(Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois d'août-
5 août- Dédicace de la Basilique
Ste-Marie Majeure- (commémoraison)
( - )
-lectures : Galates 4 : 4-7; Luc 2 : 1-7.
-----
Nous fêtons en ce jour l'anniversaire de la
dédicace d'une basilique dédiée à Marie Mère de Dieu.
Une basilique, c'est-à-dire, selon le sens étymologique du mot,
un édifice royal.
Le texte évangélique nous parle de cette même femme qui, un jour,
mit son enfant au monde dans une étable et le coucha dans une mangeoire.
-Galates 4 : 4-7-
« 04 Mais lorsqu’est venue la plénitude des temps, Dieu a envoyé son Fils,
né d’une femme et soumis à la loi de Moïse,
05 afin de racheter ceux qui étaient soumis à la Loi
et pour que nous soyons adoptés comme fils.
06 Et voici la preuve que vous êtes des fils : Dieu a envoyé l’Esprit de son Fils
dans nos cœurs, et cet Esprit crie « Abba ! », c’est-à-dire : Père !
07 Ainsi tu n’es plus esclave, mais fils, et puisque tu es fils,
tu es aussi héritier : c’est l’œuvre de Dieu. »
Contraste étonnant et tellement symbolique pour nous chrétiens !
Un contraste qui nous dit que
ce Dieu, qui a voulu se faire
l'un de nous dans la pauvreté et l'humilité, élève les humbles.
Cette fête nous donne aussi un aperçu historique
du développement de la dévotion mariale.
Saint Paul ne fait qu'une brève allusion à la Vierge Marie dans sa lettre aux Galates :
Dieu a envoyé son Fils, né d'une femme...
Au concile d'Éphèse (431), cette femme fut proclamée Mère de Dieu
et peu de temps après, en 435,
cette basilique
— dont le bâtiment existait déjà depuis près d'un siècle —
lui fut dédiée par le pape Sixte III -- 44e pape 432 - 440-
L'histoire de cette église,
qui ne peut être moins belle que l'embellissement des récits,
- c'est dans les âmes élevées et édifiées qu'on le vérifie - -à partir de 5'27''
montre la place que Marie avait prise
dès cette époque (plus universellement connue) dans le peuple de Dieu.
-car de part et d'autre on peut facilement se représenter
que c'est du vivant de la Vierge qu'elle était déjà vénérée (mise à l'honneur)
par les Apôtres et les disciples...
Sainte-Marie-Majeure est nommée aussi
Sainte-Marie-aux-Neiges,
((—————Ce vocable a son origine dans un miracle survenu à Rome au 5e siècle
à l'occasion de la fondation de la basilique Sainte-Marie-Majeure.
Le matin du 5 août 358, le mont Esquilin
-ouvrir l'encadré:
- Le mont Esquilin:
- L'Esquilin (en latin : Esquilinus ou Exquilinus)
est l'une des sept collines de Rome, -rive droite du Tibre-
située à l'est du centre historique de la ville.
Le relief se présente comme un plateau se composant de trois légères élévations :
l'Oppius,
le Cispius
et le Fagutal.
À l'origine, l'Esquilin est relié par son sud-ouest à la colline du Palatin
par une petite colline,
la Velia,
dont l'arc de Titus occupe le point culminant.
-la colline de l'Aquilin par rapport à la coline du Vatican
(distance: 6 kilomètre)
Au cours du 1er siècle après Jésus-Christ,
la colline du Vatican (rive gauche du Tibre) se trouvait en dehors des limites de la ville :
il y aurait eu un cirque romain (le Cirque de Caligula et de Néron (ou le Cirque du Vatican))
ainsi qu'un cimetière.
La Basilique Saint-Pierre est construite sur l'emplacement du cimetière,
le site traditionnel où se trouve la tombe de saint Pierre.
À proximité se trouvait un autre cimetière qui est ouvert au public depuis le 10 octobre 2006,
afin de célébrer le 500e anniversaire du Musée du Vatican .
La colline du Vatican n'est pas l'une des fameuses Sept collines de Rome
même si elle a été incluse dans les limites de la ville de Rome
sous le règne du pape Léon IV
qui élargit les murs de la Cité léonine
afin de protéger la Basilique Saint-Pierre et le Vatican.
Ainsi, la colline du Vatican est dans l'enceinte
et les limites de la ville de Rome depuis plus de 1100 ans.
Jusqu'aux Accords du Latran en 1929, elle faisait partie du Rioni de Rome Borgo.
SAINT-SIÈGE:
Avant la papauté d'Avignon (1305–1378),
le Saint-Siège se trouvait au Palais du Latran.
Après la papauté d'Avignon,
l'administration de l'Église a été déplacée à la Colline du Vatican
et le palais papal était (jusqu'en 1871)
le Palais du Quirinal sur la colline Quirinal.
Depuis 1929, une partie de la colline du Vatican
est l'emplacement de l'État de la Cité du Vatican.
Toutefois, la cathédrale de l'Évêque de Rome, le Pape,
n'est pas la Basilique Saint-Pierre au Vatican,
mais la basilique Saint-Jean-de-Latran
(ou l'archibasilique du Très-Saint-Sauveur) ;
elle bénéficie à ce titre du privilège d'extraterritorialité comme indiqué
dans les accords du Latran et elle est considérée comme
la « mère » de toutes les églises de Rome et du monde.
s'est trouvé couvert de blancheur par du givre ou de la neige.
C'était, sinon un miracle, du moins un signe extraordinaire en plein été.
Cette circonstance décida le pape Libère —36e pape 352 - 366 —
à placer sur cette colline le sanctuaire qu'il avait décidé
d'édifier en l'honneur de la Mère de Dieu.
-ouvrir l'encadré:
- Marie mise à la place qui lui revient par l'Église du Christ:
- -du missel:
La basilique
de Sainte-Marie-Majeure,
érigée par le pape Sixte III —44e pape 432 -440-
au lendemain du Concile d’Éphèse (431) constitue
l’hommage du peuple romain à la sainte Mère de Dieu (P 1).
Dans l’éclat de ses mosaïques et de ses ors,
dans l’harmonie sans égale de sa double colonnade en marbre de Paros,
dans la
perfection de ses proportions,
la première des basiliques mariales d'Occident
est un véritable poème théologique en l'honneur de la Maternité divine de Marie :
de la relique de la Crèche à la conque absidiale
où Torriti
(( Jacopo Torriti est un peintre et mosaïste roman de l'école romaine de la fin du 13e et du début du 14e siècle.
On ne dispose que de peu de documents sur la vie de Jacopo Torriti :
en 1291, il signe les registres
pour des mosaïques de l'archibasilique Saint-Jean de Latran à Rome,
des mosaïques de l'abside de Santa Maria Maggiore en 1295
(Couronnement de la Vierge par le Christ en médaillon,
ornementé de fleurs, d'oiseaux et d'autres animaux ;
y figurent saint Pierre, saint Paul et le pape Nicolas IV,
saint Jean-Baptiste, saint Jean, saint Antoine ...,
des scènes de la vie de la Vierge). ))
a représenté le couronnement de la Vierge par le Christ,
en passant par l'arc triomphal
où, dans la scène de l'Épiphanie, Marie se présente dans la majesté de la Mère du Roi,
tout proclame le privilège unique de celle qui nous donna, «petit enfant, le Dieu d'avant les siècles» (Romanos le Mélode).
Quant aux quarante-deux tableaux de mosaïques qui illustrent, de part et d'autre de la nef, l'épopée patriarcale, l'exode et l'entrée dans la Terre promise, ils nous semblent égrener une litanie que nous connaissons bien :
Reine des patriarches,
Reine des prophètes,
Tour d'ivoire,
Arche de l'Alliance,
Siège de la Sagesse, priez pour nous.
C'est pourquoi la basilique Sainte-Marie-Majeure
est souvent appelée « la basilique libérienne ».
Cette église fut parée par le pape Sixte III — 44e pape 432 - 440-
d'une mosaïque monumentale destinée à illustrer la doctrine de l'Église
à propos de la Vierge Marie proclamée « Mère de Dieu » en 431 par le concile d'Éphèse.
C'est l'Arc triomphal de Sainte-Marie-Majeure.
La commémoration du signe de Notre Dame des Neiges se trouve
à l'origine de toute la doctrine catholique
et de toute la dévotion de l'Église catholique
à l'égard de Marie, Mère de Dieu.
Plus tard, l'Église d'Orient institua une fête de
la Transfiguration du Sauveur (fêtée demain)
et la plaça le 6 août, c'est-à-dire quarante jours
avant la fête de l'Exaltation de la Croix, le 14 septembre.
Cette fête se trouve liée à celle de la commémoration du signe de Notre Dame des Neiges.— ))
parce qu'on en attribuait l'origine à un fait miraculeux.
En 358, la Vierge serait apparue à un noble patricien,
et lui aurait demandé de faire bâtir une église en son honneur,
en un lieu où tomberait de la neige.
À Rome, au mois d'août, c'est inusité,
la neige était tombée sur le sommet de l'Esquilin !
Cette basilique porte encore le nom de Sainte-Marie-à-la-Crèche,
parce qu'elle renfermerait des morceaux de la mangeoire de Bethléem
dans laquelle Marie avait déposé son enfant nouveau-né.
Son plafond est recouvert du premier or venu d'Amérique ;
elle contient une mosaïque qui représente
les deux villes de Bethléem et de Jérusalem.
Ce rappel des lieux où est né Jésus-Christ,
où il a délivré son message et donné sa vie,
montre que les chrétiens,
à l'époque même où le culte marial prenait son essor,
savaient que la Mère du Christ qu'ils vénéraient
restait humblement dans l'ombre de son Fils,
et que son rôle était de le faire toujours mieux connaître et aimer.
-----------------
À suivre.
Dernière édition par Bryand le Mer 26 Aoû 2020 - 11:11, édité 1 fois
Bryand- Pour la Paix
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
20 août
saint Bernard
Abbé, et docteur de l’Église – (mémoire)
(né 1090 - 1153 ) –
-lectures – -Cantique des cantiques 8 : 6-7; Luc 6 : 17-26 -
-Office des lectures:
-Sermon de saint Bernard sur le Cantique des cantiques -
Bernard de Fontaine
mort en 1153, est canonisé dès 1174
et devient alors saint Bernard de Clairvaux.
—Clairvaux est une localité de Ville-sous-la-Ferté
et une ancienne commune française,
située dans le département de l'Aube en région Grand Est.—
- à 115 km de Fontaine-Lès-Dijon-
Il est déclaré Docteur de l'Église catholique en 1830 par le pape Pie VIII.
Version brève-
Lorsque Bernard, né en 1090 au château de Fontaine-lez-Dijon,
entre à l'abbaye de Cîteaux, il n'a guère plus de vingt ans.
Il n'est pas seul, trente jeunes hommes, parents et amis, l'accompagnent.
Parmi lesquels -4 de ses frères ((Bernard est le troisième de sept enfants ))
-son oncle
-et plus tard son père.
Ils viennent se joindre à la communauté fondée quatorze ans plus tôt (1098)
par Robert de Molesmes,
— [fonde l’ordre cistercien avec Albéric de Cîteaux et Étienne Harding ] —
dans le cadre de la réforme.
Le fondateur désirait revenir à une observance plus fidèle à la règle de saint Benoît,
dont on s'était peu à peu écarté.
Bernard n'est donc pas à l’origine de ce nouveau mouvement monastique,
destiné à une telle -fortune dans le temps et l'espace,
mais il va lui donner une impulsion extraordinaire.
Il est, pourrait-on dire, le second père des moines blancs,
appelés cisterciens, du nom de leur premier monastère.
Après sa formation, Bernard est envoyé à Clairvaux comme Abbé.
[ La fondation de Clairvaux remonte aux temps de la toute première extension de l'ordre cistercien.
En 1115, l'abbaye-mère de Cîteaux a fondé deux abbayes-filles, La Ferté et Pontigny.
Au moment de la fondation de Morimond, des pourparlers semblent être en cours
pour une nouvelle fondation qui serait située sur les terres de Hugues de Troyes,
comte de Champagne, dans le diocèse de Langres.
C'est ainsi que l'abbaye de Clairvaux (clara vallis, « vallée claire »)
est fondée le 25 juin 1115 par Bernard de Clairvaux,
accompagné de douze moines suivant la coutume cistercienne.
L'emplacement de l'abbaye est choisi avec précaution.
Il s'agit d'une clairière isolée, le val d'Absinthe, au bord de l'Aube.
Ce site permet aux moines de vivre leur vocation
à l'écart du monde tout en ayant accès à un cours d'eau,
nécessaire pour des questions d'hygiène
mais aussi pour pouvoir implanter un moulin.
En effet, les cisterciens se doivent de respecter
la règle de saint Benoît qui stipule
le respect du vœu de stabilité et la vie en autarcie.
Ce terrain est offert par un proche parent de Bernard. ]
Celui qui — nous dit-on — avait été un enfant timide,
va devenir la personnalité la plus en vue de son temps,
et cela malgré une santé qui restera toujours fragile.
Sous son abbatiat, Clairvaux va essaimer :
plus de soixante nouvelles communautés verront le jour de son vivant.
Puis, les circonstances, surtout son envergure exceptionnelle,
vont l'amener à devenir, ainsi qu'on l'a écrit,
«la conscience de l'Église de son temps ».
Arraché à son cloître, il va parcourir l'Europe.
Il intervient dans tous les domaines.
Maître spirituel, il lutte aussi pour réformer les mœurs,
et ne ménage personne.
Les Béatitudes selon Luc sont suivies de malédictions ;
elles ont été choisies pour rappeler le zèle que Bernard déploya
pour promouvoir plus de justice entre frères dans le Christ.
Il veille à l'unité et à la pureté de la foi.
Il conseille les rois,
le pape Eugène III (un moine qu'il avait formé).
Celui-ci lui demande de prêcher la seconde croisade à Vézelay:"
Personnalité complexe, celui qui donnera également une impulsion à la dévotion mariale
et écrira un célèbre commentaire du Cantique des Cantiques (d’où le choix de la première lecture),
se montrera d'une sévérité que nous jugerions excessive
envers Abélard condamné pour ses erreurs théologiques.
—Abélard, Abailard, ou encore Abeilard (Abaelardus en latin), Pierre alias Petrus en religion
(né en 1079 au Pallet près de Nantes - mort le 21 avril 1142, au prieuré Saint-Marcel
près de Chalon-sur-Saône), est un philosophe, dialecticien et théologien chrétien,
père de la scolastique et inventeur du conceptualisme.
Son œuvre littéraire, qui révèle un grand théologien et un mystique,
lui valut le titre de docteur de l'Église que lui conféra le pape Pie VIII.
Il mourut le 20 août 1153,
laissant au monde chrétien un héritage durable dont nous pouvons profiter encore
pour progresser dans les voies spirituelles, que nous soyons religieux ou non.
saint Bernard
Abbé, et docteur de l’Église – (mémoire)
(né 1090 - 1153 ) –
-lectures – -Cantique des cantiques 8 : 6-7; Luc 6 : 17-26 -
-Office des lectures:
-Sermon de saint Bernard sur le Cantique des cantiques -
Bernard de Fontaine
mort en 1153, est canonisé dès 1174
et devient alors saint Bernard de Clairvaux.
—Clairvaux est une localité de Ville-sous-la-Ferté
et une ancienne commune française,
située dans le département de l'Aube en région Grand Est.—
- à 115 km de Fontaine-Lès-Dijon-
Il est déclaré Docteur de l'Église catholique en 1830 par le pape Pie VIII.
Version brève-
Lorsque Bernard, né en 1090 au château de Fontaine-lez-Dijon,
entre à l'abbaye de Cîteaux, il n'a guère plus de vingt ans.
Il n'est pas seul, trente jeunes hommes, parents et amis, l'accompagnent.
Parmi lesquels -4 de ses frères ((Bernard est le troisième de sept enfants ))
-son oncle
-et plus tard son père.
- Quelques données sur sa famille et bribes des début de l'oeuvre-:
-ENFANCE ET ENTRÉE AU MONASTÈRE-
Né en 1090 ou 1091 au château de Fontaine-lès-Dijon près de Dijon,
dans une famille noble de Bourgogne ,
Bernard est le troisième de sept enfants
(avec pour frère et sœur
saint Gérard de Clairvaux — 1138 fête 14 juin -
https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9rard_de_Clairvaux —
et
sainte Ombeline de Jully) – née 1092- 1141 fête 21 août- aussi 12 février-
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ombeline_de_Jully
Fils du seigneur Tescelin le Roux (Tescelin Saurel ou Sorrel )
et de sainte Alèthe de Montbard - Alèthe de Montbard ou Aleth ou Alette
(née 1070-1107)
(alétheia, la vérité en grec ancien)
bienheureuse et mère de saint Bernard de Clairvaux. Elle est fêtée le 4 avril.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Al%C3%A8the_(sainte)
Son père, Tescelin, est l'un des seigneurs de Châtillon-sur-Seine.
Modeste chevalier, il est au service du duc de Bourgogne
et a cherché à faire un riche mariage.
Il possède des terres autour de Montbard, d'Alise-Sainte-Reine,
dans la vallée de la Laignes ou au confluent de l'Aube et de l'Aujon
en plus de sa seigneurie de Fontaine .
La famille de sa mère, Alèthe ou Aleth, est de plus haute lignée.
Le grand-père de Bernard règne sur la seigneurie de Montbard :
ses terres s'étendent sur les plateaux situés entre l'Armançon et la Seine.
Son oncle, André de Montbard, -André de Montbard (1103- 1156)
est un des neuf chevaliers fondateurs de l'ordre du Temple,
et le cinquième maître de l'ordre entre 1153 et 1156.-
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_du_Temple
-l’Ordre du temple :
L’ordre du Temple est un ordre religieux et militaire issu
de la chevalerie chrétienne du Moyen Âge,
dont les membres sont appelés les Templiers.
Cet ordre fut créé à l'occasion du concile de Troyes,
ouvert le 13 janvier 1129 ,
à partir d'une milice appelée les Pauvres Chevaliers du Christ
et du Temple de Salomon,
du nom du temple de Salomon que les croisés avaient assimilé
à la mosquée al-Aqsa
(bâtie sur les vestiges de ce temple).
Il œuvra pendant les 12e et 13e siècles à l'accompagnement
et à la protection des pèlerins pour Jérusalem
dans le contexte de la guerre sainte et des croisades.
est l'un des neuf fondateurs de l'ordre du Temple
et devient même Grand Maître .
La famille de Bernard appartient donc à la moyenne noblesse.
Vers 1100, il est envoyé à l'école canoniale de Saint-Vorles à Châtillon-sur-Seine .
Après les rudiments, il suit le trivium, premier cycle d'enseignement
consacré aux lettres (grammaire, rhétorique et dialectique).
Montrant un goût particulier pour la littérature,
il acquiert une bonne connaissance de la Bible,
des Pères de l'Église
et de divers auteurs latins :
Horace, Lucain, Sénèque (Lettres à Lucilius),
Tacite, Juvénal, Perse, Stace, Térence et, surtout,
Cicéron, Virgile et Ovide (y compris, de ce dernier, l'Art d'aimer),
ce qui fait de lui un parfait représentant des lettrés de son temps.
En revanche, il ne suit pas le quadrivium
(second cycle, portant sur l'arithmétique, la géométrie, la cosmologie et la musique).
À l'âge de seize ou dix-sept ans, (vers 1106-1107)
il perd sa mère et en est très vivement affecté.
Il mène ensuite l'existence mondaine des jeunes nobles de son âge
mais semble très vite vouloir entrer dans les ordres.
Dans un premier temps, pour ne pas inquiéter sa famille par ses préparatifs à la vie monacale,
il leur laisse entendre qu'il prépare un pèlerinage à Jérusalem .
En 1112, il entre à l'abbaye de Cîteaux
https://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_de_C%C3%AEteaux
— L’abbaye Notre-Dame de Cîteaux est l'abbaye fondatrice de l'ordre de Cîteaux (ordre cistercien).
Elle est située sur le territoire de la commune de Saint-Nicolas-lès-Cîteaux,
canton de Nuits-Saint-Georges, dans le département de la Côte-d'Or, en Bourgogne-Franche-Comté.
Sa construction est de style gothique et d'architecture classique du xie siècle.
Elle fut fondée en 1098 dans le duché de Bourgogne par Robert de Molesme,
abbé de l'abbaye Notre-Dame de Molesme, dédiée à Marie,
mère du Christ, et placée sous la protection des ducs de Bourgogne. SUITE AU SITE—
avec trente membres de sa famille ou proches .
L'abbaye de Cîteaux a été fondée
en 1098
par - Robert de Molesme, fête 30 avril-
puis co-fondée par
-Albéric de Cîteaux
et - Étienne Harding en est l'abbé depuis janvier 1108.
[ — Saint Robert de Molesme (v. 1029- 1111)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_de_Molesme
est un moine réformateur français,
co-fondateur de l'ordre cistercien avec
Albéric de Cîteaux fête 26 janvier-
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alb%C3%A9ric_de_C%C3%AEteaux
Saint Albéric de Cîteaux (Albericus Cassinensis),
parfois nommé Aubry de Cîteaux, mort le 26 janvier 1109,
était un ermite qui, se joignant à Robert de Molesme,
fit partie de l'équipe monastique fondatrice de ce qui devint l'ordre de Cîteaux.
-VOIR SUITE LE SITE-
et
Étienne Harding. –on ne parle pas de sa fête
sa mort est 28 mars 1134,
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tienne_Harding
—Saint Étienne Harding (Dorset, Angleterre, né seconde v 1060
- 28 mars 1134),
prieur puis abbé de l'abbaye
de Cîteaux de 1099 à 1133,
rédacteur notamment de la Charte de charité cistercienne.— ]
Les fondateurs se sont détachés de l'ordre de Cluny,
alors en pleine gloire, pour vivre intégralement la règle de saint Benoît.
Ils souhaitent répondre à un idéal plus rigoureux :
retour à la simplicité dans la vie quotidienne, dans le culte et dans l'art ;
rupture avec le monde, pauvreté, silence, travail manuel,
tels seront les éléments principaux de la création cistercienne.
Cela correspond aux souhaits de Bernard qui veut parvenir
à l'ascèse monastique la plus rude .
Cette ascèse est comparable selon lui à la route de Jérusalem :
« par la montée rude (…), vers la Jérusalem de la liberté, celle d'en-haut, notre mère . »
Ils viennent se joindre à la communauté fondée quatorze ans plus tôt (1098)
par Robert de Molesmes,
— [fonde l’ordre cistercien avec Albéric de Cîteaux et Étienne Harding ] —
dans le cadre de la réforme.
Le fondateur désirait revenir à une observance plus fidèle à la règle de saint Benoît,
dont on s'était peu à peu écarté.
Bernard n'est donc pas à l’origine de ce nouveau mouvement monastique,
destiné à une telle -fortune dans le temps et l'espace,
mais il va lui donner une impulsion extraordinaire.
Il est, pourrait-on dire, le second père des moines blancs,
appelés cisterciens, du nom de leur premier monastère.
Après sa formation, Bernard est envoyé à Clairvaux comme Abbé.
[ La fondation de Clairvaux remonte aux temps de la toute première extension de l'ordre cistercien.
En 1115, l'abbaye-mère de Cîteaux a fondé deux abbayes-filles, La Ferté et Pontigny.
Au moment de la fondation de Morimond, des pourparlers semblent être en cours
pour une nouvelle fondation qui serait située sur les terres de Hugues de Troyes,
comte de Champagne, dans le diocèse de Langres.
C'est ainsi que l'abbaye de Clairvaux (clara vallis, « vallée claire »)
est fondée le 25 juin 1115 par Bernard de Clairvaux,
accompagné de douze moines suivant la coutume cistercienne.
L'emplacement de l'abbaye est choisi avec précaution.
Il s'agit d'une clairière isolée, le val d'Absinthe, au bord de l'Aube.
Ce site permet aux moines de vivre leur vocation
à l'écart du monde tout en ayant accès à un cours d'eau,
nécessaire pour des questions d'hygiène
mais aussi pour pouvoir implanter un moulin.
En effet, les cisterciens se doivent de respecter
la règle de saint Benoît qui stipule
le respect du vœu de stabilité et la vie en autarcie.
Ce terrain est offert par un proche parent de Bernard. ]
Celui qui — nous dit-on — avait été un enfant timide,
va devenir la personnalité la plus en vue de son temps,
et cela malgré une santé qui restera toujours fragile.
Sous son abbatiat, Clairvaux va essaimer :
plus de soixante nouvelles communautés verront le jour de son vivant.
Puis, les circonstances, surtout son envergure exceptionnelle,
vont l'amener à devenir, ainsi qu'on l'a écrit,
«la conscience de l'Église de son temps ».
Arraché à son cloître, il va parcourir l'Europe.
Il intervient dans tous les domaines.
Maître spirituel, il lutte aussi pour réformer les mœurs,
et ne ménage personne.
Les Béatitudes selon Luc sont suivies de malédictions ;
elles ont été choisies pour rappeler le zèle que Bernard déploya
pour promouvoir plus de justice entre frères dans le Christ.
Il veille à l'unité et à la pureté de la foi.
Il conseille les rois,
le pape Eugène III (un moine qu'il avait formé).
Celui-ci lui demande de prêcher la seconde croisade à Vézelay:"
Personnalité complexe, celui qui donnera également une impulsion à la dévotion mariale
et écrira un célèbre commentaire du Cantique des Cantiques (d’où le choix de la première lecture),
se montrera d'une sévérité que nous jugerions excessive
envers Abélard condamné pour ses erreurs théologiques.
—Abélard, Abailard, ou encore Abeilard (Abaelardus en latin), Pierre alias Petrus en religion
(né en 1079 au Pallet près de Nantes - mort le 21 avril 1142, au prieuré Saint-Marcel
près de Chalon-sur-Saône), est un philosophe, dialecticien et théologien chrétien,
père de la scolastique et inventeur du conceptualisme.
Son œuvre littéraire, qui révèle un grand théologien et un mystique,
lui valut le titre de docteur de l'Église que lui conféra le pape Pie VIII.
Il mourut le 20 août 1153,
laissant au monde chrétien un héritage durable dont nous pouvons profiter encore
pour progresser dans les voies spirituelles, que nous soyons religieux ou non.
Dernière édition par Bryand le Jeu 20 Aoû 2020 - 22:59, édité 1 fois
Bryand- Pour la Paix
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Saint Bernard de Clairvaux
extrait de la deuxième
homélie "super missus" -
extrait de la deuxième
homélie "super missus" -
Bryand- Pour la Paix
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
25 août –
saint Louis- – (commémoraison)
-( saint Louis en pèlerinage à Nazareth, Chronique de Saint-Denis,
1332-1350, BL, Royal 16 G VI)
(né 1214 - 1270) –
-lectures – -1 Rois 3 : 11-14; Matthieu 5 : 38-48;
- -Office des lectures-Enseignement de saint Louis à son fils aîné Philippe; —
-----------------
Le futur Louis IX, né en 1214, et qui portera pour la postérité le nom de saint Louis,
doit beaucoup, après Dieu, à sa mère, Blanche de Castille -née 1188 - 1252 –
(( Blanche de Castille, née le 4 mars 1188 à Palencia, en Castille,
et morte le 27 novembre 1252 à Melun,
est reine de France par son mariage avec Louis VIII.))
Dès son enfance elle lui inculqua l'horreur du péché.
«Mieux vaut mourir, lui disait-elle, que commettre un péché mortel.»
Comme jadis Salomon, il avait demandé à Dieu la sagesse pour gouverner un peuple nombreux.
C'est pourquoi la première lecture liturgique a été choisie:
1 Rois 3 : 5-14 -
- 1 Rois 3:
« À Gabaôn, Yahvé apparut la nuit en songe à Salomon.
Dieu dit : " Demande ce que je dois te donner. "
6- Salomon répondit : " Tu as témoigné une grande bienveillance
à ton serviteur David, mon père,
et celui-ci a marché devant toi dans la fidélité, la justice et la droiture du cœur ;
tu lui as gardé cette grande bienveillance
et tu as permis qu'un de ses fils soit aujourd'hui assis sur son trône.
7- Maintenant, Yahvé mon Dieu, tu as établi roi ton serviteur
à la place de mon père David, et moi,
je suis un tout jeune homme, je ne sais pas agir en chef.
8- Ton serviteur est au milieu du peuple que tu as élu, un peuple nombreux,
si nombreux qu'on ne peut le compter ni le recenser.
9- Donne à ton serviteur un cœur
plein de jugement pour gouverner ton peuple,
pour discerner entre le bien et le mal,
car qui pourrait gouverner ton peuple, qui est si grand ? "
10- Il plut au regard du Seigneur que Salomon ait fait cette demande ;
11- et Dieu lui dit :
" Parce que tu as demandé cela,
que tu n'as pas demandé pour toi de longs jours,
ni la richesse, ni la vie de tes ennemis,
mais que tu as demandé pour toi le discernement du jugement,
12- voici que je fais ce que tu as dit : je te donne un cœur sage et intelligent
comme personne ne l'a eu avant toi
et comme personne ne l'aura après toi.
13- Et même ce que tu n'as pas demandé, je te le donne aussi :
une richesse et une gloire comme à personne parmi les rois.
14- Et si tu suis mes voies, gardant mes lois et mes commandements
comme a fait ton père David,
je t'accorderai une longue vie. " »
Un mois, après la mort de saint François d’Assise ((né 1182- 1226))
en 1226, un enfant de douze ans devenait roi de France, Louis le neuvième du nom.
Avec le roi tertiaire franciscain-
VOIR AU POSTE SUIVANT
Cette sagesse se caractérisa pour lui, par un souci constant de justice.
L'immoralité est contraire à la justice de Dieu.
Saint Louis travaillera à moraliser la vie publique.
Il était très près de son peuple, s'intéressant à ses problèmes.
«Maintes fois, a écrit Joinville, son biographe,
(( né 1224- 1317— Jean de Joinville (v. 1224 - 24 décembre 1317),
également connu sous le nom de Sire de Joinville,
est un noble champenois et biographe de Saint Louis.
Sénéchal de Champagne et historien du règne,
il suit Louis IX à Aigues-Mortes et en Terre sainte
lors de la septième croisade.
C'est en partie grâce à son témoignage
que Saint Louis est canonisé en 1297. ))
il allait s'asseoir au bois de Vincennes, sous un chêne,
et tous ceux qui avaient des litiges venaient les lui soumettre.»
Ce roi chrétien contribua à consolider la monarchie.
Il lui fallut faire des guerres,
mais on peut croire que cette nécessité fut toujours pour lui regrettable,
et qu'il combattit sans haine.
Il prit part à deux croisades --la 7e et la 8e-
qui furent d'ailleurs des épreuves remplies de souffrances
(-défaites; -pertes d'hommes ---qu'il ne voulut pas abandonner---:
il fut fait prisonnier pendant 1 mois;
-maladie)-
vingt ans plus tard il mourra devant Tunis lors de sa deuxième croisade, en 1270.
De son temps, temps de chevalerie et de chevaleresques entreprises,
pour lui surtout, l'amour du Christ justifiait cette aventure d'ailleurs héroïque,
dont le but était de délivrer le tombeau du Seigneur
alors aux mains des infidèles. - Les cavaliers musulmans:
- Bref aperçu de la 7e et 8e CROISADES aux prises avec des Sarrasins:
Saint Louis : le croisé d’Aigues-Mortes à la Terre sainte
À Jérusalem ! Le 28 août 1248, l’armada de Saint Louis quitte le port d’Aigues-Mortes,
qu’il a bâti pour mener les croisés en Terre sainte
et libérer le Saint Sépulcre.
Retour sur l’incroyable épopée du roi pieux.
Par Philippe Royer
Juin 1248.
La ville d’Aigues-Mortes est en pleine effervescence.
Sur la place Royale, dont les dimensions ont été tout juste mesurées,
le son cristallin du burin sur la pierre couvre les conversations.
Descendus d’Alès depuis bientôt deux ans, les maçons cévenols s’affairent
sur le chantier de l’église Notre-Dame-des-Sablons
et sur celui du château.
Heureusement, la tour de Constance est achevée.
Entouré d’eau et relié à la ville par trois arches, l’édifice est prêt à recevoir Louis IX et sa suite.
Les émissaires du roi ont annoncé qu’il allait bientôt quitter Paris,
avec son armada de croisés :
2 500 chevaliers, avec écuyers et valets d’armes,
10 000 fantassins
et 5 000 arbalétriers !
Tremblez Sarrasins, la VIIe croisade est en route
pour vous chasser définitivement de Syrie et de Palestine !
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« Si j’en réchappe, j’irai délivrer les lieux saints ! »
Trois ou quatre ans auparavant, Aigues-Mortes – eaux mortes en occitan –,
n’était qu’un grand marécage poissonneux, en bordure de Méditerranée,
propriété de l’abbaye bénédictine de Psalmodie,
qui veillait jalousement sur son bien.
Les pêcheurs étaient juste autorisés à dresser leurs cabanes sur sa rive,
mais seulement le temps d’une saison.
''Saint Louis, en quête d’un port d’embarquement pour sa première croisade,
jette son dévolu sur le site.
Il projette d’y construire une bastide, une ville neuve,
plutôt que de dépendre du bon vouloir du Saint Empire romain germanique,
qui exerce sa souveraineté sur Marseille et Toulon '',
explique Patrick Florençon,
commissaire de l’exposition
'' Saint Louis, de l’Occident à l’Orient '',
organisée en 2014.
Quelques échanges de terres avec les moines scellent ainsi le destin de cette parcelle,
séparée de la mer par deux étangs suffisamment profonds
pour que des navires puissent les traverser.
Le vœu de « se croiser »,
prononcé par le pieux Saint Louis,
remonte à décembre 1244.
Terrassé par une forte fièvre, le roi est alors presque à l’agonie :
'' Si j’en réchappe,
j’irai délivrer les lieux saints ! ''
La supplique a été entendue, il guérit.
À vrai dire, le roi caresse l’idée d’une nouvelle croisade depuis longtemps.
Enfant, il a été fasciné par les récits et les hauts faits
de son grand-père Philippe Auguste.
Le vieux souverain avait commandé la troisième croisade,
aux côtés de Richard Cœur-de-Lion.
En 1192, leur alliance avait arraché la ville d’Acre (Palestine)
des griffes de Saladin, le grand souverain musulman.
Une cruelle défaite Jérusalem,
la Ville sainte où bat le cœur de la chrétienté !
Louis IX s’en est déjà rapproché en acquérant les reliques de la Passion,
auprès d’un gageur vénitien.
Vêtu d’une simple chemise blanche,
il a lui-même porté la couronne d’épines sur quelques lieues,
lorsqu’elle est enfin entrée dans Paris, en août 1239.
À travers ce geste, « il a déjà pleinement vécu l’extase des croisés arrivant à Jérusalem »,
écrit Jacques Le Goff, historien
et auteur d’une remarquable biographie de Saint Louis.
Après qu’il s’est rétabli, fin 1244, sa mère Blanche de Castille,
qui redoute son éloignement, lui a demandé de renoncer à son vœu,
prononcé en grand état de faiblesse.
Mais Louis IX n’a rien voulu entendre,
bien qu’il ignore encore que Jérusalem a été reprise quelques mois auparavant,
et sa population massacrée,
par des guerriers au service du sultan d’Égypte.
Le Saint Sépulcre est à présent fermé aux chrétiens.
Pire,
en octobre, les mercenaires du sultan ont infligé une cuisante défaite aux Francs
et à leurs alliés musulmans à La Forbie, près de Gaza.
1245 : Saint Louis réitère son vœu auprès du pape Innocent IV, réfugié à Lyon en raison de ses démêlés avec Frédéric II, empereur de Germanie et d’Italie. En août 1248, les préparatifs de la première croisade de Saint Louis sont achevés. Pendant des mois, des convois de bateaux, loués ou achetés à des armateurs génois et vénitiens – car la France n’a pas encore d’arsenal –, ont acheminé vivres et matériel d’Aigues-Mortes jusqu’à Chypre, la base arrière franque. Le 28, après avoir attendu trois jours que le vent soit favorable, la nef de Saint Louis, baptisée La Montjoie, quitte le port languedocien, suivie par des dizaines de bateaux surchargés d’hommes, d’armes, de chevaux et de pierres, pour lester ces coques sans quilles.
Louis IX a 34 ans, Marguerite, sa femme, qui l’accompagne, 27. Couronné à l’âge de 12 ans, après la mort prématurée de son père Louis VIII, il a passé les dernières années à unifier et moderniser le royaume de France, dont il vient de confier les rênes, pendant son absence, à sa mère, Blanche de Castille.
En septembre, les croisés sont rassemblés à Chypre. Saint Louis dévoile son plan : foncer sur l’Égypte, le cœur et le verrou du Moyen-Orient. Mais il tarde à le mettre en œuvre, et laisse passer l’hiver. Nul doute que les Sarrasins en ont eu vent. La flotte franque de 120 gros vaisseaux, renforcée par une nuée de petits bâtiments, ne jette l’ancre devant Damiette qu’au mois de juin de l’année suivante. Damiette est l’une des deux cités, avec Alexandrie, à défendre l’entrée du delta du Nil. Saint Louis a retenu les leçons de la cinquième croisade : en 1219, les Francs avaient fait le siège de la ville égyptienne pendant plusieurs mois, et subi de lourdes pertes avant de s’en emparer. Le roi a acheminé une flottille d’embarcations à fond plat, capables de remonter marais et canaux, pour arriver au plus près des murs de la ville et déjouer sa défense. Les Sarrasins sont défaits en quelques heures.
Une nouvelle fois, Saint-Louis laisse passer le temps, afin d’éviter les redoutables crues du Nil. Trop longtemps sans doute. Lorsque les croisés arrivent, en décembre, au pied de la forteresse de Mansourah, sur la route du Caire, ils tombent sur une défense autrement plus coriace qu’à Damiette. D’autant qu’une armée de mamelouks, des soldats esclaves originaires du Turkestan, est venue la renforcer. Les combats sont terribles. Le fougueux Robert d’Artois, frère cadet de Saint Louis, y laisse la vie. Les chevaliers tombent les uns après les autres sous le fer et les feux grégeois des assiégés. La cavalerie sarrasine coupe la route de Damiette, empêchant tout approvisionnement. Les épidémies font le reste. Les croisés n’ont d’autre solution que de battre en retraite, poursuivis par les mamelouks.
« Saint Louis restera dans l’Histoire
comme le seul souverain d’Occident
à être tombé entre les mains des Sarrasins »
Saint Louis a refusé de devancer et abandonner ses compagnons d’armes, dont ses deux frères, Alphonse et Charles. Le roi est fait prisonnier avec 12 000 autres Francs. Il doit payer une rançon et restituer Damiette. Son rêve égyptien se solde par un humiliant fiasco. Saint Louis restera dans l’Histoire comme le seul souverain d’Occident à être tombé entre les mains des Sarrasins.
Libéré, le roi débarque à Saint-Jean-d’Acre, le 12 mai 1250, avec ses frères et une centaine de chevaliers. A-t-il déjà en tête de rester en Terre sainte ? « Il trouve des États latins d’Orient affaiblis six ans après la déroute des Francs à La Forbie, et des baronnies divisées. On le presse de rester pour y remettre de l’ordre, souligne Patrick Florençon. Saint Louis s’accorde le temps de la réflexion, et renvoie ses deux frères en France. Pendant quatre ans, il va consolider les défenses des États francs et bâtir l’équivalent de quatre Aigues-Mortes ! »
« Saint Louis est un roi d’engagement. Un vrai croisé ! »
« La grandeur de Saint Louis est d’avoir passé ces quatre années sans aucun titre ni pouvoir officiel, ajoute le médiéviste Alain Demurger. Mais il s’impose grâce à son autorité naturelle, fait rentrer dans le rang des barons trop indépendants, mais aussi les Templiers et les Hospitaliers qui ont noué des alliances avec les Sarrasins. Il ne veut pas non plus quitter la Terre sainte tant que l’accord passé avec les mamelouks ne sera pas totalement tenu : la libération de tous leurs prisonniers francs. Saint Louis est un roi d’engagement. Un vrai croisé ! »
Au printemps 1254, le roi rembarque avec sa femme Marguerite, restée à ses côtés, et leurs trois enfants nés en Orient. Sa mère, Blanche de Castille, est morte quelques mois auparavant. Le roi n’est plus le même. Arrivé en guerrier pétri de certitudes, il repart en homme de nuances et de doutes : où et quand a t-il offensé Dieu, pour qu’il ne lui ait pas accordé la victoire à Mansourah ? « Revenu en France, Saint Louis va imposer à son royaume une politique de conciliation avec le Divin, en punissant sévèrement les abus de pouvoir de ses vassaux, et en prenant ses célèbres ordonnances contre les jeux d’argent, les prêts à intérêt, ou le blasphème », résume Patrick Florençon.
Au début des années 1260, le Moyen-Orient tremble à nouveau sous les pas des mamelouks. Le sultan Baybars, à qui Louis IX avait eu affaire lors de sa captivité au Caire, a juré de mettre fin à l’existence des États latins. Les places fortes de Césarée, de Jaffa, et d’Antioche tombent l’une après l’autre. En mars 1267, le roi se croise à nouveau devant ses barons. Aigues-Mortes, où sa troupe arrive en mai 1270, est devenue une petite cité, peuplée de Provençaux, de Languedociens, d’Italiens et d’Aragonais. L’église Notre-Dame-des-Sablons est achevée. Mais les remparts ne sont encore qu’à l’état de projet.
Une épidémie ravage les rangs francs
Bien qu’elle ait été soigneusement préparée, comme la précédente, cette huitième croisade ne soulève pas le même enthousiasme. Les proches du roi, dont son fidèle ami et biographe Jean de Joinville, lui ont manifesté leurs doutes. Saint Louis vient d’avoir 56 ans. Il a perdu de sa vaillance physique. Regroupée à Cagliari, au sud de la Sardaigne, la flotte prend le large, en juillet, en direction de Tunis. Le roi aurait eu vent d’un soi-disant désir du sultan hafside – du nom des souverains de l’Ifriqiya (actuelles Tunisie et Algérie orientale) – d’embrasser le christianisme. Voilà qui pourrait priver les mamelouks d’un important soutien. Converti à la diplomatie, Saint Louis œuvre aussi, depuis plusieurs années, à rallier les Mongols, les nouveaux maîtres de la Perse, à la cause chrétienne. Les mamelouks redoutent ces guerriers installés sur le plateau iranien, qui constituent une vraie menace.
Qu’ils foncent sur la Palestine,
et les croisés sur l’Égypte, après Tunis,
et c’en sera fait des musulmans.
Las, le roi s’est trompé.
Tunis est imprenable.
Saint Louis a le sentiment de revivre le cauchemar de Mansourah.
Plus de vivres ni d’eau, le tout sous la chaleur
et les coups de boutoir des cavaliers musulmans.
Une épidémie de dysenterie ravage les rangs francs.
Très malade, Saint Louis meurt à Tunis,
le lendemain de l’arrivée de la flotte
de son frère Charles d’Anjou, roi de Sicile,
accompagné de renforts.
Ce dernier négocie une retraite avec le sultan.
Vingt-et-un ans plus tard, en 1291,
Saint-Jean-d’Acre, la dernière place forte franque en Terre sainte, tombe.
Aigues-Mortes est alors un florissant port de quelque 1200 habitants,
dont les fortifications, destinées à le protéger
« contre les ennemis, les rôdeurs et le vent »,
sont pratiquement achevées.
Canonisé en 1297, saint Louis de France, le dernier souverain à s’être croisé,
entre dans la GRANDE ÉPOPÉE ..
-HISTOIRE à suivre-
Le roi, l'homme public, ne doit pas faire oublier le chrétien, le baptisé.
Il se nommait lui-même Louis de Poissy, faisant allusion au lieu de son baptême.
Son ascèse, sa vie familiale exemplaire, sa charité, sa vie liturgique et de prière
(il disait l'office comme un moine et assistait chaque jour à deux messes),
sa dévotion à la Passion
— il fit édifier la célèbre Sainte-Chapelle pour abriter la couronne d'épines
et les parcelles de la sainte Croix—
ont fait de ce roi un humble sujet du Royaume des cieux.
On peut ajouter qu'il dut, en raison de son style de vie,
faire face aux critiques des grands de sa cour.
Il a été canonisé en 1297 par Boniface VIII.
-----------------
À suivre-
Dernière édition par Bryand le Jeu 27 Aoû 2020 - 13:54, édité 7 fois
Bryand- Pour la Paix
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Un mois, après la mort de saint François d’Assise ((né 1182- 1226))
en 1226, un enfant de douze ans devenait roi de France, Louis le neuvième du nom.
Avec ce roi tertiaire franciscain-
Le roi saint Louis
a beaucoup fait pour la France et pour l'Église-
Louis IX est effectivement un roi réformateur
qui veut léguer un royaume dont les sujets seront soumis à un pouvoir juste :
il renouvelle la « quarantaine-le-roi »,
ordonne la présomption d'innocence,
atténue l'usage de la torture,
interdit l'ordalie et la vengeance privée
et institue la supplicatio, consistant à pouvoir faire appel au roi
pour l'amendement d'un jugement.
Sa réputation dépassant les frontières du Royaume,
son arbitrage est parallèlement sollicité par les différentes monarchies d'Europe.
Il établit également dans le Royaume
une monnaie unique
et se fait l'instigateur des institutions qui deviendront le Parlement et la Cour des comptes.
Très pieux, il fait d'autre part
construire plusieurs églises,
abbayes
et hospices,
vient en aide aux plus faibles,
travaille à la conversion des princes mongols,
soutient la fondation du collège de Sorbonne
et se procure des reliques de la Passion
pour lesquelles il fait construire la Sainte-Chapelle en 1242.
Conformément à son vœu prononcé à la suite d'une grave maladie,
puis confirmé à la suite d'une guérison considérée comme miraculeuse,
Saint Louis part se battre
avec ses frères Robert d'Artois,
Alphonse de Poitiers
et Charles d'Anjou,
en Égypte, lors de la septième croisade.
À son retour, alors qu'il est persuadé que son échec est dû
à l'état d'immoralité du Royaume,
il travaille à renforcer son autorité
et à rétablir la moralité chrétienne.
Il décide ainsi de punir le blasphème,
les jeux d'argent,
les prêts à intérêts et la prostitution ;
il tente également de convertir au christianisme de gré ou de force les juifs de France.
... (À suivre)
en 1226, un enfant de douze ans devenait roi de France, Louis le neuvième du nom.
Avec ce roi tertiaire franciscain-
- Quelques aspects de sa vie familiale et religieuse- :
-tiré en partie du missel:
... en 1226, un enfant de douze ans devenait roi de France, Louis le neuvième du nom.
Avec le roi tertiaire franciscain,
l’esprit évangélique allait animer la vie d'un chef d'État chrétien.
La mission de saint Louis fut de présenter à ses contemporains le type du laïc,
qui «travaille à la venue du règne de Dieu,
en accomplissant ses tâches temporelles» (P 1).
Chrétien exemplaire dans sa vie de prière (P 2),
de mortification et de charité fraternelle envers les plus déshérités (A 2, P 3).
Époux exemplaire dans une union pleine de tendresse,
père exemplaire d'une famille de onze enfants.
Chef exemplaire dans l'accomplissement de son «métier de roi »,
comme dira Louis XIV :
justicier envers tous, suzerain attentif à respecter les droits de ses vassaux
et à faire respecter ceux de sa couronne,
chevalier sachant manier l'épée au service du droit.
C'est à ce titre que le prince qui aimait à répéter :
« Bénis, bénis les apaiseurs »,
devait guerroyer pour arracher la sainte Jérusalem aux mains des infidèles (cf. A 1)
et mourir sous la tente, en soldat (1270).
Quand on lit le programme de gouvernement chrétien qu'a tracé saint Thomas d'Aquin,
(( contemporain né 1225 - 1274))
on ne saurait oublier qu'au temps où Thomas enseignait à Paris,
le roi de France s'appelait Louis IX.
Le théologien avait son modèle sous les yeux.- Enseignements de saint Louis à son fils PHILIPPE qui deviendra son successeur ; roi de France 1270-1285:
Le changement de police de caractère situe le texte dans le bréviaire, à partir de -
'' Cher fils, je t’enseigne premièrement que tu aimes Dieu
de tout ton cœur et de tout ton pouvoir,
car sans cela personne ne peut rien valoir. ''
----Cher fils, parce que je désire de tout mon cœur que tu sois bien enseigné en toutes choses,j’ai pensé que je te ferais quelques enseignements par cet écrit,car je t’ai entendu dire plusieurs foisque tu retiendrais davantage de moi que de tout autre.Cher fils, je t’enseigne premièrement que tu aimes Dieu de tout ton cœuret de tout ton pouvoir, car sans cela personne ne peut rien valoir.Tu dois te garder de toutes choses que tu penseras devoir lui déplaire et qui sont en ton pouvoir,et spécialement tu dois avoir cette volonté que tu ne fasses un péché mortelpour nulle chose qui puisse arriver, et qu’avant de faire un péché mortel avec connaissance,que tu souffrirais que l’on te coupe les jambes et les bras et que l’on t’enlève la vie par le plus cruel martyre.Si Notre Seigneur t’envoie persécution, maladie ou autre souffrance,tu dois la supporter débonnairement, et tu dois l’en remercier et lui savoir bon grécar il faut comprendre qu’il l’a fait pour ton bien.De plus, tu dois penser que tu as mérité ceci- et encore plus s’il le voulait-parce que tu l’as peu aimé et peu servi, et parce que tu as fait beaucoup de choses contre sa volonté.Si Notre Seigneur t’envoie prospérité, santé de corps ou autre chose,tu dois l’en remercier humblement et puis prendre garde qu’à cause de celail ne t’arrive pas de malheur causé par orgueil ou par une autre faute,car c’est un très grand péché de guerroyer Notre Seigneur de ses dons.Cher fils, je te conseille de prendre l’habitude de te confesser souventet d’élire toujours des confesseurs qui soient non seulement pieuxmais aussi suffisamment bien instruits,afin que tu sois enseigné par eux des choses que tu dois éviteret des choses que tu dois faire ;et sois toujours de telle disposition que des confesseurset des amis osent t’enseigner et te corriger avec hardiesse.Cher fils, je t’enseigne que tu entendes volontiers le service de la sainte Eglise,et quand tu seras à l’église garde-toi de perdre ton temps et de parler vaines paroles.Dis tes oraisons avec recueillement ou par bouche ou de pensée,et spécialement sois plus recueilli et plus attentif à l’oraisonpendant que le corps de Notre-Seigneur Jésus-Christsera présent à la messe et puis aussi pendant un petit moment avant.Cher fils, je t’enseigne que tu aies le cœur compatissant envers les pauvreset envers tous ceux que tu considéreras comme souffrant ou de cœur ou de corps ,et selon ton pouvoir soulage-les volontiers ou de soutien moral ou d’aumônes.Si tu as malaise de cœur, dis-le à ton confesseurou à quelqu’un d’autre que tu prends pour un homme loyalcapable de garder bien ton secret,parce qu’ainsi tu seras plus en paix, pourvu que ce soit,bien sûr, une chose dont tu peux parler.Cher fils, recherche volontiers la compagnie des bonnes gens,soit des religieux, soit des laïcs,et évite la compagnie des mauvais.Parle volontiers avec les bons, et écoute volontiersparler de Notre Seigneur en sermons et en privé.Achète volontiers des indulgences.Aime le bien en autrui et hais le mal.Et ne souffre pas que l’on dise devant toi paroles qui puissent attirer gens à péché.N’écoute pas volontiers médire d’autrui.Ne souffre d’aucune manière des parolesqui tournent contre Notre Seigneur,Notre-Dameou des saintssans que tu prennes vengeance,et si le coupable est un clerc ou une grande personneque tu n’as pas le droit de punir, rapporte la chose à celui qui peut le punir.Prends garde que tu sois si bon en toutes chosesqu’il soit évident que tu reconnaisses les générosités et les honneursque Notre Seigneur t’a faits de sorte que,s’il plaisait à Notre Seigneur que tu aies l’honneur de gouverner le royaume,que tu sois digne de recevoir l’onction avec laquelle les rois de France sont sacrés.Cher fils, s’il advient que tu deviennes roi,prends soin d’avoir les qualités qui appartiennent aux rois,c’est-à-dire que tu sois si juste que, quoi qu’il arrive,
tu ne t’écartes de la justice.
Et s’il advient qu’il y ait querelle entre un pauvre et un riche,
soutiens de préférence le pauvre contre le riche
jusqu’à ce que tu saches la vérité, et quand tu la connaîtras, fais justice.Et s’il advient que tu aies querelle contre quelqu’un d’autre,soutiens la querelle de l’adversaire devant ton conseil,et ne donne pas l’impression de trop aimer ta querellejusqu’à ce que tu connaisses la vérité,car les membres de ton conseil pourraient craindre de parler contre toi,ce que tu ne dois pas vouloir .Si tu apprends que tu possèdes quelque chose à tort,soit de ton temps soit de celui de tes ancêtres,rends-la tout de suite toute grande que soit la chose, en terres, deniers ou autre chose.Si le problème est tellement épineux que tu n’en puisses savoir la vérité,arrive à une telle solution en consultant ton conseil de prud’hommes,que ton âme et celle de tes ancêtres soient en repos.Et si jamais tu entends dire que tes ancêtres aient fait restitution,prends toujours soin à savoir s’il en reste encore quelque chose à rendre,et si tu la trouves, rends-la immédiatement pour le salut de ton âme et de celles de tes ancêtres.Sois bien diligent de protéger dans tes domaines toutes sortes de gens,surtout les gens de sainte Eglise ;défends qu’on ne leur fasse tort ni violence en leurs personnes ou en leurs biens.Et je veux te rappeler ici une parole que dit le roi Philippe, mon aïeul,comme quelqu’un de son conseil m’a dit l’avoir entendue.Le roi était un jour avec son conseil privé-comme l’était aussi celui qui m’a parlé de la chose-et quelques membres de son conseil lui disaient que les clercs lui faisaient grand tortet que l’on se demandait avec étonnement comment il le supportait.Et il répondit :« Je crois bien qu’ils me font grand tort ;mais, quand je pense aux honneurs que Notre Seigneur me fait,je préfère de beaucoup souffrir mon dommage,que faire chose par laquelle il arrive esclandre entre moi et sainte Eglise. »Je te rappelle ceci pour que tu ne sois pas trop dispos à croire autruicontre les personnes de sainte Eglise.Tu dois donc les honorer et les protégerafin qu’elles puissent faire le service de Notre Seigneur en paix.Ainsi je t’enseigne que tu aimes principalement les religieux et que tu les secoures volontiers dans leurs besoins ;et ceux par qui tu crois que Notre Seigneur soit le plus honoré et servi, ceux-là aime plus que les autres.Cher fils, je t’enseigne que tu aimes et honores ta mère,et que tu retiennes volontiers et observes ses bons enseignements,et sois enclin à croire ses bons conseils.Aime tes frères et veuille toujours leur bien et leur avancement,et leur tiens lieu de père pour les enseigner à tous biens,mais prends garde que, par amour pour qui que ce soit,tu ne déclines de bien faire, ni ne fasses chose que tu ne doives.Cher fils, je t’enseigne que les bénéfices de sainte Egliseque tu auras à donner, que tu les donnes à bonnes personnes par grand conseil de prud’hommes ;et il me semble qu’il vaut mieux les donner à ceux qui n’ont aucunes prébendes qu’à ceux qui en ont déjà ;car si tu les cherches bien, tu trouveras assez de ceux qui n’ont rien et en qui le don sera bien employé.Cher fils, je t’enseigne que tu te défendes, autant que tu pourras,d’avoir guerre avec nul chrétien ;et si l’on te fait tort, essaie plusieurs voies pour savoirsi tu ne pourras trouver moyen de recouvrer ton droit avant de faire guerre,et fasse attention que ce soit pour éviter les péchés qui se font en guerre.Et s’il advient que tu doives la faire, ou parce qu’un de tes hommes manque en ta cour de s’emparer de ses droits,ou qu’il fasse tort à quelque église ou à quelque pauvre personne ou à qui que ce soit et ne veuille pas faire amende,ou pour n’importe quel autre cas raisonnable pour lequel il te faut faire la guerre,commande diligemment que les pauvres gensqui ne sont pas coupables de forfaiture soient protégéset que dommage ne leur vienne ni par incendie ni par autre chose ;car il te vaudrait mieux contraindre le malfaiteur en prenant ses possessions,ses villes ou ses châteaux par force de siège.Et garde que tu sois bien conseillé avant de déclarer la guerre,que la cause en soit tout à fait raisonnable, que tu aies bien averti le malfaiteuet que tu aies assez attendu, comme tu le devras.Cher fils, je t’enseigne que les guerres et les luttes qui seront en ta terre ou entre tes hommes,que tu te donnes la peine, autant que tu le pourras, de les apaiser,car c’est une chose qui plaît beaucoup à Notre Seigneur.Et Monsieur saint Martin nous en a donné un très grand exemplecar, au moment où il savait par Notre Seigneur qu’il devait mourir,il est allé faire la paix entre les clercs de son archevêché,et il lui a semblé en le faisant qu’il mettait bonne fin à sa vie.Cher fils, prends garde diligemment qu’il y ait bons baillis et bons prévôts en ta terre,et fais souvent prendre garde qu’ils fassent bien justiceet qu’ils ne fassent à autrui tort ni chose qu’ils ne doivent.De même, ceux qui sont en ton hôtel, fais prendre garde qu’ils ne fassent injustice à personnecar, combien que tu dois haïr le mal qui existe en autrui,tu dois haïr davantage celui qui viendrait de ceux qui auraient reçu leur pouvoir de toi,et tu dois garder et défendre davantage que cela n’advienne.Cher fils, je t’enseigne que tu sois toujours dévoué à l’Eglise de Rome et à notre saint-père le pape,et lui portes respect et honneur comme tu le dois à ton père spirituel.Cher fils, donne volontiers pouvoir aux gens de bonne volonté qui en sachent bien user,et mets grande peine à ce que les péchés soient supprimés en ta terre,c’est-à-dire les vilains serments et toute chose qui se fait ou se dit contre Dieu ou Notre-Dame ou les saints :péchés de corps, jeux de dés, tavernes ou autres péchés.Fais abattre tout ceci en ta terre sagement et en bonne manière.Fais chasser les hérétiques et les autres mauvais gens de ta terreautant que tu le pourras en requérant comme il le faut le sage conseil des bonnes gens afin que ta terre en soit purgée.Avance le bien par tout ton pouvoir ;mets grande peine à ce que tu saches reconnaître les bontés que Notre Seigneur t’auras faites et que tu l’en saches remercier.Cher fils, je t’enseigne que tu aies une solide intentionque les deniers que tu dépenseras soient dépensés à bon usage et qu’ils soient levés justement.Et c’est un sens que je voudrais beaucoup que tu eusses,c’est-à-dire que tu te gardasses de dépenses frivoles et de perceptions injusteset que tes deniers fussent justement levés et bien employés-et c’est ce même sens que t’enseigne Notre Seigneuravec les autres sens qui te sont profitables et convenables.Cher fils, je te prie que, s’il plaît à Notre Seigneur que je trépasse de cette vie avant toi,que tu me fasses aider par messes et par autres oraisonset que tu demandes prières pour mon âmeauprès des ordres religieux du royaume de France,et que tu entendes dans tout ce que tu feras de bon,que Notre Seigneur m’y donne part.Cher fils, je te donne toute la bénédiction qu’un père peut et doit donner à son fils,et je prie Notre Seigneur Dieu Jésus-Christ que, par sa grande miséricordeet par les prières et par les mérites de sa bienheureuse mère, la Vierge Marie,et des anges et des archanges, de tous les saints et de toutes les saintes,il te garde et te défende que tu ne fasses chose qui soit contre sa volonté,et qu’il te donne grâce de faire sa volonté afin qu’il soit serviet honoré par toi ; et puisse-t-il accorder à toi et à moi, par sa grande générosité,qu’après cette mortelle vie nous puissions venir à lui pour la vie éternelle,là où nous puissions le voir, aimer et louer sans fin, Amen.À lui soit gloire, honneur et louange, qui estun Dieu avec le Père et le Saint-Esprit,sans commencement et sans fin . Amen.
- Son éducation confiée à Pierre La Brosse:
Philippe III Le Hardi
né 1245- 1285
roi de France 1271-1285
Couronnement 15 août 1271,
en la cathédrale de Reims
Prédécesseur Louis IX
Successeur Philippe IVSa mère Marguerite lui fit promettre de rester sous sa tutelle jusqu'à l'âge de trente ans,mais son père Louis IX fit casser le serment par le pape Urbain IV,qui releva Philippe de son serment le 6 juin 12632.Louis IX se chargea en outre de lui prodiguer des conseils,rédigeant en particulier ses Enseignements,qui inculquent avanttout la notion de justice comme premier devoir du roi.Il reçut également une éducation très tournée vers la foi.Le roi entreprit de former son fils et, à partir de 1268,il lui adjoignit à cet effet pour mentor Pierre de La Brosse.En 1261 Pierre de la Brosse devient valet de chambreet chirurgien au service du roi Saint Louis.Celui-ci, visiblement satisfait des services de Pierre,le fait sire de Nogent-l'Érembert, puis châtelain du roi en 1264 et chambellan en 1266.Le frère de Pierre est « panetier » au service du roi.La charge de chambellan est bien rémunérée (plus de 100 livres parisis par an).C'est un poste de confiance considérable.Ainsi c'est le chambellan qui débloque les fonds que le roi souhaitedonner aux membres de la noblesse en dédommagement et gratification. ))lui aussi un précepteur de la famille royale du fils de Philippe III , le futur roi Philippe IV.
Le roi saint Louis
a beaucoup fait pour la France et pour l'Église-
Louis IX est effectivement un roi réformateur
qui veut léguer un royaume dont les sujets seront soumis à un pouvoir juste :
il renouvelle la « quarantaine-le-roi »,
ordonne la présomption d'innocence,
atténue l'usage de la torture,
interdit l'ordalie et la vengeance privée
et institue la supplicatio, consistant à pouvoir faire appel au roi
pour l'amendement d'un jugement.
Sa réputation dépassant les frontières du Royaume,
son arbitrage est parallèlement sollicité par les différentes monarchies d'Europe.
Il établit également dans le Royaume
une monnaie unique
et se fait l'instigateur des institutions qui deviendront le Parlement et la Cour des comptes.
Très pieux, il fait d'autre part
construire plusieurs églises,
abbayes
et hospices,
vient en aide aux plus faibles,
travaille à la conversion des princes mongols,
soutient la fondation du collège de Sorbonne
et se procure des reliques de la Passion
pour lesquelles il fait construire la Sainte-Chapelle en 1242.
Conformément à son vœu prononcé à la suite d'une grave maladie,
puis confirmé à la suite d'une guérison considérée comme miraculeuse,
Saint Louis part se battre
avec ses frères Robert d'Artois,
Alphonse de Poitiers
et Charles d'Anjou,
en Égypte, lors de la septième croisade.
À son retour, alors qu'il est persuadé que son échec est dû
à l'état d'immoralité du Royaume,
il travaille à renforcer son autorité
et à rétablir la moralité chrétienne.
Il décide ainsi de punir le blasphème,
les jeux d'argent,
les prêts à intérêts et la prostitution ;
il tente également de convertir au christianisme de gré ou de force les juifs de France.
... (À suivre)
Dernière édition par Bryand le Ven 4 Sep 2020 - 11:51, édité 1 fois
Bryand- Pour la Paix
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois de septembre-
2 septembre –
Martyrs de septembre - ( )
( - du 2 au 6 ou 7 septembre 1792 )-
-reliés AUSSI revoir - à la fête du 17 juillet
les Martyres carmélites
VOIR AU 17 juillet dans cette rubrique-
martyrisées deux ans plus tard en 1794-
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t44710p30-nouveau-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#469965
-Le pape François canonise en 2016
ce saint de la liste des martyrs béatifiés-
Frère Salomon Leclercq
présent parmi les sacrifiés de la journée du 2 septembre 1792-
Le 16 octobre 2016, le Pape François canonisa le frère Salomon Leclercq,
Frère des écoles chrétiennes, mort martyr le 2 septembre 1792 avec 188 autres personnes.
Originaire de Boulogne-sur-Mer,
Guillaume-Nicolas-Louis Leclerq entre chez les Frères des écoles chrétiennes
et prend le nom de frère Salomon.
Professeur puis maître des novices, il devient ensuite secrétaire du supérieur général.
Lors de la révolution française,
il choisit de rester fidèle à sa vocation
et refuse de prêter le serment constitutionnel.
Il vit alors dans la clandestinité avant d´être arrêté et enfermé à la prison des Carmes à Paris.
Tué à coups d´épée, Salomon Leclercq est alors
le premier martyr de sa congrégation,
béatifié en 1926 par le pape Pie XI.
En canonisant Frère Salomon,
le Pape François le donne à toute l´Eglise comme modèle
d´une vie donnée pour suivre le Christ.
Un reportage en partenariat avec l´Institut Catholique de Paris.
-Martyrs de septembre
-partiellement
du livre de Marcel Driot-
Nous sommes en 1792.
La France est menacée d'invasion.
La peur et la colère gagnent les esprits.
Ces deux mauvaises conseillères expliquent en partie
les massacres de septembre à Paris.
Le mot « massacre » est encore trop faible pour qualifier les tueries sauvages
perpétrées par des hommes, et aussi des femmes, dont la plupart étaient en état d'ivresse ;
des historiens ont parlé d'une horrible boucherie.
La patrie est donc en danger, et la Révolution menacée proclament les révolutionnaires.
On arrête alors les suspects de connivence avec l'ennemi de la Révolution.
On perquisitionne, pensant trouver des documents compromettants et des armes.
Ceux qui restent fidèles au régime
et surtout à leur foi chrétienne,
qualifiée de fanatisme,
sont systématiquement considérés comme suspects :
évêques, prêtres, religieux, laïcs,
dont certains sont encore des enfants...
Ils sont entassés dans les prisons, et ailleurs, car celles-ci sont insuffisantes
pour les contenir tous, on en improvise quantité d’autres.
Nous sommes particulièrement bien renseignés en ce qui concerne
les internés du couvent des Carmes. (VOIR -fêtées le 17 juillet)
Mais il n'est pas nécessaire de s'étendre sur l'horreur des faits.
On a estimé que du 2 au 5 septembre,
il y eut environ mille cent victimes. ((Le nombre varie pour les journée en question selon les sources ; il est beaucoup plus considérable pour l’ensemble de toute cette période révolutionnaire… ))
Les corps furent affreusement mutilés, et jetés dans des fosses communes.
Parmi ces victimes de la fidélité à l'Église et au Christ,
191 ont été béatifiées le 17 octobre 1926 par Pie XI.
Comme on le sait, cela n'implique pas
que les autres n'aient pas donné leur vie pour cette même cause,
mais les documents manquent pour une déclaration officielle.
Quelques noms, parmi les martyrs, ont été mis particulièrement en avant :
-Ambroise-Augustin Chevreux, dernier supérieur de la congrégation bénédictine de Saint-Maur,
- Dom René-Julien Massey
- et Dom Louis Barreau de la Touche, tous deux également moines bénédictins.
Nous avons célébré récemment le deuxième centenaire de la Révolution française. 1789-1989
Que les victimes de ces excès et de ces horreurs fassent en sorte
que se réalise pour notre pays la France,
dont la foi est devenue si affaiblie,
l'adage célèbre que l'on peut exprimer ainsi :
« Sang des martyrs, semence de renouveau chrétien!»
-----------------------------
voir aussi ce GoogleBook édité pour lors du centenaire en 1892-
LIVRE COMPLET-
https://books.google.ca/books?id=1DAvAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
-----------
À suivre.
2 septembre –
Martyrs de septembre - ( )
( - du 2 au 6 ou 7 septembre 1792 )-
-reliés AUSSI revoir - à la fête du 17 juillet
les Martyres carmélites
VOIR AU 17 juillet dans cette rubrique-
martyrisées deux ans plus tard en 1794-
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t44710p30-nouveau-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#469965
-Le pape François canonise en 2016
ce saint de la liste des martyrs béatifiés-
Frère Salomon Leclercq
présent parmi les sacrifiés de la journée du 2 septembre 1792-
Le 16 octobre 2016, le Pape François canonisa le frère Salomon Leclercq,
Frère des écoles chrétiennes, mort martyr le 2 septembre 1792 avec 188 autres personnes.
Originaire de Boulogne-sur-Mer,
Guillaume-Nicolas-Louis Leclerq entre chez les Frères des écoles chrétiennes
et prend le nom de frère Salomon.
Professeur puis maître des novices, il devient ensuite secrétaire du supérieur général.
Lors de la révolution française,
il choisit de rester fidèle à sa vocation
et refuse de prêter le serment constitutionnel.
Il vit alors dans la clandestinité avant d´être arrêté et enfermé à la prison des Carmes à Paris.
Tué à coups d´épée, Salomon Leclercq est alors
le premier martyr de sa congrégation,
béatifié en 1926 par le pape Pie XI.
En canonisant Frère Salomon,
le Pape François le donne à toute l´Eglise comme modèle
d´une vie donnée pour suivre le Christ.
Un reportage en partenariat avec l´Institut Catholique de Paris.
- supplément OUVRIR cet ENCADRÉ:
cliquer sur les rubriques -Qui sommes-nous?;
-Les victimes et les lieux;
-d'autres non mentionnés...
Bref historiqueObjectifs de l'associationSes actionsLe Conseil d'administration
-------------------------------------------
Brièvement-
-partiellement
du livre de Marcel Driot-
Nous sommes en 1792.
La France est menacée d'invasion.
La peur et la colère gagnent les esprits.
Ces deux mauvaises conseillères expliquent en partie
les massacres de septembre à Paris.
Le mot « massacre » est encore trop faible pour qualifier les tueries sauvages
perpétrées par des hommes, et aussi des femmes, dont la plupart étaient en état d'ivresse ;
des historiens ont parlé d'une horrible boucherie.
La patrie est donc en danger, et la Révolution menacée proclament les révolutionnaires.
On arrête alors les suspects de connivence avec l'ennemi de la Révolution.
On perquisitionne, pensant trouver des documents compromettants et des armes.
Ceux qui restent fidèles au régime
et surtout à leur foi chrétienne,
qualifiée de fanatisme,
sont systématiquement considérés comme suspects :
évêques, prêtres, religieux, laïcs,
dont certains sont encore des enfants...
Ils sont entassés dans les prisons, et ailleurs, car celles-ci sont insuffisantes
pour les contenir tous, on en improvise quantité d’autres.
Nous sommes particulièrement bien renseignés en ce qui concerne
les internés du couvent des Carmes. (VOIR -fêtées le 17 juillet)
Mais il n'est pas nécessaire de s'étendre sur l'horreur des faits.
On a estimé que du 2 au 5 septembre,
il y eut environ mille cent victimes. ((Le nombre varie pour les journée en question selon les sources ; il est beaucoup plus considérable pour l’ensemble de toute cette période révolutionnaire… ))
Les corps furent affreusement mutilés, et jetés dans des fosses communes.
Parmi ces victimes de la fidélité à l'Église et au Christ,
191 ont été béatifiées le 17 octobre 1926 par Pie XI.
Comme on le sait, cela n'implique pas
que les autres n'aient pas donné leur vie pour cette même cause,
mais les documents manquent pour une déclaration officielle.
Quelques noms, parmi les martyrs, ont été mis particulièrement en avant :
-Ambroise-Augustin Chevreux, dernier supérieur de la congrégation bénédictine de Saint-Maur,
- Dom René-Julien Massey
- et Dom Louis Barreau de la Touche, tous deux également moines bénédictins.
Nous avons célébré récemment le deuxième centenaire de la Révolution française. 1789-1989
Que les victimes de ces excès et de ces horreurs fassent en sorte
que se réalise pour notre pays la France,
dont la foi est devenue si affaiblie,
l'adage célèbre que l'on peut exprimer ainsi :
« Sang des martyrs, semence de renouveau chrétien!»
-----------------------------
voir aussi ce GoogleBook édité pour lors du centenaire en 1892-
LIVRE COMPLET-
https://books.google.ca/books?id=1DAvAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
-----------
À suivre.
Bryand- Pour la Paix
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois de septembre-
9 septembre –
saint Pierre Claver - ( )
( né v 1580 - 8 septembre 1654 )-
pour la vidéo:
voir plus bas-
Pierre Claver naquit en Catalogne vers 1580.
((né à Verdú (principauté de Catalogne)
et mort le 8 septembre à Carthagène des Indes
(Nouvelle-Grenade, actuelle Colombie),
Canonisé en 1888 ...))
Il entra dans la Compagnie de Jésus
et fit ses études en vue du sacerdoce à Majorque (archipel des Baléares).
C'est dans la résidence de cette île que se trouvait
le frère Alphonse Rodriguez (né 15 juillet 1533 – 1617 31 octobre fête).
Ils se lièrent d'amitié, et c'est ce frère qui orienta Pierre Claver vers son apostolat dans les Amériques.
Son apostolat ? S'occuper des pauvres les plus pauvres de cette époque : les esclaves.
C'est à Carthagène des Indes-
-ainsi appelée mais c’est bien en Colombie)
qu'il se consacra à eux durant quarante ans, jusqu'à sa mort.
Les Européens, arrivés dans le Nouveau Monde,
pratiquaient une exploitation éhontée de la population autochtone.
Des protestations indignées d'hommes au grand cœur
s'élevèrent contre les mesures qui réduisaient les Indiens en esclavage.
Si, à la suite de cela, les autochtones échappèrent à cette condition,
la traite des Noirs s'ensuivit, logiquement :
il fallait de la main-d’œuvre, et on la voulait à bon marché.
Elle prit l'ampleur que l'on sait.
On razziait sur les côtes d'Afrique.
20000 Noirs environ arrivaient chaque année dans les ports d'Amérique.
Alors qu'il se trouvait des théologiens pour justifier
cet infâme trafic d'êtres humains réduits à l'état de marchandise,
Pierre Claver se fit leur serviteur.
Il guettait l'arrivée des bateaux négriers et il montait à bord.
Il soignait ces malheureux,
il les embrassait,
il s'était adjoint des interprètes
et il les instruisait de la religion.
Il a estimé lui-même qu'il en avait baptisé environ 300000.
Il ne les abandonnait pas lorsqu'ils étaient vendus et dispersés dans le pays.
Sa charité eut une influence sur les maîtres,
et beaucoup parmi ceux-ci posèrent, grâce à lui,
un regard plus évangélique sur leurs esclaves.
Pierre Claver, apôtre des plus pauvres,
vivait matériellement comme un pauvre,
se contentant de peu, en fait de logement et de nourriture.
Il ne sut probablement jamais, occupé qu'il était à son humble apostolat,
qu'il était devenu célèbre, d'une célébrité presque mondiale.
Il mourut le 6 septembre 1654.
Quelques jours avant de quitter ce monde,
il eut la joie de voir arriver un confrère désireux de prendre la relève.
Il fut canonisé en même temps que le Frère Alphonse Rodriguez.
--------------------------------------------------------
Tous les prêtres dans l'histoire sont des prédicateurs-CONSTRUCTEURS dans l'action.
Le Seigneur pousse à l'action.
C'est concret et non pas théorique.
Galate 6:
« 2- Portez les fardeaux les uns des autres et accomplissez ainsi la Loi du Christ.
3- Car si quelqu'un estime être quelque chose alors qu'il n'est rien, il se fait illusion.
4- Que chacun examine sa propre conduite et alors il trouvera
en soi seul et non dans les autres l'occasion de se glorifier ;
5- car tout homme devra porter sa charge personnelle.
6- Que le disciple fasse part de toute sorte de biens à celui qui lui enseigne la parole. »
Prenons l'exemple de saint Pierre Claver fêté en 2020 mercredi 9 septembre...
40 ans à lutter contre les esclavagistes très concrètement.
Rôle que l'Église à mis depuis longtemps en pratique-
ce n'est pas que par la prière que ça se règle sans rien faire par la suite.
La prière consiste à préparer l'action que le Seigneur demande de faire
(tant aux laïcs qu'aux prêtres
-j'en connais beaucoup portant les fruits demandés).
Faites et je ferai dit le Seigneur.
Saint Pierre Claver, jésuite, (tient donc! comme le pape François)
naît en Catalogne dans une famille de paysans espagnols.
Doué, il fait des études chez les jésuites dont l' APOSTOLAT
a été orienté et encouragé pas saint Alphonse Rogdriguez
-lui aussi Jésuite-
-nous connaissons l'engagement des jésuites-
-hommes qui répondent à la demande du Seigneur- Évangile-Action, comme l'ont fait les Apôtres-
(Alphone Rodriguez que nous fêterons le 31 octobre-
- très ACTIF, il savait que la charité
que Dieu nous demande est autre chose
que de la philanthropie et vœux pieux)-
C'est saint Alphonse qui lui parle des Amériques- où il œuvrera pendant 40 ans.
C'est là que l'Église l'envoya pour venir en aide aux milliers d'esclaves
que le Nouveau Monde allait chercher en Afrique.
C'est en Colombie qu'il baptisera suite à ses actions qui convertissaient, plus de 300000 d'entre eux.
Je vous place cette courte vidéo ne l'ayant pas trouvée en youtube:
aller à pour la vidéo:
https://tv.catholique.fr/foi-et-spiritualite/6091-chronique-des-saints-pierre-claver/
Il se peut que cela ne fonctionne pas par lien interposé.
Je tâcherai de faire une mise à jour au lexique-
Amicalement à tous!
AndréBryand
9 septembre –
saint Pierre Claver - ( )
( né v 1580 - 8 septembre 1654 )-
pour la vidéo:
voir plus bas-
Pierre Claver naquit en Catalogne vers 1580.
((né à Verdú (principauté de Catalogne)
et mort le 8 septembre à Carthagène des Indes
(Nouvelle-Grenade, actuelle Colombie),
Canonisé en 1888 ...))
Il entra dans la Compagnie de Jésus
et fit ses études en vue du sacerdoce à Majorque (archipel des Baléares).
C'est dans la résidence de cette île que se trouvait
le frère Alphonse Rodriguez (né 15 juillet 1533 – 1617 31 octobre fête).
Ils se lièrent d'amitié, et c'est ce frère qui orienta Pierre Claver vers son apostolat dans les Amériques.
Son apostolat ? S'occuper des pauvres les plus pauvres de cette époque : les esclaves.
C'est à Carthagène des Indes-
-ainsi appelée mais c’est bien en Colombie)
qu'il se consacra à eux durant quarante ans, jusqu'à sa mort.
Les Européens, arrivés dans le Nouveau Monde,
pratiquaient une exploitation éhontée de la population autochtone.
Des protestations indignées d'hommes au grand cœur
s'élevèrent contre les mesures qui réduisaient les Indiens en esclavage.
Si, à la suite de cela, les autochtones échappèrent à cette condition,
la traite des Noirs s'ensuivit, logiquement :
il fallait de la main-d’œuvre, et on la voulait à bon marché.
Elle prit l'ampleur que l'on sait.
On razziait sur les côtes d'Afrique.
20000 Noirs environ arrivaient chaque année dans les ports d'Amérique.
Alors qu'il se trouvait des théologiens pour justifier
cet infâme trafic d'êtres humains réduits à l'état de marchandise,
Pierre Claver se fit leur serviteur.
Il guettait l'arrivée des bateaux négriers et il montait à bord.
Il soignait ces malheureux,
il les embrassait,
il s'était adjoint des interprètes
et il les instruisait de la religion.
Il a estimé lui-même qu'il en avait baptisé environ 300000.
Il ne les abandonnait pas lorsqu'ils étaient vendus et dispersés dans le pays.
Sa charité eut une influence sur les maîtres,
et beaucoup parmi ceux-ci posèrent, grâce à lui,
un regard plus évangélique sur leurs esclaves.
Pierre Claver, apôtre des plus pauvres,
vivait matériellement comme un pauvre,
se contentant de peu, en fait de logement et de nourriture.
Il ne sut probablement jamais, occupé qu'il était à son humble apostolat,
qu'il était devenu célèbre, d'une célébrité presque mondiale.
Il mourut le 6 septembre 1654.
Quelques jours avant de quitter ce monde,
il eut la joie de voir arriver un confrère désireux de prendre la relève.
Il fut canonisé en même temps que le Frère Alphonse Rodriguez.
--------------------------------------------------------
Tous les prêtres dans l'histoire sont des prédicateurs-CONSTRUCTEURS dans l'action.
Le Seigneur pousse à l'action.
C'est concret et non pas théorique.
Galate 6:
« 2- Portez les fardeaux les uns des autres et accomplissez ainsi la Loi du Christ.
3- Car si quelqu'un estime être quelque chose alors qu'il n'est rien, il se fait illusion.
4- Que chacun examine sa propre conduite et alors il trouvera
en soi seul et non dans les autres l'occasion de se glorifier ;
5- car tout homme devra porter sa charge personnelle.
6- Que le disciple fasse part de toute sorte de biens à celui qui lui enseigne la parole. »
Prenons l'exemple de saint Pierre Claver fêté en 2020 mercredi 9 septembre...
40 ans à lutter contre les esclavagistes très concrètement.
Rôle que l'Église à mis depuis longtemps en pratique-
ce n'est pas que par la prière que ça se règle sans rien faire par la suite.
La prière consiste à préparer l'action que le Seigneur demande de faire
(tant aux laïcs qu'aux prêtres
-j'en connais beaucoup portant les fruits demandés).
Faites et je ferai dit le Seigneur.
Saint Pierre Claver, jésuite, (tient donc! comme le pape François)
naît en Catalogne dans une famille de paysans espagnols.
Doué, il fait des études chez les jésuites dont l' APOSTOLAT
a été orienté et encouragé pas saint Alphonse Rogdriguez
-lui aussi Jésuite-
-nous connaissons l'engagement des jésuites-
-hommes qui répondent à la demande du Seigneur- Évangile-Action, comme l'ont fait les Apôtres-
(Alphone Rodriguez que nous fêterons le 31 octobre-
- très ACTIF, il savait que la charité
que Dieu nous demande est autre chose
que de la philanthropie et vœux pieux)-
C'est saint Alphonse qui lui parle des Amériques- où il œuvrera pendant 40 ans.
C'est là que l'Église l'envoya pour venir en aide aux milliers d'esclaves
que le Nouveau Monde allait chercher en Afrique.
C'est en Colombie qu'il baptisera suite à ses actions qui convertissaient, plus de 300000 d'entre eux.
Je vous place cette courte vidéo ne l'ayant pas trouvée en youtube:
aller à pour la vidéo:
https://tv.catholique.fr/foi-et-spiritualite/6091-chronique-des-saints-pierre-claver/
Il se peut que cela ne fonctionne pas par lien interposé.
Je tâcherai de faire une mise à jour au lexique-
Amicalement à tous!
AndréBryand
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois de septembre-
23 septembre –
saint Padre Pio- (mémoire)
( né 1887 25 mai - 1968 23 septembre )-
-acclamation- « Je te bénis, Père, Seigneur du ciel et de la terre,
car tu as révélé aux petits les mystères du Royaume. » Alléluia.
voir aussi
-Office des lectures- D'une lettre de saint Pio de Pietrelcina-
« C’est par les coups répétés d’un burin salutaire
et un nettoyage soigneux
que l’Artiste divin veut préparer les pierres
avec lesquelles se construit l’édifice éternel.
Ainsi chante notre tendre mère,
la sainte Église catholique,
dans l’hymne de l’office de la dédicace d’une église.
Et il en va vraiment ainsi.
On peut affirmer, à juste titre, que chaque âme
destinée à la gloire éternelle est faite pour élever l’édifice éternel.
Un maçon qui veut bâtir une maison doit,
avant tout, bien nettoyer les pierres qu’il veut utiliser pour la construction.
Ce qu’il obtient à coups de marteau et de burin.
Le Père céleste se comporte de la même manière avec les âmes choisies,
que sa haute sagesse et providence a destinées à élever l’édifice éternel.
L’âme destinée à régner avec Jésus Christ dans la gloire éternelle
doit donc être nettoyée à coups de marteau et de burin,
dont se sert l’Artiste divin pour préparer les pierres,
c’est-à-dire les âmes choisies.
Mais que sont ces coups de marteau et de burin ?
Ma sœur,
ce sont les ombres,
les craintes,
les tentations,
les afflictions de l’esprit
et les troubles spirituels,
avec un parfum de désolation, et aussi le malaise physique.
Dès lors, remerciez l’infinie bonté du
Père éternel qui traite votre âme de cette façon,
parce qu’elle est destinée au salut.
Pourquoi ne pas se glorifier de ce traitement plein d’amour
que vous applique le meilleur de tous les pères ?
Ouvrez votre cœur à ce médecin céleste des âmes
et abandonnez-vous en toute confiance entre ses bras très saints.
Il vous traite comme les élus,
afin que vous suiviez Jésus de près par la montée du Calvaire.
Je constate avec joie et une très vive émotion de l’âme
combien la grâce a opéré en vous.
Ayez la certitude que tout ce que votre âme a éprouvé
a été disposé par le Seigneur.
Alors, n’ayez pas peur de tomber dans le mal et l’offense de Dieu.
Qu’il vous suffise de savoir qu’en tout cela vous n’avez jamais offensé le Seigneur,
mais qu’au contraire il en a été davantage encore glorifié.
Si cet Époux très tendre se cache à votre âme,
ce n’est pas, comme vous le pensez, qu’il veuille vous punir de votre infidélité,
mais parce qu’il met toujours à l’épreuve votre fidélité
et votre constance, et qu’en outre il vous purifie
de certains défauts,
qui n’apparaissent pas tels aux yeux de chair,
c’est-à-dire ces défauts et ces fautes dont le juste lui-même n’est pas exempt.
Dans la sainte Écriture, il est dit en effet :
Le juste tombe sept fois.
Et, croyez-moi, si je ne nous savais pas dans une telle affliction,
je serais moins content, parce que je verrais que le Seigneur
vous donne moins de pierres précieuses…
Chassez comme des tentations les doutes contraires…
Chassez aussi les doutes qui concernent votre façon de vivre,
c’est-à-dire que vous n’écoutez pas les inspirations divines
et que vous résistez aux douces invitations de l’Époux.
Tout cela ne provient pas de l’esprit du bien mais de l’esprit du mal.
Il s’agit d’artifices du diable, qui cherchent à vous éloigner de la perfection
ou, du moins, à retarder votre marche vers elle.
Ne perdez pas courage !
Si Jésus se manifeste, remerciez-le ;
s’il se cache, remerciez-le encore :
ce sont comme des jeux amoureux.
Je souhaite que vous arriviez à rendre votre souffle avec Jésus sur la croix
et à crier avec Jésus : Tout est consommé. »
--------------------------------
-
--------------------
À suivre.
23 septembre –
saint Padre Pio- (mémoire)
( né 1887 25 mai - 1968 23 septembre )-
-acclamation- « Je te bénis, Père, Seigneur du ciel et de la terre,
car tu as révélé aux petits les mystères du Royaume. » Alléluia.
voir aussi
- voir aussi ces deux vidéos:
------------------------------
-Office des lectures- D'une lettre de saint Pio de Pietrelcina-
« C’est par les coups répétés d’un burin salutaire
et un nettoyage soigneux
que l’Artiste divin veut préparer les pierres
avec lesquelles se construit l’édifice éternel.
Ainsi chante notre tendre mère,
la sainte Église catholique,
dans l’hymne de l’office de la dédicace d’une église.
Et il en va vraiment ainsi.
On peut affirmer, à juste titre, que chaque âme
destinée à la gloire éternelle est faite pour élever l’édifice éternel.
Un maçon qui veut bâtir une maison doit,
avant tout, bien nettoyer les pierres qu’il veut utiliser pour la construction.
Ce qu’il obtient à coups de marteau et de burin.
Le Père céleste se comporte de la même manière avec les âmes choisies,
que sa haute sagesse et providence a destinées à élever l’édifice éternel.
L’âme destinée à régner avec Jésus Christ dans la gloire éternelle
doit donc être nettoyée à coups de marteau et de burin,
dont se sert l’Artiste divin pour préparer les pierres,
c’est-à-dire les âmes choisies.
Mais que sont ces coups de marteau et de burin ?
Ma sœur,
ce sont les ombres,
les craintes,
les tentations,
les afflictions de l’esprit
et les troubles spirituels,
avec un parfum de désolation, et aussi le malaise physique.
Dès lors, remerciez l’infinie bonté du
Père éternel qui traite votre âme de cette façon,
parce qu’elle est destinée au salut.
Pourquoi ne pas se glorifier de ce traitement plein d’amour
que vous applique le meilleur de tous les pères ?
Ouvrez votre cœur à ce médecin céleste des âmes
et abandonnez-vous en toute confiance entre ses bras très saints.
Il vous traite comme les élus,
afin que vous suiviez Jésus de près par la montée du Calvaire.
Je constate avec joie et une très vive émotion de l’âme
combien la grâce a opéré en vous.
Ayez la certitude que tout ce que votre âme a éprouvé
a été disposé par le Seigneur.
Alors, n’ayez pas peur de tomber dans le mal et l’offense de Dieu.
Qu’il vous suffise de savoir qu’en tout cela vous n’avez jamais offensé le Seigneur,
mais qu’au contraire il en a été davantage encore glorifié.
Si cet Époux très tendre se cache à votre âme,
ce n’est pas, comme vous le pensez, qu’il veuille vous punir de votre infidélité,
mais parce qu’il met toujours à l’épreuve votre fidélité
et votre constance, et qu’en outre il vous purifie
de certains défauts,
qui n’apparaissent pas tels aux yeux de chair,
c’est-à-dire ces défauts et ces fautes dont le juste lui-même n’est pas exempt.
Dans la sainte Écriture, il est dit en effet :
Le juste tombe sept fois.
Et, croyez-moi, si je ne nous savais pas dans une telle affliction,
je serais moins content, parce que je verrais que le Seigneur
vous donne moins de pierres précieuses…
Chassez comme des tentations les doutes contraires…
Chassez aussi les doutes qui concernent votre façon de vivre,
c’est-à-dire que vous n’écoutez pas les inspirations divines
et que vous résistez aux douces invitations de l’Époux.
Tout cela ne provient pas de l’esprit du bien mais de l’esprit du mal.
Il s’agit d’artifices du diable, qui cherchent à vous éloigner de la perfection
ou, du moins, à retarder votre marche vers elle.
Ne perdez pas courage !
Si Jésus se manifeste, remerciez-le ;
s’il se cache, remerciez-le encore :
ce sont comme des jeux amoureux.
Je souhaite que vous arriviez à rendre votre souffle avec Jésus sur la croix
et à crier avec Jésus : Tout est consommé. »
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À suivre.
Bryand- Pour la Paix
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Localisation : Canada, Prov. Qué. Montréal
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
La plus ancienne prière connue de la messe (entre l'an 60 et 120)
Au sujet de l'Eucharistie rendez grâce ainsi:
D'abord pour le calice:
Nous te rendons grâces, ô notre Père,
pour la sainte vigne de David, ton serviteur,
que tu nous as révélée par Jésus, ton Enfant.
Gloire à toi dans les siècles!
Puis pour le pain rompu:
Nous te rendons grâces, ô notre Père,
pour la vie et la connaissance
que tu nous a révélées par Jésus, ton Enfant.
Gloire à toi dans les siècles!
De même que ce pain que nous rompons,
autrefois disséminé sur les collines,
a été recueilli pour n'en faire plus qu'un,
qu'ainsi ton Église soit rassemblée
des extrémités de la terre dans ton Royaume!
Car à toi sont la gloire et la puissance dans les siècles!
Que personne ne mange ni ne boive de votre Eucharistie,
sinon ceux qui ont été baptisés au nom du Seigneur;
car le Seigneur a dit à ce propos:
Ne donnez pas aux chiens les choses sacrées.
Après vous être rassasiés, rendez grâces ainsi:
Nous te rendons grâces, ô Père saint,
pour ton saint nom
que tu as fait habiter en nos cœurs,
pour la connaissance, la foi et l'immortalité
que tu nous as révélées par Jésus, ton Enfant.
Gloire à toi dans les siècles!
C'est toi, ô Maître tout-puissant, qui a créé l'univers,
à la louange de ton nom;
tu as donné en jouissance
nourriture et breuvage aux enfants des hommes;
mais à nous tu as fait la grâce
d'une nourriture spirituelle
et d'un breuvage pour la vie éternelle
par Jésus ton Enfant.
Par-dessus tout, nous te rendons grâces
de ce que tu es puissant!
Gloire à toi dans les siècles!
Souviens-toi, Seigneur, de ton Église,
pour la délivrer de tout mal,
pour la rendre parfaite dans ton amour.
Rassemble-la des quatre vents, Cette Église sanctifiée,
dans ton Royaume que tu lui a préparé.
Car à toi sont la puissance et la gloire
dans les siècle! Amen!
La Didachè (oeuvre du 1er siècle entre 60 et 120 )
https://philosophieduchristianisme.wordpress.com/2015/02/03/la-didache-ou-doctrine-des-douze-apotres/
Au sujet de l'Eucharistie rendez grâce ainsi:
D'abord pour le calice:
Nous te rendons grâces, ô notre Père,
pour la sainte vigne de David, ton serviteur,
que tu nous as révélée par Jésus, ton Enfant.
Gloire à toi dans les siècles!
Puis pour le pain rompu:
Nous te rendons grâces, ô notre Père,
pour la vie et la connaissance
que tu nous a révélées par Jésus, ton Enfant.
Gloire à toi dans les siècles!
De même que ce pain que nous rompons,
autrefois disséminé sur les collines,
a été recueilli pour n'en faire plus qu'un,
qu'ainsi ton Église soit rassemblée
des extrémités de la terre dans ton Royaume!
Car à toi sont la gloire et la puissance dans les siècles!
Que personne ne mange ni ne boive de votre Eucharistie,
sinon ceux qui ont été baptisés au nom du Seigneur;
car le Seigneur a dit à ce propos:
Ne donnez pas aux chiens les choses sacrées.
Après vous être rassasiés, rendez grâces ainsi:
Nous te rendons grâces, ô Père saint,
pour ton saint nom
que tu as fait habiter en nos cœurs,
pour la connaissance, la foi et l'immortalité
que tu nous as révélées par Jésus, ton Enfant.
Gloire à toi dans les siècles!
C'est toi, ô Maître tout-puissant, qui a créé l'univers,
à la louange de ton nom;
tu as donné en jouissance
nourriture et breuvage aux enfants des hommes;
mais à nous tu as fait la grâce
d'une nourriture spirituelle
et d'un breuvage pour la vie éternelle
par Jésus ton Enfant.
Par-dessus tout, nous te rendons grâces
de ce que tu es puissant!
Gloire à toi dans les siècles!
Souviens-toi, Seigneur, de ton Église,
pour la délivrer de tout mal,
pour la rendre parfaite dans ton amour.
Rassemble-la des quatre vents, Cette Église sanctifiée,
dans ton Royaume que tu lui a préparé.
Car à toi sont la puissance et la gloire
dans les siècle! Amen!
La Didachè (oeuvre du 1er siècle entre 60 et 120 )
https://philosophieduchristianisme.wordpress.com/2015/02/03/la-didache-ou-doctrine-des-douze-apotres/
Bryand- Pour la Paix
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois de septembre-
30 septembre Saint Jérôme de Stridon (mémoire)
( né 347- 420 à Bethléem )
-prêtre et docteur de l’Église-
-Père de l’Église-
----Il a été fait docteur de l’Église par le pape Boniface VIII à la fin du 13e siècle.
L’ordre des hiéronymites (ou ordre de saint Jérôme) se réfère à lui.
----------------
-lectures – -2 Timothée 3 : 14-17; Luc 24 : 44-49; -
-Office des lectures- - –
Prologue du commentaire d’Isaïe par saint Jérôme –
------------------
En l'honneur du 16 anniversaire
centenaire de saint Jérôme de Stridon-
Le Pape consacre une lettre à saint Jérôme,
1600 ans après sa mort
En ce 30 septembre 2020, mémoire de saint Jérôme de Stridon,
le Pape François a signé une Lettre apostolique
consacrée à la figure de ce Père de l’Église occidentale.
“Scripturae Sacrae affectus” –
-«Une affection pour la Sainte Écriture» -
analyse la vie,
l’œuvre
et l’actualité de l’auteur de la Vulgate,
et invite les croyants d’aujourd’hui à se plonger avec passion dans la Parole de Dieu.
Tiziana Campisi - Cité du Vatican
«Sa figure demeure d’une grande actualité pour nous chrétiens du XXIème siècle».
C'est pourquoi, 1600 ans après sa mort,
le Pape François a voulu dédier à saint Jérôme,
l'un des quatre Pères de l'Église occidentale,
cliquer sur le lien pour accéder à la lettre
la Lettre apostolique Scripturae Sacrae Affectus.
C'est précisément l'affection, l'amour pour l'Écriture Sainte
qui est l'héritage que Jérôme «a laissé à l'Église à travers sa vie et ses œuvres».
«Infatigable chercheur,
traducteur,
exégète,
profond connaisseur
et vulgarisateur passionné de la Sainte Écriture»;
«interprète raffiné des textes bibliques»;
«ardent et parfois impétueux défenseur de la vérité chrétienne»;
«ermite ascétique intransigeant»
et
«guide spirituel expérimenté»:
ainsi le Pape François décrit-il saint Jérôme.
La vie de saint Jérôme
Dans sa Lettre apostolique, le Saint-Père retrace la vie de Jérôme,
rappelant sa solide éducation chrétienne et son sérieux
dans les études,
ses voyages,
ses amitiés
et ses expériences.
Parmi celles-ci, on trouve le désert, qui par «la vie érémitique qui en résulte,
est choisi et vécu par Jérôme dans son sens le plus profond:
le lieu des choix existentiels fondamentaux, d’intimité et de rencontre avec Dieu,
où, dans la contemplation, les épreuves intérieures, le combat spirituel,
il arrive à la connaissance de la fragilité
avec une conscience plus grande de ses limites
et de celles d’autrui,
et en reconnaissant l’importance des larmes».
Et c'est dans le désert que le jeune homme originaire de Stridon
(ville antique romaine disparue que l’on pourrait situer aujourd’hui
entre la Slovénie et la Croatie, près d'Antioche).
fait l'expérience de «la présence concrète de Dieu,
la relation nécessaire de l’être humain avec lui,
sa consolation miséricordieuse».
Jérôme, ami de jeunesse de Rufin d'Aquilée,
connaît aussi Grégoire de Naziance, - ( né 329- 390 )
Didyme l'Aveugle, ( né 313- 398 )
Épiphane de Salamine ( né 315- 402 )
Il rencontre Ambroise ( né 340- 397 )
et entretient une correspondance étroite avec Augustin- ( né 354- 430 )
Il consacre «son existence à rendre toujours plus accessibles aux autres
les lettres divines, par son infatigable travail de traducteur et de commentateur».
Ayant décidé de consacrer sa vie entière à Dieu, il est ordonné prêtre à Antioche vers 379,
puis s'installe à Constantinople,
et se consacre à la traduction en latin d'œuvres importantes du grec,
tout en continuant à étudier avec passion.
«Une inquiétude sacrée le guide et le rend infatigable
et passionné dans la recherche»,
écrit le Pape François en citant saint Jérôme:
«Parfois je désespérais, plusieurs fois j’ai abandonné;
mais ensuite je reprenais grâce à la décision obstinée d’apprendre».
Un lien fort avec Rome
Est ensuite évoqué son retour à Rome, lorsqu'en 382
il devient un proche collaborateur du Pape Damase, -pape de 366 - 384 -
et que des cénacles de lecture de l'Écriture Sainte sont organisés
«grâce au soutien de femmes de l’aristocratie romaine
désireuses de choix évangéliques radicaux,
comme Marcella, Paula et sa fille Eustochia».
C'est au cours de ces années que Jérôme
«entreprend en même temps une révision des précédentes
traductions latines des Évangiles,
peut-être aussi d’autres parties du Nouveau Testament».
«Pour Jérôme, l’Église de Rome
est le terrain fécond où la semence du Christ porte du fruit en abondance», observe le Pape.
À une époque agitée, où la tunique sans couture de l'Église
est souvent déchirée par les divisions entre chrétiens,
Jérôme se tourne vers la chaire de Pierre comme un point de référence sûr:
«Moi qui ne vais à la suite de personne si ce n’est du Christ,
je m’unis en communion à la Chaire de Pierre.
Je sais que l’Église est édifiée sur ce roc».
À la mort de Damase, Jérôme quitte la ville,
entreprend de nouveaux voyages et d'autres études,
et choisit finalement de vivre à Bethléem,
près de la grotte de la Nativité.
ll y fonde deux monastères,
un masculin
et un féminin,
avec des hospices pour accueillir les pèlerins,
«révélant sa générosité à accueillir ceux qui viennent dans cette terre
pour voir et toucher les lieux de l’histoire du salut,
unissant ainsi la recherche culturelle à la recherche spirituelle».
C'est précisément à Bethléem,
où il est mort en 420,
que Jérôme vit «la plus féconde et la plus intense étude,
complètement consacrée à l’étude de l’Écriture,
occupé par l’œuvre monumentale de
traduction de tout l’Ancien Testament
à partir
de l’original hébreu.
En même temps, il commente
les livres prophétiques,
les psaumes,
les œuvres pauliniennes,
il rédige des aides pour l’étude de la Bible».
Une œuvre précieuse qui peut encore être appréciée,
«fruit de confrontations et de collaborations,
en partant de la transcription et de la collection des manuscrits jusqu’à la réflexion et la discussion».
Le saint ermite explique en effet:
«Je n’ai jamais fait confiance à mes propres forces pour étudier les volumes divins,
[…] j’ai l’habitude de poser des questions, même concernant ce que je croyais savoir,
à plus forte raison sur ce dont je n’étais pas sûr».
Conscient de ses propres limites,
il demande «un soutien continuel dans la prière d’intercession
pour la réussite de sa traduction des textes sacrés
“dans le même Esprit où ils furent écrits”».
Une attitude synodale
Le Pape François souligne aussi dans sa Lettre Apostolique
que «l’étude de Jérôme est considérée comme un effort accompli
au sein de la communauté
et au service de la communauté,
un modèle de synodalité aussi pour nous, pour notre temps
et pour les diverses institutions culturelles de l’Église,
afin qu’elles soient toujours “un lieu où le savoir devient service,
parce que sans un savoir qui naît de la collaboration, et qui aboutit à la coopération,
il n’y a pas de développement véritablement et intégralement humain”».
Le fondement de cette communion, souligne le Saint-Père,
est l'Écriture, que nous ne pouvons pas lire seuls:
«La Bible a été écrite
par le Peuple de Dieu
et pour le Peuple de Dieu,
sous l’inspiration de l’Esprit Saint.
C’est seulement dans cette communion avec le Peuple de Dieu,
dans ce “nous” que nous pouvons réellement
entrer dans le cœur de la vérité que Dieu lui-même veut nous dire».
Puis le Pape mentionne l'activité épistolaire de Jérôme
et les missives dans lesquelles il aborde les polémiques doctrinales,
«toujours pour la défense de la vraie foi,
se révélant homme de relations vécues avec force et douceur,
avec un plein engagement, sans formes édulcorées,
et faisant l’expérience que «l’amour n’a pas de prix».
Il vit ainsi ses affections avec fougue et sincérité».
Deux clés pour comprendre Saint Jérôme
«Pour une meilleure compréhension de la personnalité de saint Jérôme,
il est nécessaire de conjuguer deux dimensions caractéristiques de son existence de croyant:
d’un côté, l’absolue et rigoureuse consécration à Dieu,
avec le renoncement à toute satisfaction humaine
par amour du Christ crucifié (cf. 1Co 2, 2 ; Phil 3, 8.10) ;
de l’autre, l’engagement pour l’étude assidue,
visant exclusivement une compréhension
toujours plus profonde du mystère du Seigneur».
Ces deux caractéristiques,
mises en évidence également dans les représentations artistiques du Père de l'Eglise,
font de lui un modèle pour les «moines,
afin que celui qui vit d’ascèse et de prière
soit invité à se consacrer à l’enfantement assidu
de la recherche et de la pensée;
puis [pour les] chercheurs qui doivent se rappeler
que le savoir est religieusement valide
seulement s’il se fonde
sur l’amour exclusif de Dieu,
sur le dépouillement de toute ambition humaine
et de toute aspiration mondaine».
Passionné de l'Écriture Sainte
«Le trait particulier de la figure spirituelle de saint Jérôme
demeure certainement son amour passionné pour la Parole de Dieu
transmise à l’Église dans la Sainte Écriture»,
insiste ensuite le Pape.
À partir de l'Écriture, Jérôme souligne
le «caractère plutôt humble de la révélation de Dieu,
exprimée dans la nature rude
et presque primitive de la langue hébraïque
en comparaison au raffinement du latin cicéronien»,
et enseigne «qu’il ne faut pas étudier
seulement les Évangiles,
et ce n’est pas seulement la tradition apostolique
présente dans les Actes des Apôtres et dans les Lettres qui doit être commentée».
Une obéissance active
Il y a un autre trait de Jérôme que le Saint-Père invite à considérer:
l'obéissance dont est imprégné son amour pour les Écritures divines,
«envers Dieu qui s’est communiqué
par des paroles qui exigent une écoute respectueuse,
et, en conséquence, obéissance envers ceux
qui représentent dans l’Église la tradition vivante interprétative du message révélé».
Une obéissance, cependant, qui n'est pas
«une simple réception passive de ce qui est connu»,
mais qui «exige, au contraire,
l'engagement actif de la recherche personnelle».
Nous pouvons donc «considérer saint Jérôme
comme un “serviteur” de la Parole,
fidèle et laborieux,
consacré entièrement à favoriser chez ses frères dans la foi
une compréhension plus adéquate du “dépôt” sacré qui leur est confié».
Voir ces autres paragraphes :
https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2020-09/pape-francois-lettre-apostolique-saint-jerome-bible-1600-ans.html
-Jérôme, un guide pour les universitaires d'aujourd'hui
-La Vulgate, monument qui a traversé les siècles
-Traduire pour bâtir des ponts
-Pourquoi célébrer saint Jérôme?
-Le défi du Pape aux jeunes
---------------
À suivre.
30 septembre Saint Jérôme de Stridon (mémoire)
( né 347- 420 à Bethléem )
-prêtre et docteur de l’Église-
-Père de l’Église-
----Il a été fait docteur de l’Église par le pape Boniface VIII à la fin du 13e siècle.
L’ordre des hiéronymites (ou ordre de saint Jérôme) se réfère à lui.
----------------
-lectures – -2 Timothée 3 : 14-17; Luc 24 : 44-49; -
-Office des lectures- - –
Prologue du commentaire d’Isaïe par saint Jérôme –
------------------
En l'honneur du 16 anniversaire
centenaire de saint Jérôme de Stridon-
Le Pape consacre une lettre à saint Jérôme,
1600 ans après sa mort
En ce 30 septembre 2020, mémoire de saint Jérôme de Stridon,
le Pape François a signé une Lettre apostolique
consacrée à la figure de ce Père de l’Église occidentale.
“Scripturae Sacrae affectus” –
-«Une affection pour la Sainte Écriture» -
analyse la vie,
l’œuvre
et l’actualité de l’auteur de la Vulgate,
et invite les croyants d’aujourd’hui à se plonger avec passion dans la Parole de Dieu.
Tiziana Campisi - Cité du Vatican
«Sa figure demeure d’une grande actualité pour nous chrétiens du XXIème siècle».
C'est pourquoi, 1600 ans après sa mort,
le Pape François a voulu dédier à saint Jérôme,
l'un des quatre Pères de l'Église occidentale,
cliquer sur le lien pour accéder à la lettre
la Lettre apostolique Scripturae Sacrae Affectus.
C'est précisément l'affection, l'amour pour l'Écriture Sainte
qui est l'héritage que Jérôme «a laissé à l'Église à travers sa vie et ses œuvres».
«Infatigable chercheur,
traducteur,
exégète,
profond connaisseur
et vulgarisateur passionné de la Sainte Écriture»;
«interprète raffiné des textes bibliques»;
«ardent et parfois impétueux défenseur de la vérité chrétienne»;
«ermite ascétique intransigeant»
et
«guide spirituel expérimenté»:
ainsi le Pape François décrit-il saint Jérôme.
La vie de saint Jérôme
Dans sa Lettre apostolique, le Saint-Père retrace la vie de Jérôme,
rappelant sa solide éducation chrétienne et son sérieux
dans les études,
ses voyages,
ses amitiés
et ses expériences.
Parmi celles-ci, on trouve le désert, qui par «la vie érémitique qui en résulte,
est choisi et vécu par Jérôme dans son sens le plus profond:
le lieu des choix existentiels fondamentaux, d’intimité et de rencontre avec Dieu,
où, dans la contemplation, les épreuves intérieures, le combat spirituel,
il arrive à la connaissance de la fragilité
avec une conscience plus grande de ses limites
et de celles d’autrui,
et en reconnaissant l’importance des larmes».
Et c'est dans le désert que le jeune homme originaire de Stridon
(ville antique romaine disparue que l’on pourrait situer aujourd’hui
entre la Slovénie et la Croatie, près d'Antioche).
fait l'expérience de «la présence concrète de Dieu,
la relation nécessaire de l’être humain avec lui,
sa consolation miséricordieuse».
Jérôme, ami de jeunesse de Rufin d'Aquilée,
connaît aussi Grégoire de Naziance, - ( né 329- 390 )
Didyme l'Aveugle, ( né 313- 398 )
Épiphane de Salamine ( né 315- 402 )
Il rencontre Ambroise ( né 340- 397 )
et entretient une correspondance étroite avec Augustin- ( né 354- 430 )
Il consacre «son existence à rendre toujours plus accessibles aux autres
les lettres divines, par son infatigable travail de traducteur et de commentateur».
Ayant décidé de consacrer sa vie entière à Dieu, il est ordonné prêtre à Antioche vers 379,
puis s'installe à Constantinople,
et se consacre à la traduction en latin d'œuvres importantes du grec,
tout en continuant à étudier avec passion.
«Une inquiétude sacrée le guide et le rend infatigable
et passionné dans la recherche»,
écrit le Pape François en citant saint Jérôme:
«Parfois je désespérais, plusieurs fois j’ai abandonné;
mais ensuite je reprenais grâce à la décision obstinée d’apprendre».
Un lien fort avec Rome
Est ensuite évoqué son retour à Rome, lorsqu'en 382
il devient un proche collaborateur du Pape Damase, -pape de 366 - 384 -
et que des cénacles de lecture de l'Écriture Sainte sont organisés
«grâce au soutien de femmes de l’aristocratie romaine
désireuses de choix évangéliques radicaux,
comme Marcella, Paula et sa fille Eustochia».
C'est au cours de ces années que Jérôme
«entreprend en même temps une révision des précédentes
traductions latines des Évangiles,
peut-être aussi d’autres parties du Nouveau Testament».
«Pour Jérôme, l’Église de Rome
est le terrain fécond où la semence du Christ porte du fruit en abondance», observe le Pape.
À une époque agitée, où la tunique sans couture de l'Église
est souvent déchirée par les divisions entre chrétiens,
Jérôme se tourne vers la chaire de Pierre comme un point de référence sûr:
«Moi qui ne vais à la suite de personne si ce n’est du Christ,
je m’unis en communion à la Chaire de Pierre.
Je sais que l’Église est édifiée sur ce roc».
À la mort de Damase, Jérôme quitte la ville,
entreprend de nouveaux voyages et d'autres études,
et choisit finalement de vivre à Bethléem,
près de la grotte de la Nativité.
ll y fonde deux monastères,
un masculin
et un féminin,
avec des hospices pour accueillir les pèlerins,
«révélant sa générosité à accueillir ceux qui viennent dans cette terre
pour voir et toucher les lieux de l’histoire du salut,
unissant ainsi la recherche culturelle à la recherche spirituelle».
C'est précisément à Bethléem,
où il est mort en 420,
que Jérôme vit «la plus féconde et la plus intense étude,
complètement consacrée à l’étude de l’Écriture,
occupé par l’œuvre monumentale de
traduction de tout l’Ancien Testament
à partir
de l’original hébreu.
En même temps, il commente
les livres prophétiques,
les psaumes,
les œuvres pauliniennes,
il rédige des aides pour l’étude de la Bible».
Une œuvre précieuse qui peut encore être appréciée,
«fruit de confrontations et de collaborations,
en partant de la transcription et de la collection des manuscrits jusqu’à la réflexion et la discussion».
Le saint ermite explique en effet:
«Je n’ai jamais fait confiance à mes propres forces pour étudier les volumes divins,
[…] j’ai l’habitude de poser des questions, même concernant ce que je croyais savoir,
à plus forte raison sur ce dont je n’étais pas sûr».
Conscient de ses propres limites,
il demande «un soutien continuel dans la prière d’intercession
pour la réussite de sa traduction des textes sacrés
“dans le même Esprit où ils furent écrits”».
Une attitude synodale
Le Pape François souligne aussi dans sa Lettre Apostolique
que «l’étude de Jérôme est considérée comme un effort accompli
au sein de la communauté
et au service de la communauté,
un modèle de synodalité aussi pour nous, pour notre temps
et pour les diverses institutions culturelles de l’Église,
afin qu’elles soient toujours “un lieu où le savoir devient service,
parce que sans un savoir qui naît de la collaboration, et qui aboutit à la coopération,
il n’y a pas de développement véritablement et intégralement humain”».
Le fondement de cette communion, souligne le Saint-Père,
est l'Écriture, que nous ne pouvons pas lire seuls:
«La Bible a été écrite
par le Peuple de Dieu
et pour le Peuple de Dieu,
sous l’inspiration de l’Esprit Saint.
C’est seulement dans cette communion avec le Peuple de Dieu,
dans ce “nous” que nous pouvons réellement
entrer dans le cœur de la vérité que Dieu lui-même veut nous dire».
Puis le Pape mentionne l'activité épistolaire de Jérôme
et les missives dans lesquelles il aborde les polémiques doctrinales,
«toujours pour la défense de la vraie foi,
se révélant homme de relations vécues avec force et douceur,
avec un plein engagement, sans formes édulcorées,
et faisant l’expérience que «l’amour n’a pas de prix».
Il vit ainsi ses affections avec fougue et sincérité».
Deux clés pour comprendre Saint Jérôme
«Pour une meilleure compréhension de la personnalité de saint Jérôme,
il est nécessaire de conjuguer deux dimensions caractéristiques de son existence de croyant:
d’un côté, l’absolue et rigoureuse consécration à Dieu,
avec le renoncement à toute satisfaction humaine
par amour du Christ crucifié (cf. 1Co 2, 2 ; Phil 3, 8.10) ;
de l’autre, l’engagement pour l’étude assidue,
visant exclusivement une compréhension
toujours plus profonde du mystère du Seigneur».
Ces deux caractéristiques,
mises en évidence également dans les représentations artistiques du Père de l'Eglise,
font de lui un modèle pour les «moines,
afin que celui qui vit d’ascèse et de prière
soit invité à se consacrer à l’enfantement assidu
de la recherche et de la pensée;
puis [pour les] chercheurs qui doivent se rappeler
que le savoir est religieusement valide
seulement s’il se fonde
sur l’amour exclusif de Dieu,
sur le dépouillement de toute ambition humaine
et de toute aspiration mondaine».
Passionné de l'Écriture Sainte
«Le trait particulier de la figure spirituelle de saint Jérôme
demeure certainement son amour passionné pour la Parole de Dieu
transmise à l’Église dans la Sainte Écriture»,
insiste ensuite le Pape.
À partir de l'Écriture, Jérôme souligne
le «caractère plutôt humble de la révélation de Dieu,
exprimée dans la nature rude
et presque primitive de la langue hébraïque
en comparaison au raffinement du latin cicéronien»,
et enseigne «qu’il ne faut pas étudier
seulement les Évangiles,
et ce n’est pas seulement la tradition apostolique
présente dans les Actes des Apôtres et dans les Lettres qui doit être commentée».
Une obéissance active
Il y a un autre trait de Jérôme que le Saint-Père invite à considérer:
l'obéissance dont est imprégné son amour pour les Écritures divines,
«envers Dieu qui s’est communiqué
par des paroles qui exigent une écoute respectueuse,
et, en conséquence, obéissance envers ceux
qui représentent dans l’Église la tradition vivante interprétative du message révélé».
Une obéissance, cependant, qui n'est pas
«une simple réception passive de ce qui est connu»,
mais qui «exige, au contraire,
l'engagement actif de la recherche personnelle».
Nous pouvons donc «considérer saint Jérôme
comme un “serviteur” de la Parole,
fidèle et laborieux,
consacré entièrement à favoriser chez ses frères dans la foi
une compréhension plus adéquate du “dépôt” sacré qui leur est confié».
Voir ces autres paragraphes :
https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2020-09/pape-francois-lettre-apostolique-saint-jerome-bible-1600-ans.html
-Jérôme, un guide pour les universitaires d'aujourd'hui
-La Vulgate, monument qui a traversé les siècles
-Traduire pour bâtir des ponts
-Pourquoi célébrer saint Jérôme?
-Le défi du Pape aux jeunes
---------------
À suivre.
Bryand- Pour la Paix
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois d'octobre -
1er octobre– Saint Thérèse de l’Enfant-Jésus, (mémoire)
vierge-
( né 1873 2 janvier- 1897 30 septembre )
-Patronne secondaire de la France
-lectures – -Isaïe 66 : 10-14 (ou Romains 8 : 14-17); Matthieu 18 : 1-4 -
-Office des lectures- - –
- Lettre de sainte Thérèse à Sœur Marie du Sacré-Cœur (8 septembre 1896) –
---------
- Lettre de sainte Thérèse à Sœur Marie du Sacré-Cœur (8 septembre 1896) –
--intro : Thérèse Martin (1873-1897), devenue au Carmel de Lisieux
Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face,
a réalisé dans sa courte vie le programme que lui traçait son nom de religieuse.
Elle a voulu entrer dans l’esprit d’enfance de Jésus de Nazareth,
en suivant sa ‘’petite voie’’
et elle a rencontré le Christ de la Passion,
qui devant l’introduire dans sa Pâque.
« À l'oraison, mes désirs me faisant souffrir un véritable martyre,
j'ouvris les épîtres de S. Paul afin de chercher quelque réponse.
Les chapitres 12 et 13 de la première épître aux Corinthiens
me tombèrent sous les yeux...
J'y lus, dans le premier,
http://moniteurs.billings.free.fr/bj/1co12.htm
que tous
ne peuvent être
apôtres,
prophètes,
docteurs…
que l'Église est composée de différents membres
et que l'œil ne saurait être en même temps la main...
La réponse était claire mais ne comblait pas mes désirs,
elle ne me donnait pas la paix...
Sans me décourager je continuai ma lecture et cette phrase me soulagea :
http://moniteurs.billings.free.fr/bj/1co13.htm
« Recherchez avec ardeur les dons les plus parfaits,
mais je vais encore vous montrer une voie plus excellente ».
Et l'Apôtre explique comment tous les dons les plus parfaits
ne sont rien sans l'Amour...
Que la Charité est la voie excellente qui conduit sûrement à Dieu.
Enfin j'avais trouvé le repos...
Considérant le corps mystique de l'Église,
je ne m'étais reconnue dans aucun des membres décrits par S. Paul,
ou plutôt je voulais me reconnaître en tous...
La charité me donna la clé de ma vocation.
Je compris que si l'Église avait un corps,
composé de différents membres,
le plus nécessaire,
le plus noble de tous ne lui manquait pas ;
je compris que l'Église avait un Cœur,
"Vivre d'Amour" (Cantique de Sainte Thérèse de Lisieux), chanté par Sylvie Buisset.
Montage de 2 versions différentes, la 1ère, en solo
(album "Rien que pour aujourd'hui"la 2e version en choeur.
Que la petite Thérèse d'amour vous envoie une pluie de roses !
et que ce Cœur était brûlant d'amour.
Je compris que l'Amour seul faisait agir les membres de l'Église,
que si l'Amour venait à s'éteindre,
les Apôtres n'annonceraient plus l'Évangile,
les Martyrs refuseraient de verser leur sang...
Je compris que l'amour renfermait toutes les vocations,
que l'amour était tout,
qu'il embrassait tous les temps et tous les lieux... ;
en un mot, qu'il est éternel !...
Alors, dans l'excès de ma joie délirante, je me suis écriée :
Ô Jésus, mon Amour... ma vocation,
enfin je l'ai trouvée,
ma vocation, c'est l'amour !...
Oui, j'ai trouvé ma place dans l'Église et cette place,
ô mon Dieu, c'est vous qui me l'avez donnée...
dans le Cœur de l'Église, ma Mère, je serai l'Amour...
ainsi, je serai tout... ainsi mon rêve sera réalisé !!!... »
--------------
À suivre.
1er octobre– Saint Thérèse de l’Enfant-Jésus, (mémoire)
vierge-
( né 1873 2 janvier- 1897 30 septembre )
-Patronne secondaire de la France
-lectures – -Isaïe 66 : 10-14 (ou Romains 8 : 14-17); Matthieu 18 : 1-4 -
-Office des lectures- - –
- Lettre de sainte Thérèse à Sœur Marie du Sacré-Cœur (8 septembre 1896) –
---------
- Lettre de sainte Thérèse à Sœur Marie du Sacré-Cœur (8 septembre 1896) –
--intro : Thérèse Martin (1873-1897), devenue au Carmel de Lisieux
Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face,
a réalisé dans sa courte vie le programme que lui traçait son nom de religieuse.
Elle a voulu entrer dans l’esprit d’enfance de Jésus de Nazareth,
en suivant sa ‘’petite voie’’
et elle a rencontré le Christ de la Passion,
qui devant l’introduire dans sa Pâque.
« À l'oraison, mes désirs me faisant souffrir un véritable martyre,
j'ouvris les épîtres de S. Paul afin de chercher quelque réponse.
Les chapitres 12 et 13 de la première épître aux Corinthiens
me tombèrent sous les yeux...
J'y lus, dans le premier,
http://moniteurs.billings.free.fr/bj/1co12.htm
que tous
ne peuvent être
apôtres,
prophètes,
docteurs…
que l'Église est composée de différents membres
et que l'œil ne saurait être en même temps la main...
La réponse était claire mais ne comblait pas mes désirs,
elle ne me donnait pas la paix...
Sans me décourager je continuai ma lecture et cette phrase me soulagea :
http://moniteurs.billings.free.fr/bj/1co13.htm
« Recherchez avec ardeur les dons les plus parfaits,
mais je vais encore vous montrer une voie plus excellente ».
Et l'Apôtre explique comment tous les dons les plus parfaits
ne sont rien sans l'Amour...
Que la Charité est la voie excellente qui conduit sûrement à Dieu.
Enfin j'avais trouvé le repos...
Considérant le corps mystique de l'Église,
je ne m'étais reconnue dans aucun des membres décrits par S. Paul,
ou plutôt je voulais me reconnaître en tous...
La charité me donna la clé de ma vocation.
Je compris que si l'Église avait un corps,
composé de différents membres,
le plus nécessaire,
le plus noble de tous ne lui manquait pas ;
je compris que l'Église avait un Cœur,
"Vivre d'Amour" (Cantique de Sainte Thérèse de Lisieux), chanté par Sylvie Buisset.
Montage de 2 versions différentes, la 1ère, en solo
(album "Rien que pour aujourd'hui"la 2e version en choeur.
Que la petite Thérèse d'amour vous envoie une pluie de roses !
et que ce Cœur était brûlant d'amour.
Je compris que l'Amour seul faisait agir les membres de l'Église,
que si l'Amour venait à s'éteindre,
les Apôtres n'annonceraient plus l'Évangile,
les Martyrs refuseraient de verser leur sang...
Je compris que l'amour renfermait toutes les vocations,
que l'amour était tout,
qu'il embrassait tous les temps et tous les lieux... ;
en un mot, qu'il est éternel !...
Alors, dans l'excès de ma joie délirante, je me suis écriée :
Ô Jésus, mon Amour... ma vocation,
enfin je l'ai trouvée,
ma vocation, c'est l'amour !...
Oui, j'ai trouvé ma place dans l'Église et cette place,
ô mon Dieu, c'est vous qui me l'avez donnée...
dans le Cœur de l'Église, ma Mère, je serai l'Amour...
ainsi, je serai tout... ainsi mon rêve sera réalisé !!!... »
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À suivre.
Bryand- Pour la Paix
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois d'octobre -
4 octobre– Saint François d’Assise- (mémoire)
( né 1182 - 1226 ) –
-lectures – - Galates 8 : 14-18; Matthieu 11 : 25-30 - -
-Office des lectures- -- -+– Lettre de saint François à tous les fidèles. –
---------------------
François naquit en 1182 à Assise, en Italie, dans une époque marquée par un grand essor au commerce.
Son père, riche marchand drapier,
venait de faire de bonnes affaires en France,
d'où ce nom qu'il donna à François, … (le Français),
alors que que sa mère voulait lui donner le prénom de Jean..
Fils d'une famille fortunée, François mena d'abord la belle vie en compagnie d'une joyeuse bande.
Puis, ce fut l'appel du Christ.
Les modalités de sa rupture avec sa famille sont bien connues,
et elles symbolisent son retrait total du monde de l'argent :
il se dépouille de ses vêtements,
les donne à son père et, nu, vient se mettre sous la protection de l'évêque d'Assise.
Il veut «épouser Dame pauvreté».
-C'est François qui inventa la 1ère crèche-
François adopta alors un genre de vie qui fait penser aux « fols en Christ», ces saints russes.
On nous dit d'ailleurs que beaucoup de ses concitoyens le prirent pour un fou.
En fait, il va devenir de plus en plus parfaitement
ce tout petit dont parle Jésus dans l'Évangile,
à qui est révélé ce qui restera toujours caché aux sages et aux savants.
Des compagnons, attirés par son idéal de retour à la lettre de l'Évangile,
viennent se joindre à lui.
Des femmes aussi suivront son idéal.
Sainte Claire (née 1193-- 1253 fêtée le 11 août) sera la première.
L'essor du mouvement est prodigieux.
Dix ans après ces débuts, on compte déjà 5000 frères.
François ne voulait pas fonder un nouvel ordre religieux,
mais grouper des hommes qui,
à une époque de mutation de la société
où l'argent prenait la place d'une idole,
iraient proclamer partout les exigences de l'Évangile.
L'importance du mouvement qu'il mettait en route n'échappa pas aux responsables.
Comme nous l'avons dit dans la notice consacrée
à saint Dominique, -né en Espagne 1170 - 1221 fête 8 août-
dans un songe, le pape Innocent III -176e pape 1198- 1216 -
avait vu ces deux hommes soutenir l'Église qui menaçait de s'écrouler.
« La fraternité des pénitents d'Assise »
deviendra un ordre religieux clérical bien structuré (François n'était pas prêtre, mais diacre).
Le fondateur trouvera matière à un détachement encore plus profond
dans les modifications qui lui seront imposées.
Cela ne l'empêchera pas de louer Dieu pour tout.
Il chantera la création avec la fraîcheur retrouvée
d'un enfant de Dieu dans son Cantique des créatures.
Vers la fin de sa vie, il recevra les stigmates
qui l'assimileront à Jésus
jusque dans sa chair (d'où le choix de la première lecture où saint Paul dit
qu'il est crucifié avec le Christ).
L'idéal de pauvreté de François était en fait irréalisable à la lettre,
comme le montrera la suite.
Mais l'Église n'a-t-elle pas besoin d'idéalistes tels que lui
pour garder l'esprit de l'Évangile ?
L'influence de saint François, mort en 1226, marquera la chrétienté
pour les siècles suivants, toujours en activité en notre siècle.
4 octobre– Saint François d’Assise- (mémoire)
( né 1182 - 1226 ) –
-lectures – - Galates 8 : 14-18; Matthieu 11 : 25-30 - -
-Office des lectures- -- -+– Lettre de saint François à tous les fidèles. –
---------------------
- Lettre de saint François à TOUS les fidèles:
«À tous les chrétiens, religieux, clercs et laïques, hommes et femmes,
à tous ceux qui habitent dans le monde entier,
le frère François, leur serviteur et leur sujet :
hommage et respect, vraie paix du ciel
et sincère charité dans le Seigneur.
Puisque je suis le serviteur de tous, je suis tenu de me mettre au service de tous,
et de me faire le ministre des paroles pleines de parfum de mon Seigneur.
C'est pourquoi, considérant en moi-même
que je ne puis, à cause des maladies et de la faiblesse de mon corps,
aller vous visiter tous et chacun,
je me suis proposé de vous adresser la présente lettre et ce message,
pour vous rapporter
les paroles de Notre Seigneur Jésus Christ,
qui est la Parole du Père,
et les paroles du Saint Esprit, qui sont Esprit et Vie.
Ce Verbe du Père, si digne, si saint et si glorieux,
le Père très haut en annonça la venue, par son saint archange Gabriel,
à la sainte et glorieuse Vierge Marie,
du sein de laquelle le Verbe reçut vraiment la chair de notre humanité fragile.
Lui qui était riche plus que tout, il a voulu choisir,
avec sa bienheureuse Mère, par-dessus tout, la pauvreté.
Proche de sa Passion, il célébra la Pâque avec ses disciples.
— Ensuite il pria son Père en disant :
Père, s'il est possible, que cette coupe passe loin de moi ! ~
Cependant, il mit sa volonté dans la volonté de son Père, en disant :
Père, que ta volonté soit faite,
non comme je veux, mais comme tu veux !
Or, la volonté du Père fut que son Fils béni et glorieux,
qu'il nous a donné et qui est né pour nous,
s'offrît lui-même par son propre sang,
en sacrifice et en victime sur l'autel de la Croix ;
non pour lui-même, par qui toutes choses ont été faites,
mais pour nos péchés, nous laissant un exemple afin que nous suivions ses traces.
Il veut que tous nous soyons sauvés par lui,
et que nous le recevions d'un cœur pur et dans un corps chaste. ~
Qu'ils sont heureux et bénis, ceux qui aiment le Seigneur
et font ce qu'il dit lui-même dans l'Évangile :
Tu aimeras le Seigneur ton Dieu
de tout ton cœur
et de toute ton âme,
et ton prochain comme toi-même.
Aimons donc Dieu et adorons-le avec pureté de cœur et d'esprit,
car c'est là ce qu'il cherche par-dessus tout quand il dit :
Les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ;
car tous ceux qui l'adorent doivent l'adorer en esprit et en vérité.
Adressons-lui des louanges et des prières, jour et nuit, en disant :
Notre Père qui es aux cieux.
Car il nous faut toujours prier et ne cesser jamais. ~
En outre, faisons de dignes fruits de pénitence.
Puis aimons notre prochain comme nous-mêmes. ~
Ayons donc charité et humilité :
faisons des aumônes, car elles lavent les âmes des souillures de leurs péchés.
En effet, les hommes perdent tout ce qu'ils laissent en ce monde ;
tandis qu'ils emportent avec eux le prix de leur charité et les aumônes qu'ils ont faites :
ils en recevront de Dieu la récompense et la digne rémunération. ~
Nous ne devons être ni sages ni prudents selon la chair ;
mais nous devons plutôt être simples, humbles et purs. ~
Jamais nous ne devons désirer d'être au-dessus des autres ;
mais nous devons plutôt être serviteurs
et soumis à toute créature humaine à cause de Dieu.
Tous ceux qui agiront ainsi et persévéreront jusqu'à la fin,
l'Esprit du Seigneur reposera sur eux
et fera en eux habitation et demeure,
et ils seront fils du Père céleste dont ils font les œuvres :
et ils seront époux, frères et mères de Notre Seigneur Jésus Christ.
--------------------
François naquit en 1182 à Assise, en Italie, dans une époque marquée par un grand essor au commerce.
Son père, riche marchand drapier,
venait de faire de bonnes affaires en France,
d'où ce nom qu'il donna à François, … (le Français),
alors que que sa mère voulait lui donner le prénom de Jean..
Fils d'une famille fortunée, François mena d'abord la belle vie en compagnie d'une joyeuse bande.
Puis, ce fut l'appel du Christ.
Les modalités de sa rupture avec sa famille sont bien connues,
et elles symbolisent son retrait total du monde de l'argent :
il se dépouille de ses vêtements,
les donne à son père et, nu, vient se mettre sous la protection de l'évêque d'Assise.
Il veut «épouser Dame pauvreté».
-C'est François qui inventa la 1ère crèche-
François adopta alors un genre de vie qui fait penser aux « fols en Christ», ces saints russes.
On nous dit d'ailleurs que beaucoup de ses concitoyens le prirent pour un fou.
En fait, il va devenir de plus en plus parfaitement
ce tout petit dont parle Jésus dans l'Évangile,
à qui est révélé ce qui restera toujours caché aux sages et aux savants.
Des compagnons, attirés par son idéal de retour à la lettre de l'Évangile,
viennent se joindre à lui.
Des femmes aussi suivront son idéal.
Sainte Claire (née 1193-- 1253 fêtée le 11 août) sera la première.
L'essor du mouvement est prodigieux.
Dix ans après ces débuts, on compte déjà 5000 frères.
François ne voulait pas fonder un nouvel ordre religieux,
mais grouper des hommes qui,
à une époque de mutation de la société
où l'argent prenait la place d'une idole,
iraient proclamer partout les exigences de l'Évangile.
L'importance du mouvement qu'il mettait en route n'échappa pas aux responsables.
Comme nous l'avons dit dans la notice consacrée
à saint Dominique, -né en Espagne 1170 - 1221 fête 8 août-
dans un songe, le pape Innocent III -176e pape 1198- 1216 -
avait vu ces deux hommes soutenir l'Église qui menaçait de s'écrouler.
« La fraternité des pénitents d'Assise »
deviendra un ordre religieux clérical bien structuré (François n'était pas prêtre, mais diacre).
Le fondateur trouvera matière à un détachement encore plus profond
dans les modifications qui lui seront imposées.
Cela ne l'empêchera pas de louer Dieu pour tout.
Il chantera la création avec la fraîcheur retrouvée
d'un enfant de Dieu dans son Cantique des créatures.
- Le cantique ouvrir et aller à 3'10'':
Texte : Le Cantique de frère soleil
(un poème de 14 versets) écrit en 1225 par Saint François d'Assise.
Musique : Franz LISZT - Titre :
"Deux Légendes" composé en 1863 /
interprétée par le pianiste Wilheim KEMPFF
en 1975 quand il avait 80 ans.
positionner à 3'10''
Vers la fin de sa vie, il recevra les stigmates
qui l'assimileront à Jésus
jusque dans sa chair (d'où le choix de la première lecture où saint Paul dit
qu'il est crucifié avec le Christ).
L'idéal de pauvreté de François était en fait irréalisable à la lettre,
comme le montrera la suite.
Mais l'Église n'a-t-elle pas besoin d'idéalistes tels que lui
pour garder l'esprit de l'Évangile ?
L'influence de saint François, mort en 1226, marquera la chrétienté
pour les siècles suivants, toujours en activité en notre siècle.
Bryand- Pour la Paix
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Aujourd'hui, samedi 10 octobre 2020 l'Église béatifie:
-cérémonie de béatification
à Assise-
-voir en direct au poste suivant-
( né 1991 - 2006 12 octobre )
------
Carlo Acutis, né le 3 mai 1991 à Londres
et mort le 12 octobre 2006 à Monza en Italie,
était un adolescent italien, mort à 15 ans d'une leucémie.
Il est notamment connu comme le « cyber-apôtre » de l'eucharistie.
Reconnu vénérable par l'Église catholique,
sa béatification aura lieu en octobre 2020.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Carlo_Acutis
Elle sera présidée par le cardinal Angelo Becciu,
préfet de la Congrégation pour les causes des saints,
Carlo Acutis ayant demandé de reposer à Assise.
Le pape a reconnu le caractère « héroïque » de ses vertus le 5 juillet 2018.
Le 23 juin 2018, son corps a été exhumé intact.
Un miracle a été reconnu en février dernier
comme dû à son intercession.
Le corps de Carlo a été transféré au cours d’une cérémonie spéciale
au « Sanctuaire du Dépouillement » d’Assise l’an dernier, les 5-6 avril 2019.
---
Dans sa letre apostolique le Pape François le mentionne:
« 106. Il n’est pas tombé dans le piège.
Il voyait que beaucoup de jeunes, même s’ils semblent différents,
finissent en réalité par se ressembler,
en courant derrière ce que les puissants leur imposent
à travers les mécanismes de consommation et d’abrutissement.
C’est ainsi qu’ils ne laissent pas jaillir les dons que le Seigneur leur a faits ;
ils n’offrent pas à ce monde ces talents si personnels
et si uniques que le Seigneur a semés en chacun.
Ainsi, disait Carlo,
il arrive que “tous les hommes naissent comme des originaux,
mais
beaucoup meurent comme des photocopies”.
Ne permets pas que cela t’arrive ! »
http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/apost_exhortations/documents/papa-francesco_esortazione-ap_20190325_christus-vivit.html?fbclid=IwAR1-hjqL6ootgOf0Raa8fB2Jo0IPA9ufr6pOv-LgcQKp6f4wgBCAkkoRoMQ
---------------
voir aussi
https://fr.aleteia.org/2020/10/10/les-corps-incorruptibles-des-saints-un-signe-de-la-presence-de-dieu/?utm_campaign=Web_Notifications&utm_source=onesignal&utm_medium=notifications
-cérémonie de béatification
à Assise-
-voir en direct au poste suivant-
10 octobre– Carlo Acutis- ()
( né 1991 - 2006 12 octobre )
------
Carlo Acutis, né le 3 mai 1991 à Londres
et mort le 12 octobre 2006 à Monza en Italie,
était un adolescent italien, mort à 15 ans d'une leucémie.
Il est notamment connu comme le « cyber-apôtre » de l'eucharistie.
Reconnu vénérable par l'Église catholique,
sa béatification aura lieu en octobre 2020.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Carlo_Acutis
Bienheureux Carlo Acutis, prie pour nous!
Dieu notre Père,
Toi qui nous as donné le témoignage ardent
du jeune Bienheureux Carlo Acutis,
qui fit de l'Eucharistie le centre de sa vie
et la force de son engagement quotidien
pour que les autres aussi
T'aiment plus que tout.
Nous te rendons grâce
de l'avoir élevé parmi les Bienheureux et les Saints de Ton Église.
Confirme ma Foi,
augmente mon Espérance,
vivifie ma Charité,
à l'exemple de Carlo,
qui, en grandissant imprégné de ces vertus,
vit désormais auprès de Toi.
Accorde-moi la grâce dont j'ai tant besoin… (l'exprimer)
Je m'en remets à Toi, mon Père,
à Ton doux Fils Jésus,
dans la puissance du Saint Esprit;
je me confie à la Vierge Marie, notre si douce Mère,
et à l'intercession de Ton Serviteur Carlo Acutis.
Ainsi soit-il!
La célébration aura lieu à 16 heures, dans la basilique papale de Saint-François. Toi qui nous as donné le témoignage ardent
du jeune Bienheureux Carlo Acutis,
qui fit de l'Eucharistie le centre de sa vie
et la force de son engagement quotidien
pour que les autres aussi
T'aiment plus que tout.
Nous te rendons grâce
de l'avoir élevé parmi les Bienheureux et les Saints de Ton Église.
Confirme ma Foi,
augmente mon Espérance,
vivifie ma Charité,
à l'exemple de Carlo,
qui, en grandissant imprégné de ces vertus,
vit désormais auprès de Toi.
Accorde-moi la grâce dont j'ai tant besoin… (l'exprimer)
Je m'en remets à Toi, mon Père,
à Ton doux Fils Jésus,
dans la puissance du Saint Esprit;
je me confie à la Vierge Marie, notre si douce Mère,
et à l'intercession de Ton Serviteur Carlo Acutis.
Ainsi soit-il!
Elle sera présidée par le cardinal Angelo Becciu,
préfet de la Congrégation pour les causes des saints,
Carlo Acutis ayant demandé de reposer à Assise.
Le pape a reconnu le caractère « héroïque » de ses vertus le 5 juillet 2018.
Le 23 juin 2018, son corps a été exhumé intact.
Un miracle a été reconnu en février dernier
comme dû à son intercession.
Le corps de Carlo a été transféré au cours d’une cérémonie spéciale
au « Sanctuaire du Dépouillement » d’Assise l’an dernier, les 5-6 avril 2019.
---
Dans sa letre apostolique le Pape François le mentionne:
EXHORTATION APOSTOLIQUE POST-SYNODALE
CHRISTUS VIVIT
DU SAINT-PÈRE
FRANÇOIS
FRANÇOIS
AUX JEUNES ET À TOUT LE PEUPLE DE DIEU
25 mars 2019:
« 106. Il n’est pas tombé dans le piège.
Il voyait que beaucoup de jeunes, même s’ils semblent différents,
finissent en réalité par se ressembler,
en courant derrière ce que les puissants leur imposent
à travers les mécanismes de consommation et d’abrutissement.
C’est ainsi qu’ils ne laissent pas jaillir les dons que le Seigneur leur a faits ;
ils n’offrent pas à ce monde ces talents si personnels
et si uniques que le Seigneur a semés en chacun.
Ainsi, disait Carlo,
il arrive que “tous les hommes naissent comme des originaux,
mais
beaucoup meurent comme des photocopies”.
Ne permets pas que cela t’arrive ! »
http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/apost_exhortations/documents/papa-francesco_esortazione-ap_20190325_christus-vivit.html?fbclid=IwAR1-hjqL6ootgOf0Raa8fB2Jo0IPA9ufr6pOv-LgcQKp6f4wgBCAkkoRoMQ
---------------
voir aussi
https://fr.aleteia.org/2020/10/10/les-corps-incorruptibles-des-saints-un-signe-de-la-presence-de-dieu/?utm_campaign=Web_Notifications&utm_source=onesignal&utm_medium=notifications
Dernière édition par Bryand le Sam 10 Oct 2020 - 14:39, édité 2 fois
Bryand- Pour la Paix
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
ouverture de son tombeau à Assise:
Dernière édition par Bryand le Mer 14 Oct 2020 - 23:12, édité 1 fois
Bryand- Pour la Paix
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Dernière édition par Bryand le Ven 16 Oct 2020 - 20:46, édité 1 fois
Bryand- Pour la Paix
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois d'octobre -
15 octobre– Saint Thérèse d'Avila, (mémoire)
vierge et docteur de l'Église-
( né 1515 Avila 2 janvier- 1582 à Albe de Tormes )
-lectures - Romains 8 : 22-27; Luc 6 : 43-45 -
-Office des lectures- - De l’autobiographie de sainte Thérèse.
----------------------
Très brève biographie...
Grande mystique, femme de prière et d'action, docteur de l'Église
(elle reçut ce titre officiellement en 1970,
après avoir été considérée comme telle depuis des siècles),
Thérèse d'Avila est aussi et surtout connue comme la réformatrice du Carmel.
Thérèse naquit en Castille en 1515.
À la demande de ses supérieurs, elle écrit une relation de sa vie.
Issue d'une vieille famille noble, elle désire consacrée sa vie, dès son plus jeune âge,
jusqu'au martyre s'il le faut,
Le 2 novembre 1535 elle entre au carmel d'Avila, sa ville natale.
-Avila et Albe de Tormes sont à 90 kilomètres de distance-
Mais sa ferveur fût éprouvée et elle avoue elle-même qu'elle n'était plus celle des débuts...
Elle confesse avoir mené, durant vingt-sept ans,
une existence religieuse assez médiocre malgré sa ferveur qui connue des hauts et des bas.
Mais viendra l'heure de Dieu.
Les épreuves intérieures et extérieures, de santé en particulier,
la préparent à recevoir les grâces qui vont la transformer.
Le dessein de Dieu est de la faire réformatrice de l'ordre du Carmel.
Elle va se lancer — ou plutôt se laisser lancer —
dans une aventure qui devait paraître insensée,
À 50'' dans la vidéo vision de l'ange qui lui transperce le coeur:
surtout à cette époque où la femme ne jouissait que de peu de liberté.
Durant des années, malgré les obstacles de toutes sortes, les résistances,
les incompréhensions, soutenue par la force de l'Esprit Saint,
elle va travailler à cette œuvre dont elle a la certitude qu'elle est demandée par Dieu.
Après la fondation d'un petit couvent de réformées à Avila même,
d'autres suivront. Thérèse devient moniale itinérante...
Elle mène sa vie régulière dans un chariot bâché,
(on relate sa vie comme celle d'une aventurière courageuse)
-un genre de roulotte-
avec les quelques religieuses qu'elle emmène
dans les localités où se feront les fondations projetées.
Elle a raconté, dans le livre intitulé Les fondations,
cette étonnante épopée qui se lit comme un roman d'aventure.
Mais la branche masculine du Carmel a besoin, elle aussi,
de retrouver la ferveur d'antan.
Thérèse y travaille également.
Dieu lui envoie des collaborateurs, en particulier saint Jean de la Croix.
-né 1542-1591; fête 14 décembre-
La lutte sera tout aussi dure.
Mais cette maison de prière qu'est le Carmel
se bâtira sur le roc de la Parole de Dieu,
et rien ne pourra plus la renverser.
Femme d'oraison, Thérèse d'Avila, dont la dévotion à saint Joseph
est par ailleurs bien connue, a laissé à la postérité des œuvres spirituelles
qui ont aidé et aident encore des chrétiens dans leur marche vers la perfection.
En 1572, elle vécut le sommet de sa vie spirituelle
par la grâce de ce qu'elle a appelé le «mariage mystique».
Ce couronnement n'a pas fait d'elle une marginale
par rapport à la communauté ecclésiale, bien au contraire.
Au moment de mourir, en 1582,
elle dira dans un murmure : «Je suis fille de l'Église.»
---------------
livre complet
https://books.google.ca/books?id=kJYQAQAAIAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
livre audio pour ceux dont la voix robotisée n'ennuiera pas trop:
https://archive.org/details/livre-des-fondations-de-therese-de-jesus-davila/a_5_chapitre_4.mp3
--------------------
Le contexte:
15 octobre– Saint Thérèse d'Avila, (mémoire)
vierge et docteur de l'Église-
( né 1515 Avila 2 janvier- 1582 à Albe de Tormes )
-lectures - Romains 8 : 22-27; Luc 6 : 43-45 -
-Office des lectures- - De l’autobiographie de sainte Thérèse.
----------------------
Très brève biographie...
Grande mystique, femme de prière et d'action, docteur de l'Église
(elle reçut ce titre officiellement en 1970,
après avoir été considérée comme telle depuis des siècles),
Thérèse d'Avila est aussi et surtout connue comme la réformatrice du Carmel.
Thérèse naquit en Castille en 1515.
À la demande de ses supérieurs, elle écrit une relation de sa vie.
Issue d'une vieille famille noble, elle désire consacrée sa vie, dès son plus jeune âge,
jusqu'au martyre s'il le faut,
Le 2 novembre 1535 elle entre au carmel d'Avila, sa ville natale.
-Avila et Albe de Tormes sont à 90 kilomètres de distance-
Mais sa ferveur fût éprouvée et elle avoue elle-même qu'elle n'était plus celle des débuts...
Elle confesse avoir mené, durant vingt-sept ans,
une existence religieuse assez médiocre malgré sa ferveur qui connue des hauts et des bas.
Mais viendra l'heure de Dieu.
Les épreuves intérieures et extérieures, de santé en particulier,
la préparent à recevoir les grâces qui vont la transformer.
Le dessein de Dieu est de la faire réformatrice de l'ordre du Carmel.
Elle va se lancer — ou plutôt se laisser lancer —
dans une aventure qui devait paraître insensée,
À 50'' dans la vidéo vision de l'ange qui lui transperce le coeur:
surtout à cette époque où la femme ne jouissait que de peu de liberté.
Durant des années, malgré les obstacles de toutes sortes, les résistances,
les incompréhensions, soutenue par la force de l'Esprit Saint,
elle va travailler à cette œuvre dont elle a la certitude qu'elle est demandée par Dieu.
Après la fondation d'un petit couvent de réformées à Avila même,
d'autres suivront. Thérèse devient moniale itinérante...
Elle mène sa vie régulière dans un chariot bâché,
(on relate sa vie comme celle d'une aventurière courageuse)
-un genre de roulotte-
avec les quelques religieuses qu'elle emmène
dans les localités où se feront les fondations projetées.
Elle a raconté, dans le livre intitulé Les fondations,
cette étonnante épopée qui se lit comme un roman d'aventure.
Mais la branche masculine du Carmel a besoin, elle aussi,
de retrouver la ferveur d'antan.
Thérèse y travaille également.
Dieu lui envoie des collaborateurs, en particulier saint Jean de la Croix.
-né 1542-1591; fête 14 décembre-
La lutte sera tout aussi dure.
Mais cette maison de prière qu'est le Carmel
se bâtira sur le roc de la Parole de Dieu,
et rien ne pourra plus la renverser.
Femme d'oraison, Thérèse d'Avila, dont la dévotion à saint Joseph
est par ailleurs bien connue, a laissé à la postérité des œuvres spirituelles
qui ont aidé et aident encore des chrétiens dans leur marche vers la perfection.
En 1572, elle vécut le sommet de sa vie spirituelle
par la grâce de ce qu'elle a appelé le «mariage mystique».
Ce couronnement n'a pas fait d'elle une marginale
par rapport à la communauté ecclésiale, bien au contraire.
Au moment de mourir, en 1582,
elle dira dans un murmure : «Je suis fille de l'Église.»
---------------
livre complet
https://books.google.ca/books?id=kJYQAQAAIAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
livre audio pour ceux dont la voix robotisée n'ennuiera pas trop:
https://archive.org/details/livre-des-fondations-de-therese-de-jesus-davila/a_5_chapitre_4.mp3
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Le contexte:
Bryand- Pour la Paix
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois d'octobre - -retour à l'avant veille d'hier pour une notice
concernant saint Calliste 1er ou (Calixte 1er)
14 octobre– Saint Calliste 1er (Calixte 1er ) (commémoraison)
pape et martyr -
( né à Rome - 222 )
16e pape de 217-222
-lectures - 2 Corinthiens 3 : 1-6; Jean 21 : 15-17 -
-Office des lectures- -saint Cyprien exhorte l’évêque Fortunat au martyre.
----------------------
-pape de la miséricorde-
Il prêchait le Bon Pasteur
contre Hippolyte qui exigeait
la rigueur envers les pécheurs...
-Office des lectures--saint Cyprien exhorte l’évêque Fortunat au martyre.
« ''Il n'y a pas de commune mesure
entre les souffrances du temps présent
et la gloire que Dieu va bientôt révéler en nous'' (Romains 8:18).
Qui donc ne travaillerait pas de toutes les façons possibles
à obtenir une telle gloire pour devenir l'ami de Dieu,
se réjouir aussitôt en compagnie de Jésus Christ,
et recevoir les récompenses divines après les tourments
et les supplices de cette terre ?
Pour les soldats de ce monde, il est glorieux
de rentrer triomphalement dans leur patrie après avoir vaincu l'ennemi.
N'est-ce pas une gloire bien supérieure
de revenir triomphalement,
après avoir vaincu le démon, au paradis d'où Adam
avait été chassé à cause de son péché ?
D'y rapporter le trophée de la victoire
après avoir abattu celui qui l'avait trompé ?
D'offrir à Dieu comme un butin magnifique
une foi intacte,
un courage spirituel sans défaillance,
un dévouement digne d'éloges ?...
De devenir cohéritier du Christ,
d'être égalé aux anges,
de jouir avec bonheur du royaume céleste avec les patriarches, les apôtres, les prophètes ?
Quelle persécution peut vaincre de telles pensées qui peuvent nous aider à surmonter les supplices ?...
La terre nous emprisonne par ses persécutions, mais le ciel reste ouvert...
Quel honneur et quelle sécurité de sortir de ce monde avec joie,
d'en sortir glorieux en traversant les épreuves et les souffrances !
De fermer un instant les yeux qui voyaient les hommes et le monde,
pour les rouvrir aussitôt afin de voir Dieu et le Christ !...
Si la persécution assaille un soldat ainsi préparé, elle ne pourra pas vaincre son courage.
Même si nous sommes appelés au ciel avant la lutte,
la foi qui s'était préparée ainsi ne sera pas sans récompense...
Dans la persécution Dieu couronne ses soldats ;
dans la paix il couronne la bonne conscience. »
----------------
Nous connaissons surtout le pape Calliste
grâce à saint Hippolyte,
membre du clergé de Rome, son adversaire déclaré.
Sa biographie ne se présente donc pas avec toute l'objectivité désirable.
Il convient de faire la part de la passion d’un adversaire,
plus exactement d'essayer de dépassionner le texte d'Hippolyte.
Calliste était un esclave.
Son maître, raconte sa biographie, lui confiait des tâches importantes,
en particulier des opérations bancaires.
Aurait-il dilapidé l'argent de son maître, comme le dit Hippolyte,
(( -Lorsqu'en 217 Hippolyte sera élu par ses partisans seulement
il continuera à vouloir renverser Calliste
qui fut élu pape et non lui...
--------------
Hippolyte avait été donc antipape 217 - 235-
déposé, dont la déposition fut reconnue par Hippolyte même
pour ainsi se réconcilier avec l'Église après des année de règne invalide-
mourra martyr et canonisé... fête 13 août- ))
-ce qui lui aurait valu à Calliste un séjour au bagne (???)-.
L’on sait que l’adversité a facilement des histoires biaisées à raconter…
- (ou peuvent être involontairement amplifiées:
la passion rend aveugle,
même chez des saints à quelque moment de leur vie...)-
Quoi qu'il en soit, nous le retrouvons à Rome, au temps du pape Zéphyrin. -15e pape 199 - 217 -
Celui-ci ordonna Calliste diacre et lui confia des tâches matérielles importantes.
Il le chargea d'organiser le premier cimetière chrétien de la ville,
qui portera son nom et le rendra célèbre.
Élu pape en 217, Calliste trouva donc un jour sur sa route
le prêtre Hippolyte qui,
avec une partie du clergé romain, lui fit opposition à plusieurs occasions,
menant contre lui de nombreuses attaques.
Cependant, celles-ci ne firent qu'encourager son attitude évangélique.
Au rigorisme d'Hippolyte, qui ne fait que trop penser aux pharisiens de l'Évangile
et l'amène à accuser le pape de laxisme,
il oppose l'indulgence et la compréhension du Bon Pasteur
pour la faiblesse des humains ;
en l'occurrence la réintégration des apostats dans l'Église.
À la date où l'on situe son décès (222), l'empereur régnant, Alexandre Sévère,
-empereur de 222-235-
ne persécutait pas les chrétiens.
Selon la tradition, il aurait été victime d'une émeute populaire,
et jeté dans un puits, au Transtévère.
Mais nous ne savons pas la raison de cette colère de la populace (y avait-il des chrétiens partisans?)
contre un homme dont les mesures indulgentes auraient dû susciter la reconnaissance.
Il est vrai qu'il était disciple d'un Maître crucifié à cause de l'amour sans limite qu'il portait aux siens.
-----------
supplément concernant Hippolyte:
Petite remarque concernant Hippolyte, grec originaire d'Alexandrie,
ancien élève de saint Irénée de Lyon.-né v 130- 202; fête 28 juin-
Très intelligent et très cultivé,
et d'une caste très supérieure à celles de Zéphirin et de Calixte, ex-esclave,
il ne pouvait admettre leur autorité.
Par ailleurs, il accusait (faussement) Calixte devenu pape,
d'introduire de nouvelles coutumes néfastes dans l'Église.
Il rejeta totalement la volonté de Calliste
et d'autoriser les unions entre esclaves et patriciens ou patriciennes.
- (qui comptaient déjà de nombreux convertis mais contre lesquels
les préjugés des puristes combattaient)-
Pour Hippolyte de Rome, il s'agissait d'un concubinage pur et simple,
totalement inadmissible.
Et Hippolyte se rallia une partie du clergé romain.
-comme l'on voit ce n'est pas nouveau d'aujourd'hui...
Les plus que savants à leurs propres yeux ne datent de nos décennies...-
Calliste mourut le 14 Octobre 222 dans son quartier du Transtévère,
victime d'une émeute dirigée contre les chrétiens.
Jeté dans un puits, recouvert de décombres,
il en fut retiré par un prêtre une quinzaine de jours plus tard,
et enterré dans le cimetière de Calépode. -sur la voir Aurelia-
-consulter aussi:
https://www.tombes-sepultures.com/crbst_142.html
Il laissait l'Église bien organisée,
prospère et dotée d'une école de théologie.
Il fut déclaré martyr dès le début du 4ème siècle.
Aujourd'hui ses reliques se trouvent sous le maître-autel
de la basilique Sainte Marie du Transtévère.
C'est au 4e siècle que Calliste fut déclaré martyr et canonisé.
Supplément sur Hipplolyte:
Lorsque le pape Zéphirin mourut en 217, Calliste fut élu et devint Calliste 1er.
Mais, refusant Calliste, les partisans d'Hippolyte
ce dernier qui devint le premier antipape.
Le pontificat de Calliste fut extrêmement difficile à cause d'Hippolyte, parallèlement antipape au gouvernement d'une partie du clergé qui croyait devoir le suivre.
Notons que Calliste, outre sa miséricorde concernant le pardon des péchés,
accepta le remariage des veufs ou leur entrée éventuelle dans le clergé,
politique générale qui lui valut beaucoup de critiques.
Mais face à ses opposants, Calliste restait ferme et donnait toujours
l'image d'un pasteur bon et courageux.
Voici un exemple de ce courage.
Envers l'État, par exemple, Calliste ne montrait aucune servilité.
Ayant appris qu'un chrétien venait d'être exécuté
sur ordre de l'empereur Alexandre-Sévère et jeté dans le Tibre,
il se cacha sur les rives du fleuve et avec l'aide de quelques pêcheurs et des membres du clergé,
il retira le corps des eaux, puis célébra solennellement les funérailles
dans sa catacombe de la Via Appia.
C'est saint Callépode.
C'est Calliste qui établit les Quatre-Temps,
ordonnant que le jeûne dont la tradition remontait aux Apôtres
soit observé par tous les chrétiens catholiques.
Il fit aussi construire la basilique de Sainte-Marie au-delà du Tibre.
-ouvrir l'encadré ci-dessus: Sainte-Marie du Transtevere-
CONCERNANT LE DÉVELOPPEMENT DE LA DOCTRINE:
Il est à considérer que la lutte de l'Église contre les rigoristes
se fait dès les débuts de l'Église et n'a jamais cessé.
Les hérésies qui amèneront celle d'Arius (qui n'était pas encore né:
il naîtra bientôt v 250- 336)
se profilaient déjà...
Quelles étaient ces hérésies qui entraient et sortaient parfois après des décennies dans l'Église?
Elles entraient toujours par des ''théologiens'' souvent imprudents et insuffisamment instruits;
et sortaient par la vigilance des papes avec la concertation
toujours nécessaire de l'Église dirigée par les ministères établis assistés par l'Esprit Saint.
Tout ce qui n'est pas entériné universellement n'est pas du Magistère de l'Église,
par lequel toute la doctrine doit nécessairement passée.
Et quels étaient les astuces des papes
et du Magistère pour bannir ces hérésies de l'Église?
Ainsi d'autres accusations d'Hippolyte se continuaient pendant son prétendu règne:
Voici les réactions du pape,
sa manière de contrer ce que les opposants soutenaient:
pour parer les accusations d'Hippolyte
qui lui reprochait de montrer le Père comme souffrant avec le Fils,
Calliste condamna Sabellius, -installé à Rome au 3e siècle-
Sabellius était un théologien et un prêtre chrétien d'origine libyenne, installé à Rome au 3e siècle.
Il professe une forme extrême d'unitarisme appelée « modalisme »,
selon lequel, le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont différents « modes »
ou aspects de l'Être divin, plutôt que trois « hypostases » ou personnes distinctes.
Ainsi, pour le modalisme, les Trois ne sont pas en soi mais pour nous.
père du monarchianisme qui distinguait mal les personnes de la Trinité.
Calliste s'éleva contre les théories d'Hippolyte, influencé par ses courants de théologies non reconnus,
qui semblaient subordonner le Logos,
c'est-à-dire le Christ, à Dieu, théories suspectes d'introduire une dualité
entre la nature divine du Père et celle du Fils,
donc, en fait, la présence de deux dieux.
D'où l'introduction, par saint Calliste, quoique avec des mots encore incertains,
de notre foi traditionnelle.
Et Hippolyte ne se privait pas non plus de calomnies contre Calliste.
Hippolyte se ravisera toutefois pour se réintégrer complètement à l'Église traditionnelle.
À suivre.
concernant saint Calliste 1er ou (Calixte 1er)
14 octobre– Saint Calliste 1er (Calixte 1er ) (commémoraison)
pape et martyr -
( né à Rome - 222 )
16e pape de 217-222
-lectures - 2 Corinthiens 3 : 1-6; Jean 21 : 15-17 -
-Office des lectures- -saint Cyprien exhorte l’évêque Fortunat au martyre.
----------------------
-pape de la miséricorde-
Il prêchait le Bon Pasteur
contre Hippolyte qui exigeait
la rigueur envers les pécheurs...
-Office des lectures--saint Cyprien exhorte l’évêque Fortunat au martyre.
« ''Il n'y a pas de commune mesure
entre les souffrances du temps présent
et la gloire que Dieu va bientôt révéler en nous'' (Romains 8:18).
Qui donc ne travaillerait pas de toutes les façons possibles
à obtenir une telle gloire pour devenir l'ami de Dieu,
se réjouir aussitôt en compagnie de Jésus Christ,
et recevoir les récompenses divines après les tourments
et les supplices de cette terre ?
Pour les soldats de ce monde, il est glorieux
de rentrer triomphalement dans leur patrie après avoir vaincu l'ennemi.
N'est-ce pas une gloire bien supérieure
de revenir triomphalement,
après avoir vaincu le démon, au paradis d'où Adam
avait été chassé à cause de son péché ?
D'y rapporter le trophée de la victoire
après avoir abattu celui qui l'avait trompé ?
D'offrir à Dieu comme un butin magnifique
une foi intacte,
un courage spirituel sans défaillance,
un dévouement digne d'éloges ?...
De devenir cohéritier du Christ,
d'être égalé aux anges,
de jouir avec bonheur du royaume céleste avec les patriarches, les apôtres, les prophètes ?
Quelle persécution peut vaincre de telles pensées qui peuvent nous aider à surmonter les supplices ?...
La terre nous emprisonne par ses persécutions, mais le ciel reste ouvert...
Quel honneur et quelle sécurité de sortir de ce monde avec joie,
d'en sortir glorieux en traversant les épreuves et les souffrances !
De fermer un instant les yeux qui voyaient les hommes et le monde,
pour les rouvrir aussitôt afin de voir Dieu et le Christ !...
Si la persécution assaille un soldat ainsi préparé, elle ne pourra pas vaincre son courage.
Même si nous sommes appelés au ciel avant la lutte,
la foi qui s'était préparée ainsi ne sera pas sans récompense...
Dans la persécution Dieu couronne ses soldats ;
dans la paix il couronne la bonne conscience. »
----------------
Nous connaissons surtout le pape Calliste
grâce à saint Hippolyte,
membre du clergé de Rome, son adversaire déclaré.
Sa biographie ne se présente donc pas avec toute l'objectivité désirable.
Il convient de faire la part de la passion d’un adversaire,
plus exactement d'essayer de dépassionner le texte d'Hippolyte.
Calliste était un esclave.
Son maître, raconte sa biographie, lui confiait des tâches importantes,
en particulier des opérations bancaires.
Aurait-il dilapidé l'argent de son maître, comme le dit Hippolyte,
(( -Lorsqu'en 217 Hippolyte sera élu par ses partisans seulement
il continuera à vouloir renverser Calliste
qui fut élu pape et non lui...
--------------
Hippolyte avait été donc antipape 217 - 235-
déposé, dont la déposition fut reconnue par Hippolyte même
pour ainsi se réconcilier avec l'Église après des année de règne invalide-
mourra martyr et canonisé... fête 13 août- ))
- saint Hippolyte:
- Peut-être l'un des plus importants théologiens du 3e siècle
dans l'Église romaine
et le premier antipape (217- 235);
-(ayant reconnu par la suite
que son élection avait été illégitime)-
S'opposant à saint Calixte 1er, (pendant de nombreuses années)
il est alors exilé en Sicile
puis se réconcilie avec l'Église
avant d'être martyrisé, persécuté par l'empereur Maximin.
-empereur de 235-238 -
Hippolyte de Rome est traditionnellement un prêtre romain
mort en martyr avec le pape Pontien en 235.
(source: Editions du Cerf)
Mémoire des saints martyrs Pontien, pape,
et Hippolyte, prêtre de Rome.
Celui-ci, théologien de renom, s'était érigé en chef d'une communauté dissidente. Lors de la persécution de Maximin, tous deux furent déportés en Sicile et soumis ensemble aux travaux forcés et probablement couronnés ensemble du martyre, avant 236. Leurs corps furent ensuite rapportés à Rome: Pontien fut enterré au cimetière de Calliste sur la voie Appiene, et Hippolyte, sur la voie Tiburtine.
voie Tiburtina
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_voies_romaines#/media/Fichier:Italy_topographic_map-ancient_Roman_roads.svg
En voyant ce dernier visuel, on comprend que toutes les voies mènent à Rome...
-ce qui lui aurait valu à Calliste un séjour au bagne (???)-.
L’on sait que l’adversité a facilement des histoires biaisées à raconter…
- (ou peuvent être involontairement amplifiées:
la passion rend aveugle,
même chez des saints à quelque moment de leur vie...)-
Quoi qu'il en soit, nous le retrouvons à Rome, au temps du pape Zéphyrin. -15e pape 199 - 217 -
Celui-ci ordonna Calliste diacre et lui confia des tâches matérielles importantes.
Il le chargea d'organiser le premier cimetière chrétien de la ville,
qui portera son nom et le rendra célèbre.
Élu pape en 217, Calliste trouva donc un jour sur sa route
le prêtre Hippolyte qui,
avec une partie du clergé romain, lui fit opposition à plusieurs occasions,
menant contre lui de nombreuses attaques.
Cependant, celles-ci ne firent qu'encourager son attitude évangélique.
Au rigorisme d'Hippolyte, qui ne fait que trop penser aux pharisiens de l'Évangile
et l'amène à accuser le pape de laxisme,
il oppose l'indulgence et la compréhension du Bon Pasteur
pour la faiblesse des humains ;
en l'occurrence la réintégration des apostats dans l'Église.
À la date où l'on situe son décès (222), l'empereur régnant, Alexandre Sévère,
-empereur de 222-235-
ne persécutait pas les chrétiens.
Selon la tradition, il aurait été victime d'une émeute populaire,
et jeté dans un puits, au Transtévère.
La liste des quartiers de Rome
Mais nous ne savons pas la raison de cette colère de la populace (y avait-il des chrétiens partisans?)
contre un homme dont les mesures indulgentes auraient dû susciter la reconnaissance.
Il est vrai qu'il était disciple d'un Maître crucifié à cause de l'amour sans limite qu'il portait aux siens.
-----------
supplément concernant Hippolyte:
Petite remarque concernant Hippolyte, grec originaire d'Alexandrie,
ancien élève de saint Irénée de Lyon.-né v 130- 202; fête 28 juin-
Très intelligent et très cultivé,
et d'une caste très supérieure à celles de Zéphirin et de Calixte, ex-esclave,
il ne pouvait admettre leur autorité.
Par ailleurs, il accusait (faussement) Calixte devenu pape,
d'introduire de nouvelles coutumes néfastes dans l'Église.
Il rejeta totalement la volonté de Calliste
et d'autoriser les unions entre esclaves et patriciens ou patriciennes.
- (qui comptaient déjà de nombreux convertis mais contre lesquels
les préjugés des puristes combattaient)-
Pour Hippolyte de Rome, il s'agissait d'un concubinage pur et simple,
totalement inadmissible.
Et Hippolyte se rallia une partie du clergé romain.
-comme l'on voit ce n'est pas nouveau d'aujourd'hui...
Les plus que savants à leurs propres yeux ne datent de nos décennies...-
Calliste mourut le 14 Octobre 222 dans son quartier du Transtévère,
victime d'une émeute dirigée contre les chrétiens.
Jeté dans un puits, recouvert de décombres,
il en fut retiré par un prêtre une quinzaine de jours plus tard,
et enterré dans le cimetière de Calépode. -sur la voir Aurelia-
-consulter aussi:
https://www.tombes-sepultures.com/crbst_142.html
Il laissait l'Église bien organisée,
prospère et dotée d'une école de théologie.
Il fut déclaré martyr dès le début du 4ème siècle.
Aujourd'hui ses reliques se trouvent sous le maître-autel
de la basilique Sainte Marie du Transtévère.
C'est au 4e siècle que Calliste fut déclaré martyr et canonisé.
Supplément sur Hipplolyte:
Lorsque le pape Zéphirin mourut en 217, Calliste fut élu et devint Calliste 1er.
Mais, refusant Calliste, les partisans d'Hippolyte
ce dernier qui devint le premier antipape.
Le pontificat de Calliste fut extrêmement difficile à cause d'Hippolyte, parallèlement antipape au gouvernement d'une partie du clergé qui croyait devoir le suivre.
Notons que Calliste, outre sa miséricorde concernant le pardon des péchés,
accepta le remariage des veufs ou leur entrée éventuelle dans le clergé,
politique générale qui lui valut beaucoup de critiques.
Mais face à ses opposants, Calliste restait ferme et donnait toujours
l'image d'un pasteur bon et courageux.
Voici un exemple de ce courage.
Envers l'État, par exemple, Calliste ne montrait aucune servilité.
Ayant appris qu'un chrétien venait d'être exécuté
sur ordre de l'empereur Alexandre-Sévère et jeté dans le Tibre,
il se cacha sur les rives du fleuve et avec l'aide de quelques pêcheurs et des membres du clergé,
il retira le corps des eaux, puis célébra solennellement les funérailles
dans sa catacombe de la Via Appia.
C'est saint Callépode.
- saint Callépode:
Saint Calépode ou saint Calepodius (en italien : San Calepodio) (mort en 232)
est un cardinal-prêtre de la Basilique Sainte-Marie-du-Trastevere.
Il est martyrisé avec Palmace et Simplice
pendant les persécutions des chrétiens de l'empereur Sévère Alexandre.
Son corps est retrouvé et enterré sur la Via Aurelia par Calixte.
L'une des catacombes de Rome,
le cimetière de Callépode sur la Via Aurelia, lui doit son nom.
Ses reliques, avec celles de saint Calixte et de saint Corneille
sont translatées dans la basilique Sainte-Marie-du-Trastevere- basilique Sainte-Marie du Transtevere:
- Située dans le cœur du Trastevere,
l’église Sainte Marie a probablement été la plus ancienne église de Rome.
En effet, l’église Sainte Marie du Trastevere
a été fondée au 3e siècle par le Pape Calixte III
à l’emplacement d’un miracle signalé en 38 avant Jésus Christ :
une source d’huile aurait jailli à cet endroit, annonçant l’arrivée du Christianisme se déversant sur le monde.
Cette église est aussi la première dédiée à la Vierge.
et déposées sous le maître-autel.
Certaines des reliques des trois saints
sont translatées à Fulda et Cysoing.
D'autres reliques de Calixte sont également
à la Cathédrale Notre-Dame de Reims.
C'est Calliste qui établit les Quatre-Temps,
ordonnant que le jeûne dont la tradition remontait aux Apôtres
soit observé par tous les chrétiens catholiques.
Il fit aussi construire la basilique de Sainte-Marie au-delà du Tibre.
-ouvrir l'encadré ci-dessus: Sainte-Marie du Transtevere-
CONCERNANT LE DÉVELOPPEMENT DE LA DOCTRINE:
Il est à considérer que la lutte de l'Église contre les rigoristes
se fait dès les débuts de l'Église et n'a jamais cessé.
Les hérésies qui amèneront celle d'Arius (qui n'était pas encore né:
il naîtra bientôt v 250- 336)
se profilaient déjà...
Quelles étaient ces hérésies qui entraient et sortaient parfois après des décennies dans l'Église?
Elles entraient toujours par des ''théologiens'' souvent imprudents et insuffisamment instruits;
et sortaient par la vigilance des papes avec la concertation
toujours nécessaire de l'Église dirigée par les ministères établis assistés par l'Esprit Saint.
Tout ce qui n'est pas entériné universellement n'est pas du Magistère de l'Église,
par lequel toute la doctrine doit nécessairement passée.
Et quels étaient les astuces des papes
et du Magistère pour bannir ces hérésies de l'Église?
Ainsi d'autres accusations d'Hippolyte se continuaient pendant son prétendu règne:
Voici les réactions du pape,
sa manière de contrer ce que les opposants soutenaient:
pour parer les accusations d'Hippolyte
qui lui reprochait de montrer le Père comme souffrant avec le Fils,
Calliste condamna Sabellius, -installé à Rome au 3e siècle-
Sabellius était un théologien et un prêtre chrétien d'origine libyenne, installé à Rome au 3e siècle.
Il professe une forme extrême d'unitarisme appelée « modalisme »,
selon lequel, le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont différents « modes »
ou aspects de l'Être divin, plutôt que trois « hypostases » ou personnes distinctes.
Ainsi, pour le modalisme, les Trois ne sont pas en soi mais pour nous.
père du monarchianisme qui distinguait mal les personnes de la Trinité.
- concernant le monarchianisme:
Le monarchianisme est une tendance hérétique théologique du christianisme ancien
qui s'est répandue aux 2e et 3e siècles à travers l'Empire romain
plus particulièrement en Orient.
Il représente alors une réaction conservatrice défendant l'essence monarchique de Dieu,
habituelle au 2e siècle, contre les nouvelles spéculations théologiques sur le Logos,
-en fait le développement de la doctrine
dûment progressivement établie
dont l'un des premiers défenseurs est...-
... notamment celles de Justin de Naplouse.- saint Justin:
-C'est saint Justin né v 100- v 165, fête 1er juin-
Justin de Naplouse, Justin Martyr ou Justin le Philosophe,
né à Flavia Neapolis (actuelle Naplouse en Cisjordanie)
vers le début du 2e siècle et mort (exécuté) à Rome vers 165,
est un apologète et philosophe chrétien,
auteur d'une œuvre rédigée en langue grecque,
en grande partie perdue, à l'exception de deux Apologies et d'un Dialogue avec Tryphon,
considérés comme des premiers jalons dans la séparation entre le christianisme et le judaïsme.
Condamné pour avoir refusé de participer au culte d'idoles il est exécuté par décapitation vers 165.
Il est ainsi également connu comme Justin Martyr,
ou encore comme le premier philosophe chrétien.
À suivre...
Le monarchianisme est originaire d'Asie Mineure
et, avant qu'apparaisse la théologie du Logos,
représente dans un premier temps
une réaction contre les courants gnostiques du christianisme vers le milieu du 2e siècle,
notamment les valentiniens. (Hippolyte a lutté contre ce courant).
-Valentin né en Égypte-mort 160,
gnostique ésotérique très prisé chez les francs-maçons
du Grand-Orient d'aujourd'hui :
Le Père, premier principe absolu et transcendant,
est invisible et incompréhensible.
Il s’unit à sa compagne, la Pensée (Ennoia)
et engendre les quinze couples des éons, formant le Plérôme.
Le dernier des éons, Sophia, veut connaître le Père et provoque une crise
qui entraînera l’apparition du mal et des passions.
Sophia et ses créations sont rejetées, produisant une sagesse inférieure. -
Le monarchianisme est la conception divine d'une partie des chrétiens de cette époque :
le logos éternel sortant de Dieu le Père révélé en Jésus-Christ
et non une seconde personne divine préexistante.
Par la suite, dans le cadre du développement théologique du christianisme,
et dans l'idée de maintenir l'unité divine — la monarchie —,
le monarchisme fait des trois Personnes divines différents modes ou aspects du Dieu unique
plutôt que trois personnes distinctes.
Selon ces conceptions de l'unité divine,
les monarchianistes seront amenés à s'opposer à la doctrine orthodoxe de la Trinité
au fur et à mesure de la formation de son dogme.
Outre le modalisme — ou monarchianisme modaliste —,
différents courants du christianisme
relèvent de cette tendance comme le patripassianisme
de Noët et Praxéas pour lesquels, par exemple,
c'est le Père qui a souffert en Jésus ;- Le patripassianisme:
- Noët, en latin Nœtus, fut un théologien,
prêtre et hérésiarque du 3e siècle.
Natif de Smyrne, il défendait la forme de modalisme appelée par Tertullien patripassianisme,
qui professe que c'est le Père qui a souffert en Jésus
d'où son nom issu du latin pater, patris « père » et passus « souffrir ».
Il fut chassé de l'Église d'Éphèse
et fut combattu à Rome par Hippolyte de Rome
qui publia Contre Noët.
C'est principalement par les écrits d'Hippolyte que l'on connait les thèses de Noët.
Bossuet lui fait référence dans ses Avertissements aux Protestants :
« Les noétiens et les sabelliens
voulaient croire que Dieu agissait par son Verbe,
comme un architecte agit par son art : -on reconnaît l'adoption de ce concept
par les adeptes du Grand-Orient francs-maçons du XXIe s -
mais comme l'art dans un architecte n'est pas une personne subsistante,
et n'est qu'un mode, ou un accident,
ou une annexe de l'âme, comme on voudra l'appeler,
ces hérétiques croyaient que le Verbe était la sagesse,
ou l'idée et l'art de Dieu,
de la même sorte, sans être une personne distinguée. »
ou encore l'adoptianisme — ou monarchianisme dynamique —
de Paul de Samosate qui affirme que Jésus
n'était qu'un homme qui avait été adopté par Dieu lors de son baptême.- Paul de Samosate:
- Paul de Samosate est un religieux chrétien du 3e siècle,
originaire de Samosate (également appelée Antioche de Commagène),
une ancienne cité dont les ruines se situent dans l'actuelle province d'Adıyaman,
près de l'Euphrate, en Turquie.
En 260, il fut élu évêque d'Antioche.
Il fut condamné par le concile d'Antioche en 268 ou 269 comme hérétique,
et il fut déposé.
Mais, soutenu par la reine de Palmyre Zénobie,
-Zénobie-née 240-275
épouse d'odénat fut le plus célèbre des princes de Palmyre, né 220-267-
il fallut attendre 272 et l'intervention
de l'empereur romain Aurélie
pour que l'évêque Domnus puisse occuper le siège apostolique.
L'hérésie de Paul de Samosate fait l’objet d’un développement
dans l’Histoire ecclésiastique d’Eusèbe de Césarée (VII, 30).
Paul de Samosate s’était mis en marge de l’Église en niant la divinité du Christ,
et en en faisant un homme par l’intermédiaire duquel
Dieu avait parlé. Il avait à Antioche des partisans,
les paulianistes, qui formèrent une secte qui allait perdurer
jusqu’à l’époque constantinienne, au début du 4e siècle.
Mais de nouvelles sectes surgiront et s'en inspireront...
Tel l'arianisme qui influencera à son tour dans l'Église des évêques avant d'être circonscrite
mais dont une quantité de sectes en ont été influencées au cours des siècles, jusqu'à aujourd'hui.
Aux 6e et 7e siècles Mahomet... en a reçu l'instruction concernant le christianisme;
voilà pourquoi les musulmans sont en guerre contre la Trinité...
Les personnalités les plus représentatives de cette mouvance sont Paul de Samosate et Sabellius.
Calliste s'éleva contre les théories d'Hippolyte, influencé par ses courants de théologies non reconnus,
qui semblaient subordonner le Logos,
c'est-à-dire le Christ, à Dieu, théories suspectes d'introduire une dualité
entre la nature divine du Père et celle du Fils,
donc, en fait, la présence de deux dieux.
D'où l'introduction, par saint Calliste, quoique avec des mots encore incertains,
de notre foi traditionnelle.
Et Hippolyte ne se privait pas non plus de calomnies contre Calliste.
Hippolyte se ravisera toutefois pour se réintégrer complètement à l'Église traditionnelle.
À suivre.
Dernière édition par Bryand le Ven 23 Oct 2020 - 12:52, édité 2 fois
Bryand- Pour la Paix
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois d'octobre -
16 octobre– Saint Marguerite-Marie Alacoque (commémoraison)
vierge -
( né 1647 - 1690 )
-lectures - Éphésiens 3 : 14-19; Jean 15 : 9-17 -
-Office des lectures- - Lettre de sainte Marguerite-Marie-
--------------
-1671- Elle entre à la Visitation de Paray-le-Monial; elle a 24 ans;
-6 novembre 1672- Enfin, elle prononce ses vœux;
-1686 on célèbre pour la première fois
la fête du Sacré-Cœur
à la Visitation de Paray-le-Monial;
-béatifiée en 1864 par le pape Pie IX;
-canonisée en 1920 par le pape Benoît XV;
----------------------
-Office des lectures- - Lettre de sainte Marguerite-Marie-
--intro : dans les années 1673-1675,
le Christ révéla la profondeur de son amour pour les hommes
à une jeune religieuse visitandine de Paray-le-Monial,
Marguerite-Marie Alacoque (1647-1690).
Il lui montra son Cœur et la chargea d’obtenir l’institution d’une fête en son honneur.
À travers mille difficultés,
Marguerite-Marie consacra sa vie à la réalisation de ce dessein.
« Il me semble que le grand désir
que Notre Seigneur a que son Sacré Cœur soit honoré par quelque hommage particulier,
est afin de renouveler dans les âmes les effets de la Rédemption.
Car son Sacré Cœur est une source inépuisable
qui ne cherche qu'à se répandre
dans les cœurs humbles,
vides, et qui ne tiennent à rien,
pour être toujours prêts à se sacrifier à son bon plaisir.
Ce divin Cœur est une source intarissable,
où il y a trois canaux qui coulent sans cesse:
premièrement, de miséricorde pour les pécheurs,
sur lesquels découle l'esprit de contrition et de pénitence.
Le second est de charité, qui s'étend
pour le secours de tous les misérables qui sont en quelque nécessité,
et particulièrement pour ceux qui tendent à la perfection;
ils y trouveront de quoi vaincre les obstacles.
Du troisième découlent l'amour et la lumière
pour les parfaits amis qu'il veut unir à lui,
pour leur communiquer sa science et ses maximes,
afin qu'ils se consacrent entièrement
à lui procurer de la gloire,
chacun en sa manière.
Ce divin Cœur est un abîme de bien,
où les pauvres doivent abîmer leurs nécessités;
un abîme de joie,
où il faut abîmer toutes nos tristesses;
un abîme d'humiliation pour notre orgueil,
un abîme de miséricorde pour les misérables,
et un abîme d'amour,
où il nous faut abîmer toutes nos misères.
Il faut vous unir, en tout ce que vous ferez, au Sacré Coeur de Notre Seigneur Jésus Christ,
au commencement pour vous servir de dispositions,
et à la fin pour satisfaction.
Comme par exemple:
vous ne pouvez rien faire à l'oraison?
Contentez-vous d'offrir celle que ce divin Sauveur fait
pour nous au très saint Sacrement de l'autel,
offrant ses ardeurs pour réparer toutes vos tiédeurs.
Et dites dans chacune de vos actions:
''Mon Dieu, je vais faire ou souffrir cela dans le Sacré Cœur de votre divin Fils,
et selon ses saintes intentions que je vous offre
pour réparer tout ce qu'il y a d'impur ou d'imparfait dans les miennes.''
Et ainsi de tout le reste.
Et lorsqu'il vous arrivera quelque peine, affliction ou mortification,
dites-vous à vous-mêmes:
''Prends ce que le Sacré Cœur de Jésus Christ t'envoie pour t'unir à lui.''
Et tâchez surtout de conserver la paix du coeur,
qui vaut plus que tous les trésors imaginables.
Le moyen de la conserver, c'est de ne plus avoir de volonté,
mais mettre celle de ce divin Cœur en place de la nôtre,
pour la laisser vouloir pour nous tout ce qui lui sera le plus glorieux,
nous contentant de nous soumettre et abandonner. »
------------
Née en 1647, Marguerite-Marie eut conscience, dès son plus jeune âge,
d'un appel particulier de Dieu.
Mais le message dont elle fut chargée lui causa de grandes souffrances.
Son père étant mort alors qu'elle-même n'est qu'une enfant,
sa famille tombe sous la coupe de parents autoritaires,
dont la future sainte devient le souffre-douleur ;
probablement à cause d'une piété que l'on juge excessive.
‘’Moqueries,
injures,
accusations... Je ne savais où me réfugier ‘’,
dira-t-elle plus tard.
Elle s'est donnée à Dieu et pense à la vie religieuse.
Déjà des grâces mystiques exceptionnelles la confirment dans son désir de don total.
Mais un problème de conscience se pose bientôt à elle :
son mariage assurerait l'avenir de sa famille.
Un jour, après avoir communié, une certitude lui est donnée :
Dieu la veut toute à lui.
-1671- Elle entre à la Visitation de Paray-le-Monial. Elle a 24 ans.
Les grâces inhabituelles qu'elle reçoit, et son goût pour les mortifications
déconcertent ses supérieures, et l'on hésite à la recevoir à la profession.
-6 novembre 1672- Enfin, elle prononce ses vœux .
Dans son autobiographie, elle rapporte les visions et les révélations
qui en ont fait un propagateur de la dévotion au Sacré-Cœur.
Elle s'inscrivait dans une tradition déjà ancienne,
dont saint Paul entretenait déjà ses correspondants d'Éphèse :
connaître l'amour du Christ qui surpasse tout amour.
Sainte Marguerite-Marie va contribuer à cela, à une époque de l'histoire de l'Église
où l'influence du jansénisme,
qui mettait au premier plan la justice divine,
et non l'amour d'un Dieu-Père, se faisait sentir.
Elle s'adonne alors à sa mission :
la propagation du culte du Cœur du Christ.
D'abord incomprise, elle reçoit l'aide nécessaire pour mener cette tâche à bien.
En 1675, un jeune jésuite,
le Père Claude La Colombière, né 1641- 1682, fête 15 février-
devient confesseur des Sœurs de la communauté.
Il sera le guide, le confident, et aussi l'ami intime de la sainte.
Dans sa communauté, les esprits évoluent
— aussi bien en ce qui concerne son message que sa propre personne.
Le fait qu'elle ait été choisie comme assistante,
et surtout comme maîtresse des novices,
montre l'estime dont elle bénéficia quelque temps
après son entrée à la communauté de Paray-le-Monial..
Elle mourut en 1690, à l'âge de 43 ans.
Marguerite-Marie continua à œuvrer pour la diffusion du culte du Sacré-Cœur,
tant cette dévotion devait prendre la place extraordinaire
que l'on sait dans l'Église catholique.
------
À suivre
16 octobre– Saint Marguerite-Marie Alacoque (commémoraison)
vierge -
( né 1647 - 1690 )
-lectures - Éphésiens 3 : 14-19; Jean 15 : 9-17 -
-Office des lectures- - Lettre de sainte Marguerite-Marie-
--------------
-1671- Elle entre à la Visitation de Paray-le-Monial; elle a 24 ans;
-6 novembre 1672- Enfin, elle prononce ses vœux;
-1686 on célèbre pour la première fois
la fête du Sacré-Cœur
à la Visitation de Paray-le-Monial;
-béatifiée en 1864 par le pape Pie IX;
-canonisée en 1920 par le pape Benoît XV;
----------------------
-Office des lectures- - Lettre de sainte Marguerite-Marie-
--intro : dans les années 1673-1675,
le Christ révéla la profondeur de son amour pour les hommes
à une jeune religieuse visitandine de Paray-le-Monial,
Marguerite-Marie Alacoque (1647-1690).
Il lui montra son Cœur et la chargea d’obtenir l’institution d’une fête en son honneur.
À travers mille difficultés,
Marguerite-Marie consacra sa vie à la réalisation de ce dessein.
« Il me semble que le grand désir
que Notre Seigneur a que son Sacré Cœur soit honoré par quelque hommage particulier,
est afin de renouveler dans les âmes les effets de la Rédemption.
Car son Sacré Cœur est une source inépuisable
qui ne cherche qu'à se répandre
dans les cœurs humbles,
vides, et qui ne tiennent à rien,
pour être toujours prêts à se sacrifier à son bon plaisir.
Ce divin Cœur est une source intarissable,
où il y a trois canaux qui coulent sans cesse:
premièrement, de miséricorde pour les pécheurs,
sur lesquels découle l'esprit de contrition et de pénitence.
Le second est de charité, qui s'étend
pour le secours de tous les misérables qui sont en quelque nécessité,
et particulièrement pour ceux qui tendent à la perfection;
ils y trouveront de quoi vaincre les obstacles.
Du troisième découlent l'amour et la lumière
pour les parfaits amis qu'il veut unir à lui,
pour leur communiquer sa science et ses maximes,
afin qu'ils se consacrent entièrement
à lui procurer de la gloire,
chacun en sa manière.
Ce divin Cœur est un abîme de bien,
où les pauvres doivent abîmer leurs nécessités;
un abîme de joie,
où il faut abîmer toutes nos tristesses;
un abîme d'humiliation pour notre orgueil,
un abîme de miséricorde pour les misérables,
et un abîme d'amour,
où il nous faut abîmer toutes nos misères.
Il faut vous unir, en tout ce que vous ferez, au Sacré Coeur de Notre Seigneur Jésus Christ,
au commencement pour vous servir de dispositions,
et à la fin pour satisfaction.
Comme par exemple:
vous ne pouvez rien faire à l'oraison?
Contentez-vous d'offrir celle que ce divin Sauveur fait
pour nous au très saint Sacrement de l'autel,
offrant ses ardeurs pour réparer toutes vos tiédeurs.
Et dites dans chacune de vos actions:
''Mon Dieu, je vais faire ou souffrir cela dans le Sacré Cœur de votre divin Fils,
et selon ses saintes intentions que je vous offre
pour réparer tout ce qu'il y a d'impur ou d'imparfait dans les miennes.''
Et ainsi de tout le reste.
Et lorsqu'il vous arrivera quelque peine, affliction ou mortification,
dites-vous à vous-mêmes:
''Prends ce que le Sacré Cœur de Jésus Christ t'envoie pour t'unir à lui.''
Et tâchez surtout de conserver la paix du coeur,
qui vaut plus que tous les trésors imaginables.
Le moyen de la conserver, c'est de ne plus avoir de volonté,
mais mettre celle de ce divin Cœur en place de la nôtre,
pour la laisser vouloir pour nous tout ce qui lui sera le plus glorieux,
nous contentant de nous soumettre et abandonner. »
------------
Née en 1647, Marguerite-Marie eut conscience, dès son plus jeune âge,
d'un appel particulier de Dieu.
Mais le message dont elle fut chargée lui causa de grandes souffrances.
Son père étant mort alors qu'elle-même n'est qu'une enfant,
sa famille tombe sous la coupe de parents autoritaires,
dont la future sainte devient le souffre-douleur ;
probablement à cause d'une piété que l'on juge excessive.
‘’Moqueries,
injures,
accusations... Je ne savais où me réfugier ‘’,
dira-t-elle plus tard.
Elle s'est donnée à Dieu et pense à la vie religieuse.
Déjà des grâces mystiques exceptionnelles la confirment dans son désir de don total.
Mais un problème de conscience se pose bientôt à elle :
son mariage assurerait l'avenir de sa famille.
Un jour, après avoir communié, une certitude lui est donnée :
Dieu la veut toute à lui.
-1671- Elle entre à la Visitation de Paray-le-Monial. Elle a 24 ans.
Les grâces inhabituelles qu'elle reçoit, et son goût pour les mortifications
déconcertent ses supérieures, et l'on hésite à la recevoir à la profession.
-6 novembre 1672- Enfin, elle prononce ses vœux .
Dans son autobiographie, elle rapporte les visions et les révélations
qui en ont fait un propagateur de la dévotion au Sacré-Cœur.
Elle s'inscrivait dans une tradition déjà ancienne,
dont saint Paul entretenait déjà ses correspondants d'Éphèse :
connaître l'amour du Christ qui surpasse tout amour.
Sainte Marguerite-Marie va contribuer à cela, à une époque de l'histoire de l'Église
où l'influence du jansénisme,
qui mettait au premier plan la justice divine,
et non l'amour d'un Dieu-Père, se faisait sentir.
Elle s'adonne alors à sa mission :
la propagation du culte du Cœur du Christ.
D'abord incomprise, elle reçoit l'aide nécessaire pour mener cette tâche à bien.
En 1675, un jeune jésuite,
le Père Claude La Colombière, né 1641- 1682, fête 15 février-
devient confesseur des Sœurs de la communauté.
Il sera le guide, le confident, et aussi l'ami intime de la sainte.
Dans sa communauté, les esprits évoluent
— aussi bien en ce qui concerne son message que sa propre personne.
Le fait qu'elle ait été choisie comme assistante,
et surtout comme maîtresse des novices,
montre l'estime dont elle bénéficia quelque temps
après son entrée à la communauté de Paray-le-Monial..
Elle mourut en 1690, à l'âge de 43 ans.
Marguerite-Marie continua à œuvrer pour la diffusion du culte du Sacré-Cœur,
tant cette dévotion devait prendre la place extraordinaire
que l'on sait dans l'Église catholique.
------
À suivre
Bryand- Pour la Paix
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois d'octobre -
17 octobre– Saint Ignace d'Antioche,
évêque et martyr-
( né 1er siècle - v 110 )
-lectures - Philippiens 3 : 17—4 : 1; Jean 12 : 24-26 -
-Office des lectures- - Lettre de saint Ignace aux Romains-
-il a été évêque d'Antioche
le second ou le troisième successeur
de saint Pierre sur le siège d'Antioche-
-Père de L'Église-
-Docteur de l'unité-
cliquer sur le lien:
saint Ignace Docteur de l'unité
Actes 11: « 26- C'est à Antioche que, pour la première fois,
les disciples reçurent le nom de " chrétiens ".
----------------------
L'unité, chère aux Apôtres
dès les débuts de l'Église
Ignace dénonce dans ses lettres des déviations doctrinales,
il appelle à l'unité tous les croyants,
les invitant à se grouper autour de leurs pasteurs.
Il rappelle la charité,
surtout envers les plus pauvres,
et l'importance de la prière...
Ignace d'Antioche, dont le nom figure dans la première prière eucharistique,
est l'un de ceux qui ont semé
ce que nous récoltons.
------------------------------
Pour lui le signe infaillible de l'amour des baptisés
pour leur Seigneur
et
de la présence de l'Esprit en eux,
c'est l'unité de chacune des Églises autour de l'évêque
et l'unité de toutes les Églises dans l'unique Église :
«Vous ne devez avoir avec votre évêque qu'une seule et même pensée »,
écrit-il aux Éphésiens.
Il les félicite d'ailleurs de lui être étroitement unis,
«comme l'Église l'est à Jésus Christ,
et Jésus Christ à son Père
dans l'harmonie de l'universelle unité. »
-----------------------------------
Nous connaissons saint Ignace d'Antioche par l'historien Eusèbe,
qui écrivit au 4e siècle, mais aussi par ses propres lettres,
qu'il adressa à des communautés chrétiennes tout au long de son transfert,
avec d'autres prisonniers, de la Syrie à Rome.
Ce périple devait aboutir à sa mise à mort à cause de sa foi en Jésus-Christ :
il fut dévoré par les bêtes.
On situe son martyre entre 107-110.
De la période de sa vie qui précéda son arrestation, nous savons seulement
qu'il fut le second ou le troisième successeur de saint Pierre
sur le siège épiscopal d'Antioche.
Les lettres adressées aux Églises
7 lettres
aux 6 Églises (diocèses):
1-de Smyrne
2-de Philadelphie
3- d'Éphèse
4-de Magnésie
5-de Tralles
6- aux Romains
et
7- à Polycarpe -né 70- 167 fête 23 février;-sera brûlé vif; Père Apostolique;
était un disciple direct de l'apôtre Jean
et second évêque de Smyrne,
montrent en lui un théologien et un pasteur.
Elles font penser aux épîtres de saint Paul par la valeur de leur doctrine,
mais surtout parce qu'elles témoignent d'un ardent désir de rejoindre le Christ.
Dans le texte de la Lettre aux Philippiens
choisi comme première lecture pour cette fête,
Paul écrit :
Frères, prenez-moi pour modèle.
Ignace fut aussi un modèle, sans jamais oublier
que l'Apôtre se modelait lui-même
sur Jésus-Christ,
-
premier grain de blé, tombé en terre
ayant porté du fruit afin que les autres en portent également (évangile).
Le désir du martyre qui tenaillait saint Ignace ne peut être compris par ce monde,
car il relève d'une sagesse supérieure que donne l'Esprit Saint.
L'un des passages des plus célèbres de ses lettres résume les sentiments qui l'animaient alors :
''Je suis le froment de Jésus-Christ,
puissé-je être moulu par les dents des bêtes et devenir un pain immaculé !»
Ce désir ardent n'en faisait pas un illuminé.
Ses exhortations témoignent d'un sain réalisme.
Il dénonce dans ses lettres des déviations doctrinales,
il appelle à l'unité tous les croyants,
les invitant à se grouper autour de leurs pasteurs.
Il rappelle la charité, surtout envers les plus pauvres, l'importance de la prière...
Ignace d'Antioche, dont le nom figure dans la première prière eucharistique,
est l'un de ceux qui ont semé
ce que nous récoltons.
Si nous ne sommes pas appelés au martyre du sang,
nous avons cependant comme lui, à ensemencer pour ceux qui viendront après nous...
Ignace est célébré à là fois dans l'Église catholique
et l'Église orthodoxe (qui le fête le 20 décembre).
Si le martyre est semence de chrétiens,
ne doit-il pas être aussi semence d'unité des chrétiens ?
17 octobre– Saint Ignace d'Antioche,
évêque et martyr-
( né 1er siècle - v 110 )
-lectures - Philippiens 3 : 17—4 : 1; Jean 12 : 24-26 -
-Office des lectures- - Lettre de saint Ignace aux Romains-
-il a été évêque d'Antioche
le second ou le troisième successeur
de saint Pierre sur le siège d'Antioche-
-Père de L'Église-
-Docteur de l'unité-
cliquer sur le lien:
saint Ignace Docteur de l'unité
Actes 11: « 26- C'est à Antioche que, pour la première fois,
les disciples reçurent le nom de " chrétiens ".
----------------------
L'unité, chère aux Apôtres
dès les débuts de l'Église
Ignace dénonce dans ses lettres des déviations doctrinales,
il appelle à l'unité tous les croyants,
les invitant à se grouper autour de leurs pasteurs.
Il rappelle la charité,
surtout envers les plus pauvres,
et l'importance de la prière...
Ignace d'Antioche, dont le nom figure dans la première prière eucharistique,
est l'un de ceux qui ont semé
ce que nous récoltons.
------------------------------
Pour lui le signe infaillible de l'amour des baptisés
pour leur Seigneur
et
de la présence de l'Esprit en eux,
c'est l'unité de chacune des Églises autour de l'évêque
et l'unité de toutes les Églises dans l'unique Église :
«Vous ne devez avoir avec votre évêque qu'une seule et même pensée »,
écrit-il aux Éphésiens.
Il les félicite d'ailleurs de lui être étroitement unis,
«comme l'Église l'est à Jésus Christ,
et Jésus Christ à son Père
dans l'harmonie de l'universelle unité. »
-----------------------------------
Nous connaissons saint Ignace d'Antioche par l'historien Eusèbe,
qui écrivit au 4e siècle, mais aussi par ses propres lettres,
qu'il adressa à des communautés chrétiennes tout au long de son transfert,
avec d'autres prisonniers, de la Syrie à Rome.
Ce périple devait aboutir à sa mise à mort à cause de sa foi en Jésus-Christ :
il fut dévoré par les bêtes.
On situe son martyre entre 107-110.
De la période de sa vie qui précéda son arrestation, nous savons seulement
qu'il fut le second ou le troisième successeur de saint Pierre
sur le siège épiscopal d'Antioche.
Les lettres adressées aux Églises
7 lettres
aux 6 Églises (diocèses):
1-de Smyrne
2-de Philadelphie
3- d'Éphèse
4-de Magnésie
5-de Tralles
6- aux Romains
et
7- à Polycarpe -né 70- 167 fête 23 février;-sera brûlé vif; Père Apostolique;
était un disciple direct de l'apôtre Jean
et second évêque de Smyrne,
montrent en lui un théologien et un pasteur.
- Lettre de saint Ignace aux Romains:
--intro : L’évêque Ignace d’Antioche fut jeté aux bêtes à Rome vers l’an 110. Au gré des escales du voyage qui le conduisait vers le supplice, il adressa à diverses Églises des lettres d’où monte l’un des plus beaux chants d’amour qui aient jailli du cœur chrétien : ‘’Laissez-moi recevoir la pure lumière. Il n’y a plus en moi qu’une eau vive qui murmure : Viens vers le Père.’’
Lettre abrégée:
« J'écris, moi, à toutes les Églises, et je fais savoir à tous
que de grand cœur je mourrai pour Dieu, si vous ne m'en empêchez pas.
Je vous en supplie, ne me portez pas une pitié importune.
Laissez-moi devenir la pâture des bêtes :
elles m'aideront à atteindre Dieu.
Je suis son froment : moulu sous la dent des fauves,
je deviendrai le pain pur du Christ. ~
Suppliez le Christ pour que ces animaux fassent de moi une victime offerte à Dieu. ~
Que me feraient les douceurs de ce monde et les empires de la terre ?
II est plus beau de mourir pour le Christ Jésus
que de régner jusqu'aux extrémités de l'univers.
C'est lui que je cherche, qui est mort pour nous ;
c'est lui que je désire, lui qui a ressuscité pour nous.
Mon enfantement approche.
De grâce, mes frères. Ne m'empêchez pas de vivre, ne complotez pas ma mort.
Ne livrez pas au monde ni aux séductions de la terre celui qui veut appartenir à Dieu.
Laissez-moi embrasser la lumière toute pure.
Quand j'y aurai réussi, je serai homme.
Acceptez que j'imite la passion de mon Dieu.
Si quelqu'un le possède en lui, qu'il se laisse fléchir par mon appel ;
il connaît l'angoisse qui m'étreint ; qu'il ait pitié de moi.
Le Prince de ce monde entend m'arracher à Dieu
et abîmer les sentiments que je lui porte.
Vous qui serez là, ne volez pas à son secours.
Soyez plutôt de mon côté, c'est-à-dire du côté de Dieu.
N'ayez pas Jésus Christ sur les lèvres et le monde dans le cœur.
Ne vous laissez pas gagner par l'envie. Quand je serai près de vous,
restez sourds aux appels que je vous lancerai peut-être.
Fiez-vous plutôt à ce que je vous écris.
Car c'est en pleine vie que j'affirme ma volonté de mourir.
Mes passions ? Crucifiées.
En moi, plus de feu qu'attise la matière,
mais une eau vive qui murmure et chuchote à mon cœur :
''Viens auprès du Père''.
Je ne peux plus savourer les nourritures périssables ou les douceurs de cette vie.
C'est du pain de Dieu que je suis affamé,
de la chair de Jésus Christ, fils de David ;
et pour boisson, je veux son sang, qui est l'incorruptible amour.
Je ne tiens plus à vivre parmi les hommes.
Il dépend de vous que mon vœu soit exaucé.
Partagez mon désir, afin qu'un jour l'on partage aussi le vôtre.
Je vous le demande en peu de mots. Croyez-moi.
Jésus Christ témoignera de ma sincérité,
par sa bouche sans mensonge en laquelle le Père a parlé en vérité.
Priez pour ma victoire.
Ce n'est pas mon corps qui m'inspire cette requête, c'est l'Esprit de Dieu.
Ma mort apportera la preuve de votre tendresse.
Mais si j'échappe au supplice, c'est que vous m'aurez haï.
cliquer sur ce nouveau lien:
- Les 7 lettres:
- Lettres complètes: Les sept lettres
»
Elles font penser aux épîtres de saint Paul par la valeur de leur doctrine,
mais surtout parce qu'elles témoignent d'un ardent désir de rejoindre le Christ.
Dans le texte de la Lettre aux Philippiens
- Philippiens 3:
- « Devenez à l'envi mes imitateurs, frères, et fixez vos regards sur ceux qui se conduisent comme vous en avez en nous un exemple.
Ph 3:18- Car il en est beaucoup, je vous l'ai dit souvent et je le redis aujourd'hui avec larmes, qui se conduisent en ennemis de la croix du Christ :
Ph 3:19- leur fin sera la perdition ; ils ont pour dieu leur ventre et mettent leur gloire dans leur honte ; ils n'apprécient que les choses de la terre.
Ph 3:20- Pour nous, notre cité se trouve dans les cieux, d'où nous attendons ardemment, comme sauveur, le Seigneur Jésus Christ,
Ph 3:21- qui transfigurera notre corps de misère pour le conformer à son corps de gloire, avec cette force qu'il a de pouvoir même se soumettre toutes choses.
Ph 4:1- Ainsi donc, mes frères bien-aimés et tant désirés, ma joie et ma couronne, tenez bon de la sorte, dans le Seigneur, mes bien-aimés. »
choisi comme première lecture pour cette fête,
Paul écrit :
Frères, prenez-moi pour modèle.
Ignace fut aussi un modèle, sans jamais oublier
que l'Apôtre se modelait lui-même
sur Jésus-Christ,
-
premier grain de blé, tombé en terre
ayant porté du fruit afin que les autres en portent également (évangile).
Le désir du martyre qui tenaillait saint Ignace ne peut être compris par ce monde,
car il relève d'une sagesse supérieure que donne l'Esprit Saint.
L'un des passages des plus célèbres de ses lettres résume les sentiments qui l'animaient alors :
''Je suis le froment de Jésus-Christ,
puissé-je être moulu par les dents des bêtes et devenir un pain immaculé !»
Ce désir ardent n'en faisait pas un illuminé.
Ses exhortations témoignent d'un sain réalisme.
Il dénonce dans ses lettres des déviations doctrinales,
il appelle à l'unité tous les croyants,
les invitant à se grouper autour de leurs pasteurs.
Il rappelle la charité, surtout envers les plus pauvres, l'importance de la prière...
Ignace d'Antioche, dont le nom figure dans la première prière eucharistique,
est l'un de ceux qui ont semé
ce que nous récoltons.
Si nous ne sommes pas appelés au martyre du sang,
nous avons cependant comme lui, à ensemencer pour ceux qui viendront après nous...
Ignace est célébré à là fois dans l'Église catholique
et l'Église orthodoxe (qui le fête le 20 décembre).
Si le martyre est semence de chrétiens,
ne doit-il pas être aussi semence d'unité des chrétiens ?
Bryand- Pour la Paix
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois d'octobre -
22 octobre– saint Jean-Paul II (mémoire)
( né 1920 18 mai - 2005 2 avril )
-lectures --
-Office des lectures- - De l’homélie du saint Jean-Paul II, pape, au début de son pontificat.
Charles Joseph Wojtyła naquit en 1920,
à Wadowice (Pologne).
Après son ordination sacerdotale,
il compléta ses études de théologie à Rome.
Puis, il revint dans sa patrie, où il exerça diverses charges pastorales et universitaires.
Nommé évêque auxiliaire de Cracovie,
puis archevêque de ce même diocèse en 1964,
il participa au concile œcuménique Vatican II.
Élu pape le 16 octobre 1978 sous le nom de Jean-Paul II,
il fit preuve d’une sollicitude apostolique extraordinaire,
en particulier
à l’égard des familles,
des jeunes
et des malades,
qui le conduisit à accomplir d’innombrables visites pastorales dans le monde entier.
Parmi les très nombreux fruits laissés à l’Église par Jean-Paul II,
les plus significatifs sont les suivants :
son Magistère d’une richesse incomparable,
la promulgation du Catéchisme de l’Église catholique
et des Codes de Droit canonique
pour l’Église latine
et les Églises orientales.
Il mourut pieusement à Rome, le 2 avril 2005,
à la veille du 2e dimanche de Pâques ou de la divine miséricorde.
---------------------------
-Office des lectures- - De l’homélie du saint Jean-Paul II, pape, au début de son pontificat.
(22 octobre 1978 : AAS 70 [1978], 945-947)
et conduit vers cette ville,
le cœur de l’Empire, sinon l’obéissance à l’inspiration reçue du Seigneur ?
Peut-être ce pêcheur de Galilée n’a-t-il pas voulu venir jusque-là ?
Peut-être aurait-il préféré rester sur les rives du lac de Génésareth,
avec sa barque et ses filets ?
Mais, conduit par le Seigneur et obéissant à son inspiration, il est venu jusqu’ici !
Selon une vieille tradition, pendant la persécution de Néron,
Pierre aurait voulu quitter Rome.
Mais le Seigneur est intervenu ;
il est venu à sa rencontre.
Pierre s’adressa à lui et lui demanda :
''Quo vadis, Domine ?'' (''Où vas-tu, Seigneur ?'')
Et le Seigneur lui répondit aussitôt :
''Je vais à Rome
pour être crucifié une seconde fois.''
Pierre retourna à Rome et il y est resté jusqu’à sa crucifixion.
L’époque actuelle nous invite, nous pousse, nous oblige à regarder le Seigneur
et à nous plonger dans l’humble méditation du mystère du pouvoir suprême du Christ.
Celui qui est né de la Vierge Marie, le Fils du charpentier
– comme on avait coutume de l’appeler –,
le Fils du Dieu vivant, comme l’a confessé l’apôtre Pierre,
est venu pour faire de nous tous ''un royaume de prêtres''.
Le Concile Vatican II nous a rappelé le mystère de ce pouvoir
et le fait que la mission du Christ – Prêtre, Prophète-Maître et Roi –
continue dans l’Église.
Tout le Peuple de Dieu participe à cette triple mission.
Et si, autrefois, on déposait sur la tête du Pape la triple couronne,
c’était pour exprimer, à travers ce symbole, le dessein du Seigneur sur son Église,
à savoir
que toute la hiérarchie de l’Église du Christ,
et tout le ''pouvoir sacré'' exercé par elle,
ne sont qu’un service, le service qui tend à un unique but :
la participation de tout le Peuple de Dieu
à
cette triple mission du Christ
et sa constante fidélité à demeurer sous le pouvoir du Seigneur,
lequel tire ses origines non des puissances de ce monde
mais du mystère de la Croix et de la Résurrection.
Le pouvoir absolu et très doux du Seigneur répond à ce qu’il y a de plus profond en l’homme,
aux aspirations les plus nobles
de son intelligence,
de sa volonté,
de son cœur.
Ce pouvoir ne s’exprime pas en langage de force, mais dans la charité et la vérité.
Le nouveau successeur de Pierre sur le Siège de Rome
élève aujourd’hui une prière fervente, humble et confiante :
''Ô Christ, fais que je puisse devenir et demeurer un serviteur de ton unique pouvoir !
Un serviteur de ton pouvoir tout imprégné de douceur !
Un serviteur de ton pouvoir qui ne connaît pas de déclin !
Fais que je puisse être un serviteur !
Ou mieux le serviteur de tes serviteurs''.
Frères et sœurs, n’ayez pas peur d’accueillir le Christ et d’accepter son pouvoir !
Aidez le Pape et tous ceux qui veulent servir le Christ
et, avec la puissance du Christ servir l’homme et l’humanité entière !
N’ayez pas peur ! Ouvrez, ouvrez toutes grandes les portes au Christ !
À sa puissance salvatrice
ouvrez les frontières des États,
les systèmes économiques et politiques,
les immenses domaines de la culture, de la civilisation, du développement.
N’ayez pas peur ! Le Christ sait ''ce qu’il y a dans l’homme'' ! Et lui seul le sait !
Aujourd’hui, si souvent l’homme ignore ce qu’il porte au-dedans de lui,
dans les profondeurs de son esprit et de son cœur.
Si souvent il est incertain du sens de sa vie sur cette terre.
Il est envahi par le doute qui se transforme en désespoir.
Permettez donc – je vous prie, je vous implore avec humilité et confiance –
permettez au Christ de parler à l’homme.
Lui seul a les paroles de vie, oui, de vie éternelle !
Repons
R/. N’ayez pas peur : le Rédempteur de l’homme a révélé
le pouvoir de la croix et donné sa vie pour nous ! * Ouvrez, ouvrez les portes au Christ.
V/. Nous sommes appelés dans l’Eglise à participer à son pouvoir.
R/. Ouvrez, ouvrez les portes au Christ.
le saint pape Jean-Paul II à guider ton Eglise
répandue dans le monde entier;
forts de son enseignement,
accorde-nous d’ouvrir nos cœurs avec confiance
à la grâce salvifique du Christ,
unique Rédempteur de l’homme.
Lui qui règne avec toi et le Saint Esprit,
maintenant et pour les siècles des siècles.
----------------
Pour ceux qui aimeraient voir ce formidable film:
Karol, un homme devenu pape 1/2
« De sa jeunesse dans la Pologne occupée par les nazis à ses dernières heures au Vatican, le destin exceptionnel du pape Jean-Paul II, figure charismatique d'un XXe siècle bouleversé par les totalitarismes. »
Pour la suite du film:
c'est ici:
De sa jeunesse dans la Pologne occupée par les nazis à ses dernières heures au Vatican, le destin exceptionnel du pape Jean-Paul II, figure charismatique d'un XXe siècle bouleversé par les totalitarismes.
1-
https://www.gloria.tv/post/TKhzYN8adTZx4VyRwdsGregAu
2-
https://www.gloria.tv/post/sFttLRWGLAnZ3UfhEnKow8VpD
3-?
4-
https://www.gloria.tv/post/KqRUc4kBdp6g28t6KDebpBFVD
22 octobre– saint Jean-Paul II (mémoire)
( né 1920 18 mai - 2005 2 avril )
-lectures --
-Office des lectures- - De l’homélie du saint Jean-Paul II, pape, au début de son pontificat.
Charles Joseph Wojtyła naquit en 1920,
à Wadowice (Pologne).
Après son ordination sacerdotale,
il compléta ses études de théologie à Rome.
Puis, il revint dans sa patrie, où il exerça diverses charges pastorales et universitaires.
Nommé évêque auxiliaire de Cracovie,
puis archevêque de ce même diocèse en 1964,
il participa au concile œcuménique Vatican II.
Élu pape le 16 octobre 1978 sous le nom de Jean-Paul II,
il fit preuve d’une sollicitude apostolique extraordinaire,
en particulier
à l’égard des familles,
des jeunes
et des malades,
qui le conduisit à accomplir d’innombrables visites pastorales dans le monde entier.
Parmi les très nombreux fruits laissés à l’Église par Jean-Paul II,
les plus significatifs sont les suivants :
son Magistère d’une richesse incomparable,
la promulgation du Catéchisme de l’Église catholique
et des Codes de Droit canonique
pour l’Église latine
et les Églises orientales.
Il mourut pieusement à Rome, le 2 avril 2005,
à la veille du 2e dimanche de Pâques ou de la divine miséricorde.
---------------------------
-Office des lectures- - De l’homélie du saint Jean-Paul II, pape, au début de son pontificat.
(22 octobre 1978 : AAS 70 [1978], 945-947)
N’ayez pas peur ! Ouvrez les portes au Christ
« Pierre est venu à Rome ! Qu’est-ce qui l’a guidé et conduit vers cette ville,
le cœur de l’Empire, sinon l’obéissance à l’inspiration reçue du Seigneur ?
Peut-être ce pêcheur de Galilée n’a-t-il pas voulu venir jusque-là ?
Peut-être aurait-il préféré rester sur les rives du lac de Génésareth,
avec sa barque et ses filets ?
Mais, conduit par le Seigneur et obéissant à son inspiration, il est venu jusqu’ici !
Selon une vieille tradition, pendant la persécution de Néron,
Pierre aurait voulu quitter Rome.
Mais le Seigneur est intervenu ;
il est venu à sa rencontre.
Pierre s’adressa à lui et lui demanda :
''Quo vadis, Domine ?'' (''Où vas-tu, Seigneur ?'')
Et le Seigneur lui répondit aussitôt :
''Je vais à Rome
pour être crucifié une seconde fois.''
Pierre retourna à Rome et il y est resté jusqu’à sa crucifixion.
L’époque actuelle nous invite, nous pousse, nous oblige à regarder le Seigneur
et à nous plonger dans l’humble méditation du mystère du pouvoir suprême du Christ.
Celui qui est né de la Vierge Marie, le Fils du charpentier
– comme on avait coutume de l’appeler –,
le Fils du Dieu vivant, comme l’a confessé l’apôtre Pierre,
est venu pour faire de nous tous ''un royaume de prêtres''.
Le Concile Vatican II nous a rappelé le mystère de ce pouvoir
et le fait que la mission du Christ – Prêtre, Prophète-Maître et Roi –
continue dans l’Église.
Tout le Peuple de Dieu participe à cette triple mission.
Et si, autrefois, on déposait sur la tête du Pape la triple couronne,
c’était pour exprimer, à travers ce symbole, le dessein du Seigneur sur son Église,
à savoir
que toute la hiérarchie de l’Église du Christ,
et tout le ''pouvoir sacré'' exercé par elle,
ne sont qu’un service, le service qui tend à un unique but :
la participation de tout le Peuple de Dieu
à
cette triple mission du Christ
et sa constante fidélité à demeurer sous le pouvoir du Seigneur,
lequel tire ses origines non des puissances de ce monde
mais du mystère de la Croix et de la Résurrection.
Le pouvoir absolu et très doux du Seigneur répond à ce qu’il y a de plus profond en l’homme,
aux aspirations les plus nobles
de son intelligence,
de sa volonté,
de son cœur.
Ce pouvoir ne s’exprime pas en langage de force, mais dans la charité et la vérité.
Le nouveau successeur de Pierre sur le Siège de Rome
élève aujourd’hui une prière fervente, humble et confiante :
''Ô Christ, fais que je puisse devenir et demeurer un serviteur de ton unique pouvoir !
Un serviteur de ton pouvoir tout imprégné de douceur !
Un serviteur de ton pouvoir qui ne connaît pas de déclin !
Fais que je puisse être un serviteur !
Ou mieux le serviteur de tes serviteurs''.
Frères et sœurs, n’ayez pas peur d’accueillir le Christ et d’accepter son pouvoir !
Aidez le Pape et tous ceux qui veulent servir le Christ
et, avec la puissance du Christ servir l’homme et l’humanité entière !
N’ayez pas peur ! Ouvrez, ouvrez toutes grandes les portes au Christ !
À sa puissance salvatrice
ouvrez les frontières des États,
les systèmes économiques et politiques,
les immenses domaines de la culture, de la civilisation, du développement.
N’ayez pas peur ! Le Christ sait ''ce qu’il y a dans l’homme'' ! Et lui seul le sait !
Aujourd’hui, si souvent l’homme ignore ce qu’il porte au-dedans de lui,
dans les profondeurs de son esprit et de son cœur.
Si souvent il est incertain du sens de sa vie sur cette terre.
Il est envahi par le doute qui se transforme en désespoir.
Permettez donc – je vous prie, je vous implore avec humilité et confiance –
permettez au Christ de parler à l’homme.
Lui seul a les paroles de vie, oui, de vie éternelle !
Repons
R/. N’ayez pas peur : le Rédempteur de l’homme a révélé
le pouvoir de la croix et donné sa vie pour nous ! * Ouvrez, ouvrez les portes au Christ.
V/. Nous sommes appelés dans l’Eglise à participer à son pouvoir.
R/. Ouvrez, ouvrez les portes au Christ.
Oraison
Dieu, riche en miséricorde, tu as appeléle saint pape Jean-Paul II à guider ton Eglise
répandue dans le monde entier;
forts de son enseignement,
accorde-nous d’ouvrir nos cœurs avec confiance
à la grâce salvifique du Christ,
unique Rédempteur de l’homme.
Lui qui règne avec toi et le Saint Esprit,
maintenant et pour les siècles des siècles.
----------------
Pour ceux qui aimeraient voir ce formidable film:
Karol, un homme devenu pape 1/2
« De sa jeunesse dans la Pologne occupée par les nazis à ses dernières heures au Vatican, le destin exceptionnel du pape Jean-Paul II, figure charismatique d'un XXe siècle bouleversé par les totalitarismes. »
Pour la suite du film:
c'est ici:
De sa jeunesse dans la Pologne occupée par les nazis à ses dernières heures au Vatican, le destin exceptionnel du pape Jean-Paul II, figure charismatique d'un XXe siècle bouleversé par les totalitarismes.
1-
https://www.gloria.tv/post/TKhzYN8adTZx4VyRwdsGregAu
2-
https://www.gloria.tv/post/sFttLRWGLAnZ3UfhEnKow8VpD
3-?
4-
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois d'octobre -
24 octobre– saint Antoine-Marie Claret (commémoraison)
( né 1807 23 décembre - 1870 24 octobre )
–
-lectures - Jérémie 20 : 7-9; Marc 4 : 1-10, 13-20 -
-Office des lectures- -’’L’égoïsme vaincu’’ (1869) de saint Antoine-Marie .
------------------------
---------------
------------------------
Antoine-Marie Claret a été béatifié en 1934 par le Pape Pie XI
et canonisé en 1950 par le pape Pie XII.
Sa fête a été fixée le 24 octobre.
CITATION : Conclusion de l'homélie du Pape Pie XII
lors de la canonisation d'Antoine-Marie Claret, en 1950 :
« On voit clairement combien saint Antoine-Marie Claret
s’est signalé par sa sublime vertu,
et par tout ce qu’il accomplit pour le salut de son prochain.
Si les ouvriers, les prêtres,
les évêques
et tout le peuple chrétien
tournent leurs regards vers lui,
ils auront certes tous des raisons d’être frappés par ses exemples lumineux
et d’être entraînés, chacun selon son état,
à l’acquisition de la perfection chrétienne,
seule source d’où pourront sortir les remèdes que réclame la situation troublée actuelle
et d’où pourront naître des temps meilleurs. »
----------------
-saint Antoine-Marie Claret
est un prêtre catalan,
fondateur en juillet 1849
des Fils du Cœur Immaculé de Marie (les Clarétains),
évêque missionnaire et archevêque de Santiago de Cuba, (1850)
et confesseur de la reine d'Espagne Isabelle II (de retour en Espagne- voir les détails plus bas)-
-----------------------------------------
Cinquième de onze enfants d'un tisserand nommé Jean Claret,
Antoine naît le 23 décembre 1807 à Sallent en Catalogne.
CONTEXTE ALORS:
En 1806 l'Espagne fut occupée par les troupes de l'empereur des Français Napoléon 1er ,
la Catalogne, annexée par la France est divisée en 4 départements.
Elle redeviendra espagnole en 1814.
L'Espagne sera agitée par les troubles politiques pendant les 60 années suivantes
pendant lesquelles s'opposent les conservateurs à la suite de
l'infant Charles, frère cadet de Ferdinand VII
qui revendique la couronne et les libéraux partisans de la reine Isabelle II d'Espagne,
fille et successeur de Ferdinand VII
tandis que les colonies prennent peu à peu leur indépendance.
Antoine-Marie apprend le métier de son père, mais étudie le latin avec le curé de la paroisse
qui lui donne une solide formation religieuse,
et lui inculque une grande dévotion à la Sainte Vierge.
Quand il a 17 ans, son père l'envoie dans une entreprise à Barcelone pour se perfectionner.
Tout en travaillant, il suit des cours du soir,
pour continuer l'étude du latin, et apprendre l'imprimerie.
Poursuivant une vocation religieuse
il entre au séminaire en 1829 à 22 ans
et est ordonné prêtre en 1835.
Tout en assumant sa charge de vicaire, il achève ses études de théologie.
Souhaitant être envoyé en pays de mission,
il part pour Rome se mettre à la disposition
de la Congrégation pour la propagation de la foi.
Là, il fait un an de noviciat chez les Jésuites en 1839
et suit les Exercices spirituels d'Ignace de Loyola.
Toutefois, son état de santé lui interdisant de persister dans cette voie,
il quitte le noviciat et retourne en Espagne.
Il est alors curé de Viladrau,
où, pas plus tôt arrivé, pour le 15 août,
il prêche une mission avec un tel succès que d'autres lieux le demandent.
Il révèle des dons pour la prédication.
Aussi, dès mai 1843, l'évêque le décharge de sa cure pour l'envoyer dans des missions paroissiales.
Il fait de nombreuses prédications dans toute la Catalogne
et édite plus de 150 livres et brochures d'orientation directement pastorale.
Il part ensuite aux îles Canaries, de 1848 à 1849,
et, avec cinq autres prêtres,
il fonde la Congrégation des Fils du Cœur Immaculé de Marie en juillet 1849.
C'est à la demande d'Isabelle II, reine d'Espagne
que Pie IX le nomme archevêque de Santiago de Cuba le 20 mai 1850 .
Il est alors ordonné évêque le 6 octobre 1850
et ajoute le nom de Marie à son prénom.
Âgé de 43 ans, il part donc pour Cuba le 28 décembre 1850
et arrive dans le diocèse qu'il prend en charge le 16 février 1851.
La situation est déplorable.
Il commença par instruire les 25 prêtres du diocèse,
puis fait venir des religieux.
Lui-même prêche pendant deux ans, distribuant près de 100 000 livres et brochures,
plus de 80 000 images pieuses,
un grand nombre de chapelets et de médailles.
Il visite régulièrement les paroisses, y prononçant d'innombrables homélies,
régularisant et bénissant des mariages,
et 'confirmant' un nombre impressionnant de fidèles.
Il fonde une maison de bienfaisance pour les enfants,
une autre pour les vieillards pauvres,
crée une cinquantaine de paroisses et ordonne 36 prêtres.
Toutefois, les propriétaires terriens lui reprochent sa mansuétude envers leurs esclaves,
le traitent de révolutionnaire,
tandis que les autonomistes lui reprochent d'être espagnol
et que les pouvoirs publics le trouvent dangereusement indépendant.
Il est la cible de quinze attentats (en 6 ans) dont celui du 1er février 1856 faillit lui être fatal.
Pour le protéger, la reine le rappelle le 18 mars 1857,
voulant se l'attacher comme confesseur,
souhaitant cependant qu'il ne cesse d'assurer, depuis Madrid,
ses fonctions dans l'administration du diocèse de Cuba.
Il se retire cependant de sa charge épiscopale le 20 juin 1859 note 1
et est nommé archevêque in partibus de Traianopolis in Rhodope .
In partibus infidelium est une locution latine adjective signifiant
« dans les contrées des infidèles ».
Elle est souvent abrégée en in partibus (ou encore simplement : ipi).
Toujours utilisée adjectivement, l’expression indiquait que le diocèse,
ou siège épiscopal, se trouvait dans des régions
où le Christianisme avait disparu, par suite de l’expansion musulmane :
sans être officiellement supprimé, le diocèse n’existait plus comme
communauté chrétienne locale.
Toutefois, après la séparation des Églises d'Orient et d'Occident,
celle de Rome a aussi utilisé la locution
pour désigner des sièges épiscopaux situés en terre chrétienne,
mais non-catholique romaine, et pourvus d’évêques des églises orientales :
c’est pourquoi, au 19e siècle, les Églises catholiques orientales
ont obtenu du pape Léon XIII que, par la lettre apostolique In suprema
du 10 juillet 1882, la dénomination d’évêque in partibus infidelium
soit changée en « évêque titulaire » et les diocèses concernés en
« diocèses titulaires ».
À la cour d'Espagne, il organise un centre d'études ecclésiastiques à l'Escurial, fait nommer des évêques et s'efforce d'améliorer la moralité de la cour mise à mal par les difficultés conjugales du couple royal.
Antoine-Marie suit la reine dans ses voyages,
en continuant de prêcher, s'attirant ainsi de plus en plus la haine des ennemis du régime en place.
En septembre 1868, la reine est chassée du trône par la révolution
menée par Juan Prim et doit s'exiler en France où Antoine-Marie la suit,
quittant définitivement l'Espagne le 30 septembre 1868.
Malgré une santé de plus en plus précaire, monseigneur Claret s'occupe activement
de la colonie espagnole de Paris.
En 1869 et 1870, il se rend à Rome pour participer au premier concile du Vatican
mais, alors que l'Espagne se cherche une nouvelle dynastie,
la France déclare la guerre à la Prusse,
il doit s'arrêter à Prades, le 23 juillet 1870, gravement malade.
Sa dernière apparition publique est au petit séminaire,
où il donne une instruction le 27 juillet,
tandis que l'ambassadeur d'Espagne demande qu'il soit arrêté.
L'évêque de Perpignan, Mgr Ramadié, averti,
peut le prévenir à temps,
et il se réfugie dans l'abbaye cistercienne
Sainte-Marie de Fontfroide,
voir aussi:
https://visit-lanarbonnaise.com/fr/plateforme-medias/video-totem-l-abbaye-de-fontfroide
près de Narbonne, où il meurt le 24 octobre suivant.
Il repose dans la crypte de l'église Sant Antoni Maria Claret, situé à Vic en Catalogne.
------
Au moment qu'Antoine-Marie était parti à Cuba,
la congrégation des Fils du Cœur Immaculé de Marie se développait.
Ses constitutions avaient été approuvées par Rome.
D'abord installée à Vic,
elle partira ensuite à Barcelone sous la direction du Père Xifré,
et ensuite dans d'autres villes espagnoles,
avant d'essaimer dans d'autres pays d'Europe et d'Amérique, jusqu'en Afrique.
Elle ouvrira d'autres établissements encore après la Seconde Guerre mondiale.
Durant la révolution de 1868, en Espagne, un prêtre de la congrégation fut assassiné,
le nouveau gouvernement en place ferma les six maisons espagnoles,
et les missionnaires s'exilèrent en France.
-------
Antoine-Marie Claret a été béatifié en 1934 par le Pape Pie XI et canonisé en 1950 par le pape Pie XII. Sa fête a été fixée le 24 octobre.
----
CITATION : Conclusion de l'homélie du Pape Pie XII lors de la canonisation d'Antoine-Marie Claret, en 1950 :
« On voit clairement combien saint Antoine-Marie Claret s’est signalé par sa sublime vertu,
et par tout ce qu’il accomplit pour le salut de son prochain.
Si les ouvriers, les prêtres, les évêques et tout le peuple chrétien tournent leurs regards vers lui,
ils auront certes tous des raisons d’être frappés par ses exemples lumineux
et d’être entraînés, chacun selon son état, à l’acquisition de la perfection chrétienne,
seule source d’où pourront sortir les remèdes que réclame la situation troublée actuelle
et d’où pourront naître des temps meilleurs. »
---------------------
SON EXPÉRIENCE DE CONFESSEUR :
Antoine-Marie Claret écrivit de nombreux livres dont le plus célèbre reste peut-être
La Clé d'or (La llave de Oro),
présenté comme une série de réflexions pour ouvrir les cœurs fermés.
--------------------------------
À suivre.
24 octobre– saint Antoine-Marie Claret (commémoraison)
( né 1807 23 décembre - 1870 24 octobre )
–
-lectures - Jérémie 20 : 7-9; Marc 4 : 1-10, 13-20 -
-Office des lectures- -’’L’égoïsme vaincu’’ (1869) de saint Antoine-Marie .
------------------------
---------------
------------------------
Antoine-Marie Claret a été béatifié en 1934 par le Pape Pie XI
et canonisé en 1950 par le pape Pie XII.
Sa fête a été fixée le 24 octobre.
CITATION : Conclusion de l'homélie du Pape Pie XII
lors de la canonisation d'Antoine-Marie Claret, en 1950 :
« On voit clairement combien saint Antoine-Marie Claret
s’est signalé par sa sublime vertu,
et par tout ce qu’il accomplit pour le salut de son prochain.
Si les ouvriers, les prêtres,
les évêques
et tout le peuple chrétien
tournent leurs regards vers lui,
ils auront certes tous des raisons d’être frappés par ses exemples lumineux
et d’être entraînés, chacun selon son état,
à l’acquisition de la perfection chrétienne,
seule source d’où pourront sortir les remèdes que réclame la situation troublée actuelle
et d’où pourront naître des temps meilleurs. »
----------------
-saint Antoine-Marie Claret
est un prêtre catalan,
fondateur en juillet 1849
des Fils du Cœur Immaculé de Marie (les Clarétains),
évêque missionnaire et archevêque de Santiago de Cuba, (1850)
et confesseur de la reine d'Espagne Isabelle II (de retour en Espagne- voir les détails plus bas)-
-----------------------------------------
Cinquième de onze enfants d'un tisserand nommé Jean Claret,
Antoine naît le 23 décembre 1807 à Sallent en Catalogne.
CONTEXTE ALORS:
En 1806 l'Espagne fut occupée par les troupes de l'empereur des Français Napoléon 1er ,
la Catalogne, annexée par la France est divisée en 4 départements.
Elle redeviendra espagnole en 1814.
L'Espagne sera agitée par les troubles politiques pendant les 60 années suivantes
pendant lesquelles s'opposent les conservateurs à la suite de
l'infant Charles, frère cadet de Ferdinand VII
qui revendique la couronne et les libéraux partisans de la reine Isabelle II d'Espagne,
fille et successeur de Ferdinand VII
tandis que les colonies prennent peu à peu leur indépendance.
Antoine-Marie apprend le métier de son père, mais étudie le latin avec le curé de la paroisse
qui lui donne une solide formation religieuse,
et lui inculque une grande dévotion à la Sainte Vierge.
Quand il a 17 ans, son père l'envoie dans une entreprise à Barcelone pour se perfectionner.
Tout en travaillant, il suit des cours du soir,
pour continuer l'étude du latin, et apprendre l'imprimerie.
Poursuivant une vocation religieuse
il entre au séminaire en 1829 à 22 ans
et est ordonné prêtre en 1835.
Tout en assumant sa charge de vicaire, il achève ses études de théologie.
Souhaitant être envoyé en pays de mission,
il part pour Rome se mettre à la disposition
de la Congrégation pour la propagation de la foi.
Là, il fait un an de noviciat chez les Jésuites en 1839
et suit les Exercices spirituels d'Ignace de Loyola.
Toutefois, son état de santé lui interdisant de persister dans cette voie,
il quitte le noviciat et retourne en Espagne.
Il est alors curé de Viladrau,
où, pas plus tôt arrivé, pour le 15 août,
il prêche une mission avec un tel succès que d'autres lieux le demandent.
Il révèle des dons pour la prédication.
- Homélie de saint Antoine-Marie à ses confrères:
Nous sommes fous à cause du Christ;
saint Paul, notre guide et notre protecteur,
disait cela de lui-même,
des autres Apôtres
et de tous ceux qui professent la vie chrétienne et apostolique.
Mais, frères très chers, cela ne doit pas nous étonner ou nous effrayer,
car le serviteur n 'est pas plus grand que son maître,
l'esclave n'est pas plus grand que son seigneur.
Ceux qui s'opposent à nous se font tort à eux-mêmes,
mais ils nous procurent des mérites,
car ils embellissent notre couronne de gloire éternelle,
tandis qu'ils attirent sur eux la colère divine;
nous devons donc les plaindre et les aimer plutôt que les détester et les haïr.
Nous devons même prier pour eux et ne pas nous laisser vaincre par le mal,
mais vaincre le mal par le bien et amasser sur leurs têtes des charbons ardents,
comme nous y exhorte l'Apôtre,
c'est-à-dire leur prodiguer des témoignages d'affection.
C'est ainsi qu'en voyant notre patience et notre douceur,
ils reviendront à une meilleure conduite
et seront gagnés par le feu de l'amour envers Dieu.
Malgré notre indignité, Dieu nous a choisis en nous tirant du monde,
selon sa miséricorde,
pour que nous le servions en progressant de vertu en vertu,
pour que nous méritions beaucoup de fruit par la persévérance,
en trouvant notre gloire non seulement dans l'espérance de la gloire des fils de Dieu,
mais encore dans nos épreuves.
Voyez bien quelle est votre vocation, frères très chers.
Si nous voulons la considérer attentivement, nous verrons facilement ce qu'elle exige.
Nous qui avons entrepris de suivre, quoique de loin, les traces des saints Apôtres
et des autres soldats du Christ,
ne refusons pas de participer à leurs souffrances.
Courons avec endurance l'épreuve qui nous est proposée, les yeux fixés sur Jésus,
qui est à l'origine et au terme de la foi.
Aussi, dès mai 1843, l'évêque le décharge de sa cure pour l'envoyer dans des missions paroissiales.
Il fait de nombreuses prédications dans toute la Catalogne
et édite plus de 150 livres et brochures d'orientation directement pastorale.
Il part ensuite aux îles Canaries, de 1848 à 1849,
et, avec cinq autres prêtres,
il fonde la Congrégation des Fils du Cœur Immaculé de Marie en juillet 1849.
C'est à la demande d'Isabelle II, reine d'Espagne
que Pie IX le nomme archevêque de Santiago de Cuba le 20 mai 1850 .
Il est alors ordonné évêque le 6 octobre 1850
et ajoute le nom de Marie à son prénom.
Âgé de 43 ans, il part donc pour Cuba le 28 décembre 1850
et arrive dans le diocèse qu'il prend en charge le 16 février 1851.
La situation est déplorable.
Il commença par instruire les 25 prêtres du diocèse,
puis fait venir des religieux.
Lui-même prêche pendant deux ans, distribuant près de 100 000 livres et brochures,
plus de 80 000 images pieuses,
un grand nombre de chapelets et de médailles.
Il visite régulièrement les paroisses, y prononçant d'innombrables homélies,
régularisant et bénissant des mariages,
et 'confirmant' un nombre impressionnant de fidèles.
Il fonde une maison de bienfaisance pour les enfants,
une autre pour les vieillards pauvres,
crée une cinquantaine de paroisses et ordonne 36 prêtres.
Toutefois, les propriétaires terriens lui reprochent sa mansuétude envers leurs esclaves,
le traitent de révolutionnaire,
tandis que les autonomistes lui reprochent d'être espagnol
et que les pouvoirs publics le trouvent dangereusement indépendant.
Il est la cible de quinze attentats (en 6 ans) dont celui du 1er février 1856 faillit lui être fatal.
Pour le protéger, la reine le rappelle le 18 mars 1857,
voulant se l'attacher comme confesseur,
souhaitant cependant qu'il ne cesse d'assurer, depuis Madrid,
ses fonctions dans l'administration du diocèse de Cuba.
Il se retire cependant de sa charge épiscopale le 20 juin 1859 note 1
et est nommé archevêque in partibus de Traianopolis in Rhodope .
In partibus infidelium est une locution latine adjective signifiant
« dans les contrées des infidèles ».
Elle est souvent abrégée en in partibus (ou encore simplement : ipi).
Toujours utilisée adjectivement, l’expression indiquait que le diocèse,
ou siège épiscopal, se trouvait dans des régions
où le Christianisme avait disparu, par suite de l’expansion musulmane :
sans être officiellement supprimé, le diocèse n’existait plus comme
communauté chrétienne locale.
Toutefois, après la séparation des Églises d'Orient et d'Occident,
celle de Rome a aussi utilisé la locution
pour désigner des sièges épiscopaux situés en terre chrétienne,
mais non-catholique romaine, et pourvus d’évêques des églises orientales :
c’est pourquoi, au 19e siècle, les Églises catholiques orientales
ont obtenu du pape Léon XIII que, par la lettre apostolique In suprema
du 10 juillet 1882, la dénomination d’évêque in partibus infidelium
soit changée en « évêque titulaire » et les diocèses concernés en
« diocèses titulaires ».
À la cour d'Espagne, il organise un centre d'études ecclésiastiques à l'Escurial, fait nommer des évêques et s'efforce d'améliorer la moralité de la cour mise à mal par les difficultés conjugales du couple royal.
Antoine-Marie suit la reine dans ses voyages,
en continuant de prêcher, s'attirant ainsi de plus en plus la haine des ennemis du régime en place.
En septembre 1868, la reine est chassée du trône par la révolution
menée par Juan Prim et doit s'exiler en France où Antoine-Marie la suit,
- Juan Prim:
Juan Prim y Prats né 1814-1870
(en catalan : Joan Prim i Prats), comte de Reus, vicomte de Bruch, marquis des Castillejos
(né le 12 décembre 1814 à Reus et mort le 30 décembre 1870 à Madrid)
était un général et homme d'État espagnol du 19e siècle
qui joua un rôle de premier plan pendant les guerres carlistes
et fut régent en 1868.
Petit-fils d'un notaire et fils du lieutenant-colonel Pablo Prim
qui reprendra l'étude de son père après la fin de sa carrière militaire,
il eut Alejandro García pour maître d'école.
Il s'enrôle en 1834 dans les tirailleurs d'Isabelle II,
un corps franc de miquelets qui palliait l'insuffisance de troupes régulières
et auquel son premier chef, un Valencien nommé Miquelot de Prats donna son nom.
Les miquelets avaient été dissous après le traité de Ryswick
mais en Catalogne, des tireurs isolés et des corps d'armée improvisés
en temps de guerre ou d'agitation conservaient ce nom.
Il est fait lieutenant-colonel lors de la Première Guerre carliste.
Il appartenait à la franc-maçonnerie .
Il fut l'un des leaders de la révolution de 1868,
qui renversa la reine d'Espagne Isabelle II.
Nommé régent en 1869,
il fait élire « roi des Espagnols » le prince Amédée de Savoie-Aoste,
après avoir envisagé plusieurs autres personnalités pour le trône.
Il fut assassiné avant que le prince n'arrive en Espagne.
quittant définitivement l'Espagne le 30 septembre 1868.
Malgré une santé de plus en plus précaire, monseigneur Claret s'occupe activement
de la colonie espagnole de Paris.
En 1869 et 1870, il se rend à Rome pour participer au premier concile du Vatican
mais, alors que l'Espagne se cherche une nouvelle dynastie,
la France déclare la guerre à la Prusse,
il doit s'arrêter à Prades, le 23 juillet 1870, gravement malade.
Sa dernière apparition publique est au petit séminaire,
où il donne une instruction le 27 juillet,
tandis que l'ambassadeur d'Espagne demande qu'il soit arrêté.
L'évêque de Perpignan, Mgr Ramadié, averti,
peut le prévenir à temps,
et il se réfugie dans l'abbaye cistercienne
Sainte-Marie de Fontfroide,
voir aussi:
https://visit-lanarbonnaise.com/fr/plateforme-medias/video-totem-l-abbaye-de-fontfroide
près de Narbonne, où il meurt le 24 octobre suivant.
Il repose dans la crypte de l'église Sant Antoni Maria Claret, situé à Vic en Catalogne.
------
Au moment qu'Antoine-Marie était parti à Cuba,
la congrégation des Fils du Cœur Immaculé de Marie se développait.
Ses constitutions avaient été approuvées par Rome.
D'abord installée à Vic,
elle partira ensuite à Barcelone sous la direction du Père Xifré,
et ensuite dans d'autres villes espagnoles,
avant d'essaimer dans d'autres pays d'Europe et d'Amérique, jusqu'en Afrique.
Elle ouvrira d'autres établissements encore après la Seconde Guerre mondiale.
Durant la révolution de 1868, en Espagne, un prêtre de la congrégation fut assassiné,
le nouveau gouvernement en place ferma les six maisons espagnoles,
et les missionnaires s'exilèrent en France.
-------
Antoine-Marie Claret a été béatifié en 1934 par le Pape Pie XI et canonisé en 1950 par le pape Pie XII. Sa fête a été fixée le 24 octobre.
----
CITATION : Conclusion de l'homélie du Pape Pie XII lors de la canonisation d'Antoine-Marie Claret, en 1950 :
« On voit clairement combien saint Antoine-Marie Claret s’est signalé par sa sublime vertu,
et par tout ce qu’il accomplit pour le salut de son prochain.
Si les ouvriers, les prêtres, les évêques et tout le peuple chrétien tournent leurs regards vers lui,
ils auront certes tous des raisons d’être frappés par ses exemples lumineux
et d’être entraînés, chacun selon son état, à l’acquisition de la perfection chrétienne,
seule source d’où pourront sortir les remèdes que réclame la situation troublée actuelle
et d’où pourront naître des temps meilleurs. »
---------------------
SON EXPÉRIENCE DE CONFESSEUR :
Antoine-Marie Claret écrivit de nombreux livres dont le plus célèbre reste peut-être
La Clé d'or (La llave de Oro),
présenté comme une série de réflexions pour ouvrir les cœurs fermés.
--------------------------------
À suivre.
Dernière édition par Bryand le Dim 25 Oct 2020 - 16:17, édité 3 fois
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois de novembre -
------------------------------
4 novembre– saint Charles Borromée - (mémoire)-
évêque –
( né 1538 - 1584 ) –
-lectures - Actes 20 : 17-36; Jean 10 : 11-16 -
-bréviaire –-- -+- Homélie de saint Charles Borromée
prononcée à son dernier synode -
------------------
-canonisé en 1610-
-1560 : ordonné cardinal;
-4 septembre 1563: ordonné prêtre...
(eh oui, ordonné cardinal, avant d'être ordonné prêtre...)
-1564 : archevêque de Milan;
L’évangile de ce jour est bien choisi.
Je suis le bon pasteur ; le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis.
Jean 10:
« 12- Le mercenaire, qui n'est pas le pasteur et à qui n'appartiennent pas les brebis,
voit-il venir le loup, il laisse les brebis et s'enfuit,
et le loup s'en empare et les disperse.
13- C'est qu'il est mercenaire et ne se soucie pas des brebis.
14- Je suis le bon pasteur ;
je connais mes brebis et mes brebis me connaissent,
15- comme le Père me connaît et que je connais le Père,
et je donne ma vie pour mes brebis.
16- J'ai encore d'autres brebis qui ne sont pas de cet enclos ;
celles-là aussi, il faut que je les mène ;
elles écouteront ma voix ;
et il y aura un seul troupeau, un seul pasteur ... »
En effet, à une époque où le peuple chrétien avait un besoin urgent de bons pasteurs,
Dieu suscita Charles Borromée,
l'un des principaux artisans de la réforme catholique au 16e siècle.
Appartenant à une noble et riche famille milanaise,
Charles était le neveu du cardinal de Médicis qui devint pape
en 1559 sous le nom de Pie IV.
Selon une observance qui s'est souvent vue critiquée dans l'Église,
le jeune homme, que ses parents avaient engagé dans la carrière ecclésiastique
(il avait été tonsuré à l'âge de huit ans),
fut comblé d'honneurs et de dignité par son oncle,
bénéficiant par là d'une source importante de revenus.
Il n'a guère plus de vingt ans lorsqu'il est créé cardinal.
Il mène une vie de grand seigneur,
a cent cinquante domestiques en service, des chevaux, des carrosses... etc.
Cependant, le pape, qui désire la réforme de l'Église
et va y travailler en laissant reprendre les travaux du concile de Trente,
interrompus sous son prédécesseur,
a fait un bon choix.
On peut avoir des richesse et en faire profiter les autres.
Dieu ne le fit-il pas, en enrichissant Job.
Nul ne peut juger sur la richesse des autres
Charles Borromée va bien choisir lui aussi sa véritable ''richesse'' qu'il préférera à toute autre chose.
C'est en se l'appliquant à lui-même qu'il entre dans ce mouvement de réforme.
Sa vie personnelle change :
ce changement d’autant plus admirable en constatant
la richesse qu’il laisse pour se consacrer à la prédication…
On pourra dire de lui qu'il était devenu le premier pauvre de son diocèse de Milan.
Durant le reste de sa courte vie (il mourra à quarante-six ans),
il fécondera son apostolat par la prière, à laquelle il consacrera une partie de ses nuits,
et par l'ascèse, en particulier le jeûne :
il se nourrit une seule fois par jour, de pain, d'eau et de quelques légumes.
Il est surtout connu comme réformateur.
Il travaillera à mettre en pratique les décisions du concile.
Il les appliquera à son diocèse de Milan, et en fera ainsi un modèle pour beaucoup d'autres.
Il ne négligera rien :
ni la formation des prêtres ni la discipline ecclésiastique.
Il réformera les ordres religieux.
La liturgie est aussi l'objet de sa sollicitude.
Mais son affection réformatrice ne plaît pas à tous,
et il échappera par miracle à un tentative de meurtre.
Sa charité est également célèbre.
Elle s'exerça plus spécialement lors d'une épidémie de peste
qui prendra par la suite le nom de «peste de saint Charles »,
rappelant ainsi le dévouement de celui-ci, que l'on considérait déjà comme un saint de son vivant,
et que l'on vénéra dès sa mort, en 1584.
Le bon pasteur avait usé ses forces au service de Dieu et de son Église.
Quelque temps auparavant, à quelqu'un qui lui conseillait de se ménager,
il avait répondu : « La chandelle, pour éclairer, doit se consumer.»
----------
À suivre, à compléter dans quelques instants...
------------------------------
4 novembre– saint Charles Borromée - (mémoire)-
évêque –
( né 1538 - 1584 ) –
-lectures - Actes 20 : 17-36; Jean 10 : 11-16 -
-bréviaire –-- -+- Homélie de saint Charles Borromée
prononcée à son dernier synode -
------------------
-canonisé en 1610-
-1560 : ordonné cardinal;
-4 septembre 1563: ordonné prêtre...
(eh oui, ordonné cardinal, avant d'être ordonné prêtre...)
-1564 : archevêque de Milan;
L’évangile de ce jour est bien choisi.
Je suis le bon pasteur ; le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis.
Jean 10:
« 12- Le mercenaire, qui n'est pas le pasteur et à qui n'appartiennent pas les brebis,
voit-il venir le loup, il laisse les brebis et s'enfuit,
et le loup s'en empare et les disperse.
13- C'est qu'il est mercenaire et ne se soucie pas des brebis.
14- Je suis le bon pasteur ;
je connais mes brebis et mes brebis me connaissent,
15- comme le Père me connaît et que je connais le Père,
et je donne ma vie pour mes brebis.
16- J'ai encore d'autres brebis qui ne sont pas de cet enclos ;
celles-là aussi, il faut que je les mène ;
elles écouteront ma voix ;
et il y aura un seul troupeau, un seul pasteur ... »
En effet, à une époque où le peuple chrétien avait un besoin urgent de bons pasteurs,
Dieu suscita Charles Borromée,
l'un des principaux artisans de la réforme catholique au 16e siècle.
Appartenant à une noble et riche famille milanaise,
Charles était le neveu du cardinal de Médicis qui devint pape
en 1559 sous le nom de Pie IV.
224e pape 1559-1565 -
Dernier pape né dans le Saint-Empire
si on considère le 22 septembre 1499
(traité de Bâle) comme date de sortie
de facto des États d’Italie
du Nord du Saint-Empire.
Selon une observance qui s'est souvent vue critiquée dans l'Église,
le jeune homme, que ses parents avaient engagé dans la carrière ecclésiastique
(il avait été tonsuré à l'âge de huit ans),
fut comblé d'honneurs et de dignité par son oncle,
bénéficiant par là d'une source importante de revenus.
Il n'a guère plus de vingt ans lorsqu'il est créé cardinal.
Il mène une vie de grand seigneur,
a cent cinquante domestiques en service, des chevaux, des carrosses... etc.
Cependant, le pape, qui désire la réforme de l'Église
et va y travailler en laissant reprendre les travaux du concile de Trente,
interrompus sous son prédécesseur,
a fait un bon choix.
On peut avoir des richesse et en faire profiter les autres.
Dieu ne le fit-il pas, en enrichissant Job.
Nul ne peut juger sur la richesse des autres
Charles Borromée va bien choisir lui aussi sa véritable ''richesse'' qu'il préférera à toute autre chose.
C'est en se l'appliquant à lui-même qu'il entre dans ce mouvement de réforme.
Sa vie personnelle change :
ce changement d’autant plus admirable en constatant
la richesse qu’il laisse pour se consacrer à la prédication…
On pourra dire de lui qu'il était devenu le premier pauvre de son diocèse de Milan.
Durant le reste de sa courte vie (il mourra à quarante-six ans),
il fécondera son apostolat par la prière, à laquelle il consacrera une partie de ses nuits,
et par l'ascèse, en particulier le jeûne :
il se nourrit une seule fois par jour, de pain, d'eau et de quelques légumes.
Il est surtout connu comme réformateur.
Il travaillera à mettre en pratique les décisions du concile.
Il les appliquera à son diocèse de Milan, et en fera ainsi un modèle pour beaucoup d'autres.
Il ne négligera rien :
ni la formation des prêtres ni la discipline ecclésiastique.
Il réformera les ordres religieux.
La liturgie est aussi l'objet de sa sollicitude.
Mais son affection réformatrice ne plaît pas à tous,
et il échappera par miracle à un tentative de meurtre.
Sa charité est également célèbre.
Elle s'exerça plus spécialement lors d'une épidémie de peste
qui prendra par la suite le nom de «peste de saint Charles »,
rappelant ainsi le dévouement de celui-ci, que l'on considérait déjà comme un saint de son vivant,
et que l'on vénéra dès sa mort, en 1584.
Le bon pasteur avait usé ses forces au service de Dieu et de son Église.
Quelque temps auparavant, à quelqu'un qui lui conseillait de se ménager,
il avait répondu : « La chandelle, pour éclairer, doit se consumer.»
----------
À suivre, à compléter dans quelques instants...
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
4 novembre– saint Charles Borromée - (mémoire)-
( né 1538 - 1584 ) –
-lectures - Actes 20 : 17-36; Jean 10 : 11-16 -
-bréviaire –
- Homélie de saint Charles Borromée prononcée à son dernier synode -
------------------
------------------------------
--intro au bréviaire : Charles Borromée (1538-1584), archevêque de Milan,
réalisa en sa personne le modèle de l’évêque proposé par le concile de Trente.
Il travailla à réformer le clergé,
en tenant des synodes et en fondant des séminaires. (Fonde les premiers séminaires)
Il voulut restaurer les mœurs chrétiennes dans le peuple par ses visites pastorales,
donnant à tous l’exemple d’une vie authentiquement fidèles à l’Évangile.
- Homélie de saint Charles Borromée prononcée à son dernier synode -
« Nous sommes tous faibles, je le reconnais,
mais le Seigneur Dieu nous a donné des moyens
où nous pouvons facilement trouver du secours.
Si nous le voulons.
Voici un prêtre qui voudrait mener la vie irréprochable à laquelle il se sait obligé,
qui voudrait être chaste et avoir la conduite digne des anges qui lui convient;
mais il ne décide pas d'employer les moyens voulus:
le jeûne,
la prière,
la fuite des relations mauvaises,
des familiarités nuisibles et dangereuses.
Cet autre, lorsqu'il entre au chœur pour la psalmodie ou lorsqu'il va célébrer la messe,
se plaint de ce que mille pensées se présentent aussitôt à son esprit et le distraient de Dieu.
Mais avant d'aller au chœur ou de célébrer la messe, qu'a-t-il fait à la sacristie,
comment s'est-il préparé,
quels moyens a-t-il pris pour maîtriser son attention?
Veux-tu que je t'enseigne comment progresser sans cesse de vertu en vertu
et, si déjà tu étais attentif au chœur, comment tu pourras l'être davantage
une autre fois pour que tes hommages plaisent à Dieu encore plus?
Écoute-moi bien.
Si un petit feu d'amour divin est déjà allumé en toi,
ne le montre pas tout de suite,
ne l'expose pas au vent;
garde fermée la porte du four, pour ne pas laisser perdre la chaleur.
Cela veut dire:
fuis, autant que possible, les distractions, demeure recueilli en Dieu, évite les conversations frivoles.
Tu as la charge de la prédication et de l'enseignement?
Étudie, applique-toi à tout ce qui est nécessaire pour bien exercer cette charge.
Soucie-toi d'abord de prêcher par ta vie et tes mœurs;
évite qu'en te voyant dire une chose et en faire une autre,
les gens ne se moquent de tes paroles en hochant la tête.
Tu as charge d'âmes?
Ce n'est pas une raison pour négliger la charge de toi-même
et pour te donner si généreusement aux autres qu'il ne reste plus rien de toi-même pour toi.
Tu dois te souvenir des âmes dont tu es le supérieur, sans t'oublier toi-même.
Comprenez, mes frères, que rien n'est aussi nécessaire, pour des hommes d'Église,
que l'oraison mentale qui doit précéder toutes nos actions, les accompagner et les suivre.
Je chanterai, dit le Prophète, et je serai attentif.
Si tu administres les sacrements, mon frère, pense à ce que tu fais;
si tu célèbres la messe, pense à ce que tu offres;
si tu psalmodies au chœur, réfléchis à qui tu parles et à ce que tu dis;
si tu diriges les âmes, songe au sang qui les a lavées;
ainsi faites tout avec amour.
C'est ainsi que nous pourrons vaincre facilement les innombrables difficultés
que nous rencontrons nécessairement chaque jour, du fait de notre position.
C'est ainsi que nous aurons la force d'engendrer le Christ en nous et chez les autres. »
et apprendre, ainsi, à chacun à reconnaître le Christ en nous.
Éphésiens 4: 11-21
« 11- C'est lui encore qui " a donné " aux uns d'être apôtres, à d'autres d'être prophètes, ou encore évangélistes, ou bien pasteurs et docteurs,
12- organisant ainsi les saints pour l'œuvre du ministère, en vue de la construction du Corps du Christ,
13- au terme de laquelle nous devons parvenir, tous ensemble, à ne faire plus qu'un
dans la foi et la connaissance du Fils de Dieu,
et à constituer cet Homme parfait, dans la force de l'âge, qui réalise la plénitude du Christ.
14- Ainsi nous ne serons plus des enfants, nous ne nous laisserons plus ballotter
et emporter à tout vent de la doctrine, au gré de l'imposture des hommes
et de leur astuce à fourvoyer dans l'erreur.
15- Mais, vivant selon la vérité et dans la charité,
nous grandirons de toutes manières vers Celui qui est la Tête, le Christ,
16- dont le Corps tout entier reçoit concorde et cohésion
par toutes sortes de jointures qui le nourrissent
et l'actionnent selon le rôle de chaque partie,
opérant ainsi sa croissance et se construisant lui-même, dans la charité.
17- Je vous dis donc et vous adjure dans le Seigneur de ne plus vous conduire
comme le font les païens,
avec leur vain jugement
18- et leurs pensées enténébrées :
ils sont devenus étrangers à la vie de Dieu
à cause de l'ignorance qu'a entraînée chez eux l'endurcissement du cœur,
19- et, leur sens moral une fois émoussé, ils se sont livrés à la débauche
au point de perpétrer avec frénésie toute sorte d'impureté.
20- Mais vous, ce n'est pas ainsi que vous avez appris le Christ,
21- si du moins vous l'avez reçu dans une prédication
et un enseignement conformes à la vérité qui est en Jésus,
22- à savoir qu'il vous faut abandonner votre premier genre de vie
et dépouiller le vieil homme, qui va se corrompant au fil des convoitises décevantes,
23- pour vous renouveler par une transformation spirituelle de votre jugement
24- et revêtir l'Homme Nouveau, qui a été créé selon Dieu,
dans la justice et la sainteté de la vérité. »
---------------------
( né 1538 - 1584 ) –
-lectures - Actes 20 : 17-36; Jean 10 : 11-16 -
-bréviaire –
- Homélie de saint Charles Borromée prononcée à son dernier synode -
------------------
------------------------------
--intro au bréviaire : Charles Borromée (1538-1584), archevêque de Milan,
réalisa en sa personne le modèle de l’évêque proposé par le concile de Trente.
Il travailla à réformer le clergé,
en tenant des synodes et en fondant des séminaires. (Fonde les premiers séminaires)
Il voulut restaurer les mœurs chrétiennes dans le peuple par ses visites pastorales,
donnant à tous l’exemple d’une vie authentiquement fidèles à l’Évangile.
- Homélie de saint Charles Borromée prononcée à son dernier synode -
« Nous sommes tous faibles, je le reconnais,
mais le Seigneur Dieu nous a donné des moyens
où nous pouvons facilement trouver du secours.
Si nous le voulons.
Voici un prêtre qui voudrait mener la vie irréprochable à laquelle il se sait obligé,
qui voudrait être chaste et avoir la conduite digne des anges qui lui convient;
mais il ne décide pas d'employer les moyens voulus:
le jeûne,
la prière,
la fuite des relations mauvaises,
des familiarités nuisibles et dangereuses.
Cet autre, lorsqu'il entre au chœur pour la psalmodie ou lorsqu'il va célébrer la messe,
se plaint de ce que mille pensées se présentent aussitôt à son esprit et le distraient de Dieu.
Mais avant d'aller au chœur ou de célébrer la messe, qu'a-t-il fait à la sacristie,
comment s'est-il préparé,
quels moyens a-t-il pris pour maîtriser son attention?
Veux-tu que je t'enseigne comment progresser sans cesse de vertu en vertu
et, si déjà tu étais attentif au chœur, comment tu pourras l'être davantage
une autre fois pour que tes hommages plaisent à Dieu encore plus?
Écoute-moi bien.
Si un petit feu d'amour divin est déjà allumé en toi,
ne le montre pas tout de suite,
ne l'expose pas au vent;
garde fermée la porte du four, pour ne pas laisser perdre la chaleur.
Cela veut dire:
fuis, autant que possible, les distractions, demeure recueilli en Dieu, évite les conversations frivoles.
Tu as la charge de la prédication et de l'enseignement?
Étudie, applique-toi à tout ce qui est nécessaire pour bien exercer cette charge.
Soucie-toi d'abord de prêcher par ta vie et tes mœurs;
évite qu'en te voyant dire une chose et en faire une autre,
les gens ne se moquent de tes paroles en hochant la tête.
Tu as charge d'âmes?
Ce n'est pas une raison pour négliger la charge de toi-même
et pour te donner si généreusement aux autres qu'il ne reste plus rien de toi-même pour toi.
Tu dois te souvenir des âmes dont tu es le supérieur, sans t'oublier toi-même.
Comprenez, mes frères, que rien n'est aussi nécessaire, pour des hommes d'Église,
que l'oraison mentale qui doit précéder toutes nos actions, les accompagner et les suivre.
Je chanterai, dit le Prophète, et je serai attentif.
Si tu administres les sacrements, mon frère, pense à ce que tu fais;
si tu célèbres la messe, pense à ce que tu offres;
si tu psalmodies au chœur, réfléchis à qui tu parles et à ce que tu dis;
si tu diriges les âmes, songe au sang qui les a lavées;
ainsi faites tout avec amour.
C'est ainsi que nous pourrons vaincre facilement les innombrables difficultés
que nous rencontrons nécessairement chaque jour, du fait de notre position.
C'est ainsi que nous aurons la force d'engendrer le Christ en nous et chez les autres. »
et apprendre, ainsi, à chacun à reconnaître le Christ en nous.
Éphésiens 4: 11-21
« 11- C'est lui encore qui " a donné " aux uns d'être apôtres, à d'autres d'être prophètes, ou encore évangélistes, ou bien pasteurs et docteurs,
12- organisant ainsi les saints pour l'œuvre du ministère, en vue de la construction du Corps du Christ,
13- au terme de laquelle nous devons parvenir, tous ensemble, à ne faire plus qu'un
dans la foi et la connaissance du Fils de Dieu,
et à constituer cet Homme parfait, dans la force de l'âge, qui réalise la plénitude du Christ.
14- Ainsi nous ne serons plus des enfants, nous ne nous laisserons plus ballotter
et emporter à tout vent de la doctrine, au gré de l'imposture des hommes
et de leur astuce à fourvoyer dans l'erreur.
15- Mais, vivant selon la vérité et dans la charité,
nous grandirons de toutes manières vers Celui qui est la Tête, le Christ,
16- dont le Corps tout entier reçoit concorde et cohésion
par toutes sortes de jointures qui le nourrissent
et l'actionnent selon le rôle de chaque partie,
opérant ainsi sa croissance et se construisant lui-même, dans la charité.
17- Je vous dis donc et vous adjure dans le Seigneur de ne plus vous conduire
comme le font les païens,
avec leur vain jugement
18- et leurs pensées enténébrées :
ils sont devenus étrangers à la vie de Dieu
à cause de l'ignorance qu'a entraînée chez eux l'endurcissement du cœur,
19- et, leur sens moral une fois émoussé, ils se sont livrés à la débauche
au point de perpétrer avec frénésie toute sorte d'impureté.
20- Mais vous, ce n'est pas ainsi que vous avez appris le Christ,
21- si du moins vous l'avez reçu dans une prédication
et un enseignement conformes à la vérité qui est en Jésus,
22- à savoir qu'il vous faut abandonner votre premier genre de vie
et dépouiller le vieil homme, qui va se corrompant au fil des convoitises décevantes,
23- pour vous renouveler par une transformation spirituelle de votre jugement
24- et revêtir l'Homme Nouveau, qui a été créé selon Dieu,
dans la justice et la sainteté de la vérité. »
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Bryand- Pour la Paix
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois de décembre -
4 décembre– saint Jean Damascène - (commémoraison)-
ou saint Jean de Damas
-docteur de l'Église
( né 675 - 749) –
-lecture -Timothée 1 : 13-14; 2 : 1-13; Matthieu 25 : 14-23 -
-bréviaire – - Exposé de la foi orthodoxe par saint Jean de Damas. -
------------------
PARMI SES OEUVRES: voir plus complètement dans le dernier encadré (spoiler)
-en particulier: « Des hérésies » (haireseon péri, De Haeresibus) –
- ou Le Livre des hérésies. Le dernier chapitre de cette partie (chapitre 101)
traite de l'hérésie des Ismaélites.
Différent des précédents chapitres sur les autres hérésies qui font habituellement seulement quelques lignes,
ce chapitre occupe quelques pages dans son travail.
Il est l'un des premiers écrits chrétiens sur l'islam
et le premier écrit par un melchite (chalcédonien).
cliquer ici: l'hérésie ISLAMISTE:
--------------------------
Jean de Damas, appelé aussi Jean Damascène, était de souche arabe.
Son grand ministère se réalisa dans la première moitié du 8e siècle.
D'abord fonctionnaire du Calife de Damas,
il mena ensuite la vie monastique dans le monastère de Saint-Sabbas au désert de Juda.
C'est là qu'il resta jusqu’a sa mort, vers 749.
La parabole des talents choisie pour cette fête veut rappeler
qu'il sut faire fructifier ses dons, spécialement dans le domaine intellectuel.
On raconte qu'au début de sa carrière monastique,
son père spirituel lui avait ordonné le silence :
il ne devait ni parler ni écrire.
Mais la Vierge Marie apparut au vieillard
et lui demanda de laisser son disciple
donner libre cours à son imagination créatrice... et à sa plume.
Il s'exécuta, et l'Église n'y a rien perdu.
Théologien fécond, Jean Damascène rédigea un exposé systématique
de la foi chrétienne selon les Pères grecs.
Poète, il composa des hymnes encore en usage actuellement.
Prédicateur de talent, il prononça des homélies
sur les mystères de Marie,
en particulier son Assomption.
-Dans l'oeuvre de Jean Damascène:
-cliquer sur le lien''-
http://www.kerit.be/pdf/3024512-Oeuvres-de-St-Jean-Damascene.pdf
Il fit plus que garder intact le-dépôt de la foi, comme le demandait jadis Paul à son disciple Timothée,
il contribua au développement de la doctrine chrétienne,
et mérita le titre de docteur de l’Église. Au concile de Nicée,
son œuvre littéraire le fit comparer à un «fleuve d'or».
Il est surtout connu pour le combat qu'il mena contre les iconoclaste .
Ceux-ci comprenaient mal le culte des images,
qu'ils assimilaient à une idolâtrie.
Jean Damascène sut montrer, par ses écrits,
que la vénération des icônes aide le chrétien à nourrir sa foi.
Depuis la réforme liturgique de Vatican II,
Jean Damascène est fêté dans l'Église romaine
le même jour que dans l'Église orthodoxe.
Encore un saint commun qui peut contribuer au rapprochement tant désiré des frères séparés.
---------
À suivre.
4 décembre– saint Jean Damascène - (commémoraison)-
ou saint Jean de Damas
-docteur de l'Église
( né 675 - 749) –
-lecture -Timothée 1 : 13-14; 2 : 1-13; Matthieu 25 : 14-23 -
-bréviaire – - Exposé de la foi orthodoxe par saint Jean de Damas. -
------------------
PARMI SES OEUVRES: voir plus complètement dans le dernier encadré (spoiler)
-en particulier: « Des hérésies » (haireseon péri, De Haeresibus) –
- ou Le Livre des hérésies. Le dernier chapitre de cette partie (chapitre 101)
traite de l'hérésie des Ismaélites.
Différent des précédents chapitres sur les autres hérésies qui font habituellement seulement quelques lignes,
ce chapitre occupe quelques pages dans son travail.
Il est l'un des premiers écrits chrétiens sur l'islam
et le premier écrit par un melchite (chalcédonien).
cliquer ici: l'hérésie ISLAMISTE:
--------------------------
Jean de Damas, appelé aussi Jean Damascène, était de souche arabe.
Son grand ministère se réalisa dans la première moitié du 8e siècle.
D'abord fonctionnaire du Calife de Damas,
il mena ensuite la vie monastique dans le monastère de Saint-Sabbas au désert de Juda.
C'est là qu'il resta jusqu’a sa mort, vers 749.
La parabole des talents choisie pour cette fête veut rappeler
qu'il sut faire fructifier ses dons, spécialement dans le domaine intellectuel.
On raconte qu'au début de sa carrière monastique,
son père spirituel lui avait ordonné le silence :
il ne devait ni parler ni écrire.
Mais la Vierge Marie apparut au vieillard
et lui demanda de laisser son disciple
donner libre cours à son imagination créatrice... et à sa plume.
Il s'exécuta, et l'Église n'y a rien perdu.
Théologien fécond, Jean Damascène rédigea un exposé systématique
de la foi chrétienne selon les Pères grecs.
Poète, il composa des hymnes encore en usage actuellement.
Prédicateur de talent, il prononça des homélies
sur les mystères de Marie,
en particulier son Assomption.
-Dans l'oeuvre de Jean Damascène:
-cliquer sur le lien''-
http://www.kerit.be/pdf/3024512-Oeuvres-de-St-Jean-Damascene.pdf
Il fit plus que garder intact le-dépôt de la foi, comme le demandait jadis Paul à son disciple Timothée,
il contribua au développement de la doctrine chrétienne,
et mérita le titre de docteur de l’Église. Au concile de Nicée,
son œuvre littéraire le fit comparer à un «fleuve d'or».
Il est surtout connu pour le combat qu'il mena contre les iconoclaste .
Ceux-ci comprenaient mal le culte des images,
qu'ils assimilaient à une idolâtrie.
Jean Damascène sut montrer, par ses écrits,
que la vénération des icônes aide le chrétien à nourrir sa foi.
Depuis la réforme liturgique de Vatican II,
Jean Damascène est fêté dans l'Église romaine
le même jour que dans l'Église orthodoxe.
Encore un saint commun qui peut contribuer au rapprochement tant désiré des frères séparés.
- autres précisions sur l'œuvre de saint Jean Damascène:
- Comme son nom l'indique, saint Jean naquit à Damas (vers 675).
Son père occupait une fonction importante près du calife ommeyade –omeyyade –
et il entra lui-même dans l'administration arabe avant d'entendre l'appel à la vie monastique (vers 710).
Il vint alors se fixer au monastère de Saint-Sabas,
dans le désert. de Juda.
Il devait y demeurer jusqu'à sa mort (vers 749).
Moine et prêtre, Jean se consacra à l'étude de la théologie et à la prédication.
On lui doit un Exposé de la foi orthodoxe,
qui a exercé une grande influence tant en Occident qu'en Orient (P I).
Mais sa grande œuvre est d'avoir défendu le culte des saintes Icônes
contre les empereurs Léon l'Isaurien
Léon III l'Isaurien (en grec Λέων Γʹ ό Ίσαυρος ; né vers 680 à Germanicia
(aujourd'hui Kahramanmaraş, dans le sud-est de la Turquie)
et mort le 18 juin 741)
est un empereur byzantin de 717 à 741. Il fonde la dynastie isaurienne.
et Constantin V
Constantin V (en grec : Κωνσταντίνος Ε′) dit traditionnellement « Copronyme » (Κοπρώνυμος,
c'est-à-dire « au nom de merde », ou « dont le nom est de merde »,
du grec ancien 'κόπρος' (« excrément ») et de 'ὄνομα' (« nom »),
surnom dont il fut définitivement affublé au lendemain du deuxième concile œcuménique de Nicée (787)
qui condamna solennellement l'hérésie iconoclaste dont il avait été un des plus ardents propagateurs),
ou « Caballinos », né en juillet 718 à Constantinople
et mort le 14 septembre 775,
est un empereur byzantin de 741 à 775.
Il est le fils de Léon III l'Isaurien et de son épouse Marie,
et est proclamé co-empereur par son père dès août 720.
dans ses trois Discours apologétiques (726-730).
De l'œuvre oratoire du Damascène on retiendra surtout ses homélies
sur la Nativité et la Dormition de Marie,
qui en font l'un des docteurs de la théologie mariale,
spécialement de l'Assomption :
« Comme Mère du Dieu vivant, dit-il, il est juste que Marie
soit emportée auprès de lui. »
Enfin le théologien était aussi un poète,
et la liturgie byzantine chante ses compositions à toutes les grandes fêtes de l'année.
Si le moine de Saint-Sabas a excellé en des domaines aussi divers,
c'est qu'il était exceptionnellement doué,
mais aussi que sa pensée, transfigurée,
se nourrissait de la contemplation assidue du mystère de l'Incarnation.
Parmi ses oeuvres:
-voir ce lien avec de très nombreux autres liens:
https://www.wikiwand.com/fr/Jean_Damasc%C3%A8ne#/google_vignette
- cliquer sur la barre pour l'EXPOSÉ sur quelques points doctrinaux de saint Jean Damascène:
------------------
https://eglise-orthodoxe-de-france.fr/la_foi_damascene/
++LIVRE I
-chapitre 1:
LE DIVIN EST INCOMPRÉHENSIBLE ET IL NE FAUT PAS S’ENQUÉRIR INDISCRÈTEMENT DE CE QUE NE NOUS ONT PAS TRANSMIS LES SAINTS PROPHÈTES, APÔTRES ET ÉVANGÉLISTES.
-chapitre 2:
L’EXPRIMABLE ET L’INEXPRIMABLE ; LE CONNAISSABLE ET L’INCONNAISSABLE.
-chapitre 3:
DÉMONSTRATION QUE DIEU EST.
-chapitre 4:
QU’EST-CE QUE DIEU ; SON INCOMPRÉHENSIBILITÉ.
-chapitre 5:
IL Y A UN DIEU UNIQUE ET NON PLUSIEURS.
-chapitre 6:
DU VERBE ET DU FILS DE DIEU : DÉMONSTRATION COROLLAIRE.
-chapitre 7:
SUR LE SAINT-ESPRIT : DÉMONSTRATION COROLLAIRE.
-chapitre 8:
DE LA SAINTE TRINITÉ
-chapitre 9:
DE CE QUE L’ON DIT DE DIEU.
-chapitre 10:
DE L’UNITÉ ET DE LA DISTINCTION DANS LA DIVINITÉ.
-chapitre 11:
DES EXPRESSIONS SUR DIEU EN MODE CORPOREL.
-chapitre 12:
MÊME SUJET.
-chapitre 13:
DU LIEU DE DIEU ET QUE DIEU SEUL EST INCIRCONSCRIPTIBLE.
-chapitre 14:
PROPRIÉTÉS DE LA NATURE DIVINE.
++LIVRE II
...
-chapitre 2:
DE LA CRÉATION
-chapitre 3:
DES ANGES.
-chapitre 4:
DU DIABLE ET DES DÉMONS.
-chapitre 5:
DE LA CRÉATION VISIBLE.
...
...
-chapitre 11:
LE PARADIS.
-chapitre 12:
DE L’HOMME.
-chapitre 27:
POURQUOI SOMMES-NOUS VENUS LIBRES ?
-chapitre 28:
CE QUI NE DÉPEND PAS DE NOUS.
-chapitre 29:
LA PROVIDENCE.
-chapitre 30:
LA PRESCIENCE ET LA PRÉDESTINATION.
++LIVRE III
-chapitre 2:
DU MODE DE CONCEPTION DU VERBE ET DE SA DIVINE INCARNATION.
-chapitre 3:
LES DEUX NATURES : CONTRE LES MONOPHYSITES.
-...
-chapitre 7:
SUR L’HYPOSTASE UNIQUE, COMPOSÉE DU VERBE.
-...
-chapitre 12:
LA SAINTE VIERGE EST MÈRE DE DIEU ; CONTRE LES NESTORIENS.
-...
etc
...
++LIVRE IV
-chapitre 1:
APRÈS LA RÉSURRECTION DES MORTS.
-chapitre 2:
DU SIÈGE À LA DROITE DU PÈRE.
-chapitre 3:
A CEUX QUI DISENT : « SI LE CHRIST A DEUX NATURES, OU BIEN VOUS RENDEZ UN CULTE À LA CRÉATURE EN ADORANT LA NATURE CRÉÉE, OU BIEN VOUS DITES QU’IL Y A UNE NATURE ADORABLE ET UNE NON ADORABLE ».
-chapitre 4:
POURQUOI LE FILS DE DIEU S’EST-IL FAIT HOMME ET NON LE PÈRE OU L’ESPRIT, ET QU’A-T-IL REDRESSÉ APRÈS S’ÊTRE FAIT HOMME ?
-chapitre 5:
A CEUX QUI DEMANDENT SI L’HYPOSTASE DU CHRIST EST CRÉÉE OU INCRÉÉE ?
-chapitre 6:
QUANT A-T-ELLE ÉTÉ APPELÉE : LE CHRIST ?
-chapitre 7:
POUR CEUX QUI DEMANDENT SI LA SAINTE THÉOTOKOS A ENGENDRÉ DEUX NATURES ET SI DEUX NATURES ONT ÉTÉ PENDUES À LA CROIX.
-chapitre 8:
POURQUOI APPELLE-T-ON PREMIER-NÉ LE FILS MONOGÈNE DE DIEU ?
-chapitre 9:
DE LA FOI ET DU BAPTÊME.
chapitre 13:
PROPRIÉTÉS DES DEUX NATURES.
-chapitre 14:
LES VOLONTÉS ET LES LIBERTÉS DE NOTRE SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST.
-...
-chapitre 17:
DE CE QUE LA NATURE DE LA CHAIR DU SEIGNEUR ET SA VOLONTÉ ONT ÉTÉ DÉIFIÉES.
-...
-chapitre 28:
LA DIVINITÉ DU VERBE RESTE INSÉPARABLEMENT UNIE À L’ÂME ET AU CORPS, MÊME DANS LA MORT DU SEIGNEUR ET L’HYPOSTASE RESTE UNE.
++
---------
À suivre.
Bryand- Pour la Paix
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois de décembre -
10 décembre– pape saint Grégoire III - ()-
( né 690 - 741) –
- -
-moine bénédictin-
-90e pape 731-741;
-------------------------------
-surtout connu pour sa lutte contre l'iconoclasme-
-contemporain de notre saint du 4 décembre,
( notice précédemment ) saint Jean Damascène
-docteur de l'Église
( né 675 - 749) –
qui lutta contre plusieurs hérésies,
en particulier l'iconoclasme soutenu par l'empereur de Constantinople -
-Léon II l’Isaurien : né 680-741
est un empereur byzantin de 717 à 741...
Grégoire III était d'origine syrienne.
Ce que nous savons de ce prêtre cultivé avant son élection au siège de Rome,
ne satisfait guère la curiosité.
L'histoire en a peu parlé faute de documents…
Cependant le plus important nous est dit : il était connu pour sa charité, certes,.
mais eut fort à faire en tant que souverain temporel qui fait avancer l'Église quoiqu'il
subit des échecs dans ce domaine :
des problèmes politiques,
l'invasion des Lombards,
l'avaient amené à solliciter l'aide de Charles Martel, qui ne put répondre, mais que
cependant, cette démarche commença à établir des liens importants entre l'Église et les Francs.
Grégoire s'imposa surtout comme chef spirituel.
Nous lui devons cette grande entreprise de faire peindre
des fresques dans les basiliques romaines,
en particulier à Saint-Pierre de Rome,
afin de promouvoir la vénération des icones et des œuvres religieuses,
en réaction contre l'iconoclasme.
Il exerça son pontificat au temps de saint Boniface, -- fête 5 juin né v 680 - 754
ce grand missionnaire martyr, apôtre de la Germanie.
Il suivit de près son activité pastorale,
donnant des directives et des conseils pour l'organisation de l'Église de ces contrées,
où le paganisme était tenace et virulent.
Il permit à Boniface de réunir les évêques de Germanie à périodes régulières ;
c'était le début- avant la lettre- (geste universel concertant)
la conférence épiscopale.
Le travail missionnaire fut d'autant plus efficace que
ces deux futurs saints se comprenaient.
À la confiance du pape répondait l'esprit de foi du missionnaire.
L'histoire a surtout retenu en Grégoire III, le courageux affront contre l'iconoclasme.
Nous avons déjà eu affaire aux exactions de ces chrétiens qui,
soutenus par l'empereur de Constantinople, Léon III,
refusaient la vénération des icônes, et brisaient, esquintaient
et vandalisaient les statues et les œuvres d'art...
Grégoire prit héroïquement et vigoureusement position.
L'erreur triomphait manifestement à Constantinople:
un premier envoyé du pape
revint à Rome avec la lettre (empêchée d'être acheminée) qui condamnait cette hérésie …
D'autres messagers suivirent, mais durent faire face aux représailles.
Grégoire réunit alors à Rome
un concile qu'il présida
et qui prit des décisions très fermes sur cette question,
puisqu'il prononça des excommunications .
Grégoire fit peindre des fresques dans les basiliques romaines,
en particulier à Saint-Pierre. Beaucoup se ravisèrent et se conformèrent
suite à la connaissance de cette admirable dévotion.
Mais les iconoclastes ont fait, et font encore réaction dans des régions
contre la dévotion aux images et œuvres d'art religieuses…
Grégoire mourut le 10 décembre 741, dix ans après son élection.
-------------------------------------
À suivre.
10 décembre– pape saint Grégoire III - ()-
( né 690 - 741) –
- -
-moine bénédictin-
-90e pape 731-741;
-------------------------------
-surtout connu pour sa lutte contre l'iconoclasme-
-contemporain de notre saint du 4 décembre,
( notice précédemment ) saint Jean Damascène
-docteur de l'Église
( né 675 - 749) –
qui lutta contre plusieurs hérésies,
en particulier l'iconoclasme soutenu par l'empereur de Constantinople -
-Léon II l’Isaurien : né 680-741
est un empereur byzantin de 717 à 741...
- L'iconoclasme:
- L'empereur s'entretient de l'iconoclasme
avec des évêques d'Asie mineure qui y sont favorables
par exemple:
(Constantin de Nacoleia,
Jean de Synnada,
Thomas de Claudiopolis),
contre le patriarche Germain 1er de Constantinople (né 634- 733)
qui favorise la vénération des images (icônes ) et œuvres d'art...
Jusqu'en 730, il semble qu'il se contente de discours,
qui soulèvent toutefois du mécontentement dans certains milieux,
qui préparent la rébellion des briseurs d'images
y compris dans l'aristocratie : ce sera
la rébellion de Cosmas, un général du thème de l'Hellade,
qui en 727 attaque Constantinople avec une flotte
( mais qui sera vaincu grâce au feu grégeois),
- Le feu grégeois:
- -------------------------------------------
Le feu grégeois (du latin græcus, grec) est un mélange1 inflammable, brûlant même au contact de l'eau1,
employé, dans l'Antiquité et au Moyen Âge, pour la fabrication d'engins incendiaires1
utilisés au cours des sièges et des combats navals.
Son invention est datée de la fin du 7e siècle et est attribuée à Callinicus d'Héliopolis,
un architecte réfugié à Constantinople.
Les Byzantins l'employèrent généralement lors des batailles navales
avec des effets dévastateurs pour la marine adverse.
Cela leur procura un avantage technologique qui contribua à leur faire remporter
plusieurs victoires décisives,
notamment lors des deux sièges de Constantinople par les Ottoman,
ce qui permit d'assurer la survie de l'empire.
------------------------------
est à l'origine ( apparemment )
de cette controverse, même si c'est seulement un prétexte ;
de même l'usurpation en Italie de Tibère Petasius,
qui se proclame empereur dans la région de Rome en 729
mais est défait (grâce à l'aide du pape Grégoire II)
et tué par l'exarque Eutychius en 730 …
Le 7 janvier 730, Léon III réunit un silention
(assemblée des dignitaires de la cour),
en l'absence du patriarche qui a refusé d'y participer,
et y promulgue ce qu'on appelle l'« édit iconoclaste »,
dont on ignore d'ailleurs son entier contenu,
condamnant la vénération des icônes,
à faire signer comme marque d'adhésion à cette adoption.
Le patriarche Germain Ier, qui refuse de signer,
et est ainsi déposé le 17 janvier et exilé dans un monastère ;
il est remplacé le 22 par son syncelle (adjoint) Anastase de Constantinople,
qui, lui, a accepté de se soumettre.
D'autres évêques sont déposés,
comme André de Crète …
La souscription du document est sans doute imposée,
non seulement aux ecclésiastiques, mais aux fonctionnaires,
qui risquent sûrement la destitution et la disgrâce de leur famille en cas de refus.
L'édit iconoclaste et la déposition du patriarche Germain Ier
suscitent une riposte de la papauté :
Grégoire III, intronisé en mars 731,
réunit un synode de 193 évêques italiens
(y compris les archevêques de Ravenne et de Grado,
cités sous contrôle byzantin),
qui condamne ces décisions.
L'édit de Léon III suscite également des réactions négatives en Orient :
Jean Damascène, (voir la notice du 4 décembre)
moine du monastère de Mar Saba, en Palestine,
engage la polémique sur cette question.
Cependant, l'« édit iconoclaste » de janvier 730 est la seule mesure
connue qui ait été prise par Léon III en la matière :
la littérature iconodoule postérieure
ne signale aucun cas précis de persécution entre 730 et 741.
En fait, il est probable qu'à ce stade, beaucoup ne voyaient pas dans cette affaire de culte
des images une question proprement théologique à laquelle les casseurs populaires
n'ont nullement besoin pour se manifester.
Des casseurs, dont beaucoup furent des musulmans…
au temps de ce premier islam -- Mahomet né 570-632 -- (À suivre)
---ouvrir cet autre encadré:
- Contexte débutant en 717 et expansion ou recul des conquêtes islamistes:
--périodes de la défaite des forces musulmanes qui désiraient conquérir Constantinople:
Sous le règne de l'empereur Léon III l'Isaurien (r. 717 – 741), les Arabes firent une dernière tentative pour s'emparer de la capitale byzantine.
Le siège de Constantinople dura un an (15 août 717 – 15 août 718). Malgré les moyens mis en œuvre, ce fut un cuisant échec :
l'armée des assiégeants fut décimée par la peste et la famine,
tandis que le feu grégeois causait des ravages dans leur flotte de 1 800 navires.
Leur retraite finale marqua la limite de l'expansion arabe dans cette région31. --
------------------------------
Léon est entré à Constantinople le 25 mars 717 et a forcé l'abdication de Théodose III,
devenant empereur sous le nom de Léon III.
Le nouvel empereur fut aussitôt contraint d'assister au deuxième siège arabe de Constantinople ,
qui débuta en août de la même année.
Les Arabes étaient des forces omeyyades envoyées par le calife Sulayman ibn Abd al-Malik
et servant sous les ordres de son frère Maslama ibn Abd al-Malik .
Ils avaient profité de la discorde civile dans l'Empire byzantin
pour amener une force de 80 000 à 150 000 hommes et une flotte massive sur le Bosphore .
Les préparatifs minutieux, commencés trois ans plus tôt sous Anastase II,
et la résistance obstinée de Leon ont épuisé les envahisseurs.
Un facteur important dans la victoire des Byzantins fut leur utilisation du feu grec .
Les forces arabes ont également été victimes des renforts bulgares
arrivant pour aider les Byzantins.
Leon était allié aux Bulgares, mais le chroniqueur Théophane le Confesseur
ne savait pas s'ils servaient encore sous Tervel de Bulgarie ou son éventuel successeur Kormesiy de Bulgarie .
Incapables de continuer le siège face
à l'assaut bulgare,
à l'impénétrabilité des murs de Constantinople
et à leurs propres provisions épuisées,
les Arabes ont été contraints d'abandonner le siège en août 718.
Sulayman lui-même était mort l'année précédente
et son successeur Umar II
ne tenterait pas un autre siège.
Le siège avait duré 12 mois.
- référence du canevas: référence
Grégoire III était d'origine syrienne.
Ce que nous savons de ce prêtre cultivé avant son élection au siège de Rome,
ne satisfait guère la curiosité.
L'histoire en a peu parlé faute de documents…
Cependant le plus important nous est dit : il était connu pour sa charité, certes,.
mais eut fort à faire en tant que souverain temporel qui fait avancer l'Église quoiqu'il
subit des échecs dans ce domaine :
des problèmes politiques,
l'invasion des Lombards,
l'avaient amené à solliciter l'aide de Charles Martel, qui ne put répondre, mais que
cependant, cette démarche commença à établir des liens importants entre l'Église et les Francs.
Grégoire s'imposa surtout comme chef spirituel.
Nous lui devons cette grande entreprise de faire peindre
des fresques dans les basiliques romaines,
en particulier à Saint-Pierre de Rome,
afin de promouvoir la vénération des icones et des œuvres religieuses,
en réaction contre l'iconoclasme.
Il exerça son pontificat au temps de saint Boniface, -- fête 5 juin né v 680 - 754
ce grand missionnaire martyr, apôtre de la Germanie.
Il suivit de près son activité pastorale,
donnant des directives et des conseils pour l'organisation de l'Église de ces contrées,
où le paganisme était tenace et virulent.
Il permit à Boniface de réunir les évêques de Germanie à périodes régulières ;
c'était le début- avant la lettre- (geste universel concertant)
la conférence épiscopale.
Le travail missionnaire fut d'autant plus efficace que
ces deux futurs saints se comprenaient.
À la confiance du pape répondait l'esprit de foi du missionnaire.
L'histoire a surtout retenu en Grégoire III, le courageux affront contre l'iconoclasme.
Nous avons déjà eu affaire aux exactions de ces chrétiens qui,
soutenus par l'empereur de Constantinople, Léon III,
refusaient la vénération des icônes, et brisaient, esquintaient
et vandalisaient les statues et les œuvres d'art...
Grégoire prit héroïquement et vigoureusement position.
L'erreur triomphait manifestement à Constantinople:
un premier envoyé du pape
revint à Rome avec la lettre (empêchée d'être acheminée) qui condamnait cette hérésie …
D'autres messagers suivirent, mais durent faire face aux représailles.
Grégoire réunit alors à Rome
un concile qu'il présida
et qui prit des décisions très fermes sur cette question,
puisqu'il prononça des excommunications .
Grégoire fit peindre des fresques dans les basiliques romaines,
en particulier à Saint-Pierre. Beaucoup se ravisèrent et se conformèrent
suite à la connaissance de cette admirable dévotion.
Mais les iconoclastes ont fait, et font encore réaction dans des régions
contre la dévotion aux images et œuvres d'art religieuses…
Grégoire mourut le 10 décembre 741, dix ans après son élection.
-------------------------------------
À suivre.
Bryand- Pour la Paix
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois de décembre -
-11 décembre – saint Damase 1er ()-
( né v 305 - 384 11 décembre ) –
-37e pape de 366-384 -
-lectures : – 2 Corinthiens 3 : 1-8; Jean 15 : 9-17 - --
- -- -+- Traité de saint Augustin contre Fauste sur e vrai culte des martyrs.
----------------
Homme de lettres et poète cultivé, Damase est considéré comme l'initiateur de l'épigraphie chrétienne officielle
ainsi que l'ordonnateur du culte des saints et des martyrs à Rome,
particulièrement dans les catacombes romaine.
------------------------
Très brève notice:
À cette époque l’arianisme, déjà condamné au 1er concile œcuménique de Nicée,
perdra davantage de vigueur,
mais ce sera peu à peu de sorte que des sectes survivront.
Sortant des catacombes l'Église multipliera davantage ses conciles universels afin de faire entendre sa voix.
Damase naquit vers 305 à Rome. De famille d’ascendance espagnole, il vécut toute sa vie à Rome.
Il n'était que diacre lorsqu'il fut élu pape à une époque particulièrement difficile pour l'Église.
À la mort du pape Libère, -- 36e pape de 352 - 366 --
deux factions s'opposèrent :
chacune d'elle élit son candidat.
Ce problème ne fut résolu que par des disputes occasionnées
par des partisans de l'arianisme allant jusqu'à la mort de plusieurs dizaines de personnes.
-(cf: dans la notice de l'abbé Marcel Driot)-
Autres temps, autres moeurs !
Au témoignage de saint Jérôme, --né 340 - 419--
qui fut son secrétaire,
ce fut Damase qui prit l'initiative d'une nouvelle version de la Bible,
appelée la Vulgate, et que lui, Jérôme mena à bien.
-------------------------------------------------
Lorsque survint le schisme de Martin Luther (né1483-1546
l’Église établit la version de la Vulgate
universellement devant toutes traductions qui profusaient à l'époque
(dues à la progression massive de diffusion de versions protestantes non reconnues
-- invention de l'imprimerie 1454)
pour assurer la discussion,
la catéchèse et la prédication de la doctrine catholique.
Les éditions de la Bible sont désormais soumises à la censure des autorités ecclésiastiques, et avec raison,
Convoqué par le pape Paul III le 22 mai1 1542,
en réponse aux demandes formulées par Martin Luther et Jean Calvin
dans le cadre de la réforme protestante,
le concile œcuménique de Trente, le 19e universel,
débute le 13 décembre 1545
et se termine le 4 décembre 1563.
Étalées sur dix-huit ans, ses vingt-cinq sessions couvrent cinq pontificats (Paul III, Jules III, Marcel II, Paul IV et Pie IV)
et se tiennent à Trente dans la cathédrale de San Vigilio,
puis à Bologne
et enfin à nouveau à Trente, dans l'église Santa Maria Maggiore.
-------------------------
Damase recueillit également les écrits sur les martyrs
et, pour retrouver leurs tombeaux,
entreprit même des recherches qui font penser déjà aux travaux archéologiques modernes.
Il travailla aussi à la diffusion de leur culte.
En proposant une profession de foi à une époque où la doctrine était encore mal définie,
(il est toujours favorisée des traductions mises à jour
par le choix des meilleurs mots
pour une plus grande perspicacité doctrinale … )
il contribua à l'unité de l'Église.
C'est de son temps que l'arianisme commença à perdre de sa vigueur
et que le siège romain prit une influence qui ne cessa de croître.
Damase mourut le 11 décembre 384.
Il a lui-même composé son épitaphe, où il fait écho à la parole de Jésus rapportée dans l'Évangile :
Je ne vous appelle plus serviteurs mais amis,
et il en dégage l'ultime conséquence :
« Celui qui procura la vie aux graines mourant en terre,
celui-là fera ressusciter Damase, je le crois. »
À cette vue de foi s'ajoute l'humilité.
Au cimetière de Calliste il avait fait mettre cette inscription :
« Là, je l'avoue, moi Damase, j'aurais voulu faire ensevelir mes restes,
mais j’ai craint de troubler les cendres des saints. »
ouvrir l'encadré:
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-11 décembre – saint Damase 1er ()-
( né v 305 - 384 11 décembre ) –
-37e pape de 366-384 -
-lectures : – 2 Corinthiens 3 : 1-8; Jean 15 : 9-17 - --
- -- -+- Traité de saint Augustin contre Fauste sur e vrai culte des martyrs.
----------------
Homme de lettres et poète cultivé, Damase est considéré comme l'initiateur de l'épigraphie chrétienne officielle
ainsi que l'ordonnateur du culte des saints et des martyrs à Rome,
particulièrement dans les catacombes romaine.
------------------------
Très brève notice:
À cette époque l’arianisme, déjà condamné au 1er concile œcuménique de Nicée,
perdra davantage de vigueur,
mais ce sera peu à peu de sorte que des sectes survivront.
Sortant des catacombes l'Église multipliera davantage ses conciles universels afin de faire entendre sa voix.
- Liste des premiers conciles universels:
Damase naquit vers 305 à Rome. De famille d’ascendance espagnole, il vécut toute sa vie à Rome.
Il n'était que diacre lorsqu'il fut élu pape à une époque particulièrement difficile pour l'Église.
À la mort du pape Libère, -- 36e pape de 352 - 366 --
deux factions s'opposèrent :
chacune d'elle élit son candidat.
Ce problème ne fut résolu que par des disputes occasionnées
par des partisans de l'arianisme allant jusqu'à la mort de plusieurs dizaines de personnes.
-(cf: dans la notice de l'abbé Marcel Driot)-
Autres temps, autres moeurs !
Au témoignage de saint Jérôme, --né 340 - 419--
qui fut son secrétaire,
ce fut Damase qui prit l'initiative d'une nouvelle version de la Bible,
appelée la Vulgate, et que lui, Jérôme mena à bien.
- Voir d'autres informations sur saint Jérôme et la Vulgate:
-----------------------
-------------------------------------------------
Lorsque survint le schisme de Martin Luther (né1483-1546
l’Église établit la version de la Vulgate
universellement devant toutes traductions qui profusaient à l'époque
(dues à la progression massive de diffusion de versions protestantes non reconnues
-- invention de l'imprimerie 1454)
pour assurer la discussion,
la catéchèse et la prédication de la doctrine catholique.
Les éditions de la Bible sont désormais soumises à la censure des autorités ecclésiastiques, et avec raison,
Convoqué par le pape Paul III le 22 mai1 1542,
en réponse aux demandes formulées par Martin Luther et Jean Calvin
dans le cadre de la réforme protestante,
le concile œcuménique de Trente, le 19e universel,
débute le 13 décembre 1545
et se termine le 4 décembre 1563.
Étalées sur dix-huit ans, ses vingt-cinq sessions couvrent cinq pontificats (Paul III, Jules III, Marcel II, Paul IV et Pie IV)
et se tiennent à Trente dans la cathédrale de San Vigilio,
puis à Bologne
et enfin à nouveau à Trente, dans l'église Santa Maria Maggiore.
-------------------------
Damase recueillit également les écrits sur les martyrs
et, pour retrouver leurs tombeaux,
entreprit même des recherches qui font penser déjà aux travaux archéologiques modernes.
Il travailla aussi à la diffusion de leur culte.
En proposant une profession de foi à une époque où la doctrine était encore mal définie,
(il est toujours favorisée des traductions mises à jour
par le choix des meilleurs mots
pour une plus grande perspicacité doctrinale … )
il contribua à l'unité de l'Église.
C'est de son temps que l'arianisme commença à perdre de sa vigueur
et que le siège romain prit une influence qui ne cessa de croître.
Damase mourut le 11 décembre 384.
Il a lui-même composé son épitaphe, où il fait écho à la parole de Jésus rapportée dans l'Évangile :
Je ne vous appelle plus serviteurs mais amis,
et il en dégage l'ultime conséquence :
« Celui qui procura la vie aux graines mourant en terre,
celui-là fera ressusciter Damase, je le crois. »
À cette vue de foi s'ajoute l'humilité.
Au cimetière de Calliste il avait fait mettre cette inscription :
« Là, je l'avoue, moi Damase, j'aurais voulu faire ensevelir mes restes,
mais j’ai craint de troubler les cendres des saints. »
ouvrir l'encadré:
- Brèves informations supplémentaires sur les hérésies condamnées en ce temps:
En 377, en réponse à une nouvelle lettre collective soutenant les positions orientales
et réclamant sa communion avec Mélèce ,
Damase répond par le Tomus Damasi (« Tome de Damase ») ,
un exposé théologique constitué d'une série d'anathématismes
contre les doctrines non-nicéennes,
condamnant avec une égale conviction
les sabelliens,
les ariens,
les eunomiens,
les apollinaristes,
les macédoniens
et les partisans de Photin.
Cette énumération d'erreurs qui, selon leur auteur, entachent la foi,
fixe en creux, dans une manière de mise à jour, l'orthodoxie nicéenne
au nom du siège romain, témoignant
des progrès de la réflexion théologique à Rome ;
... Credo de Nicée ....
-SUITE-
Credo de Nicée-Constantinople:
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Bryand- Pour la Paix
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois de décembre -
-26 décembre – saint Étienne ()-
( - ) –
-Premier martyr (fête)
--------------------------------
--samedi 26décembre 2020 4e Avent B -
-antienne d’ouverture Les portes du ciel s'ouvrirent pour saint Étienne;
premier de tous les martyrs, il a reçu la récompense du vainqueur.
-Actes 6 : 8-10; 7 : 54-60 '' Voici que je contemple les cieux ouverts ''
-Psaume 30 : 3bc.4b, 6.8a.9b, 17.20cd (Ps 30,) R/ En tes mains, Seigneur, je remets mon esprit. (Ps 30 : 6a)-
-acclamation Psaume 117 : 26a. 27a. Béni soit au nom du Seigneur, celui qui vient ;
Dieu, le Seigneur, nous illumine. Alléluia.
- évangile Matthieu 10 : 17-22 ''Ce n'est pas vous qui parlerez,
c'est l'Esprit de votre Père''.
-antienne de la communion : Actes 7 : 58. Étienne, pendant qu’on le lapidait, faisait cette prière :
'' Seigneur Jésus, reçoit mon esprit ''
4-bréviaire Actes 7 6 : 8-15; 7 : 2a.44-59; 8 : 1a. Lecture : Le martyre d'Étienne
- -Homélie de saint Fulgence de Ruspe. La force de la charité.
- -
_____________________________________
Étienne fut le premier martyr chrétien, et c'est à la suite de sa mort
par lapidation que s'est déclenchée la première persécution
qui devait être suivie de beaucoup d'autres,
ainsi que Jésus l'avait prédit dans l'Évangile.
Tout ce que nous savons de sa vie et de sa mort
nous est rapporté dans un récit des Actes des Apôtres.
Étienne figure sur la liste des sept diacres ordonnés par les Apôtres
pour le service de la communauté des premiers fidèles.
Chargés spécialement du service des tables
pour permettre à Pierre et à ses compagnons de s'adonner
plus exclusivement à la prière et à la prédication,
les circonstances amenèrent les diacres à annoncer,
eux aussi, la Bonne Nouvelle du salut.
Luc nous a rapporté le long discours qu'Étienne adresse aux membres du tribunal
devant lequel il avait été traduit.
Avec la force et le courage des anciens prophètes, il dénonça
l'obstination de ses juges et l'endurcissement de leur cœur,
qui les empêchaient de reconnaître en Jésus-Christ le Messie annoncé.
Puis, rempli de l'Esprit Saint, il fixa son regard vers le ciel ;
il vit alors la gloire de Dieu et Jésus-Christ debout à la droite du Père.
Il dit sa vision, ce qui le fit passer pour blasphémateur et signa son arrêt de mort.
Contrairement à ce qui eut lieu pour d'autres martyrs,
son culte ne commença que tardivement (au 5e siècle, suite à quoi de nombreux miracles eurent lieu.
Saint Augustin, lui qui est peu porté au merveilleux,
contribua à la dévotion en rapportant certains prodiges qui lui sont attribués,
dans l'un de ses plus célèbres écrits : La Cité de Dieu.
D'autres avaient déjà subi le martyre avant Étienne,
mais ce qui a fait de lui un véritable martyr chrétien,
c'est essentiellement le fait qu'il ait pardonné à ses meurtriers,
à l'exemple de Jésus.
Celui qui devait devenir l'Apôtre saint Paul assista à la lapidation d'Étienne, qu'il approuva,
ainsi qu'il le dira lui-même,
et l'on peut penser que la première semence de sa conversion fut déposée en lui ce jour-là.
C'est ainsi que commença à se réaliser, d'une manière éminente,
ce qu'on dira par la suite :
sang de martyrs,
semence de chrétiens.
Le diacre Étienne est fêté le 27 de ce mois dans l'Église orthodoxe.
-------------------
À finaliser...
-26 décembre – saint Étienne ()-
( - ) –
-Premier martyr (fête)
--------------------------------
--samedi 26décembre 2020 4e Avent B -
-antienne d’ouverture Les portes du ciel s'ouvrirent pour saint Étienne;
premier de tous les martyrs, il a reçu la récompense du vainqueur.
-Actes 6 : 8-10; 7 : 54-60 '' Voici que je contemple les cieux ouverts ''
-Psaume 30 : 3bc.4b, 6.8a.9b, 17.20cd (Ps 30,) R/ En tes mains, Seigneur, je remets mon esprit. (Ps 30 : 6a)-
-acclamation Psaume 117 : 26a. 27a. Béni soit au nom du Seigneur, celui qui vient ;
Dieu, le Seigneur, nous illumine. Alléluia.
- évangile Matthieu 10 : 17-22 ''Ce n'est pas vous qui parlerez,
c'est l'Esprit de votre Père''.
-antienne de la communion : Actes 7 : 58. Étienne, pendant qu’on le lapidait, faisait cette prière :
'' Seigneur Jésus, reçoit mon esprit ''
4-bréviaire Actes 7 6 : 8-15; 7 : 2a.44-59; 8 : 1a. Lecture : Le martyre d'Étienne
- -Homélie de saint Fulgence de Ruspe. La force de la charité.
- -
_____________________________________
Étienne fut le premier martyr chrétien, et c'est à la suite de sa mort
par lapidation que s'est déclenchée la première persécution
qui devait être suivie de beaucoup d'autres,
ainsi que Jésus l'avait prédit dans l'Évangile.
Tout ce que nous savons de sa vie et de sa mort
nous est rapporté dans un récit des Actes des Apôtres.
Étienne figure sur la liste des sept diacres ordonnés par les Apôtres
pour le service de la communauté des premiers fidèles.
Chargés spécialement du service des tables
pour permettre à Pierre et à ses compagnons de s'adonner
plus exclusivement à la prière et à la prédication,
les circonstances amenèrent les diacres à annoncer,
eux aussi, la Bonne Nouvelle du salut.
Luc nous a rapporté le long discours qu'Étienne adresse aux membres du tribunal
devant lequel il avait été traduit.
- discours d'Étienne:
-intro : Étienne est le premier martyr.
Aussi son témoignage a-t-il toujours gardé une valeur exemplaire dans l’Église.
Choisi comme chef des Sept qui devaient décharger les Apôtres des tâches matérielles,
il prit aussi sa part dans l’annonce de la Bonne Nouvelle.
C’est en témoin du Christ ressuscité,
en imitateur de sa passion, qu’il mourut à Jérusalem.
Actes 6:
« 08 Étienne, rempli de la grâce et de la puissance de Dieu,
09 Intervinrent alors certaines gens de la synagogue dite des Affranchis,
ainsi que des Cyrénéens et des Alexandrins,
et aussi des gens originaires de Cilicie et de la province d’Asie.
Ils se mirent à discuter avec Étienne,
10 mais sans pouvoir résister à la sagesse et à l’Esprit qui le faisaient parler.
11 Alors ils soudoyèrent des hommes pour qu’ils disent :
''Nous l’avons entendu prononcer des paroles blasphématoires contre Moïse et contre Dieu.''
12 Ils ameutèrent le peuple, les anciens et les scribes,
et, s’étant saisis d’Étienne à l’improviste, ils l’amenèrent devant le Conseil suprême.
13 Ils produisirent de faux témoins, qui disaient :
''Cet individu ne cesse de proférer des paroles contre le Lieu saint et contre la Loi.
14 Nous l’avons entendu affirmer que ce Jésus, le Nazaréen,
détruirait le Lieu saint et changerait les coutumes que Moïse nous a transmises.''
15 Tous ceux qui siégeaient au Conseil suprême avaient les yeux fixés sur Étienne,
et ils virent que son visage était comme celui d’un ange.
7: 02a Étienne dit alors : ''Frères et pères, écoutez !
44 Nos pères, dans le désert, avaient la tente.
Elle avait été faite d’après les ordres de Celui qui parlait à Moïse
et qui lui en avait montré le modèle.
45 Après avoir reçu cette tente, nos pères, avec Josué,
la firent entrer dans le pays que les nations possédaient
avant que Dieu les chasse loin du visage de nos pères.
Cela dura jusqu’au temps de David.
46 Celui-ci trouva grâce devant Dieu et il pria afin de trouver une demeure au Dieu de Jacob.
47 Mais ce fut Salomon qui lui construisit une maison.
48 Pourtant, le Très-Haut n’habite pas dans ce qui est fait de main d’homme,
comme le dit le prophète :
49 Le ciel est mon trône, et la terre, l’escabeau de mes pieds.
Quelle maison me bâtirez-vous, dit le Seigneur, quel sera le lieu de mon repos ?
50 N’est-ce pas ma main qui a fait tout cela ?
51 Vous qui avez la nuque raide,
vous dont le cœur et les oreilles sont fermés à l’Alliance,
depuis toujours vous résistez à l’Esprit Saint ; vous êtes bien comme vos pères !
52 Y a-t-il un prophète que vos pères n’aient pas persécuté ?
Ils ont même tué ceux qui annonçaient d’avance la venue du Juste,
celui-là que maintenant vous venez de livrer et d’assassiner.
53 Vous qui aviez reçu la loi sur ordre des anges, vous ne l’avez pas observée.''
54 Ceux qui écoutaient ce discours avaient le cœur exaspéré
et grinçaient des dents contre Étienne.
55 Mais lui, rempli de l’Esprit Saint, fixait le ciel du regard :
il vit la gloire de Dieu, et Jésus debout à la droite de Dieu.
56 Il déclara : ''Voici que je contemple les cieux ouverts
et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu.''
57 Alors ils poussèrent de grands cris et se bouchèrent les oreilles.
Tous ensemble, ils se précipitèrent sur lui,
58 l’entraînèrent hors de la ville et se mirent à le lapider.
Les témoins avaient déposé leurs vêtements aux pieds d’un jeune homme appelé Saul.
59 Étienne, pendant qu’on le lapidait, priait ainsi :
''Seigneur Jésus, reçois mon esprit.''
8.1a Quant à Saul, il approuvait ce meurtre. »
Avec la force et le courage des anciens prophètes, il dénonça
l'obstination de ses juges et l'endurcissement de leur cœur,
qui les empêchaient de reconnaître en Jésus-Christ le Messie annoncé.
Puis, rempli de l'Esprit Saint, il fixa son regard vers le ciel ;
il vit alors la gloire de Dieu et Jésus-Christ debout à la droite du Père.
Il dit sa vision, ce qui le fit passer pour blasphémateur et signa son arrêt de mort.
Contrairement à ce qui eut lieu pour d'autres martyrs,
son culte ne commença que tardivement (au 5e siècle, suite à quoi de nombreux miracles eurent lieu.
Saint Augustin, lui qui est peu porté au merveilleux,
contribua à la dévotion en rapportant certains prodiges qui lui sont attribués,
dans l'un de ses plus célèbres écrits : La Cité de Dieu.
D'autres avaient déjà subi le martyre avant Étienne,
mais ce qui a fait de lui un véritable martyr chrétien,
c'est essentiellement le fait qu'il ait pardonné à ses meurtriers,
à l'exemple de Jésus.
Celui qui devait devenir l'Apôtre saint Paul assista à la lapidation d'Étienne, qu'il approuva,
ainsi qu'il le dira lui-même,
et l'on peut penser que la première semence de sa conversion fut déposée en lui ce jour-là.
C'est ainsi que commença à se réaliser, d'une manière éminente,
ce qu'on dira par la suite :
sang de martyrs,
semence de chrétiens.
Le diacre Étienne est fêté le 27 de ce mois dans l'Église orthodoxe.
-------------------
À finaliser...
Bryand- Pour la Paix
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois de décembre -
-28 décembre – -les saints Innocents ()-
( - ) –
- (fête)
--------------------------------
--lundi 28 décembre 2020 Temps de Noël B - Fête des saints Innocents –
-Solidaires des exilés.
-antienne d’ouverture : Pour le Christ les saints Innocent furent mis à mort.
Compagnons de l’Agneau sans tache,
ils chantent sans fin dans le ciel : Gloire à toi Seigneur.
1-1 Jean 1 : 5—2 : 2 '' Le sang de Jésus nous purifie de tout péché »
2-Psaume 123 : 2-3, 4-5, 6a.7cd-8 (Ps 123 (124),)
R/ Comme un oiseau, nous avons échappé au filet du chasseur. (Ps 123 : 7ab)
-acclamation : À toi, Dieu, notre louange ! Toi, le Seigneur, nous t’acclamons,
toi, dont témoignent les martyrs. Alléluia.
3- évangile Matthieu 2 : 13-18 '' Hérode envoya tuer tous les enfants de Bethléem ''
-antienne de la communion : Apocalypse 14 : 4 Les enfants de Bethléem
ont été rachetés d’entre les hommes
comme prémices pour Dieu et pour l’Agneau.
4-bréviaire -Exode 1 : 8-16, 22 Meurtre des enfants des Hébreux en Égypte.
5---Homélie de saint Quodvultdeus aux catéchumènes sur le symbole.
Enfants et témoins du Christ.
- -
_____________________________________
Quelques jours seulement après Noël,
la liturgie célèbre la fête des enfants que le roi Hérode fit tuer.
Seul Matthieu parle de cet événement.
C'est au Christ que ce souverain, dont l'histoire profane a retenu la cruauté, en voulait uniquement.
Il voyait en lui un possible rival.
Mais la royauté de Jésus-Christ était d'un autre ordre ;
il est celui qui donne des couronnes, 'il n'en prend pas aux autres.
Hérode envoya donc ses soldats tuer les enfants de deux ans et au-dessous,
d'après la date qu'il s'était fait préciser par les mages.
On sait comment Jésus échappa au massacre :
Joseph, averti en songe, l'emmena à temps en Egypte avec Marie sa mère.
Ce ne fut pas seulement de Bethléem, mais des alentours... tout autour de la région,
on pense que les victimes furent quelques centaines.
- évangile Matthieu 2 : 13-18
« Après le départ des mages, voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit :
''Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte.
Reste là-bas jusqu’à ce que je t’avertisse, car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr. ''
Joseph se leva ; dans la nuit, il prit l’enfant et sa mère, et se retira en Égypte,
où il resta jusqu’à la mort d’Hérode, pour que soit accomplie
la parole du Seigneur prononcée par le prophète :
D’Égypte, j’ai appelé mon fils.
Alors Hérode, voyant que les mages s’étaient moqués de lui,
entra dans une violente fureur.
Il envoya tuer tous les enfants jusqu’à l’âge de deux ans
à Bethléem et dans toute la région,
d’après la date qu’il s’était fait préciser par les mages.
Alors fut accomplie la parole prononcée par le prophète Jérémie :
Un cri s’élève dans Rama, pleurs et longue plainte :
c’est Rachel qui pleure ses enfants et ne veut pas être consolée, car ils ne sont plus. »
Mais le nombre d'enfants victimes innocentes de la barbarie des hommes
depuis le début de l'humanité n'est-il pas incalculable ?
Un poète antique a chanté le triomphe au ciel des saints Innocents.
Il les a vus dans le jardin de Dieu jouant avec leurs palmes de vainqueurs et leurs couronnes.
Nous pouvons les y laisser et, en méditant le texte de la lettre de saint Jean,
porter notre regard de foi sur le comportement de deux hommes :
l'un ayant marché dans la lumière,
et l'autre aveuglé par le mirage de l'ambition,
ayant cheminé dans les ténèbres : Joseph et Hérode.
Des « Hérode », il y en a encore de nos jours, la simple lumière de la raison
ne suffit pas à immuniser contre la haine et la cruauté. L'être humain est si faible
Il lui est si facile d'entrer dans l'engrenage du mal !
Joseph, lui, s'est laissé guider par l'Esprit Saint.
C'est pourquoi il ne nous est pas présenté comme un homme droit,
mais comme un homme juste, ce qui implique, dans le langage biblique,
la conformité à la volonté divine.
Dans l'Église orthodoxe, la fête des saints Innocents est célébrée le 26 décembre. '
------
5---Homélie de saint Quodvultdeus aux catéchumènes sur le symbole.
Enfants et témoins du Christ.
« Un petit enfant vient de naître : c’est le grand Roi. ~
Les mages arrivent d’un lointain pays.
...
Quand les mages annoncent la naissance du Roi, Hérode est pris d’inquiétude ;
pour ne pas perdre son trône, il veut le tuer, alors que, s’il avait cru en lui,
il aurait été ici-bas en sécurité, et dans la vraie vie, il aurait régné sans fin. ~
Pourquoi as-tu peur, Hérode, en apprenant la naissance du Roi ?
Il ne vient pas pour te détrôner, mais pour triompher du diable.
Et comme tu ne comprends pas cela, tu es inquiet et tu entres en fureur ;
et afin de perdre le seul enfant que tu recherches,
tu es assez cruel pour en faire mourir un si grand nombre.
Tu ne recules ni devant l’amour des mères éplorées,
ni devant le deuil des pères pleurant leurs fils,
ni devant les hurlements et les gémissements des tout-petits.
Tu assassines ces faibles corps parce que la peur assassine ton cœur.
Et tu t’imagines, si tu réalises tes désirs, que tu pourras vivre longtemps,
alors que c’est la Vie elle-même que tu cherches à détruire.
Celui qui est la source de la grâce, à la fois petit et grand,
... épouvante ton trône.
Il agit par toi, sans que tu connaisses ses desseins, et il délivre les âmes de la captivité du diable.
Il accueille les fils de ses ennemis et les adopte pour ses enfants.
Ces tout-petits meurent pour le Christ sans le savoir,
les parents pleurent la mort de ces martyrs ;
et ceux qui ne parlent pas encore, le Christ les rend capables d’être ses témoins.
Voilà comment il règne, lui qui était venu régner ainsi.
Voici que déjà le libérateur accomplit la libération et que le sauveur apporte le salut.
Mais toi, Hérode, ignorant tout cela, tu es inquiet et tu entres en fureur ;
et tandis que tu t’irrites contre un petit enfant, tu lui rends déjà hommage, mais tu l’ignores. ~
Qu’il est grand, le don de la grâce ! Par quels mérites ces enfants ont-ils obtenu d’être ainsi des vainqueurs ?
Ils ne parlent pas encore, et ils confessent le Christ.
Leurs corps sont encore incapables d’engager la lutte,
et ils remportent déjà la palme de la victoire. »
-------
À suivre.
-28 décembre – -les saints Innocents ()-
( - ) –
- (fête)
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--lundi 28 décembre 2020 Temps de Noël B - Fête des saints Innocents –
-Solidaires des exilés.
-antienne d’ouverture : Pour le Christ les saints Innocent furent mis à mort.
Compagnons de l’Agneau sans tache,
ils chantent sans fin dans le ciel : Gloire à toi Seigneur.
1-1 Jean 1 : 5—2 : 2 '' Le sang de Jésus nous purifie de tout péché »
2-Psaume 123 : 2-3, 4-5, 6a.7cd-8 (Ps 123 (124),)
R/ Comme un oiseau, nous avons échappé au filet du chasseur. (Ps 123 : 7ab)
-acclamation : À toi, Dieu, notre louange ! Toi, le Seigneur, nous t’acclamons,
toi, dont témoignent les martyrs. Alléluia.
3- évangile Matthieu 2 : 13-18 '' Hérode envoya tuer tous les enfants de Bethléem ''
-antienne de la communion : Apocalypse 14 : 4 Les enfants de Bethléem
ont été rachetés d’entre les hommes
comme prémices pour Dieu et pour l’Agneau.
4-bréviaire -Exode 1 : 8-16, 22 Meurtre des enfants des Hébreux en Égypte.
5---Homélie de saint Quodvultdeus aux catéchumènes sur le symbole.
Enfants et témoins du Christ.
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_____________________________________
Quelques jours seulement après Noël,
la liturgie célèbre la fête des enfants que le roi Hérode fit tuer.
Seul Matthieu parle de cet événement.
C'est au Christ que ce souverain, dont l'histoire profane a retenu la cruauté, en voulait uniquement.
Il voyait en lui un possible rival.
Mais la royauté de Jésus-Christ était d'un autre ordre ;
il est celui qui donne des couronnes, 'il n'en prend pas aux autres.
Hérode envoya donc ses soldats tuer les enfants de deux ans et au-dessous,
d'après la date qu'il s'était fait préciser par les mages.
On sait comment Jésus échappa au massacre :
Joseph, averti en songe, l'emmena à temps en Egypte avec Marie sa mère.
Ce ne fut pas seulement de Bethléem, mais des alentours... tout autour de la région,
on pense que les victimes furent quelques centaines.
- évangile Matthieu 2 : 13-18
« Après le départ des mages, voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit :
''Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte.
Reste là-bas jusqu’à ce que je t’avertisse, car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr. ''
Joseph se leva ; dans la nuit, il prit l’enfant et sa mère, et se retira en Égypte,
où il resta jusqu’à la mort d’Hérode, pour que soit accomplie
la parole du Seigneur prononcée par le prophète :
D’Égypte, j’ai appelé mon fils.
Alors Hérode, voyant que les mages s’étaient moqués de lui,
entra dans une violente fureur.
Il envoya tuer tous les enfants jusqu’à l’âge de deux ans
à Bethléem et dans toute la région,
d’après la date qu’il s’était fait préciser par les mages.
Alors fut accomplie la parole prononcée par le prophète Jérémie :
Un cri s’élève dans Rama, pleurs et longue plainte :
c’est Rachel qui pleure ses enfants et ne veut pas être consolée, car ils ne sont plus. »
Mais le nombre d'enfants victimes innocentes de la barbarie des hommes
depuis le début de l'humanité n'est-il pas incalculable ?
Un poète antique a chanté le triomphe au ciel des saints Innocents.
Il les a vus dans le jardin de Dieu jouant avec leurs palmes de vainqueurs et leurs couronnes.
Nous pouvons les y laisser et, en méditant le texte de la lettre de saint Jean,
porter notre regard de foi sur le comportement de deux hommes :
l'un ayant marché dans la lumière,
et l'autre aveuglé par le mirage de l'ambition,
ayant cheminé dans les ténèbres : Joseph et Hérode.
Des « Hérode », il y en a encore de nos jours, la simple lumière de la raison
ne suffit pas à immuniser contre la haine et la cruauté. L'être humain est si faible
Il lui est si facile d'entrer dans l'engrenage du mal !
Joseph, lui, s'est laissé guider par l'Esprit Saint.
C'est pourquoi il ne nous est pas présenté comme un homme droit,
mais comme un homme juste, ce qui implique, dans le langage biblique,
la conformité à la volonté divine.
Dans l'Église orthodoxe, la fête des saints Innocents est célébrée le 26 décembre. '
------
5---Homélie de saint Quodvultdeus aux catéchumènes sur le symbole.
Enfants et témoins du Christ.
« Un petit enfant vient de naître : c’est le grand Roi. ~
Les mages arrivent d’un lointain pays.
...
Quand les mages annoncent la naissance du Roi, Hérode est pris d’inquiétude ;
pour ne pas perdre son trône, il veut le tuer, alors que, s’il avait cru en lui,
il aurait été ici-bas en sécurité, et dans la vraie vie, il aurait régné sans fin. ~
Pourquoi as-tu peur, Hérode, en apprenant la naissance du Roi ?
Il ne vient pas pour te détrôner, mais pour triompher du diable.
Et comme tu ne comprends pas cela, tu es inquiet et tu entres en fureur ;
et afin de perdre le seul enfant que tu recherches,
tu es assez cruel pour en faire mourir un si grand nombre.
Tu ne recules ni devant l’amour des mères éplorées,
ni devant le deuil des pères pleurant leurs fils,
ni devant les hurlements et les gémissements des tout-petits.
Tu assassines ces faibles corps parce que la peur assassine ton cœur.
Et tu t’imagines, si tu réalises tes désirs, que tu pourras vivre longtemps,
alors que c’est la Vie elle-même que tu cherches à détruire.
Celui qui est la source de la grâce, à la fois petit et grand,
... épouvante ton trône.
Il agit par toi, sans que tu connaisses ses desseins, et il délivre les âmes de la captivité du diable.
Il accueille les fils de ses ennemis et les adopte pour ses enfants.
Ces tout-petits meurent pour le Christ sans le savoir,
les parents pleurent la mort de ces martyrs ;
et ceux qui ne parlent pas encore, le Christ les rend capables d’être ses témoins.
Voilà comment il règne, lui qui était venu régner ainsi.
Voici que déjà le libérateur accomplit la libération et que le sauveur apporte le salut.
Mais toi, Hérode, ignorant tout cela, tu es inquiet et tu entres en fureur ;
et tandis que tu t’irrites contre un petit enfant, tu lui rends déjà hommage, mais tu l’ignores. ~
Qu’il est grand, le don de la grâce ! Par quels mérites ces enfants ont-ils obtenu d’être ainsi des vainqueurs ?
Ils ne parlent pas encore, et ils confessent le Christ.
Leurs corps sont encore incapables d’engager la lutte,
et ils remportent déjà la palme de la victoire. »
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À suivre.
Bryand- Pour la Paix
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