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Les dogmes orthodoxes du catholicisme

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Les dogmes orthodoxes du catholicisme Empty Les dogmes orthodoxes du catholicisme

Message par saint-michel Sam 6 Aoû 2016 - 19:45

Les dogmes orthodoxes du catholicisme Les_do10

« L’obligation morale », extrait de « Dieu, la conscience et la morale ». Page 60 à 62


« Toute la morale repose sur un fait fondamental et primordial.


Ce fait consiste en ce que les hommes se sentent obligés à faire certaines actions et à en omettre d’autres, bien que cependant ils ne soient pas contraints, et qu’ils aient la puissance de faire, s’ils le veulent, ce qui leur est défendu, ou d’omettre ce qui leur est prescrit.


Il faut faire le bien ; il ne faut pas faire le mal.


Il y a un bien qu’il faut faire qui est obligatoire.


Le mal ne doit pas être fait ; il est prohibé.


Le bien qu’il faut faire, le bien obligatoire s’appelle le devoir, parce qu’on doit le faire.


Tel est le témoignage de la conscience de tous les hommes sans exception.


Si l’on effaçait cette vérité de la conscience, toute la morale s’écroulerait.


Ce fait fondamental mérite une étude approfondie ; nous devons chercher quelles sont les idées qu’il contient et qu’il implique. Toute la morale doit en sortir.


Observons d’abord la différence fondamentale qui existe entre l’obligation et la contrainte.


Au premier abord, ces deux notions se ressemblent. Toutes deux indiquent un lien, une direction dans un certain sens, un obstacle à marcher dans un autre sens. Toutes deux s’expriment par une même métaphore matérielle ; être lié, être traîné, tiré dans un sens, retenu dans un autre.


Néanmoins il y a une profonde différence. L’être contraint ne peut absolument agir en sens opposé à la contrainte. L’être obligé peut le faire, mais ne le doit pas.


Attachez un homme à un arbre avec une chaîne qu’il ne puisse pas rompre, et qui ne lui permette de s’en éloigner que de trois pas ; quelques efforts qu’il fasse il ne pourra pas s’éloigner de l’arbre.


Laissez l’homme libre ; tracez un cercle autour de l’arbre, persuadez-lui qu’il doit rester près de l’arbre, qu’il y est obligé, que c’est son devoir. L’homme pourra franchir le cercle ; il en aura la capacité physique. Néanmoins il ne pourra le faire qu’en manquant à son devoir, il sera retenu par un lien moral.


Un vieux vers latin proverbial exprime cette ressemblance entre les lois qui lient la liberté et les liens physiques :


Nos proecepta ligant, taurorum comua funes,
« nous sommes liés par les préceptes, comme les cornes des taureaux sont liées par des cordes. »


La contrainte détruit la liberté physique d’agir ; l’obligation la laisse subsister.


Mais en revanche la contrainte n’agit pas sur la volonté ; elle n’empêche pas l’homme attaché de vouloir s’éloigner.


L’obligation s’adresse au contraire à la volonté, et lui prescrit ce qu’elle doit vouloir ; néanmoins elle ne la force pas.


Après avoir distingué l’obligation morale de la contrainte, il importe de la bien distinguer de l’attrait du plaisir, de la crainte et de l’intérêt.


Considérons encore un homme placé, cette fois, non plus auprès d’un arbre, mais auprès d’un foyer et supposons que la température soit cruellement froide. Cet homme est retenu auprès du foyer par l’attrait de la chaleur. Il n’est pas contraint physiquement ; il est retenu par un attrait intérieur. Mais est-il obligé moralement ? Nullement, il pourrait s’écarter d’auprès du feu sans commettre de faute. Dans certaines circonstances même il devra le faire : il sera obligé à s’écarter, tandis qu’il sera retenu par l’attrait de la chaleur.


La même analogie peut s’appliquer au cas où il s’agirait de la crainte d’un danger. Qu’un homme sache qu’au delà de telle limite il sera exposé à l’attaque d’un animal furieux, ou qu’il pourra être atteint par des projectiles, il ne dépassera pas la limite. Mais c’est alors la crainte, ce n’est pas le devoir qui le retient. Ce qui le prouve c’est que, dans certains cas, c’est le devoir même qui oblige à braver le danger.


Ainsi, outre le lien physique de la contrainte, il y a encore deux liens d’espèce distincte qui agissent sur l’homme : l’un, celui du plaisir ou de la crainte ; l’autre, celui de l’obligation morale ou du devoir.


L’obligation morale est donc un fait spécial, un fait sui generis, distinct des autres faits psychologiques, distinct de la crainte, de l’attrait du plaisir et de l’intérêt.


C’est un fait d’un autre ordre, qui n’a pas de proportion avec les autres. Le devoir est absolu : il doit être accompli atout prix ; au prix même de notre vie. Il serait absurde de sacrifier sa vie pour un plaisir ou pour un intérêt personnel ; car en perdant la vie, on perdrait en même temps le bien auquel on la sacrifie. Il est au contraire raisonnable de sacrifier sa vie pour le devoir. »


« La sanction méritée », extrait de « Dieu, la conscience et la morale ». Page 62 à 63


L’idée de l’obligation ne va pas seule. Elle entraîne nécessairement d’autres idées à sa suite.


Celui qui fait son devoir mérite par là deux choses, l’estime des hommes et une récompense.


Celui qui manque à son devoir est digne de mépris et mérite un châtiment.


Ces idées sont encore universelles et primitives. De même que tous les hommes ont l’idée du bien qu’il faut faire et du mal qu’il ne faut pas faire, tous ont l’idée qu’il est juste que le bien soit récompensé et le mal puni.


Les idées de mérite et de démérite accompagnent partout celles de bien ou de mal moral.


Observons en quoi cette nouvelle idée consiste.


Elle établit entre le bien et la récompense, entre le mal et le châtiment un lien de droit, un lien de justice, un lien analogue à celui de l’obligation morale elle-même.


De même que l’homme doit faire le bien et éviter le mal, de même le bien doit être récompensé et le mal doit être puni.


L’un et l’autre lien subsistent lors même que les faits leur seraient contraires. Bien qu’en fait l’homme puisse faire et fasse souvent le mal, il doit toujours faire le bien. L’obligation peut être violée, elle ne s’affaiblit pas.


De même l’homme qui a fait le bien peut n’être pas récompensé ; il peut souffrir et être méprisé, il n’en a pas moins droit à être récompensé.


L’homme qui a fait le mal peut éviter le châtiment ; il peut être heureux sur la terre ; il n’en est pas moins juste qu’il soit puni ; il doit toujours être puni, bien qu’il ne le soit pas.


Comme ce lien est absolu, il est universel ; toutes les bonnes actions doivent être récompensées ; toutes les mauvaises actions doivent être punies.


Cette observation prouve que cette idée de la sanction méritée ne vient pas de l’expérience. L’expérience, en effet, nous montre très souvent le fait contraire au droit, la vertu privée de sa récompense, le vice évitant le châtiment.


Ce n’est donc pas au dehors, c’est au dedans de nous-même, dans notre conscience que nous trouvons cette conviction indestructible : le bien doit être récompensé, le mal doit être puni. »


« Caractère désintéressé du devoir », extrait de « Dieu, la conscience et la morale ». Page 65 à 67


« Le motif du devoir, quand on le considère lui-même, et abstraction faite de la sanction qui en est la conséquence, est éminemment désintéressé.


Faire son devoir, c’est faire le bien, le bien absolu en soi, et non chercher son propre bien.


Fais ce que dois, advienne que pourra, telle est la maxime du devoir.


Il semble que l’idée de la sanction modifie ce caractère du devoir. Il semble, au premier abord, que du moment que le bien mérite une récompense et doit l’obtenir, et que le mal doit être et sera puni, le bien ne soit plus fait pour lui-même, mais pour la récompense et que le mal ne soit évité qu’à cause du châtiment.


Mais un examen plus attentif de l’idée de la sanction montre qu’il n’en est rien. Bien loin d’affaiblir le caractère désintéressé du bien, l’idée de la sanction l’implique en elle-même et ne saurait en être séparée.


Qu’est-ce, en effet, que la sanction ? C’est la récompense ou le bonheur mérité. C’est le châtiment ou le malheur justement encouru.


Mais comment le bonheur peut-il être mérité, si ce n’est par celui qui a fait le bien ? Avant d’avoir droit à la récompense, il faut avoir été vertueux.


Comment le malheur peut-il être juste, si ce n’est parce que celui qui l’encourt a fait le mal ? Avant d’être exposé au châtiment, il faut avoir été coupable.


Faire le bien et faire le mal, être vertueux ou être coupable, sont donc des faits antérieurs logiquement à l’idée de récompense et de châtiment, et par conséquent indépendants de cette idée.


Poursuivre une récompense, c’est se dire : je vais d’abord faire le bien, et je serai récompensé.


Craindre un châtiment, c’est se dire : cette action est mauvaise, et ensuite, si je la fais, je serai puni.


Éclaircissons ces idées par des exemples : Un homme voit un de ses semblables qui est près de se noyer ; il se jette à l’eau pour le sauver. Il peut faire cet acte sans penser aux conséquences, d’une manière purement désintéressée. Mais il peut aussi se dire : Je le sauverai et j’aurai pour récompense l’estime de mes semblables. Son acte sera peut-être moins purement désintéressé, cependant par le fait qu’il cherche une récompense, il cherche d’abord à faire un acte vertueux. Le bonheur qu’il espère est uni au bien moral dont il doit être la conséquence.


Voici, au contraire, un homme qui ne pense qu’à acquérir des richesses par tous les moyens. Il se jette également à la nage, mais pour s’emparer d’un objet précieux placé sur l’autre rive du fleuve, sans s’informer si cet objet a un propriétaire, s’il lui est permis de l’acquérir.


Que cherche cet homme ? Une récompense ? Nullement, il cherche simplement une richesse, un bonheur temporel, sans aucun rapport avec le bien.


Son acte est-il semblable à celui du premier ? Nullement. Celui qui s’est jeté à l’eau pour sauver un homme cherchait un bonheur, mais un bonheur mérité par une action bonne ; l’autre cherche un bonheur quelconque.


Et où se trouve la différence entre l’un et l’autre ? Précisément dans cette idée du bien absolu, du bien en soi, de l’action qui est un devoir, idée que le premier poursuit et à laquelle le second est étranger.


La récompense diffère donc du profit, du gain, du simple bonheur, en ce qu’elle est méritée par le bien, c’est-à-dire en ce que, même en la poursuivant, l’homme qui la cherche a l’idée désintéressée du bien.


Voici maintenant un homme armé qui, rencontrant un autre homme au coin d’un bois, se dit : Si je le tue, je ferai mal et je serai puni. Il évité l’action mauvaise par crainte du châtiment.


Un autre homme se trouvant à la guerre, en face des ennemis de sa patrie, se cache en se disant : Si je me montre, je serai tué.


Comparons les actions de ces deux hommes.


Tous deux craignent un mal et évitent de faire une action par cette crainte.


Mais le premier craint un châtiment, le second ne craint qu’un malheur. Le premier évite une action, parce qu’étant mauvaise elle sera punie ; le second omet une action noble et généreuse, parce qu’elle l’expose à une souffrance.


Le premier, évidemment, affirme l’idée du bien et du devoir ; le second n’en tient pas compte. Le premier agit par conscience ; le second ne fait qu’un acte de prudence.


Ainsi l’idée du bien désintéressé est fait pour lui-même, et l’idée du bien récompensé, bien loin de se contredire et de s’exclure, sont au contraire étroitement unies entre elles. A quelque hauteur dé désintéressement que l’on s’élève, il est impossible de faire disparaître l’idée que le bien mérite une récompense et qu’il doit la recevoir. En revanche, du moment qu’on cherche une récompense et non un profit, qu’on craint un châtiment juste et non un malheur On affirme l’idée du bien absolu, et on agit déjà par un sentiment en partie désintéressé.


Tel est le grand fait, constaté d’une manière universelle par la conscience de tous les hommes. On peut le résumer en quatre assertions.


L’homme se sent, par sa conscience, obligé, bien que non contraint, à faire certaines actions appelées bonnes et à en éviter d’autres appelées mauvaises.


Les bonnes actions méritent une récompense. Les mauvaises méritent un châtiment.


La récompense et le châtiment mérités par les bonnes et les mauvaises actions doivent être réalisés tôt ou tard.


Le bien peut être fait pour lui-même et d’une manière désintéressée. Quand il est fait pour la récompense, l’idée même de récompense contient un élément désintéressé. lien est de même de la crainte du châtiment. »

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Les dogmes orthodoxes du catholicisme Empty Re: Les dogmes orthodoxes du catholicisme

Message par M1234 Sam 6 Aoû 2016 - 20:02

Merci une belle leçon de morale!!! thumright
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