Une maman sur Mars et les autres découvertes sur Mars
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Re: Une maman sur Mars et les autres découvertes sur Mars
samedi 10 octobre 2015
© Fournis par AFP L'acteur Matt Damon, qui joue un astrionaute dans le film "Seul sur Mars", le 18 août 2015 à La Cañada Flintridge, en Californie
L'Homme sur Mars, plus près de la fiction que de la réalité
L'Homme sur Mars: scientifiques et astronautes invités à l'avant-première du film "Seul sur Mars" de Ridley Scott à la Cité de l'Espace ont jugé prématurée une mission humaine sur la planète rouge, faute de finances et de progrès scientifiques suffisants.
Cinquante quatre ans après le premier Homme dans l'espace, le Russe Youri Gagarine, et 46 ans après les premiers pas sur la Lune de Neil Amstrong, le pas de géant de l'humanité sur Mars reste limité à des robots. Actuellement cinq orbiteurs tournent autour de la planète rouge et deux sont dessus, l'Américain Curiosity et l'Européen Philae.
"Ce film est vraiment bien. Mais dans la réalité envoyer un homme, c'est une autre affaire", juge l'ingénieur-support des astronautes européens Romain Charles, confiné pendant 520 jours en 2011 pour l'expérience ESA Mars 500, un voyage simulé sur mars.
Le film, présenté jeudi soir à la Cité de l'Espace de Toulouse, sort le 21 octobre en salles en France. Aux Etats-Unis depuis le 3 octobre, il fait un tabac tant le scénario, mettant en scène Matt Damon, fait croire à une histoire vraie.
Mais à ce jour, commentent les scientifiques invités à l'avant-première, les difficultés restent innombrables pour entreprendre une telle mission.
"Il reste trop d'inconnues à résoudre (environnement pendant le trajet et, à l'arrivée, psychologie pour la durée de 2 à 3 ans de la mission...). Et nous ne possédons pas toutes les technologies", analyse Sylvestre Maurice, planétologue à l'Université toulousaine Paul Sabatier et co-responsable de ChemCam (Chemical Camera) la caméra de Curiosity à l'origine d'images qui émerveillent les chercheurs.
- Mille milliards d'euros -
Autre problème: les astronautes d'aujourd'hui n'ont pas les compétences pour un tel voyage.
Tout travail est réalisé en lien direct avec le sol. "Le sol fait partie de l'équipage. Tout est discuté avec le sol", souligne l'astronaute Léopold Eyharts (Mir 1998 et ISS-Colombus 2008).
Lors d'une mission sur Mars, ces entretiens directs seront impossibles. Les communications seront trop longues avec un temps d'écart de 24 minutes! "Ce ne sont pas les mêmes compétences qu'on ira chercher chez les astronautes. Il faudra des hommes plus autonomes, plus bricoleurs. Nous, ce que nous faisons, c'est très bien. Mais peut-être faudra-t-il autre chose", admet Thomas Pesquet, en direct du centre spatial de la NASA à Houston (Texas), où il prépare une mission axée sur Mars pour novembre 2016.
L'autre muraille est financière: un chiffre faramineux: "Autour de mille milliards d'euros", indique M. Maurice. Une mise en orbite serait un peu moins chère mais toujours hors de prix: 200 milliards, près de 100 fois le coût de Curiosity.
Mais les scientifiques y croient. "On espère être les porteurs d'un projet de toute la planète", clame Thomas Pesquet.
"C'est populaire et l'humain veut explorer. Il faut voir aussi le retour que cela peut apporter à la science en général", renchérit M. Maurice, rappelant "le bénéfice scientifique des missions Apollo".
- Sans retour -
"Il faut, comme le dit Mark Watney (Matt Damon) dans le film, +résoudre les problèmes les uns après les autres+", souligne M. Maurice.
"Cinq départs, dont trois en 2016" sont prévus pour Mars avec chacun "pour objectif de préparer la venue de l'Homme".
Pour le planétologue, comme pour les astronomes, tout voyage vers la planète se fera avec "l'amélioration des connaissance et par étapes". "Peut-être avec un retour sur la Lune avec une présence permanente ou régulière", note-t-il.
En revanche, aucun d'entre eux ne croit à une mission sur Mars, sans retour sur Terre. "Si on pensait cela, nous n'aurions pas été sélectionnés", assure Léopold Eyharts. En plus, "ça coûterait trop cher" et "personne ne voudrait investir".
Pourtant un homme songe à cette hypothèse, selon Romain Charles: Buzz Aldrin, le 2e homme sur la Lune. "Quand il m'en a parlé, je lui ai dit: +c'est impossible+. Il m'a répondu qu'il croyait "impossible de rester enfermé 500 jours et que je l'avais fait".
© Fournis par AFP L'acteur Matt Damon, qui joue un astrionaute dans le film "Seul sur Mars", le 18 août 2015 à La Cañada Flintridge, en Californie
L'Homme sur Mars, plus près de la fiction que de la réalité
L'Homme sur Mars: scientifiques et astronautes invités à l'avant-première du film "Seul sur Mars" de Ridley Scott à la Cité de l'Espace ont jugé prématurée une mission humaine sur la planète rouge, faute de finances et de progrès scientifiques suffisants.
Cinquante quatre ans après le premier Homme dans l'espace, le Russe Youri Gagarine, et 46 ans après les premiers pas sur la Lune de Neil Amstrong, le pas de géant de l'humanité sur Mars reste limité à des robots. Actuellement cinq orbiteurs tournent autour de la planète rouge et deux sont dessus, l'Américain Curiosity et l'Européen Philae.
"Ce film est vraiment bien. Mais dans la réalité envoyer un homme, c'est une autre affaire", juge l'ingénieur-support des astronautes européens Romain Charles, confiné pendant 520 jours en 2011 pour l'expérience ESA Mars 500, un voyage simulé sur mars.
Le film, présenté jeudi soir à la Cité de l'Espace de Toulouse, sort le 21 octobre en salles en France. Aux Etats-Unis depuis le 3 octobre, il fait un tabac tant le scénario, mettant en scène Matt Damon, fait croire à une histoire vraie.
Mais à ce jour, commentent les scientifiques invités à l'avant-première, les difficultés restent innombrables pour entreprendre une telle mission.
"Il reste trop d'inconnues à résoudre (environnement pendant le trajet et, à l'arrivée, psychologie pour la durée de 2 à 3 ans de la mission...). Et nous ne possédons pas toutes les technologies", analyse Sylvestre Maurice, planétologue à l'Université toulousaine Paul Sabatier et co-responsable de ChemCam (Chemical Camera) la caméra de Curiosity à l'origine d'images qui émerveillent les chercheurs.
- Mille milliards d'euros -
Autre problème: les astronautes d'aujourd'hui n'ont pas les compétences pour un tel voyage.
Tout travail est réalisé en lien direct avec le sol. "Le sol fait partie de l'équipage. Tout est discuté avec le sol", souligne l'astronaute Léopold Eyharts (Mir 1998 et ISS-Colombus 2008).
Lors d'une mission sur Mars, ces entretiens directs seront impossibles. Les communications seront trop longues avec un temps d'écart de 24 minutes! "Ce ne sont pas les mêmes compétences qu'on ira chercher chez les astronautes. Il faudra des hommes plus autonomes, plus bricoleurs. Nous, ce que nous faisons, c'est très bien. Mais peut-être faudra-t-il autre chose", admet Thomas Pesquet, en direct du centre spatial de la NASA à Houston (Texas), où il prépare une mission axée sur Mars pour novembre 2016.
L'autre muraille est financière: un chiffre faramineux: "Autour de mille milliards d'euros", indique M. Maurice. Une mise en orbite serait un peu moins chère mais toujours hors de prix: 200 milliards, près de 100 fois le coût de Curiosity.
Mais les scientifiques y croient. "On espère être les porteurs d'un projet de toute la planète", clame Thomas Pesquet.
"C'est populaire et l'humain veut explorer. Il faut voir aussi le retour que cela peut apporter à la science en général", renchérit M. Maurice, rappelant "le bénéfice scientifique des missions Apollo".
- Sans retour -
"Il faut, comme le dit Mark Watney (Matt Damon) dans le film, +résoudre les problèmes les uns après les autres+", souligne M. Maurice.
"Cinq départs, dont trois en 2016" sont prévus pour Mars avec chacun "pour objectif de préparer la venue de l'Homme".
Pour le planétologue, comme pour les astronomes, tout voyage vers la planète se fera avec "l'amélioration des connaissance et par étapes". "Peut-être avec un retour sur la Lune avec une présence permanente ou régulière", note-t-il.
En revanche, aucun d'entre eux ne croit à une mission sur Mars, sans retour sur Terre. "Si on pensait cela, nous n'aurions pas été sélectionnés", assure Léopold Eyharts. En plus, "ça coûterait trop cher" et "personne ne voudrait investir".
Pourtant un homme songe à cette hypothèse, selon Romain Charles: Buzz Aldrin, le 2e homme sur la Lune. "Quand il m'en a parlé, je lui ai dit: +c'est impossible+. Il m'a répondu qu'il croyait "impossible de rester enfermé 500 jours et que je l'avais fait".
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Une maman sur Mars et les autres découvertes sur Mars
Bonjour.
Oui,l'analyse psychologique de ces films récents,tout comme Gravity qui associent la solitude et le monde sidéral peut indiquer le stress profond que subit l'Amérique des temps actuels.
Le problème de ce pays a toujours été un peu "l’isolationnisme" dont on a parlé à une certaine époque.
Les US voudraient être les bienfaiteurs de l'humanité,ceux qui aident les pays,et ils l'ont fait brillamment pour la Grande Guerre,mais ils restent les mal-aimés de la planète.
La solitude dans le cosmos.
Mais il y a encore plus profond:la destinée de l'homme après sa vie terrestre,sa vie sociale,sa vie de l'hyper-communication incessante avec les autres qui se trouve brutalement tranchée à sa mort.
Toute relation est coupée pour une nouvelle vie dans un état inconnu et complètement nouveau,autre.
L'homme avec Dieu se retrouve en Lui,mais l'homme sans Dieu qui n'a compté que sur la "fausse sécurité des relations sociales" [note] se retrouve effectivement comme ce cosmonaute perdu sur Mars ou comme ce couple désespérément perdu à la dérive dans l'infini du vide absolu.
[note]:Ce jeu de mot génial sur la "sécurité sociale" m'a été donné dans une correspondance avec une religieuse ermite de haute spiritualité.
Oui,l'analyse psychologique de ces films récents,tout comme Gravity qui associent la solitude et le monde sidéral peut indiquer le stress profond que subit l'Amérique des temps actuels.
Le problème de ce pays a toujours été un peu "l’isolationnisme" dont on a parlé à une certaine époque.
Les US voudraient être les bienfaiteurs de l'humanité,ceux qui aident les pays,et ils l'ont fait brillamment pour la Grande Guerre,mais ils restent les mal-aimés de la planète.
La solitude dans le cosmos.
Mais il y a encore plus profond:la destinée de l'homme après sa vie terrestre,sa vie sociale,sa vie de l'hyper-communication incessante avec les autres qui se trouve brutalement tranchée à sa mort.
Toute relation est coupée pour une nouvelle vie dans un état inconnu et complètement nouveau,autre.
L'homme avec Dieu se retrouve en Lui,mais l'homme sans Dieu qui n'a compté que sur la "fausse sécurité des relations sociales" [note] se retrouve effectivement comme ce cosmonaute perdu sur Mars ou comme ce couple désespérément perdu à la dérive dans l'infini du vide absolu.
[note]:Ce jeu de mot génial sur la "sécurité sociale" m'a été donné dans une correspondance avec une religieuse ermite de haute spiritualité.
pax et bonum- Avec les anges
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Re: Une maman sur Mars et les autres découvertes sur Mars
Excellente projection de la réalité spirituelle sur la réalité cosmique.
Merci Pax
Merci Pax
Lotfi- Dans la prière
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Re: Une maman sur Mars et les autres découvertes sur Mars
Matt Damon vu dans le film "seul sur Mars" mais aussi dans un autre film "Interstellar" où là aussi il est bloqué sur une planète!
Apparemment il voyage beaucoup dans l'espace..
Apparemment il voyage beaucoup dans l'espace..
Re: Une maman sur Mars et les autres découvertes sur Mars
Mais si les voyages dans l'espace consistent à être bloqué,seul ou en couple désespéré,on a du souci à se faire pour la conquête spatiale!
pax et bonum- Avec les anges
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Re: Une maman sur Mars et les autres découvertes sur Mars
D'autres pièces à ajouter au puzzle montrant d'anciennes civilisations martiennes.
https://www.youtube.com/watch?v=8Minin6t5o8
https://www.youtube.com/watch?v=8Minin6t5o8
pax et bonum- Avec les anges
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Re: Une maman sur Mars et les autres découvertes sur Mars
Sur cette video on peut distinguer à plusieurs reprises comme des carcasses d'animaux sur le dos,fossilisés,dont on remarque nettement les pattes recourbées.
https://www.youtube.com/watch?v=0MSLSxBmMQo
https://www.youtube.com/watch?v=0MSLSxBmMQo
pax et bonum- Avec les anges
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Re: Une maman sur Mars et les autres découvertes sur Mars
Sur ces videos,il y a une large part d'interprétations et d'erreurs dès que l'on voit un rocher rappelant une forme.Mais parfois le doute fait place au trouble lorsque l'image est plus nette et le sujet plus précis.
Dans celle-ci,il est difficile de nier qu'il s'agit d'un squelette humanoïde en son entier et bien proportionné.
Il apparaît à 6' exatement.
https://www.youtube.com/watch?v=_RbUydzAMSo
On remarque la particularité des orbites occulaires rectangulaires.Cette même forme se retrouve dans un autre crâne à 10'20''.
Dans celle-ci,il est difficile de nier qu'il s'agit d'un squelette humanoïde en son entier et bien proportionné.
Il apparaît à 6' exatement.
https://www.youtube.com/watch?v=_RbUydzAMSo
On remarque la particularité des orbites occulaires rectangulaires.Cette même forme se retrouve dans un autre crâne à 10'20''.
pax et bonum- Avec les anges
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Re: Une maman sur Mars et les autres découvertes sur Mars
pax et bonum a écrit:Sur ces videos,il y a une large part d'interprétations et d'erreurs dès que l'on voit un rocher rappelant une forme.Mais parfois le doute fait place au trouble lorsque l'image est plus nette et le sujet plus précis.
Dans celle-ci,il est difficile de nier qu'il s'agit d'un squelette humanoïde en son entier et bien proportionné.
Il apparaît à 6' exatement.
https://www.youtube.com/watch?v=_RbUydzAMSo
On remarque la particularité des orbites occulaires rectangulaires.Cette même forme se retrouve dans un autre crâne à 10'20''.
Lotfi- Dans la prière
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Re: Une maman sur Mars et les autres découvertes sur Mars
Les photos de la NASA sur Mars sont prises depuis la Terre,sur l’île Devon au Canada
http://stopmensonges.com/plusieurs-photos-de-la-nasa-sur-mars-sont-prises-depuis-la-terre-sur-lile-devon-au-canada/
http://stopmensonges.com/plusieurs-photos-de-la-nasa-sur-mars-sont-prises-depuis-la-terre-sur-lile-devon-au-canada/
Lotfi- Dans la prière
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Re: Une maman sur Mars et les autres découvertes sur Mars
Quand la NASA nous enfume avec les photos Martienne de la Terre… !
http://homme-et-espace.over-blog.com/2015/12/quand-la-nasa-nous-enfume-avec-les-photos-martienne-de-la-terre.html
http://homme-et-espace.over-blog.com/2015/12/quand-la-nasa-nous-enfume-avec-les-photos-martienne-de-la-terre.html
Lotfi- Dans la prière
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Inscription : 01/08/2011
Re: Une maman sur Mars et les autres découvertes sur Mars
Sur l’île Devon, il y a un paysage identique à celui des images de la NASA (présentées à nous comme étant des images de Mars) ils ont des bases permanentes sur l’île, les rovers miniatures sont équipés de caméras se promenant partout, et des personnes équipées en costumes d’astronautes.
Avec la NASA qui avoue truquer les photos avant de les diffuser au public et le fait qu’elle a été prise plus d’une fois truquant les paysages, la connexion devient limpide... les photos ne sont PAS de Mars !
Les missions de la NASA vers Mars ne sont qu’une triste plaisanterie…
Les Rovers n’ont jamais quitté la Terre et les pouvoirs en place ont détourné encore d’autres milliards de l’argent des contribuables, utilisés pour leurs projets noirs.
La NASA utilise un emplacement secondaire sur la Terre pour simuler l’environnement Martien, il se trouve dans le Désert de Mojave.
Dans cet emplacement, ils apprennent aux astronautes à se promener et faire leurs travaux quotidiens en étant habillé dans des combinaisons spatiales. Il est aussi possible que la NASA envoie leurs équipes dans des zones reculées diverses sur Terre, pour prendre des photos de l’environnement stérile, lesquelles seront modifiées plus tard pour ressembler à Mars.
Ils peuvent même créer des environnements totalement faux, en combinant deux ou plusieurs images, ou par ajout/retrait de roches, de collines ou même de montagnes, techniques déjà bien rodée avec les clichés lunaire !
Avec la NASA qui avoue truquer les photos avant de les diffuser au public et le fait qu’elle a été prise plus d’une fois truquant les paysages, la connexion devient limpide... les photos ne sont PAS de Mars !
Les missions de la NASA vers Mars ne sont qu’une triste plaisanterie…
Les Rovers n’ont jamais quitté la Terre et les pouvoirs en place ont détourné encore d’autres milliards de l’argent des contribuables, utilisés pour leurs projets noirs.
La NASA utilise un emplacement secondaire sur la Terre pour simuler l’environnement Martien, il se trouve dans le Désert de Mojave.
Dans cet emplacement, ils apprennent aux astronautes à se promener et faire leurs travaux quotidiens en étant habillé dans des combinaisons spatiales. Il est aussi possible que la NASA envoie leurs équipes dans des zones reculées diverses sur Terre, pour prendre des photos de l’environnement stérile, lesquelles seront modifiées plus tard pour ressembler à Mars.
Ils peuvent même créer des environnements totalement faux, en combinant deux ou plusieurs images, ou par ajout/retrait de roches, de collines ou même de montagnes, techniques déjà bien rodée avec les clichés lunaire !
Lotfi- Dans la prière
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Re: Une maman sur Mars et les autres découvertes sur Mars
Merci de vous intéresser au sujet.
Il y a certainement quelques photos truquées comme la première vue de l'homme debout mais qui ne se trouve pas dans la video.
Maintenant,si tout est falsifié avec des montages terrestres,cela indique que les US ont également inventé le voyage lunaire de 1969.
Même si les vues du robot Curiosity ne sont pas martiennes,il reste tous les clichés des missions satellites sur Mars,avec la caméra française performante HIRISE où l'on relève des anomalies et traces d'une civilisation disparue qui sont montrées dans ce fil depuis le début.
A+
Il y a certainement quelques photos truquées comme la première vue de l'homme debout mais qui ne se trouve pas dans la video.
Maintenant,si tout est falsifié avec des montages terrestres,cela indique que les US ont également inventé le voyage lunaire de 1969.
Même si les vues du robot Curiosity ne sont pas martiennes,il reste tous les clichés des missions satellites sur Mars,avec la caméra française performante HIRISE où l'on relève des anomalies et traces d'une civilisation disparue qui sont montrées dans ce fil depuis le début.
A+
Dernière édition par pax et bonum le Ven 9 Mar 2018 - 20:33, édité 1 fois
pax et bonum- Avec les anges
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Re: Une maman sur Mars et les autres découvertes sur Mars
Ce que vous avez dit il y a 8 Ans ( je n'étais pas là) est vrai.pax et bonum a écrit:....oui,maintenant,mais la plupart des scientifiques disent que Mars ressemblait autrefois à la terre,avec eau et atmosphère qui a disparu.
Elle devait être plus froide,car plus éloignée du soleil,mais habitable.
Ces fortins carrés immenses et les structures photographiées ne se sont pas faites seules par l'érosion ou dépôts naturels.
Ces constructions dénotent la présence d'une intelligence en des temps fort éloignés.
Mars est derrière nous,mais Mars aussi est devant nous,car si l'effet de serre s'accélère,l'eau et l'atmosphère vont diminuer et les deux planètes deviendront semblables:un grand désert sec,avec une semblant de vie bactérienne dans les zones de dégel,comme c'est le cas actuellement sur la planète rouge.
Il est fort possible que Mars aurait abrité une civilisation intelligente,comme des milliers de planètes qui abritent actuellement des creatures intelligentes ( des textes religieux d'appui ainsi que des visions catholiques),dont certaines creatures qui n'avaient pas commis la faute d'Adam ( Textes religieux d'appui et des visionnaires catholiques et orthodoxes aussi).
Ceci étant,je reste septique car loin de croire aux Américains....C'est malheureux oui,souvent ils nous cachent des vérités et souvent ils nous racontent n'importent quoi.
La presse internationale notamment scientifique reste timide pour commenter et analyser ces photos.elles ne disent rien et c'est la preuve même que les photos qui circulent sur internet sont fausses..
Lotfi- Dans la prière
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Re: Une maman sur Mars et les autres découvertes sur Mars
L'univers bouillonne de vie sous une multitude de formes
Message de Dieu le Père par l’entremise de Lec des Philippines - 28 Novembre 2008 - 6h45
Fils, permet qu'à travers toi je puise communiquer avec mon peuple fidèle.
Je suis le Dieu du ciel et de la terre et de tout ce qui est dans l'ensemble de la création. Ma puissance s'étend bien au-delà de ce que les limites de l'esprit humain peut comprendre et ma miséricorde et mon amour ne peuvent toujours pas être comprit dans sa profondeur. Comme je suis le Dieu de l'univers et de tout ce qu'il contient, je vous connais chacun personnellement, comment vous m'aimez, moi et mon fils, et de la façon dont vous vous traitez les uns les autres.
L'univers bouillonne de vie sous une multitude de formes. Lorsque vous entrerez dans ma gloire, vos yeux seront ouverts aux grandes merveilles de la création. Vous verrez des mondes qui vous étonneront avec leurs merveilles et leurs incroyables splendeurs.
Message de Dieu le Père par l’entremise de Lec des Philippines - 28 Novembre 2008 - 6h45
Fils, permet qu'à travers toi je puise communiquer avec mon peuple fidèle.
Je suis le Dieu du ciel et de la terre et de tout ce qui est dans l'ensemble de la création. Ma puissance s'étend bien au-delà de ce que les limites de l'esprit humain peut comprendre et ma miséricorde et mon amour ne peuvent toujours pas être comprit dans sa profondeur. Comme je suis le Dieu de l'univers et de tout ce qu'il contient, je vous connais chacun personnellement, comment vous m'aimez, moi et mon fils, et de la façon dont vous vous traitez les uns les autres.
L'univers bouillonne de vie sous une multitude de formes. Lorsque vous entrerez dans ma gloire, vos yeux seront ouverts aux grandes merveilles de la création. Vous verrez des mondes qui vous étonneront avec leurs merveilles et leurs incroyables splendeurs.
Lotfi- Dans la prière
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Re: Une maman sur Mars et les autres découvertes sur Mars
Oui,l'univers bouillonne de vie et les traces de vie et de civilisations passées demeurent.
Mais l'attitude de la NASA reste inexpliquée et s'enfonce dans le mensonge depuis les pseudos voyages lunaires des années 70.
Mais dans l'hypothèse d'une falsification de la Nasa pour les vues prises par le robot Curiosity,on peut se demander pourquoi ils auraient choisi un paysage terrestre comportant des pierres taillées à angle droit, des crânes fossilisées, des carcasses fossiles d'animaux pattes en l'air ,et d'un squelette humanoïde parfaitement reconnaissable...?
Une telle négligence est impossible et va dans le sens d'une authenticité des images martiennes.
Mais l'attitude de la NASA reste inexpliquée et s'enfonce dans le mensonge depuis les pseudos voyages lunaires des années 70.
Mais dans l'hypothèse d'une falsification de la Nasa pour les vues prises par le robot Curiosity,on peut se demander pourquoi ils auraient choisi un paysage terrestre comportant des pierres taillées à angle droit, des crânes fossilisées, des carcasses fossiles d'animaux pattes en l'air ,et d'un squelette humanoïde parfaitement reconnaissable...?
Une telle négligence est impossible et va dans le sens d'une authenticité des images martiennes.
Dernière édition par pax et bonum le Ven 9 Mar 2018 - 20:34, édité 1 fois
pax et bonum- Avec les anges
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Re: Une maman sur Mars et les autres découvertes sur Mars
Tout simplement ils cherchent le financement.
Beaucoup d'argent donné par des Milliardaires US et étrangers.
Certains organismes et Etablissements / Labo ( Pharmacies...) financent la NASA et même des moyens orientaux.
Beaucoup d'argent donné par des Milliardaires US et étrangers.
Certains organismes et Etablissements / Labo ( Pharmacies...) financent la NASA et même des moyens orientaux.
Lotfi- Dans la prière
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Re: Une maman sur Mars et les autres découvertes sur Mars
Tous ces objets sont importés depuis des labos ou sculptés par la NASA.pax et bonum a écrit:
Mais dans l'hypothèse d'une falsification de la Nasa pour les vues prises par le robot Spirit,on peut se demander pourquoi ils auraient choisi un paysage terrestre comportant des pierres taillées à angle droit, des crânes fossilisées, des carcasses fossiles d'animaux pattes en l'air ,et d'un squelette humanoïde parfaitement reconnaissable...?
Une telle négligence est impossible et va dans le sens d'une authenticité des images martiennes.
Sinon ces infos auraient soulevé la curiosité des TV...Un seul objet aperçu et la presse serait la première à faire des commentaires avec appui des scientifiques...Pour le moment les Milliers de scientifiques n'ont pas commenté ces photos.
lorsque les télescopes avaient détecté des planètes,la plupart gazeuses ou extra géantes ( incapables d'abriter des vies) eh bien celà aurait fait un BOOM dans la presse internationale.
A bientôt
Dernière édition par Lotfi le Sam 10 Mar 2018 - 0:54, édité 1 fois
Lotfi- Dans la prière
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Re: Une maman sur Mars et les autres découvertes sur Mars
citation:"Tous ces objets sont importés depuis des labos ou sculptés par la NASA."
Si c'était le cas,cela voudrait dire que la NASA voudrait prouver une vie passée sur Mars.
Or ce n'est pas le cas,car c'est le silence total et les US continuent à forer leur petit trou pour trouver de l'eau!
Si c'était le cas,cela voudrait dire que la NASA voudrait prouver une vie passée sur Mars.
Or ce n'est pas le cas,car c'est le silence total et les US continuent à forer leur petit trou pour trouver de l'eau!
pax et bonum- Avec les anges
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Re: Une maman sur Mars et les autres découvertes sur Mars
Plutôt toute la mise en scène est dans le silence....Dans le silence ils cherchent la crédibilité...
Mais qui sait restons prudents tout est possible
Mais qui sait restons prudents tout est possible
Lotfi- Dans la prière
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Re: Une maman sur Mars et les autres découvertes sur Mars
Je ne suis pas d'accord pour dire que tout a été falsifié.
Il faut distinguer le voyage lunaire de 1969 de la robotique spatiale d'aujourd'hui.
Autant les documents de l'homme sur la Lune apportent des centaines de contradictions scientifiques,autant l'exploration des satellites et des robots sur Mars sont crédibles scientifiquement et sans faille.
La seule chose que l'on peut dénoncer est que la NASA cache ses propres découvertes pour des raisons obscures.
Il faut distinguer le voyage lunaire de 1969 de la robotique spatiale d'aujourd'hui.
Autant les documents de l'homme sur la Lune apportent des centaines de contradictions scientifiques,autant l'exploration des satellites et des robots sur Mars sont crédibles scientifiquement et sans faille.
La seule chose que l'on peut dénoncer est que la NASA cache ses propres découvertes pour des raisons obscures.
pax et bonum- Avec les anges
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Re: Une maman sur Mars et les autres découvertes sur Mars
Tout à fait mais soyons vigilants lorsque l'info vient des USA/
Lotfi- Dans la prière
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Re: Une maman sur Mars et les autres découvertes sur Mars
Mais pour l'instant,le grand menteur ou plutôt le grand illusionniste est Elon Musk ,ce milliardaire grâce à la voiture électrique Tesla et qui veut maintenant préparer un voyage humain sur Mars.
Dommage que cet homme intelligent n'ait pas persévéré dans ses premières intuitions pour sauver la planète:voitures électriques,tuile solaire bien plus maniable que les panneaux et autres investissements de recherche pour éliminer les déchets et les eaux usées.
Comment vouloir aller sur Mars alors qu'aucun humain n'a franchi la ceinture de radiations de Van Allen...?
Les russes bien plus futés se sont bien rendu compte que la petite chienne "laïca" à bord du Spoutnick n'a pas survécu aux radiations!
Dommage que cet homme intelligent n'ait pas persévéré dans ses premières intuitions pour sauver la planète:voitures électriques,tuile solaire bien plus maniable que les panneaux et autres investissements de recherche pour éliminer les déchets et les eaux usées.
Comment vouloir aller sur Mars alors qu'aucun humain n'a franchi la ceinture de radiations de Van Allen...?
Les russes bien plus futés se sont bien rendu compte que la petite chienne "laïca" à bord du Spoutnick n'a pas survécu aux radiations!
pax et bonum- Avec les anges
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Re: Une maman sur Mars et les autres découvertes sur Mars
Je me demande est ce possible scientifiquement à l'heure actuelle de surmonter les problèmes de radiation?
Lotfi- Dans la prière
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Re: Une maman sur Mars et les autres découvertes sur Mars
A l'heure actuelle,peut-être,mais tout est question de poids.
S'il faut des carapaces de plomb,cela demande une puissance de décollage en conséquence.
On sait que l'on regarde de près les astronautes qui sortent de la Station Internationale en combinaison protégée et leur état de Santé.
Et nous sommes loin de la Ceinture de Van Allen autrement plus dangereuse!
S'il faut des carapaces de plomb,cela demande une puissance de décollage en conséquence.
On sait que l'on regarde de près les astronautes qui sortent de la Station Internationale en combinaison protégée et leur état de Santé.
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pax et bonum- Avec les anges
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Re: Une maman sur Mars et les autres découvertes sur Mars
Hier sur National Géo (TV) ils ont parlé de l'animal le plus puissant sur terre.
Il s'agit du tardigrade.
Cet Animal est capable de résister 100 fois plus qu'un Elephant à une radiation.
Cet Animal pourrait il vivre sur la Planete Mars?
SCIENCE - Même pas mal! Le tardigrade, animal microscopique connu pour sa résistance, serait capable de survivre aux conséquences d'une collision de la Terre avec un astéroïde géant, contrairement à l'Homme, assure une étude.
Surnommé l'ourson d'eau, cet étrange animal boudiné à huit pattes griffues, qui mesure environ un demi-millimètre de longueur, "survivra jusqu'à la mort du Soleil", affirment des chercheurs dont l'étude est publiée ce vendredi 14 juillet dans Scientific Reports.
Le tardigrade peut donc espérer vivre encore pendant "au moins 10 milliards d'années", soit bien plus longtemps que l'espèce humaine, ajoute l'équipe réunissant des chercheurs de l'Université d'Oxford (Royaume-Uni) et de l'Université d'Harvard (États-Unis).
Petit mais costaud
Sur Terre, on trouve ce superchampion un peu partout, y compris sur certains sommets de l'Himalaya et dans les profondeurs de l'océan.
Considéré comme l'animal le plus indestructible de la planète, le tardigrade -dont le nom signifie "celui qui marche lentement"- est capable de survivre pendant 30 ans sans manger ni boire. Il peut endurer des températures extrêmes, allant de -272°C jusqu'à 150°C, pendant quelques minutes.
Il supporte toutes sortes de pressions extrêmes, et peut vivre dans les profondeurs marines comme dans le vide glacial de l'espace. Il présente aussi une bonne résistance aux radiations, contrairement à l'Homme.
Autant dire qu'il s'agit d'un cobaye virtuel idéal pour tester sur ordinateur la capacité de la vie à résister à des catastrophes venues du ciel.
"Sans notre technologie qui nous protège, l'Homme est une espèce très fragile. De petits changements dans notre environnement peuvent avoir des conséquences dramatiques pour nous", relève Rafael Alves Batista, de l'Université d'Oxford, co-auteur de l'étude. "Il y a beaucoup d'espèces plus résistantes sur Terre. La vie est susceptible de se poursuivre bien après notre disparition", souligne-t-il.
Les chercheurs ont étudié les chances de survie du tardigrade (Milnesium tardigradum) à plusieurs catastrophes venues du ciel, au moyen de plusieurs modèles mathématiques.
https://www.huffingtonpost.fr/2017/07/17/en-cas-dapocalypse-il-resterait-au-moins-un-animal-en-vie_a_23033356/
Il s'agit du tardigrade.
Cet Animal est capable de résister 100 fois plus qu'un Elephant à une radiation.
Cet Animal pourrait il vivre sur la Planete Mars?
Le tardigrade, déjà célèbre pour ses capacités de survie, devrait tout simplement "survivre jusqu'à la mort du soleil", selon une nouvelle étude.
SCIENCE - Même pas mal! Le tardigrade, animal microscopique connu pour sa résistance, serait capable de survivre aux conséquences d'une collision de la Terre avec un astéroïde géant, contrairement à l'Homme, assure une étude.
Surnommé l'ourson d'eau, cet étrange animal boudiné à huit pattes griffues, qui mesure environ un demi-millimètre de longueur, "survivra jusqu'à la mort du Soleil", affirment des chercheurs dont l'étude est publiée ce vendredi 14 juillet dans Scientific Reports.
Le tardigrade peut donc espérer vivre encore pendant "au moins 10 milliards d'années", soit bien plus longtemps que l'espèce humaine, ajoute l'équipe réunissant des chercheurs de l'Université d'Oxford (Royaume-Uni) et de l'Université d'Harvard (États-Unis).
Petit mais costaud
Sur Terre, on trouve ce superchampion un peu partout, y compris sur certains sommets de l'Himalaya et dans les profondeurs de l'océan.
Considéré comme l'animal le plus indestructible de la planète, le tardigrade -dont le nom signifie "celui qui marche lentement"- est capable de survivre pendant 30 ans sans manger ni boire. Il peut endurer des températures extrêmes, allant de -272°C jusqu'à 150°C, pendant quelques minutes.
Il supporte toutes sortes de pressions extrêmes, et peut vivre dans les profondeurs marines comme dans le vide glacial de l'espace. Il présente aussi une bonne résistance aux radiations, contrairement à l'Homme.
Autant dire qu'il s'agit d'un cobaye virtuel idéal pour tester sur ordinateur la capacité de la vie à résister à des catastrophes venues du ciel.
"Sans notre technologie qui nous protège, l'Homme est une espèce très fragile. De petits changements dans notre environnement peuvent avoir des conséquences dramatiques pour nous", relève Rafael Alves Batista, de l'Université d'Oxford, co-auteur de l'étude. "Il y a beaucoup d'espèces plus résistantes sur Terre. La vie est susceptible de se poursuivre bien après notre disparition", souligne-t-il.
Les chercheurs ont étudié les chances de survie du tardigrade (Milnesium tardigradum) à plusieurs catastrophes venues du ciel, au moyen de plusieurs modèles mathématiques.
https://www.huffingtonpost.fr/2017/07/17/en-cas-dapocalypse-il-resterait-au-moins-un-animal-en-vie_a_23033356/
Lotfi- Dans la prière
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Re: Une maman sur Mars et les autres découvertes sur Mars
https://www.nirgal.net/homme2.html
Les contraintes d'un voyage vers Mars Une mission humaine vers Mars pose de nombreux problèmes. On ne peut pas en effet prévoir, dans l'état actuel de nos connaissances, les effets sur un organisme humain d'un vol aussi prolongé que le vol vers Mars. En moyenne, un aller simple vers Mars prend entre 6 à 9 mois. L'homme n'a pas séjourné plus de 14 mois dans l'espace, ce record étant détenu par le cosmonaute Valeri Poliakof à bord de la station spatiale Mir. Cela indique certes que l'homme doit pouvoir supporter sans trop de dommage un voyage vers Mars, mais cela ne nous donne aucune indication sur ce qu'il risque de subir et d'éprouver une fois à la surface de la planète rouge. Que savons nous finalement d'un vol prolongé en absence de pesanteur, des conditions de travail à la surface de Mars et de la capacité des astronautes à supporter un retour à la gravité terrestre après un séjour de plusieurs années dans l'espace ? Gravité zéro !Le mal de l'espaceL'élément le plus important à prendre en compte lors d'un vol spatial n'est autre que l'apesanteur. L'absence de pesanteur a d'abord un effet important sur le sens de l'équilibre. C'est l'oreille interne, grâce aux otolithes, (de petites particules de calcium qui se déplacent librement sous l'effet de la gravité et dont la position est connue par l'interaction avec des cils) et aux canaux semi-circulaires, qui nous permet de positionner la verticale et de ressentir les mouvements de notre corps. En apesanteur, l'oreille interne ne fonctionne plus correctement. Les signaux qui proviennent des yeux et des canaux semi-circulaires indiquent au cerveau que la tête vient de tourner. Mais les otolithes ne donnent pas confirmation, car leur action dépend de la gravité. Les astronautes ressentent alors différents symptômes : cela va du mal de tête au vomissement avec nausées, en passant par une étrange et désagréable sensation de désorientation. C'est le fameux mal de l'espace (SMS ou Space Motion Sickness). Ainsi, pendant les toutes premières heures de la mission, les astronautes peuvent très bien ne pas être à même de réaliser certaines tâches qui demandent de la concentration et une bonne forme physique. Le mal de l'espace est en général temporaire et l'homme s'adapte plus ou moins rapidement à son nouvel environnement (les symptômes commencent par s'intensifier au bout de quelques heures pour disparaître généralement en deux jours). De plus, au bout de plusieurs vols de longue durée, le mal de l'espace a tendance à diminuer d'intensité. Mais on a mentionné des cas ou il réapparaît pendant une mission de longue durée. Enfin, le mal de l'espace ne semble toucher que la moitié environ des astronautes. Il est important de noter ici qu'il existe une grande variabilité dans la tolérance d'un individu aux conditions régnant dans l'espace. Même remarque en ce qui concerne la réadaptation à l'environnement terrestre, une fois la mission terminée... Lors du retour sur Terre, les astronautes ont du mal à maintenir une posture correcte, surtout avec les yeux fermés. Les effets semblent être proportionnels à la durée de la mission. Dans les cas les plus graves, les astronautes ressentent des vertiges lorsqu'ils tournent sur eux mêmes ou pendant des mouvements rapides de la tête. Certains vomissent même dès qu'ils bougent un peu trop la tête. Ces effets sont assez inquiétants. Que va-t-il se passer lorsque les astronautes vont débarquer à la surface de Mars et retrouver une certaine gravité, après un an en apesanteur ? Il se pourrait bien que pendant quelques jours, les premiers martiens ne puissent rien faire d'autre que rester couché, en attendant que cessent les désagréables symptômes d'une réacclimatation à la gravité. Pour eux, il serait bien trop dangereux de conduire un rover ou de manier du matériel fragile et sensible. Combien de temps faudra-t-il attendre avant qu'ils ne puissent travailler efficacement ? Quelles sont les mesures qui permettraient de lutter contre ce problème ? Autant de questions pour lesquelles nous n'avons pas vraiment de réponse et qui devront être prises en compte avant de lancer l'homme vers Mars. Fragilisation des osL'un des effets les plus fâcheux de l'apesanteur concerne les os. Sous gravité zéro, la colonne vertébrale grandit (les astronautes gagnent quelques centimètres). Le calcium et certains sels minéraux (phosphore) quittent les os (ostéoporose) et ceux ci se fragilisent considérablement (surtout les os qui portent le poids du corps). Par exemple, la quantité de calcium présente dans l'urine des astronautes qui ont participé à la mission Skylab avait augmenté de 60 à 100 %, ce qui représentait une perte moyenne de presque 0,5 % par mois. Les niveaux élevés d'acide urique, de calcium, de phosphore et de potassium dans l'urine peuvent aussi conduire à l'apparition de calculs rénaux. Extrêmement douloureux, ils peuvent rapidement devenir incapacitants. Dans les cas les plus graves, ils aboutissent à un blocage de l'urètre, ce qui nécessite alors une intervention chirurgicale. Pendant un vol spatial, un problème de ce genre pourrait compromettre la mission, d'où l'importance d'avoir à bord un astronaute ayant des compétences en chirurgie et possédant le matériel approprié. Une nourriture riche en calcium, des exercices physiques quotidiens intenses et réguliers, ou le port de pantalons spéciaux (pantalons pingouins) faisant travailler tous les muscles permettent de lutter contre cette décalcification des os. Atrophie musculaireSur Terre, les muscles maintiennent leur fonction, leur masse et leur force en s'opposant en permanence à la gravité terrestre. En apesanteur, certains muscles ne servent plus à rien (n'ayant plus rien à supporter), et commencent à s'atrophier. L'atrophie musculaire réduit l'habilité, la force, la locomotion et le maintien d'une posture correcte. C'est également la source de douleurs musculaires et ligamentaires. Les effets peuvent persister plusieurs semaines ou même quelques mois après le retour sur Terre. Des exercices physiques (tapis de courses, vélo, appareils de musculation) intenses et quotidiens permettent de lutter contre l'atrophie musculaire, sans cependant la stopper complètement. Le principal problème avec l'atrophie musculaire concerne le retour sur Terre. On observe une incapacité des astronautes à rester dans la position debout. Les muscles des jambes, qui normalement contribuent à la circulation du flux sanguin vers la tête, n'ont plus assez de force pour jouer leur rôle. C'est pourquoi les cosmonautes de la station Mir qui rentrent sur Terre sont transportés dans une position assise dès qu'ils sortent de leur Soyouz. Ils ne pourraient pas supporter d'être debout (intolérance orthostatique). Une fois sur Mars, les astronautes retrouveront certes une gravité, mais elle sera bien plus faible que la gravité terrestre. La gravité martienne ne vaut qu'un tiers de la gravité terrestre, et un homme de 60 kg ne pèse plus que 19 kg sur Mars, le poids d'un enfant qui possède néanmoins la force physique d'un adulte. On pourrait penser que cette baisse de la gravité est plutôt un avantage. Mais il ne faut pas oublier qu'à moins que le vaisseau ne soit équipé d'un système de pesanteur artificiel, les astronautes viennent de passer de nombreux mois sous pesanteur zéro. Et le retour à une gravité, même aussi faible que la gravité martienne, sera très dur ! Ce sera malheureusement le moment ou l'activité physique sera particulièrement intense, car il s'agira d'assembler la future base martienne. Le moindre mouvement demandera un effort de volonté et la fragilité des os pourra causer des fractures mal venues. Action sur le système cardio-vasculaireSur Terre, la gravité force le sang à s'accumuler dans la partie inférieure du corps. Les battements du cœur, la contraction de certains muscles des jambes et les valvules situées au niveau des veines contrarient ce phénomène. En apesanteur, ces mécanismes disparaissent, et on observe alors une redistribution de la masse sanguine. Une importante quantité de sang (1,5 à 2 litres) quitte les membres inférieurs pour s'accumuler au niveau de la partie supérieure du corps (région céphalique, thoracique et cervicale). Les astronautes ont l'impression d'avoir des jambes de poulet alors que l'afflux brusque de sang au niveau de la tête se traduit par une sensation de bien être. L'organisme humain va interpréter cette irrigation importante de la partie supérieure du corps comme une augmentation du volume sanguin. Effectivement, les oreillettes du cœur, qui comportent des capteurs sensibles au changement de volume (des volorécepteurs), vont se dilater. Les volorécepteurs, excités par la dilatation des oreillettes, vont diminuer en retour la sécrétion de l'hormone antidiurétique (ADH) par l'hypophyse. Il y aura alors une élimination urinaire massive (fuite d'eau et de sels minéraux) et une diminution de la sensation de soif. Si l'état d'apesanteur ne modifie pas de manière critique le rythme cardiaque et la tension artérielle, et si la perte liquidienne dont nous venons de parler constitue l'une des adaptations à la microgravité, il n'en reste pas moins que l'appareil cardio-vasculaire fonctionne dans des conditions anormales pendant le vol spatial. Une fois revenu sur Terre, certains effets se font ressentir, même si l'appareil cardio-vasculaire finira par retrouver des conditions normales de fonctionnement. Le cœur bat plus vite, pour compenser la diminution de volume sanguin. Le sang s'accumule de nouveau dans la partie inférieure du corps et quitte le cerveau, ce qui conduit à des faiblesses et même des évanouissements dans la position debout (instabilité orthostatique). De nouveau, il faudra répondre à certaines questions : l'intolérance orthostatique posera-t-elle un problème une fois sur Mars, dans les premiers temps de la mission ? Des combinaisons anti-G (identiques à celles utilisées par les pilotes de chasse pour empêcher le sang de quitter la tête pendant les manœuvres à haut facteur de charge) seront-elles nécessaires ? Le système cardio-vasculaire retrouvera-t-il une activité normale lors du retour sur Terre, après un voyage de 2 à 3 ans ? Diminution du nombre de globules rougesLa diminution du volume sanguin en apesanteur est également accompagnée par une diminution du nombre de globules rouges, une sorte d'anémie spatiale (10 à 15 % de globules rouges en moins et même plus suivant la durée de la mission). Après le retour sur Terre, il faut de 6 à 8 semaines pour retrouver une situation normale. Ce type d'anémie ne compromet pas la santé ou les performances d'un équipage. Mais associée à une diminution du volume sanguin, cette situation présente des risques dans le cas de blessures ou d'hémorragie pendant le vol. Nous ne savons également rien des phénomènes qui peuvent affecter l'érythropoïèse (la formation des globules rouges) pendant un voyage de longue durée. Le vaisseau spatial devra comporter des réserves de sang et l'équipage devra être capable de réaliser des transfusions sanguines. L'étude d'un substitut sanguin pour pallier à des pertes importantes pourrait aussi être nécessaire. Affaiblissement du système immunitaireLes globules blancs, responsables de la défense de l'organisme, sont également touchés lors d'un vol spatial. Le système immunitaire voit effectivement une diminution très nette du nombre et des fonctions (réactivité, prolifération dans le cas d'une attaque) des lymphocytes T, une variété de globules blancs impliqués dans l'immunité à médiation cellulaire. Ce phénomène devient préoccupant s'il y a le moindre risque d'infections. En apesanteur, les bactéries, les virus ou les champignons microscopiques flottent bien plus longtemps dans l'air que dans un environnement soumis à une gravité (artificielle ou non). Des filtres devront être utilisés autant que possible pour purifier l'air. Pour l'instant, aucune infection aggravée par une baisse des capacités du système immunitaire ne s'est produite en vol. Mais le risque existe. La sensibilité à des infections pendant le voyage vers Mars et les risques encourus lors du retour sur Terre ne sont pas à prendre à la légère. Notons que là aussi, la situation est réversible une fois revenu sur Terre et le système immunitaire retrouve son état normal. Action sur le système respiratoireL'étude des effets de l'apesanteur sur le système respiratoire constituait l'un des thèmes abordé lors de l'expérience Neurolab emporté par la navette spatiale américaine Columbia en avril 1998. Sur Terre, lors d'une inspiration, le volume qui pénètre dans la partie supérieure du poumon est deux fois plus élevé que celui qui pénètre dans la partie inférieure. En apesanteur, on n'observe rien de tel, et la respiration est homogène. C'est la même chose pour la quantité de sang capillaire qui irrigue les poumons. Le volume pulmonaire (en rapport avec la concentration des gaz présents dans le sang) diminue, le mécanisme respiratoire faisant intervenir de manière plus importante l'abdomen. Gravité artificielle : la solution finale à tous vos problèmes ?La seule manière connue de rétablir un semblant de gravité dans un vaisseau spatial est de le maintenir en rotation autour d'un axe. Cette idée a été émise (comme beaucoup d'autres) par Tsiolkovski, le pionner russe de l'astronautique. Il est clair que l'établissement d'une gravité artificielle combiné à la pratique d'exercice physique permettra de combattre les principaux inconvénients d'un vol de longue durée dans l'espace. Elle ne devra pas forcément être égale à la gravité terrestre. Pendant la dernière partie du voyage, elle pourra être progressivement amenée à 1/3 de la gravité terrestre, pour simuler les conditions à la surface de Mars. L'adaptation à l'environnement martien sera alors facilitée. La gravité jouera aussi un rôle en plaquant les particules qui flottent dans l'air (en particulier les germes microbiens). Cependant, sa mise en œuvre n'éliminera pas certains problèmes psychologiques et physiologiques. Le danger des radiations sera toujours présent. Les forces de Coriolis qui apparaîtront dans le vaisseau en rotation pourront causer des désorientations, par action sur le système vestibulaire dont nous avons déjà parlé. Si un membre d'équipage marche latéralement à la rotation, deux forces s'appliqueront à son corps, ce qui amplifiera le problème. Il faudra apprendre à vivre dans un milieu en perpétuelle rotation et savoir se déplacer avec, contre ou perpendiculairement à la rotation, sans compter le problème du passage entre des régions mobiles et des régions fixes ! Il semble cependant que plus les parties mobiles sont loin de l'axe autour duquel elles tournent, plus les problèmes diminuent d'importance. Mais dans ce domaine, de nombreuses expérimentations restent à faire. Il faudra par exemple déterminer très précisément les caractéristiques de la gravité artificielle (niveau de gravité, période de rotation, durée dans le temps). Danger : radiations !Dans l'espace, les astronautes pourraient être exposés à des rayonnements particulièrement dangereux. Les risques de cette exposition sont nombreux : mutations, cancers, diminution de la durée de la vie, cataracte. Pour la suite de la discussion, nous exprimerons les doses de radiation en utilisant le REM, une unité couramment utilisée aux Etats-Unis. En Europe, nous utilisons plutôt le Sievert, 1 Sievert étant égal à 100 rems. Dans la navette spatiale ou dans la future station spatiale internationale, l'équipage est soumis à un rayonnement de 30 millirems par jour (l'équivalent de deux radiographies de la poitrine par jour). Par comparaison, une personne vivant dans une région au niveau de la mer reçoit seulement 100 à 150 millirems par an (soit 1% du rayonnement en orbite). La dose approche les 200 à 300 millirems pour une personne vivant en altitude, dans une région montagneuse par exemple. Le rayonnement que l'on reçoit de manière naturelle sur Terre provient de la radioactivité des roches et des particules secondaires issues de l'interaction du rayonnement cosmique avec la matière. Notez ici que ce rayonnement naturel joue un rôle bénéfique en stimulant les mécanismes de réparation dont le corps dispose pour lutter contre les effets destructeurs des radiations. A partir de quelle dose les effets néfastes commencent-ils à apparaître ? Une personne soumise à 75 rems ne présente pas de troubles de santé. Entre 75 et 200 rems, certaines personnes commenceront à présenter des symptômes (vomissements, perte d'appétit, fatigue), alors que d'autres continueront à bien se porter (il existe effectivement une large plage de tolérance entre les individus). Si la dose dépasse les 300 rems, plus aucune personne n'échappe aux symptômes. La mortalité apparaît également à ce niveau. 50 % des personnes meurent à 450 rems, 80 % à 600 rems. Une dose de 1000 rems est toujours létale. Ces effets sont ceux que l'on peut observer lorsqu'un individu est exposé brièvement à une forte dose de radiations. A part les cas extrêmes, il est possible de récupérer après quelques semaines ou quelques mois, le temps pour les systèmes de réparation d'intervenir. Mais il faut prendre en compte un autre risque : celui de développer dans les années qui suivent un cancer. Les particules énergétiques peuvent effectivement toucher l'ADN et réveiller un oncogène, qui conduira à un cancer. Pour une dose de 100 rems, on estime en général que le risque de développer un cancer fatal dans les 30 ans est de 1,8 %. Les organes les plus sensibles aux radiations sont le système lymphatique, les gonades et la moelle osseuse, suivi des poumons, de la peau, des yeux, des reins et du foie. Le système nerveux central, les os et les muscles sont peu sensibles. Le risque de développer un cancer est un peu plus grand pour les femmes, à cause du cancer du sein. En moyenne, un voyage vers Mars de 2 à 3 ans soumettrait l'équipage à un rayonnement de 50 rems, augmentant ainsi la probabilité de mourir d'un cancer d'un petit %. A la surface de Mars, la dose sera de 9 rems par an (6 rems par an pour les habitations enfouies sous le régolite martien), soit une moyenne de 7,5 rems. Rayons cosmiques et éruptions solairesLes rayonnements du milieu interstellaire peuvent être de nature corpusculaire (électrons, protons, noyaux lourds) ou photonique (rayons gamma, X, ultraviolet, infrarouge, visible ou radio). Les trois principales sources de radiations sont les ceintures de Van Allen qui entourent la Terre, les particules émises par le Soleil (vent et éruptions solaires) et les particules des rayons cosmiques. La Terre est entourée de deux champs magnétiques circulaires (les ceintures de Van Allen) qui offrent un avantage et un inconvénient. D'un côté, les deux ceintures stoppent une bonne partie du rayonnement qui baigne le milieu interplanétaire. D'un autre côté, elles sont radioactives et l'homme sera très certainement obligé de les traverser pour partir vers Mars. La ceinture interne est riche en protons (les particules les plus énergétiques se rencontrent entre 3000 à 4000 km d'altitude), alors que la ceinture extérieure héberge plutôt des électrons (les particules les plus énergétiques se rencontrent à 20 000 km d'altitude). Les ceintures de Van Allen ne posent pas de problèmes pour les vols qui se déroulent à une altitude inférieure à 500 km. Par contre, leur traversée dans le cas d'un voyage vers Mars devra se faire rapidement, pour éviter que les astronautes ne soient exposés à des doses massives de rayonnements ionisants. Une solution élégante consisterait à quitter la Terre depuis les pôles, mais le bilan énergétique de la mission serait sans aucun doute trop important pour que cette option soit retenue. Le Soleil émet en permanence dans l'espace un flux de particules (le vent solaire) qui doivent être prises en compte. Mais le principal danger provient des éruptions solaires, des phénomènes très brefs qui ne durent en général que quelques heures et qui se produisent à la surface du Soleil, lors de sursauts d'activités. Les éruptions solaires libèrent une quantité de particules très énergétiques (de 40 à 500 méga-électron volts), en particulier des protons, qui peuvent tuer un équipage très rapidement. Une éruption solaire peut en effet délivrer plusieurs centaines de rems dans un intervalle de quelques heures. Il est donc impératif de détecter très rapidement ce type d'évènement. La distance importante qui va séparer le vaisseau spatial de la Terre et le délai des communications ne permettront peut être pas au contrôle de mission de donner l'alerte à temps (dans le pire des cas, il faut donner l'alerte en 30 minutes !). Le vaisseau devra être équipé d'un télescope X pour observer le Soleil. Une éruption solaire pourrait cependant très bien se déclencher dans une région inobservable par l'équipage du vaisseau. La mise en place de satellites d'observation autour du Soleil, dont les résultats seraient communiqués en temps réel au vaisseau, sera sans doute indispensable. Le rayonnement cosmique comprend surtout des protons énergétiques et des atomes très lourds (des métaux comme le fer ou le nickel, des actinides). Ces particules très lourdes et très énergétiques (plusieurs gigaélectron-volts) sont les plus dangereuses. Contrairement aux éruptions solaires, le rayonnement cosmique est constant. L'équipage est ainsi exposé à des doses très petites, mais de manière continue pendant toute la durée du vol (20 à 50 rems par an, soit 35 rems en moyenne). La dose reçue dépend en fait de l'activité solaire. Lorsque celle-ci est à son minimum, le rayonnement cosmique est plus important (effectivement, l'activité magnétique du Soleil protége le système solaire contre les rayons cosmiques de l'espace interstellaire). Une des manifestations les plus spectaculaires du bombardement par les rayons cosmiques est le phénomène de flash lumineux, observé pour la première fois par Aldrin lors de la mission Apollo 11. Lorsque des particules frappent leur rétine, les astronautes voient des éclairs lumineux, même les yeux fermés. Aldrin a ainsi noté un éclair par minute. Moyens de protectionPour protéger l'équipage contre des doses de radiations excessives, il faudra équiper le vaisseau de blindage, la mince coque métallique extérieure étant bien insuffisante. Cette coque protège quand même l'équipage contre les impacts de micrométéorites. Les particules micrométéoritiques se déplacent à très grande vitesse (de 10 km/s à 270 km/s), mais heureusement, leur masse est en générale très faible (de l'ordre du picogramme), ce qui empêche la perforation de la paroi extérieure du vaisseau lors d'un choc. Le risque de rencontrer un corps possédant une masse et une vitesse suffisante pour percer la coque, même s'il n'est pas nul, peut être considéré comme négligeable. Le blindage représentera un supplément important en poids et sera donc très coûteux. Il aura intérêt à être à la fois efficace et léger. En plus du blindage léger, les réservoirs d'eau ou de carburants offriront une protection supplémentaire. L'équipage pourrait également se relayer pour aller dormir à tour de rôle derrière les boucliers, pour une protection accrue. Un blindage de quelques centimètres d'épaisseur pourra arrêter une bonne partie des particules issues des éruptions solaires. C'est une autre paire de manche pour arrêter les rayons cosmiques, qui sont beaucoup plus énergétiques. Pour stopper les particules cosmiques, il faut employer des boucliers épais de plusieurs mètres. C'est une solution impossible à mettre en œuvre dans notre cas, pour un simple problème de poids et de coût. De plus, même avec l'aide de boucliers, des particules secondaires sont émises au contact de la surface protectrice, ce qui diminue de beaucoup l'efficacité de celle-ci. Une fois sur Mars, la situation s'améliore un peu. La masse de la planète offre déjà une certaine protection, en éliminant la moitié des particules du rayonnement cosmique. L'atmosphère martienne offre aussi une bonne protection contre les éruptions solaires. Enfin, l'enfouissement de la future base martienne sous d'épaisses couches de régolite assurera une protection efficace contre les particules énergétiques du rayonnement cosmique. Pour les sorties extra véhiculaires, les astronautes devront emporter des dosimètres. Les facteurs humains : Freud sur Mars !Un environnement sans changement, pauvre en stimulus, conduit à court terme à l'ennui et à toutes sortes de manifestations qui comptent parmi les plus destructrices qui soit pour la cohésion et l'intégrité d'un équipage. La monotonie entraîne dans un premier temps des problèmes de mémoire et de concentration. L'isolement dans un milieu clos a ensuite des effets plus graves au delà de 30 jours, comme l'on montré de multiples études dans le domaine du spatial ou dans des environnements bien particuliers (bases en Antarctique, sous marins) :
Une fois l'enthousiasme du départ passé, la monotonie va s'installer avec son cortège de difficultés et de frictions. La vie à bord d'un vaisseau spatial à destination de Mars ne sera pas vraiment une partie de plaisir : confinement, absence d'intimité, risque permanent de dangers, isolation sociale, obligation de supporter les systèmes de survie (régénération de l'eau à partir des urines par exemple), mauvaise adéquation des plages de travail et de repos, sommeil perturbé ou pénible, état d'apesanteur (ou conditions désorientantes d'un environnement en perpétuelle rotation si le voyage s'effectue en pesanteur artificielle). L'isolation peut même conduire à des états très dangereux comme des comportements déviants, des excès de violence ou pire. Des procédures devront être mises en place pour faire face à ces problèmes typiquement humains. Le voyage vers la planète rouge pose aussi une inconnue de taille. L'homme, pour l'instant, ne s'est pas éloigné de plus de 380 000 km de la Terre lors des missions vers la Lune. Pour atteindre Mars, il faudra aller mille fois plus loin. Qui sait ce qui peut se passer lorsque la Terre ne sera plus qu'un petit point lumineux (personne, car c'est une situation impossible a recréer sur Terre) ? L'effacement progressif du globe bleu de notre planète marquera l'instant fatidique ou l'équipage se sentira véritablement livré à lui-même. Les Russes ont particulièrement bien étudié les problèmes psychologiques d'un vol spatial. Depuis le centre de contrôle des missions à Moscou (FCC ou Flight Control Center), un groupe de support psychologique communique avec les cosmonautes et surveille leurs différents comportements au cours d'un vol en orbite. Ce groupe a bien entendu pour mission de remonter le moral des membres d'équipages par différents moyens (mise en place de liaison vidéo avec la famille ou des amis restés sur Terre) et de prodiguer différents conseils, mais son rôle majeur est de détecter les désordres émotionnels et les conflits qui peuvent prendre naissance à tout moment, en surveillant presque en permanence l'équipage. Le problème, c'est que cette surveillance elle même est source de stress ! Les cosmonautes s'inquiétaient dès les premiers signes de l'apparition d'un conflit. Ils ne pouvaient pas montrer le moindre manque de satisfaction ou le plus petit signe de friction avec une autre personne, sous peine de subir des remontrances et d'être brimé une fois le retour sur Terre ! Une telle surveillance avec ses effets néfastes sera bien entendu à proscrire pour un vol Terre - Mars. Cependant, il sera indispensable de mettre en place un support psychologique. Avec un voyage vers Mars, on change véritablement de dimension. Les modules Apollo n'ont mis que trois jours pour effectuer le voyage vers la Lune, et le retour était possible en permanence. A l'inverse, un voyage vers Mars dure plusieurs années et en cas de problèmes, un retour immédiat est impossible. L'assistance de la Terre sera fortement limitée par le délai de transmission des ondes radios (10 à 20 minutes). Il sera alors bien difficile de mettre en place une assistance psychologique efficace. Les membres de l'équipage seront livrés à eux mêmes, ils ne pourront compter ni sur un retour, ni sur des secours. Un système expert situé à bord du vaisseau pourra procéder à des examens de l'état de santé psychique. Il sera souhaitable qu'un membre de l'équipage possède des connaissances en psychologie et en psychiatrie. Des faux problèmes techniques pourront être créés, de manière à ressouder l'équipage. Il sera aussi possible de détourner l'agressivité de l'équipage en faisant jouer le rôle de bouc émissaire à un membre du contrôle de mission. La sélection des membres d'équipages sera particulièrement rude. Les astronautes seront d'abord triés sur leur état de santé et leur résistance physique, mais la santé psychique sera aussi un critère de sélection particulièrement important. Des candidats instables du point de vue émotionnel, présentant des risques d'un point de vue psychiatrique ou avec une faible compatibilité sociale (un point essentiel pour l'intégration dans un groupe et un bon comportement en son sein) seront écartés. Ainsi, les affinités des uns avec les autres compteront beaucoup dans la constitution des équipages finaux. L'équipage pourra être constitué d'un nombre impair de personnes, histoire de pouvoir toujours prendre une décision à la majorité. D'autres se prononcent pour un équipage pair (4 ou 6 personnes). Il parait inconcevable que la première mission humaine vers une autre planète ne comporte pas de femmes. De plus, les éléments féminins ont un effet modérateur en cas de tensions. Les membres de l'équipage connaîtront une vie affective et sexuelle, mais les avis divergent sur la question de savoir si l'on choisira des couples déjà constitués ou non. Une autonomie presque complèteA cause des distances parcourues et du délai de communication entre Mars et la Terre, l'autonomie du vaisseau spatial devra être presque totale. Le vaisseau spatial devra sans doute posséder un système écologique autosuffisant, ou plus simplement des procédés de recyclage de l'eau et des déchets humains pour économiser l'eau, l'oxygène et les rations alimentaires. Tout sera retraité : urine et excréments. L'équipage devra accepter ce recyclage global et y être préparé. Il va de soit que les appareils devront fonctionner avec un haut niveau de sécurité. Seront-ils aussi efficaces que les distilles des Fremens de Dune ? L'équipage devra avoir à sa disposition un matériel médical de dernier cri, et un membre au moins devra posséder des compétences en médecine et dans le domaine dentaire, peut être même en chirurgie. La consultation d'un médecin terrestre sera bien entendu toujours possible (télémédecine), mais pour parer au pire, les compétences devront d'abord être présentes dans le vaisseau. L'équipage devra aussi être préparé à tous les éventualités, y compris la pire : la mort. Bien entendu, la meilleure médecine reste toujours la prévention, et les futurs martiens auront fait l'objet de sélections rigoureuses, ou la condition physique et la santé joueront un grand rôle. Toujours plus vite !!!Nous venons de le voir, un voyage martien ne sera pas vraiment une croisière de tout repos pour l'équipage. Il existe cependant un moyen de rendre le trajet plus agréable et moins dangereux : c'est d'aller plus vite. Le voyage ne prendrait alors que quelques mois, et l'importance de nombreux problèmes biomédicaux diminueraient d'importance. Nos données actuelles, pour une durée de voyage assez courte, pourraient même être suffisantes, sans que l'on soit obligé de s'investir dans des recherches plus poussées. Pour aller plus vite, le vaisseau spatial devra être équipé de systèmes de propulsions bien plus puissants que ceux actuellement employés (réacteur nucléaire, moteur ionique, voile solaire). C'est une toute autre histoire, que j'ai pour l'instant décidé de laisser de côté. Malgré tout, pour les impatients, j'ai brossé un rapide portrait des différents TGV martiens dans la colonne de droite .. |
Lotfi- Dans la prière
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Re: Une maman sur Mars et les autres découvertes sur Mars
Oui,vous avez raison tous ces problèmes ne sont pas résolus.Et encore,cela ferait un voyage de deux ans avec provisions,oxygène ou tout simplement hibernation.Mais à l'heure actuelle on ne sait pas faire hiberner un humain.
Par contre,il serait facile d'y envoyer un tardigrade mais cet espèce de soufflet accordéon survivrait-il dans une atmosphère très ténue de méthane?...
Par contre,il serait facile d'y envoyer un tardigrade mais cet espèce de soufflet accordéon survivrait-il dans une atmosphère très ténue de méthane?...
pax et bonum- Avec les anges
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Re: Une maman sur Mars et les autres découvertes sur Mars
Oui en effet je me demande si Mars n’abrite pas une espèce 100 fois plus puissante que le Tardigrade?pax et bonum a écrit:Oui,vous avez raison tous ces problèmes ne sont pas résolus.Et encore,cela ferait un voyage de deux ans avec provisions,oxygène ou tout simplement hibernation.Mais à l'heure actuelle on ne sait pas faire hiberner un humain.
Par contre,il serait facile d'y envoyer un tardigrade mais cet espèce de soufflet accordéon survivrait-il dans une atmosphère très ténue de méthane?...
Reste que le tout est soumis à l'autorité de Dieu.....
Lotfi- Dans la prière
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Inscription : 01/08/2011
Re: Une maman sur Mars et les autres découvertes sur Mars
Dans ce grand fil,il y a 8 ans,j'ai montré des images d'êtres vivants,sinon des animaux,des sortes de végétaux dans les zones polaires de dégel,ainsi que des sphères ouvertes au 3/4 et des boules avec une tache blanche toutes orientées dans la même direction.Ma conclusion était que ce tissus vivant était en majeure partie sous la glace fondante ou neige et que ces sphères étaient les parties émergentes qui captaient la lumière.
Mais la NASA est toujours silencieuse sur les images qu'elle a prise...
Mais la NASA est toujours silencieuse sur les images qu'elle a prise...
pax et bonum- Avec les anges
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Localisation : france-sud-est
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