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Différence : La Toussaint le 1er novembre - Fête des Morts 2 novembre - Page 2 Empty Re: Différence : La Toussaint le 1er novembre - Fête des Morts 2 novembre

Message par Gilles Sam 2 Nov 2013 - 3:23

Différence : La Toussaint le 1er novembre - Fête des Morts 2 novembre - Page 2 Ow-003


Visions de Maria Valtorta

LE PURGATOIRE (enseignement dicté par Jésus le 17 octobre 1943).

"Je veux t'expliquer en quoi consiste le Purgatoire. Les âmes immergées dans cette flamme ne souffrent que d'Amour.
A leur présentation à Dieu (au moment de la mort), ces âmes sont investies par la Lumière, or elles ne sont pas dignes d'entrer aussitôt dans le Royaume de Lumière.
C'est pour elles une Béatitude brève, anticipée, qui les rend certaines de leur Salut et leur fait connaître de quoi sera faite leur éternité, et expérimenter Ma compassion pour elles, tout en les frustrant par Justice d'années de Possession Bienheureuse de Dieu.
Elles sont alors immergées dans le lieu de Purgation, elles y sont investies par les flammes Purificatrices.
En cela, ceux qui parlent du Purgatoire disent juste. Mais là où ils ne le sont plus, c'est lorsqu'ils veulent définir ces flammes.
Elles sont un brasier d'Amour. Elles Purifient les âmes en les allumant à l'Amour. Elles le font pour que l'âme soit libérée et se conjugue à l'Amour du Ciel lorsqu'elle atteint cet Amour qu'elle n'a pas atteint sur la terre.
Tout pivote autour de l'Amour, excepté pour les vrais morts. Je parle des damnés. Pour ces morts-là, l'amour lui-même est mort.
C'est en aimant au Purgatoire que vous conquerrez le Ciel, que vous n'avez pas su mériter au cours de votre vie. Et c'est en aimant au Paradis que vous réjouirez le Ciel.
Quand une âme est au Purgatoire, elle ne fait qu'Aimer, réfléchir et se repentir à la Lumière de l'Amour qui a allumé ces flammes pour elle.
Ces flammes, en outre, lui cachent Dieu, et c'est là son tourment. L'âme se souvient de la vision de Dieu qu'elle a eu lors de son Jugement particulier.
Elle porte en elle ce souvenir. Et, puisque le seul fait d'avoir entrevu Dieu est une Joie, qui dépasse toute création, l'âme halète vers cette Joie.
Son souvenir de Dieu et ce rayon de Lumière qui l'a investie à sa comparution devant Dieu font que cette âme voit, dans toute leur splendeur, ses manquements contre le Bien.
C'est cette vision qui la prive de Dieu pour des années ou des siècles, qui constitue sa peine Purgative.
Le tourment du Purgatoire, c'est la certitude d'avoir offensé l'Amour; au fur et à mesure qu'elle se décape, par le pouvoir de l'Amour, elle accélère sa Résurrection à l'Amour, sa conquête de l'Amour.
C'est lorsque cette expiation est achevée que l'âme, ayant atteint la perfection de l'Amour, est admise dans la Cité de Dieu.
Il faut beaucoup Prier pour ces âmes. Vos prières sont autant de forces données au feu Purificateur de l'Amour.
Elles en augmentent l'ardeur et hâtent le processus de Purgation. De surcroît, ces Prières vous font bénéficier d'un sursaut de Charité, Charité de Dieu qui vous remercie de votre coopération, Charité de ceux qui peinent et qui vous remercient de vous employer à les introduire dans la Joie de Dieu"

Une chose que nous pourrions retenir : "Et, puisque le seul fait d'avoir entrevu Dieu est une Joie, qui dépasse toute création, l'âme halète vers cette Joie".


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Différence : La Toussaint le 1er novembre - Fête des Morts 2 novembre - Page 2 Empty Re: Différence : La Toussaint le 1er novembre - Fête des Morts 2 novembre

Message par Gilles Sam 2 Nov 2013 - 13:56

Message de Sylvain Charron / novembre 2013 Différence : La Toussaint le 1er novembre - Fête des Morts 2 novembre - Page 2 Sylvain
 
NOVEMBRE, MOIS DES VIVANTS !
 
Bonjour,
 
J'espère que cette lettre vous trouvera remplis de joie malgré le temps gris de novembre !
 
Pour ma part, je vis présentement de beaux moments au niveau de ma vie spirituelle. Je me sens plus proche de Jésus que jamais… je ne saurais vous dire pourquoi, mais je Le sens si près de moi !
 
Il est vrai que dans les dernières années, j'ai parfois vécu, souvent en silence, des déserts spirituels, des doutes, qui ont été difficiles à vivre. Mais malgré tout, je gardais au fond de moi, l'espérance que je revive à nouveau cette Joie inexplicable qui vient de Jésus Lui-même !
 
Je suis certain que beaucoup d'entre vous vivez aussi parfois ce désert de la foi… il est important de savoir que cela est tout à fait normal… même Mère Teresa a vécu un long désert avec de nombreux doutes.
 
Lors d'une interview avec un père Jésuite en août dernier, le bon pape François a dit ceci qui m'a beaucoup touché et éclairé :
 
« Bien sûr, dans ce chercher et trouver Dieu en toutes choses, il reste toujours une zone d'incertitude. Elle doit exister. Si quelqu'un dit qu'il a rencontré Dieu avec une totale certitude et qu'il n'y a aucune marge d'incertitude, c'est que quelque chose ne va pas. C'est pour moi une clé importante.
 
Si quelqu'un a la réponse à toutes les questions, c'est la preuve que Dieu n'est pas avec lui, que c'est un faux prophète qui utilise la religion à son profit. Les grands guides du peuple de Dieu, comme Moïse, ont toujours laissé un espace au doute. Si l'on doit laisser de l'espace au Seigneur, et non à nos certitudes, c'est qu'il faut être humble. L'incertitude se rencontre dans tout vrai discernement qui est ouvert à la confirmation de la consolation spirituelle. Le risque de chercher et trouver Dieu en toutes choses est donc la volonté de trop expliciter, de dire avec certitude humaine et arrogance: “Dieu est ici”. Nous trouverons seulement un dieu à notre mesure. L'attitude correcte est celle de saint Augustin: chercher Dieu pour le trouver et le trouver pour le chercher toujours. »
 
Comme ce texte du pape est éclairant pour notre vie de foi ! Encore une fois et je ne me lasserai jamais de le dire: « Merci au Seigneur pour le pape François ! »
 
Je suis tellement heureux, car j'ai le cœur comme un petit enfant… nous sommes à préparer une émission spéciale de Noël de 60 minutes qui sera diffusée le dimanche 22 décembre 2013 à 12h30 (midi trente) et aussi le 24 décembre 2013 à 22h30 après les Nouvelles TVA. Nous avons pris cette décision, car, pour nous, il est important de parler de Jésus à Noël et c'est notre mission. Oui, c'est vrai que cela coûtera des frais supplémentaires, mais c'est dans une foi totale en la Providence que nous avons décidé de faire ces émissions spéciales de Noël d'une durée de 60 minutes.
Comme à chaque année, je suis heureux de vous présenter L'ANGE DE NOËL, COLLECTION 2013…il est en épinglette, plaqué argent et orné de zircons dans ses mains…comme toujours, il est bénit. Vous le recevrez avec un don de 25$ et deux exemplaires avec un don de 40$.
 
Je ne sais pas si vous réalisez à quel point vous êtes importants pour l'annonce de la Parole de Dieu par les médias… à votre façon, par votre prière, par vos offrandes, vous faites avancer le Royaume de Dieu dans le cœur des gens. Grâce à vous, des milliers de personnes sont touchées par l'Évangile qui transforme les cœurs.
 
Si vous saviez tous les témoignages que je reçois par la poste et par internet… c'est bouleversant. Lorsque je lis que des gens avaient délaissé la foi depuis plusieurs années et que grâce à une Parole entendue à La Victoire de l'Amour… tout a changé… l'espoir et la foi sont revenus… POUR TOUT CELA, J'OSE VOUS DIRE MERCI DE TOUT MON CŒUR !
 
Je vous souhaite un très beau mois de novembre… mois des VIVANTS… CAR LA MORT A ÉTÉ VAINCUE PAR JÉSUS ! GRÂCE À LUI, LA VIE ÉTERNELLE NOUS EST PROMISE !
Merci de votre prière et aussi de votre offrande !
 
Différence : La Toussaint le 1er novembre - Fête des Morts 2 novembre - Page 2 Sign_sylvain
Sylvain Charron                   
 
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Message par Gilles Sam 2 Nov 2013 - 21:04

2013-11-01 Radio Vatican
 
Différence : La Toussaint le 1er novembre - Fête des Morts 2 novembre - Page 2 1_0_742862
 
Le Pape au cimetière du Verano parle de l'espérance
 
Le pape François a célébré vendredi après-midi la messe de la Toussaint au Verano, le plus célèbre cimetière de Rome, mettant l'accent sur "l'espérance" et "la joie" d'être accueilli par Dieu au moment de la mort. Sous un dais rouge installé à l'entrée de cet antique cimetière de 80 hectares parsemé de statues, au milieu d'une foule dense de fidèles et de Romains venus rendre hommage à leurs défunts, le Pape a improvisé complètement son homélie.
 
Le pape a évité d'insister sur l'angoisse et la tristesse que beaucoup éprouvent à l'occasion des fêtes de la Toussaint et du Jour des défunts ce samedi, et a axé sa réflexion sur l'espérance que représentent ces deux commémorations. "En ces jours d'espérance où nous commémorons tous les saints et les défunts, "il faut que nous pensions un peu à l'espérance qui nous accompagne dans la vie: les premiers chrétiens la représentaient par une ancre". " Nous devons avoir le coeur ancré là où sont nos ancêtres, les saints, et Dieu. Là est l'espérance qui ne déçoit jamais. Il y a des moments difficiles dans la vie mais avec l'espérance l'âme va de l'avant". "L'espérance est comme un levain qui élargit l'âme".
 
"Alors que le crépuscule approche, a ajouté le Pape en cette fin d'après-midi entouré par des milliers de fidèles dans le cimetière romain, "chacun peut réfléchir au crépuscule de sa vie, parce que tous nous le vivrons un jour, et se demander où est ancré notre coeur". "S'il n'est pas bien ancré, ancrons-le à ce rivage de Dieu, parce que nous savons qu'Il ne nous déçoit pas."
 
L'espérance purifie, élargit l'âme
 
"Ces jours sont des jours d'espérance, a insisté le Pape, "la beauté, la vérité, le véritable amour est ce qui nous attend, et tous ceux qui nous ont précédés sont là, et proclament qu'ils ont été sauvés non pour leurs bonnes actions, même s'ils en ont accomplies, mais uniquement par le Seigneur qui nous prend par la main comme un père".
 
"Si aujourd'hui, nous faisons mémoire de nos frères et soeurs qui nous ont précédés dans le Ciel, a encore ajouté le Pape, c'est parce que cette espérance ne déçoit pas". "Le Seigneur ne déçoit jamais: regardez le grand amour qu'il nous donne, nous sommes fils de Dieu mais ce que nous serons n'a pas été révélé. Nous serons encore plus, nous serons semblables à Lui, parce que nous Le verrons comme Il est". Et "nous aussi, a assuré le Pape, nous serons là seulement par la grâce du Seigneur." " Quiconque a cette espérance se purifie, car l'espérance purifie, élargit l'âme. Alors regardons tous vers l'avenir avec espérance, avec la joie d'être reçus par le Seigneur: c'est cela l'espérance chrétienne qui nous donne la paix. Ce jour est un jour de sérénité, de joie tranquille".

Pape François   Différence : La Toussaint le 1er novembre - Fête des Morts 2 novembre - Page 2 Logo

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Différence : La Toussaint le 1er novembre - Fête des Morts 2 novembre - Page 2 Empty Re: Différence : La Toussaint le 1er novembre - Fête des Morts 2 novembre

Message par Malou Sam 2 Nov 2013 - 23:43

Le Pape François aux tombeaux des Papes

News.va
Aujourd'hui à 15:45

En ce 2 novembre, jour où l’Eglise prie de façon particulière pour ses défunts, François se rendra dans les Grottes vaticanes, ce qu’on appelle communément « les tombeaux des Papes », sous la basilique St Pierre. Ce sera à 18h, heure de Rome.
Au cours de cette visite, strictement privée, il récitera une prière pour ses défunts prédécesseurs.

François s’était déjà rendu dans les Grottes vaticanes, en avril dernier, et s’était recueilli sur les tombes des papes Benoît XV, Pie XI, Pie XII, Paul VI et Jean-Paul I, grands papes du XXè siècle, auxquels il avait rendu un hommage particulier.
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Message par Marie Rose Dim 3 Nov 2013 - 7:06

Merci Gilles,que de magnifiques textes et images pour nos défunts!!
Hier, comme toutes les années nous sommes allés à la messe dans notre paroisse, et ensuite nous nous sommes retrouvés au cimetière avec le prêtre afin de prier et bénir les tombes
C'était très beau, émouvant et réconfortant!
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Message par Gilles Dim 3 Nov 2013 - 14:41

Différence : La Toussaint le 1er novembre - Fête des Morts 2 novembre - Page 2 Lvue9


Le Purgatoire est-il une invention catholique ?

Tous les chrétiens, de par leur foi en Jésus-Christ et en la Parole de Dieu contenu dans les Saintes Ecritures, croient au paradis et à l’enfer. Que l’on songe par exemple au grand récit du Jugement dernier en Matthieu 25, où Jésus annonce pour les uns « le Royaume préparé pour [eux] depuis la Création du monde » (25. 34) et pour les autres « le feu éternel préparé pour le démon et ses anges » (25. 41). Il n’est donc pas douteux pour un disciple du Christ qu’au terme de notre vie, selon le Jugement de Dieu, nous irons les uns « à la vie éternelle », les autres au « châtiment éternel » ; au Paradis ou en enfer (Mt 25. 46).

L’Eglise catholique indique cependant une troisième destination possible pour les âmes : le Purgatoire.

Le Purgatoire, selon l’enseignement de l’Eglise catholique, est un état de purification accordé par Dieu à tous ceux qui, bien que Sauvés par leur foi en Jésus-Christ, auraient encore besoin d’être lavés des conséquences de leurs fautes, et purgés des mauvaises habitudes contractées par leur péché.

Cette troisième destination n’est en rien comparable au Paradis ou à l’enfer, puisqu’à la différence de l’un et de l’autre, le Purgatoire ne durera qu’un « temps » ; il n’est pas éternel et cessera d’exister à la fin des temps. Le Purgatoire n’est donc pas une troisième voie alternative au Paradis et à l’enfer. Il est le « sas » qui conduit l’homme sauvé de l’ombre de son péché à la pure lumière de Dieu : il est chemin vers le Ciel.

Ne sont donc admis au Purgatoire que les Sauvés. Le Purgatoire n’est nullement une session de rattrapage pour ceux qui auraient vécu leur vie terrestre égoïstement, dans le mépris de Dieu et des hommes – ceux-là devront assumer pour l’éternité devant Dieu les conséquences de leurs actes. « Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, nous dit l’Ecriture, après quoi vient le jugement. » (Heb. 9. 27). Le Purgatoire est donc une grâce offerte par Dieu après ce jugement à tous ceux qui, s’étant entièrement repentis de leurs fautes et ayant obtenu le pardon de Dieu, n’auraient pas encore achevé leur conversion intérieure sur cette terre, conservant quelque compromission avec le mal, et n’étant pas complètement disposés à vivre la plénitude de la grâce et de l’amour de Dieu dans l’éternité du Royaume « où rien de souillé ne peut pénétrer » (Ap. 21. 27).

Dans le Purgatoire, Dieu vient au secours de notre faiblesse, et achève notre transformation commencée ici-bas, de telle manière à ce que nous devenions des êtres capables de lui dire OUI pour l’éternité (sans quoi, nous pourrions encore pécher au ciel…). Bref, des pauvres pécheurs que nous sommes ici-bas (et que nous demeurons après que Dieu nous ait pardonné nos fautes), Dieu fait de nous des Saints, de telle sorte que nous ne péchions plus jamais. Et cette transformation du pauvre pécheur que nous sommes en Saint de Dieu (cette métamorphose aurait dit Saint Paul) sera d’autant plus douloureuse que nous n’aurons pas entrepris ici-bas ce qu’il convenait pour déraciner le péché de notre cœur et devenir un Saint, malgré toute notre bonne volonté et notre désir sincère du Salut.

Cette croyance dans l’existence du Purgatoire est un dogme de l’Eglise catholique. C’est-à-dire : une vérité que celle-ci estime divinement révélée. C’est pourquoi il n’est pas permis à un fidèle catholique de la contester. C’est ce qu’ont affirmé très explicitement les conciles de Florence et de Trente.

Concile de Florence – 1439 : « Nous déclarons que les âmes des véritables Pénitents, morts dans la charité de Dieu, avant que d'avoir fait de dignes fruits de pénitence pour expier leurs péchés de commission ou d'omission, sont purifiés après leur mort par les peines du Purgatoire ».

Concile de Trente – 1545-1563 : « Si quelqu'un dit qu'à tout pécheur pénitent qui a reçu la grâce de la justification, l'offense est tellement remise et l'obligation à la peine éternelle tellement effacée et abolie, qu'il ne lui reste aucune peine temporelle à payer, soit en cette vie, soit en l'autre dans le Purgatoire, avant que l'entrée au Royaume du Ciel puisse lui être ouverte, qu'il soit anathème » (c’est-à-dire hors du Corps de la Pensée de l’Eglise universelle).

Ces deux conciles, intervenus tardivement dans l’Histoire de l’Eglise, expliquent sans aucun doute pourquoi certains considèrent le Purgatoire comme une « invention » sur le tard de l’Eglise catholique.

Toutefois, il convient de noter que dix siècles avant le Concile de Trente, le Pape Saint Grégoire le Grand (540-604), affirmait déjà que : « Pour ce qui est de certaines fautes légères, il faut croire qu'il existe avant le jugement un feu purificateur, selon ce qu'affirme Celui qui est la Vérité, en disant que si quelqu'un a prononcé un blasphème contre l'Esprit Saint, cela ne lui sera pardonné ni dans ce siècle-ci, ni dans le siècle futur (Mt 12,31). Dans cette sentence nous pouvons comprendre que certaines fautes peuvent être remises dans ce siècle-ci, mais certaines autres dans le siècle futur » (Dialogues 4. 39).

Il est donc manifeste que le Purgatoire « existait » dans la pensée de l’Eglise bien avant les conciles de Florence et de Trente. Faut-il alors considérer Saint Grégoire le Grand comme le « père » du Purgatoire ?

Ce serait oublier la requête de Sainte Monique adressée, peu avant de mourir, à son fils Saint Augustin, de se souvenir de son âme à chacune de ses messes (Confessions, 9. 11). Requête qui n’aurait pas grand sens si Monique ne croyait pas que son âme pouvait être aidée par des prières – chose inconcevable au Paradis (où l’âme est pleinement comblée par Dieu) ou en enfer (où elle ne peut plus jouir de la moindre consolation ni de la moindre assistance de quiconque). Rappelons que les Confessions ont été écrites à la fin du 4e siècle. Faut-il donc attribuer la paternité du Purgatoire à Saint Augustin – ou Sainte Monique ?

Ce serait négliger les graffitis trouvées dans les catacombes romaines, où les premiers chrétiens, durant les persécutions des trois premiers siècles, inscrivaient leur prière pour les morts. Il est évident que si de telles prières ont pu être composées, c’est parce que nos Pères dans la foi croyaient en la réalité du Purgatoire, même s’ils n’en avaient pas le mot.

L’histoire de l’Eglise nous révèle donc l’existence d’une croyance commune, dès les origines du christianisme, en la possibilité de prier et d’offrir des sacrifices pour les défunts qui ne seraient ni au Paradis ni en Enfer, et donc – même s’il a fallu de nombreux siècles pour que l’Eglise précise sa pensée sur cette réalité mystérieuse, sous la conduite du Saint Esprit (cf. Jn 16. 13) – en l’existence du Purgatoire.

Il est dès lors inexact de prétendre que le Purgatoire serait une « construction théologique » tardive et artificielle de l’Eglise catholique. Aussi loin que l’on puisse remonter dans l’histoire du christianisme, on observe des traces de cette pratique de la prière pour les défunts. Le Purgatoire a donc toujours fait partie de la foi des fidèles ; et l’Eglise fondée par Jésus-Christ y a toujours cru.

Si tel n’avait pas été le cas d’ailleurs, de nombreuses voix n’auraient pas manqué de se lever contre une telle « invention ». La croyance dans le Purgatoire aurait apporté en effet un tel changement dans la foi catholique qu’elle aurait soulevé un tollé chez les défenseurs de l’orthodoxie. Or, curieusement, il n’existe, dans les années immédiatement postérieures à l’âge apostolique, pas la moindre trace de protestation contre l’insertion du Purgatoire (ou de la prière en faveur des morts) comme d’une doctrine nouvelle.

Ceux qui affirment que le Purgatoire serait une invention de l’Eglise catholique se trouvent confrontés, on le voit, à une double difficulté : 1°) définir la datation de l’introduction de cette « nouveauté », et 2°) expliquer l’absence de toute controverse au moment de cette prétendue introduction.

Mais il est un autre élément de preuve encore plus décisif : c’est le témoignage même de l’Ecriture qui atteste de l’existence, dans le judaïsme des derniers siècles avant Jésus-Christ, de cette antique pratique de la prière pour les défunts. Ainsi, pouvons-nous lire, dans le deuxième livre des Maccabée : « Le jour suivant, on vint trouver Judas Macchabée pour relever les corps de ceux qui avaient succombé [au combat] et les inhumer avec leurs proches dans le tombeau de leurs pères. Or, ils trouvèrent sous les tuniques de chacun des morts des objets consacrés aux Idoles, que la Loi interdit aux Juifs (…). Tous donc (…) se mirent en prière pour demander que le péché commis fût entièrement effacé (…). Si Judas n’avait pas espéré que les soldats tombés dussent ressusciter, il était superflu et sot de prier pour les morts, et s’il envisageait qu’une très belle récompense est réservée à ceux qui s’endorment dans la piété, c’était là une pensée sainte et pieuse. Voilà pourquoi il fit faire ce sacrifice expiatoire pour les morts, afin qu'ils fussent délivrés de leur péché ». Ce texte est essentiel pour notre propos, car il est évident que ce n’est ni au Paradis, ni en enfer que quiconque peut être délivré de ses péchés ! Même si de nombreux chrétiens ne reconnaissent pas la valeur canonique de ce texte, il reste que sa valeur historique, elle, est incontestable. Il constitue donc un précieux témoignage de ce qu’était la croyance d’une partie du judaïsme peu avant l’arrivée de Jésus. Et là encore, nous voyons bien que l’Eglise catholique n’a rien « inventé » ; que la croyance dans le Purgatoire remonte au judaïsme, même si elle n’a été définie dogmatiquement par l’Eglise qu’en 1439, au Concile de Florence, à l'occasion des controverses avec les Grecs.

« Mais le Purgatoire ne figure pas dans la Bible » ! répliquent alors ceux qui ne reconnaissent pas le livre des Maccabées.

Il est vrai que le mot « Purgatoire » ne se trouve pas dans l’Ecriture. Mais les mots « Trinité » et « Incarnation » non plus ! Et pourtant, la Bible nous parle bien de l’une et de l’autre ! Eh bien ainsi en est-il du Purgatoire. Passons sur 2 Maccabée déjà cité, et non reconnu par tous. Plusieurs paroles de Jésus pourraient être comprises comme renvoyant à la réalité du Purgatoire. Songeons à Mt. 12. 32 (cité plus haut par Saint Grégoire le Grand) : « Si quelqu’un parle contre l’Esprit Saint, dit Jésus, cela ne lui sera pardonné ni en ce monde-ci, ni dans le monde à venir ». Dans ce passage, le Seigneur évoque des péchés qui pourraient être pardonnés non « en ce monde-ci », mais « dans le monde à venir ». Comme il ne peut s’agir du Paradis (où tout est déjà pardonné), ni de l’enfer (où il n’y a plus de possibilité de pardon), il ne peut être question ici que du Purgatoire. Il est intéressant de noter que Jésus « canonise » dans ce passage l’attitude de Judas Macchabée, qui croyait en la possibilité d’intercéder pour les défunts, et de leur obtenir « dans le monde à venir » la délivrance de leur péché.

Mais il existe d’autres références évangéliques. Ainsi en Mt. 5. 25-26 : « Hâte-toi, dit Jésus, de t’accorder avec ton adversaire tant que tu es encore avec lui sur le chemin, de peur que ton adversaire ne te livre au juge, le juge au garde, et qu'on ne te jette en prison. Amen, je te le dis, tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier sou ». Dans cette péricope, Jésus évoque clairement la nécessité d’une réparation « jusqu'au dernier sou ». Il nous parle d’une prison – qui est un lieu de privation de liberté où nous satisfaisons à la pure justice –, et d’une peine temporaire puisque Jésus évoque la perspective d’une sortie de prison (inconcevable en enfer), ainsi que sa condition : que nous ayons « payé jusqu’au dernier sou ». Jésus nous donne aussi un moyen très simple pour éviter d’aller dans cette prison subir cette peine temporaire : c’est de s’accorder bien vite avec notre adversaire, tant que nous sommes en chemin avec lui…

Autre parole de Jésus : « Tout homme sera salé au feu » (Mc 9. 49)… Rappelons que le sel est ce qui donne goût à ce qui est fade (« c’est une bonne chose que le sel » dit Jésus au verset suivant). Or, Jésus nous parle d’un feu qui transformera l’homme fade en un homme « bon », ayant retrouvé toute sa saveur évangélique…

Saint Paul, dans son enseignement, est plus explicite encore : « Cette révélation [de l’œuvre de chacun au jour du jugement] se fera par le feu, et c’est le feu qui permettra d’apprécier la qualité de l’ouvrage de chacun. Si l’ouvrage construit par quelqu’un résiste, celui-ci recevra un salaire ; s’il est détruit par le feu, il perdra son salaire. Et lui-même sera sauvé, mais comme s’il était passé à travers un feu » (1 Co 3. 13-15). Ce passage à travers le feu ne peut faire référence ici à l’enfer qui ne conduit pas au Salut, ni au Paradis où il n’y n’a plus de destruction. Ce passage en vérité ne peut avoir de sens qu’en référence au Purgatoire, qui se présente comme ce feu « salant » l’homme sauvé, et détruisant ce qui est mauvais dans son ouvrage pour ne conserver que ce qui résiste.

La conception du Purgatoire comme lieu de purification et d’expiation des péchés commis par les hommes pardonnés et sauvés par Dieu n’est donc pas une pure invention de l’Eglise. Même si le mot est apparu tardivement au Concile de Florence, l’Ecriture Sainte, ainsi que l’Histoire du judaïsme et du christianisme, témoignent de l’existence dans le Peuple de Dieu d’une croyance séculaire en cette réalité mystérieuse du Purgatoire comme un feu temporaire, consumant toutes souillures et redonnant à l’âme – satisfaisant à la justice divine – toute sa saveur, la disposant à vivre pour l’éternité avec Dieu dans la compagnie des Saints et des bienheureux.

Cette croyance séculaire s’accompagne de la conviction qu’ici-bas, nous pouvons être utiles à nos défunts et leur obtenir des faveurs et des grâces ; que les liens de la charité par conséquent ne sont pas rompus avec la mort biologique, mais perdurent au contraire par delà la mort, en raison de la survivance de l’âme – qui est immortelle – et de la communion des saints (ou des « sauvés ») en Jésus-Christ ressuscité.

N’oublions donc pas nos chers défunts. Car s’ils ne peuvent plus rien pour eux-mêmes, nous pouvons ici-bas les soulager, les consoler, et même les délivrer des flammes purificatrices en leur obtenant ce que l’Eglise appelle des « suffrages ». Rappelons-nous en ce mois de novembre les différentes pratiques que l’Eglise recommande en faveur des défunts : la prière, le jeûne et l’aumône ; les indulgences gagnées à leur intention ; la sainte communion et surtout le Saint Sacrifice de la Messe offert à leur intention.

Et croyons que Dieu, dans sa Miséricorde, nous rendra au centuple le bien que nous aurons fait à toutes ces âmes qui lui sont si chères, et que celles-ci, une fois délivrées, dans leur reconnaissance éternelle, prieront Dieu pour nous, et nous deviendront des alliées précieuses et sûres tout au long de notre route vers le Ciel.


Source : www.totus-tuus.fr

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Message par Gilles Lun 4 Nov 2013 - 2:23

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Message par Gilles Jeu 30 Oct 2014 - 15:03

Différence : La Toussaint le 1er novembre - Fête des Morts 2 novembre - Page 2 All%20Saints%20Montage


Faire la différence entre la Toussaint et la Fête des morts...

Le 1er novembre, la fête de la Toussaint unit l’Église de la terre à l’Eglise du ciel qui partage la Sainteté de Dieu. Cette célébration nous relie non seulement à tous les saints canonisés, c’est-à-dire ceux dont l’Église assure, en engageant son autorité, qu’ils sont dans la Gloire de Dieu, mais aussi à ceux qui, en fait les plus nombreux, sont dans la béatitude divine. La Toussaint donne ainsi un avant-goût de la liturgie éternelle que la liturgie de la terre anticipe.


La Solennité de tous les saints semble liée, historiquement, à la dédicace de l’ancien temple romain du Panthéon par le pape Boniface IV au début du VIIe siècle. Originellement dédié à tous les dieux — c’est le sens du nom en grec — le Panthéon fut consacré à Marie et à tous les martyrs, auxquels on ajouta plus tard les confesseurs. L’anniversaire de la dédicace du Panthéon, et donc la fête de tous les saints, fut fixée d’abord au 13 mai, puis, en 835, au 1er novembre.

Le lendemain de la Toussaint, 2 novembre, l’Église catholique met tous les défunts au cœur de sa prière liturgique.

Différence : La Toussaint le 1er novembre - Fête des Morts 2 novembre - Page 2 Image

Vers l’an 1000, pour que la Toussaint garde précisément son caractère propre et qu’elle ne soit pas une journée des morts, Odilon, abbé de Cluny, impose à tous ses monastères la commémoration des défunts par une messe solennelle le 2 novembre. Cette fête liturgique est à la fois une journée de commémoration et une journée d’intercession ; on fait mémoire des défunts et on prie pour eux. On prie pour les défunts car ils ont besoin d’une purification pour être pleinement avec Dieu. Notre prière peut les aider dans leur épreuve de purification, en vertu de ce qu’on appelle "la communion des saints". La communion des saints, c’est la communion de vie qui existe entre nous et ceux qui nous ont précédés. Il y a, dans le Christ, mort et ressuscité, un lien mutuel et une solidarité entre les vivants et les morts.


La Toussaint et la fête des morts, à la fois séparées dans le calendrier liturgique et en même temps articulées par leur enchainement, manifestent, d’une part avec tous les saints et de l’autre avec tous les fidèles défunts, ce même Salut inauguré par le Christ mort et ressuscité.
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Message par Gilles Ven 31 Oct 2014 - 3:44

Différence : La Toussaint le 1er novembre - Fête des Morts 2 novembre - Page 2 3398099-4886157

Toussaint et fête des Morts : une célébration pour deux fêtes distinctes

Nombreux sont ceux qui confondent la Toussaint et la fête des Morts. Si elles se suivent au calendrier, ces deux fêtes sont pourtant bien distinctes.

Comme son nom l'indique la Tousaint, célèbre tous les Saints, qu'ils soient connus ou non. Une fête catholique riche en histoire. "Au 5e siècle, on voit déjà des gens qui célèbrent tous ensemble les martyres", explique Olivier Riaudel, professeur de théologie à l'UCL. "Au début du 7e, au moment où on va transformer le panthéon, le lieu où on vénérait les dieux romains, en église, la date de consécration de cette église va servir ensuite à Rome de date de célébration de tous les saints."



A partir du 8e siècle, la Toussaint sera célébrée le 1er novembre.

Deux siècles plus tard, un autre événement catholique apparaît à l'agenda : la fête des morts ! Cette commémoration a lieu le lendemain de la Toussaint. Deux fêtes à un jour d'intervalle, la confusion est évidemment grande!

"Aujourd'hui, des catholiques qui viennent à la messe le jour de la Toussaint, souvent pour des raisons pratiques, puisque la Toussaint est un jour férié, fêtent en quelque sorte deux choses à la fois. Ils célèbrent une mémoire des saints, des modèles pour leur propre existence. Et d'autre part, ils vont aussi prier pour les défunts de leur famille et vont souvent aller au cimetière pour mettre des fleurs et faire une prière", poursuit Olivier Riaudel.


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Pour l' Eglise catholique , le 2 Novembre est le jour de la commémoration des fidèles défunts. La liturgie prévoit un office particulier et des prières sont dites pour leurs âmes. Le 2 Novembre s'appelle aussi le jour des morts ou la fête des morts.
Depuis les premiers temps du christianisme, les liturgies occidentales et orientales consacrent une partie de la messe à la commémoration des défunts. Au moment du « mémento » on récitait les noms des défunts qui étaient inscrits sur des dyptiques, des tablettes généralement en ivoire. De nos jours, cet usage est remplacé par la lecture de la deuxième prière eucharistique de la liturgie Vatican II qui commence par : « Souviens-toi aussi de nos frères qui se sont endormis dans l’espérance de la résurrection, et de tous les hommes qui ont quitté cette vie ».
Différence : La Toussaint le 1er novembre - Fête des Morts 2 novembre - Page 2 Fete_des_morts
En même temps que cette célébration quotidienne, s’est installée la coutume de commémorer les défunts suivant certains rythmes.
Tertullien ( mort vers 230-240 ) témoigne de l’existence de cette pratique à son époque : « Nous faisons annuellement des oblations pour les défunts et pour les nativités des martyrs ». ( De la couronne du soldat chapitre III ). On remarque que dans ce témoignage Tertullien établit déjà une relation entre la commémoration des morts et la Toussaint.
Après l’inhumation, des prières sont dites près de la tombe du défunt pendant les trois premiers jours de deuil.
Au IV ème siècle Saint Augustin recommande un deuil de sept jours au lieu du deuil de neuf jours que pratiquaient les latins et qu’ils appelaient les novandiales. « Le nombre septénaire marque principalement le repos à cause de la religion du Sabbat; c'est donc avec raison qu'on l'observe pour les morts, parce qu'ils sont comme entrés dans leur repos ». ( Questions sur la Genèse. Chapitre CLXXII ).  
Au VI ème siècle le pape Saint Grégoire le Grand institua la pratique du « trentain » c’est à dire la célébration de trente messes trente jours de suite pour qu’une âme soit libérée du purgatoire. Un jour, ayant pitié d’un frère défunt , il avait dit au prévôt du monastère : « Va donc, et à partir de ce jour, durant trente jours continus, aie soin d’offrir pour lui le sacrifice, et ne laisse passer absolument aucun jour où ne soit pas immolée l’hostie salutaire pour sa libération ». ( Dialogues Livre IV chapitre 55 ).
On pouvait ainsi célébrer un office pour les défunts le jour de l’inhumation puis trois , sept et trente jours après leur décès et à chaque anniversaire mais cette commémoration se situait dans le cadre d’un office ordinaire. 
Différence : La Toussaint le 1er novembre - Fête des Morts 2 novembre - Page 2 Jour_des_mortsUn office spécifique pour les morts n’a été créé que plus tardivement, les premiers textes qui en parlent datent du IX ème siècle. Amalaire, diacre puis abbé de Metz, le signale dans son ouvrage « De ecclesiasticis officiis » écrit vers 820.
En 998 Odilon de Cluny institue une journée consacrée à la commémoration de tous les fidèles trépassés et la fixe le 2 Novembre. Son biographe raconte : « le saint père abbé proposa à tous les monastères que, le lendemain de la fête de tous les saints, on célèbre partout la mémoire de tous les fidèles pour assurer le repos de leur âme, que des messes soient célébrées, que les aumônes soient distribuées sans compter pour les pauvres ». Un texte des années 1070-1080 laisse entendre que le pape Léon IX ( 1049-1054 ) approuva cette décision peu après le décès d’Odilon. La fête des morts se répand dans tout l’occident chrétien dès la seconde moitié du XI ème siècle. Elle passe en Angleterre au début du XIII ème siècle. Le concile d’Oxford de 1222 déclare cette commémoration fête de seconde classe.
La commémoration des fidèles défunts entre dans la liturgie romaine et devient universelle au XIII ème siècle.
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Message par Gilles Ven 31 Oct 2014 - 15:02

Différence : La Toussaint le 1er novembre - Fête des Morts 2 novembre - Page 2 Lvue9

Commémoration des fidèles défunts (2 novembre)


La Commémoration des Morts est le complément de la fête de la Toussaint : ces deux jours nous rappellent et nous montrent en action, d’une manière excellente et sublime, ce dogme consolant appelé par l’Église la Communion des Saints. La terre, le purgatoire, le Ciel, sont la même Église de Jésus-Christ en des états différents ; les fidèles vivants, les défunts dont l’âme a besoin d’être purifiée, les élus déjà parvenus au sein de la gloire, sont tous frères ; les uns ont été hier ce que nous sommes, et demain, avec le secours de la grâce, nous serons ce qu’ils sont eux-mêmes. Pleurons nos défunts, revêtons-nous de deuil à la mort de nos parents et de nos amis, gardons leur souvenir ; mais cela ne suffit pas : nous devons prier pour eux.


La foi nous enseigne qu’entre la terre et le Ciel il y a un lieu intermédiaire appelé purgatoire, lieu de purification, où les âmes des élus dont la pureté n’est pas parfaite expient, dans un feu mystérieux, mais redoutable, le reste de leurs fautes. Dieu est si pur, Dieu est si saint, que nul ne peut voir Sa face à découvert ni être admis en Sa présence, s’il n’est exempt de la plus légère souillure. Nous avons tous à craindre pour nos défunts que leur âme ne soit retenue captive dans ce lieu d’expiation ; ne nous rassurons pas trop vite sur leur entrée au Ciel ; prions pour eux, offrons à Dieu, pour leur soulagement, nos bonnes oeuvres, nos souffrances, les indulgences, surtout le Saint Sacrifice de la Messe. Ces âmes demandent à grand cri notre secours, elles se plaignent de notre abandon ; nos prières et nos bonnes oeuvres sont pour elle une rosée rafraîchissante, une douce consolation, une cause de diminution de leurs souffrances, un moyen de plus prompte délivrance.


La Vie des Saints, par mille traits du plus haut intérêt, nous rappelle ce que l’Église de la terre doit à celle du purgatoire. Si nos chers défunts viennent rarement, par des apparitions, secouer notre négligence et réveiller notre charité trop oublieuse, puissions-nous du moins souvent, chaque jour, être hantés par cette pensée : "Les âmes souffrantes m’implorent ; je puis facilement leur venir en aide ; à l’oeuvre, sans retard et sans trêve !" La dévotion envers les âmes du purgatoire aura pour nous-mêmes un double résultat salutaire : elle nous fera craindre les moindres fautes, par le souvenir des châtiments qui devront les expier ; elle attirera sur notre âme, après notre mort, les miséricordes divines promises aux coeurs miséricordieux.
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Message par Gilles Sam 1 Nov 2014 - 2:51

Qu’est-ce-que la Toussaint ?

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Comme son nom l’indique, la Toussaint est la fête de tous les saints. Chaque 1er novembre, l’Église honore ainsi la foule innombrable de ceux et celles qui ont été de vivants et lumineux témoins du Christ.
Si un certain nombre d’entre eux ont été officiellement reconnus, à l’issue d’une procédure dite de « canonisation », et nous sont donnés en modèles, l’Eglise sait bien que beaucoup d’autres ont également vécu dans la fidélité à l’Evangile et au service de tous. C’est bien pourquoi, en ce jour de la Toussaint, les chrétiens célèbrent tous les saints, connus ou inconnus.
Cette fête est donc aussi l’occasion de rappeler que tous les hommes sont appelés à la sainteté, par des chemins différents, parfois surprenants ou inattendus, mais tous accessibles.
La sainteté n’est pas une voie réservée à une élite : elle concerne tous ceux et celles qui choisissent de mettre leurs pas dans ceux du Christ. Le pape Jean-Paul II nous l’a fait comprendre en béatifiant et canonisant un grand nombre de personnes, parmi lesquelles des figures aussi différentes que le Père Maximilien Kolbe, Edith Stein, Padre Pio ou Mère Térésa…
La vie de ces saints constitue une véritable catéchèse, vivante et proche de nous. Elle nous montre l’actualité de la Bonne nouvelle et la présence agissante de l’Esprit Saint parmi les hommes. Témoins de l’amour de Dieu, ces hommes et ces femmes nous sont proches aussi par leur cheminement – ils ne sont pas devenus saints du jour au lendemain -, par leurs doutes, leurs questionnements… en un mot : leur humanité.
La Toussaint a été longtemps célébrée à proximité des fêtes de Pâques et de la Pentecôte. Ce lien avec ces deux grandes fêtes donne le sens originel de la fête de la Toussaint : goûter déjà à la joie de ceux qui ont mis le Christ au centre de leur vie et vivre dans l’espérance de la Résurrection.

Qu’est-ce que la sainteté ?
Le texte des Béatitudes, qui est l’Evangile lu au cours de la messe de la Toussaint, nous dit à sa manière, que la sainteté est accueil de la Parole de Dieu, fidélité et confiance en Lui, bonté, justice, amour, pardon et paix.
« Quand Jésus vit toute la foule qui le suivait, il gravit la montagne. Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent. Alors, ouvrant la bouche, il se mit à les instruire. Il disait :
« Heureux les pauvres de coeur : le Royaume des cieux est à eux !
Heureux les doux : ils obtiendront la terre promise !
Heureux ceux qui pleurent : ils seront consolés !
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice: ils seront rassasiés !
Heureux les miséricordieux : ils obtiendront miséricorde !
Heureux les cœurs purs : ils verront Dieu !
Heureux les artisans de paix : ils seront appelés fils de Dieu !
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice : le Royaume des cieux est à eux !
Heureux serez-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi. Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux ! » » (Matthieu 5, 1-12a)
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Différence : La Toussaint le 1er novembre - Fête des Morts 2 novembre - Page 2 Empty Fête de la TOUSSAINT : Fêtons et prions les saints !

Message par Garabandal Sam 1 Nov 2014 - 8:23

Voici 2 magnifiques litanies des saints...
A écouter en boucle, particulièrement aujourd'hui !

En union de prières


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Différence : La Toussaint le 1er novembre - Fête des Morts 2 novembre - Page 2 Empty Re: Différence : La Toussaint le 1er novembre - Fête des Morts 2 novembre

Message par flou Sam 1 Nov 2014 - 9:36


Merci Garabandal!

« Nous ne sommes pas des individus isolés.
Nous appartenons à un Corps Mystique, où tous ne font qu'un, parce que dirigés par une seule Tête, vivifiés par une Âme unique, et professant une même Foi.

Bonne fête de la toussaint à tous!

AMitiés

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Message par Jean21 Sam 1 Nov 2014 - 11:06

Bonne fête à tous les saints du Ciel Père éternel
et le 2 novembre nous fêtons tous nos défunts.
Encens

En réalité, toute prière s'adresse à Dieu. On ne prie donc pas les saints, mais on leur demande d'intercéder pour nous auprès de Dieu, de prier Dieu et le Christ pour nous.

La Litanie des saints est l'une des plus belles et des plus simples prières. Par cette longue invocation, l'Eglise de la terre appelle à son aide l'Eglise du ciel. D'abord nous nous adressons à Marie, mère de l'humanité pour qu'elle intercède pour nous, puis sont invoqués les apôtres, les martyrs, les missionnaires, les docteurs de l'Eglise, les saints de nos diocèses. Chaque invocation est ponctuée de la demande : "priez pour nous".

Les Litanies sont chantées tout spécialement pendant la veillée pascale, lors des baptêmes et des ordinations des diacres, des prêtres et des évêques. Elles peuvent aussi être chantées à l'ouverture de la messe de la Toussaint.

http://www.vannes.catholique.fr/index.php?module=cms&action=get&id=3579
https://www.youtube.com/watch?v=zLM5MvRG4UU
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Message par Garabandal Sam 1 Nov 2014 - 12:26

Merci pour vos précisions particulièrement instructives, Flou & Jean.

Nous ne sommes pas des individus isolés.
Nous appartenons à un Corps Mystique, où tous ne font qu'un, parce que dirigés par une seule Tête, vivifiés par une Âme unique, et professant une même Foi.

En réalité, toute prière s'adresse à Dieu. On ne prie donc pas les saints, mais on leur demande d'intercéder pour nous auprès de Dieu, de prier Dieu et le Christ pour nous.

La Litanie des saints est l'une des plus belles et des plus simples prières. Par cette longue invocation, l'Eglise de la terre appelle à son aide l'Eglise du ciel. D'abord nous nous adressons à Marie, mère de l'humanité pour qu'elle intercède pour nous, puis sont invoqués les apôtres, les martyrs, les missionnaires, les docteurs de l'Eglise, les saints de nos diocèses. Chaque invocation est ponctuée de la demande : "priez pour nous".

Les Litanies sont chantées tout spécialement pendant la veillée pascale, lors des baptêmes et des ordinations des diacres, des prêtres et des évêques. Elles peuvent aussi être chantées à l'ouverture de la messe de la Toussaint.

Je me permets de mettre votre vidéo plus en lumière :

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Message par Gilles Sam 1 Nov 2014 - 14:54

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Différence : La Toussaint le 1er novembre - Fête des Morts 2 novembre - Page 2 Empty Re: Différence : La Toussaint le 1er novembre - Fête des Morts 2 novembre

Message par Gilles Dim 2 Nov 2014 - 6:02

Différence : La Toussaint le 1er novembre - Fête des Morts 2 novembre - Page 2 Flwbr



2 novembre 2014:
Journée des défunts




Différence : La Toussaint le 1er novembre - Fête des Morts 2 novembre - Page 2 Chrysanthemeblanc

Or "Ceux qui meurent dans la grâce et l'amitié de Dieu, mais imparfaitement purifiés, bien qu’'assurés de leur salut éternel, souffrent après leur mort une purification, afin d'obtenir la sainteté- nécessaire pour entrer dans la joie du ciel. catéchisme de l'Église Catholique :1030/1032.

"Une fois morts, nous ne sommes plus que des histoires dans l'esprit d'autrui."
[Jim Harrison]

(Jean 12,24-28) Le grain tombé en terre doit mourrir pour germer et porter du fruit. De même, ma vie ne portera du fruit que si elle apprivoise la mort. Je me souviens, devant le eigneur, des défunts qui m'ont montr. le chemin de la vraie vie.



Différence : La Toussaint le 1er novembre - Fête des Morts 2 novembre - Page 2 Flwbr

Le Jour des Morts (le 2 novembre) ne doit pas être confondu avec la Toussaint (le 1 novembre)qui est une fête joyeuse. Elle marque le rassemblement de ceux qui sont et de ceux qui ne sont plus, dans l'espérance qu'à la fin des temps, les retrouvailles seront définitives. Cependant, parce que la Toussaint est un jour férié, il est plus facile de se rendre au cimetière ce jour-là. La tradition veut que, le jour des morts, l'on se rende au cimetière et que l'on apporte aux disparus de sa famille des fleurs.

Différence : La Toussaint le 1er novembre - Fête des Morts 2 novembre - Page 2 Flwbr


La célébration du 2 novembrenous invite à raviver notre espérance face à la réalité mystérieuse de la mort
tout en priant pour nos frères et sœurs défunts.

Comment prier pour les défunts


Notre prière peut aider nos défunts dans leur épreuve de purification, en vertu de ce qu'on appelle "la communion des saints".

La communion des saints, c'est la communion de vie qui existe entre nous et ceux qui nous ont précédés. Il y a, dans le Christ, un lien mutuel et une solidarité entre les vivants et les morts. C'est cela que nous exprimons quand nous portons des fleurs sur les tombes le jour de la Toussaint. La prière pour les défunts existait déjà dans l'Ancien Testament comme en témoigne le sacrifice expiatoire que Judas Macchabée fit faire pour les morts qui avaient péchés. (2 Mac 12/46) Bien que la messe soit célébrée pour tous, il est possible d'offrir des messes à l'intention des défunts. C'est bien souvent l'occasion donnée à une famille de se rassembler pour faire mémoire de ceux qui nous ont quittés.

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Nous te rendons grâce, Père très saint,
car tu as permis que ceux-là même qui nous avaient quittés, soient aujourd'hui, pour nous, ceux qui nous rassemblent.
BÉNI SOIS-TU, SEIGNEUR !

Nous nous rappelons que ton Fils, par sa mort sur la croix,
a rassemblé toutes les solitudes. Par sa vie qui a vaincu la mort, il nous assure que nous vivrons.
BÉNI SOIS-TU, SEIGNEUR !

Ouvre, Seigneur, à nos frères et sœurs défunts ta maison de lumière et de paix. C'est pour eux que nous avons célébré le sacrement de la Pâque où la vie l'emporte sur la mort pour les siècles des siècles. Amen !






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(voir: prières pour les défunts)
La célébtration d'aujourd'hui nous invite à raviver notre espérance face à la réalité mystérieuse de la mort tour en priant pour nos frères et soeurs défunts. Elle rapelle la résurection de Jésus et la certitude de notre propre triomphe sur le péché et la mort, dès maintenant et pour l'éternité.

Le Jour des morts, des trépassés.

L’homme ayant acquis la notion du temps. Il sait qu'il doit mourir : il naît et meurt, il croit alors à une vie après la vie biologique, à une survie a laquelle tout homme doit se préparer, pour laquelle il doit être prêt. Aussi éprouve t’il donc le besoin de donner un sens à sa vie, à sa mort, de prolonger sa vie après son trépas terrestre.

Les anciens ne parlaient pas, en effet de mort, mais de trépas... Il y a une différence fondamentale entre les deux termes.

Le trépas - tré = à travers, pas = passer à travers la mort, n'est pas la mort, fin de toute vie, pouvant être assimilé au néant, mais le passage vers une autre vie.

Ce jour-là, le Peuple de Dieu prie pour ses défunts, pour tous ceux qui sont décédés, mais qui peut-être, ne sont pas encore dans la gloire de Dieu. Ils ont été pécheurs - nous le sommes aussi - et parfois ont oublié d'aimer Jésus.

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Dès les premiers temps du christianisme,
la conviction s'est établie que les vivants ont à prier pour les morts. Au moment de mourir, sainte Monique, mère de saint Augustin, demandait à son fils de se souvenir d'elle « à l'autel du Seigneur, partout où tu seras ». Pendant le haut Moyen Âge, on célèbre l'Office des morts à l'anniversaire du décès de la personne. Et tous les puissants de ce monde, princes, rois, évêques, demandent dans leur testament des prières pour le salut de leur âme. En 998, saint Odilon, abbé de Cluny, demande à tous les monastères dépendants de son abbaye de célébrer un office le lendemain de la Toussaint pour « la mémoire de tous ceux qui reposent dans le Christ ». Cet usage s'est répandu à toute l'Eglise et y demeure aujourd'hui.

Ce jour là, les chrétiens sont invités à participer, si possible en assistant à la messe, à ce vaste mouvement de solidarité spirituelle. Les foules qui se pressent les 1er et 2 novembre dans les cimetières ne sont sans doute pas étrangères au message d'espérance de l'Eglise.

Entretenir les tombes de ses défunts, s'y recueillir une fois l'an est une tradition qui se perpétue. On pourrait trouver dommage que, du coup, la fête de la Toussaint se trouve reléguée à une triste évocation des disparus.



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Quelle est l'origine de la "Journée de prière pour les défunts" ?

Pour que la Toussaint, le 1er novembre, garde son caractère propre et qu'elle ne soit pas une journée des morts, le 1er novembre, instituée en France en 835, garde son caractère propre et qu'elle ne soit pas une journée des morts, Odilon abbé de Cluny, vers l'an 1000, impose à tous ses monastères la commémoration des défunts par une messe solennelle le 2 novembre.

Cette journée n'est pas appelée Journée de prière pour les défunts, mais "commémoraison" des défunts. A cette époque ou la doctrine du purgatoire n'est pas encore élaborée comme à la fin XIIème siècle, il s'agit plus de faire mémoire des morts que de prier pour eux.
Au XVème siècle, les dominicains inaugurèrent en Espagne l'usage de célébrer trois messes en ce jour des morts. Le pape Benoît XV (+1922) a étendu à toute l'Église la possibilité de célébrer trois messes le 2 novembre en demandant de faire des prières pour les morts de la guerre.

Visite au cimetière

C'est rare que l'on fasse une visite au cimetière le 2 novembre qui est pourtant le jour des morts. En effet ce n'est pas un jour férié en Europe. Cependant quand le 2 novembre tombe un samedi ou un dimanche, on en profite pour faire une visite au cimetière et dire une prière pour les morts de sa famille. On fait habituellement la visite au cimetière le premier novembre à la fête de la Toussaint qui est souvent vécue comme le jour des morts plus que comme la fête des saints.

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Beaucoup de paroisses envoient une lettre personnelle d'invitation aux familles qui ont participé aux obsèques d'un des leurs au cours de l'année.

Au moment de la prière universelle, on nomme les défunts de l'année et chaque famille peut apporter un cierge qu'elle allume au cierge pascal. C'est un geste symbolique de la foi en la résurrection des morts par la participation à la résurrection du Christ.

Pour que la Toussaint, le 1er novembre, instituée en France en 835, garde son caractère propre et qu'elle ne soit pas une journée des morts, Odilon abbé de Cluny, vers l'an 1000, impose à tous ses monastères la commémoration des défunts par une messe solennelle le 2 novembre. Cette journée n'est pas appelée Journée de prière pour les défunts, mais "commémoraison" des défunts. A cette époque où la doctrine du purgatoire n'est pas encore élaborée comme à la fin XIIème siècle, il s'agit plus de faire mémoire des morts que de prier pour eux.
Au XVème siècle, les dominicains inaugurèrent en Espagne l'usage de célébrer trois messes en ce jour. Le pape Benoît XV (+1922) a étendu à toute l'Église la possibilité de célébrer trois messes le 2 novembre en demandant de prier pour les nombreuses victimes de la guerre.

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"Citations"
Tous ceux qui ont vécu là ne sont pas nés en même temps que moi. Et les morts me disent : "Dépêche-toi de vivre !"
[Jules Renard]

La récompense des grands hommes, c'est que, longtemps après leur mort, on n'est pas bien sûr qu'ils soient morts.
[Jules Renard]

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Commémoration de tous les fidèles défunts
Pourquoi faut-il prier pour les défunts ?

Nous prions pour nos défunts, car ils ont besoin d'une purification pour être pleinement avec Dieu. On se représente souvent le purgatoire comme un lieu de souffrance où les pécheurs restent un certain temps en punition de leurs péchés avant d'aller au ciel. Cette représentation d'une punition dans un lieu et dans un temps n'est pas bonne. Le terme purgatoire signifie que pour pouvoir rencontrer Dieu pleinement, l'homme pécheur a besoin d'une purification. C'est l'amour de Dieu qui nous purifie. Cette purification est éprouvante. Nous serons sauvés, mais comme à travers un feu, dit St Paul (1Co 3/15)

Notre prière peut aider les défunts, dans leur épreuve de purification, en vertu de ce qu'on appelle "la communion des saints". La communion des saints c'est la communion de vie qui existe entre nous et ceux qui nous ont précédés. Il y a, dans le Christ, un lien mutuel et une solidarité entre les vivants et les morts. La prière pour les défunts existait déjà dans l'Ancien Testament : "Judas Macchabée fit faire ce sacrifice expiatoire pour les morts, afin qu'ils fussent délivrés de leurs péchés (2 Mac 12/46)

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Au fur et à mesure que les souvenirs apparaissent, je pense que les morts étaient toujours
présents dans la vie quotidienne.

Le jour des Rameaux (encore appelé Pâques à Buis), on allait déposer sur les tombes une petite branche de buis que le prêtre avait béni au cours de la messe.

Je me souviens qu'étant enfant, ma mère m'emmenait en promenade au cimetière où aucun membre de notre famille ne reposait et nous n'étions pas les seuls.

Je me rappelle aussi ses protestations lorsqu'elle voyait que la Toussaint perdait son caractère de fête d'église pour devenir une journée où l'on se rendait au cimetière pour fleurir les tombes.
C'était le 2 novembre qui était le "jour des morts".
C'est le nom que lui donnait le très officiel "Almanach des P. et T.". (Aujourd'hui, il ne s'agit plus des morts mais des "défunts").
La veille, la cloche avait sonné lugubrement une grande partie de la nuit.

Le matin, le curé disait la messe et il se rendait ensuite au cimetière pour bénir les tombes.

Pour montrer l'intérêt que l'on portait au Jour des morts, nous apportions une petite précision qui se rapporte aux congés scolaires.
Autrefois, les vacances des écoliers se limitaient aux "grandes vacances", août et septembre, auxquelles s'ajoutaient dix jours à Pâques.
Mais il n'y avait pas "d'école" (comme on le disait) le matin du 2 novembre, le matin seulement.

Notre livre de lecture contenait un passage de Lamartine qui commençait ainsi : "C'est aujourd'hui le 2 novembre, jour qu'on appelle à la campagne le Jour des morts..."



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Quelles sont les différents mots par lesquelles on désigne la fin de la vie et ceux qui sont mort ?

Le Trépas : évoque le passage à une autre vie; poétique et peu usité.

Le Décès : évoque le départ de la vie humaine. Selon m'étymologie "décéder" signifie s'en aller.

La Mort : présente quelque chose d'affreux.
Contrairement au trépas et au décès, la mort se dit aussi des animaux.

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Le Jour des morts, des trépassés.
Ce jour-là, le Peuple de Dieu prie pour ses défunts, pour tous ceux qui sont décédés, mais qui peut-être, ne sont pas encore dans la gloire de Dieu. Ils ont été pécheurs - nous le sommes aussi -
et parfois ont oublié d'aimer Jésus.
Ils traversent une épreuve de purification avant d'entrer dans la gloire de Dieu.
Dans le Purgatoire , ils attendent le pardon de Dieu.
Et c'est pour nous une grande espérance de savoir que nos prières peuvent hâter leur délivrance.
Les Trépassés sont partis ailleurs
Les Défunts ont achevé et accompli leur vie.
Les Morts ne sont plus

Nous devons donc prier pour eux, pour qu'ils aillent rapidement au paradis, dans le ciel.
A notre prière, Dieu leur fera miséricorde. il leur pardonnera leurs péchés comme Il a pardonné au
Bon larron de l’Évangile. Aujourd’hui même, tu seras avec moi dans le Paradis Luc 23,43
Prions donc beaucoup pour les défunts le Jour de la Toussaint, et le Jour des Morts,
pour tous les trépassés, pour tous ceux qui nous sont chers.
Eux, en remerciement, prieront pour nous le Seigneur dans le ciel.
Ne manquons pas de dire chaque jour dans notre prière :

Miséricordieux Jésus, donnez-leur le repos éternel. Amen.

Soyons signes d'une communion ecclésiale vécue entre vivants et trépassés.

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Réflexion sur le jour des défunts

Aussitôt après nous avoir invités à célébrer tous ceux qui ont atteint le bonheur de la possession de Dieu, l’Eglise nous remet devant les yeux ceux qui se trouvent dans l’au-delà et qui ne jouissent pas encore de ce bonheur. La fête de la Toussaint est inséparable de la commémoration des défunts. La première célébration est toute de joie; la seconde comporte un aspect de compassion envers ceux qui, étant passés par la mort, souffrent avant d’entrer dans la félicité céleste.

Ce qu’il y a de plus admirable, c’est que cette compassion peut être efficace. Nous avons le pouvoir d’aider, par notre prière, ceux qui ont un intense désir d’entrer pleinement dans l’intimité divine et éprouvent la peine de ne pas pouvoir satisfaire immédiatement ce désir. Il y a là une application extrême du principe de la communion des saints, c’est-à-dire de la solidarité qui fait bénéficier chaque homme de la sainteté de tous ses frères. En vertu de cette communion, nous pouvons contribuer à rendre les autres meilleurs, par le développement de la vie de la grâce en nous, par nos efforts de progrès moral et spirituel. La « communion » de sainteté s’étend jusque dans l’au-delà; la solidarité qui nous unit aux défunts franchit la séparation de la mort.

Nous savons fort peut de chose du sort de ces défunts que l’on décrit comme retenus au purgatoire. Nous nous représentons le purgatoire comme un lieu et nous ne pouvons pas faire autrement, car notre manière de penser sur la terre est liée à l’espace. En fait, le purgatoire est un état de purification. On comprend que l’entrée dans le bonheur céleste requiert des conditions de pureté, qui ne sont pas nécessairement remplies chez ceux qui ont obtenu le pardon de leurs fautes et sont sauvés. Au moment de la mort, quelqu’un peut être foncièrement orienté vers Dieu, dans l’ouverture à sa grâce et dans l’accueil de son pardon, mais ne pas se trouver dans des dispositions personnelles qui conviennent à la possession bienheureuse. Dans ce cas une période de purification est exigée.

Il ne semble pas que cette exigence résulte simplement du nombre de péchés commis ou de la culpabilité qui est impliquée. En effet, le récit évangélique nous fait comprendre que même un passé de nombreuses fautes n’est pas nécessairement un obstacle à l’entrée immédiate dans le bonheur céleste.

« En vérité, je te le dis, dès aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis » (Luc 23, 46). Ces paroles sont adressées à un homme qui avait vécu dans la délinquance et qui se reconnaissait justement condamné à mort pour le mal commis. Sa conversion au, dernier moment, a été si profonde, si sincère, qu’elle lui a valu le paradis sans délai. C’est qu’en lui s’étaient formées des dispositions appropriées à la vie éternelle en compagnie du Christ.

Seul le Seigneur voit le fond des consciences et décide, dans chaque cas individuel, si l’âme est suffisamment pure et bien disposée pour recevoir le bonheur de la possession. Rien ne nous est révélé du jugement qui se produit à l’instant de la mort; nous ne pouvons donc pas savoir si un défunt est directement admis au ciel ou doit passer par un temps de purification. En raison de cette ignorance s’impose le devoir de prier pour tous les défunts, de demander pour eux l’accès au bonheur définitif. L’Eglise a toujours encouragé cette prière. En la favorisant, elle garantit son efficacité: la prière pour les âmes de l’au-delà n’a de sens et d’utilité que si elle leur apporte un secours, du moins si elle vient en aide aux défunts qui se trouvent dans un état de souffrance purificatrice. A bon droit on a reconnu dans cette attitude de l’Eglise un signe de l’existence même du purgatoire.

La prière pour les défunts est un témoignage de l’affection que nous leur portons. Il y a certes d’autres signes d’affection; les fleurs qui envahissent les cimetières manifestent l’attachement des vivants à ceux qui les ont quittés. Mais l’amour le plus lucide et le plus efficace se traduit par la prière à l’intention de ceux qui souffrent. Cet amour est animé par l’esprit de foi. Il s’agit de croire à l’effet de la prière, effet impossible à constater. Il suffit de réfléchir quelque peu pour se rendre compte que les défunts désirent par-dessus tout recevoir une aide effective, qui leur permette d’entrer le plus tôt possible dans la communauté heureuse des élus.

Cette aide, comment pourrions-nous la refuser? Nous pouvons la fournir par notre prière et par l’offrande de tout ce qui dans notre vie plaît au Seigneur. Plus particulièrement à ceux que nous avons aimés sur la terre, nous pouvons faire parvenir l’hommage d’un amour qui demeure, et rendre le service qu’ils attendent de nous.

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"Traditions bouddhistes"
En Chine
La fête de Qing Ming, Qingmingjie, au début du mois d'avril, est essentiellement consacrée à la visite et au nettoyage des tombes familiales.
La fête des fantômes, Zhongyuanjie, le 15e jour du septième mois lunaire, est pour sa part consacrée aux "esprits orphelins et fantômes sauvages", auxquels sont offerts des repas réconfortants et des cérémonies pour leur délivrance.

Au Népal
Lors de la fête népalaise de Gai Jatra (« fête des vaches »), chaque famille qui a perdu un de ses membres l'année précédente construit un « gai » constitué de branches de bambou, de décorations en papier, de vêtements et de portraits du défunt.

En Corée
Lors de Chuseok, la fête des récoltes, le quinzième jour du huitième mois du calendrier lunaire coréen, les familles retournent sur la terre de leurs ancêtres et célèbrent une messe anniversaire en leur honneur.

Au Japon
Le festival O-Bon a lieu du 13 au 15 juillet dans la partie orientale du Japon et du 13 au 15 août dans la partie occidentale.

"Traditions d'origine précolombienne"
Jour des morts (Mexique).

Tête de mort en sucre
Au Mexique, lors du Día de Muertos, cette visite rituelle est très festive, avec des offrandes de bonbons, de têtes de mort en sucre ou de tequila. Les Mexicains vont dans les cimetières, mangent sur les tombes, dansent, chantent. Ce n'est pas un jour triste pour eux. Ils confectionnent des autels dans leurs maisons et mettent des bougies dans leurs habitations pour montrer aux morts quel chemin il faut suivre.

"Traditions chrétiennes"
Dans la tradition chrétienne, le 2 novembre correspond à une célébration des morts par des messes, en particulier pour les défunts de l'année écoulée. La messe a une valeur de purification des péchés véniels pour atteindre la vision béatifique.

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"Origines païennes"
Cet article ou cette section est sujet à caution car il ne cite pas suffisamment ses sources. (date inconnue)
Pour rendre l'article vérifiable, signalez les passages sans source avec {{Référence nécessaire}} et liez les informations aux sources avec les notes de bas de page. (modifier l'article)Cette fête est un rituel païen, survivance de rites plus anciens dont le plus célèbre est Samain, fête celtique célébrée à la même époque de l'année mais qui avait disparu avec la religion druidique. Ce rituel païen fut graduellement incorporé aux habitudes de l'Église. Les fêtes se déroulaient uniquement dans des emplacements prévus à cet effet. Par exemple, la "Plaza del Pais", qui est la place centrale de la ville de Moska, a accueilli plus d'une centaine de fêtes païennes.
Ce rituel païen a un rapport avec les mythologies de tous les peuples anciens, elles-mêmes reliées aux événements du déluge. Cet événement est célébré non seulement par des peuples plus ou moins liés entre eux, mais par d'autres qui sont séparés par un océan et par les siècles. Toutes ces nations célèbrent cette fête le même jour où, selon le récit de Moïse, le déluge commença, à savoir le 17e jour du second mois, période qui correspond au début de notre mois de novembre.[réf. nécessaire]
Cette fête, célébrée par les païens qui rejetaient Dieu, débutait par une cérémonie honorant la mémoire des âmes que Dieu détruisit aux jours de Noé en raison de leur méchanceté.

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"Traditions catholiques"
Photographie d'un cimetière en Pologne, lors de la Toussaint.
Pour l'Église catholique romaine, le 2 novembre est le jour de la commémoration des fidèles défunts. Dans les pays catholiques, ce jour est traditionnellement consacré à une visite familiale au cimetière et à l'entretien des tombes. Dans de nombreux pays catholiques, les gens croient que les morts reviennent cette nuit-là et partagent la nourriture des vivants.

En France
En France, ce jour est le 2 novembre dans les faits, mais le 2 novembre n'est pas un jour férié, alors que le 1er novembre (jour de la Toussaint) en est un. C'est donc plutôt le 1er novembre que les Français consacrent à la visite des tombes de leurs proches, d'où une confusion fréquente entre la Toussaint et la commémoration des défunts. Il est courant de fleurir la tombe avec un pot de chrysanthèmes, la fleur la plus achetée ce jour-là.

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Pourquoi célébrons-nous le jour des défunts ?

L’homme est ainsi fait que depuis les temps les plus anciens il a besoin de se souvenir, de faire mémoire des moments importants de sa vie. Ce sont comme des balises, des points de repère qui jalonnent ses joies et ses peines. En arrêtant sa pensée aux souvenirs de ce qui fut, l’homme se situe aujourd’hui, pour vivre demain. Le temps du souvenir et de la mémoire est un temps précieux qu’il peut mettre à profit pour se situer intérieurement et spirituellement.

La mort des êtres que nous aimions marque aussi dans nos vies des étapes dans le déroulement de nos jours. Et nous avons besoin de nous souvenir.

Si le souvenir est un moment important, la méditation et la prière le sont tout autant...

Oui, et peut être particulièrement lorsque nous nous déplaçons dans les cimetières. Nous manifestons notre attachement à ceux qui ont laissé une trace dans nos vies.
En ces lieux de recueillement et de souvenir, ce sont nos pensées, les images d’un temps partagé qui reviennent en mémoire. En nous rendant sur la tombe de nos défunts nous nous rappelons la vie avec ceux que nous aimions et nous pouvons en faire une prière d’action de grâce.

Et quand la foi nous fait chercher et trouver l’espérance, nous nous rappelons aussi la vie nouvelle que le Christ a promise à tout homme de bonne volonté. Nous confions nos défunts à Dieu dans l’espérance qu’ils aient trouvé la paix et qu’un jour tous nous ressusciterons.

Le lieu de la sépulture est un lieu de mémoire où certains viendront honorer leurs défunts et prier pour eux dans l’attente de la résurrection. D’autres auront ces mêmes intentions en participant seulement à l’Eucharistie qui sera célébrée dans chaque paroisse aujourd’hui.

Jean-Paul II disait :
« En priant pour les morts, l’Eglise contemple avant tout le mystère de la résurrection du Christ qui, par sa croix nous obtient le salut et la vie éternelle ».
« J’encourage les catholiques à prier avec ferveur pour les défunts pour ceux de leurs familles et pour tous nos frères et sœurs qui sont morts, afin qu’ils obtiennent le pardon et qu’ils entendent l’appel du Seigneur ».
Le cimetière où reposent tant des nôtres et des autres nous invite à nous rappeler que nous sommes de passage sur cette Terre.
Peut-être à méditer sur ce que Dieu attend de nous !
Teilhard de Chardin a écrit : « Ne cherchez pas en arrière ceux qui sont partis… Ils ne sont plus là. Ils ne vous attendent plus là. C’est en avant qu’il faut les chercher, dans la construction d’une vie renouvelée… »
Pour vous que représente le cimetière ?
Pour moi, c’est un lieu de messages :

Message des vivants à ceux qui les ont quittés, message d’un amour qui est toujours là en eux, même si à travers le temps l’amour s’est transformé.

Message de la vie pour ceux qui ont à découvrir qu’au delà de la peine de la séparation, ils ont à continuer ce que d’autres ont semé avant eux.

Message de la découverte qu’en donnant de soi même aux autres, notre vie trouve déjà les bribes de la plénitude qui nous attend, lorsque viendra pour nous, le temps de la rencontre avec le Christ qui s’est donné à nous pour nous montrer le chemin.

Après les premiers mois d’un deuil, le cimetière ne devrait donc plus être un lieu de tristesse, mais le lieu où nous pouvons nous souvenir que nous avons quelque chose à construire dans nos vies de tous les jours. Que le meilleur de ce qui nous a été donné, il nous appartient de le transformer et de le transmettre sans attendre. C’est quelque chose de cela que Dieu attend de nous. Que nous n’attendions pas le Royaume éternel pour construire un monde plus juste, plus fraternel, mais que dès aujourd’hui avec le meilleur de ce que nous ont laissé ceux qui sont partis avant nous, nous soyons des artisans de paix et des hommes et des femmes attentifs à la vie des vivants.

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Historique :
Le plus souvent, un amalgame est fait entre la fête de tous les saints et le jour de prière pour les défunts. Depuis le XIXe siècle, il est de tradition de fleurir les tombes à la Toussaint, jour férié propice aux déplacements pour se recueillir en souvenir des personnes aimées et disparues. Manière d'honorer la mémoire des défunts de nos familles, de renouer des liens avec ceux qui nous ont précédés. Mais comment ne pas faire de confusion entre le 1er et le 2 novembre ?
En premier lieu, il faut savoir que la fête de la Toussaint et la commémoration des morts, le jour suivant, ne tirent pas leur origine des textes bibliques. La Toussaint fut instituée par l'Église entre le IVe et le IXe siècle, en réponse à la situation de l'époque : en effet, après les persécutions, l'Église a voulu se souvenir de tous ceux qui ont offert leur vie à cause de leur foi chrétienne. Une fête de tous les martyrs a donc été instituée à Antioche, en Orient, le 13 mai, à partir du IVe siècle. Au VIe siècle, cette fête s'est diffusée à Rome, à l'occasion de la transformation du Panthéon, temple païen consacré à tous les dieux, en une église dédiée à tous les martyrs, sous le nom de Sainte-Marie-des-Martyrs.
Vers 830, le pape Grégoire IV transféra cette fête au 1er novembre et retendit à « tous les saints », c'est-à-dire à l'ensemble des personnes que l'Église reconnaît pour leur vie exemplaire et proche de Dieu. Depuis lors, cette date s'est maintenue.
La commémoration des fidèles défunts est un héritage de la lecture, dans les monastères, du « rouleau des défunts », mémento où l'on rappelle le nom des frères défunts d'une abbaye ou d'un ordre afin de solliciter la miséricorde de Dieu pour ceux qui ne participent « pas encore » pleinement à sa vie, à sa béatitude.
En 1031, l'abbé Odilon a ordonné la célébration d'une « messe solennelle pour les morts qui dorment en Christ » dans tous les monastères de l'ordre de Cluny. L'Église ayant approuvé cette décision, une journée spéciale de commémoration des défunts a donc été instituée au lendemain de la Toussaint, le 2 novembre. Elle s'est 1 généralisée et a été officialisée au XIe siècle.

Lors de la liturgie de l'Eucharistie (messe), ces deux événements, clairement distincts, sont soulignés dans chaque
prière eucharistique après la consécration du pain et du vin. La Toussaint est une fête joyeuse, qui témoigne de l'espérance chrétienne devant la mort ; les croyants reconnaissent qu'ils sont appelés à ressusciter un jour avec le Christ. Les chrétiens sont ainsi associés à sa résurrection et au bonheur éternel promis.
Lors de la Fête de la Toussaint, est lu le message des Béatitudes (Matthieu 5,1-12) qui a été vécu par tous les saints reconnus officiellement par l'Église (canonisés) et les saints anonymes qui ont répondu à l'appel du Seigneur.
Par ailleurs, le 2 novembre, ou le dimanche qui suit, dans toutes les paroisses, les noms des défunts dont les obsèques ont été célébrées au cours de l'année, sont rappelés.

Une question délicate
Établir la différence entre Toussaint et fête des morts, nécessite beaucoup de pédagogie. En effet, les fidèles ont souvent une vision floue de ce qui se passe après la mort. Pour eux, le défunt s'en va tout simplement vers Dieu. Sans contredire cette affirmation, je ne renonce jamais à rappeler la distinction que l'Église établit entre les deux dates : le 1er novembre fête tous ceux dont on a la certitude qu'ils sont dans la gloire de Dieu. Le lendemain est dédié aux défunts qui empruntent un chemin de purification vers la grâce. J'adresse systématiquement aux familles touchées par un deuil au cours de l'année écoulée une invitation à venir prier le 2 novembre. Ce jour-là, nous nous rendons au cimetière, où je cite le nom de chacun des défunts. Le soir, une célébration prolonge la prière. Je souligne combien cette prière pour les morts est une prière utile, séculaire, hors du temps : on y demande que le défunt soit introduit dans la gloire de Dieu. Les personnes conviées sont toujours sensibles à l'attention que l'Église leur porte. L'idéal serait de maintenir le contact avec ces familles en deuil. - Michel Plagniol, Prêtre à Gigean (Hérault)

Faire preuve de pédagogie
La distinction que l'Église établit entre les défunts qui accèdent directement à la lumière de Dieu et ceux qui n'y accèdent qu'après un temps de purification n'est pas toujours bien perçue par les proches. « Mais alors, qu'advient-il de mon père, de ma sœur ? » Dans ces moments difficiles, comment proposer une parole d'espérance ? Première bonne nouvelle : la foule des saints à l'honneur le 1er novembre ne se limite pas aux saints canonisés, « labellisés ». Ces saints, innombrables, sont présents jusque dans notre entourage ! Deuxième bonne nouvelle : pour les chrétiens, qui placent leur espérance dans la résurrection, tout ne prend pas fin avec la mort. La purification se poursuit et Dieu continue d'agir pour les hommes. Toute mort est donc une naissance à la vie éternelle, que nous soyons directement ou indirectement sanctifiés. C'est pourquoi la « fête des morts » du 2 novembre est si intimement liée à la Toussaint. Chaque année, beaucoup de gens viennent la célébrer. Lorsqu'ils entendent le nom de leur défunt, les proches apportent un lumignon devant l'autel. L'atmosphère est à l'apaisement. Pour les participants qui se sont éloignés de l'Église, plus nombreux qu'à la Toussaint, il faut être pédagogue. Le lien avec le Christ ressuscité n'est pas toujours facile à établir.

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Sens de la journée du 2 novembre

Le 2 novembre est à la fois une journée de commémoraison et une journée d'intercession. On pense à tous ceux qui nous ont quittés et qu'on n'oublie pas. On prie pour eux, car ils ont besoin d'une purification pour être pleinement avec Dieu. Notre prière peut les aider dans leur épreuve de purification, en vertu de ce qu'on appelle "la communion des saints". La communion des saints, c'est la communion de vie qui existe entre nous et ceux qui nous ont précédés. Il y a, dans le Christ une solidarité.

Le sens du jour des morts est donc très différent de celui d'Halloween.

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"Citations"
"Invisibles, nos morts ne sont pas des absents :
Anges de foyers, ils sont toujours présents."
[Anonyme]

"Pourquoi donc n'est-il pas possible qu'après la mort nous gardions l'apparence parfaite des vivants, si les vivants peuvent dans le sommeil se faire semblables aux lugubres morts ?"
[Léonard de Vinci]

"Le vrai tombeau des morts, c'est le coeur des vivants."
[Jean Cocteau]

"Parmi tous ceux qui sont morts pendant la guerre, il y avait peut-être un type qui s'il avait vécu serait devenu un savant fou qui aurait fait sauter la planète."
[Philippe Geluck]

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Prière pour les défunts : De Profundis
Des profondeurs je crie vers Toi, Seigneur. Seigneur, écoute mon appel!
Que ton oreille se fasse attentive au cri de ma prière.
Si Tu retiens les fautes, Seigneur, Seigneur qui subsistera?
Mais près de Toi se trouve le pardon pour que l'homme Te craigne.
J'espère le Seigneur de toute mon âme; je l'espère, et j'attends sa parole
Mon âme attend le Seigneur, plus qu'un veilleur ne guette l'aurore.
Plus qu'un veilleur ne guette l'aurore, attend le Seigneur Israël.
Oui, près du Seigneur est l'amour ; près de lui, abondance le rachat.
C'est lui qui rachètera Israël de toutes ses fautes.
Du fond de l'abîme, j'ai crié vers vous, Seigneur

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Différence : La Toussaint le 1er novembre - Fête des Morts 2 novembre - Page 2 Empty pensées pour ceux qui restent

Message par carine Dim 2 Nov 2014 - 10:14

Une pensée particulière pour tous ceux du forum et tous les lecteurs et lectrices qui ont perdu des êtres chers rappelés par le Père pour "rentrer à la Maison" dans la Lumière et l'Amour éternels. Que cette espérance d'un Bonheur infini pour leurs proches soulage leur peine.

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Dernière édition par carine le Dim 2 Nov 2014 - 14:26, édité 1 fois

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Différence : La Toussaint le 1er novembre - Fête des Morts 2 novembre - Page 2 Empty Re: Différence : La Toussaint le 1er novembre - Fête des Morts 2 novembre

Message par Jean21 Dim 2 Nov 2014 - 12:37

Merci Carine, oui une pensée aussi à tous ceux qui vivent ou ont vécu le deuil.
Jésus confiance
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Différence : La Toussaint le 1er novembre - Fête des Morts 2 novembre - Page 2 Empty Re: Différence : La Toussaint le 1er novembre - Fête des Morts 2 novembre

Message par Andrée Dim 2 Nov 2014 - 13:07

Merci à vous Carine et Jean de penser à ceux qui restent.

Heureusement nous catholiques, nous croyons en la Communion des Saints. Nous savons qu'ils nous ont quittés, que nous devons prier pour eux, offrir des messes et leur souhaiter la paix dans le bonheur éternel. De notre côté, nous qui sommes sur la terre nous sommes aidés par ceux qui nous ont précédés et encouragés à vivre du mieux possible dans l'Amour de Dieu pour aller les rejoindre quand l'heure sera venue.

Perdre un être cher c'est de la souffrance mais il y a des grâces pour vivre ces moments difficiles. Le lien n'est pas coupé. Il faut vivre dans l'Espérance.

Seigneur nous croyons en Toi.

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Message par Garabandal Dim 2 Nov 2014 - 13:20

Il est important de savoir que pour le temps de la Toussaint sont rattachées des indulgences plénières qui peuvent être demandées pour les défunts.

Qu’est-ce que l’indulgence ?

« L’indulgence est la rémission devant Dieu de la peine temporelle due pour les péchés dont la faute est déjà effacée, rémission que le fidèle bien disposé obtient à certaines conditions déterminées, par l’action de l’Église, laquelle, en tant que dispensatrice de la rédemption, distribue et applique par son autorité le trésor des satisfactions du Christ et des saints » (Paul VI, const. ap. « Indulgentiarum doctrina », Norme 1).

« L’indulgence est partielle ou plénière, selon qu’elle libère partiellement ou totalement de la peine temporelle due pour le péché » (ibid, Norme 2). « Tout fidèle peut gagner des indulgences pour soi-même ou les appliquer aux défunts » [Catéchisme de l'Église Catholique].

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Message par Garabandal Dim 2 Nov 2014 - 13:23

On peut demander l’Indulgence plénière pour les âmes des défunts

« L’Indulgence du Jubilé peut être appliquée par mode de suffrage aux âmes des défunts.

Ce faisant, on accomplit une grande action de charité surnaturelle, en vertu du lien par lequel, dans le Corps mystique du Christ, les fidèles qui sont encore en pèlerinage sur la terre sont unis à ceux qui ont déjà conclu leur cheminement terrestre ». (Décret sur l’obtention de l’Indulgence du Jubilé)

Est-ce "automatique" ?

Non. Nous offrons à Dieu cette grâce spéciale. Nous ne lui donnons pas des ordres. Mais nous faisons une pleine confiance à la miséricorde de Dieu pour le salut de l’âme de telle ou telle personne. C’est ce que veut dire « par mode de suffrage ».

Tous les jours, on peut faire la demande de l’Indulgence pour l’âme d’un défunt : parents, amis... et ennemis. C’est une belle occasion d’offrir un acte de charité pour ceux qui ne nous aimaient pas ― ou que nous n’aimions pas. C’est l’occasion aussi de leur pardonner, avec le Christ, le mal qu’ils nous ont fait, et d’être guéris des séquelles de cette souffrance.

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Message par Garabandal Dim 2 Nov 2014 - 13:35

Notions sur l'indulgence

« Indulgence : c'est une remise devant Dieu de la peine temporelle due pour les péchés, déjà effacées quant à la faute, que le fidèle, bien disposé (et à certaines conditions déterminées) reçoit pour lui ou pour les âmes défuntes. » (Code de droit canonique de 1983, canon 992.

Les indulgences sont dites partielles ou plénières selon qu'elles libèrent en partie ou totalement de la peine temporelle due pour les péchés. (canon 993).

Conditions générales pour obtenir une indulgence plénière

Pour avoir capacité à gagner des indulgences, il faut être baptisé, non excommunié et en état de grâce.

Pour qu'un sujet gagne des indulgences, il doit avoir l'intention de les gagner et accomplir les œuvres prescrites.

L'indulgence plénière ne peut être acquise qu'une seule fois par jour.

Pour gagner une indulgence plénière les conditions générales sont :

être en état de grâce

refuser tout attachement au péché (même véniel)

accomplir l'œuvre prescrite dans le temps prescrit (si une œuvre est attachée à un jour particulier)

Une indulgence plénière, applicable seulement aux âmes du purgatoire, est accordée au fidèle qui :
a) visite dévotement un cimetière et prie pour les défunts, ne serait-ce que mentalement, entre le 1er et le 8 novembre. (on peut donc gagner une indulgence par jour pendant ces 8 jours en se rendant tous ces jours au cimetière).

b) le jour où est célébrée la commémoration de tous les fidèles défunts, visite pieusement une église ou un oratoire et y récite le « Pater » et le « Credo ».

confession sacramentelle (au moins 8 jours avant ou 8 jours après l'œuvre accomplie)

avoir communier le jour même

prier aux intentions du Souverain Pontife (même de façon générale).


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Message par Gilles Dim 2 Nov 2014 - 13:40

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Message par Elmalina Dim 2 Nov 2014 - 14:36

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Différence : La Toussaint le 1er novembre - Fête des Morts 2 novembre - Page 2 Empty Re: Différence : La Toussaint le 1er novembre - Fête des Morts 2 novembre

Message par Josiane Mar 4 Nov 2014 - 14:19

Différence : La Toussaint le 1er novembre - Fête des Morts 2 novembre - Page 2 21479701
Que par la Miséricorde de Dieu les âmes des Fidèles trépassées reposent en paix
htttp://lachapelledupurgatoire.eklablog.com/priere-pour-les-ames-du-purgatoire-p260803
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Différence : La Toussaint le 1er novembre - Fête des Morts 2 novembre - Page 2 Empty Re: Différence : La Toussaint le 1er novembre - Fête des Morts 2 novembre

Message par Gilles Ven 30 Oct 2015 - 21:18

Différence : La Toussaint le 1er novembre - Fête des Morts 2 novembre - Page 2 4915_couchcim1for

La Toussaint et la fête des Morts, ce n'est pas la même chose

Pour ne pas confondre Toussaint et Fête des Morts...

La confusion entre la Toussaint et le jour des Morts est très fréquente. Pourtant, il s'agit de deux fêtes différentes, que l'on célèbre le même jour pour des raisons pratiques.


La Toussaint est une fête catholique, fixée au 1er novembre, au cours de laquelle l'Eglise honore tous ses saints. L'origine exacte de la Toussaint est difficile à déterminer puisque cette célébration est apparue à des dates variées selon les lieux et les pays. C’est vraisemblablement au 8ème siècle qu’elle a été fixée au 1er novembre, lorsque le pape Grégoire III dédicace, en l’honneur de tous les saints, une chapelle de la basilique Saint-Pierre de Rome.

Le chrysanthème, symbole d'éternité

De tradition catholique également, la Commémoration des fidèles défunts (ou Commémoration des morts ou jour des Morts) a lieu le 2 novembre. Cependant, les deux célébrations sont réunies en raison du fait que le 1er novembre est un jour férié légal, mais pas le lendemain.

Le jour des Morts aurait été institué au 10ème siècle. On allumait des chandelles et des bougies dans les cimetières et sur les sépultures. Ce n'est que depuis le 19ème siècle que l'on fleurit les tombes avec des chrysanthèmes, symbole du souvenir et de l'éternité. Dans d'autres régions du monde, il s'agit d'une fleur porte-bonheur, exprimant la joie, que l'on offre même lors de la fête des mères, comme c'est le cas en Australie.

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Différence : La Toussaint le 1er novembre - Fête des Morts 2 novembre - Page 2 Empty Re: Différence : La Toussaint le 1er novembre - Fête des Morts 2 novembre

Message par Gilles Sam 31 Oct 2015 - 14:02

Différence : La Toussaint le 1er novembre - Fête des Morts 2 novembre - Page 2 5hsaciwv

Toussaint et « fête des morts » : comment s’y retrouver ?

Nombre de Français confondent Toussaint et « fête des morts », qu’il faut d’ailleurs appeler "commémoration des fidèles défunts"

Pour beaucoup, la Toussaint rime avant tout avec long week-end pluvieux et embouteillage sur les routes. A l’occasion on en profitera aussi pour se recueillir sur la tombe des défunts de la famille ou d’amis trop vite partis. C’est que Toussaint est férié et que la fête des morts ne l’est pas, d’où la confusion entre ces deux fêtes.


Une petite mise au point s’impose donc...

La Toussaint : c’est la fête de tous les saints, que ceux-ci figurent dans le calendrier liturgique ou non. L’Eglise ce jour-là fête de manière particulière les saints qui ont émaillé et enrichi son histoire et son chemin sur la terre. C’est aussi l’occasion de se rappeler que tous les hommes sont appelés à la sainteté et que ce chemin n’est pas réservé à une certaine élite. La Toussaint semble liée, historiquement, à la dédicace de l’ancien temple romain du Panthéon par le pape Boniface IV au début du VIIe siècle. L’anniversaire de la dédicace du Panthéon, et donc la fête de tous les saints, fut fixée d’abord au 13 mai, puis, en 835, au 1er novembre.

La commémoration des fidèles défunts : le sens de cette journée prit peu à peu toute son ampleur. On note dès le début de l’histoire de l’Eglise des prières que font les premiers chrétiens, à l’exemple des juifs, pour les défunts. Mais c’est en 998 qu’Odilon, abbé de Cluny, institue le 2 novembre une journée consacrée à la commémoration de tous les fidèles trépassés. Le pape Léon IX (1049 à 1054) approuvera cette décision et cette fête se diffusera peu à peu dans toute la chrétienté. Le sens profond de cette fête réside dans le lien entre les vivants et les morts, dans la prière des premiers pour ces derniers pour leur « purification » en vertu de la « communion des saints ». L’Église affirme que les défunts peuvent bénéficier de la prière des vivants afin de les aider à être pleinement en union avec Dieu.

Toutefois, si elle commémore les défunts, cette célébration, est aussi, en un sens, la fête des vivants. L’Église catholique professe la foi en l'immortalité de l'âme. La prière pour ceux qui nous ont quittés est ainsi marquée du sceau de l'espérance.

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Message par Gilles Dim 1 Nov 2015 - 15:45

jeudi, 29 octobre 2015 08:35
Différence : La Toussaint le 1er novembre - Fête des Morts 2 novembre - Page 2 2bd64d7b967017e313e305532023f668_XL

La Fête de la Toussaint : d’où vient-elle et pourquoi le 1er novembre ?

La Toussaint n'est pas la fête des morts. Elle est la fête de tous les saints, connus et inconnus, célébrée chaque année par l’Eglise catholique le 1er novembre, fête de la Vie. Le lendemain, 2 novembre, les catholiques mettent tous les défunts au cœur de leur prière. D’où vient cette fête et pourquoi est-elle célébrée le 1er novembre ?
 
Un peu d’histoire
 
La fête de la Toussaint (de tous les saints) n’est pas mentionnée dans la Bible. Elle a été instituée par le Pape Boniface IV, en 610 de notre ère. Le pontife voulait honorer la mémoire dès les premiers martyrs chrétiens qui furent massacrés par les Romains. Mais il faut signaler qu’à partir du IVe siècle déjà, les chrétiens rendaient des hommages posthumes à ces premiers chrétiens, exaltant leur courage et échangeant leurs reliques.
 
Depuis, les catholiques célèbrent ainsi la Toussaint, c’est-à-dire tous les martyrs et saints de la chrétienté, connus et inconnus, le 1er novembre. Les saints « de la vie de tous les jours, de ceux qui ont su mettre en pratique l’Évangile dans l’ordinaire de leur vie ». « Nous en avons peut-être eu un en famille, ou parmi nos amis et nos connaissances. »
 
Pourquoi la date du 1er novembre ?
 
Lorsque le pape Boniface IV a décidé d’instituer la célébration de la Toussaint, celle-ci avait lieu le 13 mai, c’est-à-dire le jour où il consacra à Marie, à tous les martyrs et plus tard aux confesseurs, le Panthéon, originellement dédié à tous les dieux. Ainsi, si le Panthéon célébrait tous les dieux, la Toussaint célébrera tous les saints.
 
C'est vers 835 que le pape Grégoire IV décale la fête au 1er novembre. Ce changement de calendrier liturgique pourrait tirer son origine de la dédicace d'une chapelle de l'église Saint-Pierre de Rome à l'ensemble des saints par l'un de ses prédécesseurs.
 
La Commémoration des Fidèles défunts du 2 novembre
 
Le jour de la Commémoration des fidèles défunts, le 02 novembre, une célébration en l’honneur des morts est organisée dans les églises. Cette messe est dite de requiem, mot latin qui signifie repos.
 
La tradition de la Commémoration des fidèles défunts est apparue dans les communautés de bénédictins, notamment à Cluny, peu avant l'an mil, avant de se propager à toute l'Europe avec l'assentiment des papes.
 
Lors de la Commémoration des fidèles défunts, les prières vont vers « ceux qui ont quitté ce monde et attendent d’arriver à la Cité céleste » (saint Jean-Paul II).
 
La Commémoration des fidèles « invite les croyants à regarder le mystère de la mort non pas comme le dernier mot sur le destin humain, mais comme le passage vers la vie éternelle » (saint Jean-Paul II).
 
Mais, en pratique, beaucoup de gens confondent les célébrations du 1er et du 2 novembre. Pour une raison toute simple : l'usage veut que l'on se rende massivement dans les cimetières dès le 1er novembre, puisque cette journée est chômée dans de nombreux pays dont le Sénégal.
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Message par Gilles Dim 1 Nov 2015 - 22:42

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