Louise Brissette a 73 ans et elle est la maman de 27 enfants handicapés !
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Louise Brissette a 73 ans et elle est la maman de 27 enfants handicapés !
20 janvier 2020
La mère Teresa de Saint-Anselme
Quelques semaines avant notre visite, Louise Brissette revenait d’un séjour en Équateur avec ses 27 enfants handicapés. Vous n’avez pas la berlue, vous avez bien lu 27. Un tel voyage relève de l’exploit, mais la femme de 73 ans est plus audacieuse et énergique que jamais. Pas étonnant que, dans Bellechasse, on l’appelle «la mère Teresa de Saint-Anselme».
Comment une mère de 27 enfants fait-elle pour ne pas être complètement épuisée par ses journées ?
Je m’aperçois, au fil des années, que j’ai vraiment confiance au bon Dieu; je m’abandonne à lui.
Quand je fais un retour sur mon enfance, je réalise que l’important – et c’est ce que j’essaie de transmettre à mes enfants –, c’est la confiance en soi. Pas pour être présomptueux, mais pour être capable de donner. Je vois qu’une chose que mes parents m’ont laissée comme héritage, c’est de me faire confiance. Je suis la cinquième d’une famille de six et j’admirais beaucoup mes grands frères, sœurs et cousins. Or, mes parents ont fait confiance à la petite Louise que j’étais.
Si on te fait confiance, tu oses entrer dans le service. Mais si tu n’as pas confiance en toi, tu n’oseras pas t’avancer. Avec le bon Dieu, il faut oser aussi.
Ce sont tes parents qui t’ont transmis la foi ?
Oui. C’étaient des catholiques engagés, pas seulement en parole, mais en action. Chez nous, il y avait toujours des gens. C’était dans le temps où des quêteux venaient à l’automne et au printemps. On avait hâte qu’ils arrivent. Ils pouvaient rester deux ou trois jours. Mes parents ont toujours été accueillants. Il y avait toujours de la place pour quelqu’un et ils étaient toujours prêts à dépanner.
Le dimanche aussi, on allait à la messe. Durant le carême, c’était tous les jours. Et ce n’était pas lourd, c’était beau, c’était grand. Le sacrement qui m’a donné de la force, c’est la confirmation: être soldat du Christ, disait-on. Je trouvais que c’était beau. À l’époque, le soldat était perçu comme rassurant, quelqu’un de bon, qui venait pour t’aider, pas un combattant. Quelqu’un qui aide envers et contre tout, même si c’est difficile.
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par James Langlois
Voir aussi cette autre vidéo (attendre quelques secondes pour le chargement) : https://ici.radio-canada.ca/info/videos/media-8163554/batisseurs-bruno-savard-rencontre-louise-brissette
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