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Islam, Pasteur Karl Pfander

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Message par Charles-Edouard Mer 11 Mar 2009 - 10:02

La troisième catégorie ne comporte qu'un seul passage : la sourate 30, 1-4, qui, dans les exemplaires habituels du Coran, dit ceci : « Les Romains (en anglais : « Les Byzantins » ; MK : « Les Grecs ») ont été vaincus dans le pays voisin ; mais, après leur défaite, ils seront vainqueurs dans quelques années. Le commandement appartient à Dieu, avant comme après cela. Ce jour-là, les croyants se réjouiront de la victoire de Dieu. Il donne la victoire à qui il veut ; il est le Puissant, le Miséricordieux ». Certains musulmans avancent qu'il s'agit là d'une prophétie tellement importante et manifeste que l'on ne peut pas mettre en doute que Mahomet ait été un prophète. Ils nous disent que le premier verset se rapporte à la défaite des Byzantins en Syrie, vaincus par les Perses dirigés par Khusrau Parviz. On nous dit que, lorsque la nouvelle de cette victoire des Perses parvint à La Mecque, les polythéistes se réjouirent et dirent : « Les musulmans et les chrétiens sont les gens du Livre, alors que nous et les Perses sommes des Gentils qui n'avons pas de Livre ». C'est alors que ce passage fut révélé, prédisant que les Byzantins vaincraient bientôt les Perses. Abu Bakr paria avec Ubai ibn Khalaf que cette prédiction serait accomplie dans un délai de trois ans ; cependant, lorsque Mahomet lui eut dit que le mot ???? utilisé au verset 3 (« dans [[MK : l’espace de]] quelques années ») signifiait une période de 3 à neuf ans, il modifia les termes du pari. Il nous est dit que, sept ans après avoir été vaincus, les Byzantins [[les Romains / les Grecs]] remportèrent une victoire sur leurs ennemis et qu’Abu Bakr reçut des héritiers d’Ubai, entre-temps décédé, le montant du pari. Telle est l'histoire. Considérons maintenant dans quelle mesure elle est probante, pour autant que nous admettions que ces versets furent composés avant les succès des Byzantins et que l'interprétation du texte habituel du Coran est exacte.

L’histoire nous apprend que les Perses ont vaincu les Grecs (ou Byzantins) en Syrie la sixième année avant l'Hégire, c'est-à-dire en 615 av. J.-C. Comme cette défaite a eu lieu « dans le pays voisin » de la Mecque, la nouvelle a dû y parvenir en quelques jours. Dans son commentaire, Al-Baidhawi nous dit que cette prophétie fut accomplie lorsque les Byzantins vainquirent les Perses « le jour de Al Hudaibiyyah ».

Or le traité d’Al Hudaibiyyah fut conclu au mois de Dhu'l Qa'dah de l'an 6 de l'Hégire (c'est-à-dire en mars 628 ap. J.-C.). Par conséquent, si ce commentateur à raison, il s'est passé non pas 7 ans mais 12 ans entre ces deux événements. Si donc Mahomet a expliqué que ???? signifiait une période de 3 à 9 ans, la réalité ne confirme pas son affirmation. Il n'était absolument pas difficile, pour quelqu'un de bien informé, de prédire la victoire ultime des Byzantins. Sans doute les Quraïch furent-ils surpris que les Perses aient, au début, remporté quelques succès, et c'est pour cela qu'ils furent ravis d'apprendre cette victoire. Il est probable qu’Abu Bakr fit son pari avant même d'avoir consulté Mahomet. Si c'est bien le cas, lui-même et Mahomet étaient convaincus que les Byzantins finiraient quand même pas vaincre leurs ennemis, pour la simple raison que, à l'époque, l'empire perse était manifestement très instable. Entre la mort de Anoushiravan (en 578 après Jésus-Christ) et le renversement de Yasdijird III, en 642 après Jésus-Christ, à la bataille de Nahavand, pas moins de 14 souverains s'étaient succédé sur le trône de Perse, dont beaucoup furent assassinés après un règne très court. Au cours des cinq années séparant la mort de Khusrau Parviz (en 627 ap. J.-C.) et l'accession de Yasdijird III (en 632 ap. J.-C.), onze monarques se succédèrent sur le trône de Perse. Manifestement, un pays sujet à de telles perturbations internes n'était pas préparé à résister longtemps aux armes des Byzantins et, cela, Mahomet n'avait pas de mal à s'en rendre compte. Nous pouvons dater le commencement des succès des Byzantins, sous l'empereur Héraclius, de l'année 625 de l'ère chrétienne, et non pas deux ans plus tard, comme le fait Al-Baidhawi. Pourtant, même dans ces conditions, cette victoire était survenue dix ans après la défaite, et non pas entre trois et neuf ans.

Un fait mentionné dans la Siratu'r Rasul d'Ibn Hishâm nous montre bien que Mahomet était effectivement conscient de la faiblesse des Perses. Il nous dit que, lorsque que Mahomet et les chefs des Quraïch tinrent une conférence en présence d'Abu Talib à la Mecque, avant l'Hégire, Mahomet essaya de les persuader de répéter la première partie du Kalimah et de renoncer à leur polythéisme, leur promettant la suprématie sur l'Arabie et la Perse à cette condition, disant : « Ô mon oncle, on me donnera un seul mot : par ce mot, tu posséderas l'Arabie et, par elle, la Perse se soumettra à toi » .

Mais Al-Baidhawi démolit tout cet argument des musulmans en nous informant de certaines interprétations différentes de ces versets de la Suratu'r Rum. Il nous dit que certains lisent ???????? à la place de ????????, comme on le fait habituellement, et ?????????????, à la place de ?????????????. Ce texte dirait alors : « Les Byzantins ont conquis la partie la plus proche du pays, et ils seront vaincus dans un petit nombre d'années », etc. Si c’est bien ainsi qu'il faut lire ce passage, tout le récit relatif au pari d'Abu Bakr avec Ubai ne peut être qu'une fable , puisqu’Ubai était mort bien avant que les musulmans ne commencent à vaincre les Byzantins, et même bien avant les victoires remportées par Héraclius sur les Perses. Cela montre à quel point on ne peut pas trop se fier à de telles Traditions. L'explication que donne Al-Baidhawi, c'est que les Byzantins furent les conquérants du « pays bien irrigué de la Syrie » (??? ??? ??????) et que ce passage prédisait que les musulmans ne tarderaient pas à les vaincre. Si tel est bien le sens de ce passage, la Tradition qui place la « descente » de ces versets environ six ans avant l'Hégire se trompe nécessairement, et ce passage doit dater, au plus tôt, de l'an six de l'Hégire. Il est bien clair que, comme les points-voyelles n'étaient pas utilisés lorsque le Coran fut écrit, à l'origine, en lettres coufiques, nul ne peut être certain de l'authenticité de l'une ou l'autre de ces deux versions. En conclusion, nous avons constaté que l’incertitude est si grande à propos (1) de la date de la « descente » de ces versets, (2) de la version correcte qu'il faut lire et (3) du sens de ce passage, qu'il est tout à fait impossible de démontrer que celui-ci contient une prophétie qui s’est effectivement réalisée. Par conséquent, il ne saurait être considéré comme une preuve du mandat prophétique de Mahomet.

Charles-Edouard
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Message par Charles-Edouard Mer 11 Mar 2009 - 10:03

Il s'ensuit que, lorsqu'on l'examine de près, tout l'argument fondé sur la prétendue dimension prophétique du Coran ne tient pas. Pour bien le comprendre, il suffit de comparer ces vingt-deux passages du Coran à la très grande série de prophéties relatives au Messie que l'on trouve dans l'Ancien Testament, ou à celles qui concernent Israël tant dans l'Ancien Testament que dans le Nouveau, ou celles que l'on trouve dans l'Apocalypse qui se sont déjà réalisées : par exemple Apocalypse 9 et aussi Apocalypse 14, 6.

Les musulmans allèguent une autre preuve de l'inspiration divine du Coran : celui-ci, en effet, donnerait des informations inédites à propos des temps anciens et de nations disparues. Si l'on pouvait s'y fier, ces informations seraient effectivement intéressantes ; mais il nous faut les vérifier – tout comme un marchand vérifie les pièces de monnaie qu'on lui présente – avant d’admettre qu'elles sont exactes. L’or pur n'a aucune raison de craindre d'être éprouvé : il ressort intact de tous les essais possibles et du feu le plus brûlant, pour être accepté comme tel. Voyons s'il en va de même pour les affirmations historiques que l'on trouve dans le Coran.

L'existence des anciennes tribus arabes des 'Ad et des Thamud nous est connue par ce que nous en ont dit deux anciens auteurs grecs : Ptolémée et Diodore de Sicile. Aux informations dont nous disposons déjà, le Coran ajoute très peu qui puisse être considéré comme historique. De nombreuses grandes découvertes faites ces derniers temps ont complètement confirmé ce que la Bible nous dit des nations beaucoup plus anciennes de l'Égypte, de Babylone et de l’Assyrie, mais aucune découverte comparable n'a corroboré ce que dit le Coran à propos des 'Ad et des Thamud. De ce fait, les spécialistes pensent qu'il est hautement probable que ce que Mahomet a enseigné à propos de ces tribus provient des livres des Sabéens (??????????), que le Coran appelle les « Livres d'Abraham » (????? ??????? – sourate 87, 19). Il semble que, par la suite, Mahomet ait découvert que ces livres étaient des faux, et c'est pour cela que, environ quatre ans après qu'il eut affirmé être prophète, il cessa de les mentionner. Il est possible que Huud, Saleh et Shu'aib aient été des prédicateurs chrétiens qui furent rejetées par les tribus arabes auxquelles ils avaient été envoyés. Comme il n’est fait mention d’eux nulle part ailleurs, nous ne pouvons rien dire de l'époque à laquelle ils ont vécu, pour autant qu'ils aient jamais existé. Le Coran nous dit très peu de choses à leur propos.

Selon les spécialistes, ce que dit le Coran à propos d'autres personnes dont nous connaissons l'existence par l'histoire et qui ont vécu bien avant l'époque de Mahomet n'est pas toujours tout à fait exact, aussi nous faut-il attendre des corroborations pour admettre que ces affirmations sont historiquement exactes. Par exemple, une bonne partie de ce que le Coran affirme à propos d'Abraham ne correspond pas à ce qu'en dit la Torah, alors que le Coran prétend avoir été « descendu » précisément pour confirmer la Torah. Par exemple, l'histoire selon laquelle Abraham aurait été jeté dans un feu et en serait sorti sain et sauf est reprise d'une fable juive, laquelle provient d'une erreur de traduction d'un mot particulier de la Genèse. Cela a été prouvé par l'auteur du Masadiru'l Islam [Yanabiu'l u'l Islam – Original Sources of the Qur'an]. Le père d'Abraham ne s'appelait pas Azar (sourate 6, 74), mais Tharé (Genèse 11, 26). Semblablement, dans la sourate 7, 130, nous lisons que Dieu a envoyé « le Déluge » (????????) sur les Égyptiens à l'époque de Moïse. L'emploi, dans ce passage, de l'article défini nous amène à nous demander s'il s'agit du même déluge que celui de Noé, qui est mentionné dans la même sourate (7, 62). Dans la sourate 3, 30-44 il est clairement dit que Myriam [[Marie]], fille de ‘Imram (sourate 3, 35) et sœur d’Aaron (sourate 19, 28 ; comparer Exode 15, 20 et Nombres 26, 29) est la même femme que Marie, la Mère du Seigneur Jésus-Christ (comp. sourate 19, 34), qui vécut quelque 1 400 ans plus tard. Dans le Kit'l Adab, Muslim dit que les chrétiens de Najran ont fait remarquer cette erreur historique à Al Mughairah. Celui-ci consulta Mahomet sur cette question mais ne put en obtenir une réponse satisfaisante et, depuis plus de 1 300 ans, celle-ci n'a pas encore été trouvée par les oulémas de l'islam.

Dans la sourate 18, 82-98, nous lisons un récit relatif à Dhou al Qarnaïn. Ibn Hishâm et Al-Baidhawi l'identifient à Alexandre le Grand de Macédoine. Voici ce qu'écrit Al-Baidhawi : « Dhou al Qarnaïn, c'est-à-dire Alexandre le Grec, roi de Perse et de Grèce, appelé aussi roi de l’Orient et de l'Occident, et c'est pourquoi il fut appelé Dhou al Qarnaïn ; ou alors parce qu’il soutenait les deux cornes du monde, son Orient et son Occident ; et l'on dit aussi que c'est parce que, le temps de sa vie, deux générations d'hommes ont passé ; et on dit aussi qu'il avait deux cornes, c'est-à-dire deux boucles de cheveux ; et on dit aussi que sa couronne avait deux cornes. Et il est probable qu'on lui a donné ce titre à cause de sa bravoure, de même qu'un chef héroïque est appelé le Bélier, comme s'il renversait ses adversaires. Et les avis divergent pour savoir s'il était un prophète, mais tout le monde est d'accord sur ses convictions et sur son intelligence. »

La vie humaine devait être extrêmement courte à cette époque si Alexandre a vécu le temps de deux générations, car il n'avait que 33 ans lorsqu'il mourut à Babylone, après une orgie, en 323 av. J.-C. Il n'était certainement pas un prophète et il ne croyait pas même en le seul vrai Dieu ; au contraire, c'était un idolâtre et, en fait, il a prétendu être le fils du dieu égyptien Amon. En tout cas, il n'a certainement pas vu le soleil se coucher « dans une fontaine boueuse » (??? ?????? ???????? — sourate 18, 84) ou, si nous adoptons la version retenue par Ibn 'Amir, Hamzah, Al Kasa'i et Abu Bakr , « dans une source bouillante – ??? ?????? ????????? », car nous savons que le soleil ne tourne pas autour de la terre, comme l'imagine manifestement l'auteur de ce verset, pour se coucher dans un quelconque lieu de ce genre. Il n'est pas vrai non plus que l'Alexandre que nous fait connaître l'histoire authentique, par opposition à la fable, a construit un mur de fer et d’airain entre deux montagnes (cf. sourate 18, 95).

Pourtant, Al-Baidhawi et d'autres auteurs musulmans ont sans doute raison de dire qu'Alexandre est la personne à qui le Coran donne le titre de Dhou al Qarnaïn ; la comparaison avec un bélier explique l'origine de ce titre. En Daniel 8, 3-4, il est question d'un bélier « heurtant de ses cornes vers l’occident, vers le septentrion et vers le midi » et à qui nul ne pouvait résister. Manifestement, la personne qui a composé cette sourate avait entendu parler de ce bélier, et il a pensé qu'il représentait Alexandre, qui est mentionné dans le même chapitre. Mais, sur ce point, il se trompait car Daniel 8, 20 nous précise que, si ce bélier avait deux cornes, « ce sont les rois de Médie et de Perse », alors que, dans le même chapitre, le monarque macédonien est présenté comme « la grande corne entre les yeux du bouc velu » qui a renversé le bélier, c'est-à-dire qui a conquis l'ensemble de l'empire perse (cf. Daniel 8, 5-7. 21). En arabe, l'emploi du mot « bélier – ??? » dans le sens de « chef héroïque » (comme le dit Al-Baidhawi) a provoqué cette confusion dans l'esprit de la personne qui a donné à Alexandre le Grand, dans le Coran, ce titre de Dhou al Qarnaïn. Il est possible de vérifier ce que le Coran dit d'Alexandre parce que celui-ci a vécu dans la pleine lumière de l'histoire. Il est bien connu qu'il eut pour tuteur le célèbre philosophe Aristote. Arrien, Quintus Curtius et d'autres historiens de renom ont écrit l'histoire des exploits d'Alexandre, sur lesquels il n'existe aucune incertitude. Par conséquent, lorsque des hommes instruits constatent que le Coran contient tant d'inexactitudes à propos de ce roi, dont l'histoire est bien connue, il est tout à fait naturel qu'ils hésitent à admettre la valeur et même la fiabilité de ce que dit le Coran à propos d'autres éléments de l'histoire passée.

Le Coran dit que c'est la femme de pharaon qui a adopté Moïse (cf. sourate 38, Cool alors que, dans la Torah, Moïse lui-même dit qu'il fut adopté par la fille de Pharaon (cf. Exode 2, 5-10). Dans plusieurs passages du Coran, il nous est dit que Haman (Aman – ?????) était étroitement associé à Pharaon et qu'il était à son service ; mais le Livre d'Esther nous apprend que Haman était le favori d'Ahasuerus (c'est-à-dire Xerxès, ainsi que l'appelaient les Grecs), qui vécut en Perse plusieurs centaines d'années plus tard et non pas en Égypte à l'époque de Pharaon. Semblablement, selon le Coran, Pharaon dit à Haman de construire une tour de briques dont le sommet atteindrait jusqu'au ciel (cf. sourates 28, 38 ; 40, 38-39). Mais Genèse 11, 1-9 nous apprend que c'est à Babylone que fut construite cette fameuse tour, de nombreuses générations avant l’époque de Pharaon.

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Message par Charles-Edouard Mer 11 Mar 2009 - 10:03

Il nous est dit que le Veau d'Or adoré par Israël dans le désert à l'époque de Moïse fut fabriqué par « les Samaritains » (????????? – sourate 20, 87. 96). Mais la ville de Samarie ne fut construite que plusieurs siècles après la mort de Moïse (cf. I Rois 16, 24). Manifestement, l'auteur de cette sourate a fait une confusion, dans son esprit, entre le Veau d'Or fabriqué par les Israélites dans le désert et les deux veaux d'or qui furent, plus tard, adorés dans le royaume d’Israël, après l'époque de David et de Salomon (cf. I Rois 12, 28). Mais même ces deux veaux ne furent pas fabriqués par un Samaritain, puisque la ville de Samarie n'était pas encore construite. Par contre, lorsqu'elle eut été construite, elle devint la capitale du royaume de ce nom, et ce fait explique en partie l'erreur historique très grave et notable que nous mentionnons ici.

La sourate 2, 250 nous parle d'un certain incident qui s'est produit dans l'histoire d'Israël : il s'agissait de choisir un groupe de guerriers en observant de quelle manière ils buvaient l'eau d'un ruisseau. Le Coran dit que cet événement eut lieu à l'époque de Saül (?????), en rapport avec la victoire de David sur Goliath. Mais la Bible précise bien qu'il se produisit bien longtemps auparavant, à l'époque de Gédéon [[cf. Juges 7, 4-8]].

Dans la sourate 18, 8-26, nous trouvons l'histoire des Compagnons de la Caverne. Mais l'auteur du Masadiru'l Islam [Yanabiu'l Islam – Original Sources of the Qur'an] a démontré l'origine de cette fable. Il est certain que, au « Temps de l'Ignorance », certains chrétiens très crédules et ignorants y ont cru, et c’est d’eux que les habitants de La Mecque et l'auteur de cette sourate ont appris ce conte. En effet, on retrouve cette histoire dans les ouvrages de plusieurs auteurs syriaques ainsi que dans de nombreuses légendes à propos de moines. En Europe, c'est une histoire qu'on raconte aux enfants pour les distraire. Cette fable a pris différentes formes, mais son origine a été découverte dans la légende que rapporte un auteur grec païen : Diogène Laertius, vers 200 ap. J.-C., à propos du long sommeil d'Épiménide : c’était un jeune Grec païen qui dormit plusieurs années dans une caverne. Diogène Laertius cite différents auteurs grecs qui donnent des durées très différentes à la vie de ce jeune Grec.

Il n'est certainement pas nécessaire citer d'autres passages du Coran que des gens instruits ont qualifiés d’anachronismes ou d’inexactitudes historiques. Cependant, sur la base de ce que nous avons déjà dit, le distingué lecteur de ces pages aura bien compris qu’il n'est pas avisé d’invoquer les informations contenues dans le Coran à propos des temps anciens et de nations disparues pour prouver que ce livre est inspiré et que Mahomet a reçu un mandat de prophète.

Un autre élément avancé pour prouver que le Coran fut inspiré est qu'il serait remarquablement dénué de toute contradiction interne. Certains musulmans disent que, dans un livre aussi important, il aurait dû y avoir de nombreux passages qui se contredisent mutuellement, si ce livre n'était pas d'origine divine. Pourtant, des gens instruits ont relevé de nombreuses contradictions dans le Coran. Certaines sont peu importantes, d'autres le sont beaucoup plus. À titre d'exemple de contradiction peu importante, il suffira de demander à nos distingués lecteurs de comparer la sourate 56, 13-14 avec les versets 39 et 40 de la même sourate. L'explication qu'a essayé d'en donner Al-Baidhawi et la Tradition mentionnée par Zamakhshari à ce propos ne sont pas tout à fait satisfaisantes. Mais ce n'est là qu'une bagatelle. Nous allons maintenant mentionner quelques-unes des contradictions qui sont particulièrement graves.

Dans la sourate 4, les versets 51 [[DM 48]] et 116 nous disent que le seul péché que Dieu ne pardonnera jamais est le shirk (??????), c'est-à-dire le fait d’attribuer des associés à Dieu. Pourtant, dans la sourate 6, 76-78, il nous est dit qu'Abraham, l'Ami de Dieu, fut coupable, précisément, de ce péché. Tous les musulmans considèrent qu'Abraham fut un prophète et ils jugent très sévèrement ceux qui nient que tous les prophètes aient été sans péché (???????). S'il est vrai que le péché impardonnable est d'adorer tout autre que Dieu, le Coran n'en enseigne pas moins qu’Azazel – ou Iblis – se déconsidéra aux yeux de Dieu parce qu'il refusait d'adorer Adam (cf. sourates 2, 31 ; 7, 10 ; 17, 63 ; 18, 48 ; 20, 115).

Le Coran condamne à juste titre l'hypocrisie (cf. sourates 2, 78 ; 4, 137 ; 9, 65-69 ; 58, 13). Il dit que le niveau plus bas de l'Enfer est réservé aux hypocrites (cf. sourate 4, 144). On admettra que les gens qui, contraints et forcés, font semblant de changer de religion et, de ce fait, professent de leurs lèvres quelque chose à quoi ils ne croient pas au fond de leur cœur sont des hypocrites. Mais le Coran ordonne aux musulmans de forcer les gens à accepter l'islam, c'est-à-dire à devenir des hypocrites. En effet, nous trouvons plusieurs passages qui font devoir aux musulmans, dans certaines circonstances, de mener une djihad. Ils doivent alors se battre jusqu'à ce que tous leurs adversaires païens soient contraints d'embrasser l'islam, sauf à être tués. Cependant, les « Gens du Livre » peuvent être épargnés « s’ils paient le tribut après s’être humiliés » (sourate 9, 29 ; comp. les versets 5 et 41 ; comp. sourates 5, 39 ; 61, 11 ; 22, 77). Condamner l'hypocrisie et, en même temps, ordonner aux musulmans de forcer les hommes à devenir des hypocrites, cela semble, pour la plupart des gens, parfaitement contradictoire.

Le Coran condamne dans une certaine mesure la luxure puisque, dans la sourate 79, 40, nous lisons : « Quant à celui qui aura redouté de comparaître devant son Seigneur et qui aura préservé son âme des passions, le Paradis sera son refuge ». Pourtant, dans d'autres sourates, ce même livre autorise aux musulmans la polygamie, le divorce et la possession d'esclaves femmes comme concubines (cf. sourate 4, 29). En outre, dans le domaine du mariage, une indulgence spéciale fut accordée à Mahomet lui-même (cf. sourates 33, 37-38. 49-51), et cela tenait sans doute à certaines de ses inclinations dont les Traditions parlent trop clairement pour que nous les citions ici. Et même pour ceux qui ne sont pas esclaves de la luxure ici-bas, sur la terre, la principale récompense qui leur est promise au Paradis, s'ils sont de fidèles musulmans, c'est une indulgence illimitée dans ce domaine (cf. sourates 55, 46-78 ; 56, 11-30 ; voir aussi Mishkatu'l Masabih, "Sifatu'l Jannat'') . En la matière, il s'agit de quelque chose de bien pire qu’une contradiction – quoiqu’il y ait aussi, certainement, contradiction. Indubitablement, si la luxure est une mauvaise chose sur la terre, si elle est détestable à Dieu, le Saint, elle ne peut pas lui être agréable au Paradis.

Le vin est interdit aux musulmans ici sur la terre (cf. sourate 5, 92 ; comp. sourate 2, 216) mais, au Paradis, « des fleuves de vin » leur sont promis (sourate 47, 16 ; cf. 76, 5 ; 83, 25).

On ne peut pas non plus dire qu'il n'y a pas de contradictions dans ce que dit le Coran à propos du Seigneur Jésus-Christ. Certains passages le présentent comme un homme comme les autres et comme un prophète, semblable à l'un quelconque des principaux prophètes, et nient absolument sa divinité (cf. sourates 3, 52 ; 5, 19. 109-110 ; 43, 59). Par contre, d'autres Lui accordent des titres plus élevés que ceux qui sont donnés à tout autre être humain, certains d'entre eux – comme par exemple « le Verbe de Dieu » (???? ????, comp. sourate 4, 169) – étant tels qu'on ne peut en aucune manière les attribuer à une quelconque créature. Pour ce qui est du Christ, seul le Coran dit qu'Il est né d'une Vierge (cf. sourate 21, 91), qu'il fut « illustre en ce monde et dans la vie future » (sourate 3,40 [[DM 45]]) . Pour expliquer les termes employés dans la sourate 3, 31 , la tradition citée par Muslim et à laquelle se rapporte Al Ghazzali explique que Satan assiste à la naissance de tout enfant né dans le monde, mais qu'il ne fut pas présent à la naissance de Jésus ni de Sa mère (cf. Mishkatu'l Masabih, Kitab I, Bab III. 1, et Kitab XXV, Bab I. 1).

Le Coran atteste de miracles du Christ (cf. sourate 2, 254, etc.), et il affirme même qu’Il a CRÉÉ un oiseau avec de l'argile (cf. sourate 3, 43), alors que le pouvoir de créer est l'un des Attributs divins. Il est le seul des grands Prophètes à qui le Coran n'impute aucun péché. De nul autre Prophète le Coran ne dit que sa naissance s'est faite par l'opération de l’Esprit de Dieu (cf. sourate 21, 91), qu'il fut « un signe pour les mondes » (ibid.) et qu'il fut « un Esprit émanant de lui », c'est-à-dire de Dieu (sourate 4, 169). Tous les autres Prophètes sont morts, mais le Coran nous informe que le Seigneur Jésus fut élevé vivant au ciel (cf. sourate 4, 156) ; et les musulmans sont d'accord avec les chrétiens pour croire qu'Il continue à vivre au ciel et qu'Il reviendra à la fin du monde. Le Christ n’a pas eu besoin qu'on lui ouvre le cœur, qu'on le débarrasse de son fardeau (comme cela est dit de Mahomet dans la sourate 94, 1-3 ), que ses péchés sont pardonnés (par opposition à ce qui dit à la sourate 47, 21). Et Son peuple prie Dieu d’avoir pitié de lui, disant : « Ô Seigneur, aie pitié de lui et donne-lui la paix » . Sur tous ces points et bien d'autres encore, les musulmans, conformément à ce qu'affirme le Coran, admettent la différence qui existe entre le Christ et tous les autres Prophètes – et tous les autres êtres humains. Le Coran n'attribue pas même à Mahomet une dignité aussi grande que celle qu’il accorde au Christ. Et pourtant, il ne fait pas de doute que le Coran a pour objectif de substituer Mahomet au Christ à la tête de la race humaine. Il y a là quelque chose de très contradictoire puisque le Coran n'attribue pas à Mahomet une naissance miraculeuse, l'impeccabilité, le pouvoir d'opérer des miracles non plus qu'un caractère vraiment noble et saint, comme nous le montrerons dans un chapitre ultérieur et à la fin du présent chapitre.

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Message par Charles-Edouard Mer 11 Mar 2009 - 10:04

L'une des principales doctrines du Coran est que c'est le destin qui décide de toutes les actions des hommes et de leur bonheur ou de leur malheur dans l’au-delà. C'est ainsi que nous lisons dans la sourate 17, 14 : «Nous attachons son destin au cou de chaque homme. Le Jour de la Résurrection, nous lui présenterons un livre qu’il trouvera ouvert ». Dans les sourates 14, 4 et 74, 33, il est affirmé : « Dieu égare qui il veut ; il dirige qui il veut ». Nous retrouvons ce même enseignement dans les sourates 2, 5-6 ; 4, 90 ; 6, 125 ; 7, 177-178 et ailleurs encore. Selon les sourates 7, 178 ; 11, 120 et 32, 13, Dieu a dit : « Celui que Dieu dirige est bien dirigé ; quant à ceux qu’il égare, voilà les perdants. Nous avons destiné à la Géhenne un grand nombre de djinns et d'hommes », et c'est là le dessein dans lequel il les a créés. Pourtant, d'autres passages nous disent que, dans le monde à venir, les hommes seront récompensés pour avoir été musulmans ici sur la terre, et châtiés pour ne l’être pas devenus. Si toute action a été déterminée à l'avance, et si l'homme n'a aucun libre arbitre, il est évident qu'il ne peut y avoir, de la part de l'homme, ni mérite ni démérite, ni bien ni mal, ni récompense ni châtiment ; ces deux derniers mots impliquent en effet qu'on a mérité le bien ou le mal. En outre, les commandements et les interdictions n'ont plus aucun sens puisque l'homme n'a aucun pouvoir d'obéir ou de désobéir si le Destin a tout fixé à l'avance. Pourtant, le Coran, qui affirme venir du Dieu Très-Sage, contient à la fois des commandements et des interdictions. Dans certains passages, le Coran dit à Mahomet que ses efforts pour convertir les hommes à Dieu sont inutiles car Dieu lui-même a fait en sorte qu'il leur soit impossible de croire. Par exemple, dans la sourate 2, 5-6, il est écrit : « Quant aux incrédules, il est vraiment indifférent pour eux que tu les avertisses ou que tu ne les avertisses pas ; ils ne croient pas. Dieu a mis un sceau sur leur cœur et sur leurs oreilles ; un voile est sur leurs yeux et un terrible châtiment les attend ». Néanmoins, le Coran fait injonction de tenter de les convertir, non pas par la force mais par la douceur. C'est ainsi qu'on lit dans la sourate 2, 257 : « Pas de contrainte en religion ! »

Dans la sourate 24, 54, on trouve cette injonction faite à Mahomet : « Dis : "Obéissez à Dieu ! Obéissez aux prophètes !" S'ils se détournent, le prophète n'est alors responsable que de ceux dont il est chargé et vous n'êtes responsables que de ceux dont vous êtes chargés. Si vous lui obéissez, vous serez bien dirigés ; il incombe seulement au prophète de transmettre en toute clarté ces messages ». Semblablement, dans la sourate 88, 21-22, voici ce qui est enjoint à Mahomet : « Fais entendre le Rappel ! Tu n'es que celui qui fait entendre le Rappel et tu n'es pas chargé de les surveiller ». Mais, ailleurs, le Coran enseigne exactement le contraire : tout le monde en effet sait que celui qui est appelé « le Prophète au Glaive » a affirmé que Dieu lui avait ordonné de diffuser l'islam par la force. Cela est enseigné dans des passages tels que les sourates 2, 86-89. 212 ; 4, 76. 91 ; 8, 40 ; 48, 16 ; 66, 9.

Nous constatons donc que, en la matière, les contradictions s'accumulent. Il ne sert à rien de dire que les versets ultérieurs annulent certains des versets antérieurs, ainsi que nous le lisons dans la sourate 2, 100 . Cela revient à admettre que, dans le Coran que nous connaissons actuellement, il y a tant de contradictions internes qu'il faut trouver un quelconque moyen d'expliquer leur existence. Un bel exemple nous en est offert par la comparaison entre la sourate 2, 59 ([[D. M. 2, 62]] et la sourate 3, 79 [[D. M. 3, 85]]. La première nous dit que les musulmans, les juifs, les chrétiens et les sabéens seront sauvés : « Ceux qui croient, ceux qui pratiquent le judaïsme, ceux qui sont chrétiens ou sabéens, ceux qui croient en Dieu et au Dernier Jour, ceux qui font le bien : ceux-là trouveront leur récompense auprès de leur Seigneur. Ils ne seront pas affligés ». Le second passage affirme que seuls les musulmans possèdent la vraie religion : « Le culte de celui qui recherche une religion en dehors de l'islam (la soumission) n'est pas accepté. Cet homme sera, dans la vie future, au nombre de ceux qui ont tout perdu ». Il serait facile d'évoquer d'autres contradictions que l'on trouve dans le Coran, d'autant plus que certains musulmans érudits admettent qu’il n'y a pas moins de 225 versets qui ont été abrogés. Bon nombre de ces versets abrogés inculquaient la justice et la tolérance religieuse. Il nous est demandé de croire que le Dieu Immuable aurait, après coup, sanctionné l'oppression et la persécution et imposé aux musulmans la guerre, même contre leur volonté, afin que leur religion fût imposée par la force à d'autres hommes (comp. sourates 2, 212-213 ; 9, 5. 29).

Il y a encore une catégorie très importante de contradictions que l'on trouve dans le Coran et que les musulmans devraient étudier soigneusement : nous voulons parler de contradictions entre le Coran et la Bible. Nous avons déjà vu que le Coran affirme avoir été « envoyé (descendu) » pour confirmer et protéger la Torah et l'Injil. Pourtant, il contredit absolument ces deux livres sur maints points. Entre autres sujets sur lesquels il y a contradiction absolue entre le Coran et la Bible, on évoquera de nombreuses doctrines essentielles de l'Évangile : par exemple, la mort du Christ sur la croix, conformément à la prophétie ; Son Expiation pour les péchés du monde entier ; Sa Nature divine ; Sa Résurrection ; le fait que Lui seul peut sauver les âmes des hommes. Il est bien évident qu'aucune Révélation ultérieure de Celui qui est Immuable ne peut changer Son éternel Dessein, le mode de Salut qu'Il a décidé, Ses Promesses, Sa Loi morale, Son propre Enseignement divin. En outre, le Coran prétend être une Révélation, et il nous est affirmé par ailleurs que Mahomet est un Prophète apportant un nouveau Message ; or ces deux éléments sont contraires à l'enseignement du Nouveau Testament, ainsi que le démontrent les paroles prononcées par Jésus-Christ lorsqu'Il a dit : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront pas » , et aussi ce qu'a dit saint Paul : « Quand bien même un ange venu du ciel vous prêcherait un autre Évangile que celui que nous vous avons prêché, qu'il soit anathème ! » Par conséquent, il est impossible qu'il y ait une nouvelle Révélation, qu'elle soit apportée par Gabriel ou par toute autre personne – ange ou homme. Sur cette question, le Coran se contredit lui-même car il commence par affirmer que la Bible est vraie et inspirée, et il enseigne ensuite quelque chose qui est contraire aux principales doctrines de la Bible.

Par ailleurs, le Coran se contredit sur de nombreux points moins importants en présentant certaines choses d'une façon différente de celle de la Bible – qu'il est venu confirmer. Par exemple, dans la sourate 19, 23, il nous est dit que le Christ est né sous un palmier, alors que l'Évangile raconte que sa naissance eut lieu dans un caravansérail et qu’Il fut couché dans une mangeoire (cf. Luc 2). Le Coran dit qu'Il parlait déjà alors qu'Il n'était qu'un tout petit enfant au berceau (cf. sourates 3, 41 ; 5, 109 ; 19, 39) et que, lorsqu'Il était jeune, il a créé des oiseaux avec de l'argile et les a fait voler (cf. sourates 3, 43 ; 5, 110). Ce sont là des miracles. Mais l'Évangile précise bien que, Son premier miracle, Il l'a opéré peu après le début de Son ministère, à l'âge de 30 ans (cf. Luc 3, 23 ; Jean 2, 11). Et puis encore, nous constatons que, en matière de devoir et de morale, il y a contradiction entre le Coran et l'Évangile (Injil). Le Christ a enseigné aux hommes d'aimer même leurs ennemis ; dans le Coran, Mahomet ordonne aux hommes de « combattre à la manière de Dieu » et de mener des djihads. Le Christ a dit : « À la résurrection, on n’épouse pas et on n’est pas épousé » (Matthieu 22, 30 ; cf. Marc 12, 25 ; Luc 20, 35), alors que le Coran enseigne que, au Paradis, il y aura, pour les musulmans, une indulgence quasiment illimitée en matière de licence.

Il n'est pas possible de réfuter cet argument en affirmant que les Saintes Écritures que les juifs et les chrétiens possèdent actuellement ont été corrompues : en effet, dans la première partie de ce Traité, nous avons donné une réponse complète à cette affirmation. S'il s'agissait d'un quelconque livre ne prétendant pas être une Révélation divine, comme se présente le Coran, il serait facile d’expliquer tout cela : tout le monde admettrait que le compilateur du livre ultérieur a été induit en erreur par des informations incorrectes sur le contenu des livres antérieurs ; que les personnes qui l’ont informé étaient des ignorants qui se référaient à des fables alors en cours au lieu de consulter la Bible elle-même. Cependant, dans le cas du Coran, nous ne sommes pas disposé à tirer une conclusion de ce genre. Nous préférons demander à nos amis musulmans de trancher eux-mêmes la question. Il se peut que le distingué lecteur de ces pages admette que notre étude du Coran ne nous a pas encore apporté une quelconque preuve décisive du fait qu'il s'agit d'un livre inspiré.

Si le Coran avait pour origine le Dieu Très-Haut, ces doctrines devraient, dans tous les cas, être plus élevées, plus nobles, plus dignes de Dieu, et relever d'une morale plus élevée que celle que l'on trouve dans l'Injil, tout comme les doctrines de l’Injil sont d’un niveau nettement supérieur, dans ces domaines, que ce qui a été enseigné dans la Torah. Mais ce n'est pas le cas. En effet, dans l'Injil, la récompense future promise aux gens fidèles à Dieu ne consiste pas à manger, à boire ni à se complaire dans d'autres délices charnelles ; il est question de joies spirituelles telles que la paix du cœur, la pureté, l'amour de Dieu et Son service. Ainsi, l'Injil nous enseigne que ceux qui, en ce monde, croient vraiment au Christ et demeurent fermes dans leur amour pour Dieu et leur obéissance à Dieu, Lui restant fidèles jusqu'à la mort, seront, à la fin, reçus dans le Lieu élevé et saint que le Christ a préparé pour eux. Demeurant ainsi à jamais en la présence divine, « ces serviteurs Le serviront ; et ils verront Sa face et Son nom sera sur leurs fronts » . L'Injil interdit tout recours à la contrainte en matière religieuse, et il donne à chacun la liberté d'accepter ou de rejeter la vérité pour lui-même. Si quiconque désire croire au Christ, la grâce du Saint-Esprit lui permet de le faire et de renaître dans l'Esprit – de recevoir une naissance spirituelle, une orientation et le salut. Ceux qui rejettent le Christ ne sont pas forcés de croire en Lui mais il leur est clairement dit que, en Le rejetant, ils prononcent leur propre condamnation . De même, contrairement au Coran, l'Évangile donne à ceux qui viennent à lui par le Christ le repos du cœur et l'assurance d'être acceptés auprès de Dieu. Tout vrai chrétien sait cela par expérience personnelle. Mais, selon le Coran, tout au long de sa vie, chaque homme doit toujours rester dans le doute et l'incertitude, ne sachant jamais s’il n’est pas l'une de ces malheureuses personnes que Dieu a condamnées au feu de l'Enfer et s’il n’a pas été créé à cette fin. L'Évangile (????????), comme le dit bien son nom, proclame la bonne nouvelle que Dieu n'a pas créé une seule créature pour la destruction et le malheur éternels et que, au contraire, il « veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité ». Et, pour que cela soit possible, il a envoyé Son Fils unique dans le monde, « afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais ait la vie éternelle » . C'est pourquoi l'Évangile enseigne clairement que nul ne sera perdu pour toute éternité à l'exception de ceux qui, refusant l'amour et la miséricorde de Dieu qui lui sont offerts dans le Christ, ne veulent pas croire en Lui ni L'accepter comme le seul vrai Sauveur, comme le seul vrai Médiateur entre Dieu et l'homme, mais choisissent les ténèbres plutôt que la lumière, parce que leurs actes sont mauvais et qu’ils refusent de recevoir l'amour de la Vérité pour être sauvés.

Charles-Edouard
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Message par Charles-Edouard Mer 11 Mar 2009 - 10:04

Si le Coran était l’ultime et la plus parfaite Révélation donnée par Dieu à l'humanité, il devrait nous présenter, par rapport au Nouveau Testament, des conceptions plus dignes de la Sainteté, de la Justice et de la Miséricorde, des motifs moins égoïstes d'obéir aux Lois de Dieu, un enseignement plus spirituel concernant le péché, la voie du salut, la nécessité de la sainteté spirituelle, l'amour que Dieu nous porte et le besoin que nous avons de L'aimer, notre devoir envers Dieu et envers notre prochain, la nécessité d'avoir un cœur pur, ainsi qu'une image plus noble et plus sainte de la vie au Paradis. Nous laissons à ceux qui ont étudié à la fois la Bible et le Coran le soin de conclure si c'est bien le cas.

Lorsque l'on étudie le Coran sur le fond pour essayer de voir s’il vient ou non de Dieu, la question se pose : « S’il ne s'agit pas d'une Révélation divine, comment pouvons-nous l'expliquer ? » On trouvera une réponse complète à cette question dans le Masadiru'l Islam [Yanabiu'l Islam – Original Sources of the Qur'an (Les sources originelles du Coran)]. Certains érudits affirment que de nombreux récits que l’on trouve dans le Coran ainsi que de nombreuses fêtes et cérémonies religieuses pratiquées par les musulmans ont été empruntés à d'autres religions ; on trouvera la démonstration de cette affirmation dans le livre que nous venons de citer. Le lecteur qui souhaite être bien informé y trouvera des extraits des livres des zoroastriens, des hindous, des anciens Égyptiens et de bien d'autres peuples. Pour l'auteur du Masadiru'l Islam, il semble que, dans de nombreux cas, le Coran se soit approprié une partie des récits originaux. Il donne les raisons pour lesquelles il conclut que de nombreux éléments ont également pour origine des fables apocryphes et peu fiables qui, à l'époque de Mahomet, étaient couramment admises par les juifs et les chrétiens les plus ignorants, bien qu'elles ne trouvent aucun fondement dans la Bible.

Outre tout cela, il suffit de lire soigneusement les versets de Zayd ibn 'Amr ibn Nufail, cités par Ibn ‘Ishâq et Ibn Hishâm dans la Siratu'r Rasul, pour voir que les éléments suivants, qui sont enseignés dans le Coran, l’étaient déjà par Zayd ibn 'Amr avant que Mahomet vienne affirmer qu'il était un prophète. Nous voulons en particulier parler des points suivants : (1) l'affirmation de l'unicité de Dieu ; (2) le rejet du culte d’Allat, d’Al ‘Uzza’ et d'autres divinités adorées par les Arabes païens ; (3) la promesse de bonheur au Paradis ; (4) l'avertissement que les méchants seront châtiés dans l’Enfer ; (5) l’affirmation de la colère de Dieu à l'égard de ceux qui ne croient pas ; (6) l'attribution à Dieu des titres suivants : Ar-Rahim [[le Tout-Miséricordieux]], Ar-Rahman [[le Très-Miséricordieux]] et Al-Ghafour [[le Tout-Pardonnant]] ; (7) l'interdiction de la pratique d'enterrer vivantes les filles à leur naissance. En outre, Zayd ibn 'Amr et l’autre hanif disaient qu'ils recherchaient la « religion d'Abraham ». Mahomet a affirmé qu'il était envoyé pour inviter les hommes à se convertir à la « religion d'Abraham » ; et le Coran dit à plusieurs reprises qu'Abraham lui-même était un hanif . En outre, le Kit'l Aghani est d’accord avec la Siratu'r Rasul pour démontrer que Mahomet avait rencontré Zayd ibn 'Amr et avait discuté avec lui avant d'affirmer son mandat prophétique.

L'auteur du Masairu'l Islam présente des éléments qui tendent à prouver que le récit du « Voyage nocturne » de Mahomet dont il est question dans la sourate 17, 1 et dans les Traditions s'inspire largement du récit contenu dans l'ancien ouvrage persan intitulé Arta-i Viraf Namak, lequel raconte comment le jeune zoroastrien pieux est monté aux cieux et comment, à son retour, il a raconté ce qu'il avait vu – ou ce qu'il prétendait avoir vu.

L'historien arabe Abu'l Fida mentionne de nombreux anciens rites et observances arabes qui furent adoptés par l'islam et qui sont sanctionnés dans le Coran et les Traditions. « Les Arabes du Temps de l'Ignorance, dit-il , faisaient des choses que la loi religieuse de l'islam a adoptées. En effet, ils n'avaient pas coutume d'épouser leur mère ni leur fille et, chez eux, il était considéré comme très détestable d'épouser deux sœurs. Et ils avaient coutume de vitupérer l'homme qui épousait la femme de son père, et ils l'appelaient daïzan (?????). En outre, ils avaient coutume de faire le pèlerinage (?????) à la Maison (c'est-à-dire la Ka’ba) et de visiter les lieux consacrés, de porter l’ihram, de faire le tawwaf, de faire les circuits, de s'arrêter à toutes les stations et de jeter des pierres » (comparer les sourates 22, 27-30 ; 5, 98 ; 2, 139. 144-145. 153. 190. 192-195, etc.). Abu'l Fida mentionne d'autres coutumes qui furent également adoptées par l'islam et qui étaient pratiquées par les Arabes païens, telles que les ablutions rituelles après certains types de souillure, le fait de se séparer les cheveux, de se couper les ongles, etc. Il dit que les Arabes avaient coutume de pratiquer la circoncision et de couper la main des voleurs. Bien entendu, certains pourront affirmer avec Ibn ‘Ishâq que ces coutumes dataient de l'époque d'Abraham. Nous savons que cela est vrai pour ce qui concerne la circoncision, mais cela ne peut pas être prouvé pour tous les autres rites et cérémonies que nous venons de mentionner. Il n'est nullement contraire à la raison de supposer que, en donnant une nouvelle Révélation, Dieu ait pu sanctionner de nombreux rites déjà en usage dans le peuple auquel cette Révélation a été apportée. Par contre, cela serait contraire à la théorie selon laquelle le Coran fut écrit sur une « Table gardée dans le ciel » bien longtemps avant que ne naquissent de telles coutumes et avant même que les Arabes païens n'existassent.

Les musulmans affirment parfois que le Coran enseigne tant de choses à propos de la connaissance de Dieu, de la morale, du bon gouvernement et de la vie future qu'il ne peut avoir pour origine que Dieu. Effectivement, si, sur ces points, il enseignait quelque chose de beaucoup plus élevé et de bien meilleur que la Bible, cet argument aurait un très grand poids. Mais nous avons déjà vu que, pour ce qui est de la Nature et des Attributs du Dieu Très-Haut, l'enseignement du Coran n'est ni meilleur ni plus complet que celui du Nouveau Testament. En fait, quand on lit dans le Coran que Dieu a décidé d'emplir l’Enfer d'hommes et de djinns , qu’Il a accroché son destin au cou de chaque homme, qu’Il a permis à Mahomet d'adopter un comportement licencieux nettement plus tolérant que celui autorisé aux musulmans ordinaires, qu’Il a ordonné une djihad pour diffuser l'islam et bien d'autres éléments importants de ce genre, on constate que les doctrines du Coran se situent à un niveau nettement inférieur à celles de la Loi de Moïse. Nulle part, l'Ancien Testament ne sanctionne positivement la polygamie, bien que, pendant un temps, elle ait été tacitement admise chez les juifs ; mais la monogamie a toujours été et demeure la loi de Dieu pour l'homme, comme cela est indiqué en Genèse 2, 18-24, et clairement enseigné par le Christ (cf. Matthieu 19, 3-9 ; Marc 10, 2-12) et par Ses Apôtres (par exemple en 1 Timothée 3, 2. 12 ; 1 Corinthiens 7, 2). Le Christ est allé jusqu'à interdire aux hommes les regards de concupiscence charnelle (cf. Mathieu 5, 28), alors que le Coran pousse les musulmans à espérer en une indulgence quasiment illimitée dans ce vice, lorsque même ils seront en présence de Dieu au Paradis. Il est peu probable qu'un tel enseignement favorise la pureté du cœur ici sur la terre. Pour ce qui est du bon gouvernement, nous nous demandons dans quel pays musulman on peut le trouver actuellement, ou à quelle époque de l'histoire passée il a existé. Il serait intéressant d'avoir une réponse à cette question et d'apprendre exactement quel est le rapport qui existe entre un tel bon gouvernement et les enseignements du Coran.

Il est absolument exact que le Coran dit beaucoup de choses à propos de la vie future, en particulier à propos des tortures de l'Enfer et des plaisirs du Paradis. Pour ce qui est de l'Enfer, inutile d'en parler ici. Mais, à ce propos, nous devons rappeler à nos amis musulmans deux choses. La première se trouve dans la Sourate Mariam (sourate 19,72 [[D. M. 71]]) qui dit : « Il n'y a personne de vous qui n'y sera précipité ; c'est un arrêt décidé par ton Seigneur ». Les commentateurs ont essayé par de multiples manières de donner une explication satisfaisante de ce verset. L'autre question est celle-ci : selon la Tradition, une seule des nombreuses sectes entre lesquelles l'islam est divisé sera sauvée. Si nous étions musulmans, ces deux éléments nous empliraient de terreur, toute notre vie, à la perspective de la mort et du Jugement Dernier. C'est peut-être pour cela que les vrais chrétiens espèrent en le Jour de la Résurrection alors que les musulmans craignent et appréhendent sa venue. Par contre, pour ce qui est des plaisirs qui, selon le Coran, sont réservés au Paradis à ceux qui seront sauvés, nous ne pouvons pas les passer sous silence sans étudier quelque peu leur nature. Des descriptions en sont données dans les sourates 2, 23 ; 4, 60 ; 13, 35 ; 36, 55-58 ; 37, 39-45 ; 47, 16-17 ; 55, 46-78 ; 56, 11-37 ; 76, 5. 11-22 ; 77, 31-36 ; 83, 22-28. Outre ces versets, des détails beaucoup plus complets, fondés sur l'autorité des Traditions, sont donnés dans le Ihya 'Ulumi'd Din de Ghazali, dans le 'Ainu'l Hayat, dans le Tafsir i Tibyan et dans d'autres ouvrages. Dans As Sahih, Al Boukhari présente une synthèse de toutes les Traditions authentiques qu’il a pu trouver sur ce sujet et sur d'autres. Mais l'une des compilations les plus complètes nous est donnée dans le Mishkatu'l Masabih, sous le titre : « Description du Paradis et de ceux qui l'habitent » .

À étudier tout cela, nous apprenons que, selon le Coran et les Traditions, le bonheur futur des musulmans consistera à être habillé de vêtements splendides, à être allongé sur de riches divans, à manger des viandes savoureuses et des fruits délicieux, à boire des vins exquis qui ne provoquent pas de maux de tête, et à entretenir des relations familières avec un grand nombre de belles femmes. Un tel Paradis est matériel, il contient tout ce qui convient à la satisfaction des appétits sensuels des hommes, mais il ne s'y trouve aucune place pour les hommes et les femmes saints et au cœur pur. Les gens à l'esprit pur le fuiraient, tout comme ils le feraient sur la terre pour des lieux où l'on s'adonne à la gloutonnerie, à l'ivresse, à la débauche et au libertinage. Un Paradis tel qu'il nous est ainsi décrit ne peut pas correspondre à ce que Dieu offrirait aux hommes, Lui qui est Saint et dont la nature a horreur du péché et de toute impureté. Comment l'esprit humain, créé pour connaître et servir Dieu, qui devrait en permanence rechercher la joie spirituelle dans l'Amour de son Créateur et dans sa proximité à Lui, pourrait-il se satisfaire de délices terrestres telles que celles-là ? Même sur la terre, les débauchés finissent par découvrir que, à la fin, les plaisirs des sens ne produisent que du dégoût, et non pas le bonheur. On ne peut donc pas dire que cette description du Paradis que donne le Coran prouve que ce livre a son origine en Dieu. Conscient de cela, le commentateur Muhiyyu'ddin s'efforce de montrer que toutes ces descriptions ont un sens mystique. Mais la grande majorité des mahométans le considèrent comme un hérétique, et ils pensent à bon droit que le Coran signifie exactement ce qu'il dit, tout comme les Traditions d’ailleurs.

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Message par Charles-Edouard Mer 11 Mar 2009 - 10:04

Lorsque nous considérons le texte proprement dit du Coran, nous ne devons pas omettre d'appeler l'attention sur le fait qu'il ne satisfait pas aux aspirations et besoins spirituels de l'humanité, ce qui est pourtant l'une des principales raisons pour lesquelles une Révélation divine est nécessaire. En effet, Dieu a implanté ces désirs dans le cœur de l'homme afin qu'il ne puisse jamais trouver le repos tant qu'il ne l'aura pas trouvé en Dieu. Certains auteurs musulmans affirment que le Coran terrifie les hommes et les fait pleurer : ainsi, selon la Tradition, c’est ce qui serait arrivé au Négus (????????) d'Abyssinie (qui pourtant ignorait sans doute l’arabe) lorsqu'une partie du Coran fut récitée devant lui. Mais même de tels auteurs ne peuvent pas affirmer en toute sincérité que le Coran leur donne la paix du cœur, une paix telle que le Christ l’a de tout temps donnée et qu'il donne encore à ceux qui croient vraiment en Lui . Au contraire, certains passages du Coran, par exemple la sourate 69, 71-72 – avec la doctrine du Destin – est telle que tous les musulmans qui y réfléchissent ne peuvent que vivre dans une angoisse permanente de la mort. En outre, le Coran ne révèle pas non plus Dieu à l'homme d'une manière telle qu'Il puisse être connu : cela est confirmé par la manière dont tant d’auteurs musulmans expliquent qu'il est absolument impossible de connaître Dieu, même dans les livres qui sont destinés à instruire leur propre peuple. Par exemple, dans son livre intitulé Hidayatu't Talibin dar Usulu'd Din, Akhvund Mulla, Muhammad Taqqi de Kashan, dit : « Il est impossible de connaître la nature du Nécessairement Existant » ; et, plus loin : « Entre le créé et le Créateur, le conditionné et l'Absolu, le récent et de l'Ancien, le temporel et l'Éternel, il n'y a aucune espèce de ressemblance telle qu'il devrait être possible de connaître Sa Nature. Et c'est pour cette raison que notre Prophète, qui est supérieur à tous les prophètes, a dit : "Nous ne T'avons pas connu comme nous devrions Te connaître". » Il est donc bien clair que, si le Coran ne mène pas à une connaissance de Dieu, et si Mahomet lui-même a admis à juste titre que la connaissance que lui-même avait de Dieu était loin d’être ce qu'elle aurait dû être, alors, sur cette question de la plus haute importance, l'islam n'est pas en mesure de satisfaire aux besoins de l'homme.

Par ailleurs, le Coran n'enseigne pas que la pureté du cœur est nécessaire pour qu'un homme puisse avoir accès à Dieu. Au contraire, comme nous l'avons déjà vu, il contient des passages qui s’opposent à la possibilité de la pureté du cœur dans l'homme et qui ne montrent pas Dieu agissant d'une manière qui corresponde à Sa Sainteté, Sa justice, Sa Miséricorde et Son Amour. Le Coran ne montre pas non plus comment l'homme peut obtenir le pardon de ses péchés ni être trouvé juste devant Dieu. Il est vrai qu'il donne certains préceptes à partir desquels il est possible d’obtenir des mérites. Mais on ne trouve dans le Coran aucun moyen d'échapper au Destin, et c’est le Destin qui décide du bonheur ou du malheur futur de chaque homme. Dans le Coran, il n'est pas question d'Expiation ; et le Coran ne montre pas non plus comment un homme qui est l'esclave du péché peut briser ses chaînes.

Certains musulmans pensent que Mahomet intercédera pour son peuple au Jour du Jugement ; d'autres s'imaginent que, peut-être dès maintenant, quoiqu'il soit mort, il a une certaine influence auprès du Dieu Très-Haut. Mais tout cela est absolument contraire à la Bible, que le Coran prétend confirmer. Des passages tels que Jean 14, 6 ; Actes 4, 12 ; 1 Timothée 2, 5-6, montrent bien qu’il n'y a pas et qu'il ne peut y avoir d'autre Médiateur que le Christ. En outre, il serait difficile de trouver, dans le Coran, un seul passage sur lequel on puisse fonder cette idée que Mahomet est un Médiateur entre Dieu et l'homme. Sur ce point, il n'est pas nécessaire de nous référer à la valeur des Traditions ; en effet, quelqu'un qui, dans le Coran, reçoit l’injonction de prier pour le pardon de ses propres péchés ne saurait agir comme Médiateur auprès de Dieu. Sans doute un homme qui a péché et qui s’est repenti peut-il prier Dieu de pardonner aux autres hommes comme à lui-même ; mais c'est là une chose tout à fait différente. Le Coran et les traditions nous disent que Mahomet a prié pour le pardon de ses propres offenses et de celles de son peuple. Par exemple, dans la sourate 40, 37 [[DM 40, 55]], il est écrit : « Sois constant ! La promesse de Dieu est vraie. Demande pardon pour ton péché. Célèbre, soir et matin, les louanges de ton Seigneur ! » Semblablement, on lit dans la sourate 4, 106 : « Demande pardon à Dieu. Dieu est celui qui pardonne, il est miséricordieux ». Dans un sens à peu près identique, on trouve dans le Coran des versets qui disent que Dieu pardonne les offenses de Mahomet, par exemple dans la sourate 48, 1-2 : « Oui, nous t'avons accordé une éclatante victoire afin que Dieu te pardonne tes premiers et tes derniers péchés » (MK : « afin que Dieu prouve qu'il te pardonne les fautes anciennes et récentes »).

Pour ‘Abassi, il s'agit des offenses que Mahomet avait commises avant d'affirmer être un prophète, ainsi que celles qu'il devait commettre jusqu'à sa mort. Pour Al-Baidhawi et d'autres commentateurs, cela signifie les fautes qu'il avait commises au Temps de l'Ignorance et jusqu'à la date de la « descente » de ces versets. Si l'on suppose que le Coran est « descendu » du Dieu Très-Haut, nous avons là des affirmations très claires à propos de Mahomet. On ne peut pas non plus prétendre que le mot « offense » ou « faute » (??????) employé dans le Coran ne se rapporte qu’à des péchés secondaires, à des fautes vénielles qui ne pourraient guère être qualifiées de péchés. En effet, dans la sourate 4, 39, ce mot, au pluriel, est appliqué aux péchés tant des djinns que des hommes. La sourate 28, 78 dit que les idolâtres sont coupables d'«offenses » (???????), et ce mot est employé comme un équivalent de jurm. Ce même mot « offense » (???) est employé à propos de péchés tel que le mensonge, la médisance, la luxure, l’incroyance et d'autres crimes aussi graves, comme dans les sourates 12, 29 ; 67, 11 ; 91,14 et ailleurs. Dans la sourate 47,21 ([[DM 19]], voici ce qui est dit à Mahomet : « Demande pardon pour ton péché ; pour les croyants et les croyantes ». Ici, une nette distinction est faite entre l'offense commise par Mahomet lui-même, qui est considérée comme sa faute personnelle, et les fautes commises par ses disciples, quoique certains commentateurs aient vainement tenté d'expliquer que « ton péché » signifiait « le péché des musulmans et des musulmanes ». Dans la sourate 94, 1-3, on lit que Dieu a dit à Mahomet : « N'avons-nous pas ouvert ton cœur ? Ne t'avons-nous pas débarrassé de ton fardeau qui pesait sur ton dos ? » Il est impossible de méconnaître le vrai sens de tous ces passages.

Sur cette question, les Traditions sont d'accord avec le Coran, que nous consultions les ouvrages des sunnites ou ceux des chiites. Nous n'en citerons que quelques exemples parmi bien d'autres. S'appuyant sur l'autorité de Fatima, At Tirmadhi et Ibn Majah nous disent que, lorsque Mahomet entra dans la mosquée, il dit : « Mon Seigneur, pardonne-moi mes offenses et ouvre-moi les portes de Ta miséricorde » ; et, lorsqu'il sortit, il dit : « Mon Seigneur, pardonne-moi mes offenses et ouvre-moi les portes de Ta grâce ». Aïcha nous rapporte une autre de ses prières, dans laquelle on trouve les mots : « Ô Dieu, pardonne-moi » . Ailleurs, s'appuyant sur l'autorité d'Aïcha, Muslim raconte que Mahomet a dit : « Ô Dieu, en vérité je me réfugie dans Ton bon plaisir pour échapper à Ton déplaisir, et dans Ton pardon pour échapper à Ton châtiment » . S'appuyant sur l'autorité d’Ali, Ahmad, At Tirmidhi et Abu Da'ud citent une prière de Mahomet : « Vraiment, j'ai fait du tort à mon âme ; aussi, pardonne-moi, car il n'est personne qui pardonne les offenses à l'exception de Toi » . D'après Mussa, Mahomet avait coutume de prier ainsi : « Ô Dieu, pardonne-moi mon péché et mon ignorance et ma négligence dans mes affaires, et ce que Tu sais mieux que moi. Ô Dieu, pardonne-moi d'avoir été sérieux et d'avoir plaisanté, pardonne-moi mon erreur et mon obstination, et tout ce qui est en moi. Ô Dieu, pardonne-moi ce qui était avant et ce qui est venu après, ce que j'ai caché et ce que j'ai manifesté » . Par ailleurs, dans son ouvrage Ad Da'watu'l Kabirah, s'appuyant sur l'autorité d'Aïcha, Al Baihaqi raconte que, un jour, Aïcha dit à Mahomet : « Ô Apôtre de Dieu, est-il vrai que nul n’entre au Paradis que par la miséricorde du Dieu Très-Haut ? » En réponse, il dit par trois fois : « Nul n'entre au Paradis sinon par la miséricorde du Dieu Très-Haut ». Et elle dit : « Pas même toi, ô Apôtre de Dieu ? » Mahomet mit sa main sur sa tête et répondit : « Pas même moi, à moins que Dieu n’en décide fermement de par Sa propre volonté pour moi, par Sa miséricorde » . Cela, il le dit par trois fois.

L’imam Ja'far nous raconte que, une nuit, alors que Mahomet était dans la demeure de Umm Salmah et qu'il priait, il pleura et dit : « Ô Seigneur, ne me fais pas retomber dans le mal, alors que tu m'en as délivré, et ne m'abandonne pas à moi-même le temps d'un clin d’œil ». Umm Salmah lui dit : « Puisque Dieu t'a pardonné ton péché passé et ton péché futur, pourquoi parles-tu ainsi et pourquoi pleures-tu ? » Il dit : « Ô Umm Salmah, comment puis-je être en sécurité puisque le Dieu Très-Haut a abandonné Jonas le temps d'un clin d’œil et qu'il a fait ce qu'il a fait ? ». Par ailleurs encore, Muhammad Baqir serait l'autorité de la Tradition selon laquelle, une nuit, Mahomet était dans la demeure d'Aïcha et il offrait de nombreuses prières. Aïcha lui demanda pourquoi il se fatiguait tant puisque le Dieu Très-Haut lui avait pardonné son péché passé et son péché futur. Il répondit : « Aïcha, ne devrais-je pas être le serviteur reconnaissant de Dieu ? » Il nous est également raconté qu’un jour, en conclusion d'un discours qu'il avait adressé à ses disciples, Mahomet dit à plusieurs reprises : « Ô Seigneur pardonne-moi et pardonne à mon peuple ! » ajoutant : « Je demande pardon à Dieu pour moi-même et pour vous » . On pourrait citer encore de nombreuses autres Traditions, tant sunnites que chiites, mais celles-ci suffisent.

Tout cela nous présente Mahomet sous un jour très favorable et montre bien que, comme tous les prophètes qui étaient des hommes comme les autres, il ressentait le besoin de la miséricorde et du pardon de Dieu. Le Coran mentionne certains péchés commis par des prophètes de l'Ancien Testament et par d’autres personnes, comme par exemple par Adam , Noé , Abraham , Moïse et Aaron , Joseph , David , Salomon et Jonas . Sans doute se sont-ils repentis, comme la Bible nous en informe. Dans le psaume 51, par exemple, nous avons la prière que David a offerte en guise de pénitence, comme étant ce qui convenait le mieux. Toute personne qui a péché ressent le besoin se repentir et de demander pardon à Dieu, et le fait même de demander pardon revient à admettre que la personne qui demande ainsi le pardon est coupable d'une offense et qu'il en souffre dans sa conscience. Tout être humain qui n'est rien qu'humain pourrait très bien reprendre à son compte les prières de Mahomet que nous avons citées ci-dessus, mais nulle personne qui ressent ou a ressenti le besoin de se repentir ne peut jamais expier pour les péchés d'autres hommes. C'est pourquoi le Coran enseigne qu’aucun être humain ne peut aider de cette manière quiconque d’autre au Jour du Jugement. Puisque, par conséquent, Mahomet ne peut pas sauver son peuple, il est évident qu'il faut quelqu'un d'autre pour sauver les hommes. Le Coran ne révèle aucun Sauveur, aucune Expiation, et il ne peut par conséquent satisfaire aux besoins de l'esprit humain. Sur ce point comme sur tous les autres, il ne remplit pas les conditions énoncées dans l’Introduction qui sont les critères d'une vraie Révélation. En cela, le contraste est frappant entre le Coran et l'Injil, comme cela a été démontré dans la seconde partie de ce Traité. Le Christ est vivant , et Mahomet est mort ; le Christ est non seulement un homme parfait et sans péché, mais il est aussi le Verbe de Dieu et « il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, puisqu’il est toujours vivant pour intercéder en leur faveur » .

N'oublions pas que, tout au long de ce Traité, nous ne recherchons pas la controverse : notre objet est d’étudier et rechercher la vérité. Les préjugés et l'esprit de parti en matière religieuse sont tout à fait inutiles ; par la grâce de Dieu, il faut les tenir à l’écart. Dans ce tout qu'il a dit de ce que contient le Coran, l'auteur de ces pages a fait tout son possible pour observer non seulement les règles de la courtoisie mais aussi celles de l'honnêteté et de l’équité. Ce principe directeur s'appliquera également à tout ce qui reste à discuter dans les chapitres suivants.

Charles-Edouard
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Message par Charles-Edouard Mer 11 Mar 2009 - 10:06

CHAPITRE 5

EXAMEN DES MIRACLES ATTRIBUÉS À MAHOMET –
DANS QUELLE MESURE CONFIRMENT-ILS SON AFFIRMATION
QU’IL ÉTAIT UN PROPHÈTE DE DIEU ?



Pour prouver qu'un homme est véritablement un prophète, il n'est absolument pas nécessaire de démontrer qu'il a fait des miracles. De nombreux prophètes sont venus qui n'avait aucun pouvoir de ce genre ; par contre, des hommes qui n'avaient aucun mandat divin ont fait des choses qui sont apparues extraordinaires. Par exemple, à l'époque de Moïse, les magiciens d'Égypte ont fait certaines choses qui, pour les polythéistes de ce pays, paraissaient tout aussi remarquables que les miracles de Moïse (cf. Exode 7, 10-13. 22 ; 8, 7. 18). Par ailleurs, le Nouveau Testament annonce des faux prophètes qui feront des miracles (cf. Marc 13, 22 ; Matthieu 24, 24 ; Apocalypse 16, 13-14 ; 19-20), en particulier un prophète qui est encore à venir et qui est probablement le Dajjal [[l’Antéchrist]] dont parlent les musulmans. Pour ce qui est des vrais prophètes, très peu d'entre eux ont opéré des miracles ; dans l'Ancien Testament, il n'est jamais fait mention de quelconques miracles avant Moïse. Comme Moïse n'était pas seulement un grand prophète mais qu’en outre il avait été chargé de présenter une nouvelle Révélation, il reçut le pouvoir d'opérer certains miracles, qui sont mentionnés dans la Torah. Ceux-ci étaient nécessaires pour prouver ce qu'il affirmait, à savoir qu'il venait avec un message de Dieu, qu'il parlait avec l'autorité de Dieu et qu'il apportait une Révélation divine. Élie et Élisée avaient eux aussi reçu ce pouvoir parce qu'ils vivaient à une époque où la vraie Religion était en voie d'extinction et parce qu'ils avaient pour mandat de ramener à Dieu le peuple des Israélites. Mais il ne nous est pas dit que le pouvoir d'opérer des miracles fut accordé à David, à Jérémie ni à d'autres grands prophètes. De Jean-Baptiste, qui était plus grand que tous les prophètes qui l'avaient précédé (cf. Matthieu 11, 11 ; Luc 7, 28), les juifs disaient, apparemment en toute vérité : « Jean n'a pas fait de miracles » (Jean 10, 41). Il est donc bien clair que ce n'est qu'à l'occasion de graves crises, ou lorsqu'Il donnait une nouvelle Révélation, que Dieu a accordé à un grand prophète le pouvoir de faire des miracles pour prouver qu'il avait reçu un mandat de Dieu.

Mais, si les affirmations de Mahomet sont bien fondées, il fut le Sceau des Prophètes, le dernier et le plus grand de tous, envoyé aux Arabes, un peuple chez qui aucun prophète ne s'était jamais levé auparavant, autant que nous le sachions. Il affirmait qu'il était porteur d'un message unique venu de Dieu, une Révélation plus grande que toute autre Révélation antérieure, et que le Coran qu'il récitait lui avait été dicté par l'ange Gabriel qui, dans la « Nuit du Destin », l'avait fait descendre du ciel le plus élevé où, sur ordre de Dieu, il avait été inscrit sur une « table gardée ». En outre, Mahomet affirmait que son message était destiné à tous les hommes et qu'aucun autre ne viendrait jamais le remplacer. Il était donc nécessaire qu'il opérât des miracles afin de confirmer cette sublime affirmation ; sinon, rien ne prouverait l'authenticité de son affirmation puisque, comme nous l'avons montré précédemment, il n'a fait aucune prophétie. C'est pourquoi nous allons naturellement étudier quels sont les miracles qui lui sont attribués.

Sur ce point, le Coran lui-même nous donne une réponse très claire et concise : il n'a fait aucun miracle. Cela est affirmé dans maints passages. L'un des plus clairs sur ce point est le verset 61 [[DM 59]] de la sourate 17 : « Rien ne nous empêche d'envoyer des signes [[Mohammed Chiadmi : miracles]], sinon que les anciens ont traité nos signes de mensonges ». Dans son commentaire sur ce verset , Al-Baidhawi dit : « Rien ne nous a détourné d'envoyer les signes que demandaient les Quraïch, sinon le fait que les anciens les qualifiaient de faux, ceux dont la disposition était comme la leur, comme les 'Ad et les Thamud ; et, en vérité, s'ils [les signes] avaient été envoyés, ils [[les Quraïch]] les auraient certainement qualifiés de faux, tout comme l'ont fait les autres [[les 'Ad et les Thamud]], et il eût alors été nécessaire de les extirper, selon ce que dit Notre Règle ; et Nous avions décrété que nous ne les extirperions pas, parce que, parmi eux, il y a ceux qui croiront et ceux qui engendreront ceux qui croiront ». Abassi donne pratiquement la même explication de ce passage. En fait, il ne peut y avoir aucun doute sur sa signification : il nous dit que Dieu n'avait pas donné à Mahomet le pouvoir de faire les miracles qu'exigeaient les Quraïch parce qu'Il savait que ces derniers refuseraient de l'accepter comme un prophète, même si ses affirmations étaient étayées par de tels miracles.

En outre, il y a d'autres versets qui disent la même chose, quoique peut-être de façon moins évidente. Par exemple, dans la sourate 2, 112-113 [[DM/MC 118-119]], nous lisons : « Ceux qui ne savent rien ont dit : "S'il n'en était pas ainsi, Dieu nous le dirait, ou bien, alors, un signe [[MC : miracle]] nous parviendrait". Ceux qui vécurent avant eux ont prononcé les mêmes paroles, leurs cœurs se ressemblent. Nous avons cependant montré les signes [[MC : preuves]] à un peuple qui croit fermement. Nous t'avons envoyé avec la vérité pour annoncer la bonne nouvelle et pour avertir ». À propos de ce passage, Al-Baidhawi dit que les Quraïch n'étaient pas satisfaits parce que Mahomet ne leur avait pas montré de signes. Au lieu de ceux que ce peuple exigeait, il a été donné à ce » dernier (ainsi que le dit la seconde partie du verset 112 [[DM 118]]) des versets du Coran pour prouver la mission de Mahomet. C'est bien ce que signifie le mot « signes » (??????) dans cette partie du verset, ce que démontrent le contexte ainsi que la sourate 2, 146 [[DM 151]] : « Nous vous avons envoyé un prophète pris parmi vous : il vous communique Nos signes ». Ces « signes » n'étaient alors donc pas des œuvres merveilleuses ni des miracles, ainsi que l’exigeaient ses adversaires, c'étaient simplement des versets du Coran : sinon, le verbe « communique » (« ?????? – lire à haute voix ») ne signifierait rien. De même, dans la sourate 2, 253 [[DM 252]] « Voilà les signes de Dieu : nous te les communiquons, en vérité, car tu es au nombre des prophètes » ; et dans la sourate 2, 93 [[DM 99]] : « Nous t'avons révélé des versets (signes) parfaitement clairs. Seuls les pervers n'y croient pas ». Le verbe : « Nous t'avons révélé (??????????? – Nous avons descendu) » montre que ces « signes évidents » sont les versets du Coran, dont on dit toujours qu'ils sont « descendus ». Semblablement, dans la sourate 72, 102, le mot «??????? – signe » signifie manifestement un verset du Coran.

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Message par Charles-Edouard Mer 11 Mar 2009 - 10:06

Il est possible que le sens de la sourate 6, 124 : « Ils disent, lorsqu'un signe leur parvient : "Nous ne croirons pas, tant que nous ne recevrons pas un don semblable à celui qui a été accordé au prophète de Dieu" » soit celui-ci : les Quraïch demandaient, à la place des versets du Coran, des miracles tels que ceux que certains des Prophètes et Apôtres avaient opérés. Cela est confirmé par la sourate 6, 37 [[« Ils disent : "Pourquoi un signe de son seigneur n'est-il pas descendu sur lui ?" »]] et plus encore par la sourate 6, 109 : « Ils ont juré par Dieu, en leurs serments les plus solennels, que si un signe parvenait, ils y croiraient. Dis : "Les signes ne se trouvent qu'auprès de Dieu !" Mais qui donc vous fait pressentir qu'ils ne croiraient pas, lorsque les Signes leur parviendraient ?" ». Cela revient à déclarer que Mahomet n'avait pas reçu le pouvoir d'opérer des miracles. Le genre de signes qu'exigeaient les Quraïch est bien défini dans la sourate 13, 30 [[DM 31]] : « S'il existait un Coran par la vertu duquel les montagnes seraient mises en marche, la terre se fendrait, les morts parleraient !… Mais non !... Dis : "Le commandement appartient entièrement à Dieu". » Dans le commentaire qu'il a fait sur ce passage, Al-Baidhawi explique longuement quel était le défi que les Quraïch lancèrent à Mahomet à cette occasion. Dans la sourate 17, 92-95 [[DM 90-93]], nous trouvons quelque chose de semblable : « Ils ont dit : "Nous ne croirons pas en toi, tant que tu n'auras pas fait jaillir pour nous une source de la terre. Ou que tu ne posséderas pas un jardin de palmiers et de vignes dans lequel tu feras jaillir les ruisseaux en abondance. Ou que, selon ta prétention, tu ne feras pas tomber le ciel en morceaux sur nous. Ou que tu ne feras pas venir Dieu et ses anges pour t’aider. Ou que tu ne posséderas pas une maison pleine d’ornements. Ou que tu ne t'élèveras pas dans le ciel. Cependant nous ne croirons pas à ton ascension tant que tu ne feras pas descendre sur nous un Livre que nous puissions lire". Dis : "Gloire à mon Seigneur ! Que suis-je sinon un mortel, un prophète ?" ».

Selon ce passage, il apparaît à l’évidence que les Quraïch n'admettait pas sans contestation (verset 90) que le Coran fût inégalable ni qu'il fût une preuve suffisante du mandat de Mahomet. C'est pourquoi ils exigeaient un miracle du genre mentionné ici. Le Coran raconte que, en réponse, Mahomet dit que, étant simplement un homme, il ne pouvait pas montrer un miracle tel qu'ils le désiraient. Il s'ensuit que, manifestement, on ne peut pas croire les récits du Mi’raj non plus que celui de l’eau dont certaines traditions racontent que Mahomet l’aurait fait surgir du sol, et même de ses doigts : en effet, s'il s'agissait d'événements historiques, Mahomet n'aurait pas, lorsque les Quraïch lui présentèrent ces exigences, donné la réponse qui nous est rapportée ici. Au contraire, il aurait, en réponse, déclaré qu'il était capable de faire des choses de ce genre. Dans la sourate 29, 49-50 [[DM 50-51]], nous retrouvons cette même exigence d'un miracle, et le même refus de donner un quelconque signe autre que le Coran lui-même : « Ils disent : "Si seulement des signes venus de son seigneur étaient descendus sur lui !" Dis : "Les signes sont uniquement auprès de Dieu ; je ne suis qu'un avertisseur explicite". Ou bien ne leur a-t-il pas suffi que nous fassions descendre sur toi le livre qui leur est récité ? Il y a vraiment là une miséricorde et un Rappel, pour un peuple qui croit. »

Ces passages montrent bien que le Coran nous enseigne que Mahomet n'avait pas le pouvoir d'opérer des miracles et que les versets du Coran (qui, précisément pour cette raison, sont appelés des « signes – ???? ») sont une preuve suffisante de sa qualité de prophète . Dans un chapitre précédent , nous avons déjà étudié cette question et nous avons vu que, pour prouver qu'un livre a véritablement été envoyé par le Dieu Très-Haut, il y faut plus que de la simple élégance de style.

Néanmoins, certains musulmans affirment que, dans le Coran lui-même, deux miracles particuliers de Mahomet sont manifestement mentionnés.

Dans un cas, il aurait fait se fendre la lune. Effectivement, dans la sourate 54, 1, nous lisons : « L'heure approche et la Lune se fend ! ». Mais, pour de multiples raisons, ce verset ne prouve pas que Mahomet ait opéré un tel miracle. (1) Si c'est bien cela qu'il signifie, il contredirait le verset 61 de la sourate 17 – alors que les musulmans affirment qu'il n'y a aucune contradiction dans le Coran. (2) Si ce verset dit bien que « la Lune se fend », il n'y est absolument pas question de Mahomet : ni la Suratu'l Qamar, ni aucune autre sourate n'affirment qu'il soit intervenu d’une quelconque manière dans cet événement. Et d'ailleurs le Coran ne parle pas ici de miracle, il ne dit pas non plus que, si la lune s'est fendue, ce fut, d'une manière ou d'une autre, un signe du mandat divin de Mahomet. Si le Coran avait voulu dire que Mahomet avait fait un miracle aussi remarquable, il l'aurait dit, tout comme l'Ancien et le Nouveau Testaments racontent clairement certains miracles particuliers opérés par Moïse, le Christ et Ses Apôtres respectivement. (3) Si Mahomet avait fait se fendre la lune, le Coran l'aurait certainement évoqué en réponse aux demandes des Quraïch dans les sourates 13, 30 et 17, 92-95 ; en effet les commentateurs sont d'accord pour considérer que la sourate 54 est « descendue » avant ces deux versets. (4) Porter atteinte à une créature de Dieu telle que la lune serait un signe d’une grande puissance, mais cela ne prouverait pas nécessairement que la personne exerçant ce pouvoir ait reçu un mandat de Dieu. (5) Si un tel phénomène s'était effectivement produit, il eût été observé sur toute la terre et eût été noté dans les histoires de nombreuses nations comme un événement extrêmement étonnant. Ceux qui ont quelques connaissances d'astronomie, qui connaissent la taille de la lune ainsi que l’effet que cela produirait si elle se fendait en deux et si ses deux parties s'écartaient largement l'une de l'autre, ne sauraient admettre qu'un tel événement se soit effectivement produit. (6) En outre, nulle part l’histoire ne mentionne un tel événement, ni même l'apparence d'une lune fendue en deux, et certains des plus importants commentateurs musulmans contestent que la Suratu'l Qamar implique qu'un tel événement se soit jamais produit.

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Message par Charles-Edouard Mer 11 Mar 2009 - 10:06

Dans son commentaire sur la sourate 54 1, Al-Baidhawi préfère la conception selon laquelle la lune se serait effectivement fendue à cause de la leçon ?????? ??????? ????????? (laquelle, cependant, diffère de celle adoptée dans le texte habituel du Coran ), mais il nous précise : « On a dit que ce verset signifiait qu'elle se fendrait le jour de la Résurrection ». Il ne pourrait y avoir absolument aucun doute en la matière si cet événement s'était effectivement produit et si était exacte la Tradition selon laquelle Mahomet aurait montré à la population de La Mecque la lune fendue en deux, de sorte que l'on pouvait voir le mont Hira entre ses deux parties, ou encore, comme le dit une autre Tradition , qu'une partie apparut au-dessus de la montagne et l'autre partie en dessous. L'auteur d’une note en marge du Mishkat a essayé de tourner les difficultés évidentes causées par le fait que le monde en général n'a pas observé cet étrange phénomène : il dit que cet événement s'est produit de nuit, alors que les hommes dormaient, et en un bref instant, et que par conséquent il n'aurait pas nécessairement été observé dans toutes les parties du monde. (7) L'expression : « l'Heure - ????????? », avec l'article défini, a un sens très clair et particulier tant dans le Coran que dans les Traditions . Il signifie toujours le Jour de la Résurrection, ainsi que l'admet Al-Baidhawi. Il est bien évident que, lorsque la Suratu'l Qamar fut écrite, le Jour de la Résurrection n'était pas proche : en effet, cette sourate fut dictée il y a longtemps, avant même l'Hégire. Par conséquent, comme, dans ce verset, la division de la lune est présentée comme étant étroitement associée à l'approche du Jour de la Résurrection, cela doit signifier que, lorsque le jour de la Résurrection s'approchera, la lune se fendra . Par conséquent, les verbes qui se trouvent au passé dans ce verset sont employés dans un sens futur, ce qui est une forme courante de s'exprimer en arabe. Nous avons vu que, même à l'époque d’Al-Baidhawi, c'est ainsi que certaines personnes expliquaient ce verset ; et le fait même que nous sommes encore en vie aujourd'hui, tant d'années plus tard, montre que ce signe de l'approche du Jour de la Résurrection ne s'était pas encore produit. C'est pourquoi Abassi dit à juste titre que la division de la lune et l'apparition du Dajjal seront des signes de la proximité de la Résurrection, lorsqu'ils se produiront. Tout cela nous montre bien que le Coran n'affirme pas que Mahomet a réalisé ce miracle de la division de la lune. En conséquence, on ne peut pas véritablement citer ce verset comme une preuve qu'il a opéré un tel miracle ; et, pour prouver que Mahomet était un Apôtre envoyé par Dieu , on ne peut pas non plus invoquer un événement miraculeux qui ne s'est pas encore produit.

Le seul autre miracle de Mahomet qui, selon certains, serait évoqué par le Coran est un événement dont certains affirment qu'il s'est produit à la bataille de Badr, alors que d'autres le contestent et affirment qu'il a eu lieu à la bataille de Hunain, ou à Uhud, ou à Khaibar. Ce miracle serait exprimé par les mots suivants : « Tu ne lançais pas toi-même les traits quand tu les lançais, mais Dieu les lançait » (Suratu'l Anfal – sourate 8, verset 17). Al-Baidhawi nous informe que, à Badr, Gabriel dit à Mahomet de jeter une poignée de terre contre les Quraïch. Lorsque la bataille s'engagea, il leur jeta des cailloux à la figure, disant : « Que leurs visages soient défigurés ! ». Alors leurs yeux furent emplis de cailloux et il s'enfuirent, poursuivis par les musulmans. Par la suite, ces derniers se vantèrent de leur victoire et du nombre d'ennemis qu'ils avaient tués, et c'est alors, raconte-t-on, que ce verset serait descendu. Al-Baidhawi dit que cela signifie : « Et tu n'as pas jeté (ô Mahomet ! quelque chose que tu leur aurais jeté et qui aurait atteint leurs yeux, mais c’était là une chose que tu ne pouvais pas faire) lorsque tu as effectivement lancé quelque chose [c'est-à-dire lorsque que tu as donné l’impression de jeter], mais c'est Dieu qui a jeté (qui a causé ce qui était l'objet du jet) et qui a fait en sorte que cela atteigne leurs yeux à tous ». Mais Al-Baidhawi ajoute : « On dit que ce verset signifie : "Tu n'as pas jeté la peur lorsque tu as envoyé les cailloux, mais Dieu a jeté la crainte dans leur cœur". Et on dit que ce verset est descendu en rapport avec un javelot avec lequel il a transpercé Ubai ibn Khalaf le jour d’Uhud, et que celui-ci ne saigna pas ; il s'affaiblit de plus en plus jusqu'à en mourir ; ou à propos de la flèche qu'il a jeté le jour de Khaibar près de la forteresse : elle atteignit Kinanah ibn Abi'l Huqaiq monté sur son cheval. Et la plupart sont en faveur de la première interprétation. » D'après ce commentaire, il est clair qu'on ne peut pas dire en toute certitude que le passage que nous étudions se rapporte à Badr. En fait, il peut se rapporter à Uhud ou à Khaibar, et non pas aux cailloux que Mahomet a jetés mais à une flèche qu'il a tirée ou à un javelot qu'il a lancé.

Quoi qu'il en soit, cela ne prouve pas que Mahomet ait opéré un miracle à l'une quelconque de ces occasions. Au contraire, ce passage nie que Mahomet ait réussi à jeter les cailloux dans les yeux de ses adversaires, ou de tuer Ubai ou Kinanah, puisqu'il dit que l'agent n'était pas Mahomet mais Dieu. Si nous admettons que ce verset se réfère à la bataille de Badr, il nous faut nous rappeler qu'il n'est pas du tout rare qu'un général agisse d'une telle manière pour encourager ses soldats et pour déconcerter ses ennemis. S'il en résulte une victoire, nul n'ira jamais s'imaginer que cela prouve que l'acte en question ait été, de quelque manière que ce soit, surnaturel ou miraculeux. On ne peut pas non plus considérer comme miraculeux qu'un homme en tue un autre d'une flèche ou le transperce d’un javelot (si nous acceptons les autres traditions).

Outre ces deux passages, certains musulmans sont d'avis que les mots : « signes évidents » (???????? ?????????) que l'on trouve dans d'autres passages du Coran impliquent que Mahomet a effectivement opéré des miracles. Si c'est bien le cas, il est très étrange qu'aucun de ces passages ne donne une description de tels miracles ni un seul détail les concernant. Au contraire, lorsque le Coran parle des miracles du Christ, il précise ce que furent certains d'entre eux (cf. sourate 3, 43). Mais examinons quelques-uns des passages à propos desquels certains affirment que les mots : « signes évidents » se rapportent à des miracles de Mahomet.

L'un d’eux est la sourate 61, 6 : « Mais lorsque celui-ci vint à eux avec des preuves incontestables (signes évidents), ils dirent : "Voilà une sorcellerie évidente !" » Il se peut que cela se rapporte à ce qui est dit dans le contexte à propos de la promesse de la venue de quelqu'un appelé Ahmad ; ou cela peut se rapporter à Jésus, qui est mentionné dans la première partie du verset. C'est cette dernière version qu'adopte Al-Baidhawi car, dans son commentaire, il dit : « Cela se rapporte à ce avec quoi il est venu, ou à lui-même ; et la qualification de sorcellerie relève de l'hyperbole. Et cette opinion est soutenue par l'interprétation de Hamzah et Al Kasa'i : "C’est un sorcier" ; de sorte que ce passage se réfère à Jésus » . Si l'explication de ce commentateur est exacte, alors on ne peut pas dire que ce verset prouve quoi que ce soit à propos d’éventuels miracles de Mahomet. Sinon, que ce soit ici ou ailleurs, les « signes évidents » se rapportent aux versets du Coran, lesquels (comme nous l'avons déjà fait remarquer) sont, dans de multiples passages, appelés « signes » ou encore « signes évidents ».

À supposer que quelqu'un dise que la mention de « sorcellerie » ou de « sorcier » dans la sourate 61, 6 démontre qu'un acte surnaturel fut opéré et que l'on ne pourrait pas employer de tels termes pour qualifier des versets aussi éloquents que ceux du Coran, c'est le Coran lui-même qui lui répond : par exemple, dans la sourate 38, 3, nous lisons : « Il s'étonne que viennent à eux un avertisseur pris parmi eux. Les incrédules disent : "C'est un sorcier, un grand menteur !" ». Dans la sourate 43, 29 [[DM 30]], nous lisons : « Quand la Vérité leur parvint, ils dirent : "C'est de la magie ! Nous n'y croyons pas !" » Ici, Al-Baidhawi commente : « Et c'est pour cela qu'ils ont qualifié le Coran de sorcellerie » . Par ailleurs encore, dans la sourate 46, 6 [[DM 7]], nous lisons ceci : « Lorsqu'on leur lit nos versets comme autant de preuves évidentes, les incrédules disent de la Vérité, au moment où elle leur parvient : "Voici une magie évidente !" ». Dans ce passage, nous trouvons exactement la même expression que dans la sourate 41, 6. En outre, pour Al-Baidhawi, « la Vérité » mentionnée ici, ce sont « les versets » .

Charles-Edouard
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Message par Charles-Edouard Mer 11 Mar 2009 - 10:07

De nombreux musulmans affirment que, dans les Traditions (??????), de nombreux miracles étranges sont attribués à Mahomet. C’est tout à fait exact, comme nous le verrons. Mais il s'agit de savoir dans quelle mesure, en la matière, on peut se fier aux Traditions avant d'accepter qu'elles prouvent que de tels miracles ont effectivement été opérés par Mahomet. En premier lieu, comme nous l'avons vu, le Coran lui-même non seulement ne mentionne aucun miracle de sa part mais il va même jusqu'à expliquer pourquoi Dieu ne lui a pas donné le pouvoir d’en faire. À y réfléchir, pour l'homme instruit, qu'il soit musulman ou chrétien, cette preuve que l'on trouve dans le Coran a beaucoup plus de poids que des Traditions, aussi nombreuses soient-elles. En outre, s'il est facile de comprendre pourquoi, par la suite, des Traditions sont nées qui attribuaient des miracles à Mahomet, par contre il est tout à fait impossible d'imaginer que les versets du Coran qui affirment qu'il n'a opéré aucun miracle auraient pu faire l’objet d'interpolations ou de corruption pour nier d'éventuels miracles de Mahomet, au cas où il en aurait fait.

En second lieu, ceux qui ont compilé les Traditions n'avaient aucune connaissance personnelle des événements dont ils parlaient : ils vécurent quelques centaines d'années après la mort de Mahomet et, par conséquent, ils durent s'appuyer sur des affirmations répétées oralement et dont on disait qu'elles remontaient à des témoins fiables. Ceux qui ont effectué la collecte des Traditions contenues dans le Sihahu-s Sittah [[Six Compilations authentiques]] sont morts aux dates suivantes : Bukhari, en 256 de l’Hégire ; Muslim, en 261 de l’Hégire ; Tirmidhi, en 279 de l’Hégire ; Abu Da'ud, en 275 de l’Hégire ; An Nasa'i en 303 de l’Hégire ; Ibn Majah, en 273 de l’Hégire. Chez les chiites, les principaux ouvrages portant sur cette question sont encore plus tardifs : le Kafi d’Abu Ja'far Muhammad date de 329 de l’Hégire ; le Man la yastahdirahu'l Faqih de Shaikh 'Ali, de 381 de l’Hégire ; le Tahdhib de Shaikh Abu Ja'far, de 466 de l’Hégire ; l’Istibsar, de 406 de l’Hégire ; et le Nahju'l Balaghah de Sayyid Radi, de 406 de l’Hégire.

Le fait que les sunnites et les chiites, tout en acceptant le même Coran, n’arrivent pas à se mettre d'accord sur les mêmes collections de Traditions montre à quel point il est difficile de se fier à la Tradition lorsqu'elle contredit le Coran. Les Traditions données par Bukhari dans son Sahih sont probablement les plus fiables de toutes ; viennent ensuite celles acceptées par Muslim et Tirmidhi. Mais, pour montrer aux honorables lecteurs de ces pages à quel point le nombre de Traditions non fiables était immense même à l'époque de Bukhari, et à quel point l'imagination crédule et l’invention pure et simple étaient alors largement répandues, il nous suffira de lui rappeler que Bukhari lui-même nous informe qu'il a collecté 100 000 Traditions dont il pensait qu'elles pourraient être exactes, et 200 000 qu’il jugeait non fiables. Sur ce total de 300 000, il arriva finalement à la conclusion que 7 275 seulement étaient crédibles ; et, après avoir éliminé les répétitions, il les réduisit à 4 000. Même celles-ci ne sont pas toutes fiables car, souvent, elles se contredisent entre elles et sont parfois même contraires au Coran, comme c'est le cas pour les miracles de Mahomet. Abu Da’ud a rassemblé 500 000 Traditions mais n'en a accepté que 4 000.

Mais il nous faut évoquer certains de ces prétendus miracles afin de déterminer plus précisément leur nature.

(1) S'appuyant sur ce qu'il considère être une bonne autorité, Bukhari raconte l'histoire suivante : « Le prophète envoya un groupe d’hommes chez Abu Rafi. Alors 'Abdu'llah ibn 'Utaik entra chez lui de nuit, alors qu'il dormait, et le tua. Et 'Abdu'llah ibn 'Utaik raconta ceci : "J'ai plongé mon glaive dans son ventre jusqu'à ce qu'il atteigne son dos, et j’ai su que je l'avais tué. Puis je commençai à ouvrir les portes, jusqu'à ce que j'atteigne un escalier. Alors j'ai avancé le pied et je suis tombé dans la nuit éclairée par la lune , et je me suis cassé la jambe. Je l'ai enveloppée d'un bandage et je suis parti rejoindre mes compagnons ; je suis venu au prophète et je lui ai tout raconté. Il m’a dit : ‘Etends ton pied’. J'ai étendu mon pied ; il l’a massé, et mon pied est redevenu comme s'il n'avait jamais été brisé". » Dans le prochain chapitre, nous verrons de quelle manière cet incident éclaire la personnalité de Mahomet. Ici, nous nous contenterons de noter que le récit de l'assassinat d'Abu Rafi est également raconté par Ibn Hishâm, Ibn Ahtir, et par l'auteur du Rauzatu-s Safa . Il y a de très grandes différences entre ces récits, certains disant que l'assassin s'était cassé la jambe, certains que c'était son bras, et d’autres qu'il s'était simplement foulé le poignet. Dans certaines versions, le récit ne dit absolument pas que Mahomet a guéri la blessure et, de ce fait, les auteurs ne reconnaissent aucun élément miraculeux dans cet incident. Tous, cependant, admettent que l'assassinat de l'homme endormi a été commis à l'instigation de Mahomet. Dans ces conditions, si Mahomet avait opéré un miracle, nous serions confrontés à une grave difficulté morale si nous essayions de prouver que c'était l'assistance divine qui avait permis que fût réalisé un miracle au bénéfice d'un assassin tel qu'Abdu'llah ibn 'Utaik.

(2) On connaît de nombreux récits différents et contradictoires de la façon dont Mahomet a fourni de l'eau à ses disciples un jour qu'ils avaient soif ; un grand nombre de ces récits sont repris dans le Mishkat. A titre d'exemple, nous citerons la Tradition suivante, qui est présentée sur l'autorité de Jabir : « Le jour d’Al Hudaibiyyah, les hommes avaient soif et l'Apôtre de Dieu avait dans ses mains une petite gourde d'eau, qui lui permettait de faire ses ablutions rituelles. Alors les hommes s'approchèrent de lui et lui dirent : "Nous n'avons pas d'eau pour faire nos ablutions ni pour boire, sauf ce qui est dans ta gourde". Alors le Prophète plongea sa main dans la gourde et l'eau commença à bouillonner d'entre ses doigts comme des fontaines. Alors nous avons bu et fait nos ablutions. » On demanda à Jabir : « Combien étiez-vous ? » Il dit : « Si nous avions été 100 000, cela nous aurait certainement suffi. Nous étions 1 500. » D'autres récits disent qu'ils étaient 1 400 ; d'autres disent entre 1 400 et 1 500 ; d'autres 1 300 ; ou 1 600 ; ou 1 700. Ibn 'Abbas dit 1 525.

Une autre version de ce récit, très différente, nous est donnée par Bukhari, qui s'appuie sur l'autorité d'Al Barra ibn 'Azib. Il raconte : « Le jour d’Al Hudaibiyyah, nous étions1 400, avec l'apôtre de Dieu ; et Al Hudaibiyyah est un puits. Nous l'avions épuisé et nous n'y avions pas laissé une goutte. Le prophète arriva et vint au puits. Il s'assit sur son bord. Puis il demanda un récipient d'eau. Il fit ses ablutions rituelles. Puis il se rinça la bouche et pria. Puis il la versa (c'est-à-dire ce qui restait de l'eau) dedans (c'est-à-dire dans le puits). Puis il dit : "Attendez quelque temps". Puis ils tirèrent de l'eau pour eux et pour leurs montures avant de s'en aller. » Notre honorable lecteur comprendra bien que lorsque de l'eau remonte dans un puits après qu'on a cessé d’en puiser pendant un certain temps, il n'y a là rien de miraculeux ; et c'est quelque chose de très différent que de faire jaillir, entre les doigts d'un homme, de l'eau en suffisance pour satisfaire les besoins de 100 000 hommes.

(3) Un grand nombre de récits racontent que des arbres et des pierres saluaient Mahomet en tant qu’Apôtre de Dieu, et que des arbres le suivaient ou se déplaçaient sur son ordre. Nous choisirons l'un de ses récits, quoique la modestie exige que nous en omettions quelques mots. Cette histoire est racontée par Muslim, qui s'appuie sur l'autorité de Jabir : « Nous voyagions avec l'Apôtre de Dieu et nous descendîmes dans une large vallée... Et voilà qu'il y avait deux arbres au bord de la vallée... L'Apôtre de Dieu saisit une branche de l'un d'eux et dit : "Suis-moi, avec la permission de Dieu". Et la branche le suivit – comme un chameau qui, avec un anneau dans le nez, suit tranquillement son guide – jusqu'à ce que Mahomet arrive à l'autre arbre. Il saisit l'une de ses branches et dit : "Suis-moi, avec la permission de Dieu". Et elle le suivit ainsi, jusqu'à ce qu'il arrive à mi-distance entre les deux arbres. Il dit : "Rejoignez-vous au-dessus de moi, avec la permission de Dieu". Alors elles se rencontrèrent. » Jabir poursuit en disant que, jetant discrètement un coup d’œil de ce côté, il vit lui-même que, lorsque le Mahomet n’eut plus besoin des arbres, ceux-ci retournèrent à leur place.

(4) À titre d'exemple d'une autre catégorie de prétendus miracles, nous avons choisi le suivant, qui nous est donné par Anas. « En vérité, il y avait un homme qui avait coutume d'écrire pour le prophète. Puis il apostasia, il abandonna l'islam pour s'associer aux polythéistes. Alors le prophète dit : "En vérité, la terre ne le recevra pas". Par la suite, Abu Talhah m'a raconté qu'il était allé dans le pays dans lequel cet homme était mort, et il constata qu'il avait été jeté dehors. Il demanda : "Que s'est-il passé avec cet homme ?" On lui dit : "Nous l'avons enterré à plusieurs reprises, et la terre n'a pas voulu le recevoir". » Les musulmans instruits n'ont jamais été en mesure de se mettre d'accord sur l'identité de ce malheureux.

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Message par Charles-Edouard Mer 11 Mar 2009 - 10:07

(5) S'appuyant sur l'autorité du même Jabir, Al Bukhari raconte l'histoire suivante : « Lorsqu'il prêchait, le prophète s'appuyait sur le tronc d'un palmier, l'une des colonnes de la mosquée. Quand on lui eut fait un pupitre, c'est là qu'il se tint, et le palmier à côté duquel il avait coutume de prêcher cria au point qu'il était proche de se fendre. Alors le prophète descendit de son pupitre, prit le palmier et le pressa contre lui. Mais celui-ci commença à pleurer comme pleure un bébé qu'on berce pour le faire taire, jusqu'à ce qu'il eût retrouvé le calme. Mahomet dit : "Il pleurait parce qu'il n’entendait [plus] l'Avertissement". »

(6) At Tirmidhi et Ad Darimi , s'appuyant sur l'autorité d'Ali, racontent l'histoire suivante : « J'étais avec le prophète à La Mecque. Nous allâmes dans l’un des districts environnants. Il n'y avait ni une montagne ni un arbre qui, lorsque nous les croisions, ne disaient pas : "Que la paix soit sur toi, ô Apôtre de Dieu". »

(7) Le récit suivant s'appuie sur l'autorité d’Ibn 'Abbas : « En vérité, une femme amena l'un de ses fils à l'Apôtre de Dieu et lui dit : "Ô Apôtre de Dieu, vraiment mon fils a un démon en lui, et vraiment il s’empare chaque fois de lui au déjeuner et au souper". Alors l'Apôtre de Dieu lui frotta la poitrine et pria. Alors [l'enfant] vomit et il sortit de lui comme une sorte de lionceau noir ».

(Cool Ad Darimi raconte comment, un jour, Mahomet appela une aubépine à venir à lui. L’arbre vint à lui, labourant le sol, et se tint devant lui ; sur ordre de Mahomet, il récita trois fois ces mots : « Il n'y a pas d'autre dieu que Dieu seul ; Il n'a pas d’associé et Mahomet est Son serviteur et Son Apôtre". »

(9) At Tirmidhi garantit la vérité de l'histoire selon laquelle, sur ordre de Mahomet, un régime de dattes tomba d'un palmier, pour prouver à un Arabe du Désert que Mahomet était un Prophète. Puis, sur son ordre, le régime de dattes reprit sa place sur l’arbre.

(10) Dans la première partie de l'ouvrage turc intitulé Mir'at i Ka'inat, nous lisons le merveilleux récit suivant : « Un miracle. Dans les Livres des Biographies de Mahomet, il est écrit que, alors que l’Apôtre allait de Taïf à La Mecque, un nuage vint au-dessus de sa tête. Gabriel apparut et dit : "Le Dieu Très-Haut, ayant entendu les paroles de ta nation et ayant appris qu'elle te rejette, t’a envoyé l'ange qui est chargé de monter la garde sur les montagnes, afin que tu puisses lui dire ce que tu ordonnes". Alors cet ange le salua et dit : "Ô Mahomet, ton Seigneur m'a envoyé à toi afin que tu puisses me dire ce que tu ordonnes. C'est pourquoi, si tu l'ordonnes, je ferai se rejoindre ces deux montagnes afin que les incrédules qui sont entre elles périssent". L’Apôtre dit : "Non, je supplie le Dieu Très-Haut que de leurs reins vienne une postérité qui adorera Dieu seul et qui ne lui associera pas de partenaire". »

Il n'est pas nécessaire de citer d'autres contes de ce genre. Ceux qui en ont le goût en trouveront en abondance dans des livres tels que le Rauzatu-s Safa , le Rauzatu'l Ahbab et le Jami'u'l Mu'jizat en persan, dans le Mir'at i Ka'inat en turc et dans d'autres ouvrages arabes en plus de ceux que nous avons déjà mentionnés. Des récits de ce genre abondent dans les livres des hindous et d'autres païens et, dans bien des pays, des idolâtres ignorants y croient encore ; pourtant, de par leur style et leur caractère, ils diffèrent fondamentalement des miracles authentiques racontés dans l'Injil, que le Coran confirme. Certaines de ces traditions font penser aux Contes des mille et une nuits et ils prouvent que, dans les temps anciens aussi, les Arabes avaient une imagination fertile et une grande capacité à inventer des histoires. On notera cependant que certains des miracles tels que ceux que nous avons cités relèvent exactement du genre de signes que les Quraïch demandaient à Mahomet. S'il les avait vraiment faits, le Coran en aurait certainement mentionné quelques-uns... Au contraire, il nous dit que Mahomet n'était pas un Dirigeant mais un Avertisseur, et il nous explique aussi pourquoi Dieu ne lui a donné aucun pouvoir d'opérer des miracles.

Si nos honorables lecteurs veulent bien lire soigneusement les récits que le Nouveau Testament donne des miracles opérés par le Seigneur Jésus-Christ et par Ses Apôtres, ils s'apercevront à quel point ils diffèrent totalement, dans leur nature, de ceux que (contredisant sur ce point le Coran) les Traditions attribuent à Mahomet. Les miracles racontés dans le Nouveau Testament ne sont pas simplement des événements étonnants, contraires à la Nature (comme dans les cas d'un arbre qui marche et qui parle, d'un tronc qui crie et pleure comme un bébé, de la guérison par massage de la jambe ou du bras d'un assassin, etc.) ; ce sont des paraboles traduites en actes, pleines d'un enseignement spirituel, des œuvres de la Miséricorde et de la Puissance divines, telles que la purification de lépreux, l'ouverture des yeux d'un aveugle, la résurrection d'un mort, etc. (cf. Matthieu 11, 4-5 ; Luc 7, 22). Mais les miracles de guérison opérés par le Christ ne le furent jamais pour guérir un assassin de l'une des conséquences de son crime. Et le Christ n'a pas non plus employé Sa puissance divine pour faire marcher des arbres ni faire pleurer des pierres.

En outre, les récits qui racontent les miracles du Christ furent compilés, au plus tard, peu de temps après Son Ascension, alors qu'un bon nombre de Ses disciples immédiats vivaient encore. Ces récits furent mis par écrit, sous l'inspiration divine, dans certains cas par les disciples eux-mêmes (les évangiles de Matthieu et de Jean), dans d'autres en s’appuyant sur leur autorité (les évangiles de Marc et de Luc). Nous avons aussi de bonnes raisons de croire que de brefs comptes-rendus des œuvres merveilleuses du Christ ainsi que de Ses paroles furent, dans certains cas, mis par écrit au moment où elles furent effectuées. Par contre, les miracles que les Traditions attribuent à Mahomet ne furent mis par écrit que plusieurs centaines d'années après sa mort. Dans l'Injil, pour prouver qu'il était envoyé par Dieu, le Christ lui-même se réfère aux œuvres de puissance qu’Il a opérées ; alors que, au contraire, le Coran nie que Mahomet ait fait des miracles , alors qu’il reconnaît ceux du Christ .

À ce stade, nous pouvons présenter en quelques mots certaines autres différences importantes entre les miracles du Christ et ceux que les Traditions attribuent à Mahomet.

« Il est attesté de façon concluante que beaucoup de gens qui affirmaient être les témoins originaux des miracles chrétiens ont mené une vie pleine de difficultés, de dangers et de souffrances, volontairement supportés pour confirmer les récits qu'ils avaient donnés, et pour la seule et bonne raison qu'ils croyaient en ces récits ; et que, pour ces mêmes motifs, ils ont adopté de nouvelles règles de comportement. »

Nous ne disposons pas d’éléments attestant de façon concluante que certaines personnes qui affirmaient avoir été les témoins originaux des prétendus miracles de Mahomet se soient jamais comportés de la même manière pour confirmer les récits qu'ils donnaient et dans la logique de leur croyance à ces récits. La compilation des Traditions mahométanes eut lieu à une date si tardive, et ce qu'elles contiennent est, dans de nombreux cas, si étrange que, lorsqu'on les étudie, on ne peut s'appuyer sur elles avec une quelconque certitude pour ce qui concerne les miracles ; peut-être ces Traditions sont-elles plus fiables pour ce qui est d'autres sujets se rapportant à Mahomet.

Mais il faut bien dire que ce qui est dit sur de tels sujets dans le Mishkat, le Hayatu'l Yaqin, le 'Ainu'l Hayat et dans d'autres livres encore plus populaires diffusés tant chez les sunnites que chez les chiites est tellement extraordinaire que cela jette un doute sur toutes les Traditions. Par exemple, il nous est raconté que des vierges poussent sur le sol, comme des roses, sur les rives des fleuves du Paradis, et que les musulmans les cueillent à leur plaisir. Il nous est raconté que, au Paradis, des oiseaux tout cuits descendent sur les tables et repartent en volant lorsque les musulmans en ont mangé à satiété. Il nous est raconté que, lorsque Dieu voulut créer Adam, il envoya Gabriel sur la terre pour en ramener une poignée d'argile à cette fin. La terre l'adjura par Dieu de ne pas prendre une partie de sa substance, et il revint les mains vides. Mais, en fin de compte, Azraël [[« l’ange de la mort »]] en prit par la force. Il nous est raconté que Mahomet a affirmé qu'il existe un ange qui a la forme d'un coq, dont les pieds sont posés sur le fond du septième étage de la terre et dont la tête atteint au seuil du trône de Dieu. Ailleurs, il nous est raconté que, lorsque Ève voulut manger du blé, la plante, pour lui échapper, poussa sur une distance égale à un trajet de 500 ans. Il nous est aussi raconté que la distance entre les épaules et les oreilles des Porteurs du Trône est celle d'un voyage de 70 ans.

En outre, chez les chiites du moins, les gens instruits admettent qu'il y a des contradictions entre les différentes Traditions et que l'on ne sait pas bien lesquelles sont fiables – pour autant qu'une quelconque le soit. Cela ressort clairement du passage suivant, tiré du Kafi d’Abu Ja'far Muhammad, lequel s'appuie sur l'autorité d'Ali ibn Ibrahim : « Un jour, je dis à ‘Ali : "A propos des Traditions qui proviennent de Mahomet, j'entends dire qu'elles se contredisent entre elles et même qu’elles contredisent le Coran, au point que toi-même tu ne les juges pas non plus fiables. Et je lui demandai : "Quelle en est la raison et, dans ces conditions, comment est-il possible de trouver une Tradition exacte ?" Alors, en réponse, Ali définit certaines règles permettant de faire la distinction entre des Traditions exactes et des Traditions inexactes. Toujours insatisfait, 'Ali ibn Ibrahim lui dit : "Si [les sages et les qazis] sont tous d'accord sur deux Traditions [contradictoires] ?" Il dit : "Il faut retenir celle vers laquelle leurs sages et les qazis inclinent le plus ; alors abandonne-la et conserve l'autre." Il dit : "Et si leurs sages sont tous d'accord sur les deux Traditions ?" Il dit : "Dans ce cas, attends que ton imam arrive car, en vérité, il vaut mieux rester dans le doute plutôt que de comprendre et en mourir". »

Dans l'ensemble, donc, nous pouvons conclure qu'aucun miracle ne vient confirmer l'affirmation de Mahomet selon laquelle il aurait reçu un mandat prophétique, ainsi que le prouve par ailleurs clairement le Coran ; en effet, les miracles mentionnés dans les Traditions sont en eux-mêmes trop absurdes et, dans certains cas, trop contraires au Coran, et trop mal corroborés pour être acceptés comme ayant effectivement eu lieu.

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Message par Charles-Edouard Mer 11 Mar 2009 - 10:08

CHAPITRE 6

LA PERSONNALITÉ ET LE COMPORTEMENT DE MAHOMET –
LES ÉLÉMENTS FOURNIS À CE SUJET PAR LE CORAN
AINSI QUE PAR DES HISTORIENS ET COMMENTATEURS MUSULMANS TENDENT-ILS À CONFIRMER L’AFFIRMATION DE MAHOMET
SELON LAQUELLE IL AURAIT REÇU UNE MISSION PROPHÉTIQUE ?


Il nous faut maintenant considérer certaines actions de Mahomet ainsi que certains détails de son comportement pour voir si, en soi, ils peuvent confirmer son affirmation selon laquelle il a été envoyé par Dieu comme Prophète et Apôtre. Sur ces questions, il est nécessaire et naturel que nous nous exprimions avec la plus grande courtoisie et le plus grand respect pour les sentiments de nos lecteurs musulmans. C'est pourquoi nous ne citerons pas les déclarations d'auteurs grecs et autres auteurs chrétiens mais uniquement celles d'auteurs musulmans réputés. Nous ne nous aventurerons pas non plus à exprimer un quelconque jugement personnel sur ce sujet, nous rappelant ce qu'a dit saint Paul : « Qui es-tu, toi qui te fais juge du serviteur d'un autre ? Qu’il se tienne droit ou qu’il tombe, c’est l’affaire de son maître » . Nous sommes tous des serviteurs de Dieu, et Lui seul est le Juge de tous les hommes. Mais il est inévitable que chacun de nous ait son avis propre sur ce sujet, même s’il n’est pas appelé à l'exprimer. Pour que nos honorables lecteurs sachent bien quelle est la réalité et que, ainsi, ils puissent juger par eux-mêmes si Mahomet était ou n’était pas ce que les musulmans croient qu'il a été, nous allons maintenant leur présenter quelques citations tirées du Coran lui-même, accompagnées des explications données par certains des principaux commentateurs musulmans sur ces passages pour éviter qu'il y ait la moindre incertitude sur leur sens. En outre, nous nous référerons à certaines déclarations faites par des grands biographes musulmans de Mahomet ainsi qu’à des historiens musulmans, parallèlement à des Traditions communément acceptées, afin que l'on voie bien la manière dont il s'est comporté après avoir assuré son pouvoir par son alliance avec les tribus des Aus et des Khazraj à Médine, après leur conversion à l'islam. Nous rappelons explicitement à nos lecteurs que nous n'exprimons pas ici nos propres opinions : nous nous contentons de citer ce que des autorités musulmanes disent sur ces points.

Les deux thèmes que nous avons choisis d'étudier plus avant sont : (1) la situation matrimoniale de Mahomet et (2) son comportement à l'égard de ses ennemis. Le lecteur instruit remarquera que nous aurions facilement pu choisir des extraits d'auteurs musulmans qui traitent de chacun de ces deux points plus complètement que ceux auxquels nous nous référerons. Mais nous avons voulu nous limiter à des autorités fiables et éviter toutes celles dont les déclarations semblent, dans une quelconque mesure, tomber dans l'exagération ou laisser libre cours à leur imagination. Certains auteurs relevant cette dernière catégorie, ne sachant pas comment leurs déclarations seraient considérées par des lecteurs impartiaux, ont peut-être dit, à propos de Mahomet, certaines choses qui présentent sa personnalité sous un jour par trop défavorable. C'est la raison pour laquelle nous ne les avons pas cités et que nous nous sommes limité, essentiellement, à des récits antérieurs et plus fiables dus à des auteurs arabes. Cela dit, nous citerons aussi, à l'occasion, des ouvrages en persan et en turc, pour faire bien voir que l'ensemble du monde mahométan est d'accord sur les faits que nous étudions.

Charles-Edouard
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Message par Charles-Edouard Mer 11 Mar 2009 - 10:08

I. Considérons tout d’abord la situation matrimoniale de Mahomet. La sourate 4, 3 fixe pour règle que chaque musulman peut avoir une ou deux ou trois ou quatre femmes à la fois, « ou ce que possède ta main droite ». Al-Baidhawi explique que cette dernière expression signifie des concubines ou des esclaves (?????). Ce verset sanctionne à jamais la polygamie et le concubinage servile chez les musulmans, perpétuant ainsi les nombreux maux qui en découlent et qui abondent dans les pays musulmans. Dans sa polygamie, Mahomet n'était pas restreint même par les larges limites fixées dans ce passage ; en effet, dans la sourate 33, 50-51, un privilège spécial est accordé à Mahomet, à qui il est dit : « Ô toi, le Prophète ! Nous avons déclaré licite pour toi les épouses auxquelles tu as donné leur douaire, les captives que Dieu t'a destinées, les filles de ton oncle paternel, les filles de ton oncle maternel, les filles de tes tantes maternelles – celles qui avaient émigré avec toi – ainsi que toute femme croyante qui se serait donnée au Prophète pourvu que le Prophète ait voulu l'épouser. Ceci est un privilège qui t’est accordé, à l'exclusion des autres croyants. Nous savons ce que nous leur avons imposé au sujet de leurs épouses et de leurs esclaves (littéralement : ce que leur main droite possède), de manière à ce que tu ne ressentes aucune gêne. »

Dans son commentaire sur ce passage, Al-Baidhawi dit : « "un privilège etc." – cela signifie que cette disposition relève de ce qui lui est spécialement accordé en son honneur, du fait qu'il est un prophète, et pour reconnaître qu’Il [[Dieu]] le juge digne de générosité en la matière » . Entre autres explications du mot traduit par « un privilège », Al-Baidhawi avance les expressions suivantes : « une véritable amitié » et « un don spécial ». Pour bien comprendre dans quelle mesure Mahomet a profité de ce « privilège spécial », on notera que, au moment de sa mort, il avait neuf femmes encore en vie, plus au moins deux concubines : Marie [[Myriam]] et Rihanah. Ibn Isham nous informe que, au total, Mahomet a eu 13 femmes. Aïcha était âgée de six ou sept ans lorsqu'eut lieu la cérémonie de son mariage avec Mahomet, et il commença à cohabiter avec elle alors qu'elle jouait encore à la poupée, à l'âge de 9 ou 10 ans.

Pour ce qui est de Marie [[Myriam]] la copte, envoyée à Mahomet par le gouverneur de l'Égypte, on lit dans la sourate 66, 1-2 : « Ô Prophète ! Pourquoi interdis-tu ce que Dieu a rendu licite lorsque tu recherches la satisfaction de tes épouses. – Dieu est celui qui pardonne, Il est miséricordieux –. Dieu vous impose de vous libérer de vos serments. Dieu est votre maître ! Il est celui qui sait tout, Il est sage. » Al-Baidhawi donne deux explications différentes de ce passage, mais celle qui est confirmée par d'autres commentateurs est celle-ci : « On raconte que Mahomet était seul en compagnie de Marie, à la place d'Aïcha ou de Hafsah. Hafsah s'en aperçut et alors elle s’irrita contre lui (Mahomet). Il déclara Marie illicite. C'est pourquoi (ces versets) sont descendus » . Toute cette histoire, qui n'est pas très édifiante, est racontée très en détail dans le Rauzatu-s Safa et ailleurs. Nous en avons choisi une forme courte et simple, pour éviter des détails qui ne conviennent pas à ces pages. Mais tout cet incident donne de la personnalité de Mahomet une idée très particulière. On ne manquera pas non plus de juger étrange qu'une révélation venant du Saint sanctionne le reniement de serments et un comportement tel que celui mentionné par les commentateurs.

À propos du mariage de Mahomet avec Zaïnab, fille de Jahsh et femme de son propre fils adoptif Zayd, nous lisons dans la sourate 33, 37-38 : « Quand tu disais à celui que Dieu avait comblé de bienfaits et que tu avais comblé de bienfaits [[c’est-à-dire Zayd]] : "Garde ton épouse et crains Dieu", tu cachais en toi-même, par crainte des hommes, ce que Dieu allait rendre public. – Mais Dieu est plus redoutable qu’eux –. Puis, quand Zayd eut cessé tout commerce avec son épouse [[MK : qu’il l’eut répudiée]], nous te l'avons donnée pour femme afin qu'il n'y ait pas de faute à reprocher aux croyants au sujet des épouses de leur fils adoptif, quand ceux-ci ont cessé tout commerce avec elles [[les ont répudiées]] – l'ordre de Dieu doit être exécuté –. Il n'y a pas de faute à reprocher au Prophète au sujet de ce que Dieu lui a imposé conformément à la coutume instituée par Dieu, pour ceux qui vécurent autrefois [[MK : pour ceux qui, autrefois, étaient libres]] ; – l'ordre de Dieu est un décret immuable. »

À propos de la Zaïnab dont il est ici question, les deux Jalal disent : « Le Prophète l’a mariée à Zayd ; puis, après un certain temps, son regard [[de Mahomet]] tomba sur elle et l'amour d’elle tomba dans son âme, et le dégoût d'elle tomba dans l'âme de Zayd. Il dit au Prophète : "Je veux me séparer d'elle". Alors il dit : "Garde ta femme pour toi", comme l'a dit le Dieu Très-Haut... Puis Zayd divorça d'elle, et son temps (à elle) fut accompli. » À propos des mots : « nous te l'avons donnée pour femme », ils disent : « Et c'est ainsi que le Prophète entra chez elle sans permission, et il distribua aux musulmans du pain et de la viande à satiété ». Al-Baidhawi dit : « "Garde ta femme pour toi", il s’agit de Zaïnab ; et cela parce que Mahomet l’admirait après qu'il l’eut mariée à lui (Zayd), et elle tomba dans son âme ; c'est pourquoi il dit : "Loué soit Dieu qui renverse les cœurs". Et Zaïnab entendit cette louange, et elle la mentionna à Zayd. Il fut prompt à la comprendre, et dans son âme naquit une aversion pour sa compagnie (à Zaïnab). C'est pourquoi il vint au Prophète et dit : "Je désire répudier ma femme". (Mahomet) dit : "Quel est ton problème ? Est-ce que quelque chose t’a fait douter d’elle ?" (Zayd) dit : "Non, par Dieu ! je ne lui ai rien vu faire que ce qui est bon ; mais, vraiment, sa dignité est trop grande pour moi". Alors il lui dit : "Garde ta femme pour toi"... C'est pourquoi, lorsque Zayd eut satisfait l'une de ses demandes (de Zaïnab), étant donné qu'il était fatigué d'elle, qu'il l’avait répudiée et que son temps (à elle) était terminé... "Nous te l'avons donnée pour femme" : ... cela signifie qu’Il (Dieu) lui a ordonné de l'épouser, ou qu’Il l'a faite sa femme (celle de Mahomet), sans recours à un contrat de mariage. Et ce qui confirme (cette explication), c’est qu'elle avait coutume de dire aux autres femmes du Prophète : "En vérité, Dieu a joué le rôle de mon parent lorsque j'ai été donnée en mariage ; quant à vous, ce sont vos parents à vous qui vous ont données en mariage". Et on dit que Zayd fut l'intermédiaire dans ses fiançailles, et ce fut une grande épreuve pour lui, et un témoignage manifeste de la force de sa foi. » Ces derniers mots nous font bien comprendre que, pour Baidhawi, il était évident qu'un tel comportement de la part de Mahomet incitait naturellement un bon nombre de gens à douter de la vérité de ses affirmations.

Nous lisons l'histoire des relations entre Mahomet et Safiyyah, Rihanah et quelques autres de ses femmes et concubines dans la Suratu'r Rasul d’Ibn Hishâm, dans l’Histoire d’Ibn Athir, dans le Rauzatu-s Safa, le Rauzatu'l Ahbab et dans d'autres ouvrages écrits par des musulmans eux-mêmes. Ces livres ne sont pas d'une lecture agréable, ils ne sont pas non plus très édifiants ni profitables, sinon pour éclairer la personnalité morale de Mahomet. Mais nous nous contenterons de ce qui a déjà été dit sur cette question.

II. Nous allons maintenant considérer son comportement à l'égard de ses ennemis. Ici encore, nous ne mentionnerons qu'un petit nombre d'incidents parmi bien d'autres.

Ibn Isham nous raconte comment la tribu juive des Banu Quraizah s'était constituée prisonnière auprès de Mahomet ; ce dernier décida que ce serait Sa'd ibn Mu'adh, que les juifs avaient blessé au combat, qui déciderait de leur sort. L'historien poursuit son récit en disant : « Sa’d dit : "En ce qui les concerne, je décide que tu tueras les hommes, que tu partageras les biens, et que tu réduiras en esclavage les enfants et les femmes". Ibn ‘Ishâq dit... que le Prophète de Dieu dit à Sa’d : "Tu as porté sur eux un jugement avec le jugement de Dieu qui est au-dessus des sept cieux"... Et c'est ainsi que l’Apôtre de Dieu les emprisonna à Médine, dans la maison de la fille de Harith, une femme des Banu'n Najjar. Puis l’Apôtre de Dieu alla sur la place du marché de Médine, qui est aujourd'hui encore la place du marché, et il y fit creuser des tranchées. Puis il les envoya chercher et les décapita dans ces tranchées. On les lui amena comme il l'avait ordonné, et il y avait parmi eux l'ennemi de Dieu, Hayy bin Akhtab, et Ka'b ibn Asad, le chef de la tribu ; et ils étaient 600 ou 700. Et certains estiment qu'ils étaient en plus grand nombre et disent qu'ils étaient entre 800 et 900. Et pendant que Ka'b ibn Asad se rendait avec eux auprès de l’Apôtre de Dieu, ils lui dirent : "Que crois-tu qu'il va faire de nous ?" Il dit... "Ne comprenez-vous pas ? Ne voyez-vous pas que la personne qui ordonne ne se rétracte pas, et que tous ceux d'entre vous qui vont à lui ne reviendront pas ? Par Dieu ! c'est un massacre". Et cet état de choses ne se termina que lorsque l’Apôtre de Dieu en eut terminé avec eux. Hayy bin Akhtab, l'ennemi de Dieu, fut amené, et il portait un manteau aux couleurs de fleurs... Lorsqu'il vit l’Apôtre de Dieu, il dit : "En vérité, par Dieu ! Je ne me reproche pas de t'avoir été hostile ; mais celui que Dieu abandonne, Il l'abandonne". Puis il alla vers les hommes et dit : "Hommes, en vérité, il n'y a pas de mal dans le commandement de Dieu, c'est un décret et un sort et un massacre que Dieu a prescrits concernant les Enfants d'Israël". Puis il s'assit et fut décapité... Aïcha raconte : "Aucune de leurs femmes ne fut tuée, à l'exception d'une... Elle était avec moi, parlant avec moi et riant extérieurement et intérieurement pendant que l’Apôtre de Dieu tuait ses hommes sur le marché, lorsqu'un Crieur cria son nom : ‘Où est telle et telle femme ?’ Elle dit : ‘C'est moi, par Dieu !’ Et je lui dis : ‘Hélas pour toi, que t'arrive-t-il ?’ Elle dit : ‘Je vais être tuée’. Je lui dis : ‘Et pourquoi ?’ Elle dit : ‘À cause de ce que je dis’. Puis elle fut emmenée et décapitée" ». Aïcha racontait par la suite : "Par Dieu ! je n'oublie pas la surprise qu'elle m'a faite, comme elle était belle et combien elle riait, alors qu'elle savait qu'elle allait être tuée". C’est elle qui avait jeté la pierre à moudre sur Khalad ibn Suwaid... Ibn ‘Ishâq dit : "L’Apôtre de Dieu avait ordonné le massacre des hommes qui avaient atteint l'âge de la puberté... Puis, en vérité, l’Apôtre de Dieu a réparti entre les musulmans les biens des Banu Quraizah ainsi que leurs femmes et leurs enfants... Puis l’Apôtre de Dieu envoya à Najad Sa'd bin Zayd l’Ansari, frère du Banu 'Abdi'l Ashhal, avec certaines des captives des Banu Quraizah et, avec elles, il a acheté des chevaux et des armes. Et l’Apôtre de Dieu choisit pour lui-même, parmi leurs femmes, Rihanah, fille de 'Amr bin Khanafah... et elle resta avec l’Apôtre de Dieu jusqu'à sa mort, et elle fit partie de ses concubines. L’Apôtre de Dieu lui avait proposé de l'épouser et de jeter le voile sur elle. Elle dit : "Ô Apôtre de Dieu, au contraire, laisse-moi parmi tes esclaves, cela sera plus simple pour moi et pour toi". »

Après la bataille de Badr, lorsque les musulmans eurent jeté dans un vieux puits les corps de leurs ennemis qui étaient tombés au cours de cet engagement, alors qu'ils étaient sur le chemin du retour à Médine avec leurs prisonniers, certains de ceux-ci furent mis à mort. Voici ce que raconte à ce propos Ibn ‘Ishâq : « Lorsque l’Apôtre de Dieu était à As Sufra, An Nazr ibnu'l Harith fut exécuté ; 'Ali ibn Abi Talib l'a exécuté, ainsi que me l'ont appris certains Mecquois informés... Puis (Mahomet) poursuivit sa route et, lorsqu'il fut arrivé à 'Arqu'z Zabiyyah, 'Uqbah bin Abi Mu'ait fut exécuté... Lorsque l’Apôtre de Dieu ordonna à son exécution, 'Uqbah dit : "Qui donc (gardera) ma petite fille, ô Mahomet ?" Il dit : "Le feu de l'enfer !" ».

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Message par Charles-Edouard Mer 11 Mar 2009 - 10:09

Voici le récit du meurtre de Ka'b ibnu'l Ashraf tel que raconté dans la Siratu'r Rasul d'Ibn Isham : « Alors Ka'b ibnu'l Ashraf rentra à Médine et loua la beauté des femmes des musulmans, au point qu'il finit par les importuner. Alors l’Apôtre de Dieu dit : ... "Qui est pour moi dans cette affaire d'Ibnu'l Ashraf ?" Muhammad ibn Maslamah, frère du Banu 'Abdu'l Ashhal, lui dit : "Je suis pour toi dans cette affaire, ô Apôtre de Dieu : je le tuerai". Il dit : "Alors fais-le, si tu en es capable". C'est ainsi que Muhammad ibn Maslamah rentra et attendit trois jours sans manger ni boire sinon ce qu'il lui fallait pour survivre. Il mentionna cela à l’Apôtre de Dieu. Alors ce dernier pria et lui dit : "Pourquoi as-tu cessé de manger et de boire ?" Il dit : "Ô Apôtre de Dieu, je t'ai dit quelque chose et je ne sais pas si je pourrai ou non le faire pour toi". (Mahomet) dit : "En vérité, c'est à toi qu'il appartient d'essayer"... Pour le tuer, ils se rassemblèrent à plusieurs : Muhammad ibn Maslamah et Salkan ibn Salamah ibn Waqsh, et c’est Abu Na'ilah, l’un des fils de 'Abdu'l Ashhal, et c'était le beau-frère de Ka'b ibnu'l Ashraf, et 'Abbad ibn Bashr ibn Waqsh, l’un des fils de 'Abdu'l Ashhal, et Harith ibn Aus ibn Mu'adh, l’un des fils de 'Abdu'l Ashhal, et Abu 'Abs ibn Jabar, l’un des fils de Harithah. Avant de venir à lui, ils envoyèrent Salkan ibn Salamah Abu Na'ilah à Ka'b ibnu'l Ashraf, l'ennemi de Dieu. Il vint et conversa avec lui pendant un certain temps, et ils se récitaient mutuellement de la poésie, et Abu Na'ilah ne cessait pas de réciter de la poésie . Puis il dit : "C'est bien, Ibnu'l Ashraf ! En vérité, je suis venu à toi à cause de quelque chose dont j’ai besoin ; mais garde bien le secret". Il dit : "Tu peux compter sur moi". (Abu Na'ilah) dit : "La venue de cet homme a été une calamité pour nous. À cause de lui, les Arabes... ont bloqué les routes contre nous, de sorte que nos familles ont péri, nos âmes sont émaciées, et nous avons maigri et nos familles ont maigri". Ka'b dit : "Aussi sûr que je m'appelle Ibnu'l Ashraf, ne t’ai-je pas dit et répété, par Dieu ! ô Ibn Salam, que les choses tourneraient exactement comme cela ?" Salkan lui dit : "Je désire que tu nous vendes de la nourriture, et nous te donnerons un gage et nous concluront un accord avec toi, et cette affaire te profitera". Il dit : "Vas-tu me laisser tes enfants en gage ?" (Abu Na'ilah) dit : "Tu veux nous insulter ! En vérité, il y a avec moi des camarades qui partagent mon avis, et je souhaite te les amener ; alors tu leur vendras à eux et, ce faisant, tu feras une bonne action ; et nous te laisserons en gage certaines des armes qui assurent notre sécurité". Salkan espérait que (Ibnu'l Ashraf) ne refuserait pas les armes quand on les lui apporterait. Il dit : "Assurément, c’est vrai que les armes assurent la sécurité". Salkan retourna auprès de ses camarades et les mit au courant, et il leur ordonna d'apporter des armes puis de se disperser avant de le rejoindre. C'est ainsi qu'ils se rassemblèrent dans la maison de l’Apôtre de Dieu... L’Apôtre de Dieu marcha avec eux jusqu'aux champs de l’aubépine. Puis il les envoya et dit : "Allez, au nom de Dieu ! Ô Dieu, viens à leur aide !" Puis l’Apôtre de Dieu rentra chez lui. Et, cette nuit-là, la lune brillait. Ils avancèrent jusqu'à la place-forte (d'Ibnu'l Ashraf). Abu Na'ilah l’appela et lui demanda de sortir. Il venait de se marier. Il se couvrit rapidement de son manteau. Sa femme l’attrapa par la tunique et lui dit : "En vérité, tu es un guerrier, et les guerriers ne descendent pas à cette heure-là". Il dit : "En vérité, c'est Abu Na'ilah ; s'il me trouvait endormi, il ne me réveillerait pas". Elle dit : "Par Dieu ! je t'assure que j'entends le mal dans sa voix". Ka’b lui dit : "Si cet homme m’appelle pour jeter des lances, je répondrai certainement ‘oui’" . Il descendit et discuta avec eux pendant un certain temps, et ils parlèrent avec lui. Puis (Abu Na'ilah) dit : "Acceptes-tu, Ibnu'l Ashraf, que nous marchions ensemble jusqu'à la Passe de la Vieille Femme pour y passer le reste de la nuit à discuter ?" (Ibnu'l Ashraf) dit : "Si tu veux". Et c’est ainsi qu’ils s'en allèrent ensemble. Ils marchèrent longtemps. Puis, en vérité, Abu Na'ilah plongea la main dans les boucles de cheveux sur la tête (d'Ibnu'l Ashraf). Puis il renifla sa main et dit : "Elle n'a jamais senti aussi bon que ce soir". Puis ils continuèrent à marcher pendant un certain temps. Puis il (Abu Na'ilah ) agit à nouveau de la même manière, pour donner confiance à Ka'b. Puis il continua à marcher pendant un certain temps, et il fit la même chose : il saisit les boucles de cheveux sur la tête (d'Ibnu'l Ashraf), puis il dit : "Frappez l'ennemi de Dieu !" Alors ils le frappèrent. Leurs glaives s’entrechoquèrent autour de lui sans rien lui faire. Muhammad ibn Maslamah dit : "Alors, lorsque je vis que nos glaives ne lui faisaient rien, je me rappelai ma longue épée. Je la saisis. L'ennemi de Dieu poussa un cri si fort que, autour de nous, il n'y eut pas une demeure dans laquelle on n’alluma pas un feu. Puis je l'ai plongée dans son abdomen, puis je l'ai poussée jusqu'à ce qu'elle atteigne son nombril, et l'ennemi de Dieu tomba ; et Harith ibn Aus ibn Mu'adh avait reçu un coup et été blessé à la tête ou au pied ; l'un de nos glaives l'avait touché. Nous nous éloignâmes, nous passâmes le Banu Umayyah ibn Zayd, puis le Banu Quraizah, puis Bu'ath, et finîmes par arriver près de Harratu'l 'Ariz. Et notre camarade Al Harith ibn Aus nous avait retardés : il avait tellement perdu de sang qu’il était épuisé. Nous dûmes nous arrêter un certain temps à cause de lui ; alors l'un de ceux qui nous poursuivaient s'approcha de nous. C'est pourquoi nous le portâmes (Al Harith) et l’amenâmes à l’Apôtre de Dieu à la fin de la nuit. Il priait debout. Nous le saluâmes, et il sortit à notre rencontre ; nous l’informâmes que l'ennemi de Dieu avait été tué. Il cracha sur la blessure de notre camarade et s'en retourna. Et nous rentrâmes chez nous". »

L'histoire de Muhaisah et Huwaisah nous dit à l'instigation de qui un autre assassinat fut commis et nous montre aussi comment certaines conversions furent obtenues à Médine. Citant Ibn ‘Ishâq, Ibn Isham raconte : « L’Apôtre de Dieu dit : "Tous les hommes juifs que vous vaincrez, tuez-les". C'est pourquoi Muhaisah ibn Mas'ud attaqua et tua l'un des marchands juifs, Ibn Subainah , un homme avec qui ils avaient coutume de négocier et de faire des affaires. Et, lorsque cela se produisit, Huwaisah ibn Mas'ud n'était pas encore devenu musulman. Il était plus vieux que Muhaisah. Lorsque (Muhaisah) l'eut tué (Ibn Subainah), Muhaisah commença à le battre, lui disant : "Ô ennemi de Dieu, l’as-tu tué ? – Certainement, par Dieu ! c'était pour augmenter la graisse de ton ventre grâce à ses biens". [En racontant cette histoire] Muhaisah dit : "Je lui dis alors : ‘Par Dieu ! si celui qui m'a ordonné de le tuer m'ordonnait de te tuer, je te décapiterais certainement’." Il dit : "Par Dieu !", et ce fut là le commencement de la conversion de Huwaisah à l'islam. Il dit : "Par Dieu ! Si Mahomet t'ordonnait de me tuer, me tuerais-tu vraiment ?" (Muhaisah) dit : "Oui, par Dieu ! s'il m'avait ordonné de te couper la tête, je l'aurais fait". (Huwaisah) dit : "Par Dieu ! dans ton cas, cette religion a vraiment donné des résultats extraordinaires ". » Et c'est ainsi que Huwaisah devint musulman. Ibn ‘Ishâq dit : "Un client des Banu Harithah m'a raconté cette tradition, s'appuyant sur l'autorité de la fille de Muhaisah (qui elle-même l'avait apprise) de son père Muhaisah”. » S’appuyant sur une autre source, Ibn Hishâm lui-même donne une version légèrement différente de la conversion de Huwaisah à l'islam . Mais elle est très peu différente de celle que nous avons citée et elle explique, comme le fait ce récit, que sa conversion est due à la terreur que lui inspirait un autre meurtre commis par Muhaisah, également sur ordre de Mahomet.

Le récit que fait Ibn ‘Ishâq du meurtre de Salam ibn Abil Huqaiq est un autre exemple du genre d'actes que Mahomet approuvait. Il nous dit qu'il existait une rivalité entre deux tribus des Ansar : les Aus et les Khazraj, chacune étant résolue à ce que l'autre ne la dépasse pas en zèle pour l'islam et Mahomet. C'est pourquoi, dit-il, « quand les Aus eurent tué Ka'b ibnu'l Ashraf, qui était un ennemi de l’Apôtre de Dieu, les Khazraj dirent : "Par Dieu ! ils ne nous dépasseront jamais en cela" ; alors, ils se consultèrent entre eux pour savoir quel homme était hostile à l’Apôtre de Dieu comme Ibnu'l Ashraf. Et ils pensèrent à Ibn Abi'l Huqaiq, et celui-ci demeurait à Khaibar. Alors ils demandèrent à l’Apôtre de Dieu la permission de le tuer, et il les y autorisa. C'est ainsi que cinq hommes des Khazraj, des Banu Salmah, cinq personnes y allèrent : 'Abdu'llah ibn 'Utaik, Mas'ud ibn Sana, 'Abdu'llah ibn Unais, Abu Qatadatu'l Harith ibn Rab'i et Khaza'i ibn Aswad, l'un de leurs confédérés, qui avait embrassé l'islam. Et c'est ainsi qu'il partirent. Et l’Apôtre de Dieu plaça à leur tête, pour les commander, 'Abdu'llah ibn 'Utaik, et il leur interdit de tuer un enfant ou une femme. Ils avancèrent jusqu'à Khaibar. Ils arrivèrent pendant la nuit au village d’Ibn Abi'l Huqaiq. Ils ne visitèrent pas une maison du village sans vérifier qui y habitait. Et, chez lui, (Ibn Abi'l Huqaiq) se trouvait dans une chambre haute à laquelle on accédait par un escalier. Alors ils montèrent l'escalier et se trouvèrent devant sa porte. Ils lui demandèrent l'autorisation d'entrer. Sa femme sortit pour les voir. Elle dit : "Qui êtes-vous ?" Ils dirent : "Des Arabes ; nous recherchons du blé". Elle dit : "Votre ami est là, entrez le voir". Lorsqu'ils entrèrent chez lui, nous fermâmes la porte à clef sur nous-mêmes et sur elle , pour éviter que, si l'on en venait à se battre, elle n'intervienne entre nous et lui. Alors sa femme se mit à crier et à nous injurier. Nous tombâmes sur lui à l'improviste avec nos glaives ; (il était au lit) et, par Dieu ! dans les ténèbres de la nuit, rien ne nous indiquait où il était, sauf sa pâleur [qui le faisait ressembler] à une toile de lin égyptienne. Et lorsque sa femme cria contre nous, l'homme qui était avec nous commença à lever son glaive contre elle. Puis il se rappela l'interdiction du Prophète de Dieu. C'est pourquoi il laissa tomber sa main ; sinon, nous l'aurions certainement frappée dans la nuit. Et c'est ainsi que, lorsque nous le frappâmes de nos glaives, 'Abdu'llah ibn Unais se pressa contre lui, lui enfonçant son glaive dans le ventre et le transperçant de part en part... Et nous sortîmes. Et 'Abdu'llah ibn 'Utaik y voyait mal, et il tomba dans l'escalier, et il se foula sérieusement les mains ; et, dans son récit, Ibn Isham dit que c'était son pied. Et nous le transportâmes jusqu'à un aqueduc qui amenait l'eau de leurs sources, et nous y entrâmes. Et ils allumèrent des feux et coururent dans toutes les directions en nous cherchant, jusqu'à ce que, ayant perdu espoir, ils retournent auprès de leur ami. Et ils firent cercle autour de lui pendant qu'il mourait au milieu d’eux... Nous transportâmes notre camarade et nous allâmes chez l’Apôtre de Dieu, et nous l’informâmes que l'ennemi de Dieu avait été tué. Et, en sa présence, nous n'étions pas d'accord entre nous sur la façon dont il avait été tué, chacun de nous prétendant l'avoir fait. Alors l’Apôtre de Dieu dit : "Montrez-moi vos glaives". Nous les lui présentâmes. Il les regarda et dit : "En vérité, c’est [[le glaive de]] 'Abdu'llah ibn Unais qui l’a tué : j'y vois des traces de nourriture". »

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Message par Charles-Edouard Mer 11 Mar 2009 - 10:11

Dans ce récit, nous lisons que, à cette occasion particulière, Mahomet interdit à ses hommes de tuer des femmes, mais ce ne fut pas toujours le cas, comme le démontre l'histoire du sort (?????) qui échut à Asma. Ibn ‘Ishâq nous fait le récit suivant de son assassinat et de celui d'un très vieil homme. Abu 'Afak, un homme âgé d'une centaine d'années, avait écrit quelques vers contre Mahomet. « C'est pourquoi, dit Ibn ‘Ishâq , l’Apôtre de Dieu dit : "Qui est pour moi dans l'affaire de cet homme détestable ?" Alors Salim ibn 'Umair, frère du Banu 'Amr bin 'Auf, qui était l'un de leurs Pleureurs, alla le tuer ».

Asma, fille de Marwân, était une poétesse qui avait elle aussi attaqué Mahomet dans ses vers. Voici ce qu’Ibn ‘Ishâq écrit de ce qui lui arriva : « Lorsqu’Abu 'Afak eut été tué, elle fit semblant [d'embrasser l'islam]. Elle était sous [c'est-à-dire mariée à] un homme des Banu Khatamah qui s’appelait Yazid bin Zayd... L’Apôtre de Dieu dit : "N'obtiendrai-je pas satisfaction pour moi en ce qui concerne la fille de Marwan ?" Se trouvant près de lui, 'Umair ibn 'Udai le Khatami entendit cette réflexion de l’Apôtre de Dieu. Alors, quand la nuit fut venue, il alla de nuit chez elle et la tua. Puis, au matin, il s’en fut chez l’Apôtre de Dieu et lui dit : "Ô Apôtre de Dieu, en vérité je l'ai tuée". Alors (Mahomet) dit : "Tu as aidé Dieu et Son Apôtre, ô 'Umair". ('Umair) dit : "Y aura-t-il un [danger] pour moi à cause d'elle, ô Apôtre de Dieu ?" Il dit : "Deux chèvres ne se battront pas entre elles à cause d'elle". Alors 'Umair retourna chez les siens. Ce jour-là, les Banu Khatamah furent très perturbés à cause de la fille de Marwân. À ce jour, elle avait cinq fils. Lorsque 'Umair bin 'Udai alla les voir de la part de l’Apôtre de Dieu, il dit : "Ô Banu Khatamah, c'est moi qui ai tué la fille de Marwan ; vous pouvez maintenant, tous ensemble, vous venger sur moi"... Ce jour là, pour la première fois, l'islam fut honoré dans les demeures des Banu Khatamah : en effet, ceux d'entre eux qui étaient [auparavant] devenus musulmans cachaient leur foi en l'islam. Et le premier des Banu Khatamah à accepter l'islam fut 'Umair ibn 'Udai... Et certains hommes des Banu Khatamah devinrent musulmans le jour où la fille de Marwân fut tuée, lorsqu'ils virent l'honneur ainsi fait à l'islam. »

Un autre récit nous donne plus de détails à propos de ce meurtre. Certains disent que 'Umair était aveugle et qu'il avait été auparavant le mari d'Asma. Il semble qu'il se soit faufilé de nuit dans la chambre où Asma dormait en donnant le sein à un enfant. Éloignant délicatement l'enfant, il plongea son épée le corps d'Asma, la transperçant de part en part. Lorsque, le lendemain, Mahomet apprit le meurtre, il montra du doigt 'Umair aux gens réunis dans la mosquée, disant qu'il avait rendu service à Dieu et à son Apôtre.

Par ailleurs, nous lisons comment, peu avant le meurtre de ‘Abdu'l Huqaiq, la vieille Umm Kirfa fut tuée sur ordre de Zayd. Ses jambes furent attachées à des chameaux et ceux-ci furent menés dans des directions différentes jusqu'à ce que la malheureuse vieille femme fût écartelée. Mahomet félicita chaleureusement Zayd lorsqu'il revint de cette expédition et ne lui fit aucun reproche pour une telle barbarie.

Ibn Isham nous raconte que Mahomet envoya 'Amr ibn Umayyah et Jabbar ibn Sakhar de Médine à La Mecque dans le dessein d'assassiner Abu Sufyan ibn Harb. Leur tentative échoua parce qu'ils furent découverts et obligés de fuir pour ne pas être tués. Mais ce biographe de Mahomet admet ouvertement la complicité de Mahomet dans ce complot. Son récit est trop long pour qu'on puisse le citer ici, mais il raconte plusieurs lâches assassinats que ces deux émissaires musulmans commirent en essayant d'échapper à leurs poursuivants.

Comme le savent très bien tous ceux qui ont quelque culture, il serait facile de citer, chez des auteurs musulmans jouissant d'une autorité reconnue, un bien plus grand nombre d'exemples du comportement de Mahomet envers ses ennemis . Mais sans doute nos honorables lecteurs se contenteront-ils de ce qui leur a déjà été rapporté sur ce sujet. Nous ne ferons aucun commentaire sur ces actes de Mahomet et nous ne nous risquerons pas à exprimer la moindre opinion à leur sujet. Mais nous aimerions demander à nos amis musulmans d'étudier sérieusement quelle réponse ils donneraient à la question suivante : Si Mahomet n'avait pas affirmé être un prophète, s'il avait été un idolâtre comme les Arabes au « Temps de l'Ignorance », s'il n'avait jamais appris la Volonté du Dieu Très-Haut, le Miséricordieux, le Bon, le Saint, mais qu'il n'avait été qu'un grand et vaillant guerrier comme Timur-i-Lang (Tamerlan), avec pour seul dessein d'accroître son pouvoir et de satisfaire son goût pour les parfums et pour les femmes, alors en quoi – à l'exception des formes et cérémonies religieuses et de la dictée du Coran à ses scribes – sa conduite eût-elle été différente de ce qu'elle fut effectivement, quoiqu’il affirmât être l’Apôtre de Dieu ? En d'autres termes : En quoi son comportement dans le domaine moral fut-il meilleur que celui de ces conquérants qui ne recherchent que le succès dans ce monde et la jouissance de plaisirs sensuels ? Le comportement de Mahomet dans les domaines que nous avons étudiés – en matière de chasteté, de pardon des injures, de douceur, de miséricorde, de bonté – constitue-t-il une preuve authentique qu'il avait reçu un mandat de Dieu en tant que Sceau des Prophètes, comme étant le dernier et le plus parfait des messagers envoyés par Dieu à ses créatures ? Ou doit-on croire ce qu'il affirmait en dépit de son comportement après qu'il eut déclaré être un Prophète envoyé de Dieu ?

III. Quant à la manière dont l'inspiration serait venue à Mahomet, nous disposons de certaines déclarations faites par de notables historiens musulmans et d’autres que l’on trouve dans les Traditions qui, sur le fond, sont considérées comme fiables tant par les sunnites que par les chiites. Ibn ‘Ishâq, Ibn Hishâm, Ibn Athir, Husain ibn Muhammad (dans son Khamis), l'auteur turc 'Ali Halabi et d'autres nous donnent de nombreux détails sur ce sujet. La collection de Traditions la plus précieuse sur ce point se trouve dans le Mishkatu'l Masabih (Kitabu'l Fitan : Babu'l Bu'th wa Bada'il Wahy), pp. 513-516.

Charles-Edouard
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Message par Charles-Edouard Mer 11 Mar 2009 - 10:11

Il nous est dit qu'il fut élevé au rang d'Apôtre alors qu'il était âgé de 40 ans et que cet appel lui parvint alors qu'il s'était retiré, avec Khadijah, dans une caverne située sur le mont Hira, près de La Mecque. Mahomet pensa que l'ange Gabriel était venu à lui et lui avait ordonné de réciter au nom de son Seigneur. Mahomet rentra chez lui « le cœur vibrant » (???? ???????) ; il arriva à l'endroit où se trouvait Khadijah et cria, à elle et à ses servantes : « Enveloppez-moi, enveloppez-moi ! » Elles l’enveloppèrent de couvertures jusqu'à ce qu'il eût récupéré. Il avait dû s’évanouir ou avoir eu une crise quelconque car elle l'aspergèrent d'eau pour le ramener à lui . Pour s’assurer que l'esprit que Mahomet affirmait avoir vu n’était pas Satan, Khadijah fit une vérification que nous décrivent les biographes de Mahomet. Ayant effectué cette vérification, elle fut convaincue. Mais Mahomet lui-même avait de nombreux doutes et était accablé. Pour ce qui est de son état d'esprit à cette époque, il dit, selon la Tradition : « J'étais tenté de me jeter du haut d'une falaise » . Après cela, il ne se passa rien pendant une période sur la durée de laquelle les traditions diffèrent. Az Zuhri dit : « Pendant un temps, l’Apôtre de Dieu n'eut plus d'inspiration ; c'est pourquoi il fut plongé dans la détresse et commença à aller, tôt le matin, sur le sommet des montagnes, où il risquait de tomber. Et, chaque fois qu'il atteignait le sommet d'une montagne, Gabriel lui apparaissait ». Al Bukhari nous donne un récit très semblable : « Le Prophète était souvent si abattu le matin qu'il risquait de tomber du sommet des montagnes ; c'est pourquoi, chaque fois qu'il atteignait le sommet d'une montagne du haut duquel il eût pu se jeter, Gabriel lui apparaissait ». Par la suite également, chaque fois qu'il se trouvait dans un état semblable à celui dans lequel il pensait que l'inspiration lui était venue pour la première fois, ceux qui étaient près de lui reconnaissaient à certains symptômes physiques qu’il allait prononcer quelques nouveaux versets du Coran. Aïcha nous raconte que, lorsqu'on demandait à Mahomet comment l'inspiration lui venait, il disait : « Parfois, elle me vient comme un tintement de cloche, et son effet sur moi est très violent. Elle me laisse, et je me souviens de ce qu'elle a dit. Et parfois l'ange m'apparaît comme un homme et converse avec moi, et je me souviens de ce qu'il m’a dit ». Aïcha elle-même ajoute : « Effectivement, je l’ai vu lorsque l'inspiration descendit sur lui un jour où il faisait très froid, puis s'éloigner de lui ; et en vérité son front ruisselait de transpiration ». Muslim rapporte la Tradition suivante : « Chaque fois que lui venait l'inspiration, le Prophète en était troublé et son comportement changeait. »

Ibn ‘Ishâq dit que, avant que la révélation ne commençât à descendre sur lui, les amis de Mahomet craignaient qu'il ne souffrît du mauvais œil et que, lorsque l’inspiration lui venait, c'était presque les mêmes symptômes qui se manifestaient à nouveau. Ce qu'était cette maladie particulière, nous pouvons peut-être l'inférer de ce que disent les Traditionistes. Dans son ouvrage en turc intitulé Insanu'l Uyun, 'Ali Halabi nous informe que beaucoup de gens affirmaient qu’Aminah, la mère de Mahomet, avait eu recours à un enchantement pour lui faire échapper à l'influence du mauvais œil. Selon 'Amr ibn Sharhabil, Mahomet aurait dit à Khadijah : « Lorsque j'étais seul, j'entendis un cri : "Ô Mahomet, ô Mahomet !" » Selon la tradition (?????), il aurait dit : « Je crains de devenir un magicien [[sorcier]], qu'on ne proclame que je suis un disciple des djinns » ; et encore : « Je crains être victime d'une folie (ou : d'une possession démoniaque – ????) ». Il était d’abord saisi de tremblements, ses yeux se fermaient, il semblait sur le point de s’évanouir, son visage écumait et il poussait un cri comme blatère un jeune chameau. Abu Hurairah dit : « Quant à l’Apôtre de Dieu, lorsque l'inspiration descendait sur lui, nul ne pouvait lever son regard sur lui tant que l'inspiration n'était pas terminée ». Dans la Tradition, il est dit : « Il en était troublé, et son visage écumait, et il fermait les yeux, et parfois il poussait un cri comme blatère un jeune chameau ». 'Umar ibnu'l Khattab dit : « Lorsque l'inspiration descendait sur l’Apôtre de Dieu, on entendait près de son visage comme un bourdonnement d'abeilles » . Nous lisons quelque chose de semblable dans l'ouvrage en turc intitulé Mir'at i Ka' inat : « Lorsque l'inspiration venait avec un message de menace ou d'avertissement, elle descendait avec un bruit terrible comme celui d'une cloche... Sur l'autorité d’Abu Hurairah, on raconte également que, quand l'inspiration descendait sur l'Apôtre, on bassinait sa tête sacrée avec du henné à cause du mal de tête dont il souffrait alors ». Dans l'ouvrage en turc d'Al' Halabi intitulé Insanu'l 'Uyun, nous lisons : « Zayd ibn Thabit raconte : "Lorsque l'inspiration descendait sur le Prophète, il devenait très lourd. Une fois, sa jambe tomba sur la mienne et, par Dieu ! jamais une jambe n'a été aussi lourde que celle de l’Apôtre de Dieu. Parfois, une révélation lui venait lorsqu'il était sur son chameau. Alors le chameau se mettait à trembler comme s'il allait s'effondrer et, d'habitude, il baraquait... Chaque fois que le Prophète recevait une inspiration, c'était comme si son âme lui était enlevée parce qu'il était toujours pris d’une sorte de vertige et ressemblait à quelqu'un pris d'ivresse". »

Dans le cas de Mahomet, ces étranges phénomènes n’ont pas commencé juste avant qu'il se proclame prophète. Nous ne connaissons pas grand-chose de son enfance mais l'un des faits qui nous ont été transmis, c'est que, lorsqu'il était tout jeune, vivant dans le désert avec ses parents adoptifs, il lui était arrivé quelque chose de semblable. Cette histoire est racontée de façons différentes par différentes autorités, mais voici le récit qu'en fait Muslim, qui s'appuie sur une tradition remontant à Anas : « Quant à l’Apôtre de Dieu, Gabriel vint à lui alors qu'il jouait avec les (autres) jeunes garçons. Il le saisit et le jeta (??????????) sur le sol et lui ouvrit le cœur. Puis il en enleva un caillot de sang et dit : "Voici la part de Satan en toi". Puis il le lava (son cœur) dans une cuvette d'or, dans de l'eau [[sacrée du puits]] de Zamzam, puis il le recousit et le remit à sa place. Les autres garçons coururent vers sa mère (c'est-à-dire sa mère adoptive) et dirent : "En vérité, Mahomet a été tué". Alors ils allèrent tous vers lui, et il avait changé de couleur ». Anas racontait : « J'ai vu plusieurs fois la marque de l'aiguille sur sa poitrine ». Dans le Mishkat, une note inscrite en marge de cette Tradition attire l'attention sur le fait que la poitrine de Mahomet fut ouverte au moins à deux reprises : au cours de son Mi'raj [[ascension aux cieux au cours du « Voyage nocturne »]] et lorsque Gabriel vint le voir alors qu'il demeurait dans la caverne sur le mont Hira. Laissant de côté cette référence au Mi'raj, nous voyons que le phénomène qui s'est produit dans son enfance ressemblait beaucoup à celui qui se produisit souvent dans la suite de sa vie et que l'on a appelé la « descente de l'inspiration (?????) » sur Mahomet.

Dans la Siratu'r Rasul d'Ibn Hishâm , il nous est dit que le mari de Halimah s'imaginait que quelque chose de très grave allait arriver au jeune Mahomet, et il lui dit : « Halimah, je crains qu'il ne soit arrivé quelque chose de terrible (???? ???????) à ce garçon ; aussi, renvoie-le dans sa famille avant que cela ne devienne trop manifeste chez lui ». Et lorsque Halimah, par conséquent, le rendit à sa mère Aminah, celle-ci fut surprise et dit : « Crains-tu donc que Satan ne soit descendu sur lui ? » Sa mère adoptive admit que c'était vrai.

La question se pose : comment prouver que les phénomènes que la Tradition mentionne correspondaient véritablement aux visites de Gabriel à Mahomet et à la descente de l'inspiration sur lui ? Les historiens nous informent que le grand stratège romain Jules César, l'empereur Pierre le Grand de Russie ainsi que Napoléon Bonaparte, le premier empereur des Français, et d'autres grands hommes encore, en particulier des grands hommes de guerre, manifestaient les mêmes symptômes. Mais ils n'étaient ni des prophètes, ni des apôtres de Dieu. Ceux qui étaient à leur service pensaient qu'ils étaient affligés de quelque terrible maladie.

Sans doute certains de nos lecteurs musulmans ont-ils étudié la médecine ; d'autres comptent des médecins compétents parmi leurs amis. Qu'ils leur demandent donc s’il existe une maladie qui commence souvent dans la prime jeunesse ou dans l'enfance et dont certains symptômes, sinon tous, sont les suivants : le patient émet un cri étrange et inarticulé, il tombe (????????) brutalement sur le sol, il devient pâle, puis parfois tout rouge, son corps tremble violemment, sa bouche écume, ses yeux se ferment, et le malade semble aux portes de la mort ; souvent, il voit des éclairs de lumière et des couleurs vives, il entend des tintements de cloches dans ses oreilles et, après l'attaque, il souffre fréquemment d'un mal de tête très violent. Avant l'arrivée d'une crise, il a souvent un avertissement très net. Il a été affirmé qu'une telle maladie existe et qu'elle n'est pas très rare. L'auteur de ces pages n'est pas médecin et c'est pour cette raison – entre autres – qu'il ne se permettra pas d’émettre un avis sur ce sujet.

Il ne nous reste plus qu'à laisser le lecteur considérer – et, avec l'aide de Dieu, décider – si les faits que nous avons appris à propos du comportement et du caractère de Mahomet permettent de conclure qu'il était réellement et en toute vérité un Prophète de Dieu. Et nous le redisons clairement : ce qui est dit à son propos, et que nous avons cité, ne l'a pas été par ses ennemis mais par ses amis, ses parents et ceux qui le croyaient totalement lorsqu’il affirmait être le Sceau des Prophètes, l’Apôtre de Dieu.

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Message par Charles-Edouard Mer 11 Mar 2009 - 10:12

CHAPITRE 7

COMMENT L’ISLAM A COMMENCÉ À SE PROPAGER
D’ABORD EN ARABIE PUIS DANS LES PAYS VOISINS


Ibn Isham et d'autres biographes de Mahomet nous apprennent que, lorsqu'il se présenta comme un prophète à La Mecque, alors qu'il était dans sa quarantième année, Mahomet a commencé par adopter la manière douce pour diffuser sa religion, qu’il appelait « la Religion d'Abraham ». Il rattachait son enseignement à celui de Zayd le hanif et, pour convaincre les gens d'abandonner l'idolâtrie et de revenir à l'adoration du Dieu Très-Haut (???? ??????), il employa son influence personnelle et eut recours à la persuasion et à la discussion. Sa femme Khadijah fut peut-être sa première convertie ; les sept autres qui ne tardèrent pas à s'associer à lui furent son esclave Zayd ibn Harithah , Abu Bakr, 'Uthman ibn 'Uffan, Zubair ibnu'l 'Awam, 'Abdu'r Rahman ibn 'Auf, Sa'd ibn Abi Waqqas et Talhah ‘Ishâq. Ibn ‘Ishâq et Ibn Isham citent le nom d'un certain nombre d'autres convertis de la première heure, y compris Aïcha, alors en bas âge. Ces personnes furent individuellement gagnées à l'islam au cours des trois premières années de l'enseignement de Mahomet.

Puis celui-ci commença à prêcher en public, sous la protection de son oncle Abu Talib, qui n'était alors pas converti – on ne sait d'ailleurs toujours pas s’il devint jamais musulman. Seize convertis seulement participèrent à la première Hégire, dont la destination fut l’Abyssinie , dans la cinquième année de la mission de Mahomet . Mais, de temps en temps, d'autres les rejoignirent à la cour du Najashi, de sorte que, à la fin, ils furent quatre-vint trois hommes, sans compter quelques femmes et enfants . Rien de concret ne prouve que, comme l’affirment les historiens musulmans, le Najashi lui-même soit devenu musulman car l'Abyssinie est encore un pays officiellement chrétien. Un peu plus tard, nous constatons la présence d’une quarantaine de musulmans, hommes et femmes, à La Mecque. Certains racontent qu'une vingtaine de chrétiens originaires de Najran entendirent lire le Coran dans la ka’bah et crurent . Mais cette histoire n'est guère vraisemblable : en effet, en premier lieu, on imagine mal des chrétiens entrer dans la ka’bah, laquelle était alors un temple païen empli d'idoles ; et, en second lieu, ils n'ont en tout cas pas fait une description de Mahomet dans leur Livre, comme l’affirme Ibn Isham.

Lors d'une réunion avec les chefs des Quraïch , Mahomet s'efforça de les convaincre de se rallier à lui en leur assurant qu'ils gagneraient pouvoir et influence sur l'Arabie et la Perse s'ils acceptaient de croire au Dieu Unique et s'ils rejetaient tous les autres objets d'adoration . Déjà auparavant, après le départ d'un bon nombre de ses disciples pour l'Abyssinie, il avait fait un effort dans ce même sens en disant : « N'avez-vous donc pas vu al Lat et al ‘Uzza, et l’autre, Manat, le troisième ? Ceux-là sont les Cygnes exaltés et, en vérité, on peut toujours espérer en leur intercession » . Sur ce, les Quraïch qui étaient alors dans la ka’bah se joignirent à lui pour prier, et la nouvelle parvint à ceux qui s’étaient exilés en Abyssinie que les Mecquois étaient tous devenus musulmans. La plupart rentrèrent pour constater que cette information était fausse : Mahomet avait en effet bientôt changé la dernière partie de la citation ci-dessus pour employer les mots très différents que l'on trouve maintenant dans la sourate Suratu'n Najm (53), aux versets 21 à 23 .

Certains membres des tribus des Aus et des Khazraj demeurant à Yathrib, qui s'appelle aujourd'hui Médine, vinrent en visite à La Mecque, et ils entendirent Mahomet prêcher. L'un d'eux se convertit, mais il mourut peu après être rentré chez lui. Néanmoins, cet enseignement commença à se diffuser lentement à Yathrib. Puis six hommes vinrent à Mahomet et embrassèrent l'islam . Bientôt, « il n’y eut pas de maison, parmi les maisons des Ansar, dans laquelle on ne mentionnât pas Mahomet » . Lors du premier Accord d'Al Akaba, douze personnes de Médine invitèrent Mahomet à venir dans leur ville et lui promirent leur soutien. Cet Accord engageait ces convertis à ne pas attribuer d’associés à Dieu, à ne pas voler, à ne pas commettre d'adultère, à ne pas assassiner leurs enfants, à ne pas médire et à ne pas se rebeller contre Mahomet dans ce qu’il affirmait. En retour, Mahomet leur promit le Paradis s'ils gardaient leur alliance avec lui . Par la suite, cet accord fut appelé « Accord des Femmes » parce qu'il n'y eut aucune contestation. Mus'ab ibn 'Umair fut envoyé à Médine avec les convertis pour leur apprendre les règles de la prière. Bientôt, il fit plusieurs autres convertis, dont deux puissants chefs : Sa'd ibn Mu'adh et Usaid ibn Huzair.

L'année suivante, Mus'ab retourna à La Mecque avec soixante-treize musulmans et deux musulmanes originaires de Médine . Dans le second Accord d'Akaba, ils proposèrent de mettre leurs glaives au service de Mahomet pour l’aider à répandre l'islam et à vaincre le polythéisme. Au début, il déclara que ce n'était pas pour cela qu'il avait été envoyé. Pourtant, un peu plus tard, il déclara que Dieu autorisait la guerre pour la foi , et il promit le Paradis aux fidèles . L'Hégire eut lieu peu après : presque tous les musulmans de La Mecque allèrent s’installer à Médine. Mahomet, Abu Bakr et ‘Ali restèrent quelque temps à La Mecque, d'où ils s'échappèrent par la suite, non sans courir quelques risques. Nous ne savons pas combien de musulmans quittèrent leur ville natale pour leur foi. Environ un an et demi plus tard, quatre-vingt-trois des Muhajirun combattirent à Badr et, de ce fait, on peut penser que, dans ses treize années d'enseignement et de prédication pacifiques, Mahomet avait réussi à convertir à La Mecque un peu plus d'une centaine de personnes, compte tenu du fait, naturellement, que certains d’entre eux étaient morts. Ceux qui se trouvaient à Médine étaient peut-être moins nombreux et ils avaient été convertis pour des motifs plus terre à terre.

Dans le discours qu'il fit à la mosquée de Médine peu après la mort de Mahomet, Abu Bakr admit que tous les efforts faits par Mahomet à La Mecque pour diffuser l'islam par la douceur et la persuasion avaient peu ou prou échoué. Il déclara : « Mahomet étant resté plus de dix ans parmi les siens, et les ayant invités à l'islam, cette communauté n'a pas cru, à l'exception de quelques-uns. À la fin, par la Volonté du Dieu Très-Haut, il jeta sur vos demeures le rayon de son regard et fit de votre cité la demeure de son exil et le refuge de la Migration » .

Mahomet avait alors passé treize ans à essayer de diffuser sa religion par des moyens pacifiques, seule méthode qu’eût en fait jamais employée un vrai Prophète pour tenter de convertir les hommes à Dieu. Il est probable que, comme Abu Bakr, il pensait lui-même avoir échoué. Il avait été expulsé de sa ville natale avec ses disciples, et ils étaient désormais exilés parmi des hommes de tribus qui, souvent, était hostiles aux Quraïch.

Dans sa religion, il avait conservé de nombreuses pratiques arabes anciennes, par exemple l'habitude du tawwaf, c'est-à-dire de faire le tour de la Ka’bah, le hadj, ou pèlerinage, et la révérence pour la Pierre Noire. Il était impossible, tant pour lui que pour ses disciples, d'accomplir ce devoir – sauf à faire la guerre . Il ne pouvait pas non plus satisfaire autrement les Ansar, à qui il avait déjà affirmé que Dieu avait approuvé que l'on combatte pour la foi. Il devint ainsi, désormais, « le Prophète au glaive », et c'est depuis ce temps que cette arme est devenue le seul et unique argument tranchant de l'islam.

À en juger par le comportement personnel de Mahomet et par celui de ses disciples après cela, ils semblent s’être imaginés que les règles morales établies et adoptées à ‘Akaba ne leur étaient plus applicables. Désormais, tout ce que Dieu exigeait d’eux, c'était de combattre « dans la Voie de Dieu » [[Sourate 2, 190]], avec le glaive et la lance, avec l'arc et la flèche, avec la dague et le poignard de l'assassin. Cela explique ce que nous apprennent les auteurs musulmans du comportement, par exemple, d'Abu Na'ilah, de Muhaisah et d'autres musulmans que nous avons déjà mentionnés.

Pour ce qui est de la chasteté, il est inutile d'évoquer à nouveau le comportement personnel de Mahomet. Considérons plutôt celui de ‘Abdu'r Rahman, qui eut des enfants de seize femmes, sans parler de ses concubines. Lorsque cet homme arriva pour la première fois à Médine, l'un des Ansar, appelé Sa'd, offrit de répudier pour lui celle de ses deux femmes que son hôte préférerait ; 'Abdu'r Rahman accepta l'offre. Mahomet ne condamna en aucune manière ce mariage, lequel, bien entendu, était un adultère selon la Loi de Dieu. Dans un autre cas, le comportement de Khalid ibn Walid, en particulier lors de sa campagne de Syrie, fut notoire en son temps mais, dans l'islam, il n'y avait rien pour l'en empêcher ni pour le condamner. Au contraire, le Coran encourageait directement la polygamie et le concubinage servile, à l’instar de Mahomet lui-même, ainsi que la promesse de délices sensuelles en guise de récompense au Paradis pour ceux qui croyaient à Mahomet, et en particulier pour ceux qui combattaient « dans la Voie de Dieu ». Ceux d'entre eux qui mouraient au combat étaient qualifiés de « martyrs » et étaient convaincus qu'ils seraient récompensés en tant que tels, et en particulier accueillis par les houris (hur) au Paradis, même s'ils avaient été tués dans une expédition de pillage (????) au cours de laquelle ils avaient tenté de s’emparer par la force des biens d'autres hommes.

Dès que Mahomet eut approuvé et encouragé la guerre et le pillage, les Arabes se rallièrent en masse derrière son étendard. Quelques mois après son arrivée à Médine, comme nous l'apprend Ibn Isham, « il n'y avait pas une famille de Médine qui ne croyait pas, à l'exception de certains de la tribu des Aus » . Un accord fut conclu entre les Muhajirun et les Ansar, et une mosquée fut construite. Nous avons vu combien peu de gens étaient devenus disciples de Mahomet au cours des treize années ayant précédé l'Hégire. Par contre, désormais, ils étaient rapidement gagnés à sa cause, et en un tel nombre que, lorsque Mahomet avança pour attaquer La Mecque dans la huitième année après l'Hégire, il avait avec lui une armée de 10 000 musulmans . En l'an 9 de l'Hégire, lors de l'expédition à Tabuk, il avait 30 000 hommes. Un peu plus tard, le Katibu'l Waqidi dit de ceux qu’Abu Bakr avait envoyés en djihad pour conquérir la Syrie qu'ils étaient si nombreux qu'ils « remplissaient le pays » . Il est certain que la plupart de ces hommes étaient motivés plus par leur désir des bonnes choses de ce monde que même pour les délices sensuelles du Paradis musulman. Cela, nous le verrons, était l'avis du calife Al Ma'mun – entre autres. Mais un certain nombre de ceux qui professaient croire en l'islam, même en ces premiers temps, le faisaient contraints et forcés, pour sauver leur vie. Par exemple, beaucoup des juifs qui vivaient à Médine ou à proximité se convertirent, mais Ibn ‘Ishâq dit : « Ils faisaient semblant d'avoir accepté l'islam, et ils ne l'acceptaient que pour éviter d’être massacrés » ; il donne d’ailleurs les noms d'un certain nombre de ces convertis . Et les juifs avaient effectivement de bonnes raisons de craindre pour leur vie, comme le prouve ce qui arriva à leurs frères : les Banu Nadhir, les Banu Qainuqa' et les Banu Quraizah.

Mais le choix entre l'islam et une mort violente n’était pas imposé qu’aux seuls juifs. Après la conquête de La Mecque, en l'an 8 de l'Hégire, un bon nombre de Quraïch admirent que les armes de Mahomet étaient victorieuses, et ils devinrent naturellement musulmans. Le récit suivant nous est donné de la conversion d’Abd Sufyan . Lorsqu'il fut fait prisonnier, avant que la ville ne fût conquise, et amené en présence de Mahomet, ce dernier lui demanda s'il ne savait pas qu'il n'y a pas d'autre dieu que Dieu. Cela, il l'admit. Mahomet lui demanda alors s'il reconnaissait Mahomet comme Prophète de Dieu. Très courtoisement, Abu Sufyan expliqua que, jusqu'alors, il éprouvait encore certains doutes sur ce point. Alors Al 'Abbas lui dit : « Malheur à toi ! Deviens musulman et jure qu'il n’y a pas de dieu que Dieu et que Mahomet est l'Apôtre de Dieu, sinon on te coupe la tête ! ». Convaincu par cet argument radical et imparable, Abu Sufyan répéta immédiatement le Kalimah et devint musulman. Ses deux compagnons d'infortune : Hakim ibn Kharram et Budail ibn Warqa, furent convertis avec lui et par le même argument.

Ibn Athir nous raconte qu'un homme appelé Bujair qui, dans ses propos, avait quelque peu manqué de respect à l'égard de Mahomet, n'en alla pas moins le trouver et professa l'islam. L’ayant appris, le frère de cet homme, Ka'b ibn Jubair, écrivit quelques vers contre Mahomet. Alors ce dernier se mit en colère et déclara qu'on pouvait impunément verser le sang de Ka'b. Bujair écrivit alors à son frère et lui dit de se dépêcher de devenir musulman et d'ainsi anticiper la décision de Mahomet de le tuer. Ka’b suivit immédiatement cet avis, ce qui lui sauva la vie.

Un bon nombre de gens qui professèrent leur foi en Mahomet furent influencées par des arguments d'un niveau encore plus bas. Al Waqidi évoque l'un d'entre eux dans le récit suivant : « L’Apôtre de Dieu déclara qu'il pourrait inciter les hommes à la jihad, la leur faire apprécier et l'encourager à la mener : "Accompagnez-moi rapidement en Syrie ; vous aurez peut-être la chance de vous emparer des filles d’Al Asfar". Ils réfléchirent et se rappelèrent qu’Al Asfar avait été l'un de ces noirs (...) Il était mort en territoire byzantin et avait épousé plusieurs des femmes de ce pays et il lui était né des hommes et des femmes à la beauté incomparable, devenue proverbiale. Et lorsque l'Apôtre de Dieu leur eut mentionné les filles d’Al Asfar, Jidd ibn Qais, l'un des Ansar, se leva et dit : "Ô Apôtre de Dieu, tu connais les Ansar et mon admiration pour les femmes. Et ce que je crains, c'est que, si je fais un raid avec toi et que je vois les filles d’Al Asfar, elles ne me détournent du droit chemin. Alors laisse-moi, et ne me fais pas me détourner du droit chemin". »

Charles-Edouard
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Message par Charles-Edouard Mer 11 Mar 2009 - 10:12

C’est parfaitement en accord avec le comportement adopté par Mahomet à cette occasion que, sous le règne d’Al Ma'mun, 'Abdu'llah Al Hashimi écrivit une lettre au chrétien Al Kindi dans laquelle, pour le convaincre d'embrasser l'islam, il ne recourt pas à des arguments spirituels mais évoque les délices sensuelles du Paradis et toutes les bonnes choses que l'islam offre ici-bas et dans l'au-delà, notamment la permission d'avoir quatre femmes à la fois en plus des esclaves et concubines, et il encourage son ami chrétien, par ces arguments, à entrer dans cette « religion tolérante et facile » .

Un autre argument pour devenir musulman, c'était la perspective du pillage. Il est bien connu que ceux qui ont suivi la bannière de Mahomet pour cette raison ne furent pas déçus, mais nous allons en donner quelques exemples. 'Abdu'r Rahman, dont nous avons déjà vu qu'il était l'un des Muhajirun, était très pauvre lorsqu'il arriva à Médine. Lorsqu'il mourut, il laissa un tel monceau d'or qu'il fallut le tailler à la hache, et ceux qui maniaient les haches en avaient les mains tout ensanglantées. En outre, il laissa 1 000 chameaux ainsi que de grands troupeaux de vaches et de moutons. Et encore, après la bataille de Nahavand, le montant du butin pris par les Arabes était si énorme que, lorsqu'on en eut enlevé le Cinquième qui était consacré, ce qui restait permit de donner à chaque cavalier de l'armée musulmane 6 000 dirhams et, à chaque fantassin, 2 000 dirhams .

Entre l'Hégire et sa mort, Mahomet consacra beaucoup de temps à préparer et à réaliser des expéditions qui contribueraient à enrichir ses disciples par le pillage. Al Waqidi dit que, sur les 26 ou 27 raids (?????) faits par les musulmans, Mahomet a participé à 19 d’entre eux. Ibn Athir dit qu'il y eut 35 expéditions de ce genre, d'autres parlent mêmes de 48. Ibn Isham est probablement plus proche de la vérité lorsqu’il dit qu'il y en eut au total 27 . Al Kindi déclare que Mahomet combattit en personne dans 9 expéditions de ce genre, mais qu'il était présent lors de 26 expéditions, sans compter quelques sorties de nuit. Nous ne jugeons pas nécessaire de commenter cet aspect du comportement de Mahomet, nous nous contenterons de renvoyer à ce qu’Al Kindi dit à ce sujet .

Pour ce qui est des motifs qui ont concouru à l'expansion de l'islam à cette époque et pendant longtemps après encore, il nous suffira de citer un discours prononcé par le calife Al Ma'mun. À une occasion, il déclara : « Je sais de source sûre que Untel et Untel (...) portent le masque extérieur de l'islam alors qu'il n'y en a aucune trace en eux. Et ils me regardent, et je sais que ce qu'il y a en eux est en réalité contraire à ce qu'ils manifestent à l'extérieur (...) Ce sont des gens qui entrent dans l'islam non pas par inclination pour cette religion qui est la nôtre mais, au contraire, ils cherchent notre compagnie et les honneurs que leur apportera la souveraineté de notre empire. Ils n'ont pas d'idée précise sur ce qu’ils ont adopté et ils ne s’intéressent aucunement à l'exactitude de ce qu'ils croient. Et en vérité, pour moi, leur comportement est comme l'histoire du juif que l’on raconte comme un proverbe dans le peuple : dans la vie courante, son judaïsme est correct, et il observe les injonctions de la Torah – et ensuite il professe l'islam. Et que sont ces hommes qui prétendent être des mages et qui professent être des musulmans ? C'est exactement l'histoire de ce juif. Et, en vérité, je sais très bien que Untel et Untel (...) étaient chrétiens, et ils sont devenus musulmans contre leur volonté ; et ce ne sont pas des musulmans, et ce ne sont pas non plus des chrétiens, mais ils sont un mélange des deux. Que faire, et quelle décision devrai-je prendre ? Que la malédiction de Dieu soit sur eux tous !... Mais j'ai une référence dans l’Apôtre de Dieu, et ma consolation est en lui. Il est vrai que beaucoup de ses Compagnons, et ceux qui le connaissaient le mieux et qui étaient le plus proches de lui dans sa descendance, prétendaient qu'ils étaient ses Disciples et ses Aides, et il savait qu'ils étaient des hypocrites et le contraire de ce qu'ils paraissaient être envers lui. Et, pour lui, cela était évident. Et ils n'ont pas cessé de lui souhaiter des malheurs, de lui vouloir du mal, de lui lancer le mauvais œil, de lui présenter des occasions de trébucher et d'aider les polythéistes contre lui (...) Puis, après sa mort, ils ont tous apostasié ; et il n'en resta pas un seul à penser qu'en lui se trouvait la juste Direction, mais ils se sont détournés et ils ont apostasié, et ils ont espéré que toute cette affaire (l’islam) serait bientôt éliminée et détruite, ouvertement et intérieurement, manifestement et secrètement ; et il a été nécessaire que Dieu intervienne et mette un terme à leurs divisions et jette dans le cœur de certains d'entre eux l'aspiration au califat et l'amour du monde. »

De nombreux historiens musulmans qualifient d'apostasie la révolte des tribus après la mort de Mahomet. Ce n'était donc pas simplement le refus de payer la zakat , quoique cela fût un grave délit contre l'islam et contre les prescriptions de la loi religieuse du Coran. Ibn Athir, par exemple, dit : « Les Arabes apostasièrent (?????? ??????), qu'ils fussent du peuple ou de la noblesse, de toute tribu, et l'hypocrisie se manifesta et se répandit. Les juifs et les chrétiens refusaient (la soumission), et les musulmans restaient comme des moutons dans la nuit pluvieuse parce qu'ils avaient perdu leur prophète, à cause de leur petit nombre et de la multitude de leurs ennemis ». La situation était tellement désespérée que l'on fit plusieurs fois appel à Abu Bakr pour retenir l'armée qui était alors assemblée près de Médine, sous la direction d’Usamah ibn Zayd, et s’apprêtait à conquérir la Syrie. Mais Abu Bakr refusa de désobéir au dernier souhait de Mahomet en faisant cela ; il soumit les tribus et les ramena à l'islam « par des promesses et des menaces » , et plus encore par la force des armes. Cela est admis par, entre autres, As Suyuti, qui dit : « Lorsque les Arabes apostasièrent, Abu Bakr et ses compagnons lancèrent contre eux une djihad, jusqu'à ce qu'il les eût ramenés à l'islam » .

C'est alors que commença l'expansion de l'islam au-delà des frontières de l'Arabie. Nous devons maintenant étudier comment cela s'est passé, sous le commandement de qui, quelles furent les méthodes employées pour convaincre les hommes que Mahomet était l'Apôtre de Dieu et le Sceau des Prophètes, dans quel esprit fut entreprise la conversion du monde et quels furent les arguments employés pour amener la majorité des populations de Syrie, d'Égypte et de Perse à embrasser la nouvelle religion qui leur était présentée de façon aussi efficace.

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Message par Charles-Edouard Mer 11 Mar 2009 - 10:12

En envoyant l'armée en Syrie après la mort de Mahomet, Abu Bakr dit : « Sachez que l'Apôtre de Dieu avait résolu d'envoyer son armée en Syrie ; et Dieu l'a pris auprès de lui (...) Et, en vérité, j'ai le dessein de tourner la face des héros musulmans vers la Syrie (...) car l'Apôtre de Dieu me l'a annoncé avant sa mort, me disant : "La Terre m'a été accordée par décret divin, et c'est pour cela que j'ai vu ses parties orientales et ses parties occidentales ; et ce qui m'a été attribué par décret divin deviendra la possession de mon peuple". »

Abu Bakr écrivit également une lettre, dont il envoya copie à Yaman et à La Mecque, appelant le peuple à participer à cette djihad. Ce qualificatif est couramment donné à la guerre par le Katibu'l Waqidi, et le même terme est employé dans la lettre de ‘Umar à Ibn 'Ubaidah, qui est citée dans le Futuhu'l 'Ajam de cet auteur, p. 2.

À l'armée en partance pour la Syrie sous le commandement de Yazid ibn Abi Sufyan, Abu Bakr donna des ordres identiques à ceux mentionnés au chapitre II de la troisième Partie du présent Traité. Ils sont remarquablement proches des instructions données Mahomet à Zayd ibn Harithah, son fils adoptif, lorsqu'il l’avait envoyé dans une expédition similaire contre Tabuk : « Tuez vos ennemis et les ennemis de Dieu qui sont en Syrie. Vous y trouverez une catégorie d'hommes qui vivent retirés dans des cellules : ne les dérangez pas. Et ne tuez ni femmes, ni enfants, ni nourrissons ; ne coupez pas les dattiers et les arbres, et ne détruisez pas les maisons » . Mais il ne faut pas considérer que de telles instructions étaient une expression de miséricorde envers les femmes car, souvent, celles-ci étaient destinées à un sort bien pire que la mort. Nous avons déjà vu que Mahomet avait fait mettre à mort, à Médine et à La Mecque, des femmes qui l’avaient offensé. Et, après sa mort, les musulmans ne furent pas plus miséricordieux à l'égard des femmes. As Suyuti nous décrit le traitement subi par deux femmes arabes, dont l'une avait insulté Mahomet et l'autre s'était moquée des musulmans : dans les deux cas, on leur coupa la main et on leur arracha les dents de devant. Ayant appris cela, Abu Bakr écrivit que, s'il avait été consulté, il aurait ordonné que la première fût mise à mort.

Les vers ci-après, attribués à 'Ali ibn Abi Talib, expriment bien l'esprit dans lequel fut entreprise la conversion des pays voisins :

« Nos fleurs sont le glaive et la dague ;
le narcisse et le myrte ne sont rien.
Notre boisson est le sang de nos ennemis ;
notre coupe est leur crâne, après le combat. »

Mettre les ennemis à mort est tout à fait en accord avec l'enseignement du Coran car on lit dans la sourate 5, 27 [[DM 33]] : « Quelle sera la rétribution de ceux qui font la guerre contre Dieu et contre son prophète, et de ceux qui exercent la violence sur la terre : ils seront tués ou crucifiés, ou bien leur main droite et leur pied gauche seront coupés, ou bien ils seront expulsés du pays ». Selon la sourate 9, il fut décidé que, après la fin des quatre mois sacrés de l'an 11 de l'Hégire, aucun accord avec les polythéistes ne serait plus considéré comme contraignant (versets 1-4). Et de poursuivre : « Après que les mois sacrés se seront écoulés, tuez les polythéistes, partout où vous les trouverez ; capturez-les, assiégez-les, dressez-leur des embuscades » (verset 5). Ils ne devaient être épargnés que si, d'une part, ils payaient la zakat et si, d'autre part, ils observaient les temps fixés pour la prière et le repentir, c'est-à-dire en devenant des musulmans.

Quant aux « gens du Livre », nous trouvons leur sentence dans la même sourate : il y est en effet ordonné aux musulmans : « Combattez ceux qui ne croient pas en Dieu et au Jour Dernier ; ceux qui ne déclarent pas illicite ce que Dieu et Son Prophète ont déclaré illicite ; ceux qui, parmi les gens du Livre, ne pratiquent pas la vraie Religion. Combattez-les jusqu'à ce qu'ils payent directement le tribut après s'être humiliés (ou : avoir été rabaissés) » . Ce commandement est toujours valide pour les musulmans, qui ont toujours le devoir d'obliger les juifs et les chrétiens soit à devenir musulmans, soit à être réduits à un état pire que l’esclavage.

Comme nous allons le montrer maintenant, les premiers musulmans reconnaissaient cette obligation, et c'est pourquoi ils ont conquis la Syrie, la Palestine, l'Égypte, la Perse et d'autres pays. Sans doute la principale raison pour laquelle beaucoup d'entre eux ont participé à de telles conquêtes fut-elle l'amour de la guerre et le désir d'obtenir du butin et des esclaves femmes ; mais tout cela était approuvé et encouragé par leur religion. Aussi l'objectif officiel de toutes les guerres était-il l'expansion de l'islam, et c'est ainsi qu'elles étaient qualifiées de djihad. Nous avons vu qu’Abu Bakr a qualifié de ce nom l'invasion de la Syrie. Dans la lettre dans laquelle il ordonnait à Ayaz ibnu'l Ghanam de marcher à la conquête de Diar Bakr et de Rabi'ah à Fars, le calife ‘Umar qualifie aussi cette guerre de jihad . Les historiens appliquent ouvertement le même titre à chacune de ces guerres de conquête. Et les conditions présentées aux habitants de ces pays, qui sont celles définies dans la sourate 9, 29 [[citée ci-dessus]], montrent que, pour les généraux musulmans, cela allait de soi. Quelques exemples suffiront à le prouver.

Voici ce qu’Abu 'Ubaidah écrivit aux habitants de Jérusalem alors qu'elle était assiégée par l'armée musulmane : « Si vous vous conformez à notre religion, ou si vous acceptez de payer la jizyah , je retirerai du manteau de votre réputation la main de l'interférence. Sinon, je lancerai contre vous un autre peuple pour qui il est plus acceptable d'être tué pour sa foi que, pour vous, de manger la chair du cochon et de boire du vin » . Dans le même sens, le Katibu'l Waqidi nous informe que Yazid fut envoyé à la population de Jérusalem avec le message suivant : « Que dites-vous en réponse à l'invitation à l'islam et à la vérité et à la Profession de Foi de la simplicité ? Et cette Profession de Foi est : "Il n'y a de dieu que Dieu ; Mahomet est l'Apôtre de Dieu" – pour que notre Seigneur puisse vous pardonner vos offenses passées et que vous puissiez éviter que votre sang ne soit versé. Et si vous refusez et ne vous rendez pas à nous, alors acceptez les conditions de paix pour votre ville, comme d'autres l'ont fait qui étaient plus nombreux et plus forts que vous. Et si vous rejetez ces deux conditions, la perdition sera sur vous, et puissiez-vous vous retrouver dans le feu de l'enfer ! » L'interprète expliqua cela simplement et tout à fait correctement en disant : « Ce chef dit ceci et cela, et il vous propose l'une de trois solutions suivantes : soit devenir musulmans, soit payer la jizyah, soit être passés par le glaive ». Les chrétiens répondirent : « Nous n'abandonnerons pas la religion de la gloire et de l'acceptation ; et, plutôt que cela [[devenir musulmans]], nous préférons être tués ».

Semblablement, au début de son récit de l'invasion de l'Arménie, le Katibu'l Waqidi nous raconte que les Arabes envoyèrent des messagers à l'Arménien Bustius, gouverneur de Yadlis, pour lui dire : « Nous avons été envoyés comme messagers pour t'appeler à proclamer qu'il n'y a de dieu que Dieu seul ; qu’Il n'a pas d'Associé ; et que Mahomet est Son Serviteur et Son Apôtre. Soit tu adopteras ce que ces hommes ont déjà adopté, soit tu payeras la jizyah volontairement, et tu seras humilié ».

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Message par Charles-Edouard Mer 11 Mar 2009 - 10:13

Lorsque Sa'd ibn Abi Waqqas envoya Mughairah ibn Shaibah à la cour de Yezdijird à Mada'in, le message qu'il transmit, au nom du calife, au roi de Perse tout étonné fut : « Nous t'invitons à accepter la loi impérissable. Si tu l’acceptes, nul ne mettra le pied dans ton royaume sans ta permission, ni n'exigera une pièce de cuivre à l'exception de la zakat et du Cinquième . Et si la grâce ne devient pas ton compagnon, tu seras soumis à la jizyah. Sinon, prépare-toi à la guerre » . Selon un autre récit rapporté par le même historien , voici ce que disait ce message : « Si tu refuses d'accepter la foi et de payer la zakat et le Cinquième, paye la jizyah et, dans ces conditions, tu seras humilié ». On lui demanda ce que signifiait « humilié » (ou « rabaissé – ????»). Il répondit : « Humilié signifie ceci que, lorsque tu payes la jizyah, tu restes debout, et on tient un fléau au-dessus de ta tête ».

Dans le même sens, le Katibu'l Waqidi rapporte que, avant la bataille de Qadisiyyah, Abu Musa' fut envoyé par Sa'd ibn Abi Waqqas à Rustam, le général perse, pour lui dire : « Nous t'invitons à rendre témoignage ; et, si tu refuses l'islam, alors paie la jizyah ; et, si tu refuses, le glaive est un argument très convaincant ».

Il est évident que, en obligeant ainsi les chrétiens et les zoroastriens à choisir entre (1) devenir musulmans contre leur volonté, (2) payer la jizyah et être amèrement humiliés, ou (3) être mis à mort, les généraux arabes ne faisaient que suivre les prescriptions du Coran (cf. sourate 9, 29 [[voir ci-dessus note 48]]). En fait, ils auraient pu traiter les zoroastriens de la manière encore plus féroce mentionnée dans la sourate 9, 5 [[« Tuez les polythéistes, partout où vous les trouverez »]] s'ils n'avaient pas considéré qu'ils avaient le droit d’être inclus parmi les « gens du Livre », quoique, à proprement parler, seuls les juifs et les chrétiens aient vraiment droit à ce titre.

À l'occasion, lorsque les gens étaient ainsi contraints d’accepter l’islam à la pointe du glaive, ils le rejetaient lorsqu'ils se considéraient suffisamment forts pour le faire. Ainsi, il nous est dit que, en l'an 30 de l'Hégire, le calife 'Uthman envoya Uthman ibn Abi'l 'As, ou Sa'd son frère (les différentes versions divergent sur ce point) attaquer Yezdijird, qui arrivait pour porter assistance aux habitants d’Istakhr [Persépolis], dont nous apprenons que, auparavant, ils avaient « promis obéissance au chef de l'islam » mais que, entre temps, « ils s'étaient détournés de la juste voie » . Mais abandonner l'islam quand on est convaincu qu'il ne vient pas de Dieu est chose dangereuse : selon la loi du Coran, le châtiment est la mort. En effet, dans la sourate 2, 214, il est affirmé : « Ceux d’entre vous qui renieront leur foi et mourront en état d’infidélité perdront à jamais le bénéfice de leurs œuvres dans cette vie et dans la vie future, et seront voués au châtiment du Feu » [[Mohammed Chiadmi, 2, 217]]. Si un homme professe extérieurement l'islam mais que, à l'intérieur de lui-même, il n'y croit pas, c’est en réalité un hypocrite et, d'après le Coran, les hypocrites se retrouvent dans l'abîme le plus profond de l'enfer . Néanmoins, aux premiers temps de l'islam, le principal devoir des musulmans était de contraindre les gens par le glaive à devenir des musulmans extérieurement, c'est-à-dire des hypocrites. En outre, on leur faisait miroiter des avantages bien terrestres pour les inciter à accepter l'islam en apparence, et c'est ainsi que celui-ci se répandit grâce à ces deux moyens.

Par la suite, l'ignorance apparut comme le meilleur moyen de préserver la foi des musulmans, ce que démontrent les ordres donnés par le calife 'Umar concernant les bibliothèques saisies dans les pays conquis. Pour ce qui est de la grande bibliothèque d'Alexandrie, Abdu'l Faraj nous dit que, quand 'Amr ibnu'l 'As conquit l'Égypte en 640 après Jésus-Christ, il demanda à 'Umar s'il fallait ou non préserver la bibliothèque. Celui-ci répondit : « Si ces écrits des Grecs sont d'accord avec le Livre de Dieu (le Coran), ils sont inutiles, et il n'est pas nécessaire de les conserver. S'ils ne sont pas d'accord avec lui, ils sont pernicieux et il faut les détruire ». Dans le même sens, comme nous en informe le Kashfu'z Zunun, après avoir conquis la Perse, Sa'd Abu Waqqas, écrivit au même calife pour lui demander ce qu'il devait faire des livres trouvés dans les bibliothèques de Perse. Il lui fut répondu : « Jetez-les dans les fleuves. Car, s'il y a une direction dans ces livres, nous-mêmes avons une meilleure Direction dans le Livre de Dieu. Si, au contraire, il y a en eux quelque chose qui risque de nous dévoyer, que Dieu nous en protège ! ». Dans chaque cas, cet ordre fut exécuté. Ce n'est qu'à l'époque des mu'tazila qu'une certaine liberté de pensée et d'étude fut autorisée dans un pays musulman.

Les persécutions infligées à ceux qui refusaient d'accepter l'islam en Perse obligèrent de nombreux zoroastriens à s'enfuir en Inde, où leurs descendants constituent désormais, à Bombay, une communauté importante et industrieuse. Ils ont considéré qu'il était beaucoup plus tolérable de vivre chez les hindous idolâtres que d'endurer l'ignominie et l'oppression dont ils étaient victimes de la part des musulmans dans leur propre pays. Ceux qui vivent dans des pays musulmans ou qui y ont voyagé savent bien à quel point la condition des dhimmis (qu'ils soient juifs, chrétiens ou zoroastriens) y est misérable. Ils ne peuvent pas même témoigner au tribunal, ils ne peuvent pas se défendre contre les torts ni contre la violence qu'on leur fait, ils risquent à tout moment d'être massacrés par les musulmans, comme ce fut le cas à Aden récemment, en Arménie ou en Bulgarie il y a à peine quelques années. Pendant de nombreuses générations, les enfants des chrétiens leur furent souvent enlevés par la force, contraints à devenir musulmans et obligés de servir comme janissaires, jusqu'à ce qu'un jour, sur ordre du sultan, tous les janissaires soient renvoyés chez eux.

Lorsque celui qui a révisé ces pages se trouvait en Perse, près d’Isfahan, il connaissait un musulman qui vivait dans un village voisin. Ce Perse lui raconta : « Lorsque j'étais enfant, il y a une cinquantaine d'années, mes parents et moi et tous les habitants du village étions zoroastriens. Un jour, le chef moudjahid de la cité d’Isfahan prononça un décret nous ordonnant à tous d'embrasser l'islam. Nous envoyâmes une pétition au Prince-Gouverneur de la province : nous refusions de changer de religion. Nous avons offert des pots-de-vin à des nobles musulmans et à des oulémas importants ; ils ont pris notre argent mais n'ont rien fait pour nous. Le moudjahid nous donna jusqu'à midi le vendredi suivant pour nous convertir, déclarant que, si à ce moment-là au plus tard nous n'étions pas devenus musulmans, nous serions tous mis à mort. Ce matin-là, tous les brigands et truands de la ville encerclèrent notre village, chacun tenant à la main une arme mortelle, attendant l'heure prescrite qui leur permettrait de commencer à piller et à assassiner. Nous attendîmes en vain jusqu'à ce qu'il fût presque midi, espérant que notre ennemi ferait marche arrière. Comme il ne le fit pas, juste avant midi, nous avons tous accepté l'islam, et c'est ainsi que nous sommes restés en vie. »

Dans ce même pays, jusqu'à tout récemment, une loi était en vigueur selon laquelle si un seul membre d'une famille chrétienne, même le dernier des fils, pouvait être convaincu d'embrasser l'islam, tous les biens de sa famille lui étaient immédiatement attribués ; son père, sa mère, ses frères et ses sœurs étaient expulsés de chez eux, sans aucun moyen de subsistance. Lorsque nous considérons la cruauté et l'oppression dont, pendant quelque 1 300 ans, les dhimmis ont été victimes dans tous les pays musulmans, ce qui est remarquable, c'est qu'il y en ait eu qui aient été capables de résister aux tentations ainsi qu’aux pressions exercées sur eux pour qu'ils deviennent des hypocrites.

Nous avons maintenant terminé notre examen des prétentions de l'islam à être la Révélation ultime de Dieu et de Sa Volonté. Lorsque nous reprenons les critères définis dans l'Introduction pour voir dans quelle mesure l'islam les satisfait, la réponse n'est pas difficile à donner. À notre avis, il semble que le seul de ces critères que l'islam puisse dans une certaine mesure prétendre satisfaire est le quatrième. Par contre, le christianisme les satisfait toutes. La conclusion est évidente.

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Message par Charles-Edouard Mer 11 Mar 2009 - 10:14

CHAPITRE HUIT

CONCLUSION


Et maintenant, respecté lecteur, nous avons examiné ensemble toutes les preuves alléguées de la vérité de l'islam, et nous avons étudié la prétention affirmée par Mahomet d’être le Seigneur des Apôtres et le Sceau des Prophètes. C'est à vous qu'il appartient de décider, sous le regard de Dieu qui sonde les reins et les cœurs, si cette affirmation est vraie ou fausse. Que le Dieu Très-Miséricordieux vous fasse parvenir à une juste décision ! Il vous faut choisir entre le Seigneur Jésus-Christ, le Verbe de Dieu, et Muhammad ibn 'Abdu'llah : entre Celui qui a passé sur la terre en faisant le bien et celui qui est appelé le « Prophète au glaive » ; entre Celui qui a dit : « Vous aimerez vos ennemis » et celui qui a dit : « Tuez vos ennemis et les ennemis de Dieu » ; entre Celui qui a prié pour ceux qui le mettaient à mort et celui qui faisait assassiner ceux qui se moquaient de lui. Sans doute êtes-vous informés de ce que furent la vie et la personnalité du Christ, et vous savez qu'elles constituent l'une des preuves les plus décisives de la vérité de ce qu'Il affirmait. « Le soleil est la preuve du soleil. Si tu cherches la preuve de Son existence, Ne détourne pas ta face de Lui. »

D'un autre côté, vous avez vu ce que des auteurs musulmans nous disent de la vie et de la personnalité de Mahomet. C'est à vous qu'il appartient maintenant de juger si celles-ci étaient tellement supérieures à celles du Christ que vous puissiez à juste raison rejeter le Christ et confier votre salut éternel à Mahomet plutôt qu'à Lui. Vous savez que la Bible, la Parole de Dieu (???? ????), nous enseigne que, comme cela avait été prophétisé, le Christ a donné Sa vie précieuse pour les pécheurs et a expié pour nos péchés, alors que Mahomet est mort de mort naturelle et n'a pas même prétendu mourir pour les péchés des autres hommes. Selon la promesse qu'Il a Lui-même faite et le témoignage de Ses disciples, le Christ est ressuscité le troisième jour d'entre les morts, prouvant ainsi qu'il avait vaincu la mort . Mahomet est toujours prisonnier de la tombe et de la mort.

À Médine, entre les tombes où furent déposés les corps de Mahomet et d'Abu Bakr, on peut voir une tombe vide, que les musulmans appellent : « La tombe de notre Seigneur Jésus, le Fils de Marie ». Elle n'a jamais été occupée. Le fait qu'elle est vide rappelle aux pèlerins que le Christ est vivant, alors que Mahomet est mort. Alors, quel est celui des deux qui est le mieux en mesure de vous aider ? On vous a enseigné [[à vous les musulmans]] à prier Dieu pour Mahomet ; ainsi, vous croyez nécessairement qu'il a besoin de vos prières, au lieu d'être capable de vous venir en aide. Vous croyez que le Christ reviendra, et vous n'attendez pas Son retour dans la crainte. Nous, les chrétiens, nous attendons aussi Son Second Avènement dans l'espérance et dans la joie, sachant que Sa promesse et celles de Ses anges seront accomplies. C'est avec joie et espérance que nous attendons le temps où se réaliseront les paroles de l'Apôtre : « Le voici qui vient sur les nuées. Tout œil le verra, et ceux même qui l’ont transpercé ; et toutes les tribus de la terre se frapperont la poitrine en le voyant » . Et c'est la raison pour laquelle, à mesure que s'approche de plus en plus ce jour glorieux, nous sommes toujours plus emplis de zèle pour obéir au commandement qu’Il nous a laissé en nous quittant et pour proclamer la Bonne Nouvelle à toute la création. Le temps que nous passons ici sur la terre est court, et le vôtre peut bien ne pas être long.

C'est pourquoi, de mourant à mourant, nous vous appelons à vous tourner vers le Dieu Vivant, le Saint, le Juste, le Miséricordieux. Nous vous prions d'accepter du fond du cœur Celui qui est la Lumière du Monde, de sorte que, au cours de cette vie, vous puissiez marcher dans la lumière de la vérité de Dieu et échapper aux embûches et tromperies du Diable ainsi qu'aux chaînes et à l'esclavage du péché, et que, finalement, vous ne soyez pas emplis de honte devant le Christ lorsqu'Il viendra juger le monde en toute justice : « car nous tous il nous faut comparaître devant le tribunal du Christ » ; en effet, « Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et dans les enfers, et que toute langue confesse, à la gloire de Dieu le Père, que Jésus-Christ est Seigneur » . Un jour, vous aussi vous devrez fléchir le genou devant lui ; pourquoi pas maintenant ?

Nous vous apportons la bonne nouvelle de Son amour, qui L'a conduit à donner Sa vie pour vous aussi – vous qui ne croyez pas encore en lui – tout aussi véritablement que pour ceux qui sont déjà devenus ses disciples . Maintenant, Il vous offre gratuitement le don du salut , l'assurance du pardon de Dieu et la grâce de Le servir dans une vie nouvelle, et finalement un lieu dans les nombreuses demeures qui seront en la présence immédiate de Dieu, dans les Lieux Célestes, dans lesquels rien de ce qui souille ne peut entrer .

Priez donc Dieu, mon frère, qu’Il vous guide dans la bonne voie et vous amène à prendre une juste décision dans ce domaine essentiel avant qu'il ne soit trop tard. Ainsi, vous serez du côté de Dieu dans la grande confrontation entre la vérité et l'erreur, entre le Bien et le Mal. Ainsi, vous trouverez la Vérité en Celui qui est la Voie, la Vérité et la Vie ; alors, ayant ici-bas cheminé quotidiennement avec Lui et reçu dans votre cœur cette paix que le monde ne peut donner , libérés de la crainte de la mort et de l'enfer, vous serez alors en mesure d'attendre et d’espérer avec joie une glorieuse Résurrection. Et, lorsqu'Il reviendra juger le monde dans la justice, vous recevrez de Sa main transpercée la couronne de la vie éternelle.

Charles-Edouard
Grand Emérite du combat contre l'antichrist

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