OÙ EST L'ÉGLISE DANS CETTE CRISE ?

"Les politiques font de la religion et les religieux font de la politique"
Bien résumé !!    

le Pasteur Daniel VINDIGNI partage avec nous ce que le Seigneur dit à l'Église, et plus spécifiquement aux conducteurs spirituels, aujourd'hui. Une importante remise en question et un signal d'alarme à ne pas manquer en ces temps troublés.

L’Eglise, unie et rebâtie : pas sans moi !





L'église sera rebâtie dans la divine volonté..

Le père Viot par sa culture et sa capacité d'analyse laisse loin derrière les influenceurs d'aujourd'hui.

Merci pour l'entretien avec le père Viot. Après écoute, il me resterait une impression mitigée. Vrai que la forme du propos chez le père Viot fait sérieux et respectable. On trouverait bien une dignité là-dedans. Il mériterait certainement d'être entendu. Mais sur le fond ou le contenu de ce qui est dit, je ne suis pas sûr que j'abonderais le plus souvent dans son sens. Il faudrait que je réécoute.

Là ou je suis d'accord avec l'abbé Viot, parlant du manque d'attractivité des messes catholiques régulières actuelles : il mentionne l'homélie. Il fait valoir que peut-être trop souvent les fidèles seraient sous-alimentés de ce côté. Homélies ennuyeuses, insignifiantes, non préparées, trop brèves, etc.

 Partant du principe que les homélies seraient un supplice ennuyeux pour tout fidèle normal, l'idéal serait alors de s'assurer que cela puisse faire mal moins longtemps et donc de les abréger autant que possible. On passera alors d'une homélie d'une vingtaine de minutes à dix minutes, ensuite six ou cinq ... 

 Je suis d'accord avec lui que l'intérêt d'une messe réside pour beaucoup dans l'aspect didactique ou la partie enseignement ou mise en lumière d'un aspect de la Parole de Dieu. Qu'il n'y a jamais lieu de s'y ennuyer quand cette partie d'enseignement est bien réalisée. Au contraire ! 

Bien d'accord avec ce qu'il dit à ce sujet. tout en ne pouvant m'empêcher d'observer que son commentaire prend également à contre-pied le discours du pape François et lequel apparaîtrait plutôt pour un disciple des homélies raccourcies, abrégés au maximum, exactement pour cette raison que signale l'abbé Viot : faire souffrir un minimum le fidèle ou lui faire soi-disant plaisir (= homélie de cinq à dix minutes maximum ou sinon c'est le pape qui va se déplacer lui-même pour venir botter le derrière du curé délinquant; homélie de vingt minutes = abus ecclésiastique)

Mais je comprends aussi pourquoi j'évoquais un désaccord que j'aurais d'avec le même abbé Viot. C'est parce qu'au moment qui suit immédiatement dans la vidéo et quand il évoque la question de la présence réelle du Christ dans l'eucharistie, il ne peut s'empêcher de mentionner que Luther aurait été un «champion de l'eucharistie à sa manière» (sic.) Je ne le crois pas. Car le «à sa manière» de Luther reste tout de même une façon de refuser d'entendre ce que dit l'Église et qui dénature foncièrement ce dont il doit être question principalement lors des messes catholiques. Bref, je trouverais ici l'ancien luthérien qu'aura été l'abbé Viot encore trop bon avec Luther.

Et l'hôte de l'abbé Viot l'abbé Romain d'en profiter plus loin pour signaler l'existence d'un document de 2004 Redemptionis Sacramentum. C'est bon à savoir. Il le mentionne en lien avec la question d'une pratique qui serait l'intinction ou lorsqu'il s'agirait de plonger l'hostie dans le calice contenant l'espèce du vin consacré changé en sang du Christ. Le document ferait une interdiction à ce que les fidèles procédassent eux-mêmes à cette intinction au lieu du prêtre seulement. 

J'ai déjà vécu «quelque chose» en rapport avec cela justement. Ça m'intéresse. Dans la vidéo, on pourrait croire qu'il devrait s'agir d'abus (commis de bonne foi au départ, restons calme) des années 1970. Sauf que j'ai bien été témoin de ce genre de pratique dans les années 2000 et après la sortie du document susdit de 2004. C'est bien pour dire ...

Il parle de l'homélie, certes. Mais je peux témoigner pour ma part n'avoir strictement rien appris lors de mes années de catéchisme dans les années 74-75. Rien ! Nada ! Sinon, qu'il fallait faire de bonnes actions...
C'était un peu avant l'époque de Pierres vivantes.
On nous apprenait comment mettre ses mains pour recevoir la communion lors des retraites et on chantait des chansons.
Vers 17 ans, lorsque que le bon abbé de ma paroisse avait évoqué la transsubstantiation, je ne savais pas de quoi il parlait...
A tel point que Tresmontant a cru devoir rédiger un cours de théologie pour les étudiants... ayant constaté le néant des connaissances... des jeunes générations.