concernant l'IVG,je ne sais plus quoi penser

Voilà.Il y a environ dix ans,j'ai cru être enceinte,et l'homme avec lequel je vivais en concubinage à ce moment-là ne souhaitait pas avoir d'enfants,et voulais que j'interrompe ma grossesse.J'ai protesté,et devant mon chagrin,il a alors accepté le futur enfant.J'en ai parlé à celui qui était mon meilleur ami en ce temps-là,et sa réaction a été indignée:il m'a dit qu'un enfant a besoin d'un père,que sinon,il risque d'être malheureux toute sa vie,et que,comme mon compagon acceptait ma grossesse par complaisance,il ne serait pas un père dans le vrai sens du terme.Il a dis que mon devoir était d'avorter,pour le"bien"du futur enfant,pour qu'il ne soit pas malheureux.Je considèrais alors ça comme un meurtre,et il m'a dit à peu près:"Ce n'est qu'un embriyon et tu en parles déjà comme d'un enfant.Tu es égoîste:tu veux un enfant,point."Il était littèralement indigné:à l'entendre,le crime n'était pas d'avorter mais de garder l'enfant-preuve d'immaturité de ma part!...Il a ajouté que toutes les femmes célibataires devraient avorté.Je lui ai demandé ce qu'il ferait si une femme était enceinte de lui et refusait l'IVG,si lui refusait d'assumer.Il a répliqué:"Je couperais les ponts et ne reconnaîtrais pas l'enfant.Mais je pense que je serais moins condamnable qu'elle,qui voudrait garder l'enfant"Ca m'a marquée.Je lui ai dit qu'un foetus a forme humaine,il a dit:"Et tu crois qu'il suffit d'avoir une tête,deux bras et deux jambes pour être un être humain?Non,je ne marche pas."J'ai parlé d'infanticide et d'avortement,il a rétorqué:"Et pourquoi il y aurait deux mots,si ce n'était pas diffèrent?"J'ai ajouté qu'on n'a pas le droit d'arrêté un petit coeur qui bat".Réponse:"C'est du romantisme,ça ne m'interresse pas."Il a dit aussi que tant qu'un foetus n'es pas viable,il n'est pas une personne,et qu'un être humain a des droits et des devoirs.Un foetus n'ayant pas de devoirs,il n'a pas de droits?Une moralité à l'envers qui m'a fait me sentir criminelle...
En fin de compte,je n'ètais pas enceinte.Mais les idées de cet hommes m'ont marquée.Deux fois,je me suis crue enceinte,et,pour ne pas en passer par la médecine,je me donnais des coups de poing dans le ventre.Encore une fois,il n'y a rien eu.Mais si vous avez raison et que l'intention vaut l'action...Bref.
Plusieur amies à moi ont vécu cette épreuve,et ça ne me choque pas.
Cela dit,j'ai lu vos arguments;ils ne me paraissent ni plus ni moins convaincants que ceux de cet ami(qui m'a fait beaucoup de tort par ailleurs;on ne se parle plus.Comme quoi...)J'aimerais savoir ce que vous avez à répondre à ses arguments,en toute objectivité.Ca m'aiderais vraiment.Pourtant,vous aurez du mal à me convaincre qu'une femme qui met fin à sa grossesse au bout d'une semaine est monstrueuse comme celle qui tue son bébé à la naissance,ce qui arrive,hélas,souvent.A présent,je suis mariée et mon mari souhaite un enfant.Mais si j'ètais violée,par exemple,il me semble bien que je ne voudrais pas imposer ça à mon mari...
J'ècouterai votre point de vue avec interet.

Quand la vie commence, elle est un don de Dieu. Un avortement est un achèvement brutal de ce partenariat avec le Créateur. C'est lui dire NON je ne veux pas de cette co-création.

Dans sa loi d'Amour, le Seigneur dit : "Tu ne tueras pas".

Se faire avorter, c'est devenir "hors la loi" de Dieu.

De nombreuses femmes ont choisi cette voie. Qui sommes-nous pour leur jeter la pierre ? Par contre, elles doivent reconnaître leur péché et réparer.

Americatho Le 13/10/10
Le témoignage bouleversant d’une Américaine rescapée d’un avortement...

jennie a écrit:Quand la vie commence, elle est un don de Dieu. Un avortement est un achèvement brutal de ce partenariat avec le Créateur. C'est lui dire NON je ne veux pas de cette co-création.

Dans sa loi d'Amour, le Seigneur dit : "Tu ne tueras pas".

Se faire avorter, c'est devenir "hors la loi" de Dieu.

De nombreuses femmes ont choisi cette voie. Qui sommes-nous pour leur jeter la pierre ? Par contre, elles doivent reconnaître leur péché et réparer.

Je reconnais que c'était mal d'essayer de me faire avorter quand je pensais être enceinte.

Merci,Michael.Oui,concernant l'IVG au moins,je suis plutôt d'accord avec vous à présent.J'avais besoin de me confier,même si ce n'est pas facile,en effet.Il faut croire qu'inconsciemment,c'était dans un coin de ma tête depuis des années...Vos arguments se tiennent.Cet "ami"que j'ai eu était vraiment impitoyable!
Je reviendrai peut-être un jour.En tout cas,merci pour tout^^

Bonjour Stana,
Dans le livre " Gloria a frôlé le ciel" il est dit qu'un grand cri de douleur se répand dans le ciel lors d'un avortement, tandis que les démons chantent et dansent d'allégresse. Dieu donne son âme à l'embryon, sitôt conçu alors oui je considère cela comme un crime.
Je suis moi-même tombée enceinte lors d'un passage de ma vie où je m'étais très "éloignée" de Dieu, et le père du bébé n'en voulait pas. Et bien je l'ai quand même gardée, et quand ma petite puce est née. Quand elle est arrivée, j'ai alors ouvert les yeux et ma Foi en Dieu est revenue. Aujourd'hui elle a 2ans et je bénis ce don du ciel qui m'a permis de retrouver le bon chemin.

Amicalement. Marie

je vous donne ce qui m'est arrivé à propos de l'avortement. J'ai eu un contact avec un enfant avorté, qui m'a raconté tout ce qui se passe l'autre coté. Je sais bien que ce qui m'est arrivé peut paraître incroyable, mais je vous assure que c'est vrai.
http://david-un-enfant-comme-les-autres.over-blog.com/pages/Histoire_de_David_un_enfant_avorte-5341059.html


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Bonjour,
En voilà, un sujet brulant et MALHEUREUSEMENT toujours d'actualité..
Un ivg reste une décision difficile mais également particulièrement facile à prendre; quoi de plus simple à décider "oui"-"non" et puis c'est tout.
J'ai moi meme subi plusieurs ivg, je dis bien plusieurs.Et ce non sans regret car aujourd'hui,l'humanité toute entière veut s'assoeir au dessus de Dieu et j'y ai participé.Ca n'est pas à nous de décider qui doit vivre ou mourir mais bien à Dieu car contrairement à ce que la majorité pense ca n'est pas vous qui décidez de le concevoir,c'est bien Dieu qui vous l'offre.Au fil du temps après un acte pareil et si toutefois vous avez la force de vous regarder froidement et objectivement, vous regarderez un jour un assassin dans votre miroir et la prise de conscience est terrifiante car vous avez agi en toute connaissance de cause.Vous n'etes pas née sans cervelle,ni sans éducation.Vous avez utilisé votre libre arbitre et c'est votre droit.Mais le jour ou vous prenez conscience de votre acte vous devrez vivre chaque jour avec cette odieuse culpabilité car jamais vous ne saurez qui ils sont ,jamais vous ne les embrasserez ,jamais vous ne les connaitrez, jamais vous ne verrez leur visage et vous n'etes personne pour décider de qui doit vivre ou mourir.
FRATERNELLEMENT.

Mais le jour ou vous prenez conscience de votre acte vous devrez vivre chaque jour avec cette odieuse culpabilité

Bonjour Alice,

Votre souffrance transpire et je n'y suis pas insensible. Au cours d'une confession, un prêtre m'avait fait remarquer que la culpabilité ne vient pas de Dieu mais du démon. Le seul qui accuse est l'ennemi. Dieu donne des regrets et nous devons vivre avec. C'est une purification du coeur et de la mémoire familiale.
Vous avez un moyen radical d'obtenir la réparation et d'adopter vos propres enfants qui vous aiment. Il faut dire une messe pour chaque avortement et dire la prière des enfants mort-nés. Si vous ne l'avez pas, voici le lien et l'explication :
Le rituel du Baptême des enfants avortés et morts nés
Révélation privée de Jésus à Marie, une mère de famille allemande, demandant à tous, hommes, femmes, jeunes gens et jeunes filles, de procéder au Baptême des Bébés avortés selon le rituel très précis que le Seigneur a prescrit.
http://imagessaintes.canalblog.com/archives/2008/11/15/11372075.html

Ces petits bouts vous attendent et espèrent faire partie de votre famille. Si vous consentez à faire réparation, ce sont eux qui vous accueilleront au Paradis et en attendant, ils prieront pour vous et votre mari.

Alice soyez assurée que Dieu est bon et aime les coeurs contrits. Beaucoup de femmes n'ont pas votre conscience. Dieu vous l'éclaire mais sans vous condamner. Dieu vous aime et souhaite votre rédemption.

Je vous confie à notre merveilleuse Maman du Ciel qui saura vous faire trouver le chemin du pardon (le vôtre).

En union de prière
jennie

**alice**

Lis mon lien en entier(plus haut). Je te jure que c'est pas des craks.
Dieu a permis ce malheur non pour ta perte mais pour ton salut, et un bonheur encore plus grand pour ton enfant.

Bonjour à tous,

Merci tout d' abord pour vos réponses qui me font chaud au coeur!
J'ai réfléchi depuis et c'est vrai que la culpabilité est un sentiment qui empeche d'avancer et participe en plus de cela à developper l'orgeuil car là ou je pensais etre humble se cachait un ego surdimensionné.Lors du premier ivg, je me suis souvenue que j'avais osé implorer le ciel: "Seigneur"! et depuis petit à petit,c'était comme si quelquechose en moi me faisait me sentir tellement misérable au yeux de Dieu que je ne m'autorisais plus à prier,ni lui parler car en moi, c'est comme si on me disait que je n'avais plus le droit, je ne pouvais meme plus penser à lui, ni meme le regarder.Le seigneur apparaissait parfois dans mon esprit mais il incarnait toujours le jugement , la justice.J'avais peur.J'ai développé alors à l'époque un jalousie folle envers ma soeur, une colère immense envers mes proches.J'ai volé mes clients,menti,blasphémé contre Dieu,je jugais mon prochain chaque jour,n'aimait plus personne,j'étais devenue manipulatrice,calculatrice....Bref, j'ai creusé en moi un néant absolu. j' avais comme des bouffées spéctaculaires de colère que je ne maitrisais pas.Pendant les années suivantes, je suis devenue dépendante à tout: cigarette,sexe nourriture,alcool .Peut importe la substance, je faisais tout avec excès.Après des années d'insomnie, je commencais à développer de la paralysie du sommeil.Chaque nuit avant de m'endormir on me tenait pour m'étouffer,parfois on me touchait juste pour me faire peur et plus j'avais peur et plus ca continuait.J'étais à la fin certaine que mes actes avaient attiré le pire,j'avais comme ouvert une porte vers le désastre d'ou sortaient des choses affreuses qui me torturaient.Puis un soir, je me suis sentie bizarre en montant me coucher, je savais que quelquechose allait se passer et j'ai prié la très sainte mère avec force et du plus profond de mon trou elle m'a entendu (ce fut le sujet de mon premier post etrange lumière) Je suis allé voir un pretre qui m'a entendu en confession et un autre qui a pratiqué une prière de délivrance je reprends depuis maintenant un an le chemin qui mène à Dieu.Le retour vers le père fut pour le moins violent, un jour en Novembre dernier je demande à Dieu de me montrer ce qui l'a le plus offensé et depuis j'ai été exaucé. C'est fou comme tout me saute aux yeux, chaque péché commis me saute au yeux. Malgré cela, de temps en temps ,je suis empéchée en prière comme si on me disait que c'était un peu hypocrite de le faire que le pardon, c'est facile.Et là, la colère reprend.J'arrive aujourd'hui à me resaisir et repartir,j'ai compris enfin que si le seigneur me pardonne après une confession sincère je n'ai pas le droit de ne pas me le pardonner car une fois de plus je me prends pour Dieu et décide pour lui.Et ce péché est encore plus grave.Je ne retourne pas encore à l'église chaque dimanche mais ca ne saurait tarder.....Hier, d'ailleurs c'était la première fois que j'en parlais à mon mari et c'est grace à Vous.....Alors à Tous qui etes un peu des miens sans le savoir un grand merci.
Que la très sainte vierge vous protège et vous bénisse Tous.
Je vous embrasse.
Fraternellement.

Oh, merci Alice, pour ce grand et beau témoignage !

Vous savez, ce sentiment d'échec, que nous éprouvons dans nos vies, est souvent plutôt une chance pour un nouveau recommencement, une autre orientation.

Je me permets de vous conseiller un livre :" L'échec, une chance" de Anselm Grün. Ce Bénédictin d'une abbaye bavaroise y développe les moyens de traverser l'échec et d'en sortir transformé, en particulier sur le problème de la culpabilité, du travail du deuil, et du renouvellement spirituel.

Voici la bénédiction donnée en fin de livre :

Je ne te délaisse pas, je ne t'abandonne pas.
Je reste auprès de toi, plein d'amour,
Je t'accompagne où que tu ailles.
Que mon amour soit ta force
et ma fidélité ta protection !
Que ma tendresse t'enveloppe,
que mon désir
trouve le chemin qui conduit jusqu'à toi !
Quand tu es triste, je veux te consoler,
lorsque tu es inquiet, je pose ma main sur toi,
lorsque tu souffres, je baise tes plaies,
lorsque tu es pris par l'agitation, je chemine auprès de toi
comme l'ange de la lenteur.
Lorsqu'on se rit de toi,
je te réconforte,
lorsque tu es seul, je te prends dans mes bras,
lorsque tu es muet, je te prête ma voix,
et lorsque tu ploies, je te redresse
d'un regard rempli d'amour.
Lorsque tout est figé en toi,
je t'offre ma chaleur,
lorsque les soucis t'accablent
je murmure à ton oreille des mots de consolation.
Lorsque l'affliction emplit ton âme,
je veux la chasser.
Que ma présence te soit lumière dans tout
ce que tu fais.
Le matin, je t'éveille de mon désir
et le soir te recouvre de mon amour.
Endors-toi dans mes bras
souffle contre souffle, coeur contre coeur...
Ecoute, il bat pour toi... dans la nuit longue,
chaque jour à nouveau...

***

Voilà, elle est pour vous, Alice, cette bénédiction ! et aussi pour tous ceux qui sont dans l'affliction....

Regarde l'étoile....appelle Marie.

Bien fraternellement,
Françoise.

**Alice** a écrit:J'arrive aujourd'hui à me resaisir et repartir,j'ai compris enfin que si le seigneur me pardonne après une confession sincère je n'ai pas le droit de ne pas me le pardonner car une fois de plus je me prends pour Dieu et décide pour lui.

Bonjour,

Merci, Alice, pour ce beau témoignage, qui aidera, j'espère, tant d'autres âmes qui pourraient aussi être dans votre situation. Vous menez un rude combat, et il est certain que le Démon rage de vous voir retourner à la Lumière. Il n'est pas surprenant que surviennent certains assauts, parfois. C'est signe que vous êtes sur la bonne voie.

Soyez assurée de mes prières, Alice.

Amicalement,

Emmanuel

Le Ciel se réjouit de votre retour Alice et comme dit Emmanuel, le démon enrage de vous avoir perdu !

Votre témoignage me va droit au coeur par sa simplicité et sa profondeur. Vous êtes sur le bon chemin et Maman Marie vous a pris par la main. Avec Elle, nul(le) ne se perd.

Merci à Françoise pour sa très belle bénédiction et le livre conseillé.

Dieu s'adresse à d'autres qui sont peut-être dans la même impasse et qui grâce au témoignage d'Alice vont oser pousser la porte...

Que Dieu les aide !

Bénédictions à tous
Jennie