Re: l abbé pierre

par **davida** Dim 9 Nov 2008 - 13:39

LE péché reste le péché...
Le pretre doit devenir saint et etre le modèle du troupeau..
On reconait l'arbre par ses fruits...
Nous devons suivre les lois de la sainte Eglise catholique...
La pureté est une vertu que Jésus et la Vierge Marie ont pratiqué avec héroisme, pour nous donner l'exemple de la vie chrétienne...
Seul les coeurs purs verront la sainte face de DIeu...
Un seul péché mortel peut nous conduire dans l'enfer éternel...
arretons de nous mentir, car aujourd'hui le péché n'existe plus, mais DIEU nous jugera sur les commandements...
Je pense que si l'Abbé Pierre est au ciel, ce sera dans une immense miséricorde de DIEU, mais ne suivons pas sont exemples..
car un pretre et tout chrétiens, mais surtout les pretres sont appellé à la sainteté...
Que DIEU nous donne la grace pour que nous aussi nous devenions saint...

par **jld** Lun 10 Nov 2008 - 12:19

J'ai eu la chance de connaître l'abbé Pierre entre 1960 et 1962. A cette époque, je me trouvais, interne,dans un collège géré par les pères "Maristes" où deux de ses neveux étaient scolarisés avec moi.

Adolescent, je n'avais jamais jusqu'alors entendu parler de cet abbé Pierre et je mis du temps à réaliser que mes copains Grouès avaient un lien de famille avec lui. Ils étaient ses neveux.

Comme nous étions devenus amis j'ai invité l'un deux pour un séjour chez moi à la montagne pendant les vacances de Pâques.

C'est l'abbé Pierre qui est venu chercher son neveu et qui m'a ramené, avec lui, au collège.

Il avait alors une 4 l et n'était pas intimidant du tout. Il savait parler aux jeunes et me mit assez en confiance pour que je lui confie certains de mes questionement d'adolescent.

J'ai conservé de lui l'expérience d'une relaion authentique où il n'y avait aucun écart entre la parole et l'être. Ce prêtre était de qu'il disait. Un sentiment de vérité se dégageait de sa personne qui se mêlait à une intransigeance radicale pour le mal. Mais en même temps se dégageait de lui de la bonté. Il était rempli de miséricorde.

Ce n'est que longtemps après que je réalisais la chance qui m'avait été donné de rencontrer un homme aussi exceptionnel.

par **W3249312** Ven 14 Nov 2008 - 23:51

par **Gilles** Sam 15 Nov 2008 - 4:42

L’abbé Pierre : « un homme de Dieu »

La mort de l’abbé Pierre a suscité en France et bien au-delà une immense émotion. En hiver 1954, il avait soulevé, par une parole forte et immensément sincère, un élan de générosité pour celles et ceux qui mouraient de froid dans les rues. Il réclamait déjà ce « droit au logement » dont les politiques veulent traduire enfin aujourd’hui la vérité dans une loi. Il y a quelque chose de triste et d’infiniment mélancolique, dans un certain sens, à constater qu’après près de 60 ans de combats, les luttes de l’abbé Pierre restent hélas d’une terrible actualité. Comme si rien n’avait véritablement changé. Devant les misères tenaces et les maux apparemment invincibles de nos sociétés, devant nos capitulations et nos silences plus ou moins complices, l’abbé Pierre a écrit un jour :« Je crois que l’Eternel est Amour quand même, que nous sommes aimés quand même et que nous sommes libres quand même. »
Quand même ! Ces deux mots sont ceux par lesquels le pasteur Wilfred Monod (1867-1943), pionnier du mouvement du Christianisme social, définissait la foi, une foi vécue malgré les démentis de l’histoire, les échecs et les souffrances injustes. La foi dit oui en dépit de tout ce qui nous pousse à dire non, elle est le refus d’un refus ; le croyant reste envers et contre tout un candidat obstiné à la victoire. L’Éternel lui-même, pour Monod, est un quand même puisque, disait-il, il est le Dieu de « l’impossible et de la délivrance ». Tel fut bien le Dieu de l’abbé Pierre. Tel est le nôtre.
Ce qui me frappe, c’est cette véritable incarnation d’un christianisme toujours à la fois spirituel et social qu’a été la vie de l’abbé Pierre. Il a été et reste pour nous l’illustration de cette vérité duelle. Et c’est en cela qu’il dépasse nos frontières ecclésiastiques et religieuses : les actions, l’amour du prochain, la rencontre et l’accueil des démunis unissent croyants et incroyants, chrétiens et témoins de toutes les religions par-delà les institutions, les doctrines ou les cultes. L’œcuménisme, c’est d’abord cette religion vécue concrètement ; elle unit les « pratiquants », comme on dit, c’est-à-dire ceux qui mettent l’Evangile en pratique. Emmaüs ! Voilà un mot ancré dans une des plus belles pages des évangiles (Luc 24) ! Il est significatif que Dalil Boubakeur, recteur de la mosquée de Paris et président du Conseil français du culte musulman, ait salué en l’abbé Pierre, et cela avec « un profond respect », comme il a tenu à le souligner, un « homme de Dieu ».
Laurent Gagnebin

SOURCE: www.evangile-et-liberte.net/elements/actu/036.html

Gilles. Ville de Québec - Canada

par **Enfant du Père** Lun 9 Sep 2024 - 22:58

turttle a écrit:

l'abbé Pierre avoue avoir cédé «de manière passagère» au désir • Il se déclare favorable au mariage des prêtres, à l'ordination des femmes et à l'homoparentalité •

par L. B.
LIBERATION.FR : jeudi 27 octobre 2005 - 16:02

Il a beau avoir consacré très jeune sa vie à Dieu, l'abbé Pierre a couché. Pas souvent, jamais de façon régulière, mais le vœu de chasteté qu'il a prononcé n'a pas été respecté. «J'ai donc fait le vœu de chasteté (...). Cela n'enlève en rien la force du désir, et il m'est arrivé d'y céder de manière passagère. Mais je n'ai jamais eu de liaison régulière». Cette confession, le Français préféré des Français, la fait dans un livre publié jeudi chez Plon: «Mon Dieu... pourquoi?». Dans ce recueil de méditations coécrit avec le directeur du «Monde des Religions», Frédéric Lenoir, il aborde, de façon pas très catholique, des thèmes comme le pêché, l'enfer ou le bonheur. A ce propos, il précise pourquoi il n'a pas trouvé le sien auprès d'une femme: «J'ai donc connu l'expérience du désir sexuel et de sa très rare satisfaction, mais cette satisfaction fut une vraie source d'insatisfaction, car je sentais que je n'étais pas vrai. J'ai senti que pour être pleinement satisfait, le désir sexuel a besoin de s'exprimer dans une relation amoureuse, tendre, confiante. Or une telle relation m'était fermée par mon choix de vie. Je ne pouvais dès lors que rendre des femmes malheureuses et être moi-même tiraillé entre deux choix de vie inconciliables.»

Sur le même sujet
«Un abbé Pierre appuyant nos combats, ça aurait pu nous aider.»
Assumant le fait de ne pas avoir «laissé le désir sexuel prendre racine» – «Ma vocation réclamait une disponibilité totale», écrit-il

Et donc comme je n'avais pas trouvé le fil de l'Abbé Pierre, j'avais écrit sur celui d'Hiver 54 mais personne n'aura vu mon post ?

Enfant du Père a écrit:

Salissure anticléricale et anticatholique ?
Réalité amplifiée ?
Pourquoi les victimes ont-elles attendu que leur "prédateur" meure pour s'exprimer et porter plainte?
Tout cela a une odeur de souffre. On sait que l'abbé Pierre n'était pas un saint mais de là à en faire un prédateur sexuel et lui jeter l’opprobre à titre posthume, c'est insupportable.
Que les gens démunis qui ont retrouvé un peu de dignité sociale grâce à cet abbé se lèvent et remercient leur bienfaiteur dans les médias, cela contribuera un peu à renverser la vapeur !

Mais de quoi se mêle cette sœur en civil ?

par **DanielBaronet85** Lun 9 Sep 2024 - 23:56

@ Tous :

Certains voudraient bien nous rentrer de force dans la gorge que l'Abbé Pierre a fait du Bien autour de lui et demandent :

Que les gens démunis qui ont retrouvé un peu de dignité sociale grâce à cet abbé se lèvent et remercient leur bienfaiteur dans les médias, cela contribuera un peu à renverser la vapeur !

Mais comment un Prêtre qui a trahi son Voeu de Chasteté en fornicant à gauche et à droite, comment ce même Prêtre qui s'oppose à l'Enseignement de Saint Jean-Paul sur la dignité du Mariage étant exclusivement et strictement réservé aux couples laïcs, comment aussi ce même Prêtre qui s'oppose à cet autre Enseignement de sa Sainteté Jean-Paul II qui avait fermé le dossier sur la possibilité de l'Ordination des femmes, et comment, enfin, ce même Prêtre qui vient carrément s'opposer - encore une fois - une fois de trop ? - à l'Enseignement de l'Église Catholique qui a toujours condamné les relations homosexuelles et, conséquemmen condamner l'homoparentalité, COMMENT POUVONS-NOUS, SANS RIRE, DIRE QUE CE PRÊTRE A FAIT DU BIEN AUTOUR DE LUI EN SOULAGEANT LES DÉMUNIS DE LEUR PAUVRETÉ MATÉRIELLE ?

Sachant que la VRAIE Miséricorde n'a pas pour objectif de s'occuper de la Misère Matérielle et de soulager les corps meurtris, MAIS D'ENSEIGNER AUX ÂMES - démunies ou non - QU'IL FAUT ÉVITER DE TOMBER DANS LES PÉCHÉS DE TOUTES SORTES CAR C'EST DE LEUR SALUT - le Salut des Âmes - QU'IL S'AGIT !

COMMENT, donc, UN PRÊTRE PEUT-IL VOULOIR AIDER DES ÂMES MEURTRIES DANS LEURS CORPS, MAIS NE PAS PRÊCHER PAR L'EXEMPLE EN LEUR ENSEIGNANT QUE C'EST L'ÂME QU'IL FAUT SAUVER et non les corps ?

Un Prêtre Fornicateur, un Prêtre qui va à l'encontrer de certains Enseignements Doctrinaux de l'Église Catholique ne peut d'aucune façon prétendre sauver des Âmes quand celui-ci ne respecte même pas les Enseignements Essentiels de l'Église Catholique parce que la Miséricorde qu'il professe se range du côté de ce que l'on nomme la FAUSSE Miséricorde.

À cet égard, je renvois les lecteurs du Forum du PP à cet excellent article départageant la Vraie Miséricorde de la Fausse Miséricorde :

- http://viens-seigneur-jesus.forumactif.com/t45093-vraie-et-fausse-misericorde-comment-les-reconnaitre#854931

par **Isabelle-Marie** Mar 10 Sep 2024 - 7:29

Les accusations contre l'abbé Pierre flambent, alors que contre les pédophiles vivants, les réseaux, les témoignages des survivantes et les enquêtes et témoignages de Karl Zéro : silence radio !!! Les Français ne sont pas dupes.

par **Cinci** Mar 10 Sep 2024 - 12:06

Enfant du Père a écrit:Salissure anticléricale et anticatholique ?
Réalité amplifiée ?
Pourquoi les victimes ont-elles attendu que leur "prédateur" meure pour s'exprimer et porter plainte?
Tout cela a une odeur de souffre. On sait que l'abbé Pierre n'était pas un saint mais de là à en faire un prédateur sexuel et lui jeter l’opprobre à titre posthume, c'est insupportable.

Oui.

Insupportable. C'est le mot juste. Ce serait bien là comme l'expression de mon propre sentiment. Il fait longtemps que je l'aurait dit et à l'occasion d'autres affaires pouvant s'apparenter à celle-ci.

par **Desiderius Ulixes** Mar 10 Sep 2024 - 13:24

On s'achemine tranquillement vers la dénonciation de type : c'est une sorcière, j'ai vu un chat noir sortir par sa fenêtre... et ça suffit ... nul besoin de chercher plus loin.

par **Cinci** Mar 10 Sep 2024 - 14:11

DanielBaronet85 a écrit:Certains voudraient bien nous rentrer de force dans la gorge que l'Abbé Pierre a fait du Bien autour de lui

La question n'est pas là.

Personne ne croit que ce sont les abbés quels qu'ils soient qui seraient les surveillants, les gardiens de la rectitude doctrinale, et ce, uniquement grâce à de bonnes actions réalisées en publique ici et là. Ainsi, parce que l'abbé serait un bon bougre, un bon diable, un bon jack avec une bouille sympathique alors il faudrait avaler tout rond ses propres innovations doctrinales. Non personne ne croit cela. Et quand je dis «personne» je veux dire aucun catholique sérieux. Donc, ici, ne sont pas en cause les qualités personnelles de l'homme ou encore (à l'inverse) telle incorrection doctrinale ayant jamais pu exercer un attrait sur l'esprit de l'abbé.

La question serait plutôt celle de ces procès à charge opérés en publique, dans les médias, de manière très ostensible, de façon post-mortem aussi, toujours orientés de manière unilatérale pour détruire la figure, le prestige moral ou le respect auquel l'homme devrait avoir droit. Et cependant que ce sont toujours (encore et encore) des hommes qui sont ciblés, des figures d'hommes en charge, des fondateurs, directeurs ou «apôtres» charismatiques. Dans tous les cas, il faudrait soi-disant accueillir la parole de victimes féminines comme si ce devait être celle d'oracles, la pure vérité, une révélation angélique s'exprimant par la bouche de blanches et saintes colombes, «il faut croire les victimes parce que victimes et blabla».

Tout cela n'a aucun sens en vérité. Ces rééditions du «procès du cadavre», je veux dire. Cet acharnement pseudo-purificateur de néo-puritains à la hachtagmetoo et lancé contre l'Église bien sûr, pour y effacer - canceller - la moindre de ses figures masculines saillantes.

Permettez-moi de dire un mot ...

Ce genre d'attaque est particulièrement vicieux. Parce que la force de celle-ci réside dans le fait qu'on y trouvera une complicité entre ennemis de l'Église à l'extérieur (avocaillons franc-macons, incroyants, anti-papistes, hérétiques, journalistes accusateurs anti-cléricaux, etc.) et ceux de l'intérieur (novateurs progressistes, acharnés à vouloir détruire les traditions, enragés contre la prêtrise, adeptes d'une nouvelle anthropologie anti-catholique, etc.) Les uns les autres se donnent la main pour cette entreprise de termite qu'ils espèrent être fructueuse pour eux, pour l'avancement de leur propre agenda.

En dépit de tout ce beau discours vertueux de tricheur-menteur et selon lequel ces opérations de purification sacrificielle devrait au final faire du bien à l'Église, aux fidèles et au monde, je suis convaincu plutôt, moi, que ceci accentue la destruction de l'Église, augmente le délitement parmi les derniers fidèles qui pourraient encore rester, creuse encore plus la division.

Pourquoi ?

Parce que tout ceci vous en dégoûte efficacement des choses de la foi et de l'Église ... et de l'Église. Il est impossible, - ra-di-ca-le-ment impossible - que le fidèle plus ou moins subsistant, puisse retenir autre chose que l'idée d'avoir été roulé, trompé et trompé par l'Église elle-même.

Comment un fidèle catholique moyen d'un certain âge (supposons-le ici; qui aura pu être inspiré par des abbés Pierre, Jean Vanier, etc.) pourrait-il ne pas être sérieusement dérangé, n'être pas hautement perturbé, ni découragé ni repoussé, par le simple fait que leur «héros» puisse être balancé dans le caniveau, du jour au lendemain, après sa mort, avec la complicité active de clercs catholiques (évêques, etc.) et jusqu'à vouloir déboulonner la statue du défunt, faire disparaître son nom d'organismes ou fondations qu'il aura pu mettre sur pied ?

Je ne connais rien de plus scandaleux, personnellement, qu'une Église qui profiterait grandement des services dévoués de tels ou tels croyants, leurs talents ou charismes, n'aurait jamais fait autre chose pendant cinquante ou soixante ans que de les mettre en lumière, les présenter sur scène, les offrir en modèle au monde, pour ensuite les balancer figurativement à la poubelle une fois morts; prétextant maintenant qu'ils auraient été des contre-exemples tout ce temps-là, pendant cinquante ans soit du temps de leur vivant (!)

La conclusion normale et naturelle est qu'une telle Église ne mériterait absolument pas la confiance de qui que ce soit. Et c'est bien aussi ce que l'immense masse de la population va comprendre et retenir. C'est bien le but de l'opération.

par **Cinci** Mar 10 Sep 2024 - 14:20

Desiderius Ulixes a écrit:On s'achemine tranquillement vers la dénonciation de type : c'est une sorcière, j'ai vu un chat noir sortir par sa fenêtre... et ça suffit ... nul besoin de chercher plus loin.

Exactement.

par **Enfant du Père** Mar 10 Sep 2024 - 15:49

Cinci a écrit:
La conclusion normale et naturelle est qu'une telle Église ne mériterait absolument pas la confiance de qui que ce soit. Et c'est bien aussi ce que l'immense masse de la population va comprendre et retenir. C'est bien le but de l'opération.

Ton article est une analyse excellente. Tu as ce don d'aller au fond des choses et de savoir l'exprimer.
Un ami m'a rappelé un aspect des choses que j'avais oublié. N'oublions pas que la vengeance ( pour les méchants ) est un plat qui se mange froid.
Voici donc des titres de journaux qui nous rafraichissent la mémoire, c'était en 1996 :

https://www.liberation.fr/france-archive/1996/06/07/l-abbe-pierre-un-antijudaisme-qui-date_175116/

https://www.liberation.fr/france-archive/1996/04/22/le-derapage-incontrole-de-l-abbe-pierre-son-soutien-au-negationnisme-de-son-ami-garaudy-provoque-la-_168115/

https://www.lemonde.fr/archives/article/1996/04/21/l-abbe-pierre-confirme-son-soutien-aux-theses-negationnistes-de-roger-garaudy_3733073_1819218.html

par **Cinci** Mer 11 Sep 2024 - 13:10

Merci, Enfant du Père.

Je prends très très très au sérieux la notion d'hostilité envers l'Église, d'inimitié et de haine contre le catholicisme. Et je suis fermement convaincu qu'il s'agit très exactement de cette haine que l'on trouve à la manoeuvre, toujours sans repos, derrière ces actions «dénonciatrices-dissociatrices» d'éclat. Des actions que l'on dira toujours être vertueuses, pour la bonne cause ...

Je suis persuadé que des gens honnêtes ne se comporteraient pas de cette manière là. Et je pense ici aux fameuses victimes. Même ça !

De prétendues vraies victimes qui attendent cinquante ans avant de se manifester, avant de pouvoir loger une plainte, qui attendent que celui qu'elles accuseraient serait mort avant de s'aviser de poursuivre en justice, pour ensuite demander des dédommagements monétaires ? Je n'y crois pas. Et comme si le fait de pouvoir plumer comme un poulet des organisations catholiques quelconques pourrait avoir affaire avec la notion de guérison. Il n'y aurait pas moyen de guérir, se réparer, pardonner, passer outre mais sans que l'archevêché doive vous faire un chèque de 500 000 $, faudrait-il croire. Pour le traumatisme infini et le choc incroyable qu'aurait pu être le fait de se faire pincer une fesse un jour par un saint homme ... choc tellement grand que la victime en resterait marqué pour la vie et rendu incapable de parler pensez donc.

La technique bien rodée, toujours la même, commence à être un peu éventée.

Voir :

https://www.rcf.fr/articles/actualite/affaire-abbe-pierre-nous-avons-envie-de-nous-dissocier-de-sa-figure-a

Et qui est la directrice actuelle d'Emmaüs ?

https://ecologieaura.fr/ap202403-gip/

Le parfait profil du suppôt de la Macronie. Cette même classe managériale de diplômés ambitionnant de tout régenter et compris même jusqu'à redéfinir eux-mêmes les notions de bien et de mal, Cette même classe impérialiste qui considère le religieux comme relevant d'une catégorie inférieure et qui devrait leur être soumise, pour y fonctionner d'après ses règles à elle. Totale mondanité ... et de la directrice, et du type complice au micro qui échange ...

Tout cela est à vomir. Le ton, la bienpensance ... l'hypocrisie, l'absence de recul critique ... l'absence de doute ... l'affaire jugée-classée sans même qu'il soit besoin de procès bien sûr (les victimes ...), l'immédiate propension à rouler dans la boue la figure du fondateur, à le piétiner, à l'effacer ... de la part de prétendus amis tout plein de compassion envers de pauvres victimes bien sûr ... puis la crainte agitée à l'effet que des donateurs pourraient fuir ... donnateurs mondains à leur image ...

Il ressort de tout cela que le fondateur n'est rien, rien de rien, compte pour des prunes (lui, la foi, l'Église peu importe ... zéro). C'est la totale cancellation. Seule et unique chose qui compte : l'action. Il faut agir. Ce qui compte c'est faire quelque chose à l'instar de ce que des socialistes mondains et incroyants diraient, et puis bien sûr les victimes qui sont censés servir de justification à l'action. Le progressisme à son "meilleur".

L'entrisme pratiqué par cette race de manager non pas même catholique en vérité, dans des institutions en apparence catholique, et qui en revient à un vol pure et simple en définitive, accaparement et détournement de l'institution (la coquille, la structure) au profit de la nouvelle «religion».

A vomir, à vomir absolument.

par **Enfant du Père** Jeu 12 Sep 2024 - 10:56

Excellente dissertation !
Si je gagnais au loto, je t'engagerais dans un journal catholique que je créerais. Avec des si... on essaie de refaire le monde...

L'évolution d’Emmaüs ressemble à s'y méprendre à celle de l'Arche de Jean Vanier qui a perdu son label catholique.
Le fondateur fut ostracisé à titre posthume à cause de ses mains baladeuses sur ~~quelques~~ plusieurs femmes.
La reprise en main de la communauté a effacé toute référence catholique de l'institution et Stephane POSNER qui était responsable de l'Arche au moment des révélations de l'affaire dans les médias, ( ici : https://youtu.be/xGu4vMCCl7Q?feature=shared ) se voit aujourd'hui bénéficier des locaux de l'Arche pour délivrer à titre payant (il va sans dire) des sessions de judaïsme talmudique. Si si !

Voyez cela : https://www.lafermedelarche.org/sessions/textes-2024/

Et même le diocèse de l'Oise en fait la promo : https://oise.catholique.fr/services/relations_avec_le_judaisme/lire-les-textes-une-experience-de-vie

par **pax et bonum** Jeu 12 Sep 2024 - 19:54

Peut-Etre que si l'Abbé Pierre était resté chez les capucins pour faire son oeuvre au lieu de faire cavalier seul,il aurait moins été tenté par ses frasques.Du moins,il aurait eu des supérieurs hiérarchiques pour le contrôler et le conseiller.
Mais Monsieur a voulu voler des ses propres ailes et n'en faire qu'à sa tête...
Vouloir se dispenser du voeu d'obéissance met en péril les deux autres dont la chasteté.Saint François l'avait bien dit!

par **Desiderius Ulixes** Ven 13 Sep 2024 - 6:34

Écouté hier soir sur le merveilleux journal d'Anne Sophie* sur France 2, la partie consacrée à l'abbé Pierre.
Pendant la nuit, j'y ai songé et ça m'a fait penser à ceci. Symboliquement, on jette un chrétien dans l'arène médiatique, on lâche les chiens et les lions et on jouit du spectacle.

* grande prêtresse de la messe du 20 heures

par **sga** Ven 13 Sep 2024 - 13:49

Personnellement, je ne verse dans dans un pseudo complotisme au risque d'occulter l'essentiel: la souffrance et l'offense faite aux victimes
La moindre des choses qu'on leur doit est la vérité.
Que le présumé responsable soit prêtre est encore pire
Prêtre ou pas on garde notre liberté, y compris de consentir volontairement au mal.
La vérité nous rendra libre
Jésus confiance

par **Isabelle-Marie** Ven 13 Sep 2024 - 17:50

sga a écrit:Personnellement, je ne verse dans dans un pseudo complotisme au risque d'occulter l'essentiel: la souffrance et l'offense faite aux victimes
La moindre des choses qu'on leur doit est la vérité.
Que le présumé responsable soit prêtre est encore pire
Prêtre ou pas on garde notre liberté, y compris de consentir volontairement au mal.
La vérité nous rendra libre

Il faut vraiment beaucoup d'imagination pour voir en l'abbé Pierre un prédateur sexuel. Sans compter toutes les incohérences autour de ces dénonciations tardives et soudaines, qui ressemblent bien plus à un "jeter en pâture" médiatique, qu'à quelque chose qui a à voir avec la vérité et la justice ! Oups!

par **Desiderius Ulixes** Ven 13 Sep 2024 - 20:19

Hier, lors du journal, ils ont pris une lettre écrite par une femme aujourd'hui décédée qui aurait subi ceci, cela. Lettre dont ont témoigné ses filles.
Ce qui illico implique que le nom de l'abbé doit disparaitre à tout jamais : rue, école, statues, livres, films... comme une évidence.
Par ailleurs ce soir, sur un autre sujet, on parle de cyber-harcèlement (quand on connaît le rôle des bots...)

Bref, lavez-vous bien le cerveau devant la télé les gens.

Party

par **territoire en héritage** Sam 14 Sep 2024 - 10:17

Isabelle-Marie a écrit:
...

Il faut vraiment beaucoup d'imagination pour voir en l'abbé Pierre un prédateur sexuel. Sans compter toutes les incohérences autour de ces dénonciations tardives et soudaines, qui ressemblent bien plus à un "jeter en pâture" médiatique, qu'à quelque chose qui a à voir avec la vérité et la justice !

Que penser dans ce cas de cette étrange accusation dans l'avion :

https://www.tdg.ch/le-pape-estime-que-labbe-pierre-etait-un-terrible-pecheur-839489025461

[...]
les péchés publics sont publics. Et ils doivent être condamnés. Par exemple, l’abbé Pierre: c’est un homme qui a fait tant de bien, mais c’est aussi un terrible pécheur.
...
Les gens bons, les gens, les gens qui font le bien – tu as cité l’abbé Pierre – plus tard, malgré tout le bien (qu’il a fait), on découvre que cette personne est un terrible pécheur
[...]

?

.

par **sga** Sam 14 Sep 2024 - 10:23

complètement d'accord, la mise au point à était faite par le Pape qui hélas trois fois hélas à confirmé et condamné de graves comportements, stop au cléricalisme, cela à fait trop de dégâts

par **Enfant du Père** Sam 14 Sep 2024 - 15:20

sga a écrit:complètement d'accord, la mise au point à était faite par le Pape qui hélas trois fois hélas à confirmé et condamné de graves comportements, stop au cléricalisme, cela à fait trop de dégâts

Citation de Léon Gambetta :
Le cléricalisme, voilà l'ennemi.
Discours à la Chambre des députés en 1877

Seriez-vous donc favorable à cette idéologie laïciste ?

Auriez vous renié la doctrine sociale de l’Église ?

par **Cinci** Sam 14 Sep 2024 - 15:28

sga a écrit:Personnellement, je ne verse dans dans un pseudo complotisme au risque d'occulter l'essentiel: la souffrance et l'offense faite aux victimes
La moindre des choses qu'on leur doit est la vérité.

Je n'achète pas ce discours.

Pour moi, le pseudo complotisme consiste à faire accroire qu'une personne agressée sexuellement d'une manière sérieuse serait incapable de déposer une plainte en justice contre son agresseur, du vivant de ce dernier, dans les années 1980, 1990, 2000 - quoi ? parce qu'il n'existe pas d'avocats en 1980 ? aucun conseillers psy pour supporter et soutenir les intéressés durant la démarche à l'époque ? aucune association de défense de victimes ? parce que tout le monde fait régner la loi du silence en 1990 ? C'est parce que le système est spécialement hostile aux femmes et encore en l'an 1999 ou 2002 ? pourquoi attendre vingt ans après que la dépouille soit refroidie ?

Je n'ai ai absolument rien contre le fait qu'une victime alléguée (elle, d'autres en son nom) puisse lancer une procédure judiciaire contre quiconque et même contre le Pape s'il le faut. Oui, du moment que le délai est raisonnable, que le client poursuivi est encore avec nous ici-bas et apte lui-même à présenter sa défense, livrer ses propres explications ou sa version des faits (ses propres aveux s'il y a lieu).

En revanche, ce courant de pensée bien actuel et que l'on pourrait qualifier de pro-victimaire («il faut écouter les victimes, les femmes victimes et etc.») et dont le cheval de bataille serait de contourner lui-même le système de justice normal (parce que ce système serait biaisé en défaveur des femmes, accorde plus de protection et de droits aux agresseurs mâles, bien trop à ces derniers et ce n'est pas juste ... blabla ... ) mais c'est un courant idéologique qui prône le lynchage virtuel des accusés, leur cancellation (cancel culture) sur simple dénonciation sans preuves réelles. C'est tout simplement inacceptable ! Ça ... et donc la cancel culture, et le fait de s'attaquer à des disparus et le fait de toujours sous-entendre que le système normal serait vicié (lire : l'Église institutionnelle normale, la hiérarchie traditionnelle ... - pas bon, pas fiable, trop dangereux, jamais à l'écoute ...)

Le procédé de la cancel culture m'écoeure, et quand bien même ce serait mon pire ennemi qui devrait en faire les frais ! Me révulse les iconoclastes, les démolisseurs de statues du Bouddha géant en Afghanistan tout autant que les incendiaires de synagogues les vandales qui détruisent les monuments funéraires chrétiens et tout comme ... tout comme les casseurs de statues de généraux confédérés sur le territoire des anciens États rebelles du sud des États-Unis. Je n'aime pas les retoucheurs «soviétiques» de photo officielle et autres manipulateurs du genre (le style pharaon qui fait effacer des stèles, murs du temple ou des obélisques le nom de son prédécesseur).

En fait, je considère que le procédé en lui-même («cancel culture»; diabolisation instantanée du «héros» d'hier; comme brûler aujourd'hui la figure de celui qui était vénéré encore l'an dernier) fait subir un tort extrêmement grave à l'Église catholique et à la foi elle-même. Il prend des lunatiques (à défaut de criminels) pour ne pas s'en rendre compte. Tout cela détruit la foi parmi le bon peuple. Exactement de la même manière que si un bon matin l'évêque se présente, avec une équipe d'ouvriers et un chantier de démolition, pour détruire l'ancien autel dans l'église et jeter le ciboire à la rue avec la réserve eucharistique, expliquant que tout ceci aurait procédé naguère d'une superstition malsaine.

- «Pas grave ! l'important c'est de continuer à croire, à faire du bien à des nécéssiteux ... mais il faut dénoncer les abus comme la superstition, le caractère unique ou supérieur de l'Église, le cléricalisme, la starisation ... »

Non vraiment, c'est prendre les gens pour des valises.

Le procédé assassine ce qui pouvait subsister de foi catholique là ou il restait peut-être des miettes, et ne suscite pas le moindre iota de foi en retour auprès de la moindre clientèle nouvelle que vous voudrez.

par **DanielBaronet85** Sam 14 Sep 2024 - 17:48

@ Tous :

Isabelle-Marie a écrit:Il faut vraiment beaucoup d'imagination pour voir en l'abbé Pierre un prédateur sexuel.

Et pourtant, ces gestes il les a commis !

Et pourtant, Jean Vanier en faisait tout autant, mais, comme l'Abbé Pierre,il a fallu qu'il meurt pour qu'on puisse enfin connaître la vérité via une enquête bien ficelée !

Oui, l'Abbé Pierre était un "Prédateur Sexuel" - le mot est peut-être exagéré ? - !

Ces gestes, il les a commis !

Arrêtons de se mettre la tête dans le sable et arrêtons de nier la vérité !

par **DanielBaronet85** Sam 14 Sep 2024 - 18:33

Cette histoire me rappelle cette autre histoire avec le Cardinal Ouellet !

Lequel fut, à mon humble avis, accusé FAUSSEMENT d'abus sexuels par trois femmes !

L'Administrateur de VSJ

"LA LETTRE DE PAIX LITURGIQUE" REPREND UNE VIEILLE HISTOIRE ET ATTAQUE DE FRONT MGR OUELLET EN LAISSANT ENTENDRE QU'IL SERAIT COUPABLE D'UNE AGRESSION SEXUELLE !

La Lettre de Paix liturgique

lettre 953 du 25 Août 2023

AU CANADA
TROIS FEMMES ACCUSENT
LE CARDINAL OUELLET
D'AGRESSIONS SEXUELLES ET D'ABUS

Trois témoignages plus que troublants contre le cardinal Ouellet

Après « Mme F », qui est sortie de l'anonymat début 2023 en accusant le cardinal d'inconduite sexuelle entre fin 2008 et 2010, et a rendu public son nom (Pamela Groleau) lorsqu'elle a été attaquée en diffamation par le cardinal Ouellet, deux autres victimes, que le cardinal Ouellet s'est bien gardé d'attaquer, l'accusent aussi de comportements inappropriés... voire plus grave.

Comme le rappelle début 2023 Radio Canada, « Paméla Groleau était stagiaire au sein du diocèse de Québec entre 2008 et 2010 au moment où les faits allégués se seraient produits, selon un document rendu public en août dernier dans le cadre d’une action collective visant le diocèse de Québec. Elle allègue entre autres que le cardinal l’aurait serrée contre lui et lui aurait caressé le bas du dos lors d’événements publics, des gestes provoquant un important malaise chez la jeune femme qui avait 24 ans à l’époque.

Elle s’est tournée vers les mécanismes de [signalement] internes du diocèse de Québec en 2020, évoquant des gestes intrusifs et inappropriés. Sa lettre a été transmise au Vatican, comme le prévoient les règles. Paméla Groleau dit avoir trouvé l’ensemble du processus éprouvant. Je l’ai vécu comme une deuxième agression, ç’a été très perturbant, très souffrant, autant du côté du diocèse de Québec que du Vatican. Elle dit avoir reçu des lettres anonymes d’intimidation et avoir craint pour son emploi d'agente de pastorale, qu’elle exerce dorénavant au sein d’un autre diocèse.

« C’est ce qui l’aurait motivée à s’inscrire à l’action collective. Elle fait partie des 134 plaignants inscrits au recours, qui vise plus de 90 religieux et laïcs du diocèse de Québec. Le cardinal Ouellet a répliqué aux allégations qu’il nie fermement par une poursuite en diffamation dans laquelle il réclame à Paméla Groleau 100 000 $ en dédommagement. Selon l’avocat Alain Arsenault, ce serait la première fois qu’une personne inscrite à une action collective visant des membres du clergé se retrouve à être poursuivie personnellement en diffamation ».

Présence Info, média catholique québecois, écrit mi-janvier 2023 : « Le 16 janvier 2023, l’avocat Alain Arsenault reçoit une lettre qui débute par ces mots: «Par la présente, je vous décris une agression que j’ai subie, un dimanche, en 1992, dans la sacristie du Grand Séminaire de Montréal».

La victime présumée, dont le nom est caviardé, explique que ce dimanche, elle «préparait le missel, le lectionnaire et l’évangéliaire», une tâche qui consiste à insérer des signets dans les pages où sont affichés les textes qui seront lus ou proclamés durant la prochaine célébration eucharistique.

C’est alors que le célébrant se place derrière elle. Ses deux mains sur la table «de chaque côté de moi» l’empêchant de se dégager, le prêtre frotte alors son bassin sur elle. Ce prêtre, elle s’en souvient très bien, est un sulpicien de 48 ans du nom de Marc Ouellet. Ce prêtre est alors le supérieur du Grand Séminaire de Montréal.

«Ma réaction a été si rapide et brusque que je n’ai pas pu constater si Monsieur Ouellet, p.s.s., a eu ou non une érection», écrit cette femme dans sa lettre de cinq paragraphes.

NDLR : Non, mais depuis quand une victime s'intéresse-t-elle à savoir si son "agresseur" - ici, Mgr Ouellet - est en érection ou non, et ce à travers ses vêtements ? Il y a quelque chose qui cloche, ici.

L'Administrateur

«Je vous autorise, Me Arsenault, à utiliser cette lettre comme bon vous le jugez afin d’aider madame Paméla Groleau et toutes autres victimes du cardinal Ouellet.»

Le média catholique publie un second témoignage : « deux autres documents déposés par les avocats de Paméla Groleau mentionnent d’autres faits troublants qui sont connus du pape François depuis 2014. Une femme, qui a rencontré le cardinal Ouellet pour la première fois en 2004, explique avoir longtemps éprouvé une grande admiration pour l’archevêque de Québec et le préfet du dicastère pour les évêques. Elle le considérait comme un représentant de Dieu. Elle le rencontrait occasionnellement à l’archevêché de Québec et «il arrivait régulièrement qu’en même temps que nous nous parlions, nous nous tenions la main pendant peut-être une trentaine de minutes». Lors de son départ, «on se faisait un ou deux câlins, qui duraient assez longtemps», peut-être 30 secondes avance-t-elle, mais sans certitude.

Mais le 7 juillet 2014, une situation «a été plutôt ambigüe et m’a mise mal à l’aise». La femme et son copain discutent avec le cardinal-préfet alors en visite au Québec. La situation financière du couple est abordée. Au terme de la discussion, après «un deuxième câlin», le cardinal «s’est empressé de glisser un 50 $ dans mon gilet, vis-à-vis le haut de ma poitrine». Il a ensuite poussé le billet «un peu plus loin, trop loin».

Le lendemain, la femme prévient son accompagnatrice spirituelle, qui lui conseille de rencontrer rapidement le cardinal Gérald Lacroix, l’archevêque qui a succédé au cardinal Ouellet, et aussi «d’écrire au cardinal Ouellet pour lui dire que ce qu’il a fait, ça ne se fait pas». L’archevêque de Québec conseille à la femme d’écrire une lettre au pape François. Il est aussi convenu de remettre la somme reçue au cardinal Ouellet, en l’acheminant à l’adresse de ses parents.

Dans la lettre qu’elle a envoyée au pape François, elle explique qu’elle a hésité à faire connaître le geste du cardinal car elle ne «voulait pas détruire sa réputation, qui est si fragile au Québec». Mais, confie-t-elle au pape, c’est son «image de Dieu» et de l’Église qui a «été atteinte» par ce geste déplacé. Son courriel envoyé au cardinal Ouellet est toutefois plus direct. Il se termine par cet avertissement: «S’il-vous-plaît, ayez un peu de retenue et gardez vos mains chez vous».

Faites ce que je dis, mais pas ce que je fais : la justice ecclésiale aux abonnés absents ?

Similitude étrange avec l'affaire de Pontcallec (cf. supra) et l'éviction de mère Marie Ferréol, le droit canonique a été complètement détourné pour protéger le cardinal Ouellet – et ce sont en réalité des mesures internes qui ont été mises en place – une enquête administrative confiée à un proche du cardinal, un refus pur et simple du Pape de s'en saisir et des délais anormalement longs.

Golias fait le compte, en janvier 2023 : « Pamela Groleau, après avoir transmis un signalement en janvier 2023 pour propos déplacés et harcèlement sexuel […] a du attendre un an et demi avant la réponse du Vatican du 18 août 2022, alors que l'article 14 du motu proprio Vos estis lux mundi sur les abus sexuels dans l'Eglise catholique, promulgué le 19 mai 2019 par le Pape François […] précise que les enquêtes doivent être conclues dans un délai de 90 jours. Le Vatican sait pourtant être rapide... Le cardinal était blanchi le 18 août 2022, deux jours après la publication de la liste des agresseurs présumés [dans le diocèse de Québec] par le cabinet Arsenault Dufresne Wee avocats qui pilote le recours collectif ».

Du reste, si les proches du cardinal Ouellet laissent entendre que ce sont ses positions conservatrices qui lui ont valu l'inimitié des prêtres et d'autres évêques du Québec – la Belle Province étant effectivement en pointe dans les dérives modernes et la déchristianisation, tout comme le Canada en général où 9000 des 27.000 églises du pays devraient être désaffectées d'ici 2030 d'après les prévisions de la Fiducie du Canada en 2020 – des confidences d'un prêtre du diocèse du Québec rapportées par Présence Info le 14 décembre 2022, laissent penser que la ligne idéologique du cardinal Ouellet n'est qu'un prétexte :

« le cardinal est de mauvaise foi. C'est scandaleux d'affirmer cela », indique ce prêtre au sujet du cardinal Ouellet qui proteste de son innocence et affirme n'avoir jamais rencontré Paméla Groleau. Celui qui ne veut « pas être identifié par crainte de représailles » est convaincu que « plusieurs personnes du diocèse pourraient témoigner du contraire ».

Un autre article du même motu proprio, l'article 13 qui précise que « toute personne qui assiste le métropolite est tenue d'agir avec impartialité et sans conflits d'intérêts » a été proprement foulé aux pieds. Comme le rappelle Golias, Jacques Servais, à qui l'enquête a été confiée, « préside la Casa Balthazar à Rome (association Lubac-Balthasar-Speyr) qui accueille des étudiants en théologie. C'est un expert de Hans Urs von Balthasar, comme Marc Ouellet qui a appris l'allemand pour faire sa thèse de doctorat en théologie sur Balthasar. Le 3 décembre 2020 sur le site web de la Casa Balthasar, on annonçait la parution d'un livre sur Adrienne von Spey, disciple de Balthasar, Servais et Ouellet figurent dans le sommaire, le premier auteur de l'introduction et d'un chapitre, le second d'une postface. Marc Ouellet apparaît aussi comme un membre majeur de l'association Lubac-Balthasar-Speyr. En février 2022 à Rome Jacques Servais et Marc Ouellet collaboraient à un symposium international sur le sacerdoce dirigé par le cardinal... »

Une autre affaire grave étouffée ?

En janvier 2023, Golias consacre un long dossier à l'affaire Ouellet. Il revient notamment sur d'autres faits – graves, qui auraient valu la suspension à n'importe quel prêtre lambda. Mais le cardinal Ouellet n'est pas n'importe quel prêtre et dispose de solides appuis. Ils ont été commis fin 2008 et début 2009. La victime a alerté Mgr Lacroix dans une première lettre d'une demi-page, le 6 août 2020, puis une seconde de six pages – où les faits sont décrits – le 13 septembre suivant à la demande de ce dernier, en vue d'une transmission au Pape.

Il apparaît, selon les proches du cardinal Ouellet, que les assertions de la victime ont été rejetées car elle aurait refusé de rencontrer les personnes en charge de l'enquête, menée en plein Covid (2020-21), dont le jésuite Jacques Servais, ami et collaborateur du cardinal Ouellet et son ex-secrétaire Dominic le Rouzès, qui est retourné à l'état laïc en novembre 2022, peu avant que n'éclatent les révélations concernant le cardinal Ouellet. Sauf que dans la lettre remise à la victime par l'archevêque du Québec Mgr Lacroix cette raison n'est jamais invoquée... au contraire, c'est le Pape François lui même qui aurait rejeté la plainte.

Présence Info relaye le dossier de Golias : « Le Vatican a lancé une enquête sur des «allégations d’inconduite sexuelle» qu’une femme nommée Marie a présentées en septembre 2020 au cardinal Gérald Lacroix, a révélé mercredi soir Golias Hebdo.

Le cardinal Lacroix a confirmé jeudi avoir remis au pape François, le «supérieur immédiat» de son prédécesseur, les informations obtenues d’une plaignante, se conformant aux règles édictées par le motu proprio Vos estis lux mundi. Selon ce décret papal, les évêques qui prennent connaissance d’allégations contre des évêques, des archevêques, des patriarches ou même des cardinaux ont l’obligation d’en aviser le Vatican. Une enquête sur les allégations de Marie visant le cardinal Ouellet a alors été enclenchée.

L'enquêteur Jacques Servais ira jusqu'à déconsidérer Marie, l'accusant d'être « manifestement malade » ou « manipulée » dans un écrit le 2 mars 2021 à un proche de la victime : « vu la gravité des accusations contenues dans le récit et l'absence de témoignages autres que celui d'une personne manifestement malade, j'ai tenté de savoir si la famille de Marie était au courant de la plainte, si elle était partie prenante, ou au contraire, comme on pourrait le craindre, cette personne malade était manipulée par un groupe de pression animé par des intérêts politiques ».

Vous avez dit impartialité de l'enquêteur ? Respect des victimes ? Sens de la justice ? Sans doute Jacques Servais dispose-t-il d'une toute autre version du motu proprio Vos estis lux mundi ?

Le confesseur de la victime (et ex-secrétaire du cardinal) mis au service de Ouellet ?

Plus étrange encore, écrit Golias : « le 28 janvier 2021 […] la sœur de Marie reçoit un appel du Père Dominic le Rouzès qui l'informe qu'un père Servais, de Rome, allait l'appeler. Détail qui ne manque pas d'intérêt, Dominic le Rouzès […] est un ancien secrétaire particulier de Marc Ouellet, lorsque celui-ci était archevêque de Québec, et à Rome après sa nomination à la tête de la congrégation pour les évêques en 2010.

[…] Dominic le Rouzès lui demande les coordonnées de leurs parents (ce qui lui sera refusé), parle d'une démarche confidentielle pour évaluer la santé de Marie. Là encore, il est étonnant que ce prêtre du diocèse de Québec ait été choisi pour ce rôle d'intermédiaire, étant le confesseur de Marie et son conseiller spirituel, tenu à une stricte confidentialité de par son accès à son for interne. Les deux sœurs vivront son intervention comme une manœuvre d'intimidation ».

A l'époque, Présence Info avait demandé à l'évêque auxiliaire de Québec de préciser le rôle confié – ou non – au père Dominic le Rouzès . Marc Pelchat avait répondu : « nous n'avons pas connaissance d'un mandat donné à l'abbé Dominic Le Rouzès pour collaborer à une enquête sur un cas d'abus sexuel, de la part de quelque instance que ce soit, du diocèse de Québec ou d'ailleurs. Nous ne connaissons pas le père jésuite Jacques Servais ». Il apparaît pourtant qu'il était incardiné dans le diocèse à partir de la rentrée 2021.

Dominic le Rouzès a quitté l'état sacerdotal à l'automne 2022, peu avant que les accusations envers le cardinal Ouellet n'éclatent au grand jour. Dans le communiqué de presse qu'il a rédigé il met en avant des « impasses » et des « circonstances » qu'il ne développe pas, puis affirme qu'il « traîne un défaut de liberté aux origines de [s]a vocation » conçue dans une communauté nouvelle, la Famille Marie Jeunesse, en 1995, et effective en 2003 quand il fut ordonné à Sherbrooke – autre diocèse en pointe dans le déclin et la déchristianisation. Il a entamé depuis un doctorat à l'université Laval en micro-sociologie et resocialisation... post-sectaire.

Comme le rappelle Présence Info au moment de son départ de l'état clérical, le 10 novembre 2022, Dominic le Rouzès est « aussi un spécialiste de la pensée du théologien Hans Urs von Balthasar. A Rome, l'abbé a étudié à l'Université pontificale grégorienne. Il deviendra docteur en théologie. Sa thèse est publiée en 2018 par les éditions Parole et Silence et porte le titre de ''l'altérité constitutive de l'intersubjectivité chez Emmanuel Lévinas et Hans Urs von Balthasar. Vers un fondement trinitaire''. Spécialiste de Balthasar... comme Jacques Servais et Marc Ouellet – qui a d'ailleurs rédigé la préface de sa thèse publiée.

Un « pieux » mensonge pour couvrir... le Pape François ?

La déclaration du cardinal Ouellet révèle toutefois un élément inconnu jusqu’ici. Si les allégations formulées par Marie ont été rejetées, c’est «notamment en raison du fait que la plaignante avait choisi, après le dépôt de sa plainte, de ne pas rencontrer les personnes responsables de l’enquête».

Dans la lettre que l’actuel archevêque de Québec a remis à Marie en juin 2021, il est toutefois indiqué que c’est le pape François lui-même qui a décidé de ne pas retenir «l’accusation portée contre le cardinal». Le cardinal Lacroix ne fait aucunement mention d’un quelconque refus de rencontrer l’enquêteur nommé par le pape François comme motif de rejet de sa plainte.

Il indique que l’enquête «a été réalisée à distance en raison des circonstances imposées par la pandémie et que des témoignages ont été recueillis, tant à Québec qu’à Rome». Rappelons que la revue Golias Hebdo est formelle : l’enquêteur n’a jamais rencontré Marie, en présence ou encore en vidéoconférence. Le cardinal Ouellet indique dans sa déclaration que c’est la plaignante qui a pris la décision de ne pas rencontrer «les personnes responsables de l’enquête». Ces personnes sont le jésuite Servais ainsi que Dominic LeRouzès, alors un prêtre de l’archidiocèse de Québec, dont le rôle n’a jamais été précisé. (Dans sa lettre à la plaignante, le cardinal Lacroix note pourtant que l’enquête a été menée «sans participation directe ou indirecte» de l’archidiocèse de Québec.)

«C’est un mensonge», fulmine au téléphone une personne qui a accompagné Marie durant le cheminement de sa plainte. Dans le numéro de Golias Hebdo consacré à «l’affaire Ouellet», cette personne est présentée comme étant «proche de Marie, qui la soutient». «Ce n’est pas vrai», a-t-elle réagi en lisant dans la récente déclaration du cardinal Ouellet que Marie n’a pas voulu collaborer avec l’enquêteur. «Aujourd’hui, il est vrai que Marie ne veut plus rien savoir. Mais pas à l’époque», a confié cette personne à Présence ».

Pour rappel, Golias a publié in extenso la réponse adressée à la victime – que la revue appelle Marie : « les allégations d’inconduite sexuelle que vous avez portées à ma connaissance il y a quelques mois, visant son Éminence le cardinal Marc Ouellet, ont été directement transmises par mes soins au pape François, supérieur immédiat du cardinal. «Le Saint Père a fait réaliser une enquête préliminaire selon la procédure prévue par Vos estis lux mundi, sans participation directe ou indirecte de l’archidiocèse de Québec».

Suite à la réception du rapport de l’enquête qu’il avait demandé, le pape François m’a communiqué sa décision de ne pas retenir l’accusation portée contre le cardinal, ne trouvant ‘aucune raison de prendre ultérieurement en considération l’incrimination aux dépens du cardinal Ouellet en ouvrant la procédure prévue à l’article 17 de Vos estis lux mundi ».

Christian Terras, le directeur et le rédacteur en chef de Golias Hebdo, révèle aussi qu’un membre de la famille de Marie a reçu un appel téléphonique de Dominic LeRouzès, alors prêtre de l’archidiocèse de Québec [aujourd'hui revenu à l'état laïc], «qui l’informe qu’un père Servais, de Rome, allait l’appeler». Le jésuite Jacques Servais est l’enquêteur, nommé par le pape, que l’agente de pastorale Paméla Groleau a aussi rencontré lors d’une vidéoconférence.

Au terme de son enquête, Christian Terras affirme que «Jacques Servais n’a jamais rencontré Marie, y compris de façon virtuelle, ni cherché à avoir un entretien avec elle. Non seulement il n’y a pas eu une enquête digne de ce nom, mais à aucun moment Jacques Servais n’a fourni une preuve écrite du mandat qu’il aurait reçu du pape François».

Le résultat voulu a été atteint – aujourd'hui, la victime, profondément déçue par l'attitude de l'Eglise, jusqu'au plus haut niveau, a tourné la page et refuse de témoigner sur les faits qu'elle a subi – néanmoins une description, envoyée à l'époque à l'archevêque du Québec, existe – et il s'agit de faits plus graves que des « comportements inappropriés » ou, comme on l'a vu plus haut, un billet glissé dans la poitrine d'une femme. Et Ouellet est toujours cardinal, les mains libres pour « réfléchir sur les vocations » à travers le CRAV – en réalité faire sa campagne de papabile – et détruire la congrégation de Pontcallec.

SOURCE : Reçu par courriel via la Lettre de Paix Liturgique.

- http://viens-seigneur-jesus.forumactif.com/t43506-la-lettre-de-paix-liturgique-laisse-entendre-que-mgr-ouellet-serait-coupable-d-une-agression-sexue#844410

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VOICI MA RÉPONSE À "PAIX LITIRGIQUE" EN TANT QU'ADMINISTRATEUR DU FORUM VSJ !

Considérant le sujet de ce dossier (une agression sexuelle non-prouvée) et ma volonté d'utiliser des propos parfois grivois pour répondre à la Lettre de Paix Liturgique, j'ai mis ma réponse en "spoiler" car je ne voudrais pas choquer les Âmes les plus fragiles par mes propos un peu épicés.

Ceux qui voudraient découvrir ma réponse n'auront qu'à cliquer sur le "spoiler" :

Spoiler:

SOURCE :

http://viens-seigneur-jesus.forumactif.com/t43506-la-lettre-de-paix-liturgique-laisse-entendre-que-mgr-ouellet-serait-coupable-d-une-agression-sexue#844411

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@ Adeline :
@ Tous :

MERCI pour votre commentaire !

On laisse entendre, avec la victime numéro un, que le Cardinal Ouellet aurait fait des gestes déplacés en la serrant contre lui et en lui caressant le bas du dos !

Soit !

Vous tous, y voyez-vous une agression sexuelle, ici, ou plutôt un geste de tendresse ?

Le bas du dos, ce n'est pas les fesses et serrer quelqu'un contre soit, ce n'est pas non plus une agression sexuelle, mais une marque de tendresse !

Quoiqu'il en soit, ici, il faudrait démontrer que l'intention de Mgr Ouellet était autre que de simples expressions de gestes de tendresse !

Perso, je me rappelle ces réunions de famille au temps des Fêtes quand une vieille tante venait me serrer trop fort dans ses bras et me donnait un baiser mouillé sur la bouche !

Certes, c'était malhabile de sa part, mais ce n'était rien d'autre qu'un geste rempli d'amour et de tendresse à mon égard pour me montrer tout l'amour qu'elle avait pour moi même si je n'avais pas envie de cet élan de tendresse à mon égard !

Aujourd'hui, malheureusement, au nom du Politiquement Correct, au nom de la Victimisation, au nom de toutes sortes d'idéologie se rapportant au Féminisme, à l'Égalité des Sexes, etc, nos Sociétés en sont devenues prudes à l'excès et en sont arrivées à CRIMINALISER des gestes qui, de tout temps, étaient considérés comme anodins, comme "normaux" en regard des normes de l'époque.

Quant à l'autre pseudo-victime qu se serait fait "coller" par derrière elle entre les bras de Mgr Ouellet, elle reconnaît elle-même s'être "extirpée" rapidement de cette position non-sollicitée et, rajoute-elle, "ne pas avoir eu le temps de constater si Mgr Ouellet était, ou non, en érection" !

Heureusement que le Code Criminel Canadien, de même que le Code Criminel Français, ne condamnent pas comme étant une infraction criminelle les érections de ces Messieurs sinon il y aurait une congestion dans nos prisons (C'est du sarcasme, bien sûr) !

Et certains voudraient maintenant y voir dans cette "Affaire" une agression sexuelle ?

Non, très chers amis, ça ne tient pas la route car nous sommes, ici, non seulement dans un excès de pruderie, mais aussi dans un Mouvement où les Ennemis de l'Église Catholique s'en donnent à coeur joie en accusant les membres de l'Église, mais surtout ceux qui ont reçu le Sacrement de l'Ordre, comme étant des dégénérés sexuels qui pelottent et qui baisent tous les enfants et toutes ces Dames !

Certes, si Mgr Ouellet a véritablement posé ces gestes, disons que ce fut malhabile de sa part. Mais de là à CRIMINALISER des gestes de tendresse et d'amitié, ou du moins ce qui y ressemblent et ce qui y sont associés, il y a un pas que je ne franchirai pas !

Si j'étais le Magistrat dans cette cause, je ne l'aurais même pas entendue et je l'aurais déclarée IRRECEVABLE !

Loin de moi l'idée de vouloir protéger Mgr Ouellet, mais à la lumière des faits déclarés, il n'y a pas, ici, la moindre agression sexuelle dans ce dossier, SINON DE PAUVRES GESTES MALHABILES !

Je laisse Dieu, le Grand Juge, porter Son Jugement sur les réelles intentions de Mgr Ouellet, ici. Lui seul peut lire dans les coeurs !

Pour le reste, fermez ce dossier et tournez la page !

Et renvoyez toutes ces fausses-victimes le plus loin possible de tous les Prêtres et de tous les Curés car ce sont elles, ces femmes malades, fragiles, blessées, qui représentent ou peuvent représenter une menace pour les membres du clergé et non l'inverse !

L'Administrateur

SOURCE :

- http://viens-seigneur-jesus.forumactif.com/t43506-la-lettre-de-paix-liturgique-laisse-entendre-que-mgr-ouellet-serait-coupable-d-une-agression-sexue#844429

par **Cinci** Dim 15 Sep 2024 - 12:22

DanielBaronet85 a écrit:Et pourtant, Jean Vanier en faisait tout autant, mais, comme l'Abbé Pierre,il a fallu qu'il meurt pour qu'on puisse enfin connaître la vérité via une enquête bien ficelée !

Mon oeil !

par **Cinci** Dim 15 Sep 2024 - 13:31

Le cas du cardinal Ouellet n'est pas différent en espèce, même si, dans son cas, les choses n'auraient pas été aussi poussées avec aucune de ses «victimes», en le sens que jamais il n'aurait été question d'un vrai rapport d'intimité avec l'une ou l'autre, d'une liaison avec l'implication d'un véritable échange sexuel ou encore de gestes érotico-génitaux imposés, brutaux et franchement intrusifs.

Mais la véritable différence - et justement ! - elle réside dans le fait qu'avec le cardinal Ouellet, les plaintes en justice furent déposées du vivant de sa personne. Et cela change tout ! C'est à dire que cela nous en retire la portée véritablement scandaleuse, délétère, empoisonnée et hautement toxique dont l'affaire pourrait potentiellement être chargée.

Que les plaignantes soient finalement déboutées ou qu'un juge finisse par rendre un verdict en leur faveur et pour condamner notre ecclésiastique n'importe à rien ici - oui, du moment que ce dernier aura eu au moins l'opportunité de présenter une défense, de s'expliquer ou au contraire d'admettre son tort peu importe. Dans un cas comme dans l'autre, coupable ou innocent : l'Église n'est pas trainée dans la boue, ne sera pas accusée indirectement d'avoir pu malicieusement chercher à cacher l'affaire pendant cinquante ans, opportunité est donné à l'Église de réagir disciplinairement contre le coupable le cas échéant. Avec une véritable enquête digne de ce nom, le dossier porté à l'étude de vrais magistrats et avec de vrais avocats professionnels : le scandale est nul. Et personne n'a plus rien à redire.

Ce n'est pas du tout, du tout, du tout, du tout comme si on parle d'une investigation amateure et faite maison, réalisée à l'interne et en secret par une firme privée (l'avocat en chef est membre du Grand Orient de France, les trois fondateurs de la firme sont militants pour la cause LGBTQ et la porte-parole du groupe est également militante féministe gauchiste et anticléricale ...) Dans un cas de figure semblable, le scandale est même redoublé. Il y a le scandale du déni de justice en premier (accuser un défunt, donc une personne qui ne sera plus là pour se défendre), le scandale aussi d'une Église se faisant littéralement complice de ses pires ennemis, participant d'elle-même au salissage de ses frères, tout en assurant la destruction totale (dernier vestige) de la confiance que le grand public aurait pu avoir conserver envers celle-ci.

par **sga** Lun 16 Sep 2024 - 13:12

[size=35]Abbé Pierre : tribune de Mgr Éric de Moulins-Beaufort dans le journal du Monde[/size]

https://eglise.catholique.fr/espace-presse/communiques-de-presse/555058-abbe-pierre-tribune-de-mgr-eric-de-moulins-beaufort-dans-le-journal-du-monde/

MeToo - l abbé pierre - Page 2 1-LIGNE-3-1

MeToo - l abbé pierre - Page 2 1-LIGNE-3-1

Les déclarations du Pape au sujet de l’abbé Pierre, au retour d’un voyage de douze jours en Asie du Sud-Est, ont relancé l’émoi dans une France déjà sidérée par les effroyables révélations successives qui ont brisé l’image de celui qui avait été tant de fois désigné « personnalité préférée des Français », de celui surtout dont la voix et l’exemple avaient transformé le regard sur les personnes en précarité et avaient encouragé tant de Français à s’engager pour des causes aussi importantes que la lutte contre le « mal logement ».

Comme Président de la Conférence des évêques de France, je voudrais partager trois convictions et interrogations (parution dans le Monde le 14 septembre 2024) :

[list="border: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 20px; margin-left: 0px; padding-right: 0px; padding-left: 0px; font-size: 15.008px; list-style-position: inside; list-style-image: none; box-sizing: border-box; text-align: justify;"][*]Il est désormais établi que, dès 1955-1957, quelques évêques au moins ont su que l’abbé Pierre avait un comportement grave à l’égard des femmes. Des mesures ont été prises, dont une cure psychiatrique. On peut les juger insuffisantes, on peut regretter qu’elles aient été gardées très confidentielles. Elles représentent cependant une réaction forte au regard des manières de faire de ce temps, dans l’Église sans doute, mais aussi dans la société entière. Un adjoint (socius), notamment, a été imposé à l’abbé Pierre. Il semble que l’abbé Pierre se soit ingénié à tromper cette surveillance. Des questions doivent être traitées sérieusement : ce socius a-t-il fait des rapports ? Si oui, à qui ? Qu’y a-t-il dit ? Combien de temps a duré cette mission ? Que s’est-il passé lors du retrait ou de la mort du prêtre ainsi nommé ? Pendant les cinquante années suivantes de vie de l’abbé Pierre, comment l’inquiétude à son propos et les mesures à prendre à son égard ont-elles été transmises ? C’est pour aider à faire la lumière sur ces questions et sur d’autres que la Conférence des évêques de France, comme je l’ai annoncé jeudi dernier, a décidé de lever le délai de communicabilité des archives qui dépendent d’elle concernant l’abbé Pierre. Je forme aussi respectueusement le vœu que le Vatican se livre à une étude de ses archives et dise ce que le Saint-Siège a su et quand il l’a su. Je réaffirme ici le travail de l’Église en France pour que la vérité soit faite sur les faits d’agressions et de violences sexuelles comme aussi sur les faits d’emprise spirituelle, et pour revoir ses fonctionnements. J’appelle toutes les autres institutions et organisations à en faire autant. Nous devons cela aux personnes victimes.

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2. Il est établi aussi désormais que l’on savait, au moins dans certains cercles d’Emmaüs, l’abbé Pierre étant encore vivant, qu’il devait être surveillé parce qu’il était dangereux pour les femmes qui s’approchaient de lui. Or, des biographies nombreuses et fouillées ont été écrites sur l’abbé Pierre et des films ont été réalisés à son propos, de son vivant et après sa mort. Aucune de ces études, aucun de ces films ne laisse apercevoir qu’il se livrait à des agressions sexuelles. Cela doit être interrogé. On a pu lire que l’Église avait « starifié » l’abbé Pierre. Mais de qui parle-t-on quand on dit ainsi : « l’Église » ? Des hommes, des femmes, évêques ou non, ont su ou n’ont pas su, ont vu ou n’ont pas vu, ont agi ou n’ont pas agi, ont parlé ou se sont tu. Des journaux, des magazines, des cercles variés, y compris politiques, ont érigé l’abbé Pierre en figure sociale et construit pour lui, à partir des années 1990, une nouvelle stature de « personnalité préférée des Français ». Aucun de ces organismes-là ne semble se demander pourquoi aucune personne victime n’était alors venue lui parler. Désormais, elles le font. À travers la CORREF ou la CEF, à travers les cellules d’écoute des diocèses et des congrégations religieuses, à travers une ligne dédiée chez France-Victimes, à travers la CRR et l’INIRR, les instances de reconnaissance et de réparation mises en place respectivement par les religieux et religieuses et par les diocèses, les personnes victimes peuvent enfin parler avec l’assurance d’être entendues et accompagnées. C’est un immense progrès social. Nous l’avons accompli sous la pression notamment de « la Parole libérée » et grâce en particulier à nos rencontres avec des personnes victimes. Nous l’avons fait ; nous le faisons. Je le redis aussi, car je l’avais écrit en juillet dernier : en juillet 2022, un historien qui avait travaillé pour la CIASE m’a écrit pour m’avertir que la CIASE avait recueilli trois témoignages de femmes agressées par l’abbé Pierre. Il avait été fixé entre la CIASE et les évêques et les religieux et religieuses que celle-ci ne nous donnerait pas d’éléments sur les témoignages reçus, mais encouragerait les personnes à nous parler. Il a fallu attendre trois ans. Le temps des personnes victimes doit être respecté. Surtout, il faut créer un climat commun qui leur donne confiance. Je leur exprime ici ma proximité et les assure de ma détermination à ce que leur parole produise un effet.

3. Par choix personnel, l’abbé Pierre a presque toujours vécu à distance de tout cadre proprement ecclésial. Mettre en cause l’Église et le célibat sacerdotal n’est pas à la hauteur de ce que les agressions sexuelles commises par l’abbé Pierre nous obligent encore à voir. Le rapport de la CIASE, à la demande de la Conférence des évêques et de la Conférence des religieuses et religieux de France, a comporté une étude en population générale qui a fait apparaître la forte proportion de personnes, tant femmes que hommes, agressées dans leur enfance. Les mouvements #MeToo rendent publiques les violences dans les relations entre adultes dans toutes sortes de milieu. Ne croyons pas tenir un jour un coupable sur qui l’on pourra faire reposer tout le poids de l’opprobre. Nous découvrons plutôt qu’il y a une violence toujours possible qu’il faut travailler intérieurement à maîtriser et à déployer autrement en force de service, de respect, d’unité. Assurément, les sordides faits dévoilés désormais obligent l’Église, c’est-à-dire les évêques, les diocèses, les paroisses, les fidèles laïcs, les prêtres, à y veiller davantage. Mais c’est toute la société qui doit s’interroger sur ce qu’elle montre de la sexualité aux jeunes générations, sur ce qu’elle prépare et comment elle les prépare à vivre des relations qui les rendent toujours mieux humains. Chercher des coupables est une chose. Comprendre comment un homme a été laissé à ses pulsions mauvaises est un travail nécessaire. Réfléchir à ce qu’est la sexualité et à la manière d’en vivre au mieux est un défi à relever à l’échelle de la société entière.

par **DanielBaronet85** Lun 16 Sep 2024 - 22:10

@ Tous :

Rappelons-nous de ces terribles paroles de notre Pape François en qui nombre de lecteurs du PP mettent toute leur confiance :

par **Calex** Lun 16 Sep 2024 - 22:37

DanielBaronet85 a écrit:@ Tous :

Rappelons-nous de ces terribles paroles de notre Pape François en qui nombre de lecteurs du PP mettent toute leur confiance

@Tous :

Il faut rappeler que la ligne éditoriale du forum de DanielBaronet85 est le dénigrement du Pape François. Son forum étant désert, il éprouve le besoin de venir en dire du mal également sur notre forum. En psychologie cela s'appelle une monomanie.

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