Cessons de nous plaindre ! Remercions plutôt Dieu pour Ses bienfaits !

Chers frères et sœurs,

Il y a plusieurs années, alors que je parcourais 125 miles le long du Camino en Espagne, je suis tombé sur un panneau STOP vandalisé. En plus de STOP, quelqu'un a ajouté se plaindre. Mon ami, le Père Richard, a pris une photo et m'en a envoyé une copie. Avec cette seule photo, il m'a mis au défi de vérifier mon attitude. Comment gérer les choses quand les choses ne vont pas dans mon sens ? Comment gérer le temps chaud, les scandales et la politique frustrante, ainsi que les défis réguliers de la vie quotidienne ?

Je me suis souvenu de ce panneau STOP quand j'ai lu le Livre de l'Exode pendant le Carême. Il est stupéfiant de voir comment les Israélites se plaignent pendant l'exode. Alors que Dieu les libère de l'esclavage égyptien, ils sont si oublieux. La réponse d'Israël à leur délivrance n'est pas la louange et la confiance. Au lieu de cela, ils grognent, se plaignent et se disputent.  

Nous allons être tués par les Égyptiens ! Nous avons soif ! La nourriture est mauvaise ! Je suis fatigué! Qui a fait de Moïse le patron ? Combien de temps ce voyage va-t-il durer ? Nous aurions dû rester en Égypte ! Même lorsqu'ils étaient arrivés, le Psaume 106 rappelle que « Le peuple refusa d'entrer dans le beau pays, car il ne voulait pas croire sa promesse de prendre soin d'eux. Au lieu de cela, ils ont grommelé dans leurs tentes et ont refusé d'obéir au Seigneur.

C'est vraiment un récit embarrassant de la façon dont nous pouvons être gâtés en tant qu'êtres humains !

Il n'y a pas si longtemps, le pape François a exhorté les catholiques à abandonner l'amertume et la négativité qui nous empêchent de faire l'expérience de la consolation et de la joie de Dieu. « Tant de fois, nous nous accrochons à ce qui est négatif ; nous nous accrochons à la blessure du péché à l'intérieur de nous, et souvent, la préférence est d'y rester. Au lieu de cela, Jésus dit toujours aux gens de "se lever" et de ne pas avoir peur, car il est là pour offrir le salut, la consolation et la joie !

Le pape François a suggéré qu'il y a deux réalités qui empêchent les catholiques de trouver le réconfort de Dieu : le ressentiment et la plainte. "Lorsque les gens choisissent d'avoir du ressentiment et de se plaindre, nous cuisons nos sentiments dans un bouillon d'amertume. Dieu demande aux gens d'être forts, de se lever et de lui faire confiance ! Les gens doivent se demander, comment va mon cœur ? Est-ce que j'y nourris de l'amertume ? Certains triste? Et qu'y a-t-il sur mes lèvres ? Est-ce la louange à Dieu, la beauté ou les plaintes chroniques ?"

Les grognements ne nous mènent nulle part rapidement. En fait, c'est un pas en arrière et nous aveugle sur les nombreuses façons dont Dieu travaille dans nos vies et à quel point nous sommes bénis. Le père Richard m'a envoyé cette belle prière en ligne alors que je réfléchissais à ce sujet que j'ajoute à mes prières nocturnes quotidiennes. Prions :

• Père,
  
• J'ai soudain une attitude par défaut de gémissement. 
  
• J'ai soudain vu le verre à moitié vide.
  
• Je me repens d'avoir surpris les autres en train de faire le mal et d'être passé à côté quand ils font le bien.
  
• Je me repens de maugréer de ne pas avoir ce que je n'ai même pas eu assez de foi pour recevoir.
  
• Je me repens de me plaindre du leadership, comme si je pouvais faire mieux.
  
• Je pense soudain que l'herbe est plus verte ailleurs.
  
• J'en ai fini d'être un geignard et un plaintif.
  
• Je déclare par la présente que je croirai à Vos promesses envers moi !
  
• Aujourd'hui, je vous serai reconnaissant ainsi qu'aux personnes de ma vie!
  
• Merci pour tout ce que vous faites pour moi, tout ce que vous avez fait et tout ce que vous ferez quand j'aurai la foi pour le recevoir ! Au Nom de Jésus, Amen.
  
  

Dieu vous protège,

Père Don Kline, VF

   

Bonjour,

Les conseils du genre restent gros quand même d'une certaine ambiguïté. Il est vrai qu'une manie de toujours se plaindre pourrait tourner au vice et qu'on plomberait facilement n'importe quelle relation à force de se plaindre pour rien. Puis les murmures et récriminations contre Dieu (en particulier) peuvent être insufflés par le mauvais esprit (anges rebelles). Des fois, il se pourrait.

Mais je dis «ambiguïté» parce qu'en même temps : il y a le vice contraire. Celui des messieurs Très Positifs. Le genre à ne rien vouloir entendre qui risquerait tant soit peu de heurter leur quiétude, qui ne veulent pas être dérangés, qui n'entendent pas supporter la moindre plainte (même fondée) ni recevoir la moindre critique. Ceux-là finiraient aussi  par être tels des lapins roses qui ne savent plus que «positiver», voir du beau, du bon, de la joie partout.

 Le pays cours au désatre. «Oui, et après ? Merci Jésus, moi j'ai à manger. Alléluia!» Les juges viennent d'entériner le suicide assisté. «Dieu sait ce qu'il fait. Continuer de danser, voilà ce qui m'intéresse plutôt. Youp-là ! La vie est belle !»  Mais ma maman a le cancer. Pas plus de deux mois, lui donne le docteur. «Pourquoi se plaindre ! Quelle idée ! Votre maman devrait songer plutôt à remercier le Seigneur.»; «A part ça, ceux qui sont malheureux sont de tristes chrétiens qui font des chrétiens tristes. Quel ennui. On n'a pas besoin de ça, nous autres.», etc.

 D'après la Bible, il serait loisible qu'il y ait un temps pour toutes choses. Un temps pour rire, un temps pour pleurer, un temps pour aimer, un temps pour haïr, un temps pour être en joie, pour être triste, un temps pour se conformer, un temps pour s'objecter.

Il peut exister des groupes de prières, de fervents chrétiens,de militants zélés qui finissent par être étouffants et même ennemis de la vie jusqu'à un certain point (comme une fuite dans l'irréalité), étant intolérants à toute manifestation ombrageuse, manifestation de critique, de peine,de manque d'enthousiasme ou je ne sais quoi d'autres.

 «Interdit de ne pas trépigner de joie ! Défense de ne pas faire comme les autres et quand tous doivent chanter comme la cigale au printemps»;«Tu dois»; «Obligé»; «Pas le choix»; «Il le faut».

Une façon de ne pas vouloir entendre.