✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Bonjour pax,pax et bonum a écrit:Nous avons bien parlé de ce logo très ambigü avec le "pasteur" qui s'inscrit dans un triangle et les trois yeux.
On sait que l'oeil dans le triangle est maçonnique.
Mais non ce n'est pas un triangle maçonnique, vous l'interprétez comme cela ok, mais croyez vous que notre Pape François aurait accepté ce logo, personnellement je ne le crois pas!!!
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Ne soyez pas tièdes, écoutez la voix du Seigneur
Ajoutée le 15 nov. 2016
Il faut se garder de devenir des «chrétiens tièdes», car de cette façon nous perdons de vue le Seigneur. C’est ce qu’a dit le pape ce matin lors de la messe à la maison Sainte Marthe. Après avoir souligné que le Seigneur cherche toujours à nous corriger, à réveiller notre âme tiède et endormie dans la torpeur, il a exhorté à savoir discerner quand le Seigneur frappe à notre porte.
«Non pas cette richesse de l’âme que tu crois avoir parce que tu es bon, que tu fais toutes les choses bien, tout tranquillement : une autre richesse, celle qui vient de Dieu, qui porte toujours une croix, qui amène toujours des tempêtes, qui amène toujours une inquiétude dans l’âme. Et je te conseille d’acheter des...
Ajoutée le 15 nov. 2016
Il faut se garder de devenir des «chrétiens tièdes», car de cette façon nous perdons de vue le Seigneur. C’est ce qu’a dit le pape ce matin lors de la messe à la maison Sainte Marthe. Après avoir souligné que le Seigneur cherche toujours à nous corriger, à réveiller notre âme tiède et endormie dans la torpeur, il a exhorté à savoir discerner quand le Seigneur frappe à notre porte.
«Non pas cette richesse de l’âme que tu crois avoir parce que tu es bon, que tu fais toutes les choses bien, tout tranquillement : une autre richesse, celle qui vient de Dieu, qui porte toujours une croix, qui amène toujours des tempêtes, qui amène toujours une inquiétude dans l’âme. Et je te conseille d’acheter des...
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Le Pape François rappelle que supporter les personnes pénibles est une œuvre de miséricorde
Lors de l’audience générale de ce mercredi matin, 16 novembre 2016, le Pape François est revenu sur une œuvre de miséricorde que «tous nous connaissons bien, mais que peut-être nous ne mettons pas en pratique comme nous le devrions» : supporter patiemment les personnes ennuyeuses. Un effort en apparence anecdotique, mais qui peut relever du combat spirituel, et s’enracine dans la longue histoire de la relation entre Dieu et son peuple.
Cyprien Viet
Lors de l’audience générale de ce mercredi matin, 16 novembre 2016, le Pape François est revenu sur une œuvre de miséricorde que «tous nous connaissons bien, mais que peut-être nous ne mettons pas en pratique comme nous le devrions» : supporter patiemment les personnes ennuyeuses. Un effort en apparence anecdotique, mais qui peut relever du combat spirituel, et s’enracine dans la longue histoire de la relation entre Dieu et son peuple.
Cyprien Viet
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«Dans la Bible nous voyons que Dieu doit user de miséricorde pour supporter les lamentations de son peuple, a remarqué le Pape avec un certain humour. Par exemple, dans le Livre de l’Exode le peuple finit par devenir vraiment insupportable : d’abord il pleure parce qu’il est esclave en Égypte, et Dieu le libère. Ensuite, dans le désert, il se lamente parce qu’il n’y a rien à manger, et Dieu envoie la manne, mais malgré cela les lamentations ne cessent pas». Même Moïse a pu être ennuyeux pour le Seigneur, mais Dieu est resté patient.
L’attitude de Jésus nous montre aussi cette patience infinie, notamment dans l’Évangile de Matthieu, quand la mère de Jacques et Jean fait du lobbying pour ses enfants en demandant au Seigneur : «Ordonne que mes deux fils que voici siègent, l’un à ta droite, et l’autre à ta gauche, dans ton Royaume.» Jésus répond simplement que son Royaume n’est pas un Royaume de pouvoir, mais «de service et de don aux autres». Une vérité rappelée avec patience, une patience qui doit aussi inspirer les catéchistes face à des enfants turbulents.
«Accompagner dans la recherche de l’essentiel est beau et important, parce que cela nous fait partager la joie de goûter le sens de la vie, a insisté François. Souvent cela nous arrive de rencontrer des personnes qui s’arrêtent sur les choses superficielles, éphémères et banales : parfois parce qu’elles n’ont pas rencontré quelqu’un qui puisse les stimuler à chercher quelque chose d’autre, à apprécier les vrais trésors.»
Les paroles de Jésus nous indiquent la voie pour éviter de tomber dans l’envie, dans l’ambition, dans l’adulation, les tentations qui rôdent toujours aussi entre nous, les chrétiens, a insisté le Saint-Père.
Appel pour la protection de l'enfance
L’attitude de Jésus nous montre aussi cette patience infinie, notamment dans l’Évangile de Matthieu, quand la mère de Jacques et Jean fait du lobbying pour ses enfants en demandant au Seigneur : «Ordonne que mes deux fils que voici siègent, l’un à ta droite, et l’autre à ta gauche, dans ton Royaume.» Jésus répond simplement que son Royaume n’est pas un Royaume de pouvoir, mais «de service et de don aux autres». Une vérité rappelée avec patience, une patience qui doit aussi inspirer les catéchistes face à des enfants turbulents.
«Accompagner dans la recherche de l’essentiel est beau et important, parce que cela nous fait partager la joie de goûter le sens de la vie, a insisté François. Souvent cela nous arrive de rencontrer des personnes qui s’arrêtent sur les choses superficielles, éphémères et banales : parfois parce qu’elles n’ont pas rencontré quelqu’un qui puisse les stimuler à chercher quelque chose d’autre, à apprécier les vrais trésors.»
Les paroles de Jésus nous indiquent la voie pour éviter de tomber dans l’envie, dans l’ambition, dans l’adulation, les tentations qui rôdent toujours aussi entre nous, les chrétiens, a insisté le Saint-Père.
Appel pour la protection de l'enfance
Et à l’issue de cette audience, le Pape a salué les pèlerins francophones, notamment les membres de l’œuvre d’Orient, les prêtres de l’Union apostolique du clergé, et ceux du diocèse d’Agen, venus avec leur évêque Mgr Herbreteau. Le Pape a aussi salué les autres fidèles venus notamment de France, de Belgique et de République démocratique du Congo.
Il a par ailleurs lancé un appel pour la Journée mondiale des droits de l’enfant, ce 20 novembre. «Je fais appel à la conscience de tous, institutions et familles, afin que les enfants soient toujours protégés et que leur bien-être soit protégé, pour qu’ils ne tombent jamais dans des formes d’esclavage, de réclusion dans des groupes armés, et de mauvais traitements. Je souhaite que la communauté internationale puisse veiller sur leur vie, en garantissant à chaque enfant le droit à l’école et à l’éducation, pour que leur croissance soit sereine et qu’ils regardent le futur avec confiance le futur.»
Évoquant enfin en italien la commémoration des défunts en ce mois de novembre, le Pape a également appelé à prier pour les victimes du tremblement de terre en Italie centrale, et à la solidarité pour toutes les personnes affectées.
Il a par ailleurs lancé un appel pour la Journée mondiale des droits de l’enfant, ce 20 novembre. «Je fais appel à la conscience de tous, institutions et familles, afin que les enfants soient toujours protégés et que leur bien-être soit protégé, pour qu’ils ne tombent jamais dans des formes d’esclavage, de réclusion dans des groupes armés, et de mauvais traitements. Je souhaite que la communauté internationale puisse veiller sur leur vie, en garantissant à chaque enfant le droit à l’école et à l’éducation, pour que leur croissance soit sereine et qu’ils regardent le futur avec confiance le futur.»
Évoquant enfin en italien la commémoration des défunts en ce mois de novembre, le Pape a également appelé à prier pour les victimes du tremblement de terre en Italie centrale, et à la solidarité pour toutes les personnes affectées.
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Pape François : soyez patients pour supporter et humbles pour conseiller
Ajoutée le 16 nov. 2016
Une œuvre de miséricorde que nous connaissons tous mais que nous ne mettons peut-être pas en pratique. C’est ce qu’a rappelé le pape François dans la catéchèse de l’audience générale place Saint-Pierre en référence aux peines que des personnes importunes nous font souvent subir dans le travail ou dans notre temps libre. Le pape a donc invité à faire un examen de conscience et se mettre à la place des autres. Jésus aussi a été patient dans les trois années de vie publique en supportant la mère de Jean et Jaques qui demandait une place d’honneur au royaume du ciel pour ses fils. « Son règne n’est pas un règne de pouvoir et de gloire mais de service et de don aux autres ». Jésus enseigne à aller à ...
Ajoutée le 16 nov. 2016
Une œuvre de miséricorde que nous connaissons tous mais que nous ne mettons peut-être pas en pratique. C’est ce qu’a rappelé le pape François dans la catéchèse de l’audience générale place Saint-Pierre en référence aux peines que des personnes importunes nous font souvent subir dans le travail ou dans notre temps libre. Le pape a donc invité à faire un examen de conscience et se mettre à la place des autres. Jésus aussi a été patient dans les trois années de vie publique en supportant la mère de Jean et Jaques qui demandait une place d’honneur au royaume du ciel pour ses fils. « Son règne n’est pas un règne de pouvoir et de gloire mais de service et de don aux autres ». Jésus enseigne à aller à ...
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Dieu réforme l'Eglise avec la confession
Ajoutée le 17 nov. 2016
Nous avons tous besoin de la miséricorde divine, que nous attendons tous surtout en vivant le sacrement de réconciliation. « La confession est un lieu dans lequel nous pouvons recevoir le pardon et la miséricorde de Dieu, ce qui a initié la transformation de chacun d’entre nous ainsi que la réforme de la vie de l’Eglise ».
C’est ainsi que le pape a salué dans la Basilique Saint Pierre, les milliers de pèlerins venus du Pays-Bas, protagonistes de la « journée Hollandaise » du Jubilé de la Miséricorde. A la fin de la messe le pape a encouragé les pèlerins à se laisser modeler par la miséricorde de Dieu pour devenir à leur tour des instruments de miséricorde afin de témoigner de l’amour.
Ajoutée le 17 nov. 2016
Nous avons tous besoin de la miséricorde divine, que nous attendons tous surtout en vivant le sacrement de réconciliation. « La confession est un lieu dans lequel nous pouvons recevoir le pardon et la miséricorde de Dieu, ce qui a initié la transformation de chacun d’entre nous ainsi que la réforme de la vie de l’Eglise ».
C’est ainsi que le pape a salué dans la Basilique Saint Pierre, les milliers de pèlerins venus du Pays-Bas, protagonistes de la « journée Hollandaise » du Jubilé de la Miséricorde. A la fin de la messe le pape a encouragé les pèlerins à se laisser modeler par la miséricorde de Dieu pour devenir à leur tour des instruments de miséricorde afin de témoigner de l’amour.
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
L'argent ne doit pas gouverner, mais servir, rappelle le Pape aux entrepreneurs catholiques
Le Pape François a reçu ce jeudi matin une groupe de 500 membres de l’Union Internationale des entrepreneurs catholiques, réunis à Rome à Rome pour réfléchir sur le thème du rôle des entrepreneurs comme agents d’inclusion économique et sociale. Dans un discours en espagnol, reprenant les grands axes de la doctrine sociale de l’Eglise, le Pape a affirmé que «toutes les activités humaines, y compris l’activité entreprenariale, peuvent être un exercice de la miséricorde».
Cyprien Viet
Le Pape François a reçu ce jeudi matin une groupe de 500 membres de l’Union Internationale des entrepreneurs catholiques, réunis à Rome à Rome pour réfléchir sur le thème du rôle des entrepreneurs comme agents d’inclusion économique et sociale. Dans un discours en espagnol, reprenant les grands axes de la doctrine sociale de l’Eglise, le Pape a affirmé que «toutes les activités humaines, y compris l’activité entreprenariale, peuvent être un exercice de la miséricorde».
Cyprien Viet
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Le Pape François a dressé un parallèle entre le risque entreprenarial et la quête du Royaume des Cieux, revenant sur deux paraboles évoquées par Jésus dans l’Évangile de Matthieu : celle du trésor caché dans un champ, et celle de la perle précieuse. François, qui avait travaillé dans un laboratoire dans sa jeunesse, et a donc connu le monde de l’entreprise, a appelé les entrepreneurs à assumer trois risques :
«Le risque de bien utiliser l’argent», tout d’abord, sachant que «l’argent est le fumier du diable», comme l’a rappelé le Pape François, revenant sur les enseignements des Papes et des Pères de l’Église, qui estimaient que l’argent ne doit pas gouverner, mais servir. «Les entreprises existent pour servir», a répété le Saint-Père, visant notamment le secteur bancaire et financier : il a répété que les plus pauvres devaient avoir accès au crédit à des taux raisonnables. Par ailleurs, ignorer le rôle régulateur des États dans le secteur financier revient à «idolâtrer le marché», a martelé François, citant saint Jean-Paul II.
Le «risque de l’honnêteté» ensuite. Le Pape a une nouvelle fois attaqué la corruption, dans la politique, les entreprises, les médias mais aussi les Églises et les organisations sociales : être corrompu, c’est se faire «disciple du diable, le père du mensonge».
Et enfin «le risque de la fraternité». L’homme a une dignité intrinsèque, tout ne peut pas s’acheter. Citant l’encyclique Caritas in Veritate de son prédecesseur Benoît XVI, le Pape François a rappelé que «le développement économique, social et politique nécessite de donner un espace au principe de gratuité comme expression de la fraternité». L’entreprise comme «communauté de travail» doit être un lieu de relations gratuites, respectueuses et fraternelles.
Et rappelant que la majorité des participants à la rencontre, dont lui-même, ont des parents qui ont dû émigrer «en condition de pauvreté extrême», le Pape a appelé les entrepreneurs à jouer leur rôle dans l’accueil des migrants, qui peuvent aussi être une «chance pour le développement économique».
«Le risque de bien utiliser l’argent», tout d’abord, sachant que «l’argent est le fumier du diable», comme l’a rappelé le Pape François, revenant sur les enseignements des Papes et des Pères de l’Église, qui estimaient que l’argent ne doit pas gouverner, mais servir. «Les entreprises existent pour servir», a répété le Saint-Père, visant notamment le secteur bancaire et financier : il a répété que les plus pauvres devaient avoir accès au crédit à des taux raisonnables. Par ailleurs, ignorer le rôle régulateur des États dans le secteur financier revient à «idolâtrer le marché», a martelé François, citant saint Jean-Paul II.
Le «risque de l’honnêteté» ensuite. Le Pape a une nouvelle fois attaqué la corruption, dans la politique, les entreprises, les médias mais aussi les Églises et les organisations sociales : être corrompu, c’est se faire «disciple du diable, le père du mensonge».
Et enfin «le risque de la fraternité». L’homme a une dignité intrinsèque, tout ne peut pas s’acheter. Citant l’encyclique Caritas in Veritate de son prédecesseur Benoît XVI, le Pape François a rappelé que «le développement économique, social et politique nécessite de donner un espace au principe de gratuité comme expression de la fraternité». L’entreprise comme «communauté de travail» doit être un lieu de relations gratuites, respectueuses et fraternelles.
Et rappelant que la majorité des participants à la rencontre, dont lui-même, ont des parents qui ont dû émigrer «en condition de pauvreté extrême», le Pape a appelé les entrepreneurs à jouer leur rôle dans l’accueil des migrants, qui peuvent aussi être une «chance pour le développement économique».
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Le Seigneur donnera aux prêtres le courage de la pauvreté
Ajoutée le 18 nov. 2016
Le peuple de Dieu ne pardonne pas à un prêtre attaché à l'argent ou qui maltraite des fidèles : C'est le Seigneur nous donne la grâce de la pauvreté chrétienne. C’est ce qu’a dit le pape François dans l’homélie de sa messe quotidienne célébrée ce matin à Sainte-Marthe, commentant le passage de l’Evangile du jour où Jésus chasse les marchands du temple.
« Le Seigneur, a expliqué le pape, nous fait comprendre où est la semence de l'Antéchrist, la semence de l’ennemi » : l’attachement à l'amour de l'argent. « Le cœur attaché à l'argent est un cœur idolâtre ».
« Ceci est l’anti Seigneur qui peut ruiner notre vie et nous conduire à finir mal, sans bonheur, sans la joie de servir le vrai Seigneur...
Ajoutée le 18 nov. 2016
Le peuple de Dieu ne pardonne pas à un prêtre attaché à l'argent ou qui maltraite des fidèles : C'est le Seigneur nous donne la grâce de la pauvreté chrétienne. C’est ce qu’a dit le pape François dans l’homélie de sa messe quotidienne célébrée ce matin à Sainte-Marthe, commentant le passage de l’Evangile du jour où Jésus chasse les marchands du temple.
« Le Seigneur, a expliqué le pape, nous fait comprendre où est la semence de l'Antéchrist, la semence de l’ennemi » : l’attachement à l'amour de l'argent. « Le cœur attaché à l'argent est un cœur idolâtre ».
« Ceci est l’anti Seigneur qui peut ruiner notre vie et nous conduire à finir mal, sans bonheur, sans la joie de servir le vrai Seigneur...
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Mariage: le Pape demande plus de souplesse aux tribunaux ecclésiastiques
Le Pape François s'est rendu vendredi soir 18 novembre au tribunal apostolique de la Rote romaine pour saluer les évêques participant à un cours sur le nouveau processus matrimonial. A travers cette formation a souligné le Pape, «Il s'agit de comprendre les besoins et les questions de l'homme d'aujourd'hui et de chercher les réponses dans la Parole de Dieu et dans les vérités de la foi, toujours mieux étudiées et mieux connues» a t-il précisé. Le ministère épsicopal de l'évêque, fondé dans le vouloir du Christ, consiste à actualiser le message de Jésus a t-il souligné. L'inculturation de l'Evangile se fonde sur le principe qui voit unis la fidélité à l'annonce évangélique et sa compréhension et sa traduction dans le temps.
Le Pape François s'est rendu vendredi soir 18 novembre au tribunal apostolique de la Rote romaine pour saluer les évêques participant à un cours sur le nouveau processus matrimonial. A travers cette formation a souligné le Pape, «Il s'agit de comprendre les besoins et les questions de l'homme d'aujourd'hui et de chercher les réponses dans la Parole de Dieu et dans les vérités de la foi, toujours mieux étudiées et mieux connues» a t-il précisé. Le ministère épsicopal de l'évêque, fondé dans le vouloir du Christ, consiste à actualiser le message de Jésus a t-il souligné. L'inculturation de l'Evangile se fonde sur le principe qui voit unis la fidélité à l'annonce évangélique et sa compréhension et sa traduction dans le temps.
Reprenant les paroles de son prédécesseur Paul VI, le Pape François a souligné que le "salut des âmes" des personnes confiées aux évêques était la fin de toute action pastorale. La mission des évêques, comme service d'un troupeau est un service pour la sagesse des hommes, a t-il expliqué, soulignant que par conséquent, il était opportun d'éliminer de manière décisive tout caractère mondain qui rend difficile à un nombre important de fidèles l'accès aux tribunaux ecclésiastiques. Le Pape a ainsi expliqué que les questions d'ordre économiques et bureaucratiques ne soient pas un obstacle pour la vérification canonique de la validité d'un mariage.
Dans un sain rapport entre la jusitice et la charité, la loi de l'Eglise ne peut faire abstraction du principe fondamental du salut des âmes, a poursuivi le Souverain pontife. Ainsi, les tribunaux ecclésiastiques sont appelés à être l'expression tangible d'un service diaconal du droit qui soit lié à cette fin première.
Sollicitude et charité
Le Pape a rappelé aux évêques que l'Eglise cheminait depuis toujours comme une mère qui accueille et aime, à l'exemple de Jésus Bon Samaritain. L'Eglise s'incarne dans les histoires tristes et douloureuses des gens, elle s'incline sur les pauvres et sur ceux qui sont loins de la communauté écclésiale, ou ceux qui se considèrent exclus à cause de leur échec conjugal. Toutefois, a poursuivi le Saint-Père, ces chrétiens restent incorporés au Christ en vertu du baptême.
Par conséquent, a souligné le Pape, il nous incombe la grave responsabilité d'exercer notre ministère, reçu de Jésus le Divin Pasteur, médecin et juge des âmes, sans considérer ces personnes étrangères au corps du Christ. Nous sommes appelés à ne pas exclure de notre anxiété pastorale, mais de nous dédier à leur situation irrégulière et de souffrance avec sollicitude et charité.
Dans un sain rapport entre la jusitice et la charité, la loi de l'Eglise ne peut faire abstraction du principe fondamental du salut des âmes, a poursuivi le Souverain pontife. Ainsi, les tribunaux ecclésiastiques sont appelés à être l'expression tangible d'un service diaconal du droit qui soit lié à cette fin première.
Sollicitude et charité
Le Pape a rappelé aux évêques que l'Eglise cheminait depuis toujours comme une mère qui accueille et aime, à l'exemple de Jésus Bon Samaritain. L'Eglise s'incarne dans les histoires tristes et douloureuses des gens, elle s'incline sur les pauvres et sur ceux qui sont loins de la communauté écclésiale, ou ceux qui se considèrent exclus à cause de leur échec conjugal. Toutefois, a poursuivi le Saint-Père, ces chrétiens restent incorporés au Christ en vertu du baptême.
Par conséquent, a souligné le Pape, il nous incombe la grave responsabilité d'exercer notre ministère, reçu de Jésus le Divin Pasteur, médecin et juge des âmes, sans considérer ces personnes étrangères au corps du Christ. Nous sommes appelés à ne pas exclure de notre anxiété pastorale, mais de nous dédier à leur situation irrégulière et de souffrance avec sollicitude et charité.
François a souligné que les évêques qui suivent cette formation à la Rote portaient les questions de plusieurs pays, représentaient diverses réalités, qui s'inscrivent dans la pastorale matrimoniale de chaque diocèse. Le Pape s'est dit certain que ces journées d'étude aideront les prélats à reconnaître l'approche la plus opportune en ce qui concerne les problématiques diverses. Ce nouveau processus matrimonial est une aide importante pour faire croître le troupeau confié aux évêques. Il a demandé à ce que l'on prie pour lui afin qu'il puisse répondre avec disponibilité et humilité «au cri de tant de frères et soeurs qui ont besoin de faire la vérité sur leur mariage et sur le chemin de leur vie».
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Le Pape François préside le Consistoire pour la création des nouveaux Cardinaux
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Les nouveaux cardinaux saluent le pape émérite Benoît XVI
Après la célébration du consistoire en la basilique Saint-Pierre, le Pape François et les dix-sept nouveaux cardinaux se sont rendus à bord de deux minibus au monastère Mater ecclesiae pour rencontrer le pape émérite Benoît qui n’a pas assisté à la cérémonie. Selon l’Osservatore Romano, François a été accueilli par Mgr Gänswein. Benoît XVI attendait le petit groupe dans la chapelle. Après avoir salué chaleureusement le Pape François et les dix-sept nouveaux cardinaux un par un, Benoît XVI a guidé une courte prière avant de donner sa bénédiction.
Après la célébration du consistoire en la basilique Saint-Pierre, le Pape François et les dix-sept nouveaux cardinaux se sont rendus à bord de deux minibus au monastère Mater ecclesiae pour rencontrer le pape émérite Benoît qui n’a pas assisté à la cérémonie. Selon l’Osservatore Romano, François a été accueilli par Mgr Gänswein. Benoît XVI attendait le petit groupe dans la chapelle. Après avoir salué chaleureusement le Pape François et les dix-sept nouveaux cardinaux un par un, Benoît XVI a guidé une courte prière avant de donner sa bénédiction.
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Reste ouvert le Coeur du Christ, vraie porte de la miséricorde
Ajoutée le 20 nov. 2016
Cette Année de la miséricorde nous a invité à redécouvrir le centre, à revenir à l'essentiel et à regarder le vrai visage du Christ Roi, ainsi qu'à redécouvrir "le visage jeune et beau de l'Eglise, qui est resplendissante quand elle est accueillante, libre et fidèle, pauvre dans les moyens et riche dans l'amour, missionnaire". tels sont les mots du pape François dans l'homélie de la messe de clôture du Jubilé de la Miséricorde, Place Saint-Pierre, devant plus de 70mile fidèles. Le pape a commenté l'évangile de Luc sur la crucifixion de Jésus. Si nous croyons que Jésus est Roi de l'univers nous devons accueillir aussi sa manière de régner, et ne pas faire comme le peuple au Calvaire qui "rester regarde ...
Ajoutée le 20 nov. 2016
Cette Année de la miséricorde nous a invité à redécouvrir le centre, à revenir à l'essentiel et à regarder le vrai visage du Christ Roi, ainsi qu'à redécouvrir "le visage jeune et beau de l'Eglise, qui est resplendissante quand elle est accueillante, libre et fidèle, pauvre dans les moyens et riche dans l'amour, missionnaire". tels sont les mots du pape François dans l'homélie de la messe de clôture du Jubilé de la Miséricorde, Place Saint-Pierre, devant plus de 70mile fidèles. Le pape a commenté l'évangile de Luc sur la crucifixion de Jésus. Si nous croyons que Jésus est Roi de l'univers nous devons accueillir aussi sa manière de régner, et ne pas faire comme le peuple au Calvaire qui "rester regarde ...
Homélie de la messe conclusive du Jubilé de la Miséricorde
"Même si la Porte sainte se ferme, la vraie porte de la miséricorde reste pour nous toujours ouverte, le coeur du Christ" : c'est ce qu'a affirmé le pape François, dans son homélie. Le Souverain Pontife préside la messe conclusive de l'Année extraordinaire de la Miséricorde, sur la Place St Pierre, en présence de nombreux fidèles, et de plusieurs autorités, dont, par exemple, le président italien, Sergio Mattarella, et le président du Conseil, Matteo Renzi. Il auparavant procédé au rite de fermeture de la Porte Sainte de la Basilique St Pierre, rite qui marque donc la fin de cette année de grâce.
Ci-dessous, l'homélie du Pape en intégralité :
"Même si la Porte sainte se ferme, la vraie porte de la miséricorde reste pour nous toujours ouverte, le coeur du Christ" : c'est ce qu'a affirmé le pape François, dans son homélie. Le Souverain Pontife préside la messe conclusive de l'Année extraordinaire de la Miséricorde, sur la Place St Pierre, en présence de nombreux fidèles, et de plusieurs autorités, dont, par exemple, le président italien, Sergio Mattarella, et le président du Conseil, Matteo Renzi. Il auparavant procédé au rite de fermeture de la Porte Sainte de la Basilique St Pierre, rite qui marque donc la fin de cette année de grâce.
Ci-dessous, l'homélie du Pape en intégralité :
La solennité de Notre Seigneur Jésus-Christ Roi de l’Univers couronne l’année liturgique ainsi que cette Année sainte de la miséricorde. L’Évangile présente, en effet, la royauté de Jésus au sommet de son œuvre de salut, et il le fait de manière surprenante. « Le Messie de Dieu, l’Élu, le Roi » (Lc 23,35.37) apparaît sans pouvoir et sans gloire : il est sur la croix où il semble être plus vaincu que victorieux. Sa royauté est paradoxale : son trône c’est la croix ; sa couronne est d’épines, il n’a pas de sceptre mais un roseau lui est mis dans la main ; il ne porte pas d’habits somptueux mais il est privé de sa tunique ; il n’a pas d’anneaux étincelants aux doigts mais ses mains sont transpercées par les clous ; il n’a pas de trésor mais il est vendu pour trente pièces.
Vraiment le royaume de Jésus n’est pas de ce monde ; mais en lui, nous dit l’Apôtre Paul dans la seconde lecture, nous trouvons la rédemption et le pardon (cf. Col 1,13-14). Car la grandeur de son règne n’est pas la puissance selon le monde mais l’amour de Dieu, un amour capable de rejoindre et de guérir toute chose. Par cet amour, le Christ s’est abaissé jusqu’à nous, il a habité notre misère humaine, il a éprouvé notre condition la plus misérable : l’injustice, la trahison, l’abandon ; il a fait l’expérience de la mort, du tombeau, des enfers. De cette manière, notre Roi est allé jusqu’aux limites de l’univers pour embrasser et sauver tout être vivant. Il ne nous a pas condamnés, il ne nous a même pas conquis, il n’a jamais violé notre liberté mais il s’est fait chemin avec l’humble amour qui excuse tout, qui espère tout, qui supporte tout, (cf. 1Co 13,7). Seul cet amour a vaincu et continue à vaincre nos grands adversaires : le péché, la mort, la peur.
Aujourd’hui, chers frères et sœurs, nous proclamons cette singulière victoire par laquelle Jésus est devenu Roi des siècles, le Seigneur de l’histoire : par la seule toute puissance de l’amour qui est la nature de Dieu, sa vie même, et qui n’aura jamais de fin . Avec joie nous partageons la beauté d’avoir Jésus comme notre Roi : sa seigneurie d’amour transforme le péché en grâce, la mort en résurrection, la peur en confiance.
Vraiment le royaume de Jésus n’est pas de ce monde ; mais en lui, nous dit l’Apôtre Paul dans la seconde lecture, nous trouvons la rédemption et le pardon (cf. Col 1,13-14). Car la grandeur de son règne n’est pas la puissance selon le monde mais l’amour de Dieu, un amour capable de rejoindre et de guérir toute chose. Par cet amour, le Christ s’est abaissé jusqu’à nous, il a habité notre misère humaine, il a éprouvé notre condition la plus misérable : l’injustice, la trahison, l’abandon ; il a fait l’expérience de la mort, du tombeau, des enfers. De cette manière, notre Roi est allé jusqu’aux limites de l’univers pour embrasser et sauver tout être vivant. Il ne nous a pas condamnés, il ne nous a même pas conquis, il n’a jamais violé notre liberté mais il s’est fait chemin avec l’humble amour qui excuse tout, qui espère tout, qui supporte tout, (cf. 1Co 13,7). Seul cet amour a vaincu et continue à vaincre nos grands adversaires : le péché, la mort, la peur.
Aujourd’hui, chers frères et sœurs, nous proclamons cette singulière victoire par laquelle Jésus est devenu Roi des siècles, le Seigneur de l’histoire : par la seule toute puissance de l’amour qui est la nature de Dieu, sa vie même, et qui n’aura jamais de fin . Avec joie nous partageons la beauté d’avoir Jésus comme notre Roi : sa seigneurie d’amour transforme le péché en grâce, la mort en résurrection, la peur en confiance.
Mais ce serait peu de choses de croire que Jésus est Roi de l’univers et centre de l’histoire sans le faire devenir Seigneur de notre vie : tout ceci est vain si nous ne l’accueillons pas personnellement et si nous n’accueillons pas non plus sa manière de régner. Les personnages que l’Évangile de ce jour nous présente nous y aident. En plus de Jésus, trois figures l’accompagnent : le peuple qui regarde, le groupe qui se trouve près de la croix et un malfaiteur crucifié près de Jésus.
D’abord le Peuple : l’Évangile dit qu’il « restait là à observer » (Lc 23,35) : personne ne dit un mot, personne ne s’approche. Le peuple est loin, il regarde ce qui se passe. C’est le même peuple qui, en raison de ses besoins, se pressait autour de Jésus, et qui maintenant garde ses distances. Face aux circonstances de la vie ou devant nos attentes non réalisées, nous pouvons nous aussi avoir la tentation de prendre de la distance vis-à-vis de la royauté de Jésus, de ne pas accepter complètement le scandale de son humble amour, qui inquiète notre moi, qui dérange. On préfère rester à la fenêtre, se tenir à part plutôt que s’approcher et se faire proche. Mais le peuple saint, qui a Jésus comme Roi, est appelé à suivre sa voie d’amour concret ; à se demander, chacun, tous les jours : « Que me demande l’amour, où me pousse-t-il ? Quelle réponse je donne à Jésus par ma vie ? »
Il y a un second groupe qui comprend plusieurs personnes : les chefs du peuple, les soldats et un malfaiteur. Tous ceux-là se moquent de Jésus. Ils lui adressent la même provocation : « Qu’il se sauve lui-même ! » (cf. Lc 23,35.37.39). C’est une tentation pire que celle du peuple. Ici, ils tentent Jésus comme a fait le diable au début de l’Évangile (cf. Lc 4,1-13), pour qu’il renonce à régner à la manière de Dieu mais qu’il le fasse selon la logique du monde : qu’il descende de la croix et batte ses ennemis ! S’il est Dieu, qu’il montre sa puissance et sa supériorité ! Cette tentation est une attaque directe contre l’amour : « Sauve-toi toi-même » (vv 37.39) ; non pas les autres, mais toi-même. Que prévale le moi, avec sa force, avec sa gloire, avec son succès. C’est la tentation la plus terrible, la première et la dernière de l’Évangile. Mais face à cette attaque contre sa manière d’être, Jésus ne parle pas, ne réagit pas. Il ne se défend pas, il ne cherche pas à convaincre, il ne fait pas une apologétique de sa royauté. Il continue plutôt à aimer, il pardonne, il vit le moment de l’épreuve selon la volonté du Père, certain que l’amour portera du fruit.
D’abord le Peuple : l’Évangile dit qu’il « restait là à observer » (Lc 23,35) : personne ne dit un mot, personne ne s’approche. Le peuple est loin, il regarde ce qui se passe. C’est le même peuple qui, en raison de ses besoins, se pressait autour de Jésus, et qui maintenant garde ses distances. Face aux circonstances de la vie ou devant nos attentes non réalisées, nous pouvons nous aussi avoir la tentation de prendre de la distance vis-à-vis de la royauté de Jésus, de ne pas accepter complètement le scandale de son humble amour, qui inquiète notre moi, qui dérange. On préfère rester à la fenêtre, se tenir à part plutôt que s’approcher et se faire proche. Mais le peuple saint, qui a Jésus comme Roi, est appelé à suivre sa voie d’amour concret ; à se demander, chacun, tous les jours : « Que me demande l’amour, où me pousse-t-il ? Quelle réponse je donne à Jésus par ma vie ? »
Il y a un second groupe qui comprend plusieurs personnes : les chefs du peuple, les soldats et un malfaiteur. Tous ceux-là se moquent de Jésus. Ils lui adressent la même provocation : « Qu’il se sauve lui-même ! » (cf. Lc 23,35.37.39). C’est une tentation pire que celle du peuple. Ici, ils tentent Jésus comme a fait le diable au début de l’Évangile (cf. Lc 4,1-13), pour qu’il renonce à régner à la manière de Dieu mais qu’il le fasse selon la logique du monde : qu’il descende de la croix et batte ses ennemis ! S’il est Dieu, qu’il montre sa puissance et sa supériorité ! Cette tentation est une attaque directe contre l’amour : « Sauve-toi toi-même » (vv 37.39) ; non pas les autres, mais toi-même. Que prévale le moi, avec sa force, avec sa gloire, avec son succès. C’est la tentation la plus terrible, la première et la dernière de l’Évangile. Mais face à cette attaque contre sa manière d’être, Jésus ne parle pas, ne réagit pas. Il ne se défend pas, il ne cherche pas à convaincre, il ne fait pas une apologétique de sa royauté. Il continue plutôt à aimer, il pardonne, il vit le moment de l’épreuve selon la volonté du Père, certain que l’amour portera du fruit.
Pour accueillir la royauté de Jésus nous sommes appelés à lutter contre cette tentation, à fixer le regard sur le Crucifié, pour lui devenir toujours plus fidèles. Que de fois, aussi parmi nous, les sécurités tranquillisantes offertes par le monde sont recherchées. Que de fois n’avons-nous pas été tentés de descendre de la croix. La force d’attraction du pouvoir et du succès a semblé être une voie facile et rapide pour répandre l’Évangile, oubliant trop vite comment opère le règne de Dieu. Cette Année de la miséricorde nous a invités à redécouvrir le centre, à revenir à l’essentiel. Ce temps de miséricorde nous appelle à regarder le vrai visage de notre Roi, celui qui resplendit à Pâques, et à redécouvrir le visage jeune et beau de l’Église qui resplendit quand elle est accueillante, libre, fidèle, pauvre en moyens et riche en amour, missionnaire. La miséricorde, en nous portant au cœur de l’Évangile, nous exhorte aussi à renoncer aux habitudes et aux coutumes qui peuvent faire obstacle au service du règne de Dieu , à trouver notre orientation seulement dans l’éternelle et humble royauté de Jésus, et non dans l’adaptation aux royautés précaires et aux pouvoirs changeants de chaque époque.
Un autre personnage apparaît dans l’Evangile, plus proche de Jésus, le malfaiteur qui le prie en disant : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton royaume » (v. 42). Cette personne, simplement en regardant Jésus, a cru en son règne. Il ne s’est pas fermé sur lui-même, mais, avec ses erreurs, ses péchés et ses ennuis il s’est adressé à Jésus. Il lui a demandé de se souvenir de lui et a éprouvé la miséricorde de Dieu : « Aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis » (v. 43). Dieu se souvient de nous dès que nous lui en donnons la possibilité. Il est prêt à effacer complètement et pour toujours le péché, parce que sa mémoire n’enregistre pas le mal commis et ne tiens pas pour toujours compte des torts subis, à la différence de la nôtre. Dieu n’a pas la mémoire du péché, mais de nous, de chacun de nous, ses enfants bien aimés. Et il croit qu’il est toujours possible de recommencer, de se relever.
Nous aussi, demandons le don de cette mémoire ouverte et vivante. Demandons la grâce de ne jamais fermer les portes de la réconciliation et du pardon, mais de savoir dépasser le mal et les divergences, ouvrant toute voie d’espérance possible. De même que Dieu croit en nous-mêmes, infiniment au-delà de nos mérites, nous aussi sommes appelés à infuser l’espérance et donner leurs chances aux autres. Parce que, même si la Porte Sainte se ferme, la vraie porte de la miséricorde reste pour nous toujours grande ouverte, le Cœur du Christ. Du côté percé du Ressuscité jaillissent jusqu’à la fin des temps la miséricorde, la consolation et l’espérance.
Beaucoup de pèlerins ont passé les Portes saintes et, loin du bruit des commentaires, ont goûté la grande bonté du Seigneur. Remercions pour cela et rappelons-nous que nous avons été investis de miséricorde pour nous revêtir de sentiments miséricorde, pour devenir aussi des instruments de miséricorde. Continuons notre chemin ensemble. Que la Vierge nous accompagne, elle aussi était près de la croix, elle nous a enfantés là comme tendre Mère de l’Église qui désire nous recueillir tous sous son manteau. Sous la croix elle a vu le bon larron recevoir le pardon et elle a pris le disciple de Jésus comme son fils. Elle est la Mère de miséricorde à qui nous nous confions : toute situation, toute prière, présentée à ses yeux miséricordieux ne restera pas sans réponse.
Beaucoup de pèlerins ont passé les Portes saintes et, loin du bruit des commentaires, ont goûté la grande bonté du Seigneur. Remercions pour cela et rappelons-nous que nous avons été investis de miséricorde pour nous revêtir de sentiments miséricorde, pour devenir aussi des instruments de miséricorde. Continuons notre chemin ensemble. Que la Vierge nous accompagne, elle aussi était près de la croix, elle nous a enfantés là comme tendre Mère de l’Église qui désire nous recueillir tous sous son manteau. Sous la croix elle a vu le bon larron recevoir le pardon et elle a pris le disciple de Jésus comme son fils. Elle est la Mère de miséricorde à qui nous nous confions : toute situation, toute prière, présentée à ses yeux miséricordieux ne restera pas sans réponse.
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Le Pape à TV 2000 : "je suis allergique aux flatteurs"
A l’occasion de la clôture de l’année sainte, le Pape a accordé un entretien à TV 2000, la chaine télé de l’épiscopat italien. En 13 questions, cette interview de 40 minutes balaie plusieurs thèmes chers au Pape. Mais le mot-clé reste, bien sûr, la « Miséricorde », à l’aune de cette année jubilaire qui lui était consacrée, et dont le Pape dresse un premier et court bilan.
Pour lui, cette année sainte a été une bénédiction du Seigneur, pas un point final, mais un pas en avant dans un processus initié déjà avant lui, notamment sous St Jean-Paul II, à savoir, remettre la Miséricorde au centre de la vie de l’Eglise, et la proclamer comme "meilleur remède contre la sclérose du cœur", cette maladie symptomatique de notre époque, qui tend à tout mettre au rebut.
François aborde également d’autres thèmes qui lui sont chers : une Eglise pauvre pour les pauvres, qui doit se garder de son principal ennemi, l’argent, la nécessité d’une révolution de la tendresse, ou encore le rapport entre miséricorde et justice.
Interrogé sur les souvenirs marquants des « Vendredis de la miséricorde » de cette année, le Pape en évoque deux : d’abord sa rencontre avec des femmes sorties de l’enfer du trafic et de la prostitution ;leurs témoignages terribles l’ont beaucoup touché. Ensuite sa visite dans deux hôpitaux romains ; voyant une maman pleurer sur un de ses enfants morts, François dit avoir alors pensé à l’avortement, un "crime horrible, un péché très grave".
Le Pape a aussi répondu à des questions plus personnelles, sans se départir du ton familier et de la spontanéité caractéristique de cet entretien. Il avoue par exemple être allergique aux flatteurs, et préférer les critiques de ses détracteurs, "je les mérite, car je suis un pécheur", dit-il. François évoque encore l’importance du rire, et affirme réciter chaque jour la prière de St Thomas More : "Seigneur, donne-moi le sens de l’humour", car le sens de l’humour, affirme-t-il, "c'est une attitude humaine, mais la plus proche de la grâce de Dieu". Interrogé sur ses tentations, François en confesse trois : "l’impatience, l’égoïsme et un peu de fainéantise".
Dernière question enfin : à l’approche de ses 80 ans, comment le Pape fait-il pour résister à la fatigue, au stress, à la charge de travail qui est la sienne ? François livre ses deux secrets : la prière, « je prie, beaucoup », avoue-t-il, et puis le sommeil : « je dors comme une bûche pendant 6 heures ».Pour le reste, « je fais ce que je peux, c’est une grâce du Seigneur ».
François: l'interview complète dans Tv2000 et InBlu Radio (Voir la vidéo)
| 20 Novembre, 2016
François, pour la clôture du Jubilé de la Miséricorde, a publié une longue interview (40 minutes) pour Tv2000 et InBlu Radio. Le pape, dans sa conversation avec le directeur du réseau, Paolo Ruffini et directeur de l' information, Lucio Brunelli , réfléchit sur les extraordinaires fruits Année Sainte ( "Une bénédiction du Seigneur»); comment vous allez changer l'Eglise, sur la façon dont la merci interpelle la conscience des individus et des États, sur l' idolâtrie de l' argent et de l' attention aux plus pauvres. François raconte ensuite de nombreux épisodes liés à sa «Mercy» vendredi avec les anciennes prostituées, prisonniers malades en phase terminale. Il réfléchit sur la relation entre la justice et de la miséricorde, et sur la question de la peine de mort et dell'ergastolo. Avec un ton et la spontanéité connaissent aussi il répond à quelques questions personnelles. Sur ce que le secret est, par exemple, parce que le pape ne «stressé» tout en vivant jours débordants d'engagements et occupé par de nombreuses pensées. Et déclare à nouveau son «allergie aux flagorneurs", considéré comme le plus détracteurs "gênants" et confie également à réciter chaque jour la prière de saint Thomas More, «Seigneur me donne un sens de l' humour".
Voici la transcription complète de l'interview:
Q. - Votre Sainteté, tout d'abord vous remercier pour le temps que vous nous avez donné, nous considérons un cadeau à tous les téléspectateurs de Tv2000. Elle aimerait converser avec le Jubilé qui vient de se terminer. Le budget a un son commercial à long terme, bon pour les entreprises. Mais quelles sont vos impressions? Et «heureux avec la façon dont le Jubilé a été vécu? Comme le saint était, cette année sainte?
François :
Quelqu'un m'a demandé de faire une interview sur un budget, plus ou moins, et je pensais immédiatement le recensement du roi David, et je craignais ... [rires] [ Le roi David a été puni par Dieu avec la peste pour recensement de la population d'Israël pas inspirée par Dieu (2 Samuel 24) Note de l' éditeur]. Je ne peux dire les nouvelles en provenance de partout dans le monde. Le fait que le Jubilé a été faite non seulement à Rome, dans chaque diocèse dans le monde, dans les diocèses, dans la cathédrale et les églises que l'évêque avait indiqué, ce fait a universalisé un peu le Jubilé. Il a si bien fait. Il a fait tant de bien. Pourquoi l'Église tout entière qui a vécu ce jubilé, il était comme une atmosphère de Jubilee. Et les nouvelles provenant des diocèses parlent d'approche à l'Église du peuple, la rencontre avec Jésus, une rencontre ... tant de belles choses ... Je vais dire que ce fut une bénédiction du Seigneur et aussi, je ne dirai pas le point final, mais un pas en avant le plus grand du processus qui a commencé avec le Saint Paul VI, puis Saint - Jean - Paul II qui a fait un très fort accent sur Mercy: nous pensons aux trois grands faits, non: l'encyclique, le huitième jour de la Divine Miséricorde Pâques et la canonisation de Sœur Faustine. Saint John Paul II a fait un grand pas. Et puis, ce ... E 'dans une ligne ecclésiale où Mercy ne dit pas découverte, car il y avait toujours, mais il est fortement proclamé: il est comme un besoin, une nécessité. Un besoin que je crois que dans ce monde, que l'écart à la maladie, la maladie de fermer le cœur, l' égoïsme, le fait bien. Parce qu'il a ouvert mon cœur et beaucoup de gens rencontré Jésus ... Je ne sais pas, ce que je pense à propos du jubilé.
Q. - Et maintenant, parce qu'il ne se termine pas ici, ce que vous attendez-vous? Comment il devrait encore changer, ce qui peut laisser le fruit dans l'Eglise, cette année du jubilé?
François :
Il est semé beaucoup. Et selon la loi de l'Évangile, la graine est semée et est le Seigneur de donner la croissance. Je crois que le Seigneur va croître de bonnes choses, simple, tous les jours, dans la vie des gens, et non pas des choses spectaculaires, non.
D. - Chaque mois, le vendredi, vous avez accompli une œuvre de miséricorde allant visiter un lieu de souffrance et d'acceptation. Je suppose que le nombre de visages, tant d'histoires ont traversé sa vie, en cette année. Il y a un ou plus d'un que vous voulez vous rappeler d'une manière spéciale, parce qu'il est resté, l'entreprise est au cœur?
François :
Je pense que deux, pour dire que je viens maintenant .. Quand je visitais les filles qui ont été retirés de l'exploitation de la prostitution. Je me souviens d' une, de l' Afrique: belle, jeune, exploitée - était enceinte - exploités , mais aussi avec les coups durs et la torture: «Il faut aller travailler" ... Et elle, quand elle a raconté son histoire - il y avait 15 filles là - bas, qui m'a dit les histoires, chacun - je l' ai dit, «Père, j'ai donné naissance à l'hiver sur le chemin. Sola. Seul. Ma petite fille est morte. " Ils ont fait son travail jusqu'à ce jour - là, parce que si vous ne l' avez pas apporté beaucoup aux exploiteurs, a été battu, même torturé. Dans un autre avait coupé son oreille parce qu'il n'a pas apporté ... Ceci est ... Et je pense non seulement aux exploiteurs, même à ceux qui ont payé les filles, mais ils ne savent pas que , avec cet argent, décoller pour une satisfaction sexuelle, a contribué à la exploiteurs?
l'autre, ce jour - là je suis allé voir les deux points de vie, le commencement et la fin: à la fin je suis allé à l'hôpital près des jumeaux, un hôpital qui a des relations avec les Gémeaux, mais il est pour en phase terminale. Le même jour , je suis allé à l'hôpital San Giovanni, dans le service de maternité, et il y avait une femme qui pleure, pleure, pleure devant ses garçons jumeaux ... petits, mais beau: il est mort sur le troisième. Ils étaient trois, mais un est mort. Et elle pleure son fils mort, tout en caressant les deux. Le don de la vie .. Et je pensais que l' habitude de renvoyer les enfants avant la naissance, ce crime horrible: les renvoyer parce qu'il est mieux de cette façon, parce que vous êtes plus à l' aise, a une grande responsabilité - est un péché grave, non? - ... Ceci est une grande responsabilité, qui avait trois fils, pleurant pour ce qui était mort, il ne pouvait pas se consoler avec les deux qui restaient. L'amour de la vie, dans toute situation ... J'était si grand ... deux choses que je voyais ...
. - Vous avez souvent dit à désirer une Eglise pauvre pour les pauvres: il est en effet possible, et comment? Elle concerne l'Eglise comme une institution ou tard est vraiment sur nous tous aussi?
François :
L'Eglise comme une institution que nous faisons nous - mêmes, chacun de nous; la communauté que nous sommes. Le plus grand ennemi - plus grand! - Dieu est l' argent. Pensez - vous que Jésus donne à l'état de monsieur de l' argent, maître quand il dit: «Nul ne peut servir deux maîtres, deux maîtres:. Dieu et l' argent» Dieu et la richesse. Dieu ne dit pas, et - je ne sais pas - la maladie, ô Dieu, et tout ce que: l' argent. Parce que l' argent est l'idole. Nous voyons maintenant, non?, Dans ce monde où l' argent semble aux commandes. L' argent est un outil destiné à servir, et la pauvreté est au cœur de l'Evangile et Jésus parle de cette confrontation: deux hommes, deux maîtres. Ou je me suis engagé avec ceci ou je me suis engagé avec cela. Je me suis engagé avec ce qui est mon Père; Je me suis engagé avec ce qui fait de moi un esclave. Et puis, la vérité: le diable va toujours dans les poches, toujours. Et «sa porte d' entrée. Il faut se battre pour faire une Eglise pauvre pour les pauvres, selon l'Evangile, est - ce pas? Vous devez vous battre. Et quand je vois Matthieu 25, qui est le protocole sur lequel nous serons jugés, je comprends mieux ce que signifie une Eglise pauvre pour les pauvres: les œuvres de miséricorde, non, dans Matthieu 25. Et 'possible, mais toujours il faut se battre? parce que la tentation de la richesse est très grande. Saint Ignace nous enseigne, dans les années qu'il ya trois étapes: d' abord, la richesse qui a commencé à corrompre l'âme; Ensuite, la vanité, des bulles de savon [dit - il, les pompes de savon, de l' espagnol pompas de jabón ed] une vie vaine, à paraître, à paraître ... et puis, l' arrogance et l' orgueil. Et à partir de là, tous les péchés. Mais la première étape est l'argent, le manque de la pauvreté. Pour ce n'est pas facile, et vous avez à réfléchir constamment, constamment, examiner ...
Q. - Une question personnelle, si vous pouvez: en parlant de lui-même, elle est souvent appelé un pécheur à qui le Seigneur a regardé. Je voulais vous demander: quelles sont les tentations d'un pape, et comment expliquer à ceux qui ne croient pas, à ceux qui ont le don de la foi, l'expérience d'être regardé par le Seigneur? Comme il le dit, comme elle l'a expliqué?
François :
Mais, la tentation du Pape sont les tentations de toute personne, de tout homme. Selon les faiblesses de la personnalité, que le diable utilise toujours pour entrer, qui sont l' impatience, l' égoïsme, puis un peu «paresseux .. peut aller, mais saisir toutes, tous ... Et les tentations nous accompagneront jusqu'au dernier maintenant, non? Les Saints ont été essayé jusqu'au dernier moment, et sainte Thérèse de l'Enfant Jésus a dit que des efforts concertés doivent beaucoup prier pour les mourants, car le diable a déclenché une tempête de tentations, à ce moment - là, non? Et pour elle, elle était tentée de désespoir, et le manque de foi, non? Sec [ed aride] comme une pierre ... Mais il a pu compter sur le Seigneur, ne sentant rien, [ed aride], et donc surmonté la tentation, à droite? Et il a dit, il est donc important de prier pour les mourants. « La vie humaine est une milice sur la terre» , dit le livre, l' un de la Sagesse, non? Et lutter pour surmonter la tentation. Toujours être avec nous. A propos de cette expression, est une expérience, que je devais, que le 21 Septembre, je suis entré dans l'église ... J'étais un jeune pratiquant, mais l' eau de rose, hein? Et je vis un prêtre qui ne connaissait pas, je suis allé à confesse et je suis sorti différent et sont changés. Et à partir de là jusqu'à ce jour, le Seigneur continue à me regarder avec miséricorde et me sauver. Donc , je vis mon expérience ...
Q. - Le je voulais vous demander quelque chose au sujet des prisonniers. Elle, il y a deux semaines, a reçu à Rome des prisonniers et a dit qu'il se demandait souvent - et que nous devrions peut - être domandarcelo tout - "pourquoi pas moi, pourquoi eux et pas moi?". Pourtant, de nombreux chrétiens ont du mal à sympathiser avec ceux qui ont commis les crimes, même graves, des choses graves, ont un peu l'attitude du fils aîné de la parabole, non? Et donc la question est double: ce que nous disons et ce que nous devons faire pour comprendre cela, et l'autre si nous devons faire quelque chose contre la loi: il y a des lois qui prévoient la peine de mort ou l' emprisonnement à vie qui est essentiellement un condamnation qui ne le fait pas ... est une prison pour la vie qui semble avoir aucun moyen de sortir alors ...
François :
La première partie de la question: j'ai appelé l'autre jour, dimanche dernier, que je connaissais, dans la prison de Buenos Aires, je demande: «Comment êtes - vous? Eh bien ... "... j'essayer, quand j'ai un peu de temps, appel, appeler les prisonniers que je rencontrais lors de ma visite, non, parce que je dois ce sentiment: pourquoi lui et pas moi? ... Mais si moi, le Seigneur a une raison suffisante pour me envoyer en prison, et il a couvert ... Pourquoi un crime ne doit pas être puni à la fin, doit être puni quand il commence, peut être puni quand il commence tôt et beaucoup de mauvaises choses que je devais à mon la vie que si le Seigneur avait pris ma main ... c'est «pourquoi eux et pas moi?". Et puis, il y a une pensée entre nous, ce qui est une pensée commune: mais ce qui est en prison parce qu'il a fait quelque chose de mal: le salaire. Emprisonnement comme punition. Et ce n'est pas bon. La prison - nous pouvons dire entre guillemets, par exemple - il est comme un «purgatoire», nous pensons, qui est de se préparer à la réinsertion [réintégration]. Il n'y a pas de punition réelle sans espoir. Si une pénalité n'a aucun espoir, il ne vaut pas un chrétien, n'est pas humain. Pour cela, la peine de mort est fausse. Oui, elle va me dire, oui, au XVe siècle, au XVIe siècle, ils ont tué les criminels, la peine de mort, avec l'espoir d'aller au ciel il y avait l'aumônier qui vous a envoyé au ciel. Je pense que le grand Don Cafasso, là, près de la potence .. Mais ce fut une anthropologie différente, une autre culture. Mais aujourd'hui , vous pensez peut - être pas. Les condamnés aussi, non? Je dis cela: l' emprisonnement à vie, si froid, il est condamné à mort un peu de couverture. Mais dans le cas d'une personne pour ses caractéristiques psychologiques ne donnent pas une garantie de réintégration? Mais il existe des formes de réinsérer par le travail, à la culture, dans un certain régime en prison, mais il se sent utile à la société, ardé, mais l'âme a changé: il est celui qui a fait l'infraction , un criminel, mais il est celui qui a changé sa vie et fait maintenant quelque chose à l' intérieur de la prison qui réinsère et se sent avec une autre dignité, non? Et cela est important. Mais le mur - est la peine de mort, est l' emprisonnement à vie, ainsi que la peine - ne contribue pas. Je ne sais pas si je l' ai expliqué. Et puis, une chose qui me donne si tendrement quand je regarde - ou regardé, à Buenos Aires - la file d' attente pour entrer dans la visite de la prison: les mamans. Les femmes qui ne sont pas honte d'y queue devant toute la ville, parce qu'ils passent le bus, en passant les gens ... »Et mon fils: je vais là - bas." Quel amour, hein? Une mère ... Même les épouses qui y vont et souffrent d'humiliations pour entrer; mais aussi l'humiliation de faire la queue devant le monde entier ... "fils E ', et je vais là - bas." Cela, pour moi, a fait si bien et m'a fait demander: «Je donne mon visage pour mon fidèle à mon chrétien? Ou pas? ". Pour moi , il avait de la nourriture pour la pensée, il était si bon de voir ces femmes courageuses.
Q. - Votre Sainteté, vous avez dit que l'attitude humaine la plus proche de la grâce de Dieu est l'humour: une déclaration qui peut sembler un peu étrange, dans la bouche d'un pape ... Pourquoi? Peut-être parce que vous avez reçu un grand cadeau, un grand cadeau pour être en mesure de sourire même de leurs propres défauts?
François :
Un sens de l' humour est une grâce que je demande tous les jours, et je prie cette belle prière de saint Thomas Moore: «Donne - moi, Seigneur, un sens de l' humour"; Je peux rire devant une blague ... il est beau, que la prière, non? Parce que le sens de l' humour vous soulève, vous fait voir la vie temporaire et prenez les choses avec un esprit d'âme rachetée. . C ' est une attitude humaine, mais il est aussi proche de la grâce de Dieu , je rencontré un prêtre - un grand prêtre, un grand pasteur, de nommer un - il avait un grand sens de l' humour, mais il était beaucoup trop à l' aise avec cette parce que les choses relativisée: «l'absolu est Dieu, mais cela devient par, vous pouvez ... ne vous inquiétez pas ..."; mais sans le dire, il savait se sentir, avec un sens de l' humour. Et il a dit: "Mais, vous savez rire les autres, de lui - même, même de son ombre ...". Et la capacité d'être ... d'être un enfant devant Dieu. Louez le Seigneur avec un sourire et même une plaisanterie bien fait ...
Q. - Une des œuvres de miséricorde spirituelle, recommandée par le catéchisme catholique, dont elle a également rappelé mercredi l'audience générale, vous avez à supporter patiemment harceler les gens - qui ne manquent jamais, dit-elle mercredi, elle ... Ce qui est plus difficile à endurer: les insultes de ses détracteurs ou faire semblant d'admiration des flatteurs?
François :
Le deuxième! Je suis allergique de adulateurs. Je suis allergique. Il se produit naturellement, hein?, Est pas la vertu. Pourquoi flatter une autre est d'utiliser une personne dans un but, caché ou voir, mais pour obtenir quelque chose pour lui - même. En outre, il est indigne. Nous, à Buenos Aires, nell'argot notre porteño, adulateurs appelons les "bas de léchage" [de Toadies], et le chiffre est juste l'un léchant chaussettes de l'autre. Et «mauvaises chaussettes de mastication de l'autre, parce que ... il est un nom bien fait ... et moi aussi, quand ils me louent, même quelqu'un qui me loue pour quelque chose qui est sorti bien: mais bientôt, vous vous rendez compte louanges louant Dieu "mais, il va bien, bien, vers l' avant, ce qui doit être fait!", et ceux qui le font avec un peu d' huile »pour eux - mêmes ... les détracteurs, mais ... les détracteurs parlent mal de moi, et je le mérite, parce Je suis un pécheur: tout comme je pense que [rires]. Cela ne me fait pas penser, ne me dérange pas. Mais vous ne méritez pas ça! Non , mais, pour ce qu'il ne sait pas. Et donc nous résolvons le problème. Mais le flatteur est ... Je ne sais pas comme on dit en italien, mais il est comme l' huile ...
François :
Q. - Quelle est votre réponse à ceux qui, même parmi les chrétiens, pense la merci d'élargir le filet de la justice et est donc injuste, à ceux qui pensent que la miséricorde ne peut pas être la réponse - par exemple - pour ceux qui nous persécutent ou ceux qui peut-être même pour une crainte justifiée, il construit des murs pour se défendre au lieu de ponts? Encore une fois est-à-dire qu'il est l'attitude alors, peut-être, le fils aîné de la parabole ... Je veux dire, que pouvez-vous répondre à ceux qui pensent que, même parmi les chrétiens?
François :
Oui ... à la fin , il y a le problème de la rigidité morale, derrière tout cela, non? Le fils aîné était un entraînement moral: "Cela a dépensé l'argent sur une vie de péché, ne mérite pas d'être bien reçu." Rigidité: toujours la place du juge. . Cette raideur est pas celle de Jésus Jésus menaça les avocats de l'Eglise: ainsi, si contre la rigidité. Un adjectif leur dit, que je ne voudrais pas que ce soit me dit: hypocrite. Combien de fois Jésus dit cet adjectif aux avocats: hypocrites. Il suffit de lire le chapitre 23 de Matthieu: "Hypocrite". Et ils font la théorie , mais, merci oui .. mais la justice est important! En Dieu - et même chez les chrétiens, parce qu'il est en Dieu - la justice est miséricordieux et la miséricorde est juste. Vous ne pouvez pas être séparé: il est une chose. Et comment expliquez-vous? Ah ... je vais à un professeur de théologie qui expliquez-vous ... [rires] Et après le sermon sur la montagne, dans la version de Luc, est le sermon de la plaine. Et comment y mettre fin? Soyez miséricordieux comme votre Père. Il ne dit pas juste être comme le Père. Mais il est le même! La justice et la miséricorde en Dieu sont un. Mercy est juste et la justice est miséricordieux. Ils ne peuvent pas être séparés. Et quand Jésus pardonne Zachée et va déjeuner avec les pécheurs, pardonnez Maddalena, il pardonne l'adultère, pardonne la femme samaritaine, ce qui, d' un manchon à l' échelle? Non Est -ce que la justice de Dieu, qui est miséricordieux.
. - Et l'autre question que j'ai eu envie de faire est de savoir si l'expérience de la Miséricorde nous oblige à dire quelque chose au monde des institutions, de la politique, des États? Autrement dit, il est cette valeur?
François :
Mais, je dis seulement un mot que j'appris d'un vieux prêtre. Et je lui dirai plus vieux, mais est quatre ans plus jeune que moi, mais pour moi c'est une personne âgée, il est donc sage. Et «curieux: je me sens petit, jeune en face de lui parce qu'il a la sagesse de l' ancienneté. Et il m'a appris un mot sur la maladie de ce monde, de cette époque, cette fois: le cardiosclerosi. Je crois que la miséricorde est le médicament contre la maladie, les cardiosclerosi, qui est juste à la base de cette ferraille culture: "Mais, cela ne permet pas; ce vieux, mais, à la maison de soins infirmiers; cet enfant est, non, non, non, lui envoyer à l'expéditeur ... »et sont rejetés. "Non, nous devons prendre [frapper ed] cette ville dans la guerre; que l' on "-" Mais, on jette les bombes, où [partout] tomber:? sur l'hôpital, les écoles ... ": Les gens sont déballés, non? Et derrière cela , il y a la culture des cardiosclerosi gap, qui je pense est l' une des maladies les plus graves de ce moment. L'incapacité à ressentir la tendresse, d'approcher ... un cœur dur ... «Je dois aller à cette fin et ne me touche pas l'autre. Je vais là - bas" Et je ne pense pas que beaucoup de mauvais que vous faites sur la route pour y aller. Je ne sais pas si je réponds à votre question, parce que je l' ai entendu et sont dans la haute vitesse sur cette route ...
D. - Toujours à la miséricorde, il y a ce double standard que l'on peut penser: non, pour l'autre ou me respecter ... D'une certaine manière, il peut se rapporter à - précisément - la relation entre les États? Comment pouvez-vous construire un monde plus compatissant?
François :
Nous pensons que dans cette troisième guerre mondiale que nous vivons, car elle est la troisième guerre mondiale en morceaux, non, ici, ici, ici ... mais nous sommes en guerre;? les armes sont vendues et la vente de fabricants et marchands d'armes. Et aussi ils vendent les deux côtés à la guerre, parce qu'il est gagné, pas avec le trafic d'armes ... Et il y a une très grande dureté de cœur: il n'y a pas de tendresse. Le monde d'aujourd'hui a besoin d' une révolution de tendresse. "Mais Dieu ...": arrêtons. Dieu est devenu tendre, Dieu est proche. Paul dit aux Philippiens: «Jésus vidé lui - même pour se rapprocher, est devenu homme comme nous." Lorsque nous parlons du Christ, nous n'oublions pas la chair du Christ. Et ce monde a besoin de cette tendresse qui dit la viande caresse la chair de la souffrance du Christ, et non le [ed] pour faire plus de souffrance! Je pense que les Etats qui sont en guerre doivent bien penser qu'une vie vaut autant, et ne dites pas: "Mais la vie n'a pas d' importance, je fais la région, je le fais ...". Une vie vaut plus qu'un territoire! Et pour les fabricants d'armes, les trafiquants d'armes qu'il ne vaut pas une vie. Ceci est un mot qui un Allemand me disait: «Heute, Billigste das ist das Leben (Das Billigste, heute, ist das Leben)". [Aujourd'hui, la chose qui coûte moins cher est la vie]
Q. - La dernière question, Votre Sainteté: en un mois tournera 80 ...
François :
Qui? I? [Rires, rires]
Q. - Vous ... Ses jours, nous voyons, sont toujours débordant d'engagements, pensées certainement pas le manque ... Parfois, nous voyons le fatigué, mais - si vous pouvez utiliser un terme comme celui d'un pape - nous ne voyons pas jamais stressés, comme nous sommes dans un grand nombre d'entre nous qui vivent dans cette société où le stress et même la dépression sont des maladies sociales. La question qui est - mais sincère - est: comment? Il y a un secret qui peut partager avec nous?
François :
Il y a un thé spécial? [Rires, rires] Je ne sais pas comment faire, mais ... je prie: qui me aide beaucoup. Je suis le bienvenu. La prière est une aide pour moi, il est d'être avec le Seigneur. Je célèbre la messe, prie le Bréviaire, je parle au Seigneur, je prie le chapelet ... Pour moi, la prière aide beaucoup. Ensuite, je dors bien: il est une grâce de Dieu, cela. Je dors comme un bâton. Le jour du tremblement de terre, je n'ai pas entendu quoi que ce soit, hein? Tout le monde a entendu, la danse de lit ... Non, vraiment, je dors six heures , mais comme un bois. Peut-être cela aide à la santé ... Je dois mes choses, non? Le problème de la colonne qui est très bien pour l' instant ... et je fais ce que je peux et pas plus: en ce sens, je me mesurer un peu, non? Mais je ne sais pas quoi dire, est une grâce de Dieu ... Je ne sais pas ...
Q. - Je vous remercie, Votre Sainteté, et meilleurs voeux à l'avance ...
François:
Et je vous remercie de ce que vous faites avec la communication et la proclamation de la Parole du Seigneur, le témoignage chrétien de la vie de l'Eglise, de la vie des gens, la vie des pauvres, de la vie de ces personnes qui ont le plus besoin notre aide. Et ne pas oublier que la plus grande maladie est aujourd'hui les cardiosclerosi et qu'il faut une révolution de tendresse.
A l’occasion de la clôture de l’année sainte, le Pape a accordé un entretien à TV 2000, la chaine télé de l’épiscopat italien. En 13 questions, cette interview de 40 minutes balaie plusieurs thèmes chers au Pape. Mais le mot-clé reste, bien sûr, la « Miséricorde », à l’aune de cette année jubilaire qui lui était consacrée, et dont le Pape dresse un premier et court bilan.
Pour lui, cette année sainte a été une bénédiction du Seigneur, pas un point final, mais un pas en avant dans un processus initié déjà avant lui, notamment sous St Jean-Paul II, à savoir, remettre la Miséricorde au centre de la vie de l’Eglise, et la proclamer comme "meilleur remède contre la sclérose du cœur", cette maladie symptomatique de notre époque, qui tend à tout mettre au rebut.
François aborde également d’autres thèmes qui lui sont chers : une Eglise pauvre pour les pauvres, qui doit se garder de son principal ennemi, l’argent, la nécessité d’une révolution de la tendresse, ou encore le rapport entre miséricorde et justice.
Interrogé sur les souvenirs marquants des « Vendredis de la miséricorde » de cette année, le Pape en évoque deux : d’abord sa rencontre avec des femmes sorties de l’enfer du trafic et de la prostitution ;leurs témoignages terribles l’ont beaucoup touché. Ensuite sa visite dans deux hôpitaux romains ; voyant une maman pleurer sur un de ses enfants morts, François dit avoir alors pensé à l’avortement, un "crime horrible, un péché très grave".
Le Pape a aussi répondu à des questions plus personnelles, sans se départir du ton familier et de la spontanéité caractéristique de cet entretien. Il avoue par exemple être allergique aux flatteurs, et préférer les critiques de ses détracteurs, "je les mérite, car je suis un pécheur", dit-il. François évoque encore l’importance du rire, et affirme réciter chaque jour la prière de St Thomas More : "Seigneur, donne-moi le sens de l’humour", car le sens de l’humour, affirme-t-il, "c'est une attitude humaine, mais la plus proche de la grâce de Dieu". Interrogé sur ses tentations, François en confesse trois : "l’impatience, l’égoïsme et un peu de fainéantise".
Dernière question enfin : à l’approche de ses 80 ans, comment le Pape fait-il pour résister à la fatigue, au stress, à la charge de travail qui est la sienne ? François livre ses deux secrets : la prière, « je prie, beaucoup », avoue-t-il, et puis le sommeil : « je dors comme une bûche pendant 6 heures ».Pour le reste, « je fais ce que je peux, c’est une grâce du Seigneur ».
François: l'interview complète dans Tv2000 et InBlu Radio (Voir la vidéo)
| 20 Novembre, 2016
François, pour la clôture du Jubilé de la Miséricorde, a publié une longue interview (40 minutes) pour Tv2000 et InBlu Radio. Le pape, dans sa conversation avec le directeur du réseau, Paolo Ruffini et directeur de l' information, Lucio Brunelli , réfléchit sur les extraordinaires fruits Année Sainte ( "Une bénédiction du Seigneur»); comment vous allez changer l'Eglise, sur la façon dont la merci interpelle la conscience des individus et des États, sur l' idolâtrie de l' argent et de l' attention aux plus pauvres. François raconte ensuite de nombreux épisodes liés à sa «Mercy» vendredi avec les anciennes prostituées, prisonniers malades en phase terminale. Il réfléchit sur la relation entre la justice et de la miséricorde, et sur la question de la peine de mort et dell'ergastolo. Avec un ton et la spontanéité connaissent aussi il répond à quelques questions personnelles. Sur ce que le secret est, par exemple, parce que le pape ne «stressé» tout en vivant jours débordants d'engagements et occupé par de nombreuses pensées. Et déclare à nouveau son «allergie aux flagorneurs", considéré comme le plus détracteurs "gênants" et confie également à réciter chaque jour la prière de saint Thomas More, «Seigneur me donne un sens de l' humour".
Voici la transcription complète de l'interview:
Q. - Votre Sainteté, tout d'abord vous remercier pour le temps que vous nous avez donné, nous considérons un cadeau à tous les téléspectateurs de Tv2000. Elle aimerait converser avec le Jubilé qui vient de se terminer. Le budget a un son commercial à long terme, bon pour les entreprises. Mais quelles sont vos impressions? Et «heureux avec la façon dont le Jubilé a été vécu? Comme le saint était, cette année sainte?
François :
Quelqu'un m'a demandé de faire une interview sur un budget, plus ou moins, et je pensais immédiatement le recensement du roi David, et je craignais ... [rires] [ Le roi David a été puni par Dieu avec la peste pour recensement de la population d'Israël pas inspirée par Dieu (2 Samuel 24) Note de l' éditeur]. Je ne peux dire les nouvelles en provenance de partout dans le monde. Le fait que le Jubilé a été faite non seulement à Rome, dans chaque diocèse dans le monde, dans les diocèses, dans la cathédrale et les églises que l'évêque avait indiqué, ce fait a universalisé un peu le Jubilé. Il a si bien fait. Il a fait tant de bien. Pourquoi l'Église tout entière qui a vécu ce jubilé, il était comme une atmosphère de Jubilee. Et les nouvelles provenant des diocèses parlent d'approche à l'Église du peuple, la rencontre avec Jésus, une rencontre ... tant de belles choses ... Je vais dire que ce fut une bénédiction du Seigneur et aussi, je ne dirai pas le point final, mais un pas en avant le plus grand du processus qui a commencé avec le Saint Paul VI, puis Saint - Jean - Paul II qui a fait un très fort accent sur Mercy: nous pensons aux trois grands faits, non: l'encyclique, le huitième jour de la Divine Miséricorde Pâques et la canonisation de Sœur Faustine. Saint John Paul II a fait un grand pas. Et puis, ce ... E 'dans une ligne ecclésiale où Mercy ne dit pas découverte, car il y avait toujours, mais il est fortement proclamé: il est comme un besoin, une nécessité. Un besoin que je crois que dans ce monde, que l'écart à la maladie, la maladie de fermer le cœur, l' égoïsme, le fait bien. Parce qu'il a ouvert mon cœur et beaucoup de gens rencontré Jésus ... Je ne sais pas, ce que je pense à propos du jubilé.
Q. - Et maintenant, parce qu'il ne se termine pas ici, ce que vous attendez-vous? Comment il devrait encore changer, ce qui peut laisser le fruit dans l'Eglise, cette année du jubilé?
François :
Il est semé beaucoup. Et selon la loi de l'Évangile, la graine est semée et est le Seigneur de donner la croissance. Je crois que le Seigneur va croître de bonnes choses, simple, tous les jours, dans la vie des gens, et non pas des choses spectaculaires, non.
D. - Chaque mois, le vendredi, vous avez accompli une œuvre de miséricorde allant visiter un lieu de souffrance et d'acceptation. Je suppose que le nombre de visages, tant d'histoires ont traversé sa vie, en cette année. Il y a un ou plus d'un que vous voulez vous rappeler d'une manière spéciale, parce qu'il est resté, l'entreprise est au cœur?
François :
Je pense que deux, pour dire que je viens maintenant .. Quand je visitais les filles qui ont été retirés de l'exploitation de la prostitution. Je me souviens d' une, de l' Afrique: belle, jeune, exploitée - était enceinte - exploités , mais aussi avec les coups durs et la torture: «Il faut aller travailler" ... Et elle, quand elle a raconté son histoire - il y avait 15 filles là - bas, qui m'a dit les histoires, chacun - je l' ai dit, «Père, j'ai donné naissance à l'hiver sur le chemin. Sola. Seul. Ma petite fille est morte. " Ils ont fait son travail jusqu'à ce jour - là, parce que si vous ne l' avez pas apporté beaucoup aux exploiteurs, a été battu, même torturé. Dans un autre avait coupé son oreille parce qu'il n'a pas apporté ... Ceci est ... Et je pense non seulement aux exploiteurs, même à ceux qui ont payé les filles, mais ils ne savent pas que , avec cet argent, décoller pour une satisfaction sexuelle, a contribué à la exploiteurs?
l'autre, ce jour - là je suis allé voir les deux points de vie, le commencement et la fin: à la fin je suis allé à l'hôpital près des jumeaux, un hôpital qui a des relations avec les Gémeaux, mais il est pour en phase terminale. Le même jour , je suis allé à l'hôpital San Giovanni, dans le service de maternité, et il y avait une femme qui pleure, pleure, pleure devant ses garçons jumeaux ... petits, mais beau: il est mort sur le troisième. Ils étaient trois, mais un est mort. Et elle pleure son fils mort, tout en caressant les deux. Le don de la vie .. Et je pensais que l' habitude de renvoyer les enfants avant la naissance, ce crime horrible: les renvoyer parce qu'il est mieux de cette façon, parce que vous êtes plus à l' aise, a une grande responsabilité - est un péché grave, non? - ... Ceci est une grande responsabilité, qui avait trois fils, pleurant pour ce qui était mort, il ne pouvait pas se consoler avec les deux qui restaient. L'amour de la vie, dans toute situation ... J'était si grand ... deux choses que je voyais ...
. - Vous avez souvent dit à désirer une Eglise pauvre pour les pauvres: il est en effet possible, et comment? Elle concerne l'Eglise comme une institution ou tard est vraiment sur nous tous aussi?
François :
L'Eglise comme une institution que nous faisons nous - mêmes, chacun de nous; la communauté que nous sommes. Le plus grand ennemi - plus grand! - Dieu est l' argent. Pensez - vous que Jésus donne à l'état de monsieur de l' argent, maître quand il dit: «Nul ne peut servir deux maîtres, deux maîtres:. Dieu et l' argent» Dieu et la richesse. Dieu ne dit pas, et - je ne sais pas - la maladie, ô Dieu, et tout ce que: l' argent. Parce que l' argent est l'idole. Nous voyons maintenant, non?, Dans ce monde où l' argent semble aux commandes. L' argent est un outil destiné à servir, et la pauvreté est au cœur de l'Evangile et Jésus parle de cette confrontation: deux hommes, deux maîtres. Ou je me suis engagé avec ceci ou je me suis engagé avec cela. Je me suis engagé avec ce qui est mon Père; Je me suis engagé avec ce qui fait de moi un esclave. Et puis, la vérité: le diable va toujours dans les poches, toujours. Et «sa porte d' entrée. Il faut se battre pour faire une Eglise pauvre pour les pauvres, selon l'Evangile, est - ce pas? Vous devez vous battre. Et quand je vois Matthieu 25, qui est le protocole sur lequel nous serons jugés, je comprends mieux ce que signifie une Eglise pauvre pour les pauvres: les œuvres de miséricorde, non, dans Matthieu 25. Et 'possible, mais toujours il faut se battre? parce que la tentation de la richesse est très grande. Saint Ignace nous enseigne, dans les années qu'il ya trois étapes: d' abord, la richesse qui a commencé à corrompre l'âme; Ensuite, la vanité, des bulles de savon [dit - il, les pompes de savon, de l' espagnol pompas de jabón ed] une vie vaine, à paraître, à paraître ... et puis, l' arrogance et l' orgueil. Et à partir de là, tous les péchés. Mais la première étape est l'argent, le manque de la pauvreté. Pour ce n'est pas facile, et vous avez à réfléchir constamment, constamment, examiner ...
Q. - Une question personnelle, si vous pouvez: en parlant de lui-même, elle est souvent appelé un pécheur à qui le Seigneur a regardé. Je voulais vous demander: quelles sont les tentations d'un pape, et comment expliquer à ceux qui ne croient pas, à ceux qui ont le don de la foi, l'expérience d'être regardé par le Seigneur? Comme il le dit, comme elle l'a expliqué?
François :
Mais, la tentation du Pape sont les tentations de toute personne, de tout homme. Selon les faiblesses de la personnalité, que le diable utilise toujours pour entrer, qui sont l' impatience, l' égoïsme, puis un peu «paresseux .. peut aller, mais saisir toutes, tous ... Et les tentations nous accompagneront jusqu'au dernier maintenant, non? Les Saints ont été essayé jusqu'au dernier moment, et sainte Thérèse de l'Enfant Jésus a dit que des efforts concertés doivent beaucoup prier pour les mourants, car le diable a déclenché une tempête de tentations, à ce moment - là, non? Et pour elle, elle était tentée de désespoir, et le manque de foi, non? Sec [ed aride] comme une pierre ... Mais il a pu compter sur le Seigneur, ne sentant rien, [ed aride], et donc surmonté la tentation, à droite? Et il a dit, il est donc important de prier pour les mourants. « La vie humaine est une milice sur la terre» , dit le livre, l' un de la Sagesse, non? Et lutter pour surmonter la tentation. Toujours être avec nous. A propos de cette expression, est une expérience, que je devais, que le 21 Septembre, je suis entré dans l'église ... J'étais un jeune pratiquant, mais l' eau de rose, hein? Et je vis un prêtre qui ne connaissait pas, je suis allé à confesse et je suis sorti différent et sont changés. Et à partir de là jusqu'à ce jour, le Seigneur continue à me regarder avec miséricorde et me sauver. Donc , je vis mon expérience ...
Q. - Le je voulais vous demander quelque chose au sujet des prisonniers. Elle, il y a deux semaines, a reçu à Rome des prisonniers et a dit qu'il se demandait souvent - et que nous devrions peut - être domandarcelo tout - "pourquoi pas moi, pourquoi eux et pas moi?". Pourtant, de nombreux chrétiens ont du mal à sympathiser avec ceux qui ont commis les crimes, même graves, des choses graves, ont un peu l'attitude du fils aîné de la parabole, non? Et donc la question est double: ce que nous disons et ce que nous devons faire pour comprendre cela, et l'autre si nous devons faire quelque chose contre la loi: il y a des lois qui prévoient la peine de mort ou l' emprisonnement à vie qui est essentiellement un condamnation qui ne le fait pas ... est une prison pour la vie qui semble avoir aucun moyen de sortir alors ...
François :
La première partie de la question: j'ai appelé l'autre jour, dimanche dernier, que je connaissais, dans la prison de Buenos Aires, je demande: «Comment êtes - vous? Eh bien ... "... j'essayer, quand j'ai un peu de temps, appel, appeler les prisonniers que je rencontrais lors de ma visite, non, parce que je dois ce sentiment: pourquoi lui et pas moi? ... Mais si moi, le Seigneur a une raison suffisante pour me envoyer en prison, et il a couvert ... Pourquoi un crime ne doit pas être puni à la fin, doit être puni quand il commence, peut être puni quand il commence tôt et beaucoup de mauvaises choses que je devais à mon la vie que si le Seigneur avait pris ma main ... c'est «pourquoi eux et pas moi?". Et puis, il y a une pensée entre nous, ce qui est une pensée commune: mais ce qui est en prison parce qu'il a fait quelque chose de mal: le salaire. Emprisonnement comme punition. Et ce n'est pas bon. La prison - nous pouvons dire entre guillemets, par exemple - il est comme un «purgatoire», nous pensons, qui est de se préparer à la réinsertion [réintégration]. Il n'y a pas de punition réelle sans espoir. Si une pénalité n'a aucun espoir, il ne vaut pas un chrétien, n'est pas humain. Pour cela, la peine de mort est fausse. Oui, elle va me dire, oui, au XVe siècle, au XVIe siècle, ils ont tué les criminels, la peine de mort, avec l'espoir d'aller au ciel il y avait l'aumônier qui vous a envoyé au ciel. Je pense que le grand Don Cafasso, là, près de la potence .. Mais ce fut une anthropologie différente, une autre culture. Mais aujourd'hui , vous pensez peut - être pas. Les condamnés aussi, non? Je dis cela: l' emprisonnement à vie, si froid, il est condamné à mort un peu de couverture. Mais dans le cas d'une personne pour ses caractéristiques psychologiques ne donnent pas une garantie de réintégration? Mais il existe des formes de réinsérer par le travail, à la culture, dans un certain régime en prison, mais il se sent utile à la société, ardé, mais l'âme a changé: il est celui qui a fait l'infraction , un criminel, mais il est celui qui a changé sa vie et fait maintenant quelque chose à l' intérieur de la prison qui réinsère et se sent avec une autre dignité, non? Et cela est important. Mais le mur - est la peine de mort, est l' emprisonnement à vie, ainsi que la peine - ne contribue pas. Je ne sais pas si je l' ai expliqué. Et puis, une chose qui me donne si tendrement quand je regarde - ou regardé, à Buenos Aires - la file d' attente pour entrer dans la visite de la prison: les mamans. Les femmes qui ne sont pas honte d'y queue devant toute la ville, parce qu'ils passent le bus, en passant les gens ... »Et mon fils: je vais là - bas." Quel amour, hein? Une mère ... Même les épouses qui y vont et souffrent d'humiliations pour entrer; mais aussi l'humiliation de faire la queue devant le monde entier ... "fils E ', et je vais là - bas." Cela, pour moi, a fait si bien et m'a fait demander: «Je donne mon visage pour mon fidèle à mon chrétien? Ou pas? ". Pour moi , il avait de la nourriture pour la pensée, il était si bon de voir ces femmes courageuses.
Q. - Votre Sainteté, vous avez dit que l'attitude humaine la plus proche de la grâce de Dieu est l'humour: une déclaration qui peut sembler un peu étrange, dans la bouche d'un pape ... Pourquoi? Peut-être parce que vous avez reçu un grand cadeau, un grand cadeau pour être en mesure de sourire même de leurs propres défauts?
François :
Un sens de l' humour est une grâce que je demande tous les jours, et je prie cette belle prière de saint Thomas Moore: «Donne - moi, Seigneur, un sens de l' humour"; Je peux rire devant une blague ... il est beau, que la prière, non? Parce que le sens de l' humour vous soulève, vous fait voir la vie temporaire et prenez les choses avec un esprit d'âme rachetée. . C ' est une attitude humaine, mais il est aussi proche de la grâce de Dieu , je rencontré un prêtre - un grand prêtre, un grand pasteur, de nommer un - il avait un grand sens de l' humour, mais il était beaucoup trop à l' aise avec cette parce que les choses relativisée: «l'absolu est Dieu, mais cela devient par, vous pouvez ... ne vous inquiétez pas ..."; mais sans le dire, il savait se sentir, avec un sens de l' humour. Et il a dit: "Mais, vous savez rire les autres, de lui - même, même de son ombre ...". Et la capacité d'être ... d'être un enfant devant Dieu. Louez le Seigneur avec un sourire et même une plaisanterie bien fait ...
Q. - Une des œuvres de miséricorde spirituelle, recommandée par le catéchisme catholique, dont elle a également rappelé mercredi l'audience générale, vous avez à supporter patiemment harceler les gens - qui ne manquent jamais, dit-elle mercredi, elle ... Ce qui est plus difficile à endurer: les insultes de ses détracteurs ou faire semblant d'admiration des flatteurs?
François :
Le deuxième! Je suis allergique de adulateurs. Je suis allergique. Il se produit naturellement, hein?, Est pas la vertu. Pourquoi flatter une autre est d'utiliser une personne dans un but, caché ou voir, mais pour obtenir quelque chose pour lui - même. En outre, il est indigne. Nous, à Buenos Aires, nell'argot notre porteño, adulateurs appelons les "bas de léchage" [de Toadies], et le chiffre est juste l'un léchant chaussettes de l'autre. Et «mauvaises chaussettes de mastication de l'autre, parce que ... il est un nom bien fait ... et moi aussi, quand ils me louent, même quelqu'un qui me loue pour quelque chose qui est sorti bien: mais bientôt, vous vous rendez compte louanges louant Dieu "mais, il va bien, bien, vers l' avant, ce qui doit être fait!", et ceux qui le font avec un peu d' huile »pour eux - mêmes ... les détracteurs, mais ... les détracteurs parlent mal de moi, et je le mérite, parce Je suis un pécheur: tout comme je pense que [rires]. Cela ne me fait pas penser, ne me dérange pas. Mais vous ne méritez pas ça! Non , mais, pour ce qu'il ne sait pas. Et donc nous résolvons le problème. Mais le flatteur est ... Je ne sais pas comme on dit en italien, mais il est comme l' huile ...
François :
Q. - Quelle est votre réponse à ceux qui, même parmi les chrétiens, pense la merci d'élargir le filet de la justice et est donc injuste, à ceux qui pensent que la miséricorde ne peut pas être la réponse - par exemple - pour ceux qui nous persécutent ou ceux qui peut-être même pour une crainte justifiée, il construit des murs pour se défendre au lieu de ponts? Encore une fois est-à-dire qu'il est l'attitude alors, peut-être, le fils aîné de la parabole ... Je veux dire, que pouvez-vous répondre à ceux qui pensent que, même parmi les chrétiens?
François :
Oui ... à la fin , il y a le problème de la rigidité morale, derrière tout cela, non? Le fils aîné était un entraînement moral: "Cela a dépensé l'argent sur une vie de péché, ne mérite pas d'être bien reçu." Rigidité: toujours la place du juge. . Cette raideur est pas celle de Jésus Jésus menaça les avocats de l'Eglise: ainsi, si contre la rigidité. Un adjectif leur dit, que je ne voudrais pas que ce soit me dit: hypocrite. Combien de fois Jésus dit cet adjectif aux avocats: hypocrites. Il suffit de lire le chapitre 23 de Matthieu: "Hypocrite". Et ils font la théorie , mais, merci oui .. mais la justice est important! En Dieu - et même chez les chrétiens, parce qu'il est en Dieu - la justice est miséricordieux et la miséricorde est juste. Vous ne pouvez pas être séparé: il est une chose. Et comment expliquez-vous? Ah ... je vais à un professeur de théologie qui expliquez-vous ... [rires] Et après le sermon sur la montagne, dans la version de Luc, est le sermon de la plaine. Et comment y mettre fin? Soyez miséricordieux comme votre Père. Il ne dit pas juste être comme le Père. Mais il est le même! La justice et la miséricorde en Dieu sont un. Mercy est juste et la justice est miséricordieux. Ils ne peuvent pas être séparés. Et quand Jésus pardonne Zachée et va déjeuner avec les pécheurs, pardonnez Maddalena, il pardonne l'adultère, pardonne la femme samaritaine, ce qui, d' un manchon à l' échelle? Non Est -ce que la justice de Dieu, qui est miséricordieux.
. - Et l'autre question que j'ai eu envie de faire est de savoir si l'expérience de la Miséricorde nous oblige à dire quelque chose au monde des institutions, de la politique, des États? Autrement dit, il est cette valeur?
François :
Mais, je dis seulement un mot que j'appris d'un vieux prêtre. Et je lui dirai plus vieux, mais est quatre ans plus jeune que moi, mais pour moi c'est une personne âgée, il est donc sage. Et «curieux: je me sens petit, jeune en face de lui parce qu'il a la sagesse de l' ancienneté. Et il m'a appris un mot sur la maladie de ce monde, de cette époque, cette fois: le cardiosclerosi. Je crois que la miséricorde est le médicament contre la maladie, les cardiosclerosi, qui est juste à la base de cette ferraille culture: "Mais, cela ne permet pas; ce vieux, mais, à la maison de soins infirmiers; cet enfant est, non, non, non, lui envoyer à l'expéditeur ... »et sont rejetés. "Non, nous devons prendre [frapper ed] cette ville dans la guerre; que l' on "-" Mais, on jette les bombes, où [partout] tomber:? sur l'hôpital, les écoles ... ": Les gens sont déballés, non? Et derrière cela , il y a la culture des cardiosclerosi gap, qui je pense est l' une des maladies les plus graves de ce moment. L'incapacité à ressentir la tendresse, d'approcher ... un cœur dur ... «Je dois aller à cette fin et ne me touche pas l'autre. Je vais là - bas" Et je ne pense pas que beaucoup de mauvais que vous faites sur la route pour y aller. Je ne sais pas si je réponds à votre question, parce que je l' ai entendu et sont dans la haute vitesse sur cette route ...
D. - Toujours à la miséricorde, il y a ce double standard que l'on peut penser: non, pour l'autre ou me respecter ... D'une certaine manière, il peut se rapporter à - précisément - la relation entre les États? Comment pouvez-vous construire un monde plus compatissant?
François :
Nous pensons que dans cette troisième guerre mondiale que nous vivons, car elle est la troisième guerre mondiale en morceaux, non, ici, ici, ici ... mais nous sommes en guerre;? les armes sont vendues et la vente de fabricants et marchands d'armes. Et aussi ils vendent les deux côtés à la guerre, parce qu'il est gagné, pas avec le trafic d'armes ... Et il y a une très grande dureté de cœur: il n'y a pas de tendresse. Le monde d'aujourd'hui a besoin d' une révolution de tendresse. "Mais Dieu ...": arrêtons. Dieu est devenu tendre, Dieu est proche. Paul dit aux Philippiens: «Jésus vidé lui - même pour se rapprocher, est devenu homme comme nous." Lorsque nous parlons du Christ, nous n'oublions pas la chair du Christ. Et ce monde a besoin de cette tendresse qui dit la viande caresse la chair de la souffrance du Christ, et non le [ed] pour faire plus de souffrance! Je pense que les Etats qui sont en guerre doivent bien penser qu'une vie vaut autant, et ne dites pas: "Mais la vie n'a pas d' importance, je fais la région, je le fais ...". Une vie vaut plus qu'un territoire! Et pour les fabricants d'armes, les trafiquants d'armes qu'il ne vaut pas une vie. Ceci est un mot qui un Allemand me disait: «Heute, Billigste das ist das Leben (Das Billigste, heute, ist das Leben)". [Aujourd'hui, la chose qui coûte moins cher est la vie]
Q. - La dernière question, Votre Sainteté: en un mois tournera 80 ...
François :
Qui? I? [Rires, rires]
Q. - Vous ... Ses jours, nous voyons, sont toujours débordant d'engagements, pensées certainement pas le manque ... Parfois, nous voyons le fatigué, mais - si vous pouvez utiliser un terme comme celui d'un pape - nous ne voyons pas jamais stressés, comme nous sommes dans un grand nombre d'entre nous qui vivent dans cette société où le stress et même la dépression sont des maladies sociales. La question qui est - mais sincère - est: comment? Il y a un secret qui peut partager avec nous?
François :
Il y a un thé spécial? [Rires, rires] Je ne sais pas comment faire, mais ... je prie: qui me aide beaucoup. Je suis le bienvenu. La prière est une aide pour moi, il est d'être avec le Seigneur. Je célèbre la messe, prie le Bréviaire, je parle au Seigneur, je prie le chapelet ... Pour moi, la prière aide beaucoup. Ensuite, je dors bien: il est une grâce de Dieu, cela. Je dors comme un bâton. Le jour du tremblement de terre, je n'ai pas entendu quoi que ce soit, hein? Tout le monde a entendu, la danse de lit ... Non, vraiment, je dors six heures , mais comme un bois. Peut-être cela aide à la santé ... Je dois mes choses, non? Le problème de la colonne qui est très bien pour l' instant ... et je fais ce que je peux et pas plus: en ce sens, je me mesurer un peu, non? Mais je ne sais pas quoi dire, est une grâce de Dieu ... Je ne sais pas ...
Q. - Je vous remercie, Votre Sainteté, et meilleurs voeux à l'avance ...
François:
Et je vous remercie de ce que vous faites avec la communication et la proclamation de la Parole du Seigneur, le témoignage chrétien de la vie de l'Eglise, de la vie des gens, la vie des pauvres, de la vie de ces personnes qui ont le plus besoin notre aide. Et ne pas oublier que la plus grande maladie est aujourd'hui les cardiosclerosi et qu'il faut une révolution de tendresse.
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Un an de Jubilé : plus de 21 millions de pèlerins à Rome
Le Jubilé de la miséricorde aura attiré 21,3 millions de pèlerins à Rome. Ce chiffre a été donné ce lundi 21 novembre par Mgr Rino Fisichella en salle de presse du Saint-Siège. Le président du Conseil pontifical pour la promotion de la Nouvelle évangélisation, maître d’œuvre de ce Jubilé, a ainsi dressé le bilan numérique de cette année sainte, et rappelé le message essentiel : remettre la miséricorde au cœur de la vie des chrétiens.
À Rome, depuis le 8 décembre 2015, jour de l’ouverture du Jubilé, les pèlerins sont venus du monde entier. Outre les Italiens - les plus nombreux - des Allemands, Américains, Polonais, Espagnols, mais aussi la Russie, la Chine, le Venezuela, le Rwanda, le Népal ont passé la porte sainte de la Basilique Saint-Pierre. Au total, 156 pays ont été représentés. Pour accueillir et orienter les pèlerins à Rome, cette année, 4000 volontaires ont été mobilisés de 36 pays différents, de 18 à 84 ans.
Cette année sainte, rappelle Mgr Fisichella, pour la première fois dans l’histoire des Jubilé, ne s’est pas limitée à la porte sainte de la Basilique de Rome, mais avait un caractère niversel. Dans le monde entier, au total, entre 700 et 850 millions de catholiques estimés ont franchi une porte sainte dans un des 3000 diocèses de la planète, notamment en Europa et en Amérique Centrale et Méridionale. C'est plus de 50% de la population catholique mondiale. Un chiffre auquel il faut encore rajouter ceux qui ont traversé une porte sainte d’un sanctuaire ou d’un lieu de pèlerinage, soit au total près de 950 millions de fidèles dans le monde.
Le Jubilé « a aussi voyagé sur internet » poursuit le prélat. Le site disponible en sept langues a été consulté par 6,5 millions de visiteurs, contribuant ainsi à communiquer sur cet évènement mondial.
Mgr Fisichella a tenu a salué la collaboration entre l’Italie et le Saint-Siège qui a permis d’offrir une image de sécurité et de sérénité à Rome, notamment lors d’afflux de pèlerins pour certains évènements de ce Jubilé.
Au-delà des chiffres de ce Jubilé extraordinaire, le président du Conseil pontifical pour la promotion de la Nouvelle évangélisation a invité à relire la Bulle d’induction qui a ouvert l’année sainte, et la Lettre apostolique "Misericordia et Misera" publiée ce lundi pour la clôture du Jubilé. Il rappelle que le Pape, à travers cette année jubilaire, a cherché à faire vivre aux croyants l'expérience de la miséricorde, un « terme devenu obsolète», pour que «dans la vie de l'Église la miséricorde devienne à nouveau une propulsion extraordinaire et efficace», retrouver « le chemin de l'évangélisation aujourd’hui pour renforcer la foi et secouer l'indifférence ».
Le Jubilé de la miséricorde aura attiré 21,3 millions de pèlerins à Rome. Ce chiffre a été donné ce lundi 21 novembre par Mgr Rino Fisichella en salle de presse du Saint-Siège. Le président du Conseil pontifical pour la promotion de la Nouvelle évangélisation, maître d’œuvre de ce Jubilé, a ainsi dressé le bilan numérique de cette année sainte, et rappelé le message essentiel : remettre la miséricorde au cœur de la vie des chrétiens.
À Rome, depuis le 8 décembre 2015, jour de l’ouverture du Jubilé, les pèlerins sont venus du monde entier. Outre les Italiens - les plus nombreux - des Allemands, Américains, Polonais, Espagnols, mais aussi la Russie, la Chine, le Venezuela, le Rwanda, le Népal ont passé la porte sainte de la Basilique Saint-Pierre. Au total, 156 pays ont été représentés. Pour accueillir et orienter les pèlerins à Rome, cette année, 4000 volontaires ont été mobilisés de 36 pays différents, de 18 à 84 ans.
Cette année sainte, rappelle Mgr Fisichella, pour la première fois dans l’histoire des Jubilé, ne s’est pas limitée à la porte sainte de la Basilique de Rome, mais avait un caractère niversel. Dans le monde entier, au total, entre 700 et 850 millions de catholiques estimés ont franchi une porte sainte dans un des 3000 diocèses de la planète, notamment en Europa et en Amérique Centrale et Méridionale. C'est plus de 50% de la population catholique mondiale. Un chiffre auquel il faut encore rajouter ceux qui ont traversé une porte sainte d’un sanctuaire ou d’un lieu de pèlerinage, soit au total près de 950 millions de fidèles dans le monde.
Le Jubilé « a aussi voyagé sur internet » poursuit le prélat. Le site disponible en sept langues a été consulté par 6,5 millions de visiteurs, contribuant ainsi à communiquer sur cet évènement mondial.
Mgr Fisichella a tenu a salué la collaboration entre l’Italie et le Saint-Siège qui a permis d’offrir une image de sécurité et de sérénité à Rome, notamment lors d’afflux de pèlerins pour certains évènements de ce Jubilé.
Au-delà des chiffres de ce Jubilé extraordinaire, le président du Conseil pontifical pour la promotion de la Nouvelle évangélisation a invité à relire la Bulle d’induction qui a ouvert l’année sainte, et la Lettre apostolique "Misericordia et Misera" publiée ce lundi pour la clôture du Jubilé. Il rappelle que le Pape, à travers cette année jubilaire, a cherché à faire vivre aux croyants l'expérience de la miséricorde, un « terme devenu obsolète», pour que «dans la vie de l'Église la miséricorde devienne à nouveau une propulsion extraordinaire et efficace», retrouver « le chemin de l'évangélisation aujourd’hui pour renforcer la foi et secouer l'indifférence ».
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Les trois prochaines JMJ sur le thème de Marie
Le thème des prochaines Journées Mondiales de la Jeunesse sera marial. Le Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie a révélé, dont le préfet est le cardinal américain Kevin Farrell, ce mardi 22 novembre dans un communiqué, les trois thèmes autour de la Vierge choisis par le Pape François pour les trois prochaines JMJ. « Voici la servante du Seigneur; que tout m’advienne selon ta parole » (Lc 1,38) sera celui de la 34è édition internationale, en 2019 au Panama.
Avant, les deux éditions précédentes seront décentralisées dans les diocèses, en 2017, sur le thème, « Le Puissant fit pour moi des merveilles » (Lc 1,49) et en 2018, « Sois sans crainte Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu » (Lc 1,30). L’organisation des Journées Mondiales de la Jeunesse relève maintenant du nouveau dicastère, qui a récupéré les compétences du Conseil pontifical pour les laïcs auquel saint Jean-Paul II avait confié l’organisation des JMJ.
Après les Béatitudes lors des éditions précédentes, c’est sur une autre séquence de l’Évangile que s’appuiera ce nouveau parcours : l’annonce faite à Marie par l’ange Gabriel de son enfantement à venir de Jésus, le Fils de Dieu. Un récit tiré du premier chapitre de l’Évangile selon saint Luc.
Pour 2017, les jeunes seront invités à prier et à réfléchir sur cette phrase du Magnificat : « Le Puissant fit pour moi des merveilles ». Après ce regard tourné vers le passé et la reconnaissance des grâces reçues, en 2018, c’est sur le présent que seront interpellés les jeunes avec cette parole de l’Ange Gabriel : « Sois sans crainte. Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu ». Ces deux JMJ, vécues dans les diocèses seront organisées lors du Dimanche des Rameaux. Enfin pour le rassemblement final à Panama City, en 2019, le thème portera vers la confiance en l’avenir : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole ».
Ces thèmes donnent une «connotation fortement mariale au cheminement spirituel des prochaines JMJ », « un cheminement indiqué par le Saint-Père qui s’inscrit avec cohérence dans la foulée de la réflexion entamée lors des trois dernières Journées Mondiales de la Jeunesse (2014-16), centrées sur les Béatitudes » explique le Dicastère, car « comme nous le savons, Marie est celle que toutes les générations diront bienheureuse ». Comme le rappelle le communiqué, le Pape a déjà évoqué la Vierge à plusieurs reprises comme l’exemple à suivre. « Dans le discours préparé pour la rencontre avec les Volontaires de la JMJ de Cracovie, le Pape François a décrit les agissements de la Mère de Jésus et l’a indiquée comme un modèle à imiter ».
Le thème des prochaines Journées Mondiales de la Jeunesse sera marial. Le Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie a révélé, dont le préfet est le cardinal américain Kevin Farrell, ce mardi 22 novembre dans un communiqué, les trois thèmes autour de la Vierge choisis par le Pape François pour les trois prochaines JMJ. « Voici la servante du Seigneur; que tout m’advienne selon ta parole » (Lc 1,38) sera celui de la 34è édition internationale, en 2019 au Panama.
Avant, les deux éditions précédentes seront décentralisées dans les diocèses, en 2017, sur le thème, « Le Puissant fit pour moi des merveilles » (Lc 1,49) et en 2018, « Sois sans crainte Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu » (Lc 1,30). L’organisation des Journées Mondiales de la Jeunesse relève maintenant du nouveau dicastère, qui a récupéré les compétences du Conseil pontifical pour les laïcs auquel saint Jean-Paul II avait confié l’organisation des JMJ.
Après les Béatitudes lors des éditions précédentes, c’est sur une autre séquence de l’Évangile que s’appuiera ce nouveau parcours : l’annonce faite à Marie par l’ange Gabriel de son enfantement à venir de Jésus, le Fils de Dieu. Un récit tiré du premier chapitre de l’Évangile selon saint Luc.
Pour 2017, les jeunes seront invités à prier et à réfléchir sur cette phrase du Magnificat : « Le Puissant fit pour moi des merveilles ». Après ce regard tourné vers le passé et la reconnaissance des grâces reçues, en 2018, c’est sur le présent que seront interpellés les jeunes avec cette parole de l’Ange Gabriel : « Sois sans crainte. Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu ». Ces deux JMJ, vécues dans les diocèses seront organisées lors du Dimanche des Rameaux. Enfin pour le rassemblement final à Panama City, en 2019, le thème portera vers la confiance en l’avenir : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole ».
Ces thèmes donnent une «connotation fortement mariale au cheminement spirituel des prochaines JMJ », « un cheminement indiqué par le Saint-Père qui s’inscrit avec cohérence dans la foulée de la réflexion entamée lors des trois dernières Journées Mondiales de la Jeunesse (2014-16), centrées sur les Béatitudes » explique le Dicastère, car « comme nous le savons, Marie est celle que toutes les générations diront bienheureuse ». Comme le rappelle le communiqué, le Pape a déjà évoqué la Vierge à plusieurs reprises comme l’exemple à suivre. « Dans le discours préparé pour la rencontre avec les Volontaires de la JMJ de Cracovie, le Pape François a décrit les agissements de la Mère de Jésus et l’a indiquée comme un modèle à imiter ».
travers ces thèmes, le Pape invite donc aussi « les jeunes à faire mémoire du passé, à avoir du courage pour affronter le présent et à avoir/être l’espérance pour le futur». Ces JMJ doivent permettre de rappeler « l’image d’une jeunesse en pèlerinage entre le passé (2017), le présent (2018) et le futur (2019), animée par les trois vertus théologales: la foi, la charité et l’espérance », décrypte le Dicastère.
Un cheminement proposé aux jeunes qui « se révèle aussi en droite ligne avec la réflexion que le Pape François a confiée au prochain Synode des Évêques: Les jeunes, la foi et le discernement vocationnel» en 2018.
Un cheminement proposé aux jeunes qui « se révèle aussi en droite ligne avec la réflexion que le Pape François a confiée au prochain Synode des Évêques: Les jeunes, la foi et le discernement vocationnel» en 2018.
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Pape François : nous ne craindrons pas la mort si nous sommes fidèles au Seigneur
« La fidélité au Seigneur ne déçoit pas ». Même au moment de notre mort et de la Justice de Dieu, si nous avons été fidèles, non n’aurons pas peur. C’est ce qu’a affirmé le Pape François lors de la messe matinale à la Maison Sainte-Marthe ce mardi 22 novembre. Le Saint-Père a mis en garde contre la duperie de l'«aliénation» de la vie, « comme si elle n’allait jamais mourir » et a invité à réfléchir aux « traces que laissent nos vies ».
« Un appel du Seigneur à réfléchir sérieusement à notre fin », « la fin de chacun de nous, parce que chacun de nous aura sa fin ». C’est ainsi que le Pape lit la réflexion avec laquelle l’Église conduit la dernière semaine de l’Année liturgique. « Ça ne plaît pas de penser à ces choses, mais c’est la vérité » observe le Pape. « et quand un de nous s’en sera allé, les années passeront et presque aucun de nous ne s’en souviendra ». « J’ai un agenda, avoue François, dans lequel j’écris quand une personne meurt, et chaque jour, je constate cette récurrence, et comme le temps est passé ». C’est cela qui nous oblige à réfléchir à ce que nous laissons après notre passage, à cette « trace » de notre vie ici. Et après la mort, comme le racontent les pages d’aujourd’hui dans l’Apocalypse de Jean, « il y aura un jugement pour chacun de nous ».
Alors, il sera bon de réfléchir à : « comment sera ce jour-là quand je serai en face de Jésus? Quand Il me demandera les talents qu’il m’a donné, ce que j’en ai fait; quand Il me demandera comment était mon cœur lorsque la semence est tombée, comme un chemin ou comme des épines: ces Paraboles du Royaume de Dieu. Comment ai-je reçu la Parole? Avec un cœur ouvert? Je l’ai faite germer pour le bien de tous ou caché? ».
Chacun de nous fera donc face à Jésus le jour du Jugement. Le Pape met en garde, reprenant les morts de l’Évangile de Saint-Luc, « ne soyez pas dupes ». La tromperie dont il parle est l'«aliénation» des « choses qui sont superficielles », qui « n’ont pas de transcendance», la «tromperie de vivre comme si je n’allais jamais mourir ». « Quand viendra le Seigneur », demande le Pape, « comment il me trouvera? Dans l’attente ou au beau milieu de tant d’aliénations de la vie? »
« Je me souviens que, enfant, quand j’allais au catéchisme, on nous enseignait quatre choses : la mort, le jugement, l’enfer, la gloire. Après le jugement, il y a cette possibilité. «Mais, mon Père, c’est pour nous faire peur ...- Non, c’est la vérité! Si tu ne prends pas soin de ton cœur, si le Seigneur est avec toi mais que toi tu vis toujours éloigné du Seigneur, peut-être qu’il y a un danger, le danger de continuer à s’éloigner ainsi du Seigneur pour l'éternité». Et «ça c’est très horrible! »
Voilà la réflexion à laquelle le Pape appelle : penser à ce que sera notre fin et à ce qu’il adviendra devant le Seigneur. C’est une conclusion qui fait fuir la peur de ce moment-là. Le Pape, encore une fois, rappelle la lecture d'aujourd'hui de l'Apocalypse de Jean, et le conseil de l'Apôtre : «Sois fidèle jusqu'à la mort - dit le Seigneur - et je te donnerai la couronne de vie » : « La fidélité au Seigneur ne déçoit pas. Si chacun de nous est fidèle au Seigneur, quand la mort vient, nous dirons comme François, "ma sœur la mort, viens". Elle ne nous effraie pas. Et au jour du jugement, nous regarderons le Seigneur: "Seigneur, j'ai tant de péchés, mais j’ai essayé d'être fidèle". Le Seigneur est bon. Je vous donne donc ce conseil: "Sois fidèle jusqu'à la mort et je te donnerai la couronne de vie". Avec cette fidélité, nous n’aurons pas peur de la fin, de notre fin, nous ne craindrons pas le jour du jugement ».
« La fidélité au Seigneur ne déçoit pas ». Même au moment de notre mort et de la Justice de Dieu, si nous avons été fidèles, non n’aurons pas peur. C’est ce qu’a affirmé le Pape François lors de la messe matinale à la Maison Sainte-Marthe ce mardi 22 novembre. Le Saint-Père a mis en garde contre la duperie de l'«aliénation» de la vie, « comme si elle n’allait jamais mourir » et a invité à réfléchir aux « traces que laissent nos vies ».
« Un appel du Seigneur à réfléchir sérieusement à notre fin », « la fin de chacun de nous, parce que chacun de nous aura sa fin ». C’est ainsi que le Pape lit la réflexion avec laquelle l’Église conduit la dernière semaine de l’Année liturgique. « Ça ne plaît pas de penser à ces choses, mais c’est la vérité » observe le Pape. « et quand un de nous s’en sera allé, les années passeront et presque aucun de nous ne s’en souviendra ». « J’ai un agenda, avoue François, dans lequel j’écris quand une personne meurt, et chaque jour, je constate cette récurrence, et comme le temps est passé ». C’est cela qui nous oblige à réfléchir à ce que nous laissons après notre passage, à cette « trace » de notre vie ici. Et après la mort, comme le racontent les pages d’aujourd’hui dans l’Apocalypse de Jean, « il y aura un jugement pour chacun de nous ».
Alors, il sera bon de réfléchir à : « comment sera ce jour-là quand je serai en face de Jésus? Quand Il me demandera les talents qu’il m’a donné, ce que j’en ai fait; quand Il me demandera comment était mon cœur lorsque la semence est tombée, comme un chemin ou comme des épines: ces Paraboles du Royaume de Dieu. Comment ai-je reçu la Parole? Avec un cœur ouvert? Je l’ai faite germer pour le bien de tous ou caché? ».
Chacun de nous fera donc face à Jésus le jour du Jugement. Le Pape met en garde, reprenant les morts de l’Évangile de Saint-Luc, « ne soyez pas dupes ». La tromperie dont il parle est l'«aliénation» des « choses qui sont superficielles », qui « n’ont pas de transcendance», la «tromperie de vivre comme si je n’allais jamais mourir ». « Quand viendra le Seigneur », demande le Pape, « comment il me trouvera? Dans l’attente ou au beau milieu de tant d’aliénations de la vie? »
« Je me souviens que, enfant, quand j’allais au catéchisme, on nous enseignait quatre choses : la mort, le jugement, l’enfer, la gloire. Après le jugement, il y a cette possibilité. «Mais, mon Père, c’est pour nous faire peur ...- Non, c’est la vérité! Si tu ne prends pas soin de ton cœur, si le Seigneur est avec toi mais que toi tu vis toujours éloigné du Seigneur, peut-être qu’il y a un danger, le danger de continuer à s’éloigner ainsi du Seigneur pour l'éternité». Et «ça c’est très horrible! »
Voilà la réflexion à laquelle le Pape appelle : penser à ce que sera notre fin et à ce qu’il adviendra devant le Seigneur. C’est une conclusion qui fait fuir la peur de ce moment-là. Le Pape, encore une fois, rappelle la lecture d'aujourd'hui de l'Apocalypse de Jean, et le conseil de l'Apôtre : «Sois fidèle jusqu'à la mort - dit le Seigneur - et je te donnerai la couronne de vie » : « La fidélité au Seigneur ne déçoit pas. Si chacun de nous est fidèle au Seigneur, quand la mort vient, nous dirons comme François, "ma sœur la mort, viens". Elle ne nous effraie pas. Et au jour du jugement, nous regarderons le Seigneur: "Seigneur, j'ai tant de péchés, mais j’ai essayé d'être fidèle". Le Seigneur est bon. Je vous donne donc ce conseil: "Sois fidèle jusqu'à la mort et je te donnerai la couronne de vie". Avec cette fidélité, nous n’aurons pas peur de la fin, de notre fin, nous ne craindrons pas le jour du jugement ».
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Pape François : l'analphabétisme est une grave forme d'injustice
L’analphabétisme est « une condition de grande injustice qui entache la dignité même de la personne », qui ensuite « devient facilement proie de l’exploitation et d’autres formes de difficultés sociales ». Lors de la catéchèse de l’audience générale, le pape François a parlé des œuvres de miséricorde en soulignant qu’il faut « conseiller les dubitatifs et enseigner aux ignorants ». Dans un monde où le progrès technique et scientifique est si développé il est encore plus incompréhensible qu’il y est autant d’enfants analphabètes. « Plus l’instruction grandit, plus les personnes acquièrent des certitudes et la conscience ». « Exprimer la miséricorde vers les dubitatifs équivaut à soulager cette douleur ...
L’analphabétisme est « une condition de grande injustice qui entache la dignité même de la personne », qui ensuite « devient facilement proie de l’exploitation et d’autres formes de difficultés sociales ». Lors de la catéchèse de l’audience générale, le pape François a parlé des œuvres de miséricorde en soulignant qu’il faut « conseiller les dubitatifs et enseigner aux ignorants ». Dans un monde où le progrès technique et scientifique est si développé il est encore plus incompréhensible qu’il y est autant d’enfants analphabètes. « Plus l’instruction grandit, plus les personnes acquièrent des certitudes et la conscience ». « Exprimer la miséricorde vers les dubitatifs équivaut à soulager cette douleur ...
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Le dialogue interreligieux au cœur d’un colloque islamo-chrétien au Vatican
Entretien - Un colloque islamo-chrétien s’est tenu mardi 22 et mercredi 23 novembre 2016 au Vatican. Organisé par le Conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux, en partenariat avec l’organisation de la culture islamique et des relations de Téhéran, en Iran, cet événement réunit tous les deux ans des responsables chrétiens et chiites, en alternance à Rome et dans la capitale iranienne.
Cette année, le colloque a notamment abordé le thème du refus de la violence par les religions. Ce sujet a été évoqué à de nombreuses reprises par le Pape François, comme lors des rencontres d’Assise en septembre dernier.
Le Saint-Père a reçu les participants mercredi matin, rappelant sa «grande joie» d’avoir reçu il y a quelques mois au Vatican le président iranien Hassan Rohani. Il les a également remerciés «pour la bonne volonté du dialogue, du rapprochement, de la fraternité».
Entretien - Un colloque islamo-chrétien s’est tenu mardi 22 et mercredi 23 novembre 2016 au Vatican. Organisé par le Conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux, en partenariat avec l’organisation de la culture islamique et des relations de Téhéran, en Iran, cet événement réunit tous les deux ans des responsables chrétiens et chiites, en alternance à Rome et dans la capitale iranienne.
Cette année, le colloque a notamment abordé le thème du refus de la violence par les religions. Ce sujet a été évoqué à de nombreuses reprises par le Pape François, comme lors des rencontres d’Assise en septembre dernier.
Le Saint-Père a reçu les participants mercredi matin, rappelant sa «grande joie» d’avoir reçu il y a quelques mois au Vatican le président iranien Hassan Rohani. Il les a également remerciés «pour la bonne volonté du dialogue, du rapprochement, de la fraternité».
Le père Bertrand Pinçon, participant au colloque et doyen de la faculté de théologie de l’Université catholique de Lyon, en France, a apprécié ces paroles du Pape. Il revient également au micro de Samuel Bleynie sur le sens de ces rencontres.
Plusieurs Libanais ont également participé au colloque. C’est le cas du père Fadi Daou, prêtre de l’Église maronite et enseignant à l’université à Beyrouth. Ce président de la fondation interreligieuse Adyan explique comment ces discussions soutiennent les effets concrets de rapprochement au Liban mais aussi en Iran.
Autre participante libanaise : Denise el-Khoury, qui après avoir étudié à l’Université catholique Saint-Joseph de Beyrouth effectue un master en théologie des religions à Rome. Elle confirme la nécessité de ce lien entre dialogue théologique et coexistence dans la vie quotidienne.
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Pape François : « La corruption est une forme de blasphème »
Un cri, une voix puissante, une voix murmurée. En suivant les Lectures de la dernière semaine de l’année liturgique, le Pape François s’est attardé sur la fin du monde, une conclusion qui concerne tout le monde. Le Souverain Pontife a abordé d’abord le cri de l’ange qui annonce la chute de Babylone, qui « semait la corruption dans les cœurs des gens », « l’empire de la vanité et de l’orgueil » destiné à capituler. Ensuite la voix de la foule qui loue le Seigneur : c’est « la voix puissante de l’adoration, de l’adoration du peuple de Dieu qui se sauve », « le peuple de Dieu pécheur mais pas corrompu ». Jusqu’au murmure de Dieu, « un fil de silence sonore » qui s’adresse à notre cœur et nous invite au ...
Un cri, une voix puissante, une voix murmurée. En suivant les Lectures de la dernière semaine de l’année liturgique, le Pape François s’est attardé sur la fin du monde, une conclusion qui concerne tout le monde. Le Souverain Pontife a abordé d’abord le cri de l’ange qui annonce la chute de Babylone, qui « semait la corruption dans les cœurs des gens », « l’empire de la vanité et de l’orgueil » destiné à capituler. Ensuite la voix de la foule qui loue le Seigneur : c’est « la voix puissante de l’adoration, de l’adoration du peuple de Dieu qui se sauve », « le peuple de Dieu pécheur mais pas corrompu ». Jusqu’au murmure de Dieu, « un fil de silence sonore » qui s’adresse à notre cœur et nous invite au ...
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Pape : la drogue est une nouvelle forme d’esclavage
Le Pape François s’est exprimé ce jeudi 24 novembre matin devant les participants à un congrès organisé à l’Académie pontificale des sciences sur le thème “Drogues : les difficultés et les solutions à ce problème mondial”. Une soixantaine de participants de haut niveau, venus du monde entier, participent à cette réunion qui mêle médecins, chercheurs, membres de la société civile.
Le Pape François, sensibilisé à cette problématique lorsqu’il était archevêque de Buenos Aires en Argentine, a rappelé que la drogue est «une blessure dans la société», une «dépendance chimique» qui crée de nouvelles formes d’esclavage.
«Il ne faut pas s’étonner que tant de gens tombent dans la dépendance à la drogue, puisque la mondanité nous offre un ample éventail de possibilités pour atteindre un bonheur éphémère, qui au final se convertit en venin, qui ronge, qui corrompt et qui tue». Le Pape a évoqué en espagnol, ce fléau qu’il a pu observer de près en Argentine, et il a insisté sur la compassion que l’Église et tous les acteurs de la lutte contre la drogue doivent exprimer à l’égard des personnes victimes de la toxicomanie.
«Chaque personne dépendante porte avec elle-même une histoire personnelle distincte, qui doit être écoutée, comprise, aimée, et dans la mesure du possible, assainie et purifiée. Nous ne pouvons pas tomber dans l’injustice de les classifier comme s’ils étaient des objets ou des babioles cassées», a rappelé le Saint-Père, mais au contraire, «chaque personne doit être valorisée dans sa dignité, pour pouvoir être soignée».
Le Pape a appelé à remonter les filières de la drogue, du commerce de drogue à petite échelle jusqu’aux formes de trafic les plus sophistiquées, «qui nichent dans le capital financier et dans les banques qui se dédient au blanchiment de l’argent sale».
La répression est donc essentielle, mais aussi la prévention, avec des programmes sociaux et éducatifs qui doivent permettre d’éviter la recherche de paradis artificiels. Autre volet essentiel pour le Pape François : la réhabilitation des anciens toxicomanes, «pour leur rendre la joie et pour qu’ils retrouvent la dignité qu’ils ont perdue un jour». Et la loi doit donc garantir à ces personnes une nouvelle chance, pour ne pas les «re-victimiser».
Le Pape François s’est exprimé ce jeudi 24 novembre matin devant les participants à un congrès organisé à l’Académie pontificale des sciences sur le thème “Drogues : les difficultés et les solutions à ce problème mondial”. Une soixantaine de participants de haut niveau, venus du monde entier, participent à cette réunion qui mêle médecins, chercheurs, membres de la société civile.
Le Pape François, sensibilisé à cette problématique lorsqu’il était archevêque de Buenos Aires en Argentine, a rappelé que la drogue est «une blessure dans la société», une «dépendance chimique» qui crée de nouvelles formes d’esclavage.
«Il ne faut pas s’étonner que tant de gens tombent dans la dépendance à la drogue, puisque la mondanité nous offre un ample éventail de possibilités pour atteindre un bonheur éphémère, qui au final se convertit en venin, qui ronge, qui corrompt et qui tue». Le Pape a évoqué en espagnol, ce fléau qu’il a pu observer de près en Argentine, et il a insisté sur la compassion que l’Église et tous les acteurs de la lutte contre la drogue doivent exprimer à l’égard des personnes victimes de la toxicomanie.
«Chaque personne dépendante porte avec elle-même une histoire personnelle distincte, qui doit être écoutée, comprise, aimée, et dans la mesure du possible, assainie et purifiée. Nous ne pouvons pas tomber dans l’injustice de les classifier comme s’ils étaient des objets ou des babioles cassées», a rappelé le Saint-Père, mais au contraire, «chaque personne doit être valorisée dans sa dignité, pour pouvoir être soignée».
Le Pape a appelé à remonter les filières de la drogue, du commerce de drogue à petite échelle jusqu’aux formes de trafic les plus sophistiquées, «qui nichent dans le capital financier et dans les banques qui se dédient au blanchiment de l’argent sale».
La répression est donc essentielle, mais aussi la prévention, avec des programmes sociaux et éducatifs qui doivent permettre d’éviter la recherche de paradis artificiels. Autre volet essentiel pour le Pape François : la réhabilitation des anciens toxicomanes, «pour leur rendre la joie et pour qu’ils retrouvent la dignité qu’ils ont perdue un jour». Et la loi doit donc garantir à ces personnes une nouvelle chance, pour ne pas les «re-victimiser».
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Notre-Dame de Guadalupe, Noël, Épiphanie : le calendrier liturgique du Pape pour décembre et janvier
Le pape François présidera la messe pour la fête de Notre-Dame de Guadalupe à la Basilique Saint-Pierre, le lundi 12 décembre. C’est la troisième année consécutive que le Saint-Père célèbre une messe en l’honneur de la Patronne de l’Amérique Latine et des Philippines, fêtée ce jour-là par des catholiques du monde entier.
D’après le communiqué de la Commission pontificale pour l'Amérique Latine de ce 24 novembre, la messe aura lieu à 18h, précédée de la récitation en espagnol du rosaire à 17h15 et du traditionnel défilé dans la nef centrale de la basilique vaticane de drapeaux représentant les différents pays du monde dévots à la Vierge. Le cardinal Marc Ouellet, président de la Commission pontificale pour l’Amérique latine, a précisé que lors de cette célébration en l’honneur de Notre-Dame de Guadalupe, fêtée pour la première fois au Vatican par Benoit XVI en 2011, certains chants seront interprétés en langues autochtones, comme le nahuatl, une langue aztèque très utilisée au Mexique.
Le calendrier des cérémonies de Noel
Par ailleurs, Mgr Guido Marini, maître des célébrations liturgiques du Saint-Siège, a annoncé ce jeudi le calendrier liturgique des célébrations qui seront présidées par le Pape François en décembre et en janvier. Pour les fêtes de Noël notamment, le Saint-Père célèbrera la Messe de minuit le 24 décembre à la Basilique Saint-Pierre à 21h30. Le lendemain, c’est depuis la Loggia de la Basilique vaticane que le Pape donnera la bénédiction « Urbi et Orbi » devant la foule de fidèles à midi. Pour le dernier jour avant la nouvelle année, le samedi 31 décembre, le Souverain pontife présidera les premières Vêpres de la Solennité de Marie Mère de Dieu suivies du Te Deum d’action de grâce de fin d’année.
En janvier, dès le dimanche 1er, journée mondiale de la paix, le Pape présidera la messe de la Solennité de Marie Mère de Dieu en la Basilique Saint-Pierre à 10h. Le vendredi 6 janvier, jour de l’Épiphanie sera célébrée la messe à la Basilique vaticane à 10h. Pour la fête du baptême de Jésus, le dimanche 8 janvier, qui suit l’Epiphanie, plusieurs enfants seront baptisés lors d’une messe pontificale à la Chapelle Sixtine à 9h30. Enfin, le mercredi 25 janvier, Semaine de prière pour l'unité des chrétiens, pour fêter la Solennité de la Conversion de Saint Paul, les Vêpres seront célébrés par le Pape François en la Basilique de Saint-Paul-hors-les-Murs à 17h30.
Le pape François présidera la messe pour la fête de Notre-Dame de Guadalupe à la Basilique Saint-Pierre, le lundi 12 décembre. C’est la troisième année consécutive que le Saint-Père célèbre une messe en l’honneur de la Patronne de l’Amérique Latine et des Philippines, fêtée ce jour-là par des catholiques du monde entier.
D’après le communiqué de la Commission pontificale pour l'Amérique Latine de ce 24 novembre, la messe aura lieu à 18h, précédée de la récitation en espagnol du rosaire à 17h15 et du traditionnel défilé dans la nef centrale de la basilique vaticane de drapeaux représentant les différents pays du monde dévots à la Vierge. Le cardinal Marc Ouellet, président de la Commission pontificale pour l’Amérique latine, a précisé que lors de cette célébration en l’honneur de Notre-Dame de Guadalupe, fêtée pour la première fois au Vatican par Benoit XVI en 2011, certains chants seront interprétés en langues autochtones, comme le nahuatl, une langue aztèque très utilisée au Mexique.
Le calendrier des cérémonies de Noel
Par ailleurs, Mgr Guido Marini, maître des célébrations liturgiques du Saint-Siège, a annoncé ce jeudi le calendrier liturgique des célébrations qui seront présidées par le Pape François en décembre et en janvier. Pour les fêtes de Noël notamment, le Saint-Père célèbrera la Messe de minuit le 24 décembre à la Basilique Saint-Pierre à 21h30. Le lendemain, c’est depuis la Loggia de la Basilique vaticane que le Pape donnera la bénédiction « Urbi et Orbi » devant la foule de fidèles à midi. Pour le dernier jour avant la nouvelle année, le samedi 31 décembre, le Souverain pontife présidera les premières Vêpres de la Solennité de Marie Mère de Dieu suivies du Te Deum d’action de grâce de fin d’année.
En janvier, dès le dimanche 1er, journée mondiale de la paix, le Pape présidera la messe de la Solennité de Marie Mère de Dieu en la Basilique Saint-Pierre à 10h. Le vendredi 6 janvier, jour de l’Épiphanie sera célébrée la messe à la Basilique vaticane à 10h. Pour la fête du baptême de Jésus, le dimanche 8 janvier, qui suit l’Epiphanie, plusieurs enfants seront baptisés lors d’une messe pontificale à la Chapelle Sixtine à 9h30. Enfin, le mercredi 25 janvier, Semaine de prière pour l'unité des chrétiens, pour fêter la Solennité de la Conversion de Saint Paul, les Vêpres seront célébrés par le Pape François en la Basilique de Saint-Paul-hors-les-Murs à 17h30.
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Le Pape se confie à la Congrégation générale des jésuites
La Civiltà cattolica, revue de référence des jésuites en Italie, a publié ce jeudi 24 novembre, une transcription du dialogue informel tenu le 24 octobre dernier entre le Pape François et les jésuites participant à leur 36è Congrégation générale, qui venait alors de mener l’élection d’un nouveau préposé général, en la personne du Vénézuélien Arturo Sosa. Les réponses du Pape apportent des réflexions sur de nombreux thèmes, notamment dans le domaine politique.
Dans cet échange avec ses frères jésuites, le Pape a une nouvelle fois regretté le manque de grands leaders politiques qui soient « capables de se mettre sérieusement en jeu pour leurs idéaux », et recherchent le « dialogue » plus que la « polarisation ». Le Pape dénonce une vie politique dégradée, visant notamment les chefs d’État qui réforment les Constitutions pour rester au pouvoir.
La Civiltà cattolica, revue de référence des jésuites en Italie, a publié ce jeudi 24 novembre, une transcription du dialogue informel tenu le 24 octobre dernier entre le Pape François et les jésuites participant à leur 36è Congrégation générale, qui venait alors de mener l’élection d’un nouveau préposé général, en la personne du Vénézuélien Arturo Sosa. Les réponses du Pape apportent des réflexions sur de nombreux thèmes, notamment dans le domaine politique.
Dans cet échange avec ses frères jésuites, le Pape a une nouvelle fois regretté le manque de grands leaders politiques qui soient « capables de se mettre sérieusement en jeu pour leurs idéaux », et recherchent le « dialogue » plus que la « polarisation ». Le Pape dénonce une vie politique dégradée, visant notamment les chefs d’État qui réforment les Constitutions pour rester au pouvoir.
Autre dénonciation du Pape concernant les relations entre les pays de l’hémisphère Nord et leurs anciennes colonies : « parfois, le pays qui leur a donné l’indépendance s’est réservé le sous-sol pour lui-même (…). L’Afrique est toujours regardée dans l’optique de l’exploitation, et clairement, ceci provoque des guerres. »
L’Église a sa part de responsabilité dans cette exploitation, car certaines missions ont été vécues dans une « herméneutique centralisatrice », visant à imposer aux peuples indigènes un certain mode de vie et une culture, sous prétexte d’évangélisation.
Il faut au contraire valoriser les peuples et les cultures, comme l’ont fait les jésuites Matteo Ricci en Chine et Roberto de Nobili en Inde : « Ils furent des pionniers mais une conception hégémonique du centralisme romain a freiné cette expérience, l’a interrompu. Elle a empêché un dialogue dans lequel les cultures se seraient respectées », regrette l’actuel souverain pontife.
Sur des sujets concernant l’actualité de la vie de l’Église, le Pape dénonce une nouvelle fois les scandales provoqués par la richesse matérielle. « Combien de scandales, desquels malheureusement, je dois être informé, étant donné le lieu où je me trouve, naissent de l’argent », regrette-t-il. Autre cible du Pape : le « cléricalisme » qui maintient parfois des « peuples entiers dans un état d’immaturité ».
François évoque aussi le sujet de la crise des vocations, qui met en péril la survie de certaines communautés : « ne pas promouvoir les vocations locales est un suicide, lance-t-il, cela signifie ni plus ni moins stériliser l’Église, ne pas laisser cette mère avoir ses enfants. Et c’est grave ».
Enfin, face aux défis que les familles affrontent, notamment dans le domaine de la morale conjugale et familiale, l’Église doit proposer une théologie « à genoux », en prière, une « théologie de la vie réelle » qui ne doit pas se contenter de brasser des concepts, mais prendre à bras-le-corps la question du « discernement » des situations vécues par les personnes.
L’Église a sa part de responsabilité dans cette exploitation, car certaines missions ont été vécues dans une « herméneutique centralisatrice », visant à imposer aux peuples indigènes un certain mode de vie et une culture, sous prétexte d’évangélisation.
Il faut au contraire valoriser les peuples et les cultures, comme l’ont fait les jésuites Matteo Ricci en Chine et Roberto de Nobili en Inde : « Ils furent des pionniers mais une conception hégémonique du centralisme romain a freiné cette expérience, l’a interrompu. Elle a empêché un dialogue dans lequel les cultures se seraient respectées », regrette l’actuel souverain pontife.
Sur des sujets concernant l’actualité de la vie de l’Église, le Pape dénonce une nouvelle fois les scandales provoqués par la richesse matérielle. « Combien de scandales, desquels malheureusement, je dois être informé, étant donné le lieu où je me trouve, naissent de l’argent », regrette-t-il. Autre cible du Pape : le « cléricalisme » qui maintient parfois des « peuples entiers dans un état d’immaturité ».
François évoque aussi le sujet de la crise des vocations, qui met en péril la survie de certaines communautés : « ne pas promouvoir les vocations locales est un suicide, lance-t-il, cela signifie ni plus ni moins stériliser l’Église, ne pas laisser cette mère avoir ses enfants. Et c’est grave ».
Enfin, face aux défis que les familles affrontent, notamment dans le domaine de la morale conjugale et familiale, l’Église doit proposer une théologie « à genoux », en prière, une « théologie de la vie réelle » qui ne doit pas se contenter de brasser des concepts, mais prendre à bras-le-corps la question du « discernement » des situations vécues par les personnes.
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Tous les prêtres pourront absoudre le péché d'avortement, annonce le pape François
Prise lors du Jubilé de la miséricorde, cette décision est prolongée. Elle permet aux prêtres de pardonner à leurs paroissiennes d'avoir avorté lorsque celles-ci se confessent. Mais l'avortement reste considéré comme un "péché grave" par les catholiques.
Prise lors du Jubilé de la miséricorde, cette décision est prolongée. Elle permet aux prêtres de pardonner à leurs paroissiennes d'avoir avorté lorsque celles-ci se confessent. Mais l'avortement reste considéré comme un "péché grave" par les catholiques.
Le pape François a prolongé, lundi 21 novembre, l'esprit du Jubilé de la miséricorde, en maintenant la possibilité pour tous les prêtres catholiques d'absoudre (pardonner) le "péché d'avortement".
"Le Jubilé s'achève et la porte sainte se ferme. Mais la porte de la miséricorde de notre cœur demeure toujours grande ouverte", assure le souverain pontife argentin dans une lettre intitulée Misericordia et misera (Miséricorde et pitié).
"L'avortement est un péché grave"
Répétant que le pardon de Dieu n'a pas de limite, il appelle tous les prêtres à se montrer généreux en recevant les fidèles en confession. "Pour qu'aucun obstacle ne s'interpose entre la demande de réconciliation et le pardon de Dieu, je concède à tous les prêtres, à partir de maintenant, en vertu de leur ministère, la faculté d'absoudre le péché d'avortement", écrit le pape.
Il prolonge ainsi une disposition qui avait été prévue uniquement pour la durée du Jubilé, alors que jusqu'à présent, seuls les évêques et certains prêtres expressément mandatés avaient la possibilité d'absoudre une femme ayant avorté ou une personne l'y ayant aidé.
"Je voudrais redire de toutes mes forces que l'avortement est un péché grave, parce qu'il met fin à une vie innocente. Cependant, je peux et je dois affirmer avec la même force qu'il n'existe aucun péché que ne puisse ejoindre et détruire la miséricorde de Dieu quand elle trouve un cœur contrit", explique-t-il.
"Le Jubilé s'achève et la porte sainte se ferme. Mais la porte de la miséricorde de notre cœur demeure toujours grande ouverte", assure le souverain pontife argentin dans une lettre intitulée Misericordia et misera (Miséricorde et pitié).
"L'avortement est un péché grave"
Répétant que le pardon de Dieu n'a pas de limite, il appelle tous les prêtres à se montrer généreux en recevant les fidèles en confession. "Pour qu'aucun obstacle ne s'interpose entre la demande de réconciliation et le pardon de Dieu, je concède à tous les prêtres, à partir de maintenant, en vertu de leur ministère, la faculté d'absoudre le péché d'avortement", écrit le pape.
Il prolonge ainsi une disposition qui avait été prévue uniquement pour la durée du Jubilé, alors que jusqu'à présent, seuls les évêques et certains prêtres expressément mandatés avaient la possibilité d'absoudre une femme ayant avorté ou une personne l'y ayant aidé.
"Je voudrais redire de toutes mes forces que l'avortement est un péché grave, parce qu'il met fin à une vie innocente. Cependant, je peux et je dois affirmer avec la même force qu'il n'existe aucun péché que ne puisse ejoindre et détruire la miséricorde de Dieu quand elle trouve un cœur contrit", explique-t-il.
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Message vidéo aux participants du “Festival de la Doctrine sociale de l’Eglise”
Ajoutée le 25 nov. 2016
Être entouré de gens signifie aussi faire l'expérience que chacun de nous fait partie d'un peuple. La vie concrète est possible parce qu’elle n’est pas la somme de nombreux d’individus, mais c’est l’articulation de nombreuses personnes qui concourent à la construction du bien commun. Être ensemble nous aide à voir ensemble. Quand nous voyons l’ensemble, notre regard est enrichi et il est clair qu’on trouve évident que les rôles que chacun joue à l’intérieur des dynamiques sociales ne puissent jamais être isolés ou absolutisés. Quand le peuple est séparé de qui commande, quand on fait des choix en vertu du pouvoir et non du partage populaire quand qui commande est plus important que le peuple et que le ...
Ajoutée le 25 nov. 2016
Être entouré de gens signifie aussi faire l'expérience que chacun de nous fait partie d'un peuple. La vie concrète est possible parce qu’elle n’est pas la somme de nombreux d’individus, mais c’est l’articulation de nombreuses personnes qui concourent à la construction du bien commun. Être ensemble nous aide à voir ensemble. Quand nous voyons l’ensemble, notre regard est enrichi et il est clair qu’on trouve évident que les rôles que chacun joue à l’intérieur des dynamiques sociales ne puissent jamais être isolés ou absolutisés. Quand le peuple est séparé de qui commande, quand on fait des choix en vertu du pouvoir et non du partage populaire quand qui commande est plus important que le peuple et que le ...
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Le diable est un escroc qui cherche notre ruine
Ajoutée le 25 nov. 2016
« La damnation éternelle n’est pas une salle de torture », la damnation éternelle est le fait de s’éloigner constamment du Seigneur, en nous faisant penser que nous pouvons tout faire par nous-même. Lors de sa messe quotidienne dans la chapelle de la maison Sainte-Marthe, le Pape, à la lumière de la première Lecture de l’Apocalypse de saint Jean, a mis en garde contre tout dialogue avec le diable, séducteur et imposteur, pour au contraire se rapprocher, avec un cœur humble, de la dernière rencontre avec le Seigneur, le jour du Jugement.
C’est un menteur, et même plus : il est le père du mensonge, il génère le mensonge, c’est un imposteur. Il te fait croire que si tu manges cette pomme, tu seras ...
Ajoutée le 25 nov. 2016
« La damnation éternelle n’est pas une salle de torture », la damnation éternelle est le fait de s’éloigner constamment du Seigneur, en nous faisant penser que nous pouvons tout faire par nous-même. Lors de sa messe quotidienne dans la chapelle de la maison Sainte-Marthe, le Pape, à la lumière de la première Lecture de l’Apocalypse de saint Jean, a mis en garde contre tout dialogue avec le diable, séducteur et imposteur, pour au contraire se rapprocher, avec un cœur humble, de la dernière rencontre avec le Seigneur, le jour du Jugement.
C’est un menteur, et même plus : il est le père du mensonge, il génère le mensonge, c’est un imposteur. Il te fait croire que si tu manges cette pomme, tu seras ...
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Le Pape appelle les jeunes à s'engager au service de la société
Le Pape François a rencontré ce samedi 26 novembre 2016 environ 7000 jeunes Italiens, rassemblés en salle Paul VI pour une audience spéciale à l’occasion en Italie du 15e anniversaire de la loi sur le service civil national, qui permet, sur la base du volontariat, à des milliers de jeunes de donner un an de leur vie à une expérience de service dans la société. Ce fut l’occasion pour le Saint-Père de lancer un nouvel appel à l’engagement des jeunes, dans le contexte des catastrophes comme les récents tremblements de terre, mais aussi face au drame parfois invisible des personnes qui sont « seules, abandonnées, écartées » dans une société d’une grande violence insidieuse. Xavier Sartre
Le Pape François a rencontré ce samedi 26 novembre 2016 environ 7000 jeunes Italiens, rassemblés en salle Paul VI pour une audience spéciale à l’occasion en Italie du 15e anniversaire de la loi sur le service civil national, qui permet, sur la base du volontariat, à des milliers de jeunes de donner un an de leur vie à une expérience de service dans la société. Ce fut l’occasion pour le Saint-Père de lancer un nouvel appel à l’engagement des jeunes, dans le contexte des catastrophes comme les récents tremblements de terre, mais aussi face au drame parfois invisible des personnes qui sont « seules, abandonnées, écartées » dans une société d’une grande violence insidieuse. Xavier Sartre
« La gratuité du volontariat (…) représente une richesse non seulement pour la société et pour ceux qui profitent de votre œuvre, mais aussi pour vous-mêmes et pour votre maturation humaine », a lancé le Pape aux jeunes. François a rappelé le devoir de solidarité qui doit animer toute communauté civile, un devoir qui est trahi « quand on assiste passivement à l’accroissement des inégalités », « quand on réduit l’assistance aux plus faibles sans que soient garanties d’autres formes de protection », « quand on investit de précieuses ressources pour l’acquisition d’armement », ou encore « quand au lieu de tendre la main au pauvre, on le relègue dans sa misère ».
Face à une société tentée par l’indifférence, l’action des jeunes du service national italien tient « une fonction critique face à ces perspectives contraires à l’être humain ». Le Pape les a appelés à être attentifs au critère d’une « écologie humaine, qui nous permette de reconnaître le lien fort entre le soin de l’environnement et celui de l’homme, et se saisisse des graves conséquences de la dégradation environnementale sur la vie des personnes, en particulier des plus pauvres ».
Le Pape a évoqué également l’aide aux migrants ou encore aux personnes handicapées, une expérience de partage qui peut être épanouissante, selon les talents de chacun. « Chacun peut trouver la voie la plus adaptée à sa personnalité, à ses dons, à sa situation. » Le Pape a rappelé que Jésus est l’exemple de perfection à suivre pour l’humanité, pour faire de sa vie un « chemin du service ».
Face à une société tentée par l’indifférence, l’action des jeunes du service national italien tient « une fonction critique face à ces perspectives contraires à l’être humain ». Le Pape les a appelés à être attentifs au critère d’une « écologie humaine, qui nous permette de reconnaître le lien fort entre le soin de l’environnement et celui de l’homme, et se saisisse des graves conséquences de la dégradation environnementale sur la vie des personnes, en particulier des plus pauvres ».
Le Pape a évoqué également l’aide aux migrants ou encore aux personnes handicapées, une expérience de partage qui peut être épanouissante, selon les talents de chacun. « Chacun peut trouver la voie la plus adaptée à sa personnalité, à ses dons, à sa situation. » Le Pape a rappelé que Jésus est l’exemple de perfection à suivre pour l’humanité, pour faire de sa vie un « chemin du service ».
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Angélus : l'Avent est un temps de disponibilité pour rencontrer le Seigneur
En ce premier dimanche de l’Avent, qui marque le début de la nouvelle Année liturgique, le Pape a prononcé son traditionnel Angélus, devant les fidèles rassemblés sur la Place Saint-Pierre. Il a rappelé que ce temps de l’Avent est le bon moment pour «aller rencontrer le Seigneur», qui vient nous visiter, et que ce doit être «un temps d’espérance, l’espérance vraie, fondée sur la fidélité de Dieu et sur notre responsabilité».
Cyprien Viet
En ce premier dimanche de l’Avent, qui marque le début de la nouvelle Année liturgique, le Pape a prononcé son traditionnel Angélus, devant les fidèles rassemblés sur la Place Saint-Pierre. Il a rappelé que ce temps de l’Avent est le bon moment pour «aller rencontrer le Seigneur», qui vient nous visiter, et que ce doit être «un temps d’espérance, l’espérance vraie, fondée sur la fidélité de Dieu et sur notre responsabilité».
Cyprien Viet
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«La première visite est advenue avec l’Incarnation, la naissance de Jésus dans la grotte de Bethléem ; la deuxième advient dans le présent : le Seigneur nous visite continuellement, chaque jour, il chemine à nos côtés et il est une présence de consolation. Et enfin, il y aura la visite ultime, que nous professons chaque fois que nous récitons le Credo : "Il viendra de nouveau dans la gloire pour juger les vivants et les morts"».
Le Pape François a évoqué cette perspective du retour du Christ à la fin des temps, une idée inconfortable car nul ne sait quand cela adviendra… Mais il faut se tenir prêt et disponible : «L’Évangile ne veut pas nous faire peur, a précisé le Pape, mais ouvrir notre horizon à la dimension ultérieure, plus grande, qui d’un côté relativise les choses de chaque jour mais en même temps les rend précieuses, décisives. La relation avec le Dieu qui vient nous visiter donne à chaque geste, à chaque chose une lumière différente, une épaisseur, une valeur symbolique.»
Il ne faut donc pas se laisser conditionner et aveugler par les choses de ce monde, les réalités matérielles, sinon nous ne pourrons pas percevoir qu’il y a quelque chose de beaucoup plus important : notre rencontre finale avec le Seigneur qui vient pour nous. «Dans ce temps de l’Avent, nous sommes appelés à ouvrir l’horizon de notre cœur, à nous faire surprendre par la vie qui se présente chaque jour avec ses nouveautés», a insisté le Pape François.
Reprenant la parole après la prière de l’Angélus, le Pape a dit sa compassion pour les populations de l’Amérique centrale, notamment du Costa Rica et du Nicaragua, frappées récemment par un ouragan et un séisme, et pour celles de l’Italie du Nord qui souffrent des inondations.
Le Pape François a évoqué cette perspective du retour du Christ à la fin des temps, une idée inconfortable car nul ne sait quand cela adviendra… Mais il faut se tenir prêt et disponible : «L’Évangile ne veut pas nous faire peur, a précisé le Pape, mais ouvrir notre horizon à la dimension ultérieure, plus grande, qui d’un côté relativise les choses de chaque jour mais en même temps les rend précieuses, décisives. La relation avec le Dieu qui vient nous visiter donne à chaque geste, à chaque chose une lumière différente, une épaisseur, une valeur symbolique.»
Il ne faut donc pas se laisser conditionner et aveugler par les choses de ce monde, les réalités matérielles, sinon nous ne pourrons pas percevoir qu’il y a quelque chose de beaucoup plus important : notre rencontre finale avec le Seigneur qui vient pour nous. «Dans ce temps de l’Avent, nous sommes appelés à ouvrir l’horizon de notre cœur, à nous faire surprendre par la vie qui se présente chaque jour avec ses nouveautés», a insisté le Pape François.
Reprenant la parole après la prière de l’Angélus, le Pape a dit sa compassion pour les populations de l’Amérique centrale, notamment du Costa Rica et du Nicaragua, frappées récemment par un ouragan et un séisme, et pour celles de l’Italie du Nord qui souffrent des inondations.
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Pape François: "Avent, Elargir l'horizon du coeur"
Ajoutée le 27 nov. 2016
La rencontre finale sera soudaine. Le Pape François a mis au centre du premier Angélus de l'Avent le passage de l'Evangile de ce dimanche dans lequel on parle du retour du Christ à la fin des temps. "La Parole de Dieu - a observé François - fait ressortir le contraste entre le déroulement normal des choses, la routine quotidienne et la venue soudaine du Seigneur" et, en ce sens, "nous frappe toujours - a-t-il dit - à penser aux heures qui précèdent une grande catastrophe : tous font des choses seuls sans se rendre compte que leur vie est en train d'être chamboulée". Pour cet Avent, a affirmé le Pape, il est important "d'alléger l'horizon de son coeur, sans "faire résistance" quand le Seigneur vient ...
Ajoutée le 27 nov. 2016
La rencontre finale sera soudaine. Le Pape François a mis au centre du premier Angélus de l'Avent le passage de l'Evangile de ce dimanche dans lequel on parle du retour du Christ à la fin des temps. "La Parole de Dieu - a observé François - fait ressortir le contraste entre le déroulement normal des choses, la routine quotidienne et la venue soudaine du Seigneur" et, en ce sens, "nous frappe toujours - a-t-il dit - à penser aux heures qui précèdent une grande catastrophe : tous font des choses seuls sans se rendre compte que leur vie est en train d'être chamboulée". Pour cet Avent, a affirmé le Pape, il est important "d'alléger l'horizon de son coeur, sans "faire résistance" quand le Seigneur vient ...
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
L'humilité est la vertu des plus petits
Le Seigneur révèle que le mystère du salut des petits est l’humilité. Voici ce qu’a déclaré le pape lors de la Messe à la Maison Sainte Marthe.
Apres avoir lu la lecture du jour le pape a déclaré que « A Noël nous verrons cette petite chose, un enfant, un étable, une mère, un père. Des petites choses. Des grands cœurs et des comportements de petits. C’est sur ce 'rameau' que se posera l’Esprit du Seigneur, l’Esprit Saint. Ce 'rameau', poursuit François, aura la vertu des petits. Il marchera dans la crainte du Seigneur
L’humilité a expliqué le pape, c’est cheminer avec la présence du Seigneur, heureux et joyeux d’être guidé par le Seigneur.
« En regardant Jésus qui exulte dans la joie parce que Dieu ...
Le Seigneur révèle que le mystère du salut des petits est l’humilité. Voici ce qu’a déclaré le pape lors de la Messe à la Maison Sainte Marthe.
Apres avoir lu la lecture du jour le pape a déclaré que « A Noël nous verrons cette petite chose, un enfant, un étable, une mère, un père. Des petites choses. Des grands cœurs et des comportements de petits. C’est sur ce 'rameau' que se posera l’Esprit du Seigneur, l’Esprit Saint. Ce 'rameau', poursuit François, aura la vertu des petits. Il marchera dans la crainte du Seigneur
L’humilité a expliqué le pape, c’est cheminer avec la présence du Seigneur, heureux et joyeux d’être guidé par le Seigneur.
« En regardant Jésus qui exulte dans la joie parce que Dieu ...
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Pape François : dans les pays en guerre on risque encore aujourd'hui sa vie pour enterrer les morts
Prier pour les morts et pour les vivants mais aussi donner une sépulture : le pape François a centré sa catéchèse de l’audience générale sur ces dernières œuvres de miséricorde en lien avec l’actualité.
« Dans certaines régions du monde qui vivent en guerre, avec les bombardements qui jour et nuit sèment la peur et font des victimes innocentes, cette œuvre est tristement actuelle. Même aujourd’hui il y a des personnes qui risquent leur vie pour donner une sépulture aux pauvres victimes des guerres. Cette ouvre de miséricorde corporelle n’est donc pas très éloignée de notre existence quotidienne ».
La sépulture, a affirmé le pape, est un acte de piété et de foi dans l’espérance de la résurrection. ...
Prier pour les morts et pour les vivants mais aussi donner une sépulture : le pape François a centré sa catéchèse de l’audience générale sur ces dernières œuvres de miséricorde en lien avec l’actualité.
« Dans certaines régions du monde qui vivent en guerre, avec les bombardements qui jour et nuit sèment la peur et font des victimes innocentes, cette œuvre est tristement actuelle. Même aujourd’hui il y a des personnes qui risquent leur vie pour donner une sépulture aux pauvres victimes des guerres. Cette ouvre de miséricorde corporelle n’est donc pas très éloignée de notre existence quotidienne ».
La sépulture, a affirmé le pape, est un acte de piété et de foi dans l’espérance de la résurrection. ...
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