Lourdes
+11
ezech34
Lune
ANNE4
W3249312
Castel
territoire en héritage
P4572
LEROY
Danielle
turttle
Charles-Edouard
15 participants
Page 3 sur 3
Page 3 sur 3 • 1, 2, 3
Re: Lourdes
A Lourdes, l'année 2009 sera consacrée à Sainte Bernadette avec pour thème pastoral "Le chemin de Bernadette". En effet, nous célébrerons le cent trentième anniversaire de sa mort. Née le 7 janvier 1844 à Lourdes, Bernadette Soubirous s’est éteinte le 16 avril 1879 à Nevers, où elle repose encore aujourd’hui.
Fille de François Soubirous (1807-1871), et de Louise Soubirous née Castérot (1825-1866), Marie-Bernarde Soubiroux, mieux connue sous le nom de Bernadette Soubirous naquit à Lourdes le 7 janvier 1844. La famille est pauvre, et le moulin de Boly, qu’ils exploitent et habitent au moment de la naissance de Bernadette, ne permet pas longtemps aux Soubirous de nourrir, et encore moins de soigner, leurs nombreux enfants. Bernadette Soubirous est en effet l’aînée d’une fratrie de neuf enfants, dont cinq mourront en bas âge. Bernadette elle-même a les bronches fragiles, et est sujette à des crises d’asthme (suite à la grande épidémie de choléra qui sévit dans les Pyrénées en 1854). Dès 1854, l'entreprise familiale est ruinée. Elle était sans doute trop artisanale pour cette époque d'industrialisation, et certaines sources nous disent que François Soubirous a souvent fait crédit à des indigents. Le meunier et sa famille sont alors contraints de quitter le moulin de Boly, et s’installent dans une cellule de l'ancienne prison de la rue Haute, surnommée « le cachot ». Ils y logent à six dans huit mètres carré à peine (Il est possible aujourd’hui de visiter le cellule). Le père de Bernadette loue alors ses services à la journée, et la famille connaît des difficultés et une misère encore plus grandes. La situation empire à nouveau quand, en 1857, François Soubirous est accusé (à tort semble-t-il) du vol de deux sacs de farine. Il est envoyé en prison et la famille Soubirous entre dans une période de détresse noire.
Bernadette Soubirous, qui a déjà treize ans, sait à peine lire et écrire. Sa santé est encore fragilisée par la faim et la misère, et ses parents décident de l’envoyer chez sa marraine et tante, Bernarde Castérot (1823-1907), qui l'emploiera comme servante chez elle et au comptoir de son cabaret. Elle séjournera aussi longuement à Bartrès chez une fermière amie de la famille, dont Bernadette gardera les moutons.
C’est alors que se manifestent chez Bernadette les premiers signes d’une foi importante. A la fermière de Bartrès, qui a promis au parents Soubirous d’instruire leur fille , et qui, devant ses difficultés de mémoire, désespère de faire sortir son élève de l’ignorance, Bernadette Soubirous répond : « Je saurai au moins toujours aimer le Bon Dieu ».
Malgré un naturel naïf et une obéissance qui lui fait accomplir avec docilité les travaux qu’on peut lui confier, elle affiche très tôt un caractère affirmé et une volonté persévérante. Ainsi, à quatorze ans, ne sachant toujours ni lire ni écrire, elle demande à son père l’autorisation de quitter Bartrès pour revenir au « cachot », afin de suivre à Lourdes les leçons du catéchisme paroissial pour pouvoir au plus tôt recevoir la communion.
C’est en février 1858, à deux mois de celle-ci, que la Vierge lui apparaîtra pour la première fois, dans un repli de la grotte de Massabielle. « Si la Sainte Vierge m’a choisie, c’est parce que j’étais la plus ignorante », dira-t-elle plus tard.
Ainsi, le jeudi 11 février 1858, alors qu’elle ramasse des os et du bois mort, accompagnée de sa sœur, Toinette, et de leur amie Jeanne Abadie et qu’elle hésite à traverser le Gave gelé, Bernadette est surprise par un bruit. Levant la tête vers la grotte de Massabielle, elle aperçoit « une dame vêtue de blanc : elle portait une robe blanche, un voile blanc également, une ceinture bleue et une rose jaune sur chaque pied ». Bernadette récite son chapelet avec la « Dame », puis celle-ci disparaît.
Les apparitions vont alors s’enchaîner, et la Sainte Vierge se présentera dix-huit fois à Bernadette Soubirous, toujours dans la grotte de Massabielle, de ce 11 février 1858 au 16 juillet suivant. Le Dimanche 14 février, malgré l'interdiction de ses parents, à qui Toinette a tout raconté, Bernadette ressent un très fort appel : elle doit retourner à la grotte. Sur son insistance, sa mère l'y autorise. Après la première dizaine de chapelet, la même Dame apparaît à Bernadette. Celle-ci lui jette de l'eau bénite. La Dame sourit et incline la tête. La prière du chapelet terminée, elle disparaît.
Le Jeudi 18 février, Bernadette se rend à nouveau à Massabielle. Sous la pression d'une bourgeoise de Lourdes, elle demande à la Dame de lui écrire son nom sur une écritoire. Celle-ci parle à Bernadette pour la première fois : « Ce n'est pas nécessaire », dit-elle. Elle ajoute «Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde mais dans l'autre. Voulez-vous me faire la grâce de venir ici pendant quinze jours ? »
Le Vendredi 19 février, Bernadette vient à la grotte avec un cierge béni allumé. C'est de ce geste qu'est née la coutume de porter des cierges et de les allumer devant la grotte.
Le lendemain, Samedi 20 février, la Dame apprend une prière personnelle à Bernadette qui, à la fin de sa vision, est saisie d'une grande tristesse. Le Dimanche 21 février 1858, l’histoire de la jeune fille commence à attirer les curieux. Une centaine de personnes accompagnent Bernadette à la grotte de Massabielle. La Dame se présente à Bernadette seule, le matin de bonne heure. La jeune fille est ensuite interrogée par le commissaire de police Jacomet. Quand il la somme de raconter ce qu’elle a vu, Bernadette se contente de répéter : « aquerò » (cela).
Le Mardi 23 février, Bernadette retourne à la grotte, accompagnée d’encore un peu plus de monde. L'apparition a lieu pour elle seule à nouveau et lui révèle un secret « rien que pour elle ».
Le Mercredi 24 février, la Dame parle à nouveau, et transmet à Bernadette un message clair : « Pénitence ! Pénitence ! Pénitence ! Priez Dieu pour les pécheurs ! Allez baiser la terre en pénitence pour les pécheurs ! » dit-elle. Le Jeudi 25 février, trois cents personnes assistent à la découverte par Bernadette Soubirous, guidée par la Vierge, d’une source au pied de la grotte de Massabielle. Bernadette explique aux témoins que la Dame lui dit d’aller boire à la source et de s’y laver. L’apparition lui demande également de manger d’une herbe qui se trouve au pied de la fontaine. Bernadette racontera plus tard : « Je ne trouvai qu'un peu d'eau vaseuse. Au quatrième essai je pus boire. ». A la foule, qui lui demande « Sais-tu qu'on te croit folle de faire des choses pareilles ? » elle répond simplement : « C'est pour les pécheurs ».
Le Samedi suivant, 27 février 1858, le bruit s’est répandu dans la région, et ce sont plus de huit cents personnes accompagnent Bernadette. L'Apparition reste silencieuse, Bernadette boit l'eau de la source et accomplit les gestes habituels de pénitence.
Le Dimanche 28 février, plus de mille personnes assistent à l'extase de Bernadette. Elle prie, baise la terre, rampe sur les genoux. Elle est ensuite emmenée chez le juge Ribes qui la menace de prison.
Le Lundi 1er mars mille cinq cents personnes accompagnent Bernadette Soubirous à Massabielle. Pour la première fois, un prêtre s’est joint à l’assemblée. C’est cette nuit là, qu’a lieu le premier miracle de la grotte de Massabielle. Catherine Latapie, une amie de Bernadette, se rend à la Grotte et trempe son bras déboîté dans l'eau de la source révélée quelques jours plus tôt : son bras et sa main retrouvent leur souplesse.
Le Mardi 2 mars devant une foule de plus en plus importante, la Dame demande à Bernadette : « Allez dire aux prêtres qu'on vienne ici en procession et qu'on y bâtisse une chapelle ». Bernadette en parle à l'abbé Peyramale, curé de Lourdes. Maisn une seule chose intéresse celui-ci: le nom de la Dame. En outre, il exige une preuve ; il veut voir fleurir le rosier (ou églantier) de la Grotte en plein hiver.
Le Mercredi 3 mars, au petit matin, en présence de trois mille personnes, Bernadette se rend à la grotte, mais la vision n'apparaît pas. Plus tard dans la journée, elle entend l'invitation intérieure de la Dame, et, après l’école, se rend à la grotte. Elle redemande son nom à la belle Dame. L’apparition lui répond par un sourire. Le curé Peyramale insiste auprès de Bernadette : "Si la Dame désire vraiment une chapelle, qu'elle dise son nom et qu'elle fasse fleurir le rosier de la grotte."
Le Jeudi 4 mars, ce sont environ huit mille personnes qui attendent un miracle à la grotte de Massabielle. La vision restera silencieuse. Le curé Peyramale campe sur sa position, mais pendant vingt jours, Bernadette ne ressent plus l’irrésistible invitation à se rendre à la grotte.
Le Jeudi 25 mars 1858, Bernadette se sent à nouveau appelée et retourne à Massabielle. Le rosier n’a toujours pas fleuri, mais l'apparition se présente à la jeune fille. Bernadette la décrit « levant les yeux au ciel et joignant en signe de prière ses mains qui étaient tendues et ouvertes vers la terre » puis la Dame dit en occitan bigourdan — la langue que parlait Bernadette —: « Que soy era immaculada councepciou » (Je suis l’immaculée conception). Bernadette retient ces mots, qu'elle ne comprend pas, et court les dire au curé. Celui-ci ne manque pas d’être troublé : quatre ans plus tôt, le pape Pie IX a fait de l'expression « Immaculée Conception » un dogme. Or Bernadette dit ignorer qu'elle désigne ici la Vierge.
Le Mercredi 7 avril, un nouveau miracle a lieu. Pendant l’Apparition, Bernadette tient son cierge allumé. La flamme entoure longuement sa main sans la brûler. Ce fait est immédiatement constaté par un médecin, le docteur Douzous.
Trois mois plus tard, le Jeudi 16 juillet 1858, a lieu la dernière apparition de la Sainte Vierge à Bernadette Soubirous. La jeune fille se sent une nouvelle fois appelée, mais une palissade interdit l'accès à la grotte de Massabielle devenue célèbre. Bernadette franchit le Gave et, de l’autre rive, voit la vierge exactement comme si elle se trouvait devant la grotte. « Il me semblait que j’étais devant la grotte, à la même distance que les autres fois, je voyais seulement la Vierge, jamais je ne l’ai vue aussi belle », raconte-t-elle.
Le 28 juillet 1858, soit douze jours après la dernière apparition, Monseigneur Laurence, évêque de Tarbes, réunit une commission d'enquête destinée à établir le crédit que l'Église doit apporter aux affirmations de la jeune Bernadette Soubirous. Cette commission est chargée « valider » les miracles annoncés, en recueillant des témoignages divers ainsi que les avis de scientifiques et d’ecclésiastiques. Elle est aussi chargée d'interroger Bernadette.
Il en ressortira que la sincérité de la jeune fille semble incontestable à l'évêque. « Qui n'admire, en l'approchant, la simplicité, la candeur, la modestie de cette enfant ? Elle ne parle que quand on l'interroge ; alors elle raconte tout sans affectation, avec une ingénuité touchante, et, aux nombreuses questions qu'on lui adresse, elle fait, sans hésiter, des réponses nettes, précises, pleines d'à propos, empreintes d'une forte conviction » relatera-t-il. Le fait que la jeune fille répète les paroles transmises par la Vierge, empreintes de mots ou expressions qu'elle ne pouvait, pense-t-on, pas connaître eu égard à son manque d'instruction, sera un argument décisif. C’est après quatre ans d’enquêtes et de réflexion, que l'évêque rend son avis favorable, le 18 janvier 1862 : « Nous jugeons que l'Immaculée Marie, Mère de Dieu, a réellement apparu à Bernadette Soubirous, le 11 février 1858 et les jours suivants, au nombre de dix-huit fois, dans la grotte de Massabielle, près de la ville de Lourdes ; que cette apparition revêt tous les caractères de la vérité, et que les fidèles sont fondés à la croire certaine. Nous soumettons humblement notre jugement au Jugement du Souverain Pontife, qui est chargé de gouverner l'Église universelle ».
Entre-temps, la foule des pèlerins venant voir la grotte et y demander de l'aide à Marie n’avait cessé de croître, venue de toute l'Europe, et les témoignages de miracles accomplis à la source de Massabielle s’accumulaient et faisaient grand bruit. Le verdict de l’évêque accroît encore cette popularité, et c’est ainsi que Lourdes, modeste chef-lieu des Pyrénées, soigneusement évité par le tourisme thermal alors en pleine explosion — son eau n'avait pas les propriétés curatives attribuées à celles de Luchon, Cauterets ou Bagnères-de-Bigorre — est devenue en quelques années la ville touristique la plus fréquentée de la région.
Mais revenons à Bernadette Soubirous, et voyons en quoi sa vie fut changée par ces évènements. Après la dernière apparition, la jeune fille n’a toujours pas fait sa communion et pour cela, elle doit toujours apprendre à lire et à écrire en Français. Elle est donc admise à "l'école des indigents", à l'hospice de Lourdes, tenu depuis 1836 par les Sœurs de la Charité de Nevers. Elle y apprend à lire et on lui enseigne le catéchisme et un métier. Les observateurs de l'époque notent que son recueillement en prière est impressionnant, mais aussi qu’elle est gaie, enjouée, espiègle et plutôt autoritaire avec ses compagnes — qui l'apprécient néanmoins beaucoup.
À l'extérieur, un culte inquiétant semble voué à la jeune bigourdane. On vend sa photo, les journaux parlent d'elle, on veut la voir. Ce tapage, dont Bernadette n’a probablement pas conscience, n’est pas pour plaire à l’Eglise l'essayiste Ruth Harris (Lourdes. La grande histoire des apparitions, des pèlerinages et des guérisons, Jean-Claude Lattès, 2001), affirme même que Bernadette devait « disparaître » de son vivant afin que l'Église puisse maîtriser totalement la capitalisation des miracles lourdais.
Pour une jeune fille sans dot, la vie de sœur était difficilement envisageable, mais Bernadette la célébrité de Bernadette Soubirous fait que divers couvents sont désormais prêts à l'accueillir, et le 7 juillet 1866, elle rejoint la congrégation des Sœurs de la Charité à Nevers. Elle ne reverra jamais les Pyrénées.
Bernadette Soubirous restera treize ans dans la congrégation, au sein de laquelle elle sera traitée sans égards spéciaux. Elle est toujours d’une obéissance à toute épreuve, comme en témoigne cette anecdote : on avait interdit à Bernadette de retourner à la grotte et on lui demanda : « Si la Vierge t’ordonnait d’y aller, que ferais-tu ? ». Bernadette répondit : « Je reviendrais demander la permission à Monsieur le Curé ».
Elle occupera successivement des postes d'aide infirmière, de responsable de l'infirmerie et de sacristine. Les quatre dernières années, elle est surtout malade, et son action religieuse sera surtout faite de prière et de recueillement. Elle écrit également quelques unes de ses pensées dans des carnets. Ces écrits sont des témoignages d’humilité, de foi et d’abnégation. « On n’aurait pas de mérite si on ne se dominait pas ! », «écrit-elle par exemple.
Atteinte, en plus de son asthme, d'une tuberculose osseuse, elle meurt le 16 avril 1879 à Nevers, à l'âge de trente-cinq ans.
Fille de François Soubirous (1807-1871), et de Louise Soubirous née Castérot (1825-1866), Marie-Bernarde Soubiroux, mieux connue sous le nom de Bernadette Soubirous naquit à Lourdes le 7 janvier 1844. La famille est pauvre, et le moulin de Boly, qu’ils exploitent et habitent au moment de la naissance de Bernadette, ne permet pas longtemps aux Soubirous de nourrir, et encore moins de soigner, leurs nombreux enfants. Bernadette Soubirous est en effet l’aînée d’une fratrie de neuf enfants, dont cinq mourront en bas âge. Bernadette elle-même a les bronches fragiles, et est sujette à des crises d’asthme (suite à la grande épidémie de choléra qui sévit dans les Pyrénées en 1854). Dès 1854, l'entreprise familiale est ruinée. Elle était sans doute trop artisanale pour cette époque d'industrialisation, et certaines sources nous disent que François Soubirous a souvent fait crédit à des indigents. Le meunier et sa famille sont alors contraints de quitter le moulin de Boly, et s’installent dans une cellule de l'ancienne prison de la rue Haute, surnommée « le cachot ». Ils y logent à six dans huit mètres carré à peine (Il est possible aujourd’hui de visiter le cellule). Le père de Bernadette loue alors ses services à la journée, et la famille connaît des difficultés et une misère encore plus grandes. La situation empire à nouveau quand, en 1857, François Soubirous est accusé (à tort semble-t-il) du vol de deux sacs de farine. Il est envoyé en prison et la famille Soubirous entre dans une période de détresse noire.
Bernadette Soubirous, qui a déjà treize ans, sait à peine lire et écrire. Sa santé est encore fragilisée par la faim et la misère, et ses parents décident de l’envoyer chez sa marraine et tante, Bernarde Castérot (1823-1907), qui l'emploiera comme servante chez elle et au comptoir de son cabaret. Elle séjournera aussi longuement à Bartrès chez une fermière amie de la famille, dont Bernadette gardera les moutons.
C’est alors que se manifestent chez Bernadette les premiers signes d’une foi importante. A la fermière de Bartrès, qui a promis au parents Soubirous d’instruire leur fille , et qui, devant ses difficultés de mémoire, désespère de faire sortir son élève de l’ignorance, Bernadette Soubirous répond : « Je saurai au moins toujours aimer le Bon Dieu ».
Malgré un naturel naïf et une obéissance qui lui fait accomplir avec docilité les travaux qu’on peut lui confier, elle affiche très tôt un caractère affirmé et une volonté persévérante. Ainsi, à quatorze ans, ne sachant toujours ni lire ni écrire, elle demande à son père l’autorisation de quitter Bartrès pour revenir au « cachot », afin de suivre à Lourdes les leçons du catéchisme paroissial pour pouvoir au plus tôt recevoir la communion.
C’est en février 1858, à deux mois de celle-ci, que la Vierge lui apparaîtra pour la première fois, dans un repli de la grotte de Massabielle. « Si la Sainte Vierge m’a choisie, c’est parce que j’étais la plus ignorante », dira-t-elle plus tard.
Ainsi, le jeudi 11 février 1858, alors qu’elle ramasse des os et du bois mort, accompagnée de sa sœur, Toinette, et de leur amie Jeanne Abadie et qu’elle hésite à traverser le Gave gelé, Bernadette est surprise par un bruit. Levant la tête vers la grotte de Massabielle, elle aperçoit « une dame vêtue de blanc : elle portait une robe blanche, un voile blanc également, une ceinture bleue et une rose jaune sur chaque pied ». Bernadette récite son chapelet avec la « Dame », puis celle-ci disparaît.
Les apparitions vont alors s’enchaîner, et la Sainte Vierge se présentera dix-huit fois à Bernadette Soubirous, toujours dans la grotte de Massabielle, de ce 11 février 1858 au 16 juillet suivant. Le Dimanche 14 février, malgré l'interdiction de ses parents, à qui Toinette a tout raconté, Bernadette ressent un très fort appel : elle doit retourner à la grotte. Sur son insistance, sa mère l'y autorise. Après la première dizaine de chapelet, la même Dame apparaît à Bernadette. Celle-ci lui jette de l'eau bénite. La Dame sourit et incline la tête. La prière du chapelet terminée, elle disparaît.
Le Jeudi 18 février, Bernadette se rend à nouveau à Massabielle. Sous la pression d'une bourgeoise de Lourdes, elle demande à la Dame de lui écrire son nom sur une écritoire. Celle-ci parle à Bernadette pour la première fois : « Ce n'est pas nécessaire », dit-elle. Elle ajoute «Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde mais dans l'autre. Voulez-vous me faire la grâce de venir ici pendant quinze jours ? »
Le Vendredi 19 février, Bernadette vient à la grotte avec un cierge béni allumé. C'est de ce geste qu'est née la coutume de porter des cierges et de les allumer devant la grotte.
Le lendemain, Samedi 20 février, la Dame apprend une prière personnelle à Bernadette qui, à la fin de sa vision, est saisie d'une grande tristesse. Le Dimanche 21 février 1858, l’histoire de la jeune fille commence à attirer les curieux. Une centaine de personnes accompagnent Bernadette à la grotte de Massabielle. La Dame se présente à Bernadette seule, le matin de bonne heure. La jeune fille est ensuite interrogée par le commissaire de police Jacomet. Quand il la somme de raconter ce qu’elle a vu, Bernadette se contente de répéter : « aquerò » (cela).
Le Mardi 23 février, Bernadette retourne à la grotte, accompagnée d’encore un peu plus de monde. L'apparition a lieu pour elle seule à nouveau et lui révèle un secret « rien que pour elle ».
Le Mercredi 24 février, la Dame parle à nouveau, et transmet à Bernadette un message clair : « Pénitence ! Pénitence ! Pénitence ! Priez Dieu pour les pécheurs ! Allez baiser la terre en pénitence pour les pécheurs ! » dit-elle. Le Jeudi 25 février, trois cents personnes assistent à la découverte par Bernadette Soubirous, guidée par la Vierge, d’une source au pied de la grotte de Massabielle. Bernadette explique aux témoins que la Dame lui dit d’aller boire à la source et de s’y laver. L’apparition lui demande également de manger d’une herbe qui se trouve au pied de la fontaine. Bernadette racontera plus tard : « Je ne trouvai qu'un peu d'eau vaseuse. Au quatrième essai je pus boire. ». A la foule, qui lui demande « Sais-tu qu'on te croit folle de faire des choses pareilles ? » elle répond simplement : « C'est pour les pécheurs ».
Le Samedi suivant, 27 février 1858, le bruit s’est répandu dans la région, et ce sont plus de huit cents personnes accompagnent Bernadette. L'Apparition reste silencieuse, Bernadette boit l'eau de la source et accomplit les gestes habituels de pénitence.
Le Dimanche 28 février, plus de mille personnes assistent à l'extase de Bernadette. Elle prie, baise la terre, rampe sur les genoux. Elle est ensuite emmenée chez le juge Ribes qui la menace de prison.
Le Lundi 1er mars mille cinq cents personnes accompagnent Bernadette Soubirous à Massabielle. Pour la première fois, un prêtre s’est joint à l’assemblée. C’est cette nuit là, qu’a lieu le premier miracle de la grotte de Massabielle. Catherine Latapie, une amie de Bernadette, se rend à la Grotte et trempe son bras déboîté dans l'eau de la source révélée quelques jours plus tôt : son bras et sa main retrouvent leur souplesse.
Le Mardi 2 mars devant une foule de plus en plus importante, la Dame demande à Bernadette : « Allez dire aux prêtres qu'on vienne ici en procession et qu'on y bâtisse une chapelle ». Bernadette en parle à l'abbé Peyramale, curé de Lourdes. Maisn une seule chose intéresse celui-ci: le nom de la Dame. En outre, il exige une preuve ; il veut voir fleurir le rosier (ou églantier) de la Grotte en plein hiver.
Le Mercredi 3 mars, au petit matin, en présence de trois mille personnes, Bernadette se rend à la grotte, mais la vision n'apparaît pas. Plus tard dans la journée, elle entend l'invitation intérieure de la Dame, et, après l’école, se rend à la grotte. Elle redemande son nom à la belle Dame. L’apparition lui répond par un sourire. Le curé Peyramale insiste auprès de Bernadette : "Si la Dame désire vraiment une chapelle, qu'elle dise son nom et qu'elle fasse fleurir le rosier de la grotte."
Le Jeudi 4 mars, ce sont environ huit mille personnes qui attendent un miracle à la grotte de Massabielle. La vision restera silencieuse. Le curé Peyramale campe sur sa position, mais pendant vingt jours, Bernadette ne ressent plus l’irrésistible invitation à se rendre à la grotte.
Le Jeudi 25 mars 1858, Bernadette se sent à nouveau appelée et retourne à Massabielle. Le rosier n’a toujours pas fleuri, mais l'apparition se présente à la jeune fille. Bernadette la décrit « levant les yeux au ciel et joignant en signe de prière ses mains qui étaient tendues et ouvertes vers la terre » puis la Dame dit en occitan bigourdan — la langue que parlait Bernadette —: « Que soy era immaculada councepciou » (Je suis l’immaculée conception). Bernadette retient ces mots, qu'elle ne comprend pas, et court les dire au curé. Celui-ci ne manque pas d’être troublé : quatre ans plus tôt, le pape Pie IX a fait de l'expression « Immaculée Conception » un dogme. Or Bernadette dit ignorer qu'elle désigne ici la Vierge.
Le Mercredi 7 avril, un nouveau miracle a lieu. Pendant l’Apparition, Bernadette tient son cierge allumé. La flamme entoure longuement sa main sans la brûler. Ce fait est immédiatement constaté par un médecin, le docteur Douzous.
Trois mois plus tard, le Jeudi 16 juillet 1858, a lieu la dernière apparition de la Sainte Vierge à Bernadette Soubirous. La jeune fille se sent une nouvelle fois appelée, mais une palissade interdit l'accès à la grotte de Massabielle devenue célèbre. Bernadette franchit le Gave et, de l’autre rive, voit la vierge exactement comme si elle se trouvait devant la grotte. « Il me semblait que j’étais devant la grotte, à la même distance que les autres fois, je voyais seulement la Vierge, jamais je ne l’ai vue aussi belle », raconte-t-elle.
Le 28 juillet 1858, soit douze jours après la dernière apparition, Monseigneur Laurence, évêque de Tarbes, réunit une commission d'enquête destinée à établir le crédit que l'Église doit apporter aux affirmations de la jeune Bernadette Soubirous. Cette commission est chargée « valider » les miracles annoncés, en recueillant des témoignages divers ainsi que les avis de scientifiques et d’ecclésiastiques. Elle est aussi chargée d'interroger Bernadette.
Il en ressortira que la sincérité de la jeune fille semble incontestable à l'évêque. « Qui n'admire, en l'approchant, la simplicité, la candeur, la modestie de cette enfant ? Elle ne parle que quand on l'interroge ; alors elle raconte tout sans affectation, avec une ingénuité touchante, et, aux nombreuses questions qu'on lui adresse, elle fait, sans hésiter, des réponses nettes, précises, pleines d'à propos, empreintes d'une forte conviction » relatera-t-il. Le fait que la jeune fille répète les paroles transmises par la Vierge, empreintes de mots ou expressions qu'elle ne pouvait, pense-t-on, pas connaître eu égard à son manque d'instruction, sera un argument décisif. C’est après quatre ans d’enquêtes et de réflexion, que l'évêque rend son avis favorable, le 18 janvier 1862 : « Nous jugeons que l'Immaculée Marie, Mère de Dieu, a réellement apparu à Bernadette Soubirous, le 11 février 1858 et les jours suivants, au nombre de dix-huit fois, dans la grotte de Massabielle, près de la ville de Lourdes ; que cette apparition revêt tous les caractères de la vérité, et que les fidèles sont fondés à la croire certaine. Nous soumettons humblement notre jugement au Jugement du Souverain Pontife, qui est chargé de gouverner l'Église universelle ».
Entre-temps, la foule des pèlerins venant voir la grotte et y demander de l'aide à Marie n’avait cessé de croître, venue de toute l'Europe, et les témoignages de miracles accomplis à la source de Massabielle s’accumulaient et faisaient grand bruit. Le verdict de l’évêque accroît encore cette popularité, et c’est ainsi que Lourdes, modeste chef-lieu des Pyrénées, soigneusement évité par le tourisme thermal alors en pleine explosion — son eau n'avait pas les propriétés curatives attribuées à celles de Luchon, Cauterets ou Bagnères-de-Bigorre — est devenue en quelques années la ville touristique la plus fréquentée de la région.
Mais revenons à Bernadette Soubirous, et voyons en quoi sa vie fut changée par ces évènements. Après la dernière apparition, la jeune fille n’a toujours pas fait sa communion et pour cela, elle doit toujours apprendre à lire et à écrire en Français. Elle est donc admise à "l'école des indigents", à l'hospice de Lourdes, tenu depuis 1836 par les Sœurs de la Charité de Nevers. Elle y apprend à lire et on lui enseigne le catéchisme et un métier. Les observateurs de l'époque notent que son recueillement en prière est impressionnant, mais aussi qu’elle est gaie, enjouée, espiègle et plutôt autoritaire avec ses compagnes — qui l'apprécient néanmoins beaucoup.
À l'extérieur, un culte inquiétant semble voué à la jeune bigourdane. On vend sa photo, les journaux parlent d'elle, on veut la voir. Ce tapage, dont Bernadette n’a probablement pas conscience, n’est pas pour plaire à l’Eglise l'essayiste Ruth Harris (Lourdes. La grande histoire des apparitions, des pèlerinages et des guérisons, Jean-Claude Lattès, 2001), affirme même que Bernadette devait « disparaître » de son vivant afin que l'Église puisse maîtriser totalement la capitalisation des miracles lourdais.
Pour une jeune fille sans dot, la vie de sœur était difficilement envisageable, mais Bernadette la célébrité de Bernadette Soubirous fait que divers couvents sont désormais prêts à l'accueillir, et le 7 juillet 1866, elle rejoint la congrégation des Sœurs de la Charité à Nevers. Elle ne reverra jamais les Pyrénées.
Bernadette Soubirous restera treize ans dans la congrégation, au sein de laquelle elle sera traitée sans égards spéciaux. Elle est toujours d’une obéissance à toute épreuve, comme en témoigne cette anecdote : on avait interdit à Bernadette de retourner à la grotte et on lui demanda : « Si la Vierge t’ordonnait d’y aller, que ferais-tu ? ». Bernadette répondit : « Je reviendrais demander la permission à Monsieur le Curé ».
Elle occupera successivement des postes d'aide infirmière, de responsable de l'infirmerie et de sacristine. Les quatre dernières années, elle est surtout malade, et son action religieuse sera surtout faite de prière et de recueillement. Elle écrit également quelques unes de ses pensées dans des carnets. Ces écrits sont des témoignages d’humilité, de foi et d’abnégation. « On n’aurait pas de mérite si on ne se dominait pas ! », «écrit-elle par exemple.
Atteinte, en plus de son asthme, d'une tuberculose osseuse, elle meurt le 16 avril 1879 à Nevers, à l'âge de trente-cinq ans.
P4572- Dans la prière
- Messages : 5078
Inscription : 01/08/2007
Re: Lourdes
Pour les besoins du procès en canonisation, son corps doit être reconnu. Son cercueil sera ouvert trois fois et son corps retrouvé intact.
Lors des exhumations, son corps fut lavé et le contact avec les "détergents" avait noirci sa peau mais on apprend par les docteurs Talon et Comte, chargés de l'examen du corps après 1923 que « le corps de la vénérable Bernadette est intact, le squelette complet, les muscles atrophiés mais bien conservés ; la peau parcheminée paraît seule avoir subi l'humidité du cercueil. Elle a pris une teinte grisâtre et est recouverte de quelques moisissures et d'une certaine quantité de cristaux de sels calcaires (…) ». Dans son livre de 1999, Dominique Lormier nous dit également que quelques années plus tard, la peau de Bernadette Soubirous a noirci, et que son visage et ses mains ont donc été recouverts d'un très fin masque de cire pour la présentation publique.
Elle repose depuis 1925 dans une châsse de verre et de bronze dans la chapelle de l'Espace Bernadette, à Nevers.
Bernadette Soubirous a été béatifiée le 14 juin 1925 puis canonisée le 8 décembre 1933.
Lors des exhumations, son corps fut lavé et le contact avec les "détergents" avait noirci sa peau mais on apprend par les docteurs Talon et Comte, chargés de l'examen du corps après 1923 que « le corps de la vénérable Bernadette est intact, le squelette complet, les muscles atrophiés mais bien conservés ; la peau parcheminée paraît seule avoir subi l'humidité du cercueil. Elle a pris une teinte grisâtre et est recouverte de quelques moisissures et d'une certaine quantité de cristaux de sels calcaires (…) ». Dans son livre de 1999, Dominique Lormier nous dit également que quelques années plus tard, la peau de Bernadette Soubirous a noirci, et que son visage et ses mains ont donc été recouverts d'un très fin masque de cire pour la présentation publique.
Elle repose depuis 1925 dans une châsse de verre et de bronze dans la chapelle de l'Espace Bernadette, à Nevers.
Bernadette Soubirous a été béatifiée le 14 juin 1925 puis canonisée le 8 décembre 1933.
P4572- Dans la prière
- Messages : 5078
Inscription : 01/08/2007
Re: Lourdes
Y a t'il un rapport avec Lourdes ?
P4572- Dans la prière
- Messages : 5078
Inscription : 01/08/2007
Re: Lourdes
FILIOLA est alsacienne d'origine... Femme de ménage, elle émigre à PARIS....
Mais la suite, allez la découvrir... Je crois que son histoire est passée récemment sur Stella Maris. A voir !
Mais la suite, allez la découvrir... Je crois que son histoire est passée récemment sur Stella Maris. A voir !
W3249312- Avec Saint Thomas d'Aquin
- Messages : 390
Inscription : 27/03/2006
Re: Lourdes
C'est sans doute pour cela qu'il veut les 2 COEURS UNIS sur le drapeau français...
Mais, peut-être pour vous plaire winest serait-il possible d'y mettre Ste ANNE, St Johachim, St Joseph, et les parents de st Anne, de St Johachim, de St Joseph et pourquoi pas les grands grands parents de Marie...
Avec les 2 COEURS UNIS...
Si vous comprenez le GRAND MESSAGE DE JESUS pour le DRAPEAU FRANCAIS, tout comme sa demande à Jeanne d'ARC pour son drapeau pour gagner la victoire sur les anglais...
C'est une question d'intelligence, c'est certain...
Mais, peut-être pour vous plaire winest serait-il possible d'y mettre Ste ANNE, St Johachim, St Joseph, et les parents de st Anne, de St Johachim, de St Joseph et pourquoi pas les grands grands parents de Marie...
Avec les 2 COEURS UNIS...
Si vous comprenez le GRAND MESSAGE DE JESUS pour le DRAPEAU FRANCAIS, tout comme sa demande à Jeanne d'ARC pour son drapeau pour gagner la victoire sur les anglais...
C'est une question d'intelligence, c'est certain...
Re: Lourdes
J'ai eu la chance de me rendre deux fois à LOURDES, la dernière en juillet de cette année!
J'aime cet endroit.... On s'y sent bien.... Je n'ai pu y rester qu'une journée à chaque fois, bien trop court pour tout visiter mais je sais que j'y retournerai encore.... J'ai eu l'impression de me requinquer en allant à la Grotte... Cela me faisait tout bizarre d'y être après avoir si souvent vu des photos...
J'ai tellement entendu parler dans ma jeunesse de Lourdes, de Ste Bernadette, je m'y suis intéressée par la suite et je m'y intéresse encore beaucoup ...
J'aime cet endroit.... On s'y sent bien.... Je n'ai pu y rester qu'une journée à chaque fois, bien trop court pour tout visiter mais je sais que j'y retournerai encore.... J'ai eu l'impression de me requinquer en allant à la Grotte... Cela me faisait tout bizarre d'y être après avoir si souvent vu des photos...
J'ai tellement entendu parler dans ma jeunesse de Lourdes, de Ste Bernadette, je m'y suis intéressée par la suite et je m'y intéresse encore beaucoup ...
Lune- Près de Jésus Christ
- Messages : 21
Age : 38
Localisation : Provence Alpes Côte d'Azur
Inscription : 03/10/2010
Re: Lourdes
Dailymotion - Lourdes (France) : L'Homme aux Mains greffées - une ... 4 oct. 2010 ... home > expression libre vidéos > lourdes (france) : l'homme aux mains greffées ... Le Français Denis Châtelier est l'un deux. ...
www.dailymotion.com/video/xf28ip_lourdes-france-l-homme-aux-mains-gr_webcam - www.dailymotion.com/video/xf28ip_lourdes-france-l-homme-aux-mains-gr_webcam+denis+chatelier+video+lourdes&cd=3&hl=fr&ct=clnk&gl=fr" target="_blank" rel="nofollow">En cache
www.dailymotion.com/video/xf28ip_lourdes-france-l-homme-aux-mains-gr_webcam - www.dailymotion.com/video/xf28ip_lourdes-france-l-homme-aux-mains-gr_webcam+denis+chatelier+video+lourdes&cd=3&hl=fr&ct=clnk&gl=fr" target="_blank" rel="nofollow">En cache
P4572- Dans la prière
- Messages : 5078
Inscription : 01/08/2007
Re: Lourdes
cette année avec des amis je vais au portugal ,la femme de mon ami ma dit on feras un tour a fatima ,moi tout ses trucs j'adere pas ,a cause de tout le commerce fait autour ont dirait des usines a ponions ,escuser moi l'expression,mais je vais faire l'effort d'y aller pour leurs faire plaisir .
ezech34- Contre la puce électronique
- Messages : 143
Age : 52
Localisation : var
Inscription : 22/01/2010
Re: Lourdes
dejà a st augustin a lyon ,j'enlevais les enveloppes pour les dons ,une fois je trouve sous une grille un petit sac avec des piece et des prieres a marie ,rasurez vous j'ai rien pris ,j'ai juste marquer Dieu n'est pas dans l'argent et remis le tout ou c'etais ,puis une fois aussi ,tous les dimanche un pauvre mandiant venait sur le peron ,et ouvrait la porte a tous ,et un jour le pretre a dit surtout ne lui donné pas ,donné a l'eglise ,le savon que je lui ai passé devant tous il savait plus ou se mettre il est partie se cacher ,je sais vous allez encore me dire ,celui là alors ... etc ,mais c'est plus fort que moi je suporte pas celà .
ezech34- Contre la puce électronique
- Messages : 143
Age : 52
Localisation : var
Inscription : 22/01/2010
Re: Lourdes
ezech34 : il y a beaucoup de vrai dans ce que vous dites.
Ceci étant, mon arrière-grand oncle, le Dr Alexis Carrel, élevé dans la foi catholique, s'en est détaché après ses études de médecine - à Lyon - pour des raisons purement cartésiennes.
Cependant son coeur était ouvert, en demande ; il a dit au 'Bon Dieu' : "Seigneur, si vous existez, faites-le moi savoir."
Eh bien, lors d'un voyage pour Lourdes, en train, long à l'époque (début du XXème siècle) il a vu, de ses yeux vu, une malade tuberculeuse au dernier stade récupérer immédiatement une santé parfaite.
L'histoire ne s'arrête pas là ; après une procession du Saint-Sacrement il s'isola pour prier, dans la nature. A l'endroit où il arriva se trouvait une infirmière portant un enfant dans les bras. L'enfant avait été aveugle-né et venait de retrouver la vue après la procession du Saint-Sacrement.
L'infirmière se nommait Anne de la Mairie.
Alexis et Anne se trouvèrent en communion d'esprit, se marièrent... une belle histoire. Pour la petite histoire le Dr Alexis Carrel a obtenu le prix Nobel de médecine en 1925 ; il est l'auteur du livre "Le voyage de Lourdes".
Bien à tous,
Hannah
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------
Lilia non laborant neque nent.
Ceci étant, mon arrière-grand oncle, le Dr Alexis Carrel, élevé dans la foi catholique, s'en est détaché après ses études de médecine - à Lyon - pour des raisons purement cartésiennes.
Cependant son coeur était ouvert, en demande ; il a dit au 'Bon Dieu' : "Seigneur, si vous existez, faites-le moi savoir."
Eh bien, lors d'un voyage pour Lourdes, en train, long à l'époque (début du XXème siècle) il a vu, de ses yeux vu, une malade tuberculeuse au dernier stade récupérer immédiatement une santé parfaite.
L'histoire ne s'arrête pas là ; après une procession du Saint-Sacrement il s'isola pour prier, dans la nature. A l'endroit où il arriva se trouvait une infirmière portant un enfant dans les bras. L'enfant avait été aveugle-né et venait de retrouver la vue après la procession du Saint-Sacrement.
L'infirmière se nommait Anne de la Mairie.
Alexis et Anne se trouvèrent en communion d'esprit, se marièrent... une belle histoire. Pour la petite histoire le Dr Alexis Carrel a obtenu le prix Nobel de médecine en 1925 ; il est l'auteur du livre "Le voyage de Lourdes".
Bien à tous,
Hannah
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------
Lilia non laborant neque nent.
Gaëlle- Combat avec l'Archange Michel
- Messages : 1003
Age : 71
Localisation : Beauraing - Belgique
Inscription : 26/09/2007
Re: Lourdes
certe je remet pas comment dire le pouvoir du lieu ,je veux bien croire en celà je crois aux miracles a 100% grace a Dieu j'ai meme guerie par aposition des mains bon nombres de personnes fut un temps ,biens des gens peuvent en temoigner ma femme elle meme .se qui me chagrine c'est tout se qui est autour ,a qui celà profite tout se commerce ,a Dieu ?
cordialement
sachant que je n'ai jamais demander d'argent pour les guerisons obtenu ,j'aurais eu l'impression de trahir Dieu .
d'autres de ma famille ont aussi des dons et les exploites et prennes de l'argent ,il connaisses ma position par raport a celà ,se qui ne m'empeche pas de leurs parler ,comme je dit chacun voit midi a sa porte ,mais sa m'empeche pas de leurs dire mon desacord avec eux a se sujet .
cordialement
sachant que je n'ai jamais demander d'argent pour les guerisons obtenu ,j'aurais eu l'impression de trahir Dieu .
d'autres de ma famille ont aussi des dons et les exploites et prennes de l'argent ,il connaisses ma position par raport a celà ,se qui ne m'empeche pas de leurs parler ,comme je dit chacun voit midi a sa porte ,mais sa m'empeche pas de leurs dire mon desacord avec eux a se sujet .
ezech34- Contre la puce électronique
- Messages : 143
Age : 52
Localisation : var
Inscription : 22/01/2010
Re: Lourdes
@ezech34 :
Il me semble que vous sortez du sujet non ? La guérison par imposition des mains, le magnétisme... ont fait couler de l'encre sur d'autres fils et valu plusieurs bannissements (= vacances à votre servante - qui ne parlait pas d'argent pour autant, à ce sujet...).
Nous sommes ici dans la rubrique 'pèlerinages', chapitre 'Lourdes'.
Merci de votre compréhension, c'est pour le bien de tous.
Hannah
------------------------------------------------------------------------------
Lilia non laborant neque nent.
Il me semble que vous sortez du sujet non ? La guérison par imposition des mains, le magnétisme... ont fait couler de l'encre sur d'autres fils et valu plusieurs bannissements (= vacances à votre servante - qui ne parlait pas d'argent pour autant, à ce sujet...).
Nous sommes ici dans la rubrique 'pèlerinages', chapitre 'Lourdes'.
Merci de votre compréhension, c'est pour le bien de tous.
Hannah
------------------------------------------------------------------------------
Lilia non laborant neque nent.
Gaëlle- Combat avec l'Archange Michel
- Messages : 1003
Age : 71
Localisation : Beauraing - Belgique
Inscription : 26/09/2007
Re: Lourdes
Il est dit "Ce monde appartient au prince Satan et tous ce qui ne vient pas de Dieu vient de lui"
Pourquoi Dieu resterait-il sur un monde fait de pierre ?
Eglise par définition comme on nous a fait croire avec le temps ne signifie point une édifice fait de main d'homme et rempli de beauté, même la définition elle même explique que c'est le rassemblement d'hommes et de femmes priant christ notre seigneur.
On arrive au temps des douleurs et le monde se tournent vers la pierre.
Réveil toi, je reviens te chercher tu égares mes brebis car tu t'es égaré toi même et tu ne veux voir la lumière et en aveugle tu dirige l'aveugle et tous les deux vous êtes tombé dans la fossé.
Pourquoi Dieu resterait-il sur un monde fait de pierre ?
Eglise par définition comme on nous a fait croire avec le temps ne signifie point une édifice fait de main d'homme et rempli de beauté, même la définition elle même explique que c'est le rassemblement d'hommes et de femmes priant christ notre seigneur.
On arrive au temps des douleurs et le monde se tournent vers la pierre.
Réveil toi, je reviens te chercher tu égares mes brebis car tu t'es égaré toi même et tu ne veux voir la lumière et en aveugle tu dirige l'aveugle et tous les deux vous êtes tombé dans la fossé.
tigrenoir- J'ai la foi
- Messages : 7
Inscription : 05/04/2009
Re: Lourdes
Merci M-DARC! superbe vidéo! Quelles belles explications du P Laurentin
Marie Rose- En adoration
- Messages : 2720
Localisation : bouches du rhône
Inscription : 07/01/2013
Page 3 sur 3 • 1, 2, 3
Sujets similaires
» PELERINAGE A LOURDES!
» En direct de Lourdes
» De Lourdes à Medjugorje...
» Chronique périphérique de Gilbert Chevalier (aveugle)
» besoin de renseignement pour aller a LOURDES
» En direct de Lourdes
» De Lourdes à Medjugorje...
» Chronique périphérique de Gilbert Chevalier (aveugle)
» besoin de renseignement pour aller a LOURDES
Page 3 sur 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum