...
+2
p13843
Jesus Christ est mon Dieu
6 participants
Page 1 sur 1
Re: ...
Jésus Christ est mon Dieu.Est ce un livre pour promouvoir Mgr Lefebvre et son mouvement ....Si Oui,nous allons devoir enlevé ce lien car,tu ne peux promouvoir ici ce shisme ds l'église car,s'en est un....Merci de me répondre.Patre
p13843- Combat l'antechrist
- Messages : 2010
Inscription : 06/04/2007
Re: ...
Bien,il s'est séparé de l'église de rome.....j'enleve le mot schisme mais comme le dit la vierge a Damas:Celui qui a divisé l'église a pécher.....Tu es Pierre et sur cette peirre ,je batirai mon église et les pouvoir de l'enfer ne l'emporteront pas sur elle.Patre
p13843- Combat l'antechrist
- Messages : 2010
Inscription : 06/04/2007
Re: ...
je dis la vérité et je suis censuré.
je n'aime pas ça.
veuillez annuler ma participation à ce forum,merci.
in Christo et Maria +
je n'aime pas ça.
veuillez annuler ma participation à ce forum,merci.
in Christo et Maria +
Re: ...
PIE X,PIE XII,qui est l'autre.Patre
p13843- Combat l'antechrist
- Messages : 2010
Inscription : 06/04/2007
L' Église toute belle dans son unité!
LETTRE APOSTOLIQUE
EN FORME DE MOTU PROPRIO
DU SOUVERAIN PONTIFE
BENOÎT XVI
Sur l’usage de la Liturgie romaine antérieure à la réforme de 1970
LES SOUVERAINS PONTIFES ont toujours veillé jusqu’à nos jours à ce que l’Église du
Christ offre à la divine Majesté un culte digne, « à la louange et à la gloire de son nom » et
« pour le bien de toute sa sainte Église ».
Depuis des temps immémoriaux et aussi à l’avenir, le principe à observer est que
«chaque Église particulière doit être en accord avec l’Église universelle, non seulement
quant à la doctrine de la foi et aux signes sacramentels, mais aussi quant aux usages reçus
universellement de la tradition apostolique ininterrompue, qui sont à observer non
seulement pour éviter des erreurs, mais pour transmettre l’intégrité de la foi, parce que la
lex orandi de l’Église correspond à sa lex credendi »1.
Parmi les Pontifes qui ont eu ce soin se distingue le nom de saint Grégoire le Grand
qui fut attentif à transmettre aux nouveaux peuples de leurre tant la foi catholique que
les trésors du culte et de la culture accumulés par les Romains au cours des siècles
précédents. Il ordonna de déterminer et de conserver la forme de la liturgie sacrée, aussi
bien du Sacrifice de la Messe que de l'office divin, telle qu’elle était célébrée à Rome. Il
encouragea vivement les moines et les moniales qui, vivant sous la Règle de saint Benoît,
firent partout resplendir par leur vie, en même temps que l’annonce de l'évangile, cette
très salutaire manière de vivre de la Règle, « à ne rien mettre au-dessus de l’oeuvre de
Dieu» (chap. 43). Ainsi, la liturgie selon les coutumes de Rome féconda non seulement la
foi et la piété mais aussi la culture de nombreux peuples. C’est un fait en tout cas que la
liturgie latine de l’Église sous ses diverses formes, au cours des siècles de prière chrétienne,
a été un stimulant pour la vie spirituelle d’innombrables saints et qu’elle a affermi
beaucoup de peuples par la religion et fécondé leur piété.
Au cours des siècles, beaucoup d’autres Pontifes romains se sont particulièrement
employés à ce que la liturgie accomplisse plus efficacement cette tâche ; parmi eux se
distingue saint Pie V, qui, avec un grand zèle pastoral, suivant l’exhortation du Concile de
Trente, renouvela tout le culte de l’Église, fit éditer des livres liturgiques corrigés et
«réformés selon la volonté des Pères », et les donna à l’Église latine pour son usage.
Parmi les livres liturgiques du Rite romain, la première place revient évidemment au
Missel romain, qui se répandit dans la ville de Rome puis, les siècles suivants, prit peu à
peu des formes qui ont des similitudes avec la forme en vigueur dans les générations
récentes.
1 PRESENTATION GENERALE DU MISSEL ROMAIN, troisième édition, 2002, n. 397.
C’est le même objectif qu’ont poursuivi les Pontifes romains au cours des siècles
suivants en assurant la mise à jour des rites et des livres liturgiques ou en les précisant, et
ensuite, depuis le début de ce siècle, en entreprenant une réforme plus générale »2. Ainsi
firent mes prédécesseurs Clément VIII, Urbain VIII, saint Pie X3, Benoît XV et le
bienheureux Jean XXIII.
Plus récemment, le Concile Vatican II exprima le désir que l’observance et le respect
dus au culte divin soient de nouveau réformés et adaptés aux nécessités de notre temps.
Poussé par ce désir, mon prédécesseur le Souverain Pontife Paul VI approuva en 1970 des
livres liturgiques restaurés et partiellement rénovés de l’Église latine ; ceux-ci, traduits
partout dans le monde en de nombreuses langues modernes, ont été accueillis avec plaisir
par les Évêques comme par les prêtres et les fidèles. Jean-Paul II reconnut la troisième
édition type du Missel romain. Ainsi, les Pontifes romains se sont employés à ce que « cet
édifice liturgique, pour ainsi dire, […] apparaisse de nouveau dans la splendeur de sa
dignité et de son harmonie »4.
Dans certaines régions, toutefois, de nombreux fidèles se sont attachés et continuent
à être attachés avec un tel amour et une telle passion aux formes liturgiques précédentes,
qui avaient profondément imprégné leur culture et leur esprit, que le Souverain Pontife
Jean-Paul II, poussé par la sollicitude pastorale pour ces fidèles, accorda en 1984, par un
indult spécial Quattuor abhinc annos de la Congrégation pour le Culte divin, la faculté
d’utiliser le Missel romain publié en 1962 par Jean XXIII ; puis de nouveau en 1988, par la
lettre apostolique Ecclesia Dei en forme de motu proprio, Jean-Paul II exhorta les Évêques
à utiliser largement et généreusement cette faculté en faveur de tous les fidèles qui en
feraient la demande.
Les prières instantes de ces fidèles ayant déjà été longuement pesées par mon
prédécesseur Jean-Paul II, ayant moi-même entendu les Pères Cardinaux au consistoire
qui s’est tenu le 23 mars 2006, tout bien considéré, après avoir invoqué l'esprit Saint et
l’aide de Dieu, par la présente Lettre apostolique je DECIDE ce qui suit :
Art. 1. Le Missel romain promulgué par Paul VI est l’expression ordinaire de la « lex
orandi» de l’Église catholique de rite latin. Le Missel romain promulgué par S. Pie V et
réédité par le B. Jean XXIII doit être considéré comme l’expression extraordinaire de la
même « lex orandi » de l’Église et être honoré en raison de son usage vénérable et antique.
Ces deux expressions de la « lex orandi » de l’Église n’induisent aucune division de la « lex
credendi » de l’Église ; ce sont en effet deux mises en oeuvre de l’unique rite romain.
2 JEAN-PAUL II, Lettre ap. Vicesimus quintus annus (4 décembre 1988), n. 3 : AAS 81 (1989), p. 899 ; La Documentation
catholique 86 (1989), pp. 518-519.
3 Ibidem.
4 , Motu proprio Abhinc duos annos (23 octobre 1913) : AAS 5 (1913), pp. 449-450 ; cf. JEAN-PAUL II, Lettre ap.
Vicesimus quintus annus, n. 3 : AAS 81 (1989), p. 899; La Documentation 86 (1989), p. 519.
Il est donc permis de célébrer le Sacrifice de la Messe suivant l’édition type du
Missel romain promulgué par le B. Jean XXIII en 1962 et jamais abrogé, en tant que
forme extraordinaire de la Liturgie de l’Église. Mais les conditions établies par les
documents précédents Quattuor abhinc annos et Ecclesia Dei pour l’usage de ce Missel sont
remplacées par ce qui suit :
Art. 2. Aux Messes célébrées sans peuple, tout prêtre catholique de rite latin, qu’il soit
séculier ou religieux, peut utiliser le Missel romain publié en 1962 par le bienheureux Pape
Jean XXIII ou le Missel romain promulgué en 1970 par le Souverain Pontife Paul VI, et
cela quel que soit le jour, sauf le Triduum sacré. Pour célébrer ainsi selon l’un ou l’autre
Missel, le prêtre n’a besoin d’aucune autorisation, ni du Siège apostolique ni de son
Ordinaire.
Art. 3. Si des communautés d’Instituts de vie consacrée et de Sociétés de vie apostolique
de droit pontifical ou de droit diocésain désirent, pour la célébration conventuelle ou
«communautaire », célébrer dans leurs oratoires propres la Messe selon l’édition du Missel
romain promulgué en 1962, cela leur est permis. Si une communauté particulière ou tout
l’Institut ou Société veut avoir de telles célébrations souvent ou habituellement ou de
façon permanente, cette façon de faire doit être déterminée par les Supérieurs majeurs
selon les règles du droit et les lois et statuts particuliers.
Art. 4. Aux célébrations de la Messe dont il est question ci-dessus à l’art. 2 peuvent être
admis, en observant les règles du droit, des fidèles qui le demandent spontanément.
Art. 5, § 1. Dans les paroisses où il existe un groupe stable de fidèles attachés à la tradition
liturgique antérieure, le curé accueillera volontiers leur demande de célébrer la Messe
selon le rite du Missel romain édité en 1962. Il appréciera lui-même ce qui convient pour
le bien de ces fidèles en harmonie avec la sollicitude pastorale de la paroisse, sous le
gouvernement de l’Évêque selon les normes du canon 392, en évitant la discorde et en
favorisant l’unité de toute l’Église.
§ 2. La célébration selon le Missel du bienheureux Jean XXIII peut avoir lieu les jours
ordinaires ; mais les dimanches et les jours de fêtes, une Messe sous cette forme peut aussi
être célébrée.
§ 3. Le curé peut aussi autoriser aux fidèles ou au prêtre qui le demandent, la célébration
sous cette forme extraordinaire dans des cas particuliers comme des mariages, des
obsèques ou des célébrations occasionnelles, par exemple des pèlerinages.
§ 4. Les prêtres utilisant le Missel du bienheureux Jean XXIII doivent être idoines et non
empêchés par le droit.
§ 5. Dans les églises qui ne sont ni paroissiales ni conventuelles, il appartient au Recteur
de l’église d’autoriser ce qui est indiqué ci-dessus.
Art. 6. Dans les Messes selon le Missel du B. Jean XXIII célébrées avec le peuple, les
lectures peuvent aussi être proclamées en langue vernaculaire, utilisant des éditions
reconnues par le Siège apostolique.
Art. 7. Si un groupe de fidèles laïcs dont il est question à l’article 5 § 1 n’obtient pas du
curé ce qu’ils lui ont demandé, ils en informeront l’Évêque diocésain. L’Évêque est
instamment prié d’exaucer leur désir. S’il ne peut pas pourvoir à cette forme de
célébration, il en sera référé à la Commission pontificale Ecclesia Dei.
Art. 8. L’Évêque qui souhaite pourvoir à une telle demande de fidèles laïcs, mais qui, pour
différentes raisons, en est empêché, peut en référer à la Commission pontificale Ecclesia
Dei, qui lui fournira conseil et aide.
Art. 9, § 1. De même, le curé, tout bien considéré, peut concéder l’utilisation du rituel
ancien pour l’administration des sacrements du Baptême, du Mariage, de la Pénitence et
de l’Onction des Malades, s’il juge que le bien des âmes le réclame.
§ 2. Aux Ordinaires est accordée la faculté de célébrer le sacrement de la Confirmation en
utilisant le Pontifical romain ancien, s’il juge que le bien des âmes le réclame.
§ 3. Tout clerc dans les ordres sacrés a le droit d’utiliser aussi le Bréviaire romain
promulgué par le bienheureux Pape Jean XXIII en 1962.
Art. 10. S’il le juge opportun, l’Ordinaire du lieu a le droit d’ériger une paroisse
personnelle au titre du canon 518, pour les célébrations selon la forme ancienne du rite
romain, ou de nommer soit un recteur soit un chapelain, en observant les règles du droit.
Art. 11. La Commission pontificale Ecclesia Dei, érigée par le Pape Jean-Paul II en 19885,
continue à exercer sa mission.
Cette commission aura la forme, la charge et les normes que le Pontife romain lui-même
voudra lui attribuer.
Art. 12. Cette commission, outre les facultés dont elle jouit déjà, exercera l’autorité du
Saint-Siège, veillant à l’observance et à l’application de ces dispositions.
Tout ce que j’ai établi par la présente Lettre apostolique en forme de Motu proprio,
j’ordonne que cela ait une valeur pleine et stable, et soit observé à compter du 14
septembre de cette année, nonobstant toutes choses contraires.
Donné à Rome, près de Saint-Pierre, le 7 juillet de l’an du Seigneur 2007, en la troisième
année de mon pontificat.
BENEDICTUS Pp. XVI
5 Cf. JEAN-PAUL II, Motu proprio Ecclesia Dei adflicta (2 juillet 1988), n. 6 : AAS 80 (1988), p. 1498: La Documentation
catholique 85 (1988), pp. 788-789.
Dorénavant tous les fidèles peuvent choisir librement la messe en latin ou en français selon leur sensibilité.Merci au saint Pontife, merci à lui !( pontifex : celui qui construit des ponts entre les hommes)
Claudius
EN FORME DE MOTU PROPRIO
DU SOUVERAIN PONTIFE
BENOÎT XVI
Sur l’usage de la Liturgie romaine antérieure à la réforme de 1970
LES SOUVERAINS PONTIFES ont toujours veillé jusqu’à nos jours à ce que l’Église du
Christ offre à la divine Majesté un culte digne, « à la louange et à la gloire de son nom » et
« pour le bien de toute sa sainte Église ».
Depuis des temps immémoriaux et aussi à l’avenir, le principe à observer est que
«chaque Église particulière doit être en accord avec l’Église universelle, non seulement
quant à la doctrine de la foi et aux signes sacramentels, mais aussi quant aux usages reçus
universellement de la tradition apostolique ininterrompue, qui sont à observer non
seulement pour éviter des erreurs, mais pour transmettre l’intégrité de la foi, parce que la
lex orandi de l’Église correspond à sa lex credendi »1.
Parmi les Pontifes qui ont eu ce soin se distingue le nom de saint Grégoire le Grand
qui fut attentif à transmettre aux nouveaux peuples de leurre tant la foi catholique que
les trésors du culte et de la culture accumulés par les Romains au cours des siècles
précédents. Il ordonna de déterminer et de conserver la forme de la liturgie sacrée, aussi
bien du Sacrifice de la Messe que de l'office divin, telle qu’elle était célébrée à Rome. Il
encouragea vivement les moines et les moniales qui, vivant sous la Règle de saint Benoît,
firent partout resplendir par leur vie, en même temps que l’annonce de l'évangile, cette
très salutaire manière de vivre de la Règle, « à ne rien mettre au-dessus de l’oeuvre de
Dieu» (chap. 43). Ainsi, la liturgie selon les coutumes de Rome féconda non seulement la
foi et la piété mais aussi la culture de nombreux peuples. C’est un fait en tout cas que la
liturgie latine de l’Église sous ses diverses formes, au cours des siècles de prière chrétienne,
a été un stimulant pour la vie spirituelle d’innombrables saints et qu’elle a affermi
beaucoup de peuples par la religion et fécondé leur piété.
Au cours des siècles, beaucoup d’autres Pontifes romains se sont particulièrement
employés à ce que la liturgie accomplisse plus efficacement cette tâche ; parmi eux se
distingue saint Pie V, qui, avec un grand zèle pastoral, suivant l’exhortation du Concile de
Trente, renouvela tout le culte de l’Église, fit éditer des livres liturgiques corrigés et
«réformés selon la volonté des Pères », et les donna à l’Église latine pour son usage.
Parmi les livres liturgiques du Rite romain, la première place revient évidemment au
Missel romain, qui se répandit dans la ville de Rome puis, les siècles suivants, prit peu à
peu des formes qui ont des similitudes avec la forme en vigueur dans les générations
récentes.
1 PRESENTATION GENERALE DU MISSEL ROMAIN, troisième édition, 2002, n. 397.
C’est le même objectif qu’ont poursuivi les Pontifes romains au cours des siècles
suivants en assurant la mise à jour des rites et des livres liturgiques ou en les précisant, et
ensuite, depuis le début de ce siècle, en entreprenant une réforme plus générale »2. Ainsi
firent mes prédécesseurs Clément VIII, Urbain VIII, saint Pie X3, Benoît XV et le
bienheureux Jean XXIII.
Plus récemment, le Concile Vatican II exprima le désir que l’observance et le respect
dus au culte divin soient de nouveau réformés et adaptés aux nécessités de notre temps.
Poussé par ce désir, mon prédécesseur le Souverain Pontife Paul VI approuva en 1970 des
livres liturgiques restaurés et partiellement rénovés de l’Église latine ; ceux-ci, traduits
partout dans le monde en de nombreuses langues modernes, ont été accueillis avec plaisir
par les Évêques comme par les prêtres et les fidèles. Jean-Paul II reconnut la troisième
édition type du Missel romain. Ainsi, les Pontifes romains se sont employés à ce que « cet
édifice liturgique, pour ainsi dire, […] apparaisse de nouveau dans la splendeur de sa
dignité et de son harmonie »4.
Dans certaines régions, toutefois, de nombreux fidèles se sont attachés et continuent
à être attachés avec un tel amour et une telle passion aux formes liturgiques précédentes,
qui avaient profondément imprégné leur culture et leur esprit, que le Souverain Pontife
Jean-Paul II, poussé par la sollicitude pastorale pour ces fidèles, accorda en 1984, par un
indult spécial Quattuor abhinc annos de la Congrégation pour le Culte divin, la faculté
d’utiliser le Missel romain publié en 1962 par Jean XXIII ; puis de nouveau en 1988, par la
lettre apostolique Ecclesia Dei en forme de motu proprio, Jean-Paul II exhorta les Évêques
à utiliser largement et généreusement cette faculté en faveur de tous les fidèles qui en
feraient la demande.
Les prières instantes de ces fidèles ayant déjà été longuement pesées par mon
prédécesseur Jean-Paul II, ayant moi-même entendu les Pères Cardinaux au consistoire
qui s’est tenu le 23 mars 2006, tout bien considéré, après avoir invoqué l'esprit Saint et
l’aide de Dieu, par la présente Lettre apostolique je DECIDE ce qui suit :
Art. 1. Le Missel romain promulgué par Paul VI est l’expression ordinaire de la « lex
orandi» de l’Église catholique de rite latin. Le Missel romain promulgué par S. Pie V et
réédité par le B. Jean XXIII doit être considéré comme l’expression extraordinaire de la
même « lex orandi » de l’Église et être honoré en raison de son usage vénérable et antique.
Ces deux expressions de la « lex orandi » de l’Église n’induisent aucune division de la « lex
credendi » de l’Église ; ce sont en effet deux mises en oeuvre de l’unique rite romain.
2 JEAN-PAUL II, Lettre ap. Vicesimus quintus annus (4 décembre 1988), n. 3 : AAS 81 (1989), p. 899 ; La Documentation
catholique 86 (1989), pp. 518-519.
3 Ibidem.
4 , Motu proprio Abhinc duos annos (23 octobre 1913) : AAS 5 (1913), pp. 449-450 ; cf. JEAN-PAUL II, Lettre ap.
Vicesimus quintus annus, n. 3 : AAS 81 (1989), p. 899; La Documentation 86 (1989), p. 519.
Il est donc permis de célébrer le Sacrifice de la Messe suivant l’édition type du
Missel romain promulgué par le B. Jean XXIII en 1962 et jamais abrogé, en tant que
forme extraordinaire de la Liturgie de l’Église. Mais les conditions établies par les
documents précédents Quattuor abhinc annos et Ecclesia Dei pour l’usage de ce Missel sont
remplacées par ce qui suit :
Art. 2. Aux Messes célébrées sans peuple, tout prêtre catholique de rite latin, qu’il soit
séculier ou religieux, peut utiliser le Missel romain publié en 1962 par le bienheureux Pape
Jean XXIII ou le Missel romain promulgué en 1970 par le Souverain Pontife Paul VI, et
cela quel que soit le jour, sauf le Triduum sacré. Pour célébrer ainsi selon l’un ou l’autre
Missel, le prêtre n’a besoin d’aucune autorisation, ni du Siège apostolique ni de son
Ordinaire.
Art. 3. Si des communautés d’Instituts de vie consacrée et de Sociétés de vie apostolique
de droit pontifical ou de droit diocésain désirent, pour la célébration conventuelle ou
«communautaire », célébrer dans leurs oratoires propres la Messe selon l’édition du Missel
romain promulgué en 1962, cela leur est permis. Si une communauté particulière ou tout
l’Institut ou Société veut avoir de telles célébrations souvent ou habituellement ou de
façon permanente, cette façon de faire doit être déterminée par les Supérieurs majeurs
selon les règles du droit et les lois et statuts particuliers.
Art. 4. Aux célébrations de la Messe dont il est question ci-dessus à l’art. 2 peuvent être
admis, en observant les règles du droit, des fidèles qui le demandent spontanément.
Art. 5, § 1. Dans les paroisses où il existe un groupe stable de fidèles attachés à la tradition
liturgique antérieure, le curé accueillera volontiers leur demande de célébrer la Messe
selon le rite du Missel romain édité en 1962. Il appréciera lui-même ce qui convient pour
le bien de ces fidèles en harmonie avec la sollicitude pastorale de la paroisse, sous le
gouvernement de l’Évêque selon les normes du canon 392, en évitant la discorde et en
favorisant l’unité de toute l’Église.
§ 2. La célébration selon le Missel du bienheureux Jean XXIII peut avoir lieu les jours
ordinaires ; mais les dimanches et les jours de fêtes, une Messe sous cette forme peut aussi
être célébrée.
§ 3. Le curé peut aussi autoriser aux fidèles ou au prêtre qui le demandent, la célébration
sous cette forme extraordinaire dans des cas particuliers comme des mariages, des
obsèques ou des célébrations occasionnelles, par exemple des pèlerinages.
§ 4. Les prêtres utilisant le Missel du bienheureux Jean XXIII doivent être idoines et non
empêchés par le droit.
§ 5. Dans les églises qui ne sont ni paroissiales ni conventuelles, il appartient au Recteur
de l’église d’autoriser ce qui est indiqué ci-dessus.
Art. 6. Dans les Messes selon le Missel du B. Jean XXIII célébrées avec le peuple, les
lectures peuvent aussi être proclamées en langue vernaculaire, utilisant des éditions
reconnues par le Siège apostolique.
Art. 7. Si un groupe de fidèles laïcs dont il est question à l’article 5 § 1 n’obtient pas du
curé ce qu’ils lui ont demandé, ils en informeront l’Évêque diocésain. L’Évêque est
instamment prié d’exaucer leur désir. S’il ne peut pas pourvoir à cette forme de
célébration, il en sera référé à la Commission pontificale Ecclesia Dei.
Art. 8. L’Évêque qui souhaite pourvoir à une telle demande de fidèles laïcs, mais qui, pour
différentes raisons, en est empêché, peut en référer à la Commission pontificale Ecclesia
Dei, qui lui fournira conseil et aide.
Art. 9, § 1. De même, le curé, tout bien considéré, peut concéder l’utilisation du rituel
ancien pour l’administration des sacrements du Baptême, du Mariage, de la Pénitence et
de l’Onction des Malades, s’il juge que le bien des âmes le réclame.
§ 2. Aux Ordinaires est accordée la faculté de célébrer le sacrement de la Confirmation en
utilisant le Pontifical romain ancien, s’il juge que le bien des âmes le réclame.
§ 3. Tout clerc dans les ordres sacrés a le droit d’utiliser aussi le Bréviaire romain
promulgué par le bienheureux Pape Jean XXIII en 1962.
Art. 10. S’il le juge opportun, l’Ordinaire du lieu a le droit d’ériger une paroisse
personnelle au titre du canon 518, pour les célébrations selon la forme ancienne du rite
romain, ou de nommer soit un recteur soit un chapelain, en observant les règles du droit.
Art. 11. La Commission pontificale Ecclesia Dei, érigée par le Pape Jean-Paul II en 19885,
continue à exercer sa mission.
Cette commission aura la forme, la charge et les normes que le Pontife romain lui-même
voudra lui attribuer.
Art. 12. Cette commission, outre les facultés dont elle jouit déjà, exercera l’autorité du
Saint-Siège, veillant à l’observance et à l’application de ces dispositions.
Tout ce que j’ai établi par la présente Lettre apostolique en forme de Motu proprio,
j’ordonne que cela ait une valeur pleine et stable, et soit observé à compter du 14
septembre de cette année, nonobstant toutes choses contraires.
Donné à Rome, près de Saint-Pierre, le 7 juillet de l’an du Seigneur 2007, en la troisième
année de mon pontificat.
BENEDICTUS Pp. XVI
5 Cf. JEAN-PAUL II, Motu proprio Ecclesia Dei adflicta (2 juillet 1988), n. 6 : AAS 80 (1988), p. 1498: La Documentation
catholique 85 (1988), pp. 788-789.
Dorénavant tous les fidèles peuvent choisir librement la messe en latin ou en français selon leur sensibilité.Merci au saint Pontife, merci à lui !( pontifex : celui qui construit des ponts entre les hommes)
Claudius
Cl- Avec l'Archange Saint Michel
- Messages : 191
Localisation : l' île de Naboombu
Inscription : 16/08/2007
Cl- Avec l'Archange Saint Michel
- Messages : 191
Localisation : l' île de Naboombu
Inscription : 16/08/2007
Re: ...
patre blessé a écrit:PIE X,PIE XII,qui est l'autre.Patre
Bonjour,
Il semble s'agir de Pie XI ?
(Mais je ne comprends pas non plus pourquoi il apparait ici aux côtés de Saint Pie X et de Pie XII, en dehors de la suite numérique.)
Re: ...
Moi aussi j'aimerais savoir qui est l'autre patre ???
Danielle- Enfant de Dieu
- Messages : 3106
Age : 64
Localisation : Québec Canada
Inscription : 08/11/2006
Re: ...
Que de mystere ....hihihi.Patre(le vrai)
p13843- Combat l'antechrist
- Messages : 2010
Inscription : 06/04/2007
Re: ...
N'y a t-il pas eu aussi le Pape Benoit XV?
Le message que veut adresser"Jésus Christ est mon Dieu" est que la lignée des papes s'arrête à Pie XII et qu'elle ne reconnait pas la validité des papes suivants.Ce mouvement porte le nom de:"sedevacantistes".
Le message que veut adresser"Jésus Christ est mon Dieu" est que la lignée des papes s'arrête à Pie XII et qu'elle ne reconnait pas la validité des papes suivants.Ce mouvement porte le nom de:"sedevacantistes".
pax et bonum- Avec les anges
- Messages : 7702
Localisation : france-sud-est
Inscription : 10/03/2007
Re: ...
autre sujet:Question posée aux organisateurs:Que signifie ces petites étoiles sous mon pseudo et l'inscription:Contre la biométrie?...Je ne sais même pas ce qu'est la biométrie!
pax et bonum- Avec les anges
- Messages : 7702
Localisation : france-sud-est
Inscription : 10/03/2007
Re: ...
- Pax et Bonum a écrit:Le message que veut adresser"Jésus Christ est mon Dieu" est que la lignée des papes s'arrête à Pie XII et qu'elle ne reconnait pas la validité des papes suivants.Ce mouvement porte le nom de:"sedevacantistes".Pas bete ton hypothese Pax et Bonum qui reste a confirmer par JCMD mais je pense que tu as visé juste...a suivre .Et bonne suite de Claudius qui montre qui est le VRAI PAPE de L'ÉGLISE CATHOLIQUE.Patre
p13843- Combat l'antechrist
- Messages : 2010
Inscription : 06/04/2007
Re: ...
...Je suis d'autant plus certain d'avoir visé juste qu'elle me l'a dit en mp,suite à mes questions.
A Bientôt.
Mais le mystère des petites étoiles sous mon nom demeure!
A Bientôt.
Mais le mystère des petites étoiles sous mon nom demeure!
pax et bonum- Avec les anges
- Messages : 7702
Localisation : france-sud-est
Inscription : 10/03/2007
Re: ...
Tu veux dire:IL te l'a dit car,JCMD est un homme.Patre
p13843- Combat l'antechrist
- Messages : 2010
Inscription : 06/04/2007
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum