La Crise de l'Eglise (Marie-Julie Jahenny)
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Forum catholique LE PEUPLE DE LA PAIX :: Le Ciel nous parle :: PROPHÉTIES DES SAINTS, DES BIENHEUREUX DE L'ÉGLISE
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Re: La Crise de l'Eglise (Marie-Julie Jahenny)
Benoit XVI.. je cite
dans la Lettre Encyclique adressée a tous les évêques, les prêtres, les diacres, les personnes consacrées et tous les fidèles laïques – prenons les paroles de Sa Saintete Benoît XVI, comme programme de vie ce que le nouveau Pape a solennellement déclaré au début de son service pétrinien :
«Mon véritable programme de gouvernement est de ne pas faire ma volonté, de ne pas poursuivre mes idées, mais, avec toute l’Église, de me mettre à l’écoute de la parole et de la volonté du Seigneur, et de me laisser guider par lui, de manière que ce soit lui-même qui guide l’Église en cette heure de notre histoire».
"Ce n’est pas d’une Église plus humaine que nous avons besoin mais d’une Église plus divine; ce n’est qu’alors qu’elle sera véritablement humaine. Plus d’appareils nous construisons, aussi modernes soient-ils, moins il y a d’espace pour l’Esprit, mons il y a d’espace pour le Seigneur, moins il y a de liberté. Je pense que nous devrions, de ce point de vue, commencer dans l’Église à tous les niveaux un examen de conscience sans réserve».
dans la Lettre Encyclique adressée a tous les évêques, les prêtres, les diacres, les personnes consacrées et tous les fidèles laïques – prenons les paroles de Sa Saintete Benoît XVI, comme programme de vie ce que le nouveau Pape a solennellement déclaré au début de son service pétrinien :
«Mon véritable programme de gouvernement est de ne pas faire ma volonté, de ne pas poursuivre mes idées, mais, avec toute l’Église, de me mettre à l’écoute de la parole et de la volonté du Seigneur, et de me laisser guider par lui, de manière que ce soit lui-même qui guide l’Église en cette heure de notre histoire».
"Ce n’est pas d’une Église plus humaine que nous avons besoin mais d’une Église plus divine; ce n’est qu’alors qu’elle sera véritablement humaine. Plus d’appareils nous construisons, aussi modernes soient-ils, moins il y a d’espace pour l’Esprit, mons il y a d’espace pour le Seigneur, moins il y a de liberté. Je pense que nous devrions, de ce point de vue, commencer dans l’Église à tous les niveaux un examen de conscience sans réserve».
beatnik- Avec les anges
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Re: La Crise de l'Eglise (Marie-Julie Jahenny)
j'ai besoin d'une précision concernant le journal dont vous parlez : " vers demain ". S'agit il de celui qui a été fondé par " les bérets blancs " au Canada ?
Oui en effet, ce journal a toujours été sur notre table du salon chez mes parents. Mes grands-parents étaient créditistes. Ils allaient aux réunions de prières et portaient le bérêt blanc, dessus le bérêt il y avait un livre ouvert (Bible) avec St-Michel Archange, d'ailleurs St-Michel Archange est leur "patron" si je peux dire cela ainsi. Ce sont des gens qui faisaient des marches de prières avec comme étendard St-Michel Archange et la Vierge Marie, chapelet en mains, j'ai appris à chanter l'Ave Maria avec ma grand-maman maternelle.
Ma mère est demeurée Bérêt blanc dans son coeur sans toutefois porter le bérêt. De nos jours, ils sont plus discrets. La Maison St-Michel existe toujours à Rougemont, Québec, Canada. Le fondateur est Louis Even et Gilberte Côté Mercier. Mais ils sont tous les deux décédés. Ils faisaient la promotion aussi côté politique d'un certain Douglas. (côté partage des richesses).
Mais je ne crois pas en la théorie que Paul VI n'est pas mort et que les papes qui ont suivis... étaient de faux papes.... Bien voyons donc, Jean-Paul II, Benoit XVI, sans oublier Jean-Paul 1er,....
Danielle- Enfant de Dieu
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Re: La Crise de l'Eglise (Marie-Julie Jahenny)
Mais revenons au sujet de ce fil !
concernant la crise de l'Eglise, en particulier la nouvelle messe annoncée par Marie-Julie Jahenny déjà en 1902 !!!
Pour faire suite à cette nouvelle messe annoncée, voici un lien qui explique l'origine "ténébreuse" de cette nouvelle messe dont le Seigneur et la Sainte Vierge mettaient en garde l'Eglise et le peuple....
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/l-eglise-catholique-romaine-f33/la-verite-sur-la-messe-dite-de-paul-vi-t6357.htm#68335
concernant la crise de l'Eglise, en particulier la nouvelle messe annoncée par Marie-Julie Jahenny déjà en 1902 !!!
Dès le 27 novembre 1902, comme aussi le 10 mai 1904, Notre-Seigneur et la Très Sainte Vierge annoncent la " nouvelle messe. " Écoutez :
" Je vous donne un avertissement. Les disciples qui ne sont pas de Mon Évangile sont maintenant en grand travail pour refaire à leurs idées, et sous l’empire de l’ennemi des âmes, une messe qui renferme des paroles odieuses à mes yeux ".
" Quand l’heure fatale arrivera où l’on mettra à l’épreuve la foi de mon sacerdoce, ce sont ces textes qu’on donnera pour célébrer dans cette seconde période, la première période, c’est celle de la persécution où les ennemis de la foi et de la sainte religion imposeront leurs formules dans le livre de la seconde célébration... ces esprits infâmes sont ceux qui M’ont crucifié et attendent le règne du nouveau messie "
Et Notre-Seigneur continue :
" Beaucoup de Mes saints prêtres refuseront ce livre scelle des paroles de l’abîme ". Puis, tristement : " malheureusement parmi eux il en est qui accepteront, il en sera fait usage. "
Pour faire suite à cette nouvelle messe annoncée, voici un lien qui explique l'origine "ténébreuse" de cette nouvelle messe dont le Seigneur et la Sainte Vierge mettaient en garde l'Eglise et le peuple....
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/l-eglise-catholique-romaine-f33/la-verite-sur-la-messe-dite-de-paul-vi-t6357.htm#68335
invité1- Combat avec Sainte Marie
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Re: La Crise de l'Eglise (Marie-Julie Jahenny)
Crise de l'Eglise : la route est longue, longue, si longue encore...
"C'est à toi prêtre que j'en ai,
car tu n'enseignes plus ma Parole,
et mon peuple meurt par ta négligence"
Osée, 4, 6-10
Il n'est pas contestable qu'en de nombreux endroits de « nouveaux prêtres », heureux contraires de ceux qu'évoquait Michel de Saint-Pierre dans les années soixante, redonnent à l'Eglise sa fierté et aux fidèles le sens authentique de leur vie chrétienne. Dieu en soit béni. Mais la route est longue, longue, si longue encore, en de nombreux autres endroits, désertifiés par les frénésies novatrices et orgueilleuses de tant de clercs, avant que les fidèles puissent y trouver auprès de leurs successeurs le témoignage et l'exemple de la vérité auxquels ils sont en droit de prétendre.
Un lecteur nous fait ainsi part d'une cérémonie récente, dans sa paroisse, où un curé a accepté de bénir en son église une union prononcée devant lui d'un homme et d'une femme, divorcés, qui avaient l'un et l'autre été sacramentellement mariés.
Il est déjà consternant, et c'est un euphémisme, que des ecclésiastiques puissent faire si peu de cas des enseignements et de la discipline qu'ils doivent faire respecter, s'abandonnant aux "vents de doctrine" qu'évoque l'Apôtre ou aux lubies que leur suggèrent leurs générosités sans repère.
Mais ce qui est plus dramatique encore, c'est de voir que de la sorte ces prêtres contribuent positivement et directement à la déchristianisation. Car bénir une union qui ne peut pas l'être, non seulement au regard du droit ecclésiastique mais du droit divin lui-même, qu'elle offense, ce n'est pas uniquement faire un simulacre de mariage - là n'est d'ailleurs probablement pas l'intention du prêtre ; c'est faire un simulacre de christianisme.
Les "heureux époux" s'en retourneront chez eux avec l'illusion d'être en une situation juste, même si elle a été l'objet d'une cérémonie atypique. Bon, il n'y aura pas eu de messe. Dommage, c'aurait été plus chouette, et plus classique, comme Papa et Maman, dans le temps, mais tant pis pour cette privation esthétique. Après tout, la messe, c'est pas vraiment nécessaire, pas vrai ? L'essentiel, c'est "qu'on a eu droit à l'église", comme il est normal pour un mariage. Tout est donc pour le mieux, et puis on s'est retrouvés pour le gueuleton, et on a fait la fête. On a les formes, donc, c'est quasiment pareil. Merci Père curé pour cette belle journée à laquelle vous avez si gentiment contribué !
Les prêtres qui prêtent la main à ce genre de choses ne se rendent pas compte du mal énorme qu'ils font ainsi. Tout, à y réfléchir, y est décrédibilisé et souillé : la messe, réduite à une formalité auquel il peut sans inconvénient être suppléé, le sacrement de mariage, dont il peut être fait l'économie, le mariage même, singé par un concubinage prétendument sanctifié, le rôle de l'Eglise et du prêtre, qui ne sont plus de fait ordonnés au sacrement, la responsabilité du chrétien, dont on donne l'illusion qu'elle n'est pas engagée, les enjeux de la vie morale, qui sont masqués, la visibilité même de l'Eglise, dénaturée par une comédie indigne. Ces compromissions minent tout, dévitalisent tout, qui ravalent le rôle de l'Eglise à un ministère ludique et social, sous prétexte, probablement, de bienveillance, de tolérance et d'amour.
Le Diable devait sauter de joie sur le porche en jetant des grains de riz !
http://www.hermas.info/article-31966877.html
"C'est à toi prêtre que j'en ai,
car tu n'enseignes plus ma Parole,
et mon peuple meurt par ta négligence"
Osée, 4, 6-10
Il n'est pas contestable qu'en de nombreux endroits de « nouveaux prêtres », heureux contraires de ceux qu'évoquait Michel de Saint-Pierre dans les années soixante, redonnent à l'Eglise sa fierté et aux fidèles le sens authentique de leur vie chrétienne. Dieu en soit béni. Mais la route est longue, longue, si longue encore, en de nombreux autres endroits, désertifiés par les frénésies novatrices et orgueilleuses de tant de clercs, avant que les fidèles puissent y trouver auprès de leurs successeurs le témoignage et l'exemple de la vérité auxquels ils sont en droit de prétendre.
Un lecteur nous fait ainsi part d'une cérémonie récente, dans sa paroisse, où un curé a accepté de bénir en son église une union prononcée devant lui d'un homme et d'une femme, divorcés, qui avaient l'un et l'autre été sacramentellement mariés.
Il est déjà consternant, et c'est un euphémisme, que des ecclésiastiques puissent faire si peu de cas des enseignements et de la discipline qu'ils doivent faire respecter, s'abandonnant aux "vents de doctrine" qu'évoque l'Apôtre ou aux lubies que leur suggèrent leurs générosités sans repère.
Mais ce qui est plus dramatique encore, c'est de voir que de la sorte ces prêtres contribuent positivement et directement à la déchristianisation. Car bénir une union qui ne peut pas l'être, non seulement au regard du droit ecclésiastique mais du droit divin lui-même, qu'elle offense, ce n'est pas uniquement faire un simulacre de mariage - là n'est d'ailleurs probablement pas l'intention du prêtre ; c'est faire un simulacre de christianisme.
Les "heureux époux" s'en retourneront chez eux avec l'illusion d'être en une situation juste, même si elle a été l'objet d'une cérémonie atypique. Bon, il n'y aura pas eu de messe. Dommage, c'aurait été plus chouette, et plus classique, comme Papa et Maman, dans le temps, mais tant pis pour cette privation esthétique. Après tout, la messe, c'est pas vraiment nécessaire, pas vrai ? L'essentiel, c'est "qu'on a eu droit à l'église", comme il est normal pour un mariage. Tout est donc pour le mieux, et puis on s'est retrouvés pour le gueuleton, et on a fait la fête. On a les formes, donc, c'est quasiment pareil. Merci Père curé pour cette belle journée à laquelle vous avez si gentiment contribué !
Les prêtres qui prêtent la main à ce genre de choses ne se rendent pas compte du mal énorme qu'ils font ainsi. Tout, à y réfléchir, y est décrédibilisé et souillé : la messe, réduite à une formalité auquel il peut sans inconvénient être suppléé, le sacrement de mariage, dont il peut être fait l'économie, le mariage même, singé par un concubinage prétendument sanctifié, le rôle de l'Eglise et du prêtre, qui ne sont plus de fait ordonnés au sacrement, la responsabilité du chrétien, dont on donne l'illusion qu'elle n'est pas engagée, les enjeux de la vie morale, qui sont masqués, la visibilité même de l'Eglise, dénaturée par une comédie indigne. Ces compromissions minent tout, dévitalisent tout, qui ravalent le rôle de l'Eglise à un ministère ludique et social, sous prétexte, probablement, de bienveillance, de tolérance et d'amour.
Le Diable devait sauter de joie sur le porche en jetant des grains de riz !
http://www.hermas.info/article-31966877.html
invité1- Combat avec Sainte Marie
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Re: La Crise de l'Eglise (Marie-Julie Jahenny)
L'Eglise peut-elle annuler un mariage ??
NON, l'eglise ne peut pas annuler un mariage ; elle peut seulement seulement declarer inexistant celui qui aurait ete contracte invalidement.
Dieu permet-il a l'homme et a la femme unis ensemble par le Mariage de divorcer ?
NON, Dieu ne permet pas a l'homme et a la femme unis ensemble par le Mariage de divorcer ni, a plus forte raison, de se remarier, tant que l'autre epoux est vivant.
.. tires du Catechisme... avant qu'on ne le mette au gout du jour de notre societe...
NON, l'eglise ne peut pas annuler un mariage ; elle peut seulement seulement declarer inexistant celui qui aurait ete contracte invalidement.
Dieu permet-il a l'homme et a la femme unis ensemble par le Mariage de divorcer ?
NON, Dieu ne permet pas a l'homme et a la femme unis ensemble par le Mariage de divorcer ni, a plus forte raison, de se remarier, tant que l'autre epoux est vivant.
.. tires du Catechisme... avant qu'on ne le mette au gout du jour de notre societe...
beatnik- Avec les anges
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Inscription : 31/08/2009
Re: La Crise de l'Eglise (Marie-Julie Jahenny)
Dressons un constat sur lequel tout le monde s'accordera... puisque les chiffres ont été publiés par l'Église officielle (voir « Sciences humaines » n° 13, janvier 1991)
- En 1965, il y avait en France 35000 prêtres en activité.
Il n'en restera que 9000 en 1995,
et entre 2 et 3000 en 2015...
- On comptait 14 prêtres pour 10000 habitants au début du siècle
au début du XXe siècle, on en comptera moins de 1 pour 10000 habitants ! Et en 10 ans, près de 1350 lieux d'assemblées dominicales sans prêtres ont été crées !
- Dans les années 1960, un tiers des catholiques allait à la messe tous les dimanches.
Ils sont désormais moins de 10%.
- "69% des catholiques ne se confessent jamais [!]. Et le nombre des fidèles qui se confessent une fois par mois, est passé de 23% en 1952 à 1% en 1983" (cf. Le Pèlerin du 3/04/83).
- Avant Vatican ll, le nombre des ordinations par an en France était en moyenne de 1000.
Depuis les années postconciliaires, la moyenne est d'une centaine, soit 10 fois moins ! Alors que la population augmente... (Source : Quid).
- 3,3% des religieuses italiennes ont moins de 30 ans. Plus de 42% d’entre elles ont dépassé la soixantaine. Ces chiffres ont été révélés par Mgr Magrassi, archevêque de Bari, lors de la conférence automnale des évêques d'Italie qui a lieu près de Pérouse (cf. La Croix du 31/10/93).
On pourrait multiplier à l'infini ces statistiques catastrophiques. Jamais, dans toute l'histoire de l'Église, un concile n'aura apporté de tels fruits !
Or, nous enseigne l'Évangile, on reconnaît un arbre à ses fruits... Et tout « arbre qui ne produit pas de bons fruits sera brûlé et jeté au feu ». Comment cela est-il possible, nous diront certains, puisque l'arbre en question est apparemment l'Église et la hiérarchie que le Christ a fondées ? C'est précisément là que se situe le noeud de la « crise affreuse » (La Salette)... Car l'Église véritable a été occultée, anéantie, occupée par des puissances diaboliques dominantes qui ont pris tous les postes de commande. « Rome n'est plus dans Rome ». D'ailleurs, un arbre qui donne d'aussi mauvais fruits ne peut plus représenter la véritable Église du Christ, une, sainte, catholique et apostolique. Il faut distinguer l'Église véritable de ceux qui l'ont trahie mais qui restent aux postes de commande pour l'anéantir et la remplacer par l'Église de l'Antéchrist. Mais N.-S. n'a-t-il pas promis que les portes de l'Enfer ne prévaudraient pas contre elle ? Par cette promesse, le Christ nous assure seulement que Satan ne l'emporterait pas, qu'il ne sera pas le vainqueur final, ce qui n'exclut pas un combat acharné où l'Église véritable pourra aller jusqu'à une mort apparente, une mort mystique. Notre Seigneur n'a t’il pas été lui-même, par les chefs religieux d'alors, flagellé, torturé, trahi, abandonné, martyrisé et crucifié, jusqu'à la mort ? Pourtant, Il est ressuscité; l'Église pareillement ressuscitera dans la gloire mais après être passée par le même combat et la même voie que son Chef. La Passion de l'Église, c'est ce que nous vivons depuis Vatican Il.
http://pagesperso-orange.fr/thomiste/dertemps.htm
Les chiffres des vocations sacerdotales en France pour l'année 2009
Publié le 25 juin 2009 par Micheljanva
La fin du mois juin est traditionnellement une période faste pour les ordinations sacerdotales qui sont souvent conférées le samedi le plus proche de la fête de saint Pierre et saint Paul (29 juin).
C’est l’occasion de s’intéresser aux statistiques des ordinations en France. Leur nombre n’a cessé de décroître en France depuis la deuxième guerre mondiale comme le montre la courbe ci-contre. Les effectifs ordonnés chaque année se sont stabilisés à la fin des années soixante dix autour de 120 prêtres par an avec pour conséquence une décroissance vertigineuse du nombre de prêtres diocésains. En 2007 (dernière statistique de la Conférence des évêques de France), il y avait 15.341 prêtres diocésains (exerçant dans une paroisse), la plupart âgés de plus de 60 ans, contre 37.555 en 1970 et 20.913 en 1997. Ce qui représente un recul des effectifs de plus de 22.000 en 37 ans, ou de l'ordre de 600 par an en moyenne.
On entend souvent parler d’une reprise des vocations depuis quelques années. Cette idée reçue est malheureusement infondée et la baisse n’a pas été enrayée puisqu’en 2009 il n'y aura que 90 ordinations de prêtres diocésains en France, contre 101 en 2008.
Parmi elles, on en compte 20 pour le diocèse de Toulon, 10 pour le diocèse de Paris (samedi prochain à Notre-Dame), 6 pour le diocèse de Strasbourg (le 7 juin dernier).
A ces prêtres diocésains, il faut ajouter 15 prêtres pour Communauté Saint-Jean et 5 pour la communauté Saint-Martin.
Paix Liturgique dresse un bilan des ordinations de prêtres pour la forme extraordinaire du rite romain:
Elles se sont maintenues d’année en année autour de 10 prêtres français. Mais elles ont tendance à croître : en 2009, 15 prêtres français seront ordonnés pour la forme extraordinaire du rite romain (1 de l’Institut du Christ Roi ; 4 de la Fraternité Saint Pierre ; 6 de la Fraternité Saint Pie X ; 2 de l’Institut du Bon Pasteur; 2 dans le diocèse de Toulon) – étant exclues de ce chiffre les ordinations des communautés proprement religieuses (bénédictins de diverses obédiences, capucins, Institut St-Vincent-Ferrier, dominicains). Autrement dit, les ordinations pour la forme extraordinaire représentent cette année plus de 14% des ordinations de prêtres séculiers en France (avec pratiquement 20% des séminaristes).
Ce bilan ne saurait être exhaustif. Vous pouvez le compléter dans les commentaires, si possible en précisant la source des chiffres que vous donnez.
En cette Année Sacerdotale qui s’ouvre, prions pour nos prêtres et futurs prêtres, afin qu’ils aient le désir ardent de répandre l’amour de Dieu dans les âmes et qu’ils distribuent inlassablement les sacrements à l’exemple du Saint Curé d’Ars. Prions également pour les jeunes afin qu’ils répondent toujours plus généreusement à la vocation à laquelle ils sont appelés.
"Seigneur, donnez-nous des prêtres; Seigneur, donnez-nous de Saints prêtres;
Seigneur, donnez-nous beaucoup de saints prêtres".
http://www.paperblog.fr/2065813/les-chiffres-des-vocations-sacerdotales-en-france-pour-l-annee-2009/
Le constat est moins grave qu'il n'avait ete prevu.... puisque les chiffres prevus ne sont pas aussi catastrophiques !!!
Un contexte d’effondrement du sacerdoce en France.
Car il faut considérer très objectivement, dans notre pays, une situation toujours plus angoissante, d’une telle gravité qu’elle met en péril une part de l’existence des structures ecclésiastiques, concrètement de l’existence d’un certain nombre de diocèses. Après les années noires qui ont suivi le Concile (on était passé de 825 ordinations diocésaines en France en 1956, à 99 en 1977), est intervenue la stabilisation des années Jean-Paul II : les ordinations annuelles de prêtres diocésains se sont maintenues au niveau d’une grosse centaine (128 ordinations en 1996, 142 en 2000, 105 en 2003)..
Mais à partir de 2004, la courbe a recommencé à s’affaisser (90 ordinations diocésaines pour la France).
a.98 en 2005
b.94 en 2006
c.101 en 2007
d.98 en 2008
Or, il ne reste plus que 15.000 prêtres environ, dont la moyenne d’âge tourne autour de 75 ans dans bien des diocèses, le déficit global entre ordinations et décès (ou départs) étant chaque année d’environ 800 prêtres
Un contexte d’effondrement du sacerdoce en France.
Car il faut considérer très objectivement, dans notre pays, une situation toujours plus angoissante, d’une telle gravité qu’elle met en péril une part de l’existence des structures ecclésiastiques, concrètement de l’existence d’un certain nombre de diocèses. Après les années noires qui ont suivi le Concile (on était passé de 825 ordinations diocésaines en France en 1956, à 99 en 1977), est intervenue la stabilisation des années Jean-Paul II : les ordinations annuelles de prêtres diocésains se sont maintenues au niveau d’une grosse centaine (128 ordinations en 1996, 142 en 2000, 105 en 2003)..
http://www.innovation-democratique.org/Une-providentielle-annee.html
mais... de nombreux pretres aujourd'hui en France viennent d'autres continents....
Religieuses, religieux, prêtres venus d'autres pays en France
Presque tous les diocèses de France reçoivent des prêtres et des sœurs venant d'autres pays.
- 1063 prêtres d'ailleurs en pastorale en France dont 350 prêtres étudiants,
- 4386 sœurs étrangères appartenant à des instituts d'origine française,
- 450 sœurs membres de 69 instituts étrangers présents en France.
(Chiffres au 15 avril 2008)
Les situations des prêtres accueillis sont très diverses. Parmi eux, il y a des prêtres étudiants, des religieux, des prêtres venant l'été... et des prêtres Fidei donum, certains avec contrat, d'autres sans.
Les évêques de France souhaitent que l'accueil de ces prêtres ne soit pas uniquement vécu pour palier à une pénurie chez nous, pénurie qui est par ailleurs bien réelle, mais aussi pour qu'il y ait dans cet accueil un véritable échange dans le sens d'un « donner » et « recevoir » mutuel.
http://www.eglise.catholique.fr/foi-et-vie-chretienne/lexperience-chretienne/vivre-en-chretien/lechange-de-pretres-religieux-religieuses-et-laics-pour-la-mission-dans-le-monde.html
- En 1965, il y avait en France 35000 prêtres en activité.
Il n'en restera que 9000 en 1995,
et entre 2 et 3000 en 2015...
- On comptait 14 prêtres pour 10000 habitants au début du siècle
au début du XXe siècle, on en comptera moins de 1 pour 10000 habitants ! Et en 10 ans, près de 1350 lieux d'assemblées dominicales sans prêtres ont été crées !
- Dans les années 1960, un tiers des catholiques allait à la messe tous les dimanches.
Ils sont désormais moins de 10%.
- "69% des catholiques ne se confessent jamais [!]. Et le nombre des fidèles qui se confessent une fois par mois, est passé de 23% en 1952 à 1% en 1983" (cf. Le Pèlerin du 3/04/83).
- Avant Vatican ll, le nombre des ordinations par an en France était en moyenne de 1000.
Depuis les années postconciliaires, la moyenne est d'une centaine, soit 10 fois moins ! Alors que la population augmente... (Source : Quid).
- 3,3% des religieuses italiennes ont moins de 30 ans. Plus de 42% d’entre elles ont dépassé la soixantaine. Ces chiffres ont été révélés par Mgr Magrassi, archevêque de Bari, lors de la conférence automnale des évêques d'Italie qui a lieu près de Pérouse (cf. La Croix du 31/10/93).
On pourrait multiplier à l'infini ces statistiques catastrophiques. Jamais, dans toute l'histoire de l'Église, un concile n'aura apporté de tels fruits !
Or, nous enseigne l'Évangile, on reconnaît un arbre à ses fruits... Et tout « arbre qui ne produit pas de bons fruits sera brûlé et jeté au feu ». Comment cela est-il possible, nous diront certains, puisque l'arbre en question est apparemment l'Église et la hiérarchie que le Christ a fondées ? C'est précisément là que se situe le noeud de la « crise affreuse » (La Salette)... Car l'Église véritable a été occultée, anéantie, occupée par des puissances diaboliques dominantes qui ont pris tous les postes de commande. « Rome n'est plus dans Rome ». D'ailleurs, un arbre qui donne d'aussi mauvais fruits ne peut plus représenter la véritable Église du Christ, une, sainte, catholique et apostolique. Il faut distinguer l'Église véritable de ceux qui l'ont trahie mais qui restent aux postes de commande pour l'anéantir et la remplacer par l'Église de l'Antéchrist. Mais N.-S. n'a-t-il pas promis que les portes de l'Enfer ne prévaudraient pas contre elle ? Par cette promesse, le Christ nous assure seulement que Satan ne l'emporterait pas, qu'il ne sera pas le vainqueur final, ce qui n'exclut pas un combat acharné où l'Église véritable pourra aller jusqu'à une mort apparente, une mort mystique. Notre Seigneur n'a t’il pas été lui-même, par les chefs religieux d'alors, flagellé, torturé, trahi, abandonné, martyrisé et crucifié, jusqu'à la mort ? Pourtant, Il est ressuscité; l'Église pareillement ressuscitera dans la gloire mais après être passée par le même combat et la même voie que son Chef. La Passion de l'Église, c'est ce que nous vivons depuis Vatican Il.
http://pagesperso-orange.fr/thomiste/dertemps.htm
Les chiffres des vocations sacerdotales en France pour l'année 2009
Publié le 25 juin 2009 par Micheljanva
La fin du mois juin est traditionnellement une période faste pour les ordinations sacerdotales qui sont souvent conférées le samedi le plus proche de la fête de saint Pierre et saint Paul (29 juin).
C’est l’occasion de s’intéresser aux statistiques des ordinations en France. Leur nombre n’a cessé de décroître en France depuis la deuxième guerre mondiale comme le montre la courbe ci-contre. Les effectifs ordonnés chaque année se sont stabilisés à la fin des années soixante dix autour de 120 prêtres par an avec pour conséquence une décroissance vertigineuse du nombre de prêtres diocésains. En 2007 (dernière statistique de la Conférence des évêques de France), il y avait 15.341 prêtres diocésains (exerçant dans une paroisse), la plupart âgés de plus de 60 ans, contre 37.555 en 1970 et 20.913 en 1997. Ce qui représente un recul des effectifs de plus de 22.000 en 37 ans, ou de l'ordre de 600 par an en moyenne.
On entend souvent parler d’une reprise des vocations depuis quelques années. Cette idée reçue est malheureusement infondée et la baisse n’a pas été enrayée puisqu’en 2009 il n'y aura que 90 ordinations de prêtres diocésains en France, contre 101 en 2008.
Parmi elles, on en compte 20 pour le diocèse de Toulon, 10 pour le diocèse de Paris (samedi prochain à Notre-Dame), 6 pour le diocèse de Strasbourg (le 7 juin dernier).
A ces prêtres diocésains, il faut ajouter 15 prêtres pour Communauté Saint-Jean et 5 pour la communauté Saint-Martin.
Paix Liturgique dresse un bilan des ordinations de prêtres pour la forme extraordinaire du rite romain:
Elles se sont maintenues d’année en année autour de 10 prêtres français. Mais elles ont tendance à croître : en 2009, 15 prêtres français seront ordonnés pour la forme extraordinaire du rite romain (1 de l’Institut du Christ Roi ; 4 de la Fraternité Saint Pierre ; 6 de la Fraternité Saint Pie X ; 2 de l’Institut du Bon Pasteur; 2 dans le diocèse de Toulon) – étant exclues de ce chiffre les ordinations des communautés proprement religieuses (bénédictins de diverses obédiences, capucins, Institut St-Vincent-Ferrier, dominicains). Autrement dit, les ordinations pour la forme extraordinaire représentent cette année plus de 14% des ordinations de prêtres séculiers en France (avec pratiquement 20% des séminaristes).
Ce bilan ne saurait être exhaustif. Vous pouvez le compléter dans les commentaires, si possible en précisant la source des chiffres que vous donnez.
En cette Année Sacerdotale qui s’ouvre, prions pour nos prêtres et futurs prêtres, afin qu’ils aient le désir ardent de répandre l’amour de Dieu dans les âmes et qu’ils distribuent inlassablement les sacrements à l’exemple du Saint Curé d’Ars. Prions également pour les jeunes afin qu’ils répondent toujours plus généreusement à la vocation à laquelle ils sont appelés.
"Seigneur, donnez-nous des prêtres; Seigneur, donnez-nous de Saints prêtres;
Seigneur, donnez-nous beaucoup de saints prêtres".
http://www.paperblog.fr/2065813/les-chiffres-des-vocations-sacerdotales-en-france-pour-l-annee-2009/
Le constat est moins grave qu'il n'avait ete prevu.... puisque les chiffres prevus ne sont pas aussi catastrophiques !!!
Un contexte d’effondrement du sacerdoce en France.
Car il faut considérer très objectivement, dans notre pays, une situation toujours plus angoissante, d’une telle gravité qu’elle met en péril une part de l’existence des structures ecclésiastiques, concrètement de l’existence d’un certain nombre de diocèses. Après les années noires qui ont suivi le Concile (on était passé de 825 ordinations diocésaines en France en 1956, à 99 en 1977), est intervenue la stabilisation des années Jean-Paul II : les ordinations annuelles de prêtres diocésains se sont maintenues au niveau d’une grosse centaine (128 ordinations en 1996, 142 en 2000, 105 en 2003)..
Mais à partir de 2004, la courbe a recommencé à s’affaisser (90 ordinations diocésaines pour la France).
a.98 en 2005
b.94 en 2006
c.101 en 2007
d.98 en 2008
Or, il ne reste plus que 15.000 prêtres environ, dont la moyenne d’âge tourne autour de 75 ans dans bien des diocèses, le déficit global entre ordinations et décès (ou départs) étant chaque année d’environ 800 prêtres
Un contexte d’effondrement du sacerdoce en France.
Car il faut considérer très objectivement, dans notre pays, une situation toujours plus angoissante, d’une telle gravité qu’elle met en péril une part de l’existence des structures ecclésiastiques, concrètement de l’existence d’un certain nombre de diocèses. Après les années noires qui ont suivi le Concile (on était passé de 825 ordinations diocésaines en France en 1956, à 99 en 1977), est intervenue la stabilisation des années Jean-Paul II : les ordinations annuelles de prêtres diocésains se sont maintenues au niveau d’une grosse centaine (128 ordinations en 1996, 142 en 2000, 105 en 2003)..
http://www.innovation-democratique.org/Une-providentielle-annee.html
mais... de nombreux pretres aujourd'hui en France viennent d'autres continents....
Religieuses, religieux, prêtres venus d'autres pays en France
Presque tous les diocèses de France reçoivent des prêtres et des sœurs venant d'autres pays.
- 1063 prêtres d'ailleurs en pastorale en France dont 350 prêtres étudiants,
- 4386 sœurs étrangères appartenant à des instituts d'origine française,
- 450 sœurs membres de 69 instituts étrangers présents en France.
(Chiffres au 15 avril 2008)
Les situations des prêtres accueillis sont très diverses. Parmi eux, il y a des prêtres étudiants, des religieux, des prêtres venant l'été... et des prêtres Fidei donum, certains avec contrat, d'autres sans.
Les évêques de France souhaitent que l'accueil de ces prêtres ne soit pas uniquement vécu pour palier à une pénurie chez nous, pénurie qui est par ailleurs bien réelle, mais aussi pour qu'il y ait dans cet accueil un véritable échange dans le sens d'un « donner » et « recevoir » mutuel.
http://www.eglise.catholique.fr/foi-et-vie-chretienne/lexperience-chretienne/vivre-en-chretien/lechange-de-pretres-religieux-religieuses-et-laics-pour-la-mission-dans-le-monde.html
beatnik- Avec les anges
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