Concernant le Synode Universel
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territoire en héritage
nath.
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Concernant le Synode Universel
A l’invitation du pape François, nos paroisses se mettent en chemin pour participer au Synode universel sur l’Eglise synodale. Des consultations dans les paroisses s’organisent pour réfléchir ensemble à ces questions sur les processus de décisions dans l’Eglise.
Et vous, allez vous y participer? Que ce soit oui ou non, pouvez vous m'expliquer vos raisons car je m'interroge sur l'intérêt d'y aller. D'avance merci.
Par ailleurs le thème choisi de ma paroisse est : « Autorité et participation » Qu'est-ce que cela vous inspire?
Et vous, allez vous y participer? Que ce soit oui ou non, pouvez vous m'expliquer vos raisons car je m'interroge sur l'intérêt d'y aller. D'avance merci.
Par ailleurs le thème choisi de ma paroisse est : « Autorité et participation » Qu'est-ce que cela vous inspire?
nath.- Aime le Rosaire
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Re: Concernant le Synode Universel
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Du Concile de Trente au synode des synodes
un peu d'humour ... :
http://blog.messainlatino.it/2022/10/come-si-accende-una-candela-dal.html
traduction, extraits :
https://gloria.tv/post/nFwNsP1sgfwS27VuAWdKQDSw7
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Du Concile de Trente au synode des synodes
un peu d'humour ... :
http://blog.messainlatino.it/2022/10/come-si-accende-una-candela-dal.html
traduction, extraits :
https://gloria.tv/post/nFwNsP1sgfwS27VuAWdKQDSw7
...
Comment allumer une bougie ? Du concile de Trente au synode des synodes
1. Concile de Trente
"On allume une bougie avec une allumette. Si quelqu'un ne dit pas que la bougie s'allume avec une allumette, il sera anathème".
2. Concile Vatican II
"Comme l'ont déclaré les Pères du Concile lors du saint Concile de Trente, on n'allume une bougie qu'à l'aide d'une allumette, que l'on fait d'abord brûler près d'une source de chaleur appelée feu, qui peut provenir d'un briquet ou d'un poêle.
Toutefois, selon les us et coutumes des Églises locales, la bougie peut être allumée directement avec le briquet en contact avec la mèche, ou avec un morceau de papier mis en contact avec le feu, ou avec un briquet à gaz, ou avec une bougie en contact avec l'autre bougie, qui doit toutefois avoir été préalablement mise en contact avec une flamme, ou, selon les différents besoins pastoraux locaux, par d'autres moyens légitimes pouvant être utilisés dans le but susmentionné.
3. Synode des synodes
Nous devons nous placer dans une perspective d'écoute [...] pour comprendre la signification de l'allumage, de sorte que celui qui allume soit un "nous" et non un "je". Je me demande : "Comment allumer la bougie" ? - mais devrait plutôt me demander : "Comment allumons-nous une bougie ?"
Nous devons gérer les choses de manière à créer un 'nous' inclusif qui tienne compte des convictions de chacun et qui intègre chacun dans un 'nous' communautaire et non un 'je' individuel. Car le 'nous' peut aussi être un 'nous' exclusiviste qui n'inclut pas la totalité de chacun et de chaque individu. C'est précisément dans ce cas que nous risquons de ne pas nous allumer. On croit avoir allumé, mais en réalité on a éteint.
Organisation d'un événement de trois jours pour discuter du sujet
[...]
- "Ce serait peut-être plus dynamique et plus attrayant de faire d'abord un feu de camp".
- "La tradition millénaire témoigne de l'action divine au sein du peuple et a pour 'mission de maintenir le feu vivant, pas les bougies'" (cf. Querida Amazonia 66).
- "On ne peut allumer la bougie que si l'on est conscient d'être, à ce moment-là, un 'nous' englobant du tout".
Dans l'esprit de l'œcuménisme, la Ligue des Amoureux de la Pachamama est également invitée à s'exprimer.
A ce stade, on peut peut-être même essayer d'allumer une bougie. Mais une question se pose au sein de la communauté (les quatre mêmes représentants) : N'existe-t-il pas des bougies électriques ?
En effet, les temps ont changé, de sorte qu'aujourd'hui, de nombreuses bougies sont également électriques.
Que faut-il faire pour ne pas créer de barrières séparatrices entre ceux qui cherchent la lumière de manière différente et pourtant uniforme ?
"En outre", a déclaré le cardinal Hollerich, rapporteur général du synode, "la principale raison pour laquelle les églises se vident, les jeunes s'en vont et l'athéisme se répand, c'est que nous utilisons encore des termes démodés et dissuasifs comme "bougie".
Pour toutes ces raisons, il est temps de changer" !
Une salve d'applaudissements s'élève des quatre pères synodaux, qui forgent aussitôt la nouvelle expression "point focal de la lumière allumée". À partir d'aujourd'hui, il n'y aura plus de bougies, mais des points focaux de lumière allumée.
Les Pères synodaux - entourés de fusils à canon scié et avec un revolver à l'arrière de la tête - approuvent avec enthousiasme.
3.4 Conclusions innovantes
1) Un point focal de lumière allumée ne devrait pas être allumé à partir d'une perspective individualiste, mais à partir d'une ouverture du cœur à l'autre et à tout "moi" qui répond à mon temps et à mes besoins.
"Qu'est-ce que cela veut dire ?" Personne ne le saura jamais. "Y a-t-il des exemples ?" Les fusils de chasse sciés sont toujours chargés, alors arrêtez de poser des questions inappropriées.
2) Il n'y a plus de bougies, mais des points focaux de lumière allumée qui ressemblent à des bougies.
C'est la preuve que l'Église ne cesse de proclamer le kérygme, qu'elle ne cesse de remodeler sa propre identité en écoutant les gens et en dialoguant avec eux, de sorte que se développe de plus en plus un processus nécessaire d'inculturation, qui ne méprise pas le bien déjà présent dans les cultures, mais qui l'accueille et le porte à sa plénitude à la lumière de l'Évangile (cf. Querida Amazonia 66).
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territoire en héritage- Pour la Paix
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Re: Concernant le Synode Universel
(erreur de manipulation)
Cinci- Avec Saint Joseph
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Re: Concernant le Synode Universel
Le Cardinal Hollerich se vante que les opposants au Synode sur la synodalité "ne pourront pas l'arrêter"
CDL. Hollerich a également rejoint Cdl. Mario Grech en publiant une lettre répétant l'argument selon lequel le Synode écoute « l'Esprit ».
CITÉ DU VATICAN ( LifeSiteNews ) - Les dirigeants du Synode sur la synodalité ont doublé le processus avec le cardinal Jean-Claude Hollerich déclarant que ceux qui s'y opposent "savent qu'ils ne pourront pas l'arrêter".
Comme l'a noté le journaliste du Vatican Ed Pentin, le cardinal belge, qui est rapporteur général du Synode ainsi que chef de la Conférence épiscopale européenne, a fait cette déclaration dans une interview au journal italien Quotidiano Nazionale .
Répondant à une question sur un nombre indéterminé de personnes, y compris "des évêques et des cardinaux", qui "attendent juste qu'il [François] recule", Hollerich a suggéré que l'opposition à François était liée à l'opposition au Synode. "Ce sont les mêmes personnes et les mêmes milieux qui ont peur du Synode et d'une Eglise en marche, qui n'est plus figée dans le passé", a-t-il déclaré.
"En vérité, ils savent qu'ils ne pourront pas l'arrêter", a ajouté Hollerich.
Les commentaires du cardinal ne sont pas sans précédent. Il a toujours été un ardent promoteur des thèmes clés du Synode sur la synodalité, qui semblent aller à l'encontre de l'enseignement catholique sur un certain nombre de questions, telles que le diaconat féminin, l'homosexualité et «l'inclusion radicale».
LIS: Le nouveau document synodal du Vatican appelle au "diaconat féminin" et à "l'inclusion radicale"
Hollerich a fait écho à ce thème de «l'inclusion» en octobre lorsqu'il a parlé de la «discrimination» entre personnes du même sexe, affirmant que l'Église devait «changer» la culture entourant son approche envers les homosexuels.
Rendre l'Église plus ouverte aux homosexuels, a déclaré Hollerich, « n'est pas un problème de droit canonique, de normes ou de structures. C'est ce que le pape a dit à l'Église allemande.
L'influent prélat est bien connu pour sa promotion de l'idéologie homosexuelle au sein de l'Église. Il a également qualifié de "fausse" la dénonciation par l'Église des actes homosexuels comme étant un péché, qui s'ajoute à son ouverture à ordonner des femmes au sacerdoce sacré et à ouvrir les Ordres sacrés aux hommes mariés .
Quelques jours plus tard, Hollerich a cosigné une lettre avec le cardinal Mario Grech, secrétaire général du synode des évêques, dans laquelle ils ont nié la suggestion selon laquelle le synode avait un ordre du jour préconçu.
Publiée le 30 janvier, la lettre a semblé repousser les critiques du processus du Synode, réitérant la phrase souvent répétée selon laquelle le Synode consiste à écouter "l'Esprit".
"Il y en a en effet qui prétendent déjà savoir quelles seront les conclusions de l'Assemblée synodale", écrivent les deux cardinaux. "D'autres voudraient imposer un ordre du jour au Synode, avec l'intention de diriger la discussion et de déterminer son issue."
Ils ont cité le thème du pape François pour le processus pluriannuel, qui est "Pour une Église synodale : communion, participation, mission".
Une telle focalisation est « le seul thème que nous sommes appelés à explorer à chacune des étapes du processus », ont soutenu Hollerich et Grech. "Les attentes pour le Synode 2021-2024 sont nombreuses et variées, mais ce n'est pas la tâche de l'Assemblée d'aborder toutes les questions débattues dans l'Église".
Les deux principaux prélats synodaux - qui ont tous deux proposé d'autres actes d'inclusion des personnes LGBT dans l'Église - ont prononcé une déclaration condamnant ceux qui cherchaient à "imposer un thème au synode". Ils ont déclaré :
Mais un certain nombre de catholiques ont exprimé leur inquiétude quant au fait que ce sont en fait des personnalités telles que Grech et Hollerich qui imposent des thèmes anti-catholiques au Synode.
Ce nombre comprend des fidèles laïcs ainsi que des prélats de premier plan. Peu de temps avant sa mort, feu le cardinal George Pell a écrit que le synode était « devenu un cauchemar toxique malgré les bonnes intentions professées par les évêques ».
https://www-lifesitenews-com.translate.goog/news/cdl-hollerich-brags-that-synod-on-synodality-opponents-wont-be-able-to-stop-it/?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp
CDL. Hollerich a également rejoint Cdl. Mario Grech en publiant une lettre répétant l'argument selon lequel le Synode écoute « l'Esprit ».
CITÉ DU VATICAN ( LifeSiteNews ) - Les dirigeants du Synode sur la synodalité ont doublé le processus avec le cardinal Jean-Claude Hollerich déclarant que ceux qui s'y opposent "savent qu'ils ne pourront pas l'arrêter".
Comme l'a noté le journaliste du Vatican Ed Pentin, le cardinal belge, qui est rapporteur général du Synode ainsi que chef de la Conférence épiscopale européenne, a fait cette déclaration dans une interview au journal italien Quotidiano Nazionale .
Répondant à une question sur un nombre indéterminé de personnes, y compris "des évêques et des cardinaux", qui "attendent juste qu'il [François] recule", Hollerich a suggéré que l'opposition à François était liée à l'opposition au Synode. "Ce sont les mêmes personnes et les mêmes milieux qui ont peur du Synode et d'une Eglise en marche, qui n'est plus figée dans le passé", a-t-il déclaré.
"En vérité, ils savent qu'ils ne pourront pas l'arrêter", a ajouté Hollerich.
Les commentaires du cardinal ne sont pas sans précédent. Il a toujours été un ardent promoteur des thèmes clés du Synode sur la synodalité, qui semblent aller à l'encontre de l'enseignement catholique sur un certain nombre de questions, telles que le diaconat féminin, l'homosexualité et «l'inclusion radicale».
LIS: Le nouveau document synodal du Vatican appelle au "diaconat féminin" et à "l'inclusion radicale"
Hollerich a fait écho à ce thème de «l'inclusion» en octobre lorsqu'il a parlé de la «discrimination» entre personnes du même sexe, affirmant que l'Église devait «changer» la culture entourant son approche envers les homosexuels.
Rendre l'Église plus ouverte aux homosexuels, a déclaré Hollerich, « n'est pas un problème de droit canonique, de normes ou de structures. C'est ce que le pape a dit à l'Église allemande.
L'influent prélat est bien connu pour sa promotion de l'idéologie homosexuelle au sein de l'Église. Il a également qualifié de "fausse" la dénonciation par l'Église des actes homosexuels comme étant un péché, qui s'ajoute à son ouverture à ordonner des femmes au sacerdoce sacré et à ouvrir les Ordres sacrés aux hommes mariés .
Les dirigeants du Synode rejettent l'idée d'un programme planifié
Quelques jours plus tard, Hollerich a cosigné une lettre avec le cardinal Mario Grech, secrétaire général du synode des évêques, dans laquelle ils ont nié la suggestion selon laquelle le synode avait un ordre du jour préconçu.
Publiée le 30 janvier, la lettre a semblé repousser les critiques du processus du Synode, réitérant la phrase souvent répétée selon laquelle le Synode consiste à écouter "l'Esprit".
"Il y en a en effet qui prétendent déjà savoir quelles seront les conclusions de l'Assemblée synodale", écrivent les deux cardinaux. "D'autres voudraient imposer un ordre du jour au Synode, avec l'intention de diriger la discussion et de déterminer son issue."
Ils ont cité le thème du pape François pour le processus pluriannuel, qui est "Pour une Église synodale : communion, participation, mission".
Une telle focalisation est « le seul thème que nous sommes appelés à explorer à chacune des étapes du processus », ont soutenu Hollerich et Grech. "Les attentes pour le Synode 2021-2024 sont nombreuses et variées, mais ce n'est pas la tâche de l'Assemblée d'aborder toutes les questions débattues dans l'Église".
Les deux principaux prélats synodaux - qui ont tous deux proposé d'autres actes d'inclusion des personnes LGBT dans l'Église - ont prononcé une déclaration condamnant ceux qui cherchaient à "imposer un thème au synode". Ils ont déclaré :
Ceux qui prétendent imposer tel ou tel thème au synode oublient la logique qui gouverne le processus synodal : nous sommes appelés à tracer une « route commune » à partir de la contribution de tous. Il est peut-être superflu de rappeler que la constitution apostolique Episcopalis communio a transformé le Synode d'un événement en un processus articulé par étapes.
Mais un certain nombre de catholiques ont exprimé leur inquiétude quant au fait que ce sont en fait des personnalités telles que Grech et Hollerich qui imposent des thèmes anti-catholiques au Synode.
Ce nombre comprend des fidèles laïcs ainsi que des prélats de premier plan. Peu de temps avant sa mort, feu le cardinal George Pell a écrit que le synode était « devenu un cauchemar toxique malgré les bonnes intentions professées par les évêques ».
https://www-lifesitenews-com.translate.goog/news/cdl-hollerich-brags-that-synod-on-synodality-opponents-wont-be-able-to-stop-it/?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp
Enfant du Père- Combat avec Sainte Marie
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Re: Concernant le Synode Universel
" Synode sur la synodalité " : un " cauchemar toxique " d'après le regretté cardinal Pell
Du cardinal George Pell sur The Spectator (traduction automatique) :
L'Église catholique doit se libérer de ce "cauchemar toxique".
11 janvier 2023
Peu avant sa mort mardi, le cardinal George Pell a écrit l'article suivant pour The Spectator, dans lequel il dénonce les plans du Vatican pour son prochain " Synode sur la synodalité " comme un " cauchemar toxique ". La brochure produite par le synode, qui se tiendra en deux sessions cette année et l'année prochaine, est "l'un des documents les plus incohérents jamais envoyés par Rome", déclare Pell. Non seulement il est "couché dans un jargon néo-marxiste", mais il est "hostile à la tradition apostolique" et ignore des principes chrétiens fondamentaux tels que la croyance dans le jugement divin, le paradis et l'enfer.
Enfant du Père- Combat avec Sainte Marie
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Re: Concernant le Synode Universel
EXCLUSIF : Mgr Schneider dit que le synode sur la synodalité sert des "poisons spirituels" aux fidèles
Mgr Schneider a parlé à LifeSiteNews du synode "dangereux" sur la synodalité, mettant en garde contre sa promotion de concepts et d'un style de gouvernance qui va "à l'encontre de toute l'histoire de l'Église".
https://www-lifesitenews-com.translate.goog/news/exclusive-bp-schneider-says-synod-on-synodality-serves-up-spiritual-poisons-to-the-faithful/?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp
ROME ( LifeSiteNews ) - Mgr Athanasius Schneider a averti que les tendances actuelles dans l'Église catholique, en particulier le Synode sur la synodalité, sont "dangereuses" pour la foi catholique et sont des "poisons spirituels".
S'adressant à LifeSiteNews récemment à Rome, l'évêque auxiliaire d'Astana, au Kazakhstan, a discuté de la "conversion écologique" et de l'œcuménisme, mais aussi des dangers présentés par le synode sur la synodalité.
« C'est un grave abus de l'institution du synode, que l'Église a compris pendant 2 000 ans », a-t-il déclaré.
Le Vatican a souligné à quel point le synode pluriannuel sur la synodalité consiste à « écouter », même au point d'« écouter » les non-catholiques ou les catholiques déchus.
Mais Mgr Schneider a noté qu'un synode correctement ordonné a des prérogatives claires : "Le synode est un instrument du magistère, mais son premier objectif est de clarifier la doctrine sans aucune ambiguïté, sans aucun doute".
La deuxième tâche d'un synode devrait être de "rejeter les erreurs du temps", mais Schneider a averti que les actions actuelles du synode permettent aux "poisons, aux poisons spirituels" de se répandre. Un véritable synode devrait également se préoccuper des questions "disciplinaires" pour donner un "remède contre les abus", a-t-il noté.
Au lieu de cela, il a décrit le Synode sur la synodalité comme ressemblant à un « parlement d'une manière mondaine », quelque chose qui « est contraire à toute l'histoire de l'Église et à toute la méthode de Dieu. C'est mondain, ce n'est même pas chrétien.
En développant cela, Mgr Schneider a souligné la particularité de concentrer l'Église catholique sur «l'écoute» au lieu de l'enseignement.
"L'humanité entière doit écouter la voix du Christ, pas les autres", a-t-il déclaré. S'écouter les uns les autres à la place du Christ est "contre la révélation", a-t-il ajouté.
Faisant référence au concept du Synode de "se rassembler pour écouter", Schneider a suggéré qu'une telle action est une "dilution de la foi catholique et une irresponsabilité, et même un geste de non-charité de la part du Pape et des évêques".
C'est parce que les gens "ont besoin de clarté, ont besoin de structure", a-t-il déclaré.
Soulignant l'exemple des pratiques répandues d'homosexualité, d'adultère et de nombreux péchés moraux, Schneider a également suggéré que les prélats qui manquent à leur devoir de mise en garde contre de tels péchés commettent en réalité eux-mêmes le péché :
Malgré l'avertissement des dangers représentés par les nombreux courants de pensée modernes dans l'Église catholique, Mgr Schneider a offert des encouragements aux catholiques sur la façon de préserver la foi.
« Étudiez la foi catholique », a-t-il déclaré. "Etudiez bien les anciens catéchismes où est la foi immuable."
Il a mentionné certains textes postconciliaires, tels que Humanae Vitae , Vertitatis Splendor , mais a surtout souligné que les catholiques assistent aux enseignements et documents préconciliaires en raison de leur clarté.
L'évêque auxiliaire a également exhorté les catholiques à faire de la Sainte Eucharistie "le centre de votre vie". Il a encouragé à recevoir la Sainte Communion avec une grande révérence, à genoux et sur la langue "pour éviter tout danger de profanation ou de minimisation de la révérence".
De plus, Schneider - un fervent partisan de la liturgie traditionnelle de l'Église - a déclaré que rechercher la messe traditionnelle est un "geste d'amour" envers les voisins et un acte de "fidélité à la Sainte Mère l'Église".
"Soyez des adorateurs de l'Eucharistie, des amoureux de l'Eucharistie et aussi de la messe traditionnelle, qui est la messe des saints", a-t-il dit. « Promouvoir cela, rechercher cela, faire connaître cela à vos voisins et aux jeunes : c'est un geste d'amour envers eux et de fidélité à la Sainte Mère l'Église.
Mgr Schneider a parlé à LifeSiteNews du synode "dangereux" sur la synodalité, mettant en garde contre sa promotion de concepts et d'un style de gouvernance qui va "à l'encontre de toute l'histoire de l'Église".
https://www-lifesitenews-com.translate.goog/news/exclusive-bp-schneider-says-synod-on-synodality-serves-up-spiritual-poisons-to-the-faithful/?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp
ROME ( LifeSiteNews ) - Mgr Athanasius Schneider a averti que les tendances actuelles dans l'Église catholique, en particulier le Synode sur la synodalité, sont "dangereuses" pour la foi catholique et sont des "poisons spirituels".
S'adressant à LifeSiteNews récemment à Rome, l'évêque auxiliaire d'Astana, au Kazakhstan, a discuté de la "conversion écologique" et de l'œcuménisme, mais aussi des dangers présentés par le synode sur la synodalité.
Le synode sur la synodalité présente des "poisons spirituels"
Mgr Schneider a averti que l'actuel Synode sur la synodalité est "un outil utilisé pour diluer toujours plus la clarté de la foi catholique, comme nous l'observons maintenant, déversant toujours plus de confusion et de confusion doctrinale dans la vie de l'Église".« C'est un grave abus de l'institution du synode, que l'Église a compris pendant 2 000 ans », a-t-il déclaré.
Le Vatican a souligné à quel point le synode pluriannuel sur la synodalité consiste à « écouter », même au point d'« écouter » les non-catholiques ou les catholiques déchus.
Mais Mgr Schneider a noté qu'un synode correctement ordonné a des prérogatives claires : "Le synode est un instrument du magistère, mais son premier objectif est de clarifier la doctrine sans aucune ambiguïté, sans aucun doute".
La deuxième tâche d'un synode devrait être de "rejeter les erreurs du temps", mais Schneider a averti que les actions actuelles du synode permettent aux "poisons, aux poisons spirituels" de se répandre. Un véritable synode devrait également se préoccuper des questions "disciplinaires" pour donner un "remède contre les abus", a-t-il noté.
Au lieu de cela, il a décrit le Synode sur la synodalité comme ressemblant à un « parlement d'une manière mondaine », quelque chose qui « est contraire à toute l'histoire de l'Église et à toute la méthode de Dieu. C'est mondain, ce n'est même pas chrétien.
Le Christ n'a pas dit "va et écoute tout le monde"
En développant cela, Mgr Schneider a souligné la particularité de concentrer l'Église catholique sur «l'écoute» au lieu de l'enseignement.
"L'humanité entière doit écouter la voix du Christ, pas les autres", a-t-il déclaré. S'écouter les uns les autres à la place du Christ est "contre la révélation", a-t-il ajouté.
Une telle mission de proclamer la foi catholique est un "devoir" des évêques, avec le pape, a noté Schneider. "C'est aussi une expression d'amour pour ceux qui ne connaissent pas la clarté de la foi."Et puis le Christ n'a pas dit à tous les apôtres : "Allez et écoutez tout le peuple", mais "Allez, enseignez et instruisez-les de ce que je vous ai enseigné".
C'est le message de l'Église — ne pas se présenter, ne pas faire de séances parlementaires et écouter les gens — mais proclamer la vérité, avec clarté et charité bien sûr.
Faisant référence au concept du Synode de "se rassembler pour écouter", Schneider a suggéré qu'une telle action est une "dilution de la foi catholique et une irresponsabilité, et même un geste de non-charité de la part du Pape et des évêques".
C'est parce que les gens "ont besoin de clarté, ont besoin de structure", a-t-il déclaré.
Soulignant l'exemple des pratiques répandues d'homosexualité, d'adultère et de nombreux péchés moraux, Schneider a également suggéré que les prélats qui manquent à leur devoir de mise en garde contre de tels péchés commettent en réalité eux-mêmes le péché :
Quand le pape et les évêques ne les instruisent pas avec le plus de clarté possible, et dans le respect et la charité, ils pèchent. De tels synodes vont à l'encontre de la mission fondamentale, la mission divine, que Dieu a confiée au Pape et aux évêques, et pèchent aussi contre le commandement de la charité envers le prochain.
Faites de l'Eucharistie le "centre de votre vie"
Malgré l'avertissement des dangers représentés par les nombreux courants de pensée modernes dans l'Église catholique, Mgr Schneider a offert des encouragements aux catholiques sur la façon de préserver la foi.
« Étudiez la foi catholique », a-t-il déclaré. "Etudiez bien les anciens catéchismes où est la foi immuable."
Il a mentionné certains textes postconciliaires, tels que Humanae Vitae , Vertitatis Splendor , mais a surtout souligné que les catholiques assistent aux enseignements et documents préconciliaires en raison de leur clarté.
L'évêque auxiliaire a également exhorté les catholiques à faire de la Sainte Eucharistie "le centre de votre vie". Il a encouragé à recevoir la Sainte Communion avec une grande révérence, à genoux et sur la langue "pour éviter tout danger de profanation ou de minimisation de la révérence".
De plus, Schneider - un fervent partisan de la liturgie traditionnelle de l'Église - a déclaré que rechercher la messe traditionnelle est un "geste d'amour" envers les voisins et un acte de "fidélité à la Sainte Mère l'Église".
"Soyez des adorateurs de l'Eucharistie, des amoureux de l'Eucharistie et aussi de la messe traditionnelle, qui est la messe des saints", a-t-il dit. « Promouvoir cela, rechercher cela, faire connaître cela à vos voisins et aux jeunes : c'est un geste d'amour envers eux et de fidélité à la Sainte Mère l'Église.
Enfant du Père- Combat avec Sainte Marie
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Re: Concernant le Synode Universel
DES FEMMES PRETRES pourquoi non ?
Fin 1995, le Pape a fait promulguer une Note de la Congrégation de la Doctrine de la Foi affirmant que les fidèles sont tenus de donner leur assentiment définitif, " ce qui veut dire irrévocable, à une doctrine proposée infailliblement par l'Eglise ", à ce fait que les femmes ne peuvent pas, n'ont jamais pu, et ne pourront jamais recevoir le Sacrement du Sacerdoce.
A cela, on peut tout simplement donner l'explication que Jésus, Prêtre Eternel, n'est pas une femme. On peut expliquer aussi que c'est une question de Tradition, que ça ne s'est jamais fait. Mais si le Pape a engagé son Infaillibilité, c'est que l'explication touche les fondements mêmes de la Foi, c'est-à-dire notre vision même de Dieu, de la Très Sainte Trinité, du Christ, et des Sacrements :
C'est une question de Sacrement. Tous les Sacrements reproduisent la Présence personnelle et efficace de Jésus, qui est à la fois le Bon Dieu Lui-même et à la fois pleinement Homme comme nous.
C'est à cause de cela que Jésus, et les Apôtres après Lui, a institué les Sacrements, en précisant pour chacun sa " matière " - qui sera pour chaque Sacrement l'icône, le signe de Sa Présence humaine - et sa " forme " - qui sera pour chaque Sacrement le signe de Sa Présence divine.
C'est pour cela, par exemple, que même si c'est en Chine, un prêtre se disait : " je vais dire la Messe avec du riz ", même s'il obtenait toutes les permissions du monde, sa Messe ne serait plus valide, elle ne serait plus sacramentelle. Pourquoi ? Parce qu'il n'a pas respecté exactement la matière de l'Eucharistie, établie par le Christ Lui-même et par Ses Apôtres.
Et voilà l'explication : une femme ne peut pas être le sujet de la matière du Sacrement qui consacre des prêtres selon l'ordre de Melchisédek :
Le Christ est le Prêtre qui se cache sous le voile du Sacerdoce Catholique. Mais s'Il est Prêtre, c'est parce qu'il est la Médiation unique qui introduit les hommes en Dieu et
qui donne Dieu aux hommes.
C'est donc l'aspect humain du Christ qui est prêtre
C'est en tant qu'homme,
et non en tant qu'Il est Dieu Lui-même,
qu'Il est Prêtre
Or, il est clair que c'est dans une chair masculine qu'Il S'est incarné.
Un sujet féminin est donc de soi inapte à signifier la matière du Sacrement.
C'est une question de forme. Pour ce qui est de la signification divine du Sacrement il y a également une contradiction qui apparaît :
Le Sacrement exprime la Paternité divine sacramentellement présente (et c'est pour cela qu'on dit " Père " à un prêtre).
Or, le Père, 1ère Personne de la Très Sainte Trinité, joue le rôle de l'Epoux, le rôle masculin... La 2ème Personne, le Fils, le Verbe, joue le rôle de l'Epouse (voir les discours de Jean-Paul II sur le commentaire de la Genèse, 1979-1980-1981). De sorte que le Christ, dans le Mystère de l'Incarnation, réalise un véritable mariage entre Dieu et l'homme, et Le voilà Epouse du côté de Sa Divinité
et Epoux du côté de son humanité
Son humanité de prêtre est le Signe de Son Père.
Tout cela ne serait plus présent dans une prêtresse, ce qui est facile à comprendre.
C'est une question de fond.
Troisième aspect important, qui est celui de la Révélation. Dans la Bible, le Prêtre, c'est le " Nouvel Adam ". Toute la Révélation biblique est construite à partir de la création de l'homme et de la femme. Sous cet angle également, la responsabilité de la fécondité au niveau sacerdotal s'attribue au Nouvel Adam. C'est encore sous l'aspect masculin qu'est révélée la Médiation sacerdotale.
Autre évidence biblique du Sacerdoce dans la Révélation : l'aspect victimal de l'Agneau de Dieu, Celui qui est égorgé et qui fait sortir Son Epouse de Lui-même par le côté, par la plaie du Coeur. C'est également, depuis le sacrifice d'Abraham jusqu'à l'Apocalypse, l'aspect masculin qui domine dans la dimension victimale :
La femme n'est jamais immolée, dans la Bible...
Et si l'on reprend le schéma de l'acte chirurgical de la Genèse au chapitre 2, on voit que c'est encore l'aspect masculin qui apparaît.
C'est une question de signe et donc d'efficacité. Tout Sacrement est " un signe efficace " : il tire son efficacité à la fois de la Toute Puissance de Dieu et de la définition du " signe ".
Et nous avons vu les trois aspects du " Signe " dans le Sacrement du Sacerdoce :
- il doit représenter le médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus Messie et Fils de l'Homme
- il doit signifier la Paternité de Dieu, pour être source de vie divine
- il doit correspondre à ce que révèle la Bible, que le prêtre est en même temps la victime
... et ces trois aspects sont révélés dans la Bible... (et dans notre bon sens religieux naturel) comme appartenant à la masculinité.
Cela fait donc partie essentielle du Sacrement que la matière soit reçue dans un sujet masculin, de sorte que si le Pape lui-même, par aventure, venait avec le Collège apostolique tout entier se réunir pour imposer les mains sur une femme, fût-ce la Vierge Marie, elle ne recevra pas le Sacrement de l'Ordre.
Voilà pourquoi les femmes ordonnées en Angleterre ont beau imiter tous les gestes et paroles consécratoires, aucune " Transsubstantiation ", aucune Messe, n'en pourra sortir :
Le pain et le vin resteront pain et vin... . Les fidèles pourront imaginer tout ce qu'ils veulent, mais ce ne sera pas le Corps et le Précieux Sang de notre Dieu et Maître.
Ceci étant dit, n'ayez aucune inquiétude : cela n'arrivera jamais, à aucun Pape, parce que le Christ a donné au Successeur de Pierre une promesse d'infaillibilité pour que soient toujours respectés les Sacrements d'une manière conforme à ce qui est institué par Dieu et tels qu'ils sont révélés dans l'Ecriture... Voilà déjà une chose que nous constatons ne pas exister chez la Reine d'Angleterre...
C'est une question de fécondité. L'Eglise anglicanne risque bien de se saborder en proposant des femmes à la prêtrise... et ce serait normal parce qu'en faisant cela, ils pourraient bien perdre le reste de grâce sacramentelle qu'ils avaient encore...
Les pasteurs protestants masculins n'ont pas, eux non plus, le Pouvoir de transubstantier, et il est vrai que sur le plan de la Grâce, il n'y a pas une grande différence entre un pasteur masculin et un pasteur féminin : ils reçoivent tous deux la même grâce qui n'est pas attachée au Sacrement mais sera proportionnée à leur Foi. Leur " Cène " est un mémorial et, pour eux, ce pain et ce vin bénis " en Mémoire du Seigneur " portent mystiquement la réalité du Christ comme Pain de Vie en proportion de leur ferveur spirituelle, mais jamais quant à la substance.
Ce que les chrétiens doivent donc comprendre, c'est que ce qui est visé ici plus directement sous cette tentation (qui consiste à proposer le sujet féminin à la consécration formelle du Sacerdoce du Fils de l'Homme), ce n'est pas tant le Mystère même de ce Sacerdoce que celui de sa fécondité principale.
Voilà ce que le Mauvais cherche à détruire dans la pensée des croyants et dans la réalité de leur vie divine : l'aspect substantiel de la transformation eucharistique ! ! !
Nous verrons que c'est la même cible qui est visée dans l'attaque constante que font les média et les mauvaises langues contre le célibat des Prêtres.
....... suite donc s’il le faut, la prochaine fois........
Fin 1995, le Pape a fait promulguer une Note de la Congrégation de la Doctrine de la Foi affirmant que les fidèles sont tenus de donner leur assentiment définitif, " ce qui veut dire irrévocable, à une doctrine proposée infailliblement par l'Eglise ", à ce fait que les femmes ne peuvent pas, n'ont jamais pu, et ne pourront jamais recevoir le Sacrement du Sacerdoce.
A cela, on peut tout simplement donner l'explication que Jésus, Prêtre Eternel, n'est pas une femme. On peut expliquer aussi que c'est une question de Tradition, que ça ne s'est jamais fait. Mais si le Pape a engagé son Infaillibilité, c'est que l'explication touche les fondements mêmes de la Foi, c'est-à-dire notre vision même de Dieu, de la Très Sainte Trinité, du Christ, et des Sacrements :
C'est une question de Sacrement. Tous les Sacrements reproduisent la Présence personnelle et efficace de Jésus, qui est à la fois le Bon Dieu Lui-même et à la fois pleinement Homme comme nous.
C'est à cause de cela que Jésus, et les Apôtres après Lui, a institué les Sacrements, en précisant pour chacun sa " matière " - qui sera pour chaque Sacrement l'icône, le signe de Sa Présence humaine - et sa " forme " - qui sera pour chaque Sacrement le signe de Sa Présence divine.
C'est pour cela, par exemple, que même si c'est en Chine, un prêtre se disait : " je vais dire la Messe avec du riz ", même s'il obtenait toutes les permissions du monde, sa Messe ne serait plus valide, elle ne serait plus sacramentelle. Pourquoi ? Parce qu'il n'a pas respecté exactement la matière de l'Eucharistie, établie par le Christ Lui-même et par Ses Apôtres.
Et voilà l'explication : une femme ne peut pas être le sujet de la matière du Sacrement qui consacre des prêtres selon l'ordre de Melchisédek :
Le Christ est le Prêtre qui se cache sous le voile du Sacerdoce Catholique. Mais s'Il est Prêtre, c'est parce qu'il est la Médiation unique qui introduit les hommes en Dieu et
qui donne Dieu aux hommes.
C'est donc l'aspect humain du Christ qui est prêtre
C'est en tant qu'homme,
et non en tant qu'Il est Dieu Lui-même,
qu'Il est Prêtre
Or, il est clair que c'est dans une chair masculine qu'Il S'est incarné.
Un sujet féminin est donc de soi inapte à signifier la matière du Sacrement.
C'est une question de forme. Pour ce qui est de la signification divine du Sacrement il y a également une contradiction qui apparaît :
Le Sacrement exprime la Paternité divine sacramentellement présente (et c'est pour cela qu'on dit " Père " à un prêtre).
Or, le Père, 1ère Personne de la Très Sainte Trinité, joue le rôle de l'Epoux, le rôle masculin... La 2ème Personne, le Fils, le Verbe, joue le rôle de l'Epouse (voir les discours de Jean-Paul II sur le commentaire de la Genèse, 1979-1980-1981). De sorte que le Christ, dans le Mystère de l'Incarnation, réalise un véritable mariage entre Dieu et l'homme, et Le voilà Epouse du côté de Sa Divinité
et Epoux du côté de son humanité
Son humanité de prêtre est le Signe de Son Père.
Tout cela ne serait plus présent dans une prêtresse, ce qui est facile à comprendre.
C'est une question de fond.
Troisième aspect important, qui est celui de la Révélation. Dans la Bible, le Prêtre, c'est le " Nouvel Adam ". Toute la Révélation biblique est construite à partir de la création de l'homme et de la femme. Sous cet angle également, la responsabilité de la fécondité au niveau sacerdotal s'attribue au Nouvel Adam. C'est encore sous l'aspect masculin qu'est révélée la Médiation sacerdotale.
Autre évidence biblique du Sacerdoce dans la Révélation : l'aspect victimal de l'Agneau de Dieu, Celui qui est égorgé et qui fait sortir Son Epouse de Lui-même par le côté, par la plaie du Coeur. C'est également, depuis le sacrifice d'Abraham jusqu'à l'Apocalypse, l'aspect masculin qui domine dans la dimension victimale :
La femme n'est jamais immolée, dans la Bible...
Et si l'on reprend le schéma de l'acte chirurgical de la Genèse au chapitre 2, on voit que c'est encore l'aspect masculin qui apparaît.
C'est une question de signe et donc d'efficacité. Tout Sacrement est " un signe efficace " : il tire son efficacité à la fois de la Toute Puissance de Dieu et de la définition du " signe ".
Et nous avons vu les trois aspects du " Signe " dans le Sacrement du Sacerdoce :
- il doit représenter le médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus Messie et Fils de l'Homme
- il doit signifier la Paternité de Dieu, pour être source de vie divine
- il doit correspondre à ce que révèle la Bible, que le prêtre est en même temps la victime
... et ces trois aspects sont révélés dans la Bible... (et dans notre bon sens religieux naturel) comme appartenant à la masculinité.
Cela fait donc partie essentielle du Sacrement que la matière soit reçue dans un sujet masculin, de sorte que si le Pape lui-même, par aventure, venait avec le Collège apostolique tout entier se réunir pour imposer les mains sur une femme, fût-ce la Vierge Marie, elle ne recevra pas le Sacrement de l'Ordre.
Voilà pourquoi les femmes ordonnées en Angleterre ont beau imiter tous les gestes et paroles consécratoires, aucune " Transsubstantiation ", aucune Messe, n'en pourra sortir :
Le pain et le vin resteront pain et vin... . Les fidèles pourront imaginer tout ce qu'ils veulent, mais ce ne sera pas le Corps et le Précieux Sang de notre Dieu et Maître.
Ceci étant dit, n'ayez aucune inquiétude : cela n'arrivera jamais, à aucun Pape, parce que le Christ a donné au Successeur de Pierre une promesse d'infaillibilité pour que soient toujours respectés les Sacrements d'une manière conforme à ce qui est institué par Dieu et tels qu'ils sont révélés dans l'Ecriture... Voilà déjà une chose que nous constatons ne pas exister chez la Reine d'Angleterre...
C'est une question de fécondité. L'Eglise anglicanne risque bien de se saborder en proposant des femmes à la prêtrise... et ce serait normal parce qu'en faisant cela, ils pourraient bien perdre le reste de grâce sacramentelle qu'ils avaient encore...
Les pasteurs protestants masculins n'ont pas, eux non plus, le Pouvoir de transubstantier, et il est vrai que sur le plan de la Grâce, il n'y a pas une grande différence entre un pasteur masculin et un pasteur féminin : ils reçoivent tous deux la même grâce qui n'est pas attachée au Sacrement mais sera proportionnée à leur Foi. Leur " Cène " est un mémorial et, pour eux, ce pain et ce vin bénis " en Mémoire du Seigneur " portent mystiquement la réalité du Christ comme Pain de Vie en proportion de leur ferveur spirituelle, mais jamais quant à la substance.
Ce que les chrétiens doivent donc comprendre, c'est que ce qui est visé ici plus directement sous cette tentation (qui consiste à proposer le sujet féminin à la consécration formelle du Sacerdoce du Fils de l'Homme), ce n'est pas tant le Mystère même de ce Sacerdoce que celui de sa fécondité principale.
Voilà ce que le Mauvais cherche à détruire dans la pensée des croyants et dans la réalité de leur vie divine : l'aspect substantiel de la transformation eucharistique ! ! !
Nous verrons que c'est la même cible qui est visée dans l'attaque constante que font les média et les mauvaises langues contre le célibat des Prêtres.
....... suite donc s’il le faut, la prochaine fois........
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Re: Concernant le Synode Universel
Synodalité, une Église à l’envers, où le berger devient brebis et la brebis, berger
A M Valli a interviewé le supérieur de la Fraternité Saint Pie X, le père Davide Pagliarini, et, loin de toute polémique concernant le statut canonique de la Fraternité au sein de l’Eglise (et de l’étiquette qui lui est souvent associée) il admet que son analyse est « l’une des plus lucides qui soient en ces temps de démantèlement total et de confusion endémique ». Préambule indispensable avant de lire ce qui suit – et que je partage pleinement.
Je vous demande de lire l’interview avec les yeux et l’âme libres de tout préjugé légaliste. Ne vous attardez pas sur la situation canonique de la Fraternité : regardez le contenu.
https://www.benoit-et-moi.fr/2020/2023/05/16/synodalite-une-eglise-a-lenvers-ou-le-berger-devient-brebis-et-la-brebis-berger/
A M Valli a interviewé le supérieur de la Fraternité Saint Pie X, le père Davide Pagliarini, et, loin de toute polémique concernant le statut canonique de la Fraternité au sein de l’Eglise (et de l’étiquette qui lui est souvent associée) il admet que son analyse est « l’une des plus lucides qui soient en ces temps de démantèlement total et de confusion endémique ». Préambule indispensable avant de lire ce qui suit – et que je partage pleinement.
Je vous demande de lire l’interview avec les yeux et l’âme libres de tout préjugé légaliste. Ne vous attardez pas sur la situation canonique de la Fraternité : regardez le contenu.
https://www.benoit-et-moi.fr/2020/2023/05/16/synodalite-une-eglise-a-lenvers-ou-le-berger-devient-brebis-et-la-brebis-berger/
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Re: Concernant le Synode Universel
Dans le corps de l'article :
C'est tout à fait cela.
Oui.
Faudra parler alors d'un changement «substantiel» de la doctrine, non d'une simple modification purement accidentelle.
-----------
Analogie :
Substantiel : refaire (théologiquement) les divisions à l'intérieur de la maison, faire disparaître un mur, percer une fenêtre du côté nord, ajouter un solarium, etc.
Accidentel : repeindre les murs de la salle à manger, poser un tapis dans la chambre des enfants.
Substantiel versus accidentel ... ou doctrinal versus pastoral ...
Le changement substantiel est irréversible à toutes fins pratiques, à la différence du changement accidentel. Repeindre en vert le mur qui était beige n'altère en rien la structure du bâtiment, et il serait extrêmement facile au besoin de revenir en arrière en passant une nouvelle couche. L'accident de la couleur verte n'altère pas la forme.
Aussi, quand Benoit XVI nous disait de la démarche «panchrétienne» («condamnée !», usant moi-même ici de l'expression de Pie XI) de ce dialogue oecuménique et initié (côté catholique) en conséquence de Vatican II, qu'elle représentait bel et bien un passage obligé désormais, la seule voie possible, sans retour en arrière : il se référait bien lui-même à une pensée doctrinale. Benoit XVI disait cela pour désillusionner les nostalgiques de l'ancien régime, ceux ou celles qui regretteraient les anciennes condamnations du Saint Office de l'an 1950 ou de 1932. Benoit XVi disait qu'un trou avait été pratiqué dans le mur. Et croyez-le qu'il ne sera pas rebouché. Il ne s'agissait pas là d'un simple petit accident. Que Mgr Schneider se le tienne pour dit !
J'insiste et je souligne au crayon gras quatre fois : le changement doctrinal est pensé, initié, voulu et mis en oeuvre au sommet de la hiérarchie épiscopale. On ne songe pas à des prêtres excentriques. des délinquants de périphéries, des outsiders ignorants des vraies orientations du concile, des âmes damnées du gauchisme et converties par mai 1968. Les leaders de ce changement avaient pour nom Angelo Roncalli, Jean-Baptiste Montini, Karol Wojtyla, Joseph Ratzinger ... pour ne prendre que l'oecuménisme comme exemple. Pour la liberté religieuse : ce serait pareille.
Par ailleurs, les modernistes conçoivent très bien qu'il puisse y avoir rupture ou discontinuité dans le discours ou dans la pratique. Ils vont trouver normal et même très sain que l'on puisse faire rupture avec la pratique d'il y a soixante ou cent ans. La fidélité à l'Église sera comprise dans le fait que la rupture réelle d'aujourd'hui devrait nous permettre de mieux nous rebrancher avec une expérience encore plus ancienne de l'Église, telle celle des premiers Pères apostoliques des deux ou trois premiers siècles de l'Église; avec l'expérience des premiers chrétiens voire, de Jésus, etc. «Ouvrez la fenêtre, on étouffe !»; «Ramenez-moi en l'an 150 ou à une époque de plus grande souplesse théologique !» Fondamental : les modernistes se se voient pas comme des Judas Iscariote. C'est aussi pourquoi ils ne veulent pas quitter le navire.
Les modernistes s'appuient aussi sur une idée non dépourvu de vraisemblance, qu'il y a des choses essentielles, des choses (idées, croyances) accessoires, facultatives, moins importantes, inutilement sacralisées, etc. Jésus c'est essentiel, la procession de la Fête-Dieu est accessoire (peut même devenir contre-productive, nuisible en un sens). On peut sacrifier l'inessentiel au profit de ce qui importerait le plus et tel l'unité de tous les chrétiens, parler un langage que nos contemporains comprendraient, la nécessité d'entrer en dialogue, etc.
Le modernisme (et l'hérésie) se conjugue très bien avec la dynamique démocratique, mais non pas autant avec la posture ancestrale et doctrinale rigide de l'Église
Quelle est la portée de cette idée selon laquelle Dieu se révèle et fait connaître sa volonté à travers l’expérience du peuple de Dieu ?
Cette idée est la base même de tout l’édifice moderniste. Saint Pie X construit toute son encyclique Pascendi sur la dénonciation de cette fausse idée de la Révélation. Si, au lieu de se référer à l’Écriture Sainte et à la Tradition, on réduit la foi à une expérience – d’abord individuelle, puis communautaire une fois partagée – on ouvre le contenu de la foi, et par conséquent la constitution de l’Église, à toutes sortes d’évolutions possibles. Une expérience est par définition liée à un moment, à une période : c’est une réalité qui se produit dans le temps et dans l’histoire et qui est donc par essence évolutive. De même que la vie de chacun d’entre nous contient un mouvement et, par conséquent, une évolution.
C'est tout à fait cela.
Une telle foi-expérience, qui est nécessairement destinée à évoluer en fonction des sensibilités et des besoins des différents moments de l’histoire, est continuellement « enrichie » de nouveaux contenus, tout en mettant de côté ce qui n’est plus pertinent. La foi devient ainsi une réalité plutôt humaine, liée à des contingences toujours nouvelles et changeantes, comme l’histoire humaine. À terme, il ne reste plus grand-chose d’éternel, de transcendant, d’immuable. Si l’on parle encore de Dieu et de l’Église, ces deux réalités finissent par être la projection de ce que l’expérience peut ressentir hic et nunc. Ces deux termes, ainsi que tous les autres éléments dogmatiques de notre foi, sont irrémédiablement altérés dans leur sens et leur portée authentique : ils sont peu à peu résorbés dans le flux de ce qui est simplement terrestre et changeant. Leur sens évolue avec l’humanité et son expérience de Dieu. Ce n’est pas une idée nouvelle, mais le processus synodal en représente un nouvel accomplissement en largeur et en profondeur
Oui.
Faudra parler alors d'un changement «substantiel» de la doctrine, non d'une simple modification purement accidentelle.
-----------
Analogie :
Substantiel : refaire (théologiquement) les divisions à l'intérieur de la maison, faire disparaître un mur, percer une fenêtre du côté nord, ajouter un solarium, etc.
Accidentel : repeindre les murs de la salle à manger, poser un tapis dans la chambre des enfants.
Substantiel versus accidentel ... ou doctrinal versus pastoral ...
Le changement substantiel est irréversible à toutes fins pratiques, à la différence du changement accidentel. Repeindre en vert le mur qui était beige n'altère en rien la structure du bâtiment, et il serait extrêmement facile au besoin de revenir en arrière en passant une nouvelle couche. L'accident de la couleur verte n'altère pas la forme.
Aussi, quand Benoit XVI nous disait de la démarche «panchrétienne» («condamnée !», usant moi-même ici de l'expression de Pie XI) de ce dialogue oecuménique et initié (côté catholique) en conséquence de Vatican II, qu'elle représentait bel et bien un passage obligé désormais, la seule voie possible, sans retour en arrière : il se référait bien lui-même à une pensée doctrinale. Benoit XVI disait cela pour désillusionner les nostalgiques de l'ancien régime, ceux ou celles qui regretteraient les anciennes condamnations du Saint Office de l'an 1950 ou de 1932. Benoit XVi disait qu'un trou avait été pratiqué dans le mur. Et croyez-le qu'il ne sera pas rebouché. Il ne s'agissait pas là d'un simple petit accident. Que Mgr Schneider se le tienne pour dit !
J'insiste et je souligne au crayon gras quatre fois : le changement doctrinal est pensé, initié, voulu et mis en oeuvre au sommet de la hiérarchie épiscopale. On ne songe pas à des prêtres excentriques. des délinquants de périphéries, des outsiders ignorants des vraies orientations du concile, des âmes damnées du gauchisme et converties par mai 1968. Les leaders de ce changement avaient pour nom Angelo Roncalli, Jean-Baptiste Montini, Karol Wojtyla, Joseph Ratzinger ... pour ne prendre que l'oecuménisme comme exemple. Pour la liberté religieuse : ce serait pareille.
Par ailleurs, les modernistes conçoivent très bien qu'il puisse y avoir rupture ou discontinuité dans le discours ou dans la pratique. Ils vont trouver normal et même très sain que l'on puisse faire rupture avec la pratique d'il y a soixante ou cent ans. La fidélité à l'Église sera comprise dans le fait que la rupture réelle d'aujourd'hui devrait nous permettre de mieux nous rebrancher avec une expérience encore plus ancienne de l'Église, telle celle des premiers Pères apostoliques des deux ou trois premiers siècles de l'Église; avec l'expérience des premiers chrétiens voire, de Jésus, etc. «Ouvrez la fenêtre, on étouffe !»; «Ramenez-moi en l'an 150 ou à une époque de plus grande souplesse théologique !» Fondamental : les modernistes se se voient pas comme des Judas Iscariote. C'est aussi pourquoi ils ne veulent pas quitter le navire.
Les modernistes s'appuient aussi sur une idée non dépourvu de vraisemblance, qu'il y a des choses essentielles, des choses (idées, croyances) accessoires, facultatives, moins importantes, inutilement sacralisées, etc. Jésus c'est essentiel, la procession de la Fête-Dieu est accessoire (peut même devenir contre-productive, nuisible en un sens). On peut sacrifier l'inessentiel au profit de ce qui importerait le plus et tel l'unité de tous les chrétiens, parler un langage que nos contemporains comprendraient, la nécessité d'entrer en dialogue, etc.
Le modernisme (et l'hérésie) se conjugue très bien avec la dynamique démocratique, mais non pas autant avec la posture ancestrale et doctrinale rigide de l'Église
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Re: Concernant le Synode Universel
"Le synode nuira à l'ensemble de l'Eglise"
De Joachim Heimerl sur kath.net/news :
"Un synode de l'horreur nous attend-il en 2023/24 ?"
27 juin 2023
"Aujourd'hui déjà, les médias le considèrent comme un 'parlement ecclésiastique' ou un 'mini-concile' et les affirmations contraires du secrétariat du synode ne font que renforcer cette malheureuse impression." Un commentaire invité de Joachim Heimerl
Linz (kath.net/joh) Récemment, j'ai entendu une dame se faire interroger sur "l'Église synodale". Sa réponse fut aussi brève que pertinente : "Je vous en prie ! Je suis catholique et non synodale". Je ne peux moi-même que me rallier à cette affirmation, même si l'expression "Église synodale" est désormais sur toutes les lèvres, comme s'il s'agissait d'un credo.
En réalité, cette notion ne figure dans aucun document du magistère ni dans aucun catéchisme ; elle n'apparaît pas non plus dans le "Credo". Celui qui parle de "l'Église synodale" parle donc de quelque chose qui n'existe pas.
Les synodes des évêques n'ont rien à voir non plus avec l'"Église synodale", et sous leur forme actuelle, ils n'existent même pas depuis longtemps, mais n'ont été introduits qu'en 1967 par Paul VI pour conseiller les papes. Celui qui prétend le contraire propage des fake news, même si, entre-temps, même des cardinaux le font. Des slogans comme "la synodalité fait partie de l'ADN de l'Eglise" sont au mieux idéologiques, mais ils ne sont pas catholiques.
Bien sûr, le prochain synode des évêques de 2023/24 n'est officiellement qu'un organe consultatif, mais officieusement, il est déjà bien plus que cela. Cela se voit notamment au fait que des laïcs participent au synode et qu'ils ont en outre le droit de vote. Il est clair que cela contredit fondamentalement la définition d'un synode des évêques. Mais il est également clair que l'importance de ce synode s'en trouve considérablement accrue. Aujourd'hui déjà, les médias le considèrent comme un "parlement ecclésiastique" ou un "mini-concile" et les affirmations contraires du secrétariat du synode ne font que renforcer cette impression malheureuse.
Le fait est que le prochain synode doit introduire un changement de paradigme dans l'Eglise, ce que le document de travail récemment publié prouve de manière irréprochable. L'objectif du synode est ainsi devenu évident : le célibat ecclésiastique doit être supprimé et, avec l'introduction de diaconesses, le sacrement de l'ordre également. En outre, le sacrement du mariage doit être encore assoupli par la "bénédiction" des couples homosexuels et par l'acceptation de la polygamie - païenne - sous quelque forme que ce soit. Il existe en outre toute une série d'autres propositions, toutes aussi ahurissantes les unes que les autres.
La perfidie de ce document de travail est double : il contient - premièrement - principalement des questions, mais qui ne sont que de nature rhétorique et ne demandent qu'une réponse positive. Et - deuxièmement - il est d'emblée élevé au rang d'engagement, puisque le secrétariat du synode le qualifie de "document de l'Eglise tout entière". L'histoire de l'élaboration du texte montre déjà que ce n'est qu'un tour de passe-passe et - pardon - un mensonge pur et simple ; le pourcentage de participation de "l'ensemble de l'Église" était à peine supérieur à zéro ! Mais la vérité ne compte pas pour les organisateurs du synode. Les cardinaux Grech et Hollerich veulent déjà augmenter la pression sur le pape ; après tout, il est difficilement imaginable que François s'oppose à "toute l'Eglise". Pour éviter que cela n'arrive finalement, Hollerich a prévu une sécurité "étanche" : il ne cesse de revendiquer l'action du Saint-Esprit, et ce avant même que le synode n'ait commencé.
Or, aucun synode ne peut se prévaloir du Saint-Esprit, et il n'a pas la moindre autorité doctrinale. Le "Saint-Esprit" de Hollerich n'est qu'un alibi bon marché pour faire passer un agenda de gauche qui contredit fondamentalement les Saintes Écritures et l'ensemble de l'enseignement de l'Église jusqu'à présent. - Non ! Ce synode n'a pas plus à voir avec l'Esprit Saint que Jésus n'a fondé une "Eglise synodale", et encore moins une Eglise qui veut s'aligner sans retenue sur le monde.
Pourtant, le synode représente une sérieuse menace pour l'Église. Au plus tard après la disparition du pape Benoît XVI, la voie semble désormais libre pour suivre cette herméneutique radicale de la rupture qui commence à se dessiner de plus en plus clairement ces derniers temps. Selon le modèle funeste de la "voie synodale" en Allemagne, il s'agit désormais d'établir une nouvelle Eglise "romaine" qui n'a plus rien de commun avec l'Eglise catholique et qui ne cherche plus son unité fondée par le Christ en Pierre, mais dans une vague "diversité". - Le fait que ce terme non biblique devienne le concept clé du document synodal en dit long ; même Luther n'aurait pas eu recours à des astuces aussi minables.
Parce que, selon la volonté de Paul VI, un synode n'est rien en soi, la balle est dans le camp du pape à la fin de chaque synode. Si François devait effectivement faire siennes les positions de ce document de travail néfaste, il entrerait sans aucun doute dans l'histoire comme le pape qui a détruit l'Eglise.
Personne ne sait pour l'instant si on en arrivera là. En revanche, il est d'ores et déjà certain que le synode nuira à l'ensemble de l'Eglise. Il suffit de jeter un coup d'œil à la sombre Allemagne : la "voie synodale" y a entre-temps déchiré les Eglises locales, l'épiscopat allemand s'est en fait séparé de l'Eglise romaine et s'est divisé en son sein ; l'"Eglise synodale" est devenue l'Eglise appartenant en propre à des hérétiques allemands qui usurpent en outre leurs sièges épiscopaux.
Comme si ce désastre ne suffisait pas, on n'a rien d'autre à faire à Rome que de reprendre les hérésies allemandes sous forme de "questions", de poncer les murs de l'Eglise et de la livrer au couteau de l'esprit du temps.
Ce qui semblait impensable sous Benoît XVI et Jean-Paul II est en train de devenir une réalité consternante. L'Église est ainsi confrontée à une période dramatique et sans doute aussi à l'accomplissement d'une prophétie. Dans le message de Notre-Dame d'Akita (Japon 1973), reconnu par l'Eglise, il est dit textuellement : "(...) Des machinations diaboliques s'infiltreront même dans l'Eglise, et des cardinaux se dresseront contre des cardinaux et des évêques contre des évêques. Les prêtres qui me vénèrent seront méprisés et combattus par leurs confrères. Les autels et les églises seront dévastés. L'Église sera remplie de gens qui accepteront des compromis".
Il est difficile de résumer plus précisément ce que nous vivons avec le prochain synode de l'horreur. - Et nous pouvons être sûrs que le Saint-Esprit confirmera toujours le magistère et la tradition actuels.
Enfant du Père- Combat avec Sainte Marie
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Re: Concernant le Synode Universel
Un nouveau livre met en garde contre la menace "révolutionnaire" posée par le Synode sur la synodalité
D'Edward Pentin sur le National Catholic Register :
Un nouveau livre met en garde contre la menace "révolutionnaire" posée par le Synode sur la synodalité
Sous forme de questions-réponses, les auteurs du livre affirment que le processus synodal réhabilite de vieilles hérésies et impose à l'Église un programme progressiste radical néfaste.
Le cardinal Raymond Burke a félicité les auteurs d'un nouveau livre visant à exposer les dangers qui, selon eux, sont associés au prochain Synode sur la synodalité - un processus qu'il décrit comme une "révolution" qui cause à l'Église "un grave préjudice".
Dans leur livre, intitulé The Synodal Process Is a Pandora's Box (il peut être lu gratuitement en ligne ici) et traduit en huit langues, Julio Loredo de Izcue et José Antonio Ureta affirment que l'objectif de leur ouvrage, rédigé sous la forme d'un catéchisme de 100 questions et réponses, est de dénoncer le "danger imminent de construire une nouvelle Église, différente de l'Église catholique telle qu'elle a toujours existé".
Les auteurs sont des membres dirigeants de l'Institut brésilien Plinio Correa de Oliveira, une association catholique qui cherche à défendre les piliers de la civilisation chrétienne menacés par la déchristianisation de l'Occident.
Enfant du Père- Combat avec Sainte Marie
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Pedro31 aime ce message
Re: Concernant le Synode Universel
Merci pour cette information.
En rebond je mets ici une prière de Mgr SCHNEIDER pour le triomphe de la foi catholique sur les dangers contenus dans le document Instrumentum Laboris du synode sur la synodalité.
https://hommenouveau.fr/priere-foi-catholique/
O Dieu tout-puissant et éternel, Père, Fils et Saint-Esprit, prosternés devant votre majesté, nous vous remercions du fond de notre âme pour le don inestimable de la foi catholique, que vous avez daigné nous révéler par Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme. Nous avons reçu cette lumière divine dans le saint baptême et vous avons promis de garder cette foi inviolée jusqu’à la mort.
Augmentez en nous votre don de la foi catholique. Par votre grâce, puisse-t-elle être fortifiée et rendue inébranlable. Augmentez quotidiennement en nous la compréhension de la beauté et de la profondeur de la foi catholique, afin que nous puissions vivre dans la joie profonde de votre vérité divine et être prêts à tout sacrifier plutôt que de compromettre ou de trahir cette foi. Accordez-nous la grâce d’être résolus à subir mille morts pour un seul article du Credo.
Recevez gracieusement de nous, pauvres pécheurs, un acte d’humble réparation pour tous les péchés commis contre la foi catholique par les laïcs et le clergé, en particulier par les membres du clergé de haut rang qui, contrairement à la promesse solennelle qu’ils ont faite lors de leur ordination d’être des docteurs et des défenseurs de l’intégrité de la foi catholique, sont devenus les champions de l’hérésie, empoisonnant le troupeau qui leur est confié et offensant gravement la Majesté Divine de Jésus-Christ, la Vérité Incarnée.
Accordez-nous la grâce de voir tous les événements de notre vie, et les immenses épreuves que traverse actuellement notre sainte mère l’Église, à la lumière surnaturelle de la foi. Puissions-nous croire que vous ferez surgir du vaste désert spirituel d’aujourd’hui une floraison renouvelée de la foi qui ornera le jardin de l’Église de nouvelles œuvres de foi et donnera lieu à une nouvelle ère de la foi.
Nous croyons fermement que la foi catholique est la seule vraie foi et religion, que vous invitez chaque personne à embrasser librement. Par l’intercession de la Bienheureuse Vierge Marie, destructrice de toutes les hérésies, et des grands Martyrs et Confesseurs de la foi, puisse la sainte foi catholique et apostolique triompher à nouveau dans l’Église et dans le monde, afin qu’aucune âme ne soit perdue mais plutôt parvienne à la connaissance de Jésus-Christ, le seul Sauveur de l’humanité, et par une foi droite et une vie juste atteigne la béatitude éternelle en vous, ô Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit. A vous soit rendu tout honneur et toute gloire, pour les siècles des siècles.
Amen.
Pedro31- J'adore l'Eucharistie
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Re: Concernant le Synode Universel
Des pères synodaux très bergogliens
La rubrique actualité de FSSPX.NEWS publie trois articles consacrés au profil des participants au prochain synode personnellement nommés par le pape François : (svp cliquez sur chacun des liens)
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Enfant du Père- Combat avec Sainte Marie
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