de sacrifice et de consécration totale au bien des âmes. Au cours des années qui ont suivi sa mort, la renommée de sa sainteté et de ses miracles est allée en se développant. Padre Pio comblé par Dieu de charismes étonnants, a passé sa vie à diriger les âmes, confesser et célébrer la messe. Aujourd'hui sa tombe attire un flot ininterrompu de pèlerins venus du monde entier. La mystérieuse fécondité de sa longue vie de prêtre et de religieux fils de Saint François d'Assise continue d’opérer dans une popularité hors du commun, drainant des milliers de fidèles, en confirmant que l'esprit du Saint Homme est encore bien vivant.
Il a était révélé à une âme privilégiée française, Agnès-Marie, que Saint Padre n’est pas dans son tombeau, son corps s’étant dématérialisé sans réduction des chairs des chairs. Ce phénomène mystique est commun à St Jean l’Evangéliste, à Marie Mesmin, la mystique de la Vierge en Pleurs de Bordeaux, et à quelques autres âmes choisies. Ce phénomène est, semble t-il réservé aux élus qui doivent réapparaître à la fin des temps. Dans le cas de Saint Pio, le tombeau a été ouvert en 2007 et le corps bien présent a été exposé aux foules de pèlerins durant plus d’un an.
Une chose est certaine, c’est que Saint Padre Pio est toujours très actif, car il continue de se manifester de manière surnaturelle à de nombreuses âmes choisies, pour continuer de développer et de gérer ses œuvres de charité, en divers lieux du monde, et en particulier en Afrique, au Bénin où il a inspiré la création d’un hôpital pour les enfants à Cotonou. Pour s’occuper de ces enfants malades, il a aussi inspiré la fondation d’une communauté de religieuses, les Filles de Padre Pio.
Nous savons aussi grâce au Docteur Luigi Gasparri que Padre Pio était très bien éclairé sur la Mission divine de la France comme Fille Aînée de l’Eglise.
Padre Pio nous invite à cultiver une bonne, humble, saine et joyeuse estime de soi afin de porter du fruit, dépouillé des soucis du monde.
« Avance avec simplicité sur les voies du Seigneur, et ne te fais pas de souci. Déteste tes défauts, oui, mais tranquillement, sans agitation, ni inquiétude. Il faut user de patience à leur égard et en tirer profit grâce à une sainte humilité. Faute de patience, tes imperfections, au lieu de disparaître, ne feront que croître. Car il n'y a rien qui renforce tant nos défauts que l'inquiétude et l'obsession de s'en débarrasser.
Cultive ta vigne d'un commun accord avec Jésus. A toi revient la tâche d'enlever les pierres et d'arracher les ronces. A Jésus, celle de semer, planter, cultiver et arroser. Mais même dans ton travail, c'est encore Lui qui agit. Car sans le Christ, tu ne pourrais rien faire. »
Le texte qui suit, daté de fin Mai 1950, est un message prophétique de Notre-Seigneur Jésus-Christ, attribué à Padre Pio :
« Un grand châtiment se prépare : ce sera effroyable comme jamais depuis la création du monde.
L’Heure de ma venue est proche, mais Je manifesterai Ma Miséricorde.
Votre époque sera témoin d’un châtiment terrible.
Mes Anges qui seront les exécuteurs de ce travail sont prêts.
Ils prendront un soin spirituel d’anéantir tous ceux qui se moquent de Moi et qui ne croiront pas à Mes Prophéties.
Des ouragans de feu seront lancés des nuages et s’étendront à la terre entière.
Des orages, des tempêtes, du tonnerre et des pluies ininterrompues, des tremblements de terre couvriront la terre entière pendant 3 jours et 3 nuits.
Une pluie ininterrompue surviendra alors, elle commencera par une nuit très froide.
Tout ceci pour prouver que Dieu est le Maître de Sa Création.
Ceux qui espèrent et croient en Mes paroles n’auront rien à redouter ni ceux qui répandent Mon message car Je ne les abandonnerai pas. Aucun mal n’arrivera à ceux qui seront en état de grâce et chercheront la protection de Ma Mère.
Pour vous préparer à cette épreuve, Je vous donnerai des signes et des instructions.
La nuit sera très froide, le vent surgira après un certain temps, le tonnerre se fera entendre.
Fermez toutes les portes et les fenêtres.
Ne parlez à personne de l’extérieur.
Agenouillez-vous devant votre Crucifix, regrettez vos péchés.
Priez Ma Mère pour obtenir sa protection.
Ne regardez pas dehors pendant le tremblement de terre, parce que le courroux de Dieu est Saint.
La vue des effets de sa Colère, vous ne la supporteriez pas (Jésus ne veut pas que nous regardions avec curiosité la colère de Dieu parce qu’elle doit être contemplée avec crainte et tremblement).
Ceux qui négligeront cet avertissement seront abandonnés et instantanément tués de frayeur par la colère divine.
Le vent emportera des gaz empoisonnés qui se répandront par toute la terre.
Ceux qui souffriront innocemment seront martyrs et entreront dans Mon Royaume.
Satan triomphera (semblera triompher un instant) mais après 3 nuits, le tremblement de terre et le feu cesseront et le jour suivant, le soleil brillera de nouveau.
Après ces châtiments, les Anges descendront du Ciel et répandront l’esprit de Paix sur la terre.
Un sentiment de gratitude incommensurable prendra possession de tous ceux qui survivront à cette terrible épreuve.
Il faut prier ! Dites pieusement le chapelet en commun si possible ou seul, mais dites-le bien.
L’Heure approche, priez sans relâche, vous ne serez pas déçus.
Les hommes n’entendent pas mon appel, ils durcissent leurs cœurs, ils résistent à ma grâce ; ils repoussent Ma Miséricorde et Mon Amour.
L’humanité est pire que lors du déluge.
L’humanité étouffe dans le marasme du péché.
J’ai grande envie d’exterminer cette race, mais à cause des justes, Je laisserai régner Ma Miséricorde.»
Cet autre texte prophétique reçu par Padre Pio complète le précédant :
« Paroles de Notre Seigneur au Padre Pio.
Je viendrais sur cette terre partant le fardeau des péchés, par une nuit d’hiver, un bruit de tonnerre terrifiant et des vents brûlants précéderont le phénomène.
La terre tremblera violemment, des masses de nuages s’enflammeront et un feu descendra du ciel, des éclairs réduiront en cendres tout ce qui est corrompu, l’air sera imprégné de gaz, et lourd d’une fumée suffocante que des vents violents répandront partout.
Les hauts bâtiments, construits par l’homme avec son esprit orgueilleux, seront détruits.
Alors l’humanité verra que, sur elle, plane une volonté si puissante que tous les projets insensés de vaine gloire seront réduits en cendres.
Un Ange destructeur anéantira définitivement les forces imprégnées de sophismes et de blasphèmes qui se sont opposées à l’Evangile du Christ.
Malheur à vous, impies, qui vous jouez de Moi, au travers de vos théories hypocrites et fausses.
Quant à vous, disciples fidèles, Je vous ai averti de ne pas suivre de faux prophètes et de faux christs.
Je suis Votre Sauveur.
Quand l’Ange Exterminateur commencera à accomplir sa mission avec l’épée de la Justice, alors votre foi devra être ferme comme un rocher.
Ayez confiance en Moi, Je vous protégerai, Je vous protégerai.
Je vous donnerai un signe pour vous faire connaître le principe de mon jugement. Par une froide nuit d’hiver, je vous ferai retentir le tonnerre qui fera trembler les montagnes. Alors, fermez les fenêtres et ne regardez pas au-dehors.
Ne profanez pas vos yeux en jetant votre regard sur ces événements terribles, parce que trois fois saintes est la Justice de Dieu qui purifiera la terre à travers vous, mon troupeau fidèle.
Mettez-vous sous la protection de Ma Mère.
Qu’importe ce que vous pourrez voir ou entendre, ne désespérez pas, cela précédera la Fin des Temps. Mais alors, réunissez-vous pour prier. Invoquez vos Anges Gardiens. Combattez avec confiance en Mon Nom, ne doutez pas de votre libération.
Moi je vous garderai de tous les dangers si vous avez confiance en Mon Amour... demeurez près de Mon Cœur et combattez pour le salut des âmes.
Offrez vos épreuves, vos tentations, les vexations qui vous arriveront, pour le salut des pécheurs, pour les prêtres infidèles qui prêchent l’erreur avec ténacité. Ceux-ci sont toujours près de mon Cœur, demandez pour eux la contrition parfaite à l’heure de leur mort.
Persévérez pendant une nuit et un jour dans la prière, la nuit suivante portera la fin des tribulations avec l’aurore du lendemain. Le soleil donnera à nouveau sa chaleur, et sa lumière remplacera les ténèbres.
Alors, acceptez avec gratitude la nouvelle vie qui vous sera offerte. Vous vivez dans la justice et la simplicité, la paix et l’amour seront ma volonté.
Consolez, encouragez, priez, afin qu’une race renouvelée naisse de la joie de votre cœur.
Et vous, âmes consacrées, Je vous supplie de vous plier à sa volonté, comme victimes pour le salut de vos frères. Aucune affliction ne vous sera épargnée. Restez en éveil, résistez au monde, parce que les mauvais esprits essayeront de vous séduire. Luttez dans l’humilité et le silence, appliquez-vous à la prière et au don du sacrifice, avec la conviction de vous appliquer à un devoir sacré.
Ayez de la compassion pour vos frères qui sont dans l’erreur.
Soyez crucifiés afin de rendre le ciel clément envers les hommes.
Moi je suis prêt à agir. La terre est en train de trembler.
Cela sera le dernier Jugement mais soyez sans crainte, Je serai avec vous.
Ceux qui M’attendent auront Ma grâce et Mon assistance, mais pour ceux qui ne seront pas en état de grâce, ce sera terrible.
Quant à ceux qui ne seront pas en état de grâce, ce sera terrible.
Les Anges de la Justice sont déjà placés aux quatre coins de la terre. Je me manifesterai à tous les hommes et chaque homme me reconnaîtra pour son Dieu. Je suis à la porte. La terre tremblera, les hommes gémiront, l’œuvre de l’Esprit Saint se consumera.
Les hommes n’entendent pas Mon appel ; les pêcheurs durcissent leur cœur, ils résistent à Ma grâce ; ils repoussent Ma Miséricorde et Mon Amour.
L’humanité est pire qu’avant le Déluge. Le monde est enveloppé de ténèbres.
L’humanité étouffe dans le marasme de l’erreur et du péché.
J’ai grande envie d’exterminer cette race, mais à cause des justes, Je laisserai régner Ma Miséricorde.
La coupe de la colère va se déverser sur la terre, mais bientôt, l’Ange de la Paix planera sur elle.
Je veux guérir et assainir les plaies qui saignent actuellement.
Ma Miséricorde dépassera Ma Justice.
Vous, Mes fidèles, priez sans interruption ; ne vous endormez pas comme Mes disciples au Jardin des Oliviers. Priez sans interruption afin de sauver le monde. Puisez dans Mes mérites pour vous-même et pour les autres.
Mes enfants, je viendrai bientôt. Ce qui adviendra dépassera tout ce que vous pouvez imaginer. De grandes choses se préparent : ce sera effroyable, comme jamais depuis la création du monde.
Les forces contraintes croient pouvoir faire une belle récolte pendant ce cataclysme, mais je les empêcherai.
Je viendrai, je porterai la paix à mes fidèles et Je ferai connaître au monde Ma volonté.
Tous ceux qui auront souffert pendant cette période… seront la semence de l’Eglise nouvelle ; ils participeront à Ma Flagellation, à Mon Couronnement d’épines, à Mon Chemin de Croix.
La Mère de Dieu et tous les chœurs des Anges seront à l’œuvre pendant ces événements, afin de sauver les âmes. L’enfer croit pouvoir faire une belle récolte pendant ce cataclysme, mais Je l’empêcherai ; Je lui arracherai sa moisson ; Je viendrai et avec Moi Ma Paix.
Avec peu de fidèles, J’établirai Mon Règne. Je leur donnerai une lumière particulière. Elle leur apportera le salut, et aux autres les ténèbres. L’humanité connaîtra Ma Puissance et Mon Amour.
Mes enfants, l’heure approche, priez sans relâche, priez pour recevoir le don de force des martyrs, afin de traverser cette période d’épreuve.
Je rassemble les miens de toutes les directions et ils viendront Me rendre gloire. Bienheureux ceux qui seront prêts à me recevoir.
La dernière guerre mondiale n’était qu’une goutte d’eau en comparaison de ce que la Justice Immanente réserve pour l’Avenir.
Ma divine Mère vous a dit : "Je suis la grande Médiatrice des Grâces."
De même que monde avait besoin du sacrifice du Fils de Dieu pour obtenir la Miséricorde du Père, réfugiez-vous dans mon Cœur afin de surmonter toutes vos peines.
Implorez la protection de ma Divine Mère, grandissez dans votre confiance et espérez tout de Moi. Je vous donnerai plus que vous n’osez espérer. Offrez et consacrez votre cœur à mon Sacré-Cœur.
Faites que Mon Cœur soit votre refuge, vous y trouverez le repos. De là découle le bonheur.
Plongez toutes vos imperfections, tous vos défauts dans Mon Précieux Sang pour en obtenir l’atténuation.
Persistez dans Mon Amour et unissez-vous à Mon Sacrifice pour la Rédemption de l’humanité. »
(1968-09-23)
Saint Pio (Francesco Forgione) (1887-1968) célèbre capucin italien et premier prêtre stigmatisé, naît 25 mai 1887 à Pietrelcina, en Italie du sud, dans l'archidiocèse de Bénévent, de Grazio Forgione et de Maria Giuseppa de Nunzio. C'est là qu'il sera baptisé le lendemain. À 12 ans, il fait sa Confirmation et sa première communion. Après une enfance très pieuse, à 14 ans, le Seigneur l’appelle "à une très haute mission."
En octobre 1902, le jeune Francesco va avec son père à Morcone demander son admission au couvent des Capucins, et le 6 janvier 1903, à l'âge de 16 ans, il entre au noviciat de l'Ordre des Frères Mineurs Capucins à Morcone. C’est là que, le 22 du même mois, il revêt l'habit franciscain en prenant le nom de Frère Pio.
Le 27 janvier 1907, il prononce ses voeux solennels et le 10 août 1910, il reçoit son ordination sacerdotale au Dôme de Bénévent. Pour des raisons de santé, il fut obligé de rester quelques années dans sa famille à Pietrelcina.
En février 1916, il est transféré au couvent de « Sainte Anne » à Foggia, et le 28 juillet suivant, il est envoyé au couvent de San Giovanni Rotondo, où, sauf quelques rares et brèves interruptions, il demeure jusqu'à sa mort.
Le vendredi matin, 20 septembre 1918, en priant devant le Crucifix du chœur de l’ancienne église, il reçut le don des stigmates de Notre Seigneur, qu’il conserva durant 50 ans, jusqu’à sa mort.
Enflammé de l'amour de Dieu et de l'amour du prochain, Padre Pio vécut pleinement sa vocation qui consistait à participer à la rédemption de l'homme, selon la mission spéciale qui caractérisa toute sa vie et qu'il réalisa par la direction spirituelle des fidèles, la réconciliation sacramentelle des pénitents et la célébration de l'Eucharistie. Le moment le plus éminent de son activité apostolique était celui où il célébrait la messe. Les fidèles qui y participaient y percevaient le sommet et la plénitude de sa spiritualité.
Le 5 mai 1956, avec des dons reçus du monde entier, il y fonde un hôpital, la "Casa Sollievo della Sofferenza" pour soulager les souffrances et les misères de nombreuses familles, avec des méthodes thérapeutiques innovantes de médecines douces qui respectent le malades tout en cherchant le soulagement de ses souffrances.
Le 23 septembre 1968, peu après avoir fêté le cinquantième anniversaire de sa stigmatisation, et après avoir reçu le sacrement de l'extrême-onction pour les malades, Padre Pio s'éteint paisiblement, un chapelet à la main, en prononçant "Jésus ! Marie !".
Il est canonisé le dimanche 16 juin 2002 à Rome par le Pape Jean-Paul II.
Déjà durant sa vie Padre Pio a connu une grande renommée de sainteté, due à ses vertus, à son esprit de prière, de sacrifice et de consécration totale au bien des âmes. Au cours des années qui ont suivi sa mort, la renommée de sa sainteté et de ses miracles est allée en se développant. Padre Pio comblé par Dieu de charismes étonnants, a passé sa vie à diriger les âmes, confesser et célébrer la messe. Aujourd'hui sa tombe attire un flot ininterrompu de pèlerins venus du monde entier. La mystérieuse fécondité de sa longue vie de prêtre et de religieux fils de Saint François d'Assise continue d’opérer dans une popularité hors du commun, drainant des milliers de fidèles, en confirmant que l'esprit du Saint Homme est encore bien vivant.
Il a était révélé à une âme privilégiée française, Agnès-Marie, que Saint Padre n’est pas dans son tombeau, son corps s’étant dématérialisé sans réduction des chairs des chairs. Ce phénomène mystique est commun à St Jean l’Evangéliste, à Marie Mesmin, la mystique de la Vierge en Pleurs de Bordeaux, et à quelques autres âmes choisies. Ce phénomène est, semble t-il réservé aux élus qui doivent réapparaître à la fin des temps. Dans le cas de Saint Pio, le tombeau a été ouvert en 2007 et le corps bien présent a été exposé aux foules de pèlerins durant plus d’un an.
Une chose est certaine, c’est que Saint Padre Pio est toujours très actif, car il continue de se manifester de manière surnaturelle à de nombreuses âmes choisies, pour continuer de développer et de gérer ses œuvres de charité, en divers lieux du monde, et en particulier en Afrique, au Bénin où il a inspiré la création d’un hôpital pour les enfants à Cotonou. Pour s’occuper de ces enfants malades, il a aussi inspiré la fondation d’une communauté de religieuses, les Filles de Padre Pio.
Nous savons aussi grâce au Docteur Luigi Gasparri que Padre Pio était très bien éclairé sur la Mission divine de la France comme Fille Aînée de l’Eglise.
Padre Pio nous invite à cultiver une bonne, humble, saine et joyeuse estime de soi afin de porter du fruit, dépouillé des soucis du monde.
« Avance avec simplicité sur les voies du Seigneur, et ne te fais pas de souci. Déteste tes défauts, oui, mais tranquillement, sans agitation, ni inquiétude. Il faut user de patience à leur égard et en tirer profit grâce à une sainte humilité. Faute de patience, tes imperfections, au lieu de disparaître, ne feront que croître. Car il n'y a rien qui renforce tant nos défauts que l'inquiétude et l'obsession de s'en débarrasser.
Cultive ta vigne d'un commun accord avec Jésus. A toi revient la tâche d'enlever les pierres et d'arracher les ronces. A Jésus, celle de semer, planter, cultiver et arroser. Mais même dans ton travail, c'est encore Lui qui agit. Car sans le Christ, tu ne pourrais rien faire. »
Le texte qui suit, daté de fin Mai 1950, est un message prophétique de Notre-Seigneur Jésus-Christ, attribué à Padre Pio :
« Un grand châtiment se prépare : ce sera effroyable comme jamais depuis la création du monde.
L’Heure de ma venue est proche, mais Je manifesterai Ma Miséricorde.
Votre époque sera témoin d’un châtiment terrible.
Mes Anges qui seront les exécuteurs de ce travail sont prêts.
Ils prendront un soin spirituel d’anéantir tous ceux qui se moquent de Moi et qui ne croiront pas à Mes Prophéties.
Des ouragans de feu seront lancés des nuages et s’étendront à la terre entière.
Des orages, des tempêtes, du tonnerre et des pluies ininterrompues, des tremblements de terre couvriront la terre entière pendant 3 jours et 3 nuits.
Une pluie ininterrompue surviendra alors, elle commencera par une nuit très froide.
Tout ceci pour prouver que Dieu est le Maître de Sa Création.
Ceux qui espèrent et croient en Mes paroles n’auront rien à redouter ni ceux qui répandent Mon message car Je ne les abandonnerai pas. Aucun mal n’arrivera à ceux qui seront en état de grâce et chercheront la protection de Ma Mère.
Pour vous préparer à cette épreuve, Je vous donnerai des signes et des instructions.
La nuit sera très froide, le vent surgira après un certain temps, le tonnerre se fera entendre.
Fermez toutes les portes et les fenêtres.
Ne parlez à personne de l’extérieur.
Agenouillez-vous devant votre Crucifix, regrettez vos péchés.
Priez Ma Mère pour obtenir sa protection.
Ne regardez pas dehors pendant le tremblement de terre, parce que le courroux de Dieu est Saint.
La vue des effets de sa Colère, vous ne la supporteriez pas (Jésus ne veut pas que nous regardions avec curiosité la colère de Dieu parce qu’elle doit être contemplée avec crainte et tremblement).
Ceux qui négligeront cet avertissement seront abandonnés et instantanément tués de frayeur par la colère divine.
Le vent emportera des gaz empoisonnés qui se répandront par toute la terre.
Ceux qui souffriront innocemment seront martyrs et entreront dans Mon Royaume.
Satan triomphera (semblera triompher un instant) mais après 3 nuits, le tremblement de terre et le feu cesseront et le jour suivant, le soleil brillera de nouveau.
Après ces châtiments, les Anges descendront du Ciel et répandront l’esprit de Paix sur la terre.
Un sentiment de gratitude incommensurable prendra possession de tous ceux qui survivront à cette terrible épreuve.
Il faut prier ! Dites pieusement le chapelet en commun si possible ou seul, mais dites-le bien.
L’Heure approche, priez sans relâche, vous ne serez pas déçus.
Les hommes n’entendent pas mon appel, ils durcissent leurs cœurs, ils résistent à ma grâce ; ils repoussent Ma Miséricorde et Mon Amour.
L’humanité est pire que lors du déluge.
L’humanité étouffe dans le marasme du péché.
J’ai grande envie d’exterminer cette race, mais à cause des justes, Je laisserai régner Ma Miséricorde.»
Cet autre texte prophétique reçu par Padre Pio complète le précédant :
« Paroles de Notre Seigneur au Padre Pio.
Je viendrais sur cette terre partant le fardeau des péchés, par une nuit d’hiver, un bruit de tonnerre terrifiant et des vents brûlants précéderont le phénomène.
La terre tremblera violemment, des masses de nuages s’enflammeront et un feu descendra du ciel, des éclairs réduiront en cendres tout ce qui est corrompu, l’air sera imprégné de gaz, et lourd d’une fumée suffocante que des vents violents répandront partout.
Les hauts bâtiments, construits par l’homme avec son esprit orgueilleux, seront détruits.
Alors l’humanité verra que, sur elle, plane une volonté si puissante que tous les projets insensés de vaine gloire seront réduits en cendres.
Un Ange destructeur anéantira définitivement les forces imprégnées de sophismes et de blasphèmes qui se sont opposées à l’Evangile du Christ.
Malheur à vous, impies, qui vous jouez de Moi, au travers de vos théories hypocrites et fausses.
Quant à vous, disciples fidèles, Je vous ai averti de ne pas suivre de faux prophètes et de faux christs.
Je suis Votre Sauveur.
Quand l’Ange Exterminateur commencera à accomplir sa mission avec l’épée de la Justice, alors votre foi devra être ferme comme un rocher.
Ayez confiance en Moi, Je vous protégerai, Je vous protégerai.
Je vous donnerai un signe pour vous faire connaître le principe de mon jugement. Par une froide nuit d’hiver, je vous ferai retentir le tonnerre qui fera trembler les montagnes. Alors, fermez les fenêtres et ne regardez pas au-dehors.
Ne profanez pas vos yeux en jetant votre regard sur ces événements terribles, parce que trois fois saintes est la Justice de Dieu qui purifiera la terre à travers vous, mon troupeau fidèle.
Mettez-vous sous la protection de Ma Mère.
Qu’importe ce que vous pourrez voir ou entendre, ne désespérez pas, cela précédera la Fin des Temps. Mais alors, réunissez-vous pour prier. Invoquez vos Anges Gardiens. Combattez avec confiance en Mon Nom, ne doutez pas de votre libération.
Moi je vous garderai de tous les dangers si vous avez confiance en Mon Amour... demeurez près de Mon Cœur et combattez pour le salut des âmes.
Offrez vos épreuves, vos tentations, les vexations qui vous arriveront, pour le salut des pécheurs, pour les prêtres infidèles qui prêchent l’erreur avec ténacité. Ceux-ci sont toujours près de mon Cœur, demandez pour eux la contrition parfaite à l’heure de leur mort.
Persévérez pendant une nuit et un jour dans la prière, la nuit suivante portera la fin des tribulations avec l’aurore du lendemain. Le soleil donnera à nouveau sa chaleur, et sa lumière remplacera les ténèbres.
Alors, acceptez avec gratitude la nouvelle vie qui vous sera offerte. Vous vivez dans la justice et la simplicité, la paix et l’amour seront ma volonté.
Consolez, encouragez, priez, afin qu’une race renouvelée naisse de la joie de votre cœur.
Et vous, âmes consacrées, Je vous supplie de vous plier à sa volonté, comme victimes pour le salut de vos frères. Aucune affliction ne vous sera épargnée. Restez en éveil, résistez au monde, parce que les mauvais esprits essayeront de vous séduire. Luttez dans l’humilité et le silence, appliquez-vous à la prière et au don du sacrifice, avec la conviction de vous appliquer à un devoir sacré.
Ayez de la compassion pour vos frères qui sont dans l’erreur.
Soyez crucifiés afin de rendre le ciel clément envers les hommes.
Moi je suis prêt à agir. La terre est en train de trembler.
Cela sera le dernier Jugement mais soyez sans crainte, Je serai avec vous.
Ceux qui M’attendent auront Ma grâce et Mon assistance, mais pour ceux qui ne seront pas en état de grâce, ce sera terrible.
Quant à ceux qui ne seront pas en état de grâce, ce sera terrible.
Les Anges de la Justice sont déjà placés aux quatre coins de la terre. Je me manifesterai à tous les hommes et chaque homme me reconnaîtra pour son Dieu. Je suis à la porte. La terre tremblera, les hommes gémiront, l’œuvre de l’Esprit Saint se consumera.
Les hommes n’entendent pas Mon appel ; les pêcheurs durcissent leur cœur, ils résistent à Ma grâce ; ils repoussent Ma Miséricorde et Mon Amour.
L’humanité est pire qu’avant le Déluge. Le monde est enveloppé de ténèbres.
L’humanité étouffe dans le marasme de l’erreur et du péché.
J’ai grande envie d’exterminer cette race, mais à cause des justes, Je laisserai régner Ma Miséricorde.
La coupe de la colère va se déverser sur la terre, mais bientôt, l’Ange de la Paix planera sur elle.
Je veux guérir et assainir les plaies qui saignent actuellement.
Ma Miséricorde dépassera Ma Justice.
Vous, Mes fidèles, priez sans interruption ; ne vous endormez pas comme Mes disciples au Jardin des Oliviers. Priez sans interruption afin de sauver le monde. Puisez dans Mes mérites pour vous-même et pour les autres.
Mes enfants, je viendrai bientôt. Ce qui adviendra dépassera tout ce que vous pouvez imaginer. De grandes choses se préparent : ce sera effroyable, comme jamais depuis la création du monde.
Les forces contraintes croient pouvoir faire une belle récolte pendant ce cataclysme, mais je les empêcherai.
Je viendrai, je porterai la paix à mes fidèles et Je ferai connaître au monde Ma volonté.
Tous ceux qui auront souffert pendant cette période… seront la semence de l’Eglise nouvelle ; ils participeront à Ma Flagellation, à Mon Couronnement d’épines, à Mon Chemin de Croix.
La Mère de Dieu et tous les chœurs des Anges seront à l’œuvre pendant ces événements, afin de sauver les âmes. L’enfer croit pouvoir faire une belle récolte pendant ce cataclysme, mais Je l’empêcherai ; Je lui arracherai sa moisson ; Je viendrai et avec Moi Ma Paix.
Avec peu de fidèles, J’établirai Mon Règne. Je leur donnerai une lumière particulière. Elle leur apportera le salut, et aux autres les ténèbres. L’humanité connaîtra Ma Puissance et Mon Amour.
Mes enfants, l’heure approche, priez sans relâche, priez pour recevoir le don de force des martyrs, afin de traverser cette période d’épreuve.
Je rassemble les miens de toutes les directions et ils viendront Me rendre gloire. Bienheureux ceux qui seront prêts à me recevoir.
La dernière guerre mondiale n’était qu’une goutte d’eau en comparaison de ce que la Justice Immanente réserve pour l’Avenir.
Ma divine Mère vous a dit : "Je suis la grande Médiatrice des Grâces."
De même que monde avait besoin du sacrifice du Fils de Dieu pour obtenir la Miséricorde du Père, réfugiez-vous dans mon Cœur afin de surmonter toutes vos peines.
Implorez la protection de ma Divine Mère, grandissez dans votre confiance et espérez tout de Moi. Je vous donnerai plus que vous n’osez espérer. Offrez et consacrez votre cœur à mon Sacré-Cœur.
Faites que Mon Cœur soit votre refuge, vous y trouverez le repos. De là découle le bonheur.
Plongez toutes vos imperfections, tous vos défauts dans Mon Précieux Sang pour en obtenir l’atténuation.
Persistez dans Mon Amour et unissez-vous à Mon Sacrifice pour la Rédemption de l’humanité. »
Her- En adoration
- Messages : 2751
Inscription : 10/01/2007
Re: Prophéties pour notre temps
Faits Généraux des Prophéties sur les Temps Actuels
Les prophéties sur les temps actuels se rattachent aux faits généraux suivants selon une liste établie par Adrien Péladan, en 1878 :
01) Un roi de France, dont la piété égalera la valeur et le génie, sera donné d'en haut. Il couvrira notre pays d'une gloire immense et clora l'ère des révolutions.
02) Un pape, rempli de l'esprit de Dieu, sera étroitement uni au grand Monarque; ils renouvelleront de concert la face de la terre.
03) Paris, centre des abominations révolutionnaires, est menacé de destruction, s'il persiste à demeurer Babylone. D'autres villes subiront le même sort.
04) Les hérésies et les schismes prendront fin ; les nations hérétiques ou schismatiques reviendront à l'unité.
05) Les dynasties persécutrices de l'Eglise seront réprouvées ou se convertiront.
06) Les peuples subiront des expiations selon la mesure de leurs crimes.
07) Le souverain providentiel promis à la France sera le chef de la croisade qui mettra fin à l'islamisme.
08) La nationalité polonaise sera reconstituée.
09) La France relevée exercera une influence universelle.
10) L'Eglise rebrillera d'une splendeur incomparable : il n'y
aura qu'un seul troupeau et qu'un seul pasteur.
11) La révolution, les sociétés occultes, les factions seront écrasées par le Grand Monarque et extirpées du sol européen.
12) Les bons seront providentiellement protégés dans la grande crise qui nous talonne ; les pervers seront foudroyés.
13) Toutes les injustices seront réparées par le Grand Monarque.
14) L'action divine sera visible dans la consommation des événements qui se préparent.
15) L'Europe sera ébranlée ; elle sera le théâtre d'effrayantes batailles : l'Allemagne perdra sa puissance et subira un prodigieux abaissement. Rome passera par de terribles épreuves, mais recouvrera sa majesté et son indépendance par l'épée du Grand Monarque…
N'en déplaise aux esprits rebelles, les prophéties prudemment interrogées jettent seules quelques clartés sur l'avenir.
Hors de leur domaine lumineux, tout demeure incertitude, confusion, épouvante. Les prophètes nous initient à la politique divine, à l'intervention de la Providence, qui constitue la triple action de la sagesse, de la bonté, de la justice de Dieu sur l'existence des nations.
Les prophéties sur les temps actuels se rattachent aux faits généraux suivants selon une liste établie par Adrien Péladan, en 1878 :
01) Un roi de France, dont la piété égalera la valeur et le génie, sera donné d'en haut. Il couvrira notre pays d'une gloire immense et clora l'ère des révolutions.
02) Un pape, rempli de l'esprit de Dieu, sera étroitement uni au grand Monarque; ils renouvelleront de concert la face de la terre.
03) Paris, centre des abominations révolutionnaires, est menacé de destruction, s'il persiste à demeurer Babylone. D'autres villes subiront le même sort.
04) Les hérésies et les schismes prendront fin ; les nations hérétiques ou schismatiques reviendront à l'unité.
05) Les dynasties persécutrices de l'Eglise seront réprouvées ou se convertiront.
06) Les peuples subiront des expiations selon la mesure de leurs crimes.
07) Le souverain providentiel promis à la France sera le chef de la croisade qui mettra fin à l'islamisme.
08) La nationalité polonaise sera reconstituée.
09) La France relevée exercera une influence universelle.
10) L'Eglise rebrillera d'une splendeur incomparable : il n'y
aura qu'un seul troupeau et qu'un seul pasteur.
11) La révolution, les sociétés occultes, les factions seront écrasées par le Grand Monarque et extirpées du sol européen.
12) Les bons seront providentiellement protégés dans la grande crise qui nous talonne ; les pervers seront foudroyés.
13) Toutes les injustices seront réparées par le Grand Monarque.
14) L'action divine sera visible dans la consommation des événements qui se préparent.
15) L'Europe sera ébranlée ; elle sera le théâtre d'effrayantes batailles : l'Allemagne perdra sa puissance et subira un prodigieux abaissement. Rome passera par de terribles épreuves, mais recouvrera sa majesté et son indépendance par l'épée du Grand Monarque…
N'en déplaise aux esprits rebelles, les prophéties prudemment interrogées jettent seules quelques clartés sur l'avenir.
Hors de leur domaine lumineux, tout demeure incertitude, confusion, épouvante. Les prophètes nous initient à la politique divine, à l'intervention de la Providence, qui constitue la triple action de la sagesse, de la bonté, de la justice de Dieu sur l'existence des nations.
Her- En adoration
- Messages : 2751
Inscription : 10/01/2007
Re: Prophéties pour notre temps
Prévisions de Chateaubriand
(1831)
René-François-Auguste, vicomte de Chateaubriand, est né à Saint-Malo, le 4 septembre 1768, et est mort à Paris le 4 juillet 1848.
Chateaubriand annonçait le Monde Nouveau, quand il disait :
« Un avenir sera un avenir puissant, libre de toute la plénitude de l'égalité évangélique, mais il est loin encore, loin au-delà de tout horizon visible. Avant de toucher au but, avant d'atteindre l'unité des peuples, la démocratie naturelle, il faudra traverser la décomposition sociale, temps d'anarchie, de sang peut-être, d'infirmités certainement.
Cette décomposition est commencée, elle n'est pas prête à reproduire de ses germes, non encore assez fermentés, le Monde Nouveau ».
En 1831, Chateaubriand, l'illustre auteur du Génie du Christianisme écrivait à la Revue européenne :
« La société religieuse... se transfigurera comme le Chef divin à la fois sa source et son symbole, mais elle ne disparaîtra pas pour toujours, parce que son principe est la vie sans terme. Le Christianisme commença dans les catacombes, perça la terre pour monter dans les temples, élargit la vérité philosophique retenue prisonnière depuis trois mille ans dans ces temples, se répandit avec elle dans les villages, gagna les campagnes et s'établit de proche en proche sur le globe. Aujourd'hui, il se replie, quitte peu à peu la foule, rentre clans les églises, d'où il redescendra dans les catacombes pour en sortir de nouveau... et changer une seconde fois la face de la terre. »
Chateaubriand avait annoncé à l'avance la révolution de 1830, en termes que l'on peut dire prophétiques ; ce grand écrivain a pareillement annoncé à l'avance, dans les fragments publiés de ses Mémoires d'outre-tombe, la révolution de 1848. Voici en quels termes :
« Il y a des hommes religieux qui se révoltent à la seule supposition de la durée quelconque de l'ordre de choses actuel. - " Il est, disent-ils, des réactions inévitables, des réactions morales, enseignantes, magistrales, vengeresses. Si le monarque qui nous initia à la liberté a payé dans ses qualités le despotisme de Louis XIV et la corruption de Louis XV, peut-on croire que la dette contractée par Egalité à l'échafaud du roi innocent, ne sera pas acquittée ? Egalité, en perdant la vie, n'a rien expié : le pleur du dernier moment ne rachète personne ; larmes de la peur qui ne mouillent que la poitrine, et ne tombent pas sur la conscience. Quoi ! la race d'Orléans pourrait régner au droit des crimes et des vices de ses aïeux ? Où serait donc la Providence ? Jamais plus effroyable tentation n'aurait ébranlé la vertu, accusé la justice éternelle, insulté l'existence de Dieu ! "
" J'ai entendu faire ces raisonnements ; mais faut-il en conclure que le sceptre du 9 août va tout à l'heure se briser ? En s'élevant dans l'ordre universel, le règne de Louis-Philippe n'est qu'une apparente anomalie, qu'une infraction non réelle aux lois de la morale et de l'équité. Elles sont violées, ces lois, dans un sens borné et relatif ; elles sont suivies dans un sens illimité et général. D'une énormité consentie de Dieu je tirerais une conséquence plus haute, j'en déduirais la preuve chrétienne de l'abolition de la royauté en France ; c'est cette abolition même, et non un châtiment individuel, qui serait l'expiation de la mort de Louis XVI. Nul ne serait admis après ce juste, à ceindre solidement le diadème. Napoléon l'a vu tomber de son front, malgré ses victoires ; Charles X, malgré sa piété ! Pour achever de discréditer la couronne aux yeux des peuples, il aurait été permis au fils du régicide de se coucher un moment en faux roi dans le lit sanglant du martyr. »
Lorsqu'en 1848, l'insurrection de juin éclata à Paris, Monsieur de Chateaubriand touchait à ses derniers moments. En entendant un jour le bruit du canon et les clameurs sauvages de la rue, l'illustre vieillard prit amoureusement son crucifix, attacha sur l'adorable figure du Sauveur son regard si ferme et si doux, puis il dit avec un accent prophétique :
« Jésus-Christ seul sauvera la société moderne ! »
« Voilà mon Dieu ! Voilà mon Roi ! »
Paroles génialement chrétiennes ! elles sont les dernières de Chateaubriand. Comprises ou non des peuples et des potentats actuels, elles se réaliseront dans un avenir prochain par le bras tout-puissant du Seigneur !
- CHRISTUS VINCIT ! CHRISTUS REGNAT ! CHRISTUS IMPERAT ! –
(1831)
René-François-Auguste, vicomte de Chateaubriand, est né à Saint-Malo, le 4 septembre 1768, et est mort à Paris le 4 juillet 1848.
Chateaubriand annonçait le Monde Nouveau, quand il disait :
« Un avenir sera un avenir puissant, libre de toute la plénitude de l'égalité évangélique, mais il est loin encore, loin au-delà de tout horizon visible. Avant de toucher au but, avant d'atteindre l'unité des peuples, la démocratie naturelle, il faudra traverser la décomposition sociale, temps d'anarchie, de sang peut-être, d'infirmités certainement.
Cette décomposition est commencée, elle n'est pas prête à reproduire de ses germes, non encore assez fermentés, le Monde Nouveau ».
En 1831, Chateaubriand, l'illustre auteur du Génie du Christianisme écrivait à la Revue européenne :
« La société religieuse... se transfigurera comme le Chef divin à la fois sa source et son symbole, mais elle ne disparaîtra pas pour toujours, parce que son principe est la vie sans terme. Le Christianisme commença dans les catacombes, perça la terre pour monter dans les temples, élargit la vérité philosophique retenue prisonnière depuis trois mille ans dans ces temples, se répandit avec elle dans les villages, gagna les campagnes et s'établit de proche en proche sur le globe. Aujourd'hui, il se replie, quitte peu à peu la foule, rentre clans les églises, d'où il redescendra dans les catacombes pour en sortir de nouveau... et changer une seconde fois la face de la terre. »
Chateaubriand avait annoncé à l'avance la révolution de 1830, en termes que l'on peut dire prophétiques ; ce grand écrivain a pareillement annoncé à l'avance, dans les fragments publiés de ses Mémoires d'outre-tombe, la révolution de 1848. Voici en quels termes :
« Il y a des hommes religieux qui se révoltent à la seule supposition de la durée quelconque de l'ordre de choses actuel. - " Il est, disent-ils, des réactions inévitables, des réactions morales, enseignantes, magistrales, vengeresses. Si le monarque qui nous initia à la liberté a payé dans ses qualités le despotisme de Louis XIV et la corruption de Louis XV, peut-on croire que la dette contractée par Egalité à l'échafaud du roi innocent, ne sera pas acquittée ? Egalité, en perdant la vie, n'a rien expié : le pleur du dernier moment ne rachète personne ; larmes de la peur qui ne mouillent que la poitrine, et ne tombent pas sur la conscience. Quoi ! la race d'Orléans pourrait régner au droit des crimes et des vices de ses aïeux ? Où serait donc la Providence ? Jamais plus effroyable tentation n'aurait ébranlé la vertu, accusé la justice éternelle, insulté l'existence de Dieu ! "
" J'ai entendu faire ces raisonnements ; mais faut-il en conclure que le sceptre du 9 août va tout à l'heure se briser ? En s'élevant dans l'ordre universel, le règne de Louis-Philippe n'est qu'une apparente anomalie, qu'une infraction non réelle aux lois de la morale et de l'équité. Elles sont violées, ces lois, dans un sens borné et relatif ; elles sont suivies dans un sens illimité et général. D'une énormité consentie de Dieu je tirerais une conséquence plus haute, j'en déduirais la preuve chrétienne de l'abolition de la royauté en France ; c'est cette abolition même, et non un châtiment individuel, qui serait l'expiation de la mort de Louis XVI. Nul ne serait admis après ce juste, à ceindre solidement le diadème. Napoléon l'a vu tomber de son front, malgré ses victoires ; Charles X, malgré sa piété ! Pour achever de discréditer la couronne aux yeux des peuples, il aurait été permis au fils du régicide de se coucher un moment en faux roi dans le lit sanglant du martyr. »
Lorsqu'en 1848, l'insurrection de juin éclata à Paris, Monsieur de Chateaubriand touchait à ses derniers moments. En entendant un jour le bruit du canon et les clameurs sauvages de la rue, l'illustre vieillard prit amoureusement son crucifix, attacha sur l'adorable figure du Sauveur son regard si ferme et si doux, puis il dit avec un accent prophétique :
« Jésus-Christ seul sauvera la société moderne ! »
« Voilà mon Dieu ! Voilà mon Roi ! »
Paroles génialement chrétiennes ! elles sont les dernières de Chateaubriand. Comprises ou non des peuples et des potentats actuels, elles se réaliseront dans un avenir prochain par le bras tout-puissant du Seigneur !
- CHRISTUS VINCIT ! CHRISTUS REGNAT ! CHRISTUS IMPERAT ! –
Her- En adoration
- Messages : 2751
Inscription : 10/01/2007
Re: Prophéties pour notre temps
Saint Pie X
(1914-08-20)
Pie X, 256ème Pape.
Guiseppe Merchiore Sarto (1835-1914), est l’aîné d’une humble famille paysanne de dix enfants, à Riese (Trévise – Italie). Le père de saint Pie X, Jean-Baptiste Sarto, exerçait le métier de facteur rural. Il avait épousé Margherita Sanson, une sainte mère. Le jour de sa première communion, il promit à Dieu de rester chaste et de se préparer à la prêtrise. Malgré l'obstacle de la pauvreté qui sévissait au foyer, l'enfant était prêt à tous les sacrifices pour réaliser cet idéal. Joseph Sarto est le symbole de la simplicité et de la fermeté dogmatique suivant sa doctrine : « Tout restaurer dans le Christ ».
Ses études terminées au grand Séminaire de Padoue, la prêtrise lui fut conférée et il fut envoyé comme vicaire à Tombolo, puis curé à Salzano, en Vénétie. Devenu évêque de Mantoue, Mgr Sarto se propose d'être tout à tous : « Mon peuple me trouvera toujours ferme à mon poste, toujours doux et plein de charité ». Né pauvre, Mgr Sarto resta toujours pauvre et au service des pauvres. Il est créé cardinal et promu patriarche de Venise, enfin élu pape le 4 août 1903, il prend le nom de Pie X, il est couronné le 9 août 1903. L'époque était difficile. La confusion régnait au sein de l'Eglise et de la société, la franc-maçonnerie lançait ses attaques, les hérésies modernes élevaient prétentieusement la tête. Ce début du 20ème siècle voit en France la séparation de l'Eglise et de l'Etat, la montée du modernisme, les rapports difficiles de la religion et du politique. Saint Pie X a la réputation d'avoir beaucoup condamné : les prêtres modernistes qui sapent les fondements de la foi au Christ, comme « Le Sillon » qui voulait assimiler le christianisme au système politique de la démocratie. Il veut garder le cap, sans déviance. On retiendra surtout de ce petit paysan devenu pasteur de l'Eglise, le renouvellement de la liturgie et de la catéchèse, la béatification du Curé d'Ars, et surtout son appel à la communion fréquente, il décida que celle-ci se ferait désormais à l'âge de sept ans. Avec l'Encyclique « Ad diem illum », du 2 février 1904, il promut la vraie dévotion à Marie et exhorta tous les fidèles à implorer souvent sa protection, dans l'esprit de la spiritualité de saint Louis Marie Grignon de Montfort. Il écrivit aussi des Encycliques sur la Doctrine sociale de l'Eglise.
En 1914, ce saint pape écrivit à l'empereur d'Autriche pour le conjurer d'empêcher la déclaration de la guerre. Devant l'inutilité de ses efforts, il s'offre généreusement à Dieu en victime d'expiation pour le peuple chrétien et l'humanité toute entière. Très affecté par l’éruption de la première guerre mondiale, Pie X meurt au Vatican le 20 août 1914. L'héroïcité de ses vertus fut proclamée le 3 septembre 1950, Pie XII le béatifie le 3 juin 1951 et le canonise le 29 mai 1954.
Saint Pie X a prédit la conversion de la France avec une assurance qui prouve de deux choses l’une, ou qu’il avait eu sur ce point des révélations personnelles, ou qu’il ajoutait foi aux prophéties des mystiques dont indubitablement il avait connaissance.
« Il nous semble que tout ceci est un avant-goût des maux qui nous attendent avant la fin ».
Dans l’encyclique « Ad diem illum », en 1904, Saint Pie X déclara :
« Il nous semble, par inspiration secrète, pouvoir assurer que les grandes espérances conçues, sans aucune témérité, par notre prédécesseur Pie IX et tous les évêques, s’accompliront bientôt comme le fruit de la définition solennelle de l’Immaculée Conception ».
Dans l’encyclique « Supremi Apostolatus », le 4 octobre 1904, Saint Pie X déclara :
« Actuellement, une guerre impie a été soulevée et qui va se poursuivre presque partout contre Dieu. De nos jours, il n'est que trop vrai, les nations ont frémi et les peuples ont médité des projets insensés contre leur Créateur, et presque commun est devenu ce cri de ses ennemis : Retirez-vous de nous (…) Qui pèse ces choses a le droit de craindre qu'une telle perversion des esprits ne soit le commencement des maux annoncés pour la fin des Temps, et leur prise de contact avec la terre, et que finalement le fils de perdition dont parle l'Apôtre n'ait déjà fait son apparition parmi nous (…) C'est là, au dire de l'Apôtre, le caractère propre de l'Antéchrist, l'homme, avec une témérité sans nom, a usurpé la place du Créateur en s'élevant au-dessus de tout ce qui porte le nom de Dieu ».
Lors de la béatification du Curé d’Ars, en 1905, Saint Pie X déclara au sujet de la Mission divine de la France :
« C’est la preuve que Dieu maintient sa prédilection pour la France ; très bientôt, il opèrera des prodiges qui vous donneront la joie de le constater par les faits ».
Le 19 décembre 1907, saint Pie X déclarait à Monseigneur Luçon, l'Archevêque de Reims, nouvellement promu Cardinal :
« Reims conserve la source baptismale d'où est sortie toute la France Chrétienne, et elle est justement appelée pour cela le Diadème du Royaume. C'était une heure ténébreuse pour l'Église de Jésus-Christ. Elle était d'un côté combattue par les Ariens, de l'autre assaillie par les Barbares; elle n'avait plus d'autre refuge que la prière pour invoquer l'heure de Dieu. Et l'heure de Dieu sonna à Reims, en la fête de Noël 496. Le baptême de Clovis marqua la naissance d'une grande nation : la tribu de Juda de l'ère nouvelle, qui prospéra toujours tant qu'elle fut fidèle à l'orthodoxie, tant qu'elle maintint l'alliance du Sacerdoce et du Pouvoir public, tant qu'elle se montra, non en paroles, mais en actes, la Fille aînée de l'Église ».
Saint Pie X reparla du testament de Saint Rémy, le 13 décembre 1908, à l’Évêque d'Orléans, lors de la lecture du Décret de béatification de Jeanne d'Arc, Jean Eudes, François de Capillas, Théophane Vénard et ses compagnons, en prononçant l’allocution suivante :
« Chrétiens de France,
Cette France fut nommée par mon vénérable prédécesseur (Léon XIII), "La très noble Nation, missionnaire, chevaleresque, généreuse." A sa gloire j’ajouterai ce qu’écrivit au Roi Saint Louis le Pape Grégoire IX :
Dieu auquel obéissent les légions célestes, ayant établi, ici-bas, des royaumes différents suivant la diversité des langues et des climats, a conféré à un grand nombre de gouvernements des missions spéciales pour l’accomplissement de ses desseins.
Et comme autrefois il préféra "La tribu de Juda" à celles des autres fils de Jacob, et comme il la gratifia de bénédictions spéciales, ainsi Il choisit la France de préférence à toutes les autres nations de la terre pour la protection de la foi catholique et pour la défense de la liberté religieuse.
Pour ce motif, continue-t-il, la France est le Royaume de Dieu -même, les ennemis de la France sont les ennemis du Christ. Pour ce motif, Dieu aime la France parce qu’Il aime l’Église qui traverse les siècles et recrute les légions pour l’éternité.
Dieu aime la France, qu’aucun effort n’a jamais pu détacher entièrement de la cause de Dieu. Dieu aime la France, où, en aucun temps, la foi n’a perdu de sa vigueur, où les rois et les soldats n’ont jamais hésité à affronter les périls et à donner leur sang pour la conservation de la foi et de la liberté religieuse. Ainsi s’exprime Grégoire IX.
Aussi à votre retour, vénérable Frère, vous direz à vos compatriotes que s’ils aiment la France, ils doivent aimer Dieu, aimer la foi, aimer l’Église, qui est pour eux tous une mère très tendre, comme elle l’a été de vos pères. Vous direz qu’ils fassent leur trésor des testaments de Saint Rémi, de Charlemagne et de St Louis, ces Testaments qui se résument à ces mots si souvent répétés par l’héroïne d’Orléans :
"Vive le Christ qui est Roi des Francs !"
À ce titre seulement, la France est grande parmi les nations.
À cette clause, Dieu la protègera et la fera libre et glorieuse.
À cette condition, on pourra lui appliquer ce qui dans les Livres Saints est dit d’Israël : "Que personne ne s’est rencontré qui insultât ce peuple, sinon quand il s’est éloigné du culte de son Dieu : Et non fuit qui insultaret populo isti, nisi quando recessit a cultu Dei sui". »
Le même jour de décembre 1908, après la lecture des décrets de béatification :
« Nous devons adorer les dispositions de la divine Providence qui, après avoir établi son Église ici-bas, permet qu’elle rencontre sur son chemin des obstacles de tout genre et des résistances formidables. La raison en est, d’ailleurs évidente: l’Église est militante et par conséquent dans une lutte continuelle. Cette lutte fait du monde un vrai champ de bataille et de tout Chrétien un soldat valeureux qui combat sous l’étendard de la croix. Cette lutte a commencé avec la vie de notre Très Saint Rédempteur et elle ne finira qu’avec la fin même des temps. Ainsi, il faut tous les jours, comme les preux de Juda au retour de la captivité, d’une main repousser l’ennemi, et de l’autre élever les murs du saint Temple, c’est-à-dire travailler à se sanctifier.
Nous sommes confirmés dans cette vérité par la vie même des héros auxquels sont consacrés les décrets qui viennent d’être publiés. Ces héros sont arrivés à la gloire, non seulement à travers de noirs nuages et des bourrasques passagères, mais à travers des contradictions continuelles et de dures épreuves qui sont allées jusqu’à exiger d’eux pour la foi le sang et la vie ».
En 1909, saint Pie X, lors d’une audience au Chapitre Général des Franciscains, eut soudain une vision bien connue et s’exclama :
« Ce que j'ai vu est horrible ! Sera-ce moi, sera-ce mon successeur ?
Je l'ignore. Mais ce qui est certain, c'est que j'ai vu le pape fuir du Vatican en marchant sur les cadavres de ses prêtres ! Ne le dites à personne, tant que je vivrai!... Je vois les Russes à Gênes ».
Une autre version ajoute :
« IL devra se cacher quelque part sous un déguisement et après une courte retraite, il subira une mort cruelle ».
Et Saint Pie X récidiva en prononçant l’allocution lors du célèbre Consistoire du 27 novembre 1911, au cours duquel il remit la barrette cardinalice aux évêques français NN. SS. Amette, Billot, de Cabrières et Dubillard.
Au matin de la cérémonie, Pie X avait passé de longues heures en prière dans son oratoire. En rejoignant, peu après, Monseigneur Bisletti, il lui dit :
« Oh ! que la Sainte Vierge est bonne ! Elle vient de me consoler grandement en me donnant l’assurance que la France serait sauvée ! »
C’est après avoir félicité les cardinaux nouvellement créés des autres nations, que Pie X, se tournant vers les cardinaux français, laissa tomber de ses lèvres ces paroles émouvantes et inspirées qui remuèrent tous les assistants jusqu’au fond de leur être.
Cette « inspiration céleste » ne fait aucun doute. Elle résulte du propre témoignage du Pape Pie X lui-même à Mgr Bisletti. Aussi ce texte inspiré, jadis universellement connu, a-t-il pu être appelé : « La prophétie de Saint Pie X ».
« Que vous dirai-je, maintenant, à vous chers fils de France, qui gémissez sous le poids de la persécution ?
Le peuple qui a fait Alliance avec Dieu aux fonts baptismaux de Reims se repentira et retournera à sa première vocation de tant de ses fils qui prêchent la vérité de l’Evangile dans le monde entier et dont beaucoup l’ont scellé de leur sang ; les prières de tant de saints qui désirent ardemment avoir pour compagnons, dans la gloire céleste, les fils bien-aimés de leur patrie ; la piété généreuse de tant de fils, qui sans s’arrêter à aucun sacrifice, pourvoient à la dignité du clergé et à la splendeur du culte catholique… appelleront certainement sur cette nation les miséricordes divines.
Sans doute, les fautes ne demeureront pas impunies mais elle ne périra jamais la Fille de tant de mérites, de tant de soupirs et de tant de larmes.
Un jour viendra, et nous espérons qu’il n’est pas éloigné, où la France, comme autrefois Saül sur le chemin de Damas, sera enveloppée d’une lumière céleste et elle entendra une voix qui lui répètera :
« Ma fille, ma fille, pourquoi me persécutes-tu ? »
Et sur sa réponse : « Qui êtes-vous Seigneur ? »
La voix répliquera : « Je suis Jésus de Nazareth que tu persécutes. Il t’est dur de regimber contre l’aiguillon, parce que, dans ton obstination, tu te ruines toi-même ».
Et elle, frémissante et étonnée, dira :
« Seigneur, Seigneur, que voulez-vous que je fasse ? »
Et Lui :
« Lève-toi ! lave-toi de tes souillures qui t’ont défigurée, réveille dans ton sein les sentiments assoupis et le Pacte de notre Alliance,et va, Fille aînée de l’Église, Nation prédestinée, Vase d’élection, va porter, comme par le passé, Mon Nom devant tous les peuples et les rois de la terre. »
REGNUM GALLIAE
REGNUM MARIAE
NUMQUAM PERIBIT
(1914-08-20)
Pie X, 256ème Pape.
Guiseppe Merchiore Sarto (1835-1914), est l’aîné d’une humble famille paysanne de dix enfants, à Riese (Trévise – Italie). Le père de saint Pie X, Jean-Baptiste Sarto, exerçait le métier de facteur rural. Il avait épousé Margherita Sanson, une sainte mère. Le jour de sa première communion, il promit à Dieu de rester chaste et de se préparer à la prêtrise. Malgré l'obstacle de la pauvreté qui sévissait au foyer, l'enfant était prêt à tous les sacrifices pour réaliser cet idéal. Joseph Sarto est le symbole de la simplicité et de la fermeté dogmatique suivant sa doctrine : « Tout restaurer dans le Christ ».
Ses études terminées au grand Séminaire de Padoue, la prêtrise lui fut conférée et il fut envoyé comme vicaire à Tombolo, puis curé à Salzano, en Vénétie. Devenu évêque de Mantoue, Mgr Sarto se propose d'être tout à tous : « Mon peuple me trouvera toujours ferme à mon poste, toujours doux et plein de charité ». Né pauvre, Mgr Sarto resta toujours pauvre et au service des pauvres. Il est créé cardinal et promu patriarche de Venise, enfin élu pape le 4 août 1903, il prend le nom de Pie X, il est couronné le 9 août 1903. L'époque était difficile. La confusion régnait au sein de l'Eglise et de la société, la franc-maçonnerie lançait ses attaques, les hérésies modernes élevaient prétentieusement la tête. Ce début du 20ème siècle voit en France la séparation de l'Eglise et de l'Etat, la montée du modernisme, les rapports difficiles de la religion et du politique. Saint Pie X a la réputation d'avoir beaucoup condamné : les prêtres modernistes qui sapent les fondements de la foi au Christ, comme « Le Sillon » qui voulait assimiler le christianisme au système politique de la démocratie. Il veut garder le cap, sans déviance. On retiendra surtout de ce petit paysan devenu pasteur de l'Eglise, le renouvellement de la liturgie et de la catéchèse, la béatification du Curé d'Ars, et surtout son appel à la communion fréquente, il décida que celle-ci se ferait désormais à l'âge de sept ans. Avec l'Encyclique « Ad diem illum », du 2 février 1904, il promut la vraie dévotion à Marie et exhorta tous les fidèles à implorer souvent sa protection, dans l'esprit de la spiritualité de saint Louis Marie Grignon de Montfort. Il écrivit aussi des Encycliques sur la Doctrine sociale de l'Eglise.
En 1914, ce saint pape écrivit à l'empereur d'Autriche pour le conjurer d'empêcher la déclaration de la guerre. Devant l'inutilité de ses efforts, il s'offre généreusement à Dieu en victime d'expiation pour le peuple chrétien et l'humanité toute entière. Très affecté par l’éruption de la première guerre mondiale, Pie X meurt au Vatican le 20 août 1914. L'héroïcité de ses vertus fut proclamée le 3 septembre 1950, Pie XII le béatifie le 3 juin 1951 et le canonise le 29 mai 1954.
Saint Pie X a prédit la conversion de la France avec une assurance qui prouve de deux choses l’une, ou qu’il avait eu sur ce point des révélations personnelles, ou qu’il ajoutait foi aux prophéties des mystiques dont indubitablement il avait connaissance.
« Il nous semble que tout ceci est un avant-goût des maux qui nous attendent avant la fin ».
Dans l’encyclique « Ad diem illum », en 1904, Saint Pie X déclara :
« Il nous semble, par inspiration secrète, pouvoir assurer que les grandes espérances conçues, sans aucune témérité, par notre prédécesseur Pie IX et tous les évêques, s’accompliront bientôt comme le fruit de la définition solennelle de l’Immaculée Conception ».
Dans l’encyclique « Supremi Apostolatus », le 4 octobre 1904, Saint Pie X déclara :
« Actuellement, une guerre impie a été soulevée et qui va se poursuivre presque partout contre Dieu. De nos jours, il n'est que trop vrai, les nations ont frémi et les peuples ont médité des projets insensés contre leur Créateur, et presque commun est devenu ce cri de ses ennemis : Retirez-vous de nous (…) Qui pèse ces choses a le droit de craindre qu'une telle perversion des esprits ne soit le commencement des maux annoncés pour la fin des Temps, et leur prise de contact avec la terre, et que finalement le fils de perdition dont parle l'Apôtre n'ait déjà fait son apparition parmi nous (…) C'est là, au dire de l'Apôtre, le caractère propre de l'Antéchrist, l'homme, avec une témérité sans nom, a usurpé la place du Créateur en s'élevant au-dessus de tout ce qui porte le nom de Dieu ».
Lors de la béatification du Curé d’Ars, en 1905, Saint Pie X déclara au sujet de la Mission divine de la France :
« C’est la preuve que Dieu maintient sa prédilection pour la France ; très bientôt, il opèrera des prodiges qui vous donneront la joie de le constater par les faits ».
Le 19 décembre 1907, saint Pie X déclarait à Monseigneur Luçon, l'Archevêque de Reims, nouvellement promu Cardinal :
« Reims conserve la source baptismale d'où est sortie toute la France Chrétienne, et elle est justement appelée pour cela le Diadème du Royaume. C'était une heure ténébreuse pour l'Église de Jésus-Christ. Elle était d'un côté combattue par les Ariens, de l'autre assaillie par les Barbares; elle n'avait plus d'autre refuge que la prière pour invoquer l'heure de Dieu. Et l'heure de Dieu sonna à Reims, en la fête de Noël 496. Le baptême de Clovis marqua la naissance d'une grande nation : la tribu de Juda de l'ère nouvelle, qui prospéra toujours tant qu'elle fut fidèle à l'orthodoxie, tant qu'elle maintint l'alliance du Sacerdoce et du Pouvoir public, tant qu'elle se montra, non en paroles, mais en actes, la Fille aînée de l'Église ».
Saint Pie X reparla du testament de Saint Rémy, le 13 décembre 1908, à l’Évêque d'Orléans, lors de la lecture du Décret de béatification de Jeanne d'Arc, Jean Eudes, François de Capillas, Théophane Vénard et ses compagnons, en prononçant l’allocution suivante :
« Chrétiens de France,
Cette France fut nommée par mon vénérable prédécesseur (Léon XIII), "La très noble Nation, missionnaire, chevaleresque, généreuse." A sa gloire j’ajouterai ce qu’écrivit au Roi Saint Louis le Pape Grégoire IX :
Dieu auquel obéissent les légions célestes, ayant établi, ici-bas, des royaumes différents suivant la diversité des langues et des climats, a conféré à un grand nombre de gouvernements des missions spéciales pour l’accomplissement de ses desseins.
Et comme autrefois il préféra "La tribu de Juda" à celles des autres fils de Jacob, et comme il la gratifia de bénédictions spéciales, ainsi Il choisit la France de préférence à toutes les autres nations de la terre pour la protection de la foi catholique et pour la défense de la liberté religieuse.
Pour ce motif, continue-t-il, la France est le Royaume de Dieu -même, les ennemis de la France sont les ennemis du Christ. Pour ce motif, Dieu aime la France parce qu’Il aime l’Église qui traverse les siècles et recrute les légions pour l’éternité.
Dieu aime la France, qu’aucun effort n’a jamais pu détacher entièrement de la cause de Dieu. Dieu aime la France, où, en aucun temps, la foi n’a perdu de sa vigueur, où les rois et les soldats n’ont jamais hésité à affronter les périls et à donner leur sang pour la conservation de la foi et de la liberté religieuse. Ainsi s’exprime Grégoire IX.
Aussi à votre retour, vénérable Frère, vous direz à vos compatriotes que s’ils aiment la France, ils doivent aimer Dieu, aimer la foi, aimer l’Église, qui est pour eux tous une mère très tendre, comme elle l’a été de vos pères. Vous direz qu’ils fassent leur trésor des testaments de Saint Rémi, de Charlemagne et de St Louis, ces Testaments qui se résument à ces mots si souvent répétés par l’héroïne d’Orléans :
"Vive le Christ qui est Roi des Francs !"
À ce titre seulement, la France est grande parmi les nations.
À cette clause, Dieu la protègera et la fera libre et glorieuse.
À cette condition, on pourra lui appliquer ce qui dans les Livres Saints est dit d’Israël : "Que personne ne s’est rencontré qui insultât ce peuple, sinon quand il s’est éloigné du culte de son Dieu : Et non fuit qui insultaret populo isti, nisi quando recessit a cultu Dei sui". »
Le même jour de décembre 1908, après la lecture des décrets de béatification :
« Nous devons adorer les dispositions de la divine Providence qui, après avoir établi son Église ici-bas, permet qu’elle rencontre sur son chemin des obstacles de tout genre et des résistances formidables. La raison en est, d’ailleurs évidente: l’Église est militante et par conséquent dans une lutte continuelle. Cette lutte fait du monde un vrai champ de bataille et de tout Chrétien un soldat valeureux qui combat sous l’étendard de la croix. Cette lutte a commencé avec la vie de notre Très Saint Rédempteur et elle ne finira qu’avec la fin même des temps. Ainsi, il faut tous les jours, comme les preux de Juda au retour de la captivité, d’une main repousser l’ennemi, et de l’autre élever les murs du saint Temple, c’est-à-dire travailler à se sanctifier.
Nous sommes confirmés dans cette vérité par la vie même des héros auxquels sont consacrés les décrets qui viennent d’être publiés. Ces héros sont arrivés à la gloire, non seulement à travers de noirs nuages et des bourrasques passagères, mais à travers des contradictions continuelles et de dures épreuves qui sont allées jusqu’à exiger d’eux pour la foi le sang et la vie ».
En 1909, saint Pie X, lors d’une audience au Chapitre Général des Franciscains, eut soudain une vision bien connue et s’exclama :
« Ce que j'ai vu est horrible ! Sera-ce moi, sera-ce mon successeur ?
Je l'ignore. Mais ce qui est certain, c'est que j'ai vu le pape fuir du Vatican en marchant sur les cadavres de ses prêtres ! Ne le dites à personne, tant que je vivrai!... Je vois les Russes à Gênes ».
Une autre version ajoute :
« IL devra se cacher quelque part sous un déguisement et après une courte retraite, il subira une mort cruelle ».
Et Saint Pie X récidiva en prononçant l’allocution lors du célèbre Consistoire du 27 novembre 1911, au cours duquel il remit la barrette cardinalice aux évêques français NN. SS. Amette, Billot, de Cabrières et Dubillard.
Au matin de la cérémonie, Pie X avait passé de longues heures en prière dans son oratoire. En rejoignant, peu après, Monseigneur Bisletti, il lui dit :
« Oh ! que la Sainte Vierge est bonne ! Elle vient de me consoler grandement en me donnant l’assurance que la France serait sauvée ! »
C’est après avoir félicité les cardinaux nouvellement créés des autres nations, que Pie X, se tournant vers les cardinaux français, laissa tomber de ses lèvres ces paroles émouvantes et inspirées qui remuèrent tous les assistants jusqu’au fond de leur être.
Cette « inspiration céleste » ne fait aucun doute. Elle résulte du propre témoignage du Pape Pie X lui-même à Mgr Bisletti. Aussi ce texte inspiré, jadis universellement connu, a-t-il pu être appelé : « La prophétie de Saint Pie X ».
« Que vous dirai-je, maintenant, à vous chers fils de France, qui gémissez sous le poids de la persécution ?
Le peuple qui a fait Alliance avec Dieu aux fonts baptismaux de Reims se repentira et retournera à sa première vocation de tant de ses fils qui prêchent la vérité de l’Evangile dans le monde entier et dont beaucoup l’ont scellé de leur sang ; les prières de tant de saints qui désirent ardemment avoir pour compagnons, dans la gloire céleste, les fils bien-aimés de leur patrie ; la piété généreuse de tant de fils, qui sans s’arrêter à aucun sacrifice, pourvoient à la dignité du clergé et à la splendeur du culte catholique… appelleront certainement sur cette nation les miséricordes divines.
Sans doute, les fautes ne demeureront pas impunies mais elle ne périra jamais la Fille de tant de mérites, de tant de soupirs et de tant de larmes.
Un jour viendra, et nous espérons qu’il n’est pas éloigné, où la France, comme autrefois Saül sur le chemin de Damas, sera enveloppée d’une lumière céleste et elle entendra une voix qui lui répètera :
« Ma fille, ma fille, pourquoi me persécutes-tu ? »
Et sur sa réponse : « Qui êtes-vous Seigneur ? »
La voix répliquera : « Je suis Jésus de Nazareth que tu persécutes. Il t’est dur de regimber contre l’aiguillon, parce que, dans ton obstination, tu te ruines toi-même ».
Et elle, frémissante et étonnée, dira :
« Seigneur, Seigneur, que voulez-vous que je fasse ? »
Et Lui :
« Lève-toi ! lave-toi de tes souillures qui t’ont défigurée, réveille dans ton sein les sentiments assoupis et le Pacte de notre Alliance,et va, Fille aînée de l’Église, Nation prédestinée, Vase d’élection, va porter, comme par le passé, Mon Nom devant tous les peuples et les rois de la terre. »
REGNUM GALLIAE
REGNUM MARIAE
NUMQUAM PERIBIT
Her- En adoration
- Messages : 2751
Inscription : 10/01/2007
Re: Prophéties pour notre temps
Belle retrospective, Hercule. Merci pour ce grand travail !!
beatnik- Avec les anges
- Messages : 7853
Inscription : 31/08/2009
Re: Prophéties pour notre temps
St Léonard de Port-Maurice
(1751)
Saint Léonard de Port-Maurice est né en 1676 dans la région de Gênes.
II est peu de serviteurs de Dieu plus populaires en Italie que saint Léonard de Port-Maurice, l'un des Bienheureux canonisés si solennellement en 1867 Pie IX.
Après de solides études à Rome, il entre dans l’ordre des Frères Mineurs. Ordonné prêtre en 1703, ses quarante-quatre années de ministère apostolique se passèrent à parcourir inlassablement l’Italie. À Rome même, sur la place Navona, saint Léonard prêcha une mission à laquelle assista Benoît XIV.
Sa prédication était extrêmement efficace par sa simplicité accessible à tous.
Animé d'une immense charité envers les grands pécheurs, il opéra des prodiges sans nombre par ses prédications apostoliques. Ce fut lui qui releva la dévotion si belle du Chemin de la Croix. Aussi habile écrivain qu'éloquent missionnaire, il nous a laissé un grand nombre de productions empreintes d'une science profonde des choses divines et d'une connaissance non moins étendue du cœur humain.
Partout où il s’arrêtait, il provoquait le même concours extraordinaire de peuple. Une fois le sermon terminé, les confessionnaux étaient assiégés ; et le missionnaire, sans apparence de fatigue, confessait heure après heure, de jour et de nuit, avec le courage du soldat qui refuse d’abandonner le champ de bataille jusqu’à ce qu’il ait obtenu une complète victoire ; sans oublier qu’après la bataille, il reste encore à poursuivre l’ennemi. « "Contre l’enfer, disait-il, ayez l’épée à la main... soyez prêts à combattre l’enfer jusqu’à votre dernier souffle ». Benoît XIV l’appelait « le grand chasseur du Paradis ». Il apprendra aux foules à méditer le chemin de la Croix, et à se confier à la Vierge par les "Trois Avé Maria". Épuisé par la maladie, il veut encore célébrer l’Eucharistie, car « une seule messe » dit-il « a plus de valeur que tous les trésors du monde ».
Il a près de 75 ans quand il meurt à Rome, le vendredi, 26novembre1751.
L’un des plus célèbres sermons de saint Léonard de Port-Maurice était celui du petit nombre des élus ; c’est à lui qu’il confiait la conversion des grands pécheurs. Dans ce sermon, il passe en revue les différents états de vie des Chrétiens et conclut au petit nombre – relatif – de ceux qui se sauvent, la comparaison étant faite sur la totalité des hommes. Voici donc le sermon vibrant et émouvant du grand missionnaire :
« Mes frères, je voudrais, à cause de l’amour que je vous porte, pouvoir vous rassurer par les pronostics d’un bonheur éternel, en disant à chacun de vous : le paradis vous est assuré ; le plus grand nombre des Chrétiens se sauvent, vous vous sauverez donc aussi. Mais comment puis-je vous donner cette douce assurance, si, ennemis de vous-mêmes, vous vous révoltez contre les décrets de Dieu ? J’aperçois en Dieu un sincère désir de vous sauver, mais je vois en vous une inclination décidée à vous perdre. Que ferai-je donc aujourd’hui si je parle clairement ? Je vous déplairai. Si je ne parle pas, je déplais à Dieu. Je partagerai donc ce sujet en deux points : dans le premier, pour vous épouvanter, je laisserai les théologiens et les Pères de Église décider la question, et prononcer que la plus grande partie des Chrétiens adultes se damnent ; et, adorant en silence ce terrible mystère, je tiendrai caché mon propre sentiment. Dans le second point, j’essaierai de venger contre les impies la bonté de Dieu, en vous prouvant que ceux qui se damnent se damnent par leur propre malice, parce qu’ils ont voulu se damner. Voici donc deux vérités très importantes. Si la première vous effraie, ne vous en prenez pas à moi, comme si je voulais resserrer pour vous le chemin du ciel. Car je veux être neutre dans cette question : prenez-vous en plutôt aux théologiens et aux Pères de Église, qui, à force de raisons, vous imprimeront cette vérité dans le coeur. Si vous êtes détrompés par la seconde, rendez-en grâce à Dieu, qui ne veut qu’une chose, c’est que vous Lui donniez entièrement vos coeurs. Enfin si vous me forcez à dire clairement ce que je pense, je le ferai pour votre consolation. Ce n’est pas une curiosité, mais une précaution. Ce n’est pas une vaine curiosité, mais une précaution salutaire, de faire retentir du haut de la chaire certaines vérités qui servent merveilleusement à réprimer l’insolence des libertins, lesquels, parlant toujours de la miséricorde de Dieu et de la facilité de se convertir, vivent plongés dans toute sorte de péchés et dorment en assurance dans le chemin de la perdition. Pour les détromper et les réveiller de leur torpeur, examinons aujourd’hui cette grande question : le nombre des Chrétiens qui se sauvent est-il plus grand que celui des Chrétiens qui se perdent ? Âmes pieuses, retirez-vous, ce sermon n’est pas pour vous : il a uniquement pour but de réprimer l’orgueil de ces libertins qui, chassant de leur coeur la sainte crainte de Dieu, se liguent avec le démon, lequel, au sentiment d’Eusèbe, perd les âmes en les rassurant “ immittit securitatem ut immittat perditionem ”. Pour résoudre ce doute, mettez d’un côté tous les Pères de Église, tant grecs que latins, de l’autre les théologiens les plus savants, les historiens les plus érudits et placez au milieu la Bible exposée au regard de tous. Écoutez donc, non ce que je vais vous dire, car je vous ai déclaré que je ne voulais pas prendre moi-même la parole ni décider la question, mais ce que vous diront ces grands esprits, qui servent comme de phares dans Église de Dieu, pour éclairer les autres afin qu’ils ne manquent pas le chemin du ciel. De cette manière, guidés par la triple lumière de la foi, de l’autorité et de la raison, nous pourrons résoudre sûrement cette grave question. Remarquez bien qu’il ne s’agit pas ici du genre humain tout entier, ni de tous les Catholiques sans distinction, mais seulement des Catholiques adultes, qui, ayant le libre arbitre, peuvent coopérer à la grande affaire de leur salut. Consultons d’abord les théologiens dont on reconnaît qu’ils examinent les choses de plus près et n’exagèrent pas dans leur enseignement ; écoutons deux savants cardinaux, Cajetan et Bellarmin : ils enseignent que la plus grande partie des Chrétiens adultes se damnent et, si j’avais le temps de vous exposer les raisons sur lesquelles ils s’appuient, vous en seriez convaincus vous-même. Je me contenterai de citer ici Suarez qui, après avoir consulté tous les théologiens, après avoir étudié attentivement la question, a écrit ces mots : « Le sentiment le plus commun tient que parmi les chrétiens il y a plus de réprouvés que de prédestinés ». Que si, à l’autorité des théologiens, vous voulez joindre celle des Pères grecs et latins, vous trouverez que presque tous disent la même chose. C’est le sentiment de saint Théodore, de saint Basile, de saint Ephrem, de saint Jean Chrysostome. Bien plus, au rapport de Baronius, c’était une opinion commune parmi les Père Grecs que cette vérité avait été expressément révélée à saint Siméon Stylite et que c’était pour assurer l’affaire de son salut qu’il s’était décidé, par suite de cette révélation, à vivre debout pendant quarante ans sur une colonne, exposé à toutes les injures du temps, modèle pour tous de pénitence et de sainteté. Consultez maintenant les pères latins, et vous entendrez saint Grégoire vous dire en termes clairs : « Beaucoup parviennent à la foi, mais peu au royaume céleste ». « Il en est peu qui se sauvent », dit saint Anselme, et saint Augustin dit plus clairement encore : « Il en est donc peu qui se sauvent en comparaison de ceux qui se perdent ». Le plus terrible cependant est saint Jérôme qui, sur la fin de sa vie, en présence de ses disciples, prononça cette épouvantable sentence : « Sur cent mille, dont la vie a toujours été mauvaise, vous en trouverez un à peine qui mérite l’indulgence ». Témoignages de l’Écriture.
Mais pourquoi chercher les opinions des Pères et des théologiens, lorsque la Sainte Écriture tranche si clairement la question ? Parcourez l’Ancien et le Nouveau Testament, et vous y trouverez une multitude de figures, de symboles et de paroles qui font ressortir clairement cette vérité : il en est très peu qui se sauvent. Au temps de Noé, tout le genre humain fut submergé par le déluge, et huit personnes seulement furent sauvées dans l’arche. « Or, cette arche, dit saint Pierre, était la figure de Église », « et ces huit personnes qui se sauvent, reprend saint Augustin, signifient qu’il y a très peu de Chrétiens de sauvés, parce qu’il en est très peu qui renoncent sincèrement au siècle, et que ceux qui n’y renoncent que de parole n’appartiennent point au mystère représenté par cette arche ». La Bible nous dit encore que deux Hébreux seulement sur deux millions entrèrent dans la terre promise après la sortie d’Egypte ; que quatre personnes seulement échappèrent à l’incendie de Sodome et des autres villes infâmes qui périrent avec elle. Tout cela signifie que le nombre des réprouvés, qui doivent être jetés au feu comme de la paille, l’emporte de beaucoup sur celui des élus que le Père céleste doit ramasser un jour comme un froment précieux dans ses greniers. Je n’en finirais point, s’il me fallait exposer ici toutes les figures par lesquelles les Livres saints confirment cette vérité : contentons-nous d’écouter l’oracle vivant de la sagesse incarnée. Que répondit Notre-Seigneur à ce curieux de l’Évangile qui Lui demandait : « Seigneur, y en aura-t-il peu à se sauver ? » Garda-t-Il le silence ? répondit-Il, en hésitant ? dissimula-t-Il sa pensée, dans la crainte d’effrayer la foule ? Non : interrogé par un seul, Il s’adresse à tous ceux qui étaient présents. Vous me demandez, leur dit-Il, s’il en est peu qui se sauvent. Voici ma réponse : « Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite, car beaucoup, je vous le dis, chercheront à entrer et ne le pourront ». Qui parle ici ! C’est le fils de Dieu, la vérité éternelle, qui dit plus clairement encore dans une autre occasion : « Beaucoup sont appelés, mais peu sont élus ». Il ne dit pas : tous sont appelés, et entre tous les hommes peu sont élus. Mais il dit : Beaucoup sont appelés, c’est-à-dire, comme l’explique saint Grégoire, qu’entre tous les hommes, beaucoup sont appelés à la vraie foi, mais parmi eux il en est peu qui se sauvent. Ces paroles, mes frères, sont de Notre-Seigneur Jésus-Christ ; sont-elles claires ? Elles sont vraies. Dites-moi maintenant s’il est possible d’avoir la foi dans le coeur, et de ne pas trembler. Examen des divers états.
Ah ! je m’aperçois qu’en parlant ainsi de tous en général, je manque mon but : appliquons donc cette vérité aux divers états, et vous comprendrez qu’il faut ou renoncer à la raison, à l’expérience, au sens commun des fidèles, ou confesser que le plus grand nombre des catholiques se perd. Y a-t-il au monde un état plus favorable à l’innocence, où le salut semble plus facile, et dont on ait une plus haute idée que celui des prêtres, qui sont les lieutenants de Dieu ? Qui ne croirait, au premier abord, que la plupart d’entre eux sont non seulement bons, mais encore parfaits ; et cependant je suis saisi d’horreur, lorsque j’entends un saint Jérôme avancer que, quoique le monde soit plein de prêtres, il en est à peine un sur cent qui vive d’une manière conforme à son état ; lorsque j’entends un serviteur de Dieu attester qu’il a appris par révélation que le nombre de prêtres qui tombent journellement en enfer est si grand, qu’il ne lui semblait pas possible qu’il en restât autant sur la terre : lorsque j’entends saint Chrysostome s’écrier les larmes aux yeux : « Je ne crois pas qu’il y ait beaucoup de prêtres qui se sauvent, mais je crois au contraire, que le nombre de ceux qui se perdent est bien plus grand ». Regardez plus haut encore ; voyez les prélats de la Sainte Église, les curés ayant charge d’âmes : le nombre de ceux qui se sauvent parmi eux est-il plus grand que le nombre de ceux qui se perdent ? Écoutez Cantimpré ; il vous racontera un fait, ce sera à vous d’en tirer les conséquences. Un synode se tenait à Paris : un grand nombre de prélats et de curés à charge d’âmes s’y trouvèrent ; le roi et les princes vinrent encore ajouter par leur présence à l’éclat de cette assemblée. Un célèbre prédicateur fut invité à prêcher ; et pendant qu’il préparait son sermon, un horrible démon lui apparut, et lui dit : « Laisse de côté tous tes livres ; si tu veux faire un sermon utile à ces princes et à ces prélats, contente-toi de leur dire de notre part : « Nous, princes des ténèbres, nous vous rendons grâce, à vous princes, prélats et pasteurs des âmes, de ce que, par votre négligence, le plus grand nombre des fidèles se perd ; aussi nous nous réservons de vous récompenser de cette faveur, quand vous serez avec nous en enfer ». Malheur à vous qui commandez aux autres : s’il en est tant qui se damnent par votre faute, que sera-ce de vous ? Si parmi ceux qui sont les premiers dans Église de Dieu il en est peu qui se sauvent, que deviendrez-vous ? Prenez tous les états, tous les sexes, toutes les conditions, maris, femmes, veuves, jeunes filles, jeunes gens, soldats, marchands, artisans, riches, pauvres, nobles, plébéiens ; que dirons-nous de tous ces gens qui vivent si mal d’ailleurs ? Saint Vincent Ferrier vous montrera par un fait ce que vous devez en penser. Il rapporte qu’un archidiacre de Lyon, ayant renoncé à sa dignité et s’étant retiré dans un désert pour y faire pénitence, mourut le même jour et à la même heure que saint Bernard. Apparaissant à son évêque après sa mort, il lui dit : « Sachez, Monseigneur, qu’à l’heure même ou j’ai expiré trente-trois mille personnes sont mortes. Sur ce nombre, Bernard et moi nous sommes montés au ciel sans délai, trois sont entrés au Purgatoire, et tous les autres sont tombés en enfer ». Nos chroniques racontent un fait plus épouvantable encore. Un de nos religieux, célèbre par sa doctrine et sa sainteté, prêchant en Allemagne, représenta avec tant de force la laideur du péché impur qu’une femme tomba morte de douleur à la vue de tout le monde. Puis, revenant à la vie, elle dit : « Lorsque j’ai été présentée au Tribunal de Dieu, soixante mille personnes y arrivaient en même temps de toutes les parties du monde ; sur ce nombre, trois ont été sauvées en passant par le purgatoire, et tout le reste a été damné ». O abîme des jugements de Dieu ! de trente-trois mille, cinq seulement se sauvent ! de soixante mille il n’y en a que trois qui vont au ciel ! Pécheurs qui m’écoutez, de quel nombre serez-vous ?... Que dites-vous ?... Que pensez-vous ?... Les deux chemins. V. Je vois que presque tous vous baissez la tête, saisis d’étonnement et d’horreur. Mais déposez votre stupeur, et au lieu de nous flatter, tâchons de retirer de notre crainte quelque avantage. N’est-il pas vrai qu’il y a deux voies qui conduisent au ciel, l’innocence et le repentir ? Or, si je vous démontre qu’il en est très peu qui prennent l’une de ces deux routes, vous conclurez en hommes raisonnables qu’il en est très peu qui se sauvent. Et pour en venir aux preuves, quel âge, quel emploi, quelle condition trouverez-vous où le nombre des méchants ne soit pas cent fois plus considérable que celui des bons, et de qui l’on puisse dire : « Les Bons y sont rares et les méchants très nombreux » ? On peut dire de notre temps ce que saint Salvien1 disait du sien : il est plus facile de trouver une multitude innombrable de pécheurs plongés dans toute sorte d’iniquités que quelques innocents. Combien y en a-t-il, parmi les serviteurs, qui soient entièrement .probes et fidèles dans leur office ? Combien, parmi les marchands, qui soient justes et équitables dans leur commerce ? Combien, parmi les artisans, qui soient exacts et véridiques ? Combien, parmi les négociants, qui soient désintéressés et sincères ? Combien, parmi les gens de loi, qui ne trahissent pas l’équité ? Combien de soldats qui ne foulent pas aux pieds l’innocence ? Combien de maîtres qui ne retiennent pas injustement le salaire de ceux qui les servent ou qui ne cherchent pas à dominer leurs inférieurs ? Partout les bons sont rares et les méchants nombreux. Qui ne sait qu’aujourd’hui il y a tant de libertinage parmi les jeunes gens, tant de malice parmi les hommes mûrs, tant de liberté parmi les jeunes filles, de vanité chez les femmes, de licence dans la noblesse, de corruption dans la bourgeoisie, de dissolution dans le peuple, tant d’impudence chez les pauvres, que l’on peut dire ce que David disait de son temps : « Tous ensemble se sont égarés... Il n’en est pas qui fasse le bien, pas même un seul » (Ps. XIII et LII). Nous sommes arrivés, hélas ! à ce déluge universel de vices prédit par Osée : Maledictum et mendacium et furtum et adulterium inundaverunt. Parcourez les rues et les places, les palais et les maisons, les villes et les campagnes, les tribunaux et les cours, les temples de Dieu même : où trouverez-vous la vertu ? « Hélas ! dit saint Salvien, à l’exception d’un très petit nombre qui fuient le mal, qu’est-ce que l’assemblée des chrétiens, sinon une sentine de tous les vices ? »On ne trouve partout qu’intérêt, ambition, gourmandise et luxe. La plus grande partie des hommes n’est-elle pas souillée par le vice impur, et saint Jean n’a-t-il pas raison de dire que le monde, si l’on peut appeler ainsi quelque chose d’aussi immonde, est tout entier posé dans le mal ? Ce n’est pas moi qui vous le dis, c’est la raison qui vous force à croire que parmi tant de gens qui vivent si mal, il en est très peu qui se sauvent. 1 Saint Salvien (390, mort vers 484), fête le 22 juillet. Né sur les bords du Rhin, marié, puis prêtre, moine à Lérins et à Marseille ; apologiste et moraliste. Il a laissé des Lettres et deux ouvrages : De gubernatione Dei (Du gouvernement de Dieu) et Adversus avaritiam (Contre l’avarice) où il fait un tableau satirique des moeurs de la société romaine au Ve siècle, auxquelles il oppose la pureté de moeurs chez les barbares. Et il voit dans les invasions barbares, conformes à un plan de la Providence, le salut du peuple romain. Les Confessions. VI. Mais la pénitence, dites-vous, ne peut-elle pas réparer avec avantage la perte de l’innocence ? C’est vrai, j’en conviens : mais je sais aussi que la pénitence est si difficile dans la pratique, qu’on en a tellement perdu l’usage, ou qu’on en abuse tellement parmi les pécheurs que cela seul suffit pour vous convaincre qu’il en est peu qui se sauvent par cette voie. Oh ! que ce chemin est escarpé, étroit, semé d’épines, horrible à voir, dur à monter ! On y voit partout des traces sanglantes, et des choses qui rappellent de tristes souvenirs. Combien défaillent rien qu’à le voir ! Combien se retirent dès le commencement ! Combien tombent de fatigue au milieu, combien s’abandonnent misérablement à la fin ! et qu’il en est peu qui y persévèrent jusqu’à la mort ! Saint Ambroise déclare qu’il est plus facile de trouver des hommes qui aient gardé l’innocence, que d’en trouver qui aient fait une pénitence convenable : « Facilius inveni qui innocentiam servaverint, quam qui congruam poenitentiam egerint ». Si vous considérez la pénitence comme sacrement, que de confessions tronquées, que d’apologies étudiées, que de repentirs trompeurs, que de promesses mensongères, que de propos inefficaces, que d’absolutions nulles ! Regarderez-vous comme valide la confession de celui qui s’accuse de péchés déshonnêtes dont il garde auprès de lui l’occasion, ou de celui qui s’accuse d’injustices manifestes sans avoir l’intention de les réparer autant qu’il le peut ; ou de celui qui, à peine confessé, retombe dans les mêmes iniquités ? Oh ! abus horribles d’un si grand sacrement ! L’un se confesse pour éviter l’excommunication, l’autre pour se donner la réputation d’un pénitent. Celui-ci se débarrasse de ses péchés pour calmer ses remords, celui-là les cache par honte ; l’un les accuse imparfaitement par malice, l’autre les découvre par habitude. Celui-ci ne se propose point la véritable fin du sacrement ; celui-là manque de la douleur nécessaire ; un autre du ferme propos. Pauvres confesseurs, que d’efforts ne vous faut-il pas pour amener la plus grande partie des pénitents à ces résolutions, à ces actes, sans lesquels la confession est un sacrilège, l’absolution une condamnation et la pénitence une illusion ! Où sont maintenant ceux qui croient que le nombre des élus parmi les chrétiens est plus grand que celui des réprouvés, et qui, pour autoriser leur opinion, raisonnent ainsi la plus grande partie des catholiques adultes meurent dans leurs lits, munis des sacrements de Église, donc la plupart des catholiques adultes sont sauvés ? Oh ! quel beau raisonnement ! Il faut dire tout le contraire. La plupart des catholiques adultes se confessent mal pendant leur vie, donc à plus forte raison ils se confessent mal à la mort, donc la plupart sont damnés. Je dis : à plus forte raison, parce qu’un moribond qui ne s’est pas bien confessé pendant qu’il était en santé aura beaucoup plus de peine encore à le faire lorsqu’il sera au lit, le coeur oppressé, la tête chancelante, la raison assoupie ; lorsqu’il sera combattu en plusieurs manières par les objets encore vivants, par les occasions encore fraîches, par les habitudes contractées, et surtout par les démons qui cherchent tous les moyens de le précipiter en enfer ? Or si à tous ces faux pénitents vous ajoutez tant d’autres pécheurs qui meurent à l’improviste dans le péché, ou par l’ignorance des médecins, ou par la faute des parents, qui meurent empoisonnés ou ensevelis dans un tremblement de terre, ou frappés d’apoplexie, ou dans une chute ou sur un champ de bataille, ou dans une rixe, ou pris dans un piège, ou frappés de la foudre, ou brûlés, ou noyés, n’êtes-vous pas forcé de conclure que la plupart des chrétiens adultes sont damnés ? C’est le raisonnement de saint Chrysostome. La plupart des chrétiens, dit ce saint, ne marchent-ils pas toute leur vie dans le chemin de l’enfer. Pourquoi donc vous étonner que le plus grand nombre aille en enfer ? Pour arriver à la porte il faut prendre le chemin qui y mène. Qu’avez-vous à répondre à une raison si forte ? Comme les sables de la mer... Comme les étoiles du firmament... La réponse, me direz-vous, c’est que la miséricorde de Dieu est grande. Oui, pour celui qui le craint : « Misericordia Domini super timentes eum », dit le Prophète ; mais Sa justice est grande pour celui qui ne le craint pas, et elle réprouve tous les pécheurs opiniâtres : « Discedite a Me, omnes operarii iniquitatis ». Mais alors, me direz-vous, pour qui est donc le paradis, s’il n’est pas pour les chrétiens ? Il est pour les chrétiens, sans doute, mais pour ceux qui ne déshonorent pas leur caractère, et qui vivent en chrétiens. Et d’ailleurs, si au nombre des chrétiens adultes qui meurent dans la grâce de Dieu vous ajoutez cette foule innombrable d’enfants qui meurent après le baptême, avant d’avoir atteint l’âge de raison, vous ne vous étonnerez plus que l’apôtre saint Jean ait dit en parlant des élus : « J’ai vu une grande foule que personne ne pouvait compter ». Et c’est là ce qui trompe ceux qui prétendent que le nombre des élus parmi les catholiques est plus grand que celui des réprouvés. Il est certain que, si vous prenez tous les catholiques ensemble, la plus grande partie se sauve, parce que, d’après les observations qui ont été faites, la moitié des enfants environ meurent après le baptême, avant l’âge de raison. Or, si à ce nombre vous ajoutez les adultes qui ont conservé la robe de l’innocence, ou qui, après l’avoir souillée, l’ont lavée dans les larmes de la pénitence, il est certain que le plus grand nombre est sauvé ; et c’est là ce qui explique les paroles de l’Apôtre saint Jean : « J’ai vu une grande foule », et ces autres de Notre-Seigneur : « Beaucoup viendront de l’Orient et de l’Occident, et se reposeront avec Abraham, Isaac et Jacob dans le royaume des cieux », et les autres figures que l’on a coutume de citer en faveur de cette opinion. Mais si l’on parle des chrétiens adultes, l’expérience, la raison, l’autorité, la convenance et Écriture s’accordent à prouver que le plus grand nombre se damne. Ne croyez pas pour cela que le paradis soit désert ; c’est au contraire un royaume très peuplé ; et si les réprouvés sont aussi nombreux que les sables de la mer, les élus le sont autant que les étoiles du firmament, c’est-à-dire que les uns et les autres sont innombrables, quoiqu’en des proportions très différentes. Saint Jean Chrysostome, prêchant un jour dans la cathédrale de Constantinople et considérant cette proportion, ne put s’empêcher de frémir d’horreur : « Combien, dit-il, parmi ce peuple si nombreux croyez-vous qu’il y aura d’élus ? » Et sans attendre la réponse, il ajouta : « Parmi tant de milliers de personnes ou n’en trouverait pas cent qui se sauvent, et pour ce cent je doute encore ». Quelle chose épouvantable ! Le grand saint croyait que dans un peuple si nombreux il y en avait à peine cent qui dussent se sauver, et encore n’était-il pas sûr de ce nombre. Qu’arrivera-t-il de vous qui m’écoutez ? Grand Dieu ? je n’y puis penser sans frémir. C’est une chose bien difficile, mes frères, que l’affaire du salut ; car selon la maxime des théologiens, quand une fin exige de grands efforts, peu seulement l’atteignent. « Deficit in pluribus, contingit in pauciori-bus ». C’est pour cela que le Docteur Angélique saint Thomas, après avoir, avec son immense érudition, pesé toutes les raisons pour et contre, conclut à la fin que le plus grand nombre des catholiques adultes est damné : « La béatitude éternelle dépassant l’état de nature, surtout depuis qu’elle est privée de la grâce originelle, c’est le petit nombre qui se sauve ». Dieu, Père Juste. Ôtez-vous donc des yeux ce bandeau dont vous aveugle l’amour-propre, et qui vous empêche de croire une vérité aussi évidente, en vous donnant les idées les plus fausses sur la justice de Dieu. « Père juste ! le monde ne Vous connaît point », dit Notre-Seigneur Jésus-Christ. Il ne dit pas Père tout-puissant, Père très bon, miséricordieux, Il dit : « Père juste », pour nous faire entendre que de tous les attributs de Dieu, il n’en est aucun qui soit moins connu que Sa justice, parce que les hommes refusent de croire ce qu’ils craignent d’éprouver. Ôtez donc le voile qui vous bouche les yeux, et dites avec larmes : Hélas ! le plus grand nombre des catholiques, le plus grand nombre des habitants de ce lieu, et peut-être même de cet auditoire, sera damné. Quel sujet mérite plus vos larmes ? Le roi Xerxès, voyant du haut d’une colline son armée composée de cent mille soldats rangés en ordre de bataille et considérant que de tout cela il n’y aurait pas un seul homme vivant dans cent ans, ne put retenir ses larmes. N’avons-nous pas bien plus de raison de pleurer en pensant que, de tant de catholiques, le plus grand nombre sera damné ? Cette pensée ne devrait-elle pas tirer de nos yeux des ruisseaux de larmes ou du moins exciter dans nos coeurs ce sentiment de compassion qu’éprouva autrefois le vénérable Marcel de saint Dominique, religieux Augustin ? Comme il méditait un jour sur les peines éternelles, le Seigneur lui montra combien d’âmes allaient en ce moment en enfer et lui fit voir un chemin très large ou vingt-deux mille réprouvés couraient vers l’abîme, se heurtant les uns les autres. A cette vue, le serviteur de Dieu, stupéfait, s’écria : « Oh ! quel nombre ! quel nombre ! et encore il en vient d’autres. O Jésus ! O Jésus ! quelle folie ! » Laissez-moi donc répéter avec Jérémie : « Qui donnera de l’eau à ma tête et une source de larmes à mes yeux, et je pleurerai ceux que la fille de mon peuple a perdus ». Pauvres âmes ! Comment courez-vous si empressées vers l’enfer ? Arrêtez-vous de grâce, écoutez-moi un instant. Ou vous comprenez ce que veut dire se sauver et se damner pendant toute l’éternité, ou bien vous ne comprenez pas. Si vous le comprenez, et si malgré cela vous ne vous décidez pas aujourd’hui à changer de vie, à faire une bonne confession, à fouler le monde aux pieds, en un mot, à faire tous vos efforts pour être du petit nombre de ceux qui se sauvent, je dis que vous n’avez pas la foi. Si vous ne le comprenez pas, vous êtes plus excusables ; car il faut dire que vous avez perdu le sens. Se sauver pendant toute l’éternité ! se damner pendant toute l’éternité ! et ne pas faire tous ses efforts pour éviter l’un et s’assurer l’autre, c’est une chose qui ne se peut concevoir. Peut-être ne croyez-vous pas encore les vérités terribles que je viens de vous enseigner. Mais ce sont les théologiens les plus considérables, les Pères les plus illustres qui vous ont parlé par ma bouche. Comment pouvez-vous donc résister à des raisons fortifiées par tant d’exemples, par tant de paroles de Écriture ? Si malgré cela, vous hésitez encore, et si votre esprit penche vers l’opinion opposée, cette seule considération ne suffit-elle pas pour vous faire trembler ? Ah ! vous faites voir par là que vous avez peu de souci de votre salut ? Dans cette affaire importante, un homme de sens est plus frappé par le moindre doute du danger qu’il court que par l’évidence d’une ruine complète dans les autres affaires où l’âme n’est point intéressée. Aussi un de nos religieux, le bienheureux Gille, avait coutume de dire que, si un seul homme eût dû se damner, il aurait fait tout son possible pour s’assurer que ce n’était pas lui. Que devons-nous donc faire nous qui savons que, non seulement parmi tous les hommes, mais encore parmi les catholiques, le plus grand nombre sera damné ? Ce que nous devons faire ? Prendre la résolution d’appartenir au petit nombre de ceux qui se sauvent. Si le Christ, dites-vous, voulait me damner, pourquoi m’a-t-Il mis au monde ? Tais-toi, langue téméraire : Dieu n’a créé personne, pas même les Turcs, pour les damner ; mais quiconque se damne, se damne parce qu’il le veut bien. Je veux donc entreprendre maintenant de défendre la bonté de mon Dieu, et de la venger de tout reproche : ce sera le sujet du second point. Avant d’aller plus loin, ramassez d’un côté tous les livres et toutes les hérésies de Luther et de Calvin, de l’autre les livres et les hérésies des Pélagiens, des semi-Pélagiens et mettez-y le feu. Les uns détruisent la grâce, les autres la liberté, et tous sont remplis d’erreurs ; jetez-les donc au feu. Tous les réprouvés portent gravé sur leur front l’oracle du Prophète Osée : Ta perte vient de toi, afin qu’ils puissent comprendre que quiconque se damne, se damne par sa propre malice, et parce qu’il veut se damner. Prenons d’abord pour base ces deux vérités incontestables : « Dieu veut que tous les hommes se sauvent ». « Tous ont besoin de la grâce de Dieu ». Or, si je vous démontre que Dieu a la volonté de sauver tous les hommes, et que pour cela Il leur donne à tous Sa grâce, avec tous les autres moyens nécessaires pour obtenir cette fin sublime, vous serez forcés de convenir que quiconque se damne doit l’imputer à sa propre malice, et que, si le plus grand nombre des chrétiens sont réprouvés, c’est parce qu’ils le veulent. « Ta perte vient de toi ; en Moi seulement est ton secours ». Que Dieu ait vraiment la volonté de sauver tous les hommes, Il nous le déclare en cent endroits des livres saints. « Je ne veux pas la mort du pécheur, mais plutôt qu’il se convertisse et qu’il vive. Je vis, dit le Seigneur. Je ne veux pas la mort de l’impie – convertissez-vous et vivez ». Lorsque quelqu’un désire beaucoup une chose, on dit qu’il en meurt de désir, c’est une hyperbole. Mais Dieu a voulu, et veut encore, si fortement notre salut qu’Il en est mort de désir, et Il a souffert la mort pour nous donner la vie : « et propter nostram salutem mortuus est ». Cette volonté de sauver tous les hommes n’est donc pas en Dieu une volonté affectée, superficielle et apparente, c’est une volonté vraie, effective et bienfaisante, car Il nous fournit tous les moyens les plus propres pour nous sauver, Il nous les donne, non pour qu’ils n’aient point leur effet et parce qu’Il voit qu’ils ne l’auront point ; mais Il nous les donne avec une volonté sincère, avec l’intention qu’ils obtiennent leur effet, et, s’ils ne l’obtiennent pas, Il s’en montre affligé et offensé. Il ordonne aux réprouvés eux-mêmes de les employer à faire leur salut, Il les y exhorte, Il les y oblige, et s’ils ne le font pas, ils pèchent. Ils peuvent donc le faire et se sauver ainsi. Bien plus, Dieu, voyant que sans Son aide nous ne pourrions pas même nous servir de Sa grâce, nous donne d’autres secours et s’ils restent quelquefois inefficaces, la faute en est à nous ; parce que, avec ces mêmes secours, in actu primo comme parlent les théologiens, avec ces mêmes secours dont l’un abuse et avec lesquels il se damne, un autre peut faire le bien et se sauver ; il le pourrait même avec des secours moins puissants. Oui, il peut se faire que l’un abuse d’une grâce plus grande et se perde, tandis que l’autre coopère à une moindre grâce et se sauve. « Si donc quelqu’un s’écarte de la justice, s’écrie saint Augustin, il est emporté par son libre arbitre, entraîné par sa concupiscence, trompé par sa propre persuasion. Mais pour ceux qui n’entendent pas la théologie, voici ce que j’ai à leur dire : Dieu est si bon que, lorsqu’Il voit un pécheur courir à sa perte, Il court après, l’appelle, le prie et l’accompagne jusqu’aux portes de l’enfer ; et que ne fait-Il pas, pour le convertir ? Il lui envoie de bonnes inspirations, de saintes pensées, et s’il n’en profite pas, Il se fâche, Il s’indigne, Il le poursuit. Va-t-Il le frapper ? Non : Il vise en l’air et lui pardonne. Mais le pécheur ne se convertit pas encore : Dieu lui envoie une maladie mortelle. Tout est fini pour lui sans doute. Non, mes frères, Dieu le guérit ; le pécheur s’opiniâtre dans le mal, Dieu cherche dans Sa miséricorde quelque nouveau moyen ; Il lui donne encore un an, et, l’année finie, Il lui en accorde une autre. Mais si malgré tout cela le pécheur veut se jeter en enfer, que fait Dieu ? L’abandonne-t-Il ? Non : Il le prend par la main ; et pendant qu’il a un pied en enfer et l’autre dehors, Il le prêche encore, Il le supplie de ne pas abuser de Ses grâces. Or, je vous le demande, si cet homme se damne, n’est-il pas, vrai qu’il se damne contre la volonté de Dieu et parce qu’il veut se damner ? Venez me dire maintenant : si Dieu voulait me damner, pourquoi m’a-t-Il mis au monde ?... Il n’y a pas d’excuse. Pécheur ingrat, apprenez aujourd’hui que si vous vous damnez, ce n’est point à Dieu qu’il faut l’imputer, mais à vous et à votre propre volonté. Pour vous en convaincre, descendez jusqu’aux portes de l’abîme : là je vous ferai venir quelqu’un de ces malheureux réprouvés qui brûlent en enfer, afin qu’il vous explique cette vérité. En voici un : « Dis-moi, qui es-tu ? –. Je suis un pauvre idolâtre, né dans une terre inconnue ; je n’ai jamais entendu parler ni du ciel ni de l’enfer, ni de ce que je souffre maintenant. – Pauvre malheureux ! va-t-en ; ce n’est pas toi que je cherche ». Qu’un autre vienne ; le voici ; « Qui es-tu ? – Je suis un schismatique des derniers confins de la Tartarie, j’ai toujours vécu dans l’état sauvage, sachant à peine qu’il y a un Dieu. – Ce n’est pas toi que je demande, retourne en enfer ». En voici un autre. « Et toi, qui es-tu ? – Je suis un pauvre hérétique du Nord. Je suis né sous le pôle, sans avoir jamais vu ni la lumière du soleil, ni celle de la foi – Ce n’est pas toi encore que je demande, retourne en enfer ». Mes frères, j’ai le coeur brisé en voyant parmi les réprouvés ces malheureux qui n’ont jamais rien connu de la véritable foi. Sachez pourtant que la sentence de condamnation a été prononcée contre eux, on leur a dit : Perditio tua ex te. Ils se sont damnés parce qu’ils l’ont voulu. Que de secours ils ont reçus de Dieu pour se sauver ! Nous ne les connaissons pas, mais ils le savent bien, et ils s’écrient maintenant : « Vous êtes juste, Seigneur, et Vos jugements sont équitables » (Ps, 119 ; 137). Vous devez savoir, mes frères, que la loi la plus ancienne est la loi de Dieu, que nous la portons tous écrite en notre coeur, qu’elle s’apprend sans maître, et qu’il suffit d’avoir la lumière de la raison pour connaître tous les préceptes de cette loi. C’est pour cela que les barbares eux-mêmes se cachent pour commettre leurs péchés parce qu’ils savent le mal qu’ils font ; et ils sont damnés pour n’avoir pas observé la loi naturelle qu’ils avaient gravée dans le coeur : car s’ils l’avaient observée, Dieu aurait fait un miracle plutôt que de les laisser se damner ; il leur aurait envoyé quelqu’un pour les instruire et leur aurait donné d’autres secours dont ils se sont rendus indignes en ne vivant pas conformément aux inspirations de leur propre conscience qui n’a jamais manqué de les avertir et du bien qu’il fallait faire, et du mal qu’il fallait éviter. Aussi c’est leur conscience qui les a accusés au Tribunal de Dieu, c’est elle qui leur dit continuellement en enfer : Perditio tua ex te, perditio tua ex te. Ils ne savent que répondre et sont forcés de confesser qu’ils ont mérité leur sort. Or, si ces infidèles n’ont point d’excuse, y en aura-t-il pour un catholique, qui a eu à sa disposition tant de sacrements, tant de sermons, tant de secours ? Comment ose-t-il dire : si Dieu devait me damner, pourquoi m’a-t-Il mis au monde ? Comment ose-t-il parler ainsi, lorsque Dieu lui donne tant de secours pour se sauver ? Achevons donc de le confondre. Le sort des catholiques pécheurs. Répondez, vous qui souffrez dans ces abîmes. Y a-t-il des catholiques parmi vous ? S’il y en a ! Et combien ! Que l’un d’eux vienne donc ici. C’est impossible, ils sont trop bas, et, pour les faire venir, il faudrait bouleverser tout l’enfer ; il est plus facile d’arrêter un de ceux qui y tombent. Je m’adresse donc à toi qui vis dans l’habitude du péché mortel, dans la haine, dans la fange du vice impur et qui chaque jour t’approches davantage de l’enfer. Arrête-toi, retourne en arrière ; c’est Jésus qui t’appelle et qui, par Ses plaies, comme par autant de voix éloquentes, te crie : « Mon fils, si tu te damnes, tu n’as à te plaindre que de toi : Perditio tua ex te ». Lève les yeux, et vois de combien de grâces Je t’ai enrichi, afin d’assurer ton salut éternel. Je pouvais te faire naître dans une forêt de la Barbarie ; Je l’ai fait pour tant d’autres, mais pour toi, Je t’ai fait naître dans la foi catholique ; Je t’ai fait élever par un si bon père, par une mère excellente, au milieu des instructions et des enseignements les plus purs ; si malgré cela tu te damnes, à qui sera la faute ? A toi, Mon fils, à toi Perditio tua ex te. Je pouvais te précipiter en enfer après le premier péché mortel que tu as commis, sans attendre le second : Je l’ai fait avec tant d’autres, mais J’ai pris patience avec toi ; Je t’ai attendu pendant de longues années, Je t’attends encore aujourd’hui à la pénitence. Si malgré tout cela tu te damnes, à qui la faute ? A toi, Mon fils, à toi : Perditio tua ex te. Tu sais combien sont mort en réprouvés sous tes yeux : c’était un avertissement pour toi ; tu sais combien d’autres J’ai remis dans la bonne voie pour te donner le bon exemple. Te rappelles-tu ce que t’a dit cet excellent confesseur ? C’est Moi qui le lui faisais dire. Ne t’engagea-t-il pas à changer de vie, à faire une bonne confession ? C’est Moi qui le lui inspirais. Souviens-toi de ce sermon qui te toucha le coeur, c’est Moi qui t’y ai conduit. Et ce qui s’est passé entre Moi et toi dans le secret de ton coeur, tu ne le saurais oublier. Ces inspirations intérieures, ces connaissances si claires, ces remords continuels de ta conscience, tu oserais les nier ? Tout cela, c’était autant de secours de Ma grâce, parce que Je voulais te sauver. Je les ai refusés à tant d’autres et Je te les ai donnés à toi, parce que Je t’aimais tendrement. Mon fils, Mon fils, combien d’autres, si Je leur parlais aussi tendrement que Je te parle aujourd’hui, se remettraient dans la bonne voie ! et toi, tu Me tournes le dos. Écoute ce que Je vais te dire, ce seront Mes dernières paroles : tu m’as coûté du sang ; si malgré ce sang que J’ai versé pour toi, tu veux te damner, ne te plains pas de Moi, n’accuse que toi, et pendant toute l’éternité n’oublie pas que si tu te damnes, tu te damnes malgré Moi, tu te damnes parce que tu veux te damner : Perditio tua ex te ». Ah ! mon bon Jésus, les pierres elles-mêmes se fendraient à de si douces paroles, à des expressions si tendres. Y a-t-il ici quelqu’un qui veuille se damner avec tant de grâces et de secours ? S’il en est un, qu’il m’écoute, et qu’il résiste ensuite s’il le peut. Si vous le voulez, vous vous sauverez. Baronius rapporte que Julien l’apostat, après son infâme apostasie, conçut une haine si vive contre le Saint Baptême, qu’il cherchait jour et nuit les moyens de l’effacer. Il fit pour cela préparer un bain de sang de chèvres et se mit dedans, voulant, avec ce sang impur d’une victime consacrée à Vénus, effacer de son âme le caractère sacré du Baptême. Cette conduite vous paraît abominable : mais si Julien avait pu réussir dans son dessein, il est certain qu’il aurait souffert beaucoup moins en enfer. Pécheurs, le conseil que je veux vous donner vous paraîtra sans doute étrange ; et cependant, à le bien prendre, il est au contraire inspiré par une tendre compassion pour vous. Je vous conjure donc à genoux, par le sang de Jésus-Christ et par le coeur de Marie, de changer de vie, de vous remettre dans la voie qui conduit au ciel, et de faire tout votre possible pour appartenir au petit nombre des élus. Si, au lieu de cela, vous voulez continuer de marcher dans la voie qui conduit aux enfers, trouvez du moins le moyen d’effacer en vous le baptême. Malheur à vous, si vous emportez en enfer gravé dans votre âme le nom sacré de Jésus-Christ et le caractère sacré du chrétien. Votre confusion en sera beaucoup plus grande. Faites donc ce que je vous conseille : si vous ne voulez pas vous convertir, allez dès aujourd’hui prier votre curé d’effacer votre nom du registre des baptêmes, afin qu’il ne reste plus aucun souvenir que vous ayez jamais été chrétien, suppliez votre ange gardien d’effacer de son livre les grâces, les inspirations et les secours qu’il vous a donnés par l’ordre de Dieu, car malheur à vous s’il se les rappelle. Dites à Notre-Seigneur qu’il reprenne Sa foi, Son baptême, Ses sacrements. Vous êtes saisis d’horreur à cette pensée. Jetez-vous donc aux pieds de Jésus-Christ, et dites-Lui, les larmes aux yeux et le coeur contrit : « Seigneur, je confesse que jusqu’ici je n’ai point vécu en chrétien, je ne suis pas digne d’être compté parmi Vos élus, je reconnais que j’ai mérité la damnation, mais Votre miséricorde est grande : et plein de confiance en Votre grâce, je vous proteste que je veux sauver mon âme, dussé-je sacrifier ma fortune, mon honneur, ma vie même, pourvu que je me sauve. Si jusqu’ici j’ai été infidèle, je m’en repens, je déplore, je déteste mon infidélité, je vous en demande humblement pardon. Pardonnez-moi, mon bon Jésus, et fortifiez-moi en même temps, afin que je me sauve. Je ne Vous demande ni les richesses, ni les honneurs, ni la prospérité ; je ne demande qu’une chose, c’est de sauver mon âme ». Et Vous, ô Jésus ! que dites-Vous ? Voici la brebis errante qui revient à Vous, ô bon pasteur ; embrassez ce pécheur repentant, bénissez ses larmes et ses soupirs, ou plutôt bénissez ce peuple si bien disposé et qui ne veut plus chercher autre chose que son salut. Protestons, mes frères, aux pieds de Notre-Seigneur, que nous voulons coûte que coûte, sauver notre âme. Disons-Lui tous, les larmes aux yeux : « Bon Jésus, je veux sauver mon âme ». O larmes bénies, ô bienheureux soupirs ! Je veux, mes frères, vous renvoyer tous consolés aujourd’hui. Si donc vous me demandez mon sentiment sur le nombre des élus, le voici : qu’il y ait beaucoup ou peu d’élus, je dis que celui qui veut se sauver se sauve, et que personne ne se perd s’il ne veut se perdre. Et s’il est vrai qu’il en est peu qui se sauvent, c’est qu’il y en a peu qui vivent bien. Au reste, comparez ces deux opinions : la première, qui dit que le plus grand nombre des catholiques sont condamnés ; la seconde, qui prétend au contraire que le plus grand nombre des catholiques sont sauvés ; représentez-vous qu’un ange, envoyé par Dieu pour confirmer la première opinion, vienne vous dire que non seulement la plupart des catholiques sont damnés mais que de toute cette foule ici présente, un seul sera sauvé. Si vous obéissez aux commandements de Dieu, si vous détestez la corruption de ce siècle, si vous embrassez avec un esprit de pénitence la croix de Jésus-Christ, vous serez ce seul qui se sauvera. Représentez-vous ensuite que cet ange revienne parmi vous, et que, pour confirmer la seconde opinion, il vous dise que non seulement la plus grande partie des catholiques sont sauvés, mais que de tout cet auditoire une seule personne sera damnée et tous les autres se sauveront. Si vous continuez après cela vos usures, vos vengeances, vos actions criminelles, vos impuretés, vous serez ce seul qui se damnera. A quoi sert donc de savoir s’il en est peu ou beaucoup qui se sauvent ? « Tachez de rendre votre élection certaine par vos bonnes oeuvres », nous dit saint Pierre. « Si vous voulez, vous vous sauverez », dit saint Thomas d’Aquin à sa soeur, qui lui demandait ce qu’elle devait faire pour aller au ciel. Je vous dis la même chose : et voici comment je prouve mon assertion. Personne ne se damne s’il ne pèche mortellement, c’est de foi ; personne ne pèche mortellement s’il ne le veut, c’est là une proposition théologique incontestable. Donc personne ne va en enfer s’il le veut. La conséquence est évidente. Cela ne suffit-il pas pour vous consoler ? Pleurez les péchés passés, confessez-vous bien, ne péchez plus à l’avenir, et vous serez tous sauvés. Pourquoi donc tant se tourmenter, puisqu’il est certain que pour aller en enfer il faut pécher mortellement, que pour pécher mortellement il faut le vouloir, et que par conséquent on ne va en enfer que si on le veut ? Ce n’est pas là une opinion, mais une vérité incontestable et bien consolante ; que Dieu vous la fasse comprendre et vous bénisse. Amen ». Saint Ignace, dans les premières Règles du discernement des esprits, montre que c’est le propre du mauvais esprit de tranquilliser les pécheurs. Ainsi donc, nous devons prêcher et fomenter inlassablement la confiance et le devoir d’espérer le pardon infini et la tendre miséricorde du Seigneur, que la conversion est facile et que Sa grâce est tout puissante. Mais il faut aussi se rappeler que « l’on ne se moque pas de Dieu », et que celui qui vit habituellement en état de péché mortel, se trouve sur le chemin de la damnation éternelle. Il existe des miracles de dernière heure, mais à moins que l’on affirme que le miracle est d’ordre général, nous sommes obligés de convenir que, pour la majorité de ceux qui vivent en état de péché mortel, l’impénitence finale est l’éventualité la plus probable ».
La prédiction la plus célèbre de saint Léonard de Port-Maurice regarde la paix universelle qui doit suivre de près la proclamation du dogme de l'Immaculée Conception de la Très Sainte Vierge. L'illustre missionnaire a été comme le précurseur de Pie IX dans la glorification de Marie.
« Citons sa Lettre au Nonce apostolique de Paris, en date du 31 mars 1740 ; il y dit entre autres choses :
« Je voudrais, quand vous aurez l'occasion de vous entretenir en particulier avec la reine, que vous lui insinuiez la dévotion à l'Immaculée Conception de la Très Sainte Vierge Marie, et que vous lui recommandiez, si elle veut voir le royaume heureux, son royal époux prospérer et la succession se perpétuer dans la famille royale, d'être tendrement dévouée à l'Immaculée Conception et de prendre à coeur, comme la chose du, monde la plus importante, de la faire déclarer article de foi. Faites les mêmes communications à l'Éminentissime cardinal de Fleury, et dites-lui que si, avant de mourir, il veut voir le monde en bon état, la France heureuse, les hérésies abattues, les différents qui existent présentement entre les divers potentats de l'univers entier, s'aplanir, il doit faire tous ses efforts pour que l' Immaculée Conception soit déclarée article de foi... La vérité est que si Monseigneur le Cardinal met son talent au service de cette cause, je dis qu'on obtiendra alors le résultat tant désiré. Oh ! alors, certes ! son Éminence pourra se reposer tranquillement; car la Reine du ciel, avec une politique de paradis, arrangera elle-même toutes les affaires de ce bas monde, et son Éminence aura la satisfaction, après s'être acquis une gloire immortelle sur la terre, de se voir élevée à un poste bien plus sublime dans le ciel... »
« Dans une autre lettre plus étendue sur le même sujet, et écrite six ans plus tard à un prélat, saint Léonard de Port- Maurice expose le plan à adopter pour recueillir les suffrages des évêques du monde catholique, tel absolument que Pie IX l'a suivi de nos jours, comme s'il avait eu le programme du Bienheureux sous les yeux.
Puis il conclut ainsi :
« Prions donc avec instance, afin que l'Esprit-Saint inspire à notre saint Père le Pape la volonté de s'occuper avec ardeur de cette oeuvre d'une si grande importance, doit dépend la paix du monde ; car je tiens pour une chose très certaine que si l'on rend cet honneur très insigne à la souveraine Impératrice du monde, on verra à l'instant se rétablir la paix universelle... mais il est nécessaire qu'un rayon de lumière descende d'en haut; sinon, c'est un signe que le moment marqué par la Providence n'est pas encore venu, et il faudra continuer à patienter en voyant un monde si bouleversé ».
Les années devant Dieu sont des instants ; les grandes épreuves, des signes certains de grandes consolations. Après quinze ans passés depuis la proclamation si désirée et si exaltée du saint missionnaire, nous pouvons, à cause même du déluge de larmes où nous sommes plongés, compter sur l'avènement prochain de la paix universelle ».
(1751)
Saint Léonard de Port-Maurice est né en 1676 dans la région de Gênes.
II est peu de serviteurs de Dieu plus populaires en Italie que saint Léonard de Port-Maurice, l'un des Bienheureux canonisés si solennellement en 1867 Pie IX.
Après de solides études à Rome, il entre dans l’ordre des Frères Mineurs. Ordonné prêtre en 1703, ses quarante-quatre années de ministère apostolique se passèrent à parcourir inlassablement l’Italie. À Rome même, sur la place Navona, saint Léonard prêcha une mission à laquelle assista Benoît XIV.
Sa prédication était extrêmement efficace par sa simplicité accessible à tous.
Animé d'une immense charité envers les grands pécheurs, il opéra des prodiges sans nombre par ses prédications apostoliques. Ce fut lui qui releva la dévotion si belle du Chemin de la Croix. Aussi habile écrivain qu'éloquent missionnaire, il nous a laissé un grand nombre de productions empreintes d'une science profonde des choses divines et d'une connaissance non moins étendue du cœur humain.
Partout où il s’arrêtait, il provoquait le même concours extraordinaire de peuple. Une fois le sermon terminé, les confessionnaux étaient assiégés ; et le missionnaire, sans apparence de fatigue, confessait heure après heure, de jour et de nuit, avec le courage du soldat qui refuse d’abandonner le champ de bataille jusqu’à ce qu’il ait obtenu une complète victoire ; sans oublier qu’après la bataille, il reste encore à poursuivre l’ennemi. « "Contre l’enfer, disait-il, ayez l’épée à la main... soyez prêts à combattre l’enfer jusqu’à votre dernier souffle ». Benoît XIV l’appelait « le grand chasseur du Paradis ». Il apprendra aux foules à méditer le chemin de la Croix, et à se confier à la Vierge par les "Trois Avé Maria". Épuisé par la maladie, il veut encore célébrer l’Eucharistie, car « une seule messe » dit-il « a plus de valeur que tous les trésors du monde ».
Il a près de 75 ans quand il meurt à Rome, le vendredi, 26novembre1751.
L’un des plus célèbres sermons de saint Léonard de Port-Maurice était celui du petit nombre des élus ; c’est à lui qu’il confiait la conversion des grands pécheurs. Dans ce sermon, il passe en revue les différents états de vie des Chrétiens et conclut au petit nombre – relatif – de ceux qui se sauvent, la comparaison étant faite sur la totalité des hommes. Voici donc le sermon vibrant et émouvant du grand missionnaire :
« Mes frères, je voudrais, à cause de l’amour que je vous porte, pouvoir vous rassurer par les pronostics d’un bonheur éternel, en disant à chacun de vous : le paradis vous est assuré ; le plus grand nombre des Chrétiens se sauvent, vous vous sauverez donc aussi. Mais comment puis-je vous donner cette douce assurance, si, ennemis de vous-mêmes, vous vous révoltez contre les décrets de Dieu ? J’aperçois en Dieu un sincère désir de vous sauver, mais je vois en vous une inclination décidée à vous perdre. Que ferai-je donc aujourd’hui si je parle clairement ? Je vous déplairai. Si je ne parle pas, je déplais à Dieu. Je partagerai donc ce sujet en deux points : dans le premier, pour vous épouvanter, je laisserai les théologiens et les Pères de Église décider la question, et prononcer que la plus grande partie des Chrétiens adultes se damnent ; et, adorant en silence ce terrible mystère, je tiendrai caché mon propre sentiment. Dans le second point, j’essaierai de venger contre les impies la bonté de Dieu, en vous prouvant que ceux qui se damnent se damnent par leur propre malice, parce qu’ils ont voulu se damner. Voici donc deux vérités très importantes. Si la première vous effraie, ne vous en prenez pas à moi, comme si je voulais resserrer pour vous le chemin du ciel. Car je veux être neutre dans cette question : prenez-vous en plutôt aux théologiens et aux Pères de Église, qui, à force de raisons, vous imprimeront cette vérité dans le coeur. Si vous êtes détrompés par la seconde, rendez-en grâce à Dieu, qui ne veut qu’une chose, c’est que vous Lui donniez entièrement vos coeurs. Enfin si vous me forcez à dire clairement ce que je pense, je le ferai pour votre consolation. Ce n’est pas une curiosité, mais une précaution. Ce n’est pas une vaine curiosité, mais une précaution salutaire, de faire retentir du haut de la chaire certaines vérités qui servent merveilleusement à réprimer l’insolence des libertins, lesquels, parlant toujours de la miséricorde de Dieu et de la facilité de se convertir, vivent plongés dans toute sorte de péchés et dorment en assurance dans le chemin de la perdition. Pour les détromper et les réveiller de leur torpeur, examinons aujourd’hui cette grande question : le nombre des Chrétiens qui se sauvent est-il plus grand que celui des Chrétiens qui se perdent ? Âmes pieuses, retirez-vous, ce sermon n’est pas pour vous : il a uniquement pour but de réprimer l’orgueil de ces libertins qui, chassant de leur coeur la sainte crainte de Dieu, se liguent avec le démon, lequel, au sentiment d’Eusèbe, perd les âmes en les rassurant “ immittit securitatem ut immittat perditionem ”. Pour résoudre ce doute, mettez d’un côté tous les Pères de Église, tant grecs que latins, de l’autre les théologiens les plus savants, les historiens les plus érudits et placez au milieu la Bible exposée au regard de tous. Écoutez donc, non ce que je vais vous dire, car je vous ai déclaré que je ne voulais pas prendre moi-même la parole ni décider la question, mais ce que vous diront ces grands esprits, qui servent comme de phares dans Église de Dieu, pour éclairer les autres afin qu’ils ne manquent pas le chemin du ciel. De cette manière, guidés par la triple lumière de la foi, de l’autorité et de la raison, nous pourrons résoudre sûrement cette grave question. Remarquez bien qu’il ne s’agit pas ici du genre humain tout entier, ni de tous les Catholiques sans distinction, mais seulement des Catholiques adultes, qui, ayant le libre arbitre, peuvent coopérer à la grande affaire de leur salut. Consultons d’abord les théologiens dont on reconnaît qu’ils examinent les choses de plus près et n’exagèrent pas dans leur enseignement ; écoutons deux savants cardinaux, Cajetan et Bellarmin : ils enseignent que la plus grande partie des Chrétiens adultes se damnent et, si j’avais le temps de vous exposer les raisons sur lesquelles ils s’appuient, vous en seriez convaincus vous-même. Je me contenterai de citer ici Suarez qui, après avoir consulté tous les théologiens, après avoir étudié attentivement la question, a écrit ces mots : « Le sentiment le plus commun tient que parmi les chrétiens il y a plus de réprouvés que de prédestinés ». Que si, à l’autorité des théologiens, vous voulez joindre celle des Pères grecs et latins, vous trouverez que presque tous disent la même chose. C’est le sentiment de saint Théodore, de saint Basile, de saint Ephrem, de saint Jean Chrysostome. Bien plus, au rapport de Baronius, c’était une opinion commune parmi les Père Grecs que cette vérité avait été expressément révélée à saint Siméon Stylite et que c’était pour assurer l’affaire de son salut qu’il s’était décidé, par suite de cette révélation, à vivre debout pendant quarante ans sur une colonne, exposé à toutes les injures du temps, modèle pour tous de pénitence et de sainteté. Consultez maintenant les pères latins, et vous entendrez saint Grégoire vous dire en termes clairs : « Beaucoup parviennent à la foi, mais peu au royaume céleste ». « Il en est peu qui se sauvent », dit saint Anselme, et saint Augustin dit plus clairement encore : « Il en est donc peu qui se sauvent en comparaison de ceux qui se perdent ». Le plus terrible cependant est saint Jérôme qui, sur la fin de sa vie, en présence de ses disciples, prononça cette épouvantable sentence : « Sur cent mille, dont la vie a toujours été mauvaise, vous en trouverez un à peine qui mérite l’indulgence ». Témoignages de l’Écriture.
Mais pourquoi chercher les opinions des Pères et des théologiens, lorsque la Sainte Écriture tranche si clairement la question ? Parcourez l’Ancien et le Nouveau Testament, et vous y trouverez une multitude de figures, de symboles et de paroles qui font ressortir clairement cette vérité : il en est très peu qui se sauvent. Au temps de Noé, tout le genre humain fut submergé par le déluge, et huit personnes seulement furent sauvées dans l’arche. « Or, cette arche, dit saint Pierre, était la figure de Église », « et ces huit personnes qui se sauvent, reprend saint Augustin, signifient qu’il y a très peu de Chrétiens de sauvés, parce qu’il en est très peu qui renoncent sincèrement au siècle, et que ceux qui n’y renoncent que de parole n’appartiennent point au mystère représenté par cette arche ». La Bible nous dit encore que deux Hébreux seulement sur deux millions entrèrent dans la terre promise après la sortie d’Egypte ; que quatre personnes seulement échappèrent à l’incendie de Sodome et des autres villes infâmes qui périrent avec elle. Tout cela signifie que le nombre des réprouvés, qui doivent être jetés au feu comme de la paille, l’emporte de beaucoup sur celui des élus que le Père céleste doit ramasser un jour comme un froment précieux dans ses greniers. Je n’en finirais point, s’il me fallait exposer ici toutes les figures par lesquelles les Livres saints confirment cette vérité : contentons-nous d’écouter l’oracle vivant de la sagesse incarnée. Que répondit Notre-Seigneur à ce curieux de l’Évangile qui Lui demandait : « Seigneur, y en aura-t-il peu à se sauver ? » Garda-t-Il le silence ? répondit-Il, en hésitant ? dissimula-t-Il sa pensée, dans la crainte d’effrayer la foule ? Non : interrogé par un seul, Il s’adresse à tous ceux qui étaient présents. Vous me demandez, leur dit-Il, s’il en est peu qui se sauvent. Voici ma réponse : « Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite, car beaucoup, je vous le dis, chercheront à entrer et ne le pourront ». Qui parle ici ! C’est le fils de Dieu, la vérité éternelle, qui dit plus clairement encore dans une autre occasion : « Beaucoup sont appelés, mais peu sont élus ». Il ne dit pas : tous sont appelés, et entre tous les hommes peu sont élus. Mais il dit : Beaucoup sont appelés, c’est-à-dire, comme l’explique saint Grégoire, qu’entre tous les hommes, beaucoup sont appelés à la vraie foi, mais parmi eux il en est peu qui se sauvent. Ces paroles, mes frères, sont de Notre-Seigneur Jésus-Christ ; sont-elles claires ? Elles sont vraies. Dites-moi maintenant s’il est possible d’avoir la foi dans le coeur, et de ne pas trembler. Examen des divers états.
Ah ! je m’aperçois qu’en parlant ainsi de tous en général, je manque mon but : appliquons donc cette vérité aux divers états, et vous comprendrez qu’il faut ou renoncer à la raison, à l’expérience, au sens commun des fidèles, ou confesser que le plus grand nombre des catholiques se perd. Y a-t-il au monde un état plus favorable à l’innocence, où le salut semble plus facile, et dont on ait une plus haute idée que celui des prêtres, qui sont les lieutenants de Dieu ? Qui ne croirait, au premier abord, que la plupart d’entre eux sont non seulement bons, mais encore parfaits ; et cependant je suis saisi d’horreur, lorsque j’entends un saint Jérôme avancer que, quoique le monde soit plein de prêtres, il en est à peine un sur cent qui vive d’une manière conforme à son état ; lorsque j’entends un serviteur de Dieu attester qu’il a appris par révélation que le nombre de prêtres qui tombent journellement en enfer est si grand, qu’il ne lui semblait pas possible qu’il en restât autant sur la terre : lorsque j’entends saint Chrysostome s’écrier les larmes aux yeux : « Je ne crois pas qu’il y ait beaucoup de prêtres qui se sauvent, mais je crois au contraire, que le nombre de ceux qui se perdent est bien plus grand ». Regardez plus haut encore ; voyez les prélats de la Sainte Église, les curés ayant charge d’âmes : le nombre de ceux qui se sauvent parmi eux est-il plus grand que le nombre de ceux qui se perdent ? Écoutez Cantimpré ; il vous racontera un fait, ce sera à vous d’en tirer les conséquences. Un synode se tenait à Paris : un grand nombre de prélats et de curés à charge d’âmes s’y trouvèrent ; le roi et les princes vinrent encore ajouter par leur présence à l’éclat de cette assemblée. Un célèbre prédicateur fut invité à prêcher ; et pendant qu’il préparait son sermon, un horrible démon lui apparut, et lui dit : « Laisse de côté tous tes livres ; si tu veux faire un sermon utile à ces princes et à ces prélats, contente-toi de leur dire de notre part : « Nous, princes des ténèbres, nous vous rendons grâce, à vous princes, prélats et pasteurs des âmes, de ce que, par votre négligence, le plus grand nombre des fidèles se perd ; aussi nous nous réservons de vous récompenser de cette faveur, quand vous serez avec nous en enfer ». Malheur à vous qui commandez aux autres : s’il en est tant qui se damnent par votre faute, que sera-ce de vous ? Si parmi ceux qui sont les premiers dans Église de Dieu il en est peu qui se sauvent, que deviendrez-vous ? Prenez tous les états, tous les sexes, toutes les conditions, maris, femmes, veuves, jeunes filles, jeunes gens, soldats, marchands, artisans, riches, pauvres, nobles, plébéiens ; que dirons-nous de tous ces gens qui vivent si mal d’ailleurs ? Saint Vincent Ferrier vous montrera par un fait ce que vous devez en penser. Il rapporte qu’un archidiacre de Lyon, ayant renoncé à sa dignité et s’étant retiré dans un désert pour y faire pénitence, mourut le même jour et à la même heure que saint Bernard. Apparaissant à son évêque après sa mort, il lui dit : « Sachez, Monseigneur, qu’à l’heure même ou j’ai expiré trente-trois mille personnes sont mortes. Sur ce nombre, Bernard et moi nous sommes montés au ciel sans délai, trois sont entrés au Purgatoire, et tous les autres sont tombés en enfer ». Nos chroniques racontent un fait plus épouvantable encore. Un de nos religieux, célèbre par sa doctrine et sa sainteté, prêchant en Allemagne, représenta avec tant de force la laideur du péché impur qu’une femme tomba morte de douleur à la vue de tout le monde. Puis, revenant à la vie, elle dit : « Lorsque j’ai été présentée au Tribunal de Dieu, soixante mille personnes y arrivaient en même temps de toutes les parties du monde ; sur ce nombre, trois ont été sauvées en passant par le purgatoire, et tout le reste a été damné ». O abîme des jugements de Dieu ! de trente-trois mille, cinq seulement se sauvent ! de soixante mille il n’y en a que trois qui vont au ciel ! Pécheurs qui m’écoutez, de quel nombre serez-vous ?... Que dites-vous ?... Que pensez-vous ?... Les deux chemins. V. Je vois que presque tous vous baissez la tête, saisis d’étonnement et d’horreur. Mais déposez votre stupeur, et au lieu de nous flatter, tâchons de retirer de notre crainte quelque avantage. N’est-il pas vrai qu’il y a deux voies qui conduisent au ciel, l’innocence et le repentir ? Or, si je vous démontre qu’il en est très peu qui prennent l’une de ces deux routes, vous conclurez en hommes raisonnables qu’il en est très peu qui se sauvent. Et pour en venir aux preuves, quel âge, quel emploi, quelle condition trouverez-vous où le nombre des méchants ne soit pas cent fois plus considérable que celui des bons, et de qui l’on puisse dire : « Les Bons y sont rares et les méchants très nombreux » ? On peut dire de notre temps ce que saint Salvien1 disait du sien : il est plus facile de trouver une multitude innombrable de pécheurs plongés dans toute sorte d’iniquités que quelques innocents. Combien y en a-t-il, parmi les serviteurs, qui soient entièrement .probes et fidèles dans leur office ? Combien, parmi les marchands, qui soient justes et équitables dans leur commerce ? Combien, parmi les artisans, qui soient exacts et véridiques ? Combien, parmi les négociants, qui soient désintéressés et sincères ? Combien, parmi les gens de loi, qui ne trahissent pas l’équité ? Combien de soldats qui ne foulent pas aux pieds l’innocence ? Combien de maîtres qui ne retiennent pas injustement le salaire de ceux qui les servent ou qui ne cherchent pas à dominer leurs inférieurs ? Partout les bons sont rares et les méchants nombreux. Qui ne sait qu’aujourd’hui il y a tant de libertinage parmi les jeunes gens, tant de malice parmi les hommes mûrs, tant de liberté parmi les jeunes filles, de vanité chez les femmes, de licence dans la noblesse, de corruption dans la bourgeoisie, de dissolution dans le peuple, tant d’impudence chez les pauvres, que l’on peut dire ce que David disait de son temps : « Tous ensemble se sont égarés... Il n’en est pas qui fasse le bien, pas même un seul » (Ps. XIII et LII). Nous sommes arrivés, hélas ! à ce déluge universel de vices prédit par Osée : Maledictum et mendacium et furtum et adulterium inundaverunt. Parcourez les rues et les places, les palais et les maisons, les villes et les campagnes, les tribunaux et les cours, les temples de Dieu même : où trouverez-vous la vertu ? « Hélas ! dit saint Salvien, à l’exception d’un très petit nombre qui fuient le mal, qu’est-ce que l’assemblée des chrétiens, sinon une sentine de tous les vices ? »On ne trouve partout qu’intérêt, ambition, gourmandise et luxe. La plus grande partie des hommes n’est-elle pas souillée par le vice impur, et saint Jean n’a-t-il pas raison de dire que le monde, si l’on peut appeler ainsi quelque chose d’aussi immonde, est tout entier posé dans le mal ? Ce n’est pas moi qui vous le dis, c’est la raison qui vous force à croire que parmi tant de gens qui vivent si mal, il en est très peu qui se sauvent. 1 Saint Salvien (390, mort vers 484), fête le 22 juillet. Né sur les bords du Rhin, marié, puis prêtre, moine à Lérins et à Marseille ; apologiste et moraliste. Il a laissé des Lettres et deux ouvrages : De gubernatione Dei (Du gouvernement de Dieu) et Adversus avaritiam (Contre l’avarice) où il fait un tableau satirique des moeurs de la société romaine au Ve siècle, auxquelles il oppose la pureté de moeurs chez les barbares. Et il voit dans les invasions barbares, conformes à un plan de la Providence, le salut du peuple romain. Les Confessions. VI. Mais la pénitence, dites-vous, ne peut-elle pas réparer avec avantage la perte de l’innocence ? C’est vrai, j’en conviens : mais je sais aussi que la pénitence est si difficile dans la pratique, qu’on en a tellement perdu l’usage, ou qu’on en abuse tellement parmi les pécheurs que cela seul suffit pour vous convaincre qu’il en est peu qui se sauvent par cette voie. Oh ! que ce chemin est escarpé, étroit, semé d’épines, horrible à voir, dur à monter ! On y voit partout des traces sanglantes, et des choses qui rappellent de tristes souvenirs. Combien défaillent rien qu’à le voir ! Combien se retirent dès le commencement ! Combien tombent de fatigue au milieu, combien s’abandonnent misérablement à la fin ! et qu’il en est peu qui y persévèrent jusqu’à la mort ! Saint Ambroise déclare qu’il est plus facile de trouver des hommes qui aient gardé l’innocence, que d’en trouver qui aient fait une pénitence convenable : « Facilius inveni qui innocentiam servaverint, quam qui congruam poenitentiam egerint ». Si vous considérez la pénitence comme sacrement, que de confessions tronquées, que d’apologies étudiées, que de repentirs trompeurs, que de promesses mensongères, que de propos inefficaces, que d’absolutions nulles ! Regarderez-vous comme valide la confession de celui qui s’accuse de péchés déshonnêtes dont il garde auprès de lui l’occasion, ou de celui qui s’accuse d’injustices manifestes sans avoir l’intention de les réparer autant qu’il le peut ; ou de celui qui, à peine confessé, retombe dans les mêmes iniquités ? Oh ! abus horribles d’un si grand sacrement ! L’un se confesse pour éviter l’excommunication, l’autre pour se donner la réputation d’un pénitent. Celui-ci se débarrasse de ses péchés pour calmer ses remords, celui-là les cache par honte ; l’un les accuse imparfaitement par malice, l’autre les découvre par habitude. Celui-ci ne se propose point la véritable fin du sacrement ; celui-là manque de la douleur nécessaire ; un autre du ferme propos. Pauvres confesseurs, que d’efforts ne vous faut-il pas pour amener la plus grande partie des pénitents à ces résolutions, à ces actes, sans lesquels la confession est un sacrilège, l’absolution une condamnation et la pénitence une illusion ! Où sont maintenant ceux qui croient que le nombre des élus parmi les chrétiens est plus grand que celui des réprouvés, et qui, pour autoriser leur opinion, raisonnent ainsi la plus grande partie des catholiques adultes meurent dans leurs lits, munis des sacrements de Église, donc la plupart des catholiques adultes sont sauvés ? Oh ! quel beau raisonnement ! Il faut dire tout le contraire. La plupart des catholiques adultes se confessent mal pendant leur vie, donc à plus forte raison ils se confessent mal à la mort, donc la plupart sont damnés. Je dis : à plus forte raison, parce qu’un moribond qui ne s’est pas bien confessé pendant qu’il était en santé aura beaucoup plus de peine encore à le faire lorsqu’il sera au lit, le coeur oppressé, la tête chancelante, la raison assoupie ; lorsqu’il sera combattu en plusieurs manières par les objets encore vivants, par les occasions encore fraîches, par les habitudes contractées, et surtout par les démons qui cherchent tous les moyens de le précipiter en enfer ? Or si à tous ces faux pénitents vous ajoutez tant d’autres pécheurs qui meurent à l’improviste dans le péché, ou par l’ignorance des médecins, ou par la faute des parents, qui meurent empoisonnés ou ensevelis dans un tremblement de terre, ou frappés d’apoplexie, ou dans une chute ou sur un champ de bataille, ou dans une rixe, ou pris dans un piège, ou frappés de la foudre, ou brûlés, ou noyés, n’êtes-vous pas forcé de conclure que la plupart des chrétiens adultes sont damnés ? C’est le raisonnement de saint Chrysostome. La plupart des chrétiens, dit ce saint, ne marchent-ils pas toute leur vie dans le chemin de l’enfer. Pourquoi donc vous étonner que le plus grand nombre aille en enfer ? Pour arriver à la porte il faut prendre le chemin qui y mène. Qu’avez-vous à répondre à une raison si forte ? Comme les sables de la mer... Comme les étoiles du firmament... La réponse, me direz-vous, c’est que la miséricorde de Dieu est grande. Oui, pour celui qui le craint : « Misericordia Domini super timentes eum », dit le Prophète ; mais Sa justice est grande pour celui qui ne le craint pas, et elle réprouve tous les pécheurs opiniâtres : « Discedite a Me, omnes operarii iniquitatis ». Mais alors, me direz-vous, pour qui est donc le paradis, s’il n’est pas pour les chrétiens ? Il est pour les chrétiens, sans doute, mais pour ceux qui ne déshonorent pas leur caractère, et qui vivent en chrétiens. Et d’ailleurs, si au nombre des chrétiens adultes qui meurent dans la grâce de Dieu vous ajoutez cette foule innombrable d’enfants qui meurent après le baptême, avant d’avoir atteint l’âge de raison, vous ne vous étonnerez plus que l’apôtre saint Jean ait dit en parlant des élus : « J’ai vu une grande foule que personne ne pouvait compter ». Et c’est là ce qui trompe ceux qui prétendent que le nombre des élus parmi les catholiques est plus grand que celui des réprouvés. Il est certain que, si vous prenez tous les catholiques ensemble, la plus grande partie se sauve, parce que, d’après les observations qui ont été faites, la moitié des enfants environ meurent après le baptême, avant l’âge de raison. Or, si à ce nombre vous ajoutez les adultes qui ont conservé la robe de l’innocence, ou qui, après l’avoir souillée, l’ont lavée dans les larmes de la pénitence, il est certain que le plus grand nombre est sauvé ; et c’est là ce qui explique les paroles de l’Apôtre saint Jean : « J’ai vu une grande foule », et ces autres de Notre-Seigneur : « Beaucoup viendront de l’Orient et de l’Occident, et se reposeront avec Abraham, Isaac et Jacob dans le royaume des cieux », et les autres figures que l’on a coutume de citer en faveur de cette opinion. Mais si l’on parle des chrétiens adultes, l’expérience, la raison, l’autorité, la convenance et Écriture s’accordent à prouver que le plus grand nombre se damne. Ne croyez pas pour cela que le paradis soit désert ; c’est au contraire un royaume très peuplé ; et si les réprouvés sont aussi nombreux que les sables de la mer, les élus le sont autant que les étoiles du firmament, c’est-à-dire que les uns et les autres sont innombrables, quoiqu’en des proportions très différentes. Saint Jean Chrysostome, prêchant un jour dans la cathédrale de Constantinople et considérant cette proportion, ne put s’empêcher de frémir d’horreur : « Combien, dit-il, parmi ce peuple si nombreux croyez-vous qu’il y aura d’élus ? » Et sans attendre la réponse, il ajouta : « Parmi tant de milliers de personnes ou n’en trouverait pas cent qui se sauvent, et pour ce cent je doute encore ». Quelle chose épouvantable ! Le grand saint croyait que dans un peuple si nombreux il y en avait à peine cent qui dussent se sauver, et encore n’était-il pas sûr de ce nombre. Qu’arrivera-t-il de vous qui m’écoutez ? Grand Dieu ? je n’y puis penser sans frémir. C’est une chose bien difficile, mes frères, que l’affaire du salut ; car selon la maxime des théologiens, quand une fin exige de grands efforts, peu seulement l’atteignent. « Deficit in pluribus, contingit in pauciori-bus ». C’est pour cela que le Docteur Angélique saint Thomas, après avoir, avec son immense érudition, pesé toutes les raisons pour et contre, conclut à la fin que le plus grand nombre des catholiques adultes est damné : « La béatitude éternelle dépassant l’état de nature, surtout depuis qu’elle est privée de la grâce originelle, c’est le petit nombre qui se sauve ». Dieu, Père Juste. Ôtez-vous donc des yeux ce bandeau dont vous aveugle l’amour-propre, et qui vous empêche de croire une vérité aussi évidente, en vous donnant les idées les plus fausses sur la justice de Dieu. « Père juste ! le monde ne Vous connaît point », dit Notre-Seigneur Jésus-Christ. Il ne dit pas Père tout-puissant, Père très bon, miséricordieux, Il dit : « Père juste », pour nous faire entendre que de tous les attributs de Dieu, il n’en est aucun qui soit moins connu que Sa justice, parce que les hommes refusent de croire ce qu’ils craignent d’éprouver. Ôtez donc le voile qui vous bouche les yeux, et dites avec larmes : Hélas ! le plus grand nombre des catholiques, le plus grand nombre des habitants de ce lieu, et peut-être même de cet auditoire, sera damné. Quel sujet mérite plus vos larmes ? Le roi Xerxès, voyant du haut d’une colline son armée composée de cent mille soldats rangés en ordre de bataille et considérant que de tout cela il n’y aurait pas un seul homme vivant dans cent ans, ne put retenir ses larmes. N’avons-nous pas bien plus de raison de pleurer en pensant que, de tant de catholiques, le plus grand nombre sera damné ? Cette pensée ne devrait-elle pas tirer de nos yeux des ruisseaux de larmes ou du moins exciter dans nos coeurs ce sentiment de compassion qu’éprouva autrefois le vénérable Marcel de saint Dominique, religieux Augustin ? Comme il méditait un jour sur les peines éternelles, le Seigneur lui montra combien d’âmes allaient en ce moment en enfer et lui fit voir un chemin très large ou vingt-deux mille réprouvés couraient vers l’abîme, se heurtant les uns les autres. A cette vue, le serviteur de Dieu, stupéfait, s’écria : « Oh ! quel nombre ! quel nombre ! et encore il en vient d’autres. O Jésus ! O Jésus ! quelle folie ! » Laissez-moi donc répéter avec Jérémie : « Qui donnera de l’eau à ma tête et une source de larmes à mes yeux, et je pleurerai ceux que la fille de mon peuple a perdus ». Pauvres âmes ! Comment courez-vous si empressées vers l’enfer ? Arrêtez-vous de grâce, écoutez-moi un instant. Ou vous comprenez ce que veut dire se sauver et se damner pendant toute l’éternité, ou bien vous ne comprenez pas. Si vous le comprenez, et si malgré cela vous ne vous décidez pas aujourd’hui à changer de vie, à faire une bonne confession, à fouler le monde aux pieds, en un mot, à faire tous vos efforts pour être du petit nombre de ceux qui se sauvent, je dis que vous n’avez pas la foi. Si vous ne le comprenez pas, vous êtes plus excusables ; car il faut dire que vous avez perdu le sens. Se sauver pendant toute l’éternité ! se damner pendant toute l’éternité ! et ne pas faire tous ses efforts pour éviter l’un et s’assurer l’autre, c’est une chose qui ne se peut concevoir. Peut-être ne croyez-vous pas encore les vérités terribles que je viens de vous enseigner. Mais ce sont les théologiens les plus considérables, les Pères les plus illustres qui vous ont parlé par ma bouche. Comment pouvez-vous donc résister à des raisons fortifiées par tant d’exemples, par tant de paroles de Écriture ? Si malgré cela, vous hésitez encore, et si votre esprit penche vers l’opinion opposée, cette seule considération ne suffit-elle pas pour vous faire trembler ? Ah ! vous faites voir par là que vous avez peu de souci de votre salut ? Dans cette affaire importante, un homme de sens est plus frappé par le moindre doute du danger qu’il court que par l’évidence d’une ruine complète dans les autres affaires où l’âme n’est point intéressée. Aussi un de nos religieux, le bienheureux Gille, avait coutume de dire que, si un seul homme eût dû se damner, il aurait fait tout son possible pour s’assurer que ce n’était pas lui. Que devons-nous donc faire nous qui savons que, non seulement parmi tous les hommes, mais encore parmi les catholiques, le plus grand nombre sera damné ? Ce que nous devons faire ? Prendre la résolution d’appartenir au petit nombre de ceux qui se sauvent. Si le Christ, dites-vous, voulait me damner, pourquoi m’a-t-Il mis au monde ? Tais-toi, langue téméraire : Dieu n’a créé personne, pas même les Turcs, pour les damner ; mais quiconque se damne, se damne parce qu’il le veut bien. Je veux donc entreprendre maintenant de défendre la bonté de mon Dieu, et de la venger de tout reproche : ce sera le sujet du second point. Avant d’aller plus loin, ramassez d’un côté tous les livres et toutes les hérésies de Luther et de Calvin, de l’autre les livres et les hérésies des Pélagiens, des semi-Pélagiens et mettez-y le feu. Les uns détruisent la grâce, les autres la liberté, et tous sont remplis d’erreurs ; jetez-les donc au feu. Tous les réprouvés portent gravé sur leur front l’oracle du Prophète Osée : Ta perte vient de toi, afin qu’ils puissent comprendre que quiconque se damne, se damne par sa propre malice, et parce qu’il veut se damner. Prenons d’abord pour base ces deux vérités incontestables : « Dieu veut que tous les hommes se sauvent ». « Tous ont besoin de la grâce de Dieu ». Or, si je vous démontre que Dieu a la volonté de sauver tous les hommes, et que pour cela Il leur donne à tous Sa grâce, avec tous les autres moyens nécessaires pour obtenir cette fin sublime, vous serez forcés de convenir que quiconque se damne doit l’imputer à sa propre malice, et que, si le plus grand nombre des chrétiens sont réprouvés, c’est parce qu’ils le veulent. « Ta perte vient de toi ; en Moi seulement est ton secours ». Que Dieu ait vraiment la volonté de sauver tous les hommes, Il nous le déclare en cent endroits des livres saints. « Je ne veux pas la mort du pécheur, mais plutôt qu’il se convertisse et qu’il vive. Je vis, dit le Seigneur. Je ne veux pas la mort de l’impie – convertissez-vous et vivez ». Lorsque quelqu’un désire beaucoup une chose, on dit qu’il en meurt de désir, c’est une hyperbole. Mais Dieu a voulu, et veut encore, si fortement notre salut qu’Il en est mort de désir, et Il a souffert la mort pour nous donner la vie : « et propter nostram salutem mortuus est ». Cette volonté de sauver tous les hommes n’est donc pas en Dieu une volonté affectée, superficielle et apparente, c’est une volonté vraie, effective et bienfaisante, car Il nous fournit tous les moyens les plus propres pour nous sauver, Il nous les donne, non pour qu’ils n’aient point leur effet et parce qu’Il voit qu’ils ne l’auront point ; mais Il nous les donne avec une volonté sincère, avec l’intention qu’ils obtiennent leur effet, et, s’ils ne l’obtiennent pas, Il s’en montre affligé et offensé. Il ordonne aux réprouvés eux-mêmes de les employer à faire leur salut, Il les y exhorte, Il les y oblige, et s’ils ne le font pas, ils pèchent. Ils peuvent donc le faire et se sauver ainsi. Bien plus, Dieu, voyant que sans Son aide nous ne pourrions pas même nous servir de Sa grâce, nous donne d’autres secours et s’ils restent quelquefois inefficaces, la faute en est à nous ; parce que, avec ces mêmes secours, in actu primo comme parlent les théologiens, avec ces mêmes secours dont l’un abuse et avec lesquels il se damne, un autre peut faire le bien et se sauver ; il le pourrait même avec des secours moins puissants. Oui, il peut se faire que l’un abuse d’une grâce plus grande et se perde, tandis que l’autre coopère à une moindre grâce et se sauve. « Si donc quelqu’un s’écarte de la justice, s’écrie saint Augustin, il est emporté par son libre arbitre, entraîné par sa concupiscence, trompé par sa propre persuasion. Mais pour ceux qui n’entendent pas la théologie, voici ce que j’ai à leur dire : Dieu est si bon que, lorsqu’Il voit un pécheur courir à sa perte, Il court après, l’appelle, le prie et l’accompagne jusqu’aux portes de l’enfer ; et que ne fait-Il pas, pour le convertir ? Il lui envoie de bonnes inspirations, de saintes pensées, et s’il n’en profite pas, Il se fâche, Il s’indigne, Il le poursuit. Va-t-Il le frapper ? Non : Il vise en l’air et lui pardonne. Mais le pécheur ne se convertit pas encore : Dieu lui envoie une maladie mortelle. Tout est fini pour lui sans doute. Non, mes frères, Dieu le guérit ; le pécheur s’opiniâtre dans le mal, Dieu cherche dans Sa miséricorde quelque nouveau moyen ; Il lui donne encore un an, et, l’année finie, Il lui en accorde une autre. Mais si malgré tout cela le pécheur veut se jeter en enfer, que fait Dieu ? L’abandonne-t-Il ? Non : Il le prend par la main ; et pendant qu’il a un pied en enfer et l’autre dehors, Il le prêche encore, Il le supplie de ne pas abuser de Ses grâces. Or, je vous le demande, si cet homme se damne, n’est-il pas, vrai qu’il se damne contre la volonté de Dieu et parce qu’il veut se damner ? Venez me dire maintenant : si Dieu voulait me damner, pourquoi m’a-t-Il mis au monde ?... Il n’y a pas d’excuse. Pécheur ingrat, apprenez aujourd’hui que si vous vous damnez, ce n’est point à Dieu qu’il faut l’imputer, mais à vous et à votre propre volonté. Pour vous en convaincre, descendez jusqu’aux portes de l’abîme : là je vous ferai venir quelqu’un de ces malheureux réprouvés qui brûlent en enfer, afin qu’il vous explique cette vérité. En voici un : « Dis-moi, qui es-tu ? –. Je suis un pauvre idolâtre, né dans une terre inconnue ; je n’ai jamais entendu parler ni du ciel ni de l’enfer, ni de ce que je souffre maintenant. – Pauvre malheureux ! va-t-en ; ce n’est pas toi que je cherche ». Qu’un autre vienne ; le voici ; « Qui es-tu ? – Je suis un schismatique des derniers confins de la Tartarie, j’ai toujours vécu dans l’état sauvage, sachant à peine qu’il y a un Dieu. – Ce n’est pas toi que je demande, retourne en enfer ». En voici un autre. « Et toi, qui es-tu ? – Je suis un pauvre hérétique du Nord. Je suis né sous le pôle, sans avoir jamais vu ni la lumière du soleil, ni celle de la foi – Ce n’est pas toi encore que je demande, retourne en enfer ». Mes frères, j’ai le coeur brisé en voyant parmi les réprouvés ces malheureux qui n’ont jamais rien connu de la véritable foi. Sachez pourtant que la sentence de condamnation a été prononcée contre eux, on leur a dit : Perditio tua ex te. Ils se sont damnés parce qu’ils l’ont voulu. Que de secours ils ont reçus de Dieu pour se sauver ! Nous ne les connaissons pas, mais ils le savent bien, et ils s’écrient maintenant : « Vous êtes juste, Seigneur, et Vos jugements sont équitables » (Ps, 119 ; 137). Vous devez savoir, mes frères, que la loi la plus ancienne est la loi de Dieu, que nous la portons tous écrite en notre coeur, qu’elle s’apprend sans maître, et qu’il suffit d’avoir la lumière de la raison pour connaître tous les préceptes de cette loi. C’est pour cela que les barbares eux-mêmes se cachent pour commettre leurs péchés parce qu’ils savent le mal qu’ils font ; et ils sont damnés pour n’avoir pas observé la loi naturelle qu’ils avaient gravée dans le coeur : car s’ils l’avaient observée, Dieu aurait fait un miracle plutôt que de les laisser se damner ; il leur aurait envoyé quelqu’un pour les instruire et leur aurait donné d’autres secours dont ils se sont rendus indignes en ne vivant pas conformément aux inspirations de leur propre conscience qui n’a jamais manqué de les avertir et du bien qu’il fallait faire, et du mal qu’il fallait éviter. Aussi c’est leur conscience qui les a accusés au Tribunal de Dieu, c’est elle qui leur dit continuellement en enfer : Perditio tua ex te, perditio tua ex te. Ils ne savent que répondre et sont forcés de confesser qu’ils ont mérité leur sort. Or, si ces infidèles n’ont point d’excuse, y en aura-t-il pour un catholique, qui a eu à sa disposition tant de sacrements, tant de sermons, tant de secours ? Comment ose-t-il dire : si Dieu devait me damner, pourquoi m’a-t-Il mis au monde ? Comment ose-t-il parler ainsi, lorsque Dieu lui donne tant de secours pour se sauver ? Achevons donc de le confondre. Le sort des catholiques pécheurs. Répondez, vous qui souffrez dans ces abîmes. Y a-t-il des catholiques parmi vous ? S’il y en a ! Et combien ! Que l’un d’eux vienne donc ici. C’est impossible, ils sont trop bas, et, pour les faire venir, il faudrait bouleverser tout l’enfer ; il est plus facile d’arrêter un de ceux qui y tombent. Je m’adresse donc à toi qui vis dans l’habitude du péché mortel, dans la haine, dans la fange du vice impur et qui chaque jour t’approches davantage de l’enfer. Arrête-toi, retourne en arrière ; c’est Jésus qui t’appelle et qui, par Ses plaies, comme par autant de voix éloquentes, te crie : « Mon fils, si tu te damnes, tu n’as à te plaindre que de toi : Perditio tua ex te ». Lève les yeux, et vois de combien de grâces Je t’ai enrichi, afin d’assurer ton salut éternel. Je pouvais te faire naître dans une forêt de la Barbarie ; Je l’ai fait pour tant d’autres, mais pour toi, Je t’ai fait naître dans la foi catholique ; Je t’ai fait élever par un si bon père, par une mère excellente, au milieu des instructions et des enseignements les plus purs ; si malgré cela tu te damnes, à qui sera la faute ? A toi, Mon fils, à toi Perditio tua ex te. Je pouvais te précipiter en enfer après le premier péché mortel que tu as commis, sans attendre le second : Je l’ai fait avec tant d’autres, mais J’ai pris patience avec toi ; Je t’ai attendu pendant de longues années, Je t’attends encore aujourd’hui à la pénitence. Si malgré tout cela tu te damnes, à qui la faute ? A toi, Mon fils, à toi : Perditio tua ex te. Tu sais combien sont mort en réprouvés sous tes yeux : c’était un avertissement pour toi ; tu sais combien d’autres J’ai remis dans la bonne voie pour te donner le bon exemple. Te rappelles-tu ce que t’a dit cet excellent confesseur ? C’est Moi qui le lui faisais dire. Ne t’engagea-t-il pas à changer de vie, à faire une bonne confession ? C’est Moi qui le lui inspirais. Souviens-toi de ce sermon qui te toucha le coeur, c’est Moi qui t’y ai conduit. Et ce qui s’est passé entre Moi et toi dans le secret de ton coeur, tu ne le saurais oublier. Ces inspirations intérieures, ces connaissances si claires, ces remords continuels de ta conscience, tu oserais les nier ? Tout cela, c’était autant de secours de Ma grâce, parce que Je voulais te sauver. Je les ai refusés à tant d’autres et Je te les ai donnés à toi, parce que Je t’aimais tendrement. Mon fils, Mon fils, combien d’autres, si Je leur parlais aussi tendrement que Je te parle aujourd’hui, se remettraient dans la bonne voie ! et toi, tu Me tournes le dos. Écoute ce que Je vais te dire, ce seront Mes dernières paroles : tu m’as coûté du sang ; si malgré ce sang que J’ai versé pour toi, tu veux te damner, ne te plains pas de Moi, n’accuse que toi, et pendant toute l’éternité n’oublie pas que si tu te damnes, tu te damnes malgré Moi, tu te damnes parce que tu veux te damner : Perditio tua ex te ». Ah ! mon bon Jésus, les pierres elles-mêmes se fendraient à de si douces paroles, à des expressions si tendres. Y a-t-il ici quelqu’un qui veuille se damner avec tant de grâces et de secours ? S’il en est un, qu’il m’écoute, et qu’il résiste ensuite s’il le peut. Si vous le voulez, vous vous sauverez. Baronius rapporte que Julien l’apostat, après son infâme apostasie, conçut une haine si vive contre le Saint Baptême, qu’il cherchait jour et nuit les moyens de l’effacer. Il fit pour cela préparer un bain de sang de chèvres et se mit dedans, voulant, avec ce sang impur d’une victime consacrée à Vénus, effacer de son âme le caractère sacré du Baptême. Cette conduite vous paraît abominable : mais si Julien avait pu réussir dans son dessein, il est certain qu’il aurait souffert beaucoup moins en enfer. Pécheurs, le conseil que je veux vous donner vous paraîtra sans doute étrange ; et cependant, à le bien prendre, il est au contraire inspiré par une tendre compassion pour vous. Je vous conjure donc à genoux, par le sang de Jésus-Christ et par le coeur de Marie, de changer de vie, de vous remettre dans la voie qui conduit au ciel, et de faire tout votre possible pour appartenir au petit nombre des élus. Si, au lieu de cela, vous voulez continuer de marcher dans la voie qui conduit aux enfers, trouvez du moins le moyen d’effacer en vous le baptême. Malheur à vous, si vous emportez en enfer gravé dans votre âme le nom sacré de Jésus-Christ et le caractère sacré du chrétien. Votre confusion en sera beaucoup plus grande. Faites donc ce que je vous conseille : si vous ne voulez pas vous convertir, allez dès aujourd’hui prier votre curé d’effacer votre nom du registre des baptêmes, afin qu’il ne reste plus aucun souvenir que vous ayez jamais été chrétien, suppliez votre ange gardien d’effacer de son livre les grâces, les inspirations et les secours qu’il vous a donnés par l’ordre de Dieu, car malheur à vous s’il se les rappelle. Dites à Notre-Seigneur qu’il reprenne Sa foi, Son baptême, Ses sacrements. Vous êtes saisis d’horreur à cette pensée. Jetez-vous donc aux pieds de Jésus-Christ, et dites-Lui, les larmes aux yeux et le coeur contrit : « Seigneur, je confesse que jusqu’ici je n’ai point vécu en chrétien, je ne suis pas digne d’être compté parmi Vos élus, je reconnais que j’ai mérité la damnation, mais Votre miséricorde est grande : et plein de confiance en Votre grâce, je vous proteste que je veux sauver mon âme, dussé-je sacrifier ma fortune, mon honneur, ma vie même, pourvu que je me sauve. Si jusqu’ici j’ai été infidèle, je m’en repens, je déplore, je déteste mon infidélité, je vous en demande humblement pardon. Pardonnez-moi, mon bon Jésus, et fortifiez-moi en même temps, afin que je me sauve. Je ne Vous demande ni les richesses, ni les honneurs, ni la prospérité ; je ne demande qu’une chose, c’est de sauver mon âme ». Et Vous, ô Jésus ! que dites-Vous ? Voici la brebis errante qui revient à Vous, ô bon pasteur ; embrassez ce pécheur repentant, bénissez ses larmes et ses soupirs, ou plutôt bénissez ce peuple si bien disposé et qui ne veut plus chercher autre chose que son salut. Protestons, mes frères, aux pieds de Notre-Seigneur, que nous voulons coûte que coûte, sauver notre âme. Disons-Lui tous, les larmes aux yeux : « Bon Jésus, je veux sauver mon âme ». O larmes bénies, ô bienheureux soupirs ! Je veux, mes frères, vous renvoyer tous consolés aujourd’hui. Si donc vous me demandez mon sentiment sur le nombre des élus, le voici : qu’il y ait beaucoup ou peu d’élus, je dis que celui qui veut se sauver se sauve, et que personne ne se perd s’il ne veut se perdre. Et s’il est vrai qu’il en est peu qui se sauvent, c’est qu’il y en a peu qui vivent bien. Au reste, comparez ces deux opinions : la première, qui dit que le plus grand nombre des catholiques sont condamnés ; la seconde, qui prétend au contraire que le plus grand nombre des catholiques sont sauvés ; représentez-vous qu’un ange, envoyé par Dieu pour confirmer la première opinion, vienne vous dire que non seulement la plupart des catholiques sont damnés mais que de toute cette foule ici présente, un seul sera sauvé. Si vous obéissez aux commandements de Dieu, si vous détestez la corruption de ce siècle, si vous embrassez avec un esprit de pénitence la croix de Jésus-Christ, vous serez ce seul qui se sauvera. Représentez-vous ensuite que cet ange revienne parmi vous, et que, pour confirmer la seconde opinion, il vous dise que non seulement la plus grande partie des catholiques sont sauvés, mais que de tout cet auditoire une seule personne sera damnée et tous les autres se sauveront. Si vous continuez après cela vos usures, vos vengeances, vos actions criminelles, vos impuretés, vous serez ce seul qui se damnera. A quoi sert donc de savoir s’il en est peu ou beaucoup qui se sauvent ? « Tachez de rendre votre élection certaine par vos bonnes oeuvres », nous dit saint Pierre. « Si vous voulez, vous vous sauverez », dit saint Thomas d’Aquin à sa soeur, qui lui demandait ce qu’elle devait faire pour aller au ciel. Je vous dis la même chose : et voici comment je prouve mon assertion. Personne ne se damne s’il ne pèche mortellement, c’est de foi ; personne ne pèche mortellement s’il ne le veut, c’est là une proposition théologique incontestable. Donc personne ne va en enfer s’il le veut. La conséquence est évidente. Cela ne suffit-il pas pour vous consoler ? Pleurez les péchés passés, confessez-vous bien, ne péchez plus à l’avenir, et vous serez tous sauvés. Pourquoi donc tant se tourmenter, puisqu’il est certain que pour aller en enfer il faut pécher mortellement, que pour pécher mortellement il faut le vouloir, et que par conséquent on ne va en enfer que si on le veut ? Ce n’est pas là une opinion, mais une vérité incontestable et bien consolante ; que Dieu vous la fasse comprendre et vous bénisse. Amen ». Saint Ignace, dans les premières Règles du discernement des esprits, montre que c’est le propre du mauvais esprit de tranquilliser les pécheurs. Ainsi donc, nous devons prêcher et fomenter inlassablement la confiance et le devoir d’espérer le pardon infini et la tendre miséricorde du Seigneur, que la conversion est facile et que Sa grâce est tout puissante. Mais il faut aussi se rappeler que « l’on ne se moque pas de Dieu », et que celui qui vit habituellement en état de péché mortel, se trouve sur le chemin de la damnation éternelle. Il existe des miracles de dernière heure, mais à moins que l’on affirme que le miracle est d’ordre général, nous sommes obligés de convenir que, pour la majorité de ceux qui vivent en état de péché mortel, l’impénitence finale est l’éventualité la plus probable ».
La prédiction la plus célèbre de saint Léonard de Port-Maurice regarde la paix universelle qui doit suivre de près la proclamation du dogme de l'Immaculée Conception de la Très Sainte Vierge. L'illustre missionnaire a été comme le précurseur de Pie IX dans la glorification de Marie.
« Citons sa Lettre au Nonce apostolique de Paris, en date du 31 mars 1740 ; il y dit entre autres choses :
« Je voudrais, quand vous aurez l'occasion de vous entretenir en particulier avec la reine, que vous lui insinuiez la dévotion à l'Immaculée Conception de la Très Sainte Vierge Marie, et que vous lui recommandiez, si elle veut voir le royaume heureux, son royal époux prospérer et la succession se perpétuer dans la famille royale, d'être tendrement dévouée à l'Immaculée Conception et de prendre à coeur, comme la chose du, monde la plus importante, de la faire déclarer article de foi. Faites les mêmes communications à l'Éminentissime cardinal de Fleury, et dites-lui que si, avant de mourir, il veut voir le monde en bon état, la France heureuse, les hérésies abattues, les différents qui existent présentement entre les divers potentats de l'univers entier, s'aplanir, il doit faire tous ses efforts pour que l' Immaculée Conception soit déclarée article de foi... La vérité est que si Monseigneur le Cardinal met son talent au service de cette cause, je dis qu'on obtiendra alors le résultat tant désiré. Oh ! alors, certes ! son Éminence pourra se reposer tranquillement; car la Reine du ciel, avec une politique de paradis, arrangera elle-même toutes les affaires de ce bas monde, et son Éminence aura la satisfaction, après s'être acquis une gloire immortelle sur la terre, de se voir élevée à un poste bien plus sublime dans le ciel... »
« Dans une autre lettre plus étendue sur le même sujet, et écrite six ans plus tard à un prélat, saint Léonard de Port- Maurice expose le plan à adopter pour recueillir les suffrages des évêques du monde catholique, tel absolument que Pie IX l'a suivi de nos jours, comme s'il avait eu le programme du Bienheureux sous les yeux.
Puis il conclut ainsi :
« Prions donc avec instance, afin que l'Esprit-Saint inspire à notre saint Père le Pape la volonté de s'occuper avec ardeur de cette oeuvre d'une si grande importance, doit dépend la paix du monde ; car je tiens pour une chose très certaine que si l'on rend cet honneur très insigne à la souveraine Impératrice du monde, on verra à l'instant se rétablir la paix universelle... mais il est nécessaire qu'un rayon de lumière descende d'en haut; sinon, c'est un signe que le moment marqué par la Providence n'est pas encore venu, et il faudra continuer à patienter en voyant un monde si bouleversé ».
Les années devant Dieu sont des instants ; les grandes épreuves, des signes certains de grandes consolations. Après quinze ans passés depuis la proclamation si désirée et si exaltée du saint missionnaire, nous pouvons, à cause même du déluge de larmes où nous sommes plongés, compter sur l'avènement prochain de la paix universelle ».
Her- En adoration
- Messages : 2751
Inscription : 10/01/2007
Re: Prophéties pour notre temps
Sainte Catherine de Sienne
(1380-04-30)
Sainte Catherine est née en 1347, à Sienne, en Toscane, d’une famille de riches teinturiers, près d’un monastère dominicain. À l'âge de 6 ans, se promenant avec son frère, l'apparition du Christ entouré de Saint Pierre, Saint Paul et Saint Jean, l'arrêta et elle tombe en extase ! Jésus la salua avec une immense tendresse et la bénit en lui souriant. Dès ce moment, Catherine fit preuve de tout ce qui peux étonner chez les saints : elle veut se faire ermite au fond du jardin ; dès l'âge de 7 ans elle promet à la Vierge Marie de garder sa virginité pour se fiancer à Jésus Christ. A 16 ans, devant ses parents qui voulaient la marier, elle tond sa chevelure et accentue ses mortifications. Elle mortifiait son corps par le cilice et la flagellation. Sa charité, ses austérités, ses extases, les révélations privées dont elle fut favorisée et son éloquence naturelle, la rendent bientôt célèbre, et opèrent des conversions nombreuses.
Elle est admise à recevoir l'habit du Tiers-Ordre Dominicain en 1367. Dans sa chambre et son jardin elle reçoit des apparitions et visions continuelles. Un anneau mystique lui est glissé au doigt par le Christ en signe d'alliance en 1367. Dès lors, elle ajoute à sa vie de prière et de pénitence, la visite et le secours des pauvres, à l'hôpital et dans les rues, et ces 3 ans l'élèvent jusqu'à l'Union Transformante : Jésus échange son cœur contre le sien et l'introduit dans la Mort mystique. Elle restera 55 jours sans manger ni boire pendant le carême de ses 24 ans. Elle reçoit la stigmatisation à 28 ans. Elle va aussi tout faire pour arrêter la crise du catholicisme ; elle aura pour mission du Ciel de remettre le Pape à Rome. Elle a 30 ans quand elle réussit à déterminer le Pape Grégoire XI à quitter le séjour d’Avignon pour le retour à Rome. Elle joue un rôle de 1er plan pour arrêter les guerres civiles italiennes, conseiller les princes de l'Eglise.
Sainte Catherine de Sienne va mourir à 33 ans, le 30 avril 1380, son corps demeurant intact et odorant après sa mort. Elle fut canonisée par Pie II en 1461.
Au moment où la plupart des villes et des terres qui appartenaient à l'Eglise romaine s'étaient révoltées contre le Souverain Pontife Grégoire XI, en 1375, Catherine était à Pise où je l'avais accompagnée, raconte le bienheureux Raymond de Capoue. Elle s'associa à notre douleur et déplora la perte des âmes et le grand scandale qui affligeait l'Eglise ; mais voyant ensuite que nous nous laissions trop abattre, elle nous dit pour nous calmer :
« Ne répandez pas sitôt vos larmes, car vous aurez bien à pleurer : ce que vous voyez maintenant n'est que du lait et du miel en comparaison de ce qui suivra. »
Elle ajouta, en parlant du grand schisme d'Occident et de ses suites :
« Ce ne sera pas réellement une hérésie, mais ce sera comme une hérésie qui divisera l'Eglise et la chrétienté ; ainsi préparez-vous à la patience, car il vous faudra voir ces malheurs. »
Mais, poursuit le bienheureux Raymond, elle ajouta encore :
« Afin que vous ne disiez pas comme Achab disait autrefois à Michée : "Tes prophéties annoncent toujours le mal et jamais le bien", je veux, après ce qui est amer, vous offrir ce qui est doux, et je tirerai pour vous du trésor très pur de la Bienheureuse les choses passées et les choses futures. »
Comme je désirais plus tard, à Rome, en savoir davantage, elle me répondit :
« Quand ces tribulations et ces épreuves seront passées, Dieu purifiera la sainte Eglise par des moyens inconnus qui échappent à toute prévision humaine.
Il réveillera les âmes de ses élus, et la réforme de la sainte Eglise sera si belle, le renouvellement de ses ministres sera si parfait, qu'en y pensant mon âme tressaille dans le Seigneur.
Je vous ai bien souvent parlé des plaies et de la nudité de l'Épouse du Christ ; mais alors elle sera éclatante de beauté, couverte de joyaux précieux et couronnée d'un diadème de vertus.
Les peuples fidèles se réjouiront d'avoir de si saints pasteurs, et les nations étrangères infidèles à l’Eglise, attirés par la bonne odeur de Jésus-Christ, se convertiront, reviendront au bercail et se donneront au véritable Pasteur et à l'évêque de leurs âmes. Rendez donc grâces à Dieu de ce grand calme qu'Il voudra bien accorder à son Eglise après la tempête.
L’épouse, maintenant toute difforme et vêtue de haillons, sera alors resplendissante de beauté, et couronnée du diadème de toutes les vertus. »
Les auteurs ecclésiastiques qui rapportent cette prophétie l'entendent des temps qui se préparent, et dont les événements actuels sont comme le douloureux enfantement.
(1380-04-30)
Sainte Catherine est née en 1347, à Sienne, en Toscane, d’une famille de riches teinturiers, près d’un monastère dominicain. À l'âge de 6 ans, se promenant avec son frère, l'apparition du Christ entouré de Saint Pierre, Saint Paul et Saint Jean, l'arrêta et elle tombe en extase ! Jésus la salua avec une immense tendresse et la bénit en lui souriant. Dès ce moment, Catherine fit preuve de tout ce qui peux étonner chez les saints : elle veut se faire ermite au fond du jardin ; dès l'âge de 7 ans elle promet à la Vierge Marie de garder sa virginité pour se fiancer à Jésus Christ. A 16 ans, devant ses parents qui voulaient la marier, elle tond sa chevelure et accentue ses mortifications. Elle mortifiait son corps par le cilice et la flagellation. Sa charité, ses austérités, ses extases, les révélations privées dont elle fut favorisée et son éloquence naturelle, la rendent bientôt célèbre, et opèrent des conversions nombreuses.
Elle est admise à recevoir l'habit du Tiers-Ordre Dominicain en 1367. Dans sa chambre et son jardin elle reçoit des apparitions et visions continuelles. Un anneau mystique lui est glissé au doigt par le Christ en signe d'alliance en 1367. Dès lors, elle ajoute à sa vie de prière et de pénitence, la visite et le secours des pauvres, à l'hôpital et dans les rues, et ces 3 ans l'élèvent jusqu'à l'Union Transformante : Jésus échange son cœur contre le sien et l'introduit dans la Mort mystique. Elle restera 55 jours sans manger ni boire pendant le carême de ses 24 ans. Elle reçoit la stigmatisation à 28 ans. Elle va aussi tout faire pour arrêter la crise du catholicisme ; elle aura pour mission du Ciel de remettre le Pape à Rome. Elle a 30 ans quand elle réussit à déterminer le Pape Grégoire XI à quitter le séjour d’Avignon pour le retour à Rome. Elle joue un rôle de 1er plan pour arrêter les guerres civiles italiennes, conseiller les princes de l'Eglise.
Sainte Catherine de Sienne va mourir à 33 ans, le 30 avril 1380, son corps demeurant intact et odorant après sa mort. Elle fut canonisée par Pie II en 1461.
Au moment où la plupart des villes et des terres qui appartenaient à l'Eglise romaine s'étaient révoltées contre le Souverain Pontife Grégoire XI, en 1375, Catherine était à Pise où je l'avais accompagnée, raconte le bienheureux Raymond de Capoue. Elle s'associa à notre douleur et déplora la perte des âmes et le grand scandale qui affligeait l'Eglise ; mais voyant ensuite que nous nous laissions trop abattre, elle nous dit pour nous calmer :
« Ne répandez pas sitôt vos larmes, car vous aurez bien à pleurer : ce que vous voyez maintenant n'est que du lait et du miel en comparaison de ce qui suivra. »
Elle ajouta, en parlant du grand schisme d'Occident et de ses suites :
« Ce ne sera pas réellement une hérésie, mais ce sera comme une hérésie qui divisera l'Eglise et la chrétienté ; ainsi préparez-vous à la patience, car il vous faudra voir ces malheurs. »
Mais, poursuit le bienheureux Raymond, elle ajouta encore :
« Afin que vous ne disiez pas comme Achab disait autrefois à Michée : "Tes prophéties annoncent toujours le mal et jamais le bien", je veux, après ce qui est amer, vous offrir ce qui est doux, et je tirerai pour vous du trésor très pur de la Bienheureuse les choses passées et les choses futures. »
Comme je désirais plus tard, à Rome, en savoir davantage, elle me répondit :
« Quand ces tribulations et ces épreuves seront passées, Dieu purifiera la sainte Eglise par des moyens inconnus qui échappent à toute prévision humaine.
Il réveillera les âmes de ses élus, et la réforme de la sainte Eglise sera si belle, le renouvellement de ses ministres sera si parfait, qu'en y pensant mon âme tressaille dans le Seigneur.
Je vous ai bien souvent parlé des plaies et de la nudité de l'Épouse du Christ ; mais alors elle sera éclatante de beauté, couverte de joyaux précieux et couronnée d'un diadème de vertus.
Les peuples fidèles se réjouiront d'avoir de si saints pasteurs, et les nations étrangères infidèles à l’Eglise, attirés par la bonne odeur de Jésus-Christ, se convertiront, reviendront au bercail et se donneront au véritable Pasteur et à l'évêque de leurs âmes. Rendez donc grâces à Dieu de ce grand calme qu'Il voudra bien accorder à son Eglise après la tempête.
L’épouse, maintenant toute difforme et vêtue de haillons, sera alors resplendissante de beauté, et couronnée du diadème de toutes les vertus. »
Les auteurs ecclésiastiques qui rapportent cette prophétie l'entendent des temps qui se préparent, et dont les événements actuels sont comme le douloureux enfantement.
Her- En adoration
- Messages : 2751
Inscription : 10/01/2007
Re: Prophéties pour notre temps
Sœur Marie Lataste
(1847-05-10)
Marie Lataste, mystique française, est née le 21 février 1822, à la ferme du Grand Cassou (du grand chêne) au village de Mimbaste, dans les Landes, à 10 km à l’est de Dax. Une trentaine d’années avant sa naissance, durant la Grande Révolution, sa famille avait aménagé au centre de la ferme familiale du Grand Cassou une pièce secrète, un couloir de 1 mètre de large par 4 de long, sans porte ni fenêtre, et dans laquelle on accédait en y descendant depuis le grenier, par une trappe cachée sous la paille.
Durant la Terreur révolutionnaire, la famille y cacha un prêtre réfractaire, religieux barnabite de Dax et curé du lieu, le Père Joseph Sentetz. Comme il avait prêté serment à la Constitution Civile du Clergé, le district de Dax le nomma curé de Mimbaste et Saugnac, où était curé M. Domec, prêtre insermenté ? C’était peut-être par délicatesse qu’il n’avait pas apparu dans ses paroisses. Un peu plus tard, le Père Sentetz vint à Dax à un rassemblement de prêtre jureurs. M. Domec alla le voir à Dax et l’invita à se rétracter. Il le fit solennellement devant le Père Laurensan, prémontré, prieur de l’abbaye de Divielle, vicaire-général et insermenté. Il répéta cette rétractation à Mimbaste, le jour de Notre Dame du 15 Août 1795, et le dimanche suivant à Saugnac, pendant la messe. Pendant de longs mois, caché au « Grand Cassou » chez les Lataste, il poursuivit son ministère dans la clandestinité, célébrant l’office, dans les granges, les caves et les greniers. Il édifia par là et toucha jusqu’aux larmes beaucoup de ses paroissiens. Dénoncé et arrêté par les "patriotes", il fut conduit le 22 mars 1880, à la citadelle de Saint-Martin de Ré. Mais, dès le mois suivant, il s’évada. Et l’on ne retrouve plus trace lui, nulle part. Certains pensent qu’il s’est noyé, d’autres croient qu’il a rejoint les royalistes des guerres de Vendée où il mourut martyr.
La famille Lataste conserve encore aujourd’hui de ce saint prêtre, une précieuse relique : le verre à pied qui servait de vase sacré pour les célébrations clandestines de l’Eucharistie au grand Cassou.
C’est sûrement grâce à la sainteté de ce prêtre martyr, que le Seigneur favorisa de grâces exceptionnelles la jeune Marie, une enfant de la maison.
Une vingtaine d’années plus tard, Marie Lataste naquit de parents paysans très pieux dans cette ferme hautement sanctifiée. Selon ses indications, elle nous dit qu'ils étaient modestes. Son savoir ainsi que celui de ses deux soeurs se limitait à lire, écrire, coudre et filer. Leur maman leur avait également légué la foi chrétienne et ses vertus. Jésus-Christ avait décidé de lui révéler son enseignement afin de le transmettre à tous. La communion faite à l'âge de 12 ans a été un tournant de sa vie. Un an plus tard, il lui semblera voir sur l'autel, au moment de l'élévation une lumière brillante.
Avant même d’être entrée en religion et à partir de 1839, Marie Lataste fut gratifiée de visions, de communications célestes qui remplirent cette belle âme de la conscience divine et infuse, surtout lors de ses visites au Saint-Sacrement de l’église paroissiale de Mimbaste où elle eut de fréquentes rencontres mystiques avec le Christ.
Sur ordre de son directeur spirituel, Monsieur l’Abbé Darbins, curé de Mimbaste, elle écrivit ses mémoires. Ses locutions ne sont pas sans rappeler les célèbres "Dialogues" de sainte Catherine de Sienne, sont une suite de révélations dont nous avons de nombreux témoignages établis à partir de sa correspondance. Ils témoignent d'une ferveur spirituelle tout à fait exceptionnelle :
« Fervente, tant dans l'explication du dogme que de la morale, cette paysanne illettrée à l'origine, par sa piété, et son don de l’écriture s'est élevée à la hauteur de la littérature théologale hors du commun. »
A la lutte incessante contre les tentations dont Marie était soumise, la jeune fille redoublait de vigilance. Puis à l'âge de 17 ans, les tentations disparurent :
« Le tabernacle de Jésus est le lieu où j'aime à me retirer, à me cacher, à prendre mon repos. J'y trouve une vie que je ne saurais définir, une joie que je ne puis faire comprendre, une paix telle qu'on n'en trouve pas sous les toits hospitaliers des meilleurs amis... »
À la fin de l'année 1839, alors qu'elle entrait dans l'église de Mimbaste, Notre-Seigneur lui apparut sur l'autel :
« Il était environné de ses anges, mais comme voilé par un nuage lumineux qui empêchait de le distinguer parfaitement ».
Au cours des différentes rencontres, Jésus l'instruisit des divers mystères, des souffrances de sa passion, lui présenta la très Sainte Vierge. Jésus la soutenait, l'aidait, mais également la dirigeait, et à l’occasion la réprimandait avec sévérité :
« Je vis alors, dit-elle son visage devenir sérieux et ses yeux me regarder fixement. Il s'arrêta, et me dit d'un ton irrité : "Qui es-tu pour recevoir avec tant de négligence les paroles que Je t'adresse ? Fille pleine d'orgueil, te connais-tu bien toi-même ? Tu n'es que néant, péché et corruption, et c'est ainsi que tu prêtes l'oreille à ma voix ? Penses-tu que ce soit à cause de tes mérites que Je viens converser avec toi ? C'est par un effet de ma Miséricorde que Je viens t'instruire. Cette instruction ne t'est point due. Garde-toi de la mépriser, garde-toi de t'enorgueillir, garde-toi de t'élever pour cela au-dessus d'autrui. Ma parole ne te sauvera pas seule, il faut ta coopération. Ma parole ne te donnera pas de mérite, ton mérite sera de correspondre à ce qu'elle te dira... »
Son confesseur, homme de grande sagesse et curé de la paroisse, la guida durant les premières années, M. l'abbé Darbos, puis ce fut M. l'abbé Pierre Darbins qui vient le remplacer. Jésus avait recommandé à Marie de ne rien cacher au directeur qu'il lui avait choisi. Il soumit Marie Lataste à différentes épreuves d'obéissance et d'humiliation.
L'abbé Darbins sollicita le directeur et professeur de théologie au grand séminaire de Dax. Ils lui demandèrent de mettre par écrit tout ce qu'elle avait vu et entendu par le passé et de tout ce qu'elle verrait, entendrait et éprouverait à l'avenir.
Malgré cette tâche très difficile pour une jeune fille sachant à peine écrire, mais avec le soutient de Jésus Christ, Marie Lataste, relata en dehors de son travail à la ferme, d’une très belle écrite sur des cahiers qui ont permis à M. l'Abbé Darbins de publier, avec l'accord de Monseigneur l'Évêque d'Aire et de Dax. Elle aimait à écrire à l’ombre d’une fraîche tonnelle de laurier qui existe encore aujourd’hui. L’hiver, Marie rédigeait ses cahiers dans sa chambre où elle fut aussi favorisée d’apparitions du Sacré-Cœur.
A l'âge de 22 ans, elle confia différents manuscrits à son curé, l'abbé Darbins. Les révélations reçues y étaient consignées. Ses écrits furent publiés en même temps que son journal et sa correspondance, entre 1862 et 1872, "La vie et des oeuvres de Marie Lataste".
Des difficultés, des doutes, des épreuves nombreuses ont jalonné le chemin de Marie Lataste. Mais, Jésus était présent pour l'aider :
« Les paroles que vous entendez ne sont pas de vous, elles m'appartiennent ; vous ne faites que les écrire. Vous n'êtes rien, vous ne pouvez rien par vous-même ; mais je suis tout, je puis tout, je règle tout, je prends soin de tout, et les plus grandes choses comme les plus petites entrent dans les desseins et l'économie de ma sagesse, de ma providence et de ma miséricorde... »
Le 21 février 1844, Marie Lataste donne la propriété pleine et entière de ses écrits à son directeur l'abbé Darbins :
« C'est à vous, disait-elle le même jour à son directeur, de juger comment, de quelle manière et en quel temps vous pourrez vous servir de mes cahiers pour faire le bien ou s'il ne vaut pas mieux les détruire. »
Jésus lui a dit qu’elle devait se faire religieuse dans la Société du Sacré Cœur de Sainte Sophie Barat. Marie savait aussi par Jésus qu'elle n'atteindra pas son 26ème anniversaire. Après beaucoup de retard, elle a obtenu la permission de partir pour Paris le 21 avril 1844. Au mois de mai, Marie Lataste entra au couvent du Sacré-Cœur de Paris rue de Varennes, en qualité de sœur coadjutrice. Ce fût pour elle une grande joie : l'aboutissement de sa vocation voulue par Jésus-Christ.
On peut résumer sa nouvelle vie toute en : obéissance, humilité, modestie, recueillement, patience, charité. Elle ne laissera auprès des autres soeurs que de profonds souvenirs de respect et d'admiration.
En dehors de celle qui la dirigeait, personne ne savait les grâces exceptionnelles qu'elle avait obtenues et qu’elle continuait de recevoir jusqu’à sa mort.
Elle ira ensuite au noviciat de à Conflans-Sainte-Honorine puis à Rennes dans l'espoir qu'un changement d'air améliorerait sa santé.
Le 4 mai 1846, elle quitte Conflans, avec quelques religieuses, sous la conduite de la Révérende de Mère de Charbonnel, pour la fondation du Sacré-Cœur de Rennes.
Le 9 mai, devenue soudainement très malade, Marie Lataste reçu l'autorisation de prononcer ses voeux. Le lendemain, elle décède à Rennes à l'âge de 25 ans en odeur de sainteté, le 10 mai 1847, à l'âge de 25ans, deux mois et dix-huit jours, en réalisation littérale de la révélation que lui fit Notre Seigneur, alors qu'elle n'avait que dix-neuf ans en lui disant : « ... tu verras ta vingt-cinquième année dans son entier,mais tu mourras avant d'avoir achevé la vingt-sixième.»
Sa cause fut introduite à Rome, mais ayant demandé à Jésus de rester inconnue après sa mort :
« Ce que je demande au bon Dieu, c'est d'être oubliée des hommes après ma mort, comme pendant ma vie. »
Cette demande fut accordée en tous points, et sa cause pour la reconnaissance de ses vertus héroïques, connue de nombreuses péripéties par différents curieux évènements, tel la perte de l’emplacement de sa tombe à Rennes durant de nombreuses années, jusqu’à l’ouverture de sa cause, ou encore l’exil de sa communauté et de ses reliques pour l’Angleterre, suite aux lois contre les communautés religieuses et à l’expulsion des congrégations sous le gouvernement Combes. Ses reliques reposent aujourd’hui sous l’autel dans le silence de la chapelle du Sacré-Cœur dans sa communauté de Roehampton, dans le Sud-ouest de la banlieue de Londres, oubliée de tous, car Sœur Marie Lataste reste inconnue des Anglais, car son œuvre n’a jamais été traduite en anglais, ce qui devrait se faire très prochainement. Ne doutons pas qu’au jour choisi, le Seigneur relèvera Marie Lataste de son vœu d’incognito post-mortem, et que ses restes seront ramenés en triomphe vers sa chère église de Mimbaste.
Durant la guerre, toute la zone de cette banlieue au sud-ouest de Londres avait été presque entièrement détruite sauf la chapelle du Sacré-Cœur qui fut miraculeusement préservée des bombardements allemands.
Nous devons rendre un hommage particulier au Père Emile Marlas, du diocèse d’Agen, un grand dévot de Marie Lataste, grâce auquel les oeuvres ont pu être rééditées depuis trente ans.
Notre-Seigneur parle à Marie Lataste de son Amour et de celui de son Père pour chacun de ceux qui l’interroge :
« Dites à celui qui m'interroge que je l'aime et qu'il est aimé par mon Père.... »
Notre-Seigneur, au cours de ses longs colloques avec Marie Lataste, fait l’éloge de Marie, sa Mère et Notre mère, et évoque ainsi son rôle dans le plan de Dieu, pour le Salut du monde, par mission de sauver l’humanité à la Fin des Temps :
« Je suis comme la source immense de la réparation du monde, comme la source infinie des grâces données au monde. Mais cette source ne coule pas directement sur le monde, elle passe par Marie, et ma mère est cette créature que j'ai choisie en union avec Dieu le Père et Dieu le Saint-Esprit, pour répandre tous les biens du ciel sur la terre. »
« Oui, ma fille, tout vient de moi pour le bonheur et la sanctification des hommes, mais tout passe par Marie ; je n'accorde rien que ce qu'accorde Marie ; et jusqu'à la fin des temps, je bénirai, je rachèterai, je sauverai les hommes parce que Marie les bénira, les rachètera, les sauvera par moi. »
« Pour être Fils de l'homme, pour être Sauveur, il fallait ma volonté, il faillait aussi la volonté de Marie ; pour rendre les hommes fils de Dieu, frères du Sauveur, il fallait aussi la volonté de Marie ; elle a donné son consentement à Nazareth, elle l'a donné sur le Calvaire, et ce consentement dure encore dans le ciel. »
« Voilà donc ce à quoi Marie était éternellement destinée par Dieu : à opérer, par moi et par elle, le salut du monde. »
« La paix reviendra visiter la terre. La Sainte Vierge calmera les orages. Son nom sera loué et béni pour toujours. Les prisonniers et les esclaves seront remis en liberté. Les exilés rentreront chez eux, et les malheureux retrouveront la paix et le bonheur. »
« Entre la Très Auguste Vierge Marie et ses fidèles enfants, s’écoulera un flot mutuel de grâces. De l’Orient à l’Occident, comme du Septentrion au Midi, tous proclameront le Saint Nom de marie, Ô Marie conçue sans péché, Ô Marie Reine du ciel et de la terre. Amen. »
Elle eut aussi des révélations sur le rôle des Anges, nos plus précieux alliés en ces temps difficiles, et leurs relations avec les hommes :
« Je veux vous parler de deux choses que produisent les Anges sur les hommes. La première, c'est l'illumination de l'intelligence, la seconde le mouvement de la volonté (...). Les Anges, ma fille, éclairent les hommes de trois manières : en leur annonçant les divins mystères, en les instruisant, en les exhortant ; ils les éclairent en se manifestant à eux visiblement ou invisiblement (...) Invisiblement, lorsqu'ils ne se servent d'aucun objet sensible pour se manifester à l'homme, quand ils agissent directement avec l'âme sur l'âme, quand ils lui parlent comme un esprit à un esprit, comme un Ange à un Ange ; et cela, soit que celui à qui ils s'adressent soit éveillé, soit qu'il soit endormi, comme ils s'adressent à tous ceux à qui ils portent un intérêt et qui leur sont confiés en leur inspirant de bonnes pensées. (...) Ce mouvement ne ressemble pourtant pas à un mouvement, comme celui par exemple que vous communiqueriez à un objet quelconque ; non, ma fille, car la volonté demeure toujours libre, et comme libre, ni les Anges, ni Dieu ne peuvent lui donner mouvement vers le bien si elle ne veut pas. Ce mouvement est une disposition vers le bien, une aptitude, une facilité à faire le bien. A cet effet, les Anges enlèvent, font disparaître ou diminuent les obstacles qui empêcheraient la volonté et l'arrêteraient, et en ce sens, ils lui donnent encore le mouvement.
Ma fille, Dieu gouverne, dirige et mène tout immédiatement par sa providence. Rien ne Lui échappe, comme Il a tout créé, ainsi Il conserve tout, ainsi Il veille sur tout et porte ses yeux sur toutes choses. Néanmoins, Il lui a plu de confier l'exécution des actes de sa providence à des ministres qu'Il s'est donné. Ces ministres sont les Anges. [...] Il a fait le monde et l'a confié à ses Anges, Il a fait l'homme et Il le leur a confié aussi. Ils sont toujours à ses côtés, ils sont toujours avec lui, ils veillent sur lui, ils le gardent, et c'est pour cela qu'ils sont appelés Anges gardiens. Tous les hommes ont un Ange gardien [...] car telle est la volonté de mon Père du ciel, faisant tout pour le bien et le salut de l'homme. Les Anges gardiens n'ont point été seulement donnés aux hommes depuis ma venue en ce monde, mais depuis le commencement, tous les hommes ont reçu de Dieu un Ange pour veiller sur eux.
Voici ce que fait pour vous l'Ange gardien et ce que vous devez faire pour lui. L'Ange gardien éloigne de vous les maux du corps et de l'âme ; il lutte contre vos ennemis, il vous excite à faire le bien ; il porte à Dieu vos prières et inscrit sur le livre de vie vos bonnes œuvres ; il prie pour vous, il vous suit jusqu'à la mort, et vous portera dans le sein de Dieu, si vous vivez dans la justice pendant que vous serez sur terre. [...] Un rien peut affliger notre corps pour jamais, un accident peut pour jamais aussi vous ravir la vie de votre âme. Vous n'êtes point assez avisée pour écarter et éloigner tous les dangers ; et quand vous le seriez assez, souvent vous ne le pourriez pas vous-même. Ce que vous ne voyez pas, votre Ange gardien le peut pour vous, et il protège votre corps et votre âme en éloignant tout ce qui pourrait lui être préjudiciable ; il le fait sans que vous vous en aperceviez. Si quelque fois vous y réfléchissiez, et que vous vous demandassiez comment vous avez échappé à tel accident, à tel malheur, vous toucheriez du doigt l'action de votre bon Ange. [...] Enfin, ma fille, votre Ange gardien vous suivra partout ; il vous suivra tous les jours de votre vie, et quand Dieu vous retirera de ce monde, il vous présentera à Lui. »
Notre-Seigneur fait l’éloge de Marie Lataste. Il manifeste aussi sa volonté de faire connaître au monde entier, les écrits et la valeur doctrinale de l’ensemble de l’œuvre de Marie Lataste ; enfin, Il promet sa sanctification :
« Donnez toujours vos soins à Marie, vous ne savez point à qui vous les donnez. Marie sera un jour la mère spirituelle des pauvres pécheurs, Marie sera la consolatrice des affligés et la lumière des ignorants.
La voix de Marie retentira comme la voix d'un grand docteur et sa voix combattra les ennemis de ma religion sainte. Marie, comme une étoile brillante, sortira de dessous les nuages qui la couvent et sera donnée en spectacle à sa patrie et aux contrées lointaines.
Les nuages qui recouvrent son œuvre seront un jour levés, …
Les habitants du ciel la regarderont et seront éblouis de sa beauté. Marie deviendra la terreur des démons, et un objet de haine et de confusion pour les ennemis de ma doctrine. Marie sera persécutée, elle éprouvera toutes sortes de déboires ; mais tout tournera à sa sanctification. Elle est à la veille d'entrer dans la retraite profonde que je lui destine.... »
Notre-Seigneur parle à Marie Lataste de sa colère contre l’humanité corrompue et pécheresse :
« Je l'avais entendu le dimanche précédent ; sa voix, au lieu d'être douce, bonne et toute paternelle, me semblait être la voix de Dieu irrité contre les pécheurs. Sa bouche était pleine de menaces, il s'exprima à peu près ainsi : "Mon peuple, je viens vous faire entendra ma voix et vous reprocher vos iniquités. La terre n'est qu'un foyer de corruption. J'ai regardé à droite et je n'ai vu que vanité et mensonge ; j'ai regardé à gauche et je n'ai vu que turpitudes et infamies qui font horreur. J'ai regardé dans le passé, et l'histoire des siècles n'est qu'un long mémoire de cruautés affreuses ; je regarde le présent et je vois tous les hommes s'élever contre Dieu, blasphémer son nom et violer ses lois. Mais je m'élèverai contre ces superbes pécheurs, je ferai gronder mon tonnerre au dessus de leur tête et ma foudre ébranlera la terre sous leurs pieds. J'éclairerai leurs yeux du feu de mes éclairs et les envelopperai dans le brouillard impénétrable de mes nuages. Ainsi je jetterai la consternation parmi eux. Hommes vindicatifs, sachez-le bien, la main de Dieu seul doit s'armer pour la vengeance. Si vous avez reçu une injure, plaignez-vous à Dieu. Périssent votre or et votre argent, hommes avares ; et si vous demeurez attachés à vos richesses, vous périrez comme elles. Hommes voluptueux, quelle vie est la vôtre ? ne savez-vous donc pas que rien d'impur n'entrera jamais dans le royaume des cieux ? Hommes superbes, qui êtes-vous devant le fils de Dieu qui s'est fait humble jusqu'à la mort de la croix ? Mon Père, si ma voix n'est pas écoutée par les hommes, exterminez tous ceux qui vient et qui on les mains souillées de sang, le coeur rempli d'iniquités, l'âme esclave de Satan. Mon Père, créez-moi un peuple nouveau, et que ce peuple glorifie votre nom dans le temps et dans l'éternité."
La voix du Sauveur Jésus était terrible et me glaçait d'effroi ; mais au moment de la bénédiction je me remis un peu, car je vis sa figure reprendre son air habituel de douceur et de bonté. »
Notre Seigneur explique à Marie Lataste les mystères de la relation entre Dieu et les hommes pécheurs :
« Ma fille, me dit un jour le Sauveur Jésus... portez votre attention sur l'homme en société, sur les peuples, sur les nations.
Qui a fait l'homme individu particulier ?
Qui a fait l'homme vivant en famille ?
Qui a fait l'homme attaché à une nation, à un empire ?
N'est-ce pas Dieu qui attache l'homme par ces liens mystérieux ?
Oui, c'est Dieu, car l'homme de lui-même est ennemi du joug ; il aime ce qu'il nomme la liberté, et cette liberté le détacherait de sa patrie et de son prince. Une loi existe pour régir les nations et les empires ; cette loi est un joug qui semble briser la liberté de l'homme. Mais au-dessus des volontés des hommes se trouve la volonté de Dieu qui soumet les hommes à ceux qu'il a établis pour les gouverner.
« La voix de Dieu s'élève : il soumet les peuples aux princes et aux rois. La voix de Dieu s'élève : il se fait obéir des monarques et des potentats. La voix de Dieu s'élève : il fait trembler les têtes couronnées, comme un enfant dans son berceau. La voix de Dieu s'élève : il proclame sa bonté, sa miséricorde ou sa justice sur les peuples et les rois. La voix de Dieu s'élève : il donne la prospérité aux nations et à leurs rois. La voix de Dieu s'élève : il préserve de tout mal les peuples et leurs souverains. La voix de Dieu s'élève : il brise les monarques et fait disparaître leur empire comme un nuage que le vent chasse du ciel.
« L'homme vit, se remue, marche, s'agite, se débat ; mais c'est Dieu qui le mène et le conduit. Il en est de même des nations. Tout a été fait par Dieu, et rien ne résiste à sa volonté. Tout a été fait par Dieu, et tout sert d'instrument à Dieu dans l'exécution de ses desseins et de ses jugements. Il pourrait les exécuter seul ; mais il lui plaît de se servir des instruments qu'il a créés, et il n'indique à personne ni la manière de parvenir à ses desseins, ni lé moment où il atteindra son but, ni le motif pour lequel il avance ou retarde l'accomplissement de sa volonté.
« Insensé qui ne reconnaît pas Dieu dans gouvernement des hommes !...
« ... Les rois devraient avoir une seule vue, une seule idée, celle de soutenir parmi leurs peuples l'ordre et la justice ; or, cet ordre et cette justice ne peuvent exister, ni être soutenus que par la conformité à l'ordre souverain, à la justice éternelle, Dieu.
Le Seigneur a tracé aux princes et aux rois ses commandements, comme il les a donnés à Moïse et à Josué. S'ils les font observer comme eux, ils rendront leurs peuples heureux et feront couler dans tout leur empire le lait et le miel en abondance, c'est-à-dire que Dieu bénira le roi et les sujets, et les comblera de biens, comme les Israélites dans la terre promise. Les bons rois font les bons peuples et les pervers les pervertissent.
« Ma fille, me dit un autre jour le Sauveur Jésus... ne soyez jamais du nombre de ces insensés qui attribuent au hasard, au destin, à la volonté ou à la combinaison des hommes les événements heureux qui réjouissent, ou les malheurs qui affligent. Ne voyez en tout que la Providence de Dieu, réglant, gouvernant et dirigeant tout ici-bas.
« L'âme juste voit la Providence dans tous les événements du monde, et ne cesse de la louer et la bénir.
« L'âme juste n'attribue point le gain d'une bataille à la valeur, au courage, au nombre des soldats, à l'habileté des capitaines; elle l'attribue à la Providence de Dieu, qui donne la victoire à qui il lui plaît.
« L'âme juste n'attribue point la prospérité d'un empire au gouvernement du prince de cet empire; elle l'attribue à la Providence de Dieu, lumière, conseil, puissance et soutien de ce prince.
« L'âme juste n'attribue point la chute d'une dynastie royale à la faiblesse ou à l'incurie des membres de cette dynastie ; elle l'attribue à la Providence de Dieu, qui fait et défait les rois de la terre pour sa gloire et le bonheur des peuples ou leur châtiment.
« L'âme juste n'attribue point les fléaux, les inondations, la fureur des flots des mers, l'irritation du tonnerre, la famine, la peste, la guerre, les maladies, la mort, à des causes naturelles ; elle attribue tout à Dieu, qui commande à l'océan comme à la foudre, qui donne l'abondance ou la stérilité, qui conserve la paix ou permet le trouble parmi les hommes, et leur envoie, quand il lui plaît, la maladie ou la santé.
«... En un mot, l'âme juste voit en tout et partout le doigt de Dieu... »
Notre Seigneur parle à Marie Lataste des pécheurs :
Je l'avais entendu le dimanche précédent ; sa voix, au lieu d'être douce, bonne et toute paternelle, me semblait être la voix d'un Dieu irrité contre les pécheurs. Sa bouche était pleine de menaces, il s'exprima à peu près ainsi :
« Mon peuple, je viens vous faire entendre ma voix et vous reprocher vos iniquités. La terre n'est qu'un foyer de corruption. J'ai regardé à droite et je n'ai vu que vanité et mensonge ; j'ai regardé à gauche et je n'ai vu que turpitudes et infamies qui font horreur. J'ai regardé dans le passé, et l'histoire des siècles n'est qu'un long mémoire de cruautés affreuses ; je regarde le présent, et je vois tous les hommes s'élever contre Dieu, blasphémer son nom et violer ses lois. Mais je m'élèverai contre ces superbes pécheurs, je ferai gronder mon tonnerre au-dessus de leur tête, et ma foudre ébranlera la terre sous leurs pieds. J'éclairerai leurs yeux du feu de mes éclairs, et les envelopperai dans le brouillard impénétrable de mes nuages. Ainsi je jetterai la consternation parmi eux. Hommes vindicatifs, sachez-le bien, la main de Dieu seul doit s'armer pour la vengeance. Si vous avez reçu une injure, plaignez-vous à Dieu.
Périssent votre or et votre argent, hommes avares ; et si vous demeurez attachés à vos richesses, vous périrez comme elles. Hommes voluptueux, quelle vie est la vôtre ? Ne savez-vous donc pas que rien d'impur n'entrera jamais dans le royaume des cieux ? Hommes superbes, qui êtes-vous devant le Fils de Dieu, qui s'est fait humble jusqu'à la mort de la croix ? Mon Père, si ma voix n'est pas écoutée par les hommes, exterminez tous ceux qui vivent et qui ont les mains souillées de sang, le coeur rempli d'iniquités, l'âme esclave de Satan. Mon Père, créez-moi un peuple nouveau, et que ce peuple glorifie votre nom dans le temps et dans l'éternité. » — La voix du Sauveur Jésus était terrible et me glaçait d'effroi.
Notre Seigneur annonce à Marie Lataste la proclamation du Dogme de l’Immaculée Conception :
Un jour de la fête de l'Immaculée-Conception, j'étais venue prier devant l'autel de Marie, longtemps avant la célébration de la sainte messe. J'avais rendu mes hommages à Marie conçue sans péché. J'avais félicité Notre Seigneur Jésus-Christ d'avoir une créature si privilégiée pour mère. Je m'associai de tout coeur à la croyance de l'Eglise et m'unis à tous les fidèles qui, en ce jour, rendaient honneur à Marie. J'eus le bonheur de communier.
Quand Jésus fut dans mon coeur, il me dit ainsi : « Ma fille, vos hommages ont été agréés par ma Mère et aussi par Moi. Je veux vous remercier de votre piété par une nouvelle qui vous fera plaisir.
Le jour va venir où le ciel et la terre se concerteront ensemble pour donner à ma Mère ce qui lui est dû dans la plus grande de ses prérogatives. Le péché n'a jamais été en Elle, et sa conception a été pure et sans tache, et immaculée comme le reste de sa vie. Je veux que sur la terre cette vérité soit proclamée et reconnue par tous les Chrétiens. Je me suis élu un Pape et j'ai soufflé dans son coeur cette résolution. Il aura toujours clans sa tête cette pensée pendant qu'il sera Pape. Il réunira les évêques du monde pour entendre leurs voix proclamer Marie immaculée dans sa conception, et toutes les voix se réuniront dans sa voix. Sa voix proclamera la croyance des autres voix, et retentira dans le monde entier.
« Alors, sur la terre, rien ne manquera à l'honneur de ma Mère. Les puissances infernales et leurs suppôts s'élèveront contre cette gloire de Marie, mais Dieu la soutiendra de sa force, et les puissances infernales rentreront dans leur abîme avec leurs suppôts. Ma Mère apparaîtra au monde sur un piédestal solide et inébranlable ; ses pieds seront de l'or le plus pur, ses mains comme de la cire blanche fondue, son visage comme un soleil, son coeur comme une fournaise ardente. Une épée sortira de sa bouche et renversera ses ennemis et les ennemis de ceux qui l'aiment et l'ont proclamée sans tache.
Ceux de l'Orient l'appelleront la Rose mystique, et ceux du Nouveau Monde la Femme forte. Elle portera sur son front, écrit en caractères de feu : « Je suis la ville du Seigneur, la protection des opprimés, la consolation des affligés, le rempart contre les ennemis ».
Or, l'affliction viendra sur la terre, l'oppression règnera dans la cité que j'aime et où j'ai laissé mon coeur. Elle sera dans la tristesse et la désolation, environnée d'ennemis de toutes parts, comme un oiseau pris dans les filets. Cette cité paraîtra succomber pendant trois ans et un peu de temps encore après ces trois ans.
Mais ma Mère descendra dans la cité ; elle prendra les mains du vieillard assis sur un trône, et lui dira : « Voici l'heure, lève-toi. Regarde tes ennemis, je les fais disparaître les uns après les autres, et ils disparaissent pour toujours. Tu m'as rendu gloire au ciel et sur la terre, je veux te rendre gloire sur la terre et au ciel. Vois les hommes, ils sont en vénération devant ton nom, en vénération devant ton courage, en vénération devant ta puissance. Tu vivras, et je vivrai avec toi. Vieillard, sèche tes larmes, je te bénis. »
La paix reviendra dans le monde, parce que Marie soufflera sur les tempêtes et les apaisera ; son nom sera loué, béni, exalté à jamais. Les captifs reconnaîtront lui devoir leur liberté, et les exilés la patrie, et les malheureux la tranquillité et le bonheur. Il y aura entre Elle et tous ses protégés un échange mutuel de prières et de grâces, et d'amour et d'affection; et de l'Orient au Midi, du Nord au Couchant, tout proclamera Marie, Marie conçue sans péché, Marie Reine de la terre et des cieux.
Notre Seigneur demande à Marie Lataste de prier pour l’Eglise :
J'ai entendu un jour la voix du Sauveur Jésus prononcer ces paroles :
« Je me souviendrai de mon alliance avec l'Eglise dans tous les siècles.
« L'Église est mon Épouse : la croix est notre lit nuptial. C'est sur la croix que j'ai engendré mes enfants par l'effusion de mon sang ; c'est sur la croix que le sein de l'Église est devenu fécond par la grâce du Saint-Esprit.
« Elle est belle, mon Epouse, et je suis toujours auprès d'Elle pour la soutenir et la consoler ; Elle souffrirait trop de mon absence si je m'éloignais d'Elle.
« Comme son Epoux, Elle est en butte à la persécution. Satan s'élève de dessous les pieds de l'Église; il arme contre Elle ses propres enfants pour lui déchirer le sein, et les enfants dénaturés de mon Epouse écoutent la voix de Satan.
« Elle élève sa voix et tourne vers moi ses yeux mouillés de larmes. Non, je ne permettrai pas que ses ennemis aient le dessus.
« Ma fille, je vous le dis en vérité, il est quelquefois assez d'une âme qui se présente devant Dieu dans la crainte et le tremblement, et qui lui adresse ses supplications, pour arrêter son bras vengeur déjà levé contre une nation tout entière.
Notre Seigneur parle à Marie Lataste de la France punie à cause du péché :
« Ah ! les pécheurs n'y font point attention, ma fille. Ils continuent à vivre dans le péché, à commettre le péché. Ils s’efforcent de rendre inutiles les mérites et la vertu de mon incarnation et de ma passion. Malheur à eux, malheur à eux ! »
« Voyez comme Dieu a puni le péché des anges, comme il a puni le péché d’Adam, comme dans tous les temps il a puni les péchés des peuples par des fléaux terribles. Voyez comme dans un temps bien rapproché de vous il a puni les crimes de votre France par des guerres qui l’ont désolée, et quels malheurs encore sont près de fondre sur elle. Dieu punira également le péché mortel dans chacun des pécheurs, s'ils ne se convertissent pas, pour vivre de la vie véritable, il les condamnera au feu de l’enfer et les privera du bonheur du ciel ».
Notre Seigneur parle à Marie Lataste de la France :
« Ma fille, je vous le dis en vérité, il est quelquefois assez d’une âme qui se présente devant Dieu dans la crainte et le tremblement, et qui lui adresse ses supplications, pour arrêter son bras vengeur déjà levé contre une nation tout entière. »
« Priez, ma fille, priez beaucoup pour la France : le nombre de ses iniquités s’accroît de jour en jour; priez pour elle, et désarmez le courroux de mon Père. Joignez-vous aux âmes pieuses et saintes qui lui adressent leurs incessantes supplications. Si Dieu veille sur la France et la protège malgré ses iniquités, ce n'est qu’en vue des prières et des supplications nombreuses qui lui sont adressées, et qui montent jusqu’à lui pour le fléchir. »
« …Puis le Sauveur Jésus ajouta : "Mon fils, priez pour la France ; je l'ai déjà dit et je me plais à vous le répéter, si les coups de la justice de mon Père ne sont point tombés sur elle, c'est Marie, la Reine du Ciel, qui les a arrêtés. Satan rugit de rage au fond des enfers contre un royaume qui lui a porté, à la vérité, de rudes coups ; il frémit de rage en voyant le bien qui se fait dans cette contrée ; il fait tous ses efforts pour augmenter le mal et irriter davantage la vengeance divine.
« Mais une chaîne qu'il ne peut briser le captive ; car ma Mère a un droit spécial sur la France qui lui est consacrée, et, par ce droit, elle arrête le bras courroucé de Dieu et répand sur ce pays, qui lui est voué, les bénédictions du ciel pour le faire croître dans le bien. C'est pourquoi je ne cesse d'avertir pour prévenir d'immenses calamités.
« O France ! ta gloire s'étendra au loin ; tes enfants la porteront au-delà de la vaste étendue des mers, et ceux qui ne te connaîtront que de nom prieront pour ta conservation et ta prospérité.
« Mon fils, je viens de vous parler avec la familiarité d'un ami et la bonté d'un père. Ne vous étonnez pas si je vous ai ainsi entretenu sans que vous vous attendissiez aux paroles que je vous ai adressées ; souvent les confidences d'un ami renferment des choses qu'on n'aurait point devinées.
« Écoutez maintenant mes recommandations : Chaque fois que vous célébrerez la sainte messe, priez pour le bien et la conservation de la France. Recevez avec patience et soumission toutes les épreuves qu'il me plaira de vous envoyer. Détachez-vous de plus en plus des créatures et faites-vous de moi l'ami le plus intime... Mimbaste, 22 novembre 1843 »
« ... Je vis clairement et distinctement ce que je puis exprimer ainsi : il y a en France beaucoup de bien et beaucoup de mal aussi.
Si le bien était proportionné au mal, nous n'aurions pas autant à redouter les coups de la justice de Dieu, parce qu'elle serait autant apaisée par le bien qu'irritée par le mal qui se commet. Or, il n'en est pas ainsi : le bien est inférieur au mal, et il n'est pas suffisant pour détourner les vengeances de Dieu. Il faut encore plus de bien. Heureusement que la Sainte Vierge intercède pour nous et empêche la justice de Dieu de tomber sur nos têtes. Mais Marie veut qu'on l'implore et qu'on recoure à Elle. Elle se place entre Dieu et nous, nous regarde et attend nos prières et nos supplications. Son coeur est plein de bonté et de tendresse. Une seule parole adressée à Marie nous obtient des grâces immenses. Dieu se laissera fléchir si nous implorons Marie.
Marie nous mendie nos prières tant elle a la volonté et le désir de nous venir en aide ».
Marie Lataste vit un jour L'Ange Exterminateur planer sur la Grande Ville, Paris :
« Il me semble être dans une grande place de Paris. Au milieu de cette place, je vis un jeune homme sur une petite colonne. Il était revêtu d'une robe rouge, il portait un diadème sur la tête ; il tenait son sabre dans le fourreau et un arc entre les mains. Ses regards étaient foudroyants et sa bouche prête à lancer des menaces. Je vis inscrit au-dessus de sa tête en caractères de feu : l'Ange exterminateur.
Paris, ville exécrable, depuis longtemps tu mérites mon indignation, et si je n'ai point fait tomber sur toi les flots de ma colère, c'est par un effet de ma Miséricorde. J'ai arrêté mon bras vengeur déjà prêt à s'appesantir sur toi. J'ai épargné la multitude innombrable des pécheurs pour ne point frapper les justes. Tes habitants te maudiront un jour, parce que tu les auras saturés de ton air empesté, et ceux à qui tu as donné asile te jetteront leurs malédiction, parce qu’ils ont trouvés la mort en ton sein. »
Marie Lataste eut aussi des révélations sur Rome, la ville éternelle, et sur le Saint-Père :
« Pendant plus de trois ans, cette ville où règnera un pontife âgé, semblera perdue. »
« Or, l’affliction viendra sur la terre, l’oppression règnera dans la cité que j’aime et où j’ai laissé mon cœur. Elle sera dans la tristesse et la désolation ; elle sera environnée d’ennemis de tous côtés, comme un oiseau pris dans les filets. Cette cité paraîtra succomber pendant trois ans et un peu de temps encore après ces trois ans. Mais ma Mère descendra dans cette cité ; Elle prendra les mains du vieillard qui siège sur le trône, et lui dira : "Voici l’heure, lève-toi. Regarde tes ennemis, je les fais disparaître les uns après les autres, et ils disparaissent pour toujours. Tu m’as rendu gloire au ciel et sur la terre, je veux te rendre gloire au ciel et sur la terre. Vois les hommes, ils sont en vénération devant ton nom, en vénération devant ton courage, en vénération devant ta puissance. Tu vivras et Je vivrai avec toi. Vieillard, sèche tes larmes. Je te bénis." »
Notre Seigneur révèle à Marie Lataste ces paroles dans lesquelles la raison et la théologie n’ont rien à reprendre :
« La guerre aura été une miséricorde. On le reconnaîtra plus tard et ceux qui auront souffert seront dans la joie d’avoir contribuer à faire une France nouvelle en laquelle « Dieu prendra ses complaisances ». Une fois que la France aura payé sa dette, elle sera récompensée par une telle abondance de grâces et de bénédictions qu’en peu de temps, elle aura tout oublié de ses douleurs. Pour les puissances qui auront à combattre avec tant de générosité, de courage et d’intrépidité, elles recevront de la France la plus grande récompense, celle de venir prendre place au sein de l’Eglise catholique, apostolique et romaine. « Et l’Eglise, elle-même, sortira de ce baptême de sang, rajeunie et renouvelée. Je vais mettre fin au règne de l’impiété, je vais briser tous les obstacles et renverser tous les projets de ceux qui empêchent la lumière de se faire. »
La France sera sauvée par des moyens en dehors de toute connaissance, Dieu s’en réservant le secret jusqu’au dernier moment. « Je me joue des projets des hommes, ma Droite prépare des merveilles, mon nom sera glorifié par toute la terre ; je me plairai à confondre l’orgueil des impies et plus le monde sera hostile au surnaturel, plus merveilleux et extraordinaires seront les faits qui confondront cette négation du surnaturel.
A la place du trône de la Bête s’élèveront deux trônes glorieux : celui du Sacré Cœur de Jésus et celui du Cœur immaculé. Il sera reconnu que ce ne sera ni la force des hommes, ni la puissance des canons, ni le génie des industriels qui mettra fin à cette guerre. Mais elle se terminera que lorsque l’expiation sera achevée ; ayant hâte d’en finir avec l’impiété et de voir la France telle que la désire, j’abrègerai la durée par l’intensité !...
Prenez courage et soyez convaincu qu’une fois la France victorieuse, je ne la laisserai pas au pouvoir des impies ; le règne de Dieu est proche. Il va s’ouvrir par un fait aussi éclatant qu’inattendu. »
(1847-05-10)
Marie Lataste, mystique française, est née le 21 février 1822, à la ferme du Grand Cassou (du grand chêne) au village de Mimbaste, dans les Landes, à 10 km à l’est de Dax. Une trentaine d’années avant sa naissance, durant la Grande Révolution, sa famille avait aménagé au centre de la ferme familiale du Grand Cassou une pièce secrète, un couloir de 1 mètre de large par 4 de long, sans porte ni fenêtre, et dans laquelle on accédait en y descendant depuis le grenier, par une trappe cachée sous la paille.
Durant la Terreur révolutionnaire, la famille y cacha un prêtre réfractaire, religieux barnabite de Dax et curé du lieu, le Père Joseph Sentetz. Comme il avait prêté serment à la Constitution Civile du Clergé, le district de Dax le nomma curé de Mimbaste et Saugnac, où était curé M. Domec, prêtre insermenté ? C’était peut-être par délicatesse qu’il n’avait pas apparu dans ses paroisses. Un peu plus tard, le Père Sentetz vint à Dax à un rassemblement de prêtre jureurs. M. Domec alla le voir à Dax et l’invita à se rétracter. Il le fit solennellement devant le Père Laurensan, prémontré, prieur de l’abbaye de Divielle, vicaire-général et insermenté. Il répéta cette rétractation à Mimbaste, le jour de Notre Dame du 15 Août 1795, et le dimanche suivant à Saugnac, pendant la messe. Pendant de longs mois, caché au « Grand Cassou » chez les Lataste, il poursuivit son ministère dans la clandestinité, célébrant l’office, dans les granges, les caves et les greniers. Il édifia par là et toucha jusqu’aux larmes beaucoup de ses paroissiens. Dénoncé et arrêté par les "patriotes", il fut conduit le 22 mars 1880, à la citadelle de Saint-Martin de Ré. Mais, dès le mois suivant, il s’évada. Et l’on ne retrouve plus trace lui, nulle part. Certains pensent qu’il s’est noyé, d’autres croient qu’il a rejoint les royalistes des guerres de Vendée où il mourut martyr.
La famille Lataste conserve encore aujourd’hui de ce saint prêtre, une précieuse relique : le verre à pied qui servait de vase sacré pour les célébrations clandestines de l’Eucharistie au grand Cassou.
C’est sûrement grâce à la sainteté de ce prêtre martyr, que le Seigneur favorisa de grâces exceptionnelles la jeune Marie, une enfant de la maison.
Une vingtaine d’années plus tard, Marie Lataste naquit de parents paysans très pieux dans cette ferme hautement sanctifiée. Selon ses indications, elle nous dit qu'ils étaient modestes. Son savoir ainsi que celui de ses deux soeurs se limitait à lire, écrire, coudre et filer. Leur maman leur avait également légué la foi chrétienne et ses vertus. Jésus-Christ avait décidé de lui révéler son enseignement afin de le transmettre à tous. La communion faite à l'âge de 12 ans a été un tournant de sa vie. Un an plus tard, il lui semblera voir sur l'autel, au moment de l'élévation une lumière brillante.
Avant même d’être entrée en religion et à partir de 1839, Marie Lataste fut gratifiée de visions, de communications célestes qui remplirent cette belle âme de la conscience divine et infuse, surtout lors de ses visites au Saint-Sacrement de l’église paroissiale de Mimbaste où elle eut de fréquentes rencontres mystiques avec le Christ.
Sur ordre de son directeur spirituel, Monsieur l’Abbé Darbins, curé de Mimbaste, elle écrivit ses mémoires. Ses locutions ne sont pas sans rappeler les célèbres "Dialogues" de sainte Catherine de Sienne, sont une suite de révélations dont nous avons de nombreux témoignages établis à partir de sa correspondance. Ils témoignent d'une ferveur spirituelle tout à fait exceptionnelle :
« Fervente, tant dans l'explication du dogme que de la morale, cette paysanne illettrée à l'origine, par sa piété, et son don de l’écriture s'est élevée à la hauteur de la littérature théologale hors du commun. »
A la lutte incessante contre les tentations dont Marie était soumise, la jeune fille redoublait de vigilance. Puis à l'âge de 17 ans, les tentations disparurent :
« Le tabernacle de Jésus est le lieu où j'aime à me retirer, à me cacher, à prendre mon repos. J'y trouve une vie que je ne saurais définir, une joie que je ne puis faire comprendre, une paix telle qu'on n'en trouve pas sous les toits hospitaliers des meilleurs amis... »
À la fin de l'année 1839, alors qu'elle entrait dans l'église de Mimbaste, Notre-Seigneur lui apparut sur l'autel :
« Il était environné de ses anges, mais comme voilé par un nuage lumineux qui empêchait de le distinguer parfaitement ».
Au cours des différentes rencontres, Jésus l'instruisit des divers mystères, des souffrances de sa passion, lui présenta la très Sainte Vierge. Jésus la soutenait, l'aidait, mais également la dirigeait, et à l’occasion la réprimandait avec sévérité :
« Je vis alors, dit-elle son visage devenir sérieux et ses yeux me regarder fixement. Il s'arrêta, et me dit d'un ton irrité : "Qui es-tu pour recevoir avec tant de négligence les paroles que Je t'adresse ? Fille pleine d'orgueil, te connais-tu bien toi-même ? Tu n'es que néant, péché et corruption, et c'est ainsi que tu prêtes l'oreille à ma voix ? Penses-tu que ce soit à cause de tes mérites que Je viens converser avec toi ? C'est par un effet de ma Miséricorde que Je viens t'instruire. Cette instruction ne t'est point due. Garde-toi de la mépriser, garde-toi de t'enorgueillir, garde-toi de t'élever pour cela au-dessus d'autrui. Ma parole ne te sauvera pas seule, il faut ta coopération. Ma parole ne te donnera pas de mérite, ton mérite sera de correspondre à ce qu'elle te dira... »
Son confesseur, homme de grande sagesse et curé de la paroisse, la guida durant les premières années, M. l'abbé Darbos, puis ce fut M. l'abbé Pierre Darbins qui vient le remplacer. Jésus avait recommandé à Marie de ne rien cacher au directeur qu'il lui avait choisi. Il soumit Marie Lataste à différentes épreuves d'obéissance et d'humiliation.
L'abbé Darbins sollicita le directeur et professeur de théologie au grand séminaire de Dax. Ils lui demandèrent de mettre par écrit tout ce qu'elle avait vu et entendu par le passé et de tout ce qu'elle verrait, entendrait et éprouverait à l'avenir.
Malgré cette tâche très difficile pour une jeune fille sachant à peine écrire, mais avec le soutient de Jésus Christ, Marie Lataste, relata en dehors de son travail à la ferme, d’une très belle écrite sur des cahiers qui ont permis à M. l'Abbé Darbins de publier, avec l'accord de Monseigneur l'Évêque d'Aire et de Dax. Elle aimait à écrire à l’ombre d’une fraîche tonnelle de laurier qui existe encore aujourd’hui. L’hiver, Marie rédigeait ses cahiers dans sa chambre où elle fut aussi favorisée d’apparitions du Sacré-Cœur.
A l'âge de 22 ans, elle confia différents manuscrits à son curé, l'abbé Darbins. Les révélations reçues y étaient consignées. Ses écrits furent publiés en même temps que son journal et sa correspondance, entre 1862 et 1872, "La vie et des oeuvres de Marie Lataste".
Des difficultés, des doutes, des épreuves nombreuses ont jalonné le chemin de Marie Lataste. Mais, Jésus était présent pour l'aider :
« Les paroles que vous entendez ne sont pas de vous, elles m'appartiennent ; vous ne faites que les écrire. Vous n'êtes rien, vous ne pouvez rien par vous-même ; mais je suis tout, je puis tout, je règle tout, je prends soin de tout, et les plus grandes choses comme les plus petites entrent dans les desseins et l'économie de ma sagesse, de ma providence et de ma miséricorde... »
Le 21 février 1844, Marie Lataste donne la propriété pleine et entière de ses écrits à son directeur l'abbé Darbins :
« C'est à vous, disait-elle le même jour à son directeur, de juger comment, de quelle manière et en quel temps vous pourrez vous servir de mes cahiers pour faire le bien ou s'il ne vaut pas mieux les détruire. »
Jésus lui a dit qu’elle devait se faire religieuse dans la Société du Sacré Cœur de Sainte Sophie Barat. Marie savait aussi par Jésus qu'elle n'atteindra pas son 26ème anniversaire. Après beaucoup de retard, elle a obtenu la permission de partir pour Paris le 21 avril 1844. Au mois de mai, Marie Lataste entra au couvent du Sacré-Cœur de Paris rue de Varennes, en qualité de sœur coadjutrice. Ce fût pour elle une grande joie : l'aboutissement de sa vocation voulue par Jésus-Christ.
On peut résumer sa nouvelle vie toute en : obéissance, humilité, modestie, recueillement, patience, charité. Elle ne laissera auprès des autres soeurs que de profonds souvenirs de respect et d'admiration.
En dehors de celle qui la dirigeait, personne ne savait les grâces exceptionnelles qu'elle avait obtenues et qu’elle continuait de recevoir jusqu’à sa mort.
Elle ira ensuite au noviciat de à Conflans-Sainte-Honorine puis à Rennes dans l'espoir qu'un changement d'air améliorerait sa santé.
Le 4 mai 1846, elle quitte Conflans, avec quelques religieuses, sous la conduite de la Révérende de Mère de Charbonnel, pour la fondation du Sacré-Cœur de Rennes.
Le 9 mai, devenue soudainement très malade, Marie Lataste reçu l'autorisation de prononcer ses voeux. Le lendemain, elle décède à Rennes à l'âge de 25 ans en odeur de sainteté, le 10 mai 1847, à l'âge de 25ans, deux mois et dix-huit jours, en réalisation littérale de la révélation que lui fit Notre Seigneur, alors qu'elle n'avait que dix-neuf ans en lui disant : « ... tu verras ta vingt-cinquième année dans son entier,mais tu mourras avant d'avoir achevé la vingt-sixième.»
Sa cause fut introduite à Rome, mais ayant demandé à Jésus de rester inconnue après sa mort :
« Ce que je demande au bon Dieu, c'est d'être oubliée des hommes après ma mort, comme pendant ma vie. »
Cette demande fut accordée en tous points, et sa cause pour la reconnaissance de ses vertus héroïques, connue de nombreuses péripéties par différents curieux évènements, tel la perte de l’emplacement de sa tombe à Rennes durant de nombreuses années, jusqu’à l’ouverture de sa cause, ou encore l’exil de sa communauté et de ses reliques pour l’Angleterre, suite aux lois contre les communautés religieuses et à l’expulsion des congrégations sous le gouvernement Combes. Ses reliques reposent aujourd’hui sous l’autel dans le silence de la chapelle du Sacré-Cœur dans sa communauté de Roehampton, dans le Sud-ouest de la banlieue de Londres, oubliée de tous, car Sœur Marie Lataste reste inconnue des Anglais, car son œuvre n’a jamais été traduite en anglais, ce qui devrait se faire très prochainement. Ne doutons pas qu’au jour choisi, le Seigneur relèvera Marie Lataste de son vœu d’incognito post-mortem, et que ses restes seront ramenés en triomphe vers sa chère église de Mimbaste.
Durant la guerre, toute la zone de cette banlieue au sud-ouest de Londres avait été presque entièrement détruite sauf la chapelle du Sacré-Cœur qui fut miraculeusement préservée des bombardements allemands.
Nous devons rendre un hommage particulier au Père Emile Marlas, du diocèse d’Agen, un grand dévot de Marie Lataste, grâce auquel les oeuvres ont pu être rééditées depuis trente ans.
Notre-Seigneur parle à Marie Lataste de son Amour et de celui de son Père pour chacun de ceux qui l’interroge :
« Dites à celui qui m'interroge que je l'aime et qu'il est aimé par mon Père.... »
Notre-Seigneur, au cours de ses longs colloques avec Marie Lataste, fait l’éloge de Marie, sa Mère et Notre mère, et évoque ainsi son rôle dans le plan de Dieu, pour le Salut du monde, par mission de sauver l’humanité à la Fin des Temps :
« Je suis comme la source immense de la réparation du monde, comme la source infinie des grâces données au monde. Mais cette source ne coule pas directement sur le monde, elle passe par Marie, et ma mère est cette créature que j'ai choisie en union avec Dieu le Père et Dieu le Saint-Esprit, pour répandre tous les biens du ciel sur la terre. »
« Oui, ma fille, tout vient de moi pour le bonheur et la sanctification des hommes, mais tout passe par Marie ; je n'accorde rien que ce qu'accorde Marie ; et jusqu'à la fin des temps, je bénirai, je rachèterai, je sauverai les hommes parce que Marie les bénira, les rachètera, les sauvera par moi. »
« Pour être Fils de l'homme, pour être Sauveur, il fallait ma volonté, il faillait aussi la volonté de Marie ; pour rendre les hommes fils de Dieu, frères du Sauveur, il fallait aussi la volonté de Marie ; elle a donné son consentement à Nazareth, elle l'a donné sur le Calvaire, et ce consentement dure encore dans le ciel. »
« Voilà donc ce à quoi Marie était éternellement destinée par Dieu : à opérer, par moi et par elle, le salut du monde. »
« La paix reviendra visiter la terre. La Sainte Vierge calmera les orages. Son nom sera loué et béni pour toujours. Les prisonniers et les esclaves seront remis en liberté. Les exilés rentreront chez eux, et les malheureux retrouveront la paix et le bonheur. »
« Entre la Très Auguste Vierge Marie et ses fidèles enfants, s’écoulera un flot mutuel de grâces. De l’Orient à l’Occident, comme du Septentrion au Midi, tous proclameront le Saint Nom de marie, Ô Marie conçue sans péché, Ô Marie Reine du ciel et de la terre. Amen. »
Elle eut aussi des révélations sur le rôle des Anges, nos plus précieux alliés en ces temps difficiles, et leurs relations avec les hommes :
« Je veux vous parler de deux choses que produisent les Anges sur les hommes. La première, c'est l'illumination de l'intelligence, la seconde le mouvement de la volonté (...). Les Anges, ma fille, éclairent les hommes de trois manières : en leur annonçant les divins mystères, en les instruisant, en les exhortant ; ils les éclairent en se manifestant à eux visiblement ou invisiblement (...) Invisiblement, lorsqu'ils ne se servent d'aucun objet sensible pour se manifester à l'homme, quand ils agissent directement avec l'âme sur l'âme, quand ils lui parlent comme un esprit à un esprit, comme un Ange à un Ange ; et cela, soit que celui à qui ils s'adressent soit éveillé, soit qu'il soit endormi, comme ils s'adressent à tous ceux à qui ils portent un intérêt et qui leur sont confiés en leur inspirant de bonnes pensées. (...) Ce mouvement ne ressemble pourtant pas à un mouvement, comme celui par exemple que vous communiqueriez à un objet quelconque ; non, ma fille, car la volonté demeure toujours libre, et comme libre, ni les Anges, ni Dieu ne peuvent lui donner mouvement vers le bien si elle ne veut pas. Ce mouvement est une disposition vers le bien, une aptitude, une facilité à faire le bien. A cet effet, les Anges enlèvent, font disparaître ou diminuent les obstacles qui empêcheraient la volonté et l'arrêteraient, et en ce sens, ils lui donnent encore le mouvement.
Ma fille, Dieu gouverne, dirige et mène tout immédiatement par sa providence. Rien ne Lui échappe, comme Il a tout créé, ainsi Il conserve tout, ainsi Il veille sur tout et porte ses yeux sur toutes choses. Néanmoins, Il lui a plu de confier l'exécution des actes de sa providence à des ministres qu'Il s'est donné. Ces ministres sont les Anges. [...] Il a fait le monde et l'a confié à ses Anges, Il a fait l'homme et Il le leur a confié aussi. Ils sont toujours à ses côtés, ils sont toujours avec lui, ils veillent sur lui, ils le gardent, et c'est pour cela qu'ils sont appelés Anges gardiens. Tous les hommes ont un Ange gardien [...] car telle est la volonté de mon Père du ciel, faisant tout pour le bien et le salut de l'homme. Les Anges gardiens n'ont point été seulement donnés aux hommes depuis ma venue en ce monde, mais depuis le commencement, tous les hommes ont reçu de Dieu un Ange pour veiller sur eux.
Voici ce que fait pour vous l'Ange gardien et ce que vous devez faire pour lui. L'Ange gardien éloigne de vous les maux du corps et de l'âme ; il lutte contre vos ennemis, il vous excite à faire le bien ; il porte à Dieu vos prières et inscrit sur le livre de vie vos bonnes œuvres ; il prie pour vous, il vous suit jusqu'à la mort, et vous portera dans le sein de Dieu, si vous vivez dans la justice pendant que vous serez sur terre. [...] Un rien peut affliger notre corps pour jamais, un accident peut pour jamais aussi vous ravir la vie de votre âme. Vous n'êtes point assez avisée pour écarter et éloigner tous les dangers ; et quand vous le seriez assez, souvent vous ne le pourriez pas vous-même. Ce que vous ne voyez pas, votre Ange gardien le peut pour vous, et il protège votre corps et votre âme en éloignant tout ce qui pourrait lui être préjudiciable ; il le fait sans que vous vous en aperceviez. Si quelque fois vous y réfléchissiez, et que vous vous demandassiez comment vous avez échappé à tel accident, à tel malheur, vous toucheriez du doigt l'action de votre bon Ange. [...] Enfin, ma fille, votre Ange gardien vous suivra partout ; il vous suivra tous les jours de votre vie, et quand Dieu vous retirera de ce monde, il vous présentera à Lui. »
Notre-Seigneur fait l’éloge de Marie Lataste. Il manifeste aussi sa volonté de faire connaître au monde entier, les écrits et la valeur doctrinale de l’ensemble de l’œuvre de Marie Lataste ; enfin, Il promet sa sanctification :
« Donnez toujours vos soins à Marie, vous ne savez point à qui vous les donnez. Marie sera un jour la mère spirituelle des pauvres pécheurs, Marie sera la consolatrice des affligés et la lumière des ignorants.
La voix de Marie retentira comme la voix d'un grand docteur et sa voix combattra les ennemis de ma religion sainte. Marie, comme une étoile brillante, sortira de dessous les nuages qui la couvent et sera donnée en spectacle à sa patrie et aux contrées lointaines.
Les nuages qui recouvrent son œuvre seront un jour levés, …
Les habitants du ciel la regarderont et seront éblouis de sa beauté. Marie deviendra la terreur des démons, et un objet de haine et de confusion pour les ennemis de ma doctrine. Marie sera persécutée, elle éprouvera toutes sortes de déboires ; mais tout tournera à sa sanctification. Elle est à la veille d'entrer dans la retraite profonde que je lui destine.... »
Notre-Seigneur parle à Marie Lataste de sa colère contre l’humanité corrompue et pécheresse :
« Je l'avais entendu le dimanche précédent ; sa voix, au lieu d'être douce, bonne et toute paternelle, me semblait être la voix de Dieu irrité contre les pécheurs. Sa bouche était pleine de menaces, il s'exprima à peu près ainsi : "Mon peuple, je viens vous faire entendra ma voix et vous reprocher vos iniquités. La terre n'est qu'un foyer de corruption. J'ai regardé à droite et je n'ai vu que vanité et mensonge ; j'ai regardé à gauche et je n'ai vu que turpitudes et infamies qui font horreur. J'ai regardé dans le passé, et l'histoire des siècles n'est qu'un long mémoire de cruautés affreuses ; je regarde le présent et je vois tous les hommes s'élever contre Dieu, blasphémer son nom et violer ses lois. Mais je m'élèverai contre ces superbes pécheurs, je ferai gronder mon tonnerre au dessus de leur tête et ma foudre ébranlera la terre sous leurs pieds. J'éclairerai leurs yeux du feu de mes éclairs et les envelopperai dans le brouillard impénétrable de mes nuages. Ainsi je jetterai la consternation parmi eux. Hommes vindicatifs, sachez-le bien, la main de Dieu seul doit s'armer pour la vengeance. Si vous avez reçu une injure, plaignez-vous à Dieu. Périssent votre or et votre argent, hommes avares ; et si vous demeurez attachés à vos richesses, vous périrez comme elles. Hommes voluptueux, quelle vie est la vôtre ? ne savez-vous donc pas que rien d'impur n'entrera jamais dans le royaume des cieux ? Hommes superbes, qui êtes-vous devant le fils de Dieu qui s'est fait humble jusqu'à la mort de la croix ? Mon Père, si ma voix n'est pas écoutée par les hommes, exterminez tous ceux qui vient et qui on les mains souillées de sang, le coeur rempli d'iniquités, l'âme esclave de Satan. Mon Père, créez-moi un peuple nouveau, et que ce peuple glorifie votre nom dans le temps et dans l'éternité."
La voix du Sauveur Jésus était terrible et me glaçait d'effroi ; mais au moment de la bénédiction je me remis un peu, car je vis sa figure reprendre son air habituel de douceur et de bonté. »
Notre Seigneur explique à Marie Lataste les mystères de la relation entre Dieu et les hommes pécheurs :
« Ma fille, me dit un jour le Sauveur Jésus... portez votre attention sur l'homme en société, sur les peuples, sur les nations.
Qui a fait l'homme individu particulier ?
Qui a fait l'homme vivant en famille ?
Qui a fait l'homme attaché à une nation, à un empire ?
N'est-ce pas Dieu qui attache l'homme par ces liens mystérieux ?
Oui, c'est Dieu, car l'homme de lui-même est ennemi du joug ; il aime ce qu'il nomme la liberté, et cette liberté le détacherait de sa patrie et de son prince. Une loi existe pour régir les nations et les empires ; cette loi est un joug qui semble briser la liberté de l'homme. Mais au-dessus des volontés des hommes se trouve la volonté de Dieu qui soumet les hommes à ceux qu'il a établis pour les gouverner.
« La voix de Dieu s'élève : il soumet les peuples aux princes et aux rois. La voix de Dieu s'élève : il se fait obéir des monarques et des potentats. La voix de Dieu s'élève : il fait trembler les têtes couronnées, comme un enfant dans son berceau. La voix de Dieu s'élève : il proclame sa bonté, sa miséricorde ou sa justice sur les peuples et les rois. La voix de Dieu s'élève : il donne la prospérité aux nations et à leurs rois. La voix de Dieu s'élève : il préserve de tout mal les peuples et leurs souverains. La voix de Dieu s'élève : il brise les monarques et fait disparaître leur empire comme un nuage que le vent chasse du ciel.
« L'homme vit, se remue, marche, s'agite, se débat ; mais c'est Dieu qui le mène et le conduit. Il en est de même des nations. Tout a été fait par Dieu, et rien ne résiste à sa volonté. Tout a été fait par Dieu, et tout sert d'instrument à Dieu dans l'exécution de ses desseins et de ses jugements. Il pourrait les exécuter seul ; mais il lui plaît de se servir des instruments qu'il a créés, et il n'indique à personne ni la manière de parvenir à ses desseins, ni lé moment où il atteindra son but, ni le motif pour lequel il avance ou retarde l'accomplissement de sa volonté.
« Insensé qui ne reconnaît pas Dieu dans gouvernement des hommes !...
« ... Les rois devraient avoir une seule vue, une seule idée, celle de soutenir parmi leurs peuples l'ordre et la justice ; or, cet ordre et cette justice ne peuvent exister, ni être soutenus que par la conformité à l'ordre souverain, à la justice éternelle, Dieu.
Le Seigneur a tracé aux princes et aux rois ses commandements, comme il les a donnés à Moïse et à Josué. S'ils les font observer comme eux, ils rendront leurs peuples heureux et feront couler dans tout leur empire le lait et le miel en abondance, c'est-à-dire que Dieu bénira le roi et les sujets, et les comblera de biens, comme les Israélites dans la terre promise. Les bons rois font les bons peuples et les pervers les pervertissent.
« Ma fille, me dit un autre jour le Sauveur Jésus... ne soyez jamais du nombre de ces insensés qui attribuent au hasard, au destin, à la volonté ou à la combinaison des hommes les événements heureux qui réjouissent, ou les malheurs qui affligent. Ne voyez en tout que la Providence de Dieu, réglant, gouvernant et dirigeant tout ici-bas.
« L'âme juste voit la Providence dans tous les événements du monde, et ne cesse de la louer et la bénir.
« L'âme juste n'attribue point le gain d'une bataille à la valeur, au courage, au nombre des soldats, à l'habileté des capitaines; elle l'attribue à la Providence de Dieu, qui donne la victoire à qui il lui plaît.
« L'âme juste n'attribue point la prospérité d'un empire au gouvernement du prince de cet empire; elle l'attribue à la Providence de Dieu, lumière, conseil, puissance et soutien de ce prince.
« L'âme juste n'attribue point la chute d'une dynastie royale à la faiblesse ou à l'incurie des membres de cette dynastie ; elle l'attribue à la Providence de Dieu, qui fait et défait les rois de la terre pour sa gloire et le bonheur des peuples ou leur châtiment.
« L'âme juste n'attribue point les fléaux, les inondations, la fureur des flots des mers, l'irritation du tonnerre, la famine, la peste, la guerre, les maladies, la mort, à des causes naturelles ; elle attribue tout à Dieu, qui commande à l'océan comme à la foudre, qui donne l'abondance ou la stérilité, qui conserve la paix ou permet le trouble parmi les hommes, et leur envoie, quand il lui plaît, la maladie ou la santé.
«... En un mot, l'âme juste voit en tout et partout le doigt de Dieu... »
Notre Seigneur parle à Marie Lataste des pécheurs :
Je l'avais entendu le dimanche précédent ; sa voix, au lieu d'être douce, bonne et toute paternelle, me semblait être la voix d'un Dieu irrité contre les pécheurs. Sa bouche était pleine de menaces, il s'exprima à peu près ainsi :
« Mon peuple, je viens vous faire entendre ma voix et vous reprocher vos iniquités. La terre n'est qu'un foyer de corruption. J'ai regardé à droite et je n'ai vu que vanité et mensonge ; j'ai regardé à gauche et je n'ai vu que turpitudes et infamies qui font horreur. J'ai regardé dans le passé, et l'histoire des siècles n'est qu'un long mémoire de cruautés affreuses ; je regarde le présent, et je vois tous les hommes s'élever contre Dieu, blasphémer son nom et violer ses lois. Mais je m'élèverai contre ces superbes pécheurs, je ferai gronder mon tonnerre au-dessus de leur tête, et ma foudre ébranlera la terre sous leurs pieds. J'éclairerai leurs yeux du feu de mes éclairs, et les envelopperai dans le brouillard impénétrable de mes nuages. Ainsi je jetterai la consternation parmi eux. Hommes vindicatifs, sachez-le bien, la main de Dieu seul doit s'armer pour la vengeance. Si vous avez reçu une injure, plaignez-vous à Dieu.
Périssent votre or et votre argent, hommes avares ; et si vous demeurez attachés à vos richesses, vous périrez comme elles. Hommes voluptueux, quelle vie est la vôtre ? Ne savez-vous donc pas que rien d'impur n'entrera jamais dans le royaume des cieux ? Hommes superbes, qui êtes-vous devant le Fils de Dieu, qui s'est fait humble jusqu'à la mort de la croix ? Mon Père, si ma voix n'est pas écoutée par les hommes, exterminez tous ceux qui vivent et qui ont les mains souillées de sang, le coeur rempli d'iniquités, l'âme esclave de Satan. Mon Père, créez-moi un peuple nouveau, et que ce peuple glorifie votre nom dans le temps et dans l'éternité. » — La voix du Sauveur Jésus était terrible et me glaçait d'effroi.
Notre Seigneur annonce à Marie Lataste la proclamation du Dogme de l’Immaculée Conception :
Un jour de la fête de l'Immaculée-Conception, j'étais venue prier devant l'autel de Marie, longtemps avant la célébration de la sainte messe. J'avais rendu mes hommages à Marie conçue sans péché. J'avais félicité Notre Seigneur Jésus-Christ d'avoir une créature si privilégiée pour mère. Je m'associai de tout coeur à la croyance de l'Eglise et m'unis à tous les fidèles qui, en ce jour, rendaient honneur à Marie. J'eus le bonheur de communier.
Quand Jésus fut dans mon coeur, il me dit ainsi : « Ma fille, vos hommages ont été agréés par ma Mère et aussi par Moi. Je veux vous remercier de votre piété par une nouvelle qui vous fera plaisir.
Le jour va venir où le ciel et la terre se concerteront ensemble pour donner à ma Mère ce qui lui est dû dans la plus grande de ses prérogatives. Le péché n'a jamais été en Elle, et sa conception a été pure et sans tache, et immaculée comme le reste de sa vie. Je veux que sur la terre cette vérité soit proclamée et reconnue par tous les Chrétiens. Je me suis élu un Pape et j'ai soufflé dans son coeur cette résolution. Il aura toujours clans sa tête cette pensée pendant qu'il sera Pape. Il réunira les évêques du monde pour entendre leurs voix proclamer Marie immaculée dans sa conception, et toutes les voix se réuniront dans sa voix. Sa voix proclamera la croyance des autres voix, et retentira dans le monde entier.
« Alors, sur la terre, rien ne manquera à l'honneur de ma Mère. Les puissances infernales et leurs suppôts s'élèveront contre cette gloire de Marie, mais Dieu la soutiendra de sa force, et les puissances infernales rentreront dans leur abîme avec leurs suppôts. Ma Mère apparaîtra au monde sur un piédestal solide et inébranlable ; ses pieds seront de l'or le plus pur, ses mains comme de la cire blanche fondue, son visage comme un soleil, son coeur comme une fournaise ardente. Une épée sortira de sa bouche et renversera ses ennemis et les ennemis de ceux qui l'aiment et l'ont proclamée sans tache.
Ceux de l'Orient l'appelleront la Rose mystique, et ceux du Nouveau Monde la Femme forte. Elle portera sur son front, écrit en caractères de feu : « Je suis la ville du Seigneur, la protection des opprimés, la consolation des affligés, le rempart contre les ennemis ».
Or, l'affliction viendra sur la terre, l'oppression règnera dans la cité que j'aime et où j'ai laissé mon coeur. Elle sera dans la tristesse et la désolation, environnée d'ennemis de toutes parts, comme un oiseau pris dans les filets. Cette cité paraîtra succomber pendant trois ans et un peu de temps encore après ces trois ans.
Mais ma Mère descendra dans la cité ; elle prendra les mains du vieillard assis sur un trône, et lui dira : « Voici l'heure, lève-toi. Regarde tes ennemis, je les fais disparaître les uns après les autres, et ils disparaissent pour toujours. Tu m'as rendu gloire au ciel et sur la terre, je veux te rendre gloire sur la terre et au ciel. Vois les hommes, ils sont en vénération devant ton nom, en vénération devant ton courage, en vénération devant ta puissance. Tu vivras, et je vivrai avec toi. Vieillard, sèche tes larmes, je te bénis. »
La paix reviendra dans le monde, parce que Marie soufflera sur les tempêtes et les apaisera ; son nom sera loué, béni, exalté à jamais. Les captifs reconnaîtront lui devoir leur liberté, et les exilés la patrie, et les malheureux la tranquillité et le bonheur. Il y aura entre Elle et tous ses protégés un échange mutuel de prières et de grâces, et d'amour et d'affection; et de l'Orient au Midi, du Nord au Couchant, tout proclamera Marie, Marie conçue sans péché, Marie Reine de la terre et des cieux.
Notre Seigneur demande à Marie Lataste de prier pour l’Eglise :
J'ai entendu un jour la voix du Sauveur Jésus prononcer ces paroles :
« Je me souviendrai de mon alliance avec l'Eglise dans tous les siècles.
« L'Église est mon Épouse : la croix est notre lit nuptial. C'est sur la croix que j'ai engendré mes enfants par l'effusion de mon sang ; c'est sur la croix que le sein de l'Église est devenu fécond par la grâce du Saint-Esprit.
« Elle est belle, mon Epouse, et je suis toujours auprès d'Elle pour la soutenir et la consoler ; Elle souffrirait trop de mon absence si je m'éloignais d'Elle.
« Comme son Epoux, Elle est en butte à la persécution. Satan s'élève de dessous les pieds de l'Église; il arme contre Elle ses propres enfants pour lui déchirer le sein, et les enfants dénaturés de mon Epouse écoutent la voix de Satan.
« Elle élève sa voix et tourne vers moi ses yeux mouillés de larmes. Non, je ne permettrai pas que ses ennemis aient le dessus.
« Ma fille, je vous le dis en vérité, il est quelquefois assez d'une âme qui se présente devant Dieu dans la crainte et le tremblement, et qui lui adresse ses supplications, pour arrêter son bras vengeur déjà levé contre une nation tout entière.
Notre Seigneur parle à Marie Lataste de la France punie à cause du péché :
« Ah ! les pécheurs n'y font point attention, ma fille. Ils continuent à vivre dans le péché, à commettre le péché. Ils s’efforcent de rendre inutiles les mérites et la vertu de mon incarnation et de ma passion. Malheur à eux, malheur à eux ! »
« Voyez comme Dieu a puni le péché des anges, comme il a puni le péché d’Adam, comme dans tous les temps il a puni les péchés des peuples par des fléaux terribles. Voyez comme dans un temps bien rapproché de vous il a puni les crimes de votre France par des guerres qui l’ont désolée, et quels malheurs encore sont près de fondre sur elle. Dieu punira également le péché mortel dans chacun des pécheurs, s'ils ne se convertissent pas, pour vivre de la vie véritable, il les condamnera au feu de l’enfer et les privera du bonheur du ciel ».
Notre Seigneur parle à Marie Lataste de la France :
« Ma fille, je vous le dis en vérité, il est quelquefois assez d’une âme qui se présente devant Dieu dans la crainte et le tremblement, et qui lui adresse ses supplications, pour arrêter son bras vengeur déjà levé contre une nation tout entière. »
« Priez, ma fille, priez beaucoup pour la France : le nombre de ses iniquités s’accroît de jour en jour; priez pour elle, et désarmez le courroux de mon Père. Joignez-vous aux âmes pieuses et saintes qui lui adressent leurs incessantes supplications. Si Dieu veille sur la France et la protège malgré ses iniquités, ce n'est qu’en vue des prières et des supplications nombreuses qui lui sont adressées, et qui montent jusqu’à lui pour le fléchir. »
« …Puis le Sauveur Jésus ajouta : "Mon fils, priez pour la France ; je l'ai déjà dit et je me plais à vous le répéter, si les coups de la justice de mon Père ne sont point tombés sur elle, c'est Marie, la Reine du Ciel, qui les a arrêtés. Satan rugit de rage au fond des enfers contre un royaume qui lui a porté, à la vérité, de rudes coups ; il frémit de rage en voyant le bien qui se fait dans cette contrée ; il fait tous ses efforts pour augmenter le mal et irriter davantage la vengeance divine.
« Mais une chaîne qu'il ne peut briser le captive ; car ma Mère a un droit spécial sur la France qui lui est consacrée, et, par ce droit, elle arrête le bras courroucé de Dieu et répand sur ce pays, qui lui est voué, les bénédictions du ciel pour le faire croître dans le bien. C'est pourquoi je ne cesse d'avertir pour prévenir d'immenses calamités.
« O France ! ta gloire s'étendra au loin ; tes enfants la porteront au-delà de la vaste étendue des mers, et ceux qui ne te connaîtront que de nom prieront pour ta conservation et ta prospérité.
« Mon fils, je viens de vous parler avec la familiarité d'un ami et la bonté d'un père. Ne vous étonnez pas si je vous ai ainsi entretenu sans que vous vous attendissiez aux paroles que je vous ai adressées ; souvent les confidences d'un ami renferment des choses qu'on n'aurait point devinées.
« Écoutez maintenant mes recommandations : Chaque fois que vous célébrerez la sainte messe, priez pour le bien et la conservation de la France. Recevez avec patience et soumission toutes les épreuves qu'il me plaira de vous envoyer. Détachez-vous de plus en plus des créatures et faites-vous de moi l'ami le plus intime... Mimbaste, 22 novembre 1843 »
« ... Je vis clairement et distinctement ce que je puis exprimer ainsi : il y a en France beaucoup de bien et beaucoup de mal aussi.
Si le bien était proportionné au mal, nous n'aurions pas autant à redouter les coups de la justice de Dieu, parce qu'elle serait autant apaisée par le bien qu'irritée par le mal qui se commet. Or, il n'en est pas ainsi : le bien est inférieur au mal, et il n'est pas suffisant pour détourner les vengeances de Dieu. Il faut encore plus de bien. Heureusement que la Sainte Vierge intercède pour nous et empêche la justice de Dieu de tomber sur nos têtes. Mais Marie veut qu'on l'implore et qu'on recoure à Elle. Elle se place entre Dieu et nous, nous regarde et attend nos prières et nos supplications. Son coeur est plein de bonté et de tendresse. Une seule parole adressée à Marie nous obtient des grâces immenses. Dieu se laissera fléchir si nous implorons Marie.
Marie nous mendie nos prières tant elle a la volonté et le désir de nous venir en aide ».
Marie Lataste vit un jour L'Ange Exterminateur planer sur la Grande Ville, Paris :
« Il me semble être dans une grande place de Paris. Au milieu de cette place, je vis un jeune homme sur une petite colonne. Il était revêtu d'une robe rouge, il portait un diadème sur la tête ; il tenait son sabre dans le fourreau et un arc entre les mains. Ses regards étaient foudroyants et sa bouche prête à lancer des menaces. Je vis inscrit au-dessus de sa tête en caractères de feu : l'Ange exterminateur.
Paris, ville exécrable, depuis longtemps tu mérites mon indignation, et si je n'ai point fait tomber sur toi les flots de ma colère, c'est par un effet de ma Miséricorde. J'ai arrêté mon bras vengeur déjà prêt à s'appesantir sur toi. J'ai épargné la multitude innombrable des pécheurs pour ne point frapper les justes. Tes habitants te maudiront un jour, parce que tu les auras saturés de ton air empesté, et ceux à qui tu as donné asile te jetteront leurs malédiction, parce qu’ils ont trouvés la mort en ton sein. »
Marie Lataste eut aussi des révélations sur Rome, la ville éternelle, et sur le Saint-Père :
« Pendant plus de trois ans, cette ville où règnera un pontife âgé, semblera perdue. »
« Or, l’affliction viendra sur la terre, l’oppression règnera dans la cité que j’aime et où j’ai laissé mon cœur. Elle sera dans la tristesse et la désolation ; elle sera environnée d’ennemis de tous côtés, comme un oiseau pris dans les filets. Cette cité paraîtra succomber pendant trois ans et un peu de temps encore après ces trois ans. Mais ma Mère descendra dans cette cité ; Elle prendra les mains du vieillard qui siège sur le trône, et lui dira : "Voici l’heure, lève-toi. Regarde tes ennemis, je les fais disparaître les uns après les autres, et ils disparaissent pour toujours. Tu m’as rendu gloire au ciel et sur la terre, je veux te rendre gloire au ciel et sur la terre. Vois les hommes, ils sont en vénération devant ton nom, en vénération devant ton courage, en vénération devant ta puissance. Tu vivras et Je vivrai avec toi. Vieillard, sèche tes larmes. Je te bénis." »
Notre Seigneur révèle à Marie Lataste ces paroles dans lesquelles la raison et la théologie n’ont rien à reprendre :
« La guerre aura été une miséricorde. On le reconnaîtra plus tard et ceux qui auront souffert seront dans la joie d’avoir contribuer à faire une France nouvelle en laquelle « Dieu prendra ses complaisances ». Une fois que la France aura payé sa dette, elle sera récompensée par une telle abondance de grâces et de bénédictions qu’en peu de temps, elle aura tout oublié de ses douleurs. Pour les puissances qui auront à combattre avec tant de générosité, de courage et d’intrépidité, elles recevront de la France la plus grande récompense, celle de venir prendre place au sein de l’Eglise catholique, apostolique et romaine. « Et l’Eglise, elle-même, sortira de ce baptême de sang, rajeunie et renouvelée. Je vais mettre fin au règne de l’impiété, je vais briser tous les obstacles et renverser tous les projets de ceux qui empêchent la lumière de se faire. »
La France sera sauvée par des moyens en dehors de toute connaissance, Dieu s’en réservant le secret jusqu’au dernier moment. « Je me joue des projets des hommes, ma Droite prépare des merveilles, mon nom sera glorifié par toute la terre ; je me plairai à confondre l’orgueil des impies et plus le monde sera hostile au surnaturel, plus merveilleux et extraordinaires seront les faits qui confondront cette négation du surnaturel.
A la place du trône de la Bête s’élèveront deux trônes glorieux : celui du Sacré Cœur de Jésus et celui du Cœur immaculé. Il sera reconnu que ce ne sera ni la force des hommes, ni la puissance des canons, ni le génie des industriels qui mettra fin à cette guerre. Mais elle se terminera que lorsque l’expiation sera achevée ; ayant hâte d’en finir avec l’impiété et de voir la France telle que la désire, j’abrègerai la durée par l’intensité !...
Prenez courage et soyez convaincu qu’une fois la France victorieuse, je ne la laisserai pas au pouvoir des impies ; le règne de Dieu est proche. Il va s’ouvrir par un fait aussi éclatant qu’inattendu. »
Her- En adoration
- Messages : 2751
Inscription : 10/01/2007
Re: Prophéties pour notre temps
Prophétie du Bienheureux André Bobola
(1819)
Le Bienheureux André Bobola (1592 + 1657), saint martyr de la compagnie de Jésus, est originaire d'une des plus nobles familles du Palatinat de Sandomir. Il était entré chez les Jésuites en 1611, à l'âge de dix-neuf ans. Son zèle lui mérita la haine des schismatiques russes qui le mirent à mort par la main des Cosaques, à Janow, le 16 mai 1657, au milieu de supplices inouïs dans les fastes de l'histoire moderne, comme s'exprima le Promoteur de la foi en 1739.
Les chroniques de l’Eglise remémorent l'imposante cérémonie célébrée, le 30 octobre 1853, à Saint-Pierre de Rome, pour la béatification de l'humble bergère de Pibrac, Germaine Cousin, canonisée depuis, et de l'héroïque Polonais, André Bobola.
Des apparitions fréquentes, des miracles éclatants, des faveurs sans nombre rendirent bientôt populaire dans toute la Pologne le saint martyr, dont le corps s'est conservé incorruptible jusqu'aujourd'hui dans l'église des Dominicains de Polock. André Bobola est devenu dès lors l'un des patrons de sa patrie. On y a recours à lui en toutes sortes de circonstances difficiles ; mais ses compatriotes lui demandent de préférence la constance dans la foi au milieu des persécutions et la fidélité à la cause de Pologne qui, selon une de ses prédictions, doit être un jour rétablie dans la paix, la prospérité et une souveraineté retrouvée.
Or, dans le courant de l'année 1819, un saint religieux de l'ordre des Frères Prêcheurs, le père Korzeniecki, du couvent de Wilna en Lithuanie, gémissait, dans le secret de sa cellule, sur le sort de plus en plus malheureux de sa patrie et sur l'inaction forcée à laquelle l'avait lui-même condamné la police russe que ses prédications et ses écrits inquiétaient, sans l'ombre de raison. Accablé de tristesse, le Père ouvrit, à une heure avancée de la soirée, la fenêtre de sa chambre; les yeux fixés au ciel, il se mit à invoquer le bienheureux André Bobola pour qui, dès son jeune âge, il avait toujours eu une dévotion particulière, bien que l'Eglise n'eût pas encore élevé sur les autels le martyr de Janow.
Il rappelait au Bienheureux qu'il y avait déjà bien des années qu'il avait prédit la résurrection de l'infortunée Pologne et qu'il était temps que sa prophétie se réalisât enfin, s'il ne voulait pas voir sa patrie se perdre pour jamais dans le schisme et l'hérésie.
Quand le Père eut fini sa prière, la nuit était déjà fort avancée. Au moment de se coucher, il vit tout à coup debout au milieu de sa cellule un vénérable personnage, portant le costume de Jésuite, qui lui dit :
« Me voici, Père Korzeniecki, je suis celui à qui vous venez de vous adresser. Rouvrez votre fenêtre et vous apercevrez des choses que vous n'avez jamais vues. »
À ces mots le Dominicain, quoique tout saisi, ouvre sa fenêtre. Qu'elle n'est pas sa surprise de n'avoir plus sous les yeux l'étroit jardin du couvent avec son mur d'enceinte, mais de vastes, d'immenses plaines qui s'étendent jusqu'à l'horizon !
« La plaine qui se déroule devant vous, continue le bienheureux André Bobola, c'est le territoire de Pinsk où j'eus la gloire de souffrir le martyre pour la foi de Jésus-Christ ; mais regardez de nouveau, et vous connaîtrez ce que vous désirez savoir. »
En ce moment, comme le Père regardait une seconde fois au-dehors, la plaine lui apparaît soudainement couverte d'innombrables masses de Russes, de Turcs, de Français, d'Anglais, d'Autrichiens, de Prussiens et d'autres peuples encore que le religieux ne peut distinguer exactement, se combattant dans une mêlée horrible comme dans les guerres les plus sanglantes. Le Père ne comprenant rien à cet affreux spectacle :
« Quand, lui dit le bienheureux martyr, la guerre, dont vous venez de contempler le tableau, aura fait place à la paix, alors la Pologne sera rétablie, et j'en serai reconnu le principal ptonar."
Et comme le Dominicain, la joie dans l'âme, mais craignant de se tromper néanmoins, demandait un signe de la réalité de cette vision :
« C'est moi, reprit le Bienheureux, qui vous donne l'assurance de tout ceci ; la vision que vous avez sous les yeux est réelle et vraie, et tout s'exécutera de point en point comme je vous l'ai annoncé. Maintenant, prenez votre repos. Moi, pour vous donner un signe de la vérité de ce que vous avez vu et entendu, je veux, avant de vous quitter, imprimer sur votre bureau les traces de ma main. »
En disant ces mots, le saint touche de sa main la table du père Korzeniecki, et à l'instant disparaît.
Revenu des transports où l'avait jeté l'apparition de son bien-aimé martyr, le Dominicain s'approche de sa table et y voit très nettement dessinée l'empreinte de la main droite du Bienheureux. Le lendemain, à son réveil, il n'eut rien de plus pressé que de s'assurer de nouveau de la réalité du fait : en présence de ces vestiges miraculeux, parfaitement visibles, il sentit tous ses doutes s'évanouir. Le Père, inondé de joie, convoqua aussitôt tous les religieux du couvent. Tous ensemble constatèrent la réalité de l'empreinte laissée par le Bienheureux. D'autres religieux, entre autres les Jésuites du grand collège de Polosk eurent communication de l'heureux événement, et c'est de l'un deux, le père Grégorio Felkierzamb, que l'histoire tient les détails que nous venons de raconter.
Nous nous réjouissons de cet espoir donné à la Pologne de voir bientôt tomber ses chaînes. Puissent les trois grandes puissances co-partageantes mieux entendre leurs intérêts, faire droit aux voeux de tout le monde civilisé et reconstituer enfin, sans nouvelle
effusion de sang, ce peuple héroïque dont l'esclavage n'est pour elles-mêmes qu'un ferment de plus de discorde et d'inguérissable malaise !
(1819)
Le Bienheureux André Bobola (1592 + 1657), saint martyr de la compagnie de Jésus, est originaire d'une des plus nobles familles du Palatinat de Sandomir. Il était entré chez les Jésuites en 1611, à l'âge de dix-neuf ans. Son zèle lui mérita la haine des schismatiques russes qui le mirent à mort par la main des Cosaques, à Janow, le 16 mai 1657, au milieu de supplices inouïs dans les fastes de l'histoire moderne, comme s'exprima le Promoteur de la foi en 1739.
Les chroniques de l’Eglise remémorent l'imposante cérémonie célébrée, le 30 octobre 1853, à Saint-Pierre de Rome, pour la béatification de l'humble bergère de Pibrac, Germaine Cousin, canonisée depuis, et de l'héroïque Polonais, André Bobola.
Des apparitions fréquentes, des miracles éclatants, des faveurs sans nombre rendirent bientôt populaire dans toute la Pologne le saint martyr, dont le corps s'est conservé incorruptible jusqu'aujourd'hui dans l'église des Dominicains de Polock. André Bobola est devenu dès lors l'un des patrons de sa patrie. On y a recours à lui en toutes sortes de circonstances difficiles ; mais ses compatriotes lui demandent de préférence la constance dans la foi au milieu des persécutions et la fidélité à la cause de Pologne qui, selon une de ses prédictions, doit être un jour rétablie dans la paix, la prospérité et une souveraineté retrouvée.
Or, dans le courant de l'année 1819, un saint religieux de l'ordre des Frères Prêcheurs, le père Korzeniecki, du couvent de Wilna en Lithuanie, gémissait, dans le secret de sa cellule, sur le sort de plus en plus malheureux de sa patrie et sur l'inaction forcée à laquelle l'avait lui-même condamné la police russe que ses prédications et ses écrits inquiétaient, sans l'ombre de raison. Accablé de tristesse, le Père ouvrit, à une heure avancée de la soirée, la fenêtre de sa chambre; les yeux fixés au ciel, il se mit à invoquer le bienheureux André Bobola pour qui, dès son jeune âge, il avait toujours eu une dévotion particulière, bien que l'Eglise n'eût pas encore élevé sur les autels le martyr de Janow.
Il rappelait au Bienheureux qu'il y avait déjà bien des années qu'il avait prédit la résurrection de l'infortunée Pologne et qu'il était temps que sa prophétie se réalisât enfin, s'il ne voulait pas voir sa patrie se perdre pour jamais dans le schisme et l'hérésie.
Quand le Père eut fini sa prière, la nuit était déjà fort avancée. Au moment de se coucher, il vit tout à coup debout au milieu de sa cellule un vénérable personnage, portant le costume de Jésuite, qui lui dit :
« Me voici, Père Korzeniecki, je suis celui à qui vous venez de vous adresser. Rouvrez votre fenêtre et vous apercevrez des choses que vous n'avez jamais vues. »
À ces mots le Dominicain, quoique tout saisi, ouvre sa fenêtre. Qu'elle n'est pas sa surprise de n'avoir plus sous les yeux l'étroit jardin du couvent avec son mur d'enceinte, mais de vastes, d'immenses plaines qui s'étendent jusqu'à l'horizon !
« La plaine qui se déroule devant vous, continue le bienheureux André Bobola, c'est le territoire de Pinsk où j'eus la gloire de souffrir le martyre pour la foi de Jésus-Christ ; mais regardez de nouveau, et vous connaîtrez ce que vous désirez savoir. »
En ce moment, comme le Père regardait une seconde fois au-dehors, la plaine lui apparaît soudainement couverte d'innombrables masses de Russes, de Turcs, de Français, d'Anglais, d'Autrichiens, de Prussiens et d'autres peuples encore que le religieux ne peut distinguer exactement, se combattant dans une mêlée horrible comme dans les guerres les plus sanglantes. Le Père ne comprenant rien à cet affreux spectacle :
« Quand, lui dit le bienheureux martyr, la guerre, dont vous venez de contempler le tableau, aura fait place à la paix, alors la Pologne sera rétablie, et j'en serai reconnu le principal ptonar."
Et comme le Dominicain, la joie dans l'âme, mais craignant de se tromper néanmoins, demandait un signe de la réalité de cette vision :
« C'est moi, reprit le Bienheureux, qui vous donne l'assurance de tout ceci ; la vision que vous avez sous les yeux est réelle et vraie, et tout s'exécutera de point en point comme je vous l'ai annoncé. Maintenant, prenez votre repos. Moi, pour vous donner un signe de la vérité de ce que vous avez vu et entendu, je veux, avant de vous quitter, imprimer sur votre bureau les traces de ma main. »
En disant ces mots, le saint touche de sa main la table du père Korzeniecki, et à l'instant disparaît.
Revenu des transports où l'avait jeté l'apparition de son bien-aimé martyr, le Dominicain s'approche de sa table et y voit très nettement dessinée l'empreinte de la main droite du Bienheureux. Le lendemain, à son réveil, il n'eut rien de plus pressé que de s'assurer de nouveau de la réalité du fait : en présence de ces vestiges miraculeux, parfaitement visibles, il sentit tous ses doutes s'évanouir. Le Père, inondé de joie, convoqua aussitôt tous les religieux du couvent. Tous ensemble constatèrent la réalité de l'empreinte laissée par le Bienheureux. D'autres religieux, entre autres les Jésuites du grand collège de Polosk eurent communication de l'heureux événement, et c'est de l'un deux, le père Grégorio Felkierzamb, que l'histoire tient les détails que nous venons de raconter.
Nous nous réjouissons de cet espoir donné à la Pologne de voir bientôt tomber ses chaînes. Puissent les trois grandes puissances co-partageantes mieux entendre leurs intérêts, faire droit aux voeux de tout le monde civilisé et reconstituer enfin, sans nouvelle
effusion de sang, ce peuple héroïque dont l'esclavage n'est pour elles-mêmes qu'un ferment de plus de discorde et d'inguérissable malaise !
Her- En adoration
- Messages : 2751
Inscription : 10/01/2007
Re: Prophéties pour notre temps
Sainte Bernadette Soubirous
(1879-04-16)
Bernadette Soubirous est née le 7 janvier 1844 à Lourdes. François Soubirous son père est meunier. Marié en 1843 à Louise Castérot, il aura neuf enfants dont Bernadette est l’aînée. Ce qui frappe à travers les épreuves d’humilité et de pauvreté qui vont être le lot de la famille, c’est une dignité constante, une charité qui reste déployée dans la foi, même au cœur de la misère. L’arrivée des moulins à vapeur jettera cette famille de meuniers dans une extrême pauvreté. Parce qu’il a fait crédit à trop d’indigents, bientôt le meunier doit abandonner son moulin et se louer à la journée. Toute la famille s’installe alors dans une seule pièce mal aérée que les Lourdais surnomment le «cachot». Plusieurs des enfants y contracteront une mauvaise santé qui fera mourir avant ses dix ans l’un des frères de Bernadette. Elle-même, qui a les bronches fragiles, est sujette aux crises d’asthme et ira vivre quelques temps chez une fermière amie, au village voisin de Bartrès, pour retrouver des forces au grand air. En outre, on ne mange pas chaque jour au «cachot»…
Ce n’est pourtant pas la tristesse qui y règne car la famille est très unie. Même lors des séjours de Bernadette à Bartrès, son père trouve toujours un bon motif pour venir embrasser sa petite fille chaque fois qu’il le peut. Celle-ci a pour principale occupation de garder les moutons. Comme en tout ce qu’elle fera plus tard, elle y met déjà toute son application : « Je saurai au moins toujours aimer le Bon Dieu ».
Malgré une obéissance qui lui fait accomplir avec docilité les travaux qu’on peut lui confier, elle a très tôt une volonté persévérante. Qu’importe le bon air de la campagne. Elle sait ce qu’elle veut : aller au catéchisme, pour pouvoir recevoir la communion. Aussi, ayant informé son père, elle quittera Bartrès, revient au « cachot » et courageusement, entre les crises d’asthme, rattrape, à quatorze ans, au milieu de compagnes plus jeunes, les leçons du catéchisme paroissial.
Bernadette Soubirous est accueillie en janvier 1858 à l’Hospice de Lourdes dirigé par les Sœurs de la Charité de Nevers, pour y apprendre à lire et à écrire afin de préparer sa première communion.
On est au début de 1858, à deux mois de la première communion de Bernadette, qui ne sait encore ni lire ni écrire, et c’est le moment que choisit la Sainte Vierge pour venir visiter le monde à Lourdes. C'est un 11 février, il fait froid. Bernadette a la grippe, mais part quand même avec sa sœur Toinette et leur amie Jeanne chercher du petit bois dans la campagne. Arrivées sur les bords du Gave de Pau, à l’endroit où la rivière longe une cavité rocheuse que l’on appelle en patois « Massabielle», les fillettes s’arrêtent : il y a des brindilles alentour de la grotte, donc sur l’autre rive. Jeanne et Toinette se déchaussent et passent le torrent. Bernadette enrhumée, hésite d’abord, puis se décide. Mais avant qu’elle ait fini d’enlever ses chaussettes, comme un souffle de vent se fait entendre de la grotte. Alors, tournant la tête, elle voit, dans un repli de la roche une dame, très belle, qui fait le signe de la croix et qui lui sourit. D’abord saisie, Bernadette se reprend, tombe à genoux et en présence de l’apparition, récite son chapelet. « Quand j’eus fini, elle me fit signe d’approcher. Mais je n’ai pas osé. Alors elle disparut, tout d’un coup ». Pressée par sa sœur qui d’un peu plus loin l’a vue se mettre à genoux, Bernadette finit par avouer sa surprenante aventure et demande le secret à Toinette qui ne le gardera pas et racontera tout, le soir même, en famille.
Alors qu’elle ramassait du bois avec deux autres petites filles, que cette fillette pauvre, ignorante, rencontre, une belle Dame très jeune, (quinze ou seize ans), lui apparaît au creux du rocher de Massabielle. La Vierge Marie dit à cette jeune fille de quatorze ans :
« Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde, mais dans l'autre. »
Dix-huit apparitions auront ainsi lieu entre le 11 février et le 16 juillet 1858. Elle ignore que l’Eglise a proclamé récemment le dogme de l’Immaculée Conception, mais, le 25 mars, la Dame se présente : « Je suis l’Immaculée Conception. »
Chargée de transmettre le message de la Vierge Marie, et non de le faire croire, Bernadette résistera aux accusations multiples de ses contemporains.
En entendant cette expression encore inusitée parmi les théologiens de l’époque, rapportée par la bouche de Bernadette, l’ignorante, l’Abbé Peyramale, curé de Lourdes est converti ; en ce 25 mars, il croit.
La dernière apparition aura lieu le 16 juillet 1858 et sera, comme la première, toute silencieuse. Autour de Massabielle on évoque déjà plusieurs miracles. Chez les Soubirous, la vie devient impossible : les visites sont innombrables, beaucoup de bonnes volontés essaient de faire la charité en « glissant la pièce » à l’un ou l’autre de la famille qui s’en défend comme elle peut et n’accepte rien. Pour avoir gardé un sou de quelqu’un qui lui a demandé un peu d’eau de la grotte, le petit frère reçoit même une gifle de sa sœur, avec ordre de rendre l’argent.
Déjà afflue à Lourdes une foule venue de toute la France et d’au-delà des frontières, pour recevoir le message de la Mère de Dieu. Il consiste en deux requêtes essentielles que Bernadette a pour mission de transmettre au monde : la prière pour les pécheurs et la conversion dans un esprit de pénitence. Marie revient inlassablement sur cette double demande : prière et pénitence. Lorsque l’on sait que la plus grande des victoires de Satan est de faire perdre à l’homme le sens du bien et du mal, c’est-à-dire celui de sa responsabilité propre, l’on mesure la portée de cette insistance de Marie à rappeler la gravité du péché, aux marches d’un XXème siècle qui n’en reconnaîtra parfois même plus la racine.
En juillet 1866, voulant réaliser son désir de vie religieuse, elle entre chez les Sœurs de la Charité de Nevers à Saint-Gildard, Maison-Mère de la Congrégation. Elle y mène une vie humble et cachée. Bien que de plus en plus malade, elle remplit avec amour les tâches qui lui sont confiées. Elle meurt le 16 avril 1879 à 35 ans.
Elle est béatifiée le 14 juin 1925 puis canonisée le 8 décembre 1933. Son corps retrouvé intact, repose depuis 1925, dans une châsse en verre dans la Chapelle. Chaque année, venant du monde entier, des milliers de pèlerins et de visiteurs, se rendent à Nevers pour accueillir le message de Bernadette.
Dans une lettre adressée au Pape Léon XIII par Bernadette en 1879, année de sa mort, et retrouvé en novembre 1998 au Vatican par un prêtre français, le père Antoine La Grande alors qu'il recherchait des documents sur des miracles à Lourdes (selon une information unique jamais confirmée, du périodique allemand – Der Schwarse Brief, n° 45/98, du 4 novembre 1998, Verlag Claus Peter Clausen D Lippstadt et par Vincenzo Sardi, Weekly World News, en 1999.) Le Père René Laurentin qui avait étudié le dossier de Lourdes n’a pas, lui non plus, confirmé cette information :
« En 1879, Bernadette écrit au Pape Léon XIII pour lui soumettre des messages de la Mère de Dieu. Cette lettre au Pape écrite juste avant sa mort par Bernadette comprend cinq messages de la Sainte Vierge concernant les événements de notre siècle et l'avenir après l'an 2000. Le contenu de la lettre n'a jamais été publié et les personnes au Vatican avouent qu'elle avait été égarée. Le Père La Grande a découvert cet écrit en décembre dernier dans une armoire métallique dans la cave de la bibliothèque vaticane. Il s'agit de cinq pages séparées et sur chaque page se trouve une révélation.
1°) La première prophétie parle surtout du développement du sanctuaire de Lourdes après la mort de Bernadette. Elle décrit l'épanouissement de Lourdes en tant que lieu de pèlerinage et l'efficacité de la célèbre source de guérison. .
2°) Ce message annonce une série d'importantes découvertes scientifiques, comme l'exploitation de l'énergie électrique, l'ampoule à incandescence, le gramophone et d'autres appareils électriques.
3°) La troisième prophétie se rapporte à la prise du pouvoir en Allemagne par Hitler et au nazisme : dans les années 30 se produirait une chose terrible se terminant par une guerre dans laquelle presque toutes les nations seront impliquées.
4°) Les efforts des hommes pour s'envoler dans l'espace sont annoncés par le quatrième message. Autour de l'année 70 les Américains réussiront l'atterrissage sur la lune. Prophétie réalisée en 1969 lorsque l'Américain Neil Armstrong a été le premier homme marchant sur la Lune.
5°) La dernière prophétie, la plus longue de ces prédictions, la voici :
« Sa Sainteté, la Sainte Vierge, m'a dit qu'avec la fin du 20e siècle arrivera aussi la fin de l'ère des sciences. Une nouvelle ère de la foi commencera sur toute la terre. La preuve sera faite que c'est Dieu qui créa le monde et l'homme. Ce sera le début de la fin de la science en laquelle les hommes ne croiront plus. Des millions d'humains se tourneront de nouveau vers le Christ et la puissance de l'Eglise sera plus grande que jamais. La raison pour beaucoup d'hommes de se détourner des scientifiques sera l'attitude hautaine des docteurs travaillant à la réalisation d'une créature issue d'un croisement entre l'homme et l'animal. Les hommes ressentiront au plus profond de leur coeur que c'est là une chose injustifiable. Dans un premier temps, on ne saura contrecarrer la création de ces monstres, mais les scientifiques seront finalement chassés comme on chasse une horde de loups.
À la veille de l'an 2000 on assistera au choc des adeptes de Mahomet et des nations chrétiennes. Une terrible bataille aura lieu dans laquelle 5 650 451 soldats perdront la vie et une bombe très destructrice sera lancée sur une ville de la Perse. Mais à la fin c'est le signe de la croix qui vaincra et tous les musulmans se convertiront au christianisme. Suivra un siècle de paix et de bonheur car toutes les nations déposeront les armes. Une grande richesse s'ensuivra car le Seigneur va répandre sa bénédiction sur les croyants. Sur toute la terre, il ne restera pas une seule famille vivant dans la pauvreté et souffrant de la faim. À un homme sur dix Dieu donnera le pouvoir de guérir les maladies de ceux qui appellent à l'aide. Suite à ces miracles, on entendra les cris d'allégresse d'un grand nombre.
Le 21ème siècle sera nommé "Deuxième Age d'Or de l'humanité" ».
(1879-04-16)
Bernadette Soubirous est née le 7 janvier 1844 à Lourdes. François Soubirous son père est meunier. Marié en 1843 à Louise Castérot, il aura neuf enfants dont Bernadette est l’aînée. Ce qui frappe à travers les épreuves d’humilité et de pauvreté qui vont être le lot de la famille, c’est une dignité constante, une charité qui reste déployée dans la foi, même au cœur de la misère. L’arrivée des moulins à vapeur jettera cette famille de meuniers dans une extrême pauvreté. Parce qu’il a fait crédit à trop d’indigents, bientôt le meunier doit abandonner son moulin et se louer à la journée. Toute la famille s’installe alors dans une seule pièce mal aérée que les Lourdais surnomment le «cachot». Plusieurs des enfants y contracteront une mauvaise santé qui fera mourir avant ses dix ans l’un des frères de Bernadette. Elle-même, qui a les bronches fragiles, est sujette aux crises d’asthme et ira vivre quelques temps chez une fermière amie, au village voisin de Bartrès, pour retrouver des forces au grand air. En outre, on ne mange pas chaque jour au «cachot»…
Ce n’est pourtant pas la tristesse qui y règne car la famille est très unie. Même lors des séjours de Bernadette à Bartrès, son père trouve toujours un bon motif pour venir embrasser sa petite fille chaque fois qu’il le peut. Celle-ci a pour principale occupation de garder les moutons. Comme en tout ce qu’elle fera plus tard, elle y met déjà toute son application : « Je saurai au moins toujours aimer le Bon Dieu ».
Malgré une obéissance qui lui fait accomplir avec docilité les travaux qu’on peut lui confier, elle a très tôt une volonté persévérante. Qu’importe le bon air de la campagne. Elle sait ce qu’elle veut : aller au catéchisme, pour pouvoir recevoir la communion. Aussi, ayant informé son père, elle quittera Bartrès, revient au « cachot » et courageusement, entre les crises d’asthme, rattrape, à quatorze ans, au milieu de compagnes plus jeunes, les leçons du catéchisme paroissial.
Bernadette Soubirous est accueillie en janvier 1858 à l’Hospice de Lourdes dirigé par les Sœurs de la Charité de Nevers, pour y apprendre à lire et à écrire afin de préparer sa première communion.
On est au début de 1858, à deux mois de la première communion de Bernadette, qui ne sait encore ni lire ni écrire, et c’est le moment que choisit la Sainte Vierge pour venir visiter le monde à Lourdes. C'est un 11 février, il fait froid. Bernadette a la grippe, mais part quand même avec sa sœur Toinette et leur amie Jeanne chercher du petit bois dans la campagne. Arrivées sur les bords du Gave de Pau, à l’endroit où la rivière longe une cavité rocheuse que l’on appelle en patois « Massabielle», les fillettes s’arrêtent : il y a des brindilles alentour de la grotte, donc sur l’autre rive. Jeanne et Toinette se déchaussent et passent le torrent. Bernadette enrhumée, hésite d’abord, puis se décide. Mais avant qu’elle ait fini d’enlever ses chaussettes, comme un souffle de vent se fait entendre de la grotte. Alors, tournant la tête, elle voit, dans un repli de la roche une dame, très belle, qui fait le signe de la croix et qui lui sourit. D’abord saisie, Bernadette se reprend, tombe à genoux et en présence de l’apparition, récite son chapelet. « Quand j’eus fini, elle me fit signe d’approcher. Mais je n’ai pas osé. Alors elle disparut, tout d’un coup ». Pressée par sa sœur qui d’un peu plus loin l’a vue se mettre à genoux, Bernadette finit par avouer sa surprenante aventure et demande le secret à Toinette qui ne le gardera pas et racontera tout, le soir même, en famille.
Alors qu’elle ramassait du bois avec deux autres petites filles, que cette fillette pauvre, ignorante, rencontre, une belle Dame très jeune, (quinze ou seize ans), lui apparaît au creux du rocher de Massabielle. La Vierge Marie dit à cette jeune fille de quatorze ans :
« Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde, mais dans l'autre. »
Dix-huit apparitions auront ainsi lieu entre le 11 février et le 16 juillet 1858. Elle ignore que l’Eglise a proclamé récemment le dogme de l’Immaculée Conception, mais, le 25 mars, la Dame se présente : « Je suis l’Immaculée Conception. »
Chargée de transmettre le message de la Vierge Marie, et non de le faire croire, Bernadette résistera aux accusations multiples de ses contemporains.
En entendant cette expression encore inusitée parmi les théologiens de l’époque, rapportée par la bouche de Bernadette, l’ignorante, l’Abbé Peyramale, curé de Lourdes est converti ; en ce 25 mars, il croit.
La dernière apparition aura lieu le 16 juillet 1858 et sera, comme la première, toute silencieuse. Autour de Massabielle on évoque déjà plusieurs miracles. Chez les Soubirous, la vie devient impossible : les visites sont innombrables, beaucoup de bonnes volontés essaient de faire la charité en « glissant la pièce » à l’un ou l’autre de la famille qui s’en défend comme elle peut et n’accepte rien. Pour avoir gardé un sou de quelqu’un qui lui a demandé un peu d’eau de la grotte, le petit frère reçoit même une gifle de sa sœur, avec ordre de rendre l’argent.
Déjà afflue à Lourdes une foule venue de toute la France et d’au-delà des frontières, pour recevoir le message de la Mère de Dieu. Il consiste en deux requêtes essentielles que Bernadette a pour mission de transmettre au monde : la prière pour les pécheurs et la conversion dans un esprit de pénitence. Marie revient inlassablement sur cette double demande : prière et pénitence. Lorsque l’on sait que la plus grande des victoires de Satan est de faire perdre à l’homme le sens du bien et du mal, c’est-à-dire celui de sa responsabilité propre, l’on mesure la portée de cette insistance de Marie à rappeler la gravité du péché, aux marches d’un XXème siècle qui n’en reconnaîtra parfois même plus la racine.
En juillet 1866, voulant réaliser son désir de vie religieuse, elle entre chez les Sœurs de la Charité de Nevers à Saint-Gildard, Maison-Mère de la Congrégation. Elle y mène une vie humble et cachée. Bien que de plus en plus malade, elle remplit avec amour les tâches qui lui sont confiées. Elle meurt le 16 avril 1879 à 35 ans.
Elle est béatifiée le 14 juin 1925 puis canonisée le 8 décembre 1933. Son corps retrouvé intact, repose depuis 1925, dans une châsse en verre dans la Chapelle. Chaque année, venant du monde entier, des milliers de pèlerins et de visiteurs, se rendent à Nevers pour accueillir le message de Bernadette.
Dans une lettre adressée au Pape Léon XIII par Bernadette en 1879, année de sa mort, et retrouvé en novembre 1998 au Vatican par un prêtre français, le père Antoine La Grande alors qu'il recherchait des documents sur des miracles à Lourdes (selon une information unique jamais confirmée, du périodique allemand – Der Schwarse Brief, n° 45/98, du 4 novembre 1998, Verlag Claus Peter Clausen D Lippstadt et par Vincenzo Sardi, Weekly World News, en 1999.) Le Père René Laurentin qui avait étudié le dossier de Lourdes n’a pas, lui non plus, confirmé cette information :
« En 1879, Bernadette écrit au Pape Léon XIII pour lui soumettre des messages de la Mère de Dieu. Cette lettre au Pape écrite juste avant sa mort par Bernadette comprend cinq messages de la Sainte Vierge concernant les événements de notre siècle et l'avenir après l'an 2000. Le contenu de la lettre n'a jamais été publié et les personnes au Vatican avouent qu'elle avait été égarée. Le Père La Grande a découvert cet écrit en décembre dernier dans une armoire métallique dans la cave de la bibliothèque vaticane. Il s'agit de cinq pages séparées et sur chaque page se trouve une révélation.
1°) La première prophétie parle surtout du développement du sanctuaire de Lourdes après la mort de Bernadette. Elle décrit l'épanouissement de Lourdes en tant que lieu de pèlerinage et l'efficacité de la célèbre source de guérison. .
2°) Ce message annonce une série d'importantes découvertes scientifiques, comme l'exploitation de l'énergie électrique, l'ampoule à incandescence, le gramophone et d'autres appareils électriques.
3°) La troisième prophétie se rapporte à la prise du pouvoir en Allemagne par Hitler et au nazisme : dans les années 30 se produirait une chose terrible se terminant par une guerre dans laquelle presque toutes les nations seront impliquées.
4°) Les efforts des hommes pour s'envoler dans l'espace sont annoncés par le quatrième message. Autour de l'année 70 les Américains réussiront l'atterrissage sur la lune. Prophétie réalisée en 1969 lorsque l'Américain Neil Armstrong a été le premier homme marchant sur la Lune.
5°) La dernière prophétie, la plus longue de ces prédictions, la voici :
« Sa Sainteté, la Sainte Vierge, m'a dit qu'avec la fin du 20e siècle arrivera aussi la fin de l'ère des sciences. Une nouvelle ère de la foi commencera sur toute la terre. La preuve sera faite que c'est Dieu qui créa le monde et l'homme. Ce sera le début de la fin de la science en laquelle les hommes ne croiront plus. Des millions d'humains se tourneront de nouveau vers le Christ et la puissance de l'Eglise sera plus grande que jamais. La raison pour beaucoup d'hommes de se détourner des scientifiques sera l'attitude hautaine des docteurs travaillant à la réalisation d'une créature issue d'un croisement entre l'homme et l'animal. Les hommes ressentiront au plus profond de leur coeur que c'est là une chose injustifiable. Dans un premier temps, on ne saura contrecarrer la création de ces monstres, mais les scientifiques seront finalement chassés comme on chasse une horde de loups.
À la veille de l'an 2000 on assistera au choc des adeptes de Mahomet et des nations chrétiennes. Une terrible bataille aura lieu dans laquelle 5 650 451 soldats perdront la vie et une bombe très destructrice sera lancée sur une ville de la Perse. Mais à la fin c'est le signe de la croix qui vaincra et tous les musulmans se convertiront au christianisme. Suivra un siècle de paix et de bonheur car toutes les nations déposeront les armes. Une grande richesse s'ensuivra car le Seigneur va répandre sa bénédiction sur les croyants. Sur toute la terre, il ne restera pas une seule famille vivant dans la pauvreté et souffrant de la faim. À un homme sur dix Dieu donnera le pouvoir de guérir les maladies de ceux qui appellent à l'aide. Suite à ces miracles, on entendra les cris d'allégresse d'un grand nombre.
Le 21ème siècle sera nommé "Deuxième Age d'Or de l'humanité" ».
Her- En adoration
- Messages : 2751
Inscription : 10/01/2007
Re: Prophéties pour notre temps
Hercule, il nous manque des pretres qui puissent nous rappeler tout cela, comme vous le faites aujourd'hui. Que Notre Seigneur vous benisse pour cela
St Leonard de Port Maurice, Marie Lataste, ....
« Beaucoup parviennent à la foi, mais peu au royaume céleste ».
et oui !! meme priant beaucoup, je sais que je ne suis pas destinee au Paradis, sauf un Miracle....
"et cependant je suis saisi d’horreur, lorsque j’entends un saint Jérôme avancer que, quoique le monde soit plein de prêtres, il en est à peine un sur cent qui vive d’une manière conforme à son état"
"Prions donc avec instance, afin que l'Esprit-Saint inspire à notre saint Père le Pape la volonté de s'occuper avec ardeur de cette oeuvre d'une si grande importance, doit dépend la paix du monde ; car je tiens pour une chose très certaine que si l'on rend cet honneur très insigne à la souveraine Impératrice du monde, on verra à l'instant se rétablir la paix universelle... mais il est nécessaire qu'un rayon de lumière descende d'en haut; sinon, c'est un signe que le moment marqué par la Providence n'est pas encore venu, et il faudra continuer à patienter en voyant un monde si bouleversé ».
que de sagesse, que de clairvoyance,,,, que d'actualite aussi pour le temps present.
---------
Prenez courage et soyez convaincu qu’une fois la France victorieuse, je ne la laisserai pas au pouvoir des impies ; le règne de Dieu est proche. Il va s’ouvrir par un fait aussi éclatant qu’inattendu. »
Il est temps que nous ouvrions nos coeurs a Notre Sainte-Famille, que nous obeissions !!!!!!!!!!!!
J'ai une grande devotion au Pere Charles de Foucauld. Je vous offre cette priere que je trouve sublime d'humilite et d'acceptation, donc de confiance (mais il avait choisi - ou plutot a ete appele) au detachement total des choses de ce monde, a cette extreme solitude, (ou l'on n'est jamais seul, puisqu'empli de l'AMOUR) seul moyen de pouvoir etre en contact reel avec Notre Famille du Ciel)
Mon Père, je m'abandonne à toi,
fais de moi ce qu'il te plaira.
Quoi que tu fasses de moi,
je te remercie.
Je suis prêt à tout, j'accepte tout.
Pourvu que ta volonté se fasse en moi,
en toutes tes créatures,
je ne désire rien d'autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre tes mains.
Je te la donne, mon Dieu,
avec tout l'amour de mon coeur,
parce que je t'aime,
et que ce m'est un besoin d'amour
de me donner, de me remettre entre tes mains
sans mesure, avec une infinie confiance
car tu es mon Père.
avec sa biographie, ici
http://www.charlesdefoucauld.org/fr/biogra_fr.htm
quand je recite cette priere, j'ai une pensee particuliere pour les sept moines de Tibhirine, morts en mai 1996
St Leonard de Port Maurice, Marie Lataste, ....
« Beaucoup parviennent à la foi, mais peu au royaume céleste ».
et oui !! meme priant beaucoup, je sais que je ne suis pas destinee au Paradis, sauf un Miracle....
"et cependant je suis saisi d’horreur, lorsque j’entends un saint Jérôme avancer que, quoique le monde soit plein de prêtres, il en est à peine un sur cent qui vive d’une manière conforme à son état"
"Prions donc avec instance, afin que l'Esprit-Saint inspire à notre saint Père le Pape la volonté de s'occuper avec ardeur de cette oeuvre d'une si grande importance, doit dépend la paix du monde ; car je tiens pour une chose très certaine que si l'on rend cet honneur très insigne à la souveraine Impératrice du monde, on verra à l'instant se rétablir la paix universelle... mais il est nécessaire qu'un rayon de lumière descende d'en haut; sinon, c'est un signe que le moment marqué par la Providence n'est pas encore venu, et il faudra continuer à patienter en voyant un monde si bouleversé ».
que de sagesse, que de clairvoyance,,,, que d'actualite aussi pour le temps present.
---------
Prenez courage et soyez convaincu qu’une fois la France victorieuse, je ne la laisserai pas au pouvoir des impies ; le règne de Dieu est proche. Il va s’ouvrir par un fait aussi éclatant qu’inattendu. »
Il est temps que nous ouvrions nos coeurs a Notre Sainte-Famille, que nous obeissions !!!!!!!!!!!!
J'ai une grande devotion au Pere Charles de Foucauld. Je vous offre cette priere que je trouve sublime d'humilite et d'acceptation, donc de confiance (mais il avait choisi - ou plutot a ete appele) au detachement total des choses de ce monde, a cette extreme solitude, (ou l'on n'est jamais seul, puisqu'empli de l'AMOUR) seul moyen de pouvoir etre en contact reel avec Notre Famille du Ciel)
Mon Père, je m'abandonne à toi,
fais de moi ce qu'il te plaira.
Quoi que tu fasses de moi,
je te remercie.
Je suis prêt à tout, j'accepte tout.
Pourvu que ta volonté se fasse en moi,
en toutes tes créatures,
je ne désire rien d'autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre tes mains.
Je te la donne, mon Dieu,
avec tout l'amour de mon coeur,
parce que je t'aime,
et que ce m'est un besoin d'amour
de me donner, de me remettre entre tes mains
sans mesure, avec une infinie confiance
car tu es mon Père.
avec sa biographie, ici
http://www.charlesdefoucauld.org/fr/biogra_fr.htm
quand je recite cette priere, j'ai une pensee particuliere pour les sept moines de Tibhirine, morts en mai 1996
beatnik- Avec les anges
- Messages : 7853
Inscription : 31/08/2009
Re: Prophéties pour notre temps
Très véridique Merci Hercule de nous souvenir de Ces faits hautement historiques !
merci hrcule de prendre votre place ici et de nous prodiguer vos dons et aptitudes que le Ciel vous a donné...
Chère Beatnik !
Si vous saviez combien La Sainte et Divine Miséricorde de Jésus est Une paire de lunettes qui ne regarde pas comme nous !!!
Ne soyez pas trop dure envers vous même !!!
Si Ste Thèrese de liseux, ma parente, a dit qu`elle souhaitait passer Son Ciel à faire du bien sur la terre c`est donc dire qu`on a le privilège encore de chosir de travailler pour l`avancement des Âmes, même après notre séjour ici bas à L`ÉCOLE DE L`AMOUR !!!
Vous savez...dans tous les livres que j ai consultés avec mon épouse qui m `en faisait la lecture, au sujet de Cette Grande Dévotion envers les Âmes du purgatoire, j`ai découvert, que ce ne sont pas toutes les personnes qui s`y trouvent qui ont à se purifier du manque d`AMOUR qu`ils ont eu envers leurs semblables. Ils s`y trouvent également des Travailleurs en tenue de service qui y ouvre afin d`aider leur frères et souers à entrer au paradis. Maria Simma l`a mainte foins confirmer et d`autres aussi.
Ceux et celles qui aujourd`hui encore ont des visites des Âmes du Purgatoire et les aident à leurs façons, ( rassurez-vous, ils n`ont jamais fumer de l`opium !!! ), Et OUI ! Ça existe encore aujourd`hui... Toutes les époques ont connues des enfants au service de leurs frères et soeurs par AMOUR pour le Christ et également leurs lots de contestataires pour sans cesse leurs mettre des bâtons dans les roues, bloquant leurs propos et leurs évidences.
Je vous prépare à l`instant un texte qui vous démontrera la véracité de mes dire...
Dites moi, que ce soit:
Mélanie Calvat et Ce pauvre Maximin, de la Salette,
Bernadette, de lourdes,
Jacynthe, de Fatima,
Et autes a qui Jésus et Marie s`adresse encore aujourd`hui,
Avons-nous vu ces gens ne pas connaitre des attaques de qui je n`ose nommer ! Après leurs apparitions ! S`ils osent en témoigner !
-Il faut que vous sachiez reconnaître votre véritable adversaire les enfants ! Celui qui fait tant de dégats en ce monde et dans l`autre !
Avec quelle chaîne voulez-vous que je l`enchaîne ?-
Voyez-vous ce n`est pas en ce monde que tout va se jouer. Déjà, hélas, on en as un triste constat, on ne compte plus les souliers dans lesquels nous voudrons pas nous retrouver quand ils comparraîtront devant Jésus !
Ceux et celles qui ont vécus des ces expériences extraordinaires, qui en témoignent de la similitude et de la véracité et de tous les autres témoignages reccueillis, tous sont unanimes. Soyez en convaincu, devant Dieu tout genoux fléchira, surtout devant le film de notre vie !
Ce n`est pas ces petits moments hors sentier qui pèseront dans Cette Balance de JUSTICE. il n y aura aucune condamnation, aucun coup de bâton sur la tête, aucun coup de règle sur les doigts, toute personnes, elles verront même constateront, toutes les occasions ou leurs participations, leurs implications par AMOUR, avec AMOUR et en Son Saint Nom qui n`est qu`AMOUR, aurait su faire toute la différence dans la vie de quelqu`un !!!
Pourquoi pensez vous que j en ai la certitude, j ai un ami personnel qui fût atteind d`une sorte de leucémie très rare et très souffrante, qui un jour à l`hôpital. lors d`un transport de sa chambre à la salle d`examens quatre étages plus bas, est décédé dans l`ascenseur, avant que cell ci puisse atteindre le premier plalier accessible et attendre le secours des réanimateurs. ceci a duré 30 minutes.
Après cet événement, vers la fin de la semaine, une fois qu`il a repris quelques forces, il nous a tout racconté. J ai fait des recherches et j ai constaté la véracité des dires que mon ami avait confié... Il nous a dit:- J`ai vue Le Reflet de l`AMOUR entre le Père et le Fils, il n à pas de mot assez puissant pour décrire ce que j`ai contemplé... maintenant je sais pourquoi nous devons offrir toutes soufrances à Jésus. On ne l`a plus entendu se plaindre de douleurs atroces jusqu`à la fin...
Pourquoi je le sais ! J`étais à ses côtés et celle de sa femme quand il est mort cliniquement dans l`ascenseur !
merci hrcule de prendre votre place ici et de nous prodiguer vos dons et aptitudes que le Ciel vous a donné...
Chère Beatnik !
Si vous saviez combien La Sainte et Divine Miséricorde de Jésus est Une paire de lunettes qui ne regarde pas comme nous !!!
Ne soyez pas trop dure envers vous même !!!
Si Ste Thèrese de liseux, ma parente, a dit qu`elle souhaitait passer Son Ciel à faire du bien sur la terre c`est donc dire qu`on a le privilège encore de chosir de travailler pour l`avancement des Âmes, même après notre séjour ici bas à L`ÉCOLE DE L`AMOUR !!!
Vous savez...dans tous les livres que j ai consultés avec mon épouse qui m `en faisait la lecture, au sujet de Cette Grande Dévotion envers les Âmes du purgatoire, j`ai découvert, que ce ne sont pas toutes les personnes qui s`y trouvent qui ont à se purifier du manque d`AMOUR qu`ils ont eu envers leurs semblables. Ils s`y trouvent également des Travailleurs en tenue de service qui y ouvre afin d`aider leur frères et souers à entrer au paradis. Maria Simma l`a mainte foins confirmer et d`autres aussi.
Ceux et celles qui aujourd`hui encore ont des visites des Âmes du Purgatoire et les aident à leurs façons, ( rassurez-vous, ils n`ont jamais fumer de l`opium !!! ), Et OUI ! Ça existe encore aujourd`hui... Toutes les époques ont connues des enfants au service de leurs frères et soeurs par AMOUR pour le Christ et également leurs lots de contestataires pour sans cesse leurs mettre des bâtons dans les roues, bloquant leurs propos et leurs évidences.
Je vous prépare à l`instant un texte qui vous démontrera la véracité de mes dire...
Dites moi, que ce soit:
Mélanie Calvat et Ce pauvre Maximin, de la Salette,
Bernadette, de lourdes,
Jacynthe, de Fatima,
Et autes a qui Jésus et Marie s`adresse encore aujourd`hui,
Avons-nous vu ces gens ne pas connaitre des attaques de qui je n`ose nommer ! Après leurs apparitions ! S`ils osent en témoigner !
-Il faut que vous sachiez reconnaître votre véritable adversaire les enfants ! Celui qui fait tant de dégats en ce monde et dans l`autre !
Avec quelle chaîne voulez-vous que je l`enchaîne ?-
Voyez-vous ce n`est pas en ce monde que tout va se jouer. Déjà, hélas, on en as un triste constat, on ne compte plus les souliers dans lesquels nous voudrons pas nous retrouver quand ils comparraîtront devant Jésus !
Ceux et celles qui ont vécus des ces expériences extraordinaires, qui en témoignent de la similitude et de la véracité et de tous les autres témoignages reccueillis, tous sont unanimes. Soyez en convaincu, devant Dieu tout genoux fléchira, surtout devant le film de notre vie !
Ce n`est pas ces petits moments hors sentier qui pèseront dans Cette Balance de JUSTICE. il n y aura aucune condamnation, aucun coup de bâton sur la tête, aucun coup de règle sur les doigts, toute personnes, elles verront même constateront, toutes les occasions ou leurs participations, leurs implications par AMOUR, avec AMOUR et en Son Saint Nom qui n`est qu`AMOUR, aurait su faire toute la différence dans la vie de quelqu`un !!!
Pourquoi pensez vous que j en ai la certitude, j ai un ami personnel qui fût atteind d`une sorte de leucémie très rare et très souffrante, qui un jour à l`hôpital. lors d`un transport de sa chambre à la salle d`examens quatre étages plus bas, est décédé dans l`ascenseur, avant que cell ci puisse atteindre le premier plalier accessible et attendre le secours des réanimateurs. ceci a duré 30 minutes.
Après cet événement, vers la fin de la semaine, une fois qu`il a repris quelques forces, il nous a tout racconté. J ai fait des recherches et j ai constaté la véracité des dires que mon ami avait confié... Il nous a dit:- J`ai vue Le Reflet de l`AMOUR entre le Père et le Fils, il n à pas de mot assez puissant pour décrire ce que j`ai contemplé... maintenant je sais pourquoi nous devons offrir toutes soufrances à Jésus. On ne l`a plus entendu se plaindre de douleurs atroces jusqu`à la fin...
Pourquoi je le sais ! J`étais à ses côtés et celle de sa femme quand il est mort cliniquement dans l`ascenseur !
Invité- Invité
Re: Prophéties pour notre temps
Je me permets d'apporter aussi ce temoignage
comment une petite-fille de 5 ans, en train de se preparer a rejoindre NOTRE PERE, peut-elle poser des questions a ses parents... Qui est grand-mere Untel ?.. Qui est Untel ?... tous des disparus (pour nous) depuis de longues annees, donc qu'elle n'a jamais vus.... MAIS qui l'accueillent au PARADIS.
C'EST UNE PREUVE IRREFUTABLE !
Alain1, je ne puis etre qu'en communion d'idees avec vous, et de PRIERES aussi, bien sur...
comment une petite-fille de 5 ans, en train de se preparer a rejoindre NOTRE PERE, peut-elle poser des questions a ses parents... Qui est grand-mere Untel ?.. Qui est Untel ?... tous des disparus (pour nous) depuis de longues annees, donc qu'elle n'a jamais vus.... MAIS qui l'accueillent au PARADIS.
C'EST UNE PREUVE IRREFUTABLE !
Alain1, je ne puis etre qu'en communion d'idees avec vous, et de PRIERES aussi, bien sur...
beatnik- Avec les anges
- Messages : 7853
Inscription : 31/08/2009
Re: Prophéties pour notre temps
En voici un autre bel exemple:
Une enfant de 7 ans,( les enfants non pas ce bagages de connaissances que les adultes ont, ils ne peuvent que vivre l`événement pour ce qu`il est !
Hors donc. pour une raison X, cette jeune fille aboutie dans le tunel que tous décrivent, et elle raconte qu`elle avait peur et ne connaissait pas cet endroit où elle était. Elle ajoute qu`Une Belle Dame est venue à sa rencontre la prendre par la main pour la rassurer et lui dire; Ma belle enfant, il est trop tôt pour toi de venir ici, regarde ta maman et ton papa vont avoir beaucoup trop de chagrin.. Tu dois retourner...
Nous, nous savons qui est Cette Belle Dame...
pas les esprits un peu trop cartésiens !
Mais moi, je crois à La Grâce de Conversion !
Tous, on a le libre arbitre d`inscrire les séquences qu`il faut sur le film de notre vie !
En tout cas ! Moi ! je préfère prendre le risque que, moi aussi La Belle Dame vienne à ma rencontre !
C`est`y pas rempli d`ESPÉRENCE, ça !!!
(C`est`y pas ) C`est une manière de dire de chez nous !
Une enfant de 7 ans,( les enfants non pas ce bagages de connaissances que les adultes ont, ils ne peuvent que vivre l`événement pour ce qu`il est !
Hors donc. pour une raison X, cette jeune fille aboutie dans le tunel que tous décrivent, et elle raconte qu`elle avait peur et ne connaissait pas cet endroit où elle était. Elle ajoute qu`Une Belle Dame est venue à sa rencontre la prendre par la main pour la rassurer et lui dire; Ma belle enfant, il est trop tôt pour toi de venir ici, regarde ta maman et ton papa vont avoir beaucoup trop de chagrin.. Tu dois retourner...
Nous, nous savons qui est Cette Belle Dame...
pas les esprits un peu trop cartésiens !
Mais moi, je crois à La Grâce de Conversion !
Tous, on a le libre arbitre d`inscrire les séquences qu`il faut sur le film de notre vie !
En tout cas ! Moi ! je préfère prendre le risque que, moi aussi La Belle Dame vienne à ma rencontre !
C`est`y pas rempli d`ESPÉRENCE, ça !!!
(C`est`y pas ) C`est une manière de dire de chez nous !
Invité- Invité
Re: Prophéties pour notre temps
"C'est y pas"... c'est une bonne vieille expression de France....
Nous sommes des ames privilegiees de savoir et de CROIRE !! c'est donc notre mission de le faire savoir............
Nous sommes des ames privilegiees de savoir et de CROIRE !! c'est donc notre mission de le faire savoir............
beatnik- Avec les anges
- Messages : 7853
Inscription : 31/08/2009
Re: Prophéties pour notre temps
L’intention de ce message est d’exposer le point de vue de catholique sur des faits d’apparitions de la Vierge Marie et de l’Archange Saint Michel survenus dans un village des monts cantabriques en Espagne, San Sebastian de Garabandal (Garabandal est le nom de la montagne), près de Santander, il y a plus d’une quarantaine d’années, entre le 18 juin 1961 et le 13 novembre 1965 (période concomitante au Concile Vatican II) et dont bénéficièrent quatre filles : Conchita Gonzales (12 ans au début des apparitions), Jacinta Gonzales (12 ans), Mari Loli Mazon (11 ans) et Mari-Cruz Gonzales (11 ans), ainsi qu’un prêtre en une occasion (le père Luis Andreu). Les enfants connurent plus d’un millier d’extases jusqu’au 20 janvier 1963 et leur publicité attira une grande foule. Elles reçurent à plusieurs reprises la sainte communion de la main de l’ange, toujours invisible aux yeux des témoins sauf dans la nuit du 18 au 19 juillet 1962 où, devant de nombreuses personnes, l’hostie devint apparente sur la langue de Conchita pendant trois minutes. Ensuite, seule Conchita Gonzales eut des locutions intérieures jusqu’au 13 novembre 1965.
Au cours de ces extases, la Vierge Marie annonça qu’un GRAND MIRACLE aura lieu dans ce village et que les malades présents seront guéris.
En illustrant de passages empruntés aux Saintes Ecritures les prophéties de Garabandal, je vous montrerai sur quels éléments se fonde ma foi dans lesdites apparitions. Il n’est pas dans mon propos d’en refaire l’historique, qui peut facilement être trouvé en librairie ou sur la toile mondiale et qui est très riche, mais de rappeler quels ont été les événements annoncés pour notre époque. J’espère que vous en tirerez des pensées propres à faire avancer votre réflexion sur l’actualité de la fin des temps.
A) Les messages
Durant leurs extases, les petites voyantes de San Sebastian de Garabandal ont reçu de l’archange Saint Michel, deux messages de la Très Sainte Vierge Marie à faire connaître au monde :
18 octobre 1961, message donné par l’ange :
Il faut « faire de nombreux sacrifices, beaucoup de pénitences et visiter fréquemment le Saint Sacrement ; mais avant tout; vous devez mener de bonnes vies. Sinon un châtiment tombera sur vous. La coupe se remplit, et si vous ne changez pas, un châtiment très grand arrivera. »
Le 18 juin 1965, message donné par l’ange :
« Comme mon message du 18 octobre n’a pas respecté et n’a pas été diffusé au monde, je veux vous dire que celui-ci est le dernier. Auparavant, la coupe de la colère divine se remplissait ; maintenant elle déborde. Plusieurs cardinaux, évêques et prêtres marchent sur le chemin de la perdition et entraînent de nombreuses âmes avec eux.
A l’Eucharistie, on donne sans cesse moins d’importance.
Vous devez faire les efforts pour éviter la colère de Dieu qui pèse sur vous. Si vous demandez son pardon avec des coeurs sincères, il vous pardonnera.
Moi, votre Mère, à l’intercession et par l’intermédiaire de Saint Michel, je peux vous dire qu’il faut que vous vous amendiez. Déjà vous êtes dans les derniers avertissements, je vous aime beaucoup et je ne veux pas votre condamnation.
Priez-nous sincèrement et nous exaucerons vos demandes.
Vous devriez faire plus de sacrifices. Méditez la passion de Jésus. »
Au cours de nombreuses extases, la Sainte Vierge et Saint Michel ont annoncés trois faits marquants pour notre futur proche :
L’AVERTISSEMENT, LE GRAND MIRACLE, LE CHATIMENT.
B) Les conditions
L’arrivée de ces événements est subordonnée à des conditions préalables qui ont été communiquées aux voyantes :
a) Ils arriveront après le troisième pontificat suivant celui du pape Jean XXIII. « La Vierge m’a dit qu’après ce pape, il n’y en aurait plus que trois avant que survienne la fin des temps. » (Les trois pontificats, ceux des papes Paul VI, Jean-Paul Ier et Jean-Paul II, sont maintenant révolus).Nous serions donc a la fin des temps comme l'annonce d'ailleurs plusieurs prophéties des saints.
b) La perte de la foi :
Les 19 & 21 juin 1962, la Vierge a dit :
« qu’il viendrait un temps où l’Eglise donnerait l’impression d’être sur le point de disparaître …elle subirait une grande épreuve… que le monde ne change pas, qu’il n’a changé en rien ; que peu verront Dieu ; ils sont si peu nombreux qu’elle en a de la peine. Quel dommage qu’il ne change pas ! Le châtiment arrive. Comme tout le monde ne change pas, la coupe se remplit. »Le catéchisme de l'église annonce justement la Kénose (Calvaire) de l'église pour notre futur.....Comme le Christ,elle doit passer par la croix.
Pour éclairer ce propos, voici quelques chiffres concernant l’évolution des vocations sacerdotales en France (mais de nombreux pays connaissent la même situation) :
-Entrées en première année de séminaire, en 1966, il y en a eu 902 ; en 2004, seulement 135.
-Nombre total de séminaristes : en 1966 il y en avait 4536, en 2004 : 758.
-Ordinations sacerdotales : en 1966, il y en a eu 566, en 2004 : 90.
Le peuple des baptisés ne fournit plus suffisamment de prêtres, leur nombre ne cesse de diminuer et leur moyenne d’âge d’augmenter, des régions entières ont cessées d’être desservies. Cette situation n’était en rien prévisible au temps des apparitions.
(Mais, quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? –Lc 18,
c) Que les voyantes soient parvenues à un certain âge.
d) Que les routes soient faites (quarante ans après la fin des apparitions, les voies menant à San Sebastian de Garabandal sont presque entièrement goudronnées).
C) Le signe avant-coureur du Grand Miracle : l’Avertissement
Il surviendra pour rectifier la conscience du monde. Il aura pour effet de nous préparer par la purification, au Grand Miracle, afin que nous puissions en soutenir la vue et ne pas en mourir (comme ce fut le cas du Père Luis Andreu). Si nous en mourions, ce ne sera pas le fait de l’Avertissement lui-même, mais bien de l’émotion que nous ressentirons en le subissant a fait savoir Conchita.
(Les hommes rendant l’âme de terreur dans l’attente de ce qui surviendra pour la terre ; car les puissances des cieux seront ébranlées. -Lc 21, 26).
-Il aura un caractère terriblement douloureux et impressionnant.
-Il durera très peu de temps. Tous les moteurs et les machines s’arrêteront.
-Il sera reconnu comme venant « du ciel ».
-Il aura une dimension universelle.
(Car, comme l’éclair part de l’orient et se montre jusqu’en occident, ainsi sera l’avènement du Fils de l’homme. –Mt, 24,27).
-Il aura un caractère à la fois interne et externe. Interne car chacun le ressentira au fond de lui en découvrant l’état de son âme, telle que Dieu la voit. On connaîtra alors le mal que l’on a fait et surtout le bien que l’on s’est abstenu de faire. Externe en ce sens qu’un phénomène cosmique sera visible du monde entier.
(Alors le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel, toutes les tribus de la terre se lamenteront et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et une grande gloire. -Mt 24, 30).
-Il viendra dans un but de salut pour que les bons se rapprochent davantage de Dieu et que les autres se corrigent sérieusement.
-Il viendra avec certitude et douze mois au plus avant le Grand Miracle mais nous en ignorons le jour et l’heure.
(Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le père seul. -Mt 24, 36).
-Il arrivera de jour comme de nuit, « au plus fort de la tourmente » (on ne sait de quelle tourmente il s’agit !).
(Et voici, il s’éleva sur la mer une si grande tempête que la barque était couverte par les flots. Et lui, il dormait. Les disciples s’étant approchés le réveillèrent et dirent : Seigneur, sauve-nous, nous périssons ! Il leur dit : pourquoi avez-vous peur, gens de peu de foi ? Alors, il se leva, menaça les vents et la mer, et il y eu un grand calme. –Mt 8, 1-3).
Ce jour là, il n’y aura de refuge et de consolation que dans la prière.La Vierge n'ou la souvent annoncé.Lors des grandes Tribulations,nous devons rester chez nous et prier le rosaire:l'Arme Eschatologique.
D) Le Grand Miracle
Laissons parler Conchita : « La Très Sainte Vierge m’a annoncé un Grand Miracle que Dieu, Notre Seigneur, fera par son intercession.
Comme le châtiment que nous méritons sera très grand, le miracle sera intensément grand, à la mesure des nécessités du monde.
(Mais là où le péché a abondé, la grâce a surabondé, Rm 5, 20).
La Sainte Vierge m’a dit, à moi, la date du miracle et en quoi il consistera. Je dois le dire huit jours avant pour que les gens viennent.
Le pape le verra d’où il sera, et le Padre Pio.
Les malades présents seront guéris, les pécheurs se convertiront.
Ceux qui verront le Grand Miracle, que Dieu Notre Seigneur fera par l’intercession de la Très Sainte Vierge ne pourront plus douter".
1) Annonce authentique de la date du Grand Miracle :
Elle sera communiquée par Conchita le jeudi précédent le jour du Miracle à Joe (Joey) Lomangino, un aveugle américain qui s’est impliqué dans la diffusion du message de Garabandal, et qui retrouvera la vue. Conchita lui donnera l’ordre de répandre la nouvelle dans le monde entier.
Nul autre être au monde ne peut prétendre calculer cette date et s’arroger le droit de diffuser une telle information. Il est important de comprendre que cette manière d’agir doit être comprise comme une procédure d’authentification de la date du Miracle à venir. De nombreux « illuminés » ont à plusieurs reprises, annoncé des dates, suscité de fausses alertes et provoqué des rassemblements à Garabandal, en pure perte et malgré le fait que l’Avertissement ne soit pas survenu.
Conchita a d’ailleurs affirmé qu’à l’approche des événements, les fausses apparitions de la Vierge iraient en se multipliant.
(Car il s’élèvera de faux Christ et de faux prophètes ; ils feront des prodiges et des miracles pour séduire les élus s’il était possible. -Mc 14, 22)
Le miracle de Fatima au cours duquel le soleil avait été vu « dansant » par une foule de 60 000 à 70 000 personnes n’est rien en comparaison de celui qui se passera à Garabandal et qui sera beaucoup plus grand.
-Il sera visible par tout ceux qui seront dans le village et les montagnes alentour.
(Quand vous verrez l’abomination de la désolation, dont a parlé le prophète Daniel, établie en lieu saint, -que celui qui lit fasse attention !- Alors que ceux qui seront en Judée fuient dans les montagnes -Mt 24, 15-16).
-Il arrivera un jeudi à 20h30 dans un délai de douze mois au plus après l’Avertissement, sous un soleil brillant.
-Il durera entre 10 et 15 minutes.
-Il n’arrivera pas un jour de fête de la Sainte Vierge.
-Il arrivera un jour de la fête d’un jeune martyr de l’Eucharistie.
-Le miracle coïncidera avec un événement heureux dans l’Eglise (tout ce que l’on sait, c’est qu’il s’agit d’un événement n’ayant pas eu lieu depuis la naissance de Conchita, le 7 février 1949).
-Les malades qui viendront seront guéris,
-De même, les incroyants seront convertis.
-Et les pécheurs présents se repentiront.
(Et j’entendis du ciel une voix autre qui disait : « Sortez du milieu d’elle mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux » -Ap. 18, 4).
-De plus, la Sainte Vierge a précisé aux voyantes, qu’en particulier, deux infirmes bénéficieraient des grâces accordées lors du Grand Miracle : l’aveugle américain, Joe Lomangino, retrouvera la vue et un paralytique de Garabandal obtiendra la pleine possession de ses moyens.
(Voici venir le jour du Seigneur, brûlant comme une fournaise. Tous les arrogants, tous ceux qui commettent l’impiété seront de la paille. Le jour qui vient les consumera, déclare le Seigneur de l’univers, il ne leur laissera ni racine ni branche. Mais pour vous qui craignez mon Nom, le Soleil de justice se lèvera : il apportera la guérison dans son rayonnement -Malachie 3, 19-20).
2) Le cas du Père Luis Andreu
Le 8 août 1961, au cours de l’extase des voyantes, ce prêtre qui était présent dans la foule est tombé lui aussi en extase et s’est écrié à quatre reprises « Milagro ! ». En redescendant au village de Garabandal, il a dit à un autre prêtre : « Un miracle ! Quel miracle la Vierge a fait pour moi ! » Le soir même, dans la voiture qui le ramenait chez lui, il rendait son âme à Dieu. On retrouvera son corps incorrompu le lendemain du Miracle.
Cela sera d’autant plus marquant que son corps, d’abord enterré dans le séminaire de Oňo a été déterré en 1976 en raison de la vente de celui-ci et les ossements transférés dans une petite caisse au cimetière des Pères Jésuites à Loyola.
(Je prophétisai comme j’en avais reçu l’ordre. Et comme je prophétisai, il y eu un son ; puis voici un bruit retentissant, et les os se rapprochèrent les uns des autres. Et je vis ; et voici que des muscles et de la chair avaient crû au-dessus d’eux, et qu’une peau s’étaient étendue au-dessus d’eux ; mais il n’y avait point d’esprit en eux. -Ezechiel 37, 7-
En apprenant que le père Luis Andreu était réduit à l’état de squelette, de nombreuses personnes perdirent leur foi dans la véracité des apparitions de Garabandal.
(Et vous saurez que je suis Yahweh quand j’ouvrirai vos tombeaux et que je vous ferai remonter hors de vos tombeaux, ô mon peuple. -Ez 37, 13).
3) Le cas du Padre Pio
Comme Conchita s’étonnait de la mort du Padre Pio avant le jour du Grand Miracle, il lui fut confirmé par le père Bernardino Cennamo que ce dernier en avait eu la vision juste avant son décès.
L’un comme l’autre de ces prêtres sont morts de la vision du Grand Miracle car ils n’avaient pas été préparés par l’Avertissement.
4) Après le Grand Miracle
-Il restera à Garabandal un signe permanent jusqu’à la fin du monde.
-On pourra le photographier mais pas le toucher.
-La Russie se convertira (on remarque que la Sainte Vierge n’a pas dit « l’Union Soviétique se convertira » !)
-Le pape viendra dans le village pour authentifier les apparitions.Pour certains,ce grand miracle consistera en une énorme croix ds le ciel comme le Christ l'avait lui meme annoncé mais comme la bienheureuse Faustina aussi l'a annoncé.....
Il est important de savoir que l’Avertissement et le Grand Miracle seront les deux dernières manifestations de Dieu sur la terre pour essayer de racheter les hommes. Il n’y en aura plus après.
(Et il dit : « Ne faites point de mal à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, jusqu’à ce que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu » -Apocalypse 7, 3)
E) Le Châtiment
A la lecture des messages de la Vierge, il apparaît clairement que si le châtiment est conditionnel en 1961, il ne l’est plus dès 1962. Il surviendra qu’on le veuille ou non, à cause du péché des hommes.
(Car se seront des jours de vengeance pour l’accomplissement de tout ce qui est écrit. -Lc 21, 22).
Le châtiment surviendra après le Grand Miracle, dans un délai non connu.
(Ce qui arriva du temps de Lot arrivera pareillement. Les hommes mangeaient, buvaient, achetaient, vendaient, plantaient, bâtissaient ; mais le jour où Lot sortit de Sodome, une pluie de souffre et de feu tomba du ciel et les fit tous périr. -Lc 17, 28-29).
F) Attitude de l’Eglise catholique
Par une déclaration du 8 juillet 1965, Mgr Eugenio Beita, évêque de Santander, disait : « Nous faisons remarquer que nous n’avons trouvé aucun motif de censure ecclésiastique portant à condamnation, ni dans la doctrine, ni dans les recommandations spirituelles que l’on a divulguées à l’occasion des faits de Garabandal (…) Nous admettons la bonne foi et la ferveur religieuse des personnes qui accourent à San Sébastian de Garabandal et qui méritent le plus profond respect ».
Par une déclaration du 21 octobre 1996 Mgr José Vilaplana, évêque de Santander, énonçait : « Le caractère surnaturel des événements de Garabandal n’a pas été prouvé (…) En ce qui concerne l’Eucharistie, je permet seulement qu’elle soit célébrée dans l’Eglise de la paroisse, sans référence aux apparitions ».
(Je connais tes œuvres. Je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant ! -Ap. 3, 15).
G) Conclusion
En l’état actuel des choses, rester froid est compréhensible. Mais le jour où l’Avertissement aura eu lieu, vous serez alors placé devant un choix où devra s’exercer pleinement votre discernement.
(Instruisez-vous par une comparaison tirée du figuier. Dès que ses branches deviennent tendres, et que les feuilles poussent, vous connaissez que l’été est proche. De même, quand vous verrez toutes ses choses, sachez que le Fils de l’homme est proche, à la porte –Mt 24, 32-33).
Les messages de la Très Sainte Vierge Marie ne proposent pas de doctrine nouvelle. Les événements promis seront l’occasion de voir, dans les faits, que la Parole de Dieu est Vérité comme est Vérité le verset 3 du chapitre 6 de la Genèse : «Sa vie ne sera que de 120 ans », les records de longévité de Shigechiyo Izumi et de Jeanne Calment nous ayant été donnés pour notre temps d’incroyance.
En tant que croyant, j’attends qu’une voix dise « sortez du milieu d’elle mon peuple » et c’est cela que la Mère de Dieu est venue transmettre aux hommes car c’est elle qui est « l’Elie qui devait venir » (-Mt 11-14) en avant-garde de son divin Fils.
Alors, « Fuyez dans les montagnes ! » Oui, et à Garabandal !
Sachez encore qu’il y aura au dernier moment une ultime épreuve précédant le Grand Miracle. Cette information a été donnée par les voyantes le 6 décembre 1962. : peu de temps avant le Miracle surviendra un événement (non précisé), qui provoquera de nombreuses désertions parmi ceux qui croient en ces apparitions.
(Un homme donna un grand souper et il invita beaucoup de gens. A l’heure du souper, il envoya son serviteur dire aux conviés : « Venez, car tout est déjà prêt ». Mais tous unanimement se mirent à s’excuser. -Lc 14, 16-18).
Devant ce fait, bien des personnes qui espéraient assister à cet événement montreront qu’elles n’ont pas une foi suffisamment affermie.
(Tout est possible en faveur de celui qui croit. –Mc 9, 23).
Mais la porte reste ouverte à tous, quelle que soit la religion que vous pratiquez ou quelle que soit votre opinion au sujet de la religion.
Sources utilisées :
www.st-christophe.org
(Cette association française prévoit d’ailleurs d’effectuer le ramassage des pèlerins au départ de la France, de la Belgique et du Luxembourg pour aller à Garabandal assister au Grand Miracle le jour venu)
www.ourlady.ca
Au cours de ces extases, la Vierge Marie annonça qu’un GRAND MIRACLE aura lieu dans ce village et que les malades présents seront guéris.
En illustrant de passages empruntés aux Saintes Ecritures les prophéties de Garabandal, je vous montrerai sur quels éléments se fonde ma foi dans lesdites apparitions. Il n’est pas dans mon propos d’en refaire l’historique, qui peut facilement être trouvé en librairie ou sur la toile mondiale et qui est très riche, mais de rappeler quels ont été les événements annoncés pour notre époque. J’espère que vous en tirerez des pensées propres à faire avancer votre réflexion sur l’actualité de la fin des temps.
A) Les messages
Durant leurs extases, les petites voyantes de San Sebastian de Garabandal ont reçu de l’archange Saint Michel, deux messages de la Très Sainte Vierge Marie à faire connaître au monde :
18 octobre 1961, message donné par l’ange :
Il faut « faire de nombreux sacrifices, beaucoup de pénitences et visiter fréquemment le Saint Sacrement ; mais avant tout; vous devez mener de bonnes vies. Sinon un châtiment tombera sur vous. La coupe se remplit, et si vous ne changez pas, un châtiment très grand arrivera. »
Le 18 juin 1965, message donné par l’ange :
« Comme mon message du 18 octobre n’a pas respecté et n’a pas été diffusé au monde, je veux vous dire que celui-ci est le dernier. Auparavant, la coupe de la colère divine se remplissait ; maintenant elle déborde. Plusieurs cardinaux, évêques et prêtres marchent sur le chemin de la perdition et entraînent de nombreuses âmes avec eux.
A l’Eucharistie, on donne sans cesse moins d’importance.
Vous devez faire les efforts pour éviter la colère de Dieu qui pèse sur vous. Si vous demandez son pardon avec des coeurs sincères, il vous pardonnera.
Moi, votre Mère, à l’intercession et par l’intermédiaire de Saint Michel, je peux vous dire qu’il faut que vous vous amendiez. Déjà vous êtes dans les derniers avertissements, je vous aime beaucoup et je ne veux pas votre condamnation.
Priez-nous sincèrement et nous exaucerons vos demandes.
Vous devriez faire plus de sacrifices. Méditez la passion de Jésus. »
Au cours de nombreuses extases, la Sainte Vierge et Saint Michel ont annoncés trois faits marquants pour notre futur proche :
L’AVERTISSEMENT, LE GRAND MIRACLE, LE CHATIMENT.
B) Les conditions
L’arrivée de ces événements est subordonnée à des conditions préalables qui ont été communiquées aux voyantes :
a) Ils arriveront après le troisième pontificat suivant celui du pape Jean XXIII. « La Vierge m’a dit qu’après ce pape, il n’y en aurait plus que trois avant que survienne la fin des temps. » (Les trois pontificats, ceux des papes Paul VI, Jean-Paul Ier et Jean-Paul II, sont maintenant révolus).Nous serions donc a la fin des temps comme l'annonce d'ailleurs plusieurs prophéties des saints.
b) La perte de la foi :
Les 19 & 21 juin 1962, la Vierge a dit :
« qu’il viendrait un temps où l’Eglise donnerait l’impression d’être sur le point de disparaître …elle subirait une grande épreuve… que le monde ne change pas, qu’il n’a changé en rien ; que peu verront Dieu ; ils sont si peu nombreux qu’elle en a de la peine. Quel dommage qu’il ne change pas ! Le châtiment arrive. Comme tout le monde ne change pas, la coupe se remplit. »Le catéchisme de l'église annonce justement la Kénose (Calvaire) de l'église pour notre futur.....Comme le Christ,elle doit passer par la croix.
Pour éclairer ce propos, voici quelques chiffres concernant l’évolution des vocations sacerdotales en France (mais de nombreux pays connaissent la même situation) :
-Entrées en première année de séminaire, en 1966, il y en a eu 902 ; en 2004, seulement 135.
-Nombre total de séminaristes : en 1966 il y en avait 4536, en 2004 : 758.
-Ordinations sacerdotales : en 1966, il y en a eu 566, en 2004 : 90.
Le peuple des baptisés ne fournit plus suffisamment de prêtres, leur nombre ne cesse de diminuer et leur moyenne d’âge d’augmenter, des régions entières ont cessées d’être desservies. Cette situation n’était en rien prévisible au temps des apparitions.
(Mais, quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? –Lc 18,
c) Que les voyantes soient parvenues à un certain âge.
d) Que les routes soient faites (quarante ans après la fin des apparitions, les voies menant à San Sebastian de Garabandal sont presque entièrement goudronnées).
C) Le signe avant-coureur du Grand Miracle : l’Avertissement
Il surviendra pour rectifier la conscience du monde. Il aura pour effet de nous préparer par la purification, au Grand Miracle, afin que nous puissions en soutenir la vue et ne pas en mourir (comme ce fut le cas du Père Luis Andreu). Si nous en mourions, ce ne sera pas le fait de l’Avertissement lui-même, mais bien de l’émotion que nous ressentirons en le subissant a fait savoir Conchita.
(Les hommes rendant l’âme de terreur dans l’attente de ce qui surviendra pour la terre ; car les puissances des cieux seront ébranlées. -Lc 21, 26).
-Il aura un caractère terriblement douloureux et impressionnant.
-Il durera très peu de temps. Tous les moteurs et les machines s’arrêteront.
-Il sera reconnu comme venant « du ciel ».
-Il aura une dimension universelle.
(Car, comme l’éclair part de l’orient et se montre jusqu’en occident, ainsi sera l’avènement du Fils de l’homme. –Mt, 24,27).
-Il aura un caractère à la fois interne et externe. Interne car chacun le ressentira au fond de lui en découvrant l’état de son âme, telle que Dieu la voit. On connaîtra alors le mal que l’on a fait et surtout le bien que l’on s’est abstenu de faire. Externe en ce sens qu’un phénomène cosmique sera visible du monde entier.
(Alors le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel, toutes les tribus de la terre se lamenteront et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et une grande gloire. -Mt 24, 30).
-Il viendra dans un but de salut pour que les bons se rapprochent davantage de Dieu et que les autres se corrigent sérieusement.
-Il viendra avec certitude et douze mois au plus avant le Grand Miracle mais nous en ignorons le jour et l’heure.
(Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le père seul. -Mt 24, 36).
-Il arrivera de jour comme de nuit, « au plus fort de la tourmente » (on ne sait de quelle tourmente il s’agit !).
(Et voici, il s’éleva sur la mer une si grande tempête que la barque était couverte par les flots. Et lui, il dormait. Les disciples s’étant approchés le réveillèrent et dirent : Seigneur, sauve-nous, nous périssons ! Il leur dit : pourquoi avez-vous peur, gens de peu de foi ? Alors, il se leva, menaça les vents et la mer, et il y eu un grand calme. –Mt 8, 1-3).
Ce jour là, il n’y aura de refuge et de consolation que dans la prière.La Vierge n'ou la souvent annoncé.Lors des grandes Tribulations,nous devons rester chez nous et prier le rosaire:l'Arme Eschatologique.
D) Le Grand Miracle
Laissons parler Conchita : « La Très Sainte Vierge m’a annoncé un Grand Miracle que Dieu, Notre Seigneur, fera par son intercession.
Comme le châtiment que nous méritons sera très grand, le miracle sera intensément grand, à la mesure des nécessités du monde.
(Mais là où le péché a abondé, la grâce a surabondé, Rm 5, 20).
La Sainte Vierge m’a dit, à moi, la date du miracle et en quoi il consistera. Je dois le dire huit jours avant pour que les gens viennent.
Le pape le verra d’où il sera, et le Padre Pio.
Les malades présents seront guéris, les pécheurs se convertiront.
Ceux qui verront le Grand Miracle, que Dieu Notre Seigneur fera par l’intercession de la Très Sainte Vierge ne pourront plus douter".
1) Annonce authentique de la date du Grand Miracle :
Elle sera communiquée par Conchita le jeudi précédent le jour du Miracle à Joe (Joey) Lomangino, un aveugle américain qui s’est impliqué dans la diffusion du message de Garabandal, et qui retrouvera la vue. Conchita lui donnera l’ordre de répandre la nouvelle dans le monde entier.
Nul autre être au monde ne peut prétendre calculer cette date et s’arroger le droit de diffuser une telle information. Il est important de comprendre que cette manière d’agir doit être comprise comme une procédure d’authentification de la date du Miracle à venir. De nombreux « illuminés » ont à plusieurs reprises, annoncé des dates, suscité de fausses alertes et provoqué des rassemblements à Garabandal, en pure perte et malgré le fait que l’Avertissement ne soit pas survenu.
Conchita a d’ailleurs affirmé qu’à l’approche des événements, les fausses apparitions de la Vierge iraient en se multipliant.
(Car il s’élèvera de faux Christ et de faux prophètes ; ils feront des prodiges et des miracles pour séduire les élus s’il était possible. -Mc 14, 22)
Le miracle de Fatima au cours duquel le soleil avait été vu « dansant » par une foule de 60 000 à 70 000 personnes n’est rien en comparaison de celui qui se passera à Garabandal et qui sera beaucoup plus grand.
-Il sera visible par tout ceux qui seront dans le village et les montagnes alentour.
(Quand vous verrez l’abomination de la désolation, dont a parlé le prophète Daniel, établie en lieu saint, -que celui qui lit fasse attention !- Alors que ceux qui seront en Judée fuient dans les montagnes -Mt 24, 15-16).
-Il arrivera un jeudi à 20h30 dans un délai de douze mois au plus après l’Avertissement, sous un soleil brillant.
-Il durera entre 10 et 15 minutes.
-Il n’arrivera pas un jour de fête de la Sainte Vierge.
-Il arrivera un jour de la fête d’un jeune martyr de l’Eucharistie.
-Le miracle coïncidera avec un événement heureux dans l’Eglise (tout ce que l’on sait, c’est qu’il s’agit d’un événement n’ayant pas eu lieu depuis la naissance de Conchita, le 7 février 1949).
-Les malades qui viendront seront guéris,
-De même, les incroyants seront convertis.
-Et les pécheurs présents se repentiront.
(Et j’entendis du ciel une voix autre qui disait : « Sortez du milieu d’elle mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux » -Ap. 18, 4).
-De plus, la Sainte Vierge a précisé aux voyantes, qu’en particulier, deux infirmes bénéficieraient des grâces accordées lors du Grand Miracle : l’aveugle américain, Joe Lomangino, retrouvera la vue et un paralytique de Garabandal obtiendra la pleine possession de ses moyens.
(Voici venir le jour du Seigneur, brûlant comme une fournaise. Tous les arrogants, tous ceux qui commettent l’impiété seront de la paille. Le jour qui vient les consumera, déclare le Seigneur de l’univers, il ne leur laissera ni racine ni branche. Mais pour vous qui craignez mon Nom, le Soleil de justice se lèvera : il apportera la guérison dans son rayonnement -Malachie 3, 19-20).
2) Le cas du Père Luis Andreu
Le 8 août 1961, au cours de l’extase des voyantes, ce prêtre qui était présent dans la foule est tombé lui aussi en extase et s’est écrié à quatre reprises « Milagro ! ». En redescendant au village de Garabandal, il a dit à un autre prêtre : « Un miracle ! Quel miracle la Vierge a fait pour moi ! » Le soir même, dans la voiture qui le ramenait chez lui, il rendait son âme à Dieu. On retrouvera son corps incorrompu le lendemain du Miracle.
Cela sera d’autant plus marquant que son corps, d’abord enterré dans le séminaire de Oňo a été déterré en 1976 en raison de la vente de celui-ci et les ossements transférés dans une petite caisse au cimetière des Pères Jésuites à Loyola.
(Je prophétisai comme j’en avais reçu l’ordre. Et comme je prophétisai, il y eu un son ; puis voici un bruit retentissant, et les os se rapprochèrent les uns des autres. Et je vis ; et voici que des muscles et de la chair avaient crû au-dessus d’eux, et qu’une peau s’étaient étendue au-dessus d’eux ; mais il n’y avait point d’esprit en eux. -Ezechiel 37, 7-
En apprenant que le père Luis Andreu était réduit à l’état de squelette, de nombreuses personnes perdirent leur foi dans la véracité des apparitions de Garabandal.
(Et vous saurez que je suis Yahweh quand j’ouvrirai vos tombeaux et que je vous ferai remonter hors de vos tombeaux, ô mon peuple. -Ez 37, 13).
3) Le cas du Padre Pio
Comme Conchita s’étonnait de la mort du Padre Pio avant le jour du Grand Miracle, il lui fut confirmé par le père Bernardino Cennamo que ce dernier en avait eu la vision juste avant son décès.
L’un comme l’autre de ces prêtres sont morts de la vision du Grand Miracle car ils n’avaient pas été préparés par l’Avertissement.
4) Après le Grand Miracle
-Il restera à Garabandal un signe permanent jusqu’à la fin du monde.
-On pourra le photographier mais pas le toucher.
-La Russie se convertira (on remarque que la Sainte Vierge n’a pas dit « l’Union Soviétique se convertira » !)
-Le pape viendra dans le village pour authentifier les apparitions.Pour certains,ce grand miracle consistera en une énorme croix ds le ciel comme le Christ l'avait lui meme annoncé mais comme la bienheureuse Faustina aussi l'a annoncé.....
Il est important de savoir que l’Avertissement et le Grand Miracle seront les deux dernières manifestations de Dieu sur la terre pour essayer de racheter les hommes. Il n’y en aura plus après.
(Et il dit : « Ne faites point de mal à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, jusqu’à ce que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu » -Apocalypse 7, 3)
E) Le Châtiment
A la lecture des messages de la Vierge, il apparaît clairement que si le châtiment est conditionnel en 1961, il ne l’est plus dès 1962. Il surviendra qu’on le veuille ou non, à cause du péché des hommes.
(Car se seront des jours de vengeance pour l’accomplissement de tout ce qui est écrit. -Lc 21, 22).
Le châtiment surviendra après le Grand Miracle, dans un délai non connu.
(Ce qui arriva du temps de Lot arrivera pareillement. Les hommes mangeaient, buvaient, achetaient, vendaient, plantaient, bâtissaient ; mais le jour où Lot sortit de Sodome, une pluie de souffre et de feu tomba du ciel et les fit tous périr. -Lc 17, 28-29).
F) Attitude de l’Eglise catholique
Par une déclaration du 8 juillet 1965, Mgr Eugenio Beita, évêque de Santander, disait : « Nous faisons remarquer que nous n’avons trouvé aucun motif de censure ecclésiastique portant à condamnation, ni dans la doctrine, ni dans les recommandations spirituelles que l’on a divulguées à l’occasion des faits de Garabandal (…) Nous admettons la bonne foi et la ferveur religieuse des personnes qui accourent à San Sébastian de Garabandal et qui méritent le plus profond respect ».
Par une déclaration du 21 octobre 1996 Mgr José Vilaplana, évêque de Santander, énonçait : « Le caractère surnaturel des événements de Garabandal n’a pas été prouvé (…) En ce qui concerne l’Eucharistie, je permet seulement qu’elle soit célébrée dans l’Eglise de la paroisse, sans référence aux apparitions ».
(Je connais tes œuvres. Je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant ! -Ap. 3, 15).
G) Conclusion
En l’état actuel des choses, rester froid est compréhensible. Mais le jour où l’Avertissement aura eu lieu, vous serez alors placé devant un choix où devra s’exercer pleinement votre discernement.
(Instruisez-vous par une comparaison tirée du figuier. Dès que ses branches deviennent tendres, et que les feuilles poussent, vous connaissez que l’été est proche. De même, quand vous verrez toutes ses choses, sachez que le Fils de l’homme est proche, à la porte –Mt 24, 32-33).
Les messages de la Très Sainte Vierge Marie ne proposent pas de doctrine nouvelle. Les événements promis seront l’occasion de voir, dans les faits, que la Parole de Dieu est Vérité comme est Vérité le verset 3 du chapitre 6 de la Genèse : «Sa vie ne sera que de 120 ans », les records de longévité de Shigechiyo Izumi et de Jeanne Calment nous ayant été donnés pour notre temps d’incroyance.
En tant que croyant, j’attends qu’une voix dise « sortez du milieu d’elle mon peuple » et c’est cela que la Mère de Dieu est venue transmettre aux hommes car c’est elle qui est « l’Elie qui devait venir » (-Mt 11-14) en avant-garde de son divin Fils.
Alors, « Fuyez dans les montagnes ! » Oui, et à Garabandal !
Sachez encore qu’il y aura au dernier moment une ultime épreuve précédant le Grand Miracle. Cette information a été donnée par les voyantes le 6 décembre 1962. : peu de temps avant le Miracle surviendra un événement (non précisé), qui provoquera de nombreuses désertions parmi ceux qui croient en ces apparitions.
(Un homme donna un grand souper et il invita beaucoup de gens. A l’heure du souper, il envoya son serviteur dire aux conviés : « Venez, car tout est déjà prêt ». Mais tous unanimement se mirent à s’excuser. -Lc 14, 16-18).
Devant ce fait, bien des personnes qui espéraient assister à cet événement montreront qu’elles n’ont pas une foi suffisamment affermie.
(Tout est possible en faveur de celui qui croit. –Mc 9, 23).
Mais la porte reste ouverte à tous, quelle que soit la religion que vous pratiquez ou quelle que soit votre opinion au sujet de la religion.
Sources utilisées :
www.st-christophe.org
(Cette association française prévoit d’ailleurs d’effectuer le ramassage des pèlerins au départ de la France, de la Belgique et du Luxembourg pour aller à Garabandal assister au Grand Miracle le jour venu)
www.ourlady.ca
p13843- Combat l'antechrist
- Messages : 2010
Inscription : 06/04/2007
Re: Prophéties pour notre temps
Comme plusieurs parlent de l'Avertissement ces temps ci,je voulais remettre les textes exacts de Garabandal et certaines notions associées pour éclairer le tout.
p13843- Combat l'antechrist
- Messages : 2010
Inscription : 06/04/2007
Re: Prophéties pour notre temps
Dites moi Patre Blessé !
Mais à quel jeu jouez-vous donc ?
Tantôt sur Arche de Marie, vous participez à un file dénoncant les hérésies sur Peuple de paix, ainsi que ceux et celles donc vous nommer vous même les apparitionnistes. Et aujourd`hui, vous rappliqué avec garabandal ???
Je comprend que tous ont droit à La Conversion certes, mais là ! Vous me faites litteralement tomber des nues !!! Et en plus, La veille de cette Grande Fête qu`est La Toussaints !
Comment pouvez-vous ainsi, manger et mordre la main de celui qui vous nourrit ?
Vraiment c`est a y perdre son latin !!!
Comment pouvez-vous en toute conscience agir de la sortes et afficher Le Personnage qui est le Plus Grand Saint dans le Ciel après Marie et Joseph...
Véritablement, Francesco chez certain, Patre Blessé chez d`autres, dites nous enfi une fois pour toutes, quel visage porterez vous aujourd`hui ???
Dans mes expériences de vie je ne comte plus des personnes que j ai rencontré avec les même perspectives et dites vous bien qu`aujourd`hui, mes réflexes sont des garder très loin de moi....
ne vous en déplaise mais il fallait que je vous le dise...
Mais à quel jeu jouez-vous donc ?
Tantôt sur Arche de Marie, vous participez à un file dénoncant les hérésies sur Peuple de paix, ainsi que ceux et celles donc vous nommer vous même les apparitionnistes. Et aujourd`hui, vous rappliqué avec garabandal ???
Je comprend que tous ont droit à La Conversion certes, mais là ! Vous me faites litteralement tomber des nues !!! Et en plus, La veille de cette Grande Fête qu`est La Toussaints !
Comment pouvez-vous ainsi, manger et mordre la main de celui qui vous nourrit ?
Vraiment c`est a y perdre son latin !!!
Comment pouvez-vous en toute conscience agir de la sortes et afficher Le Personnage qui est le Plus Grand Saint dans le Ciel après Marie et Joseph...
Véritablement, Francesco chez certain, Patre Blessé chez d`autres, dites nous enfi une fois pour toutes, quel visage porterez vous aujourd`hui ???
Dans mes expériences de vie je ne comte plus des personnes que j ai rencontré avec les même perspectives et dites vous bien qu`aujourd`hui, mes réflexes sont des garder très loin de moi....
ne vous en déplaise mais il fallait que je vous le dise...
Invité- Invité
Re: Prophéties pour notre temps
Merci Patre Blessé d'avoir remis sur ce fil tous les événements annoncés à Garabandal.
Je comprends qu'il puisse être difficile par moment de croire à ces événements annoncés... des périodes de doute, des remises en question, puis soudain le "pourquoi pas" ....
Nous connaissons tous ces doutes et c'est Dieu qui les permet pour nous éprouver.
Et de toute manière, croire, ne pas croire aux apparitions... ce n'est pas grave tant que l'on a la Foi en Dieu car c'est d'abord ce qu'Il nous demande.
Je pense aussi, et Patre Blessé confirmera peut-être, que son souhait en postant cet article est de rappeler ce qui était annoncé à Garabandal même, pour comparer ensuite à ce que nous annonçaient les deux pseudo-prophétesses Myriam et Marie, afin de mieux voir que ce qu'elles annoncent n'est pas conforme à ce qui était annoncé à Garabandal..... et que l'on n'avait pas besoin d'elles pour être informé de ce qui nous attend !
D'autre part, l'Evêque du lieu, ne constatant pas le caractère surnaturel, a bien écrit que les messages ne vont pas à l'encontre de la doctrine de l'Eglise ! Ce qui est primordial pour la véracité et la non-condamnation des messages ! Ce qui n'est pas le cas pour Myriam et Marie qui ne sont pas suivies il est vrai par un évêque, mais uniquement par un prêtre et leurs messages vont à l'encontre de la Sainte Eglise car déjà ils s'attaquent à la Ste Trinité, fondement de l'Eglise ! (hérésie)On peut alors se poser la question : "quelle est la formation de ce prêtre ?"
Alors.... Avertissement ou pas ?
Même si l'on n'y croit pas, on sait qu'humainement, tout est perdu. Cela ne veut pas dire qu'il ne faille rien faire et juste regarder le monde s'auto-détruire. Bien au contraire !
Mais l'homme à lui seul n'arrivera pas à changer le monde car trop de gens sont désormais sous l'emprise de Satan.
Seule une intervention divine pourra faire refleurir le monde, raviver la foi dans tous les coeurs !
L'Avertissement n'est pas écrit dans les Ecritures..... et alors ?
L'Avertissement n'ajoute rien à la Révélation. Au contraire, il confirme la Toute-Puissance, la Justice, la Miséricorde de Dieu !!!
Dans le post de Francesco, j'ai noté ce paragraphe :
Ne croyez-vous pas que nous y sommes ? de moins en moins de prêtres.... hier soir encore sur un fil, un internaute parlait de femmes qui venaient dans une paroisse pour distribuer la communion faute de prêtre dans le secteur....
D'autre fois, des prêtres sans véritable formation théologique...
Des messes sacrilèges... des églises devenues salles de spectacle.... des tables de campings pour autels..... des messes devenues des repas....
Qui connaît encore son catéchisme ?.... à part le découpage et le dessin en catéchisme, qu'enseigne-t-on à nos enfants ?...
Et cette citation à Garabandal concernant l'Avertissement :
rien à voir avec Myriam et Marie qui disent :
et que personne ne dise encore "il ne faut pas jouer sur les mots" car là c'est extrêmement grave ; il s'agit d'hérésie !
Que ceux qui croient à l'Avertissement, relisent les messages de Garabandal tels qu'ils ont été annoncés à Garabandal et espèrent les événements dans la sérénité et la prière.
Ceux qui n'y croient pas peuvent aussi les relire !
Nul besoin non plus de ne penser qu'à ça.... de passer sa journée à scruter le ciel .... Dieu nous demande d'être bons, de faire pénitence, de visiter le St Sacrement..... Il nous demande de VIVRE !!!
Je comprends qu'il puisse être difficile par moment de croire à ces événements annoncés... des périodes de doute, des remises en question, puis soudain le "pourquoi pas" ....
Nous connaissons tous ces doutes et c'est Dieu qui les permet pour nous éprouver.
Et de toute manière, croire, ne pas croire aux apparitions... ce n'est pas grave tant que l'on a la Foi en Dieu car c'est d'abord ce qu'Il nous demande.
Je pense aussi, et Patre Blessé confirmera peut-être, que son souhait en postant cet article est de rappeler ce qui était annoncé à Garabandal même, pour comparer ensuite à ce que nous annonçaient les deux pseudo-prophétesses Myriam et Marie, afin de mieux voir que ce qu'elles annoncent n'est pas conforme à ce qui était annoncé à Garabandal..... et que l'on n'avait pas besoin d'elles pour être informé de ce qui nous attend !
D'autre part, l'Evêque du lieu, ne constatant pas le caractère surnaturel, a bien écrit que les messages ne vont pas à l'encontre de la doctrine de l'Eglise ! Ce qui est primordial pour la véracité et la non-condamnation des messages ! Ce qui n'est pas le cas pour Myriam et Marie qui ne sont pas suivies il est vrai par un évêque, mais uniquement par un prêtre et leurs messages vont à l'encontre de la Sainte Eglise car déjà ils s'attaquent à la Ste Trinité, fondement de l'Eglise ! (hérésie)On peut alors se poser la question : "quelle est la formation de ce prêtre ?"
Alors.... Avertissement ou pas ?
Même si l'on n'y croit pas, on sait qu'humainement, tout est perdu. Cela ne veut pas dire qu'il ne faille rien faire et juste regarder le monde s'auto-détruire. Bien au contraire !
Mais l'homme à lui seul n'arrivera pas à changer le monde car trop de gens sont désormais sous l'emprise de Satan.
Seule une intervention divine pourra faire refleurir le monde, raviver la foi dans tous les coeurs !
L'Avertissement n'est pas écrit dans les Ecritures..... et alors ?
L'Avertissement n'ajoute rien à la Révélation. Au contraire, il confirme la Toute-Puissance, la Justice, la Miséricorde de Dieu !!!
Dans le post de Francesco, j'ai noté ce paragraphe :
ça ne vous rappelle rien ?!..Conchita a d’ailleurs affirmé qu’à l’approche des événements, les fausses apparitions de la Vierge iraient en se multipliant.(Car il s’élèvera de faux Christ et de faux prophètes ; ils feront des prodiges et des miracles pour séduire les élus s’il était possible. -Mc 14, 22)
« qu’il viendrait un temps où l’Eglise donnerait l’impression d’être sur le point de disparaître …elle subirait une grande épreuve… que le monde ne change pas, qu’il n’a changé en rien ; que peu verront Dieu ; ils sont si peu nombreux qu’elle en a de la peine. Quel dommage qu’il ne change pas ! Le châtiment arrive. Comme tout le monde ne change pas, la coupe se remplit. »Le catéchisme de l'église annonce justement la Kénose (Calvaire) de l'église pour notre futur.....Comme le Christ,elle doit passer par la croix.
Ne croyez-vous pas que nous y sommes ? de moins en moins de prêtres.... hier soir encore sur un fil, un internaute parlait de femmes qui venaient dans une paroisse pour distribuer la communion faute de prêtre dans le secteur....
D'autre fois, des prêtres sans véritable formation théologique...
Des messes sacrilèges... des églises devenues salles de spectacle.... des tables de campings pour autels..... des messes devenues des repas....
Qui connaît encore son catéchisme ?.... à part le découpage et le dessin en catéchisme, qu'enseigne-t-on à nos enfants ?...
Et cette citation à Garabandal concernant l'Avertissement :
Il aura un caractère à la fois interne et externe. Interne car chacun le ressentira au fond de lui en découvrant l’état de son âme, telle que Dieu la voit.
rien à voir avec Myriam et Marie qui disent :
ce sera le face-à-face avec votre Dieu et c'est alors que tous verront leurs péchés". (Tome 2 p.61-62).
et que personne ne dise encore "il ne faut pas jouer sur les mots" car là c'est extrêmement grave ; il s'agit d'hérésie !
Que ceux qui croient à l'Avertissement, relisent les messages de Garabandal tels qu'ils ont été annoncés à Garabandal et espèrent les événements dans la sérénité et la prière.
Ceux qui n'y croient pas peuvent aussi les relire !
Nul besoin non plus de ne penser qu'à ça.... de passer sa journée à scruter le ciel .... Dieu nous demande d'être bons, de faire pénitence, de visiter le St Sacrement..... Il nous demande de VIVRE !!!
invité1- Combat avec Sainte Marie
- Messages : 1533
Inscription : 05/08/2009
Re: Prophéties pour notre temps
Bonjour Alain,en 1er,je pense que nous sommes catholique en premier et notre foi est plus important que les révélations.
Il est vrai que je cherche a eveiller les croyants contre les faussaires de Dieu et je preche le respect a la fidelité a la hierarchie, comme st Francois l'a toujours fait........
Pour Garabandal,j'ai tjs eu un faible pour ces apparitions meme si elles ne sont pas officilement reconnues car les voyantes ont obéies a l'éveque ce que plusieurs faux mystiques ne font pas....
Et puis,vu que j'ai contribué bcp a cette partie du forum(avec Hercule)et que je m'intéresse tjs aux prophéties,Charles a accepter mon retours ds cette section.
Voila,je pense avoir répondu a votre message.
Il est vrai que je cherche a eveiller les croyants contre les faussaires de Dieu et je preche le respect a la fidelité a la hierarchie, comme st Francois l'a toujours fait........
Pour Garabandal,j'ai tjs eu un faible pour ces apparitions meme si elles ne sont pas officilement reconnues car les voyantes ont obéies a l'éveque ce que plusieurs faux mystiques ne font pas....
Et puis,vu que j'ai contribué bcp a cette partie du forum(avec Hercule)et que je m'intéresse tjs aux prophéties,Charles a accepter mon retours ds cette section.
Voila,je pense avoir répondu a votre message.
p13843- Combat l'antechrist
- Messages : 2010
Inscription : 06/04/2007
Re: Prophéties pour notre temps
Merci a Lau pour son message.
Comme Lau qui a étudié les mystiques Myriam et Marie et y a découvert des erreurs.....Vous devriez remercié les gens qui cherchent a éveiller les consciences de certains croyants car ils le font ds un but juste....
Et,notre foi catholique devrait etre plus important que les révélations.C'est poourquoi je trouve triste que vous rejettiez des fideles croyants juste parce qu'ils ne pensent pas comme vous.....C'est votre liberté ...
Et,pour votre information,j'ai tjs gardé le meme visage .Celui de la fidelité a l'église de Rome en me basant sur ses criteres de Discernement.Pourquoi est ce que ca vous dérange autant....Je respecte votre liberté mais respecté au moins ma fidelité a l'église.
Cher Alain,vous devriez relire l'histoire de l'église aux niveau des fausses révélations.Vous verriez qu'elles ont tjs existées et plusieurs grands saints ont travillé a les dénoncés.Véritablement, Francesco chez certain, Patre Blessé chez d`autres, dites nous enfi une fois pour toutes, quel visage porterez vous aujourd`hui ???
Dans mes expériences de vie je ne comte plus des personnes que j ai rencontré avec les même perspectives et dites vous bien qu`aujourd`hui, mes réflexes sont des garder très loin de moi....
Comme Lau qui a étudié les mystiques Myriam et Marie et y a découvert des erreurs.....Vous devriez remercié les gens qui cherchent a éveiller les consciences de certains croyants car ils le font ds un but juste....
Et,notre foi catholique devrait etre plus important que les révélations.C'est poourquoi je trouve triste que vous rejettiez des fideles croyants juste parce qu'ils ne pensent pas comme vous.....C'est votre liberté ...
Et,pour votre information,j'ai tjs gardé le meme visage .Celui de la fidelité a l'église de Rome en me basant sur ses criteres de Discernement.Pourquoi est ce que ca vous dérange autant....Je respecte votre liberté mais respecté au moins ma fidelité a l'église.
p13843- Combat l'antechrist
- Messages : 2010
Inscription : 06/04/2007
Re: Prophéties pour notre temps
Lau a écrit:
Si ces nouvelles révélations font oublié certaines notions de Garabandal,je pense qu'il faut s'interoger....
En fait,mon but était de mettre un message rapellant les révélations de Garabandal.Je n'ai pas lu ni ne connais les révélations de Myriam et Marie mais je me fis au jugement de Lau a ce niveau.Je pense aussi, et Patre Blessé confirmera peut-être, que son souhait en postant cet article est de rappeler ce qui était annoncé à Garabandal même, pour comparer ensuite à ce que nous annonçaient les deux pseudo-prophétesses Myriam et Marie, afin de mieux voir que ce qu'elles annoncent n'est pas conforme à ce qui était annoncé à Garabandal..... et que l'on n'avait pas besoin d'elles pour être informé de ce qui nous attend !
Si ces nouvelles révélations font oublié certaines notions de Garabandal,je pense qu'il faut s'interoger....
p13843- Combat l'antechrist
- Messages : 2010
Inscription : 06/04/2007
Re: Prophéties pour notre temps
C'est ce que j'essais de faire honnetement.est ce que vous me le reprochez Alain ?Dans le post de Francesco, j'ai noté ce paragraphe :ça ne vous rappelle rien ?!..
Citation: Conchita a d’ailleurs affirmé qu’à l’approche des événements, les fausses apparitions de la Vierge iraient en se multipliant.(Car il s’élèvera de faux Christ et de faux prophètes ; ils feront des prodiges et des miracles pour séduire les élus s’il était possible. -Mc 14, 22)
p13843- Combat l'antechrist
- Messages : 2010
Inscription : 06/04/2007
Re: Prophéties pour notre temps
En fait,mon but était de mettre un message rapellant les révélations de Garabandal.Je n'ai pas lu ni ne connais les révélations de Myriam et Marie mais je me fis au jugement de Lau a ce niveau.
Donc vous ne pouvez etre credible ces aussi simple que cela.
Vous devriez en priorité vous fié au jugement de Dieu qui lui connais ces enfants et ces veritable messager sur terre.
je vous donne raison en ce qui concerne les faux prophete mais il n'y en a pas un que vous n'ayez mis en avant depuis que je vous connais Patre.
Si ces nouvelles révélations font oublié certaines notions de Garabandal,je pense qu'il faut s'interoger....
Sincerement je vous demanderez de lire ces message a la lumiere de l'esprit et non la votre pour reconnaitre votre pere a travers ces message.
Quand le seigneur choisis un enfants il lui parle comme il ou elle peut le comprendre et ces aussi un test pour les autres En sont temps conchita ne savait meme pas ce qu'etait une comete et d'autre messager ou voyant ne savait pas lire ou ecrire (Marie julie jahenny).
Myriam et Marie eux savent lire et ecrire mais en lisant ces livre on comprend que le seigneur choisis ces mot en fonction de ceux qu'il peuvent comprendre.
j'affirme que l'avertissement annoncer a garabandal arrivera cette annee car j'ai foi en jesus christ et qu'il my preparais deja avant meme que le livre de ces messager myriam et marie ne sorte.
de plus j'ai eu un songe me montrant l'apres l'avertissement et ces quand j'ai lu le premier tome que j'ai compris ce songe.
les personnes qui y croivent ne sont pas des illuminé et arrive aussi a etre objectif et ne pas faire une fixation uniquement sur les apparitions.
mais comme le Padre pio la dit les gens croirons quand il sera trop tard .
vous devez comprendre que la porte est etroite et je ne vous apprend rien.
mais se genre d'attitude ne font que vous eloigner de ce chemin car vous laisser trop de porte d'entrer a l'ennemie alors qu'il ne tarde pas a arriver.
le plus grave encore ces que je me dis mais comment ces personne ayant une bonne notion de la bible ne reconnaissent meme pas leur pere dans ces message et lui font la guerre a chaque jours.
le comportement que tous adopte en ce moment vous ne pourrez plus le faire apres l'avertissement.
et surtout ne jouer pas votre eternite sur un si j'avais su se serait trop bete dans le sens ou tout va s'accelerer apres et que ces a ce moment que vous remarquerez que se dont vous avez besoin vous ne l'avez pas.
ces a dire la main de votre seigneur et votre guide pour l'apres et non votre raison ou les connaissance biblique que votre cerveau a enregistrer.
Donc vous ne pouvez etre credible ces aussi simple que cela.
Vous devriez en priorité vous fié au jugement de Dieu qui lui connais ces enfants et ces veritable messager sur terre.
je vous donne raison en ce qui concerne les faux prophete mais il n'y en a pas un que vous n'ayez mis en avant depuis que je vous connais Patre.
Si ces nouvelles révélations font oublié certaines notions de Garabandal,je pense qu'il faut s'interoger....
Sincerement je vous demanderez de lire ces message a la lumiere de l'esprit et non la votre pour reconnaitre votre pere a travers ces message.
Quand le seigneur choisis un enfants il lui parle comme il ou elle peut le comprendre et ces aussi un test pour les autres En sont temps conchita ne savait meme pas ce qu'etait une comete et d'autre messager ou voyant ne savait pas lire ou ecrire (Marie julie jahenny).
Myriam et Marie eux savent lire et ecrire mais en lisant ces livre on comprend que le seigneur choisis ces mot en fonction de ceux qu'il peuvent comprendre.
j'affirme que l'avertissement annoncer a garabandal arrivera cette annee car j'ai foi en jesus christ et qu'il my preparais deja avant meme que le livre de ces messager myriam et marie ne sorte.
de plus j'ai eu un songe me montrant l'apres l'avertissement et ces quand j'ai lu le premier tome que j'ai compris ce songe.
les personnes qui y croivent ne sont pas des illuminé et arrive aussi a etre objectif et ne pas faire une fixation uniquement sur les apparitions.
mais comme le Padre pio la dit les gens croirons quand il sera trop tard .
vous devez comprendre que la porte est etroite et je ne vous apprend rien.
mais se genre d'attitude ne font que vous eloigner de ce chemin car vous laisser trop de porte d'entrer a l'ennemie alors qu'il ne tarde pas a arriver.
le plus grave encore ces que je me dis mais comment ces personne ayant une bonne notion de la bible ne reconnaissent meme pas leur pere dans ces message et lui font la guerre a chaque jours.
le comportement que tous adopte en ce moment vous ne pourrez plus le faire apres l'avertissement.
et surtout ne jouer pas votre eternite sur un si j'avais su se serait trop bete dans le sens ou tout va s'accelerer apres et que ces a ce moment que vous remarquerez que se dont vous avez besoin vous ne l'avez pas.
ces a dire la main de votre seigneur et votre guide pour l'apres et non votre raison ou les connaissance biblique que votre cerveau a enregistrer.
mikee- Combat avec Sainte Marie
- Messages : 1665
Inscription : 15/02/2006
Re: Prophéties pour notre temps
les gens croirons quand il sera trop tard.c'est cela qui est triste.car combien de gens connaissent garabandal a mon avis pas beaucoup.il faut en parler autour de nous.
ericsaelen- Aime la Bible
- Messages : 11
Inscription : 22/02/2009
Re: Prophéties pour notre temps
et combien de personnes connaissent la prophetie de st jean de jerusalem ? Qui est selon moi la plus importante de toutes les propheties !!
Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille
L'homme se croira Dieu alors qu'il ne sera rien de plus qu'à sa naissance
Il frappera toujours vaincu par la colère et la jalousie
Mais son bras sera armé de la puissance dont il se sera emparé
Et Prométhée aveuglé il pourra tout détruire autour de lui
Il restera un nain de l'âme et il aura la force d'un géant
Il avancera d'un pas immense mais il ignorera quel chemin prendre
Sa tête sera lourde de savoir
Mais il ne saura pas pourquoi il vit et il meurt
Il sera comme toujours le fou qui gesticule ou l'enfant qui geint
Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille
L'homme se croira Dieu alors qu'il ne sera rien de plus qu'à sa naissance
Il frappera toujours vaincu par la colère et la jalousie
Mais son bras sera armé de la puissance dont il se sera emparé
Et Prométhée aveuglé il pourra tout détruire autour de lui
Il restera un nain de l'âme et il aura la force d'un géant
Il avancera d'un pas immense mais il ignorera quel chemin prendre
Sa tête sera lourde de savoir
Mais il ne saura pas pourquoi il vit et il meurt
Il sera comme toujours le fou qui gesticule ou l'enfant qui geint
l'anti-666- J'adore l'Eucharistie
- Messages : 254
Localisation : -
Inscription : 09/05/2009
Re: Prophéties pour notre temps
À L'ATTENTION DE "ANTI-666"...
CES PSEUDOS-PROPHÉTIES N'ONT AUCUN FONDEMENT HISTORIQUE ! VÉRIFIEZ VOS SOURCES !
Gilles. Ville de Québec - Canada
CES PSEUDOS-PROPHÉTIES N'ONT AUCUN FONDEMENT HISTORIQUE ! VÉRIFIEZ VOS SOURCES !
Gilles. Ville de Québec - Canada
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
- Messages : 25748
Localisation : Québec -Canada
Inscription : 25/03/2008
Page 21 sur 25 • 1 ... 12 ... 20, 21, 22, 23, 24, 25
Sujets similaires
» Prophéties sur la fin des temps
» Prophéties sur la Fin des Temps
» Les Prophéties de Jésus sur la Fin des Temps
» Les Prophéties des Apôtres sur la Fin des Temps
» Differentes Prophéties sur la Fin des Temps
» Prophéties sur la Fin des Temps
» Les Prophéties de Jésus sur la Fin des Temps
» Les Prophéties des Apôtres sur la Fin des Temps
» Differentes Prophéties sur la Fin des Temps
Forum catholique LE PEUPLE DE LA PAIX :: Le Ciel nous parle :: PROPHÉTIES DES SAINTS, DES BIENHEUREUX DE L'ÉGLISE
Page 21 sur 25
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum