Les fantasmes pornographiques du cardinal Fernandez dévoilés dans son livre

Pedro31 a écrit:Je ne sais pas quoi penser de ce personnage. Un ancien prêtre obsédé par l'érotisme. Un cardinal aujourd'hui qui produit plus de confusion que de clarté, que de lumière.

Franchement je ne sais pas comment ce cardinal est arrivé là. Pourquoi il est à cette place importante dans l'église ? Eglise qui a besoin de se serrer les coudes dans ce monde occidental de plus en plus décadent, relativiste et en guerre idéologique avec le reste monde.

La guerre, la vraie celle qui tue est là parce que le monde refuse la pénitence, refuse la conversion au Christ. Et je n'entends pas l'église parler de pénitence, de conversion, de réparation des péchés. Or cela fait plus d'un siècle que ND de Fatima nous rappelle ces évidences et cette base de la foi.

Mais bon le card. Tucho Fernandez possède les manettes de la doctrine alors que c'est un personnage très louche. Toute son histoire est louche puisque sa première intervention disons concerne la bénédiction de couples homosexuels entre autre. 

Si on écoute soeur Lucia CARAM, aussi d'origine argentine, connue pour ses "délires" contre la Ste Vierge MARIE, le card. Tucho serait gay lui-même. L'information a même été donnée mais voilée lors d'une émission télévisée espagnole en septembre 2023 que l'on retrouve sur youtube (sor Lucia Caram habla de la homosexualidad en la iglesia).

Tout s'explique ! à la fois son passé de prêtre obsédé par l'"éroporno" et son délire d'associer la présence de Dieu dans les jouissances physiques des couples quelque soient sa composition.

Je ne comprends pas pourquoi le pape le garde à ce poste et s'entoure de personnage comme lui. Quel est l'objectif ? quel est le projet pour l'Eglise catholique ? quel est le message envoyé ?

Que de commentaires!!! Le sujet serait donc plus complexe qu'il n'y paraît? Ah bon!
- un contenu loin du langage ecclésiatique
- un personnage ambigü 
- nommé à un poste clé
- à moment de doute partagé
- dans une logique pastorale impossible à décoder
- et pour les plus fidèles tenants de l'autorité papale, une position quasi impossible à défendre 

Chacun de ces aspects peut être une "bombe" ... de quoi conforter ceux qui voient dans cette actualité" la réalisation des prophéties escatologiques décrites dans les dernières apparitions mariales

Mon point de vue est autre.
Je vois plutôt cette nomination dans la logique de l'histoire d'une église qui souffre de n'être plus aux commandes de la civilisation occidentale et qui en plus doit pactiser avec la "sacro-sainte" modernité ( = idolâtrie de sa propre pensée).
Quelles que soient les concessions que l'église fasse, la frustration ne cesse d'augmenter chez les "modernistes"... 
Déjà juste après Vatican II, les limites de prudence avaient-elles été outrepassées sur le terrain, d'où la célèbre déclaration de Paul VI sur les fumées du Vatican!.

Mais ce qui me paraît le plus grave dans cette affaire, c'est que je ne vois que très rarement évoqué la perversion qui réside non pas tant dans le côté scatologique du sujet traité par le Cardinal Tucho Fernandez que dans la façon de construire une théologie "par le bas" (ce qui est vrai = ce que je ressens)

J'y vois plutôt le prolongement d'une pensée existentialiste "matérialiste-athée" qui a infiltré l'église et qui est l'exact opposé de la Vérité révélée. Une vérité qui se décline selon les personnes n'en est pas une puisque la Vérité est "unique" par définition. Tout le reste n'est donc que "mensonges", représentations de l'imaginaire mental. Or l'imaginaire mental est le terrain de prédilection des démons.

Laisser croire que la relation sexuelle si intense et si belle soit-elle serait l'expression de la relation de la divinité et de sa créature, c'est tout simplement confondre la proie et l'ombre, le principe et sa manifestation. 
Ainsi un animateur de retraite chrétienne connu affirmait-il, dans l'un de ses ouvrages "quand je suis dans l'union conjugale, je suis en Dieu"...

Croire que la Vérité puisse être acquise par le ressenti des organes des sens (jouissance) et par les constructions idéologiques qu'elle inspire est bien dans l'air du temps.

Il y aurait donc bien ici à mon sens un courant de type "existentialiste chrétien" qui perdure et qui sur la méthode s'oppose à la tradition universelle de l'église, celle qui était fondée sur le principe de l'analogicité entre le monde des principes (idéaux platoniciens, archétypes...) et la manifestation.
Jean-Paul Sartre se serait lui-même désolidarisé de son oeuvre à la fin de ses jours, considérant soudain que c'était une impasse, au point de vouloir la détruire; Simone de Beauvoir s'y serait opposée afin de reprendre la suite . 

Ce à quoi s'oppose la fonction symbolique (locution dérivée du mot "symbole" qu'il est nécessaire en permanence de redéfinir car il désigne maintenant n'importe quoi..) a connu son apogée au haut moyen âge avec Saint Bonaventure (docteur séraphique de l'église) 

La pensée symbolique repose sur la faculté de l'intellect d'intelliger les "formes" pour remonter à la pensée divine (anagogie).
Cette faculté revêt un caractère universel : elle a été découverte et pratiquée bien avant l'ère chrétienne (Wang-pi, Lao-tseu). 

Comme toutes les fonctions de l'esprit dont nous disposons, elle est faite pour entrer en relation avec le divin ; elle était familière aux pères de l'église ; elle demande une pratique en petits groupes (comme le faisaient les Rabbi et en particulier Jésus pour faire remonter les disciples vers sens caché des choses, -non sans mal-, quand il leur disait à propos des paraboles "comprendrez-vous enfin!" ...). 
Il s'agit d'un pur travail de l'intelligence qui est le fruit du Divin déposé en soi.
Cela n'est plus pratiqué dans les enseignements dispensés par l'église et demande une initiation et de la méthode.

La perte de cette tradition n'est pas sans rapport avec la babélisation du discours dans l'église : on a beau parler la même langue, on ne se comprend pas. Et plus on se parle, moins on s'écoute et moins on se comprend. Pour être tranquille, on s'auto-censure.

Les mots et les phrases ne sont alors plus l'expression des réalités de l'esprit qu'ils sont censés représenter mais le miroir de notre expérience narcissique, qui alimente notre imaginaire mental égotique

Aussi je remercie ici personnellement Jean-François Froger, Michel-Gabriel Mouret et tous les acteurs sans lesquels je n'aurais pu goûter les trésors de cette discipline.
Sans cette quête qui mène à la connaissance des réalités de l'Esprit qui enfantent le monde, il est bien difficile en effet de maîtriser le langage et d'opposer des arguments solides et convaincants face à des attitudes de crispations qu'elles soient modernistes ou traditionnalistes... 

Il ne me semble pas non plus que le droit canon, les encycliques et les postures officielles (dont je ne suis pas fin connaisseur) et qui sont souvent émaillées de pirouettes et de non-dits "à la jésuite", au delà de leurs pieuses intentions, permettront de sortir les acteurs de terrain de certaines impasses doctrinales. 
Tout en reconnaissant l'intérêt des fils de discussion du Peuple de la paix, la foi vive de ceux qui s'y expriment (et qui ne reste pas toujours sans impact), ne pas s'étonner si j'utilise peu ces canaux et serai peu réactif, étant sur d'autres voies (qui ne sont pas moins compatibles avec les engagements d'église!).

Heyam a écrit:   je ne vois que très rarement évoqué la perversion qui réside non pas tant dans le côté scatologique du sujet traité par le Cardinal Tucho Fernandez que dans la façon de construire une théologie "par le bas" (ce qui est vrai = ce que je ressens)

J'y vois plutôt le prolongement d'une pensée existentialiste "matérialiste-athée" qui a infiltré l'église et qui est l'exact opposé de la Vérité révélée. Une vérité qui se décline selon les personnes n'en est pas une puisque la Vérité est "unique" par définition. Tout le reste n'est donc que "mensonges", représentations de l'imaginaire mental. Or l'imaginaire mental est le terrain de prédilection des démons.

Laisser croire que la relation sexuelle si intense et si belle soit-elle serait l'expression de la relation de la divinité et de sa créature, c'est tout simplement confondre la proie et l'ombre, le principe et sa manifestation.
Ainsi un animateur de retraite chrétienne connu affirmait-il, dans l'un de ses ouvrages "quand je suis dans l'union conjugale, je suis en Dieu"...

Croire que la Vérité puisse être acquise par le ressenti des organes des sens (jouissance) et par les constructions idéologiques qu'elle inspire est bien dans l'air du temps.

nous avions ouvert un Fil là-dessus, à propos d'une déclaration du Pape qui avait fait couler de l'encre !

https://fr.aleteia.org/2020/09/11/pape-francois-culinaire-ou-sexuel-le-plaisir-est-simplement-divin/

Le "bas" comme vous dites, jusqu'à nouvel ordre, est quand même le moyen par lequel la fonction génésique, de créer un être humain "à l'image et à la ressemblance" de Dieu s'exerce, la seule exception connue étant celle de la Très Sainte Vierge. Le problème, à mon avis, est que la passion amoureuse avait toujours été liée à cette fonction d'engendrement d'un nouvel être humain, qui en est le fruit. La dissociation qui est faite aujourd'hui conduit à considérer la sexualité comme une activité indépendante, en dehors de la fécondité, qui pourrait même, à terme, en être totalement séparée (avec des enfants conçus exclusivement en laboratoire)

Le pape Benoit XVI disait à propos de cette dissociation :

"nous nous trouvons devant une dégradation du corps humain, qui n’est plus intégré dans le tout de la liberté de notre existence, qui n’est plus l’expression vivante de la totalité de notre être, mais qui se trouve comme cantonné au domaine purement biologique. L’apparente exaltation du corps peut bien vite se transformer en haine envers la corporéité. À l'inverse, la foi chrétienne a toujours considéré l’homme comme un être un et duel, dans lequel esprit et matière s’interpénètrent l’un l’autre et font ainsi tous deux l’expérience d’une nouvelle noblesse. Oui, l’eros veut nous élever «en extase» vers le Divin, nous conduire au-delà de nous-mêmes, mais c’est précisément pourquoi est requis un chemin de montée, de renoncements, de purifications et de guérisons. [...]  En réalité, eros et agapè – amour ascendant et amour descendant – ne se laissent jamais séparer complètement l’un de l’autre."

https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/encyclicals/documents/hf_ben-xvi_enc_20051225_deus-caritas-est.html

Donc je ne pense pas que notre Pape cherche à pactiser avec la sacro-sainte modernité. Forcément il est de son temps, et qu'il cherche à redresser des erreurs qui ont fait beaucoup de mal à l'Eglise (ce qui est appelé "la moralité bigote" dans l'article d'aletaia) est compréhensible.

Merci de votre intervention, très longue, donc peut-être les forumeurs du "peuple de la Paix" pourront débattre sur les autres points.

le Cardinal est bien placé pour succéder à son mentor.
Dans ce cas,il ne prendrait pas seulement sa place sur le siège de Pierre mais aussi dans l'Apocalypse sur celui du "faux prophète".
Dans la Révélation,comme dans la Tradition,il y a deux personnages: la Bête et le Faux prophète.