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Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Sam 31 Aoû 2013 - 13:01

Homélie sur Marie, médiatrice de toutes grâces, 2 juillet 2012.

Pourquoi fêtons-nous en ce jour la fête de Marie, Médiatrice de toutes grâces ? On fêtait, le 2 juillet, avant la Réforme liturgique, la Visitation de la Vierge Marie. Cette Fête est célébrée à présent le 31 mai. Dans le diocèse de Viviers, le 31 mai, on fêtait Marie Médiatrice de toutes grâces. Il était important que nous continuions à fêter Marie Médiatrice de toutes grâces. Le Père Lucien Maie, fondateur de notre famille, décida alors que nous la fêterions le 2 juillet.

Les lectures proposées par l’Eglise pour la Messe de Marie, Médiatrice des grâces, sont suffisamment « parlantes ». Voici comment St Bernard expliquait cette dévotion mariale :

« Le Christ pouvait suffire et, de fait, actuellement encore, tout ce qui suffit à notre salut vient de lui, mais, pour nous, il n'était pas bon que l'homme fût seul : il y avait au contraire haute convenance à ce que fussent présents, pour aider à notre relèvement, les deux sexes qui, ni l'un ni l'autre n'avaient manqué de prendre part à notre perte. Homme, le Christ est sans contexte un sûr et fort puissant médiateur entre Dieu et les hommes, mais en Lui les humains redoutent la majesté ».
Marie est là pour intervenir auprès du Médiateur avec sa suavité, sa tendresse, sa mansuétude, sa miséricorde et son rôle de médiatrice est un don de la pitié infiniment douce de Dieu (cf. St Bernard et Notre Dame. Desclée p. 173).

b) Marie, en outre, disait-il,
"est la médiatrice fidèle contrairement à Ève, médiatrice combien cruelle qui, par l'antique serpent, inocula jusqu'à l'homme son virus pestilentiel. Marie a fait boire aux hommes comme aux femmes le contrepoison sauveur. “A tous, elle ouvre des bras miséricordieux, afin que, sans exception, tous reçoivent de sa plénitude : le prisonnier le rachat, le malade la guérison, l’affligé la consolation, le coupable le pardon, le juste la grâce, l’ange la joie ; toute la Trinité enfin la gloire, et la personne du Fils la substance d’une chair humaine; nul enfin ne se dérobe à sa chaleur" (Ib. p. 175).

c) " Marie est l'aqueduc (cf. Ibid. p. 209-229), par lequel nous recevons la source de vie qu’est le Christ. Cette source de vie, plénitude en personne, s’est elle-même réduite à rien pour venir jusqu’à nous. La source a été canalisée jusqu’à nous... Par un aqueduc est descendu le ruisseau céleste. Il “reçoit la source en sa plénitude au Cœur du Père et nous la livre, sinon telle quelle, du moins à la mesure de nos capacités"."Par la plénitude de grâce dont elle a été comblée, Marie est l’aqueduc débordant et ce, par la vertu de l’Esprit-Saint qui “survient” en elle au moment de l’Annonciation. Par ce privilège, elle est élevée au-dessus des anges" (Ibid. p. 225).

d) Pour devenir médiatrice de grâce, le Cœur Immaculé de Marie a été percé par la flèche de choix qu'est l'Amour du Christ :
"Cette flèche a non seulement percé l'âme de Marie, mais elle a transpercé de part en part pour ne laisser vide d'amour aucune parcelle de ce cœur virginal, et pour que la Vierge pût aimer de tout son cœur, de toute son âme, de toutes ses forces et fût pleine de grâce. Peut-être aussi l'a-t-il transpercé pour parvenir jusqu'à nous, pour que nous ayons tous part de cette plénitude, pour que Marie devint mère de l'amour, mère de cet amour dont Dieu-Amour est le Père ?" (Ibid. p. 393)

e) Marie demeure médiatrice de grâce dans sa médiation céleste. L’Assomption ne supprime pas sa médiation mais elle lui permet de la réaliser plus parfaitement encore :
“Elle comblera l’heureuse Vierge en montant aux Cieux les hommes de ses largesses. Comment ne donnerait-elle pas de présents, puisque ni le pouvoir, ni le bon vouloir ne peuvent lui manquer ? Elle est Reine du Ciel, elle est miséricordieuse, elle est notre avocate, elle pour tout dire la Mère du Fils Unique de Dieu, et rien autant que cela ne peut nous faire évaluer sa puissance et sa bienveillance” (Ibid. p. 361).

f) Conséquences spirituelles : nous sommes invités à passer par cette Médiatrice pour offrir nos offrandes : puisque c’est par ce canal que la grâce a coulé, c’est par ce même canal que la grâce doit remonter au donateur de la grâce : “Dieu n’était pas embarrassé pour répandre la grâce à son gré, sans utiliser cet aqueduc, mais Il a voulu choisir pour toi ce moyen de transfert. Car tes mains sont peut-être pleines de sang et souillées de présents (Ibid. p. 229).
Saint Louis-Marie :
"La médiation de la Vierge Marie est double : médiatrice de Dieu auprès des hommes, et médiatrice des hommes auprès de Dieu. La première médiation est toute relative à Dieu, comme l’a bien expliqué Saint Bernard : Marie ne crée pas la grâce, mais elle est le canal qui la conduit. La seconde médiation est exercée par Marie, la nouvelle Ève. Que fait le pauvre sujet d’un royaume terrestre pour que son petit présent soit apprécié du Roi ? Il passe par la Reine ! Ainsi, s’il n’a qu’une pomme à offrir, elle sera appréciée du Roi, car la Reine la placera sur un magnifique plateau d’argent ou d’or, et la présentera au Roi avec toute sa grâce de Reine !"

Scheeben (+ 1888) a aidé au développement de la compréhension théologique de la médiation de la Vierge Marie : “Sa collaboration constante avec le Christ dans toute son action miséricordieuse sur le corps mystique doit être regardée comme aussi normale que la collaboration constante du cœur avec la tête dans son influence sur la vie des autres membres” (Dict. spir.).

Père Bernard Domini

1. Le lundi 10 septembre 2012, 23:42 par CANNELLE

Lors de la récitation du chapelet dans ma paroisse, j'avais inséré cette clausule dans le "Je vous salue Marie": "... et Jésus qui fait de vous la médiatrice de toutes grâces, est bénie". Une personne s'étant offusquée de ce titre à la Vierge, voici la réponse d'un prêtre : "Le dernier Concile nous dit clairement que Marie est médiatrice mais le concile ne dit pas qu'elle est "médiatrice de toutes grâces". Alors, dans un temps de prière personnelle, on peut invoquer Marie comme on veut mais, dans un temps de prière publique et paroissiale, il vaut mieux garder les titres que l'Eglise Universelle recommande.
Cf . Lumen Gentium n° 62 : "C’est pourquoi la bienheureuse Vierge est invoquée dans l’Église sous les titres d’avocate, auxiliatrice, secourable,médiatrice, tout cela cependant entendu de telle sorte que nulle dérogation, nulle addition n’en résulte quant à la dignité et à l’efficacité de l’unique Médiateur, le Christ".

Apparemment, Père Domini, vous n'appliquez pas ce qui est cité plus haut. Pouvez-vous me dire plus à ce sujet ? Merci d'avance !

2. Le vendredi 28 septembre 2012, 14:40 par Père Bernard

NOTRE-DAME, MÉDIATRICE de TOUTES GRÂCES

Que la très Sainte Vierge Marie soit la Médiatrice de toutes les grâces, ce n'est pas une doctrine nouvelle, et l'Office et la Messe approuvée par le pape Pie XI ne sont que la confirmation officielle d'une vérité qui découle de la Maternité divine de Marie et de tout le plan de Dieu dans l'ordre de notre salut. Cette fête était de plus en plus dans les voeux des serviteurs les plus fervents et les plus éclairés de la très Sainte Vierge; elle dérive de toute la doctrine de l'Église, de l'enseignement des Docteurs et des Saints; il suffit de nommer, parmi d'autres, saint Éphrem, saint Bernard, saint Bernardin, saint Louis-Marie Grignion de Montfort, dont le Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge est, en quelque sorte, l'illustration magnifique de cette Médiation universelle de la Mère de Dieu.

Le titre par excellence de Marie, Sa gloire suprême, le principe de toutes Ses grandeurs et de toutes Ses vertus, c'est Sa Maternité divine. Si la tradition de l'Église L'appelle la Trésorière du Royaume des Cieux, la Toute-puissance suppliante, la Dispensatrice de la grâce, la Corédemptrice, la Reine du Ciel et de la terre, etc., c'est en raison de Sa divine Maternité. Mais le titre qui semble le mieux résumer tous les autres et le plus heureusement exprimer la mission de la glorieuse Mère de Dieu, c'est celui de Médiatrice de toutes les grâces, Médiatrice d'intercession, et de plus, Médiatrice de dispensation et de distribution de toutes les grâces. C'est bien à cette doctrine que reviennent ces paroles des plus grands docteurs et serviteurs de Marie: "Tout ce qui convient à Dieu par nature convient à Marie par grâce... Telle a été la Volonté de Dieu, qu'Il a voulu que nous recevions tout par Marie... Tous les dons, vertus, grâces du Saint-Esprit Lui-même, sont administrés par les mains de Marie, à qui Elle veut, quand Elle veut, autant qu'Elle veut..." Toute la Liturgie mariale suppose ou exprime la doctrine de Marie Médiatrice universelle de toutes les grâces.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.


Voici le lien de l'homélie:


http://www.fmnd.org/Blog/index.php?post/2012/07/Marie-m%C3%A9diatrice

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Dim 1 Sep 2013 - 10:29

Bonjour Maud, 
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 43550827


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 2fb3b411

dimanche 1er septembre 2013 : St Josué, patriarche († v. 1220 av. J.C.) et St Gilles, ermite près de Narbonne (640-720)
St Josué, patriarche († v. 1220 av. J.C.):
St Gilles, ermite près de Narbonne (640-720):


Livre de l'Ecclésiastique 3,17-18.20.28-29.

Mon fils, accomplis toute chose dans l'humilité, et tu seras aimé plus qu'un bienfaiteur.
Plus tu es grand, plus il faut t'abaisser : tu trouveras grâce devant le Seigneur.
Sa puissance est grande, et les humbles lui rendent gloire.
La condition de l'orgueilleux est sans remède, car la racine du mal est en lui.
L'homme sensé médite les maximes de la sagesse ; l'idéal du sage, c'est une oreille qui écoute.



Psaume 68(67),4-5ac.6-7ab.10-11.

Les justes sont en fête, ils exultent ;
devant la face de Dieu ils dansent de joie.
Chantez pour Dieu, jouez pour son nom,

Chantez pour Dieu, jouez pour son nom,
frayez la route à celui qui chevauche les nuées.
Son nom est Le Seigneur ; dansez devant sa face.

Son nom est Le Seigneur ; dansez devant sa face.
Père des orphelins, défenseur des veuves,
tel est Dieu dans sa sainte demeure.

A l'isolé, Dieu accorde une maison ;
aux captifs, il rend la liberté ;
Tu répandais sur ton héritage une pluie généreuse,
et quand il défaillait, toi, tu le soutenais.

Sur les lieux où campait ton troupeau,
tu le soutenais, Dieu qui es bon pour le pauvre.



Lettre aux Hébreux 12,18-19.22-24a.

Frères, quand vous êtes venus vers Dieu, il n’y avait rien de matériel comme au Sinaï, pas de feu qui brûle, pas d’obscurité, de ténèbres, ni d’ouragan,
pas de son de trompettes, pas de paroles prononcées par cette voix que les fils d'Israël demandèrent à ne plus entendre.
Mais vous êtes venus vers la montagne de Sion et vers la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, vers des milliers d'anges en fête
et vers l'assemblée des premiers-nés dont les noms sont inscrits dans les cieux. Vous êtes venus vers Dieu, le juge de tous les hommes, et vers les âmes des justes arrivés à la perfection.
Vous êtes venus vers Jésus, le médiateur d'une Alliance nouvelle, et vers son sang répandu sur les hommes, son sang qui parle plus fort que celui d'Abel.



Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 14,1a.7-14.

Un jour de sabbat, Jésus était entré chez un chef des pharisiens pour y prendre son repas, et on l'observait.
Remarquant que les invités choisissaient les premières places, il leur dit cette parabole :
« Quand tu es invité à des noces, ne va pas te mettre à la première place, car on peut avoir invité quelqu'un de plus important que toi.
Alors, celui qui vous a invités, toi et lui, viendrait te dire : 'Cède-lui ta place',
et tu irais, plein de honte, prendre la dernière place. Au contraire, quand tu es invité, va te mettre à la dernière place. Alors, quand viendra celui qui t'a invité, il te dira : 'Mon ami, avance plus haut', et ce sera pour toi un honneur aux yeux de tous ceux qui sont à table avec toi.
Qui s'élève sera abaissé ; qui s'abaisse sera élevé. »
Jésus disait aussi à celui qui l'avait invité : « Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner, n'invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins ; sinon, eux aussi t'inviteraient en retour, et la politesse te serait rendue.
Au contraire, quand tu donnes un festin, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles ;
et tu seras heureux, parce qu'ils n'ont rien à te rendre : cela te sera rendu à la résurrection des justes. »



« Un jour de sabbat » : la précision est importante, car elle nous projette sur l’horizon du Royaume, que Jésus compare à des noces auxquelles nous sommes conviés. Il ne s’agit pas de noces ordinaires - pour autant qu’une noce puisse être « ordinaire » ! - puisqu’elles se tiennent « sur la montagne de Sion, dans la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste », en présence de « milliers d’anges en fête et des premiers-nés dont les noms sont inscrits dans les cieux » (2nd lect.). Nous avons donc tout intérêt à nous renseigner sur les règles du protocole en vigueur dans ce haut-lieu. C’est précisément ce dont Jésus veut nous instruire dans l’Évangile de ce jour.

La remarque de Notre-Seigneur adressée publiquement au convive choisissant la première place peut sembler quelque peu provocante. En fait Jésus ne fait que lancer le débat autour d’un sujet controversé dans les écoles rabbiniques de son époque. Le problème soulevé était réel, car les places autour de la table n’étaient pas assignées par le Maître de maison : chacun devait donc faire son choix à partir d’une évaluation rapide de son rang par rapport aux autres convives. Comme il était toujours possible que des invités plus importants se présentent à la dernière minute, la prudence exigeait de laisser quelques places libres en amont pour d’éventuels notables. Il était en effet plus honorable d’être appelé, lorsque le Maître donnait le signal du repas, à combler les places laissées vides, plutôt que de devoir céder son rang à un dignitaire surgissant au dernier moment.

Le conseil donné par Jésus n’a rien de révolutionnaire, puisqu’il s’apparente au précepte que nous lisons dans le livre des Proverbes :
« Ne fais pas l’arrogant devant le roi et ne te tiens pas dans l’entourage des grands. Car mieux vaut qu’on te dise : “Monte ici !” que de te voir humilié devant un notable » (Pr 25, 6-7). On pourrait penser à première vue, qu’il s’agit d’une simple règle de prudence : il est particulièrement désagréable en effet de se voir rétrograder devant tout le monde. Ou bien une règle de politesse par rapport aux autres convives, qui peuvent effectivement être plus dignes que nous de cette première place. Ou même un subtil calcul, un peu hypocrite : je prends piteusement la dernière place, avec un sourire empreint d’humilité toute feinte, mais avec le secret espoir d’être invité à passer devant tout le monde au premier rang...

Inutile de préciser que ce n’est pas cela que Jésus attend de nous. N’oublions pas que Notre-Seigneur nous parle du Royaume ; aussi lorsqu’il ajoute « Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé », le sujet agissant derrière les verbes au passif, n’est autre que Dieu lui-même, qui abaisse celui qui s’enorgueillit et élève celui qui s’humilie. L’orgueilleux est celui qui
« est convaincu d’être juste et qui méprise tous les autres » (Lc 18, 9), alors que « le bien n’habite pas en lui » (cf. Rm 7, 18). Cet homme « se voit d’un œil trop flatteur pour connaître et haïr sa faute » (Ps 36, 3). Comme le pharisien de la parabole, il étale sa vaine gloire devant les hommes et même devant Dieu : « Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes » (Lc 18, 11). Il s’élève à ses yeux et se juge digne du premier rang dans le Royaume comme il le revendique sur terre. Aussi sera-t-il bien dépité de devoir céder sa place à tous ceux que le Seigneur fera « avancer plus haut », parce qu’ils seront couverts des mérites de son Fils.

L’humble est tout au contraire celui qui, devant la Révélation de la miséricorde divine, prend conscience de sa condition terrestre -
« humilité » vient de humus : terre. Comme le publicain (Lc 18, 13), ou comme le psalmiste, il ne peut que murmurer : « Prends pitié de moi, Seigneur, toi que je supplie tout le jour ; toi tu es bon, tu pardonnes, tu es plein d’amour pour tous ceux qui t’appellent » (Ps 85, 3.5 ; antienne d’ouverture). La prise de conscience et l’aveu de la faute, la supplication confiante et la confession de la bonté divine, sont les composantes essentielles de l’humilité, qui nous met dans la vérité de notre relation à Dieu.

« Les humbles » sont à vrai dire les seuls à pouvoir « rendre gloire » à Dieu (1ère lect.), car quelle gloire pourrions-nous « rendre » au Très-Haut, si ce n’est celle qui vient de lui ? Et comment pourrions-nous recevoir cette gloire sinon en accueillant la Bonne Nouvelle dans un cœur contrit ? Voilà pourquoi « l’idéal du sage c’est une oreille qui écoute » (Ibid.), qui entend l’appel de Dieu, et qui « vient vers Jésus, le médiateur d’une Alliance nouvelle » (2nd lect.), pour recevoir de lui la grâce du salut.
Telle est la logique du Magnificat :
« Mon âme exalte le Seigneur, et mon esprit tressaille de joie en Dieu mon Sauveur, parce qu'il a jeté les yeux sur l'abaissement de sa servante » (Lc 1, 46-48). Marie est « pleine de grâce », parce qu’elle s’est humblement abaissée devant celui qui pouvait la combler : « Qui s’abaisse sera élevé ».

Nietzsche reprochait au christianisme d’être la religion du ressentiment des faibles ; de ceux qui, faute de pouvoir s’imposer, exaltent l’humilité ici-bas en attendant de prendre leur revanche au ciel. Une telle conception de l’humilité est à vrai dire trop passive pour faire droit aux exigences de l’Évangile. Jésus a certes subi les outrages de sa Passion, mais il a choisi délibérément ce chemin :
« Lui qui était dans la condition de Dieu, se dépouilla lui-même en prenant la condition de serviteur. Il s’est abaissé lui-même en devenant obéissant jusqu’à mourir, et mourir sur une croix » (Ph 2, 6-8.), car il voulait « rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés » (Jn 12, 52). L’abaissement auquel consent volontairement Jésus, est en vue de notre élévation : « Père, ceux que tu m’as donnés, je veux que là où je suis, eux aussi soient avec moi, et qu’ils contemplent (c'est-à-dire : qu’ils soient participants de) ma gloire » (Jn 17, 24). L’humble abaissement du Fils et du véritable disciple, n’est ni lâcheté ni démission, mais expression de la suprême charité, qui n’a d’autre souci que le salut des âmes et la glorification du Père en elles. La véritable humilité ne vise pas une récompense future : à l’image de son Seigneur, le chrétien se nourrit au présent du bonheur de pouvoir servir ses frères, qu’il « estime supérieurs à lui-même » (cf. Ph 2, 3). Pour celui qui aime, le service désintéressé est sa récompense : « Quand tu donnes un festin, invite des pauvres ; et tu seras heureux, parce qu’ils n’ont rien à te rendre. »

Il ne peut y avoir de charité sans humilité, car celle-ci consiste précisément dans ce décentrement de soi qui permet le don désintéressé à l’autre dans l’amour. C’est parce que l’Amour infini de Dieu est parfaitement humble, qu’il ne diminue en rien la liberté de l’homme, mais la suscite tout au contraire comme une capacité de réponse à son appel.

« Seigneur, purifie mon cœur du levain des pharisiens : l’hypocrisie et l’orgueil. Conduis-moi sur le chemin de la vérité, c'est-à-dire de l’humilité, en dehors duquel je ne peux te plaire. Accorde-moi la grâce de considérer les autres supérieurs à moi, et de trouver ma joie dans leur service. Ne permets pas que du haut de ma suffisance, je repousse avec mépris l’humble Pain eucharistique ; mais donne-moi de pouvoir y discerner ta présence, toi le Dieu tout-puissant qui te fais le Serviteur des serviteurs, pour nous ouvrir le chemin de l’amour et de la vie. »

Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson



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Quand tu es invité à des noces, dit Jésus, va te mettre à la dernière place
Homélie :

" Un jour de sabbat, Jésus était allé prendre son repas chez un pharisien notable, et on l'observait. "

Nous sommes un jour de sabbat : Jésus est allé prendre son repas chez un des pharisiens de l'endroit où Jésus est en train d'annoncer le Règne de Dieu. Naturellement, les gens l'observent, surtout les docteurs de la Loi, les maîtres de la religion de l'époque. Car Jésus a pris une certaine habitude de faire des guérisons le jour du sabbat, ce que les docteurs et les scribes ne peuvent tolérer. Et, en effet, Jésus guérit un malade, un homme atteint d'hydropisie. C'est la partie de l'évangile que nous ne lisons pas aujourd'hui, mais qu'il est utile de mentionner pour préciser le contexte de ce récit.

On observe ce Jésus venu pour guérir les âmes et les corps ! Car on veut savoir s'il va oui ou non respecter le repos du sabbat... Mais ce qui peut être fait ou non le jour du sabbat, ce ne sont pas les hommes qui peuvent en décider : c'est Dieu, et lui seul ! Car le repos du sabbat, qui est devenu le repos du dimanche, c'est Dieu lui-même qui l'a instauré et établi pour toujours, puisqu'il est écrit : "Dieu, qui avait terminé le septième jour l'oeuvre qu'il avait faite, se reposa de son labeur. Il bénit le septième jour et le consacra, parce qu'en ce jour-là il s'était reposé de tout l'ouvrage de la création." (Gn. 2, 2-3)

Que faut-il faire le dimanche ? Que peut-on faire le dimanche ? La réponse est simple : tout ce qui rend gloire à Dieu pour avoir fait la création ! Ainsi, lorsque Jésus guérit un malade le jour du sabbat, il rend gloire à Dieu son Père en redonnant à cette créature la santé perdue, une santé si précieuse, car elle permet à l'homme de louer Dieu pour ce qu'il est par dessus tout : le Maître de l'Univers ! Dieu est le Roi des Rois, le Seigneur des Seigneurs, et c'est à lui seul que toutes les créatures du ciel et de la terre doivent rendre hommage, gloire, honneur, puissance et souveraineté !

" Remarquant la manière dont les invités cherchaient à prendre les places d'honneur, il y fit allusion : «Quand un homme t'invite à un festin de noces, ne te mets pas à la première place, de peur qu'il n'ait invité une personne plus considérable que toi, et que votre hôte à tous deux ne te dise : Cède-lui la place. Tu aurais alors la confusion de devoir occuper la dernière place. Mais, quand tu seras invité, va te mettre à la dernière place ; ainsi ton hôte, en entrant, te dira : Mon ami, monte plus haut. Alors tu seras à l'honneur devant tous les convives. Car, quiconque s'élève sera abaissé, et celui qui s'abaisse sera élevé.» "

Pour Jésus, et pour nous à sa suite, le festin dont il s'agit ici, c'est tout d'abord une image du banquet céleste auxquels tous les élus de Dieu sont invités à participer, pour un bonheur éternel. Mais ensuite, il s'agit d'une leçon sur l'attitude que nous, chrétiens, devons avoir dans le monde qui nous entoure. Cette attitude doit être celle de l'humilité et du renoncement aux honneurs : "Quand tu seras invité, va te mettre à la dernière place." Car, si nous désirons être auprès de Dieu dans le Ciel, et donc à la première place, c'est la dernière place qu'il nous faut choisir étant sur la terre : "Quiconque s'élève sera abaissé, et celui qui s'abaisse sera élevé."

Mais ne l'oublions pas : on nous observe, tout comme on observait Jésus ! La réaction de la plupart des gens sera de dire, à propos de ce chrétien qui aura choisi la dernière place : "Il est fou ! Il n'arrivera jamais à rien !" Ceux qui, au contraire seront saisis par l'Esprit de Dieu, diront de lui : "Voilà un homme sage et sensé !" Ou tout simplement : "Peut-être bien que c'est lui qui a raison..." Tous nous sommes appelés à témoigner de notre foi en Jésus Fils de Dieu : ce témoignage peut être insignifiant à nos yeux, comme une goutte d'eau dans l'océan. Pourtant l'Esprit-Saint est là, par toute la terre, pour tirer de cette goutte d'eau un torrent de grâces pour la conversion du monde entier !

" Il dit encore à son hôte : «Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner, il ne faut pas inviter tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni tes voisins riches : ils pourraient t'inviter à leur tour, et te rendraient ainsi la pareille. Mais, quand tu reçois, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles. Tu pourras te féliciter de ce qu'ils ne peuvent te le rendre, car cela te sera rendu à la résurrection des justes.» "

Dieu nous a tout donné. Il n'y a rien que nous possédions et que nous n'ayons reçu de lui. Et tout cela, c'est gratuitement que Dieu nous en a fait le don ! Comment faire autrement que lui ? Dieu est notre modèle, et nous devons lui ressembler. Alors, faisons de même, et le monde verra en chacun de nous une image de Dieu ! C'est difficile ? Peut-être... Mais il faut quand même essayer. Faisons comme le Seigneur : donnons gratuitement ! Que ne voit-on pas aujourd'hui tant de sectes et de gourous avides de revenus, essayant de dérober à leurs adeptes le plus d'argent qu'ils peuvent ! Ces sectes dispensent leur doctrine pour de gros sous. Pour nous, répandons gratuitement la Parole de Dieu, qui doit être la première de toutes nos charités !

Au cours de cette Eucharistie, nous allons recevoir en nous Dieu lui-même ! Remercions-le déjà pour un tel bienfait ! Demandons à la Très Sainte Vierge Marie d'être toujours de vrais témoins de la charité du Christ ! Que, par son intercession, l'Esprit-Saint puisse agir en nous et par nous, pour la Gloire de Dieu, et le salut du monde !

Chanoine Dr. Daniel Meynen

Se mettre à la dernière place sans se mépriser !

Quand tu es invité à des noces, dit Jésus, ne va pas te mettre à la première place… Au contraire, va te mettre à la dernière place.

Cette parole de Jésus semble bien à l'envers de toutes nos mentalités courantes d'aujourd'hui. En nous et autour de nous, c'est au contraire le goût du pouvoir et des préséances. On rivalise pour devenir un homme important au risque d'écraser les autres. L'homme de pouvoir ne quitte une charge que lorsqu'il la perd. Il ne sait pas quitter ses titres pour laisser la main à d'autres, pour retrouver sa place exacte qui le rendrait heureux et l'aiderait à retrouver des rapports vrais avec les autres.

Que nous demande Jésus ? Quels sont les appels qu'il nous adresse au moment où il nous convie à son festin ?

Quand tu es invité va te mettre à la dernière place. Qui s'élève sera abaissé ; qui s'abaisse sera élevé.

Certes, ne tombons pas dans la fausse humilité qui cache souvent un besoin de reconnaissance. Il ne s'agit pas de rechercher un faux effacement, voire de se dérober aux charges, aux services qu'on attend de nous. N'oublions pas que le Seigneur nous a confié des talents que nous devons faire fructifier.

Ce que le Christ nous demande est autrement plus profond et exigeant : « Ne revendiquez pas, ne briguez pas les premières places, briguez plutôt les dernières, ou plutôt l'avant-dernière. C'est, en effet, l'abbé Huvelin, le confesseur du P. de Foucauld, qui disait : « Depuis que Jésus a pris la dernière place, nous n'occuperons plus jamais que l'avant-dernière. »

En un mot, apprenez à vous tenir avec joie et humilité à votre place, par-delà tous vos rôles ou vos personnages. « L'humilité vraie, écrivait Evdokimov, est l'art de se trouver exactement à sa place. »

Bien plus, réalisons ce que nous sommes face à Dieu, de qui nous tenons notre vie, de qui nous dépendons et de qui nous recevons tout. Il ne s'agit pas, plus profondément, de nous conformer à un certain moralisme, mais d'acquérir peu à peu l'humilité de Jésus. Il nous suffit de contempler l'étable de Bethléem, le lavement des pieds du Jeudi saint ou la nudité du Christ en croix. C'est là qu'un François d'Assise, un P. Chevrier, un Benoît Labre ont puisé le secret de leur pauvreté et de leur joie rayonnante.

N'allons pas croire que cette humilité ne nous diminue ou soit démobilisatrice. Ce sont, en réalité les humbles et les petits que Dieu honore et fait passer au premier rang. : « Qui s'élève sera abaissé, dit Jésus ; qui s'abaissera sera élevé ».

Nous en faisons l'expérience autour de nous. Ce sont souvent les vies cachées, les mères de famille qui s'usent à aimer, les malades qui vivent comme ils peuvent leurs épreuves, les cloîtrées ou les célibataires qui assument avec courage leur solitude qui, malgré les apparences contraires, ont un rôle décisif dans l'histoire du monde.

« Qui s'abaisse sera élevé » : c'est cette petite phrase qu'on peut lire au fronton de la basilique de Lisieux. Une grande femme et une grande sainte, cette jeune fille morte à vingt-quatre ans dans l'obscurité d'un carmel de province !

Donner la préférence aux petits sans exclure personne

Quand tu donnes un déjeuner, dit Jésus, n'invite ni tes amis ni tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins. Eux t'inviteraient en retour… Quand tu donnes un festin, invite les pauvres, les estropiés, les boiteux, les aveugles, et tu seras heureux.

Certes, on doit bien aussi inviter nos amis, nos proches parents et même de riches voisins. Chez Jésus, il n'y a jamais d'exclusion de personne. Il est assez libre et dépouillé pour être à l'aise chez les riches comme chez les pauvres. Tous sont aimés de lui et il veut tous les sauver.

Cependant, c'est vrai, sous le souffle de l'Esprit Saint, Jésus est spécialement consacré aux pauvres, aux malades et aux pécheurs. S'il nous invite, à sa suite, à aller de préférence aux mal-aimés, aux plus perdus, c'est d'abord que ceux-ci n'auront rien à nous rendre en retour. C'est que l'amour vrai est toujours gratuit, désintéressé. Si on invite, si on aime, c'est gratuitement et non pour êtres payés en retour. « Cela te sera rendu, dit Jésus, à la résurrection des justes. »

S'il faut donner dans nos vies la préférence aux pauvres et aux malades, c'est que le Christ a voulu s'identifier à eux. C'est dans le visage parfois défiguré de certains êtres que l'on rencontre le plus sûrement la Sainte-Face du Christ. On connaît la scène du jugement dernier : « J'avais faim et vous m'avez donné à manger ; j'avais soif et vous m'avez donné à boire… »

« Au soir de notre vie, écrivait un jour Stan Rougier, nous n'entendrons qu'une parole ; une seule parole vérifiera le poids de notre vie. De tout ce que nous aurons réalisé, il ne restera plus qu'une seule chose. De tous les livres lus, de toutes les œuvres accomplies, de tous les pays visités, un seul trésor subsistera : nos liens de tendresse. "Ce que vous avez fait au plus petit d'entre les miens, c'est à Moi que vous l'avez fait." »

« Au soir de notre vie, nous serons jugés sur l'amour » (saint Jean de la Croix).

Fr. Pierre Hugo, o.p.
http://eucharistiemisericor.free.fr/



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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Lun 2 Sep 2013 - 9:58

Bonjour Maud, 
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 43550827


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 Bv000010

Lundi 2 septembre 2013 : BBx Martyrs de Saint-Germain-des-Près († 1792)
et BBx Martyrs des Carmes  († 1792)

BBx Martyrs de Saint-Germain-des-Près († 1792):

Bienheureux Martyrs de Septembre, victimes de la Révolution française († septembre 1792):

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Thessaloniciens 4,13-17.

Frères, nous ne voulons pas vous laisser dans l'ignorance au sujet de ceux qui se sont endormis dans la mort ; il ne faut pas que vous soyez abattus comme les autres, qui n'ont pas d'espérance.
Jésus, nous le croyons, est mort et ressuscité ; de même, nous le croyons, ceux qui se sont endormis, Dieu, à cause de Jésus, les emmènera avec son Fils.
Car, sur la parole du Seigneur, nous vous déclarons ceci : nous les vivants, nous qui sommes encore là pour attendre le retour du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui se sont endormis.
Au signal donné par la voix de l'archange, à l'appel de Dieu, le Seigneur lui-même descendra du ciel, et les morts unis au Christ ressusciteront d'abord.
Ensuite, nous les vivants, nous qui sommes encore là, nous serons emportés sur les nuées du ciel, en même temps qu'eux, à la rencontre du Seigneur. Ainsi, nous serons pour toujours avec le Seigneur.



Psaume 96(95),1-2a.4-5a.11-12a.12b-13ab.

Chantez au Seigneur un chant nouveau,
chantez au Seigneur, terre entière,
chantez au Seigneur et bénissez son nom !

Il est grand, le Seigneur, hautement loué,
redoutable au-dessus de tous les dieux :
néant, tous les dieux des nations !

Joie au ciel ! Exulte la terre !
Les masses de la mer mugissent,
la campagne tout entière est en fête.

Les arbres des forêts dansent de joie
devant la face du Seigneur, car il vient,
car il vient pour juger la terre.



Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 4,16-30.

Jésus vint à Nazareth, où il avait grandi. Comme il en avait l'habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat, et il se leva pour faire la lecture.
On lui présenta le livre du prophète Isaïe. Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit :
L'Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m'a consacré par l'onction. Il m'a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux prisonniers qu'ils sont libres, et aux aveugles qu'ils verront la lumière, apporter aux opprimés la libération,
annoncer une année de bienfaits accordée par le Seigneur.
Jésus referma le livre, le rendit au servant et s'assit. Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui.
Alors il se mit à leur dire : « Cette parole de l'Écriture, que vous venez d'entendre, c'est aujourd'hui qu'elle s'accomplit. »
Tous lui rendaient témoignage ; et ils s'étonnaient du message de grâce qui sortait de sa bouche. Ils se demandaient : « N'est-ce pas là le fils de Joseph ? »
Mais il leur dit : « Sûrement vous allez me citer le dicton : 'Médecin, guéris-toi toi-même. Nous avons appris tout ce qui s'est passé à Capharnaüm : fais donc de même ici dans ton pays ! ' »
Puis il ajouta : « Amen, je vous le dis : aucun prophète n'est bien accueilli dans son pays.
En toute vérité, je vous le déclare : Au temps du prophète Élie, lorsque la sécheresse et la famine ont sévi pendant trois ans et demi, il y avait beaucoup de veuves en Israël ;
pourtant Élie n'a été envoyé vers aucune d'entre elles, mais bien à une veuve étrangère, de la ville de Sarepta, dans le pays de Sidon.
Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; pourtant aucun d'eux n'a été purifié, mais bien Naaman, un Syrien. »
A ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux.
Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu'à un escarpement de la colline où la ville est construite, pour le précipiter en bas.
Mais lui, passant au milieu d'eux, allait son chemin.



Dans la synagogue de Nazareth, Jésus vient de lire le passage du rouleau d’Isaïe qui le désigne comme le Messie, l’Oint de Dieu sur qui repose l’Esprit du Seigneur, envoyé pour annoncer la Bonne Nouvelle aux pauvres, guérir les malades et porter la joie aux affligés.

« Aujourd’hui s’accomplit à vos oreilles ce passage de l’Ecriture » (Lc 4, 21). Ces paroles de Jésus ne sauraient laisser indifférents ceux qui l’écoutent. Ce Jésus, fils de Joseph, ils le connaissent si bien. Ils l’ont vu grandir, réparer avec son père les charrues ou bien les barques des pécheurs du lac de Galilée… Et maintenant il se déclare prophète ! Ils le connaissent si bien.

« Aucun prophète n'est bien accueilli dans son pays » : Jésus a perçu les pensées de ses concitoyens. Mais, il ne s’arrête pas à ce constat. Il va mettre en évidence la racine de leur refus de reconnaître en lui le prophète ultime annoncé en Isaïe 61. Pour ce faire, il va répondre à leur revendication par un signe attestant sa messianité et en reprenant deux épisodes de l’Ancien Testament : celui d’Elie et de la veuve de Sarepta et celui d’Elysée et de Naaman le Syrien.

Ces récits présentent deux grands prophètes d’Israël, Elie et Elysée, à un moment où ils sont envoyés par le Seigneur porter soulagement et guérison à des païens. En fait, ces deux passages de l’Ecriture révèlent à Israël sa véritable mission : manifester aux nations l’amour gratuit et universel de Dieu. Dieu appelle Israël à être signe pour tous les peuples
« étrangers » de sa générosité et de sa grandeur, signe qui les amènera à s’attacher, comme Naaman, à lui, l’unique vrai Dieu. Cette vocation universelle du peuple élu trouve bien en Jésus son accomplissement car en lui, Dieu se révèle à tout homme comme son Seigneur et son Sauveur.

Mais lorsque Jésus évoque les deux épisodes relatifs à Elie et Elysée, saint Luc nous dit que
« dans la synagogue, tous devinrent furieux. » Les juifs de Nazareth n’ont donc pas compris que le fait d’avoir été choisis par Dieu ne devait en rien les couper des autres nations, bien au contraire...
En fait, ils se sont refermés sur leur élection c’est-à-dire sur eux-mêmes : Dieu nous a choisis, nous et personne d’autre. Ce Dieu est le nôtre, nous le connaissons bien, tellement bien que nous l’avons réduit à ce que nous avons pu saisir un tant soit peu de lui. Ce qui peut-être nous dépasse – sa révélation aux païens par exemple – nous l’avons exclu. En fait, nous nous sommes fait notre Dieu. Et c’est vrai que cela est tellement facile lorsque l’on croit avoir mérité peut-être son élection. On s’approprie tellement cette élection qu’à travers elle, on s’approprie celui qui en est à l’origine. Mais au fond, n’est-ce pas là aussi parfois notre attitude vis à vis du Seigneur Jésus ? Cela vaut sans doute la peine de nous interroger.

Le Seigneur veut faire de nous les porteurs de la Bonne Nouvelle de son Amour et de sa réconciliation auprès de ceux qui sont le plus éloignés de lui. Il veut ouvrir nos cœurs aux dimensions du sien.
Cette
« opération », à cause de notre péché qui nous replie sur nous-mêmes, provoquera en nous sûrement des combats, des luttes violentes où Dieu pourra peut-être se trouver pris à partie. Mais dans l’évangile, Jésus nous laisse déjà entrevoir sa victoire. Il passe sans crainte au milieu de nos égoïsmes. Il trace un sillon au milieu de nos cœurs. Il ouvre une brèche au cœur de tous nos repliements narcissiques.
A travers cette ouverture nous percevons au loin une colline : le Golgotha. En son sommet, la Croix, l’ultime déchirure qui ouvre les portes du ciel et donne accès à la vie éternelle. Il nous faudra mourir à nous-mêmes pour renaître à la vie. Alors, nos cœurs pourront rayonner de l’Amour que Dieu porte à tout homme.


« Seigneur conduis-nous sur ce chemin de conversion pour que chaque matin de notre vie puisse devenir une aube pascale qui célèbre et annonce le salut que tu es venu apporter à tout homme. Comment pourrions-nous retenir pour nous-mêmes le don que le Père nous a fait en toi, son Fils bien-aimé ! »

Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 3dim2010

PRÊCHER sous l'ONCTION de l'ESPRIT ...

Parmi les nombreux aspects de l'œuvre de l'Esprit, trois méritent d'être examinés, en raison de leur
influence sur le rôle que le Saint-Esprit joue dans la prédication. Ces aspects sont : l'œuvre générale de
l'Esprit, l'œuvre de l'onction de l'Esprit, et l'œuvre surnaturelle de l'Esprit. S'il est difficile, en théorie
comme en pratique, de définir avec précision ce que ces trois aspects ont en commun et en quoi ils
diffèrent, il est utile, dans la perspective d'une étude de les examiner séparément. Cet article est
consacré à l'onction de l'Esprit et à son œuvre dans la prédication.

L'IMPORTANCE DE L'ONCTION DE L'ESPRIT

Il y a trois éléments absolument essentiels dans la prédication :
la Parole de Dieu qui est le message,
l'homme de Dieu qui est le messager
et l'Esprit de Dieu qui est le moyen de communication.

On peut voir le Saint-Esprit à l'œuvre comme moyen de communication dans plusieurs passages du
Nouveau Testament qui se rapportent de façon bien précise à l'Esprit et à la prédication.
Ce sont : Luc 4/18-19 ; Actes 4/8, 31, 33 ; 6/8, 10 ; 10/38 ; Romains 15/19 ; 1 Corinthiens 2/4 ; 2
Corinthiens 1/18-22 ; 1 Thessaloniciens 1/5 et 1 Pierre 1/12.

L'exemple de Jésus témoigne de l'importance de l'onction de l'Esprit dans la prédication ; ce n'est
qu'après son baptême dans le Jourdain, lorsque l'Esprit de Dieu descend du ciel comme une colombe et
s'arrête sur Lui (Jean 1/32-33), que Jésus entreprend son propre ministère public.

Puis l'Esprit conduit le Christ dans le désert où il est tenté pendant 40 jours (Luc 4/1) afin de
poursuivre sa préparation pour son ministère. Jésus est ensuite conduit par l'Esprit en Galilée (Luc
4/14). Là, il est reconnu comme enseignant et énonce ses critères du ministère, dans la synagogue de
Nazareth (Luc 4/16-19) ; l'onction de l'Esprit en fait partie.

Pierre témoigne du rôle joué par le fait que Christ était oint du Saint-Esprit dans Actes 4/27 et 10/38.
Jésus révèle également l'importance de l'onction de l'Esprit dans le ministère de ses disciples en
soufflant sur eux les arrhes de son Esprit (Jean 20/22) et en leur recommandant ensuite de ne pas
s'éloigner de Jérusalem avant d'avoir été baptisés dans le Saint-Esprit (Actes 1/3-5).

Parmi ceux qui, plus nombreux, suivaient Jésus de loin, se détachent 120 disciples consacrés qui
obéissent à l'ordre du Christ et reçoivent la plénitude de l'Esprit (Actes 2/1-4). Ainsi que le prouve le
sermon de Pierre dans Actes 2/14-41, ils commencent tout de suite à prêcher avec un renouvellement
d'intelligence, de passion, de puissance et d'efficacité. Grâce à ce revêtement de l'Esprit, ces disciples
charismatiques s'en vont prêcher " partout " (Actes 8/4) et propagent bientôt l'Évangile à travers ce qui
est alors connu du monde (tout l'empire romain, Romains 1/8 et 10/18).

Selon Actes 17/6, ils ont été accusés de révolutionner le monde en quelques années seulement.
Le résultat de la prédication de ces premiers disciples, pour qui la plénitude de l'Esprit était la norme,
est une preuve flagrante de l'importance de l'onction de l'Esprit dans la prédication.

Lorsque l'Église est inaugurée le jour de la Pentecôte, les premiers prédicateurs rencontrent de terribles
difficultés. Ils n'ont ni argent, ni bâtiment, ni conducteurs établis, ni organisation, ni prêtres, ni rites
imposés, ni credo écrit, ni prestige social, ni puissance politique, ni éducation formelle… Ils n'ont que
la Parole de Dieu comme message, eux-mêmes, avec des cœurs convertis, comme messagers et la
puissance qu'ils ont reçue par le baptême dans l'Esprit Saint comme moyen de communication. Ils
s'attaquent à l'opposition formidable de l'idolâtrie, de la superstition, du paganisme, du spiritisme, du
despotisme, du matérialisme, de l'égoïsme, des préjugés, du luxe, de la richesse et ils sont vainqueurs !
Leur prédication ointe du Saint-Esprit donne à l'Église naissante une impulsion énergique et en fait, en
trois siècles, le plus important mouvement religieux de tout l'empire romain. En quatre siècles, elle
devient la religion officielle de l'État.

Au cours des siècles, chaque fois que le christianisme a progressé, ce fut grâce à la prédication de la
Parole de Dieu jointe à l'onction.

L'opposition à l'Évangile est assez forte de nos jours pour nécessiter le revêtement de l'Esprit autant
qu'à n'importe quelle époque. L'aide de l'Esprit est absolument essentielle pour l'avancement de la
cause de Christ par la prédication.

L'ŒUVRE DE L'ONCTION DE L'ESPRIT

Généralement, les prédicateurs pentecôtistes sont prêts à reconnaître l'importance de l'onction de
l'Esprit Saint pour la prédication, mais ils s'avouent souvent incapables de la définir ou de la
comprendre. En réponse à la question " qu'est-ce que l'onction ? ", on obtient souvent cette réponse
pleine d'humour et de sincérité : " je ne peux pas vous dire ce qu'elle est, mais je puis vous dire quand
elle n'est pas là ".

L'onction est indispensable à une prédication efficace. Par conséquent, il nous est profitable
d'apprendre tout ce que nous pouvons à ce sujet et d'en faire une expérience aussi totale que possible.
Dans un certain sens, tout croyant (comme croyant-sacrificateur du Nouveau Testament ) reçoit ne
onction pour vivre et pour servir (2 Cor. 1/21 ; 1 Jean 2/20, 27). Mais une mesure particulière
d'onction est à la disposition de ceux qui sont spécialement appelés pour un ministère à plein temps.
De la même façon que le Seigneur Jésus " donne " à l'Église des personnes dites charismatiques
(Éphésiens 4/11), en vue des diverses fonctions du ministère telles qu'elles sont nommées, ceux qu'il
appelle ou désigne, il les qualifie avec une onction spéciale, dans la mesure appropriée.

SIGNIFICATION ET USAGE DU TERME "ONCTION"

Dans le Nouveau Testament, cinq verbes grecs sont traduits " oindre " et un substantif est traduit
" onction ". Les quatre premiers verbes sont : alypho (Mat. 6/17, Marc 6/13 ; 16/1, Luc 7/38, 46, Jean
11/2 ; 12/3, Jacques 5/14) ; enchrio (Apo. 3/18) ; epichrio (Jean 9/6, 11) et murizo (Marc 14/8.). Ces
verbes ont un sens général qui se réfère à l'onction de diverses choses ou personnes, profanes ou
sacrées. Par exemple, le verbe le plus souvent utilisé est alipho qui s'applique à l'onction pour le
délassement physique, la guérison ou l'enterrement ; le verbe restant, chrio est plus limité dans son
usage qu'alipho.

Chrio (Luc 4/18, Actes 4/27 ; 10/38, 2 Cor. 1/21, Héb. 1/9) est réservé à l'onction symbolique ou
sacrée de personnes. Les grecs utilisaient ce terme en référence au domaine profane mais dans le
Nouveau Testament, il est réservé au domaine sacré.

Chrio signifie oindre ou frotter d'huile, et, implicitement, consacrer à une fonction ou un service
religieux. Le substantif chrisma (de chrio) apparaît dans 1 Jean 2/20 et 2/27. Il signifie l'action qui
consiste à oindre ou un onguent, et, au figuré, le don spécial, l'onction particuliers du Saint-Esprit pour
une fonction ou un service religieux.

POURQUOI L'ONCTION ?

D'après les coutumes de l'Ancien Testament, on peut distinguer deux buts pour l'onction de personnes
ou de choses. Parmi les personnes qui recevaient l'onction, il y avait des prêtres (Ex. 40/13-15) ; des
prophètes (1 Rois 19/16 ; Esaïe 61/1) ; et des rois (1 Sam. 9/16 ; 1 Rois 1/34).

Parmi les choses, citons l'exemple du tabernacle et de ce qui le composait (Ex. 30/26-27 ; 40/9).
L'onction avait comme premier but de signifier la sainteté ou séparation pour Dieu. Moïse " sanctifia " le tabernacle et ce qui le composait ainsi qu'Aaron et ses fils (Lév. 8/10-12, 30).  L'onction avait comme second but important de symboliser le revêtement de l'Esprit pour le ministère

: " tu… les oindras, tu les consacreras, tu les sanctifieras et ils seront à mon service dans le sacerdoce " Ex. 28/41). Voir également Ex . 28/1, 3, 4 ; 29/1, 44 ; 30/30 ; 40/13-15 ; Deut. 18/5, 7 ; 1 Chron.
23/13.


Jésus qui remplit la fonction du grand-prêtre de l'Ancien Testament fut oint pour le ministère de
bienfaisance et de guérison :
" Dieu a oint du Saint-Esprit et de force Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l'empire du diable car Dieu était avec lui " (Actes 10/38).

Christ fut aussi oint pour le ministère de la prédication :
" L'Esprit du Seigneur est sur moi parce qu'il m'a oint pour prêcher l'Évangile " (Luc 4/18).
De la même façon qu'il y avait une onction spéciale pour les prêtres d'Aaron sous l'ancienne alliance,
une onction spéciale de l'Esprit est, de nos jours, à la disposition de tous ceux que le Seigneur a
appelés à prêcher l'Évangile.

DÉFINITION DE L'ONCTION

Après avoir examiné l'étymologie, le sens, l'usage et le but de l'onction, j'aimerais amorcer une
définition.

L'onction est la présence particulière du Saint-Esprit dans la vie et le ministère du serviteur de Dieu,
qui rend conscient de la présence de Dieu. Toutes les facultés du serviteur de Dieu sont stimulées audelà des possibilités naturelles (vision plus claire des choses, courage, sagesse, discernement, foi,
direction, mémoire, langage, émotions, intelligence et possibilités physiques). La parole de Dieu est
vivifiée pour accomplir son but de régénération, de guérison, d'édification et de sanctification. Et ceux
qu'il sert bénéficient d'un sentiment de la présence de Dieu, ils sont spirituellement vivifiés et ils
s'intéressent à la vie et au ministère de celui qui est oint ; ils l'acceptent et réagissent favorablement.

Jesse K. MOON
Paru dans " Paraclete " N° 4/77 et reproduit avec l'autorisation de Gospel Publishing House




Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 Que_di33

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Lun 2 Sep 2013 - 10:27

Bonjour Lumen   Very Happy 
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez   Very Happy 
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière   sunny 

Bible Croix Dove 

Maud


****

Méditation sur l’ évangile du jour


Prédication inaugurale de Jésus : annonce de sa mission universelle



Prière d'introduction

Seigneur, c’est toi mon modèle. C’est toi qui m’apprends ce qui est vraiment important dans la vie. Aide-moi à suivre ton exemple.

Demande

Grandir dans l’amour.

Points de réflexion


1. L’Évangile nous indique que Jésus, après son baptême et son séjour de quarante jours dans le désert, commence sa vie publique en Galilée, parcourant de nombreux villages, pour guérir et enseigner.

Or un jour il retourne à Nazareth, le village où il avait grandit et vécu pendant trente années. Il se met à enseigner dans la synagogue, mais les gens du village s’ étonnent tous et se demandent ce qu’il lui arrive. Et quand Jésus leur dit qu’ils ne savent pas reconnaître qui ils ont devant eux, ils essaient même de le tuer.

2. De la vie de Jésus jusqu’à ces trente ans à Nazareth, nous ne savons pratiquement rien.

On dit justement que c’est la vie cachée de Jésus, et ce passage nous le confirme bien. En effet, si les habitants de Nazareth sont tellement surpris de ce que fait Jésus (et à Nazareth il avait juste commencé à enseigner dans la synagogue, l’Évangile ne parle même pas de miracle), c’est que pendant trente ans Jésus devait vivre de manière complètement normale, comme n’importe quel autre habitant de Nazareth.

3. Cela est pour nous un grand enseignement.

Jésus, le Fils de Dieu fait homme, a passé la plus grande partie de sa vie à vivre une vie normale, dans la pauvreté, la simplicité et le silence de Nazareth.

On voudrait parfois faire des choses extraordinaires, des grandes œuvres, faire beaucoup de bruit ; mais Jésus nous enseigne la valeur des petites choses, de la vie ordinaire vécue avec amour et dévouement. Le fruit spirituel de ce que nous faisons ne dépend pas de ce que nous faisons, mais de l’amour avec lequel nous le faisons. Comme dit saint Jean de la Croix : « La moindre parcelle de pur amour est plus précieuse à Dieu, plus profitable à l’Église, que toutes les autres œuvres ensemble ».

Dialogue avec le Christ

Merci Seigneur d’être venu sur la Terre, d’être devenu un homme parmi nous. Grâce à toi toute notre vie a désormais un sens. Grâce à toi nous pouvons sanctifier même les choses les plus ordinaires de la vie. Remplis mon cœur d’amour, Jésus !

Résolution

Faire les plus petites choses de la vie avec amour.

SOURCE : Catholique.org


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Jésus et Sa Parole
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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Mar 3 Sep 2013 - 11:05

Bonjour Maud, 
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 43550827



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 Croix-10

Mardi 3 septembre 2013 : Saint Grégoire le Grand,
pape et docteur de l'Église (560-604)
Saint Grégoire le Grand,  pape et docteur de l'Église (560-604):

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Thessaloniciens 5,1-6.9-11.

Frères, au sujet de la venue du Seigneur, il n'est pas nécessaire qu'on vous parle de délais ou de dates.
Vous savez très bien que le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit.
Quand les gens diront : « Quelle paix ! quelle tranquillité ! », c'est alors que, tout à coup, la catastrophe s'abattra sur eux, comme les douleurs sur la femme enceinte : ils ne pourront pas y échapper.
Mais vous, frères, comme vous n'êtes pas dans les ténèbres, ce jour ne vous surprendra pas comme un voleur.
En effet, vous êtes tous des fils de la lumière, des fils du jour ; nous n'appartenons pas à la nuit et aux ténèbres.
Alors, ne restons pas endormis comme les autres, mais soyons vigilants et restons sobres.
Car Dieu ne nous a pas destinés à sa colère ; il nous a destinés à entrer en possession du salut par notre Seigneur Jésus Christ,
mort pour nous afin de nous faire vivre avec lui, que nous soyons encore éveillés ou déjà endormis dans la mort.
Ainsi, réconfortez-vous les uns les autres et travaillez à vous construire mutuellement comme vous le faites déjà.



Psaume 27(26),1.4.13-14.

Le Seigneur est ma lumière et mon salut ;
de qui aurais-je crainte ?
Le Seigneur est le rempart de ma vie ;
devant qui tremblerais-je ?

J'ai demandé une chose au Seigneur,
la seule que je cherche :
habiter la maison du Seigneur
tous les jours de ma vie,
pour admirer le Seigneur dans sa beauté
et m'attacher à son temple.

Je le crois, je verrai les bontés du Seigneur
sur la terre des vivants.
« Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ;
espère le Seigneur. »



Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 4,31-37.

Jésus descendit à Capharnaüm, ville de Galilée, et il y enseignait, le jour du sabbat.
On était frappé par son enseignement parce que sa parole était pleine d'autorité.
Or, il y avait dans la synagogue un homme possédé par un esprit démoniaque,
qui se mit à crier d'une voix forte : « Ah ! que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais fort bien qui tu es : le Saint, le Saint de Dieu ! »
Jésus l'interpella vivement : « Silence ! Sors de cet homme ! » Alors le démon le jeta par terre devant tout le monde et sortit de lui sans lui faire aucun mal.
Tous furent effrayés, et ils se disaient entre eux : « Quelle est cette parole ? Car il commande avec autorité et puissance aux esprits mauvais, et ils sortent ! »
Et la réputation de Jésus se propagea dans toute la région.



Après avoir enseigné avec autorité, Jésus manifeste avec puissance l’efficacité de sa parole. L’exorcisme que rapporte saint Luc laisse cependant quelques questions ouvertes. La confession de l’esprit impur est en effet paradoxale : elle est juste, mais elle est interdite. Pourquoi le faire taire alors que la question des évangiles est de faire connaître l’identité profonde de Jésus ? Jésus ne veut-il donc pas qu’on le reconnaisse? Pourquoi l’évangéliste laisse-t-il les foules dans l’incertitude alors que nous, nous savons bien qui est Jésus?

On pourrait même se laisser aller à quelques comparaisons... La déclaration de l’esprit impur ne pourrait-elle pas être rapprochée de celle faite par la voix dans la nuée, que nous entendions il y a quelques semaines à peine ? En quoi ces révélations de l’identité de Jésus sont-elles différentes, pourquoi faire taire l’une et laisser l’autre faire son chemin dans les esprits et les cœurs ? Leur auteur est certes radicalement différent, mais la vérité exprimée est la même.

Ce paradoxe, un peu déstabilisant, n’est pas à négliger car il pourrait bien être pour nous une invitation à nous remettre en cause, ou (pire) peut être nous représenter. Celui à qui Jésus impose le silence est en effet celui qui sait tout de lui et qui n’a rien à apprendre de nouveau.

Avec un peu d’audace, on pourrait dire qu’il y a entre les deux déclarations de l’esprit impur et du Père céleste autant de distance qu’entre un exposé savant et une déclaration d’amour ! Un exposé peut en effet se résumer en une formule percutante et juste, que l’on transmet ou dont on se souvient. Une déclaration d’amour est un énoncé instable, qu’il faut réviser sans cesse, à partir de sa propre expérience, à partir des événements partagés, grâce à l’approfondissement de la relation et aux choix de fidélité. Une telle déclaration comporte en outre un risque, celui de se remettre en question, de sortir de ses certitudes, de se rendre vulnérable à l’autre. Elle procède du don de soi et de l’accueil de la vérité de l’autre.

Peut être cet évangile est-il une bonne occasion de prendre mieux conscience de la nature de notre dialogue intime avec notre Sauveur, et de la façon dont nous parlons de lui. Nous contentons-nous de quelque déclamation dogmatique rassurante mais un peu confuse à nos esprits ? Nous réfugions-nous dans les prétendues sécurités de notre catéchisme ? Ou bien essayons-nous de reconnaître ses vérités dans notre quotidien ? De voir comment elles se dévoilent peu à peu, d’une façon originale qui caractérise notre relation unique avec le Seigneur ? Autrement dit, sommes-nous encore capables d’être étonnés par l’époux de nos âmes ou bien ronronnons-nous comme un vieux couple qui n’aurait plus rien à se dire ?

En ces jours de « rentrée » et de reprise de nos engagements, la parole de Dieu nous interpelle sur la vérité de notre relation à Jésus. Elle peut être une invitation à davantage de formation pour arriver à dire de façon juste notre amour, et à un surcroît d’attention priante aux événements de nos quotidiens où le Seigneur dévoile son amour prévenant. Une invitation à nous livrer à l’Esprit qui régénère tout chose et garde notre relation à Dieu dans la jeunesse de l’amour du Christ.

Frère Dominique

Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 Jesus-11
« Sors de cet homme ! »

Nous retrouvons ici - trois éléments inséparables:
- Jésus enseigne, et sa parole frappe ceux qui l'entendent.
- Jésus agit, et son action est libératrice.
- Ceux qui entendent sa parole et voient son action s'interrogent: "Qui est-il? Qui est
cet homme?".

1- Jésus enseigne.
De quoi parle-t-il? Nous ne savons pas: l'évangile ne dit rien du contenu de cet
enseignement.
Sans doute parce qu'il est contenu dans l'action qui va suivre.

2- Jésus agit.
Là encore, nous sommes sans doute un peu
désorientés.
Jésus chasse un esprit mauvais, un démon.
Qu'est-ce que c'est que cette histoire?

Nous ne sommes plus au Moyen-âge! Les histoires d'esprits mauvais, de démons,
de sorcières, c'est fini! Ce n'est plus de notre époque!
Ah bon… En sommes-nous si certains?

D'abord, nous avons la regrettable habitude de confondre deux choses différentes: le
diable et les démons.Le diable, c'est le domaine de la tentation.
Le diable fait appel à notre liberté.
C'est notre liberté mise à l'épreuve.
Et le diable cherche à faire passer pour bon ce qui, en fait, est mauvais.
Notre liberté, c'est de pouvoir déjouer ce piège et de refuser.

Les démons, c'est tout autre chose, c'est le domaine de la possession.
Le démon, c'est être prisonniers d'une situation dont nous ne pouvons pas nous
libérer.
Eh bien, j'aurais tendance à dire que les démons, ce n'est pas ce qui manque
aujourd'hui!

A commencer par ce que je suis, le caractère, et plus précisément les défauts dont la
nature m'a doté.
Et bien là, désolé, sur le fond et quels que soient mes efforts, je ne peux rien y
changer, ou si peu…
Mais les démons, la possession, c'est bien plus encore.
C'est l'injustice dont je suis le témoin impuissant chaque jour, le pouvoir de l'argent,
ou celui des armes, la misère du Tiers-Monde, le chômage dans notre pays, les
ravages de la maladie ou de la vieillesse, les limites de notre intelligence ou de notre
connaissance etc. etc. … tout ce qui nous nous empêche d'être pleinement nous-mêmes,
tout ce qui nous empêche d'être pleinement humains. 

Jésus agit: il combat les démons, et il gagne, il libère, il nous libère.

Dans ce combat gigantesque, un enjeu: nommer l'autre, dire qui il est, pouvoir dire
son nom.
Au départ, le démon a un avantage chez Jésus: 
"Je sais très bien qui tu es: le Saint, le Saint de Dieu".
Jésus, et nous le verrons mieux dans d'autres textes de St Marc, doit arriver à
nommer le démon, à dire qui il est, quel est son nom.

Il en va de même pour nous aujourd'hui.
Arriver à dire quel est le mal qui me touche, qui m'empêche de vivre, ou qui empêche
de vivre le monde où je suis, c'est déjà avoir prise sur lui, c'est déjà presque ne plus
être dominé par lui.

Tout simplement, savoir nommer mes défauts, les reconnaître, c'est déjà savoir vivre
avec, savoir les dominer, ne plus en être possédé.
Pouvoir dire le mal qui ronge le cœur de l'homme, c'est pouvoir, déjà, le dénoncer,
et, pour une part, nous en libérer.

L'action de Jésus, sa force, c'est d'aller plus loin encore, de libérer, et de le faire
pleinement, comme, sur la croix, il nous libérera de la mort et du péché: "Silence!
Sors de cet homme".

En Christ, il n'y a plus de possession. Nous ne pouvons plus être dominés sans
pouvoir de réaction. Pas même au cœur de la maladie, pas même au cœur de la
souffrance. Il y a toujours cette part de liberté qui nous vient de Dieu, qui nous est
donnée par Dieu, le pouvoir de combattre, et de ne pas être prisonniers de ce que
nous subissons.

3- Troisième élément enfin: la question
"Qui est-il? Qui est cet homme?"


Plus précisément ici:
"Qu'est-ce que cela veut dire? Voilà un enseignement nouveau, proclamé avec
autorité: il commande même aux esprits mauvais".

Qui est Jésus?
Tout comme les lecteurs de St Luc, nous le savons bien: il est
"le Christ, le Fils de Dieu", pour reprendre les premiers mots de l'évangile1.

Tout comme les démons, nous avons dès le départ le privilège de savoir qui est
Jésus: Le Christ, le Fils de Dieu, le Saint de Dieu.

Privilège, oui, mais privilège dangereux.
… car nous risquons bien de ne plus nous poser la question, de nous en tenir là, de
nous en tenir aux définitions dogmatiques, ou, pire encore, aux images que nous en
avons.
Voilà ce qui serait précisément démoniaque, possession démoniaque: croire que
nous savons qui est Jésus, nous en tenir là, ne plus avoir le besoin de chercher, de
nous interroger.

En posant sans cesse la question, tout au long de son évangile: "Qui est-il? Qui est
cet homme?", St Marc nous oblige à aller plus loin, et à nous reposer la question
chaque jour: "Seigneur, tu es le Christ, tu es le Fils de Dieu… mais qui es-tu? Qui estu pour moi, qui es-tu pour mes frères?".

C'est en acceptant de nous poser la question que nous pourrons chaque jour, jour
après jour, découvrir qui est le Christ, le connaître vraiment, connaître Dieu, et en
vivre.
http://www.paroisse-croixdevalchevriere-cathisere.cef.fr/




« Sors de cet homme ! »

     Les tentations ne doivent pas t'effrayer ; par elles Dieu veut éprouver et fortifier ton âme, et il te donne en même temps la force de les vaincre. Jusqu'ici ta vie a été celle d'un enfant ; désormais le Seigneur veut te traiter en adulte. Or les épreuves de l'adulte sont bien supérieures à celles de l'enfant, et cela explique pourquoi tu es, au début, toute troublée. Mais la vie de ton âme retrouvera vite son calme, cela ne tardera pas. Aie encore un peu de patience, et tout ira pour le mieux.

     Laisse donc tomber ces vaines appréhensions. Souviens-toi que ce n'est pas la suggestion du Malin qui fait la faute, mais plutôt le consentement donné à ces suggestions. Seule une volonté libre est capable de bien et de mal. Mais lorsque la volonté gémit sous l'épreuve infligée par le Tentateur, et quand elle ne veut pas ce qu'il lui propose, non seulement ce n'est pas une faute, mais c'est de la vertu.

     Garde-toi de tomber dans l'agitation en luttant contre tes tentations, car cela ne ferait que les fortifier. Il faut les traiter par le mépris et ne pas t'en occuper. Tourne ta pensée vers Jésus crucifié, son corps déposé entre tes bras et dis : « Voilà mon espérance, la source de ma joie ! Je m'attache à toi de tout mon être, et je ne te lâcherai pas avant que tu m'aies mise en sécurité. »

Saint [Padre] Pio de Pietrelcina (1887-1968), capucin
Ep 3, 626 et 570 ; CE 34 (trad. Une pensée, Mediaspaul 1991, p. 40)


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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Mar 3 Sep 2013 - 11:36

Bonjour Lumen  Very Happy 
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez   Very Happy 

Que cette journée sit bénie par le Seigneur et  éclairée par Sa divine Lumière   sunny 

Bible Croix Dove 

Maud


****

Méditation sur l’ évangile du jour :

Jésus enseigne avec autorité et guérit un possédé

Prière d'introduction

Seigneur, je crois que tu es la vérité, que tu es le seul qui possèdes toute la vérité. Je viens à ton écoute, Seigneur. Aide-moi à ouvrir mon cœur.

Demande

Avoir un cœur attentif à la Parole de Dieu.

Points de réflexion

1. Ce passage d’Évangile, dans lequel nous voyons Jésus enseigner dans la synagogue de Capharnaüm, est une occasion pour nous de réfléchir sur la parole et sur la vérité

. L’Évangile nous dit en effet que Jésus avait pris la parole le jour du sabbat, et que les gens étaient frappés par son autorité. Nous voyons ensuite Jésus aux prises avec un homme possédé par un démon, qui commence à vouloir parler avec Jésus.

2. Regardons d’abord Jésus.

Le fait que les gens étaient frappés par sa parole, alors qu’ils écoutaient régulièrement des maîtres parler dans la synagogue, nous révèle qu’il y a quelque chose de spécial dans l’enseignement de Jésus.

N’avons-nous pas, nous aussi, cette impression, quand nous lisons l’Évangile, qu’il y a quelque chose de différent d’avec toutes les autres choses que nous pouvons écouter ? Jésus est le Seigneur, le seul qui possède toute la vérité, et cela, notre cœur le reconnait.

Comme instinctivement, nous pouvons sentir que Jésus est le seul qui peut répondre à toutes nos questions les plus importantes.

3. Regardons ensuite ce démoniaque, et ce que Jésus lui répond.

A priori, ce que dit le démon n’est pas faux, il révèle même qui est Jésus. Et pourtant il le fait taire. Le démon est l’ennemi de Dieu, et il fera tout pour que nous nous écartions de lui. Et pour cela il peut se présenter au-début comme quelqu’un de bon. C’est comme cela qu’il procède pour nous attirer dans le péché, qui présente toujours quelque chose d’attrayant au début.

Mais c’est un piège, et devant la tentation, notre attitude doit être la même que celle de Jésus avec ce démon : « Silence ! » Avec le démon, il ne faut surtout pas discuter, car c’est pour lui le début de la victoire.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, tu es le seul qui puisse remplir la soif qu’il y a dans mon cœur. Aide-moi à ne pas écouter ceux qui ne disent pas la vérité, ceux qui semblent dire des choses bonnes, mais qui ne cherchent pas le vrai bien. C’est vers toi que je tourne mon cœur, Seigneur.

Résolution

Ecouter avec attention les lectures à la Messe.

SOURCE : Catholique.org



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 Jasus_15
Jésus chasse un démon
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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Mar 3 Sep 2013 - 14:02

Bonjour maman Lumen, bonjour maman Maud,

Vos méditations sont très belles et très bien écrites, avec un beau formatage de texte, j'ai tout dévoré des yeux avec grand appétit. Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 Ta_clap

Ca m'a fait réfléchir parce que j'ai tendance à riposter quand le malin m'attaque et à penser trop à lui, un membre du forum m'avait fait la remarque. Smile

Maman Lumen, maman Maud, pour vous. Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 Vil2_loveyou

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Mer 4 Sep 2013 - 10:30

Merci Jérémie, que Dieu te bénisse pour ces encouragements que tu nous
donnes aussi enthousiaste. Glorifie Dieu pour sa Parole qui est nourriture
pour nos âmes. Oui vraiment l'homme ne vit pas de pain seulement mais
de toute Parole qui vient de la Bouche de Dieu !
C'est un trésor qui a été confié à l'Eglise : la Sainte Bible...
Bonne journée, union de prières en Jésus et Maman Marie.


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 Mes20a10

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Mer 4 Sep 2013 - 11:03

Jérémie je me joins à Lumen pour te dire Merci   Smile

Bonjour Lumen  Very Happy 
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez   Very Happy 

Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière   sunny 

Bible Croix Dove 

Maud


***
Méditation sur l’ évangile du jour :

Jésus guérit les malades et s'arrache à la foule pour poursuivre sa mission

Prière d'introduction

Seigneur, viens à mon secours, viens m’aider dans mon humanité blessée. Je crois que tu peux m’aider, tu es le seul qui puisses guérir toutes mes blessures.

Demande

Croître dans l’amitié avec Jésus.

Points de réflexion

1. Dans ce passage nous retrouvons Jésus qui se rend dans la maison de Simon, et y trouve la belle-mère de celui-ci, souffrante d’une forte fièvre.

Et Jésus la guérit. Et dans la suite de ce passage, nous pouvons voir Jésus qui accueille tous les infirmes, malades et possédés qu’on lui présente au coucher du soleil.
Et Jésus les guérit.

2. Ce petit texte de l’Évangile nous révèle bien ce que Jésus est venu faire en s’incarnant parmi les hommes.

Jésus est le bon samaritain, qui vient secourir l’humanité blessée par le péché. Et comme nous le montre la guérison de la belle-mère de Simon, c’est personnellement que Jésus s’intéresse à nous, à chacun de nous, et non pas à l’humanité en général.

Et la seconde partie, où nous voyons cette multitude de personnes souffrantes venir à Jésus, nous montre qu’il est capable de répondre à tous les problèmes de l’homme.
Quand Jésus s’occupe de nous, c’est de l’ensemble de notre personne dont il s’occupe, il ne laisse rien de côté.

3. Enfin, à la fin du passage, nous écoutons Jésus dire qu’il doit se rendre aussi dans les autres villages.

Jésus est venu pour tous les hommes, par pour une petite minorité ou pour une élite. Il est venu pour sauver tout le monde. Comme ces villageois ne pouvaient pas garder Jésus pour eux seuls, nous ne pouvons pas non plus garder Jésus pour nous seuls.
Une fois rencontré le Sauveur, nous ne pouvons qu’essayer de le faire connaître autour de nous.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, je crois que tu es mon Sauveur. Merci Jésus de venir à mon secours, de me donner tout ce dont j’ai besoin. Garde-moi près de toi. Fais que par mes actes et mes paroles, je sois un témoin de ton amour.

Résolution

Faire une prière pour demander la conversion d’un pécheur.

SOURCE : Catholique .org



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 Jasus_10
Jésus guérit la belle- mère de Pierre
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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Mer 4 Sep 2013 - 11:34

Bonjour Maud, 
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 43550827



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 65a02610

mercredi 4 septembre 2013 : St Moïse, prophète  de l’A.T.
(XIV-XIII s. av. J.C.) et Ste Rosalie (Rosalia), vierge et ermite (v. 1130-1160)


Saint Moïse, Prophète  de l’A.T. (XIVe-XIIIe s. av. J.C.):
Sainte Rosalie, Vierge et ermite (1130-1160)[/color]:

Lettre de saint Paul Apôtre aux Colossiens 1,1-8.

Moi, Paul, Apôtre du Christ Jésus par la volonté de Dieu, avec Timothée notre frère, je m'adresse à vous,
frères dans le Christ qui êtes à Colosses, membres fidèles du peuple saint : que Dieu notre Père vous donne la grâce et la paix.
Nous rendons grâce à Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, en priant pour vous à tout instant.
Nous avons entendu parler de votre foi dans le Christ Jésus et de l'amour que vous avez pour tous les fidèles
dans l'espérance de ce qui vous attend au ciel ; vous en avez déjà reçu l'annonce par la parole de vérité,
la Bonne Nouvelle qui est parvenue jusqu'à vous. Elle qui porte du fruit et progresse dans le monde entier, elle le fait de même chez vous, depuis le jour où vous avez reçu l'annonce et la connaissance de la grâce de Dieu, dans toute sa vérité,
par l'enseignement d'Épaphras. Lui, notre compagnon bien-aimé, qui nous représente fidèlement comme ministre du Christ,
il nous a décrit l'amour que vous vivez dans l'Esprit Saint.



Psaume 52(51),10.11.

Pour moi, comme un bel olivier
dans la maison de Dieu,
je compte sur la fidélité de mon Dieu,
sans fin, à jamais !

Sans fin, je veux te rendre grâce,
car tu as agi.
J'espère en ton nom devant ceux qui t'aiment :
oui, il est bon !



Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 4,38-44.

En quittant la synagogue, Jésus entra chez Simon. Or, la belle-mère de Simon était oppressée par une forte fièvre, et on implora Jésus en sa faveur.
Il se pencha sur elle, interpella vivement la fièvre, et celle-ci quitta la malade. A l'instant même, elle se leva, et elle les servait.
Au coucher du soleil, tous ceux qui avaient des infirmes atteints de diverses maladies les lui amenèrent. Et Jésus, imposant les mains à chacun d'eux, les guérissait.
Des esprits mauvais sortaient de beaucoup d'entre eux en criant : « Tu es le Fils de Dieu ! » Mais Jésus les interpellait vivement et leur interdisait de parler parce qu'ils savaient, eux, qu'il était le Messie.
Quand il fit jour, il sortit et se retira dans un endroit désert. Les foules le cherchaient ; elles arrivèrent jusqu'à lui, et elles le retenaient pour l'empêcher de les quitter.
Mais il leur dit : « Il faut que j'aille aussi dans les autres villes pour leur annoncer la Bonne Nouvelle du règne de Dieu, car c'est pour cela que j'ai été envoyé. »
Et il se rendait dans les synagogues de Judée pour y proclamer la Bonne Nouvelle.



La guérison de la belle-mère de Pierre, que Jésus relève de sa fièvre, voilà un miracle en apparence bien insignifiant ; au point qu’on est enclin à se demander pourquoi saint Luc en fait mention ? Notre étonnement grandit encore lorsque nous découvrons qu’il s’agit du tout premier miracle relaté dans le troisième évangile ! Dans la logique narrative, il devrait donc avoir une valeur paradigmatique et orienter l’interprétation de tous les miracles qui vont suivre. Bref, les deux versets qui introduisent l’Évangile de ce jour, méritent toute notre attention. 

Il n’est pas dit que Jésus
« sort » de la synagogue, mais qu’il la « quitte » : elle a terminé son rôle ; elle était le lieu de l’attente de la venue de celui qui devait « accomplir les Écritures » (Lc 4, 21). L’autorité avec laquelle Notre-Seigneur y a enseigné doit suffire aux juifs pieux et ouverts à l’action de l’Esprit pour reconnaître en lui le Messie de leur espérance. En tout cas le démon, lui, a perçu le caractère unique de ce « Jésus de Nazareth » ; mais son intervention intempestive, destinée à troubler les esprits, se solde par un échec : il est contraint de « sortir » de l’homme dont il avait pris possession, confirmant par cette défaite « l’autorité et la puissance » de Jésus.

Notre-Seigneur quitte donc l’ancien lieu de culte pour entrer dans la maison de Simon-Pierre, symbole de l’Église.
« La belle-mère de Simon était alitée, oppressée par une forte fièvre » ; il s’agit donc de la mère de l’épouse de l’hôte de Jésus. Les femmes n’avaient guère la préséance dans la société juive de l’époque ; a fortiori la mère de l’épouse du maître de maison devait-elle se contenter des services subalternes. C’est donc au chevet de quelqu’un de retiré, de discret, faisant partie des sans-voix et des sans-droits que se rend Notre-Seigneur. Il est remarquable que le premier membre de l’Église à être nommé dans le troisième Évangile, est une femme, et une femme « de second rang » dans la hiérarchie sociale. « Ce qu’il y a de fou dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi pour couvrir de confusion les sages ; ce qu’il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi pour couvrir de confusion ce qui est fort ; ce qui est d’origine modeste, méprisé dans le monde, ce qui n’est rien, voilà ce que Dieu a choisi pour détruire ce qui est quelque chose, afin que personne ne puisse s’enorgueillir devant Dieu » (1 Co 1, 27-28). 

Jésus non seulement s’approche de la femme, mais
« se penche sur elle » dans un geste de compassion, comme une mère se penche sur le lit de souffrance de son enfant malade. Il « interpelle vivement la fièvre » : l’expression surprend car Notre-Seigneur semble prendre autorité sur la fièvre comme sur les démons. S’agit-il d’une actualisation de la victoire de Jésus sur Satan au désert (Lc 4, 1-13) ? Ou est-ce l’autorité de sa parole que Saint Luc veut à nouveau souligner par cette expression ? De même que Dieu créa les univers par son Verbe, il les recrée par ce même Verbe, venu dans la chair pour prendre autorité sur l’instigateur du péché, et sur toutes ses conséquences dans nos vies désormais vouées à la mort. 

A peine la fièvre est-elle chassée, qu’
« à l’instant même la femme se leva et elle servait » Jésus. Le verbe grec utilisé par Luc pour exprimer le redressement de la belle-mère de Simon, est le même que celui qu’il utilisera pour signifier la Résurrection de Notre-Seigneur. Par ce procédé littéraire, l’évangéliste veut rapprocher les deux événements et signifier que les guérisons opérées par Jésus sont autant de participations à la victoire de celui qui a assumé notre condition mortelle pour nous donner part à sa vie immortelle. Le relèvement opéré par l’autorité de la Parole de Jésus, permet à la femme qui était auparavant clouée sur son lit dans une passivité forcée, à reprendre du service. Autrement dit, la participation à la vie du Ressuscité est inséparablement participation à sa condition de serviteur. La finalité du miracle n’est pas simplement le retour à la santé de la malade, mais son insertion dans la vie même du Christ, qui se manifeste par l’attitude de service. La libération apportée par Jésus n’atteint pas son but dans la confession de foi plus qu’ambigüe proclamée par les démons, mais dans le service de la charité, qui témoigne de manière irréfutable de la délivrance opérée par Notre-Seigneur. Saint Jacques dira : « Tu crois qu’il y a un seul Dieu ? Tu as raison. Les démons, eux aussi le croient, mais ils tremblent de peur. L’homme devient juste par ses actes, et pas seulement par sa foi. En effet, comme le corps qui ne respire plus est mort, la foi qui n’agit pas est morte » (Jc 2, 19.24.26). 

La véritable finalité des guérisons, exorcismes et autres miracles accomplis par Jésus tout au long des Évangiles, apparait ici en pleine lumière : Notre-Seigneur est venu pour nous libérer de l’inertie du péché qui nous paralyse dans nos peurs et notre égoïsme, et pour nous rendre participants dans l’Esprit, de son pouvoir divin d’aimer et de servir nos frères, au prix de notre propre vie.
« Le plus grand d’entre vous doit prendre la place du plus jeune, et celui qui commande, la place de celui qui sert. Quel est en effet le plus grand : celui qui est à table, ou celui qui sert ? N’est-ce pas celui qui est à table ? Eh bien moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert » (Lc 22, 26-27).

« Père saint, conformément au souhait de ton apôtre Paul, donne-nous “la grâce et la paix” (1ère lect.). La grâce de nous arracher à notre individualisme, à nos indifférences, à notre lâcheté, à nos paresses coupables ; la grâce de nous lever dans la puissance de la Résurrection de ton Fils ; la grâce de nous mettre généreusement au service de nos frères dans l’amour. Alors “ta paix qui dépasse tout ce qu’on peut imaginer, gardera notre cœur et notre intelligence dans le Christ Jésus” (Ph 4, 7) notre Seigneur. »

Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 12lwja10

« Or, la belle-mère de Simon était oppressée par une forte fièvre »

Nous sommes aujourd’hui avec Jésus dans la ville de Capharnaüm. Jésus guérit la
belle-mère de Pierre. Ce récit nous frappe par sa sobriété.
Point de cris, point de larmes. Pas une seule parole ne nous est racontée à la
première personne. Les phrases sont courtes, sobres, sans artifices. On peut avoir
l’impression que l’évangéliste Marc reste à distance, qu’il ne veut pas trop
s’impliquer dans cette histoire.

Or, cette impression de distance est trompeuse, bien sûr que Marc est dans cette
histoire. Il est témoin de la foi en Christ, et il nous invite à le rejoindre dans la foi au
Christ crucifié et ressuscité !

Vous avez remarqué le déroulement de ce texte ? :
Ce passage débute par une intercession, une prière à Jésus. On parle à Jésus de
la belle-mère. Comme souvent dans les Evangiles, on parle avec foi d’un malade à
Jésus et Jésus le guérit.

Le premier mot important est résurrection quand il relève la belle-mère. En se
laissant toucher par Jésus, cette femme découvre un nouveau sens à son
existence, elle se lève et ressuscite pour servir Jésus.
Le second mot de ce passage concerne le service, la diaconie.

La belle-mère de Simon se met à les servir, c’est un exemple pour nous. Antoine
Nouis dans son livre, L’aujourd’hui de l’Evangile compare cette femme au premier
diacre de l’Eglise. Une communauté a besoin d’apôtres pour vivre mais elle a aussi
besoin d’hommes et de femmes humbles pour accomplir des tâches modestes mais
toutes aussi importantes. Et l’histoire de la belle-mère de Simon-Pierre nous donne
l’occasion de rendre hommage à tous ceux qui dans l’Eglise, occupent une place
humble mais qui l’occupent avec toute la passion de leur résurrection.

Jésus est fils de Dieu et lui seul a l’autorité pour chasser le démon et relever la
malade.

A la fin du passage lu dans l’Evangile d’aujourd’hui, Jésus se retire pour prier dans
un endroit reculé. Il ne le fait pas en public. Quand ses disciples le trouvent, Jésus
les appelle à un nouveau départ :
« Allons ailleurs, dans les bourgs voisins pour que
j’y proclame aussi l’Evangile. »
C’est là sa mission principale.

Paul nous le rappelle dans sa première lettre aux Corinthiens au Chapitre 9 verset
16, « C'est en effet une obligation qui m'est imposée, et malheur à moi si je
n'annonce pas la Bonne Nouvelle. »
Il se soumet à la Loi du Christ et l’annonce
gratuitement. Il se met à la portée de ceux à qui il apporte la Bonne Nouvelle afin
d’en sauver quelques uns. La encore : Service et Annonce de l’Evangile.

Revenons au texte de l’Evangile et plus particulièrement sur la guérison.

1) La guérison : Jésus prend par la main et met debout.

Si nous lisons ce récit avec plus d’attention, nous nous rendons compte que ce qui
nous semble au premier abord un simple compte rendu de la guérison d’une femme
se révèle plein de sens et de signification profonde aussi pour notre vie de chrétien
d’aujourd’hui. Chaque mot a sa valeur matérielle. Chaque mot a aussi une valeur
spirituelle, théologique. Chaque mot exprime quelque chose de notre relation à
Dieu.

Il y a d’abord la malade, une femme, la belle-mère de Pierre qui est atteinte de
fièvre. Ce n’est pas un diagnostic exact de sa maladie, nous ne vivons pas dans
une société qui connaît l’origine bactérienne des maladies dont la fièvre est
seulement un symptôme. En effet, dans la Bible on donne à toute maladie un sens
spirituel et religieux. Dans l’Ancien Testament, la fièvre figure comme l’un des
châtiments de Dieu sur son peuple infidèle. Cette maladie a été considérée comme
une marque du pouvoir du péché.

A l’époque de Jésus, toute maladie, la fièvre en l’occurrence, n’a pas été comprise
seulement comme un dysfonctionnement des organes, mais comme un
dysfonctionnement de tout son être. C’est en effet une façon de voir que nous
redécouvrons aujourd’hui. Et puisque la maladie est l’expression d’un
dysfonctionnement autrement plus grave d’une personne humaine, alors cette
personne malade doit être prise en considération dans tout son être et dans toutes
ses relations, à commencer par sa relation avec Dieu.

La guérison corporelle de cette femme, ce que nous pouvons « voir » n’est que le
côté visible d’un fait invisible. La relation fondamentale de sa vie avec Dieu est
renouvelée. Elle sait qu’elle est pardonnée et réconciliée. Elle est à nouveau
réintégrée dans la communauté des hommes et dans la famille.
Quand nous voyons Jésus agir de la sorte ! Ne devons-nous pas en tirer des
conséquences pour nos relations avec des personnes malades? Essayons de leur
faire comprendre qu’elles sont aimées telles qu’elles sont, avec leurs maladies.
Essayons de les écouter, de comprendre leur peine. Essayons de leurs signaler
qu’elles restent importantes pour nous, même si elles sont malades.

Mettons-nous à l’école de Jésus qui n’agit justement pas comme un médecin. Le
geste de Jésus envers cette femme illustre la force du pardon de Dieu, la force de
l’Amour sans condition, gratuit, qui vient en personne rencontrer et guérir la
belle-mère de Pierre.

Ce qui frappe aussi, c’est qu’il n’y a point de parole, l’œuvre du Christ est
concentrée dans un seul geste ou plutôt dans un ensemble de gestes : Jésus
s’approche de la malade fiévreuse, la prend par la main et la fait lever.

Plus tard, Jésus répétera encore ce geste, on voit Jésus prendre les gens par la
main : il y aura cette jeune fille d’un responsable juif, Jaïrus, qui venait juste de
mourir. Jésus ne reste pas choqué sur le seuil de la maison : il la prend par la main,
geste d’une tendresse quotidienne, cette fois-ci accompagné d’une parole efficace :
fillette, lève-toi, et la fille se réveille. Ou encore plus tard, Jésus va à la rencontre
d’un garçon épileptique, il fait sortir de lui l’esprit impur qui le rend malade. Et quand
l’enfant gît comme mort par terre, - toujours ce même geste -, Jésus saisit sa main,
le relève et il est dit qu’il « se met debout. »

Ce geste de saisir quelqu’un par la main, peut nous sembler anodin. Et pourtant
quand un oriental lit ce texte, il entend une signification beaucoup plus profonde : on
a trouvé des statuettes mésopotamiennes de plus de 3 000 ans qui montrent
comment un dieu prend le roi d’un peuple par la main. En Israël aussi, dans certains
psaumes, il est dit que Dieu prend son Messie par la main.

Oui, si nous lui faisons confiance, Jésus nous met debout, nous aussi, ou pour le
dire autrement : il nous fait ressusciter.

En grec, le verbe que l’évangéliste Marc emploie pour dire « il la fit lever », est le
même qu’il utilisera pour dire de Jésus qu’il est « ressuscité ». L’évangéliste fait ce
lien consciemment pour nous dire une chose très importante, encore aujourd’hui
pour notre vie : Jésus Christ n’est pas seulement le guérisseur prestigieux des
débuts de sa mission. Par sa résurrection, il est « Christ et Seigneur », celui qui
continue à sauver les humains du péché, du mal et de la mort. Il est le Sauveur qui
remet debout celles et ceux qui sont terrassés par le désespoir, l’isolement et
l’éloignement de Dieu. A chaque fois qu’un être humain se relève, il ressuscite avec
le Christ. Christ lui communique sa vie.

2) La guérison pour quoi faire ? Pour servir !

Mais le processus de guérison n’est pas encore fini. Pour qu’une guérison, une
résurrection soit achevée, pour qu’elle puisse vraiment avoir une valeur spirituelle, il
faut qu’il se passe encore ceci : « La fièvre la quitta et la femme se mit à les servir. »
La première réaction pour beaucoup, c’est de dire : Jésus est un vrai macho, il n’a
guéri la belle-mère de Pierre que pour qu’elle puisse le servir.

Mais non il ne faut pas aller si vite ! Si l’évangéliste Marc met l’accent ici sur le
service qu’elle a rendu suite à sa guérison, c’est pour rappeler que tous les
chrétiens sont appelés à être au service de leur prochain.

C’est pour cela que Dieu, par le Christ, nous guérit, qu’il nous rend la santé, l’espoir,
l’amour. Tout cela n’est pas une fin en soi. Il faut aussi se poser la question : être en
bonne santé, vivre longtemps, se sentir bien, oui, mais pourquoi faire, dans quel
but ? Pour pouvoir mieux consommer, pour pouvoir mieux jouir des plaisirs que
cette vie nous donne ? Non, Dieu n’est pas contre le plaisir, mais la question se
pose quand même : Est-ce tout ?

Nous avons du mal à entendre cela, car dans notre société, la santé est devenue
une idole, une valeur en soi, on l’adore et on fait parfois tout pour l’avoir, on va
jusqu’à acheter des organes de gens encore vivants dans les pays pauvres.
Or, pour la foi chrétienne et pour Jésus qui guérit cette femme, la santé n’a pas une
fin en elle-même : si les capacités de service et de vie qu’elle permet ne sont pas
mises en œuvre, cette santé ne sert à rien. Si on ne l’utilise pas pour servir autrui et
le Christ, bien qu’étant en bonne santé, on est en réalité malade, bien pire, aux yeux
de Dieu, on est déjà mort.

La foi leur donne un regard neuf qui leur fait découvrir que tout dans leur vie peut
être rapporté à Dieu et que cela change tout. Israël était un peuple comme un autre.
Mais, à la différence des autres, il comprenait toute son histoire comme un dialogue
entre lui et son Dieu. Les prophètes le lui rappelaient en interprétant tel événement
comme une épreuve et tel autre comme un miracle sauveur.

Est-ce que ce n’est pas cela, vivre par la foi ?

3) Et pour nous aussi : guérir, servir, annoncer l’Evangile ?

Regardons autour de nous : ici il y a eu une guérison. Le médecin traitant s’en
attribue le mérite et c’est peut-être vrai qu’il a bien soigné ! Mais le malade ne voit-il
pas plus clair lorsque dans sa prière il remercie Dieu dont la toute-puissance est
venue soulager sa misère ? Et c’est cela qui compte et non que la guérison soit
inexplicable ! Et s’il ne guérit pas, bien qu’on ait supplié Dieu ?

Job connaît le désespoir, mais c’est à son Dieu qu’il s’en prend. Mon Dieu, mon
Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? C’est un cri de détresse, mais c’est encore une
prière. Notre Dieu est compatissant, il écoute. Le ciel n’est pas vide, nos cris sont
entendus, nos vies ne sont pas perdues, même si nous ne trouvons plus le chemin.
Dieu ne veut pas notre mort mais il veut que nous vivions. Alors, laissons-nous
prendre par la main, levons-nous et vivons au service du Christ et de nos
prochains ! Amen.




Rien, jamais chanté par la chorale
St-Herménégilde de Coaticook, Québec.

Paroles RIEN JAMAIS (D'après Romains 8, 31-39):

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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Jeu 5 Sep 2013 - 10:29

Bonjour Maud, 
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 43550827

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jeudi 5 septembre 2013 : Bse Mère Teresa de Calcutta, fondatrice (1910-1997)
Bse Mère Teresa de Calcutta, Religieuse et fondatrice des « Missionnaires de la Charité »:
Lettre de saint Paul Apôtre aux Colossiens 1,9-14.

Frères, depuis le jour où nous avons entendu parler de votre vie dans le Christ, nous ne cessons pas de prier pour vous. Nous demandons à Dieu de vous combler de la vraie connaissance de sa volonté en toute sagesse et intelligence spirituelle.
Ainsi votre conduite sera digne du Seigneur, et capable de toujours lui plaire ; par tout ce que vous ferez de bien, vous porterez du fruit et vous progresserez dans la vraie connaissance de Dieu.
Vous serez puissamment fortifiés par la puissance de sa gloire, qui vous donnera la persévérance et la patience.
Avec joie, vous rendrez grâce à Dieu le Père, qui vous a rendus capables d'avoir part, dans la lumière, à l'héritage du peuple saint.
Il nous a arrachés au pouvoir des ténèbres, il nous a fait entrer dans le royaume de son Fils bien-aimé,
par qui nous sommes rachetés et par qui nos péchés sont pardonnés.



Psaume 98(97),2-3ab.3cd-4.5-6.

Le Seigneur a fait connaître sa victoire
et révélé sa justice aux nations ;
il s'est rappelé sa fidélité, son amour,
en faveur de la maison d'Israël.

La terre tout entière a vu
la victoire de notre Dieu.
Acclamez le Seigneur, terre entière,
sonnez, chantez, jouez.

Jouez pour le Seigneur sur la cithare,
sur la cithare et tous les instruments ;
au son de la trompette et du cor,
acclamez votre roi, le Seigneur !



Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 5,1-11.

Un jour, Jésus se trouvait sur le bord du lac de Génésareth : la foule se pressait autour de lui pour écouter la parole de Dieu.
Il vit deux barques amarrées au bord du lac ; les pêcheurs en étaient descendus et lavaient leurs filets.
Jésus monta dans une des barques, qui appartenait à Simon, et lui demanda de s'éloigner un peu du rivage. Puis il s'assit et, de la barque, il enseignait la foule.
Quand il eut fini de parler, il dit à Simon : « Avance au large, et jetez les filets pour prendre du poisson. »
Simon lui répondit : « Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ton ordre, je vais jeter les filets. »
Ils le firent, et ils prirent une telle quantité de poissons que leurs filets se déchiraient.
Ils firent signe à leurs compagnons de l'autre barque de venir les aider. Ceux-ci vinrent, et ils remplirent les deux barques, à tel point qu'elles enfonçaient.
A cette vue, Simon-Pierre tomba aux pieds de Jésus, en disant : « Seigneur, éloigne-toi de moi, car je suis un homme pécheur. »
L'effroi, en effet, l'avait saisi, lui et ceux qui étaient avec lui, devant la quantité de poissons qu'ils avaient prise ;
et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée, ses compagnons. Jésus dit à Simon : « Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras. »
Alors ils ramenèrent les barques au rivage et, laissant tout, ils le suivirent.



La foule s’est à nouveau rassemblée autour de Jésus pour écouter sa parole, pour « écouter la Parole de Dieu », précise saint Luc qui nous aide à faire le parallèle entre l’être même de Jésus, le Verbe fait chair, et sa parole.

Jésus est tellement « pressé » par cette foule assoiffée d’une parole de vie qu’il sent la nécessité de prendre de la distance en montant dans une des barques qui appartient à Simon. On a vraiment l’impression que Jésus est oppressé, comme si la foule, dans une sorte d’instinct de survie, voulait mettre la main sur lui comme on saisit un morceau de nourriture pour se l’assimiler. Cela laisse d’ailleurs percevoir la détresse spirituelle de cette foule.
Mais on ne peut mettre la main sur la Parole divine. Tenter de se l’approprier d’une façon définitive serait faire fausse route. Car ce n’est que dans la mesure où on on accepte de la recevoir à chaque instant d’un Autre qu’elle peut se montrer réellement efficace dans la barque de chacune de nos vies.

Le premier que rejoint ici cette Parole c’est Simon. Elle est montée dans sa barque et maintenant l’évangéliste va nous donner d’être témoin de son action.
« Avance au large et jette les filets pour prendre du poisson » ! La Parole de Dieu, dans un premier temps est toujours déconcertante. Elle nous bouleverse dans nos fausses certitudes : « Maître, nous avons peiné toute la nuit, sans rien prendre » et l’on pourrait rajouter que Simon connaissait bien son métier.

Pourtant, Simon va faire confiance et obéir. Voilà l’attitude d’accueil par excellence de la Parole divine : la confiance et l’obéissance dans une libre adhésion de foi. Car on n’obéit pas à la Parole de Dieu d’une façon servile. Voilà pourquoi Simon peut recevoir les paroles de Jésus comme un ordre : « sur ton ordre, je vais jeter les filets ».
En mettant ainsi toute sa foi dans les paroles du Maître et en leur obéissant, Simon va leur permettre de pouvoir manifester toute leur efficacité dans sa vie. Et le résultat ne se fait pas attendre :
« ils prirent une telle quantité de poissons que leurs filets se déchiraient ».

Devant la grandeur de ce qui vient de s’accomplir sous ses yeux et devant celui qui en est à l’origine, Simon tombe à genoux dans une sorte d’effroi, converti, détourné du découragement de toute une nuit, détourné de sa faiblesse et de ses craintes et totalement tourné vers Celui par qui le Père lui révèle la surabondance du don de sa miséricorde.

La révélation du Dieu de miséricorde donne alors à Simon, à l’homme pécheur, une connaissance saisissante de son péché, de tout ce qui le détourne de l’accueil de ce don : « Seigneur éloigne-toi de moi, car je suis un homme pécheur ».
Mais Jésus lui signifie aussitôt son pardon : « Sois sans crainte » et par un nouvel appel l’ouvre à une intimité et à une union plus grande avec lui au cœur même de la mission : « Désormais ce sont des hommes que tu prendras ».

Simon est dès lors invité à avancer en eau profonde, à entrer toujours plus profondément dans le mystère de la Parole de Jésus qui contient tout. La fécondité advient lorsqu’on se livre aux mains de Dieu comme un instrument, ce qui suppose de tout quitter et de se quitter soi-même : « alors, ils ramenèrent les barques au rivage et, laissant tout, ils le suivirent ». L’appel de Dieu est pure initiative, il est la Parole du Don.

« Seigneur, que ta Parole vienne me rejoindre dans la barque de ma vie. Je veux aujourd’hui l’accueillir avec confiance et répondre à son appel. Cela me dépasse, Seigneur. Mais parce que je sais que la mission que tu me confies procède de ton Amour toujours acquis, dans l’action de grâce, je veux m’y livrer de tout mon cœur, de toute mon âme et de toute ma force. »


Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 36618_13

« Avance au large, et jetez les filets »

Au début de l’Evangile selon St Luc, Jésus parle aux foules ,
celles d’hier, celles d’aujourd’hui : marqués par l’épuisement d’un travail stérile (les pêcheurs
n’ont rien pris), la maladie (de très nombreux malades sont guéris par Jésus), la
fatigue, le mal et la souffrance (guérison d’un démoniaque), l’atmosphère lourde
d’un pays politiquement et religieusement sans projet. Jésus, Verbe de Dieu,
descend le premier dans les eaux profondes de notre humanité, se faisant
frère de tous, pauvres et pécheurs, afin d’y toucher les « gros poissons » qu’on
ne trouve qu’au large, en eaux profondes. Dieu se penche par amour, dans une
humilité infinie, il entre dans les eaux profondes de la création , œuvre silencieuse de
ses mains, de la parole des prophètes souvent rejetés, du sein de la
Vierge Marie, de la vie cachée à Nazareth, de la nuit de Gethsémani, de celle du
sépulcre ouvert à Pâques, de celle des cœurs remplis de son Esprit Saint, de
celle des sacrements, humbles gestes réalisant sa présence ; il entre dans les
eaux profondes de tout homme, de toi, de moi, et spécialement du cœur blessé.

Avant d’inviter les premiers apôtres à gagner le large, Jésus enseigne les foules ;
peut-être leur parle-t-il longuement de ces chemins
que Dieu prend pour avancer le premier en eaux profondes. C’est
pourquoi il veut inviter Pierre et ses compagnons à faire de même.
Dans quel but ? Prendre les hommes dans « un filet » comme le
poisson… afin d’être « mangés » ; cela signifie construire une humanité réconciliée
où les individus sont devenus des personnes, et susciter l’appétit d’en vivre à tous
les hommes de tous les temps. Projet divin et merveilleux dont les principales étapes
sont balisées dans l’Evangile de Luc :
l’écoute de la Parole de Dieu ; la foi dans le Christ (« sur ta Parole, je jette les
filets ») ; traverser avec mes fatigues et mes découragements de n’avoir rien
pris jusqu’ici ; accepter le Christ dans ma petite barque ; y aller avec mes
compagnons, c’est-à-dire l’Eglise, ni meilleurs ni pires que moi. Accepter enfin
que Dieu fasse merveille en eaux profondes, au large, d’une façon réelle et
mystérieuse : « Par la mer passait ton chemin, tes sentiers par les eaux profondes,
et nul n’en connaît la trace. » (Ps 77 (76) v. 20).

Nous pourrions synthétiser ces étapes en trois balises ; avancer en eaux profondes
en moi-même, en Dieu, et dans le monde. Explorons un peu ces chemins.

Avance au plus profond de toi-même.  

Le regard et les paroles du Seigneur Jésus ont touché les premiers apôtres ; ils
se sont sentis « debout » dans leur dignité d’homme. Dieu nous entraîne à
découvrir l’infinie richesse de notre être intérieur, conscience, cœur, âme,
esprit. C’est là qu’Il habite, qu’Il nous parle, qu’Il nous ressuscite. C’est là que se
prennent les décisions capitales de notre vie ; c’est là que nous existons d’abord
en vérité. « C’est une eau profonde que le conseil au cœur de l’homme »
(Proverbes 20,5). C’est là que se bâtissent sérieusement les fondations,
dit Jésus : « L’homme qui bâtit sa maison et creuse en profondeur pour poser
les fondations. » (Lc 6,48)

En avançant au plus profond de moi-même, je découvre que je suis un individu
avec ses merveilles et son péché ; je découvre de la même façon que je suis
appelé à devenir une Personne, reliée aux autres comme à des frères et sœurs.
Ce chemin se vit à travers la pauvreté et l’humilité ; François d’Assise invitait à
vivre « sine proprio », c’est-à-dire vivre non pas sans les choses, mais sans
posséder les choses. Liberté intérieure de l’individu devenue une personne, frère
universel. Peut-être ce chemin peut-il effrayer : aller aux profondeurs de mon
être comme au cœur d’un volcan ? Paul nous redit ici avec force et tendresse :
rien, « aucune profondeur, ne peut nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus
Christ notre Sauveur » (Rm 8,39). « Que se fortifie en vous l’homme intérieur » (Eph. 3,16).

Avance au plus profond de Dieu

Avant de prendre le large avec les filets, les apôtres ont fait l’expérience de la
Parole de Dieu écoutée, méditée, ainsi que de la proximité aimante du Christ.
Nous n’avons jamais fini d’avancer en eaux profondes dans l’amour de Dieu :
« Vous comprendrez… la profondeur, vous connaîtrez l’amour du Christ qui
surpasse toute connaissance et vous entrerez par votre plénitude dans toute la
plénitude de Dieu » (Eph 3,18). La méditation quotidienne de la Parole de Dieu,
l’Adoration eucharistique désormais bien organisée dans nos paroisses,
la contemplation de la création si belle en terre d’Ardennes, peuvent nous
entraîner à avancer dans la profondeur de Dieu, de son amour, de son pardon.
Rappelons-nous l’invitation du Ressuscité à Thomas : « AVANCE ta main, mets-la
dans mon côté… » (Jn 20,27).
N’hésitons pas à cueillir les moyens que nous offre l’Eglise cette année :
récollection en janvier, soirées en Avent et en Carême, groupe de prière Source
Vive, et la préparation à la confirmation, jeune ou adulte : « L’Esprit Saint sonde
tout, jusqu’aux profondeurs de Dieu » (1 Cor 2,10).

plus profond du monde

En entendant Jésus inviter à mettre les hommes dans un filet, nous pensons
facilement à la récupération, à l’endoctrinement, à la concurrence entre les
religions. La méditation de l’avancée de Dieu lui-même dans les eaux profondes
de notre humanité nous a montré qu’il n’en est rien. La foi chrétienne n’appartient
pas au registre du religieux habituel où la vie ordinaire côtoie la vie de
prière sans trop de lien entre les deux ; le registre chrétien est d’abord un art
de vivre, une offrande de soi pour les autres, comme à la Passion du Christ.
Avancer au large, c’est faire comme Dieu : avancer profondément dans le monde
tel qu’il est, c’est devenir humain, profondément humain, parfaitement humain.
Avancer en eaux profondes dans le monde, c’est contempler ce monde tel que le
contemple Dieu ; c’est pourquoi il nous faut, comme on l’a vu, avancer en eaux
profondes en soi-même et en Dieu.



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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Dernière édition par Lumen le Jeu 5 Sep 2013 - 13:17, édité 3 fois

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Jeu 5 Sep 2013 - 10:48

Bonjour Lumen      Very Happy 
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez     Very Happy 

Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière     sunny 

Bible Croix Dove 

Maud


***

Méditation sur l’ évangile de ce jour

La pêche miraculeuse : vocation de Pierre et de ses compagnons


Prière d'introduction

Mon Dieu, ouvre mon cœur pour que je puisse t'accueillir et me laisser transformer par ta parole et ton amour. Parle, seigneur, que ton serviteur t'écoute.

Demande

Seigneur, comble-moi de la « vraie connaissance de ta volonté en toute sagesse et intelligence spirituelle » pour que je porte du fruit et que je progresse dans la vraie connaissance de toi.

Points de réflexion

1. Tout d'abord on voit la préoccupation de Jésus pour enseigner les foules ; pour cela il demande de l’aide à Simon.

Ce n’est pas une coïncidence, que Luc rapporte, que ce soit la barque de Pierre que Jésus a choisie. N'est-ce pas une belle image de l’Église que celle de Jésus, assis dans la barque de Simon, qui enseigne ? Jésus est la tête de l’Église. Il est présent en elle. Il se donne aux hommes à travers elle. Il prêche, sanctifie et guide les hommes au travers de la hiérarchie, car il l’a voulu ainsi.

Cette image illustre bien l’union entre Jésus et le ministère pétrinien, de la même façon qu'il souligne son initiative divine. Jésus, le bon berger, choisit des hommes spécifiques, pour le suivre et leur donner la grâce d’être pasteurs en son nom.

2. Saint Luc nous montre que toute fécondité n’est donnée que par Dieu.

La pêche n’est fructueuse que parce que Jésus l’a ordonné. Tout le travail humain, réuni autant en quantité qu’en qualité, ne servira à rien s’il n’est pas la réalisation de la volonté divine. On retrouve ici l'image de l’Homme, le grand collaborateur que Dieu s’est choisi depuis la Genèse, pour mener la création à sa plénitude et participer ainsi à l’œuvre divine, aussi bien en lui que dans la création.

C'est ce que nous dit aussi saint Paul dans l'épître du jour : « Nous demandons à Dieu de vous combler de la vraie connaissance de sa volonté en toute sagesse et intelligence spirituelle. Ainsi (…) vous porterez du fruit et vous progresserez dans la vraie connaissance de Dieu ». C'est lui le « rabbi » (le maître) qui a autorité. On le voit d'autant plus, qu'il est précisé que Pierre et les autres pécheurs avaient péché toute la nuit. On voit ici cette caractéristique de Dieu, qui aime tant et appelle la confiance de l'homme.

Il semblerait que la fécondité est précédée d’un temps de sécheresse ou d'infertilité, comme nous le montre ce passage. C'est un temps de purification et de préparation, pour que l'Homme fasse la profonde expérience que les fruits ne viennent pas de lui et qu'il ne s’enorgueillisse pas de lui-même, mais que les succès rencontrés soient source de gratitude et de joie profonde, car ils sont la manifestation de Dieu dans l'existence propre et dans celle d'autrui.

3. Le dialogue entre Pierre et Jésus est magnifique. Pierre, face à la manifestation de la puissance de Jésus, qu'il n'appelle plus maître mais, désormais, seigneur, veut s'éloigner de lui.

Face à la grandeur divine il est naturellement porté à s'abaisser et à reconnaître son péché et son indignité. Ne reconnaît-on pas là la réaction d'Adam et d'Eve, qui veulent se cacher de Dieu, car ils ont conscience de leur péché et donc de leur séparation d'avec Dieu ? Ce passage marque le début de la relation entre Jésus et Pierre, et la peur est encore très présente.

Le Christ face à l’attitude de Pierre le rassure : « Sois sans crainte ». La meilleure façon de le lui dire, c'est de lui confier une mission qui montre sa confiance en lui, malgré son péché. Dieu veut élever l'Homme et renouer cette amitié profonde et intime qu'il y avait avant le péché originel. Dieu veut surmonter cette distance et ce rejet instinctif que, depuis le péché originel, l'Homme ressent en lui face à Dieu.

Le Christ révèle à Pierre le cœur infiniment miséricordieux et tendre de Dieu, qui cherche l’amour de l'Homme et veut renouer cette confiance brisée. Laissons nous toucher par cette révélation du cœur divin qui ne juge pas, ne condamne pas, ne s'éloigne pas, mais fait confiance, s'approche de nous, rassure et sauve. Comme saint Pierre nous sommes invités à le suivre, c’est-à-dire à grandir dans cette amitié avec le Christ au jour le jour.

Dialogue avec le Christ

Jésus, révèle-toi à moi, touche mon cœur comme tu as touché celui des apôtres. Que je puisse expérimenter la grandeur et la tendresse de ton amour. Que cette connaissance de toi, que tu me révèles par les Écritures et par ton Esprit, m’encourage à avoir de plus en plus confiance en toi et a cheminer toujours plus près de toi, car il n'y a rein de meilleur que ta présence et ton amour !

Résolution


Chercher à vivre cette journée avec le Christ en parlant avec lui dans mon cœur des événements qui arrivent.

SOURCE : Catholique.org



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La pêche miraculeuse
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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Ven 6 Sep 2013 - 10:56

Bonjour Maud, 
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 43550827


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 Livred10

vendredi 6 septembre 2013 : St Zacharie, prophète (VIe s. av. JC ) et Bx Michel Czartoryski, prêtre o.p. et martyr († 1944)
St Zacharie, prophète (VIe s. av. JC ) :
Bx Michel Czartoryski, Prêtre o.p. et martyr (1897-1944:

Lettre de saint Paul Apôtre aux Colossiens 1,15-20.

Le Christ est l’image du Dieu invisible, le premier-né par rapport à toute créature,
car c'est en lui que tout a été créé dans les cieux et sur la terre, les êtres visibles et les puissances invisibles : tout est créé par lui et pour lui.
Il est avant tous les êtres, et tout subsiste en lui.
Il est aussi la tête du corps, c'est-à-dire de l'Église. Il est le commencement, le premier-né d'entre les morts, puisqu'il devait avoir en tout la primauté.
Car Dieu a voulu que dans le Christ toute chose ait son accomplissement total.
Il a voulu tout réconcilier par lui et pour lui, sur la terre et dans les cieux, en faisant la paix par le sang de sa croix.



Psaume 100(99),1-2.3.4.5.

Acclamez le Seigneur, terre entière,
servez le Seigneur dans l'allégresse,
venez à lui avec des chants de joie !

Reconnaissez que le Seigneur est Dieu :
il nous a faits, et nous sommes à lui,
nous, son peuple, son troupeau.

Venez dans sa maison lui rendre grâce,
dans sa demeure chanter ses louanges ;
rendez-lui grâce et bénissez son nom !

Oui, le Seigneur est bon,
éternel est son amour,
sa fidélité demeure d'âge en âge.



Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 5,33-39.

On disait un jour à Jésus : « Les disciples de Jean jeûnent souvent et font des prières ; de même ceux des pharisiens. Au contraire, tes disciples mangent et boivent ! »
Jésus leur dit : « Est-ce que vous pouvez faire jeûner les invités de la noce, pendant que l'Époux est avec eux ?
Mais un temps viendra où l'Époux leur sera enlevé : ces jours-là, ils jeûneront. »
Et il dit pour eux une parabole : « Personne ne déchire un morceau à un vêtement neuf pour le coudre sur un vieux vêtement. Autrement, on aura déchiré le neuf, et le morceau ajouté, qui vient du neuf, ne s'accordera pas avec le vieux.
Et personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ; autrement, le vin nouveau fera éclater les outres, il se répandra et les outres seront perdues.
Mais il faut mettre le vin nouveau dans des outres neuves.
Jamais celui qui a bu du vieux ne désire du nouveau. Car il dit : 'C'est le vieux qui est bon. ' »



La critique vient à petits pas : « On disait un jour à Jésus ». L’introduction semble anecdotique ; d’ailleurs la remarque ne concerne que les disciples de Jésus et ne remet pas directement en cause l’enseignement du maître. Pour avoir déjà lu l’évangile jusqu’au bout, nous savons pourtant qu’après les pratiques des disciples, c’est bientôt l’attitude de Jésus lui-même qui va être dénoncée… Ainsi naît la critique. Elle s’attaque hypocritement à des aspects marginaux pour être acceptée, pour se rendre familière et se montrer inoffensive, puis, quand son dynamisme est admis, elle poursuit son but et ferre sa proie.

Mais nous n’avons pas à blâmer les opposants du Seigneur : en matière de pratique religieuse, l’ambiance générale se prêtait à ce genre de discussions. Il avait en effet dans le judaïsme plusieurs écoles qui toutes s’impliquaient avec zèle dans le respect de la Loi. La discussion portait souvent sur les moyens que l’on pouvait trouver d’en faire plus, au lieu de rester dans la simple limite des prescriptions. Qu’au moins ce zèle réveille en nous ce qui doit l’être. L’amour cherche toujours à se manifester davantage, il veut toujours se donner davantage.

Il est donc question du jeûne, que les disciples de Jésus ne semblent pas pratiquer. Jésus explique qu’il ne rejette pas le jeûne mais il rappelle les limites de son application : on ne jeûne pas les jours de fête. Quand l’Époux est présent, on célèbre la fête, il serait inconvenant d’agir autrement. Cette réponse laisse son auditoire sans voix ; elle ne saurait être contredite tant elle est vraie, mais que dire de l’identité de l’Époux, comment admettre que Jésus s’identifie à lui ?

Voyant leur perplexité (leur embarras peut-être), Jésus leur propose une parabole qui explique l’incompatibilité du Royaume avec le monde ancien. Les choses les plus simples sont souvent les plus difficiles à intégrer : le monde ancien est ancien, il ne peut que vieillir puisqu’il est déjà vieux ; le Royaume que Jésus inaugure est nouveau ; ce qui est nouveau n’est pas connu à l’avance puisque c’est nouveau.

Pour expliquer ces choses simples, Jésus choisit des images simples. On ne rapièce pas un vieux manteau avec un morceau d’étoffe neuf : il craque. On ne met pas du vin nouveau dans des outres anciennes : elles explosent. De même, on ne peut demander à Jésus son Esprit si l’on n’est pas décidé à tout quitter de ce qui nous attache au monde ancien. Les deux ne peuvent cohabiter, la nouveauté du Christ ne s’accommode jamais d’être enfermée dans l’ancien.

Le dernier verset nous montre comment cette évidence exige un engagement résolu de notre part : « jamais celui qui a bu du vieux ne désire du nouveau ». Voilà qui est un peu déroutant. Nous savons que nous sommes enlisés dans le monde ancien, alors comment pourrions-nous désirer le monde nouveau ? Cela n’est pas possible, semble dire Jésus. Ce n’est donc pas le désir qui serait le premier moteur de notre conversion, mais l’engagement de notre liberté. Nous avons à choisir librement de nous fier à la Parole d’un autre, Jésus, plus qu’à notre expérience. Nous avons à concrétiser la confiance que nous lui faisons dans une démarche de foi, dans un abandon obéissant à sa Parole. Tel est le chemin que Jésus ouvre devant ceux qui le questionnent, tel est le chemin qui s’ouvre chaque jour devant nous. Jésus se présente comme l’époux de nos âmes ; à nous d’agir ensuite en conséquence. À nous de choisir de nous conformer à son enseignement, à nous d’accueillir librement son Esprit. Il s’agit d’un choix et d’un combat. Le vieil homme est en effet totalement étranger à la joie des noces de l’Agneau et il résiste de toute sa force à cette perspective. Notre obéissance prend donc forme dans un arrachement à ce qui est vieux en nous pour accueillir la nouveauté que donne le Christ.

Jésus ne nous laisse cependant pas sans appui. À ceux qui se laissent bouleverser par sa parole, il donne un avant-goût du Royaume, propre à faire découvrir la nouveauté, propre à susciter notre désir de le rejoindre. Par exemple, nous sommes rassemblés en ce jour pour rompre ensemble le pain des anges, pour déjà prendre place au banquet auquel nous sommes invités. Il nous reste bien du chemin à faire, mais déjà nous goûtons le don de Dieu dans sa plénitude.

Que cette eucharistie soit notre action de grâce pour la bonté de notre Seigneur. Qu’elle nous donne le goût des choses célestes et réveille notre appétit de revêtir le vêtement nouveau, le vêtement du salut, et de participer éternellement au banquet des noces de l’Agneau.

Frère Dominique

Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 Jesus-12

Donner gratuitement, porter la paix


Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement". Ce devrait être le moteur de la vie de tous les chrétiens.

À l’époque de Jésus, le monde juif séparait tout en 2 camps : d’un côté le camp des choses pures qui, pensaient t’on, étaient agréables à Dieu ; de l’autre, le camp des choses impures. Ainsi toute une partie du peuple, et particulièrement les habitants de la Galilée aux populations mêlées, était classée dans le camp des impurs. En donnant à ses disciples le pouvoir de chasser les esprits mauvais, Jésus ordonnait la libération de tous les « intouchables » de la société juive. Pour lui, pas de frontières entre les hommes au motif que certains auraient été souillés par le péché, la maladie, le métissage de « races », des activités contraires aux règles de pureté rituelle... Jésus brise cette logique du « pur et de l’impur. » Pour lui, toute personne a droit d’être aimée ; pas de péché qui ne puisse être pardonné !

Chacun peut éprouver des malaises, culpabilités, rancœurs ou haines. Chacun, aussi peut être cause de blessures, de blocages, et de peurs chez les autres.

De tout cela Jésus a voulu que l’humanité soit libérée ! C’est la mission qu’il confie à ses disciples : renouveler le peuple en lui redonnant confiance en Dieu. Et cette confiance passe par la découverte d’un Dieu qui prend soin de ceux qui souffrent, qui guérit et pardonne.

Jésus "a pitié" des foules abandonnées à leur sort, méprisées par les autorités religieuses et abattues, en manque d’espérance... Jésus sait voir, se laisser toucher par la réalité qui l’entoure.

Mais alors que nous attendrions des décisions pratiques immédiates, la 1re mesure d’urgence que prend Jésus est de nous mettre en prière : "Priez le Père d’envoyer des ouvriers à sa moisson !"

Le Christ lui-même a prié toute la nuit avant de choisir les 12.

La prière n’est pas une échappatoire à l’engagement. Elle nous apprend à sortir de l’indifférence, à refuser le pessimisme, et à "aimer le monde" à la manière de Dieu : aimer ce temps qui est le nôtre malgré ses ombres, aimer l’Église malgré ses faiblesses, aimer les personnes, importantes aux yeux du Père...

Quand Jésus appelle des apôtres, il ne les choisit pas à cause de leur niveau intellectuel, leur réputation, leur rang ds la société : il les choisit avec leur style de vie, leurs traits personnels.

Qui étaient ces 12 hommes appelés ?

Des hommes ordinaires. Les 4 premiers nommés, Simon-Pierre, André, Jacques et Jean, sont des pêcheurs originaires de Galilée. Philippe était sans doute d’origine grecque, comme peut-être Barthélémy ; ce sont probablement les intellectuels de la bande. Thomas est davantage connu parce que l’évangile de Jean le présente comme le type même de ceux qui veulent vérifier avant de croire. Matthieu est ce publicain méprisé de tous à cause de sa profession et que Jésus réhabilite en l’appelant à sa suite. Jacques : certains disent qu’il était le « cousin » de Jésus, d’autres prétendent qu’il en était le frère ; et Thaddée, un surnom pour désigner sans doute un nommé Jude, frère de Jacques et donc, de la famille de Jésus. Et enfin les deux « zélotes », Simon et Judas, qui ont peut-être mené la lutte armée contre les Romains...

Donc un ensemble bien mélangé, tant par l’origine que par la condition sociale et les convictions, où le lettré côtoie l’illettré, l’intellectuel côtoie le manuel et le collaborateur côtoie le résistant.

Toutes les conditions étaient réunies pour que ça ne marche pas et que l’équipe éclate à la première occasion. Pourtant, ça a marché. Pourquoi ?

«  Vous avez reçu gratuitement  »… Le soleil, l’air que nous respirons, la terre, et la vie, tout nous a été donné. Tous ces dons que nous avons reçus à la naissance... un chrétien dira « tout est grâce ». Grâce, gracieux, gratuit : même mot pour désigner les bienfaits dont nous profitons, trop souvent hélas, sans avoir l’idée de dire "Merci !", de « rendre grâce ».

" Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement ". Ce devrait être le moteur de la vie de tous les chrétiens.

Certes, il faut « gagner sa vie » : nous vivons dans une société où tout se paie. Demeurent cependant des espaces de gratuité. A nous de les élargir à l’immense mesure de notre générosité. Tous nous pouvons donner gratuitement de notre temps au service de nos frères.

Une famille ne fonctionne que sur la base de la gratuité. De la maman au service de ses enfants (cuisine, ménage), au papa qui prend toute sa part des tâches familiales et éducatives, et aux enfants qu’on éduque à ce sens de la gratuité en leur confiant des responsabilités à leur mesure. Tous apprennent la joie du don et du service gratuit, expression visible de l’amour. Pourquoi ne pas en faire autant dans nos associations, nos paroisses ?

On peut dire que l’expansion du christianisme au cours des 1ers siècles a été conditionnée par cette gratuité. Ces centaines d’hommes et de femmes envoyés qui ont parcouru les routes et les mers, ce n’est pas l’appât du gain ni la recherche de la fortune qui les ont lancés à l’aventure. Ce qui les a motivés, c’est simplement le désir de travailler à l’annonce d’un monde nouveau ; un monde où l’on pourrait vivre fraternellement et où les foules « fatiguées et découragées » pourraient enfin se remettre en marche vers un avenir plus heureux ; un monde réconcilié par le Christ.

Jésus en choisit 12 et pose les bases de l’Église : aller vers les plus pauvres, donner gratuitement, porter la paix... Guérir, libérer, faire revivre...

Chacun, chacune d’entre nous a besoin de recevoir la guérison, la réconciliation, la considération que Dieu veut pour tous. Mais chacun, chacune d’entre nous peut devenir aussi guérissant. Quelle œuvre de guérison ou de libération ferai-je aujourd’hui ?

Dans un monde qui tourne en rond, replié sur lui-même, dans des sociétés dominées par d’innombrables peurs, des individus incapables de croire au bonheur, pensant que le monde est absurde... Nous avons reçu mission d’annoncer que « le Royaume des cieux est là ». Et d’en montrer des signes. Signes de vie et de bonheur !


Seigneur Jésus, tu demandes à celui qui veut te suivre, d’être d’abord un ami, le cœur plein de toi. Et en même temps, d’avoir le souci ses frères ! Apprends-moi à dire "oui" pour quitter les sentiers battus de la facilité, "oui" pour vivre ton projet et le réaliser ; "oui" pour aller à la rencontre des autres et de Toi.
Mais mon regard, Seigneur, s’habitue à tout. Il s’habitue à la misère, comme à la richesse. Je ne sais plus voir, et je laisse à d’autres le soin de regarder pour moi. Comme si je n’étais plus capable de m’émerveiller encore. Comme si je n’étais plus capable de me révolter encore.
Viens toucher mes yeux, alors mon regard sera ton regard !

Et quand la souffrance touchera le corps de mon frère, quand la douleur touchera son cœur,

suscite des guetteurs de l’amour, proches de leurs frères et des réalités du monde.

Donne à chacun la capacité de s’émouvoir pour le frère qui souffre, et la force d’aller jusqu’au bout du don de lui-même.





Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 Que_di37
Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 Coeurs10Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 Images49Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 Coeur_37
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !

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Message par Maud Ven 6 Sep 2013 - 11:19

Bonjour Lumen    Very Happy 
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez   Very Happy 

Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière    sunny 

Bible Croix Dove 

Maud


****

Méditation sur l’ évangile de ce jour :

Jésus est l'Epoux qui apporte la joie et la nouveauté

Prière d'introduction

Seigneur, ta parole est feu qui consume et transforme, elle est lumière qui éclaire ma vie, mes pas. Dans ce temps de prière, qu’elle m’introduise dans ta vie intime et dans la communion de l’amour trinitaire. Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit.

Demande

Dieu, crée pour moi un cœur pur, restaure en ma poitrine un esprit ferme (Ps 51, 12). Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier (Lc 5, 12).
Points de réflexion

1. Lectio :

Dans la Lectio sur le texte parallèle chez Mt (9, 14-17, 6 juillet 2013), nous avons considéré la première partie du passage, à la lumière de la communion de vie avec le Christ dans l’Église. La deuxième partie (vv. 36-39) de notre passage est enchâssée dans une discussion plus longue entre Jésus et les hommes de son temps.

Pour eux, Jésus semble transgresser les lois et les prescriptions sacro-saintes du peuple d’Israël. Il propose, par ses paroles et son comportement, une rupture inacceptable. Si nous lisons avec attention cette deuxième parabole, l’accusation paraît bien fondée. Si Jésus enseigne une doctrine nouvelle (cf. Mc 1, 27), il représente en même temps le vêtement neuf, le vin nouveau qui ne peut être mélangé avec ce qui est vieux.

Cependant, Jésus n’est pas le maître de la division, mais de la conversion et, pour cela, il va nous proposer aux versets 38-39 deux principes fondamentaux du christianisme : pour accueillir chaque jour la Bonne Nouvelle, il nous faut un cœur nouveau ; en plus, elle n’est pas Bonne, parce qu’elle est nouvelle ou vieille, elle est Bonne parce qu’elle est vraie et conforme à la promesse de Dieu. De même qu’un vin vieux est agréable au palais, la Bonne Nouvelle que Jésus nous apporte est un vin délicieux pour nos âmes. Jésus rassemble en lui l’ancien et le nouveau, car « tout a été créé par lui et pour lui » (Col 1, 16).

Il porte la loi à sa plénitude, « car Dieu s’est plu à faire habiter en lui toute la Plénitude et par lui à réconcilier tous les êtres pour lui » (Col 1, 19).

2. Méditation :

chaque vendredi, la liturgie des heures nous invite à méditer le Ps 51, qui nous rappelle que « l’appel du Christ à la conversion continue à retentir dans la vie des chrétiens ». Le catéchisme nous dit que le lieu principal de la conversion première et fondamentale est le baptême. Mais la conversion dans la vie chrétienne est une « tâche ininterrompue ». Dieu nous invite à le recevoir avec un cœur transformé par sa grâce, chaque jour.

Cette disposition d’âme nous ouvre les yeux pour découvrir que le Seigneur aime les surprises et non la routine. Un journaliste qui demandait à Mère Teresa ce qu’elle changerait dans l’Église, a reçu cette réponse étonnante : « vous et moi ».

À la base de cette affirmation se trouve la logique de la conversion continuelle, car le bon vin de Dieu ne change pas, il est fidèle à ses promesses. Mais pour goûter ce bon vin, il nous faut chaque jour un cœur pur, un cœur nouveau. « Du vin nouveau, il le faut mettre en des outres neuves » (Lc 5, 38).

3. Contemplation :

Dieu, qui par son amour nous a créés et par sa miséricorde nous a rachetés, veut mettre chaque jour dans notre poitrine un cœur nouveau, un esprit ferme, pour que nous aimions le monde et nos frères comme il les aime, pour que nous pardonnions comme lui, notre Père, nous pardonne.

Mais c'est seulement en sa présence, dans la présence du médecin de notre âme, que peut avoir lieu le pardon de nos péchés et cet échange des cœurs, don de sa miséricorde. « Chaque chose commence dans ta miséricorde et finit dans ta miséricorde ».

Dialogue avec le Christ

Seigneur, par ta venue parmi nous « ce qui est vieilli et vétuste est près de disparaître » (He 8, 13). Mais parfois je suis la logique de celui qui trouve sa sûreté dans un mode de vivre acquis. Mes jugements et mes actions ne sont pas toujours conformes à ta volonté, parce qu’elle n’est pas le fondement de ma vie. Seigneur, donne-moi un cœur nouveau, je veux me soumettre à cet échange des cœurs qui a lieu chaque jour dans la prière, dans les sacrements, dans la vie de l’Église. Tu es l’Image du Dieu invisible (cf. Col 1, 15), je veux que, par cet échange, le Père contemple ton image en moi.

Résolution

Pour montrer à Dieu que je suis prêt à avoir un cœur nouveau chaque jour, faire quelque chose de bon et de différent dans ma relation avec lui ou avec mon prochain

(faire une visite au Saint-Sacrement dans une Église, sourire et saluer un mendiant, appeler un ami en difficulté, etc.).

SOURCE : Catholique .org



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 Adorat10
Allons le cœur joyeux adorer le Saint Sacrement
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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Sam 7 Sep 2013 - 8:21

Bonjour Lumen    Very Happy 
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez   Very Happy 

Que cette journée de jeune et de prières demandée par Nôtre Saint Père soit  bénie par  le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière    sunny 

Pray 
Bible Croix Dove 

Maud


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Méditation sur l’ évangile du jour : Samedi 17 Septembre 2013



Jésus est le Fils de l'homme, maître du sabbat

Evangile selon St Luc chapitre 6, 1-5

Un jour de sabbat, Jésus traversait des champs de blé ; ses disciples arrachaient et mangeaient des épis, après les avoir froissés dans leurs mains.
Des pharisiens lui dirent : « Pourquoi faites-vous ce qui n'est pas permis le jour du sabbat ? »
Jésus leur répondit : « N'avez-vous pas lu ce que fit David un jour qu'il eut faim, lui et ses compagnons ? Il entra dans la maison de Dieu, prit les pains de l'offrande, en mangea, et en donna à ses compagnons, alors que les prêtres seuls ont la permission d'en manger. »
Jésus leur disait encore : « Le Fils de l'homme est maître du sabbat. »

Prière d'introduction

Merci, mon Dieu, pour cette année de la foi. Je crois ce que l’Église m’enseigne et pour cela je suis sûr qu’en méditant ta parole, Père qui es aux cieux, tu viens avec tendresse au-devant de tes fils et tu entres en conversation avec nous . Et là où tu es, là aussi se trouvent ton Fils bien aimé et l’Esprit consolateur. Ce matin je prie en communion avec vous et avec toute l’Église, au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit.

Demande

Seigneur, accorde-moi la grâce de persévérer dans la foi, affermi sur la base solide du Christ, pierre angulaire. Que rien ne puisse me détourner de l’espérance promise par l’Évangile (Cf. Col 1, 23).

Points de réflexion

1 .Lectio

Le texte nous présente encore une fois l’opposition permanente entre Jésus et les hommes au cœur dur de tous les temps.

Les disciples de Jésus font ce qui n’est pas permis le jour du sabbat. La réponse de Jésus est très importante, parce que rapportant l’exemple de David, elle met en évidence un principe fondamental de la lecture priante de la Parole : l’unité de l’Écriture. Cette unité est à la fois l’expression de la fidélité de Dieu, et de son amour constant pour les hommes. Mais il y a plus : l’interprète de l’Écriture, dans ce cas-là, est « Le Fils de l’homme », qui est Dieu et maître du sabbat.

A la différence de Marc, qui nous présente le principe inspirateur de la pensée de Jésus – « Le sabbat a été fait pour l’homme, et non l’homme pour le sabbat » (2, 27) – Mt et Lc relient la réponse directement à l’autorité de Jésus.

2. Meditation :

Le livre de la Genèse nous dit : « Dieu bénit le septième jour et le sanctifia, car il avait chômé après tout son ouvrage de création » (2, 3).

L’œuvre de la création finit par le repos et la contemplation de l’œuvre qu’il avait créée. Au centre de ce spectacle se trouve l’homme et la création devient « le lieu où se développe toute l’histoire de l’amour entre Dieu et sa créature » .

L’Écriture - même nous aide à entrevoir quels étaient les sentiments du cœur de Dieu ce premier sabbat : « Voici le jour que fit le Seigneur, pour nous allégresse et joie » (Ps 118, 24). Jésus dans sa réponse, nous montre le sens de la loi de Dieu : la promotion de sa créature. L’amour de Dieu pour la création, et en particulier pour l’homme, est l’âme de toute l’Écriture.

Sans la reconnaissance de l’amour de Dieu pour nous, la loi, les institutions les plus nobles, la lettre, perdent l’esprit. Si ma vie chrétienne sort de ce courant de bonté qui, de Dieu, va vers la création et vers les hommes, ma réponse à la foi peut être un compromis, mais non la réponse libre de la créature aimée.

3. Contemplation :

Jésus, je te vois intervenir en faveur de tes apôtres avec toute ton autorité divine et à cette vue mon âme se remplit de confiance, parce que tu nous montres ce que tu es capable de faire pour nous, devant les puissances humaines et malignes qui nous oppriment.

L’homme s’était éloigné de toi par le péché et tu ne l’as pas abandonné au pouvoir de la mort. L’ayant contemplé comme un Père contemple son fils au début de la création, tu n’as jamais cessé de nous regarder avec la même tendresse ; arrivée la plénitude des temps, tu nous as réconciliés par ton Fils Bien-aimé, « dans son corps de chair, le livrant à la mort, pour nous faire paraître devant Lui, saints, sans tache et sans reproche » (Col 1, 22-23, lecture du jour).

Dialogue avec le Christ

Seigneur, comme Marie, que je fasse l’expérience de ton amour, chaque matin, quand je lis ta parole. Que je vive comme elle, sachant que « toutes les Écritures ont été écrites pour que l’homme puisse comprendre combien Dieu l’aime et qu’il le comprenne pour pouvoir s’enflammer d’amour pour Dieu » . Alors je pourrai dire comme elle : « Qu’il m’advienne selon ta parole ! » (Lc 1, 38).

Résolution


Faire un bilan des grâces reçues en cette Année de la foi et me préparer à la clôture par le renouvellement conscient de ma foi chaque jour : Je crois, Seigneur, mais augmente en moi la foi.

SOURCE : Catholique .org


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 Jasus_17
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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Dim 8 Sep 2013 - 12:31

Bonjour Maud, 
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 43550827


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 Les-ho10

dimanche 8 septembre 2013 : Fête de la Nativité de la Sainte Vierge Marie
Fête de la Nativité de la Sainte Vierge Marie:
Livre de la Sagesse 9,13-18.

Quel homme peut découvrir les intentions de Dieu ? Qui peut comprendre les volontés du Seigneur ?
Les réflexions des mortels sont mesquines, et nos pensées, chancelantes ;
car un corps périssable appesantit notre âme, et cette enveloppe d'argile alourdit notre esprit aux mille pensées.
Nous avons peine à nous représenter ce qui est sur terre, et nous trouvons avec effort ce qui est à portée de la main ; qui donc a découvert ce qui est dans les cieux ?
Et qui aurait connu ta volonté, si tu n'avais pas donné la Sagesse et envoyé d'en haut ton Esprit saint ?
C'est ainsi que les chemins des habitants de la terre sont devenus droits ; c'est ainsi que les hommes ont appris ce qui te plaît et, par la Sagesse, ont été sauvés.



Psaume 90(89),3-4.5-6.12-13.14.17abc.

Tu fais retourner l'homme à la poussière ;
tu as dit : « Retournez, fils d'Adam ! »
À tes yeux, mille ans sont comme hier,
c'est un jour qui s'en va, une heure dans la nuit.

Tu les as balayés : ce n'est qu'un songe ;
dès le matin, c'est une herbe changeante :
elle fleurit le matin, elle change ;
le soir, elle est fanée, desséchée.

Apprends-nous la vraie mesure de nos jours :
que nos cœurs pénètrent la sagesse.
Reviens, Seigneur, pourquoi tarder ?
Ravise-toi par égard pour tes serviteurs.

Rassasie-nous de ton amour au matin,
que nous passions nos jours dans la joie et les chants.
Que vienne sur nous la douceur du Seigneur notre Dieu !
Consolide pour nous l'ouvrage de nos mains.



Lettre de saint Paul Apôtre à Philémon 1,9b-10.12-17.

Mais je préfère, au nom de la charité, t'adresser une demande : Moi, Paul, qui suis un vieil homme, moi qui suis aujourd'hui en prison à cause du Christ Jésus,
j'ai quelque chose à te demander pour Onésime, mon enfant à qui, dans ma prison, j'ai donné la vie du Christ.
Je te le renvoie, lui qui est une part de moi-même.
Je l'aurais volontiers gardé auprès de moi, pour qu'il me rende des services en ton nom, à moi qui suis en prison à cause de l'Évangile.
Mais je n'ai rien voulu faire sans ton accord, pour que tu accomplisses librement ce qui est bien, sans y être plus ou moins forcé.
S'il a été éloigné de toi pendant quelque temps, c'est peut-être pour que tu le retrouves définitivement,
non plus comme un esclave, mais, bien mieux qu'un esclave, comme un frère bien-aimé : il l'est vraiment pour moi, il le sera plus encore pour toi, aussi bien humainement que dans le Seigneur.
Donc, si tu penses être en communion avec moi, accueille-le comme si c'était moi.



Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 14,25-33.

De grandes foules faisaient route avec Jésus ; il se retourna et leur dit :
« Si quelqu'un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple.
Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher derrière moi ne peut pas être mon disciple.
Quel est celui d'entre vous qui veut bâtir une tour, et qui ne commence pas par s'asseoir pour calculer la dépense et voir s'il a de quoi aller jusqu'au bout ?
Car, s'il pose les fondations et ne peut pas achever, tous ceux qui le verront se moqueront de lui :
'Voilà un homme qui commence à bâtir et qui ne peut pas achever ! '
Et quel est le roi qui part en guerre contre un autre roi, et qui ne commence pas par s'asseoir pour voir s'il peut, avec dix mille hommes, affronter l'autre qui vient l'attaquer avec vingt mille ?
S'il ne le peut pas, il envoie, pendant que l'autre est encore loin, une délégation pour demander la paix.
De même, celui d'entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple.



Qui pourrait prétendre connaître Dieu par ses propres forces ? Qui pourrait prétendre scruter la profondeur des mystères divins, découvrir les chemins qui conduisent jusqu’à Dieu alors que « nous avons peine à nous représenter ce qui est sur terre, et nous trouvons avec effort ce qui est à portée de la main » (Cf. 1ère lecture) ? Dieu seul, dans sa Sagesse, peut nous enseigner qui il est et les chemins qui conduisent jusqu’à lui. La première lecture de ce dimanche nous enseigne que c’est en écoutant « la Sagesse que les hommes ont appris ce qui plaît à Dieu et ont été sauvés ». Or nous savons que dans la Bible, la Sagesse de Dieu s’identifie avec sa Parole. Dès lors, écouter la Sagesse se révèle comme la caractéristique première du disciple du Christ, Verbe de Dieu, Parole de Dieu faite chair.

Ce n’est pourtant pas sur la qualité d’écoute que le disciple accorde à la Parole que Jésus insiste dans l’évangile de ce dimanche. Il s’attache plutôt à expliciter les renoncements auxquels il doit consentir et ce, sans doute, pour faire prendre conscience de ce qui est incompatible avec ce statut :
« Si quelqu'un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple. » Les conditions pour suivre Jésus apparaissent ici dans toute leur radicalité. Le renoncement auquel est invité le disciple inclut non seulement ses biens, ses affections les plus légitimes mais aussi l’entière mise à disposition de sa personne jusqu’à sa propre vie.

Vient alors la parole sur la suite crucifiante :
« Quiconque ne porte pas sa croix et ne vient pas derrière moi ne peut être mon disciple ». Porter sa croix signifie ici l’accepter non pas comme un événement ponctuel de sa vie, mais comme un style permanent, ou plus exactement une thérapie de longue durée, destinée à guérir de cette maladie que Jésus appelle dans un autre passage de l’évangile « la sclérocardia », cette sclérose, cette fermeture et paralysie de notre cœur qui nous replie sur nous-mêmes et nous empêche d’aimer.

Comment ne pas être bousculé par de telles paroles ! Pour mieux nous éclairer sur leur teneur, Jésus va prolonger son propos par deux paraboles qui vont montrer que s’engager à sa suite ne peut être pris à la légère. Il s’agit en effet de s’assurer de pouvoir mener cette entreprise jusqu’au bout.
Avant de se décider à suivre Jésus, il faut repérer ses véritables ressources et ses véritables forces. Quelles sont-elles ? C’est ici que les deux paraboles racontées par Jésus nous éclairent. Nous comprenons alors que calculer ses ressources et ses forces c’est paradoxalement se débarrasser de tout ce qui nous encombre pour ne compter que sur notre véritable richesse : le Christ.
L’essentiel dans la sequela Christi est donc bien le renoncement qui doit conduire à ne plus compter que sur le Christ, ne rien lui préférer c’est-à-dire ne rien mettre avant lui, tout orienter vers lui. Il est donc capital de repérer tout ce dont nous devons nous détacher. Très vite, nous pensons sans doute à tel bien matériel, à telle affection qui n’est pas tout à fait ordonnée ; à tel souci qui trahit une trop grande préoccupation de nous-mêmes. Mais peut-être ne voyions nous pas les vrais attachements qui nous empêchent de suivre Jésus en qualité de disciple. N’ayons pas peur de demander au Seigneur de nous aider à prendre conscience de ces liens. Jésus ne parle pas ainsi dans l’évangile pour nous effrayer, voire nous décourager ; mais après avoir insisté sur l’urgence d’un choix résolu pour le Royaume, qui seul donne sens à notre vie, il nous invite tout aussi instamment à prendre les moyens pour arriver au but en devenant ses disciples.


« Seigneur j’ai peur ; peur de ne pas être à la hauteur ; peur de ne pas vouloir - ni même désirer - choisir ce chemin. Je peux seulement t’offrir mon ‘désir du désir de te suivre’. S’il te suffit, je t’en prie, viens me séduire, afin que je trouve dans ton amour, la force de mettre mes pas dans les tiens afin de ne jamais être séparé de toi. »

Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 Talach15

Être son disciple


      Écoute la voix de Dieu qui te pousse à sortir de toi pour suivre le Christ…, et tu seras un disciple parfait : « Celui d'entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple. » Après cela, qu’as-tu à dire ? Que peux-tu répondre ? Toutes tes hésitations et tes questions tombent devant cette seule parole… Et le Christ dit dans un autre endroit : « Celui qui se détache de sa vie en ce monde la garde pour la vie éternelle… Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera » (Jn 12,25s).

     Il a dit encore à ses disciples : « Levez-vous, partons d’ici ! » (Jn 14,31) Par cette parole, il a montré que ni sa place ni celle de ses disciples n’est ici. Où irions-nous donc, Seigneur ? « Là où je suis, là aussi sera mon serviteur » (Jn 12,26). Si Jésus nous crie : « Levez-vous, partons d'ici ! », qui sera donc assez sot pour consentir à rester avec les cadavres dans leurs tombeaux et à habiter parmi les morts ? Chaque fois donc que le monde veut te retenir, rappelle-toi la parole du Christ : « Levez-vous, partons d'ici ! »… Chaque fois que tu veux t’asseoir, t’installer, te complaire à rester là où tu es, rappelle-toi cette voix pressante et dis-toi : « Lève-toi, allons-nous-en d’ici. »

     Car de toute façon, il faudra t’en aller. Mais va-t’en comme Jésus s’en va : va-t’en parce qu’il te l’a dit, non parce que les lois de la nature t’emportent malgré toi. Que tu le veuilles ou non, tu es sur le chemin de ceux qui partent. Pars donc à cause de la parole de ton Maître, et non par la nécessité de la contrainte. « Lève-toi, partons d'ici ! » Cette voix éveille les assoupis : c’est la trompette qui chasse le sommeil de la paresse par sa sonnerie. C’est une force et non une parole : soudain elle revêt celui qui la sent d’une force nouvelle et le pousse d’une chose à une autre en un clin d’œil… « Levez-vous, partons d’ici » : voici que lui aussi s’en va avec toi ; pourquoi t’attardes-tu ?... Dieu t’appelle à t’en aller en sa compagnie.  

Philoxène de Mabboug (?-v. 523), évêque en Syrie
Homélies, n° 9 ; SC 44




Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 Naissa11

Nativité de la Sainte Vierge

« Neuf mois étant accomplis, Anne mit au monde une fille et l'appela du Nom de Marie. Quand elle l'eut sevrée, la troisième année, Joachim et elle se rendirent au Temple du Seigneur et, ayant offert au Seigneur des victimes, ils présentèrent leur petite fille Marie pour qu'elle habitât avec les vierges qui, nuit et jour, sans cesse, louaient Dieu. Quand elle eut été amenée devant le Temple du Seigneur, Marie gravit en courant les quinze marches sans se retourner pour regarder en arrière et sans regarder ses parents comme le font les petits enfants. Et cela frappa d'étonnement toute l'assistance, au point que les prêtres du Temple eux-mêmes étaient dans l'admiration.

Puisque la Vierge Marie devait naître d'Anne, la nature n'a pas osé devancer le germe béni de la grâce. Elle est restée sans fruit jusqu'à ce que la grâce eût porté le sien. En effet il s'agissait de la naissance, non d'un enfant ordinaire, mais de cette première-née d'où allait naître le premier-né de toute créature, en qui subsistent toutes chose. O bienheureux couple, Joachim et Anne ! Toute la création vous doit de la reconnaissance, car c'est en vous et par vous qu'elle offre au créateur le don qui surpasse tous les dons, je veux dire la chaste Mère qui était seule digne du Créateur.

Aujourd'hui sort de la souche de Jessé le rejeton sur lequel va s'épanouir pour le monde une fleur divine. Aujourd'hui Celui qui avait fait autrefois sortir le firmament des eaux crée sur la terre un ciel nouveau, formé d'une substance terrestre ; et ce ciel est beaucoup plus beau, beaucoup plus divin que l'autre, car c'est de lui que va naître le soleil de justice, celui qui a créé l'autre soleil....

Que de miracles se réunissent en cette enfant, que d'alliances se font en elle ! Fille de la stérilité, elle sera la virginité qui enfante. En elle se fera l'union de la divinité et de l'humanité, de l'impassibilité et de la souffrance, de la vie et de la mort, pour qu'en tout ce qui était mauvais soit vaincu par le meilleur. O fille d'Adam et Mère de Dieu ! Et tout cela a été fait pour moi, Seigneur ! Si grand était votre amour pour moi que vous avez voulu, non pas assurer mon salut par les anges ou quelque autre créature, mais restaurer par vous-même celui que vous aviez d'abord créé vous-même. C'est pourquoi je tressaille d'allégresse et je suis plein de fierté, et dans ma joie, je me tourne vers la source de ces merveilles, et emporté par les flots de mon bonheur, je prendrai la cithare de l'Esprit pour chanter les hymnes divins de cette naissance...

Aujourd’hui le créateur de toutes choses, Dieu le Verbe compose un livre nouveau jailli du cœur de son Père, et qu’il écrit par le Saint-Esprit, qui est langue de Dieu…

O fille du roi David et Mère de Dieu, Roi universel. O divin et vivant objet, dont la beauté a charmé le Dieu créateur, vous dont l'âme est toute sous l’action divine et attentive à Dieu seul ; tous vos désirs sont tendus vers cela seul qui mérite qu'on le cherche, et qui est digne d'amour ; vous n'avez de colère que pour le péché et son auteur. Vous aurez une vie supérieure à la nature, mais vous ne l'aurez pas pour vous, vous qui n'avez pas été créée pour vous. Vous l'aurez consacrée tout entière à Dieu, qui vous a introduite dans le monde, afin de servir au salut du genre humain, afin d'accomplir le dessein de Dieu, I'Incarnation de son Fils et la déification du genre humain. Votre cœur se nourrira des paroles de Dieu : elles vous féconderont, comme l'olivier fertile dans la maison de Dieu, comme l'arbre planté au bord des eaux vives de l'Esprit, comme l'arbre de vie, qui a donné son fruit au temps fixé : le Dieu incarné, la vie de toutes choses. Vos pensées n'auront d'autre objet que ce qui profite à l'âme, et toute idée non seulement pernicieuse, mais inutile, vous la rejetterez avant même d'en avoir senti le goût.

Vos yeux seront toujours tournés vers le Seigneur, vers la lumière éternelle et inaccessible ; vos oreilles attentives aux paroles divines et aux sons de la harpe de l'Esprit, par qui le Verbe est venu assumer notre chair... vos narines respireront le parfum de l'époux, parfum divin dont il peut embaumer son humanité. Vos lèvres loueront le Seigneur, toujours attaché aux lèvres de Dieu. Votre bouche savourera les paroles de Dieu et jouira de leur divine suavité. Votre cœur très pur, exempt de toute tache, toujours verra le Dieu de toute pureté et brûlera de désir pour lui. Votre sein sera la demeure de celui qu'aucun lieu ne peut contenir. Votre lait nourrira Dieu, dans le petit enfant Jésus. Vous êtes la porte de Dieu, éclatante D'UNE PERPÉTUELLE VIRGINITÉ. Vos mains porteront Dieu, et vos genoux seront pour lui un trône plus sublime que celui des chérubins... Vos pieds, conduits par la lumière de la loi divine, le suivant dans une course sans détours, vous entraîneront jusqu'à la possession du Bien-Aimé. Vous êtes le temple de l'Esprit-Saint, la cité du Dieu vivant, que réjouissent les fleuves abondants, les fleuves saints de la grâce divine. Vous êtes toute belle, toute proche de Dieu ; dominant les Chérubins, plus haute que les Séraphins, très proche de Dieu lui-même.

Salut, Marie, douce enfant d'Anne ; l’amour à nouveau me conduit jusqu’à vous. Comment décrire votre démarche pleine de gravité ? votre vêtement ? le charme de votre visage ? cette sagesse que donne l'âge unie à la jeunesse du corps ? Votre vêtement fut plein de modestie, sans luxe et sans mollesse. Votre démarche grave, sans précipitation, sans heurt et sans relâchement. Votre conduite austère, tempérée par la joie, n'attirant jamais l'attention des hommes. Témoin cette crainte que vous éprouvâtes à la visite inaccoutumée de l'ange ; vous étiez soumise et docile à vos parents ; votre âme demeurait humble au milieu des plus sublimes contemplations. Une parole agréable, traduisant la douceur de l'âme. Quelle demeure eût été plus digne de Dieu ? Il est juste que toutes les générations vous proclament bienheureuse, insigne honneur du genre humain. Vous êtes la gloire du sacerdoce, l’espoir des chrétiens, la plante féconde de la virginité. Par vous s'est répandu partout l'honneur de la virginité Que ceux qui vous reconnaissent pour la Mère de Dieu soient bénis, maudits ceux qui refusent...

O vous qui êtes la fille et la souveraine de Joachim et d'Anne, accueillez la prière de votre pauvre serviteur qui n'est qu'un pécheur, et qui pourtant vous aime ardemment et vous honore, qui veut trouver en vous la seule espérance de son bonheur, le guide de sa vie, la réconciliation auprès de votre Fils et le gage certain de son salut. Délivrez-moi du fardeau de mes péchés, dissipez les ténèbres amoncelées autour de mon esprit, débarrassez-moi de mon épaisse fange, réprimez les tentations, gouvernez heureusement ma vie, afin que je sois conduit par vous à la béatitude céleste, et accordez la paix au monde. A tous les fidèles de cette ville, donnez la joie parfaite et le salut éternel, par les prières de vos parents et de toute l'Eglise.

Homélie de Saint Jean de Damas, pour la fête de la Nativité de la Très Sainte Vierge


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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !

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Message par Maud Dim 8 Sep 2013 - 12:52

bonjour Lumen     Very Happy 
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez  Very Happy 

Que ce Saint Dimanche soit béni par le Seigneur et éclairé par Sa divine Lumière    sunny 

Bible Church Croix Dove 

Maud


****

Méditation sur l’ évangile du jour : Dimanche 08 Septembre 2013

La vraie sagesse, c'est de renoncer à tout pour le Chris
t




Prière d'introduction


Je crois, Seigneur, qu’en prenant ce moment pour toi, je fais la chose la plus grande qu’un être humain peut faire : disposer son cœur et toute sa personne à la rencontre avec son Dieu. Donne -moi la grâce de te rencontrer ; non pas sentir ta présence mais te rencontrer en vérité !

Demande

Seigneur, ton appel est fort et exigeant. Donne-moi la grâce de me mettre aujourd’hui de nouveau à ta suite. Donne cette grâce à tous les chrétiens de mon pays, et aux chrétiens du monde entier.

Points de réflexion

1. L’Évangile d’aujourd’hui nous présente clairement l’appel que Jésus fait à ses disciples : un appel au renoncement, à prendre leur propre croix.

Oui, l’appel de Jésus est clair et peut-être, aussi, dur à entendre. Que demande t-il vraiment ? Il ne demande pas un renoncement pour le goût de celui-ci ! Il demande qu’on le mette en premier : « Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à… ». Mettre Dieu en premier, avant notre propre famille, avant nos projets, avant ce qui nous appartient. Notre Dieu ne nous veut pas aller à l'économie.

Comme lui se donne en entier à nous, il nous demande ce même don, à nous qui sommes ses disciples. Pour être disciples du Seigneur, nous devons le préférer à toute autre chose ou personne, il a la première place dans notre vie.

2. Les oreilles qui entendent cela sont celles de la foule, qui le suit déjà d’une certaine façon.

Ils ont vécu un peu avec Jésus, ils commencent à connaître l’offrande qu’il fait de sa vie, comment il la donne librement, sa liberté de parole, son amour envers chacun des hommes et envers Dieu son Père. Et Jésus veut les amener plus loin. Il veut peut-être qu’ils se définissent, pour Lui ou pour le monde. La décision doit être claire. Avec ces phrases, il invite les disciples à se mettre à son école. Il ne suffit plus maintenant d’admirer Jésus… il s’agit de se mettre à sa suite, de vivre comme lui. « Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher derrière moi ne peut pas être mon disciple ».

Jésus ne demande pas de faire ce que lui ne fait pas, comme les pharisiens (faites ce qu’ils disent, mais ne faites pas ce qu’ils font, nous dis Jésus) Jésus nous dit « je vais en premier, n’ayez pas peur, il suffit de venir derrière moi ». Jésus prend ce chemin, et il ne le lâchera pas, même quand il deviendra dur jusqu'à l’extrême. Tous, nous pouvons nous retrouver dans ce chemin, et voir que Jésus est devant nous, il l’a vécu en premier. Ce chemin n’est pas un chemin lourd et pessimiste, Jésus le comble de sa présence, de sa joie et de sa paix et, en plus, nous avons la certitude que ce qui nous attend, c’est la vie éternelle.

Dialogue avec le Christ

Jésus, je veux te choisir aujourd’hui, et me mettre de façon renouvelée à ta suite. Donne-moi la force, par l’intercession des saints, et surtout de la Vierge Marie ; que je sache m’aventurer sur ce chemin.

Résolution

Choisis un acte dans la journée qui te permettra de mettre Jésus en premier.

SOURCE : Catholique .org


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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Lun 9 Sep 2013 - 10:44

Bonjour Maud, 
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 43550827


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 Missio10

lundi 9 septembre 2013 : Bx Pierre Bonhomme, prêtre et fond. (1803-1861)
Bx Pierre Bonhomme Prêtre et fondateur des :
Lettre de saint Paul Apôtre aux Colossiens 1,24-29.2,1-3.

Frères, je trouve la joie dans les souffrances que je supporte pour vous, car ce qu’il reste à souffrir des épreuves du Christ, je l’accomplis dans ma propre chair, pour son corps qui est l’Église.
De cette Église, je suis devenu ministre, et la charge que Dieu m'a confiée, c'est d'accomplir pour vous sa parole,
le mystère qui était caché depuis toujours à toutes les générations, mais qui maintenant a été manifesté aux membres de son peuple saint.
Car Dieu a bien voulu leur faire connaître en quoi consiste, au milieu des nations païennes, la gloire sans prix de ce mystère : le Christ est au milieu de vous, lui, l'espérance de la gloire !
Ce Christ, nous l'annonçons : nous avertissons tout homme, nous instruisons tout homme avec sagesse, afin d'amener tout homme à sa perfection dans le Christ.
C'est pour cela que je m'épuise à combattre, avec toute la force du Christ dont la puissance agit en moi.
Je veux en effet que vous sachiez quel dur combat je mène pour vous, et aussi pour les fidèles de Laodicée et pour tant d'autres qui ne m'ont jamais rencontré personnellement.
Je combats pour que leurs cœurs soient remplis de courage et qu'ils soient rassemblés dans l'amour, afin d'acquérir toute la richesse de l'intelligence parfaite, et la vraie connaissance du mystère de Dieu. Ce mystère, c'est le Christ,
en qui se trouvent cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance.



Psaume 62(61),6-7.9.

Je n'ai mon repos qu'en Dieu seul ;
oui, mon espoir vient de lui.
Lui seul est mon rocher, mon salut,
ma citadelle : je reste inébranlable.

Comptez sur lui en tous temps,
vous, le peuple.
Devant lui épanchez votre cœur :
Dieu est pour nous un refuge.



Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 6,6-11.

Un autre jour de sabbat, Jésus était entré dans la synagogue et enseignait. Il y avait là un homme dont la main droite était paralysée.
Les scribes et les pharisiens observaient Jésus afin de voir s'il ferait une guérison le jour du sabbat ; ils auraient ainsi un motif pour l'accuser.
Mais il connaissait leurs pensées, et il dit à l'homme qui avait la main paralysée : « Lève-toi, et reste debout devant tout le monde. » L'homme se leva et se tint debout.
Jésus leur dit : « Je vous le demande : Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien, ou de faire le mal ? de sauver une vie, ou de la perdre ? »
Alors, promenant son regard sur eux tous, il dit à l'homme : « Étends ta main. » Il le fit, et sa main redevint normale.
Quant à eux, ils furent remplis de fureur et ils discutaient entre eux sur ce qu'ils allaient faire à Jésus.



Saint Luc mentionne que la scène a lieu « un autre jour de sabbat » ; c'est-à-dire que, une fois encore, les querelles contre Jésus éclatent le jour du sabbat. C’est à la fois regrettable et inévitable. Le sabbat annonce en effet l’entrée du peuple dans le repos et la paix de Dieu, il est au cœur de la Torah, au cœur de la mission du Christ. Évoquer le statut du sabbat ne se limite pas à discuter de l’opportunité de chômer tel jour. L’homme a été créé pour le sabbat, c'est-à-dire pour le jour de Dieu, pour voir le jour de la vie et de la liberté. Revenir fréquemment sur le sujet, même si cela suscite les assauts hostiles et répétés de ses détracteurs, est pour Jésus un moyen de montrer le cœur de sa mission et l’importance de son message. Notre Dieu est le Dieu de la vie, il est le Dieu qui sauve de toute aliénation et de toute mort, le Dieu qui nous fait entrer dans son repos.

C’est donc le jour du sabbat et dans la synagogue, dans la maison de Dieu, que Jésus envisage la guérison d’un homme qui a perdu l’usage de sa main droite. Le jour du sabbat, Jésus envisage la libération d’un homme qui a perdu sa dignité parce qu’il est dans l’impossibilité de travailler.

Il s’agit pour ses adversaires, et pour nous-mêmes, d’une provocation claire.

Pour ce qui est des adversaires de Jésus, ils attaquent parce qu’ils sont obnubilés par la question de savoir
« ce qu’on peut faire » ; c’est ainsi qu’ils pensent distinguer entre faire le bien et faire le mal. Mais, tout attentifs qu’ils sont à ne pas briser, déchirer ou broyer, ils ne voient plus où est le bien. Pourtant, le jour du sabbat, ils délient leur âne de l’étable pour le conduire à boire. Mais ils ne voient pas, devant eux, au milieu d’eux, un homme lié, un frère privé de sa dignité.

Sommes-nous si loin de leur état d’esprit pour que Jésus n’aie pas besoin de nous provoquer également ? Combien de fois sommes-nous prompts à brandir comme une revendication la liberté chèrement acquise par les hommes, combien souvent avançons-nous des motifs religieux ou chrétiens qui riment avec respect et tolérance, combien de fois, dans le même temps, laissons-nous les frères qui sont en face de nous, au milieu de nous, dans l’ignorance de l’évangile ou pris dans l’esclavage de leurs fausses libertés ?

Jésus nous provoque et nous ramène à l’essentiel. D’abord, il nous faut convertir notre regard, pour voir l’homme en vérité, selon la place qu’il occupe dans la maison de Dieu. Ensuite l’aider, au nom de cette vérité, à entrer dans le royaume de la vie, dans le jour du repos, dans la paix du Christ.


Seigneur Jésus, fais de nous des disciples authentiques. Donne-nous d’ouvrir les yeux sur l’aliénation de notre humanité, que nous sachions accueillir de toi la libération. Donne-nous de découvrir qu’il n’y a qu’en toi que nous trouverons le repos auquel notre âme aspire.

Frère Dominique
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 Jesus_14

Une guérison le jour du sabbat, symbole de l'achèvement de la création


     Ce monde est très bon, tel qu’il a été fait et tel que nous le voyons, parce que Dieu le veut ainsi : personne ne pourrait en douter. Si la création était désordonnée, si l’univers évoluait au hasard, on pourrait mettre en doute cette affirmation. Mais puisque le monde a été fait avec sagesse et science, de façon raisonnable et logique, puisqu’il a été orné de toute beauté, il faut que celui qui y préside et qui l’a organisé ne soit autre que la Parole de Dieu, son Verbe, son Logos…


     Étant la Parole bonne du Dieu de bonté, c’est ce Verbe qui a disposé l’ordre de toutes choses, qui a réuni les contraires avec les contraires pour en former une seule harmonie. C’est lui, « puissance de Dieu et sagesse de Dieu » (1Co 1,24), qui fait tourner le ciel, qui suspend la terre et qui, sans qu’elle repose sur rien, la maintient par sa propre volonté (cf He 1,3). Le soleil éclaire la terre par la lumière qu’il reçoit de lui, et la lune reçoit sa mesure de sa lumière. Par lui, l’eau est suspendue dans les nuages, les pluies arrosent la terre, la mer garde ses limites, la terre se couvre de plantes de toutes sortes (cf Ps 103)…


     La raison pour laquelle cette Parole, le Verbe de Dieu, est venue jusqu’aux créatures est vraiment admirable… La nature des êtres créés est passagère, faible, mortelle ; mais puisque le Dieu de l’univers est par nature bon et excellent, il aime les hommes… Voyant donc que par elle-même toute la nature créée s’écoule et se dissout, pour lui éviter cela et pour que l’univers ne retourne pas au néant…, Dieu ne l’abandonne pas aux fluctuations de sa nature. Dans sa bonté, par son Verbe, il gouverne et maintient toute la création… Elle ne subit donc pas le sort qui serait le sien si le Verbe ne la gardait pas, c’est-à-dire l’anéantissement. « Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute créature, parce que c’est par lui que tout subsiste, les choses visibles et invisibles, et il est aussi la tête de l’Eglise » (Col 1,15-18).
 

Saint Athanase (295-373), évêque d'Alexandrie, docteur de l'Église
Contre les païens, 40 ; SC 18 (trad. SC p. 190 rev.)




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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Dernière édition par Lumen le Mar 10 Sep 2013 - 10:41, édité 1 fois

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Lun 9 Sep 2013 - 11:04

Bonjour Lumen    Very Happy 
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez    Very Happy 

Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairé par  sa divine Lumière    sunny 

Bible Croix Dove 

Maud


****

Méditation sur l’ évangile  de ce jour :

Jésus sauveur provoque l'hostilité des pharisiens


Prière d'introduction

Dans cette prière initiale, je voudrais, Seigneur, me mettre en marche. Comme les juifs qui se sont mis en marche vers la synagogue, pour être enseignés par toi, dans ce temps de préparation ; même si je ne me déplace pas, je me mets en marche vers toi.

Je prépare mon cœur à te rencontrer, à rencontrer ta Parole, ton enseignement.

(Prends conscience en gardant un moment de silence ; écoute le silence si les circonstances te le permettent, pour saisir un peu mieux la grandeur de Dieu et du fait de se mettre en attitude de dialogue avec Lui).

Demande

Enseigne-moi Seigneur, que je sois prêt à la conversion du cœur, à changer mes schémas en lisant ta Paroles. Que je sois interpellé par toi. Seigneur ouvre mon cœur !

Points de réflexion

1. C’est le jour du Sabbat, Jésus enseigne dans la synagogue.

Il est à ce moment là très écouté, et une grande expectative commence à se former autour de lui. Tout en enseignant, Jésus observe l’assemblée. Il voit les pharisiens, il voit ceux qui écoutent attentivement, il voit les personnes malades, et il voit aussi, parmi eux, un homme dont la main droite est paralysée.

Les pharisiens aussi l’on repéré, et ils se demandent si Jésus va faire quelque chose ou pas. Ils connaissent déjà bien Jésus... puisqu’ils prévoient ses actes, son cœur. Mais leur cœur est déjà prédisposé face à Jésus. Au fond, ils n’attendent que ça : que Jésus guérisse l’homme pour corroborer leur jugement.

2. Jésus le sait, et il en profite. Il veut que le message, cette fois-ci, soit vraiment clair.

Et il dit à l’homme : « Lève-toi et reste debout devant tout le monde ». Il veut que tous le voit, que ce soit une évidence, « reste debout là » devant tout le monde. Et il annonce : Le jour du Sabbat, « est-il permis de faire le bien, ou de faire le mail ? de sauver une vie, ou de la perdre ? » Le jour du Sabbat c’est le jour du BIEN, c’est le jour du Dieu Amour ! et non pas de la mesquinerie de l’homme...

Et Jésus fait le bien, et la main devient normale ; Dieu est au milieu de nous, parmi nous, il est venu pour faire le bien ! Le jour du repos, jour du Seigneur, jour de sa Vie parmi nous, c’est un jour qui doit le refléter !

Ces Pharisiens, le jour du Sabbat, choisissent le mal : l’Évangile nous dit : « ils furent remplis de fureur ».

Dialogue avec le Christ

Ta Parole est claire Seigneur, c’est le bien, la vie que tu veux ! Et le plus grand bien que l’homme peut faire, est de te célébrer en faisant le bien ! Viens Seigneur Jésus, car tu sais que souvent je veux faire le bien, mais ce qui sort de moi, comme spontanément, ce n’est pas ça. Viens ! Viens vivre en moi.

Résolution


Célébrer aujourd’hui le Seigneur, par une louange, par une visite eucharistique, ou en assistant à l’eucharistie du jour, ou en faisant un bien concret à quelqu’un.

SOURCE : Catholique.org



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 Jasus_20
Jésus dans la synagogue de Capharnaüm
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Message par Invité Mar 10 Sep 2013 - 10:42

Bonjour Maud, 
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 43550827



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 310

mardi 10 septembre 2013 : St Nicolas (Nicola) de Tolentino, o.s.a. (1245-1305)
Saint Nicolas de Tolentino, Prêtre o.s.a. (1245-1305):
Lettre de saint Paul Apôtre aux Colossiens 2,6-15.

Frères, continuez à vivre dans le Christ Jésus, le Seigneur, tel que nous vous l'avons transmis.
Soyez enracinés en lui, construisez votre vie sur lui ; restez fermes dans la foi telle qu'on vous l'a enseignée, soyez débordants d'action de grâce.
Prenez garde à ceux qui veulent faire de vous leur proie par leur philosophie trompeuse et vide fondée sur la tradition des hommes, sur les forces qui régissent le monde, et non pas sur le Christ.
Car en lui, dans son propre corps, habite la plénitude de la divinité.
En lui vous avez tout reçu en plénitude, car il domine toutes les puissances de l'univers.
C'est en lui que vous avez reçu la vraie circoncision, non pas celle que pratiquent les hommes, mais celle qui enlève les tendances égoïstes de la chair ; telle est la circoncision qui vient du Christ.
Par le baptême, vous avez été mis au tombeau avec lui, avec lui vous avez été ressuscités, parce que vous avez cru en la force de Dieu qui a ressuscité le Christ d'entre les morts.
Vous étiez des morts, parce que vous aviez péché et que vous n'aviez pas reçu de circoncision. Mais Dieu vous a donné la vie avec le Christ : il nous a pardonné tous nos péchés.
Il a supprimé le billet de la dette qui nous accablait depuis que les commandements pesaient sur nous : il l'a annulé en le clouant à la croix du Christ.
Ainsi, Dieu a dépouillé les puissances de l'univers ; il les a publiquement données en spectacle et les a traînées dans le cortège triomphal de la croix.



Psaume 145(144),1-2.8-9.10-11.

Je t'exalterai, mon Dieu, mon Roi,
je bénirai ton nom toujours et à jamais !
Chaque jour je te bénirai,
je louerai ton nom toujours et à jamais.

Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d'amour ;
la bonté du Seigneur est pour tous,
sa tendresse, pour toutes ses œuvres.

Que tes œuvres, Seigneur, te rendent grâce
et que tes fidèles te bénissent !
Ils diront la gloire de ton règne,
ils parleront de tes exploits.



Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 6,12-19.

En ces jours-là, Jésus s'en alla dans la montagne pour prier, et il passa la nuit à prier Dieu.
Le jour venu, il appela ses disciples, en choisit douze, et leur donna le nom d'Apôtres :
Simon, auquel il donna le nom de Pierre, André son frère, Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy,
Matthieu, Thomas, Jacques fils d'Alphée, Simon appelé le Zélote,
Jude fils de Jacques, et Judas Iscariote, celui qui fut le traître.
Jésus descendit de la montagne avec les douze Apôtres et s'arrêta dans la plaine. Il y avait là un grand nombre de ses disciples, et une foule de gens venus de toute la Judée, de Jérusalem, et du littoral de Tyr et de Sidon,
qui étaient venus l'entendre et se faire guérir de leurs maladies. Ceux qui étaient tourmentés par des esprits mauvais en étaient délivrés.
Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu'une force sortait de lui et les guérissait tous.



« Jésus s'en alla dans la montagne pour prier, et il passa la nuit à prier Dieu ». A chaque tournant décisif de sa vie et donc de l’histoire du salut, saint Luc montre Jésus en prière (Cf. Lc 3, 21 ; 9, 28-29 ; 22, 41). Le fait que Jésus prie sur la montagne n’est pas sans importance. Dans la Bible, la montagne est en effet le lieu de la rencontre avec Dieu. Il y avait parlé à Moïse. Dans la brise légère, il s’y était manifesté à Elie. Jésus y demeure et nous révèle ainsi son unité avec le Père. C’est bien du cœur de la Trinité, communion du Père et du Fils dans l’Esprit Saint, que naît l’appel des douze apôtres.

Il y a à la fois quelque chose de solennel et d’émouvant à se représenter le défilé de ces douze visages devant nous et à entendre résonner le prénom de chacun. Tous différents, sûrement nous retrouverons-nous de manière privilégié dans l’un ou l’autre : dans Pierre pour les plus vifs et les plus entreprenants, dans Jean pour les plus contemplatifs… Il n’est pas impossible aussi que nous découvrions un peu de nous-mêmes dans chacun d’eux. Qu’est-ce à dire si ce n’est que dans ces
« Douze » sont déjà présents tous ceux qui, dans les siècles à venir, reprendront le flambeau en devenant, à leur tour, témoins de la Bonne Nouvelle du Royaume, à la suite de Jésus.

Le chiffre « douze » représentent les douze tribus du peuple de Dieu dispersées. Jésus signifie par là qu’il s’adresse à la totalité de l’Israël définitif par lequel le salut atteint tous les hommes. C’est bien ce qu’illustre la deuxième partie de notre péricope évangélique faisant directement suite à l’appel des apôtres :
« Jésus descendit de la montagne, nous dit saint Luc, avec les douze Apôtres et s'arrêta dans la plaine. Il y avait là un grand nombre de ses disciples, et une foule de gens […], qui étaient venus l'entendre et se faire guérir de leurs maladies. Ceux qui étaient tourmentés par des esprits mauvais en étaient délivrés. Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu'une force sortait de lui et les guérissait tous. »

Mais le chiffre « douze » peut aussi étendre sa symbolique à la totalité des hommes aux oreilles desquels résonne l’appel à la mission et à la totalité que représente chacun d’eux dans toutes les dimensions de son humanité !

A travers l’élection de chacun des « Douze », c’est donc tout autant l’appel universel au salut qu’à la mission qui se fait entendre. Dans le particulier de chacun des apôtres, l’universalité de cet appel se dit de la façon la plus significative.
Tous, nous sommes appelés à être sauvés et à devenir des apôtres du Christ, selon nos vocations respectives. Et parce que l’appel des apôtres naît du cœur de la Trinité, c’est le mystère de la douceur, de l’humilité et de l’amour même de Dieu dont nous devons être les dépositaires.


« Seigneur, puisse le découragement ne pas nous accabler devant l’abîme qui existe peut-être entre ce que nous sommes aujourd’hui et ce à quoi tu nous appelles. En appelant les Douze du haut de la Montagne, tu nous apprends aussi que tout apostolat commence d’abord par s’accepter et se laisser aimer tel que l’on est ».

Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 196-ag10

Il passa la nuit à prier Dieu

Nous ne pouvons pas trouver Dieu dans le bruit, dans l’agitation… Dans le silence, Dieu nous écoute ; dans le silence, il parle à nos âmes. Dans le silence, il nous est donné le privilège d’entendre Sa voix :

     Silence de nos yeux.
     Silence de nos oreilles.
     Silence de notre bouche.
     Silence de notre esprit.
     Dans le silence du cœur,
     Dieu parlera.

     Le silence du cœur est nécessaire afin d’entendre Dieu partout — dans la porte qui se ferme, la personne qui te réclame, les oiseaux qui chantent, et les fleurs, et les animaux. Si nous sommes attentifs au silence, il sera facile de prier. Il y a tant de bavardages, de choses répétées, de choses rapportées dans ce qu’on dit et écrit. Notre vie de prière souffre parce que nos cœurs ne sont pas silencieux. Je garderai plus soigneusement le silence de mon cœur, afin que, dans le silence de mon cœur, j’entende Ses mots de consolation et que de la plénitude de mon cœur, je console Jésus caché dans la détresse des pauvres.


Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité No Greater Love, p. 10




La prière d’Etienne (Ac 7) : L’école de prière de Benoit XVI (n°26)

Chers frères et sœurs,

Dans les dernières catéchèses, nous avons vu comment, dans la prière personnelle et communautaire, la lecture et la méditation de la Sainte Ecriture nous ouvrent à l’écoute de Dieu et infusent en nous la lumière pour comprendre le présent. Aujourd’hui, je voudrais parler du témoignage et de la prière du premier martyr de l’Eglise, saint Etienne, l’un des sept choisis pour le service de la charité envers ceux qui étaient dans le besoin. Au moment de son martyre, raconté dans les Actes des apôtres, se manifeste encore une fois le rapport fécond qui existe entre la parole de Dieu et la prière.

Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 Saint_etienne-319f8
Etienne est amené au tribunal, devant le Sanhédrin, où il est accusé d’avoir déclaré que « Jésus… détruira ce lieu [le Temple] et changera les usages que Moïse nous a légués » (Ac 6, 14). Pendant sa vie publique, Jésus avait effectivement annoncé la destruction du Temple de Jérusalem : « Détruisez ce sanctuaire et en trois jours je le relèverai » (Jn 2, 19). Toutefois, comme le note l’évangéliste Jean, il « parlait du sanctuaire de son corps. Aussi, quand il ressuscita d’entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu’il avait dit cela, et ils crurent à l’Ecriture et à la parole qu’il avait dite » (Jn 2, 21-22).

Le discours d’Etienne devant le tribunal, le plus long des Actes des apôtres, se développe justement sur cette prophétie de Jésus, qui est le nouveau sanctuaire, qui inaugure le nouveau culte et se substitue, par l’offrande qu’il fait de lui-même sur la croix, aux sacrifices antiques. Etienne veut prouver combien est infondée l’accusation qui est faite à Jésus de renverser la loi de Moïse et illustre sa vision de l’histoire du salut, de l’alliance de Dieu avec l’homme. Il relit ainsi tout le récit biblique, itinéraire contenu dans l’Ecriture sainte, pour montrer qu’il conduit au « lieu » de la présence définitive de Dieu, qui est Jésus-Christ, en particulier sa passion, sa mort et sa résurrection. C’est dans cette perspective qu’Etienne interprète aussi son identité de disciple de Jésus, en le suivant jusqu’au martyre. La méditation sur l’Ecriture sainte lui permet ainsi de comprendre sa mission, sa vie, son présent. En cela, il est guidé par la lumière de l’Esprit-Saint, par son rapport intime avec le Seigneur, au point que les membres du Sanhédrin virent son visage « semblable à celui d’un ange » (Ac 6, 15). Un tel signe de l’assistance divine rappelle le visage rayonnant de Moïse quand il descendit du Mont Sinaï après avoir rencontré Dieu (cf. Ex 34, 29-35 ; 2 Co 3, 7-8.).

Dans son discours, Etienne part de l’appel d’Abraham, pèlerin vers la terre indiquée par Dieu et qu’il ne possédait qu’à l’état de promesse ; il passe ensuite à Joseph, vendu par ses frères, mais assisté et libéré par Dieu, pour arriver à Moïse, qui devient l’instrument de Dieu pour libérer son peuple, mais qui se heurte aussi, et plus d’une fois, au refus de son peuple. Dans tous ces événements, racontés dans l’Ecriture sainte, dont Etienne se montre à l’écoute, se manifeste toujours Dieu qui ne se lasse pas d’aller à la rencontre de l’homme malgré l’opposition obstinée de celui-ci. Et ceci est vrai dans le passé, dans le présent et dans le futur. Etienne voit donc, dans tout l’Ancien Testament, la préfiguration du drame de Jésus, le Fils de Dieu fait chair qui, comme les Patriarches, rencontre des obstacles, le refus, la mort.

Etienne se réfère donc à Josué, à David et à Salomon, mis en rapport avec la construction du Temple de Jérusalem et il conclut par les paroles du prophète Isaïe (66, 1-2) : « Le ciel est mon trône, et la terre l’escabeau de mes pieds ; quelle maison me bâtirez-vous, dit le Seigneur, et quel sera le lieu de mon repos ? N’est-ce pas ma main qui a fait tout cela ? » (Ac 7, 49-50). En méditant l’action de Dieu dans l’histoire du salut, et en mettant en évidence la tentation constante du refus de Dieu et de son action, il affirme que Jésus est le Juste annoncé par les prophètes ; en lui, Dieu s’est rendu présent de manière unique et définitive : Jésus est le « lieu » du véritable culte. Etienne ne nie pas l’importance du Temple pendant un certain temps, mais il souligne que « Dieu n’habite pas dans des demeures faites de main d’homme » (Ac 7, 48). Le nouveau et véritable temple dans lequel habite Dieu est son Fils, qui a pris chair humaine, c’est l’humanité du Christ, le Ressuscité qui rassemble les peuples et les unit dans le sacrement de son corps et de son sang. L’expression au sujet du Temple « non fait de main d’homme » se trouve aussi dans la théologie de saint Paul et de la Lettre aux Hébreux : le corps de Jésus, qu’il a assumé afin de s’offrir comme victime sacrificielle pour expier les péchés, est le nouveau temple de Dieu, le lieu de la présence du Dieu vivant ; en lui, Dieu et l’homme, Dieu et le monde sont réellement en contact : Jésus prend sur lui tout le péché de l’humanité pour le porter dans l’amour de Dieu et pour « le brûler » dans cet amour. S’approcher de la Croix, entrer en communion avec le Christ, veut dire entrer dans cette transformation. Cela signifie entrer en contact avec Dieu, entrer dans le véritable temple.

La vie et le discours d’Etienne s’interrompent brusquement avec la lapidation mais son martyre est justement l’accomplissement de sa vie et de son message : il devient un avec le Christ. Ainsi, sa méditation sur l’action de Dieu dans l’histoire, sur la parole divine qui a trouvé en Jésus son accomplissement, devient une participation à la prière même de la Croix. Avant de mourir, en effet, il s’exclame : « Seigneur Jésus, reçois mon esprit » (Ac 7, 59), s’appropriant les paroles du psaume (31, 6) et reprenant l’ultime expression de Jésus sur le calvaire : « Père, en tes mains, je remets mon esprit » (Lc 23, 46) ; et enfin, comme Jésus, il dit dans un grand cri devant ceux qui le lapident « Seigneur, ne leur impute pas ce péché » (Ac 7, 60). Notons que si, d’un côté la prière d’Etienne reprend celle de Jésus, le destinataire est différent, parce que l’invocation est adressée au Seigneur, c’est-à-dire à Jésus qu’il contemple, glorifié, à la droite du Père : « Ah ! dit-il, je vois les cieux ouverts et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu » (Ac 7, 55).

Chers frères et sœurs, le témoignage de saint Etienne nous donne quelques indications pour notre prière et notre vie. Nous pouvons nous demander : d’où ce premier martyr chrétien a-t-il tiré la force d’affronter ses persécuteurs et d’arriver jusqu’au don de lui-même ? La réponse est simple : de son rapport avec Dieu, de sa communion avec le Christ, de la méditation sur l’histoire du salut, de voir l’action de Dieu qui a atteint son sommet en Jésus-Christ. Notre prière aussi doit être nourrie de l’écoute de la parole de Dieu, dans la communion avec Jésus et son Eglise.

Il y a un second élément : saint Etienne voit la figure et la mission de Jésus annoncées dans l’histoire du rapport d’amour entre Dieu et l’homme. Jésus, le Fils de Dieu, est le temple « non fait de main d’homme » dans lequel la présence de Dieu le Père s’est faite proche au point d’entrer dans notre chair humaine pour nous amener à Dieu, pour nous ouvrir les portes du ciel. Notre prière doit alors être contemplation de Jésus à la droite de Dieu, de Jésus qui est le Seigneur de notre existence, de mon existence quotidienne. En lui, sous la conduite de l’Esprit-Saint, nous pouvons, nous aussi, nous adresser à Dieu, établir un contact réel avec Dieu, dans la confiance et l’abandon des enfants qui s’adressent à un Père qui les aime infiniment. Merci.

Benoît XVI2 mai 2012Source : zenit.org


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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Mar 10 Sep 2013 - 11:03

Bonjour Lumen    Very Happy 
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez    Very Happy 

Que cette  journée soit bénie par le Seigneur et éclairée de Sa divine Lumière    sunny 

Bible Croix Dove 

Maud


****

Méditation sur l’ évangile du jour

Le choix de Douze. La foule dans la plaine autour de Jésus

Prière d'introduction

Seigneur, je voudrais continuer sur le chemin de la prière. Fais que ma prière devienne vie et que ma vie devienne prière, union à toi et à ton plan pour mon bonheur.

Demande

Devant les multiples occupations qui reviennent à la rentrée, garder mon temps de prière.

1. Dieu prie :

Jésus Christ, vrai Dieu et vrai homme, prend le temps de prier avant une grande décision : le choix de ses disciples, ces douze hommes qui fonderont l’Église, sacrement de salut pour tous les hommes. Au début de ma prière, je peux prendre le temps de me représenter ce Dieu qui prie. Quelle est son expression, la position de son corps ? Si j’ai souvenir de quelqu’un que j’ai vu profondément en prière, je peux y revenir pour y trouver un reflet du Seigneur. Sa prière silencieuse est tellement marquante, que ses disciples lui demandent plus tard « Seigneur, enseigne-nous à prier ».

Seigneur, enseigne-moi à prier par la contemplation de ton visage.

2. La prière, soif de l’Homme-Dieu :

Si Dieu prie, ce n’est pas uniquement pour nous « donner un bon exemple ». Jésus Christ, Dieu fait homme, a besoin de la prière, tout comme nous. « Dieu, tu es mon Dieu, je te cherche dès l’aube. Mon âme a soif de toi ; après toi languit ma chair, terre aride, altérée, sans eau. » (Ps 62,1)

Au fond de lui-même, chaque être humain a une profonde soif de l’Absolu, de grandeur, de joie, de bonheur. Ce n’est que dans la prière, en union avec la source de notre être, que nous puisons l’eau pour nous désaltérer. Jésus aussi vit cette soif de Dieu dans son humanité.
Mon Père, réveille en moi la soif de toi.

3. Étancher sa soif :

Il y a plusieurs manières d’étancher sa soif : de l’eau, un jus de fruit, du vin, un coca… mais ce n’est que l’eau qui hydrate vraiment. Quand la soif est grande, on a l’impression que les autres boissons ne nous désaltèrent pas vraiment.

La même chose nous arrive avec la prière. Nous pouvons remplir la journée de beaucoup d’occupations, au point de n’avoir presque plus de temps à consacrer à la prière, et pourtant, nous restons insatisfaits. Notre vie se vide sans la prière. La foi, l’espérance et la charité étouffent en nous ; nos réactions deviennent le fruit de nos raisonnements, sans être éclairées par la lumière de Dieu.

Seigneur, quelles sont les manières d' étancher ma soif de toi ?

Dialogue avec le Christ

Reprendre le psaume 62 et le prier lentement : Dieu, tu es mon Dieu, je te cherche dès l’aube…

Résolution

Choisir et garder un temps pendant la journée que je consacre à être avec le Seigneur.


SOURCE : Catholique.org




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Maud
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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Mer 11 Sep 2013 - 10:58

Bonjour Maud, 
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 43550827


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 Vieill10

mercredi 11 septembre 2013 :  St Jean-Gabriel Perboyre, prêtre et martyr (1802-1840)
et Bse Maria Pierina De Micheli, religieuse (1890-1945)


Jean-Gabriel Perboyre (1802-1840) martyr, de la Congrégation de la Mission:
Bienheureuse Maria Pierina de Micheli & La Sainte Face de Jésus & Devotion médaille:
Lettre de saint Paul Apôtre aux Colossiens 3,1-11.

Frères, vous êtes ressuscités avec le Christ. Recherchez donc les réalités d’en haut : c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu.
Tendez vers les réalités d'en haut, et non pas vers celles de la terre.
En effet, vous êtes morts avec le Christ, et votre vie reste cachée avec lui en Dieu.
Quand paraîtra le Christ, votre vie, alors vous aussi, vous paraîtrez avec lui en pleine gloire.
Faites donc mourir en vous ce qui appartient encore à la terre : débauche, impureté, passions, désirs mauvais, et cet appétit de jouissance qui est un culte rendu aux idoles.
Voilà ce qui provoque la colère de Dieu,
voilà quelle était votre conduite autrefois lorsque vous viviez dans ces désordres.
Mais maintenant, débarrassez-vous de tout cela : colère, emportement, méchanceté, insultes, propos grossiers.
Plus de mensonge entre vous ; débarrassez-vous des agissements de l'homme ancien qui est en vous,
et revêtez l'homme nouveau, celui que le Créateur refait toujours neuf à son image pour le conduire à la vraie connaissance.
Alors, il n'y a plus de Grec et de Juif, d'Israélite et de païen, il n'y a pas de barbare, de sauvage, d'esclave, d'homme libre, il n'y a que le Christ : en tous, il est tout.



Psaume 145(144),2-3.10-11.12-13ab.

Chaque jour je te bénirai,
je louerai ton nom toujours et à jamais.
Il est grand, le Seigneur, hautement loué ;
à sa grandeur, il n'est pas de limite.

Que tes œuvres, Seigneur, te rendent grâce
et que tes fidèles te bénissent !
Ils diront la gloire de ton règne,
ils parleront de tes exploits.

Ils annonceront aux hommes tes exploits,
la gloire et l'éclat de ton règne :
ton règne, un règne éternel,
ton empire, pour les âges des âges.



Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 6,20-26.

Jésus s'était arrêté dans la plaine, et la foule l'entourait. Regardant alors ses disciples, Jésus dit : " Heureux, vous les pauvres : le royaume de Dieu est à vous!
Heureux, vous qui avez faim maintenant : vous serez rassasiés ! Heureux, vous qui pleurez maintenant : vous rirez !
Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous repoussent, quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable, à cause du Fils de l'homme.
Ce jour-là, soyez heureux et sautez de joie, car votre récompense est grande dans le ciel : c'est ainsi que leurs pères traitaient les prophètes.
Mais malheureux, vous les riches : vous avez votre consolation !
Malheureux, vous qui êtes repus maintenant : vous aurez faim ! Malheureux, vous qui riez maintenant : vous serez dans le deuil et vous pleurerez !
Malheureux êtes-vous quand tous les hommes disent du bien de vous : c'est ainsi que leurs pères traitaient les faux prophètes.



Les Béatitudes sont la charte de ceux qui sont « morts avec le Christ » et « ressuscités avec lui » (1ère lect.) à la vie nouvelle de l’Esprit : « Par le baptême vous avez été mis au tombeau avec lui. Avec lui vous avez été ressuscités parce que vous avez cru en la force de Dieu qui a ressuscité le Christ d’entre les morts » (Col 2, 12). Si nous avons été mis au tombeau c’est que nous étions morts ; non pas physiquement mais spirituellement : « Vous étiez des morts parce que vous aviez péché ». Si nous sommes ressuscités c’est donc que « Dieu nous a donné la vie avec le Christ : il nous a pardonné tous nos péchés » (Col 2, 13). D’où l’invitation insistante de Paul à entrer dans le combat spirituel afin de ne pas déchoir de la grâce et retomber dans le péché : « Recherchez donc les réalités d’en haut : c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu. Tendez vers les réalités d’en haut et non pas vers celles de la terre » (1ère lect.).

Nous retrouvons la même tension dans les Béatitudes, que nous pouvons fort bien articuler avec la première lecture :
« Malheureux vous les riches, vous qui êtes repus et qui riez » ; vous qui vous complaisez dans « la débauche, l’impureté, les passions, les désirs mauvais » ; vous qui vous laissez dominer par votre « appétit de jouissances » terrestres jusqu’à en oublier le respect, l’obéissance, et l’honneur qui reviennent à Dieu. Oui, malheureux les hommes charnels : « leur dieu c’est leur ventre et ils mettent leur gloire dans ce qui fait leur honte ; ils ne tendent que vers les choses de la terre et ils vivent en ennemis de la croix du Christ. Ils vont tous à leur perte, je le redis en pleurant » (Ph 3, 18-19). 

Mais malheureux aussi les hommes psychiques qui mettent tous leurs efforts à entretenir leur vaine gloire et cherchent à tout prix les louanges des hommes, fût-ce au prix de mensonges. Ils n’hésitent pas à recourir à la
« méchanceté, aux insultes, aux propos grossiers » ; à la médisance et à la calomnie pour asseoir leur suprématie et obtenir que « tous les hommes disent du bien d’eux ». Leur douceur et leur humilité apparentes ne sont que de façade : il suffit de les contredire ou de leur résister pour qu’ils s’emportent et laissent éclater leur colère. Pas plus que les hommes charnels, qui s’adonnent à « la débauche, l’impureté, l’obscénité, l’idolâtrie, la sorcellerie, les beuveries, la gloutonnerie », les hommes psychiques n’entreront pas dans le Royaume : « haine, querelles, jalousie, colère, envies, divisions, sectarisme, rivalités et autres choses du même genre : ceux qui agissent de cette manière ne recevront pas en héritage le Royaume de Dieu » (Ga 5, 19-21). 

Nous sommes avertis :
« voilà ce qui provoque la colère de Dieu » et qu’il nous faut « faire mourir » ; car une vie dans le désordre trahit que nous appartenons encore à la terre alors que par le baptême « notre vie devrait rester cachée avec le Christ en Dieu » (1ère lect.). En attendant que « paraisse le Christ », et en attendant de « paraître avec lui en pleine gloire », ceux qui veulent demeurer « enracinés en lui et construire leur vie sur lui » (Col 2, 7), auront à séjourner en étrangers sur cette terre. Si Jésus les déclare bienheureux ce n’est pas parce qu’ils sont pauvres, affamés et qu’ils pleurent ; mais parce que cette détresse, qui témoigne de leur aspiration à une autre patrie, se transformera en joie. De même, ce n’est pas la haine, l’exclusion, l’insulte, le mépris, que subissent les croyants, qui honorent le Seigneur, mais la fidélité à son Nom - « à cause du Fils de l’homme » - et la communion à son sort. Car la constance dans les persécutions témoignent que le croyant s’est « débarrassé des agissements de l’homme ancien et a revêtu l’homme nouveau, celui que le Créateur refait toujours neuf à son image pour le conduire à la vraie connaissance » (1ère lect.).

« Seigneur, au milieu des multiples sollicitations de ce monde, apprends-nous à garder les yeux fixés sur toi. Donne-nous ton Esprit, que nous puissions reconnaître les pièges de l’Ennemi et renoncer à nos complicités avec ses séductions. Accorde-nous ta patience, ton humilité et ta douceur pour traverser les épreuves de la vie dans la paix, les yeux fixés sur toi qui es la source et le terme de notre appel (cf. Ep 4, 4). »

Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 1st10

Le sermon sur la montagne

« Quand Jésus vit la foule, il gravit la montagne. Il s'assit, et ses disciples s'approchèrent. Alors, ouvrant la bouche, il se mit à les instruire » (Mt 5, 1-2).
Jésus s'assied sur la « chaire » de Moïse, mais pas au même titre que les maîtres formés pour leur charge dans les écoles ; il s'assied là comme un plus grand Moïse, qui étend l'Alliance à tous les peuples. La signification de la montagne apparaît alors clairement. L'évangéliste ne nous dit pas de quel mont de Galilée il s'agit. Mais du fait qu'il s'agit du lieu du discours de Jésus, c'est simplement « la montagne », le nouveau Sinaï.

« La montagne » est le lieu de prière de Jésus, de son face-à-face avec le Père ; c'est justement pour cela qu'elle est aussi le lieu de son enseignement, qui procède de l'échange le plus intime avec le Père. « La montagne » prouve ainsi par elle-même son identité comme le nouveau Sinaï, le Sinaï définitif.
Bien sûr, quelle différence entre cette « montagne » et le puissant massif de pierre situé en plein désert ! Selon la tradition, la montagne des Béatitudes serait une hauteur située au nord du lac de Génésareth : quiconque y est allé un jour et conserve imprimé dans son âme le vaste panorama qui s'offre à lui, les eaux du lac, le ciel et le soleil, les arbres et les prés, les fleurs et le chant des oiseaux, ne peut oublier la merveilleuse atmosphère de paix, de beauté de la création, qu'il a rencontrée dans une terre malheureusement si tourmentée.
Quelle que fût cette « montagne des Béatitudes », elle a porté d'une façon ou d'une autre la marque de cette paix et de cette beauté. Le tournant que représente l'expérience vécue sur le Sinaï par le prophète Élie, qui avait ressenti le passage de Dieu non pas dans la tempête, ni dans le tremblement de terre, ni dans le feu, mais dans le murmure d'une brise légère (cf. 1 R 19, 1-13), trouve ici son achèvement. Dieu révèle maintenant sa puissance dans la douceur, sa grandeur dans la simplicité et la proximité. En réalité, cette puissance n'en est pas moins insondable.
Ce qui s'exprimait auparavant par la tempête, le tremblement de terre et le feu prend maintenant la forme de la croix, du Dieu souffrant qui nous appelle à entrer dans ce feu mystérieux, le feu de l'amour crucifié : « Heureux serez-vous si l'on vous insulte, si l'on vous persécute... » (Mt 5, 11). [...]

L'évangéliste Luc nous transmet, du Sermon sur la montagne, une version plus brève qu'il oriente différemment. Il écrit pour les chrétiens provenant du paganisme, il est donc moins important pour lui de représenter Jésus comme le nouveau Moïse et sa parole comme la Torah définitive.[...]
Pour Luc, la position debout est l'expression de la majesté et de l'autorité de Jésus ; la plaine est l'expression du vaste espace dans lequel Jésus envoie sa parole - un vaste espace que Luc souligne en nous disant qu'hormis les Douze en compagnie desquels il était descendu de la montagne, étaient présents « un grand nombre de disciples et une foule de gens venus de toute la Judée, de Jérusalem et du littoral de Tyr et de Sidon qui étaient venus l'entendre et se faire guérir de leurs maladies » (Lc 6, 17-18).
La signification universelle du Sermon, visible dans ce scénario, a pourtant ceci de spécifique que Luc, tout comme Matthieu, dit ensuite : « Regardant alors ses disciples, Jésus dit... » (Lc 6, 20).
Ces deux aspects coexistent : le Sermon sur la montagne s'adresse à tout le monde, dans le présent et dans l'avenir, mais il réclame aussi d'être disciple et il ne peut être compris et vécu que si l'on suit et si l'on accompagne Jésus.

JOSEPH RATZINGER, BENOIT XVI, Jésus de Nazareth, Flammarion, Paris 2007,  p. 86-90




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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Mer 11 Sep 2013 - 11:14

Bonjour Lumen    Very Happy 
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez    Very Happy 

Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière     sunny 

Bible Croix Dove 


****

Méditation sur l’ évangile de ce  jour :

Discours dans la plaine : béatitudes et malédictions


Prière d'introduction

Mon Dieu, je crois en toi, j’ai confiance en toi et je t’adore. Je viens prendre ma place à tes côtés, en cette nouvelle journée, être avec toi, Te rendre grâce. Je t’aime. Je t’offre ma journée. Reste avec moi tout au long de ce jour.

Demande

Jésus, doux et humble de cœur, rends mon cœur semblable au tien.

Points de réflexion

1. Dans le discours des béatitudes, Jésus nous parle de nos cœurs.

Il va profond, si profond ! bien plus loin que les apparences. Le rire, les biens matériels, la nourriture, sont-elles des réalités que Dieu rejette ? Non ! Jésus nous parle de notre cœur, de nos désirs les plus profonds, de nos attaches, de nos sécurités. Dans les béatitudes, Jésus nous dit de n’avoir que Dieu pour vraie richesse, parce c’est le Seul qui est éternel. Jésus nous dit que la vraie source de notre joie est Dieu, et qu’au Ciel nous le posséderons en plénitude.

Jésus nous dit que notre cœur ne désire pas seulement le plaisir et la nourriture, mais qu’il désire profondément l’union avec Dieu. Jésus, en nous faisant une radiographie du cœur humain, nous apprend à vivre : le cœur mis en Dieu, et non dans la nourriture, dans les plaisirs passagers, dans la bonne réputation et la tranquillité du monde. Jésus nous indique ce qui nous rend vraiment joyeux : Dieu. A nous de décider vers qui (ou quoi) tend notre cœur.

2. Les Béatitudes sont un message d’espérance.

Comme Jésus, qui a été pauvre de toute richesse et de toute compagnie quand il fut arrêté, qui a été frappé, flagellé, et crucifié, comme lui et avec lui nous ressusciterons. Nous ne sommes pas seuls dans nos détresses. Lui, il nous accompagne. Lui, est notre ami fidèle, notre espérance, notre force. Lui seul peut nous rendre capables de vivre les béatitudes. Parce que les béatitudes, c’est lui.

Dialogue avec le Christ

Jésus, je te remercie de me montrer le chemin. Je te remercie parce que tu es là, avec moi, sur ce chemin vers le Père. Tu ne m’abandonnes pas, au contraire, tu me rappelles que le Père me tient dans ses bras, Il m’attend au Ciel pour me combler de joie. Jésus, aide-moi à aimer le Père plus que toute chose. Aide-moi à garder mon cœur libre de toute chose, pour qu'il puisse, lui, le remplir.

Résolution

Je ferai un bon examen de conscience ce soir, en me penchant sur les désirs de mon cœur durant la journée.


SOURCE : Catholique.org



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 Jesus_13
Jésus doux et humble de cœur , j'ai confiance en Toi
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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Jeu 12 Sep 2013 - 11:01

Bonjour Maud, 
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 43550827


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 Bible10

jeudi 12 septembre 2013 : Saint Nom de Marie
LE SAINT NOM de MARIE:
Lettre de saint Paul Apôtre aux Colossiens 3,12-17.

Frères, puisque vous avez été choisis par Dieu, que vous êtes ses fidèles et ses bien-aimés, revêtez votre cœur de tendresse et de bonté, d’humilité, de douceur, et de patience.
Supportez-vous mutuellement, et pardonnez si vous avez des reproches à vous faire. Agissez comme le Seigneur : il vous a pardonné, faites de même.
Par-dessus tout cela, qu'il y ait l'amour : c'est lui qui fait l'unité dans la perfection.
Et que, dans vos cœurs, règne la paix du Christ à laquelle vous avez été appelés pour former en lui un seul corps. Vivez dans l'action de grâce.
Que la parole du Christ habite en vous dans toute sa richesse ; instruisez-vous et reprenez-vous les uns les autres avec une vraie sagesse ; par des psaumes, des hymnes et de libres louanges, chantez à Dieu, dans vos cœurs, votre reconnaissance.
Et tout ce que vous dites, tout ce que vous faites, que ce soit toujours au nom du Seigneur Jésus Christ, en offrant par lui votre action de grâce à Dieu le Père.



Psaume 150(149),1-2.3-4.5-6.

Louez Dieu dans son temple saint,
louez-le au ciel de sa puissance ;
louez-le pour ses actions éclatantes,
louez-le selon sa grandeur !

Louez-le en sonnant du cor,
louez-le sur la harpe et la cithare ;
louez-le par les cordes et les flûtes,
louez-le par la danse et le tambour !

Louez-le par les cymbales sonores,
louez-le par les cymbales triomphantes !
Et que tout être vivant
chante louange au Seigneur !



Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 6,27-38.

Jésus déclarait à la foule : « Je vous le dis, à vous qui m'écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent.
Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient.
A celui qui te frappe sur une joue, présente l'autre. A celui qui te prend ton manteau, laisse prendre aussi ta tunique.
Donne à quiconque te demande, et ne réclame pas à celui qui te vole.
Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux.
Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle reconnaissance pouvez-vous attendre ? Même les pécheurs aiment ceux qui les aiment.
Si vous faites du bien à ceux qui vous en font, quelle reconnaissance pouvez-vous attendre ? Même les pécheurs en font autant.
Si vous prêtez quand vous êtes sûrs qu'on vous rendra, quelle reconnaissance pouvez-vous attendre ? Même les pécheurs prêtent aux pécheurs pour qu'on leur rende l'équivalent.
Au contraire, aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour. Alors votre récompense sera grande, et vous serez les fils du Dieu très-haut, car il est bon, lui, pour les ingrats et les méchants.
Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux.
Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés.
Donnez, et vous recevrez : une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans votre tablier ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous. »



Jésus ne nous demande pas de maîtriser la violence qui est en nous ni de renoncer à nous venger. D’autres le font. Il ne nous rappelle pas non plus que Dieu veut pardonner à tous les hommes. Nous le savons bien, nous qui avons déjà bénéficié de son pardon. Jésus va beaucoup plus loin : « aimez vos ennemis ». Assurément, cet amour dépasse nos capacités humaines !

Mais voyons la question du point de vue de l’humanité. La demande de Jésus apparaît alors très réaliste car elle tient compte du fait que dans le monde il existe trop de violence, trop d’injustice, et que par conséquent on ne peut dépasser cette situation qu’en lui opposant un plus d’amour, un plus de bonté. Ce
« plus » vient de Dieu : sa miséricorde, faite chair en Jésus, qui seule peut faire basculer le monde du mal vers le bien, à partir de notre consentement à vivre ce commandement du Seigneur.

C’est à ce prix que nous sortirons du cercle vicieux de la violence qui tient l’humanité prisonnière. La vengeance appelle indéfiniment la vengeance et la surenchère de violence. Le Seigneur nous montre ainsi l’issue que nous cherchons : le pardon libère l’homme et rend possible l’exercice de la seule vraie justice : celle qui respecte la dignité de chacun, celle qui fonde la paix, celle que Dieu exerce et qu’il nous invite à exercer, en véritables
« fils du Très-Haut ».

Il est pourtant une résistance à vaincre pour accomplir la volonté de notre Seigneur. Il demande en effet :
« à celui qui te frappe sur une joue, présente l'autre » (faut-il se résigner au mal ?), et encore : « ne réclame pas à celui qui te vole » (faut-il laisser le mal arriver à ses fins ?). Si nous comprenons bien qu’il nous faut renoncer à la rancune et à la vengeance, devons-nous accepter également de renoncer à la justice ?

Il n’en est pas question. Le pardon s’oppose bien à la rancune et à la vengeance, mais il ne s’oppose pas à la justice. Cependant la justice doit être complétée par le pardon qui guérit les blessures et qui rétablit en profondeur les rapports humains perturbés. Réclamer au voleur ce qu’il a pris est la simple justice. Ne pas le faire est lui apprendre, en transformant le vol en don, que le chemin de la fraternité est encore accessible et toujours préférable. A quoi bon voler celui qui est prêt à offrir et à accueillir ? A quoi bon se faire des ennemis quand la fraternité peut être vécue ? Pardonner construit donc une humanité plus profonde et plus riche, capable de refléter l’amour inconditionnel de Dieu pour les hommes. C’est aussi ce que nous laisse entrevoir Jésus quand il dit :
« votre récompense sera grande, et vous serez les fils du Dieu très-haut ».

C’est ainsi qu’il nous faut accueillir l’affirmation de Jésus : « Donnez, et vous recevrez une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans votre tablier ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous ». Il ne s’agit pas de redouter que Dieu refuse de nous pardonner, nous avons expérimenté que son pardon est premier. Mais pardonner comme Dieu nous y invite, nous aide à pénétrer le mystère de son amour pour nous. C’est par le pardon que Dieu nous apprend à aimer comme lui-même aime. Nous aurons ainsi de moins en moins de mal à nous exposer à son pardon et à l’accueillir dans sa plénitude. La mesure dont nous nous servons pour les autres, servira aussi pour nous.

L’enseignement que nous donne Jésus en ce jour est donc radicalement nouveau et unique. Il est à lui seul une vraie révolution, la révolution de ceux qui choisissent de lutter contre le mal en n’utilisant que les armes de la vérité et de la charité. Ces moyens ne sont pas des moyens humains, ils ne sont accessibles qu’à ceux qui se confient eux-mêmes, uniquement et sans réserve, à la bonté miséricordieuse de Dieu. Aussi, Seigneur, donne-nous d’accueillir ton pardon de manière à ce qu’il renouvelle la face de la terre. Manifeste que nous sommes les « fils du Très-Haut ». Donne-nous d’être miséricordieux comme toi seul est miséricordieux.

Frère Dominique
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 Miseri12

« Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux »


Devant ses compatriotes, à Nazareth, le Christ se réfère aux paroles du prophète Isaïe: «L'Esprit du Seigneur est sur moi parce qu'il m'a consacré par l'onction pour porter la bonne nouvelle aux pauvres; il m'a envoyé annoncer aux captifs la délivrance et aux aveugles le retour à la vue, renvoyer en liberté les opprimés, proclamer une année de grâce du Seigneur» 19. Selon saint Luc, ces phrases constituent sa première déclaration messianique, qui sera suivie des faits et des paroles que nous fait connaître l'Evangile. Par ces faits et ces paroles, le Christ rend le Père présent parmi les hommes. Il est hautement significatif que ces hommes soient surtout les pauvres, qui n'ont pas de moyens de subsistance, ceux qui sont privés de la liberté, les aveugles qui ne voient pas la beauté de la création, ceux qui vivent dans l'affliction du cœur ou qui souffrent à cause de l'injustice sociale, et enfin les pécheurs. C'est surtout à l'égard de ces hommes que le Messie devient un signe particulièrement lisible du fait que Dieu est amour; il devient un signe du Père. Dans ce signe visible, les hommes de notre époque, tout comme ceux d'alors, peuvent aussi voir le Père.

Il est révélateur que Jésus, lorsque les messagers envoyés par Jean-Baptiste le rejoignirent pour lui demander: «Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre?» 20, se soit référé au témoignage par lequel il avait inauguré son enseignement à Nazareth et leur ait répondu: «Allez rapporter à Jean ce que vous avez vu et entendu: les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés et les sourds entendent, les morts ressuscitent et la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres», et qu'il ait ensuite conclu: «et heureux celui qui ne sera pas scandalisé à mon sujet» 21.

Jésus a révélé, surtout par son style de vie et ses actions, comment l'amour est présent dans le monde où nous vivons, l'amour actif, l'amour qui s'adresse à l'homme et embrasse tout ce qui forme son humanité. Cet amour se remarque surtout au contact de la souffrance, de l'injustice, de la pauvreté, au contact de toute la «condition humaine» historique, qui manifeste de diverses manières le caractère limité et fragile de l'homme, aussi bien physiquement que moralement. Or la manière dont l'amour se manifeste et son domaine sont, dans le langage biblique, appelés: «miséricorde».

Ainsi le Christ révèle Dieu qui est Père, qui est «amour», comme saint Jean le dira dans sa première Lettre 22; il révèle Dieu «riche en miséricorde», comme nous le lisons dans saint Paul 23. Plus que le thème d'un enseignement, cette vérité est une réalité qui nous est rendue présente par le Christ. Manifester le Père comme amour et miséricorde c'est, dans la conscience du Christ lui-même, exprimer la vérité fondamentale de sa mission de Messie; les paroles, prononcées d'abord dans la synagogue de Nazareth, puis devant ses disciples et les envoyés de Jean-Baptiste, nous le confirment.

S'appuyant sur cette manière de manifester la présence de Dieu qui est Père, amour et miséricorde, Jésus fait de la miséricorde un des principaux thèmes de sa prédication. Comme d'habitude, ici encore il enseigne surtout «en paraboles», car celles-ci expriment mieux l'essence même des choses. Il suffit de rappeler la parabole de l'enfant prodigue 24, ou encore celle du bon samaritain 25, mais aussi - par contraste - la parabole du serviteur sans pitié 26. Nombreux sont les passages de l'enseignement du Christ qui manifestent l'amour-miséricorde sous un aspect toujours nouveau. Il suffit d'avoir devant les yeux le bon pasteur, qui part à la recherche de la brebis perdue 27, ou encore la femme qui balaie la maison à la recherche de la drachme perdue 28. L'évangéliste qui traite particulièrement ces thèmes dans l'enseignement du Christ est saint Luc, dont l'Evangile a mérité d'être appelé «l'Evangile de la miséricorde».

Au sujet de cette prédication, se présente un problème d'importance capitale, celui de la signification des termes et du contenu du concept, surtout du concept de miséricorde (en relation avec le concept d'«amour»). Leur compréhension est la clé qui permet de comprendre la réalité même de la miséricorde. Et c'est cela qui nous importe le plus. Toutefois, avant de consacrer une autre partie de nos considérations à ce sujet, c'est-à-dire avant d'établir la signification des mots et le contenu propre du concept de «miséricorde», nous devons constater que le Christ, en révélant l'amour-miséricorde de Dieu, exigeait en même temps des hommes qu'ils se laissent aussi guider dans leur vie par l'amour et la miséricorde. Cette exigence fait partie de l'essence même du message messianique, et constitue l'essence de la morale - de l'ethos - évangélique. Le Maître l'exprime aussi bien au moyen du commandement défini par lui comme «le plus grand» 29 que sous forme de bénédiction, lorsqu'il proclame dans le Sermon sur la montagne: «Bienheureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde» 30.

De la sorte, le message messianique sur la miséricorde a une dimension divine et humaine particulière. En devenant l'incarnation de l'amour qui se manifeste avec une force particulière à l'égard de ceux qui souffrent, des malheureux et des pécheurs, le Christ -accomplissement des prophéties messianiques- rend présent et révèle aussi plus pleinement le Père, qui est le Dieu «riche en miséricorde». En même temps, devenant pour les hommes le modèle de l'amour miséricordieux envers les autres, le Christ proclame, par ses actes plus encore que par ses paroles, l'appel à la miséricorde qui est une des composantes essentielles de la morale de l'Evangile. Il ne s'agit pas seulement ici d'accomplir un commandement ou une exigence de nature éthique, mais de remplir une condition d'importance capitale pour que Dieu puisse se révéler dans sa miséricorde envers l'homme: «Les miséricordieux... obtiendront miséricorde».

Bienheureux Jean-Paul II (1920-2005), pape
Encyclique « Dives in Misericordia » § II ; 3 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)




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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Jeu 12 Sep 2013 - 11:23

Bonjour Lumen     Very Happy 
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez    Very Happy 

Que le Seigneur bénisse cette journée et l'éclaire de Sa divine Lumière
   sunny 

Bible Croix Dove 

****

Méditation sur l’ évangile du jour :

Discours dans la plaine : l'amour des ennemis


Prière d'introduction

Seigneur, merci de m’avoir aimé quand j’étais ton ennemi. Merci de m’avoir fait du bien quand je t’ai fait du mal. Fais que je devienne de nouveau un petit enfant, pour apprendre de toi et de ton amour miséricordieux.

Demande

Un cœur ouvert à Dieu et aux autres, afin d’apprendre d’eux et de choisir d’aimer.

Points de réflexion

Se mettre à l’école de Jésus : une attitude à prendre pour la lecture et la prière sur ce passage :

C’est la rentrée scolaire ; les enfants débutent une nouvelle année à l’école, au collège, ou au lycée. Or nous oublions parfois que nous sommes continuellement à l’école, à une école de vie, ayant pour maître le Christ.

Une école est un lieu où nous assimilons des connaissances, nous permettant de nous intégrer dans la société et de réussir notre vie professionnelle. L’école de Jésus est là pour nous apprendre à intégrer notre propre monde à celui de l’amour de Dieu, ce qui nous permet de réussir vraiment notre vie ici-bas et pour l’éternité.

Un maître est celui qui aide l’élève à apprendre. Notre Maître, Jésus, est un maître exigeant, mais bon : il demande à chaque élève le meilleur de soi, ni plus, ni moins. Il n’a pas de « chouchous ». Il faut être prêt à travailler ; il faut prendre au sérieux ses leçons.

Le livre de textes qu’il nous propose n’est pas un livre de contes ni de belles théories. Il contient des vérités pour notre vie. Si nous prenons le texte comme sa Parole, sa Vie, nous serons éclairés face aux « contrôles » et épreuves de notre vie.

1. Lecture du passage :

Dans cette lecture, garder le cœur ouvert à tout ce que le Seigneur voudra dire. Rester longtemps sur les phrases et paroles, jusqu’à tomber sur une phrase qui nous touche particulièrement. Ce n’est pas encore le moment de réfléchir sur la vie. Ce temps de lecture est le moment de se laisser instruire par la Parole.

2. Réflexion :

Comment est-ce que le Christ a vécu ses propres paroles ? On peut revoir la vie du Christ et mettre ses actes en lien avec cet enseignement.

3. Méditation :

Et ce passage comment s’applique-t-il à ma vie ? Comment est-ce que le Christ m’a pardonné, aimé quand je ne méritais pas son amour ? Comment est-ce que j’agis à l’égard des autres ? Est-ce qu’il y a une rancœur que je porte contre quelqu’un ? Quand quelqu’un commet une injustice contre moi, est-ce que,je lui réponds par une autre ?

Quelle mesure est-ce que je garde pour les autres ?

Dialogue avec le Christ

Relire le texte et prendre une phrase, pour remercier Jésus de l’avoir vécue dans ma vie. Demander la grâce au Seigneur de vivre son enseignement.

Résolution

Prendre au sérieux la phrase qui m’a frappé le plus et la mettre en pratique dans ma vie.


SOURCE : Catholique.org




Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 Jasus_23
Jésus nous aime
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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Ven 13 Sep 2013 - 10:50

Bonjour Maud, 
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 43550827


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 Coupol10

vendredi 13 septembre 2013 : Saint Jean Chrysostome, évêque et docteur de l'Église (v. 344-407)
Saint Jean Chrysostome, Évêque et Docteur de L'église (v. 344-407):
Première lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 1,1-2.12-14.

Moi, Paul, qui suis Apôtre du Christ Jésus par ordre de Dieu notre Sauveur et du Christ Jésus notre espérance,
je te souhaite à toi, Timothée, mon véritable enfant dans la foi, grâce, miséricorde et paix de la part de Dieu le Père et du Christ Jésus notre Seigneur.
Je suis plein de reconnaissance pour celui qui me donne la force, Jésus Christ notre Seigneur, car il m'a fait confiance en me chargeant du ministère,
moi qui autrefois ne savais que blasphémer, persécuter, insulter. Mais le Christ m'a pardonné : ce que je faisais, c'était par ignorance, car je n'avais pas la foi ;
mais la grâce de notre Seigneur a été encore plus forte, avec la foi et l'amour dans le Christ Jésus.



Psaume 16(15),1-2a.5.7-8.2b.11.

Garde-moi, mon Dieu : j'ai fait de toi mon refuge.
J'ai dit au Seigneur : « Tu es mon Dieu !
Seigneur, mon partage et ma coupe :
de toi dépend mon sort. »

Je bénis le Seigneur qui me conseille :
même la nuit mon cœur m'avertit.
Je garde le Seigneur devant moi sans relâche ;
il est à ma droite : je suis inébranlable.

Je n'ai pas d'autre bonheur que toi.
Tu m'apprends le chemin de la vie :
devant ta face, débordement de joie !
À ta droite, éternité de délices !



Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 6,39-42.

Jésus s'adressait à la foule en paraboles : « Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ? Ne tomberont-ils pas tous deux dans un trou ?
Le disciple n'est pas au-dessus du maître ; mais celui qui est bien formé sera comme son maître.
Qu'as-tu à regarder la paille dans l'œil de ton frère, alors que la poutre qui est dans ton œil à toi, tu ne la remarques pas ?
Comment peux-tu dire à ton frère : 'Frère, laisse-moi retirer la paille qui est dans ton œil', alors que tu ne vois pas la poutre qui est dans le tien ? Esprit faux ! enlève d'abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour retirer la paille qui est dans l'œil de ton frère.



Jésus vient d’inviter ses disciples à ne pas juger, mais à « aimer leurs ennemis », à « être miséricordieux » envers eux comme leur Père des cieux est miséricordieux envers tous. En bon pédagogue, Notre-Seigneur illustre cet enseignement par une série de cinq brèves paraboles qui invitent ses auditeurs à une mise en application réaliste de ces préceptes.

La première se situe dans la grande tradition rabbinique : celui qui ne se forme pas à l’école d’un maître, qui ne s’inscrit pas dans une tradition enracinée dans les Ecritures, mais croit pouvoir tracer un chemin vers Dieu en s’appuyant sur ses propres lumières, est un présomptueux aveugle qui entraîne inévitablement dans sa chute ceux qui auraient le malheur de le suivre. Le vrai disciple est celui qui se laisse former et même transformer par un maître digne de confiance, dont il adopte la façon de penser, de juger et d’agir.

La seconde parabole est une invitation très ferme à ne pas mettre la charrue devant les bœufs, c’est-à-dire à ne pas vouloir être témoin de l’Evangile avant que celui-ci n’ait commencé à opérer en nous son œuvre de conversion, de guérison, de salut. Autrement dit, seul le disciple qui, étant entré dans l’intimité du maître, s’est identifié à lui au point de lui être configuré ; qui a adopté, par une sorte d’osmose de proximité son attitude de miséricorde inconditionnelle ; bref : seul celui qui a accueilli l’Esprit de charité, peut à son tour porter cette parole sans la trahir, sans l’utiliser pour régler ses comptes avec son prochain et finalement la faire mentir.

Lorsque Saint Paul nous invite à
« partager la faiblesse des plus faibles pour gagner aussi les faibles » (1ère lect.), il ne nous invite pas à devenir complices du péché par pure démagogie. S’il « se fait tout à tous pour en sauver à tout prix quelques-uns », il n’en demeure pas moins « libre à l’égard de tous », n’ayant d’autre souci que de « s’acquitter de la charge que Dieu lui a confiée » en l’envoyant annoncer l’Evangile. C’est parce qu’il demeure focalisé sur son maître ne cherchant qu’à lui obéir dans une fidélité sans faille, que l’Apôtre peut se faire proche de tous, à la fois plein de miséricorde pour le pécheur et sans compromission pour le péché. C’est parce qu’il vit dans la mouvance de l’Esprit, qu’il peut discerner les étapes de la conversion, qui permettent à chacun de retrouver le chemin de la vie à la suite du Christ.
Revenons donc au Seigneur de tout notre cœur ; laissons sa Parole nous transformer intérieurement : qu’elle fasse de nous des disciples, pour que nous puissions servir l’Evangile dans la vérité de la charité.

Père Joseph-Marie

Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 Sermon10

« Celui qui est bien formé sera comme son maître »


     « Le disciple n'est pas au-dessus de son maître. » Pourquoi juges-tu, alors que le Maître ne juge pas encore ? Car il n'est pas venu juger le monde, mais lui faire grâce (Jn 12,47). Entendue dans ce sens, la parole du Christ devient : « Si je ne juge pas, ne juge pas non plus, toi qui es mon disciple. Il se peut que tu sois coupable de fautes plus graves que celui que tu juges. Quelle ne sera pas ta honte quand tu en prendras conscience ! »

     Le Seigneur nous donne le même enseignement dans la parabole où il dit : « Qu'as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton frère ? » Il nous convainc par des arguments irréfutables de ne pas vouloir juger les autres, et de scruter plutôt nos cœurs. Ensuite il nous demande de chercher à nous libérer des désirs déréglés qui y sont installés, en demandant cette grâce à Dieu. C'est lui, en effet, qui guérit ceux qui ont le cœur brisé et nous délivre de nos maladies spirituelles. Car si les péchés qui t'accablent sont plus grands et plus graves que ceux des autres, pourquoi leur fais-tu des reproches sans te soucier des tiens ?

     Tous ceux qui veulent vivre avec dévotion, et surtout ceux qui ont la charge d'instruire les autres, tireront nécessairement profit de ce précepte. S'ils sont vertueux et sobres, donnant par leurs actions l'exemple de la vie vécue selon l’Évangile, ils reprendront avec douceur ceux qui ne sont pas encore résolus à agir de même.

Saint Cyrille d'Alexandrie (380-444), évêque et docteur de l'Église
Commentaire sur l'évangile de Luc, 6 ; PG 72, 601 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 402 rev.)




Le brin de paille qui est dans l’œil de ton frère,
Tu le vois,
Mais la poutre qui est dans ton œil,
Tu ne la vois pas.
Quand tu auras rejeté la poutre de ton œil,
Alors tu verras clair
Pour rejeter le brin de paille de l’œil de ton frère.


Amis (es), si nous laissions le Christ qui est en nous parler,  que dirait-il ?

Réalises-tu qu’il n’y a personne aussi sévère envers toi que toi-même?
Tu manques d’amour envers toi et souvent tu te dévalorises et te déprécies. Cette
négativité crée en toi la peur d’être jugé et rejeté et tu deviens exigeant envers toi-même.
Prends conscience que tout ce dont tu exiges de toi, tu l’exiges aussi envers les autres.
Tu as peur d’être jugé et critiqué et tant que tu te comporteras ainsi envers toi, tu ne
pourras pas vivre l’amour véritable.

Lorsque Je t’ai exprimé mes dernières volontés, Je te disais : «Aime ton prochain comme
toi-même». C’est l’un de mes plus grands désirs puisque s’aimer c’est espérer en soi et
se faire confiance. Tout doit partir de toi et non ce n’est pas de l’égoïsme. Tu dois
commencer par t’aimer toi-même d’un amour inconditionnel. T’aimer, mon ami(e), c’est
justement parvenir à enlever tes masques et oser être toi !

Je te comprends et Je sais qu’il est difficile d’enlever tes masques et d’apparaître nu,
vulnérable et vrai. Je t’assure que si tu travailles sur toi-même, à t’accepter tel que tu es,
ce dépouillement te sera bénéfique dans ta vie. Et sois sans crainte, Je serai toujours là
pour t’aider à t’en libérer.

Tu vois, les masques que tu portes t’empêchent de te regarder en toute vérité, de
grandir et d’être vrai. Tu les portes non seulement pour te cacher, pour dissimuler tes
faiblesses ou pour embellir ton apparence, mais tout simplement par peur de souffrir.
N’as-tu pas été créé à l’image de mon Père?  Pourquoi t’inquiéter, te dévaloriser, te
déprécier? Sois assuré que mon Père et Moi avons déposé en toi tout ce dont tu as
besoin pour combattre et voir la vie dans un corps sain.

Aie confiance en tes propres forces et réalise que juger, c’est te limiter à identifier les
autres au peu que tu connais d’eux et c’est aussi les diminuer à ce qu’ils ont fait. Le
regard jugeur et scrutateur que tu poses sur eux les blesse dans leur estime et les
empêche de s’épanouir et de s’améliorer. Ça t’empêche aussi d’établir des relations
vraie et personnelles avec eux.

C’est pourquoi encore aujourd’hui Je te dis : «Ne juges pas, afin de ne pas être jugé».
Vois-tu c’est comme dans mon temps, les gens sont encore empressés d’enlever la paille
dans l’oeil de l’autre.

Ne fais pas seulement méditer ces paroles, fais tout en ton pouvoir pour que ton vécu
soit lumière dans ton milieu. Pour en arriver à aimer ton prochain comme toi-même, tu
dois te réconcilier avec toi; ce qui n’est pas facile à faire quand des années d’éducation
t’ont inculqué l’habitude à te faire des reproches, à vivre de la honte et des sentiments
négatifs comme la culpabilité.

Je sais qu’il t’arrive à certains moments de trouver les faiblesses des autres irritantes et
leurs problèmes te semblent si faciles à régler. Dans ces moments-là, tu ne vois pas tes
propres faiblesses, alors penses à cette poutre qui est dans ton œil et souviens-toi que Je
suis toujours là pour t’aider à sortir de cet aveuglement. Cette poutre fait écran obscur à
la lumière qui ne peut éclairer tout ton être. Examine donc si, avant tout, tu es source de
lumière, si ton oeil est libéré de tout obstacle.

Mon ami(e), Moi, Je te propose la puissance de l’amour. Avec Mon aide, Je
t’apprendrai à t’aimer toi-même et à te pardonner tes erreurs, tes faiblesses et tes
imperfections… Sans la compassion envers toi-même, il n’est pas possible de te libérer
de la culpabilité, de la honte et de tes peurs… Ainsi l’amour que tu auras pour toi-même
ne pourra que déteindre sur ceux qui t’entourent. C’est à cela que l'on
reconnaîtra que tu es Mon disciple, en t’aimant toi-même et en aimant les autres comme
Je t’aime.

«Si tous les chrétiens et chrétiennes vivaient vraiment en cohérence avec Mes
enseignements, progressivement toute la planète se convertirait».
Alors qu’attends-tu pour te joindre à moi ? Qu’est-ce qui t’empêche de devenir un vrai disciple ?
Je sais que dans ton quotidien ce n’est pas toujours facile pour toi de vivre selon Mes
valeurs. Je sais que par souci de ton image, à l’occasion tu es tenté d’être comme les
autres afin de te faire accepter. Même si tu tombes, même si tu succombes aux
tentations, Je veux ton amour et ta confiance. Je t’assure que Je suis là pour te relever et
t’aider à avancer. Ton Ami, Jésus..

Lumen
Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 2pq414

Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 Que_di39
Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 Coeurs10Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 Images49Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 Coeur_37
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Ven 13 Sep 2013 - 12:34

Bonjour Lumen     Very Happy 
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez   Very Happy 

Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière   sunny


Bible Croix Dove 

***** 

Méditation sur l’ évangile du jour :



Discours dans la plaine : le guide aveugle, la paille et la poutre


Prière d'introduction

Mon Dieu, tu es grand, tu es Bon, tu es Amour. Merci ! Parle-moi mon Dieu, montre moi ta présence, montre-moi ton chemin ! Je t’aime.

Demande

Esprit Saint, viens embraser mon cœur du feu de ton Amour.

Points de réflexion

1. « Celui qui est bien formé sera comme son maître »

. Jésus nous montre, dans cet Évangile, le chemin pour arriver à être comme Dieu : se laisser former par lui ! Jésus est notre maître, et dans la prière, nous pouvons apprendre tellement de lui ! Dans la contemplation de sa Personne, formons nos attitudes, nos désirs, nos actes.

Dans les Évangiles, contemplons le cœur de Jésus, contemplons comment il se laisse toucher par la souffrance, par le besoin. Contemplons sa bonté, son absence de jugement, sa miséricorde, et demandons-lui l’aide nécessaire pour que notre cœur ressemble chaque jour une peu plus au Sien. Dans cette prière ce matin, présentons à Jésus nos circonstances de vie, nos difficultés avec certaines personnes, nos désirs.

Et, après les lui avoir présentés, demandons-lui comment lui il ferait, ou demandons-lui simplement ce qu’il en pense. Ouvrons parfois la Bible au long de la journée, laissons-nous habiter par sa façon de vivre et de voir les choses.

2. « Enlève d’abord la poutre de ton œil ».

Seul Dieu connaît les cœurs. Seul Dieu peut juger de nos actes. Et nous le savons bien, le jugement de Dieu, c’est Sa Miséricorde. C’est étonnant et tellement rassurant de voir que Jésus prend notre défense ! Qu’as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton frère ? Ce frère, Jésus le défend, Jésus le connaît, Jésus le pardonne. Quand nous serons pareils à notre maître, quand notre cœur sera comme le sien, alors nous pourrons regarder avec miséricorde les yeux de nos frères.

Alors nous pourrons nous permettre de « regarder » notre frère. Demandons à Jésus la grâce de la conversion personnelle.

Dialogue avec le Christ

Jésus, tu es si bon, si miséricordieux ! Transforme mon cœur, rends-le semblable au tien. Change mon regard sur moi-même et sur mes frères, Seigneur. Donne-moi ton regard miséricordieux. Et quand je juge en moi-même mes frères, Seigneur, pardonne-moi, et rappelle moi mes propres faiblesses et ton si grand Amour pour moi et pour mes frères.

Résolution

Aujourd’hui je ferai un effort spécial pour ne critiquer personne, ni en pensée, ni en parole.

SOURCE : Catholique.org




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Maud
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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Ven 13 Sep 2013 - 23:21

Bonjour Maud, 
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 43550827


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 Images51

samedi 14 septembre 2013 : Fête de la Croix Glorieuse
La Croix Glorieuse, Fête (627):
Livre des Nombres 21,4b-9.

Au cours de sa marche à travers le désert, le peuple d'Israël, à bout de courage,
récrimina contre Dieu et contre Moïse : « Pourquoi nous avoir fait monter d'Égypte ? Était-ce pour nous faire mourir dans le désert, où il n'y a ni pain ni eau ? Nous sommes dégoûtés de cette nourriture misérable ! »
Alors le Seigneur envoya contre le peuple des serpents à la morsure brûlante, et beaucoup en moururent dans le peuple d'Israël.
Le peuple vint vers Moïse et lui dit : « Nous avons péché, en récriminant contre le Seigneur et contre toi. Intercède auprès du Seigneur pour qu'il éloigne de nous les serpents. »
Moïse intercéda pour le peuple, et le Seigneur dit à Moïse : « Fais-toi un serpent, et dresse-le au sommet d'un mât : tous ceux qui auront été mordus, qu'ils le regardent, et ils vivront ! »
Moïse fit un serpent de bronze et le dressa au sommet d'un mât. Quand un homme était mordu par un serpent, et qu'il regardait vers le serpent de bronze, il conservait la vie !



Psaume 78(77),1-2.34-35.36-37.38.

Écoute ma loi, ô mon peuple,
tends l'oreille aux paroles de ma bouche.
J'ouvrirai la bouche pour une parabole,
je publierai ce qui fut caché dès l'origine.

Quand Dieu les frappait, ils le cherchaient,
ils revenaient et se tournaient vers lui :
ils se souvenaient que Dieu est leur rocher,
et le Dieu Très-Haut, leur rédempteur.

Mais de leur bouche ils le trompaient,
de leur langue ils lui mentaient.
Leur cœur n'était pas constant envers lui ;
ils n'étaient pas fidèles à son alliance.

Et lui, miséricordieux,
au lieu de détruire, il pardonnait ;
maintes fois, il retint sa colère
au lieu de réveiller sa violence.



Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 3,13-17.

Nul n'est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l'homme.
De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l'homme soit élevé,
afin que tout homme qui croit obtienne par lui la vie éternelle.
Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique : ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle.
Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.



L’épisode du « serpent de bronze élevé par Moïse dans le désert », fait allusion à une pratique un peu ambiguë, vestige d’un vieux rite magique, dont nous avons entendu le récit en première lecture. Le désert est un espace inhospitalier où rôde la mort. Or c’est à ce lieu qu’est rattachée pour « tout homme qui croit » une possibilité de vivre, et même d’« obtenir la vie éternelle ». Le paradoxe est encore accru par le fait que les hommes obtiennent le salut par la médiation d’un serpent, qui est normalement l’agent mortifère par excellence : voilà que cet animal qui porte la mort dans sa gueule, devient vecteur de vie par son élévation. Moïse en effet n’a pas exterminé les serpents, ni empêché qu’ils mordent les israélites ; mais à ceux qui étaient mordus, il propose d’échapper à la conséquence mortelle de la morsure, en les invitant à lever les yeux vers le serpent élevé sur le mât. Par cette position insolite, ce serpent - animal terrestre par excellence – est arraché à sa signification habituelle, et se trouve investi d’un sens nouveau, qu’il tire de l’élément auquel il est associé par son élévation, à savoir le ciel.

Jésus s’appuie sur cet épisode de la marche au désert, pour signifier ce qu’il en sera de sa mort : le lieu propre des cadavres est sous terre, là où la vie ne pénètre pas ; élevé sur la Croix, le corps du Christ va tout au contraire recevoir d’en-haut une vie radicalement nouvelle et éternelle. Jésus crucifié surélève la mort et lui donne un sens nouveau : de défaite de la vie conduisant à la descente au Shéol, elle devient signe d’élévation, de montée vers les hauteurs, vers le « ciel », c'est-à-dire vers la demeure de Dieu, où règne la Vie en plénitude :
« La mort ne sera plus, il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni souffrance, car le monde ancien est disparu (Apoc 21, 4) ».

La mort n’est pas éliminée en tant que telle : elle est dépassée, au sens où elle n’a plus le dernier mot : elle devient passage vers la vie, offerte à travers elle. Le grand mystère est précisément que la vie éternelle nous soit donnée à travers son contraire, la mort :
« La mort a été engloutie dans la victoire. Où est-elle, ô mort, ta victoire ? Où est-il, ô mort, ton aiguillon ? (1 Co 15, 54-55) » La Croix de Notre-Seigneur Jésus-Christ est l’échelle de Jacob par laquelle nous est offerte la possibilité de « monter » de la terre au ciel, de la mort à la Vie, en participant à l’exaltation du Fils de l’Homme à la droite de Dieu son Père. Telle est l’Alliance nouvelle et éternelle entre Dieu est les hommes : « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique ; ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle ».

A l’initiative déconcertante de Dieu, nous ne pouvons répondre que par l’humble accueil, dans la foi, du salut qu’il nous offre en son Fils. Tendons la main, non plus vers le fruit mortifère de l’Arbre de la connaissance, mais vers le fruit vivifiant qui s’offre à nous sur l’Arbre de la Croix : l’Eucharistie de Notre Seigneur, qui nous donne part dès à présent à sa vie filiale.

Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480
Puimisson


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 Gods-g10

Messieurs les Cardinaux, Cher Monseigneur Perrier,
Chers Frères dans l’Épiscopat et le Sacerdoce,
Chers pèlerins, frères et sœurs,

...Je remercie particulièrement Mgr Jacques Perrier, Évêque de Tarbes et Lourdes, pour l'accueil chaleureux qu'il m'a réservé et pour les paroles aimables qu’il m’a adressées. Je salue les Cardinaux, les Évêques, les prêtres, les diacres, les religieux et les religieuses, ainsi que vous tous, chers pèlerins de Lourdes, en particulier les malades. Vous êtes venus en grand nombre accomplir ce pèlerinage jubilaire avec moi et confier vos familles, vos proches et vos amis, et toutes vos intentions à Notre Dame. Ma gratitude va aussi aux Autorités civiles et militaires qui ont voulu être présentes à cette célébration eucharistique.

« Quelle grande chose que de posséder la Croix ! Celui qui la possède, possède un trésor » (Saint André de Crète, Homélie X pour l'Exaltation de la Croix, PG 97, 1020). En ce jour où la liturgie de l'Église célèbre la fête de l'Exaltation de la sainte Croix, l'Évangile nous rappelle la signification de ce grand mystère : Dieu a tant aimé le monde qu'Il a donné son Fils unique, pour que les hommes soient sauvés (cf. Jn 3, 16). Le Fils de Dieu s'est fait vulnérable, prenant la condition de serviteur, obéissant jusqu'à la mort et la mort sur une croix (cf. Ph 2, 8.). C'est par sa Croix que nous sommes sauvés. L'instrument de supplice qui manifesta, le Vendredi-Saint, le jugement de Dieu sur le monde, est devenu source de vie, de pardon, de miséricorde, signe de réconciliation et de paix. « Pour être guéris du péché, regardons le Christ crucifié ! » disait saint Augustin (Traités sur St Jean, XII, 11). En levant les yeux vers le Crucifié, nous adorons Celui qui est venu enlever le péché du monde et nous donner la vie éternelle. Et l'Église nous invite à élever avec fierté cette Croix glorieuse pour que le monde puisse voir jusqu'où est allé l'amour du Crucifié pour les hommes. Elle nous invite à rendre grâce à Dieu parce que d'un arbre qui apportait la mort, a surgi à nouveau la vie. C'est sur ce bois que Jésus nous révèle sa souveraine majesté, nous révèle qu'Il est exalté dans la gloire. Oui, « Venez, adorons-le ! ». Au milieu de nous se trouve Celui qui nous a aimés jusqu'à donner sa vie pour nous, Celui qui invite tout être humain à s’approcher de lui avec confiance.

C'est ce grand mystère que Marie nous confie aussi ce matin en nous invitant à nous tourner vers son Fils. En effet, il est significatif que, lors de la première apparition à Bernadette, c'est par le signe de la Croix que Marie débute sa rencontre. Plus qu'un simple signe, c'est une initiation aux mystères de la foi que Bernadette reçoit de Marie. Le signe de la Croix est en quelque sorte la synthèse de notre foi, car il nous dit combien Dieu nous a aimés ; il nous dit que, dans le monde, il y a un amour plus fort que la mort, plus fort que nos faiblesses et nos péchés. La puissance de l'amour est plus forte que le mal qui nous menace. C'est ce mystère de l'universalité de l'amour de Dieu pour les hommes que Marie est venue rappeler ici, à Lourdes. Elle invite tous les hommes de bonne volonté, tous ceux qui souffrent dans leur cœur ou dans leur corps, à lever les yeux vers la Croix de Jésus pour y trouver la source de la vie, la source du salut.

L'Église a reçu la mission de montrer à tous ce visage aimant de Dieu manifesté en Jésus-Christ. Saurons-nous comprendre que dans le Crucifié du Golgotha c'est notre dignité d'enfants de Dieu, ternie par le péché, qui nous est rendue ? Tournons nos regards vers le Christ. C'est Lui qui nous rendra libres pour aimer comme il nous aime et pour construire un monde réconcilié. Car, sur cette Croix, Jésus a pris sur lui le poids de toutes les souffrances et des injustices de notre humanité. Il a porté les humiliations et les discriminations, les tortures subies en de nombreuses régions du monde par tant de nos frères et de nos sœurs par amour du Christ. Nous les confions à Marie, mère de Jésus et notre mère, présente au pied de la Croix.

Pour accueillir dans nos vies cette Croix glorieuse, la célébration du jubilé des apparitions de Notre-Dame à Lourdes nous fait entrer dans une démarche de foi et de conversion. Aujourd'hui, Marie vient à notre rencontre pour nous indiquer les voies d'un renouveau de la vie de nos communautés et de chacun de nous. En accueillant son Fils, qu'elle nous présente, nous sommes plongés dans une source vive où la foi peut retrouver une vigueur nouvelle, où l'Église peut se fortifier pour proclamer avec toujours plus d'audace le mystère du Christ. Jésus, né de Marie, est le Fils de Dieu, l'unique Sauveur de tous les hommes, vivant et agissant dans son Église et dans le monde. L'Église est envoyée partout dans le monde pour proclamer cet unique message et inviter les hommes à l'accueillir par une authentique conversion du cœur. Cette mission, qui a été confiée par Jésus à ses disciples, reçoit ici, à l'occasion de ce jubilé, un souffle nouveau. Qu'à la suite des grands évangélisateurs de votre pays, l'esprit missionnaire qui a animé tant d'hommes et de femmes de France, au cours des siècles, soit encore votre fierté et votre engagement !

En suivant le parcours jubilaire sur les pas de Bernadette, l'essentiel du message de Lourdes nous est rappelé. Bernadette est l’aînée d’une famille très pauvre, qui ne possède ni savoir ni pouvoir, faible de santé. Marie l’a choisie pour transmettre son message de conversion, de prière et de pénitence, conformément à la parole de Jésus :
« Ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l'as révélé aux tout-petits » (Mt 11, 25). Dans leur cheminement spirituel, les chrétiens sont appelés eux aussi à faire fructifier la grâce de leur Baptême, à se nourrir de l'Eucharistie, à puiser dans la prière la force pour témoigner et être solidaires avec tous leurs frères en humanité (cf. Hommage à la Vierge Marie, Place d'Espagne, 8 décembre 2007). C'est donc une véritable catéchèse qui nous est ainsi proposée, sous le regard de Marie. Laissons-la nous instruire et nous guider sur le chemin qui conduit au Royaume de son Fils !

En poursuivant sa catéchèse, la « belle Dame » révèle son nom à Bernadette :
« Je suis l'Immaculée Conception ». Marie lui dévoile ainsi la grâce extraordinaire qu'elle a reçue de Dieu, celle d'avoir été conçue sans péché, car « il s'est penché sur son humble servante » (cf. Lc 1, 48). Marie est cette femme de notre terre qui s'est remise entièrement à Dieu et qui a reçu le privilège de donner la vie humaine à son Fils éternel. « Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe en moi selon ta parole » (Lc 1, 38). Elle est la beauté transfigurée, l'image de l'humanité nouvelle. En se présentant ainsi dans une totale dépendance de Dieu, Marie exprime en réalité une attitude de pleine liberté, fondée sur l'entière reconnaissance de sa véritable dignité. Ce privilège nous concerne nous aussi, car il nous dévoile notre propre dignité d'hommes et de femmes, marqués certes par le péché, mais sauvés dans l'espérance, une espérance qui nous permet d'affronter notre vie quotidienne. C'est la route que Marie ouvre aussi à l'homme. S'en remettre pleinement à Dieu, c'est trouver le chemin de la liberté véritable. Car, en se tournant vers Dieu, l'homme devient lui-même. Il retrouve sa vocation originelle de personne créée à son image et à sa ressemblance.

Chers Frères et Sœurs, la vocation première du sanctuaire de Lourdes est d'être un lieu de rencontre avec Dieu dans la prière, et un lieu de service des frères, notamment par l'accueil des malades, des pauvres et de toutes les personnes qui souffrent. En ce lieu, Marie vient à nous comme la mère, toujours disponible aux besoins de ses enfants. À travers la lumière qui émane de son visage, c'est la miséricorde de Dieu qui transparaît. Laissons-nous toucher par son regard qui nous dit que nous sommes tous aimés de Dieu et jamais abandonnés par Lui ! Marie vient nous rappeler ici que la prière, intense et humble, confiante et persévérante, doit avoir une place centrale dans notre vie chrétienne. La prière est indispensable pour accueillir la force du Christ.
« Celui qui prie ne perd pas son temps, même si la situation apparaît réellement urgente et semble pousser uniquement à l'action » (Deus Caritas est, n. 36). Se laisser absorber par les activités risque de faire perdre à la prière sa spécificité chrétienne et sa véritable efficacité. La prière du Rosaire, si chère à Bernadette et aux pèlerins de Lourdes, concentre en elle la profondeur du message évangélique. Elle nous introduit à la contemplation du visage du Christ. Dans cette prière des humbles, nous pouvons puiser d'abondantes grâces.

La présence des jeunes à Lourdes est aussi une réalité importante. Chers amis, ici présents ce matin, réunis autour de la croix de la Journée mondiale de la Jeunesse, lorsque Marie a reçu la visite de l'ange, c'était une jeune fille de Nazareth qui menait la vie simple et courageuse des femmes de son village. Et si le regard de Dieu s'est posé de façon particulière sur elle, en lui faisant confiance, Marie peut vous dire encore qu'aucun de vous n'est indifférent à Dieu. Il pose Son regard aimant sur chacun de vous et vous appelle à une vie heureuse et pleine de sens. Ne vous laissez pas rebuter par les difficultés ! Marie fut troublée à l'annonce de l'ange venu lui dire qu'elle serait La Mère du Sauveur. Elle ressentait combien elle était faible face à la toute-puissance de Dieu. Pourtant, elle a dit
« oui » sans hésiter. Et grâce à son oui, le salut est entré dans le monde, changeant ainsi l'histoire de l'humanité. À votre tour, chers jeunes, n'ayez pas peur de dire oui aux appels du Seigneur, lorsqu'Il vous invite à marcher à sa suite. Répondez généreusement au Seigneur ! Lui seul peut combler les aspirations les plus profondes de votre cœur. Vous êtes nombreux à venir à Lourdes pour un service attentif et généreux auprès des malades ou d'autres pèlerins, en vous mettant ainsi à suivre le Christ serviteur. Le service des frères et des sœurs ouvre le cœur et rend disponible. Dans le silence de la prière, que Marie soit votre confidente, elle qui a su parler à Bernadette en la respectant et en lui faisant confiance. Que Marie aide ceux qui sont appelés au mariage à découvrir la beauté d'un amour véritable et profond, vécu comme don réciproque et fidèle ! À ceux, parmi vous, que le Seigneur appelle à sa suite dans la vocation sacerdotale ou religieuse, je voudrais redire tout le bonheur qu'il y a à donner totalement sa vie pour le service de Dieu et des hommes. Que les familles et les communautés chrétiennes soient des lieux où puissent naître et s'épanouir de solides vocations au service de l'Église et du monde !

Le message de Marie est un message d'espérance pour tous les hommes et pour toutes les femmes de notre temps, de quelque pays qu'ils soient. J'aime à invoquer Marie comme étoile de l'espérance (Spe Salvi, n. 50). Sur les chemins de nos vies, si souvent sombres, elle est une lumière d'espérance qui nous éclaire et nous oriente dans notre marche. Par son oui, par le don généreux d'elle-même, elle a ouvert à Dieu les portes de notre monde et de notre histoire. Et elle nous invite à vivre comme elle dans une espérance invincible, refusant d'entendre ceux qui prétendent que nous sommes enfermés dans la fatalité. Elle nous accompagne de sa présence maternelle au milieu des événements de la vie des personnes, des familles et des nations. Heureux les hommes et les femmes qui mettent leur confiance en Celui qui, au moment d'offrir sa vie pour notre salut, nous a donné sa Mère pour qu'elle soit notre Mère !

Chers Frères et Sœurs, sur cette terre de France, la Mère du Seigneur est vénérée en d'innombrables sanctuaires, qui manifestent ainsi la foi transmise de générations en générations. Célébrée en son Assomption, elle est la patronne bien-aimée de votre pays. Qu'elle soit toujours honorée avec ferveur dans chacune de vos familles, dans vos communautés religieuses et dans vos paroisses ! Que Marie veille sur tous les habitants de votre beau pays et sur les pèlerins venus nombreux d'autres pays célébrer ce jubilé ! Qu'elle soit pour tous la Mère qui entoure ses enfants dans les joies comme dans les épreuves ! Sainte Marie, Mère de Dieu, notre Mère, enseigne-nous à croire, à espérer et à aimer avec toi. Indique-nous le chemin vers le règne de ton Fils Jésus ! Étoile de la mer, brille sur nous et conduis-nous sur notre route ! (cf. Spe Salvi, n. 50). Amen

Homélie de Benoît XVI en la fête de la Croix Glorieuse.Le 14 septembre 2008




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Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 Coeurs10Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 Images49Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 Coeur_37
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !

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Message par Maud Sam 14 Sep 2013 - 8:24

Bonjour Lumen    Very Happy 
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez   Very Happy 

Que ce jour qui fête la " Croix Glorieuse " soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière     :sunny


Bible Croix Dove 

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Méditation sur l’ évangile du jour : Samedi 14 Septembre 2013

Le Christ élevé sur la croix pour le salut des hommes

Prière d'introduction

La fête de l’exaltation de la Sainte Croix est une fête remplie d’espérance : par la croix, nous sommes lavés de notre faute et invités à retrouver l’amour du Père. Que cette espérance nous engage à une fidélité absolue, malgré les croix de chaque jour.

Demande

Que Dieu tout puissant nous donne la force dont nous avons besoin et que nous sachions nous mettre à l’école de son Fils Unique, doux et humble de cœur, pour trouver « soulagement pour nos âmes ».

Points de réflexion

1. Qui est le Fils de l’homme dont parle le Christ ?

Ici, s’adressant à Nicodème, notable parmi les juifs et très instruit dans les Écritures, Jésus veut indiquer qu’en se faisant homme, il est vraiment descendu du ciel, et il annonce ce qu’il est venu faire : il n’est pas venu juger les hommes mais leur donner la vie éternelle.

Cette façon de se nommer signifie sa mission sur la terre au milieu des hommes. Il l’accomplira devant les foules en toute occasion, par exemple lors de la guérison du paralytique, face aux scribes qui l’accusent de blasphémer. Pour montrer qu’il a bien le pouvoir correspondant à cette fonction, il ordonne d’ailleurs au paralytique de se lever et de rentrer chez lui (Mt 9,6). Ainsi leur démontre-t-il que « le Fils de l’homme » a bel et bien ce pouvoir.

Devant ce fait, les foules sont dans la crainte respectueuse du divin et « glorifient Dieu d’avoir donné un tel pouvoir aux hommes » (Mt 9,Cool.

Ici, Jésus fait référence au serpent de bronze que Dieu avait demandé à Moïse d’élever dans le désert, pour que ceux qui avaient été mordus par un serpent « brûlant » soient guéris : la victime, en effet, conservait la vie en regardant le serpent de bronze. Il se compare à ce serpent et annonce qu’il donnera la vie à ceux qui se tourneront vers lui, lorsqu’il aura lui-même été élevé de terre.

La morsure du serpent, c’est-à-dire la récrimination contre Dieu et contre Moïse, - en fait le péché -, n’était guérie qu’à condition de regarder ce serpent de bronze élevé de terre : ici, le verbe « regarder » signifie adorer. En se comparant au serpent sauveur, Jésus promet de donner la vie éternelle à celui le regarderait, qui l’adorerait, quand il aurait été crucifié.

2. Dieu a donné son Fils unique :

Dans sa Lettre aux Galates, saint Paul évoque cette bonté et ces insondables largesses divines : « quand vint la plénitude des temps, Dieu envoya son Fils, né d’une femme, né sujet de la Loi afin de racheter les sujets de la Loi, afin de nous conférer l’adoption filiale... » (Ga 4,4-5).

Avec la IVe prière eucharistique, l’Église entière loue et remercie ce Dieu très bon, qui n’a pas abandonné ses enfants au pouvoir de la mort mais a envoyé son Fils unique qui s’est dépouillé de tout, y compris de sa dignité humaine. « Tu as tellement aimé les hommes... que tu nous as envoyé ton propre Fils pour qu’il soit notre Sauveur. Conçu de l’Esprit Saint, né de la Vierge Marie, il a vécu notre condition d’homme en toute chose excepté le péché. Pour accomplir le dessein de ton amour, il s’est livré lui-même à la mort et, par sa résurrection, il a détruit la mort et renouvelé la vie. »

Après sa résurrection, ce Fils unique a envoyé l’Esprit Saint pour guider l’Église et « faire sa demeure » en chaque croyant.

Cet Esprit va « nous rappeler tout ce que le Seigneur Jésus nous a dit » (Jn 14,26). Et, la Sainte Trinité étant indissociable, cet Esprit Saint ne vient pas seul, le Fils et le Père sont aussi présents : La Trinité Sainte établit sa demeure au cœur du baptisé, qui est invité à la « regarder », à la bénir, à la louer et à lui parler, à chaque instant de son existence. Ainsi, nous découvrons un Dieu Père, rempli d’amour et de miséricorde, qui nous attend les bras ouverts, comme il attendait le fils prodigue.

3. Pour que le monde soit sauvé par lui :

Nous savons que « au soir de notre vie, nous serons jugés sur l’amour » ; ce jugement sera celui de Dieu et nous serons jugés avec justice et miséricorde. Notre façon de vivre la charité sera la mesure dont il se servira. La charité dépasse tout et demeure à jamais : les dons surnaturels disparaîtront.

« Nous ont aussi été données la foi, l’espérance et la charité, mais la plus grande des trois, c’est la charité : elle est longanime, elle est serviable, elle ne cherche pas son intérêt... elle ne jalouse pas, ne fait rien d’inconvenant, ne s’irrite pas, ne tient pas compte du mal... elle met sa joie dans la vérité... Elle ne passera jamais ! » (cf 1Co 12).
Si nous écoutons les enseignements du Christ et les pratiquons, « notre maison sera bâtie sur le roc : la pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé... la maison ne s’est pas écroulée... » (Mt 7,24-25).

Dialogue avec le Christ

En ce jour de l’Exaltation de la croix, permets-moi, Seigneur de te remercier et de te louer. Cette croix est glorieuse à jamais. C’est par elle que tu as démontré ton amour pour ton Père, en lui restituant la création que la faute d’Adam lui avait dérobée. Tu t’es fait l’un de nous et, par la croix, tu as tué la mort. Toi seul as pu nous libérer. Tu es le premier né d’une multitude de frères. Ta croix est glorieuse parce qu’elle est, également, pur amour pour nous qui avions rejeté Dieu. Père infiniment bon et miséricordieux entends ma prière et accorde-moi de regarder ton Fils Unique, qui est venu chercher ce qui était perdu pour lui donner la vie éternelle.

Résolution

Faire un temps d’adoration et de remerciement, pour nous avoir rendu la vie éternelle dont nous nous étions volontairement et radicalement écartés dès l’origine.

SOURCE : Catholique.org




Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 Croix_10
Maud
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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Dim 15 Sep 2013 - 11:10

Bonjour Maud, 
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 43550827


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 Bible-17

dimanche 15 septembre 2013 : Fête de Notre Dame des Douleurs
Fête de Notre Dame des Douleurs:
Livre de l'Exode 32,7-11.13-14.

Moïse était encore sur la montagne du Sinaï. Le Seigneur lui dit : " Va, descends, ton peuple s'est perverti, lui que tu as fait monter du pays d'Egypte.
Ils n'auront pas mis longtemps à quitter le chemin que je leur avais prescrit ! Ils se sont fabriqué un veau en métal fondu. Ils se sont prosternés devant lui, ils lui ont offert des sacrifices en proclamant : 'Israël, voici tes dieux, qui t'ont fait monter du pays d'Égypte. ' »
Le Seigneur dit encore à Moïse : « Je vois que ce peuple est un peuple à la tête dure.
Maintenant, laisse-moi faire ; ma colère va s'enflammer contre eux et je vais les engloutir ! Mais, de toi, je ferai une grande nation. »
Moïse apaisa le visage du Seigneur son Dieu en disant : « Pourquoi, Seigneur, ta colère s'enflammerait-elle contre ton peuple, que tu as fait sortir du pays d'Égypte par la vigueur de ton bras et la puissance de ta main ?
Souviens-toi de tes serviteurs, Abraham, Isaac et Jacob, à qui tu as juré par toi-même : 'Je rendrai votre descendance aussi nombreuse que les étoiles du ciel, je donnerai à vos descendants tout ce pays que j'avais promis, et il sera pour toujours leur héritage. ' »
Le Seigneur renonça au mal qu'il avait voulu faire à son peuple.



Psaume 51(50),3-4.12-13.17.19.

Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour,
selon ta grande miséricorde, efface mon péché.
Lave-moi tout entier de ma faute,
purifie-moi de mon offense.

Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu,
renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.
Ne me chasse pas loin de ta face,
ne me reprends pas ton esprit saint.

Seigneur, ouvre mes lèvres,
et ma bouche annoncera ta louange.
Le sacrifice qui plaît à Dieu, c'est un esprit brisé ;
tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.



Première lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 1,12-17.

Je suis plein de reconnaissance pour celui qui me donne la force, Jésus Christ notre Seigneur, car il m'a fait confiance en me chargeant du ministère,
moi qui autrefois ne savais que blasphémer, persécuter, insulter. Mais le Christ m'a pardonné : ce que je faisais, c'était par ignorance, car je n'avais pas la foi ;
mais la grâce de notre Seigneur a été encore plus forte, avec la foi et l'amour dans le Christ Jésus.
Voici une parole sûre, et qui mérite d'être accueillie sans réserve : le Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs ; et moi le premier, je suis pécheur,
mais si le Christ Jésus m'a pardonné, c'est pour que je sois le premier en qui toute sa générosité se manifesterait ; je devais être le premier exemple de ceux qui croiraient en lui pour la vie éternelle.
Honneur et gloire au roi des siècles, au Dieu unique, invisible et immortel, pour les siècles des siècles. Amen.



Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 15,1-32.

Les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l'écouter.
Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! »
Alors Jésus leur dit cette parabole :
« Si l'un de vous a cent brebis et en perd une, ne laisse-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu'à ce qu'il la retrouve ?
Quand il l'a retrouvée, tout joyeux, il la prend sur ses épaules,
et, de retour chez lui, il réunit ses amis et ses voisins ; il leur dit : 'Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue ! '
Je vous le dis : C'est ainsi qu'il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de conversion. »
Ou encore, si une femme a dix pièces d'argent et en perd une, ne va-t-elle pas allumer une lampe, balayer la maison, et chercher avec soin jusqu'à ce qu'elle la retrouve ?
Quand elle l'a retrouvée, elle réunit ses amies et ses voisines et leur dit : 'Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé la pièce d'argent que j'avais perdue ! '
De même, je vous le dis : Il y a de la joie chez les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit. »
« Un homme avait deux fils.
Le plus jeune dit à son père : 'Père, donne-moi la part d'héritage qui me revient. ' Et le père fit le partage de ses biens.
Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu'il avait, et partit pour un pays lointain où il gaspilla sa fortune en menant une vie de désordre.
Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint dans cette région, et il commença à se trouver dans la misère.
Il alla s'embaucher chez un homme du pays qui l'envoya dans ses champs garder les porcs.
Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien.
Alors il réfléchit : 'Tant d'ouvriers chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim !
Je vais retourner chez mon père, et je lui dirai : Père, j'ai péché contre le ciel et contre toi.
Je ne mérite plus d'être appelé ton fils. Prends-moi comme l'un de tes ouvriers. '
Il partit donc pour aller chez son père. Comme il était encore loin, son père l'aperçut et fut saisi de pitié ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers.
Le fils lui dit : 'Père, j'ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d'être appelé ton fils... '
Mais le père dit à ses domestiques : 'Vite, apportez le plus beau vêtement pour l'habiller. Mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds.
Allez chercher le veau gras, tuez-le ; mangeons et festoyons.
Car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. ' Et ils commencèrent la fête.
Le fils aîné était aux champs. A son retour, quand il fut près de la maison, il entendit la musique et les danses.
Appelant un des domestiques, il demanda ce qui se passait.
Celui-ci répondit : 'C'est ton frère qui est de retour. Et ton père a tué le veau gras, parce qu'il a vu revenir son fils en bonne santé. '
Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d'entrer. Son père, qui était sorti, le suppliait.
Mais il répliqua : 'Il y a tant d'années que je suis à ton service sans avoir jamais désobéi à tes ordres, et jamais tu ne m'as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis.
Mais, quand ton fils que voilà est arrivé après avoir dépensé ton bien avec des filles, tu as fait tuer pour lui le veau gras ! '
Le père répondit : 'Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi.
Il fallait bien festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé ! »



« Le Christ m’a pardonné ». Saint Paul donne, dans la deuxième lecture, le thème des textes de ce dimanche : nous célébrons la miséricorde du Seigneur.

La première lecture semble pourtant trancher avec la douceur du pardon de Dieu, elle peut même paraître choquante. Que le péché d’idolâtrie soit une abomination aux yeux de Dieu est une chose, mais que la Bible nous montre le Bon Dieu pris d’une violente colère en est une autre…

Nous devons cependant dépasser cette difficulté sous peine de faire de l’acte pénitentiel un acte de soumission servile devant la puissance écrasante d’un dieu tyrannique. Pour cela, il nous faut ouvrir L’Ancien Testament comme une invitation à entrer dans une lente pédagogie. Ces textes écrits il y a 30 ou 40 siècles portent en effet la marque d’une conception de Dieu qui se disait par des anthropomorphismes. Ce regard s’est peu à peu affiné jusqu’à comprendre que la colère de Dieu est dirigée contre le péché et non contre l’homme pécheur.

Par ailleurs le péché d’idolâtrie de cet épisode de l’Exode rappelle fortement le périple du fils cadet de la parabole, dont le départ de la maison paternelle est lié à l’image imparfaite qu’il avait de son père et de leur relation. Au cours d’un voyage douloureux et purificateur, comme le fut l’Exode pour le peuple saint, le visage de la Miséricorde est pleinement révélé au fils prodigue.

Et nous ne sommes pas différents d’eux. Il est nécessaire que la Miséricorde nous soit révélée car, nous explique Jésus, nous ne sommes pas conscients de notre état. Nous nous croyons en bonne santé, alors que nous ne le sommes pas : notre relation à Dieu et aux hommes est malade. Jésus nous le montre dans les trois paraboles de la Miséricorde.

Intéressons-nous d’abord au fils prodigue. Il désire profondément vivre une relation juste et vivifiante avec son père, mais il reste centré sur lui-même. La relation à son père l’intéresse, mais pour le profit personnel qu’il peut en tirer. Sa recherche d’une relation filiale est réduite à une demande d’argent. Si bien qu’il demande sa part d’héritage, sans se soucier de l’effet d’une telle demande sur son père ou sur son frère. Son père, quant à lui, respecte la liberté de son fils et ne le retient pas. Le voici donc qui part, au loin, rechercher ce qu’il avait chez lui. A ce stade de l’histoire, il croit encore que le désir qui l’habite est orienté vers les biens matériels. Il cherche donc à les posséder, il rêve d’une vie facile et glorieuse.

Puis une famine survint dans le pays. Cette calamité montre qu’on ne peut pas fuir indéfiniment sans être rattrapé par la réalité. On ne peut jamais s’isoler car nous vivons dans un monde de relations ; on ne peut jamais se satisfaire des biens matériels, une faim plus profonde se réveille toujours un jour ou l’autre.

La faim qu’il ressent n’a rien d’un repentir radical. Il cherche encore dans les biens matériels, il regarde vers les caroubes que mangent les porcs :
« Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien ». La faim qu’il ressent est donc bien une faim liée à la relation. Car rien ne l’empêchait de se servir lui-même dans l’auge des porcs, les gardiens de porcs ne sont pas sous étroite surveillance habituellement. Sa souffrance vient du fait que personne n’avait le souci de lui, personne ne l’aidait à rassasier sa faim.

C’est alors qu’il pense à son père. Sa chance est là, la victoire est déjà acquise. La relation n’est pas encore renouée, mais déjà, par son imagination, il parle à son père. Son raisonnement est simple : Les ouvriers ont du pain car ils le méritent par leur travail. N’ayant pas su trouver la relation juste qui lui aurait attiré l’attention de son père, il décide de renoncer à son statut de fils et de se présenter comme ouvrier. Il cherche à attirer l’amour de son père, tout au moins le mériter désormais.

En cela, il n’est pas très éloigné des pensées de son frère. Son aîné est également prisonnier d’un esclavage. Celui du travail.

La scène se passe au soir du retour du fils prodigue. Le fils aîné rentre de sa journée de travail, quand
« il entendit la musique et les danses ». L’indice est saisissant. Voilà un homme qui n’a jamais voulu être attentif à ses moindres désirs, même les plus légitimes. Il s’est bâti un code de vie extrêmement rigide, auquel il lui fallait être absolument conforme. Le pire est qu’il l’a fait croyant plaire à son père.

Il est évident que dans de telles conditions de vie, la colère gronde dans son cœur depuis longtemps et ne cherche qu’une occasion pour s’exprimer. Ce soir, la rencontre est trop brutale, il explose :
« tu ne m’as jamais donné un chevreau pour festoyer avec mes amis ». La question porte-t-elle vraiment sur le chevreau ? Probablement pas. Ce sont ses amis qui lui font défaut, des amis pour faire la fête. En a-t-il seulement ? Esclave de son travail, il a négligé toute relation. Il en souffre et le reproche maintenant à son père pour qui il travaille.

Dans la prison qu’ils se sont construite, les deux frères partagent le même fantasme. Le cadet voit les ouvriers manger à leur faim, l’aîné voit le cadet faire la fête. Mais aucun des deux ne voit l’amour gratuit d’un père bienveillant qui court à leur rencontre. Pour les deux, l’attitude du père est en effet identique. Il sort. Il sort de sa maison et va vers eux. Il court vers le cadet, il supplie l’aîné. Il veut les faire entrer dans sa joie.

Il nous faut nous interroger maintenant sur le projet de Jésus qui raconte cette histoire. Plutôt ces histoires, car nous en avons lu trois. Pourquoi lire ensemble l’histoire de la brebis égarée, de la drachme perdue, et celle du fils prodigue ? Qu’y a-t-il de commun entre un mouton, une pièce de monnaie et un jeune insensé ? Rien. La brebis est sans intelligence, comme le jeune homme, mais elle n’a pas péché ; le jeune homme était perdu, mais la pièce d’argent ne se perd pas elle-même, c’est nous qui la perdons. Par ces paraboles, Jésus ne cherche pas à attirer l’attention sur le désir de conversion du pécheur, mais sur le désir de Dieu de nous faire miséricorde. Dans les trois paraboles, Dieu laisse tout pour courir à la recherche de celui qu’il a perdu. Dieu a le désir de nous sauver, il en a l’initiative, il le veut et il le fait.

C’est ce qu’a compris saint Paul qui a été rétabli dans sa condition de fils par la miséricorde du Seigneur.
« Le Christ m’a pardonné » s’exclame-t-il. Que nous ayons conscience de l’amour de Dieu pour nous ne suffit pas à nous libérer de nos esclavages ; vouloir partager l’intimité de sa maison ne rompt pas les chaînes de nos idolâtries. Seul le Christ peut nous sauver. Seul son amour est capable d’agir et de transformer nos vies.

Cessons donc de considérer les complications de nos cœurs malades pour nous tourner avec admiration et reconnaissance vers la source de notre salut, rendons gloire à celui qui nous a aimés alors que nous étions encore ses ennemis, acclamons celui qui veut nous recréer dans sa miséricorde alors que nous méconnaissons son visage. Proclamons avec l’Église en fête notre joie d’être rétablis dans son Alliance :
« Honneur et gloire au roi des siècles, au Dieu unique, invisible et immortel, pour les siècles des siècles. Amen ».

Frère Dominique
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 Notre-11

Voyez ce qu'ajoutait à ses plaies, dans la Passion de Jésus, la compassion de sa Mère. Il la voyait, le cœur tout broyé, les mains serrées par la douleur, les yeux ruisselants de larmes, le visage crispé, la voix plaintive, mais tout le corps dressé, virile et debout auprés de son gilbet. Je la devine, la tête voilée sans doute, tant sa modestie demeurait virginale, tant sa douleur passait toute mesure. Que de gémissements dut-elle pousser, pleurant son Fils et répétant : « Jésus, mon Fils Jésus, qui me donnera de mourir avec toi et pour toi, mon Fils, mon très doux Jésus ? » Que de fois dut-elle lever respectueusement les yeux vers ces blessures sauvages, si même elle put les en détourner un instant, ou si, du moins, à travers le flot de ses larmes, elle pouvait encore les contempler !
Comment croire qu’elle eût pu ne pas défaillir de l’immensité de la douleur imposée à son cœur, alors que je demeure stupéfait qu'elle n’en ait pas reçu la mort ? Vivante, elle partage sa mort, la vie faisant peser sur elle une douleur plus cruelle que la mort.
« Regardez et voyez s'il y a douleur pareille à  ma douleur ? » Ecoutons cette lamentation de Marie, la Vierge Mère. Contemplons cette douleur poignante et nous le verrons : il n'est pas de douleur pareille à sa douleur, si ce n'est la douleur de ce Fils où la sienne se modèle ; puisque, ô surprise à peine croyable, c'est une vraie compassion qui l’étreint, et que les mots d’une langue humaine ne sauraient exprimer. Car faisant rejaillir sur soi les douleurs, les blessures, les outrages de son Fils, elle les subissait dans sa propre personne, ressentant ce qui se trouvait dans le Christ Jésus. En son âme, debout près du Christ, elle partageait son martyre ; blessée de sa blessure, crucifiée au crucifix, percée du même glaive. Car son âme fut transpercée par le glaive de la passion du Christ.
Saint Bonaventure




L'auteur présumé, mais probable, du Stabat Mater est un assez curieux personnage surtout connu pour cent deux petits poèmes en dialecte ombrien, rythmés comme des chansons, tour à tour doctrinaux, hagiographiques, liturgiques et mystiques, encore que les plus célèbres sont des satires terribles.
Jacome de' Benedetti, que nous connaissons généralement sous le nom de Jacopone de Todi, naquit, vers 1236, d'une bonne famille bourgeoise de Todi, dans la province ombrienne de Pérouse, où, après de solides études de droit à l'université de Bologne, il remplit avec succès les fonctions de procureur légal et notarial.
La tradition veut qu'il mena une vie frivole et bien peu chrétienne jusqu'à ce que sa jeune épouse, la belle Vanna di Bernardino di Guidone, issue de la famille des puissants comtes de Coldimezzo, mourût écrasée sous le plancher d'une salle de bal (1268). Veuf inconsolable qui avait trouvé un cilice sur le corps de sa femme, il resta dans le siècle où, après avoir distribué ses biens aux pauvres, il vécut en pénitent pendant dix ans. Incroyablement original, il se plaisait, par toutes sortes de farces grossières, à dénoncer les vanités du monde ; en même temps, il prêchait au petit peuple des campagnes pour l'éveiller aux merveilles de l'amour de Dieu : 0 Amour, Amour divin, Amour qui n'est pas aimé ! D'abord admis dans le Tiers-Ordre franciscain, il finit par être accepté comme frère convers par le gardien du couvent des Franciscains de San Fortunato, de Todi (1278), mais, malgré ses désirs, il dut, par obéissance, accepter l'ordination sacerdotale.
Lorsque le pape Boniface VIII revint, au profit des Franciscains conventuels, sur les privilèges que son prédécesseur, Célestin V, avait accordé aux Franciscains spirituels, Jacopone de Todi se lança dans la bataille avec toute l'ardeur que l'on imagine. Les Franciscains spirituels, rejetant tous les autres textes, fussent-ils pontificaux, entendaient rester fidèles à la première règle de saint François d'Assise et à son testament dans une intégrale pauvreté ; il étaient opposés à la vie conventuelle des villes au profit d'une vie érémitique dans la nature et rejetaient les études au profit de l'humilité : Paris a détruit Assise, écrivit Jacopone de Todi. En 1294, Célestin V sépara les Spirituels de l'Ordre franciscain et leur permit de former une congrégation nouvelle, appelée les pauvres ermites du pape Célestin, qu'il mit sous la protection du cardinal Napoléon Orsini et de l'abbé général des Célestins. Lorsque que Célestin eut abdiqué (1294), son successeur, Boniface VIII, abolit ses prescriptions et, les Spirituels, privés d'existence légale, entrèrent d'autant mieux en opposition avec le Pape que leur cardinal protecteur en était l'ennemi ; Jacopone de Todi signa le manifeste des cardinaux Colonna qui exigeaient la déposition de Boniface VIII dont ils contestaient la légitimité (10 mai 1297). Jacopone de Todi fit tant et si bien, par des vers fougueux et irrévérencieux, que Boniface VIII, l'ayant en son pouvoir après la prise de Palestrina, le fit enfermer dans un cachot et l'excommunia pour qu'il fût privé des sacrements (septembre 1298). Un jour, dit-on, que Boniface VIII visitant ses prisons lui demanda : Quand sortiras-tu de là ? Jacopone répondit : Quand tu me remplaceras ! Jacopone eut beau faire amende honorable dans des vers admirables d'humilité, il ne fut libéré qu'après la mort du terrible pontife (1303) ; il fut l'objet de la sollicitude des Clarisses de San Lorenzo a Collazzone, près de Todi, où il mourut saintement le jour de Noël 1306. Longtemps après, en 1433, son corps fut transporté au couvent des Franciscains de San Fortunato qui, en 1596, le placèrent dans leur crypte avec l'inscription suivante : Reliques du bienheureux Jacopone de Benedictis, de Todi, frère de l'ordre des Mineurs. Sa folie pour le Christ fut une ruse inédite pour piper le monde et ravir le ciel.







Stabat Mater dolorosa
Juxta Crucem lacrimosa
Dum pendebat Filius.
Debout, la Mère douloureuse
Serrait la Croix, la malheureuse,
Où son pauvre enfant pendait.

Cujus animam gementem,
Contristatam et dolentem,
Pertransivit gladius.
Et dans son âme gémissante,
Inconsolable, défaillante,
Un glaive aigu s'enfonçait.
O quam tristis et afflicta
Fuit illa benedicta
Mater Unigeniti !
Ah ! qu'elle est triste et désolée,
La Mère entre toutes comblée !
Il était le Premier-Né !

Quae moerebat et dolebat
Pia Mater, dum videbat
Nati poenas inclyti.
Elle pleure, pleure, la Mère,
Pieusement qui considère
Son enfant assassiné.
Quis est homo qui non fleret,
Matrem Christi si videret
In tanto supplicio ?
Qui pourrait retenir ses pleurs
A voir la Mère du Seigneur
Endurer un tel Calvaire ?

Quis non posset contristari,
Christi Matrem contemplari
Dolentem cum Filio ?
Qui peut, sans se sentir contrit,
Regarder près de Jésus-Christ
Pleurer tristement sa Mère ?
Pro peccatis suae gentis,
Vidit Jesum in tormentis,
Et flagellis subditum.
Pour les péchés de sa nation,
Elle le voit, dans sa Passion,
Sous les cinglantes lanières.

Vidit suum dulcem natum
Moriendo desolatum,
Dum emisit spiritum.
Elle voit son petit garçon
Qui meurt dans un grand abandon
Et remet son âme à son Père.
Eia Mater, fons amoris,
Me sentire vim doloris
Fac, ut tecum lugeam.
Pour que je pleure avec toi,
Mère, source d'amour, fais-moi
Ressentir ta peine amère !

Fac, ut ardeat cor meum
In amando Christum Deum,
Ut sibi complaceam.
Fais qu'en mon coeur brûle un grand feu,
L'amour de Jésus-Christ mon Dieu,
Pour que je puisse lui plaire !
Sancta Mater, istud agas,
Crucifixi fige plagas
Cordi meo valide.
Exauce-moi, ô sainte Mère,
Et plante les clous du Calvaire
Dans mon coeur, profondément !

Tui nati vulnerati,
Tam dignati pro me pati,
Poenas mecum divide.
Pour moi ton Fils, couvert de plaies,
A voulu tout souffrir ! Que j'aie
Une part de ses tourments !
Fac me tecum pie flere,
Crucifixo condolore,
Donec ego vixero.
Que je pleure en bon fils avec toi,
Que je souffre avec lui sur la Croix
Tant que durera ma vie !

Juxta Crucem tecum stare,
Et me tibi sociare
In planctu desidero.
Je veux contre la Croix rester
Debout près de toi, et pleurer
Ton fils en ta compagnie !
 
Virgo virginum proeclara,
Mihi jam non sis amara,
Fac me tecum plangere.
O Vierge, entre les vierges claire,
Pour moi ne sois plus si amère :
Fais que je pleure avec toi !

Fac, ut portem Christi mortem,
Passionis fac consortem,
Et plagas recolere.
Fais que me marque son supplice,
Qu'à sa Passion je compatisse,
Que je m'applique à sa Croix !
Fac me plagis vulnerari,
Fac me Cruce inebriari,
Et cruore Filii.
Fais que ses blessures me blessent,
Que je goûte à la Croix l'ivresse
Et le sang de ton enfant !

Flammis ne urar succensus,
Per te, Virgo, sim defensus
In die judicii.
Pour que j'échappe aux vives flammes,
Prends ma défense, ô notre Dame,
Au grand jour du jugement !
Christe, cum sit hinc exire,
Da per Matrem me venire
Ad palmam victoriae.
Jésus, quand il faudra partir,
Puisse ta Mère m'obtenir
La palme de la victoire.

Quando corpus morietur,
Fac, ut animae donetur
Paridisi gloria.
Et quand mon corps aura souffert,
Fais qu'à mon âme soit ouvert
Le beau paradis de gloire !





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Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 Coeurs10Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 Images49Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 9 Coeur_37
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, 
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !

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