Marie a-t-elle eu d'autres enfants
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Marie a-t-elle eu d'autres enfants
Bonjour,
Suite à la lecture de cet article, on peut lire que Marie a eu d'autres enfants en plus que Jésus.
Joseph Doré – Ce que l'on peut vraiment savoir de Jésus
Depuis deux siècles que la recherche historique scrute les premiers écrits chrétiens et les textes des premiers siècles de notre ère pour tenter de cerner le Jésus historique et le contexte de la Révélation, qu'a-t-on finalement appris ? Publiée à l'automne par Albin Michel, Jésus. L'encyclopédie tente de faire la synthèse des nouvelles connaissances, et ce, sous tous les angles, qu'il s'agisse, par exemple, des relations entre Jésus et les pharisiens (pourquoi tant de haine dans les évangiles ?), de l'identité de Marie, du regard des juifs sur la résurrection, ou, et ce n'est pas le moins important, du Dieu qu'adore Jésus (est-ce vraiment celui des chrétiens ?).
Évidemment, l'ensemble décoiffe : tous les croyants ne sont pas encore prêts à admettre que Marie a eu d'autres enfants que Jésus (c'est pourtant écrit dans les Évangiles), ou que Jésus était d'abord un juif. Or ce livre, coordonné par Christine Pedotti, directrice déléguée de la rédaction de Témoignage chrétien, est dirigé par un grand prélat, l'ancien archevêque de Strasbourg, monseigneur Joseph Doré*, par ailleurs théologien. Pourquoi s'est-il lancé dans cette aventure ? Et que pense donc l'Église de cette dissection de la figure du Christ ?
Le Point : Un théologien qui a occupé de hautes fonctions dans l'Église et qui dirige une somme sur Jésus dans tous ses états, historique, bien sûr, mais aussi psychanalytique, poétique, etc. Ernest Renan doit se retourner dans sa tombe ! Il a perdu sa chaire au Collège de France pour moins que cela !
Mgr Joseph Doré : Pourquoi ? Avec l'éditeur Albin Michel, nous avons voulu faire le point sur l'état actuel des connaissances sur Jésus. L'occasion de s'interroger sur la validité des témoignages et des premiers écrits qui le concernent et qui apparaissent dès la seconde moitié du Ier siècle. Comment ont-ils vu Jésus ? Pourquoi nous ont-ils livré ces récits à maints égards si différents entre eux que sont les évangiles ?
Reconnaissez que l'Église a beaucoup résisté à aborder la vie et le personnage de Jésus d'un point de vue historique…
Qu'en est-il ?
Auriez-vous des explications, informations ?
Bonne journée à tous
Suite à la lecture de cet article, on peut lire que Marie a eu d'autres enfants en plus que Jésus.
Joseph Doré – Ce que l'on peut vraiment savoir de Jésus
Depuis deux siècles que la recherche historique scrute les premiers écrits chrétiens et les textes des premiers siècles de notre ère pour tenter de cerner le Jésus historique et le contexte de la Révélation, qu'a-t-on finalement appris ? Publiée à l'automne par Albin Michel, Jésus. L'encyclopédie tente de faire la synthèse des nouvelles connaissances, et ce, sous tous les angles, qu'il s'agisse, par exemple, des relations entre Jésus et les pharisiens (pourquoi tant de haine dans les évangiles ?), de l'identité de Marie, du regard des juifs sur la résurrection, ou, et ce n'est pas le moins important, du Dieu qu'adore Jésus (est-ce vraiment celui des chrétiens ?).
Évidemment, l'ensemble décoiffe : tous les croyants ne sont pas encore prêts à admettre que Marie a eu d'autres enfants que Jésus (c'est pourtant écrit dans les Évangiles), ou que Jésus était d'abord un juif. Or ce livre, coordonné par Christine Pedotti, directrice déléguée de la rédaction de Témoignage chrétien, est dirigé par un grand prélat, l'ancien archevêque de Strasbourg, monseigneur Joseph Doré*, par ailleurs théologien. Pourquoi s'est-il lancé dans cette aventure ? Et que pense donc l'Église de cette dissection de la figure du Christ ?
Le Point : Un théologien qui a occupé de hautes fonctions dans l'Église et qui dirige une somme sur Jésus dans tous ses états, historique, bien sûr, mais aussi psychanalytique, poétique, etc. Ernest Renan doit se retourner dans sa tombe ! Il a perdu sa chaire au Collège de France pour moins que cela !
Mgr Joseph Doré : Pourquoi ? Avec l'éditeur Albin Michel, nous avons voulu faire le point sur l'état actuel des connaissances sur Jésus. L'occasion de s'interroger sur la validité des témoignages et des premiers écrits qui le concernent et qui apparaissent dès la seconde moitié du Ier siècle. Comment ont-ils vu Jésus ? Pourquoi nous ont-ils livré ces récits à maints égards si différents entre eux que sont les évangiles ?
Reconnaissez que l'Église a beaucoup résisté à aborder la vie et le personnage de Jésus d'un point de vue historique…
Qu'en est-il ?
Auriez-vous des explications, informations ?
Bonne journée à tous
François Bernon- Aime le Rosaire
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Inscription : 23/10/2017
Re: Marie a-t-elle eu d'autres enfants
Francois Raju a écrit:Bonjour,
Suite à la lecture de cet article, on peut lire que Marie a eu d'autres enfants en plus que Jésus.
Qu'en est-il ?
Auriez-vous des explications, informations ?
Bonne journée à tous
Oui, je confirme que Marie à eu d'autres enfants :
nous tous!!!!
Philippe-Antoine- Avec les anges
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François Bernon- Aime le Rosaire
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Inscription : 23/10/2017
Re: Marie a-t-elle eu d'autres enfants
Blasphème que de dire cela dans cet article, évidemment que la Très Sainte Vierge Marie n'a pas eu d'autres enfants, faisons au moins l'effort de connaître l'enseignement de la Sainte Église (voir en caractères gras) :
http://www.vatican.va/archive/FRA0013/__P1H.HTM
Paragraphe 2. " ... CONÇU DU SAINT-ESPRIT, NE DE LA VIERGE MARIE "
I. Conçu du Saint-Esprit...
484 L’Annonciation à Marie inaugure la " plénitude des temps " (Ga 4, 4), c’est-à-dire l’accomplissement des promesses et des préparations. Marie est invitée à concevoir Celui en qui habitera " corporellement la plénitude de la divinité " (Col 2, 9). La réponse divine à son " comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d’homme ? " (Lc 1, 34) est donnée par la puissance de l’Esprit : " L’Esprit Saint viendra sur toi " (Lc 1, 35).
485 La mission de l’Esprit Saint est toujours conjointe et ordonnée à celle du Fils (cf. Jn 16, 14-15). L’Esprit Saint est envoyé pour sanctifier le sein de la Vierge Marie et la féconder divinement, lui qui est " le Seigneur qui donne la Vie ", en faisant qu’elle conçoive le Fils éternel du Père dans une humanité tirée de la sienne.
486 Le Fils unique du Père en étant conçu comme homme dans le sein de la Vierge Marie est " Christ ", c’est-à-dire oint par l’Esprit Saint (cf. Mt 1, 20 ; Lc 1, 35), dès le début de son existence humaine, même si sa manifestation n’a lieu que progressivement : aux bergers (cf. Lc 2, 8-20), aux mages (cf. Mt 2, 1-12), à Jean-Baptiste (cf. Jn 1, 31-34), aux disciples (cf. Jn 2, 11). Toute la vie de Jésus-Christ manifestera donc " comment Dieu l’a oint d’Esprit et de puissance " (Ac 10, 38).
II. ... Né de la Vierge Marie
487 Ce que la foi catholique croit au sujet de Marie se fonde sur ce qu’elle croit au sujet du Christ, mais ce qu’elle enseigne sur Marie éclaire à son tour sa foi au Christ.
La prédestination de Marie
488 " Dieu a envoyé son Fils " (Ga 4, 4), mais pour lui " façonner un corps " (cf. He 10, 5) il a voulu la libre coopération d’une créature. Pour cela, de toute éternité, Dieu a choisi, pour être la Mère de Son Fils, une fille d’Israël, une jeune juive de Nazareth en Galilée, " une vierge fiancée à un homme du nom de Joseph, de la maison de David, et le nom de la vierge était Marie " (Lc 1, 26-27) :
Le Père des miséricordes a voulu que l’Incarnation fût précédée par une acceptation de la part de cette Mère prédestinée, en sorte que, une femme ayant contribué à l’œuvre de mort, de même une femme contribuât aussi à la vie (LG 56 ; cf. 61).
489 Tout au long de l’Ancienne Alliance, la mission de Marie a été préparée par celle de saintes femmes. Tout au commencement, il y a Eve : malgré sa désobéissance, elle reçoit la promesse d’une descendance qui sera victorieuse du Malin (cf. Gn 3, 15) et celle d’être la mère de tous les vivants (cf. Gn 3, 20). En vertu de cette promesse, Sara conçoit un fils malgré son grand âge (cf. Gn 18, 10-14 ; 21, 1-2). Contre toute attente humaine, Dieu choisit ce qui était tenu pour impuissant et faible (cf. 1 Co 1, 27) pour montrer sa fidélité à sa promesse : Anne, la mère de Samuel (cf. 1 S 1), Débora, Ruth, Judith et Esther, et beaucoup d’autres femmes. Marie " occupe la première place parmi ces humbles et ces pauvres du Seigneur qui espèrent et reçoivent le salut de lui avec confiance. Avec elle, la fille de Sion par excellence, après la longue attente de la promesse, s’accomplissent les temps et s’instaure l’économie nouvelle " (LG 55).
L’Immaculée Conception
490 Pour être la Mère du Sauveur, Marie " fut pourvue par Dieu de dons à la mesure d’une si grande tâche " (LG 56). L’ange Gabriel, au moment de l’Annonciation la salue comme " pleine de grâce " (Lc 1, 28). En effet, pour pouvoir donner l’assentiment libre de sa foi à l’annonce de sa vocation, il fallait qu’elle soit toute portée par la grâce de Dieu.
491 Au long des siècles l’Église a pris conscience que Marie, " comblée de grâce " par Dieu (Lc 1, 28), avait été rachetée dès sa conception. C’est ce que confesse le dogme de l’Immaculée Conception, proclamé en 1854 par le pape Pie IX :
La bienheureuse Vierge Marie a été, au premier instant de sa conception, par une grâce et une faveur singulière du Dieu Tout-Puissant, en vue des mérites de Jésus-Christ Sauveur du genre humain, préservée intacte de toute souillure du péché originel (DS 2803).
492 Cette " sainteté éclatante absolument unique " dont elle est " enrichie dès le premier instant de sa conception " (LG 56) lui vient tout entière du Christ : elle est " rachetée de façon éminente en considération des mérites de son Fils " (LG 53). Plus que toute autre personne créée, le Père l’a " bénie par toutes sortes de bénédictions spirituelles, aux cieux, dans le Christ " (Ep 1, 3). Il l’a " élue en Lui, dès avant la fondation du monde, pour être sainte et immaculée en sa présence, dans l’amour " (cf. Ep 1, 4).
493 Les Pères de la tradition orientale appellent la Mère de Dieu " la Toute Sainte " (Panaghia), ils la célèbrent comme " indemne de toute tache de péché, ayant été pétrie par l’Esprit Saint, et formée comme une nouvelle créature " (LG 56). Par la grâce de Dieu, Marie est restée pure de tout péché personnel tout au long de sa vie.
" Qu’il me soit fait selon ta parole... "
494 A l’annonce qu’elle enfantera " le Fils du Très Haut " sans connaître d’homme, par la vertu de l’Esprit Saint (cf. Lc 1, 28-37), Marie a répondu par " l’obéissance de la foi " (Rm 1, 5), certaine que " rien n’est impossible à Dieu " : " Je suis la servante du Seigneur ; qu’il m’advienne selon ta parole " (Lc 1, 37-38). Ainsi, donnant à la parole de Dieu son consentement, Marie devint Mère de Jésus et, épousant à plein cœur, sans que nul péché la retienne, la volonté divine de salut, se livra elle-même intégralement à la personne et à l’œuvre de son Fils, pour servir, dans sa dépendance et avec lui, par la grâce de Dieu, au mystère de la Rédemption (cf. LG 56) :
Comme dit S. Irénée, " par son obéissance elle est devenue, pour elle-même et pour tout le genre humain, cause de salut " (Hær. 3, 22, 4). Aussi, avec lui, bon nombre d’anciens Pères disent : " Le nœud dû à la désobéissance d’Eve, s’est dénoué par l’obéissance de Marie ; ce que la vierge Eve avait noué par son incrédulité, la Vierge Marie l’a dénoué par sa foi " (cf. ibid.) ; comparant Marie avec Eve, ils appellent Marie " la Mère des vivants " et déclarent souvent : " par Eve la mort, par Marie la vie " (LG 56).
La maternité divine de Marie
495 Appelée dans les Évangiles " la mère de Jésus " (Jn 2, 1 ; 19, 25 ; cf. Mt 13, 55), Marie est acclamée, sous l’impulsion de l’Esprit, dès avant la naissance de son fils, comme " la mère de mon Seigneur " (Lc 1, 43). En effet, Celui qu’elle a conçu comme homme du Saint-Esprit et qui est devenu vraiment son Fils selon la chair, n’est autre que le Fils éternel du Père, la deuxième Personne de la Sainte Trinité. L’Église confesse que Marie est vraiment Mère de Dieu (Theotokos) (cf. DS 251).
La virginité de Marie
496 Dès les premières formulations de la foi (cf. DS 10-64), l’Église a confessé que Jésus a été conçu par la seule puissance du Saint-Esprit dans le sein de la Vierge Marie, affirmant aussi l’aspect corporel de cet événement : Jésus a été conçu " de l’Esprit Saint sans semence virile " (Cc. Latran en 649 : DS 503). Les Pères voient dans la conception virginale le signe que c’est vraiment le Fils de Dieu qui est venu dans une humanité comme la nôtre :
Ainsi, S. Ignace d’Antioche (début IIe siècle) : " Vous êtes fermement convaincus au sujet de notre Seigneur qui est véritablement de la race de David selon la chair (cf. Rm 1, 3), Fils de Dieu selon la volonté et la puissance de Dieu (cf. Jn 1, 13), véritablement né d’une vierge, (...) il a été véritablement cloué pour nous dans sa chair sous Ponce Pilate (...) il a véritablement souffert, comme il est aussi véritablement ressuscité " (Smyrn. 1-2).
497 Les récits évangéliques (cf. Mt 1, 18-25 ; Lc 1, 26-38) comprennent la conception virginale comme une œuvre divine qui dépasse toute compréhension et toute possibilité humaines (cf. Lc 1, 34) : " Ce qui a été engendré en elle vient de l’Esprit Saint ", dit l’ange à Joseph au sujet de Marie, sa fiancée (Mt 1, 20). L’Église y voit l’accomplissement de la promesse divine donnée par le prophète Isaïe : " Voici que la vierge concevra et enfantera un fils " (Is 7, 14, d’après la traduction grecque de Mt 1, 23).
498 On a été parfois troublé par le silence de l’Évangile de S. Marc et des Épîtres du Nouveau Testament sur la conception virginale de Marie. On a aussi pu se demander s’il ne s’agissait pas ici de légendes ou de constructions théologiques sans prétentions historiques. A quoi il faut répondre : La foi en la conception virginale de Jésus a rencontré vive opposition, moqueries ou incompréhension de la part des non-croyants, juifs et païens (cf. S. Justin, dial. 66, 67 ; Origène, Cels. 1, 32. 69 ; e.a.) : elle n’était pas motivée par la mythologie païenne ou par quelque adaptation aux idées du temps. Le sens de cet événement n’est accessible qu’à la foi qui le voit dans ce " lien qui relie les mystères entre eux " (DS 3016), dans l’ensemble des mystères du Christ, de son Incarnation à sa Pâque. S. Ignace d’Antioche témoigne déjà de ce lien : " Le prince de ce monde a ignoré la virginité de Marie et son enfantement, de même que la mort du Seigneur : trois mystères retentissants qui furent accomplis dans le silence de Dieu " (Eph. 19, 1 ; cf. 1 Co 2, .
Marie – " toujours Vierge "
499 L’approfondissement de sa foi en la maternité virginale a conduit l’Église à confesser la virginité réelle et perpétuelle de Marie (cf. DS 427) même dans l’enfantement du Fils de Dieu fait homme (cf. DS 291 ; 294 ; 442 ; 503 ; 571 ; 1880). En effet la naissance du Christ " n’a pas diminué, mais consacré l’intégrité virginale " de sa mère (LG 57). La liturgie de l’Église célèbre Marie comme la Aeiparthenos, " toujours vierge " (cf. LG 52).
500 A cela on objecte parfois que l’Écriture mentionne des frères et sœurs de Jésus (cf. Mc 3, 31-35 ; 6, 3 ; 1 Co 9, 5 ; Ga 1, 19). L’Église a toujours compris ces passages comme ne désignant pas d’autres enfants de la Vierge Marie : en effet Jacques et Joseph, " frères de Jésus " (Mt 13, 55), sont les fils d’une Marie disciple du Christ (cf. Mt 27, 56) qui est désignée de manière significative comme " l’autre Marie " (Mt 28, 1). Il s’agit de proches parents de Jésus, selon une expression connue de l’Ancien Testament (cf. Gn 13, 8 ; 14, 16 ; 29, 15 ; etc.).
501 Jésus est le Fils unique de Marie. Mais la maternité spirituelle de Marie (cf. Jn 19, 26-27 ; Ap 12, 17) s’étend à tous les hommes qu’il est venu sauver : " Elle engendra son Fils, dont Dieu a fait ‘l’aîné d’une multitude de frères’ (Rm 8, 29), c’est-à-dire de croyants, à la naissance et à l’éducation desquels elle apporte la coopération de son amour maternel " (LG 63).
La maternité virginale de Marie dans le dessein de Dieu
502 Le regard de la foi peut découvrir, en lien avec l’ensemble de la Révélation, les raisons mystérieuses pour lesquelles Dieu, dans son dessein salvifique, a voulu que son Fils naisse d’une vierge. Ces raisons touchent aussi bien la personne et la mission rédemptrice du Christ que l’accueil de cette mission par Marie pour tous les hommes :
503 La virginité de Marie manifeste l’initiative absolue de Dieu dans l’Incarnation. Jésus n’a que Dieu comme Père (cf. Lc 2, 48-49). " La nature humaine qu’il a prise ne l’a jamais éloigné du Père (...) ; naturellement Fils de son Père par sa divinité, naturellement fils de sa mère par son humanité, mais proprement Fils de Dieu dans ses deux natures " (Cc. Frioul en 796 : DS 619).
504 Jésus est conçu du Saint-Esprit dans le sein de la Vierge Marie parce qu’il est le Nouvel Adam (cf. 1 Co 15, 45) qui inaugure la création nouvelle : " Le premier homme, issu du sol, est terrestre ; le second homme, lui, vient du ciel " (1 Co 15, 47). L’humanité du Christ est, dès sa conception, remplie de l’Esprit Saint car Dieu " lui donne l’Esprit sans mesure " (Jn 3, 34). C’est de " sa plénitude " à lui, tête de l’humanité rachetée (cf. Col 1, 18), que " nous avons reçu grâce sur grâce " (Jn 1, 16).
505 Jésus, le Nouvel Adam, inaugure par sa conception virginale la nouvelle naissance des enfants d’adoption dans l’Esprit Saint par la foi. " Comment cela se fera-t-il ? " (Lc 1, 34 ; cf. Jn 3, 9). La participation à la vie divine ne vient pas " du sang, ni du vouloir de chair, ni du vouloir d’homme, mais de Dieu " (Jn 1, 13). L’accueil de cette vie est virginal car celle-ci est entièrement donnée par l’Esprit à l’homme. Le sens sponsal de la vocation humaine par rapport à Dieu (cf. 2 Co 11, 2) est accompli parfaitement dans la maternité virginale de Marie.
506 Marie est vierge parce que sa virginité est le signe de sa foi " que nul doute n’altère " (LG 63) et de sa donation sans partage à la volonté de Dieu (cf. 1 Co 7, 34-35). C’est sa foi qui lui donne de devenir la mère du Sauveur : " Bienheureuse Marie, plus encore parce qu’elle a reçu la foi du Christ que parce qu’Elle a conçu la chair du Christ " (S. Augustin, virg. 3 : PL 40, 398).
507 Marie est à la fois vierge et mère car elle est la figure et la plus parfaite réalisation de l’Église (cf. LG 63) : " L’Église devient à son tour une Mère, grâce à la parole de Dieu qu’elle reçoit dans la foi : par la prédication en effet, et par le Baptême elle engendre, à une vie nouvelle et immortelle, des fils conçus du Saint-Esprit et nés de Dieu. Elle est aussi vierge, ayant donné à son Époux sa foi, qu’elle garde intègre et pure " (LG 64).
EN BREF
508 Dans la descendance d’Eve, Dieu a choisi la Vierge Marie pour être la Mère de son Fils. " Pleine de grâce ", elle est " le fruit le plus excellent de la Rédemption " (SC 103) : dès le premier instant de sa conception, elle est totalement préservée de la tache du péché originel et elle est restée pure de tout péché personnel tout au long de sa vie.
509 Marie est vraiment " Mère de Dieu " puisqu’elle est la mère du Fils éternel de Dieu fait homme, qui est Dieu lui-même.
510 Marie " est restée Vierge en concevant son Fils, Vierge en l’enfantant, Vierge en le portant, Vierge en le nourrissant de son sein, Vierge toujours " (S. Augustin, serm. 186, 1 : PL 38, 999) : de tout son être elle est " la servante du Seigneur " (Lc 1, 38).
511 La Vierge Marie a " coopéré au salut des hommes avec sa foi et son obéissance libres " (LG 56). Elle a prononcé son oui " au nom de toute la nature humaine " (S. Thomas d’A., s. th. 3, 30, 1) : Par son obéissance, elle est devenue la nouvelle Eve, mère des vivants.
http://www.vatican.va/archive/FRA0013/__P1H.HTM
Paragraphe 2. " ... CONÇU DU SAINT-ESPRIT, NE DE LA VIERGE MARIE "
I. Conçu du Saint-Esprit...
484 L’Annonciation à Marie inaugure la " plénitude des temps " (Ga 4, 4), c’est-à-dire l’accomplissement des promesses et des préparations. Marie est invitée à concevoir Celui en qui habitera " corporellement la plénitude de la divinité " (Col 2, 9). La réponse divine à son " comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d’homme ? " (Lc 1, 34) est donnée par la puissance de l’Esprit : " L’Esprit Saint viendra sur toi " (Lc 1, 35).
485 La mission de l’Esprit Saint est toujours conjointe et ordonnée à celle du Fils (cf. Jn 16, 14-15). L’Esprit Saint est envoyé pour sanctifier le sein de la Vierge Marie et la féconder divinement, lui qui est " le Seigneur qui donne la Vie ", en faisant qu’elle conçoive le Fils éternel du Père dans une humanité tirée de la sienne.
486 Le Fils unique du Père en étant conçu comme homme dans le sein de la Vierge Marie est " Christ ", c’est-à-dire oint par l’Esprit Saint (cf. Mt 1, 20 ; Lc 1, 35), dès le début de son existence humaine, même si sa manifestation n’a lieu que progressivement : aux bergers (cf. Lc 2, 8-20), aux mages (cf. Mt 2, 1-12), à Jean-Baptiste (cf. Jn 1, 31-34), aux disciples (cf. Jn 2, 11). Toute la vie de Jésus-Christ manifestera donc " comment Dieu l’a oint d’Esprit et de puissance " (Ac 10, 38).
II. ... Né de la Vierge Marie
487 Ce que la foi catholique croit au sujet de Marie se fonde sur ce qu’elle croit au sujet du Christ, mais ce qu’elle enseigne sur Marie éclaire à son tour sa foi au Christ.
La prédestination de Marie
488 " Dieu a envoyé son Fils " (Ga 4, 4), mais pour lui " façonner un corps " (cf. He 10, 5) il a voulu la libre coopération d’une créature. Pour cela, de toute éternité, Dieu a choisi, pour être la Mère de Son Fils, une fille d’Israël, une jeune juive de Nazareth en Galilée, " une vierge fiancée à un homme du nom de Joseph, de la maison de David, et le nom de la vierge était Marie " (Lc 1, 26-27) :
Le Père des miséricordes a voulu que l’Incarnation fût précédée par une acceptation de la part de cette Mère prédestinée, en sorte que, une femme ayant contribué à l’œuvre de mort, de même une femme contribuât aussi à la vie (LG 56 ; cf. 61).
489 Tout au long de l’Ancienne Alliance, la mission de Marie a été préparée par celle de saintes femmes. Tout au commencement, il y a Eve : malgré sa désobéissance, elle reçoit la promesse d’une descendance qui sera victorieuse du Malin (cf. Gn 3, 15) et celle d’être la mère de tous les vivants (cf. Gn 3, 20). En vertu de cette promesse, Sara conçoit un fils malgré son grand âge (cf. Gn 18, 10-14 ; 21, 1-2). Contre toute attente humaine, Dieu choisit ce qui était tenu pour impuissant et faible (cf. 1 Co 1, 27) pour montrer sa fidélité à sa promesse : Anne, la mère de Samuel (cf. 1 S 1), Débora, Ruth, Judith et Esther, et beaucoup d’autres femmes. Marie " occupe la première place parmi ces humbles et ces pauvres du Seigneur qui espèrent et reçoivent le salut de lui avec confiance. Avec elle, la fille de Sion par excellence, après la longue attente de la promesse, s’accomplissent les temps et s’instaure l’économie nouvelle " (LG 55).
L’Immaculée Conception
490 Pour être la Mère du Sauveur, Marie " fut pourvue par Dieu de dons à la mesure d’une si grande tâche " (LG 56). L’ange Gabriel, au moment de l’Annonciation la salue comme " pleine de grâce " (Lc 1, 28). En effet, pour pouvoir donner l’assentiment libre de sa foi à l’annonce de sa vocation, il fallait qu’elle soit toute portée par la grâce de Dieu.
491 Au long des siècles l’Église a pris conscience que Marie, " comblée de grâce " par Dieu (Lc 1, 28), avait été rachetée dès sa conception. C’est ce que confesse le dogme de l’Immaculée Conception, proclamé en 1854 par le pape Pie IX :
La bienheureuse Vierge Marie a été, au premier instant de sa conception, par une grâce et une faveur singulière du Dieu Tout-Puissant, en vue des mérites de Jésus-Christ Sauveur du genre humain, préservée intacte de toute souillure du péché originel (DS 2803).
492 Cette " sainteté éclatante absolument unique " dont elle est " enrichie dès le premier instant de sa conception " (LG 56) lui vient tout entière du Christ : elle est " rachetée de façon éminente en considération des mérites de son Fils " (LG 53). Plus que toute autre personne créée, le Père l’a " bénie par toutes sortes de bénédictions spirituelles, aux cieux, dans le Christ " (Ep 1, 3). Il l’a " élue en Lui, dès avant la fondation du monde, pour être sainte et immaculée en sa présence, dans l’amour " (cf. Ep 1, 4).
493 Les Pères de la tradition orientale appellent la Mère de Dieu " la Toute Sainte " (Panaghia), ils la célèbrent comme " indemne de toute tache de péché, ayant été pétrie par l’Esprit Saint, et formée comme une nouvelle créature " (LG 56). Par la grâce de Dieu, Marie est restée pure de tout péché personnel tout au long de sa vie.
" Qu’il me soit fait selon ta parole... "
494 A l’annonce qu’elle enfantera " le Fils du Très Haut " sans connaître d’homme, par la vertu de l’Esprit Saint (cf. Lc 1, 28-37), Marie a répondu par " l’obéissance de la foi " (Rm 1, 5), certaine que " rien n’est impossible à Dieu " : " Je suis la servante du Seigneur ; qu’il m’advienne selon ta parole " (Lc 1, 37-38). Ainsi, donnant à la parole de Dieu son consentement, Marie devint Mère de Jésus et, épousant à plein cœur, sans que nul péché la retienne, la volonté divine de salut, se livra elle-même intégralement à la personne et à l’œuvre de son Fils, pour servir, dans sa dépendance et avec lui, par la grâce de Dieu, au mystère de la Rédemption (cf. LG 56) :
Comme dit S. Irénée, " par son obéissance elle est devenue, pour elle-même et pour tout le genre humain, cause de salut " (Hær. 3, 22, 4). Aussi, avec lui, bon nombre d’anciens Pères disent : " Le nœud dû à la désobéissance d’Eve, s’est dénoué par l’obéissance de Marie ; ce que la vierge Eve avait noué par son incrédulité, la Vierge Marie l’a dénoué par sa foi " (cf. ibid.) ; comparant Marie avec Eve, ils appellent Marie " la Mère des vivants " et déclarent souvent : " par Eve la mort, par Marie la vie " (LG 56).
La maternité divine de Marie
495 Appelée dans les Évangiles " la mère de Jésus " (Jn 2, 1 ; 19, 25 ; cf. Mt 13, 55), Marie est acclamée, sous l’impulsion de l’Esprit, dès avant la naissance de son fils, comme " la mère de mon Seigneur " (Lc 1, 43). En effet, Celui qu’elle a conçu comme homme du Saint-Esprit et qui est devenu vraiment son Fils selon la chair, n’est autre que le Fils éternel du Père, la deuxième Personne de la Sainte Trinité. L’Église confesse que Marie est vraiment Mère de Dieu (Theotokos) (cf. DS 251).
La virginité de Marie
496 Dès les premières formulations de la foi (cf. DS 10-64), l’Église a confessé que Jésus a été conçu par la seule puissance du Saint-Esprit dans le sein de la Vierge Marie, affirmant aussi l’aspect corporel de cet événement : Jésus a été conçu " de l’Esprit Saint sans semence virile " (Cc. Latran en 649 : DS 503). Les Pères voient dans la conception virginale le signe que c’est vraiment le Fils de Dieu qui est venu dans une humanité comme la nôtre :
Ainsi, S. Ignace d’Antioche (début IIe siècle) : " Vous êtes fermement convaincus au sujet de notre Seigneur qui est véritablement de la race de David selon la chair (cf. Rm 1, 3), Fils de Dieu selon la volonté et la puissance de Dieu (cf. Jn 1, 13), véritablement né d’une vierge, (...) il a été véritablement cloué pour nous dans sa chair sous Ponce Pilate (...) il a véritablement souffert, comme il est aussi véritablement ressuscité " (Smyrn. 1-2).
497 Les récits évangéliques (cf. Mt 1, 18-25 ; Lc 1, 26-38) comprennent la conception virginale comme une œuvre divine qui dépasse toute compréhension et toute possibilité humaines (cf. Lc 1, 34) : " Ce qui a été engendré en elle vient de l’Esprit Saint ", dit l’ange à Joseph au sujet de Marie, sa fiancée (Mt 1, 20). L’Église y voit l’accomplissement de la promesse divine donnée par le prophète Isaïe : " Voici que la vierge concevra et enfantera un fils " (Is 7, 14, d’après la traduction grecque de Mt 1, 23).
498 On a été parfois troublé par le silence de l’Évangile de S. Marc et des Épîtres du Nouveau Testament sur la conception virginale de Marie. On a aussi pu se demander s’il ne s’agissait pas ici de légendes ou de constructions théologiques sans prétentions historiques. A quoi il faut répondre : La foi en la conception virginale de Jésus a rencontré vive opposition, moqueries ou incompréhension de la part des non-croyants, juifs et païens (cf. S. Justin, dial. 66, 67 ; Origène, Cels. 1, 32. 69 ; e.a.) : elle n’était pas motivée par la mythologie païenne ou par quelque adaptation aux idées du temps. Le sens de cet événement n’est accessible qu’à la foi qui le voit dans ce " lien qui relie les mystères entre eux " (DS 3016), dans l’ensemble des mystères du Christ, de son Incarnation à sa Pâque. S. Ignace d’Antioche témoigne déjà de ce lien : " Le prince de ce monde a ignoré la virginité de Marie et son enfantement, de même que la mort du Seigneur : trois mystères retentissants qui furent accomplis dans le silence de Dieu " (Eph. 19, 1 ; cf. 1 Co 2, .
Marie – " toujours Vierge "
499 L’approfondissement de sa foi en la maternité virginale a conduit l’Église à confesser la virginité réelle et perpétuelle de Marie (cf. DS 427) même dans l’enfantement du Fils de Dieu fait homme (cf. DS 291 ; 294 ; 442 ; 503 ; 571 ; 1880). En effet la naissance du Christ " n’a pas diminué, mais consacré l’intégrité virginale " de sa mère (LG 57). La liturgie de l’Église célèbre Marie comme la Aeiparthenos, " toujours vierge " (cf. LG 52).
500 A cela on objecte parfois que l’Écriture mentionne des frères et sœurs de Jésus (cf. Mc 3, 31-35 ; 6, 3 ; 1 Co 9, 5 ; Ga 1, 19). L’Église a toujours compris ces passages comme ne désignant pas d’autres enfants de la Vierge Marie : en effet Jacques et Joseph, " frères de Jésus " (Mt 13, 55), sont les fils d’une Marie disciple du Christ (cf. Mt 27, 56) qui est désignée de manière significative comme " l’autre Marie " (Mt 28, 1). Il s’agit de proches parents de Jésus, selon une expression connue de l’Ancien Testament (cf. Gn 13, 8 ; 14, 16 ; 29, 15 ; etc.).
501 Jésus est le Fils unique de Marie. Mais la maternité spirituelle de Marie (cf. Jn 19, 26-27 ; Ap 12, 17) s’étend à tous les hommes qu’il est venu sauver : " Elle engendra son Fils, dont Dieu a fait ‘l’aîné d’une multitude de frères’ (Rm 8, 29), c’est-à-dire de croyants, à la naissance et à l’éducation desquels elle apporte la coopération de son amour maternel " (LG 63).
La maternité virginale de Marie dans le dessein de Dieu
502 Le regard de la foi peut découvrir, en lien avec l’ensemble de la Révélation, les raisons mystérieuses pour lesquelles Dieu, dans son dessein salvifique, a voulu que son Fils naisse d’une vierge. Ces raisons touchent aussi bien la personne et la mission rédemptrice du Christ que l’accueil de cette mission par Marie pour tous les hommes :
503 La virginité de Marie manifeste l’initiative absolue de Dieu dans l’Incarnation. Jésus n’a que Dieu comme Père (cf. Lc 2, 48-49). " La nature humaine qu’il a prise ne l’a jamais éloigné du Père (...) ; naturellement Fils de son Père par sa divinité, naturellement fils de sa mère par son humanité, mais proprement Fils de Dieu dans ses deux natures " (Cc. Frioul en 796 : DS 619).
504 Jésus est conçu du Saint-Esprit dans le sein de la Vierge Marie parce qu’il est le Nouvel Adam (cf. 1 Co 15, 45) qui inaugure la création nouvelle : " Le premier homme, issu du sol, est terrestre ; le second homme, lui, vient du ciel " (1 Co 15, 47). L’humanité du Christ est, dès sa conception, remplie de l’Esprit Saint car Dieu " lui donne l’Esprit sans mesure " (Jn 3, 34). C’est de " sa plénitude " à lui, tête de l’humanité rachetée (cf. Col 1, 18), que " nous avons reçu grâce sur grâce " (Jn 1, 16).
505 Jésus, le Nouvel Adam, inaugure par sa conception virginale la nouvelle naissance des enfants d’adoption dans l’Esprit Saint par la foi. " Comment cela se fera-t-il ? " (Lc 1, 34 ; cf. Jn 3, 9). La participation à la vie divine ne vient pas " du sang, ni du vouloir de chair, ni du vouloir d’homme, mais de Dieu " (Jn 1, 13). L’accueil de cette vie est virginal car celle-ci est entièrement donnée par l’Esprit à l’homme. Le sens sponsal de la vocation humaine par rapport à Dieu (cf. 2 Co 11, 2) est accompli parfaitement dans la maternité virginale de Marie.
506 Marie est vierge parce que sa virginité est le signe de sa foi " que nul doute n’altère " (LG 63) et de sa donation sans partage à la volonté de Dieu (cf. 1 Co 7, 34-35). C’est sa foi qui lui donne de devenir la mère du Sauveur : " Bienheureuse Marie, plus encore parce qu’elle a reçu la foi du Christ que parce qu’Elle a conçu la chair du Christ " (S. Augustin, virg. 3 : PL 40, 398).
507 Marie est à la fois vierge et mère car elle est la figure et la plus parfaite réalisation de l’Église (cf. LG 63) : " L’Église devient à son tour une Mère, grâce à la parole de Dieu qu’elle reçoit dans la foi : par la prédication en effet, et par le Baptême elle engendre, à une vie nouvelle et immortelle, des fils conçus du Saint-Esprit et nés de Dieu. Elle est aussi vierge, ayant donné à son Époux sa foi, qu’elle garde intègre et pure " (LG 64).
EN BREF
508 Dans la descendance d’Eve, Dieu a choisi la Vierge Marie pour être la Mère de son Fils. " Pleine de grâce ", elle est " le fruit le plus excellent de la Rédemption " (SC 103) : dès le premier instant de sa conception, elle est totalement préservée de la tache du péché originel et elle est restée pure de tout péché personnel tout au long de sa vie.
509 Marie est vraiment " Mère de Dieu " puisqu’elle est la mère du Fils éternel de Dieu fait homme, qui est Dieu lui-même.
510 Marie " est restée Vierge en concevant son Fils, Vierge en l’enfantant, Vierge en le portant, Vierge en le nourrissant de son sein, Vierge toujours " (S. Augustin, serm. 186, 1 : PL 38, 999) : de tout son être elle est " la servante du Seigneur " (Lc 1, 38).
511 La Vierge Marie a " coopéré au salut des hommes avec sa foi et son obéissance libres " (LG 56). Elle a prononcé son oui " au nom de toute la nature humaine " (S. Thomas d’A., s. th. 3, 30, 1) : Par son obéissance, elle est devenue la nouvelle Eve, mère des vivants.
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Marie a-t-elle eu d'autres enfants
Bonjour,
Seules des traces historiques pourraient mettre tout le monde d'accord.
Cependant, vu que des familles chrétiennes restent des modèles pour l'Eglise,
je suis prête à accepter tout ce que me diront nos "docteurs de la loi".
(On ne s'improvise pas théologien).
Très bonne journée à vous
Seules des traces historiques pourraient mettre tout le monde d'accord.
Cependant, vu que des familles chrétiennes restent des modèles pour l'Eglise,
je suis prête à accepter tout ce que me diront nos "docteurs de la loi".
(On ne s'improvise pas théologien).
Très bonne journée à vous
françoise dumoulin- Avec Saint Thomas d'Aquin
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Re: Marie a-t-elle eu d'autres enfants
Vous verrez qu’un jour il y aura un pour dire qu’on a retrouvé la tombe de Marie. Les fumées de Satan sont épaisses ces derniers temps et ne reculent devant rien.
Erg74- Pour le roi
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Re: Marie a-t-elle eu d'autres enfants
Erg74 a écrit:Vous verrez qu’un jour il y aura un pour dire qu’on a retrouvé la tombe de Marie. Les fumées de Satan sont épaisses ces derniers temps et ne reculent devant rien.
Malheureusement oui, le démon profitant désormais du manque de formation doctrinale de l'ensemble des baptisés, qui n'ont plus beaucoup de références sûres et ainsi n'arrivent pas à faire face à la contradiction ou aux questions piégeuses que l'on peut leur poser.
Bien amicalement en Jésus Marie.
Bientôt, la division entre les chrétiens n'existera plus. Une fois que les dates de Pâques seront unifiées, l'Esprit Saint fera l'Unité tant attendue :
http://jeanderoquefort.free.fr/3_4_14_unite_chretiens.html
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Marie a-t-elle eu d'autres enfants
Non , Marie n'a pas eu d'autres enfants. Tout ça part d'une mode ou d"un désir malsain, de détruire le sacré et de tout ravaler au niveau de notre basse humanité. De ce temps-ci , il ne faut surtout pas se fier au titre de théologien, ou scientifique pour accréditer toutes ces théories.
regcar- Va recevoir Jésus Christ
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Re: Marie a-t-elle eu d'autres enfants
Je suis ému devant ce théologien et historien qui
1-Ne distingue pas entre un Judéen,un Juif et un Israelite.
Tout Juif n'est pas forcément Israelite et tout Israelite n'est pas forcément un Juif.Par conséquent Jésus le Judéen ,selon lui,est juif...
Quelle erreur flagrante.....Jésus qui s'est radicalisé par le message de l'Evangile du Judaisme ne peut pas être JUIF,c'est Judéen Israelite Monsieur Joseph Doré
2-Des frères de Jésus.Oui pour un européen comme Joseph Doré les Frères ne sont pas des cousins...Ce n'est pas la même chose....Or chez les Sémites ( Spécialement les Arabes et les Israelites ) il n'y a pas un terme qui désigne Cousin: en Hebreux,en Arabe,en Araméen,en Nabateen,en Syriaque,en Phénicien il n'ya pas un seul mot pour dire COUSIN;;;;
Oh mon cher Joseph Doré vous êtes pourtant théologien.... et vous le savez,pour dire cousin les Arabes et les hebreux disent ceci ( Fils de mon Oncle:IBN Amm en arabe et Ben Ammou en Araméen et en Hebreux....Et ce n'est pas fini car la famille de l'Arabie est large et très soudée le Cousin est aussi appelé Frère et la cousine ,Soeur.;;
C'est vraiment dommage
Ce qui echappe à Joseph Doré c'est le fait que Ste Marie aurait couché avec un homme ce qui laisse un doute sur le caractère miraculeux de la naissance de Jésus....Même postérieurement à la naissance de Jésus il est inconcevable que Ste Marie aurait eu un Mari....Quelle tricherie et quel escroquerie!!!!!!!!Le Sperme d'un homme qui aurait touché Ste Marie!quelle honte Protestante mon cher Joseph Doré
1-Ne distingue pas entre un Judéen,un Juif et un Israelite.
Tout Juif n'est pas forcément Israelite et tout Israelite n'est pas forcément un Juif.Par conséquent Jésus le Judéen ,selon lui,est juif...
Quelle erreur flagrante.....Jésus qui s'est radicalisé par le message de l'Evangile du Judaisme ne peut pas être JUIF,c'est Judéen Israelite Monsieur Joseph Doré
2-Des frères de Jésus.Oui pour un européen comme Joseph Doré les Frères ne sont pas des cousins...Ce n'est pas la même chose....Or chez les Sémites ( Spécialement les Arabes et les Israelites ) il n'y a pas un terme qui désigne Cousin: en Hebreux,en Arabe,en Araméen,en Nabateen,en Syriaque,en Phénicien il n'ya pas un seul mot pour dire COUSIN;;;;
Oh mon cher Joseph Doré vous êtes pourtant théologien.... et vous le savez,pour dire cousin les Arabes et les hebreux disent ceci ( Fils de mon Oncle:IBN Amm en arabe et Ben Ammou en Araméen et en Hebreux....Et ce n'est pas fini car la famille de l'Arabie est large et très soudée le Cousin est aussi appelé Frère et la cousine ,Soeur.;;
C'est vraiment dommage
Ce qui echappe à Joseph Doré c'est le fait que Ste Marie aurait couché avec un homme ce qui laisse un doute sur le caractère miraculeux de la naissance de Jésus....Même postérieurement à la naissance de Jésus il est inconcevable que Ste Marie aurait eu un Mari....Quelle tricherie et quel escroquerie!!!!!!!!Le Sperme d'un homme qui aurait touché Ste Marie!quelle honte Protestante mon cher Joseph Doré
Lotfi- Dans la prière
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Re: Marie a-t-elle eu d'autres enfants
Cette thèse selon laquelle la Vierge Marie aurait eu d'autres enfants est soutenue par les protestants ,protestants évangéliques qu n'en démordent pas .Lotfi a écrit:Je suis ému devant ce théologien et historien qui
1- qui echappe à Joseph Doré c'est le fait que Ste Marie aurait couché avec un homme ce qui laisse un doute sur le caractère miraculeux de la naissance de Jésus....Même postérieurement à la naissance de Jésus il est inconcevable que Ste Marie aurait eu un Mari....Quelle tricherie et quel escroquerie!!!!!!!!Le Sperme d'un homme qui aurait touché Ste Marie!quelle honte Protestante mon cher Joseph Doré
Donc Monseigneur Doré nous donne une vision protestante mensongère de la virginité de la Vierge Marie .
Et voilà encore une autre divergence importante qui séparent les protestants des catholiques alors qu'on veut nous faire croire que ce qui nous unit est plus important que ce qui nous sépare.La belle blague !
Zamie- Enfant de Dieu
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Re: Marie a-t-elle eu d'autres enfants
Elle est très combattue par ceux qui étant fange et pourriture n'admettent pas qu'une créature humaine comme eux, puisse être aile et lumière, la virginité de Marie après l'enfantement et la chasteté de Joseph. Ils sont déchus en leur âme tellement corrompue, en leur esprit prostitué à la chair, au point d'être incapables de penser qu'un homme puisse respecter la femme en voyant en elle l'âme et non la chair et s'élever au point de vivre dans une atmosphère surnaturelle, désirant non ce qui est charnel, mais ce qui est divin.
Eh bien, à ces négateurs de la beauté suprême, à ces vers incapables de devenir papillons, à ces reptiles souillés de la bave de leurs passions, incapables de comprendre la beauté d'un lys, Moi, je dis que Marie fut et demeura vierge, et que l'âme seulement fut mariée à Joseph, comme son esprit fut uniquement uni à l'Esprit de Dieu et par son opération conçut l'Unique qu'Elle porta : Moi, Jésus Christ, Fils Unique de Dieu et de Marie.
Ce n'est pas une tradition qui a fleuri par la suite à cause d'un amoureux respect pour la Bienheureuse qui fut ma Mère. C'est une vérité et dès les premiers temps elle fut connue.
Matthieu n'est pas né dans les siècles suivants. Il était contemporain de Marie. Matthieu n'était pas un pauvre ignorant, un sauvage crédule et susceptible de croire à une quelconque histoire. C'était un receveur, diriez-vous maintenant, un gabelou, disions-nous alors. Il savait voir, entendre, comprendre, distinguer la vérité de l'erreur. Matthieu n'a pas appris les choses par ouï-dire, par des personnes interposées. Il a recueilli ses renseignements des lèvres de Marie à laquelle son amour pour le Maître et la vérité, l'avait engagé à demander des renseignements.
Je ne pense pas que ces négateurs de l'inviolabilité de Marie pensent qu'elle ait pu mentir. Mes parents eux-mêmes auraient pu la démentir si elle avait eu d'autres enfants. Jacques, Jude, Simon et Joseph étaient des contemporains de Matthieu. Il était donc facile à ce dernier de confronter les versions s'il avait existé plusieurs versions. Or Matthieu ne dit jamais : "Lève-toi et prends ta femme". Il dit : "Prends la Mère de Celui-ci". Il dit d'abord : "Vierge épousée à Joseph"; "Joseph son époux".
Qu'ils ne viennent pas me dire ces négateurs que c'était une manière de parler des Hébreux, comme si le terme de "femme" eût été infamant. Non, négateurs de la Pureté. Dès les premières paroles de la Bible, on lit : "...et il s'unira à sa femme" [url=http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME 01/01-059.htm#_ftn3][size=13][3][/url]. Avant la consommation du mariage, on l'appelle "compagne" et après "femme" à diverses reprises et en plusieurs chapitres. Il en est ainsi pour les épouses des fils d'Adam[url=http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME 01/01-059.htm#_ftn4][/url]. De même de Sara appelée "femme" d'Abraham : "Sara ta femme"[url=http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME 01/01-059.htm#_ftn5][/url]. Et : "Prends ta femme et tes deux filles", est-il dit à Lot[url=http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME 01/01-059.htm#_ftn6][/url]. Dans le livre de Ruth est-il écrit : "La Moabite femme de Mahlôn"[url=http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME 01/01-059.htm#_ftn7][/url]. Dans le premier Livre des Rois, on dit "Elqana eut deux femmes"[url=http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME 01/01-059.htm#_ftn8][/url]; et de plus : "Puis Elqana connut sa femme Anne"[url=http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME 01/01-059.htm#_ftn9][/url]; et encore "Elle bénit Elqana et la femme de celui-ci" [url=http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME 01/01-059.htm#_ftn10][/url]. Et, toujours au Livre des Rois, il est dit : "Bethsabée, femme d'Urie le Hittite, devint femme de David et lui donna un fils"[url=http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME 01/01-059.htm#_ftn11][/url]. Et que lit-on dans le Livre de Tobie, livre d'azur que l'Église vous chante à vos noces pour vous conseiller d'être saints dans le mariage ? On lit : "Or quand Tobie accompagné de sa femme et de son fils arriva... " et encore : "Tobie réussit à s'enfuir avec son fils et sa femme ".
Et dans les Évangiles, c'est-à-dire à l'époque du Christ où par conséquent on écrivait en langage moderne - moderne pour ce temps-là - et où il n'y avait pas lieu par conséquent de supposer possibles des erreurs de transcription, il est dit précisément dans Matthieu au chapitre 22 : "...et le premier, ayant pris femme, mourut et laissa sa femme à son frère" . Et Marc au chapitre 10 : "qui répudie sa femme" . Et Luc appelle Élisabeth femme de Zacharie, quatre fois de suite. Et au chapitre 8 : "Jeanne, femme de Chouza". [url=http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME 01/01-059.htm#_ftn16][/url]
Comme vous le voyez, ce nom n'était pas un vocable proscrit par ceux qui suivaient les chemins du Seigneur, un vocable impur qu'il ne fallait pas proférer et encore moins écrire, là où il était question de Dieu et de ses œuvres admirables. Et l'ange en disant : "l'Enfant et la Mère de Celui-ci" vous montre que Marie fut la vraie Mère de Jésus sans être la femme de Joseph. Elle restera toujours la Vierge épouse de Joseph[/size]
Extraits de "L’évangile tel qu'il m'a été révélé" de Maria Valtorta (Tome1;chapitre59)
Eh bien, à ces négateurs de la beauté suprême, à ces vers incapables de devenir papillons, à ces reptiles souillés de la bave de leurs passions, incapables de comprendre la beauté d'un lys, Moi, je dis que Marie fut et demeura vierge, et que l'âme seulement fut mariée à Joseph, comme son esprit fut uniquement uni à l'Esprit de Dieu et par son opération conçut l'Unique qu'Elle porta : Moi, Jésus Christ, Fils Unique de Dieu et de Marie.
Ce n'est pas une tradition qui a fleuri par la suite à cause d'un amoureux respect pour la Bienheureuse qui fut ma Mère. C'est une vérité et dès les premiers temps elle fut connue.
Matthieu n'est pas né dans les siècles suivants. Il était contemporain de Marie. Matthieu n'était pas un pauvre ignorant, un sauvage crédule et susceptible de croire à une quelconque histoire. C'était un receveur, diriez-vous maintenant, un gabelou, disions-nous alors. Il savait voir, entendre, comprendre, distinguer la vérité de l'erreur. Matthieu n'a pas appris les choses par ouï-dire, par des personnes interposées. Il a recueilli ses renseignements des lèvres de Marie à laquelle son amour pour le Maître et la vérité, l'avait engagé à demander des renseignements.
Je ne pense pas que ces négateurs de l'inviolabilité de Marie pensent qu'elle ait pu mentir. Mes parents eux-mêmes auraient pu la démentir si elle avait eu d'autres enfants. Jacques, Jude, Simon et Joseph étaient des contemporains de Matthieu. Il était donc facile à ce dernier de confronter les versions s'il avait existé plusieurs versions. Or Matthieu ne dit jamais : "Lève-toi et prends ta femme". Il dit : "Prends la Mère de Celui-ci". Il dit d'abord : "Vierge épousée à Joseph"; "Joseph son époux".
Qu'ils ne viennent pas me dire ces négateurs que c'était une manière de parler des Hébreux, comme si le terme de "femme" eût été infamant. Non, négateurs de la Pureté. Dès les premières paroles de la Bible, on lit : "...et il s'unira à sa femme" [url=http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME 01/01-059.htm#_ftn3][size=13][3][/url]. Avant la consommation du mariage, on l'appelle "compagne" et après "femme" à diverses reprises et en plusieurs chapitres. Il en est ainsi pour les épouses des fils d'Adam[url=http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME 01/01-059.htm#_ftn4][/url]. De même de Sara appelée "femme" d'Abraham : "Sara ta femme"[url=http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME 01/01-059.htm#_ftn5][/url]. Et : "Prends ta femme et tes deux filles", est-il dit à Lot[url=http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME 01/01-059.htm#_ftn6][/url]. Dans le livre de Ruth est-il écrit : "La Moabite femme de Mahlôn"[url=http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME 01/01-059.htm#_ftn7][/url]. Dans le premier Livre des Rois, on dit "Elqana eut deux femmes"[url=http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME 01/01-059.htm#_ftn8][/url]; et de plus : "Puis Elqana connut sa femme Anne"[url=http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME 01/01-059.htm#_ftn9][/url]; et encore "Elle bénit Elqana et la femme de celui-ci" [url=http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME 01/01-059.htm#_ftn10][/url]. Et, toujours au Livre des Rois, il est dit : "Bethsabée, femme d'Urie le Hittite, devint femme de David et lui donna un fils"[url=http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME 01/01-059.htm#_ftn11][/url]. Et que lit-on dans le Livre de Tobie, livre d'azur que l'Église vous chante à vos noces pour vous conseiller d'être saints dans le mariage ? On lit : "Or quand Tobie accompagné de sa femme et de son fils arriva... " et encore : "Tobie réussit à s'enfuir avec son fils et sa femme ".
Et dans les Évangiles, c'est-à-dire à l'époque du Christ où par conséquent on écrivait en langage moderne - moderne pour ce temps-là - et où il n'y avait pas lieu par conséquent de supposer possibles des erreurs de transcription, il est dit précisément dans Matthieu au chapitre 22 : "...et le premier, ayant pris femme, mourut et laissa sa femme à son frère" . Et Marc au chapitre 10 : "qui répudie sa femme" . Et Luc appelle Élisabeth femme de Zacharie, quatre fois de suite. Et au chapitre 8 : "Jeanne, femme de Chouza". [url=http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME 01/01-059.htm#_ftn16][/url]
Comme vous le voyez, ce nom n'était pas un vocable proscrit par ceux qui suivaient les chemins du Seigneur, un vocable impur qu'il ne fallait pas proférer et encore moins écrire, là où il était question de Dieu et de ses œuvres admirables. Et l'ange en disant : "l'Enfant et la Mère de Celui-ci" vous montre que Marie fut la vraie Mère de Jésus sans être la femme de Joseph. Elle restera toujours la Vierge épouse de Joseph[/size]
Extraits de "L’évangile tel qu'il m'a été révélé" de Maria Valtorta (Tome1;chapitre59)
Yeshoua- Avec Saint Joseph
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Re: Marie a-t-elle eu d'autres enfants
Oui en effet les bien-fondés de Joseph Doré sont dépourvus d'appuis crédibles.
Lotfi- Dans la prière
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Re: Marie a-t-elle eu d'autres enfants
Bonjour Lotfi
Merci pour ces sages paroles!!
Amitiés
En faites à savoir que François posait simplement la question
Il a donc eu ses réponses Merci @Tous!!
Merci pour ces sages paroles!!
Amitiés
En faites à savoir que François posait simplement la question
Qu'en est-il ? Auriez-vous des explications, informations ? Bonne journée à tous a écrit:
Il a donc eu ses réponses Merci @Tous!!
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Marie a-t-elle eu d'autres enfants
"Rappelons nous ici que Marie a connu cinq virginités :
1. Comme Immaculée Conception, elle est virginale dans sa conception.
2. Elle est virginale dans sa naissance et dans toute sa vie.
3. Elle a connu une nouvelle virginité qui est exprimée par le mystère de la transfiguration : c’est la troisième virginité, qui lui permet d’être Corédemptrice.
4. Dans la transverbération, elle connaît une nouvelle virginité qui vient directement du Verbe, de l’Epouse dans la transverbération de son cœur (le glaive).
5. Enfin, elle est vierge dans la Jérusalem céleste : elle a la virginité éternelle de Dieu dans la chair.
Cette ceinture fabriquée avec de l’or est extraordinaire : elle glorifie cette cinquième virginité de Marie. Il faudrait passer un an entier uniquement sur la ceinture d’or, pour rentrer dans chacune des virginités divines et incarnées de Marie. Si ces virginités nous ont été révélées, c’est qu’elles sont pour nous. Immak : c’est dans mon acte intérieur que cette virginité apparaît et m’appartient : ma propre virginité chrétienne est là.
Sans Marie, sans cette virginité, sans la Jérusalem céleste toute entière qui est une reproduction mariale (inépuisablement, incalculablement reproduite, en extension et en compréhension, et continuellement dans l’éternité), sans elle la résurrection du Christ n’a aucune signification, parce que sans elle le Verbe de Dieu ne peut pas se saisir de sa résurrection pour pénétrer le sein du Père en produisant l’au-delà de la gloire de la résurrection dans la Très Sainte Trinité."
Extrait du commentaire de l'Apocalypse, chapitre un, par le père Nathan (de 54:10, etc)
1. Comme Immaculée Conception, elle est virginale dans sa conception.
2. Elle est virginale dans sa naissance et dans toute sa vie.
3. Elle a connu une nouvelle virginité qui est exprimée par le mystère de la transfiguration : c’est la troisième virginité, qui lui permet d’être Corédemptrice.
4. Dans la transverbération, elle connaît une nouvelle virginité qui vient directement du Verbe, de l’Epouse dans la transverbération de son cœur (le glaive).
5. Enfin, elle est vierge dans la Jérusalem céleste : elle a la virginité éternelle de Dieu dans la chair.
Cette ceinture fabriquée avec de l’or est extraordinaire : elle glorifie cette cinquième virginité de Marie. Il faudrait passer un an entier uniquement sur la ceinture d’or, pour rentrer dans chacune des virginités divines et incarnées de Marie. Si ces virginités nous ont été révélées, c’est qu’elles sont pour nous. Immak : c’est dans mon acte intérieur que cette virginité apparaît et m’appartient : ma propre virginité chrétienne est là.
Sans Marie, sans cette virginité, sans la Jérusalem céleste toute entière qui est une reproduction mariale (inépuisablement, incalculablement reproduite, en extension et en compréhension, et continuellement dans l’éternité), sans elle la résurrection du Christ n’a aucune signification, parce que sans elle le Verbe de Dieu ne peut pas se saisir de sa résurrection pour pénétrer le sein du Père en produisant l’au-delà de la gloire de la résurrection dans la Très Sainte Trinité."
Extrait du commentaire de l'Apocalypse, chapitre un, par le père Nathan (de 54:10, etc)
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: Marie a-t-elle eu d'autres enfants
Merci à tous pour vos réponses respectives.
Avant de jeter tout discrédit sur Mgr Joseph Doré, la mention faisant référence à Marie ayant eu plusieurs enfants est écrite dans l'introduction de l'article/interview écrite par le journaliste.
Je n'ai pas lu le livre de Mgr Joseph Doré.
En tout cas, encore merci pour vos éclaircissements.
Avant de jeter tout discrédit sur Mgr Joseph Doré, la mention faisant référence à Marie ayant eu plusieurs enfants est écrite dans l'introduction de l'article/interview écrite par le journaliste.
Je n'ai pas lu le livre de Mgr Joseph Doré.
En tout cas, encore merci pour vos éclaircissements.
François Bernon- Aime le Rosaire
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Re: Marie a-t-elle eu d'autres enfants
Joannes Maria a écrit:Blasphème que de dire cela dans cet article, évidemment que la Très Sainte Vierge Marie n'a pas eu d'autres enfants, faisons au moins l'effort de connaître l'enseignement de la Sainte Église (voir en caractères gras) :
http://www.vatican.va/archive/FRA0013/__P1H.HTM
Paragraphe 2. " ... CONÇU DU SAINT-ESPRIT, NE DE LA VIERGE MARIE "
I. Conçu du Saint-Esprit...
484 L’Annonciation à Marie inaugure la " plénitude des temps " (Ga 4, 4), c’est-à-dire l’accomplissement des promesses et des préparations. Marie est invitée à concevoir Celui en qui habitera " corporellement la plénitude de la divinité " (Col 2, 9). La réponse divine à son " comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d’homme ? " (Lc 1, 34) est donnée par la puissance de l’Esprit : " L’Esprit Saint viendra sur toi " (Lc 1, 35).
485 La mission de l’Esprit Saint est toujours conjointe et ordonnée à celle du Fils (cf. Jn 16, 14-15). L’Esprit Saint est envoyé pour sanctifier le sein de la Vierge Marie et la féconder divinement, lui qui est " le Seigneur qui donne la Vie ", en faisant qu’elle conçoive le Fils éternel du Père dans une humanité tirée de la sienne.
486 Le Fils unique du Père en étant conçu comme homme dans le sein de la Vierge Marie est " Christ ", c’est-à-dire oint par l’Esprit Saint (cf. Mt 1, 20 ; Lc 1, 35), dès le début de son existence humaine, même si sa manifestation n’a lieu que progressivement : aux bergers (cf. Lc 2, 8-20), aux mages (cf. Mt 2, 1-12), à Jean-Baptiste (cf. Jn 1, 31-34), aux disciples (cf. Jn 2, 11). Toute la vie de Jésus-Christ manifestera donc " comment Dieu l’a oint d’Esprit et de puissance " (Ac 10, 38).
II. ... Né de la Vierge Marie
487 Ce que la foi catholique croit au sujet de Marie se fonde sur ce qu’elle croit au sujet du Christ, mais ce qu’elle enseigne sur Marie éclaire à son tour sa foi au Christ.
La prédestination de Marie
488 " Dieu a envoyé son Fils " (Ga 4, 4), mais pour lui " façonner un corps " (cf. He 10, 5) il a voulu la libre coopération d’une créature. Pour cela, de toute éternité, Dieu a choisi, pour être la Mère de Son Fils, une fille d’Israël, une jeune juive de Nazareth en Galilée, " une vierge fiancée à un homme du nom de Joseph, de la maison de David, et le nom de la vierge était Marie " (Lc 1, 26-27) :
Le Père des miséricordes a voulu que l’Incarnation fût précédée par une acceptation de la part de cette Mère prédestinée, en sorte que, une femme ayant contribué à l’œuvre de mort, de même une femme contribuât aussi à la vie (LG 56 ; cf. 61).
489 Tout au long de l’Ancienne Alliance, la mission de Marie a été préparée par celle de saintes femmes. Tout au commencement, il y a Eve : malgré sa désobéissance, elle reçoit la promesse d’une descendance qui sera victorieuse du Malin (cf. Gn 3, 15) et celle d’être la mère de tous les vivants (cf. Gn 3, 20). En vertu de cette promesse, Sara conçoit un fils malgré son grand âge (cf. Gn 18, 10-14 ; 21, 1-2). Contre toute attente humaine, Dieu choisit ce qui était tenu pour impuissant et faible (cf. 1 Co 1, 27) pour montrer sa fidélité à sa promesse : Anne, la mère de Samuel (cf. 1 S 1), Débora, Ruth, Judith et Esther, et beaucoup d’autres femmes. Marie " occupe la première place parmi ces humbles et ces pauvres du Seigneur qui espèrent et reçoivent le salut de lui avec confiance. Avec elle, la fille de Sion par excellence, après la longue attente de la promesse, s’accomplissent les temps et s’instaure l’économie nouvelle " (LG 55).
L’Immaculée Conception
490 Pour être la Mère du Sauveur, Marie " fut pourvue par Dieu de dons à la mesure d’une si grande tâche " (LG 56). L’ange Gabriel, au moment de l’Annonciation la salue comme " pleine de grâce " (Lc 1, 28). En effet, pour pouvoir donner l’assentiment libre de sa foi à l’annonce de sa vocation, il fallait qu’elle soit toute portée par la grâce de Dieu.
491 Au long des siècles l’Église a pris conscience que Marie, " comblée de grâce " par Dieu (Lc 1, 28), avait été rachetée dès sa conception. C’est ce que confesse le dogme de l’Immaculée Conception, proclamé en 1854 par le pape Pie IX :
La bienheureuse Vierge Marie a été, au premier instant de sa conception, par une grâce et une faveur singulière du Dieu Tout-Puissant, en vue des mérites de Jésus-Christ Sauveur du genre humain, préservée intacte de toute souillure du péché originel (DS 2803).
492 Cette " sainteté éclatante absolument unique " dont elle est " enrichie dès le premier instant de sa conception " (LG 56) lui vient tout entière du Christ : elle est " rachetée de façon éminente en considération des mérites de son Fils " (LG 53). Plus que toute autre personne créée, le Père l’a " bénie par toutes sortes de bénédictions spirituelles, aux cieux, dans le Christ " (Ep 1, 3). Il l’a " élue en Lui, dès avant la fondation du monde, pour être sainte et immaculée en sa présence, dans l’amour " (cf. Ep 1, 4).
493 Les Pères de la tradition orientale appellent la Mère de Dieu " la Toute Sainte " (Panaghia), ils la célèbrent comme " indemne de toute tache de péché, ayant été pétrie par l’Esprit Saint, et formée comme une nouvelle créature " (LG 56). Par la grâce de Dieu, Marie est restée pure de tout péché personnel tout au long de sa vie.
" Qu’il me soit fait selon ta parole... "
494 A l’annonce qu’elle enfantera " le Fils du Très Haut " sans connaître d’homme, par la vertu de l’Esprit Saint (cf. Lc 1, 28-37), Marie a répondu par " l’obéissance de la foi " (Rm 1, 5), certaine que " rien n’est impossible à Dieu " : " Je suis la servante du Seigneur ; qu’il m’advienne selon ta parole " (Lc 1, 37-38). Ainsi, donnant à la parole de Dieu son consentement, Marie devint Mère de Jésus et, épousant à plein cœur, sans que nul péché la retienne, la volonté divine de salut, se livra elle-même intégralement à la personne et à l’œuvre de son Fils, pour servir, dans sa dépendance et avec lui, par la grâce de Dieu, au mystère de la Rédemption (cf. LG 56) :
Comme dit S. Irénée, " par son obéissance elle est devenue, pour elle-même et pour tout le genre humain, cause de salut " (Hær. 3, 22, 4). Aussi, avec lui, bon nombre d’anciens Pères disent : " Le nœud dû à la désobéissance d’Eve, s’est dénoué par l’obéissance de Marie ; ce que la vierge Eve avait noué par son incrédulité, la Vierge Marie l’a dénoué par sa foi " (cf. ibid.) ; comparant Marie avec Eve, ils appellent Marie " la Mère des vivants " et déclarent souvent : " par Eve la mort, par Marie la vie " (LG 56).
La maternité divine de Marie
495 Appelée dans les Évangiles " la mère de Jésus " (Jn 2, 1 ; 19, 25 ; cf. Mt 13, 55), Marie est acclamée, sous l’impulsion de l’Esprit, dès avant la naissance de son fils, comme " la mère de mon Seigneur " (Lc 1, 43). En effet, Celui qu’elle a conçu comme homme du Saint-Esprit et qui est devenu vraiment son Fils selon la chair, n’est autre que le Fils éternel du Père, la deuxième Personne de la Sainte Trinité. L’Église confesse que Marie est vraiment Mère de Dieu (Theotokos) (cf. DS 251).
La virginité de Marie
496 Dès les premières formulations de la foi (cf. DS 10-64), l’Église a confessé que Jésus a été conçu par la seule puissance du Saint-Esprit dans le sein de la Vierge Marie, affirmant aussi l’aspect corporel de cet événement : Jésus a été conçu " de l’Esprit Saint sans semence virile " (Cc. Latran en 649 : DS 503). Les Pères voient dans la conception virginale le signe que c’est vraiment le Fils de Dieu qui est venu dans une humanité comme la nôtre :
Ainsi, S. Ignace d’Antioche (début IIe siècle) : " Vous êtes fermement convaincus au sujet de notre Seigneur qui est véritablement de la race de David selon la chair (cf. Rm 1, 3), Fils de Dieu selon la volonté et la puissance de Dieu (cf. Jn 1, 13), véritablement né d’une vierge, (...) il a été véritablement cloué pour nous dans sa chair sous Ponce Pilate (...) il a véritablement souffert, comme il est aussi véritablement ressuscité " (Smyrn. 1-2).
497 Les récits évangéliques (cf. Mt 1, 18-25 ; Lc 1, 26-38) comprennent la conception virginale comme une œuvre divine qui dépasse toute compréhension et toute possibilité humaines (cf. Lc 1, 34) : " Ce qui a été engendré en elle vient de l’Esprit Saint ", dit l’ange à Joseph au sujet de Marie, sa fiancée (Mt 1, 20). L’Église y voit l’accomplissement de la promesse divine donnée par le prophète Isaïe : " Voici que la vierge concevra et enfantera un fils " (Is 7, 14, d’après la traduction grecque de Mt 1, 23).
498 On a été parfois troublé par le silence de l’Évangile de S. Marc et des Épîtres du Nouveau Testament sur la conception virginale de Marie. On a aussi pu se demander s’il ne s’agissait pas ici de légendes ou de constructions théologiques sans prétentions historiques. A quoi il faut répondre : La foi en la conception virginale de Jésus a rencontré vive opposition, moqueries ou incompréhension de la part des non-croyants, juifs et païens (cf. S. Justin, dial. 66, 67 ; Origène, Cels. 1, 32. 69 ; e.a.) : elle n’était pas motivée par la mythologie païenne ou par quelque adaptation aux idées du temps. Le sens de cet événement n’est accessible qu’à la foi qui le voit dans ce " lien qui relie les mystères entre eux " (DS 3016), dans l’ensemble des mystères du Christ, de son Incarnation à sa Pâque. S. Ignace d’Antioche témoigne déjà de ce lien : " Le prince de ce monde a ignoré la virginité de Marie et son enfantement, de même que la mort du Seigneur : trois mystères retentissants qui furent accomplis dans le silence de Dieu " (Eph. 19, 1 ; cf. 1 Co 2, .
Marie – " toujours Vierge "
499 L’approfondissement de sa foi en la maternité virginale a conduit l’Église à confesser la virginité réelle et perpétuelle de Marie (cf. DS 427) même dans l’enfantement du Fils de Dieu fait homme (cf. DS 291 ; 294 ; 442 ; 503 ; 571 ; 1880). En effet la naissance du Christ " n’a pas diminué, mais consacré l’intégrité virginale " de sa mère (LG 57). La liturgie de l’Église célèbre Marie comme la Aeiparthenos, " toujours vierge " (cf. LG 52).
500 A cela on objecte parfois que l’Écriture mentionne des frères et sœurs de Jésus (cf. Mc 3, 31-35 ; 6, 3 ; 1 Co 9, 5 ; Ga 1, 19). L’Église a toujours compris ces passages comme ne désignant pas d’autres enfants de la Vierge Marie : en effet Jacques et Joseph, " frères de Jésus " (Mt 13, 55), sont les fils d’une Marie disciple du Christ (cf. Mt 27, 56) qui est désignée de manière significative comme " l’autre Marie " (Mt 28, 1). Il s’agit de proches parents de Jésus, selon une expression connue de l’Ancien Testament (cf. Gn 13, 8 ; 14, 16 ; 29, 15 ; etc.).
501 Jésus est le Fils unique de Marie. Mais la maternité spirituelle de Marie (cf. Jn 19, 26-27 ; Ap 12, 17) s’étend à tous les hommes qu’il est venu sauver : " Elle engendra son Fils, dont Dieu a fait ‘l’aîné d’une multitude de frères’ (Rm 8, 29), c’est-à-dire de croyants, à la naissance et à l’éducation desquels elle apporte la coopération de son amour maternel " (LG 63).
La maternité virginale de Marie dans le dessein de Dieu
502 Le regard de la foi peut découvrir, en lien avec l’ensemble de la Révélation, les raisons mystérieuses pour lesquelles Dieu, dans son dessein salvifique, a voulu que son Fils naisse d’une vierge. Ces raisons touchent aussi bien la personne et la mission rédemptrice du Christ que l’accueil de cette mission par Marie pour tous les hommes :
503 La virginité de Marie manifeste l’initiative absolue de Dieu dans l’Incarnation. Jésus n’a que Dieu comme Père (cf. Lc 2, 48-49). " La nature humaine qu’il a prise ne l’a jamais éloigné du Père (...) ; naturellement Fils de son Père par sa divinité, naturellement fils de sa mère par son humanité, mais proprement Fils de Dieu dans ses deux natures " (Cc. Frioul en 796 : DS 619).
504 Jésus est conçu du Saint-Esprit dans le sein de la Vierge Marie parce qu’il est le Nouvel Adam (cf. 1 Co 15, 45) qui inaugure la création nouvelle : " Le premier homme, issu du sol, est terrestre ; le second homme, lui, vient du ciel " (1 Co 15, 47). L’humanité du Christ est, dès sa conception, remplie de l’Esprit Saint car Dieu " lui donne l’Esprit sans mesure " (Jn 3, 34). C’est de " sa plénitude " à lui, tête de l’humanité rachetée (cf. Col 1, 18), que " nous avons reçu grâce sur grâce " (Jn 1, 16).
505 Jésus, le Nouvel Adam, inaugure par sa conception virginale la nouvelle naissance des enfants d’adoption dans l’Esprit Saint par la foi. " Comment cela se fera-t-il ? " (Lc 1, 34 ; cf. Jn 3, 9). La participation à la vie divine ne vient pas " du sang, ni du vouloir de chair, ni du vouloir d’homme, mais de Dieu " (Jn 1, 13). L’accueil de cette vie est virginal car celle-ci est entièrement donnée par l’Esprit à l’homme. Le sens sponsal de la vocation humaine par rapport à Dieu (cf. 2 Co 11, 2) est accompli parfaitement dans la maternité virginale de Marie.
506 Marie est vierge parce que sa virginité est le signe de sa foi " que nul doute n’altère " (LG 63) et de sa donation sans partage à la volonté de Dieu (cf. 1 Co 7, 34-35). C’est sa foi qui lui donne de devenir la mère du Sauveur : " Bienheureuse Marie, plus encore parce qu’elle a reçu la foi du Christ que parce qu’Elle a conçu la chair du Christ " (S. Augustin, virg. 3 : PL 40, 398).
507 Marie est à la fois vierge et mère car elle est la figure et la plus parfaite réalisation de l’Église (cf. LG 63) : " L’Église devient à son tour une Mère, grâce à la parole de Dieu qu’elle reçoit dans la foi : par la prédication en effet, et par le Baptême elle engendre, à une vie nouvelle et immortelle, des fils conçus du Saint-Esprit et nés de Dieu. Elle est aussi vierge, ayant donné à son Époux sa foi, qu’elle garde intègre et pure " (LG 64).
EN BREF
508 Dans la descendance d’Eve, Dieu a choisi la Vierge Marie pour être la Mère de son Fils. " Pleine de grâce ", elle est " le fruit le plus excellent de la Rédemption " (SC 103) : dès le premier instant de sa conception, elle est totalement préservée de la tache du péché originel et elle est restée pure de tout péché personnel tout au long de sa vie.
509 Marie est vraiment " Mère de Dieu " puisqu’elle est la mère du Fils éternel de Dieu fait homme, qui est Dieu lui-même.
510 Marie " est restée Vierge en concevant son Fils, Vierge en l’enfantant, Vierge en le portant, Vierge en le nourrissant de son sein, Vierge toujours " (S. Augustin, serm. 186, 1 : PL 38, 999) : de tout son être elle est " la servante du Seigneur " (Lc 1, 38).
511 La Vierge Marie a " coopéré au salut des hommes avec sa foi et son obéissance libres " (LG 56). Elle a prononcé son oui " au nom de toute la nature humaine " (S. Thomas d’A., s. th. 3, 30, 1) : Par son obéissance, elle est devenue la nouvelle Eve, mère des vivants.
En revanche Jésus a pu côtoyer les anciens enfants de Joseph;à l'époque, en araméen, le mot frère pouvait aussi dire cousins
jacques58fan- Combat l'antechrist
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Re: Marie a-t-elle eu d'autres enfants
Merci Marie
Ce que Isabelle-Marie avait posté est très beau aussi:
"Rappelons nous ici que Marie a connu cinq virginités :
1. Comme Immaculée Conception, elle est virginale dans sa conception.
2. Elle est virginale dans sa naissance et dans toute sa vie.
3. Elle a connu une nouvelle virginité qui est exprimée par le mystère de la transfiguration : c’est la troisième virginité, qui lui permet d’être Corédemptrice.
4. Dans la transverbération, elle connaît une nouvelle virginité qui vient directement du Verbe, de l’Epouse dans la transverbération de son cœur (le glaive).
5. Enfin, elle est vierge dans la Jérusalem céleste : elle a la virginité éternelle de Dieu dans la chair.
Cette ceinture fabriquée avec de l’or est extraordinaire : elle glorifie cette cinquième virginité de Marie. Il faudrait passer un an entier uniquement sur la ceinture d’or, pour rentrer dans chacune des virginités divines et incarnées de Marie. Si ces virginités nous ont été révélées, c’est qu’elles sont pour nous. Immak : c’est dans mon acte intérieur que cette virginité apparaît et m’appartient : ma propre virginité chrétienne est là.
Sans Marie, sans cette virginité, sans la Jérusalem céleste toute entière qui est une reproduction mariale (inépuisablement, incalculablement reproduite, en extension et en compréhension, et continuellement dans l’éternité), sans elle la résurrection du Christ n’a aucune signification, parce que sans elle le Verbe de Dieu ne peut pas se saisir de sa résurrection pour pénétrer le sein du Père en produisant l’au-delà de la gloire de la résurrection dans la Très Sainte Trinité."
Ce que Isabelle-Marie avait posté est très beau aussi:
"Rappelons nous ici que Marie a connu cinq virginités :
1. Comme Immaculée Conception, elle est virginale dans sa conception.
2. Elle est virginale dans sa naissance et dans toute sa vie.
3. Elle a connu une nouvelle virginité qui est exprimée par le mystère de la transfiguration : c’est la troisième virginité, qui lui permet d’être Corédemptrice.
4. Dans la transverbération, elle connaît une nouvelle virginité qui vient directement du Verbe, de l’Epouse dans la transverbération de son cœur (le glaive).
5. Enfin, elle est vierge dans la Jérusalem céleste : elle a la virginité éternelle de Dieu dans la chair.
Cette ceinture fabriquée avec de l’or est extraordinaire : elle glorifie cette cinquième virginité de Marie. Il faudrait passer un an entier uniquement sur la ceinture d’or, pour rentrer dans chacune des virginités divines et incarnées de Marie. Si ces virginités nous ont été révélées, c’est qu’elles sont pour nous. Immak : c’est dans mon acte intérieur que cette virginité apparaît et m’appartient : ma propre virginité chrétienne est là.
Sans Marie, sans cette virginité, sans la Jérusalem céleste toute entière qui est une reproduction mariale (inépuisablement, incalculablement reproduite, en extension et en compréhension, et continuellement dans l’éternité), sans elle la résurrection du Christ n’a aucune signification, parce que sans elle le Verbe de Dieu ne peut pas se saisir de sa résurrection pour pénétrer le sein du Père en produisant l’au-delà de la gloire de la résurrection dans la Très Sainte Trinité."
Lotfi- Dans la prière
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Re: Marie a-t-elle eu d'autres enfants
Lotfi a écrit:Merci Marie
Ce que Isabelle-Marie avait posté est très beau aussi:
"Rappelons nous ici que Marie a connu cinq virginités :
1. Comme Immaculée Conception, elle est virginale dans sa conception.
2. Elle est virginale dans sa naissance et dans toute sa vie.
3. Elle a connu une nouvelle virginité qui est exprimée par le mystère de la transfiguration : c’est la troisième virginité, qui lui permet d’être Corédemptrice.
4. Dans la transverbération, elle connaît une nouvelle virginité qui vient directement du Verbe, de l’Epouse dans la transverbération de son cœur (le glaive).
5. Enfin, elle est vierge dans la Jérusalem céleste : elle a la virginité éternelle de Dieu dans la chair.
Cette ceinture fabriquée avec de l’or est extraordinaire : elle glorifie cette cinquième virginité de Marie. Il faudrait passer un an entier uniquement sur la ceinture d’or, pour rentrer dans chacune des virginités divines et incarnées de Marie. Si ces virginités nous ont été révélées, c’est qu’elles sont pour nous. Immak : c’est dans mon acte intérieur que cette virginité apparaît et m’appartient : ma propre virginité chrétienne est là.
Sans Marie, sans cette virginité, sans la Jérusalem céleste toute entière qui est une reproduction mariale (inépuisablement, incalculablement reproduite, en extension et en compréhension, et continuellement dans l’éternité), sans elle la résurrection du Christ n’a aucune signification, parce que sans elle le Verbe de Dieu ne peut pas se saisir de sa résurrection pour pénétrer le sein du Père en produisant l’au-delà de la gloire de la résurrection dans la Très Sainte Trinité."
Merci Lotfi, nous remercions surtout le Père Nathan à qui nous devons cette belle méditation !
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Marie et les Frères de Jésus
Ceux qui se posent des questions devraient lire Maria Valtorta et ne diraient pas de sottises concernant St Joseph ! Et même sans avoir lu Maria Valtorta , notre for intérieur , notre écoute de l'Esprit Saint pourrait nous donner des réponses !
Bretagne
Bretagne
Bretagne- Pour le roi
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Re: Marie a-t-elle eu d'autres enfants
Bretagne a écrit:Ceux qui se posent des questions devraient lire Maria Valtorta et ne diraient pas de sottises concernant St Joseph ! Et même sans avoir lu Maria Valtorta , notre for intérieur , notre écoute de l'Esprit Saint pourrait nous donner des réponses !
Bretagne
Cette oeuvre ("L"Évangile tel qu'il m'a été révélé") est une merveille, le Tome 1, à mon avis : un chef-d'oeuvre !
"Je vois encore l'intérieur de ce pauvre refuge pierreux où, partageant le sort des animaux, Marie et Joseph ont trouvé asile.
Le petit feu sommeille ainsi que son gardien. Marie soulève doucement la tête de sa couche, et regarde. Elle voit Joseph, la tête inclinée sur la poitrine, comme s'il réfléchissait, et elle pense que la fatigue a triomphé de sa bonne volonté de rester éveillé. Elle sourit, d'un bon sourire. Faisant moins de bruit que ne peut en faire un papillon qui se pose sur une rose, elle s'assied, puis s'agenouille. Elle prie avec un sourire radieux sur le visage. Elle prie, les bras étendus non pas précisément en croix, mais presque, les paumes dirigées vers le haut et en avant, et elle ne paraît pas fatiguée de cette pose pénible. Puis, elle se prosterne, le visage contre le foin, dans une prière encore plus profonde. Une prière prolongée.
Joseph s'éveille. Il voit le feu presque mort et l'étable presque dans les ténèbres. Il jette une poignée de brindilles et la flamme se réveille. Il y ajoute des branches plus grosses, puis encore plus grosses car le froid doit être piquant, le froid de la nuit hivernale et tranquille qui pénètre partout dans ces ruines.
Le pauvre Joseph tout près comme il l'est de la porte - appelons ainsi l'ouverture que son manteau essaye d'obstruer - doit être gelé. Il approche les mains près de la flamme, défait ses sandales et approche ses pieds. Il se chauffe. Quand le feu est bien pris, et que sa clarté est assurée, il se tourne. Il ne voit rien, pas même cette blancheur du voile de Marie qui traçait une ligne claire sur le foin obscur. Il se lève et lentement s'approche de la couchette.
"Tu ne dors pas, Marie ?" demande-t-il. Il le demande trois fois, jusqu'à ce qu'elle en prenne conscience et réponde : "Je prie."
"Tu n'as besoin de rien ?"
"Non, Joseph."
"Essaie de dormir un peu, de reposer au moins."
"J'essaierai, mais la prière ne me fatigue pas."
"Adieu, Marie."
"Adieu, Joseph."
Marie reprend sa position. Joseph pour ne plus céder au sommeil s'agenouille près du feu et il prie. Il prie avec les mains qui lui couvrent le visage. Il ne les enlève que pour alimenter le feu et puis il revient à sa brûlante prière. À part les crépitements du bois et le bruit du sabot de l'âne, qui de temps en temps frappe le sol, on n'entend rien.
Un faisceau de lumière lunaire se glisse par une fissure du plafond et semble une lame immatérielle d'argent qui s'en va chercher Marie. Il s'allonge peu à peu à mesure que la lune s'élève dans le ciel et l'atteint finalement. Le voilà sur la tête de l'orante. Il la nimbe d'une blancheur éclatante.
Marie lève la tête comme pour un appel du ciel et elle s'agenouille de nouveau. Oh ! comme c'est beau ici ! Elle lève sa tête qui semble resplendir de la lumière blanche de la lune, et elle est transfigurée par un sourire qui n'est pas humain. Que voit-elle ? Qu'entend-elle ? Qu'éprouve-t-elle ? Il n'y a qu'elle qui pourrait dire ce qu'elle vit, entendit, éprouva à l'heure fulgurante de sa Maternité. Je me rends seulement compte qu'autour d'elle la lumière croit, croit, croit. On dirait qu'elle descend du Ciel, qu'elle émane des pauvres choses qui l'environnent, qu'elle émane d'elle surtout.
Son vêtement, d'azur foncé, a à présent la couleur d'un bleu d'une douceur céleste de myosotis, les mains et le visage semblent devenir azurés comme s'ils étaient sous le feu d'un immense et clair saphir. Cette couleur me rappelle, bien que plus légère, celle que je découvre dans la vision du saint Paradis et aussi celle de la vision de l'arrivée des Mages. Elle se diffuse surtout toujours plus sur les choses, les revêt, les purifie, leur communique sa splendeur.
La lumière se dégage toujours plus du corps de Marie, absorbe celle de la lune, on dirait qu'elle attire en elle tout ce qui peut arriver du ciel. Désormais, c'est elle qui est la Dépositaire de la Lumière, celle qui doit donner cette Lumière au monde. Et cette radieuse, irrésistible, incommensurable, éternelle, divine Lumière qui va être donnée au monde, s'annonce avec une aube, une diane, un éveil de la lumière, un chœur d'atomes lumineux qui grandit, s'étale comme une marée qui monte, monte en immenses volutes d'encens, qui descend comme un torrent, qui se déploie comme un voile...
La voûte, couverte de fissures, de toiles d'araignées, de décombres en saillie qui semblent miraculeusement équilibrées, noire, fumeuse, repoussante, semble la voûte d'une salle royale. Chaque pierre est un bloc d'argent, chaque fissure une clarté opaline, chaque toile d'araignée un baldaquin broché d'argent et de diamants. Un gros lézard, engourdi entre deux blocs de pierre, semble un collier d'émeraude oublié là, par une reine; une grappe de chauve-souris engourdies émettent une précieuse clarté d'onyx. Le foin qui pend de la mangeoire la plus haute n'est plus de l'herbe : ce sont des fils et des fils d'argent pur qui tremblent dans l'air avec la grâce d'une chevelure flottante.
La mangeoire inférieure, en bois grossier, est devenue un bloc d'argent bruni. Les murs sont couverts d'un brocart où la blancheur de la soie disparaît sous une broderie de perles en relief. Et le sol... qu'est-ce maintenant le sol ? Un cristal illuminé par une lumière blanche. Les saillies semblent des roses lumineuses jetées sur le sol en signe d'hommage; et les trous, des coupes précieuses, d'où se dégagent des arômes et des parfums.
Et la lumière croît de plus en plus. L'œil ne peut la supporter. En elle, comme absorbée par un voile de lumière incandescente, disparaît la Vierge... et en émerge la Mère[1].
Oui, quand la lumière devient supportable pour mes yeux, je vois Marie avec son Fils nouveau-né dans ses bras. Un petit Bébé rose et grassouillet qui s'agite et se débat avec ses mains grosses comme un bouton de rose et des petits pieds qui iraient bien dans le cœur d'une rose; qui vagit d'une voix tremblotante exactement comme celle d'un petit agneau qui vient de naître, ouvrant la bouche, rouge comme une petite fraise de bois, montrant sa petite langue qui bat contre son palais couleur de rose; qui remue sa petite tête si blonde qu'on la croirait sans cheveux, une petite tête ronde que la Maman soutient dans le creux de l'une de ses mains pendant qu'elle regarde son Bébé et l'adore, pleurant et riant tout ensemble et qu'elle s'incline pour y déposer un baiser, non pas sur la tête innocente, mais sur le milieu de la poitrine sous lequel se trouve le petit cœur, qui bat, qui bat pour nous... là où un jour sera la blessure. Elle la panse d'avance, cette blessure, sa Maman, avec son pur baiser d'Immaculée.
Le bœuf éveillé par la clarté se dresse avec un grand bruit de sabots et il mugit. L'âne relève la tête et brait. C'est la lumière qui les réveille, mais j'aime penser qu'ils ont voulu saluer leur Créateur pour eux-mêmes et pour tous les animaux.
Joseph aussi, qui comme extasié priait avec autant d'intensité qu'il s'était abstrait de tout ce qui l'entourait, se secoue et entre ses doigts dont il se couvre le visage, il voit filtrer la lumière étrange. Il découvre le visage, lève la tête, se retourne. Le bœuf debout, lui cache Marie, mais elle l'appelle : "Joseph, viens."
Joseph accourt et devant le spectacle s'arrête comme foudroyé de révérence, il va tomber à genoux là où il se trouve. Mais Marie insiste : "Viens, Joseph." Elle appuie la main gauche sur le foin et tenant de la main droite l'Enfant qu'Elle serre sur son cœur, elle se lève et se dirige vers Joseph qui marche hésitant, pris entre le désir d'avancer et la peur d'être irrespectueux.
Au pied de la couche les deux époux se rencontrent et se regardent en pleurant de bonheur.
"Viens" dit Marie "offrons Jésus au Père."
Pendant que Joseph s'agenouille, elle, debout, entre les deux poutres qui soutiennent la voûte, élève sa Créature entre ses bras et dit : "Me voici. C'est pour Lui, ô Dieu, que je te dis cette parole. Me voici pour faire ta volonté[2]. Et avec Lui, moi, Marie et Joseph mon époux. Voici tes serviteurs, Seigneur. Que soit accomplie par nous, à toute heure et en toute occasion, ta volonté pour ta gloire et ton amour." Puis Marie se penche et dit : "Prends, Joseph" et Elle offre l'Enfant.
"Moi ! À Moi ! Oh ! Non ! Je ne suis pas digne !" Joseph est tout effrayé, anéanti à l'idée de devoir toucher Dieu.
Mais Marie insiste en souriant : "Tu en es bien digne. Personne ne l'est plus que toi. C'est pour cela que Dieu t'a choisi. Prends-le, Joseph, et tiens-le pendant que je cherche les langes."
Joseph, rouge comme la pourpre, avance les bras et prend le petit bourgeon de chair qui crie parce qu'il a froid. Quand il l'a entre les bras, il ne persiste pas dans l'intention de le tenir par respect éloigné de lui. Il le serre contre son cœur et éclatant en sanglots : "Oh ! Seigneur ! Mon Dieu !" et il se penche pour baiser ses petits pieds et les sent glacés. Alors, il s'assoit sur le sol, le serre sur son sein. Avec son habit marron, avec ses mains il s'ingénie à le couvrir, à le réchauffer, à le défendre contre la bise nocturne. Il voudrait bien aller du côté du feu, mais là il y a un courant d'air qui entre par la porte. Mieux vaut rester où il est. Il vaut mieux même aller entre les deux animaux qui les protégeront du courant d'air et donneront un peu de chaleur. Il va se mettre entre le bœuf et l'âne avec les épaules tournées vers la porte, penché sur le Nouveau-né pour lui faire de sa poitrine une niche dont les parois sont une tête grise aux longues oreilles et un grand museau blanc aux naseaux fumants et aux bons yeux humides.
Marie a ouvert le coffre et en a tiré les linges et les langes. Elle est allée près du feu pour les réchauffer. La voilà qui va vers Joseph et enveloppe le Bébé dans les linges tiédis, puis elle protège la petite tête avec son voile. "Où allons-nous le mettre maintenant ?" dit-elle.
Joseph regarde autour, réfléchit... "Attends, dit-il. Poussons plus loin les deux animaux et leur foin. Tirons en bas le foin de la mangeoire qui est plus haut et mettons-le ici à l'intérieur. Le bord de cette mangeoire le protégera de l'air, le foin lui fera un oreiller et le bœuf par son souffle le réchauffera un peu." Et Joseph se met à l'ouvrage, pendant que Marie berce son Petit en le serrant sur son cœur et en appuyant sa joue sur la petite tête pour la réchauffer.
Joseph ravive le feu sans épargner le bois pour faire une belle flamme. Il réchauffe le foin et peu à peu le sèche et le met sur le sein pour l'empêcher de refroidir. Puis, quand il en a assez amoncelé pour faire un petit matelas à l'Enfant, il va à la mangeoire et l'arrange pour en faire un berceau. "C'est prêt, dit-il. Maintenant il faudrait bien une couverture pour empêcher le foin de le piquer, et pour le couvrir..."
"Prends mon manteau" dit Marie.
"Tu auras froid."
"Oh ! cela ne fait rien ! La couverture est trop rugueuse. Le manteau est doux et chaud. Je n'ai pas du tout froid. Mais que Lui ne souffre plus."
Joseph prend l'ample manteau de moelleuse laine bleue sombre et l'arrange en double sur le foin, avec un pli qui penche hors de la crèche. Le premier lit du Sauveur est prêt.
Et la Mère, de sa douce démarche ondoyante, le porte et le dépose, le recouvre avec le pli du manteau qu'elle amène aussi autour de la tête nue qui enfonce dans le foin, à peine protégé des piqûres par le mince voile de Marie. Il ne reste à découvert que le petit visage gros comme le poing, et les deux, penchés sur la crèche, radieux, le regardent dormir son premier sommeil. La chaleur des langes et du foin a arrêté ses pleurs et apporté le sommeil au doux Jésus."
http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2001/01-047.htm
Note 1 : "Ma naissance fut une très douce extase. Dans le silence de la nuit qui isolait du monde la très humble demeure solitaire, Marie s’était plongée dans ses ferventes contemplations de Dieu. La prière de Marie était toujours un ravissement en Dieu. En sortant de son ravissement, elle connut le Fils. Même que ce furent les premiers pleurs de l’Enfant-Dieu qui arrachèrent la Mère à sa contemplation spirituelle de Dieu et tournèrent son regard vers la contemplation du plus grand miracle, de l’Univers : un Dieu incarné pour la rédemption de l’humanité."
http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/430915.htm
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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