L'ascèse chrétienne, qu'est-ce-donc ?
2 participants
Page 1 sur 1
L'ascèse chrétienne, qu'est-ce-donc ?
Juste avant de commencer le carême, une question me taraude : "Qu'est-ce que l'ascèse ?".
Ah pour sûr, tout comme le terme "pénitence", ce n'est pas un mot à la mode, preuve en-est, il n'a jamais été abordé comme thème principal sur notre forum.
Pourtant, j'en suis sûr ce thème est fondamental de toute vie authentiquement chrétienne. Il nous faudrait bien redéfinir cela, savoir en dessiner les contours. Puissions-nous partager là dessus sans trop intellectualiser car il nous faudrait rendre la chose pratique !
Je me souviens d'un texte amené ici (https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t44341-le-renouveau-charismatique-c-est-quoi#497555) par Desiderius qui en parlait un peu à la manière orthodoxe, voici : https://hesychia.eu/index.php/2021/02/19/religion-du-futur-vii-lillusion/
puis d'un autre déposé par Gilles (https://imitationjesuschrist.forumactif.com/t10189-tout-plaisir-est-il-mauvais?highlight=plaisir) qui aborde aussi le sujet :
"De nouvelles pratiques ont été introduites dans les ordres religieux qui auraient fait pleurer leurs fondateurs. La discipline était en grande partie abolie. Les moines, les nonnes et les prêtres ont découvert qu'ils étaient « insatisfaits » et ont quitté leurs monastères, couvents et vocations en masse. Mais un bon psychologue vous dira que les personnes les plus insatisfaites sont souvent celles dont l'objectif principal dans la vie est l'épanouissement personnel.
Abandonner toute forme d'ascèse, c'est saper la vie chrétienne d'un de ses aspects essentiels : la mort à soi-même. Mourir à soi-même n'a guère de sens dans un monde qui s'est tellement sécularisé qu'il a totalement perdu le sens du surnaturel et du monde radieux qu'il ouvre à la créature faible et imparfaite qu'est l'homme. Christ a dit dans l'évangile qu'il y a des démons qui ne peuvent être vaincus que par la prière et le sacrifice. Cela devrait être une ligne directrice aujourd'hui pour ceux qui sont attirés par la saleté morale.../
Augustin nous dit que les voyageurs fatigués doivent accepter avec reconnaissance de se reposer dans une auberge placée sur leur difficile chemin dans l'ascension de la montagne du Seigneur. Sans doute certaines âmes héroïques choisissent de renoncer à pratiquement tous les plaisirs, non seulement pour devenir « libres », mais aussi parce que les sacrifices plaisent à Dieu et peuvent profiter à des frères dans le besoin. Sous une sage direction spirituelle, ils choisissent de souffrir pour ceux qui ne recherchent que des plaisirs."
Voulons nous réussir notre carême en offrant quelque-chose à Dieu sans râler ?
Il y a fort à parier que méditer sur le sens de l'ascèse nous y aidera.
Ah pour sûr, tout comme le terme "pénitence", ce n'est pas un mot à la mode, preuve en-est, il n'a jamais été abordé comme thème principal sur notre forum.
Pourtant, j'en suis sûr ce thème est fondamental de toute vie authentiquement chrétienne. Il nous faudrait bien redéfinir cela, savoir en dessiner les contours. Puissions-nous partager là dessus sans trop intellectualiser car il nous faudrait rendre la chose pratique !
Je me souviens d'un texte amené ici (https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t44341-le-renouveau-charismatique-c-est-quoi#497555) par Desiderius qui en parlait un peu à la manière orthodoxe, voici : https://hesychia.eu/index.php/2021/02/19/religion-du-futur-vii-lillusion/
puis d'un autre déposé par Gilles (https://imitationjesuschrist.forumactif.com/t10189-tout-plaisir-est-il-mauvais?highlight=plaisir) qui aborde aussi le sujet :
"De nouvelles pratiques ont été introduites dans les ordres religieux qui auraient fait pleurer leurs fondateurs. La discipline était en grande partie abolie. Les moines, les nonnes et les prêtres ont découvert qu'ils étaient « insatisfaits » et ont quitté leurs monastères, couvents et vocations en masse. Mais un bon psychologue vous dira que les personnes les plus insatisfaites sont souvent celles dont l'objectif principal dans la vie est l'épanouissement personnel.
Abandonner toute forme d'ascèse, c'est saper la vie chrétienne d'un de ses aspects essentiels : la mort à soi-même. Mourir à soi-même n'a guère de sens dans un monde qui s'est tellement sécularisé qu'il a totalement perdu le sens du surnaturel et du monde radieux qu'il ouvre à la créature faible et imparfaite qu'est l'homme. Christ a dit dans l'évangile qu'il y a des démons qui ne peuvent être vaincus que par la prière et le sacrifice. Cela devrait être une ligne directrice aujourd'hui pour ceux qui sont attirés par la saleté morale.../
Augustin nous dit que les voyageurs fatigués doivent accepter avec reconnaissance de se reposer dans une auberge placée sur leur difficile chemin dans l'ascension de la montagne du Seigneur. Sans doute certaines âmes héroïques choisissent de renoncer à pratiquement tous les plaisirs, non seulement pour devenir « libres », mais aussi parce que les sacrifices plaisent à Dieu et peuvent profiter à des frères dans le besoin. Sous une sage direction spirituelle, ils choisissent de souffrir pour ceux qui ne recherchent que des plaisirs."
Voulons nous réussir notre carême en offrant quelque-chose à Dieu sans râler ?
Il y a fort à parier que méditer sur le sens de l'ascèse nous y aidera.
Enfant du Père- Combat avec Sainte Marie
- Messages : 1714
Localisation : Sud-Ouest
Inscription : 21/01/2023
Re: L'ascèse chrétienne, qu'est-ce-donc ?
Tous les théologiens sont d’accord sur le fait que la mortification est nécessaire pour le salut de l’homme. Fortement enclin au mal à cause de la triple concupiscence du monde, de la chair et du démon, il doit apprendre à y résister pour ne pas être conduit au péché grave. Si l’on veut sauver son âme, on doit au moins fuir toutes les occasions immédiates de péché mortel. La fuite elle-même comporte une certaine mortification. En plus de ces mortifications qu’exige la condition de l’homme, l’Église, reprenant l’insistance des Évangiles, en impose d’autres aux fidèles (préceptes du jeûne et de l’abstinence). À ceux qui sont dispensés de cette règle, pour une raison ou un autre, l’on demande de faire une autre mortification. »
Ceux qui cherchent à progresser dans la perfection chrétienne doivent se mortifier plus que les croyants ordinaires. Le Christ a fait de la Croix le prix à payer pour le suivre de près (Lc 14,33).
Depuis les débuts de l’ère chrétienne, nombreux sont ceux qui ont embrassé une vie de mortification en imitation du Seigneur. Ceux qui atteignent une grande sainteté sont constamment poussés à lui ressembler dans ses souffrances. Mais, parce que les grandes mortifications représentent un certain risque, il est conseillé de soumettre toutes les pénitences à l’approbation d’un directeur spirituel sage ».
Extrait d'un article de l'Opus Dei
Lire en totalité : https://opusdei.org/fr/article/lopus-dei-et-la-mortification-corporelle/
Ceux qui cherchent à progresser dans la perfection chrétienne doivent se mortifier plus que les croyants ordinaires. Le Christ a fait de la Croix le prix à payer pour le suivre de près (Lc 14,33).
Depuis les débuts de l’ère chrétienne, nombreux sont ceux qui ont embrassé une vie de mortification en imitation du Seigneur. Ceux qui atteignent une grande sainteté sont constamment poussés à lui ressembler dans ses souffrances. Mais, parce que les grandes mortifications représentent un certain risque, il est conseillé de soumettre toutes les pénitences à l’approbation d’un directeur spirituel sage ».
Extrait d'un article de l'Opus Dei
Lire en totalité : https://opusdei.org/fr/article/lopus-dei-et-la-mortification-corporelle/
Enfant du Père- Combat avec Sainte Marie
- Messages : 1714
Localisation : Sud-Ouest
Inscription : 21/01/2023
Re: L'ascèse chrétienne, qu'est-ce-donc ?
Devons-nous conformer les pratiques pénitentielles d'aujourd'hui aux idées modernes de confort et de loisirs de l'homme ?
Il est temps pour les catholiques de prendre au sérieux la pénitence et le sacrifice
Les catholiques soucieux du salut des âmes et de mettre fin à la folie dans l'Église doivent faire de ce Carême un moment inoubliable.
Il ne fait aucun doute que l'événement marquant de l'Église catholique à notre époque est l'apparition de la Reine du Ciel aux trois enfants bergers à la Cova da Iria à Fatima en 1917, où le monde a reçu un avertissement solennel du Ciel que s'il ne se convertissait pas, que Dieu le punirait pour ses nombreux péchés. Dieu dans son infinie miséricorde a également donné au monde une solution pour éviter la punition infligée par Notre-Dame aux enfants.
Dans la partie révélée du Troisième Secret de Fatima telle qu'enregistrée par Sœur Lucie, nous lisons qu'un ange portant une épée flamboyante crie "pénitence, pénitence, pénitence". Cet aspect du message a en effet été presque complètement oublié par les catholiques mais était déjà contenu dans le premier message donné au monde par Notre-Dame de Fatima. De nombreux catholiques ont prié d'innombrables chapelets et beaucoup ont été fidèles à la dévotion des cinq premiers samedis en espérant le triomphe promis par Notre Reine Immaculée. Pourtant, malgré les millions de chapelets priés depuis que le message a été donné, le monde continue de s'effondrer et la situation dans l'Église s'aggrave d'heure en heure. Ces efforts continuent à sembler manquer de fruits.
Certains saints hommes ont laissé entendre que nous attendons toujours parce que Rome n'a pas officiellement prescrit la réparation publique au Cœur Immaculé de Marie, ce qui est en effet de règle. Mais cette absence de mandat papal officiel pour faire de la dévotion réparatrice des cinq premiers samedis l'ingrédient manquant dans la recette donnée par le Ciel pour une sainte restauration de toutes choses en Christ à laquelle nous devrions nous attendre lors du triomphe promis de sa Vierge Mère ? Ou plutôt est-ce quelque chose de plus évident et facilement accessible à une époque où Rome en général est plus intéressée à servir les objectifs de durabilité des Nations Unies qu'à sauver des âmes ?
Si un catholique aujourd'hui qui connaît Fatima n'a pas passé du temps à méditer sur ces paroles effrayantes de la Sainte Vierge, "tant d'âmes vont en enfer parce qu'elles n'ont personne pour prier et faire des SACRIFICES pour elles", alors ils ont manqué le point de entièrement le message de Notre-Dame. Depuis l'époque du Christ jusqu'à relativement récemment, une bataille a été menée dans l'Église entre le confort et l'austérité, c'est-à-dire entre l'esprit du monde et l'esprit de Jésus-Christ et Lui crucifié.
Dieu a envoyé beaucoup de saints et de saints réformateurs pour que les gens se débarrassent de l'esprit mondain et fassent pénitence. Depuis l'époque des premiers martyrs de l'Église et à travers les âges, des pages de livres ont été remplies de récits de saints hommes et femmes qui ont soumis leur chair à des douleurs réelles et physiques afin de mieux imiter leur divin Seigneur, dont le corps lacéré est honoré sur chaque crucifix dans chaque paroisse de la terre. Cette force apparente surhumaine a intimidé d'innombrables ennemis de Dieu qui savaient très bien qu'une telle force était bien au-dessus de la capacité naturelle. Ces démonstrations de pénitence rigoureuse ont converti des millions d'incroyants et rempli d'innombrables pages de livres écrits sur la vie des saints que nous honorons chaque jour sur nos autels lors de la Sainte Messe.
Nous prétendons croire que les saints sont des hommes et des femmes saints dont la vie est digne d'imitation, mais en réalité, cette croyance revendiquée est complètement niée dans la pratique. Les prêtres d'aujourd'hui incitent à la prudence et à la tempérance non pas de la nourriture et de la boisson, mais à la tempérance des actes de mortification extérieure. Nous n'avons plus besoin de cilices, de disciplines, de cilices et autres instruments de pénitence, car ces choses n'appartiennent qu'aux musées, dit-on. Aujourd'hui, les catholiques sont plus civilisés et délicats et n'ont pas besoin de telles choses, disent-ils. Nous devons conformer les pratiques pénitentielles d'aujourd'hui aux idées modernes de confort et de loisirs de l'homme.
Les soi-disant catholiques traditionnels font les mêmes choses, mais se font l'illusion qu'ils sont traditionnels simplement parce que les prières qu'ils récitent et la doctrine qu'ils apprennent tiennent à la foi catholique immuable. Pourtant, dans la pratique, ces soi-disant traditionalistes vivent dans le même confort que les païens qu'ils passent tant de temps à dénoncer sur internet. Bien qu'ils puissent manger du poisson le vendredi et peut-être renoncer au sucre dans leur café du matin pendant le carême et peut-être au chocolat s'ils sont vraiment ambitieux, ils traitent la tradition pénitentielle de l'Église catholique comme si elle était facultative et sans réelle importance pour vivre la Foi.
Mais quelles excuses sont données par les soi-disant traditionalistes qui appliquent en fait les principes du modernisme aux pratiques pénitentielles, même s'ils ne réalisent peut-être même pas ce qu'ils font ? "La nature de l'homme est plus faible que celle de ses ancêtres et une telle rigueur ne ferait que les affaiblir davantage et les rendre incapables d'accomplir leurs tâches quotidiennes." Ainsi, ils croient que la Sainte Église a adopté ce principe même bien avant Vatican II et assoupli sagement les exigences de jeûne. Mais est-ce vraiment pour cela que les Papes ont assoupli les observances du Carême, ou est-ce plutôt qu'ils ont jugé préférable de supprimer les canons le rendant obligatoire sous peine de péché mortel afin de ne pas surcharger les hommes d'aussi peu de piété qu'on en voit dans le monde à l'époque, qui ne semblait tout simplement plus avoir la grâce de faire le jeûne prescrit du Carême ?
Si nous nous tournons vers les poursuites des néo-païens d'aujourd'hui, nous voyons des hommes repousser les limites de leur corps à des extrêmes jusque-là inconnus. Les hommes se soumettent à une extrême rigueur physique par l'haltérophilie afin de tripler la taille de leur corps. Les hommes courent des milliers de kilomètres chaque année pour rester en forme et acquérir toujours plus de prouesses athlétiques. Les joueurs de football et de rugby et les artistes martiaux mixtes se sont battus jusqu'à la bouillie sanglante afin de gagner plus d'honneurs mondains. Le jeûne intermittent et les pratiques d'un repas par jour sont devenus de plus en plus courants pour ceux qui recherchent une bonne santé ces derniers temps, mais les catholiques se font encore l'illusion que le corps humain conçu par Dieu perd de sa force à un point tel que les catholiques n'ont même pas besoin envisager de jeûner pendant 40 jours comme cela se faisait pendant le Carême avant le début des années 1960.
Une chose que beaucoup d'Occidentaux ne réalisent pas, c'est que la nourriture qu'ils consomment régulièrement a été conçue pour créer une dépendance comme les narcotiques et a des effets similaires sur le cerveau. Le sucre et les amidons raffinés qui sont ajoutés à presque tous les aliments aujourd'hui ont des effets narcotiques sur le corps et, lorsqu'ils s'abstiennent, produisent des effets de sevrage similaires. Ce sevrage se manifeste principalement par des envies apparemment irrésistibles, des étourdissements, des humeurs nauséabondes, de l'irritabilité et un sommeil agité, un peu comme le sevrage des drogues de rue typiques. C'est une bonne pratique commerciale pour l'industrie alimentaire, et la réalité de ce processus de sevrage a été masquée par l'utilisation de termes stupides comme l'hypoglycémie. Pourtant, pendant des siècles, le jeûne hydrique a été utilisé pour traiter presque toutes les maladies imaginables et même administré avec soin aux patients les plus malades.
Le résultat de ces dépendances est que de nombreux catholiques n'ont pas la force de briser leur dépendance (ce dont ils ne sont généralement pas conscients) et ont presque complètement abandonné le jeûne sacré. Mais s'ils traitaient cette période de sevrage comme temporaire, ce qui est très certainement le cas, ils verraient que ces symptômes s'estompent rapidement, comme on le voit chez ceux qui adoptent le régime cétogène, qui est un régime imitant rapidement. Mais aujourd'hui, pour la plupart, le jeûne du Carême n'est qu'une référence dans les textes de la messe en latin, les anciens catéchismes et la vie des saints. Pourtant, beaucoup ne semblent pas se soucier de cette tradition abandonnée et crient du haut de leurs poumons pour la restauration de toutes les autres traditions catholiques sauf celle-ci.
Quel est donc l'effet net de cette pratique séculaire abandonnée du jeûne sacré ? Saint Alphonse dit dans ses œuvres ascétiques : « St. Andrew Avellino avait l'habitude de dire que celui qui veut marcher dans la voie de la perfection doit commencer à mortifier le goût. Saint Léon affirme que cela a été la pratique des saints. A un pénitent qui pratiquait peu la mortification, saint Philippe Neri a dit : « Mon fils, à moins que tu ne mortifies l'appétit, tu ne deviendras jamais un saint…. Le péché de gourmandise a causé la ruine du monde : pour manger une pomme, Adam s'est fait mourir ainsi que le genre humain tout entier[.] » Saint Bonaventure dit que l'excès de manger nourrit l'impureté. Et saint Augustin a écrit : « Si l'âme est alourdie par trop de nourriture, l'esprit s'engourdit et poussent les épines des mauvais désirs.
Non seulement il est évident que le monde est envahi par l'impureté et que nous manquons de vrais saints aujourd'hui, mais il est évident pour tout catholique de foi que le monde est envahi par les démons au point que les exorcismes semblent durer cinq fois plus longtemps. aussi longtemps qu'ils le faisaient. S'il y a une chose dont les catholiques doivent se souvenir alors que les démons marchent pour renverser complètement les nations, ce sont ces paroles de Notre-Seigneur Jésus-Christ lui-même lorsque ses disciples lui ont demandé : « Pourquoi n'avons-nous pas pu le chasser ? Et Il leur dit : "Ces gens-là ne peuvent sortir que par la prière et le jeûne." (Saint Marc 9:28-29).
Ainsi, maintenant que le pape Benoît XVI est décédé et que les révolutionnaires de Rome fixent leur regard sur la messe latine et la suppression de la foi catholique traditionnelle comme s'ils étaient eux-mêmes possédés par des démons, les catholiques qui se soucient vraiment du salut des âmes et mettent mettre fin à cette folie avant que les églises ne soient complètement fermées ou que tous les prêtres et évêques ne deviennent de simples agents de l'État, mieux vaut se réveiller et faire de ce Carême un moment inoubliable. À moins que les catholiques ne commencent à marcher dans la voie de la perfection, qui commence par mortifier quotidiennement leurs papilles, et à restaurer la tradition intemporelle du jeûne, les choses dans l'Église et dans le monde vont s'aggraver avant de s'améliorer. . Il n'y a pas de meilleure solution que celle que Notre-Dame nous a déjà donnée, qui est de faire des sacrifices pour les pauvres pécheurs. Un sacrifice c'est renoncer volontairement à quelque chose qu'on n'est pas obligé de renoncer, sinon c'est juste de la souffrance. Ce n'est que si les catholiques prennent cela avec la vigueur nécessaire pour mener une croisade et offrir cela en réparation des péchés commis contre le Cœur Immaculé de Marie, que nous avons l'espoir de voir son triomphe promis. Les enfants ingrats qui ne tiennent pas compte des supplications de leur mère méritent une punition plutôt qu'une récompense.
Mais ce genre de combat spirituel demande des grâces particulières qu'il semble y avoir peu de choses aujourd'hui. En plus du Rosaire quotidien, les catholiques soucieux de mettre fin à cette grande apostasie doivent se dévouer et invoquer chaque jour saint Joseph, que nous honorons du titre de Protecteur de la Sainte Église et de la Terreur des Démons. Ceignez vos reins de la ceinture de saint Joseph, proprement bénie en latin, et implorez-lui la grâce de la pureté et de défendre l'Église et de contribuer à faire de vous un saint. Si beaucoup entendent cet appel, le triomphe promis par la Reine du Très Saint Rosaire sera rapidement réalisé.
Nous avons recommandé cette affaire à Notre-Dame de Fatima, que nous invoquons aussi sous le nom de Notre-Dame du Bon Succès, priant que Dieu envoie le saint prélat dont elle a parlé qui restaurera l'esprit de ses prêtres; et en particulier à Saint Joseph, Protecteur de la Sainte Église, dont la prophétie catholique a prédit qu'il jouerait un rôle crucial à la fin des temps.
+En Jésus, Marie et Joseph+
https://www-lifesitenews-com.translate.goog/blogs/its-time-for-catholics-to-get-serious-about-penance-and-sacrifice/?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp
Il est temps pour les catholiques de prendre au sérieux la pénitence et le sacrifice
Les catholiques soucieux du salut des âmes et de mettre fin à la folie dans l'Église doivent faire de ce Carême un moment inoubliable.
Il ne fait aucun doute que l'événement marquant de l'Église catholique à notre époque est l'apparition de la Reine du Ciel aux trois enfants bergers à la Cova da Iria à Fatima en 1917, où le monde a reçu un avertissement solennel du Ciel que s'il ne se convertissait pas, que Dieu le punirait pour ses nombreux péchés. Dieu dans son infinie miséricorde a également donné au monde une solution pour éviter la punition infligée par Notre-Dame aux enfants.
Dans la partie révélée du Troisième Secret de Fatima telle qu'enregistrée par Sœur Lucie, nous lisons qu'un ange portant une épée flamboyante crie "pénitence, pénitence, pénitence". Cet aspect du message a en effet été presque complètement oublié par les catholiques mais était déjà contenu dans le premier message donné au monde par Notre-Dame de Fatima. De nombreux catholiques ont prié d'innombrables chapelets et beaucoup ont été fidèles à la dévotion des cinq premiers samedis en espérant le triomphe promis par Notre Reine Immaculée. Pourtant, malgré les millions de chapelets priés depuis que le message a été donné, le monde continue de s'effondrer et la situation dans l'Église s'aggrave d'heure en heure. Ces efforts continuent à sembler manquer de fruits.
Certains saints hommes ont laissé entendre que nous attendons toujours parce que Rome n'a pas officiellement prescrit la réparation publique au Cœur Immaculé de Marie, ce qui est en effet de règle. Mais cette absence de mandat papal officiel pour faire de la dévotion réparatrice des cinq premiers samedis l'ingrédient manquant dans la recette donnée par le Ciel pour une sainte restauration de toutes choses en Christ à laquelle nous devrions nous attendre lors du triomphe promis de sa Vierge Mère ? Ou plutôt est-ce quelque chose de plus évident et facilement accessible à une époque où Rome en général est plus intéressée à servir les objectifs de durabilité des Nations Unies qu'à sauver des âmes ?
Si un catholique aujourd'hui qui connaît Fatima n'a pas passé du temps à méditer sur ces paroles effrayantes de la Sainte Vierge, "tant d'âmes vont en enfer parce qu'elles n'ont personne pour prier et faire des SACRIFICES pour elles", alors ils ont manqué le point de entièrement le message de Notre-Dame. Depuis l'époque du Christ jusqu'à relativement récemment, une bataille a été menée dans l'Église entre le confort et l'austérité, c'est-à-dire entre l'esprit du monde et l'esprit de Jésus-Christ et Lui crucifié.
Dieu a envoyé beaucoup de saints et de saints réformateurs pour que les gens se débarrassent de l'esprit mondain et fassent pénitence. Depuis l'époque des premiers martyrs de l'Église et à travers les âges, des pages de livres ont été remplies de récits de saints hommes et femmes qui ont soumis leur chair à des douleurs réelles et physiques afin de mieux imiter leur divin Seigneur, dont le corps lacéré est honoré sur chaque crucifix dans chaque paroisse de la terre. Cette force apparente surhumaine a intimidé d'innombrables ennemis de Dieu qui savaient très bien qu'une telle force était bien au-dessus de la capacité naturelle. Ces démonstrations de pénitence rigoureuse ont converti des millions d'incroyants et rempli d'innombrables pages de livres écrits sur la vie des saints que nous honorons chaque jour sur nos autels lors de la Sainte Messe.
Nous prétendons croire que les saints sont des hommes et des femmes saints dont la vie est digne d'imitation, mais en réalité, cette croyance revendiquée est complètement niée dans la pratique. Les prêtres d'aujourd'hui incitent à la prudence et à la tempérance non pas de la nourriture et de la boisson, mais à la tempérance des actes de mortification extérieure. Nous n'avons plus besoin de cilices, de disciplines, de cilices et autres instruments de pénitence, car ces choses n'appartiennent qu'aux musées, dit-on. Aujourd'hui, les catholiques sont plus civilisés et délicats et n'ont pas besoin de telles choses, disent-ils. Nous devons conformer les pratiques pénitentielles d'aujourd'hui aux idées modernes de confort et de loisirs de l'homme.
Les soi-disant catholiques traditionnels font les mêmes choses, mais se font l'illusion qu'ils sont traditionnels simplement parce que les prières qu'ils récitent et la doctrine qu'ils apprennent tiennent à la foi catholique immuable. Pourtant, dans la pratique, ces soi-disant traditionalistes vivent dans le même confort que les païens qu'ils passent tant de temps à dénoncer sur internet. Bien qu'ils puissent manger du poisson le vendredi et peut-être renoncer au sucre dans leur café du matin pendant le carême et peut-être au chocolat s'ils sont vraiment ambitieux, ils traitent la tradition pénitentielle de l'Église catholique comme si elle était facultative et sans réelle importance pour vivre la Foi.
Mais quelles excuses sont données par les soi-disant traditionalistes qui appliquent en fait les principes du modernisme aux pratiques pénitentielles, même s'ils ne réalisent peut-être même pas ce qu'ils font ? "La nature de l'homme est plus faible que celle de ses ancêtres et une telle rigueur ne ferait que les affaiblir davantage et les rendre incapables d'accomplir leurs tâches quotidiennes." Ainsi, ils croient que la Sainte Église a adopté ce principe même bien avant Vatican II et assoupli sagement les exigences de jeûne. Mais est-ce vraiment pour cela que les Papes ont assoupli les observances du Carême, ou est-ce plutôt qu'ils ont jugé préférable de supprimer les canons le rendant obligatoire sous peine de péché mortel afin de ne pas surcharger les hommes d'aussi peu de piété qu'on en voit dans le monde à l'époque, qui ne semblait tout simplement plus avoir la grâce de faire le jeûne prescrit du Carême ?
Si nous nous tournons vers les poursuites des néo-païens d'aujourd'hui, nous voyons des hommes repousser les limites de leur corps à des extrêmes jusque-là inconnus. Les hommes se soumettent à une extrême rigueur physique par l'haltérophilie afin de tripler la taille de leur corps. Les hommes courent des milliers de kilomètres chaque année pour rester en forme et acquérir toujours plus de prouesses athlétiques. Les joueurs de football et de rugby et les artistes martiaux mixtes se sont battus jusqu'à la bouillie sanglante afin de gagner plus d'honneurs mondains. Le jeûne intermittent et les pratiques d'un repas par jour sont devenus de plus en plus courants pour ceux qui recherchent une bonne santé ces derniers temps, mais les catholiques se font encore l'illusion que le corps humain conçu par Dieu perd de sa force à un point tel que les catholiques n'ont même pas besoin envisager de jeûner pendant 40 jours comme cela se faisait pendant le Carême avant le début des années 1960.
Une chose que beaucoup d'Occidentaux ne réalisent pas, c'est que la nourriture qu'ils consomment régulièrement a été conçue pour créer une dépendance comme les narcotiques et a des effets similaires sur le cerveau. Le sucre et les amidons raffinés qui sont ajoutés à presque tous les aliments aujourd'hui ont des effets narcotiques sur le corps et, lorsqu'ils s'abstiennent, produisent des effets de sevrage similaires. Ce sevrage se manifeste principalement par des envies apparemment irrésistibles, des étourdissements, des humeurs nauséabondes, de l'irritabilité et un sommeil agité, un peu comme le sevrage des drogues de rue typiques. C'est une bonne pratique commerciale pour l'industrie alimentaire, et la réalité de ce processus de sevrage a été masquée par l'utilisation de termes stupides comme l'hypoglycémie. Pourtant, pendant des siècles, le jeûne hydrique a été utilisé pour traiter presque toutes les maladies imaginables et même administré avec soin aux patients les plus malades.
Le résultat de ces dépendances est que de nombreux catholiques n'ont pas la force de briser leur dépendance (ce dont ils ne sont généralement pas conscients) et ont presque complètement abandonné le jeûne sacré. Mais s'ils traitaient cette période de sevrage comme temporaire, ce qui est très certainement le cas, ils verraient que ces symptômes s'estompent rapidement, comme on le voit chez ceux qui adoptent le régime cétogène, qui est un régime imitant rapidement. Mais aujourd'hui, pour la plupart, le jeûne du Carême n'est qu'une référence dans les textes de la messe en latin, les anciens catéchismes et la vie des saints. Pourtant, beaucoup ne semblent pas se soucier de cette tradition abandonnée et crient du haut de leurs poumons pour la restauration de toutes les autres traditions catholiques sauf celle-ci.
Quel est donc l'effet net de cette pratique séculaire abandonnée du jeûne sacré ? Saint Alphonse dit dans ses œuvres ascétiques : « St. Andrew Avellino avait l'habitude de dire que celui qui veut marcher dans la voie de la perfection doit commencer à mortifier le goût. Saint Léon affirme que cela a été la pratique des saints. A un pénitent qui pratiquait peu la mortification, saint Philippe Neri a dit : « Mon fils, à moins que tu ne mortifies l'appétit, tu ne deviendras jamais un saint…. Le péché de gourmandise a causé la ruine du monde : pour manger une pomme, Adam s'est fait mourir ainsi que le genre humain tout entier[.] » Saint Bonaventure dit que l'excès de manger nourrit l'impureté. Et saint Augustin a écrit : « Si l'âme est alourdie par trop de nourriture, l'esprit s'engourdit et poussent les épines des mauvais désirs.
Non seulement il est évident que le monde est envahi par l'impureté et que nous manquons de vrais saints aujourd'hui, mais il est évident pour tout catholique de foi que le monde est envahi par les démons au point que les exorcismes semblent durer cinq fois plus longtemps. aussi longtemps qu'ils le faisaient. S'il y a une chose dont les catholiques doivent se souvenir alors que les démons marchent pour renverser complètement les nations, ce sont ces paroles de Notre-Seigneur Jésus-Christ lui-même lorsque ses disciples lui ont demandé : « Pourquoi n'avons-nous pas pu le chasser ? Et Il leur dit : "Ces gens-là ne peuvent sortir que par la prière et le jeûne." (Saint Marc 9:28-29).
Ainsi, maintenant que le pape Benoît XVI est décédé et que les révolutionnaires de Rome fixent leur regard sur la messe latine et la suppression de la foi catholique traditionnelle comme s'ils étaient eux-mêmes possédés par des démons, les catholiques qui se soucient vraiment du salut des âmes et mettent mettre fin à cette folie avant que les églises ne soient complètement fermées ou que tous les prêtres et évêques ne deviennent de simples agents de l'État, mieux vaut se réveiller et faire de ce Carême un moment inoubliable. À moins que les catholiques ne commencent à marcher dans la voie de la perfection, qui commence par mortifier quotidiennement leurs papilles, et à restaurer la tradition intemporelle du jeûne, les choses dans l'Église et dans le monde vont s'aggraver avant de s'améliorer. . Il n'y a pas de meilleure solution que celle que Notre-Dame nous a déjà donnée, qui est de faire des sacrifices pour les pauvres pécheurs. Un sacrifice c'est renoncer volontairement à quelque chose qu'on n'est pas obligé de renoncer, sinon c'est juste de la souffrance. Ce n'est que si les catholiques prennent cela avec la vigueur nécessaire pour mener une croisade et offrir cela en réparation des péchés commis contre le Cœur Immaculé de Marie, que nous avons l'espoir de voir son triomphe promis. Les enfants ingrats qui ne tiennent pas compte des supplications de leur mère méritent une punition plutôt qu'une récompense.
Mais ce genre de combat spirituel demande des grâces particulières qu'il semble y avoir peu de choses aujourd'hui. En plus du Rosaire quotidien, les catholiques soucieux de mettre fin à cette grande apostasie doivent se dévouer et invoquer chaque jour saint Joseph, que nous honorons du titre de Protecteur de la Sainte Église et de la Terreur des Démons. Ceignez vos reins de la ceinture de saint Joseph, proprement bénie en latin, et implorez-lui la grâce de la pureté et de défendre l'Église et de contribuer à faire de vous un saint. Si beaucoup entendent cet appel, le triomphe promis par la Reine du Très Saint Rosaire sera rapidement réalisé.
Nous avons recommandé cette affaire à Notre-Dame de Fatima, que nous invoquons aussi sous le nom de Notre-Dame du Bon Succès, priant que Dieu envoie le saint prélat dont elle a parlé qui restaurera l'esprit de ses prêtres; et en particulier à Saint Joseph, Protecteur de la Sainte Église, dont la prophétie catholique a prédit qu'il jouerait un rôle crucial à la fin des temps.
+En Jésus, Marie et Joseph+
https://www-lifesitenews-com.translate.goog/blogs/its-time-for-catholics-to-get-serious-about-penance-and-sacrifice/?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp
Enfant du Père- Combat avec Sainte Marie
- Messages : 1714
Localisation : Sud-Ouest
Inscription : 21/01/2023
Re: L'ascèse chrétienne, qu'est-ce-donc ?
D'un point de vue naturel et pour le dire simplement, je pense que l'ascèse, l'effort, le sacrifice permet de développer sa force, sa patience, une certaine abnégation.
On se figure peut-être plus facilement le contraire : quelqu'un qui ne fait aucun effort et aucun sacrifice développera une certaine impatience, une inconstance et arrivera plus difficilement à construire quelque chose sur le long terme.
C'est donc une bonne chose. C'est largement moqué aujourd'hui car nous vivons dans une société ou ce genre de considération est quasiment vu comme un relant de fascisme. Enfin sauf quand il s'agit de gagner de l'argent ou de faire quelque chose "qui sert". D'un point de vue matérialiste, c'est quand même une notion tolérée.
Mais nous qui sommes chrétiens et qui sommes trop perméables aux influences mauvaises du monde, on a trop tendance à poser un regard sceptique ou dilettante sur ça.
On se figure peut-être plus facilement le contraire : quelqu'un qui ne fait aucun effort et aucun sacrifice développera une certaine impatience, une inconstance et arrivera plus difficilement à construire quelque chose sur le long terme.
C'est donc une bonne chose. C'est largement moqué aujourd'hui car nous vivons dans une société ou ce genre de considération est quasiment vu comme un relant de fascisme. Enfin sauf quand il s'agit de gagner de l'argent ou de faire quelque chose "qui sert". D'un point de vue matérialiste, c'est quand même une notion tolérée.
Mais nous qui sommes chrétiens et qui sommes trop perméables aux influences mauvaises du monde, on a trop tendance à poser un regard sceptique ou dilettante sur ça.
Olivier_E- Contre la puce électronique
- Messages : 131
Localisation : Sud-Ouest
Inscription : 20/12/2022
Re: L'ascèse chrétienne, qu'est-ce-donc ?
La prière et le sacrifice c'est plutôt logique de lier les deux.
Saint Jacques dit qu'il faut lier le fait de prier pour un pauvre à l'action de l'aumône, mais c'est aussi vrai pour des choses purement spirituelles.
Des mystiques comme Thérèse Neumann, sainte Faustine ou d'autres l'ont montré concrètement via des signes surnaturels.
Je crois que c'est Marthe Robin qui montrait qu'après avoir prié pour une personne suicidaire, elle ressentait elle-même une dépression profonde : en fait, elle prenait la souffrance de la personne sur elle.
Thérèse Neumann à un jour vu en vision une dame qui voulait se suicider en avalant un ballon de baudruche rempli d'aiguilles. Thérèse Neumann a prié pour elle et s'est mise à se tordre de douleur en ayant l'estomac comme transpercé.
C'est pour ça que je me dis que plus la prière et accompagné de sacrifice, plus elle aura de la valeur (bien que la prière soit déjà un sacrifice de temps et d'attention).
Le sacrifice parfait, c'est Jésus (parfait et sans péché) qui a donné ce qu'il a de plus cher : sa vie. Raison pour laquelle sa prière et son efficacité est parfaite. Seul le libre-arbitre humain est en cause dans l'inefficacité du sacrifice du Christ.
Et pour remettre les pieds sur terre, c'est Aristote qui défini la vertu comme la combinaison d'un acte bon (qu'on a choisi par sa volonté libre) et d'un effort/sacrifice. Car si on accompli un acte bon à cause du plaisir qu'on y trouverait, il n'y a pas de mérite. C'est l'effort et le sacrifice qui fait la vertu.
Avec cette disposition d'esprit, la prière est remise en perspective et plus impliquante. Si une personne très proche de nous (un père, une mère, un fils, etc.) est sur le point de mourir d'un cancer, est-on prêt à demander à Dieu de se sacrifier (d'une manière ou d'une autre, mais pourquoi pas de sa propre vie) pour son salut ?
Il n'y a pas de plus grande chose que de donner sa vie pour ses amis.
En fait l'ascèse (plus ou moins consciente et formelle), est une école pour imiter toujours plus Jésus et prouver jusqu'où peut aller notre amour (pour Dieu ou son prochain).
Saint Jacques dit qu'il faut lier le fait de prier pour un pauvre à l'action de l'aumône, mais c'est aussi vrai pour des choses purement spirituelles.
Des mystiques comme Thérèse Neumann, sainte Faustine ou d'autres l'ont montré concrètement via des signes surnaturels.
Je crois que c'est Marthe Robin qui montrait qu'après avoir prié pour une personne suicidaire, elle ressentait elle-même une dépression profonde : en fait, elle prenait la souffrance de la personne sur elle.
Thérèse Neumann à un jour vu en vision une dame qui voulait se suicider en avalant un ballon de baudruche rempli d'aiguilles. Thérèse Neumann a prié pour elle et s'est mise à se tordre de douleur en ayant l'estomac comme transpercé.
C'est pour ça que je me dis que plus la prière et accompagné de sacrifice, plus elle aura de la valeur (bien que la prière soit déjà un sacrifice de temps et d'attention).
Le sacrifice parfait, c'est Jésus (parfait et sans péché) qui a donné ce qu'il a de plus cher : sa vie. Raison pour laquelle sa prière et son efficacité est parfaite. Seul le libre-arbitre humain est en cause dans l'inefficacité du sacrifice du Christ.
Et pour remettre les pieds sur terre, c'est Aristote qui défini la vertu comme la combinaison d'un acte bon (qu'on a choisi par sa volonté libre) et d'un effort/sacrifice. Car si on accompli un acte bon à cause du plaisir qu'on y trouverait, il n'y a pas de mérite. C'est l'effort et le sacrifice qui fait la vertu.
Avec cette disposition d'esprit, la prière est remise en perspective et plus impliquante. Si une personne très proche de nous (un père, une mère, un fils, etc.) est sur le point de mourir d'un cancer, est-on prêt à demander à Dieu de se sacrifier (d'une manière ou d'une autre, mais pourquoi pas de sa propre vie) pour son salut ?
Il n'y a pas de plus grande chose que de donner sa vie pour ses amis.
En fait l'ascèse (plus ou moins consciente et formelle), est une école pour imiter toujours plus Jésus et prouver jusqu'où peut aller notre amour (pour Dieu ou son prochain).
Olivier_E- Contre la puce électronique
- Messages : 131
Localisation : Sud-Ouest
Inscription : 20/12/2022
Sujets similaires
» Fantasy chrétienne
» Qui suis-je ? Une Chrétienne
» LA MORALE CHRETIENNE
» la sexualité chrétienne
» SOLITUDE : Beaucoup moins lourde lorsqu'on est chrétien...
» Qui suis-je ? Une Chrétienne
» LA MORALE CHRETIENNE
» la sexualité chrétienne
» SOLITUDE : Beaucoup moins lourde lorsqu'on est chrétien...
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum