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Iran, USA, UE : qui triche ?

5 participants

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Iran, USA, UE : qui triche ? Empty Iran, USA, UE : qui triche ?

Message par paulojas Mer 8 Fév 2006 - 14:08

Qu'on partage ou non la prédiction du titre de l'article ci-dessous, (fatalité ou non?), on y trouvera des remarques très sensées sur l'hypocrisie des USA, et de l'Europe, et sur les véritables objectifs de l'opération...

La crise iranienne va déboucher sur la Troisième Guerre Mondiale, par Mike Whitney - ICH.

« Pour le président Bush qui scrute l’horizon international, l’Iran est, de tous les pays, celui où un conflit armé semble le plus probable ; le président et son équipe du ministère des Affaires étrangères sont persuadés que le régime islamiste de Téhéran cherche activement à se doter de l’arme nucléaire. » Chris Wallace, FOX News.

ICH, 8 août 2005.

La réalité du programme d’armement nucléaire « présumé » de l’Iran n’a jamais été remise en cause. Ce programme n’existe pas et personne n’a jamais produit la moindre preuve crédible du contraire. Ce qui n’a pas empêché l’administration Bush de lancer des accusations mensongères et de proférer des menaces ; pas plus que cela n’a empêché les médias « embarqués » des États-Unis de sous-entendre que l’Iran cache un programme d’armes nucléaires à l’AIEA (Agence internationale à l’énergie atomique). En fait, les médias diffusent régulièrement les allégations, jamais confirmées, qui émanent d’organisations terroristes, comme les Moujahidin Khalq [1], (qui figurent sur la liste d’organisations terroristes du Département d’État) afin de créer l’impression que l’Iran fabrique en secret des armes nucléaires. Il a été prouvé que ces assertions sont dénuées de fondement et il convient de les prendre pour ce qu’elles sont : un élément de plus dans la guerre de désinformation menée par Washington.

Ca vous rappelle quelque chose ?

L’Iran n’a pas de programme d’armes nucléaires. C’est ce qu’a conclu Mohammed el-Baradei, directeur respecté de l’AIEA. Voilà deux ans que son organisation se livre à un examen minutieux et quasi-permanent de tous les sites sur lesquels pesaient des soupçons - à chaque fois avec le même résultat : il n’y a rien. Si nous ne pouvons pas nous fier aux résultats de ces enquêtes approfondies menées par des experts en nucléaire, alors il faut démanteler l’AIEA et abroger le TNP (Traité de Non-Prolifération). C’est aussi simple que cela.


C’est bien entendu l’issue que préféreraient les États-Unis et Israël, qui n’envisagent pas un instant de se soumettre aux normes et traités internationaux et qui ont la ferme intention d’engager un conflit armé avec l’Iran. Il semblerait bien qu’ils aient désormais un prétexte pour se livrer à une telle agression.


Le 6 août, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères iranien a officiellement rejeté les propositions faites par les membres de l’Union Européenne selon lesquels interdiction serait faite à l’Iran de se livrer à des « activités d’enrichissement de l’uranium. » Le ministre des Affaires étrangères Hamid Reza Asefi a déclaré « Les propositions européennes concernant le dossier nucléaire ne sont pas acceptables pour l’Iran. »


Asefi a réagi comme il le fallait. La proposition était remarquablement hypocrite : les États-Unis n’autorisent pas des intrus à inspecter leurs sites d’armement nucléaire, bien qu’ils soient les seuls à avoir utilisé l’arme nucléaire durant un conflit et bien qu’ils soient en train de mettre au point une nouvelle génération de bombes « craque-bunkers » capables de détruire d’inexpugnables arsenaux sous-terrains.


Les Américains sont aussi les seuls qui prétendent avoir le droit de se servir de l’arme nucléaire d’entrée de jeu s’ils considèrent qu’il en va de leur sécurité nationale.


L’unique fonction du TNP est de tyranniser les pays qui ne se sont pas encore dotés de l’arme nucléaire et de les obliger à se soumettre à des règles conçues par plus puissant qu’eux. Ce traité a été élaboré dans le but d’assurer l’immuabilité de la structure de domination existante, et non pour assurer le maintien de la paix.


De toute manière, les Iraniens ne commettent pas la moindre « violation » du traité en se lançant dans un programme d’enrichissement de l’uranium. Ils ne possèdent même pas les centrifugeuses qui leur permettraient de mener à bien ce projet. La réouverture de leur site d’Ispahan indique qu’ils vont continuer le processus de conversion afin de produire le combustible nécessaire aux centrales atomiques. Ces activités, aux termes du Traité, sont licites. Les Iraniens avaient temporairement renoncé à ce droit et accepté d’autres mesures dans le but d’accroître le sentiment de confiance, pour montrer à l’Union Européenne qu’ils étaient désireux de trouver une solution satisfaisante pour tout le monde. - [ N.d.l.t : L’auteur fait allusion aux Accords de Paris, conclus en novembre 2004, entre l’Iran, la Grande-Bretagne, l’Allemagne et la France. Le texte de ces accords est disponible (en anglais) ici :
www.diplomatie.gouv.fr/fr et contient la phrase suivante, que je ne peux résister à l’envie de citer et de vous traduire : The E3/EU recognize that this suspension is a voluntary confidence building measure and not a legal obligation. Les Trois Européens / l’Union Européenne reconnaissent que cette suspension [des activités liées au retraitement et à l’enrichissement de l’uranium] est une mesure adoptée volontairement dans le but de créer de la confiance et non une obligation légale. (c’est moi qui souligne)] - Mais aujourd’hui, cédant aux pressions exercées par l’administration Bush, l’Union Européenne tente de ne pas remplir sa part du contrat et de changer les termes du traité lui-même.






Pas question


Jusqu’à présent l’Iran a joué franc jeu et a droit à autant de considération que les autres signataires du traité. Les membres de l’Union Européenne (la Grande-Bretagne, l’Allemagne et la France) font simplement machine arrière, dans un effort futile visant à se concilier les bonnes grâces de Washington et de Tel Aviv. De plus, lorsque l’Iran rouvrira les portes de son usine et que celle-ci sera de nouveau opérationnelle, l’agence d’inspection des Nations Unies (AIEA) sera sur place pour installer les caméras de surveillance requises et reprendra son travail, qui consiste à scruter chaque aspect de ce délicat processus.


L’Iran a montré qu’il n’avait pas l’intention de laisser Washington jouer les despotes. L’administration Bush a chargé l’Union Européenne de faire régner son ordre à deux vitesses en brandissant la menace de représailles militaires, mais la duplicité de ses exigences transparaît. Pourquoi l’Iran renoncerait-il à retraiter l’uranium s’il est écrit en toutes lettres dans le traité qu’il en a le droit ? Israël ou le Pakistan seraient-ils d’accord si on leur proposait la même chose ?


Bien sûr que non. Ces deux pays ont fait comme si le traité n’existait pas et se sont dotés d’un arsenal nucléaire au nez et à la barbe de la communauté internationale. Seul l’Iran s’est fait montrer du doigt et punir pour s’être SOUMIS au traité. Tout ceci prouve bien que c’est Washington qui fait la pluie et le beau temps sur la scène internationale.


Le refus de l’Iran permet à l’Union Européenne de saisir l’AIEA, dont les membres détermineront si l’affaire doit être ou non portée devant le Conseil de Sécurité des Nations Unies. Que l’AIEA transmette ou non le dossier iranien au Conseil ne changera pas grand-chose à l’affaire. Bush, Sharon et les médias occidentaux feront une telle mayonnaise de détails que la culpabilité de l’Iran ne fera aucun doute et que le terrain sera ainsi préparé pour une attaque préventive. Les va-t-en guerre ne vont pas permettre à la réalité objective, ce détail insignifiant, de briser leur bel élan.


L’Iran a admirablement réagi aux attaques des médias et aux allégations spécieuses de l’administration Bush. Il a fait preuve de prudence et de discipline, montrant qu’il était en quête de solutions raisonnables à des problèmes épineux. Néanmoins, il a défendu avec fermeté ses droits dans le cadre du TNP. Cette constance fait penser qu’il sera tout aussi déterminé en cas d’hostilités unilatérales. Il faut nous attendre à le voir réagir avec force et ignorer les menaces de représailles nucléaires. Et il aura bien raison. Il suffit de considérer la situation en Irak pour voir ce qui arrive lorsque l’on ne se défend pas. Tout, mais pas ça.


Les Iraniens peuvent vivre dans la certitude que leur gouvernement fera tout ce qui est en son pouvoir pour défendre leurs frontières, leur souveraineté nationale et le droit qu’ils ont de vivre en paix sans qu’une puissance étrangère ne menace d’intervenir sur leur territoire. Cette défense inclura, bien entendu, l’attaque d’Israël et des troupes américaines en Irak. Que les États-Unis participent directement aux premières attaques aériennes ou non, peu importe ; d’après la propre philosophie de Mr Bush, les alliés de « ceux qui nous veulent du mal » sont exactement aussi coupables que les attaquants eux-mêmes. Dans le cas qui nous occupe, les États-Unis ont fourni la flotte aérienne longue portée ainsi que les munitions "craque-bunker" pour l’attaque en préparation. La responsabilité de l’administration ne fait pas l’ombre d’un doute.


Il y a fort à parier que le gouvernement iranien a paré à l’éventualité d’une guerre "asymétrique " et échafaudé une stratégie à longue portée, dont feront partie la désorganisation du commerce du pétrole et une offensive contre les intérêts américains dans le monde entier. Il est certainement bien naturel, lorsque l’on est confronté à un ennemi décidé à provoquer un "changement de régime", de faire tout ce qui est nécessaire pour l’emporter. Jusqu’à présent, pas un seul ressortissant iranien n’a été impliqué dans les attentats terroristes qui ont eu lieu à Londres, en Espagne, en Turquie, en Indonésie, en Arabie Saoudite et aux États-Unis. Cette situation va certainement changer. Les services de renseignement iraniens ont probablement déjà prévu des opérations secrètes qui seront menées en cas d’attaque unilatérale de leurs sites. Il est aussi probable que l’Iran se mettra à soutenir activement les groupes terroristes internationaux, recrutant davantage de monde dans la guerre contre aux intérêts américains. Finalement, toute attaque de l’Iran ne peut être interprétée que comme une déclaration de guerre totale.






Pas vrai ?


Si l’Iran se livre à des représailles à l’encontre d’Israël ou des États-Unis en Irak, Tel Aviv et Washington appliqueront une stratégie, déjà conçue, visant à détruire tous les arsenaux biologiques, chimiques et conventionnels iraniens. En fait, tel est le but ultime de la stratégie américaine, et non l’élimination des sites d’armes nucléaires "imaginaires". Les États-Unis et Israël veulent changer le régime des mollahs afin de se retrouver maîtres des ressources essentielles et d’éliminer toute possibilité d’avoir un rival dans cette région à l’avenir.


Cependant, à court terme, ce plan présente des difficultés de taille. Aujourd’hui, les ressources pétrolières mondiales n’offrent pas une marge de manoeuvre suffisante pour supporter d’importantes perturbations et la plupart des experts prédisent des pénuries pour le dernier trimestre de cette année. Si la guerre est déclarée à l’Iran, nous allons assister à une crise pétrolière et économique potentiellement catastrophique. Si on devait en arriver là, depuis la semaine dernière nous savons, grâce à une fuite, que Dick Cheney a demandé au STRATCOM (Commandement Stratégique américain) de mettre sur pied un "plan de secours en vue d’une guerre nucléaire tactique contre l’Iran", le but étant certainement de donner l’impression que l’Amérique est prête à tout, afin de dissuader l’Iran de riposter et d’aggraver le conflit. ( Voir article à la suite N.d.l.r)


Cela ne change rien à l’affaire. Si les Iraniens sont attaqués, ils riposteront, c’est une certitude.


Le jugement des extrémistes est systématiquement erroné lorsqu’il s’agit de prédire le comportement des hommes raisonnables, et réciproquement.


Il ne faut pas s’attendre à ce que Bush et son administration optent pour une solution rationnelle, ce serait bien surprenant vu la nature de toutes les décisions importantes qu’ils ont prises jusqu’à présent.


Le président des États-Unis a toujours l’option de déclencher l’Armageddon si ça lui chante. Habituellement, pourtant, la rationalité l’emporte.


Lorsque les bombes atteindront les bunkers iraniens, la Troisième Guerre Mondiale aura commencé.






Mike Whitney vit dans l’État de Washington.
Il est possible de le contacter à l’adresse suivante : fergiewhitney@msn.com.


Source : www.informationclearinghouse.info/article9706.htm


Traduction : C.F. Karaguézian, pour Le Grand Soir.

paulojas
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Message par yutar Mer 8 Fév 2006 - 20:40

Très instructif. Et très vrai.

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Message par toto Dim 12 Fév 2006 - 21:53

De toute façon les plus dangereux on sait qui c'est

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Message par yutar Mer 26 Avr 2006 - 22:05

L'Iran prêt à frapper les intérêts américains en cas d'attaque

le 26/04/2006 17:04

TEHERAN (Reuters) - A deux jours de la publication d'un rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) sur sa politique nucléaire, l'Iran a menacé de s'en prendre aux intérêts américains en tous lieux au cas où les Etats-Unis attaqueraient la République islamique.
"Les Américains doivent savoir que s'ils attaquent l'Iran, leurs intérêts seront pris pour cibles partout dans le monde où ce sera possible", a affirmé l'ayatollah Ali Khamenei, guide suprême de l'Iran cité par la télévision nationale.
"La nation iranienne répliquera à chaque coup par un coup deux fois plus fort", a-t-il ajouté.

Le directeur général de l'AIEA, Mohamed ElBaradeï, doit remettre vendredi un rapport indiquant si Téhéran se conforme ou non aux exigences de l'Onu, qui attend des Iraniens qu'ils cessent leurs activités d'enrichissement d'uranium.
A Vienne, où siège l'AIEA, des entretiens de dernière minute entre ElBaradeï et Gholamreza Aghazadeh, chef du programme nucléaire iranien, ont pris fin mercredi au bout d'une heure et demie sans qu'aucune des deux parties ne fasse de déclaration.

Un peu plus tôt, un diplomate en poste à Vienne avait noté qu'à un stade aussi tardif il serait impossible à des inspecteurs de l'AIEA de vérifier ce que pourrait dire Aghazadeh avant la publication du rapport. ElBaradeï s'est rendu ce mois-ci à Téhéran pour y réclamer une "pause" dans les activités d'enrichissement, mais sa démarche a été repoussée.
Accusant l'Iran de vouloir se doter de l'arme atomique, les Etats-Unis veulent obtenir des sanctions du Conseil de sécurité des Nations unies contre Téhéran si, comme on s'y attend, le rapport de l'AIEA déclare l'Iran en faute vis-à-vis de l'Onu.

La Grande-Bretagne et la France appuient une telle initiative, mais deux membres permanents du Conseil disposant d'un droit de veto, la Russie et la Chine, s'y opposent.

RELATIONS MISES EN CAUSE

Washington refusant d'exclure un recours à la force militaire, l'Iran a fait valoir que les forces américaines déployées dans la région étaient vulnérables. Les exercices militaires organisés ce mois-ci par Téhéran dans le Golfe sont aussi interprétés comme une menace voilée contre une route maritime vitale pour les exportations de pétrole.

Mardi, le principal négociateur iranien sur le dossier nucléaire, Ali Larijani, a affirmé qu'en cas de sanctions internationales son pays suspendrait ses relations avec l'AIEA. Ce que des diplomates interprètent comme la menace d'un retrait du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP).
Mercredi, le président Mahmoud Ahmadinejad a réaffirmé que l'Iran pourrait revenir sur son adhésion au TNP et sa coopération avec l'AIEA s'il estimait ne tirer aucun bénéfice de son respect des accords internationaux.
"Nous attendons une réponse à ce que nous leur avons demandé (à l'AIEA): que nous ont-ils donné en échange du fait que nous remplissions nos obligations ? Quelle forme d'aide nous ont-ils apportée ?", a-t-il déclaré à des journalistes.
"Nous espérons qu'ils rempliront leurs obligations et n'obligeront pas la République islamique à réexaminer ses relations avec eux", a ajouté le président iranien.

Bien que la politique nucléaire de Téhéran soit fondée sur le TNP, les Iraniens se sont retirés du Protocole additionnel du traité, qui autorise des inspections inopinées des installations atomiques. L'Iran a pris cette décision après le transfert de son dossier nucléaire au Conseil de sécurité de l'Onu.

L'Iran déplore de ne pas bénéficier des mises en commun de technologies dans le cadre du TNP. Mais les diplomates occidentaux font valoir que Téhéran doit faire la preuve de ses intentions pacifiques pour que ce droit lui soit accordé.

Après trois années d'enquêtes, l'AIEA a fait savoir qu'elle n'était toujours pas en mesure de confirmer que les ambitions iraniennes étaient entièrement pacifiques, bien qu'elle n'ait pas découvert non plus de preuves d'un programme militaire.
Ahmadinejad a insisté sur l'idée que l'AIEA et le Conseil de sécurité n'incarnaient pas forcément le droit: "Il faut savoir que l'on ne peut nous imposer aucune décision en se contentant d'invoquer les noms de l'agence et du Conseil de sécurité."

La France a retenu provisoirement la date du 2 mai pour une réunion des directeurs politiques des cinq membres permanents du Conseil de sécurité ainsi que de l'Allemagne pour étudier la marche à suivre sur la question iranienne.

yutar
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Message par Charles-Edouard Mar 11 Juil 2006 - 10:42

Iran : quelle menace nucléaire ?
LEMONDE.FR | 12.01.06 | 13h38 • Mis à jour le 11.07.06 | 08h45

L'intégralité du débat avec Bruno Tertrais, maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique, vendredi 13 janvier 2006

atu18 : Le programme nucléaire de l'Iran représente-t-il vraiment une menace ?

Bruno Tertrais : C'est d'abord une menace potentielle pour le Moyen-Orient. Une bombe iranienne ne manquerait pas d'avoir des effets politiques majeurs sur cette région. C'est ensuite une menace pour l'avenir du régime de non-prolifération nucléaire, qui est en jeu dans cette affaire. C'est enfin une menace potentielle pour l'Europe, qui sera bientôt à portée des missiles iraniens.


Ambrose : Je souhaiterais savoir si l'Iran pourrait être source d'une troisième guerre mondiale ?

Bruno Tertrais : L'Iran est une menace, mais je n'envisage guère de risque de voir cette crise dégénérer à ce point. Un éventuel conflit dans la région avec l'Iran serait dramatique, mais les risques qu'un tel conflit devienne une "troisième guerre mondiale" me semblent extrêmement faibles.

Guy : Quel est le délai probable d'obtention de l'arme nucléaire si l'Iran persistait dans ses recherches ?

Bruno Tertrais : Il y a trois hypothèses possibles. Si le programme iranien continue d'aller au rythme qu'il suit depuis le milieu des années 1980, il faudra à Téhéran encore cinq à dix ans. Si les Iraniens décidaient d'aller au plus vite en utilisant la technologie de l'enrichissement de l'uranium, avec les installations que nous connaissons, Téhéran a encore besoin d'environ deux ans pour disposer d'assez d'uranium hautement enrichi pour faire une bombe. Troisième hypothèse : s'il y a des installations cachées, avec des centrifugeuses d'enrichissement plus rapides, alors ce délai pourrait être plus court.

"L'EUROPE BIENTÔT À PORTÉE DES MISSILES IRANIENS"

Duke : Y a-t-il un "droit" à la bombe nucléaire ?

Bruno Tertrais : La possession de l'arme nucléaire est régie en droit international par le traité de non-prolifération des armes nucléaires signé en 1968 qui divise de manière un peu artificielle les pays en deux catégories : ceux qui avaient fait exploser une arme nucléaire avant cette date, et qui sont donc considérés comme des puissances nucléaires ; et ceux qui affirment ne pas avoir l'intention de développer une telle arme, qui sont considérés comme des pays non nucléaires. Il y a donc deux catégories d'Etats au sein de ce traité.

Enfin, il y a aussi les pays qui n'ont pas signé le TNP (Inde, Israël, Pakistan). Ces pays n'ont donc violé aucun accord en développant des armes nucléaires. L'Iran, en tant que signataire non nucléaire du TNP, s'est lui-même interdit la fabrication d'arme nucléaire.

Agnès : Le traité de non-prolifération nucléaire devrait-il être réformé (il n'a pas permis d'enrayer cette crise, ni d'empêcher le Pakistan ou l'Inde de se procurer l'arme…) et dans quel sens ?

Bruno Tertrais : Le TNP est un traité très imparfait, qui a gelé la situation nucléaire à un moment donné, de manière quelque peu arbitraire. Il s'agissait de stopper le phénomène de prolifération nucléaire. Sans doute ce traité pourrait-il être réformé ou modifié, notamment parce qu'il est très flou sur certains points, et qu'il correspond à une situation historiquement datée. Mais il y a un consensus pour dire qu'il est absolument impossible de modifier ce traité, car il serait impossible de s'accorder sur les modifications souhaitables. Le mieux que l'on puisse faire est de compléter ce traité par d'autres dispositions juridiques ou politiques.

Ambrose : Je souhaiterais savoir s'il est justifié d'empêcher l'Iran d'avoir la bombe A alors qu'Israël la possède déjà ?

Bruno Tertrais : L'Iran et Israël sont dans des situations totalement différentes du point de vue du droit international. L'Iran s'est interdit lui-même d'avoir la bombe en signant le TNP. Israël n'a pas signé le TNP, et donc son programme nucléaire n'est pas contraire au droit international.

Nabo : Quel est le statut de la Corée du Nord dans le TNP ?

Bruno Tertrais : Le statut juridique exact de la Corée du Nord vis-à-vis du TNP est très incertain. Ce pays a déclaré qu'il se retirait du traité en janvier 2003, mais les autres pays membres du TNP ne considèrent pas tous ce retrait comme effectif. La Corée du Nord est en tout cas le premier pays qui ait déclaré son retrait du TNP.

Florian_de_paris : Pour quelles raisons Téhéran souhaite se doter de ce type d'arme ?

Bruno Tertrais : Je crois que Téhéran est intéressé par la bombe essentiellement pour des raisons politiques : Téhéran recherche un nouveau statut dans la région, le nucléaire est considéré comme un symbole de puissance et de modernité. C'est vrai d'ailleurs pour le nucléaire militaire comme pour le nucléaire civil. Il y a aussi sans doute des considérations de sécurité qui sont à l'œuvre, mais celles-ci me semblent secondaires. Après tout, les Etats-Unis ont débarrassé l'Iran de ses deux principaux ennemis : Saddam Hussein et les talibans. Il reste toutefois que la présence de forces occidentales tout autour du territoire iranien est sans doute considérée comme un motif supplémentaire pour disposer de l'arme nucléaire.

François : Faut-il voir un lien entre les déclarations d'Ahmadinejad, à savoir rayer Israël de la carte, et la reprise d'un processus d'enrichissement d'uranium ?

Bruno Tertrais : Je ne pense pas qu'il y ait de lien direct entre le discours incendiaire de M. Ahmadinejad sur Israël et la reprise annoncée de l'enrichissement. Toutefois, il est certain que les deux s'inscrivent dans une politique de radicalisation délibérée de la politique du régime. Par ailleurs, Téhéran sait aussi qu'Israël est toujours une justification utile vis-à-vis des opinions du monde arabo-musulman. En tout état de cause, malgré certaines déclarations iraniennes, je ne crois pas une seconde que le projet nucléaire iranien soit destiné à contrer le programme nucléaire israélien.

Sabri_ : Pourquoi l'Europe accorde-t-elle tant d'intérêt au nucléaire iranien au moment où elle ne fait rien pour empêcher la Corée du Nord de s'en procurer ?

Bruno Tertrais : Il y a plusieurs raisons qui expliquent cela. La première est la proximité géographique. L'Europe s'intéresse davantage à l'Iran qu'à la Corée du Nord car l'Iran est davantage susceptible de menacer les Européens que la Corée du Nord. La deuxième raison, c'est que le cas iranien est vraiment la clé de l'avenir du régime de non-prolifération. Le TNP peut survivre à un premier retrait, celui de la Corée du Nord, mais il ne pourrait probablement survivre à un deuxième retrait, celui de l'Iran. La troisième raison, enfin, c'est que l'Europe a vu dans le cas iranien une opportunité de jouer un rôle dans la gestion d'une crise de prolifération, et dispose de bons atouts pour négocier avec les Iraniens, notamment dans le domaine commercial. Rien de tout cela n'existe dans le cas de la Corée du Nord.

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Message par Gilles Dim 3 Aoû 2008 - 0:34

Accueil du site > Nouvelles d’Orient > Iran : Bolton a raison !


jeudi 17 juillet 2008, par Alain Gresh



« L’administration Bush, qui a accepté de participer à des pourparlers avec l’Iran sur le nucléaire (samedi 19 à Genève), semble devenir plus pragmatique et s’éloigner de sa vision d’un “Axe du mal”, selon certains analystes. Le numéro trois du département d’Etat William Burns va participer à Genève aux entretiens entre le diplomate en chef de l’Union européenne, Javier Solana, des diplomates d’Allemagne, France, Grande-Bretagne, Chine et Russie, et le négociateur iranien Saïd Jalili. » (AFP, 17 juillet.) Par ailleurs, des rumeurs font état de l’ouverture d’une section d’intérêts diplomatiques américaine à Téhéran. Tout cela marque-t-il une percée sur le dossier ? Il est encore bien trop tôt pour l’affirmer. Mais la politique actuelle de l’administration américaine suscite la colère des éléments les plus conservateurs aux Etats-Unis.
Dans une libre opinion publiée le 15 juillet par le quotidien américain The Wall Street Journal sous le titre « Israel, Iran and the bomb », Wiliam Bolton, qui fut notamment le représentant des Etats-Unis aux Nations unies et qui est l’un des néoconservateurs les plus radicaux, écrit :
« Plus de sanctions aujourd’hui (à supposer, de manière irréaliste, l’appui de la Russie et de la Chine) seront tout simplement “trop peu, trop tard”. Alors qu’un changement de régime serait la solution préférable, il n’y a pratiquement aucune chance de déloger les mollahs à temps. Si nous avions fait plus durant les cinq dernières années pour appuyer tous les mécontents – les jeunes, les non-Perses, les laissés-pour-compte de l’économie –, les choses auraient pu être différentes. » (...)
« C’est pourquoi Israël est à un tournant : faut-il qu’il utilise la force pour casser le contrôle par l’Iran du cycle du combustible nucléaire ? Si elle est couronnée de succès, une telle entreprise, hautement risquée et peu attractive, de bombardements aériens ou de sabotage ne résoudra pas la crise nucléaire iranienne. Mais elle aura l’avantage de faire gagner beaucoup de temps. (...) Avec ce temps, nous pourrons effectuer un changement de régime à Téhéran ou, au moins, le mettre en route. » (... )
« Donc, au lieu de débattre pour savoir comment continuer cinq années de diplomatie qui ont conduit à l’échec, nous devrions considérer de manière sérieuse quelle coopération les Etats-Unis accorderont à Israël avant, pendant et après une attaque contre l’Iran. De toute façon, nous serons rendus responsables de l’attaque et nous en subirons les conséquences ; il est donc logique que nous faisions tout notre possible pour qu’elle réussisse. Au minimum, nous ne devrions mettre aucun obstacle à l’action israélienne et nous devrions aider ses efforts autant que possible. »
« Ces sujets ne sont décidément pas très plaisants. Un Iran nucléaire l’est encore moins. »
Le professeur Gary Sick, qui a servi au Conseil national de sécurité sous les présidences Ford, Carter et Reagan, et qui fut le principal conseiller à la Maison Blanche durant la révolution iranienne (1979) et la crise des otages américains, et dont j’ai déjà cité les textes sur ce blog, commente cet éditorial :
« Comme d’habitude, John Bolton a absolument raison. Ses propositions pour une stratégie peuvent être dangereuses et frôler la folie (“Quand vous avez un doute, bombardez!”), mais son analyse de la politique à Washington est incontestablement juste. »
« Alors que tout le monde s’émouvait de la possibilité que les Etats-Unis (et peut-être Israël) se préparent à une nouvelle guerre contre l’Iran, Bolton analysait la réalité et concluait que, loin de se préparer à attaquer, les Etats-Unis se préparaient à un accord (deal) avec l’Iran. Il constatait que, au cours des deux dernières années, les Etats-Unis ont complètement renoncé à leur politique d’opposition à un dialogue européen avec l’Iran. »
« D’abord, les Etats-Unis ont déclaré qu’ils participeraient si les négociations donnaient des signes de progrès. Puis, quand cela n’a pas été le cas, ils ont été plus loin et ont participé à la formulation d’une offre plus attractive pour l’Iran. Bolton note que, quand cette offre a été présentée par Solana à Téhéran, elle comportait une signature de Condoleezza Rice aux côtés de trois autres membres du Conseil de sécurité et de l’Allemagne. »
« Il a sans doute aussi noté la suggestion de la secrétaire d’Etat Rice d’ouvrir une section d’intérêts diplomatiques à Téhéran – un premier pas vers le rétablissement des relations diplomatiques. Et il n’a pas manqué de relever le ton particulièrement conciliant du témoignage sur l’Iran du sous-secrétaire William Burns devant le Congrès. »
« Maintenant, un jour après le cri d’alarme de Bolton selon lequel les Etats-Unis devenaient mous (soft) sur l’Iran, nous avons appris que Burns participerait aux conversations de samedi à Genève avec le responsable iranien du dossier nucléaire. Les pires craintes de Bolton ont été confirmées. »
« Contrairement à beaucoup de commentateurs, Bolton s’intéresse à ce que fait l’administration Bush, pas à ce qu’elle dit. Depuis les élections au Congrès de 2006, les Etats-Unis se sont engagés dans un processus de changement fondamental de leur politique dans de nombreux domaines : le conflit israélo-arabe, la question nucléaire nord-coréenne, et l’Iran. Comme l’administration affirme haut et fort que sa politique n’a pas changé et comme la rhétorique intransigeante du passé domine la discussion, il est facile de ne pas voir ce qui se passe réellement. »
« Bolton a sans aucun doute noté que Rumsfeld est parti, et qu’il a été remplacé par Robert Gates, un secrétaire à la défense très différent. Il a aussi remarqué que les pires des néoconservateurs (y compris lui-même) écrivent des livres et passent plus de temps avec leurs famille et amis, appellent à plus de guerre en écrivant des éditoriaux, tout cela de l’extérieur [de l’administration] : ils ne sont plus à l’intérieur, en train de participer à des réunions à la Maison Blanche. »
« Bolton a sûrement noté le changement progressif du centre de gravité, de Dick Cheney à Rice et Gates. Il a écouté les déclarations du chef d’état-major des armées, qui a affirmé on ne peut plus clairement que l’option militaire, bien qu’elle demeure une possibilité théorique, est la moins attractive des options, et est même pratiquement impossible compte tenu de l’extension de nos forces en Irak et en Afghanistan. »
« En d’autres termes, Bolton – qui défend des politiques qui, à mon avis, sont folles –, reconnaît le pragmatisme et la modération à Washington quand il les voit. Et il n’aime pas ce qu’il voit avec cette administration finissante. »
« Au cours des deux dernières années, nous avons assisté à un traitement sensationnaliste sur l’imminence d’une nouvelle guerre avec l’Iran. Toutes ces peurs et ces prédictions ont un point en commun : elles n’ont jamais été confirmées. Il est peut-être temps pour nous de rejoindre Bolton et de regarder la réalité. Quand Bolton abandonnera ses jérémiades et quand il commencera à exprimer sa satisfaction quant aux orientations de la politique américaine, alors nous devrons nous inquiéter. »

SOURCE: SITE NOUVELLES D'ORIENT.

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Message par Gilles Dim 3 Aoû 2008 - 10:32

International Iran
Le nucléaire ne sautera pas










L'Iran n'abandonnera pas « un iota » de ses droits au nucléaire. C'est ce qu'a assuré samedi le président iranien Mahmoud Ahmadinejad par voie de communiqué.
Cette déclaration a été publiée à l'issue d'une rencontre à Téhéran entre le président de l'Iran et son homologue de la Syrie, Bachar Al-Assad. Ce dernier avait promis au président français, Nicolas Sarkozy, qu'il tenterait d'influencer l'Iran pour régler l'épineux dossier du nucléaire.
C'est donc ainsi que l'Iran répond aux dernières propositions portant sur son programme nucléaire.
Nous participerons à toutes les négociations et nous discuterons de tous les sujets qui servent la consolidation de nos droits en matière de nucléaire. [...] La nation iranienne ne cédera pas un pouce sur ses droits au nucléaire.


— Mahmoud Ahmadinejad

Selon le communiqué, le président syrien a ajouté qu'en vertu des accords internationaux, chaque pays, y compris l'Iran, a le droit de procéder à l'enrichissement d'uranium et de posséder des centrales nucléaires.
L'alliance entre les deux pays, vieille de 30 ans, s'est renforcée en 2006 avec la signature d'un accord de coopération militaire.
Un sursis
Lors d'une rencontre le 19 juillet dernier à Genève avec le négociateur iranien du nucléaire, Saïd Jalili, les grandes puissances avaient donné à l'Iran un délai de deux semaines pour répondre à leur offre. Celle-ci prévoit un gel des sanctions à l'ONU en échange de l'arrêt du développement du programme nucléaire de Téhéran.
Vendredi, Washington avait averti que si l'Iran ne se pliait pas aux propositions, il s'exposerait à de nouvelles sanctions.
Samedi, Dana Perino, porte-parole du président américain George W. Bush, a dit trouver regrettable que les Iraniens n'aient pas répondu aux généreuses mesures d'incitation. Elle a ajouté que cela allait isoler encore plus leur pays et que les États-Unis allaient maintenant consulter leurs alliés.
Toutefois, des sources américaines et européennes ont indiqué depuis la rencontre du 19 juillet que le sursis de deux semaines n'était pas strict.


Radio-Canada.ca avec Agence France Presse et Reuters

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Message par Gilles Mer 6 Aoû 2008 - 4:10

International Nucléaire iranien
Promesse d'une réponse finale
Mise à jour le mardi 5 août 2008 à 18 h 36


Iran, USA, UE : qui triche ? 080706nucleaire-logo_n

Photo: (archives)
C'est par lettre que l'Iran a transmis mardi ses demandes d'éclaircissements aux six puissances mondiales que sont les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France, la Russie, la Chine et l'Allemagne.
Dans cette missive adressée au diplomate en chef de l'Union européenne, Javier Solana, et aux dirigeants des Six, Téhéran promet une réponse finale, mais réclame au préalable des précisions à leur offre pour résoudre la crise du nucléaire.
Le diplomate et les directeurs politiques des six grandes puissances doivent tenir mercredi une conférence téléphonique pour décider de la conduite à adopter après avoir analysé ce message.
Sanctions
Les grandes puissances ont proposé à l'Iran d'accepter la coopération et de suspendre ses activités controversées d'enrichissement de l'uranium. Les Occidentaux soupçonnent qu'elles sont destinées à acquérir l'arme nucléaire. Sinon, Téhéran se verra imposer des sanctions de la part de la communauté internationale.
D'ailleurs, sans attendre la réponse des autorités iraniennes, les pays de l'Union européenne ont déjà décidé d'appliquer avec fermeté les sanctions imposées par la dernière résolution de l'ONU (1803), en allant même un peu au-delà de ce qui est prévu dans le texte.
En effet, les Européens ont décidé de restreindre les soutiens financiers publics pour les échanges commerciaux avec l'Iran. En outre, ils étendent les contrôles maritimes à toutes les cargaisons considérées suspectes qui sont destinées à l'Iran ou qui proviennent de ce pays.
Les Américains outrés
Washington a jugé inacceptable la réponse de l'Iran à la dernière offre de coopération présentée par les Six.
Selon des responsables américains, la lettre de Téhéran, reçue mardi, n'est pas une réponse finale. Selon eux, le texte, qui tient sur une page, serait plutôt une redite de la position de l'Iran qui rappelle son droit à détenir un programme nucléaire pacifique.
Selon eux, il s'agirait même de transcriptions de conversations téléphoniques récentes entre le négociateur nucléaire iranien, Saïd Jalili, et diplomate en chef de l'Union européenne, Javier Solana.
L'Associated Press rapporte même qu'un responsable, qui a pu consulter le document, a estimé qu'il s'agissait de « nouvelles embrouilles et tentatives » pour retarder le dossier, et non d'une « véritable réponse ».
Une réponse attendue
Les Six attendaient depuis samedi dernier une réponse à leur offre, présentée le 19 juillet au négociateur iranien Saïd Jalili.
Samedi, le président Mahmoud Ahmadinejad avait opposé une fin de non-recevoir à leur offre déclarant que « la nation iranienne ne cèdera pas un pouce sur ses droits au nucléaire ».
Depuis ce temps, Téhéran a annoncé lundi avoir testé avec succès un missile antinavire d'une portée de 300 km.


Radio-Canada.ca avec Agence France Presse, Associated Press et Reuters

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