La république devra-t-elle rééduquer ses enfants ?
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La république devra-t-elle rééduquer ses enfants ?
Un enfant de 4 ans tué pour avoir refusé d'appeler “Papa” l'amante lesbienne de sa mère
Par John-Henry Westen
JOHANNESBURG, le 24 mars 2006 (LifeSiteNews.com) - Dans le journal sud-africain The Star, le journaliste Baldwin Ndaba a rendu compte de la décision prononcée dans l'affaire du meurtre de Jandre Botha, quatre ans, un jeune garçon qui, selon les éléments présentés au tribunal a été battu à mort après avoir refusé d'appeler «Papa» l'amante lesbienne de sa mère.
Ce mercredi, Rita Willemse, magistrat auprès du tribunal fédéral régional, a reconnu la co-responsabilité de madame Engeline de Nysschen (33 ans), et de madame Hanelie Botha (31 ans), mère de l'enfant, dans l'affaire de son assassinat.
Engeline de Nysschen
Bien que le juge ait reconnu madame Nysschen coupable d'avoir infligé les violences, le juge a également condamné madame Botha pour son absence de réaction face aux violences physiques répétées de madame Nysschen à l'encontre de son enfant, et du fait du témoignage mensonger qu'elle a produit pour la protéger.
Hanelie Botha
La déposition devant la Cour des employés du couple de lesbiennes a démontré que le garçon avait subi une attaque de grande ampleur, alors qu'il refusait les demandes répétées d'appeler madame Nysschen «Papa».
Madame Botha a affirmé que son enfant était mort après avoir glissé dans la baignoire, mais les experts médicaux ont démenti cette version des faits, et relevé des blessures multiples, dont une fracture du crâne, des lésions cérébrales, ainsi que plusieurs fractures aux jambes, aux mains, à la clavicule et au bassin, infligées sur un intervalle de temps assez long.
Un rapport de pré-condamnation est attendu pour le 26 juin.
Source : http://www.lifesitenews.com/news/4-year-old-killed-for-refusing-to-call-moms-lesbian-lover-daddy
Dernière édition par fabrice remy le Mar 20 Nov 2012 - 17:43, édité 1 fois
Fabrice Remy- Avec le Pape François
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Re: La république devra-t-elle rééduquer ses enfants ?
Le devenir des enfants élevés par un couple gay ou lesbien diffère t-il de celui des enfants élevés par un couple hétérosexuel ?
Si la question de l’adoption par des couples de même sexe est toujours au cœur du débat en France et devrait être résolue prochainement à en croire notre premier ministre Jean-Marc Ayrault, plusieurs études américaines se sont déjà interrogées sur le devenir de ces enfants. Aux Etats-Unis, 17% des 580 000 couples de même sexe, gays ou lesbiens (soit 98 000), élèvent actuellement un enfant.
Si l’adoption est une des possibilités d’avoir un enfant pour ces couples, car les couples lesbiens font très rarement un enfant, il s’agit le plus fréquemment de couples se constituant après l’échec d’un mariage et dont un des parents forme un nouveau couple avec une personne du même sexe. Etre élevé par des parents de même sexe, influence t-il certaines caractéristiques sociales de l’enfant, son devenir, ou sa sexualité?
En 2005, l’Association Américain de Psychologie (APA) rendait un bref rapport sur ce sujet, concluant après analyse de 59 études publiées qu’ “Aucune étude n’a retrouvé qu’un enfant élevé par des parents gays ou lesbiens n’était désavantagé en aucune manière en comparaison avec un enfant élevé par des parents hétérosexuels“.
Cette opinion admise et souvent répétée depuis, vient d’être remise en question par deux articles publiés dans la revue Social Science Research et disponibles gratuitement dans leur intégralité. Le premier est une revue critique de cet opinion de l’APA après relecture consciencieuse des 59 études, le second une étude menée par l’université du Texas qui a comparé, en interrogeant 3000 jeunes adultes, les différences émergentes entre ceux élevés par des couples de même sexe ou par d’autres types de famille, hétérosexuelles en couple, mère isolé, couple remarié, etc.
Au cours des dernières décennies, le premier problème de société qui fut étudié fut tout d’abord le devenir des enfants de couples divorcés en comparaison à celui des enfants de couples hétérosexuels non divorcés. Une importante étude longitudinale menée chez 20 000 d’entre eux concluaient que l’avenir des enfants de couples divorcés était plus sombre, et cela même si les parents se remariaient : les différences notées concernaient la santé en général, la mortalité, le risque de suicide, le risque d’abus de drogues, la criminalité, l’incarcération, la pauvreté intergénérationnelle, l’éducation, la contribution au travail, la précocité de l’activité sexuelle, la précocité d’une première grossesse et le taux de divorces à l’âge adulte. La photographie n’est donc pas reluisante.
En comparaison, de petites études montraient en revanche une égalité de devenir entre les enfants élevés par des couples hétérosexuel et des couples homosexuels stables. Toutefois, comme l’analyse le premier article publié dans la revue Social Science Research, ces études manquaient souvent d’une méthodologie permettant de généraliser les résultats, avaient suivi un nombre d’enfants trop faible, souvent moins de 50 et comparaient souvent le devenir des enfants élevés par de couples gays et lesbiens non pas à un couple hétérosexuel mais à un parent isolé hétérosexuel, pour lesquels on sait que le devenir est moins bon. La conclusion de ce premier article était que l’assertion de l’APA ne peut être certifiée et appelait à de nouvelles études. Le second article est une réponse à cette demande.
L’université du Texas à Austin a donc lancé une étude dénommée “The New Family Structures Study”, NFSS, voulant évaluer des jeunes adultes âgés de 18 à 39 ans, élevés par des parents de même sexe ou par des parents de sexe différents. L’équipe scientifique se composait de chercheurs en sociologie, en démographie, et de spécialistes du développement. 3000 participants ont été interrogés.
L’étude a isolé 40 items permettant de photographier le devenir de ces jeunes adultes :
Etes-vous marié?
Etes-vous en concubinage?
Etes-vous employé?
Etes-vous assisté par l’état?
Etes-vous au chômage?
Avez-vous fait une tentative de suicide?
Suivez-vous une psychothérapie?
Etes-vous hétérosexuel(le)?
Avez-vous une relation romantique avec une personne de même sexe?
Avez-vous déjà été forcé(e) à avoir un rapport sexuel?
Quel est votre niveau d’éducation? Vous sentez-vous heureux?
Vous sentez-vous en bonne santé?
Etes-vous proche de votre mère biologique?
Etes-vous proche de votre père biologique?
Quelle est votre fréquence d’utilisation de drogues, d’alcool de tabac?
Avez-vous déjà été arrêté?
Avez-vous déjà plaidé coupable d’offense à mineur?
Nombre et diversité de partenaires sexuels?
Avez-vous été adopté?
Quels étaient les revenus de votre famille?
Quelle était la structure d’origine de votre famille (hétérosexuelle, mère ayant de relation avec une personne de même sexe, père ayant des relations avec une personne de même sexe, parent isolé, beaux-parents)?
Etes-vous en bonne santé?
Combien de temps par jour regardez-vous la TV?
Quel est votre état d’anxiété? etc.
Quelques résultats (se référer à l’article pour obtenir les résultats exhaustifs) :
- Les enfants élevés dans des familles homoparentales ont des tendances suicidaires plus marquées que la moyenne des enfants du même âge :
- 24% des enfants élevés par un couple gay avaient récemment pensé au suicide, comme 12% des enfants élevés par un couple lesbien, 5% des enfants élevés par un famille hétérosexuelle et 10% des enfants élevés par une famille recomposée,
- Les enfants élevés dans des familles homoparentales sont plus fréquemment victimes d'attouchements à caractère sexuel que la moyenne des enfants du même âge :
- 23% des enfants élevés par un couple lesbien ont subi les attouchements d’un adulte, comme 6% des enfants élevés par un couple gay, 2% des enfants élevés par une famille hétérosexuelle, 3% des enfants adoptés, 12% des enfants élevés dans une famille recomposée,
- Les enfants élevés dans des familles homoparentales sont plus fréquemment victimes de viol que la moyenne des enfants du même âge :
- 31% des enfants élevés par un couple lesbien ont un jour été contraint à un rapport sexuel, comme 25% des enfants élevés par un couple gay, 8% des enfants élevés par une famille hétérosexuelle, 23% des enfants adoptés, 16% des enfants élevés dans une famille recomposée, et 24% des enfants issu d’une famille divorcée,
- Les enfants élevés dans des familles homoparentales développeront plus fréquemment des tendances homosexuelles que la moyenne des enfants du même âge :
- 7% des enfants élevés par un couple lesbien avaient une relation avec une personne de même sexe, comme 12% des enfants élevés par un couple gay, 4% des enfants élevés par une famille hétérosexuelle, 23% des enfants adoptés et 13% des enfants élevés dans une famille recomposée,
- Les enfants élevés dans des familles homopaentales seront plus infidèles à leur partenaire que la moyenne des enfants du même âge :
- 40% des enfants élevés par un couple lesbien avaient une relation hors mariage/concubinage, comme 25% des enfants élevés par un couple gay, 13% des enfants élevés par une famille hétérosexuelle, 20% des enfants adoptés, 32% des enfants élevés dans une famille recomposée,
- Les enfants élevés dans des familles homoparentales vivront plus souvent en concubinage que la moyenne des enfants du même âge :
Si le pourcentage de mariage chez les enfants élevés par un couple lesbien est comparable à celui des enfant élevés par un couple gay (36% vs 35%), le pourcentage de concubinage chez les enfants élevés par un couple lesbien est trois fois plus important que chez les enfants élevé par une famille hétérosexuelle (24% vs 9%). Le pourcentage de mariage chez un enfant adopté atteint 41%, et 43% chez un enfant issu d’une famille hétérosexuelle,
- Les enfants élevés dans des familles homoparentales seront plus fréquemment dépendants des aides de l'état que la moyenne des enfants du même âge :
- 69% des couples lesbiens et 57% des couples gays recevaient une assistance de l’état comme 17% des familles hétérosexuelles, 53% des familles recomposées, et 47% des parents isolés,
- Les enfants élevés dans des familles homoparentales seront plus fréquemment au chômage que la moyenne des enfants du même âge :
- 49% des enfants issu d’une famille hétérosexuelle avaient un emploi au moment de l’étude comme 26% des enfants élevés par un couple lesbien, 34% de ceux élevés par un couple gay, 41% des enfants adoptés, et 53% de ceux issu d’une famille recomposée,
Plus de résultats :
Tabac, cannabis:
- La consommation de cannabis et de tabac était plus élevée chez les enfants élevés par des couples lesbiens et encore plus chez les enfants élevés par un parent isolé,
Arrestation par la police:
- Les enfants élevés par des couples lesbiens ou gays témoignaient plus fréquemment d’avoir été arrêtés par la police,
Dépression :
- L’index de dépression était plus élevé chez les enfants élevés par des couples lesbiens ou gays en comparaison à tous les autres types de familles,
Immaturité sexuelle et affective :
- Le nombre de partenaires sexuels était 4 fois plus élevé chez les femmes lesbiennes élevées par un couple lesbien que chez les femmes lesbiennes élevées par une famille hétérosexuelle, et 6 fois plus chez les femmes lesbiennes élevées par un couple gay, etc.
Savoir si les enfants élevés par un couple de même sexe sont différents dépend bien-sûr à qui vous les comparez note l’auteur de l’étude, Mark Regnerus de l’université de Texas. Si est comparé le devenir des enfants issus de familles hétérosexuelles et stables à des enfants élevés par une mère ayant une relation avec une personne de même sexe, 25 résultats sur 40 divergent en terme de niveau d’éducation, de dépression, d’emploi ou d’usage de cannabis, etc.
Si est comparé, le devenir des enfants élevés par des parents hétérosexuels et stables à des enfants élevés par un père ayant une relation avec une personne de même sexe, 11 résultats sur 40 divergent.
Il n’est donc pas juste de dire, écrit l’auteur, que le type de famille élevant l’enfant ne produise pas de différences. Par ailleurs, la force de cette étude, en comparaison à d’autres, dit-il, réside dans le nombre élevé d’enfants interrogés et dans leur diversité. Les résultats ont été contrôlés pour le niveau socio-économique, l’âge, le sexe, les disparités géographiques, l’ethnicité, etc.
“Toutefois, dire qu’il y a des différences statistiques importantes entre les différents groupes évalués ici serait inadéquat” insiste l’auteur, il faut en effet “porter attention à la grande diversité qui existe aux sein des familles de parents de même sexe” : par exemple, le devenir d’un enfant élevé dans une famille gay “stable” est sensiblement le même que celui d’un enfant élevé par un couple hétérosexuel également “stable”. Et même, un enfant élevé dans cette famille gay “stable” a un devenir meilleur que celui issu d’une famille hétérosexuelle divorcée.
Par ailleurs, les différences relevées entre les enfants élevés par une mère ayant une relation avec une personne de même sexe et ceux élevés par un père ayant une relation avec une personne de même sexe montre qu’il n’est pas possible ni de généraliser ni de globaliser de manière monolithique le devenir des enfants élevés par des couples de même sexe. “Même si les résultats rapportés ici peuvent être expliqués en partie par une variété de contraintes problématiques pour le développement de l’enfant au sein de familles gays ou lesbiennes (incluant la carence de soutien social aux parents, l’exposition à un stress lié à la stigmatisation, l’absence de sécurité légale pour les parents et de statut de leur relation), l’assertion empirique qu’il n’existe pas de différence notable doit disparaitre” conclut-il.
L’auteur se refuse à spéculer sur les causes des différences relevées par l’étude NFSS ni même, écrit t-il, “de suggérer que l’orientation sexuelle où le comportement sexuel des parents puisse être responsable des différences retrouvées chez les jeunes adultes interrogés”.
On peut également raisonnablement se demander si finalement évaluer le devenir d’un enfant par rapport à l’orientation sexuelle de son/ses parents est finalement une question adéquate ou même juste. Lorsque qu’il s’agit d’adoption par exemple, ne vaut-il pas mieux dans tous les cas, être élevé par une famille aimante quelle qu’elle soit plutôt qu’au sein d’un foyer?
Articles scientifiques :
How different are the adult children of parents who have the same-sex relationship? Finding from the New Family Structures Study
Mark Regnerus
Social Science Research Volume 41, Issue 4, July 2012, Pages 752–770
Same sex parenting and children’s outcomes: A closer examination of the american psychological association’s brief on lesbian and gay parenting
Loren Marks
Social Science Research Volume 41, Issue 4, July 2012, Pages 735–751
Source : http://www.docbuzz.fr/2012/07/04/123-le-devenir-des-enfants-eleves-par-un-couple-gay-ou-lesbien-differe-t-il-de-celui-des-enfants-eleves-par-un-couple-heterosexuel/
Fabrice Remy- Avec le Pape François
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