Logement - La Fondation Abbé-Pierre s’inquiète du surpeuplement!!
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Logement - La Fondation Abbé-Pierre s’inquiète du surpeuplement!!
Logement
La Fondation Abbé-Pierre s’inquiète du surpeuplement
Environ 7,6 millions de personnes (contre 6,8 millions en 2006) vivent dans un logement en « surpeuplement modéré ».
En France, rappelle la fondation Abbé-Pierre, quatre millions de personnes sont mal-logées et douze millions sont fragilisées pour des impayés (locatifs ou accession), parce qu’elles souffrent du froid ou du surpeuplement.
Cette dernière forme de mal-logement progresse de nouveau, après des décennies de baisse, s’inquiète de la fondation, dans son rapport 2018.
Elle était en déclin depuis des décennies. Mais la sur-occupation des logements augmente de nouveau, souligne la fondation Abbé-Pierre.
Un phénomène qui concerne principalement les locataires des parcs privé et social, mais aussi des propriétaires.
Le pourcentage de logements en situation du sur-peuplement a cessé de diminuer entre 2006 et 2013, selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) :
« Vivre à cinq dans un deux-pièces »
Environ 7,6 millions de personnes (contre 6,8 millions en 2006) vivent dans un logement en « surpeuplement modéré », dans lequel manque une pièce au regard de la composition du ménage, selon la norme de l'Insee.
Et 934 000 en « surpeuplement accentué », où manquent au moins deux pièces.
« Cela veut dire par exemple qu’un couple dort dans le salon et trois enfants dans une même chambre », explique Manuel Domergue, rédacteur de l’étude.
Ce surpeuplement accentué, « le plus grave, a augmenté de 17 % par rapport à 2006 et concerne 300 000 enfants ».
Il touche « surtout les jeunes ménages pauvres vivant dans de grandes agglomérations (Paris, Marseille, Lyon…) ».
Une précarité sociale
Les causes de cette augmentation de la sur-occupation des logements sont multiples.
La fondation pointe d’abord la précarité sociale. « La crise économique a fait des ravages.
Les loyers sont souvent insoutenables et les familles s’installent dans de petites surfaces. »
L’augmentation du nombre de divorces et de recompositions familiales a « souvent aussi des effets sur le surpeuplement ».
Elle note enfin « les migrations. Les ménages immigrés sont plus touchés en raison de faibles revenus, de discriminations et d’une précarité administrative rendant plus difficile l’accès au parc social »
« Les enfants premières victimes »
Cette forme de mal-logement « n’est pas vraiment reconnue comme telle par les acteurs locaux du logement », souligne encore Manuel Domergue.
Souvent, « ils disent qu’il n’y en a pas tant que ça ou qu’il y a plus grave… Parfois même, on a entendu des discours choquants, disant que pour certaines familles étrangères, la sur-occupation d’un logement est culturelle. »
Évidemment, « ce n’est pas vrai. Il faut vraiment changer de regard : le surpeuplement c’est grave.
Cela a des conséquences sanitaires, scolaires, sur la capacité à sortie du chômage, etc.
Quand on se bat au quotidien pour se laver, ranger, stocker, manger ensemble, ça dégrade votre santé et la capacité à faire famille. Les enfants en sont les premières victimes ».
« Une personne seule dans un T4, T5 ou T6 »
La fondation réclame de faire de la lutte contre ce surpeuplement une priorité de l’action publique.
D’autant qu’en France, il y a du surpeuplement, « mais encore plus de sous-peuplement : des gens qui vivent dans plus de pièces que nécessaire, d’après la norme Insee, qui est quand même assez restrictive ».
Cela ne veut pas dire qu’ils peuvent tous libérer leur logement, mais « quand on regarde le sous-peuplement très accentué, par exemple une personne âgée qui vit seule dans un T4, T5 ou T6 parce que ses enfants sont partis, on peut essayer de trouver des solutions. »
Les gens ne sont pas « des pions, on ne peut pas les déplacer si facilement, mais il faut essayer de les accompagner, de les inciter à aller vers un logement plus petit. »
D’autant qu’à sa grande surprise, dit-elle, la fondation a relevé que « des dizaines de milliers de personnes sont d’ailleurs en attente d’un logement social plus petit.
Mais le taux de réponse à leur demande est seulement de 20 % par an.
Cela veut dire qu’en moyenne il faut attendre cinq ans dans un immense logement alors qu’on souhaite le libérer, pour pouvoir loger des familles nombreuses qui pourraient sortir du surpeuplement. »
La Fondation Abbé-Pierre s’inquiète du surpeuplement
Environ 7,6 millions de personnes (contre 6,8 millions en 2006) vivent dans un logement en « surpeuplement modéré ».
En France, rappelle la fondation Abbé-Pierre, quatre millions de personnes sont mal-logées et douze millions sont fragilisées pour des impayés (locatifs ou accession), parce qu’elles souffrent du froid ou du surpeuplement.
Cette dernière forme de mal-logement progresse de nouveau, après des décennies de baisse, s’inquiète de la fondation, dans son rapport 2018.
Elle était en déclin depuis des décennies. Mais la sur-occupation des logements augmente de nouveau, souligne la fondation Abbé-Pierre.
Un phénomène qui concerne principalement les locataires des parcs privé et social, mais aussi des propriétaires.
Le pourcentage de logements en situation du sur-peuplement a cessé de diminuer entre 2006 et 2013, selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) :
« Vivre à cinq dans un deux-pièces »
Environ 7,6 millions de personnes (contre 6,8 millions en 2006) vivent dans un logement en « surpeuplement modéré », dans lequel manque une pièce au regard de la composition du ménage, selon la norme de l'Insee.
Et 934 000 en « surpeuplement accentué », où manquent au moins deux pièces.
« Cela veut dire par exemple qu’un couple dort dans le salon et trois enfants dans une même chambre », explique Manuel Domergue, rédacteur de l’étude.
Ce surpeuplement accentué, « le plus grave, a augmenté de 17 % par rapport à 2006 et concerne 300 000 enfants ».
Il touche « surtout les jeunes ménages pauvres vivant dans de grandes agglomérations (Paris, Marseille, Lyon…) ».
Une précarité sociale
Les causes de cette augmentation de la sur-occupation des logements sont multiples.
La fondation pointe d’abord la précarité sociale. « La crise économique a fait des ravages.
Les loyers sont souvent insoutenables et les familles s’installent dans de petites surfaces. »
L’augmentation du nombre de divorces et de recompositions familiales a « souvent aussi des effets sur le surpeuplement ».
Elle note enfin « les migrations. Les ménages immigrés sont plus touchés en raison de faibles revenus, de discriminations et d’une précarité administrative rendant plus difficile l’accès au parc social »
« Les enfants premières victimes »
Cette forme de mal-logement « n’est pas vraiment reconnue comme telle par les acteurs locaux du logement », souligne encore Manuel Domergue.
Souvent, « ils disent qu’il n’y en a pas tant que ça ou qu’il y a plus grave… Parfois même, on a entendu des discours choquants, disant que pour certaines familles étrangères, la sur-occupation d’un logement est culturelle. »
Évidemment, « ce n’est pas vrai. Il faut vraiment changer de regard : le surpeuplement c’est grave.
Cela a des conséquences sanitaires, scolaires, sur la capacité à sortie du chômage, etc.
Quand on se bat au quotidien pour se laver, ranger, stocker, manger ensemble, ça dégrade votre santé et la capacité à faire famille. Les enfants en sont les premières victimes ».
« Une personne seule dans un T4, T5 ou T6 »
La fondation réclame de faire de la lutte contre ce surpeuplement une priorité de l’action publique.
D’autant qu’en France, il y a du surpeuplement, « mais encore plus de sous-peuplement : des gens qui vivent dans plus de pièces que nécessaire, d’après la norme Insee, qui est quand même assez restrictive ».
Cela ne veut pas dire qu’ils peuvent tous libérer leur logement, mais « quand on regarde le sous-peuplement très accentué, par exemple une personne âgée qui vit seule dans un T4, T5 ou T6 parce que ses enfants sont partis, on peut essayer de trouver des solutions. »
Les gens ne sont pas « des pions, on ne peut pas les déplacer si facilement, mais il faut essayer de les accompagner, de les inciter à aller vers un logement plus petit. »
D’autant qu’à sa grande surprise, dit-elle, la fondation a relevé que « des dizaines de milliers de personnes sont d’ailleurs en attente d’un logement social plus petit.
Mais le taux de réponse à leur demande est seulement de 20 % par an.
Cela veut dire qu’en moyenne il faut attendre cinq ans dans un immense logement alors qu’on souhaite le libérer, pour pouvoir loger des familles nombreuses qui pourraient sortir du surpeuplement. »
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Inscription : 12/01/2016
Re: Logement - La Fondation Abbé-Pierre s’inquiète du surpeuplement!!
On notera que la France Insoumise, qui nous fait tout un pataquès lorsqu'il s'agit du drapeau européen et des douze apôtres,n'hésite pas à se rendre aux assises de la fondation Emmaüs...Marie du 65 a écrit:Logement
La Fondation Abbé-Pierre s’inquiète du surpeuplement
Environ 7,6 millions de personnes (contre 6,8 millions en 2006) vivent dans un logement en « surpeuplement modéré ».
En France, rappelle la fondation Abbé-Pierre, quatre millions de personnes sont mal-logées et douze millions sont fragilisées pour des impayés (locatifs ou accession), parce qu’elles souffrent du froid ou du surpeuplement.
Cette dernière forme de mal-logement progresse de nouveau, après des décennies de baisse, s’inquiète de la fondation, dans son rapport 2018.
Elle était en déclin depuis des décennies. Mais la sur-occupation des logements augmente de nouveau, souligne la fondation Abbé-Pierre.
Un phénomène qui concerne principalement les locataires des parcs privé et social, mais aussi des propriétaires.
Le pourcentage de logements en situation du sur-peuplement a cessé de diminuer entre 2006 et 2013, selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) :
« Vivre à cinq dans un deux-pièces »
Environ 7,6 millions de personnes (contre 6,8 millions en 2006) vivent dans un logement en « surpeuplement modéré », dans lequel manque une pièce au regard de la composition du ménage, selon la norme de l'Insee.
Et 934 000 en « surpeuplement accentué », où manquent au moins deux pièces.
« Cela veut dire par exemple qu’un couple dort dans le salon et trois enfants dans une même chambre », explique Manuel Domergue, rédacteur de l’étude.
Ce surpeuplement accentué, « le plus grave, a augmenté de 17 % par rapport à 2006 et concerne 300 000 enfants ».
Il touche « surtout les jeunes ménages pauvres vivant dans de grandes agglomérations (Paris, Marseille, Lyon…) ».
Une précarité sociale
Les causes de cette augmentation de la sur-occupation des logements sont multiples.
La fondation pointe d’abord la précarité sociale. « La crise économique a fait des ravages.
Les loyers sont souvent insoutenables et les familles s’installent dans de petites surfaces. »
L’augmentation du nombre de divorces et de recompositions familiales a « souvent aussi des effets sur le surpeuplement ».
Elle note enfin « les migrations. Les ménages immigrés sont plus touchés en raison de faibles revenus, de discriminations et d’une précarité administrative rendant plus difficile l’accès au parc social »
« Les enfants premières victimes »
Cette forme de mal-logement « n’est pas vraiment reconnue comme telle par les acteurs locaux du logement », souligne encore Manuel Domergue.
Souvent, « ils disent qu’il n’y en a pas tant que ça ou qu’il y a plus grave… Parfois même, on a entendu des discours choquants, disant que pour certaines familles étrangères, la sur-occupation d’un logement est culturelle. »
Évidemment, « ce n’est pas vrai. Il faut vraiment changer de regard : le surpeuplement c’est grave.
Cela a des conséquences sanitaires, scolaires, sur la capacité à sortie du chômage, etc.
Quand on se bat au quotidien pour se laver, ranger, stocker, manger ensemble, ça dégrade votre santé et la capacité à faire famille. Les enfants en sont les premières victimes ».
« Une personne seule dans un T4, T5 ou T6 »
La fondation réclame de faire de la lutte contre ce surpeuplement une priorité de l’action publique.
D’autant qu’en France, il y a du surpeuplement, « mais encore plus de sous-peuplement : des gens qui vivent dans plus de pièces que nécessaire, d’après la norme Insee, qui est quand même assez restrictive ».
Cela ne veut pas dire qu’ils peuvent tous libérer leur logement, mais « quand on regarde le sous-peuplement très accentué, par exemple une personne âgée qui vit seule dans un T4, T5 ou T6 parce que ses enfants sont partis, on peut essayer de trouver des solutions. »
Les gens ne sont pas « des pions, on ne peut pas les déplacer si facilement, mais il faut essayer de les accompagner, de les inciter à aller vers un logement plus petit. »
D’autant qu’à sa grande surprise, dit-elle, la fondation a relevé que « des dizaines de milliers de personnes sont d’ailleurs en attente d’un logement social plus petit.
Mais le taux de réponse à leur demande est seulement de 20 % par an.
Cela veut dire qu’en moyenne il faut attendre cinq ans dans un immense logement alors qu’on souhaite le libérer, pour pouvoir loger des familles nombreuses qui pourraient sortir du surpeuplement. »
Médiatiquement l'AbBé Pierre a été en t^te des sondages pendant très longtemps
jacques58fan- Combat l'antechrist
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