✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Samedi 14 Avril 2018
Fête de Sainte Lidwine de Schiedam, Laïque et Mystique (1380-1433).
Fête de Sainte Lidwine de Schiedam, Laïque et Mystique (1380-1433).
Lydwine ou Ludwine, Mystique hollandaise.
Originaire de Schiedam en Hollande, elle naquit dans une famille modeste. Jusqu'à quinze ans, elle fut bien portante.
En patinant sur la glace, elle se blessa et dut s'aliter. A partir de ce jour, elle dut rester couchée et les abcès, les névralgies, la gangrène furent désormais son lot.
Elle connut cette vie de souffrance durant 30 ans.
En contrepartie, Dieu lui accordait ses faveurs Célestes, extases et ravissements.
Tant était grand le Bonheur qui en découlait pour elle, qu'elle se tenait pour être une femme vraiment heureuse.
Fêtée le 14 Avril au martyrologe romain:
Sainte Lidwine, vierge, qui supporta avec patience pendant presque toute sa vie les infirmités corporelles pour la conversion des pécheurs et la libération des âmes.
Les reliques de Sainte Ludwine sont conservées au Carmel Saints Joseph et Anne, rue de Lausanne 22 - 1060 Bruxelles.
Le relevé des reliques à la Cathédrale n'est pas terminé mais le principal des reliques de Sainte Ludwine se trouve au Carmel.
(Source: Secrétariat de la Cathédrale des Saints Michel et Gudule, Bruxelles).
Originaire de Schiedam en Hollande, elle naquit dans une famille modeste. Jusqu'à quinze ans, elle fut bien portante.
En patinant sur la glace, elle se blessa et dut s'aliter. A partir de ce jour, elle dut rester couchée et les abcès, les névralgies, la gangrène furent désormais son lot.
Elle connut cette vie de souffrance durant 30 ans.
En contrepartie, Dieu lui accordait ses faveurs Célestes, extases et ravissements.
Tant était grand le Bonheur qui en découlait pour elle, qu'elle se tenait pour être une femme vraiment heureuse.
Fêtée le 14 Avril au martyrologe romain:
Sainte Lidwine, vierge, qui supporta avec patience pendant presque toute sa vie les infirmités corporelles pour la conversion des pécheurs et la libération des âmes.
Les reliques de Sainte Ludwine sont conservées au Carmel Saints Joseph et Anne, rue de Lausanne 22 - 1060 Bruxelles.
Le relevé des reliques à la Cathédrale n'est pas terminé mais le principal des reliques de Sainte Ludwine se trouve au Carmel.
(Source: Secrétariat de la Cathédrale des Saints Michel et Gudule, Bruxelles).
Des internautes nous signalent:
- "Il existe une biographie écrite par Joris-Karl Huysmans 'Sainte Lydwine de Schiedam', éditions A Rebours rééditée en Novembre 2002Cliquer
Ste Lydwine est née en Hollande en 1380; elle vécut 37 ans de souffrances."
- "La Fête locale de cette Sainte hollandaise Lidwina de Schiedam aux Pays-Bas est le 14 Juin, et j'ai cru comprendre que la majeure partie de ses reliques sont rendues à son lieu natal Schiedam!"
- Le prénom original est Liduina, toutes les reliques sont bien dans la Basilique St. Liduina de Schiedam
- Sainte Liduina van Schiedam est aussi la patronne des maladies rares.
Martyrologe romain.
- "Il existe une biographie écrite par Joris-Karl Huysmans 'Sainte Lydwine de Schiedam', éditions A Rebours rééditée en Novembre 2002Cliquer
Ste Lydwine est née en Hollande en 1380; elle vécut 37 ans de souffrances."
- "La Fête locale de cette Sainte hollandaise Lidwina de Schiedam aux Pays-Bas est le 14 Juin, et j'ai cru comprendre que la majeure partie de ses reliques sont rendues à son lieu natal Schiedam!"
- Le prénom original est Liduina, toutes les reliques sont bien dans la Basilique St. Liduina de Schiedam
- Sainte Liduina van Schiedam est aussi la patronne des maladies rares.
Martyrologe romain.
Issus d'ancêtres nobles, mais tombés dans la pauvreté, les parents de Lidwine n'avaient pas pour cela hésité à élever neuf enfants, huit garçons et une fille.
Celle-ci, venue au monde, à Schiedam (Pays Bas), le 18 Mars 1380, était une enfant gracieuse et forte, d'une avenante beauté.
Quand, à quinze ans, ses charmes et ses qualités lui attirèrent de nombreuses demandes de mariage, elle dit à ses parents :
« Je demanderais plutôt à Dieu de me rendre laide pour repousser les regards des hommes. »
Dieu la prit au mot. À la suite d'une chute où elle eut une côte brisée, on la transporta sur son lit ; elle ne le quitta plus jusqu'à sa mort.
Malgré tous les soins prodigués, le mal ne fit qu'empirer.
Un abcès se forma qui ne lui permettait plus de rester ni couchée, ni assise, ni levée ; perdant l'usage de ses jambes, elle se traînait sur les genoux, sur les coudes, se cramponnant aux meubles.
Ses pleurs, ses cris, ses gémissements effrayaient et éloignaient tout le monde, sauf ses admirables parents, qui ne cessèrent de la soigner avec Amour.
Peu à peu il lui devint même impossible de ramper ainsi. Trois plaies profondes s'ouvrirent dans son pauvre corps, dont l'une se remplit de vers, qui y grouillaient en telle quantité qu'on en retirait jusqu'à deux cents en vingt-quatre heures.
Comme on soulageait les ulcères, une tumeur lui vint à l'épaule, à laquelle s'ajouta bientôt le « mal des ardents » qui dévora ses chairs jusqu'aux os.
À cette nomenclature incomplète de ses maux, il faut ajouter la torture des remèdes inventés par l'ignorante bonne volonté des médecins, qui ne réussirent guère qu'à remplacer une maladie par une autre.
Ainsi Lidwine était couchée sur le dos, impuissante à se remuer, n'ayant que l'usage de la tête et du bras gauche, torturée sans cesse, perdant son sang, dévorée des vers, et pourtant vivant et gardant assez de forces pour ne pas mourir.
Et au milieu de tout cela elle était heureuse, et se disait prête à souffrir ainsi pendant de longues années.
À partir de 1414, jusqu'à sa mort, c'est-à-dire pendant dix-neuf ans, elle ne se nourrit que de la Sainte Eucharistie.
Jusqu'à la fin, ses maux s'aggravèrent ; mais ses plaies, ses vomissements n'exhalaient plus que des odeurs suaves et parfumées.
Aussi on venait plus volontiers la voir, entretenir et écouter ses pieuses exhortations.
Rien de plus ardent que sa Charité, toujours au service des malheureux qu'elle secourait malgré son indigente pauvreté, et des affligés qui trouvaient auprès d'elle consolation.
Ce fut le Mardi de Pâques 1433 que Lidwine acheva la montée de son Calvaire, qui avait duré trente-sept ans.
Aussitôt son pauvre corps exténué, défiguré, reprit ses couleurs, son embonpoint et sa beauté ; il exhalait un parfum plus suave que jamais.
J.M. Planchet, Vies des Saints, édition 1946, p. 152-153
Celle-ci, venue au monde, à Schiedam (Pays Bas), le 18 Mars 1380, était une enfant gracieuse et forte, d'une avenante beauté.
Quand, à quinze ans, ses charmes et ses qualités lui attirèrent de nombreuses demandes de mariage, elle dit à ses parents :
« Je demanderais plutôt à Dieu de me rendre laide pour repousser les regards des hommes. »
Dieu la prit au mot. À la suite d'une chute où elle eut une côte brisée, on la transporta sur son lit ; elle ne le quitta plus jusqu'à sa mort.
Malgré tous les soins prodigués, le mal ne fit qu'empirer.
Un abcès se forma qui ne lui permettait plus de rester ni couchée, ni assise, ni levée ; perdant l'usage de ses jambes, elle se traînait sur les genoux, sur les coudes, se cramponnant aux meubles.
Ses pleurs, ses cris, ses gémissements effrayaient et éloignaient tout le monde, sauf ses admirables parents, qui ne cessèrent de la soigner avec Amour.
Peu à peu il lui devint même impossible de ramper ainsi. Trois plaies profondes s'ouvrirent dans son pauvre corps, dont l'une se remplit de vers, qui y grouillaient en telle quantité qu'on en retirait jusqu'à deux cents en vingt-quatre heures.
Comme on soulageait les ulcères, une tumeur lui vint à l'épaule, à laquelle s'ajouta bientôt le « mal des ardents » qui dévora ses chairs jusqu'aux os.
À cette nomenclature incomplète de ses maux, il faut ajouter la torture des remèdes inventés par l'ignorante bonne volonté des médecins, qui ne réussirent guère qu'à remplacer une maladie par une autre.
Ainsi Lidwine était couchée sur le dos, impuissante à se remuer, n'ayant que l'usage de la tête et du bras gauche, torturée sans cesse, perdant son sang, dévorée des vers, et pourtant vivant et gardant assez de forces pour ne pas mourir.
Et au milieu de tout cela elle était heureuse, et se disait prête à souffrir ainsi pendant de longues années.
À partir de 1414, jusqu'à sa mort, c'est-à-dire pendant dix-neuf ans, elle ne se nourrit que de la Sainte Eucharistie.
Jusqu'à la fin, ses maux s'aggravèrent ; mais ses plaies, ses vomissements n'exhalaient plus que des odeurs suaves et parfumées.
Aussi on venait plus volontiers la voir, entretenir et écouter ses pieuses exhortations.
Rien de plus ardent que sa Charité, toujours au service des malheureux qu'elle secourait malgré son indigente pauvreté, et des affligés qui trouvaient auprès d'elle consolation.
Ce fut le Mardi de Pâques 1433 que Lidwine acheva la montée de son Calvaire, qui avait duré trente-sept ans.
Aussitôt son pauvre corps exténué, défiguré, reprit ses couleurs, son embonpoint et sa beauté ; il exhalait un parfum plus suave que jamais.
J.M. Planchet, Vies des Saints, édition 1946, p. 152-153
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Dimanche 15 Avril 2018
Fête de Saint Ortaire, Abbé de l'Abbaye de Landelle (6ème s.).
Fête de Saint Ortaire, Abbé de l'Abbaye de Landelle (6ème s.).
Saint Ortaire
Abbé de l'Abbaye de Landelle (6ème s.)
Abbé de l'Abbaye de Landelle, dans le diocèse de Bayeux et Lisieux,Cliquer il évangélisa la région et chanta la Gloire de Dieu au point qu'on le célèbre encore dans les litanies locales.
Il fut, de son vivant, l’objet d’une véritable ferveur populaire grâce, en particulier, au retentissement que connurent ses miracles.
Les malades affluèrent et les guérisons furent nombreuses. Vers l’an mille, une chapelle fut édifiée dans le hameau.
(Source: prieuré Saint Ortaire - diocèse de Séez)Cliquer
Près de Bagnoles de l’Orne (61), cité thermale et touristique, en forêt d’Andaines, un havre de paix et de recueillement s’offre à vous..
Au prieuré St Ortaire, tenu par les Servites de Marie, on vient prier St Ortaire pour les douleurs des articulations, St Pérégrin pour les cancersCliquer, Ste Radegonde, Cliquermais aussi la Vierge Marie et Jésus Christ ... Suivez le guide... Prieuré St Ortaire - Bagnoles de l’Orne - VideoIci - diocèse de Séez.
Au 15 Avril au martyrologe romain
À Landelle, près de Vire au diocèse de Bayeux, au VIe siècle, Saint Ortaire, Abbé, adonné aux austérités et à la Prière, et assidu à soigner les malades et soulager les pauvres.
Martyrologe romain.
Abbé de l'Abbaye de Landelle (6ème s.)
Abbé de l'Abbaye de Landelle, dans le diocèse de Bayeux et Lisieux,Cliquer il évangélisa la région et chanta la Gloire de Dieu au point qu'on le célèbre encore dans les litanies locales.
Il fut, de son vivant, l’objet d’une véritable ferveur populaire grâce, en particulier, au retentissement que connurent ses miracles.
Les malades affluèrent et les guérisons furent nombreuses. Vers l’an mille, une chapelle fut édifiée dans le hameau.
(Source: prieuré Saint Ortaire - diocèse de Séez)Cliquer
Près de Bagnoles de l’Orne (61), cité thermale et touristique, en forêt d’Andaines, un havre de paix et de recueillement s’offre à vous..
Au prieuré St Ortaire, tenu par les Servites de Marie, on vient prier St Ortaire pour les douleurs des articulations, St Pérégrin pour les cancersCliquer, Ste Radegonde, Cliquermais aussi la Vierge Marie et Jésus Christ ... Suivez le guide... Prieuré St Ortaire - Bagnoles de l’Orne - VideoIci - diocèse de Séez.
Au 15 Avril au martyrologe romain
À Landelle, près de Vire au diocèse de Bayeux, au VIe siècle, Saint Ortaire, Abbé, adonné aux austérités et à la Prière, et assidu à soigner les malades et soulager les pauvres.
Martyrologe romain.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Lundi 16 Avril 2018
Fête de Saint Benoît-Joseph Labre, Pèlerin, mendiant (1748-1783).
Fête de Saint Benoît-Joseph Labre, Pèlerin, mendiant (1748-1783).
Saint Benoît-Joseph Labre
Pèlerin, mendiant (✝ 1783)
Confesseur de la foi.Cliquer
Il est l'aîné d'une famille de quinze enfants d'un laboureur d'Amettes dans le nord de la France.
Il passe sa jeunesse dans les champs avec son père et ses frères.
Mais il rêve d'être Moine pour ne vivre que de Dieu.
A 19 ans, il se présente dans plusieurs Monastères de Chartreux.
L'un ne prend pas de novices à cause d'un incendie récent. Dans l'autre, on le trouve trop jeune.
Admis à la Chartreuse de Montreuil-sur-Mer, il n'est pas gardé à cause de sa santé trop fragile.
A pied, il se rend à la Grande-Trappe de Soligny: il est toujours trop jeune. Il revient à Montreuil, c'est un nouvel échec.
La Grande Trappe de Sept-Fons ne l'accepte pas non plus et le Père Abbé lui dit:
"Dieu vous veut ailleurs."
Désormais c'est "ailleurs" qu'il vivra dans l'errance et le pèlerinage perpétuel. Il ne cherche plus à se fixer.
Son Monastère sera la route, son seul compagnon de Prière sera Dieu seul.
En sept ans, il parcourut près de 30.000 kilomètres d'un Sanctuaire à l'autre, en Espagne, en Suisse, en Allemagne et jusqu'en Pologne(*), vivant dans le plus extrême dénuement, partageant avec les pauvres les soupes populaires et les humiliations, toujours en Oraison et toujours patient.
Les Prêtres qui le confessent sont émerveillés par sa vie Mystique et son Humilité.
Mais son lieu de prédilection, c'est Rome où il passe ses journées en Prière dans les églises, logeant avec tant d'autres pauvres dans les ruines du Colisée, distribuant à de plus pauvres ce qu'on lui donne.
Dans les rues, les gamins se moquent de lui. Il les entend et rend grâces à Dieu.
Le Mercredi-Saint 1783, on le ramasse mourant sur les marches d'une église.
Dès sa mort connue, les gamins et le peuple de Rome s'en vont par les rues de Rome en criant:
"Le Saint est mort!"
Les miracles se multiplient sur son tombeau. Bénéficiant ainsi d'un culte précoce et populaire, il est un défi au matérialisme d'une société vouée à l'argent.
Il est le saint patron des sans-domiciles fixe, des pauvres et des exclus.
Béatifié par Pie IX en 1860, il est Canonisé par Léon XIII le 8 Décembre 1883.
Voir aussi sur le site internet du diocèse d'Arras:Cliquer
"Les Couvents l'avaient refusé, mais la route l'accueillit et le mena loin!"
Benoît-Joseph Labre, est né à Amettes. Après des essais de vie religieuse, il se fit Ermite Pèlerin et vécut dans la pauvreté et l'humilité.
Il parcourut ainsi la France, l'Italie, l'Espagne, avant de se fixer à Rome où il passait la majeure partie de son temps en Prière dans les églises.
Il mourut âgé de 35 ans, le 16 Avril 1783, à Rome, près de l'église Sainte Marie aux Monts.
ll est le patron des personnes déplacées et des gens inadaptés.
Une neuvaine a lieu à Amettes, chaque année, la dernière semaine d'Août.
- Le duché devenu indépendant et souverain exigeait un Sanctuaire national. Toute l'Europe se rencontrait à Saint Nicolas.
L'afflux des pèlerins et des marchands justifiait une 'grande église' qui sera le témoignage de René II ...
Saint François XavierCliquer viendra y prier ainsi que Madame Acarie (Bienheureuse Marie de L'Incarnation),Cliquer Saint Pierre Fourier,Cliquer Mère Alix LeclercCliquer et Saint Benoît Labre... (Basilique Saint Nicolas de Port - 54210)Cliquer
(*) l'association Saint Benoît Labre nous signale qu'il "n'est jamais allé en Pologne.Cliquer
Le pays le plus au nord qu'il aurait visité est la Hollande, mais nous n'avons pas de preuve fiable."
À Rome, en 1783, Saint Benoît-Joseph Labre. Né à Ameth au diocèse de Boulogne, attiré dès son enfance par le désir d’une vie austère, mais malheureux dans ses essais de vie monastique, il entreprit des pèlerinages pénibles aux Sanctuaires les plus réputés, vêtu seulement d’un habit grossier et en loques, se nourrissant de ce qu’il mendiait et donnant partout des exemples de piété et de pénitence.
Il fit de Rome la dernière étape de son parcours et mourut, un Mercredi-Saint, près de l’église Sainte-Marie des Monts, où il priait assidûment.
Martyrologe romain.
Pèlerin, mendiant (✝ 1783)
Confesseur de la foi.Cliquer
Il est l'aîné d'une famille de quinze enfants d'un laboureur d'Amettes dans le nord de la France.
Il passe sa jeunesse dans les champs avec son père et ses frères.
Mais il rêve d'être Moine pour ne vivre que de Dieu.
A 19 ans, il se présente dans plusieurs Monastères de Chartreux.
L'un ne prend pas de novices à cause d'un incendie récent. Dans l'autre, on le trouve trop jeune.
Admis à la Chartreuse de Montreuil-sur-Mer, il n'est pas gardé à cause de sa santé trop fragile.
A pied, il se rend à la Grande-Trappe de Soligny: il est toujours trop jeune. Il revient à Montreuil, c'est un nouvel échec.
La Grande Trappe de Sept-Fons ne l'accepte pas non plus et le Père Abbé lui dit:
"Dieu vous veut ailleurs."
Désormais c'est "ailleurs" qu'il vivra dans l'errance et le pèlerinage perpétuel. Il ne cherche plus à se fixer.
Son Monastère sera la route, son seul compagnon de Prière sera Dieu seul.
En sept ans, il parcourut près de 30.000 kilomètres d'un Sanctuaire à l'autre, en Espagne, en Suisse, en Allemagne et jusqu'en Pologne(*), vivant dans le plus extrême dénuement, partageant avec les pauvres les soupes populaires et les humiliations, toujours en Oraison et toujours patient.
Les Prêtres qui le confessent sont émerveillés par sa vie Mystique et son Humilité.
Mais son lieu de prédilection, c'est Rome où il passe ses journées en Prière dans les églises, logeant avec tant d'autres pauvres dans les ruines du Colisée, distribuant à de plus pauvres ce qu'on lui donne.
Dans les rues, les gamins se moquent de lui. Il les entend et rend grâces à Dieu.
Le Mercredi-Saint 1783, on le ramasse mourant sur les marches d'une église.
Dès sa mort connue, les gamins et le peuple de Rome s'en vont par les rues de Rome en criant:
"Le Saint est mort!"
Les miracles se multiplient sur son tombeau. Bénéficiant ainsi d'un culte précoce et populaire, il est un défi au matérialisme d'une société vouée à l'argent.
Il est le saint patron des sans-domiciles fixe, des pauvres et des exclus.
Béatifié par Pie IX en 1860, il est Canonisé par Léon XIII le 8 Décembre 1883.
Voir aussi sur le site internet du diocèse d'Arras:Cliquer
"Les Couvents l'avaient refusé, mais la route l'accueillit et le mena loin!"
Benoît-Joseph Labre, est né à Amettes. Après des essais de vie religieuse, il se fit Ermite Pèlerin et vécut dans la pauvreté et l'humilité.
Il parcourut ainsi la France, l'Italie, l'Espagne, avant de se fixer à Rome où il passait la majeure partie de son temps en Prière dans les églises.
Il mourut âgé de 35 ans, le 16 Avril 1783, à Rome, près de l'église Sainte Marie aux Monts.
ll est le patron des personnes déplacées et des gens inadaptés.
Une neuvaine a lieu à Amettes, chaque année, la dernière semaine d'Août.
- Le duché devenu indépendant et souverain exigeait un Sanctuaire national. Toute l'Europe se rencontrait à Saint Nicolas.
L'afflux des pèlerins et des marchands justifiait une 'grande église' qui sera le témoignage de René II ...
Saint François XavierCliquer viendra y prier ainsi que Madame Acarie (Bienheureuse Marie de L'Incarnation),Cliquer Saint Pierre Fourier,Cliquer Mère Alix LeclercCliquer et Saint Benoît Labre... (Basilique Saint Nicolas de Port - 54210)Cliquer
(*) l'association Saint Benoît Labre nous signale qu'il "n'est jamais allé en Pologne.Cliquer
Le pays le plus au nord qu'il aurait visité est la Hollande, mais nous n'avons pas de preuve fiable."
À Rome, en 1783, Saint Benoît-Joseph Labre. Né à Ameth au diocèse de Boulogne, attiré dès son enfance par le désir d’une vie austère, mais malheureux dans ses essais de vie monastique, il entreprit des pèlerinages pénibles aux Sanctuaires les plus réputés, vêtu seulement d’un habit grossier et en loques, se nourrissant de ce qu’il mendiait et donnant partout des exemples de piété et de pénitence.
Il fit de Rome la dernière étape de son parcours et mourut, un Mercredi-Saint, près de l’église Sainte-Marie des Monts, où il priait assidûment.
Martyrologe romain.
Pour un approfondissement biographique
Saint Benoît-Joseph Labre, Pèlerin, mendiant
Saint Benoît-Joseph Labre, Pèlerin, mendiant
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Marie du 65 a écrit:Lundi 16 Avril 2018
Fête de Saint Benoît-Joseph Labre, Pèlerin, mendiant (1748-1783).Saint Benoît-Joseph Labre
Pèlerin, mendiant (✝ 1783)
Confesseur de la foi.Cliquer
Il est l'aîné d'une famille de quinze enfants d'un laboureur d'Amettes dans le nord de la France.
Il passe sa jeunesse dans les champs avec son père et ses frères.
Mais il rêve d'être Moine pour ne vivre que de Dieu.
A 19 ans, il se présente dans plusieurs Monastères de Chartreux.
L'un ne prend pas de novices à cause d'un incendie récent. Dans l'autre, on le trouve trop jeune.
Admis à la Chartreuse de Montreuil-sur-Mer, il n'est pas gardé à cause de sa santé trop fragile.
A pied, il se rend à la Grande-Trappe de Soligny: il est toujours trop jeune. Il revient à Montreuil, c'est un nouvel échec.
La Grande Trappe de Sept-Fons ne l'accepte pas non plus et le Père Abbé lui dit:
"Dieu vous veut ailleurs."
Désormais c'est "ailleurs" qu'il vivra dans l'errance et le pèlerinage perpétuel. Il ne cherche plus à se fixer.
Son Monastère sera la route, son seul compagnon de Prière sera Dieu seul.
En sept ans, il parcourut près de 30.000 kilomètres d'un Sanctuaire à l'autre, en Espagne, en Suisse, en Allemagne et jusqu'en Pologne(*), vivant dans le plus extrême dénuement, partageant avec les pauvres les soupes populaires et les humiliations, toujours en Oraison et toujours patient.
Les Prêtres qui le confessent sont émerveillés par sa vie Mystique et son Humilité.
Mais son lieu de prédilection, c'est Rome où il passe ses journées en Prière dans les églises, logeant avec tant d'autres pauvres dans les ruines du Colisée, distribuant à de plus pauvres ce qu'on lui donne.
Dans les rues, les gamins se moquent de lui. Il les entend et rend grâces à Dieu.
Le Mercredi-Saint 1783, on le ramasse mourant sur les marches d'une église.
Dès sa mort connue, les gamins et le peuple de Rome s'en vont par les rues de Rome en criant:
"Le Saint est mort!"
Les miracles se multiplient sur son tombeau. Bénéficiant ainsi d'un culte précoce et populaire, il est un défi au matérialisme d'une société vouée à l'argent.
Il est le saint patron des sans-domiciles fixe, des pauvres et des exclus.
Béatifié par Pie IX en 1860, il est Canonisé par Léon XIII le 8 Décembre 1883.
Voir aussi sur le site internet du diocèse d'Arras:Cliquer
"Les Couvents l'avaient refusé, mais la route l'accueillit et le mena loin!"
Benoît-Joseph Labre, est né à Amettes. Après des essais de vie religieuse, il se fit Ermite Pèlerin et vécut dans la pauvreté et l'humilité.
Il parcourut ainsi la France, l'Italie, l'Espagne, avant de se fixer à Rome où il passait la majeure partie de son temps en Prière dans les églises.
Il mourut âgé de 35 ans, le 16 Avril 1783, à Rome, près de l'église Sainte Marie aux Monts.
ll est le patron des personnes déplacées et des gens inadaptés.
Une neuvaine a lieu à Amettes, chaque année, la dernière semaine d'Août.
- Le duché devenu indépendant et souverain exigeait un Sanctuaire national. Toute l'Europe se rencontrait à Saint Nicolas.
L'afflux des pèlerins et des marchands justifiait une 'grande église' qui sera le témoignage de René II ...
Saint François XavierCliquer viendra y prier ainsi que Madame Acarie (Bienheureuse Marie de L'Incarnation),Cliquer Saint Pierre Fourier,Cliquer Mère Alix LeclercCliquer et Saint Benoît Labre... (Basilique Saint Nicolas de Port - 54210)Cliquer
(*) l'association Saint Benoît Labre nous signale qu'il "n'est jamais allé en Pologne.Cliquer
Le pays le plus au nord qu'il aurait visité est la Hollande, mais nous n'avons pas de preuve fiable."
À Rome, en 1783, Saint Benoît-Joseph Labre. Né à Ameth au diocèse de Boulogne, attiré dès son enfance par le désir d’une vie austère, mais malheureux dans ses essais de vie monastique, il entreprit des pèlerinages pénibles aux Sanctuaires les plus réputés, vêtu seulement d’un habit grossier et en loques, se nourrissant de ce qu’il mendiait et donnant partout des exemples de piété et de pénitence.
Il fit de Rome la dernière étape de son parcours et mourut, un Mercredi-Saint, près de l’église Sainte-Marie des Monts, où il priait assidûment.
Martyrologe romain.Pour un approfondissement biographique
Saint Benoît-Joseph Labre, Pèlerin, mendiant
Un saint très aimé, son souvenir chez les gens du Nord est resté vivace. Il a vécu dans un dénuement radical, tout lui a été enlevé, même son désir d'être moine et prêtre n'a pu être exaucé.
Un marcheur aussi, toujours sur les routes, même s'il avait une prédilection pour Rome.
Chaque année, début septembre il y a une grande neuvaine à Amettes, son lieu de naissance.
Voici le site des "Amis de saint Benoît-Joseph Labre" :
http://amis-benoit-labre.net/index.php
Saint Benoît- Joseph, priez pour nous !
Poésie de Verlaine sur Saint Benoit-Joseph Labre
Recueil : Amour (1888).
Jour de la canonisation
Comme l'Église est bonne en ce siècle de haine,
D'orgueil et d'avarice et de tous les péchés,
D'exalter aujourd'hui le caché des cachés,
Le doux entre les doux à l'ignorance humaine
Et le mortifié sans pair que la Foi mène,
Saignant de pénitence et blanc d'extase, chez
Les peuples et les saints, qui, tous sens détachés,
Fit de la Pauvreté son épouse et sa reine,
Comme un autre Alexis, comme un autre François,
Et fut le Pauvre affreux, angélique, à la fois
Pratiquant la douceur, l'horreur de l'Évangile !
Et pour ainsi montrer au monde qu'il a tort
Et que les pieds crus d'or et d'argent sont d'argile,
Comme l'Église est tendre et que Jésus est fort !
Paul Verlaine.
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mardi 17 Avril 2018
Fête de Sainte Kateri Tekakwitha, Indienne du continent nord-américain. 1ère Sainte amérindienne (1656-1680).
Fête de Sainte Kateri Tekakwitha, Indienne du continent nord-américain. 1ère Sainte amérindienne (1656-1680).
Kateri est la première sainte indienne du continent nord-américain.
Elle est née d'une mère algonquine chrétienne et d'un père agnier (Les Algonquins, les Agniers - ou Iroquois - et les Hurons étaient des tribus des Indiens d'Amérique du Nord) en 1656 à Ossernenon (Auriesville, New York), où les saints Isaac Jogues, René Goupil et Jean de la Lande avaient versé leur sang pour la foi.
Fille de chef, elle refusa d'être mariée et convertit celui qu'elle devait épouser.
La bienheureuse Kateri Tekakwitha, le lys des iroquois
Après bien des péripéties, elle trouve refuge à la mission jésuite Saint-François-XavierCliquer sur le Saint-Laurent.
Là elle mènera une vie de prière et de travail exemplaire. Elle y mourra en 1680.
En savoir plus sur le site des jésuites Cliquer
Tekakwitha. Née en 1656 à Ossernenon (USA), elle était fille d'un chef mohawh et d'une algonquine catholique, baptisée et éduquée par des missionnaires français.
La variole la priva à quatre ans de sa famille, et elle-même resta défigurée et handicapée des suites de l'infection.
Adoptée par un parent chef d'une tribu voisine, elle affermit sa foi et fut baptisée par un missionnaire à l'âge de vingt ans.
Marginalisée et menacée par sa famille, qui ne comprenait pas sa conversion, elle échappa à leur persécution et fonda à Kahnawake une communauté d'indiens chrétiens, vivant dans la prière, la pénitence et le soin des malades.
Elle mourut en 1680, invoquant Jésus, après avoir fait vœu de chasteté l'année précédente.
La tradition affirme que ses cicatrices disparurent pour faire place à un beau visage, et qu'à son enterrement de nombreux malades furent guéris.
Son procès en canonisation fut ouvert en 1884, Pie XII la proclama vénérable en 1943 et Jean-Paul II bienheureuse en 1980 (fête le 14 juillet).
Elle occupe une place particulière dans la dévotion des amérindiens catholiques du Canada et des Etats-Unis. (VIS 20111220)
Kateri Tekakwitha (1656-1680), laïque, béatifiée le 22 juin 1980: Le Lys des Agniers. (diocèse d'Edmundston)
21 octobre 2012 - canonisation à Rome de Jacques Berthieu,Lire Pedro Calungsod,Lire Giovanni Battista Piamarta,Lire Maria Carmen Sallés y Barangueras,Lire Marianne Cope,Lire Kateri Tekakwitha, Anna Schäffer - Lire
Livret de la célébration avec biographies en plusieurs langues.Cliquer
Un internaute canadien nous signale:
"Elle est décédée le 17 avril 1680, et sa fête dans le calendrier des saints et bienheureux du Canada est fixée au 17 avril."
À Sault dans le Québec, en 1680, la bienheureuse Catherine Tekakwitha, vierge.
Née dans une tribu indienne, baptisée le jour de Pâques, elle offrit à Dieu la virginité qu’elle s’était appliquée à conserver avant d’être chrétienne, même si elle fut en butte à des menaces et à de multiples vexations.
Martyrologe romain
Qui est-ce qui m'apprendra ce qu'il y a de plus agréable à Dieu afin que je le fasse?"
Source
Cliquer
La Bienheureuse Kateri Tekakwitha
Son biographe, le Père Chauchetière, dira que la devise de toute sa vie était:
"Qui est-ce qui m'apprendra
ce qu'il y a de plus agréable à Dieu
afin que je le fasse?"
Kateri Tekakwitha est née en 1656 à Ossernenon (Auriesville, New York) d'une mère algonquine Chrétienne et d'un père agnier (Les Algonquins, les Agniers - ou Iroquois - et les Hurons étaient des tribus des Indiens d'Amériques du Nord).
En 1660, une épidémie de petite vérole lui enlève ses père, mère et petit frère. La petite échappe à la mort, mais la maladie lui laisse la vue affaiblie et le visage grêlé. Avec les autres survivants, elle s'installe un peu à l'ouest de son village natal et plus tard sur la rive nord de la Mohawk.
Dès l'âge où les jeunes Indiennes pensent aux fiançailles, son oncle, un des chefs du village ainsi que ses tantes lui cherchent un mari convenable.
Consternation des siens : elle ne veut épouser aucun des prétendants. Ses parents usent de ruse et de force pour la fléchir, rien n'y fait.
Son seul désir: recevoir le Baptême.
En 1675, Jacques de Lamberville, Jésuite, avait prit la direction de la Mission Saint-Pierre, de Gandaouagué.
La jeune fille lui confie le secret de son cœur – devenir Chrétienne ! Cependant le P. de Lamberville, tout en admirant sa simplicité et sa Foi, l'oblige de suivre la voie ordinaire des catéchumènes.
Six mois plus tard, le Dimanche de Pâques 1676, le missionnaire la Baptise.
Elle a vingt ans.
Ce fut un grand jour au village. La petite chapelle regorge de monde. Douce et charitable, Kateri s'était gagné l'affection de tous.
Jusqu'alors, on l'appelait Tekakwitha. Au Baptême elle reçoit le nom de Catherine, en iroquois Kateri.
Au cours de l'automne 1677, pour éviter la persécution, elle s'évade de son canton agnier pour aller vivre à la Mission Saint-François-Xavier, sur le Saint-Laurent.
Le P. de Lamberville lui confia une lettre pour le P. Jacques Frémin, supérieur:
C'est un trésor que nous vous donnons, écrivit-il,
comme vous le connaîtrez bientôt.
Gardez-le donc bien...
Le P. Frémin se rend vite compte qu'elle est bel et bien un trésor. Sa douceur inaltérable, son humilité sans fanfreluches, sa bonté foncière, sa bonne humeur et même un certain humour gagnent rapidement le cœur de toute la population.
Chaque matin à quatre heures et ensuite à sept heures, elle assiste à la sainte Messe. En tout elle est aussi fidèle que les étoiles du firmament.
Par ignorance, cependant, elle se laisse aller à des mortifications excessives jusqu'à ce que son confesseur lui ait enjoint de les modérer.
Il avait bien compris, pourtant, que ces Pénitences étaient le fruit de son Amour très vif pour Le Seigneur Jésus, pour sa Sainte Mère et pour son prochain, quel qu'il fût.
Elle fait ses délices de la Prière, surtout devant le Saint Sacrement. Détail intéressant, jamais elle ne se livre à la Contemplation quand, dans sa cabane ou aux champs de maïs, le travail lui incombe.
Quelques mois après son arrivée, le jour de Noël 1677, on permet à Kateri de faire sa première Communion.
Dès lors, elle progresse comme le cerf qui se hâte vers les sources d'eau vive. Cette jeune Amérindienne illettrée parvient même ici-bas à ce que les théologiens nomment "l'union Divine".
Elle répond à une veuve qui l'incite à se marier:
"Si vous estimez tellement le mariage, convolez! Quant à moi, tout ce que je désire, c'est la paix!"
Une visite aux Hospitalières de l'Hôtel-Dieu de Montréal lui inspire le désir de se consacrer à Dieu.
Avec son amie Marie-Thérèse Tegaiaguenta et la huronne Skarikions, elle veut fonder un Monastère à l'Ile aux Hérons.
Ce projet n'a pas de suite, mais elle fait vœu de Chasteté:
"La chose était si nouvelle, écrit le Père Cholenec, que je crus ne devoir rien précipiter ( ... ) après avoir bien examiné sa conduite et les grands progrès qu'elle faisait en toute sorte de vertus et surtout avec combien de profusion Dieu se communiquait à sa servante, il me sembla que ce dessein de Kateri ne pouvait venir que de Lui."
Le 25 Mars 1679, le P. Frémin permet à Kateri Tekakwitha de prononcer en privé le vœu de virginité et de se Consacrer à Notre-Dame qu'elle aime éperdument.
Au début de 1680, sa santé qui n'a jamais été florissante s'altère davantage à la suite d'une course avec des compagnes à Laprairie, quelques milles en aval du Saint-Laurent, par un jour froid à pierre fendre.
Le Mardi de la Semaine Sainte, elle reçoit le saint Viatique.
On a retenu son regret que la seule robe qu'elle possédait ne fût pas convenable, à son avis, pour accueillir son Bien-Aimé.
Le lendemain, un peu après trois heures, en murmurant:
"Jésus, Marie", elle va à la rencontre du Seigneur.
Elle avait environ vingt-quatre ans. En moins d'un quart d'heure son visage devient d'une beauté à ravir les Missionnaires et tous les siens.
Elle est née d'une mère algonquine chrétienne et d'un père agnier (Les Algonquins, les Agniers - ou Iroquois - et les Hurons étaient des tribus des Indiens d'Amérique du Nord) en 1656 à Ossernenon (Auriesville, New York), où les saints Isaac Jogues, René Goupil et Jean de la Lande avaient versé leur sang pour la foi.
Fille de chef, elle refusa d'être mariée et convertit celui qu'elle devait épouser.
La bienheureuse Kateri Tekakwitha, le lys des iroquois
Après bien des péripéties, elle trouve refuge à la mission jésuite Saint-François-XavierCliquer sur le Saint-Laurent.
Là elle mènera une vie de prière et de travail exemplaire. Elle y mourra en 1680.
En savoir plus sur le site des jésuites Cliquer
Tekakwitha. Née en 1656 à Ossernenon (USA), elle était fille d'un chef mohawh et d'une algonquine catholique, baptisée et éduquée par des missionnaires français.
La variole la priva à quatre ans de sa famille, et elle-même resta défigurée et handicapée des suites de l'infection.
Adoptée par un parent chef d'une tribu voisine, elle affermit sa foi et fut baptisée par un missionnaire à l'âge de vingt ans.
Marginalisée et menacée par sa famille, qui ne comprenait pas sa conversion, elle échappa à leur persécution et fonda à Kahnawake une communauté d'indiens chrétiens, vivant dans la prière, la pénitence et le soin des malades.
Elle mourut en 1680, invoquant Jésus, après avoir fait vœu de chasteté l'année précédente.
La tradition affirme que ses cicatrices disparurent pour faire place à un beau visage, et qu'à son enterrement de nombreux malades furent guéris.
Son procès en canonisation fut ouvert en 1884, Pie XII la proclama vénérable en 1943 et Jean-Paul II bienheureuse en 1980 (fête le 14 juillet).
Elle occupe une place particulière dans la dévotion des amérindiens catholiques du Canada et des Etats-Unis. (VIS 20111220)
Kateri Tekakwitha (1656-1680), laïque, béatifiée le 22 juin 1980: Le Lys des Agniers. (diocèse d'Edmundston)
21 octobre 2012 - canonisation à Rome de Jacques Berthieu,Lire Pedro Calungsod,Lire Giovanni Battista Piamarta,Lire Maria Carmen Sallés y Barangueras,Lire Marianne Cope,Lire Kateri Tekakwitha, Anna Schäffer - Lire
Livret de la célébration avec biographies en plusieurs langues.Cliquer
Un internaute canadien nous signale:
"Elle est décédée le 17 avril 1680, et sa fête dans le calendrier des saints et bienheureux du Canada est fixée au 17 avril."
À Sault dans le Québec, en 1680, la bienheureuse Catherine Tekakwitha, vierge.
Née dans une tribu indienne, baptisée le jour de Pâques, elle offrit à Dieu la virginité qu’elle s’était appliquée à conserver avant d’être chrétienne, même si elle fut en butte à des menaces et à de multiples vexations.
Martyrologe romain
Qui est-ce qui m'apprendra ce qu'il y a de plus agréable à Dieu afin que je le fasse?"
Source
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La Bienheureuse Kateri Tekakwitha
Son biographe, le Père Chauchetière, dira que la devise de toute sa vie était:
"Qui est-ce qui m'apprendra
ce qu'il y a de plus agréable à Dieu
afin que je le fasse?"
Kateri Tekakwitha est née en 1656 à Ossernenon (Auriesville, New York) d'une mère algonquine Chrétienne et d'un père agnier (Les Algonquins, les Agniers - ou Iroquois - et les Hurons étaient des tribus des Indiens d'Amériques du Nord).
En 1660, une épidémie de petite vérole lui enlève ses père, mère et petit frère. La petite échappe à la mort, mais la maladie lui laisse la vue affaiblie et le visage grêlé. Avec les autres survivants, elle s'installe un peu à l'ouest de son village natal et plus tard sur la rive nord de la Mohawk.
Dès l'âge où les jeunes Indiennes pensent aux fiançailles, son oncle, un des chefs du village ainsi que ses tantes lui cherchent un mari convenable.
Consternation des siens : elle ne veut épouser aucun des prétendants. Ses parents usent de ruse et de force pour la fléchir, rien n'y fait.
Son seul désir: recevoir le Baptême.
En 1675, Jacques de Lamberville, Jésuite, avait prit la direction de la Mission Saint-Pierre, de Gandaouagué.
La jeune fille lui confie le secret de son cœur – devenir Chrétienne ! Cependant le P. de Lamberville, tout en admirant sa simplicité et sa Foi, l'oblige de suivre la voie ordinaire des catéchumènes.
Six mois plus tard, le Dimanche de Pâques 1676, le missionnaire la Baptise.
Elle a vingt ans.
Ce fut un grand jour au village. La petite chapelle regorge de monde. Douce et charitable, Kateri s'était gagné l'affection de tous.
Jusqu'alors, on l'appelait Tekakwitha. Au Baptême elle reçoit le nom de Catherine, en iroquois Kateri.
Au cours de l'automne 1677, pour éviter la persécution, elle s'évade de son canton agnier pour aller vivre à la Mission Saint-François-Xavier, sur le Saint-Laurent.
Le P. de Lamberville lui confia une lettre pour le P. Jacques Frémin, supérieur:
C'est un trésor que nous vous donnons, écrivit-il,
comme vous le connaîtrez bientôt.
Gardez-le donc bien...
Le P. Frémin se rend vite compte qu'elle est bel et bien un trésor. Sa douceur inaltérable, son humilité sans fanfreluches, sa bonté foncière, sa bonne humeur et même un certain humour gagnent rapidement le cœur de toute la population.
Chaque matin à quatre heures et ensuite à sept heures, elle assiste à la sainte Messe. En tout elle est aussi fidèle que les étoiles du firmament.
Par ignorance, cependant, elle se laisse aller à des mortifications excessives jusqu'à ce que son confesseur lui ait enjoint de les modérer.
Il avait bien compris, pourtant, que ces Pénitences étaient le fruit de son Amour très vif pour Le Seigneur Jésus, pour sa Sainte Mère et pour son prochain, quel qu'il fût.
Elle fait ses délices de la Prière, surtout devant le Saint Sacrement. Détail intéressant, jamais elle ne se livre à la Contemplation quand, dans sa cabane ou aux champs de maïs, le travail lui incombe.
Quelques mois après son arrivée, le jour de Noël 1677, on permet à Kateri de faire sa première Communion.
Dès lors, elle progresse comme le cerf qui se hâte vers les sources d'eau vive. Cette jeune Amérindienne illettrée parvient même ici-bas à ce que les théologiens nomment "l'union Divine".
Elle répond à une veuve qui l'incite à se marier:
"Si vous estimez tellement le mariage, convolez! Quant à moi, tout ce que je désire, c'est la paix!"
Une visite aux Hospitalières de l'Hôtel-Dieu de Montréal lui inspire le désir de se consacrer à Dieu.
Avec son amie Marie-Thérèse Tegaiaguenta et la huronne Skarikions, elle veut fonder un Monastère à l'Ile aux Hérons.
Ce projet n'a pas de suite, mais elle fait vœu de Chasteté:
"La chose était si nouvelle, écrit le Père Cholenec, que je crus ne devoir rien précipiter ( ... ) après avoir bien examiné sa conduite et les grands progrès qu'elle faisait en toute sorte de vertus et surtout avec combien de profusion Dieu se communiquait à sa servante, il me sembla que ce dessein de Kateri ne pouvait venir que de Lui."
Le 25 Mars 1679, le P. Frémin permet à Kateri Tekakwitha de prononcer en privé le vœu de virginité et de se Consacrer à Notre-Dame qu'elle aime éperdument.
Au début de 1680, sa santé qui n'a jamais été florissante s'altère davantage à la suite d'une course avec des compagnes à Laprairie, quelques milles en aval du Saint-Laurent, par un jour froid à pierre fendre.
Le Mardi de la Semaine Sainte, elle reçoit le saint Viatique.
On a retenu son regret que la seule robe qu'elle possédait ne fût pas convenable, à son avis, pour accueillir son Bien-Aimé.
Le lendemain, un peu après trois heures, en murmurant:
"Jésus, Marie", elle va à la rencontre du Seigneur.
Elle avait environ vingt-quatre ans. En moins d'un quart d'heure son visage devient d'une beauté à ravir les Missionnaires et tous les siens.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Age : 70
Localisation : Vendée (Marie du 85)
Inscription : 12/01/2016
Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mercredi 18 Avril 2018
Fête de la Bienheureuse Marie de l'Incarnation, veuve, Religieuse Carmélite (✝ 1618).
Fête de la Bienheureuse Marie de l'Incarnation, veuve, Religieuse Carmélite (✝ 1618).
Religieuse Carmélite (✝ 1618)
ou Madame Acarie.
Barbe Avrillot était fille d'un conseiller du Roi et, pour obéir à ses parents, elle épouse Pierre Acarie, maître des comptes, certainement très pieux mais d'humeur contrariante.
Elle lui donnera six enfants. Elle sera une épouse parfaite, paisible et joyeuse.
Elle a un charme extrême qui fait d'elle une exquise dame de la haute société qui l'appelle "la belle Acarie".
Elle a une vie intérieure intense :
"Trop est avare à qui Dieu ne suffit."
Ajoutant:
"Quand on donne du temps à Dieu, on en trouve pour tout le reste."
Son rayonnement spirituel est grand et son salon devient le rendez-vous des universitaires de l'époque et des grands hommes d'Église comme Saint Vincent de Paul et le Cardinal de Bérulle.
Elle contribue à l'installation des Ursulines et à celle des Prêtres de l'Oratoire.
Surtout, séduite par la lecture de sainte Thérèse d'Avila, elle introduit en France le Carmel réformé, projet approuvé par saint François de Sales et par Bérulle.
Les Carmélites arrivent à Paris en 1604. Avec l'aide de "Madame Acarie", les Fondations vont se succéder : Pontoise, Dijon, Amiens, Tours, Rouen.
A la mort de son mari bien-aimé, ayant établi ses enfants, elle entre au Carmel d'Amiens où elle est Marie de l'Incarnation, simple sœur converse dont l'obéissance et la charité sont admirables.
Transférée au Carmel de Pontoise, elle rentre dans la Paix de ce Dieu qui tant lui suffisait.
Béatifiée en 1791 par Pie VI.
Voir aussi Bienheureuse Marie de l’Incarnation, religieuse - diocèse de Paris.Cliquer
À Pontoise, en 1618, la Bienheureuse Marie de l’Incarnation (Barbe Avrillot). Épouse de Pierre Acarie, mère de famille expérimentée, femme très pieuse, elle introduisit en France la branche féminine du Carmel réformé par Sainte Thérèse en fondant cinq Monastères et, à la mort de son mari, elle-même fit profession de vie Monastique dans le Carmel d’Amiens, puis fut assignée à celui de Pontoise, où elle finit ses jours.
Martyrologe romain
«Est trop avare celui à qui Dieu ne suffit» Saint Augustin.
ou Madame Acarie.
Barbe Avrillot était fille d'un conseiller du Roi et, pour obéir à ses parents, elle épouse Pierre Acarie, maître des comptes, certainement très pieux mais d'humeur contrariante.
Elle lui donnera six enfants. Elle sera une épouse parfaite, paisible et joyeuse.
Elle a un charme extrême qui fait d'elle une exquise dame de la haute société qui l'appelle "la belle Acarie".
Elle a une vie intérieure intense :
"Trop est avare à qui Dieu ne suffit."
Ajoutant:
"Quand on donne du temps à Dieu, on en trouve pour tout le reste."
Son rayonnement spirituel est grand et son salon devient le rendez-vous des universitaires de l'époque et des grands hommes d'Église comme Saint Vincent de Paul et le Cardinal de Bérulle.
Elle contribue à l'installation des Ursulines et à celle des Prêtres de l'Oratoire.
Surtout, séduite par la lecture de sainte Thérèse d'Avila, elle introduit en France le Carmel réformé, projet approuvé par saint François de Sales et par Bérulle.
Les Carmélites arrivent à Paris en 1604. Avec l'aide de "Madame Acarie", les Fondations vont se succéder : Pontoise, Dijon, Amiens, Tours, Rouen.
A la mort de son mari bien-aimé, ayant établi ses enfants, elle entre au Carmel d'Amiens où elle est Marie de l'Incarnation, simple sœur converse dont l'obéissance et la charité sont admirables.
Transférée au Carmel de Pontoise, elle rentre dans la Paix de ce Dieu qui tant lui suffisait.
Béatifiée en 1791 par Pie VI.
Voir aussi Bienheureuse Marie de l’Incarnation, religieuse - diocèse de Paris.Cliquer
À Pontoise, en 1618, la Bienheureuse Marie de l’Incarnation (Barbe Avrillot). Épouse de Pierre Acarie, mère de famille expérimentée, femme très pieuse, elle introduisit en France la branche féminine du Carmel réformé par Sainte Thérèse en fondant cinq Monastères et, à la mort de son mari, elle-même fit profession de vie Monastique dans le Carmel d’Amiens, puis fut assignée à celui de Pontoise, où elle finit ses jours.
Martyrologe romain
«Est trop avare celui à qui Dieu ne suffit» Saint Augustin.
Pour un approfondissement : Marie de l'Incarnation
Vision de Ste Thérèse d'Avila à Mme Acarie en la Basilique Saint Nicolas de Port lors du Jubilé de 1602.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Jeudi 19 Avril 2018
Fête de Saint Elphège, Évêque de Winchester puis Archevêque de Cantorbéry et martyr (954-1012).
Fête de Saint Elphège, Évêque de Winchester puis Archevêque de Cantorbéry et martyr (954-1012).
Évêque martyr (✝ 1012)
Confesseur.
Évêque de Winchester, puis Archevêque de Cantorbéry succédant à saint Dunstan.Cliquer
Au moment des invasions des Vikings, il secourut les populations et tenta d'apaiser les envahisseurs.
Selon la tradition, il fut martyrisé à Greenwich.
Sur la côte près de Greenwich en Angleterre, la passion de Saint Elphège, Évêque de Cantorbéry et martyr.
Il s’offrit pour son troupeau aux Danois qui ravageaient la ville par le fer et le feu, et comme il refusait d’être racheté à prix d’argent, il fut frappé, le Samedi après Pâques, à coups de pierres et enfin décapité.
Martyrologe romain
Confesseur.
Évêque de Winchester, puis Archevêque de Cantorbéry succédant à saint Dunstan.Cliquer
Au moment des invasions des Vikings, il secourut les populations et tenta d'apaiser les envahisseurs.
Selon la tradition, il fut martyrisé à Greenwich.
Sur la côte près de Greenwich en Angleterre, la passion de Saint Elphège, Évêque de Cantorbéry et martyr.
Il s’offrit pour son troupeau aux Danois qui ravageaient la ville par le fer et le feu, et comme il refusait d’être racheté à prix d’argent, il fut frappé, le Samedi après Pâques, à coups de pierres et enfin décapité.
Martyrologe romain
Pour un approfondissement :
Saint Elphège, Évêque de Winchester
Saint Elphège, Évêque de Winchester
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Vendredi 20 Avril 2018
Fête de Sainte Agnès de Montepulciano, Abbesse Dominicaine (1268-1317)
Fête de Sainte Agnès de Montepulciano, Abbesse Dominicaine (1268-1317)
Moniale italienne (✝ 1317)
Dominicaine de Montepulciano en Italie dont sainte Catherine de SienneCliquer louait les vertus lorsqu'elle s'entretenait avec le Seigneur (Dialogue 149 de sainte Catherine) et qu'elle vénérait après la mort de l'humble dominicaine.
À Montepulciano, en Toscane, l’an 1317, sainte Agnès, vierge, qui prit à neuf ans l’habit des vierges consacrées, à quinze ans devint, malgré elle, la première supérieure du monastère de Procena, et bientôt fonda dans sa patrie un autre monastère, sous le Règle de saint Dominique, où elle donna un admirable exemple de véritable humilité.
Martyrologe romain
Dominicaine de Montepulciano en Italie dont sainte Catherine de SienneCliquer louait les vertus lorsqu'elle s'entretenait avec le Seigneur (Dialogue 149 de sainte Catherine) et qu'elle vénérait après la mort de l'humble dominicaine.
À Montepulciano, en Toscane, l’an 1317, sainte Agnès, vierge, qui prit à neuf ans l’habit des vierges consacrées, à quinze ans devint, malgré elle, la première supérieure du monastère de Procena, et bientôt fonda dans sa patrie un autre monastère, sous le Règle de saint Dominique, où elle donna un admirable exemple de véritable humilité.
Martyrologe romain
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Lettre de Ste Catherine de Sienne
aux moniales de Montepulciano
AU NOM DE JESUS CRUCIFIE ET DE LA DOUCE MARIE
1. Mes très chères Mères et Filles dans Le Christ, le doux Jésus, moi, Catherine, la servante et l’esclave des serviteurs de Jésus-Christ, je vous écris dans Son précieux Sang, avec le désir de vous voir reconnaissantes envers votre Créateur, afin que la source de [1131] la piété ne se tarisse pas dans vos âmes, mais qu’elle s’alimente par la reconnaissance.
Faites attention que cette reconnaissance ne doit pas consister seulement en paroles, mais encore en bonnes et saintes œuvres.
Et comment la montrerez-vous? En observant les doux Commandements de Dieu, et avec ces Commandements, les conseils, mentalement et actuellement; car vous avez choisi cette voie des conseils, il faut donc la suivre jusqu’à la mort autrement vous pêcheriez; l’âme qui est reconnaissante les observe toujours.
Que promettez-vous dans votre profession? Vous promettez d’observer l’Obéissance, la Charité, la Pauvreté volontaire; et si vous ne les observez pas, vous tarirez la source de la Piété.
2. Ô très doux feu d’Amour, qui remplit l’âme des plus suaves douceurs ! Aucune peine, aucune amertume ne peut atteindre l’âme qui brûle de ce feu doux et glorieux.
La Charité ne juge jamais en mal; elle ne voit pas la volonté de l’homme, mais seulement la volonté de Dieu, sachant qu’il ne veut autre chose que notre sanctification.
Puisque Dieu ne veut autre chose que notre bien, que tout vient de Lui, et qu’il permet dans ce but les tribulations, les tentations, les peines et les tourments, l’âme ne doit s’affliger de rien, si ce n’est du péché, qui n’est pas en Dieu.
Puisqu’il n’est pas en Dieu, il n’est pas digne d’être aimé; il faut, au contraire, le haïr, et préférer la mort à l’offense de son Créateur.
Ô douceur d’amour ! Comment le cœur de votre épouse peut-il ne pas vous aimer, en voyant que vous êtes l’Epoux qui est la vie?
Dieu éternel! Vous nous avez créés à votre image et ressemblance uniquement par Amour, et, lorsque nous avons perdu la grâce par le malheureux péché, vous nous avez donné le Verbe, votre [1126] Fils unique, et votre Fils nous a donné sa Vie; il a puni nos iniquités sur son corps, et il a payé une dette qu’il n’avait pas contractée.
Hélas! Hélas ! Misérables que nous sommes ! Nous étions des voleurs, et il a été supplicié pour nous!
3. Ne doit-elle pas rougir de honte et de confusion, l’épouse ignorante, endurcie, aveugle, qui n’aime pas lorsqu’elle se voit tant aimée, et que les liens de cet Amour sont si doux?
Voici le signe de l’Amour celui qui aime Dieu avec la raison suit les traces du Verbe, son Fils unique; celui qui ne l’aime pas au contraire, suit les traces du démon et sa propre sensualité. Il obéit aux lois du monde, qui sont opposées à celles de Dieu; il goûte la mort et ne s’en aperçoit pas.
Son âme est plongée dans les ténèbres, car elle est privée de la lumière; elle souffre et elle est en querelle continuelle avec son prochain, parce qu’elle est privée des liens de la Charité.
Elle se trouve livrée aux mains du démon, parce qu’au lieu d’être l’épouse fidèle de Jésus Crucifié, elle a, comme une adultère, abandonné son céleste Epoux; car l’épouse, est appelée adultère lorsqu’elle n’a plus l’Amour de l’époux, et qu’elle aime, qu’elle s’unit à celui qui n’est pas son époux.
Quel danger et quelle honte de se voir aimée, et de ne pas aimer !
4. Aimez-vous donc, aimez-vous les unes les autres; c’est à cela qu’on verra si vous êtes ou non, les épouses et les filles du Christ.
On ne les reconnaît qu’à l’Amour qui a Dieu pour principe, et qui s’applique au prochain. C’est ainsi qu’il faut arriver à notre but, à notre fin, en suivant les traces de Jésus [1127] Crucifié; non le Père, mais le Fils, parce que le Père ne peut souffrir, mais le Fils.
5. Il faut donc suivre la voie de la très sainte Croix, supportant les opprobres, les mépris, les outrages, méprisant le monde avec toutes ses délices souffrant la faim, la soif avec l’esprit de pauvreté, avec une obéissance ferme et persévérante, avec une grande pureté d’âme et de corps, dans la société des personnes qui craignent vraiment Dieu, et dans la solitude de la cellule, en fuyant comme le poison, le parloir et la conversation des faux dévots et des séculiers.
Car l’épouse du Christ n’agit pas de la sorte; elle aime la société des vrais serviteurs de Dieu, et non celle de ceux qui n’ont de religieux que l’habit.
Il ne faut pas que sous un chef couronné d’épines vivent des membres délicats, comme font les insensés qui s’éloignent du Christ, leur maître, et qui ne recherchent que les délices et les délicatesses du corps.
Nous surtout, qui sommes séparées du siècle et placées dans le jardin de la vie religieuse, nous, ses épouses choisies, nous devons être des fleurs de bonne odeur.
Oui, si vous observez ce que vous avez promis pour répandre vos doux parfums, vous participerez à la Bonté de Dieu en vivant dans sa Grâce, et vous le goûterez dans son éternelle vision.
Si vous ne le faites pas, vous répandrez une honteuse infection; vous goûterez l’enfer dès cette vie, et vous aurez à la fin en partage la vue des dénions.
Pour suivre Le Christ, sortez du siècle, renoncez au monde et à ses richesses en vous attachant à la vraie Pauvreté.
Renoncez à la volonté propre en tous soumettant à la véritable obéissance; éloignez [1128] vous de l’état commun en ne voulant pas être les épouses du monde, pour conserver la vraie continence et la virginité dont le parfum réjouit Dieu et les anges qui se plaisent à habiter l’âme qu’embaume la Pureté.
Soyez unies et non pas divisées par la haine, la jalousie et l’antipathie, les unes envers les autres; soyez unies étroitement dans les liens de la Charité, car autrement vous ne pourriez plaire à Dieu ni avoir aucune vertu parfaite.
6. Quelle honte et quelle confusion pour l’âme qui ne tient pas ce qu’elle a promis, et qui fait tout le contraire !
Elle ne suit pas Le Christ, et ne marche pas dans la voie de la Croix; mais elle veut suivre la voie du plaisir.
Ce n’est pas la nôtre : il nous faut suivre l’humble Christ, l’Agneau sans tache, le pauvre Agneau; sa pauvreté était si grande, qu’il n’avait pas une place pour reposer sa tête très pure.
La souillure du péché n’était pas en Lui, et il a obéi à son Père pour notre Salut jusqu’à la mort honteuse de la Croix.
Les Saints et notre glorieux Père saint Dominique ont fondé leurs Ordres sur ces trois colonnes, la Pauvreté, l’Obéissance, la Chasteté, pour pouvoir mieux ressembler au Christ et suivre sa doctrine et ses conseils ; car de ces vertus procède toute Vertu, et de leurs contraires procèdent tous les vices.
La Pauvreté éloigne l’orgueil, les conversations du monde et les amitiés dangereuses qui s’entretiennent par des présents; car quand on n’a rien à donner, on ne trouve que l’amitié des vrais serviteurs de Dieu, qui aiment le don de l’âme.
Elle éloigne la vanité du cœur et la légèreté d’esprit; elle fait aimer la cellule, où on goûte la sainte oraison,[1129] qui conserve et augmente les vertus.
Elle conduit à la Pureté parfaite, et fait observer ainsi le vœu de Chasteté, tellement qu’on s’abstient non seulement d’un pêché, mais de tous, en foulant aux pieds la sensualité, en macérant son corps, et en le privant de tout plaisir.
En le domptant ainsi par le jeûne, les veilles et la prière, on devient humble, patient, charitable; on supporte les défauts de son prochain, et on s’unit à son Créateur par l’Amour, et au prochain pour Dieu.
L’âme supporte les peines du corps, parce qu’elle y trouve un gain.
7. Lorsqu’elle a ainsi triomphé de l’orgueil, elle y goûte le parfum de la sainte Humilité; et elle est aussi Obéissante qu’elle est Humble, et aussi Humble qu’elle est Obéissante.
Celui qui n’est pas orgueilleux suit ce qui est humble; et s’il est humble, il est vraiment obéissant; il possède ainsi la troisième colonne qui soutient la cité de l’âme.
Le véritable Obéissant observe les règles et les usages de son Ordre; il n’élève pas la tête de la volonté propre contre son supérieur, et ne discute jamais avec lui; mais au premier mot, il obéit et baisse la tête sous le joug.
Il ne dit pas : Pourquoi me commande-t-il, me dit-il cela, et non pas autre chose? Mais il cherche le moyen d’obéir promptement.
O douce Obéissance ! Tu n’as jamais de peines ; tu fais vivre et courir les hommes morts, car tu fais mourir la volonté; et plus elle est morte, plus on court rapidement.
Car l’âme qui est morte à l’amour-propre de la volonté sensitive, court plus légèrement pour s’unir à son Epoux Céleste par l’Amour; elle s’élève à une telle hauteur, à un tel repos d’esprit, que dès cette vie, elle commence à goûter les parfums et les fruits de la Vie éternelle. Soyez, soyez donc obéissantes jusqu’à la mort; aimez-vous, aimez-vous les unes les autres; unissez-vous par les liens de la Charité, car nous ne pouvons autrement atteindre la fin pour laquelle nous avons été créées.
C’est pourquoi je vous ai dit que je désirais vous voir des épouses unies étroitement dans les liens d’une véritable et ardente Charité. Je termine. Demeurez dans la sainte et douce dilection de Dieu. Doux Jésus, Jésus Amour
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Samedi 21 Avril 2018
Fête de Saint Anselme d'Aoste, Archevêque de Cantorbéry et Docteur de l'Église (1033 (ou 1034)-1109).
Fête de Saint Anselme d'Aoste, Archevêque de Cantorbéry et Docteur de l'Église (1033 (ou 1034)-1109).
Saint Anselme de Cantorbéry
Archevêque, Docteur de l'Église (✝ 1109)
Originaire du Val d'Aoste, il veut se faire Moine alors qu'il a 15 ans.
Mais son adolescence le fait changer d'avis: la vie mondaine lui semble plus amusante et attirante, plaisant à tous et à toutes.
A la mort de sa mère, il quitte son père dont le caractère était invivable et gagne la France "à la recherche du plaisir".
Ce qui ne l'empêche pas de poursuivre en même temps ses études.
Et c'est ainsi qu'à 27 ans sa vocation de jeunesse se réveillera à l'Abbaye du Bec en Normandie où il était venu simplement pour étudier, attiré par la renommée de cette école dirigée par Lanfranc.Cliquer
A peine Moine profès, le voilà choisi comme Prieur, n'en déplaise aux jaloux. Mais sa douceur gagnera vite les cœurs.
Il est élu Abbé et mènera de front cette charge et une intense réflexion théologique: selon lui, puisque Dieu est le créateur de la raison, celle-ci, loin de contredire les vérités de la Foi, doit pouvoir en rendre compte.
A cette époque, des relations étroites existaient entre l'Abbaye du Bec et les Monastères anglais proches de Cantorbery.
En 1093, lors d'une visite de ces Monastères, Saint Anselme se retrouve élu Évêque de Cantorbery.
Son attachement à l'indépendance de l’Église contre les prétentions des rois d'Angleterre lui vaudra plusieurs exils.
Il aspire à retrouver la Paix du cloître, mais le Pape ne l'autorise pas à quitter sa charge.
C'est donc au milieu des tracas occasionnés par sa réforme de l’Église d'Angleterre qu'il mène à bien l’œuvre théologique qui lui vaudra le titre de "Docteur magnifique".
Durant l'audience générale du 23 septembre 2009, le Saint-Père a évoqué la figure de Saint Anselme, dit d'Aoste, du Bec ou de Canterbury, né à Aoste (Italie) en 1033...Cliquer
Il défendit l’Église anglaise des ingérences politiques des rois Guillaume I et Henri Ier, ce qui lui coûta d'être exilé en 1103.
Anselme consacra les dernières années de sa vie "à la formation morale du clergé et à la recherche théologique", obtenant le titre de Docteur magnifique.
"La clarté et la rigueur de sa pensée eurent pour but de porter l'esprit vers la Contemplation de Dieu, soulignant que le théologien ne saurait compter sur sa seule intelligence mais devait cultiver une Foi profonde".
L'activité théologique de Saint Anselme "se développa en trois volets:
la Foi comme don gratuit de Dieu qui doit être accueillie avec Humilité, l'expérience qui est l'incarnation de la Parole dans la vie quotidienne, et la connaissance qui n'est pas seulement le fruit de raisonnements mais aussi celui de l'intuition Contemplative...
Son Amour de la Vérité et sa soif constante de Dieu...peuvent être pour le Chrétien d'aujourd'hui un encouragement à rechercher sans cesse le lien profond qui nous unit au Christ...
Le courage dont il fit preuve dans son action pastorale, qui lui causa souvent de l'incompréhension et même d'être exilé, doit inspirer les pasteurs, les consacrés et tous les fidèles dans l'Amour de l’Église du Christ". (source: VIS 090923 - 450)
Anselme est né à Aoste en 1033.
Éduqué dans la Foi et la Piété par sa mère, à la mort de celle-ci vit une jeunesse frivole.
Bientôt, il se convertit, reprend ses études sous la conduite de Lanfranc, prieur de l’Abbaye du Bec.
Il choisit alors la vie Monastique et reçoit l’habit des mains du Bienheureux Herluin, Fondateur de cette Abbaye, auquel il succèdera en 1078.
Il est ensuite appelé au siège épiscopal de Cantorbéry 1093, se trouve en butte à de nombreux débats et tracasseries de la part du roi d’Angleterre.
Il a surtout marqué l’Abbaye du Bec et le diocèse de Cantorbéry par sa Foi lucide, son Humilité, sa douceur, son esprit de Paix et sa tendresse filiale envers la Vierge Marie.
L’Église entière lui doit aussi de remarquables traités de théologie.
Saints du diocèse d'EvreuxCliquer
Un internaute nous signale
En 1058 Anselme arrive à Avranches comme enseignant à l'école épiscopale mais surtout comme précepteur du jeune Hugues, fils du vicomte, avec lequel il se lie d'une grande amitié qui durera toute sa vie; Hugues devenu comte de Chester et homme politique, ils seront ensemble influents près du roi notamment pour le mariage écossais d'Henri Ier dont ils sont les auteurs.
Mémoire de Saint Anselme, Évêque et Docteur de l’Église. D’Aoste où il est né, devenu Moine puis Abbé du Bec en Normandie, il enseigna à ses Frères à avancer sur le chemin de la perfection et à chercher Dieu par l’intelligence de la Foi.
Promu ensuite au siège illustre de Cantorbéry, en Angleterre, il lutta fermement pour la liberté de l’Église et souffrit pour cela des temps d’exil. Il mourut enfin dans son Église, le Mercredi-Saint de l’année 1109.
Martyrologe romain
- Vidéo chronique des saints sur la webTV de la CEF.Cliquer
Archevêque, Docteur de l'Église (✝ 1109)
Originaire du Val d'Aoste, il veut se faire Moine alors qu'il a 15 ans.
Mais son adolescence le fait changer d'avis: la vie mondaine lui semble plus amusante et attirante, plaisant à tous et à toutes.
A la mort de sa mère, il quitte son père dont le caractère était invivable et gagne la France "à la recherche du plaisir".
Ce qui ne l'empêche pas de poursuivre en même temps ses études.
Et c'est ainsi qu'à 27 ans sa vocation de jeunesse se réveillera à l'Abbaye du Bec en Normandie où il était venu simplement pour étudier, attiré par la renommée de cette école dirigée par Lanfranc.Cliquer
A peine Moine profès, le voilà choisi comme Prieur, n'en déplaise aux jaloux. Mais sa douceur gagnera vite les cœurs.
Il est élu Abbé et mènera de front cette charge et une intense réflexion théologique: selon lui, puisque Dieu est le créateur de la raison, celle-ci, loin de contredire les vérités de la Foi, doit pouvoir en rendre compte.
A cette époque, des relations étroites existaient entre l'Abbaye du Bec et les Monastères anglais proches de Cantorbery.
En 1093, lors d'une visite de ces Monastères, Saint Anselme se retrouve élu Évêque de Cantorbery.
Son attachement à l'indépendance de l’Église contre les prétentions des rois d'Angleterre lui vaudra plusieurs exils.
Il aspire à retrouver la Paix du cloître, mais le Pape ne l'autorise pas à quitter sa charge.
C'est donc au milieu des tracas occasionnés par sa réforme de l’Église d'Angleterre qu'il mène à bien l’œuvre théologique qui lui vaudra le titre de "Docteur magnifique".
Durant l'audience générale du 23 septembre 2009, le Saint-Père a évoqué la figure de Saint Anselme, dit d'Aoste, du Bec ou de Canterbury, né à Aoste (Italie) en 1033...Cliquer
Il défendit l’Église anglaise des ingérences politiques des rois Guillaume I et Henri Ier, ce qui lui coûta d'être exilé en 1103.
Anselme consacra les dernières années de sa vie "à la formation morale du clergé et à la recherche théologique", obtenant le titre de Docteur magnifique.
"La clarté et la rigueur de sa pensée eurent pour but de porter l'esprit vers la Contemplation de Dieu, soulignant que le théologien ne saurait compter sur sa seule intelligence mais devait cultiver une Foi profonde".
L'activité théologique de Saint Anselme "se développa en trois volets:
la Foi comme don gratuit de Dieu qui doit être accueillie avec Humilité, l'expérience qui est l'incarnation de la Parole dans la vie quotidienne, et la connaissance qui n'est pas seulement le fruit de raisonnements mais aussi celui de l'intuition Contemplative...
Son Amour de la Vérité et sa soif constante de Dieu...peuvent être pour le Chrétien d'aujourd'hui un encouragement à rechercher sans cesse le lien profond qui nous unit au Christ...
Le courage dont il fit preuve dans son action pastorale, qui lui causa souvent de l'incompréhension et même d'être exilé, doit inspirer les pasteurs, les consacrés et tous les fidèles dans l'Amour de l’Église du Christ". (source: VIS 090923 - 450)
Anselme est né à Aoste en 1033.
Éduqué dans la Foi et la Piété par sa mère, à la mort de celle-ci vit une jeunesse frivole.
Bientôt, il se convertit, reprend ses études sous la conduite de Lanfranc, prieur de l’Abbaye du Bec.
Il choisit alors la vie Monastique et reçoit l’habit des mains du Bienheureux Herluin, Fondateur de cette Abbaye, auquel il succèdera en 1078.
Il est ensuite appelé au siège épiscopal de Cantorbéry 1093, se trouve en butte à de nombreux débats et tracasseries de la part du roi d’Angleterre.
Il a surtout marqué l’Abbaye du Bec et le diocèse de Cantorbéry par sa Foi lucide, son Humilité, sa douceur, son esprit de Paix et sa tendresse filiale envers la Vierge Marie.
L’Église entière lui doit aussi de remarquables traités de théologie.
Saints du diocèse d'EvreuxCliquer
Un internaute nous signale
En 1058 Anselme arrive à Avranches comme enseignant à l'école épiscopale mais surtout comme précepteur du jeune Hugues, fils du vicomte, avec lequel il se lie d'une grande amitié qui durera toute sa vie; Hugues devenu comte de Chester et homme politique, ils seront ensemble influents près du roi notamment pour le mariage écossais d'Henri Ier dont ils sont les auteurs.
Mémoire de Saint Anselme, Évêque et Docteur de l’Église. D’Aoste où il est né, devenu Moine puis Abbé du Bec en Normandie, il enseigna à ses Frères à avancer sur le chemin de la perfection et à chercher Dieu par l’intelligence de la Foi.
Promu ensuite au siège illustre de Cantorbéry, en Angleterre, il lutta fermement pour la liberté de l’Église et souffrit pour cela des temps d’exil. Il mourut enfin dans son Église, le Mercredi-Saint de l’année 1109.
Martyrologe romain
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Prière
Ô Dieu qui a inspiré à Saint Anselme un ardent désir de Te trouver dans la Prière et la Contemplation, au milieu de l'agitation de ses occupations quotidiennes, aide-nous à interrompre le rythme fébrile de nos occupations, entre les soucis et les inquiétudes de la vie moderne, pour parler avec Toi, notre unique espérance et Salut.
Nous te Le demandons par Jésus Le Christ Notre Seigneur.
Par l'Athénée Pontifical "Regina Apostolorum"
Ô Dieu qui a inspiré à Saint Anselme un ardent désir de Te trouver dans la Prière et la Contemplation, au milieu de l'agitation de ses occupations quotidiennes, aide-nous à interrompre le rythme fébrile de nos occupations, entre les soucis et les inquiétudes de la vie moderne, pour parler avec Toi, notre unique espérance et Salut.
Nous te Le demandons par Jésus Le Christ Notre Seigneur.
Par l'Athénée Pontifical "Regina Apostolorum"
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Dimanche 22 Avril 2018
Fête des Saints Épipode et Alexandre, Martyrs à Lyon († 178).
Fête des Saints Épipode et Alexandre, Martyrs à Lyon († 178).
Saint Épipode
Martyr à Lyon (✝ 177)
Martyr à Lyon avec Alexandre.Cliquer
Deux jeunes Chrétiens qui avaient échappé au carnage dont fut victime saint Pothin, leur Évêque.
Saint Épipode fut décapité et saint Alexandre crucifié.
À Lyon, en 178, Saint Épipode, qui, après les combats glorieux des quarante-huit martyrs, l’année précédente, fut arrêté avec son ami très cher Alexandre, torturé sur le chevalet et eut enfin la tête tranchée, terminant ainsi son martyre.
Martyrologe romain.
Source
Le 22 Avril, mémoire des Saints Martyrs EPIPODE et ALEXANDRE de LYON
Sous la persécution de Marc-Aurèle (177), quand les païens crurent avoir fait disparaître de Lyon tous les Chrétiens en vue après le martyre de Saint Pothin et de ses compagnons (cf. 2 juin), Alexandre et Épipode, qui étaient liés depuis leur enfance d'une étroite amitié spirituelle, s'étaient enfuis de la ville et avaient trouvé refuge, dans un faubourg, chez une veuve chrétienne.
Mais ils furent finalement découverts et jetés en prison avant d'être emmenés au tribunal.
Quand ils se déclarèrent Chrétiens, la foule poussa de grands cris et le magistrat, saisi d'une violente colère en constatant que tant de sang répandu n'avait pas réussi à éliminer les disciples du Christ, ordonna de les séparer et de soumettre Épipode à la torture.
Aux paroles doucereuses du juge qui tentait de vaincre sa résolution, Épipode répliqua :
«La vie que tu me proposes est pour moi une éternelle mort; et la mort dont tu me menaces est un passage à une Vie qui ne finira jamais !
Lorsque nous périssons par vos ordres, vos tourments nous font passer du temps à l'éternité, des misères d'une vie mortelle au Bonheur d'une Vie qui n'est plus sujette à la mort.»
Après avoir fait frapper la bouche qui avait proféré ces paroles, le juge le fit élever sur le chevalet et les bourreaux lui déchirèrent les côtes avec des ongles de fer.
Le peuple, avide de sang, se souleva soudain, réclamant qu'on lui livrât ce Chrétien. Par crainte d'une sédition, le juge fit alors décapiter sans retard Saint Épipode.
Le lendemain, il fit comparaître Alexandre et essaya de l'effrayer en lui rappelant les supplices endurés par les Martyrs.
Alexandre répondit :
«Tu crois m'épouvanter par le souvenir des tourments que tant de Martyrs ont endurés ?
Sache bien que tu enflammes ainsi mon ardeur de les suivre. Le nom de Chrétien que tu prétends éteindre en devient, par là, plus éclatant !»
Le juge le fit frapper sans relâche par trois bourreaux, puis désespérant de le vaincre, il le condamna à être crucifié.
De pieux Chrétiens vinrent ensuite dérober les corps des deux Martyrs et les cachèrent dans une grotte, aux environs de Lyon, qui devint célèbre par les miracles qui s'y accomplissaient.
Martyr à Lyon (✝ 177)
Martyr à Lyon avec Alexandre.Cliquer
Deux jeunes Chrétiens qui avaient échappé au carnage dont fut victime saint Pothin, leur Évêque.
Saint Épipode fut décapité et saint Alexandre crucifié.
À Lyon, en 178, Saint Épipode, qui, après les combats glorieux des quarante-huit martyrs, l’année précédente, fut arrêté avec son ami très cher Alexandre, torturé sur le chevalet et eut enfin la tête tranchée, terminant ainsi son martyre.
Martyrologe romain.
Source
Le 22 Avril, mémoire des Saints Martyrs EPIPODE et ALEXANDRE de LYON
Sous la persécution de Marc-Aurèle (177), quand les païens crurent avoir fait disparaître de Lyon tous les Chrétiens en vue après le martyre de Saint Pothin et de ses compagnons (cf. 2 juin), Alexandre et Épipode, qui étaient liés depuis leur enfance d'une étroite amitié spirituelle, s'étaient enfuis de la ville et avaient trouvé refuge, dans un faubourg, chez une veuve chrétienne.
Mais ils furent finalement découverts et jetés en prison avant d'être emmenés au tribunal.
Quand ils se déclarèrent Chrétiens, la foule poussa de grands cris et le magistrat, saisi d'une violente colère en constatant que tant de sang répandu n'avait pas réussi à éliminer les disciples du Christ, ordonna de les séparer et de soumettre Épipode à la torture.
Aux paroles doucereuses du juge qui tentait de vaincre sa résolution, Épipode répliqua :
«La vie que tu me proposes est pour moi une éternelle mort; et la mort dont tu me menaces est un passage à une Vie qui ne finira jamais !
Lorsque nous périssons par vos ordres, vos tourments nous font passer du temps à l'éternité, des misères d'une vie mortelle au Bonheur d'une Vie qui n'est plus sujette à la mort.»
Après avoir fait frapper la bouche qui avait proféré ces paroles, le juge le fit élever sur le chevalet et les bourreaux lui déchirèrent les côtes avec des ongles de fer.
Le peuple, avide de sang, se souleva soudain, réclamant qu'on lui livrât ce Chrétien. Par crainte d'une sédition, le juge fit alors décapiter sans retard Saint Épipode.
Le lendemain, il fit comparaître Alexandre et essaya de l'effrayer en lui rappelant les supplices endurés par les Martyrs.
Alexandre répondit :
«Tu crois m'épouvanter par le souvenir des tourments que tant de Martyrs ont endurés ?
Sache bien que tu enflammes ainsi mon ardeur de les suivre. Le nom de Chrétien que tu prétends éteindre en devient, par là, plus éclatant !»
Le juge le fit frapper sans relâche par trois bourreaux, puis désespérant de le vaincre, il le condamna à être crucifié.
De pieux Chrétiens vinrent ensuite dérober les corps des deux Martyrs et les cachèrent dans une grotte, aux environs de Lyon, qui devint célèbre par les miracles qui s'y accomplissaient.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Lundi 23 Avril 2018
Fête de la Bse Marie-Gabrielle Sagheddu (Sœur Marie-Gabrielle de l’Unité), Religieuse Trappistine au Monastère de Grottaferrata (✝ 1939).
Fête de la Bse Marie-Gabrielle Sagheddu (Sœur Marie-Gabrielle de l’Unité), Religieuse Trappistine au Monastère de Grottaferrata (✝ 1939).
Bienheureuse Marie-Gabrielle Sagheddu
Religieuse au Monastère de Grottaferrata (✝ 1939)
Originaire de la Sardaigne, elle entra comme Religieuse au Monastère de Grottaferrata, près de Rome, à l'âge de 21 ans.
Influencée par les écrits du P. Couturier, l'apôtre de l'Unité, elle offrit sa vie pour l'œcuménisme.
Atteinte de douloureuses maladies, elle offrit sa vie à cette intention à l'âge de 25 ans. Jean Paul II a célébrée sa Béatification le 25 Janvier 1983, au terme de la Semaine de Prière pour l'Unité des Chrétiens.
Au Monastère Cistercien de Grottaferrata dans le Latium, en 1939, la Bienheureuse Marie-Gabrielle Sagheddu, vierge, qui offrit sa vie en toute simplicité pour l’unité des Chrétiens, et termina son existence à l’âge de vingt-cinq ans.
Martyrologe romain.
Religieuse au Monastère de Grottaferrata (✝ 1939)
Originaire de la Sardaigne, elle entra comme Religieuse au Monastère de Grottaferrata, près de Rome, à l'âge de 21 ans.
Influencée par les écrits du P. Couturier, l'apôtre de l'Unité, elle offrit sa vie pour l'œcuménisme.
Atteinte de douloureuses maladies, elle offrit sa vie à cette intention à l'âge de 25 ans. Jean Paul II a célébrée sa Béatification le 25 Janvier 1983, au terme de la Semaine de Prière pour l'Unité des Chrétiens.
Au Monastère Cistercien de Grottaferrata dans le Latium, en 1939, la Bienheureuse Marie-Gabrielle Sagheddu, vierge, qui offrit sa vie en toute simplicité pour l’unité des Chrétiens, et termina son existence à l’âge de vingt-cinq ans.
Martyrologe romain.
Pour un approfondissement biographique :
& Storia Beata Maria Gabriella
& Storia Beata Maria Gabriella
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mardi 24 Avril 2018
Fête de Saint Benoît Menni, Prêtre et Fondateur des Sœurs Hospitalières du Sacré-Cœur de Jésus (✝ 1914).
Fête de Saint Benoît Menni, Prêtre et Fondateur des Sœurs Hospitalières du Sacré-Cœur de Jésus (✝ 1914).
Fondateur des Sœurs Hospitalières du Sacré-Cœur de Jésus (✝ 1914)
Le Père Benoît Menni naît le 11 mars 1841 à Milan.
En 1858, lors de la bataille de Magenta, il aide au transport de grands blessés dirigés sur l'hôpital des Frères de Saint Jean de Dieu.
C'est là que se dessine sa vocation hospitalière.
Sa forte personnalité est bien vite reconnue par ses supérieurs qui le désignent pour l'Espagne où, avec les encouragements de Pie IX, il restaure l'Ordre auquel il appartient.
Séduit par l'amour miséricordieux de Dieu, il consacre sa vie aux plus pauvres et, en 1881, il donne à l'Église une nouvelle famille religieuse: la Congrégation des Sœurs Hospitalières du Sacré-Cœur de Jésus.
Dieu n'épargne pas son fidèle serviteur : les épreuves de toutes sortes l'accompagnent jusqu'à sa mort survenue à Dinan (France), le 24 avril 1914.centenaire de la mort de saint Benoît MenniCliquer
Du 24 avril 2014 au 24 avril 2015, les Frères de Saint Jean de Dieu et les Sœurs hospitalières du Sacré-Cœur de Jésus commémorent le centenaire de la mort de saint Benoît Menni (1841-1914).
Entré dans l'Ordre hospitalier de Saint Jean de Dieu, celui qui a été canonisé par Jean-Paul II en 1999 est mort à Dinan après avoir fondé une nouvelle famille religieuse, la Congrégation des Sœurs hospitalières du Sacré-Cœur de Jésus.
Sa béatification a été célébrée à Rome par le pape Jean-Paul II le 23 juin 1985 et sa canonisation le 21 novembre 1999.
Sur le site du Vatican: Benedict Menni, O.H. (1841-1914) Photo Biography [English, Italian, Spanish]
À Dinan en Bretagne, l’an 1914, saint Benoît (Ange Menni), prêtre de l’Ordre de Saint-Jean-de-Dieu, qui fonda la Congrégation des Sœurs Hospitalières du Cœur de Jésus.
Martyrologe romain
Le Père Benoît Menni naît le 11 mars 1841 à Milan.
En 1858, lors de la bataille de Magenta, il aide au transport de grands blessés dirigés sur l'hôpital des Frères de Saint Jean de Dieu.
C'est là que se dessine sa vocation hospitalière.
Sa forte personnalité est bien vite reconnue par ses supérieurs qui le désignent pour l'Espagne où, avec les encouragements de Pie IX, il restaure l'Ordre auquel il appartient.
Séduit par l'amour miséricordieux de Dieu, il consacre sa vie aux plus pauvres et, en 1881, il donne à l'Église une nouvelle famille religieuse: la Congrégation des Sœurs Hospitalières du Sacré-Cœur de Jésus.
Dieu n'épargne pas son fidèle serviteur : les épreuves de toutes sortes l'accompagnent jusqu'à sa mort survenue à Dinan (France), le 24 avril 1914.centenaire de la mort de saint Benoît MenniCliquer
Du 24 avril 2014 au 24 avril 2015, les Frères de Saint Jean de Dieu et les Sœurs hospitalières du Sacré-Cœur de Jésus commémorent le centenaire de la mort de saint Benoît Menni (1841-1914).
Entré dans l'Ordre hospitalier de Saint Jean de Dieu, celui qui a été canonisé par Jean-Paul II en 1999 est mort à Dinan après avoir fondé une nouvelle famille religieuse, la Congrégation des Sœurs hospitalières du Sacré-Cœur de Jésus.
Sa béatification a été célébrée à Rome par le pape Jean-Paul II le 23 juin 1985 et sa canonisation le 21 novembre 1999.
Sur le site du Vatican: Benedict Menni, O.H. (1841-1914) Photo Biography [English, Italian, Spanish]
À Dinan en Bretagne, l’an 1914, saint Benoît (Ange Menni), prêtre de l’Ordre de Saint-Jean-de-Dieu, qui fonda la Congrégation des Sœurs Hospitalières du Cœur de Jésus.
Martyrologe romain
Benoît Menni, notre Fondateur
Benoît Menni a dédié sa vie au bien de l'humanité.
Si vous voulez le connaître, si vous désirez savoir quel était son style et le trait le plus marquant de sa personnalité emblématique, prenez une Bible et lisez l'Evangile selon Saint Luc :
" Un homme voyageait de Jérusalem à Jéricho. Il fut attaqué par des bandits. {...} Un samaritain qui passait par là eut pitié de lui ; il s'approcha de lui et versa de l'huile et du vin sur ses blessures ; il le mit sur sa monture et le conduisit à une auberge où il prit soin de lui."
Cet homme, ce bon samaritain de l'Évangile, est le portrait le plus fidèle et le plus juste qu'on peut faire de Benoît Menni.
Il naît le 11 Mars 1841 à Milan (Italie), 5eme d'une famille de quinze enfants, d'un couple formé par Luis Menni et Luisa Figini.
Outre l’environnement familial, qui marque la vie de tout homme, quatre épisodes interviennent dans sa décision de devenir Frère de Saint Jean de Dieu :
•Des exercices spirituels à 17 ans
•Les conseils d’un ermite de Milan
•Sa prière journalière face à un tableau de la Vierge
•L’exemple des Frères de Saint Jean de Dieu prenant soin des soldats blessés qui arrivaient à la station de Milan en provenance de Magenta, service également pratiqué par Menni en personne.
En 1858, lors de la bataille de Magenta, il aide au transport de grands blessés dirigés sur l'hôpital des Frères de Saint Jean de Dieu.
C'est là que se dessine sa vocation hospitalière. Sa forte personnalité est bien vite reconnue par ses supérieurs qui le désignent, pour l'Espagne où, avec les encouragements de Pie IX, il restaure l'Ordre auquel il appartient.
En 1860, il rejoint l'Ordre Hospitalier de Saint Jean de Dieu et change son nom Angel Hércules, reçu à son Baptême, en Benoît.
Il suit des études philosophiques et théologiques ; au Séminaire de Lodi d'abord et au Collège Romain (Université Pontificale Grégorienne de Rome) ensuite.
Il est ordonné Prêtre en 1866.
Pie IX lui confie la délicate mission de restaurer l'Ordre Hospitalier en Espagne, tâche qu'il commence en 1867.
La restauration de l'Ordre en Espagne est suivie, à la fin du XIX° siècle, par la restauration de ce même Ordre au Portugal et, au début du XX° siècle, au Mexique.
Séduit par l'Amour Miséricordieux de Dieu, il consacre sa vie aux plus pauvres et, le 31 Mai 1881, il donne à l'Église une nouvelle famille religieuse: la Congrégations des Sœurs Hospitalières du Sacré-Cœur de Jésus.
Dieu n'épargne pas son fidèle serviteur: les épreuves de toutes sortes l'accompagnent jusqu'à sa mort survenue à Dinan (France) le 24 Avril 1914.
Benoît Menni fut un homme animé par une charité inépuisable et doté de dons exceptionnels pour gouverner.
A sa mort, il avait créé 22 grands centres entre les orphelinats, les hôpitaux généraux et les hôpitaux psychiatriques.
Il repose à la Maison-Mère de Ciempozuelos (Madrid).
Le 23 Juin 1985, le Père Menni est Béatifié par le Pape Saint Jean-Paul II, et Canonisé le 21 Novembre 1999.
L’Église reconnaît ainsi l’héroïcité de sa sainteté.
Benoît Menni a dédié sa vie au bien de l'humanité.
Si vous voulez le connaître, si vous désirez savoir quel était son style et le trait le plus marquant de sa personnalité emblématique, prenez une Bible et lisez l'Evangile selon Saint Luc :
" Un homme voyageait de Jérusalem à Jéricho. Il fut attaqué par des bandits. {...} Un samaritain qui passait par là eut pitié de lui ; il s'approcha de lui et versa de l'huile et du vin sur ses blessures ; il le mit sur sa monture et le conduisit à une auberge où il prit soin de lui."
Cet homme, ce bon samaritain de l'Évangile, est le portrait le plus fidèle et le plus juste qu'on peut faire de Benoît Menni.
Il naît le 11 Mars 1841 à Milan (Italie), 5eme d'une famille de quinze enfants, d'un couple formé par Luis Menni et Luisa Figini.
Outre l’environnement familial, qui marque la vie de tout homme, quatre épisodes interviennent dans sa décision de devenir Frère de Saint Jean de Dieu :
•Des exercices spirituels à 17 ans
•Les conseils d’un ermite de Milan
•Sa prière journalière face à un tableau de la Vierge
•L’exemple des Frères de Saint Jean de Dieu prenant soin des soldats blessés qui arrivaient à la station de Milan en provenance de Magenta, service également pratiqué par Menni en personne.
En 1858, lors de la bataille de Magenta, il aide au transport de grands blessés dirigés sur l'hôpital des Frères de Saint Jean de Dieu.
C'est là que se dessine sa vocation hospitalière. Sa forte personnalité est bien vite reconnue par ses supérieurs qui le désignent, pour l'Espagne où, avec les encouragements de Pie IX, il restaure l'Ordre auquel il appartient.
En 1860, il rejoint l'Ordre Hospitalier de Saint Jean de Dieu et change son nom Angel Hércules, reçu à son Baptême, en Benoît.
Il suit des études philosophiques et théologiques ; au Séminaire de Lodi d'abord et au Collège Romain (Université Pontificale Grégorienne de Rome) ensuite.
Il est ordonné Prêtre en 1866.
Pie IX lui confie la délicate mission de restaurer l'Ordre Hospitalier en Espagne, tâche qu'il commence en 1867.
La restauration de l'Ordre en Espagne est suivie, à la fin du XIX° siècle, par la restauration de ce même Ordre au Portugal et, au début du XX° siècle, au Mexique.
Séduit par l'Amour Miséricordieux de Dieu, il consacre sa vie aux plus pauvres et, le 31 Mai 1881, il donne à l'Église une nouvelle famille religieuse: la Congrégations des Sœurs Hospitalières du Sacré-Cœur de Jésus.
Dieu n'épargne pas son fidèle serviteur: les épreuves de toutes sortes l'accompagnent jusqu'à sa mort survenue à Dinan (France) le 24 Avril 1914.
Benoît Menni fut un homme animé par une charité inépuisable et doté de dons exceptionnels pour gouverner.
A sa mort, il avait créé 22 grands centres entre les orphelinats, les hôpitaux généraux et les hôpitaux psychiatriques.
Il repose à la Maison-Mère de Ciempozuelos (Madrid).
Le 23 Juin 1985, le Père Menni est Béatifié par le Pape Saint Jean-Paul II, et Canonisé le 21 Novembre 1999.
L’Église reconnaît ainsi l’héroïcité de sa sainteté.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mercredi 25 Avril 2018
Fête de Saint Marc, Évangéliste, Évêque d’Alexandrie, Martyr († v. 75).
Fête de Saint Marc, Évangéliste, Évêque d’Alexandrie, Martyr († v. 75).
Saint Marc
Un des quatre évangélistes (1er s.)
Saint Marc l'évangéliste, sculpture de Martin Damay, reproduction interditeSecond dans l'ordre des évangiles synoptiques, serait-il l'inventeur du genre évangélique ?
C'est possible puisque son livre, en mauvais grec, semé de sémitismes, fut composé très tôt à Rome, selon les données orales de Saint Pierre. Sans doute au plus tard en 70.
L'auteur en serait le jeune Jean, surnommé Marc,Cliquer fils de Marie chez qui la première communauté chrétienne de Jérusalem se réunissait pour prier (Actes 12. 12).
Il accompagne Paul Cliqueret BarnabéCliquer dans leur mission à Chypre.
Peu après, il refuse de suivre Paul, en partance pour l'Asie Mineure.
Il préfère rentrer à Jérusalem.
Saint Paul lui en voudra, un moment, de ce lâchage : il préféra se séparer de Barnabé plutôt que de reprendre Marc (Acte 15. 39)
Mais Marc se racheta et deviendra le visiteur du vieux prisonnier à Rome.
Dans le même temps, saint Pierre le traite comme un fils (1ère lettre de Pierre 5. 13).
Certains considèrent que saint Marc aurait été l'évangélisateur de l'Egypte
Ce n'est pas invraisemblable.
D'autres affirment que son corps serait désormais à Venise.
Après tout, pourquoi pas ?
En tous cas, il fut un fidèle secrétaire pour saint Pierre dont il rédigea les "Mémoires", qui sont l'évangile selon saint Marc, à l'intention des Romains.Cliquer
De Jérusalem, il suivit d’abord saint Paul dans ses voyages missionnaires, puis s’attacha aux pas de saint Pierre, qui l’appelait son fils et dont, selon la tradition, il recueillit dans son Évangile la catéchèse aux Romains. Il aurait enfin fondé l’Église d’Alexandrie.
Martyrologe romain
Un des quatre évangélistes (1er s.)
Saint Marc l'évangéliste, sculpture de Martin Damay, reproduction interditeSecond dans l'ordre des évangiles synoptiques, serait-il l'inventeur du genre évangélique ?
C'est possible puisque son livre, en mauvais grec, semé de sémitismes, fut composé très tôt à Rome, selon les données orales de Saint Pierre. Sans doute au plus tard en 70.
L'auteur en serait le jeune Jean, surnommé Marc,Cliquer fils de Marie chez qui la première communauté chrétienne de Jérusalem se réunissait pour prier (Actes 12. 12).
Il accompagne Paul Cliqueret BarnabéCliquer dans leur mission à Chypre.
Peu après, il refuse de suivre Paul, en partance pour l'Asie Mineure.
Il préfère rentrer à Jérusalem.
Saint Paul lui en voudra, un moment, de ce lâchage : il préféra se séparer de Barnabé plutôt que de reprendre Marc (Acte 15. 39)
Mais Marc se racheta et deviendra le visiteur du vieux prisonnier à Rome.
Dans le même temps, saint Pierre le traite comme un fils (1ère lettre de Pierre 5. 13).
Certains considèrent que saint Marc aurait été l'évangélisateur de l'Egypte
Ce n'est pas invraisemblable.
D'autres affirment que son corps serait désormais à Venise.
Après tout, pourquoi pas ?
En tous cas, il fut un fidèle secrétaire pour saint Pierre dont il rédigea les "Mémoires", qui sont l'évangile selon saint Marc, à l'intention des Romains.Cliquer
De Jérusalem, il suivit d’abord saint Paul dans ses voyages missionnaires, puis s’attacha aux pas de saint Pierre, qui l’appelait son fils et dont, selon la tradition, il recueillit dans son Évangile la catéchèse aux Romains. Il aurait enfin fondé l’Église d’Alexandrie.
Martyrologe romain
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Jeudi 26 Avril 2018
Fête de Notre Dame du Bon Conseil (25 Avril 1467).
Fête de Notre Dame du Bon Conseil (25 Avril 1467).
Mémoire facultative pour le Canada.
La petite ville de Gennazano, à dix lieues environ de Rome, sur les montagnes de la Sabine, honora, dès le Ve siècle, la Sainte Vierge sous le vocable de "Notre-Dame du Bon Conseil".
Au XVe siècle, l'église menaçait ruine.
Une pieuse femme, nommée Pétruccia, entreprit de la reconstruire, malgré ses quatre-vingts ans; elle y employa sa fortune, qui ne suffit pas à l'achever.
Pétruccia prédit que la Sainte Vierge achèverait l'œuvre.
Or, le 25 avril 1467, à l'heure des Vêpres, une Céleste harmonie se fit entendre dans les airs, la foule vit descendre une nuée brillante qui alla se reposer sur l'autel de la chapelle de Saint-Blaise, par où avait commencé la restauration de l'église.
Au même moment, toutes les cloches du pays sonnèrent leurs plus joyeuses volées.
La nuée disparue, la foule émerveillée aperçut une image de Marie portant l'Enfant-Jésus, peinte sur enduit et se tenant au fond de l'autel, près du mur, sans appui naturel.
Il fut dûment constaté que cette peinture avait été transportée miraculeusement d'une église de Scutari, ville d'Albanie.
La Providence avait voulu la soustraire aux profanations des Turcs, maîtres de ce pays, et l'envoyer comme récompense de la Foi de Pétruccia et des habitants de Gennazano.
L'histoire des merveilles de tous genres accomplies, depuis ce temps, autour de l'image miraculeuse, demanderait des volumes entiers.
Souvent on a vu l'image changer d'aspect, et les yeux de la Sainte Vierge prendre un air de vie exprimant la joie ou la douleur.
Que de maladies et d'infirmités guéries !
Que de grâces spirituelles obtenues !
Gennazano est toujours un lieu de pèlerinage vénéré et très fréquenté, et beaucoup de pieux pèlerins même étrangers à l'Italie, si le temps le leur permet, tiennent à visiter ce sanctuaire Béni.
Les souverains Pontifes ont comblé d'indulgences la dévotion à "Notre-Dame du Bon Conseil", et Léon XIII a inséré dans les litanies de la Sainte Vierge le titre de "Mère du Bon Conseil".Cliquer
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Mame, 1950.
Notre Dame du Bon Conseil est particulièrement fêtée à Ajaccio en Corse, à Châteauroux en Berry et à Cuébris dans le comté de Nice.
Au XVe siècle, l'église menaçait ruine.
Une pieuse femme, nommée Pétruccia, entreprit de la reconstruire, malgré ses quatre-vingts ans; elle y employa sa fortune, qui ne suffit pas à l'achever.
Pétruccia prédit que la Sainte Vierge achèverait l'œuvre.
Or, le 25 avril 1467, à l'heure des Vêpres, une Céleste harmonie se fit entendre dans les airs, la foule vit descendre une nuée brillante qui alla se reposer sur l'autel de la chapelle de Saint-Blaise, par où avait commencé la restauration de l'église.
Au même moment, toutes les cloches du pays sonnèrent leurs plus joyeuses volées.
La nuée disparue, la foule émerveillée aperçut une image de Marie portant l'Enfant-Jésus, peinte sur enduit et se tenant au fond de l'autel, près du mur, sans appui naturel.
Il fut dûment constaté que cette peinture avait été transportée miraculeusement d'une église de Scutari, ville d'Albanie.
La Providence avait voulu la soustraire aux profanations des Turcs, maîtres de ce pays, et l'envoyer comme récompense de la Foi de Pétruccia et des habitants de Gennazano.
L'histoire des merveilles de tous genres accomplies, depuis ce temps, autour de l'image miraculeuse, demanderait des volumes entiers.
Souvent on a vu l'image changer d'aspect, et les yeux de la Sainte Vierge prendre un air de vie exprimant la joie ou la douleur.
Que de maladies et d'infirmités guéries !
Que de grâces spirituelles obtenues !
Gennazano est toujours un lieu de pèlerinage vénéré et très fréquenté, et beaucoup de pieux pèlerins même étrangers à l'Italie, si le temps le leur permet, tiennent à visiter ce sanctuaire Béni.
Les souverains Pontifes ont comblé d'indulgences la dévotion à "Notre-Dame du Bon Conseil", et Léon XIII a inséré dans les litanies de la Sainte Vierge le titre de "Mère du Bon Conseil".Cliquer
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Mame, 1950.
Notre Dame du Bon Conseil est particulièrement fêtée à Ajaccio en Corse, à Châteauroux en Berry et à Cuébris dans le comté de Nice.
Ô très glorieuse Vierge Marie, choisie par le Conseil éternel pour être la Mère du Verbe Incarné, Trésorière des Grâces Divines et Avocate des pécheurs, moi, le plus indigne de vos serviteurs, je recours à Vous, afin que Vous daigniez être mon guide et mon conseil dans cette vallée de larmes.
Obtenez-moi par le très précieux Sang de votre Divin Fils le Pardon de mes péchés, le Salut de mon âme et les moyens nécessaires pour l’acquérir.
Obtenez à la sainte Église le triomphe sur ses ennemis et la propagation du règne de Jésus Christ sur la terre.
Amen.
Obtenez-moi par le très précieux Sang de votre Divin Fils le Pardon de mes péchés, le Salut de mon âme et les moyens nécessaires pour l’acquérir.
Obtenez à la sainte Église le triomphe sur ses ennemis et la propagation du règne de Jésus Christ sur la terre.
Amen.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Vendredi 27 Avril 2018
Fête de Sainte Zita, Vierge, servante, Patronne de Lucques (1218-1278).
Fête de Sainte Zita, Vierge, servante, Patronne de Lucques (1218-1278).
Sainte Zita
Servante à Lucques (✝ 1278)
Une petite vendeuse de légumes qui s'en allait au marché de Lucques pour ses parents.
A dix-huit ans, elle fut placée dans une famille comme servante, et ne la quitta plus.
Pour ne pas déranger son service, elle se levait plus tôt afin d'aller entendre la sainte Messe, jeûnait pour donner aux pauvres une part de sa nourriture, supportait avec patience et sourire les jalousies des autres domestiques qui parfois même la dénonçaient avec calomnie.
Sa sainteté fut reconnue après sa mort tant étaient grandes les faveurs que le petit peuple obtenait en lui demandant son intercession.
Servante à Lucques (✝ 1278)
Une petite vendeuse de légumes qui s'en allait au marché de Lucques pour ses parents.
A dix-huit ans, elle fut placée dans une famille comme servante, et ne la quitta plus.
Pour ne pas déranger son service, elle se levait plus tôt afin d'aller entendre la sainte Messe, jeûnait pour donner aux pauvres une part de sa nourriture, supportait avec patience et sourire les jalousies des autres domestiques qui parfois même la dénonçaient avec calomnie.
Sa sainteté fut reconnue après sa mort tant étaient grandes les faveurs que le petit peuple obtenait en lui demandant son intercession.
À Lucques en Toscane, Sainte Zita, vierge.
Née de parents pauvres, dès l’âge de douze ans elle vendit des fruits dans les rues et à dix-huit ans elle entra comme domestique dans la riche famille des Fatinelli et demeura à leur service avec une patience admirable jusqu’à sa mort.
Martyrologe romain.
Née de parents pauvres, dès l’âge de douze ans elle vendit des fruits dans les rues et à dix-huit ans elle entra comme domestique dans la riche famille des Fatinelli et demeura à leur service avec une patience admirable jusqu’à sa mort.
Martyrologe romain.
Pour un approfondissement biographique :
Sainte Zita de Lucques
Sainte Zita de Lucques
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Samedi 28 Avril 2018
Fête de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, Prêtre et Fondateur de la Compagnie de Marie (les Pères Montfortains), des Frères de l’instruction Chrétienne de Saint Gabriel et des Filles de la Sagesse, Docteur de la médiation de Marie (1673-1716).
Fête de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, Prêtre et Fondateur de la Compagnie de Marie (les Pères Montfortains), des Frères de l’instruction Chrétienne de Saint Gabriel et des Filles de la Sagesse, Docteur de la médiation de Marie (1673-1716).
Saint Louis-Marie Grignion de Montfort
Fondateur des Montfortains et des Filles de la Sagesse (✝ 1716)
Aîné des dix-huit enfants d'un avocat breton, Louis naît à Montfort près de Rennes.
A 19 ans, il entre au séminaire Saint-Sulpice de Paris.
Prêtre en 1700, il devient aumônier de l'hôpital de Poitiers. Il partage la table des pauvres malades et regroupe les jeunes filles désireuses de servir les pauvres.
Parmi elles, Marie-Louise Trichet, fille d'un haut magistrat qui, lui, ne l'entend pas de cette oreille.
Les réformes de Louis-Marie indisposent la bourgeoisie de la ville qui le congédie de l'hôpital.
Mais les missions attirent Louis-Marie. Il se rend à Rome pour demander d'être envoyé au loin.
Le Pape l'envoie ... en France comme prédicateur des missions paroissiales. Là encore il déchaîne l'enthousiasme des uns et la colère des autres: "Monsieur de Montfort est fou." Entièrement voué à la Mère de Dieu, il écrit "l'Amour de la Sagesse éternelle" et surtout "le Traité de la vraie dévotion à Marie." Il mène les foules à Jésus par Marie.
Vient le temps des Fondations.
Les jeunes filles de l'hôpital de Poitiers deviennent l'œuvre des "Filles de la Sagesse". Il rêva aussi d'une petite compagnie de Prêtres pour les missions populaires: les Missionnaires de la "Compagnie de Marie" qui ne verront le jour qu'après sa mort.
Saint Montfort est reconnu aujourd'hui comme Fondateur de trois Congrégations Religieuses: les Pères Missionnaires Montfortains, appelés à l'origine "Compagnie de Marie", les Filles de la Sagesse et les Frères de saint Gabriel.
Disciples du Christ, dans l'esprit de Montfort, les Frères de Saint Gabriel.
Chronologie de la vie de saint Louis-Marie
"D’origine Bretonne, le Père de Montfort se consacrera à la prédication de missions rurales au travers des diocèses de l’Ouest de la France...
Son activité inlassable l’avait mis en conflit d’autorité avec plusieurs Évêques. Mais il trouva en celui de La Rochelle - Etienne de Champflour - un protecteur efficace.
Dès 1711, Montfort prêcha dans sa ville épiscopale trois missions: une pour les hommes, une pour les soldats et une pour les femmes...
Le saint dut fuir la ville à la suite d’une tentative d’empoisonnement contre sa personne. Montfort revint cependant prêcher en Aunis dès l’année suivante: à Thairé, Saint-Vivien, Esnandes et Courçon.
En 1714, il reviendra encore et ira même prêcher dans le diocèse de Saintes, à l’île d’Oléron.
Sa dernière mission aunisienne fut pour Taugon-La Ronde en mars 1715." (diocèse de La Rochelle Saintes - Saint Louis Grignon de Montfort 1673 - 1716)
Né en 1673 à Montfort-sur-Meu (Ille-et-Vilaine), il devint Prêtre à l'âge de vingt-sept ans. A la suite de saint Jean-Eudes, il fut Missionnaire en France, parcourant les diocèses de l'Ouest, Saint-Brieuc, Saint-Malo, Nantes, Poitiers, Luçon, Bayeux et Coutances.
Il fondait des écoles, plantait des Croix, se juchait dans les arbres pour prêcher à une assistance passionnée.
Clément VI le déclara missionnaire apostolique, ce qui n'empêcha pas certains Évêques - dont celui d'Avranches - de le repousser et même de lui interdire de Célébrer la Messe.
Il fut en revanche très bien accueilli à Villedieu-les Poêles, à Saint-Lô et dans tout le diocèse de Coutances.
Le Mesnil-Hermant conserve le souvenir de son passage. Vouant une immense piété à la Vierge Marie, il est considéré comme l'un des maîtres modernes de la théologie Mariale.
Fondateur des Sœurs de la Sagesse et des Prêtres de la Compagnie de Marie, il était à Saint-Laurent-sur-Sèvres en Vendée lorsqu'il fut terrassé par la maladie. Source: Liturgie des heures du diocèse de Coutances et Avranches 1993.
La première évangélisation fut l’œuvre de St Hilaire (+ 368), Évêque de Poitiers, et de St Philbert de Noirmoutier (+ 685), Fondateur de monastères. St Louis-Marie Grignion de Montfort (1673-1716) fut le missionnaire des campagnes et fonda une famille religieuse importante et diversifiée. (diocèse de Luçon en Vendée)
"On ne peut pas parler de l’histoire du diocèse sans évoquer la figure de Saint Louis-Marie Grignon de Montfort qui parcourut le diocèse pendant quatre années au tout début du 18e siècle et qui marqua profondément la Foi des fidèles.
Son souvenir reste attaché à l’édification du calvaire de Pont-Château. Son œuvre se perpétue aujourd’hui grâce aux nombreuses Congrégations issues de son apostolat présentes encore dans le diocèse (Frères de Saint Gabriel, les Pères Montfortains, les sœurs de la Sagesse…)." (Une histoire riche - Église catholique en Loire Atlantique)
Mémoire de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, Prêtre, qui annonça à travers l’Ouest de la France le mystère de la Sagesse éternelle, fonda l’Institut des Filles de la Sagesse et, pour les Prêtres, la Compagnie de Marie, prêcha et écrivit sur la Croix du Christ et la vraie dévotion à la Vierge Marie et conduisit des foules à la Pénitence. Il acheva sa pérégrination sur terre à Saint-Laurent-sur-Sèvre, en 1716.
Martyrologe romain
Sa fin montre sa simplicité et sa joie de vivre: mourant, il trouva la force de se redresser pour chanter un cantique de sa composition:
"Allons, mes bons amis,
Allons en paradis
Quoiqu'on gagne en ces lieux,
Le Paradis vaut mieux"...
Fondateur des Montfortains et des Filles de la Sagesse (✝ 1716)
Aîné des dix-huit enfants d'un avocat breton, Louis naît à Montfort près de Rennes.
A 19 ans, il entre au séminaire Saint-Sulpice de Paris.
Prêtre en 1700, il devient aumônier de l'hôpital de Poitiers. Il partage la table des pauvres malades et regroupe les jeunes filles désireuses de servir les pauvres.
Parmi elles, Marie-Louise Trichet, fille d'un haut magistrat qui, lui, ne l'entend pas de cette oreille.
Les réformes de Louis-Marie indisposent la bourgeoisie de la ville qui le congédie de l'hôpital.
Mais les missions attirent Louis-Marie. Il se rend à Rome pour demander d'être envoyé au loin.
Le Pape l'envoie ... en France comme prédicateur des missions paroissiales. Là encore il déchaîne l'enthousiasme des uns et la colère des autres: "Monsieur de Montfort est fou." Entièrement voué à la Mère de Dieu, il écrit "l'Amour de la Sagesse éternelle" et surtout "le Traité de la vraie dévotion à Marie." Il mène les foules à Jésus par Marie.
Vient le temps des Fondations.
Les jeunes filles de l'hôpital de Poitiers deviennent l'œuvre des "Filles de la Sagesse". Il rêva aussi d'une petite compagnie de Prêtres pour les missions populaires: les Missionnaires de la "Compagnie de Marie" qui ne verront le jour qu'après sa mort.
Saint Montfort est reconnu aujourd'hui comme Fondateur de trois Congrégations Religieuses: les Pères Missionnaires Montfortains, appelés à l'origine "Compagnie de Marie", les Filles de la Sagesse et les Frères de saint Gabriel.
Disciples du Christ, dans l'esprit de Montfort, les Frères de Saint Gabriel.
Chronologie de la vie de saint Louis-Marie
"D’origine Bretonne, le Père de Montfort se consacrera à la prédication de missions rurales au travers des diocèses de l’Ouest de la France...
Son activité inlassable l’avait mis en conflit d’autorité avec plusieurs Évêques. Mais il trouva en celui de La Rochelle - Etienne de Champflour - un protecteur efficace.
Dès 1711, Montfort prêcha dans sa ville épiscopale trois missions: une pour les hommes, une pour les soldats et une pour les femmes...
Le saint dut fuir la ville à la suite d’une tentative d’empoisonnement contre sa personne. Montfort revint cependant prêcher en Aunis dès l’année suivante: à Thairé, Saint-Vivien, Esnandes et Courçon.
En 1714, il reviendra encore et ira même prêcher dans le diocèse de Saintes, à l’île d’Oléron.
Sa dernière mission aunisienne fut pour Taugon-La Ronde en mars 1715." (diocèse de La Rochelle Saintes - Saint Louis Grignon de Montfort 1673 - 1716)
Né en 1673 à Montfort-sur-Meu (Ille-et-Vilaine), il devint Prêtre à l'âge de vingt-sept ans. A la suite de saint Jean-Eudes, il fut Missionnaire en France, parcourant les diocèses de l'Ouest, Saint-Brieuc, Saint-Malo, Nantes, Poitiers, Luçon, Bayeux et Coutances.
Il fondait des écoles, plantait des Croix, se juchait dans les arbres pour prêcher à une assistance passionnée.
Clément VI le déclara missionnaire apostolique, ce qui n'empêcha pas certains Évêques - dont celui d'Avranches - de le repousser et même de lui interdire de Célébrer la Messe.
Il fut en revanche très bien accueilli à Villedieu-les Poêles, à Saint-Lô et dans tout le diocèse de Coutances.
Le Mesnil-Hermant conserve le souvenir de son passage. Vouant une immense piété à la Vierge Marie, il est considéré comme l'un des maîtres modernes de la théologie Mariale.
Fondateur des Sœurs de la Sagesse et des Prêtres de la Compagnie de Marie, il était à Saint-Laurent-sur-Sèvres en Vendée lorsqu'il fut terrassé par la maladie. Source: Liturgie des heures du diocèse de Coutances et Avranches 1993.
La première évangélisation fut l’œuvre de St Hilaire (+ 368), Évêque de Poitiers, et de St Philbert de Noirmoutier (+ 685), Fondateur de monastères. St Louis-Marie Grignion de Montfort (1673-1716) fut le missionnaire des campagnes et fonda une famille religieuse importante et diversifiée. (diocèse de Luçon en Vendée)
"On ne peut pas parler de l’histoire du diocèse sans évoquer la figure de Saint Louis-Marie Grignon de Montfort qui parcourut le diocèse pendant quatre années au tout début du 18e siècle et qui marqua profondément la Foi des fidèles.
Son souvenir reste attaché à l’édification du calvaire de Pont-Château. Son œuvre se perpétue aujourd’hui grâce aux nombreuses Congrégations issues de son apostolat présentes encore dans le diocèse (Frères de Saint Gabriel, les Pères Montfortains, les sœurs de la Sagesse…)." (Une histoire riche - Église catholique en Loire Atlantique)
Mémoire de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, Prêtre, qui annonça à travers l’Ouest de la France le mystère de la Sagesse éternelle, fonda l’Institut des Filles de la Sagesse et, pour les Prêtres, la Compagnie de Marie, prêcha et écrivit sur la Croix du Christ et la vraie dévotion à la Vierge Marie et conduisit des foules à la Pénitence. Il acheva sa pérégrination sur terre à Saint-Laurent-sur-Sèvre, en 1716.
Martyrologe romain
Sa fin montre sa simplicité et sa joie de vivre: mourant, il trouva la force de se redresser pour chanter un cantique de sa composition:
"Allons, mes bons amis,
Allons en paradis
Quoiqu'on gagne en ces lieux,
Le Paradis vaut mieux"...
Pour un approfondissement biographique Famille Montfortaine
Œuvres complètes de St Louis Marie Grignon de Montfort.
La Consécration à Marie, de Louis-Marie Grignion de Montfort, est souvent prononcée par ceux qui souhaitent s'en remettre à la Vierge-Marie.
La voici :
« Je vous choisis, aujourd'hui, Ô Marie,
En présence de toute la Cour Céleste, pour ma Mère et ma Reine.
Je Vous livre et consacre, en toute soumission et amour,
Mon corps et mon âme, mes biens intérieurs et extérieurs,
Et la valeur même de mes bonnes actions passées, présentes et futures,
Vous laissant un entier et plein droit de disposer de moi
Et de tout ce qui m'appartient, sans exception,
Selon Votre bon plaisir, à la plus grande Gloire de Dieu,
Dans le temps et l'éternité ».
La voici :
« Je vous choisis, aujourd'hui, Ô Marie,
En présence de toute la Cour Céleste, pour ma Mère et ma Reine.
Je Vous livre et consacre, en toute soumission et amour,
Mon corps et mon âme, mes biens intérieurs et extérieurs,
Et la valeur même de mes bonnes actions passées, présentes et futures,
Vous laissant un entier et plein droit de disposer de moi
Et de tout ce qui m'appartient, sans exception,
Selon Votre bon plaisir, à la plus grande Gloire de Dieu,
Dans le temps et l'éternité ».
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
- Messages : 26371
Age : 70
Localisation : Vendée (Marie du 85)
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Dimanche 29 Avril 2018
Fête de Sainte Catherine de Sienne, vierge, tertiaire Dominicaine, Docteur de l'Église, Co-Patronne de l'Europe (1347-1380).
Fête de Sainte Catherine de Sienne, vierge, tertiaire Dominicaine, Docteur de l'Église, Co-Patronne de l'Europe (1347-1380).
Sainte Catherine de Sienne est Patronne de l'Europe avec les Saints Cyrille et Méthode, Saint Benoît, Sainte Brigitte de Suède, et Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix (Édith Stein).
Sainte Catherine de Sienne
Dominicaine, Docteur de l'Église (✝ 1380)
Catherine, benjamine d'une famille très nombreuse (24 frères et sœurs) entend très jeune l'appel à se consacrer à Dieu.
A seize ans, elle devient tertiaire Dominicaine, tout en vivant sa vie d'austérité et de prière au milieu de sa famille.
Elle fait vœu de virginité, mais le petit groupe des amis qui l'écoutent et la soutiennent (les Caterini) l'appelle "maman".
Ascèse et oraison la font vivre en étroite union avec le Christ, tout en se préoccupant des réalités de la vie. Elle vient en aide aux pauvres et aux malades de Sienne, elle écrit aux grands de son temps.
Son principal souci est l'unité de l'Église.
Sans complexe, elle écrit au Pape, alors en Avignon, une lettre brûlante où elle le presse de revenir à Rome. Elle ira même le chercher.
Lorsque la chrétienté occidentale sera divisée entre plusieurs papes, elle soutiendra Urbain VI et déploiera des trésors d'activité et de diplomatie pour rassembler l'Église autour de lui.
Elle prend aussi partie dans les luttes où s'affrontent les villes italiennes.
Elle, la recluse de Sienne, voyage inlassablement comme médiatrice dans le nord de l'Italie et le sud de la France.
Pourtant cette activité débordante n'est pas le tout de Sainte Catherine. Ce n'est que la face apparente d'une intense vie mystique, avec des extases durant lesquelles ses disciples, émerveillés, copient les prières qui s'échappent de ses lèvres.
Son "Dialogue", qui est aussi un des classiques de la langue italienne, retrace ces entretiens enflammés avec le Christ, qu'elle rejoignit à 33 ans, dans la vision béatifique.
Page qui a pour but de faire découvrir Sainte Catherine de Sienne, Vierge, Docteur de l’Église et Co-Patronne de l'Europe à ceux qui ne la connaîtraient pas encore. (abbaye Saint Benoît)
Elle a été proclamée Docteur de l'Église en 1970.
Elle est Co-Patronne de l'Europe: "Elle entra avec un regard sûr et des paroles de feu dans le vif des problèmes sociaux et politiques qui ont déchiré l'Europe de son époque." (Jean Paul II 1999)
La figure et la personnalité de Sainte Catherine de Sienne au cœur de la catéchèse du Pape le 24 Novembre 2010 à l'audience générale - Radio Vatican - Sainte Catherine de Sienne (1347 - 1380), déclarée Docteur de l'Église par Paul VI et Co-Patronne de l'Europe par Jean-Paul II.
Devenue tertiaire Dominicaine à seize ans, Catherine se consacra à la Prière, à la Pénitence et à la Charité, en particulier au service des malades.
Sa réputation de sainteté s'étant diffusée, a dit Benoît XVI, elle devint le conseiller spirituel d'une foule de personnes variées, puissants et artistes, gens du peuple et ecclésiastiques, "y compris Grégoire XI, qui résidait alors en Avignon, et qu'elle encouragea vivement à rentrer à Rome".
Catherine voyagea beaucoup pour encourager la réforme de l'Église et la paix des peuples, diffusant sa doctrine par son Dialogue de la divine Providence (ou Livre de la doctrine divine), ses lettres et une récollection de prières.
Catherine de Sienne fut une grande Mystique, dont on connaît la célèbre vision dans laquelle Marie la présenta à Jésus, et une autre où le Christ lui offrit une splendide bague en échange de son cœur.
Au centre de sa religiosité, a souligné le Saint-Père, "il y avait le christocentrisme qui caractérise toute vraie spiritualité.
Pour elle, le Christ était comme un époux... A l'exemple de Catherine, tout croyant doit s'unir au cœur de Jésus afin d'aimer Dieu et le prochain comme le Christ.
Laissons-nous donc convertir afin que notre cœur apprenne à aimer le Christ, dans la prière familière, dans la méditation de la Parole, dans les Sacrements et avant tout dans la Communion...
Autour de sa forte personnalité -a poursuivi Benoît XVI- une famille spirituelle s'est constituée, faite de personnes attirées par la grandeur morale de cette jeune femme...
Ils furent nombreux à considérer un privilège d'être guidés spirituellement par celle qu'ils appelaient maman...
Aujourd'hui encore, l'Église tire grand bénéfice de la maternité spirituelle de tant de femmes, consacrées et laïques, qui alimentent dans les âmes la pensée de Dieu, renforcent la Foi et élèvent le niveau de la vie Chrétienne".
La spiritualité de la Sainte de Sienne "se manifestait aussi par le don des larmes, signe d'une grande sensibilité et tendresse.
Nombre de Saints ont eu ce don, qui renouvelle l'émotion même de Jésus, pleurant sans se cacher devant le tombeau de l'ami Lazare et partageant la peine de Marthe et Marie...
Consciente des manquements des Prêtres, Catherine eut néanmoins toujours un grand respect pour qui dispense par les Sacrements et la prédication la force salvifique du Christ.
Elle invitait les Prêtres et le Pape, qu'elle appelait le doux Christ sur Terre, à être fidèles à leurs responsabilités, dans un constant Amour de l'Église...
Catherine de Sienne nous apprend encore aujourd'hui la science la plus sublime, qui est de connaître et d'aimer le Christ et son Église". (source: VIS 20101124 480)
Mémoire (en Europe Fête) de Sainte Catherine de Sienne, vierge et Docteur de l’Église. Admise parmi les Sœurs de la Pénitence de Saint-Dominique, elle s’appliqua à connaître Dieu en elle, à se connaître en Dieu et à reproduire l’image du Christ Crucifié.
Avec force et inlassablement, elle lutta pour poursuivre la paix, ramener dans sa ville l’Évêque de Rome et refaire l’unité de l’Église.
Elle mourut à Rome en 1380, laissant de précieux documents de très haute doctrine spirituelle.
Martyrologe romain.
Dominicaine, Docteur de l'Église (✝ 1380)
Catherine, benjamine d'une famille très nombreuse (24 frères et sœurs) entend très jeune l'appel à se consacrer à Dieu.
A seize ans, elle devient tertiaire Dominicaine, tout en vivant sa vie d'austérité et de prière au milieu de sa famille.
Elle fait vœu de virginité, mais le petit groupe des amis qui l'écoutent et la soutiennent (les Caterini) l'appelle "maman".
Ascèse et oraison la font vivre en étroite union avec le Christ, tout en se préoccupant des réalités de la vie. Elle vient en aide aux pauvres et aux malades de Sienne, elle écrit aux grands de son temps.
Son principal souci est l'unité de l'Église.
Sans complexe, elle écrit au Pape, alors en Avignon, une lettre brûlante où elle le presse de revenir à Rome. Elle ira même le chercher.
Lorsque la chrétienté occidentale sera divisée entre plusieurs papes, elle soutiendra Urbain VI et déploiera des trésors d'activité et de diplomatie pour rassembler l'Église autour de lui.
Elle prend aussi partie dans les luttes où s'affrontent les villes italiennes.
Elle, la recluse de Sienne, voyage inlassablement comme médiatrice dans le nord de l'Italie et le sud de la France.
Pourtant cette activité débordante n'est pas le tout de Sainte Catherine. Ce n'est que la face apparente d'une intense vie mystique, avec des extases durant lesquelles ses disciples, émerveillés, copient les prières qui s'échappent de ses lèvres.
Son "Dialogue", qui est aussi un des classiques de la langue italienne, retrace ces entretiens enflammés avec le Christ, qu'elle rejoignit à 33 ans, dans la vision béatifique.
Page qui a pour but de faire découvrir Sainte Catherine de Sienne, Vierge, Docteur de l’Église et Co-Patronne de l'Europe à ceux qui ne la connaîtraient pas encore. (abbaye Saint Benoît)
Elle a été proclamée Docteur de l'Église en 1970.
Elle est Co-Patronne de l'Europe: "Elle entra avec un regard sûr et des paroles de feu dans le vif des problèmes sociaux et politiques qui ont déchiré l'Europe de son époque." (Jean Paul II 1999)
La figure et la personnalité de Sainte Catherine de Sienne au cœur de la catéchèse du Pape le 24 Novembre 2010 à l'audience générale - Radio Vatican - Sainte Catherine de Sienne (1347 - 1380), déclarée Docteur de l'Église par Paul VI et Co-Patronne de l'Europe par Jean-Paul II.
Devenue tertiaire Dominicaine à seize ans, Catherine se consacra à la Prière, à la Pénitence et à la Charité, en particulier au service des malades.
Sa réputation de sainteté s'étant diffusée, a dit Benoît XVI, elle devint le conseiller spirituel d'une foule de personnes variées, puissants et artistes, gens du peuple et ecclésiastiques, "y compris Grégoire XI, qui résidait alors en Avignon, et qu'elle encouragea vivement à rentrer à Rome".
Catherine voyagea beaucoup pour encourager la réforme de l'Église et la paix des peuples, diffusant sa doctrine par son Dialogue de la divine Providence (ou Livre de la doctrine divine), ses lettres et une récollection de prières.
Catherine de Sienne fut une grande Mystique, dont on connaît la célèbre vision dans laquelle Marie la présenta à Jésus, et une autre où le Christ lui offrit une splendide bague en échange de son cœur.
Au centre de sa religiosité, a souligné le Saint-Père, "il y avait le christocentrisme qui caractérise toute vraie spiritualité.
Pour elle, le Christ était comme un époux... A l'exemple de Catherine, tout croyant doit s'unir au cœur de Jésus afin d'aimer Dieu et le prochain comme le Christ.
Laissons-nous donc convertir afin que notre cœur apprenne à aimer le Christ, dans la prière familière, dans la méditation de la Parole, dans les Sacrements et avant tout dans la Communion...
Autour de sa forte personnalité -a poursuivi Benoît XVI- une famille spirituelle s'est constituée, faite de personnes attirées par la grandeur morale de cette jeune femme...
Ils furent nombreux à considérer un privilège d'être guidés spirituellement par celle qu'ils appelaient maman...
Aujourd'hui encore, l'Église tire grand bénéfice de la maternité spirituelle de tant de femmes, consacrées et laïques, qui alimentent dans les âmes la pensée de Dieu, renforcent la Foi et élèvent le niveau de la vie Chrétienne".
La spiritualité de la Sainte de Sienne "se manifestait aussi par le don des larmes, signe d'une grande sensibilité et tendresse.
Nombre de Saints ont eu ce don, qui renouvelle l'émotion même de Jésus, pleurant sans se cacher devant le tombeau de l'ami Lazare et partageant la peine de Marthe et Marie...
Consciente des manquements des Prêtres, Catherine eut néanmoins toujours un grand respect pour qui dispense par les Sacrements et la prédication la force salvifique du Christ.
Elle invitait les Prêtres et le Pape, qu'elle appelait le doux Christ sur Terre, à être fidèles à leurs responsabilités, dans un constant Amour de l'Église...
Catherine de Sienne nous apprend encore aujourd'hui la science la plus sublime, qui est de connaître et d'aimer le Christ et son Église". (source: VIS 20101124 480)
Mémoire (en Europe Fête) de Sainte Catherine de Sienne, vierge et Docteur de l’Église. Admise parmi les Sœurs de la Pénitence de Saint-Dominique, elle s’appliqua à connaître Dieu en elle, à se connaître en Dieu et à reproduire l’image du Christ Crucifié.
Avec force et inlassablement, elle lutta pour poursuivre la paix, ramener dans sa ville l’Évêque de Rome et refaire l’unité de l’Église.
Elle mourut à Rome en 1380, laissant de précieux documents de très haute doctrine spirituelle.
Martyrologe romain.
Pour un approfondissement
Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape Benoît XVI :
Catherine de Sienne
Catherine de Sienne
Lecture
Ô Dieu éternel, ô Père compatissant et miséricordieux, ayez pitié de nous, faites-nous miséricorde : nous sommes aveugles, nous sommes sans lumière, moi surtout, pauvre misérable !
C’est pourquoi je fus toujours si cruelle à moi-même. Considérez les nécessités du monde et pourvoyez à ses besoins de ce même regard de compassion avec lequel vous nous avez créés, et avez fait toutes choses de rien.
Nous n’étions que néant, vous nous avez donné l’être. Illuminez donc cet être qui vous appartient.
Vous nous avez accordé, quand il était nécessaire, la lumière de vos Apôtres ; maintenant, aujourd’hui, n’avons-nous pas plus que jamais besoin de la lumière ?
Ressuscitez un Paul, et qu’il illumine tout l’univers.
Que votre miséricorde nous couvre comme un voile qui nous dérobe aux regards de votre Justice ; n’ayez ouvert sur nous que l’œil de votre Pitié ; enchaînez-nous vous- même dans les liens de la Charité, apaisez ainsi votre colère !
(Catherine de Sienne, Oraisons)
Prière
Seigneur, tu as enflammé de ton Amour Sainte Catherine de Sienne en lui faisant Contempler la Passion de Jésus et en l’appelant à servir l’Église ; par son intercession, accorde à ton peuple d’être uni au mystère du Christ, pour exulter dans la découverte de sa Gloire.
Lui qui règne.
Ô Dieu éternel, ô Père compatissant et miséricordieux, ayez pitié de nous, faites-nous miséricorde : nous sommes aveugles, nous sommes sans lumière, moi surtout, pauvre misérable !
C’est pourquoi je fus toujours si cruelle à moi-même. Considérez les nécessités du monde et pourvoyez à ses besoins de ce même regard de compassion avec lequel vous nous avez créés, et avez fait toutes choses de rien.
Nous n’étions que néant, vous nous avez donné l’être. Illuminez donc cet être qui vous appartient.
Vous nous avez accordé, quand il était nécessaire, la lumière de vos Apôtres ; maintenant, aujourd’hui, n’avons-nous pas plus que jamais besoin de la lumière ?
Ressuscitez un Paul, et qu’il illumine tout l’univers.
Que votre miséricorde nous couvre comme un voile qui nous dérobe aux regards de votre Justice ; n’ayez ouvert sur nous que l’œil de votre Pitié ; enchaînez-nous vous- même dans les liens de la Charité, apaisez ainsi votre colère !
(Catherine de Sienne, Oraisons)
Prière
Seigneur, tu as enflammé de ton Amour Sainte Catherine de Sienne en lui faisant Contempler la Passion de Jésus et en l’appelant à servir l’Église ; par son intercession, accorde à ton peuple d’être uni au mystère du Christ, pour exulter dans la découverte de sa Gloire.
Lui qui règne.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Lundi 30 Avril 2018
Fête de Saint Pie V, Pape (226 ème) de 1566 à 1572 (✝ 1572).
Fête de Saint Pie V, Pape (226 ème) de 1566 à 1572 (✝ 1572).
Saint Pie V
Pape (226 ème) de 1566 à 1572 (✝ 1572)
Pape, dominicain et grand inquisiteur.
Antonio Ghislieri était un petit berger gardant les moutons dans la campagne lombarde. La générosité d'un voisin l'enverra à l'école chez les Dominicains.
A 14 ans, il entre dans l'Ordre des Prêcheurs sous le nom de Michele. Toute sa vie, il sera fidèle à ses vœux religieux et gardera la pauvreté jusque dans les fastes pontificaux.
En 1560, il est nommé Grand Inquisiteur dans un diocèse très exposé à la prédication protestante.
Six ans plus tard, il sera Pape, grâce à l'opiniâtreté de Saint Charles Borromée, Archevêque de Milan qui sera d'ailleurs l'un de ses plus fidèles collaborateurs.
Pie V consacrera son pontificat à l'application de la Réforme Catholique définie au Concile de Trente, dans toute l'Église, avec une attention particulière pour les diocèses du Nouveau Monde.
Les Prêtres doivent donner l'exemple de la pureté des mœurs et du dévouement. Les laïcs doivent fréquenter les Sacrements et s'instruire dans la Foi.
Pour favoriser cette restauration de la piété, le Pape fait refondre le missel, achever et traduire en plusieurs langues nationales le catéchisme officiel.
Il lui faut aussi contrer la diffusion des thèses protestantes. Il encourage les théologiens, crée la Congrégation de l'Index pour protéger les fidèles contre les thèses hérétiques.
Il n'hésite pas à excommunier la reine d'Angleterre Élisabeth 1ère. Il appelle les princes Chrétiens à une croisade contre les Ottomans musulmans qui, un siècle plus tôt, avaient anéanti l'Empire Chrétien d'Orient.
La flotte turque, réputée invincible, sera écrasée à Lépante le 7 Octobre 1571. Il est le Pape dynamique de la réforme romaine qui marquera l'Église durant plusieurs siècles.
Mémoire de Saint Pie V, Pape, de l’Ordre des Prêcheurs. Placé sur la chaire de Pierre, il apporta une grande piété et une vigueur apostolique pour appliquer les décrets du Concile de Trente, restaurer le culte Divin, la doctrine Chrétienne et la discipline de l’Église, et veiller à la propagation de la Foi. Il s’endormit dans Le Seigneur le 1er Mai 1572.
Martyrologe romain
...que le zèle apostolique, la tension constante vers la sainteté, l'amour pour la Vierge, qui caractérisèrent l'existence de saint Pie V, soient pour tous un encouragement à vivre avec un engagement accru leur vocation Chrétienne...
(Message pour le Ve centenaire de la naissance de saint Pie V - Jean-Paul II, le 1er mai 2004).Cliquer
Pape (226 ème) de 1566 à 1572 (✝ 1572)
Pape, dominicain et grand inquisiteur.
Antonio Ghislieri était un petit berger gardant les moutons dans la campagne lombarde. La générosité d'un voisin l'enverra à l'école chez les Dominicains.
A 14 ans, il entre dans l'Ordre des Prêcheurs sous le nom de Michele. Toute sa vie, il sera fidèle à ses vœux religieux et gardera la pauvreté jusque dans les fastes pontificaux.
En 1560, il est nommé Grand Inquisiteur dans un diocèse très exposé à la prédication protestante.
Six ans plus tard, il sera Pape, grâce à l'opiniâtreté de Saint Charles Borromée, Archevêque de Milan qui sera d'ailleurs l'un de ses plus fidèles collaborateurs.
Pie V consacrera son pontificat à l'application de la Réforme Catholique définie au Concile de Trente, dans toute l'Église, avec une attention particulière pour les diocèses du Nouveau Monde.
Les Prêtres doivent donner l'exemple de la pureté des mœurs et du dévouement. Les laïcs doivent fréquenter les Sacrements et s'instruire dans la Foi.
Pour favoriser cette restauration de la piété, le Pape fait refondre le missel, achever et traduire en plusieurs langues nationales le catéchisme officiel.
Il lui faut aussi contrer la diffusion des thèses protestantes. Il encourage les théologiens, crée la Congrégation de l'Index pour protéger les fidèles contre les thèses hérétiques.
Il n'hésite pas à excommunier la reine d'Angleterre Élisabeth 1ère. Il appelle les princes Chrétiens à une croisade contre les Ottomans musulmans qui, un siècle plus tôt, avaient anéanti l'Empire Chrétien d'Orient.
La flotte turque, réputée invincible, sera écrasée à Lépante le 7 Octobre 1571. Il est le Pape dynamique de la réforme romaine qui marquera l'Église durant plusieurs siècles.
Mémoire de Saint Pie V, Pape, de l’Ordre des Prêcheurs. Placé sur la chaire de Pierre, il apporta une grande piété et une vigueur apostolique pour appliquer les décrets du Concile de Trente, restaurer le culte Divin, la doctrine Chrétienne et la discipline de l’Église, et veiller à la propagation de la Foi. Il s’endormit dans Le Seigneur le 1er Mai 1572.
Martyrologe romain
...que le zèle apostolique, la tension constante vers la sainteté, l'amour pour la Vierge, qui caractérisèrent l'existence de saint Pie V, soient pour tous un encouragement à vivre avec un engagement accru leur vocation Chrétienne...
(Message pour le Ve centenaire de la naissance de saint Pie V - Jean-Paul II, le 1er mai 2004).Cliquer
Messe en latin - Messe Tridentine - Messe de Saint Pie V.
Célébration de la Messe tridentine en latin selon le rite de Saint Pie V.
Le rite de Saint Pie V est le rite liturgique qui était en vigueur avant la réforme liturgique de 1969 qui a mis en œuvre les orientations du Concile Vatican II.
1. Historique de la Messe tridentine dite de Saint Pie V
Le Concile de Trente en 1563 a confié au Pape la révision du missel. Le Pape Pie V a promulgué cette révision en 1570. Puis, le rite de Saint Pie V a subi une série de révisions. Le Pape Pie XII, suite à la publication de son encyclique Mediator Dei en 1947 sur les principes de la liturgie, entama une révision plus profonde du Missel en 1956. Il fit une rénovation radicale des cérémonies de la Semaine Sainte. La dernière révision est le Missel romain de 1962.
2. Sens de la Messe tridentine de Saint Pie V
La liturgie de la messe de Saint Pie V exprime fortement le Sacrifice de la Croix. C’est le Saint Sacrifice. Elle insiste sur l’Adoration de la présence réelle. La Messe en latin est dite face au Tabernacle dans lequel Le Christ est présent et le Prêtre se situe entre les fidèles et l’autel. Le Prêtre et l’assistance sont tournés ensemble vers l’autel. Les gestes d’Adoration (génuflexion), la langue sacrée (Messe en latin), le mystère et le silence qui entourent la Consécration manifestent le caractère sacré de la Messe.
3. Rituel de la Messe en latin de Saint Pie V
Voici quelques caractéristiques de la Célébration de la Messe en latin de Saint Pie V.
La Messe comporte deux parties : 1.liturgie des catéchumènes 2. liturgie des fidèles, qui est le Saint Sacrifice, à partir de l’Offertoire. Dans la Messe de Paul VI, ce sont la liturgie de la Parole et la liturgie Eucharistique.
La cérémonie commence par les prières du Prêtre et des acolytes au bas de l’autel et la montée à l’autel. Elles ont été supprimées dans le rituel de Paul VI.
Les prières de l’offertoire - Elles montrent le caractère propitiatoire de l’offrande qui est faite Jésus Christ immolé pour nos fautes. Elles ont été modifiées dans le rituel de Paul VI.
Le canon - Il contient l’énumération des Saints de Rome (Lin, Clet, Clément,...). Il a été conservé comme première Prière Eucharistique dans la liturgie de Paul VI.
Le dernier Évangile - À la fin de la Messe, après l’Ite missa est, le Prêtre lit le prologue de l’Évangile de Saint Jean. Il été supprimée dans la liturgie de Paul VI.
Célébration de la Messe tridentine en latin selon le rite de Saint Pie V.
Le rite de Saint Pie V est le rite liturgique qui était en vigueur avant la réforme liturgique de 1969 qui a mis en œuvre les orientations du Concile Vatican II.
1. Historique de la Messe tridentine dite de Saint Pie V
Le Concile de Trente en 1563 a confié au Pape la révision du missel. Le Pape Pie V a promulgué cette révision en 1570. Puis, le rite de Saint Pie V a subi une série de révisions. Le Pape Pie XII, suite à la publication de son encyclique Mediator Dei en 1947 sur les principes de la liturgie, entama une révision plus profonde du Missel en 1956. Il fit une rénovation radicale des cérémonies de la Semaine Sainte. La dernière révision est le Missel romain de 1962.
2. Sens de la Messe tridentine de Saint Pie V
La liturgie de la messe de Saint Pie V exprime fortement le Sacrifice de la Croix. C’est le Saint Sacrifice. Elle insiste sur l’Adoration de la présence réelle. La Messe en latin est dite face au Tabernacle dans lequel Le Christ est présent et le Prêtre se situe entre les fidèles et l’autel. Le Prêtre et l’assistance sont tournés ensemble vers l’autel. Les gestes d’Adoration (génuflexion), la langue sacrée (Messe en latin), le mystère et le silence qui entourent la Consécration manifestent le caractère sacré de la Messe.
3. Rituel de la Messe en latin de Saint Pie V
Voici quelques caractéristiques de la Célébration de la Messe en latin de Saint Pie V.
La Messe comporte deux parties : 1.liturgie des catéchumènes 2. liturgie des fidèles, qui est le Saint Sacrifice, à partir de l’Offertoire. Dans la Messe de Paul VI, ce sont la liturgie de la Parole et la liturgie Eucharistique.
La cérémonie commence par les prières du Prêtre et des acolytes au bas de l’autel et la montée à l’autel. Elles ont été supprimées dans le rituel de Paul VI.
Les prières de l’offertoire - Elles montrent le caractère propitiatoire de l’offrande qui est faite Jésus Christ immolé pour nos fautes. Elles ont été modifiées dans le rituel de Paul VI.
Le canon - Il contient l’énumération des Saints de Rome (Lin, Clet, Clément,...). Il a été conservé comme première Prière Eucharistique dans la liturgie de Paul VI.
Le dernier Évangile - À la fin de la Messe, après l’Ite missa est, le Prêtre lit le prologue de l’Évangile de Saint Jean. Il été supprimée dans la liturgie de Paul VI.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Localisation : Vendée (Marie du 85)
Inscription : 12/01/2016
Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mardi 01 Mai 2018
Fête de Saint Joseph, Artisan, époux de la Vierge Marie (1er s.).
Fête de Saint Joseph, Artisan, époux de la Vierge Marie (1er s.).
Saint Joseph, Artisan
Époux de la Vierge Marie (1er s.)
Nous fêtons aujourd'hui, saint Joseph comme artisan et travailleur manuel.Cliquer
Charpentier de son métier, il coopéra par le travail de ses mains à l'œuvre créatrice et rédemptrice, tout en gagnant le pain de la Sainte Famille et, avec Marie, en éveillant à la vie des hommes l'Enfant que Dieu lui avait confié.Cliquer
Pie XII a institué en 1955 la Fête de Saint Joseph artisan, destinée à être célébrée le 1er Mai de chaque année.
Mémoire de Saint Joseph, travailleur. Le charpentier de Nazareth travailla pour subvenir aux besoins de Marie et de Jésus et initia le Fils de Dieu aux travaux des hommes.
C’est pour cela qu’il est le modèle et le protecteur des travailleurs Chrétiens qui le vénèrent en ce jour où, dans de nombreux pays du monde, on célèbre la Fête du travail.
Martyrologe romain.
Époux de la Vierge Marie (1er s.)
Nous fêtons aujourd'hui, saint Joseph comme artisan et travailleur manuel.Cliquer
Charpentier de son métier, il coopéra par le travail de ses mains à l'œuvre créatrice et rédemptrice, tout en gagnant le pain de la Sainte Famille et, avec Marie, en éveillant à la vie des hommes l'Enfant que Dieu lui avait confié.Cliquer
Pie XII a institué en 1955 la Fête de Saint Joseph artisan, destinée à être célébrée le 1er Mai de chaque année.
Mémoire de Saint Joseph, travailleur. Le charpentier de Nazareth travailla pour subvenir aux besoins de Marie et de Jésus et initia le Fils de Dieu aux travaux des hommes.
C’est pour cela qu’il est le modèle et le protecteur des travailleurs Chrétiens qui le vénèrent en ce jour où, dans de nombreux pays du monde, on célèbre la Fête du travail.
Martyrologe romain.
Prière de Saint Pie X au glorieux Saint Joseph modèle des travailleurs
Glorieux saint Joseph, modèle de tous ceux qui sont voués au travail, obtenez-moi la grâce de travailler en esprit de pénitence pour l'expiation de mes nombreux péchés ; de travailler en conscience, mettant le culte du devoir au-dessus de mes inclinations ; de travailler avec reconnaissance et joie, regardant comme un honneur d'employer et de développer par le travail les dons reçus de Dieu ; de travailler avec ordre, paix, modération et patience, sans jamais reculer devant la lassitude et les difficultés ; de travailler surtout avec pureté d'intention et avec détachement de moi-même ayant sans cesse devant les yeux la mort et le compte que je devrai rendre du temps perdu, des talents inutilisés, du bien omis et des vaines complaisances dans le succès, si funestes à l'œuvre de Dieu.
Tout pour Jésus, tout pour Marie, tout à votre imitation, patriarche saint Joseph ! Telle sera ma devise à la vie à la mort
Amen.
Glorieux saint Joseph, modèle de tous ceux qui sont voués au travail, obtenez-moi la grâce de travailler en esprit de pénitence pour l'expiation de mes nombreux péchés ; de travailler en conscience, mettant le culte du devoir au-dessus de mes inclinations ; de travailler avec reconnaissance et joie, regardant comme un honneur d'employer et de développer par le travail les dons reçus de Dieu ; de travailler avec ordre, paix, modération et patience, sans jamais reculer devant la lassitude et les difficultés ; de travailler surtout avec pureté d'intention et avec détachement de moi-même ayant sans cesse devant les yeux la mort et le compte que je devrai rendre du temps perdu, des talents inutilisés, du bien omis et des vaines complaisances dans le succès, si funestes à l'œuvre de Dieu.
Tout pour Jésus, tout pour Marie, tout à votre imitation, patriarche saint Joseph ! Telle sera ma devise à la vie à la mort
Amen.
Pie XII est sous placé sous la protection et l’intercession de Saint Joseph auprès du Seigneur, la phrase " tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église" rappelle en même temps que la présence de Saint Joseph (Patron de l’Église universelle) la protection du Ciel envers l’Église.
Prière à Saint Joseph du Pape Pie XII
PIE XII (1876-1958)
Pie XII institue en 1955 la Fête de Saint Joseph artisan, destinée à être célébrée le 1er Mai de chaque année.
Prière à Saint Joseph artisan composée et indulgenciée par Pie XII
Ô glorieux Patriarche Saint Joseph, humble et juste artisan de Nazareth, qui avez donné à tous les Chrétiens, mais spécialement à nous, l’exemple d’une vie parfaite dans le travail constant et dans l’admirable union à Marie et à Jésus, assistez-nous dans notre tâche quotidienne, afin que, nous aussi, artisans Catholiques, nous puissions trouver en elle le moyen efficace de glorifier Le Seigneur, de nous sanctifier et d’être utiles à la société dans laquelle nous vivons, idéals suprêmes de toutes nos actions.
Obtenez-nous du Seigneur, ô notre très aimé protecteur, humilité et simplicité de cœur, goût du travail et bienveillance envers ceux qui sont nos compagnons de labeur, conformité aux divines volontés dans les peines inévitables de cette vie et joie dans leur support, conscience de notre mission sociale particulière, et sentiment de notre responsabilité, esprit de discipline et de prière, docilité et respect à l’égard de nos supérieurs, fraternité envers les égaux, charité et indulgence pour nos subordonnés.
Soyez avec nous dans nos moments de prospérité, quand tout nous invite à goûter honnêtement les fruits de nos fatigues ; mais soutenez-nous dans les heures de tristesse, alors que le Ciel semble se fermer pour nous et que les instruments du travail eux-mêmes paraissent se rebeller dans nos mains.
Faites que, à votre exemple, nous tenions les yeux fixés sur notre Mère Marie, votre très douce épouse, qui, dans un coin de votre modeste atelier, filait silencieusement, laissant errer sur ses lèvres le plus gracieux sourire ; faites aussi que nous n’éloignions pas notre regard de Jésus, qui peinait à votre établi de menuisier, afin que nous puissions ainsi mener sur terre une vie pacifique et sainte, prélude de celle éternellement heureuse qui nous attend dans le Ciel, durant les siècles des siècles.
Ainsi soit-il.
Indulgence de trois années, en faveur des artisans qui, avec contrition et dévotion, réciteront la Prière.
(Documentation Catholique, 13 Avril 1958.)
Source
PIE XII (1876-1958)
Pie XII institue en 1955 la Fête de Saint Joseph artisan, destinée à être célébrée le 1er Mai de chaque année.
Prière à Saint Joseph artisan composée et indulgenciée par Pie XII
Ô glorieux Patriarche Saint Joseph, humble et juste artisan de Nazareth, qui avez donné à tous les Chrétiens, mais spécialement à nous, l’exemple d’une vie parfaite dans le travail constant et dans l’admirable union à Marie et à Jésus, assistez-nous dans notre tâche quotidienne, afin que, nous aussi, artisans Catholiques, nous puissions trouver en elle le moyen efficace de glorifier Le Seigneur, de nous sanctifier et d’être utiles à la société dans laquelle nous vivons, idéals suprêmes de toutes nos actions.
Obtenez-nous du Seigneur, ô notre très aimé protecteur, humilité et simplicité de cœur, goût du travail et bienveillance envers ceux qui sont nos compagnons de labeur, conformité aux divines volontés dans les peines inévitables de cette vie et joie dans leur support, conscience de notre mission sociale particulière, et sentiment de notre responsabilité, esprit de discipline et de prière, docilité et respect à l’égard de nos supérieurs, fraternité envers les égaux, charité et indulgence pour nos subordonnés.
Soyez avec nous dans nos moments de prospérité, quand tout nous invite à goûter honnêtement les fruits de nos fatigues ; mais soutenez-nous dans les heures de tristesse, alors que le Ciel semble se fermer pour nous et que les instruments du travail eux-mêmes paraissent se rebeller dans nos mains.
Faites que, à votre exemple, nous tenions les yeux fixés sur notre Mère Marie, votre très douce épouse, qui, dans un coin de votre modeste atelier, filait silencieusement, laissant errer sur ses lèvres le plus gracieux sourire ; faites aussi que nous n’éloignions pas notre regard de Jésus, qui peinait à votre établi de menuisier, afin que nous puissions ainsi mener sur terre une vie pacifique et sainte, prélude de celle éternellement heureuse qui nous attend dans le Ciel, durant les siècles des siècles.
Ainsi soit-il.
Indulgence de trois années, en faveur des artisans qui, avec contrition et dévotion, réciteront la Prière.
(Documentation Catholique, 13 Avril 1958.)
Source
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mercredi 02 Mai 2018
Fête de Saint Athanase, Évêque et Docteur de l'Église, Patriarche d'Alexandrie, Père de l'Église
Fête de Saint Athanase, Évêque et Docteur de l'Église, Patriarche d'Alexandrie, Père de l'Église
Portrait de Saint Athanase, cathédrale Saint-Marc du Caire.
Patriarche d'Alexandrie, Père de l'Eglise (✝ 373)
Les Églises d'Orient le fêtent aussi en janvier. Nul ne contribua davantage à la défaite de l'arianisme.
Il n'écrivit, ne souffrit, ne vécut que pour défendre la divinité du Christ.
Petit de taille, prodigieusement intelligent, nourri de culture grecque, il n'était encore que diacre lorsqu'il accompagna l'évêque d'Alexandrie au concile de Nicée en 325.
Il y contribua à la condamnation de son compatriote Arius et à la formulation des dogmes de l'Incarnation et de la Sainte Trinité.
Devenu lui-même évêque d'Alexandrie en 328, il fut, dès lors et pour toujours, en butte à la persécution des ariens, semi-ariens et anti-nicéens de tout genre qui pullulaient en Égypte et dans l'Église entière.
Athanase d'Alexandrie Ces ariens étaient soutenus par les empereurs qui rêvaient d'une formule plus souple que celle de Nicée, d'une solution de compromis susceptible de rallier tous les chrétiens et de rendre la paix à l'empire.
C'est ce qui explique que sur les quarante-cinq années de son épiscopat, saint Athanase en passa dix-sept en exil: deux années à Trèves, sept années à Rome, le reste dans les cavernes des déserts de l'Égypte.
Il fut même accusé d'avoir assassiné l'évêque Arsène d'Ypsélé.
Il ne dut la reconnaissance de son innocence qu'au fait qu'Arsène revint en plein jour et se montra vivant aux accusateurs de saint Athanase.
Son œuvre théologique est considérable.
- A découvrir: ses œuvres publiées aux éditions du Cerf.Cliquer
Mémoire de saint Athanase, évêque et docteur de l’Église.
Homme très éminent en sainteté et en doctrine, placé sur le siège d’Alexandrie, il défendit la foi orthodoxe avec une vigueur intrépide, depuis le temps de Constantin jusqu’à celui de Valens, contre les empereurs, les gouverneurs de province, contre un nombre infini d’évêques ariens, qui lui tendirent toutes sortes de pièges et le forcèrent plusieurs fois à l’exil ; enfin, après bien des combats et des triomphes qu’il remporta par sa patience, il rentra dans son Église et s’endormit dans la paix du Christ la quarante-neuvième année de son épiscopat, en 373.
Martyrologe romain
Athanase a été sans aucun doute l'un des Pères de l'Eglise antique les plus importants et les plus vénérés...
Nous avons de nombreux motifs de gratitude envers Athanase.
Sa vie, comme celle d'Antoine Cliqueret d'innombrables autres saints, nous montre que "celui qui va vers Dieu ne s'éloigne pas des hommes, mais qu'il se rend au contraire proche d'eux" (Saint Athanase - audience du 20 juin 2007 - Benoît XVI)Cliquer
Les Églises d'Orient le fêtent aussi en janvier. Nul ne contribua davantage à la défaite de l'arianisme.
Il n'écrivit, ne souffrit, ne vécut que pour défendre la divinité du Christ.
Petit de taille, prodigieusement intelligent, nourri de culture grecque, il n'était encore que diacre lorsqu'il accompagna l'évêque d'Alexandrie au concile de Nicée en 325.
Il y contribua à la condamnation de son compatriote Arius et à la formulation des dogmes de l'Incarnation et de la Sainte Trinité.
Devenu lui-même évêque d'Alexandrie en 328, il fut, dès lors et pour toujours, en butte à la persécution des ariens, semi-ariens et anti-nicéens de tout genre qui pullulaient en Égypte et dans l'Église entière.
Athanase d'Alexandrie Ces ariens étaient soutenus par les empereurs qui rêvaient d'une formule plus souple que celle de Nicée, d'une solution de compromis susceptible de rallier tous les chrétiens et de rendre la paix à l'empire.
C'est ce qui explique que sur les quarante-cinq années de son épiscopat, saint Athanase en passa dix-sept en exil: deux années à Trèves, sept années à Rome, le reste dans les cavernes des déserts de l'Égypte.
Il fut même accusé d'avoir assassiné l'évêque Arsène d'Ypsélé.
Il ne dut la reconnaissance de son innocence qu'au fait qu'Arsène revint en plein jour et se montra vivant aux accusateurs de saint Athanase.
Son œuvre théologique est considérable.
- A découvrir: ses œuvres publiées aux éditions du Cerf.Cliquer
Mémoire de saint Athanase, évêque et docteur de l’Église.
Homme très éminent en sainteté et en doctrine, placé sur le siège d’Alexandrie, il défendit la foi orthodoxe avec une vigueur intrépide, depuis le temps de Constantin jusqu’à celui de Valens, contre les empereurs, les gouverneurs de province, contre un nombre infini d’évêques ariens, qui lui tendirent toutes sortes de pièges et le forcèrent plusieurs fois à l’exil ; enfin, après bien des combats et des triomphes qu’il remporta par sa patience, il rentra dans son Église et s’endormit dans la paix du Christ la quarante-neuvième année de son épiscopat, en 373.
Martyrologe romain
Athanase a été sans aucun doute l'un des Pères de l'Eglise antique les plus importants et les plus vénérés...
Nous avons de nombreux motifs de gratitude envers Athanase.
Sa vie, comme celle d'Antoine Cliqueret d'innombrables autres saints, nous montre que "celui qui va vers Dieu ne s'éloigne pas des hommes, mais qu'il se rend au contraire proche d'eux" (Saint Athanase - audience du 20 juin 2007 - Benoît XVI)Cliquer
"Contre les païens"
Comment, puisque le corps est naturellement mortel, l'homme raisonne-t-il sur l'immortalité, et désire-t-il souvent la mort pour la vertu ?
Ou encore, comment, puisque le corps est éphémère, l'homme se représente-t-il les réalités éternelles au point de mépriser les choses présentes, et de tourner son désir vers les autres ?
Le corps ne saurait de lui-même raisonner ainsi sur lui-même, ni sur ce qui est extérieur à lui : il est mortel et éphémère ; il faut donc nécessairement qu'il y ait autre chose qui raisonne sur ce qui est opposé au corps et contraire à sa nature.
Qu'est cela encore une fois, sinon l'âme raisonnable et immortelle ?
Et elle n'est pas extérieure au corps, mais lui est intérieure — comme le musicien qui avec sa lyre fait entendre les meilleurs sons.
Comment encore, l'œil étant naturellement fait pour voir et l'oreille pour entendre, se détournent-ils de ceci et préfèrent-ils cela ?
Qu'est-ce qui détourne l'œil de voir ? Ou qui empêche l'oreille d'entendre, alors qu'elle est faite naturellement pour entendre ?
Et le goût, naturellement fait pour goûter, qu'est-ce qui souvent l'arrête dans son élan naturel ?
La main, naturellement faite pour agir, qui l'empêche de toucher tel objet ?
L'odorat, fait pour sentir les odeurs, qui le détourne de les percevoir ?
Qui agit ainsi à l'encontre des propriétés naturelles des corps ? Comment le corps se laisse-t-il détourner de sa nature, et conduire par les avis d'un autre, et diriger par un signe de lui ?
Tout cela montre que seule l'âme raisonnable mène le corps. Le corps n'est point fait pour se mouvoir lui-même, mais il se laisse conduire et mener par un autre, comme le cheval ne s'attelle pas lui-même, mais se laisse diriger par celui qui l'a maîtrisé.
Aussi y a-t-il des lois chez les hommes, pour leur faire faire le bien et éviter le mal ; mais les êtres sans raison ne peuvent ni raisonner ni discerner le mal, puisqu’ils sont étrangers à la rationalité et à la réflexion raisonnable.
Ainsi les hommes possèdent une âme raisonnable ; je pense l'avoir montré par ce qui vient d'être dit.
Que l'âme soit aussi immortelle, la doctrine de l'Église ne peut l'ignorer, pour trouver là un argument capable de réfuter l'idolâtrie.
On parviendra de plus près à cette notion, si l'on part de la connaissance du corps et de sa différence d'avec l'âme.
Si notre raisonnement a montré qu'elle est autre que le corps, et si le corps est naturellement mortel, il s'ensuit nécessairement que l'âme est immortelle, puisqu'elle est différente du corps.
De plus, si, comme nous l'avons montré, c'est l'âme qui meut le corps, sans être elle-même mue par d'autres, il s'ensuit que l'âme se meut elle-même, et qu'après que le corps a été mis en terre, elle se meut encore par elle-même.
Car ce n'est pas l'âme qui meurt, mais c'est quand elle se sépare de lui que meurt le corps. Si donc elle était mue par le corps, il s'ensuivrait que, le moteur s'éloignant, elle mourrait ; mais si c'est l'âme qui meut le corps, à plus forte raison elle se meut elle-même.
Et si elle se meut elle-même, nécessairement elle vit après la mort du corps.
Car le mouvement de l'âme n'est pas autre chose que sa vie, de même aussi que nous disions que le corps vit quand il est en mouvement, et que c'est la mort pour lui quand il cesse de se mouvoir.
On verra cela encore plus clairement à partir de l'activité de l'âme dans le corps. Quand l'âme est venue dans le corps et lui est enchaînée, elle n'est pas resserrée et mesurée par la petitesse du corps, mais bien souvent, alors que celui-ci est couché dans son lit, immobile, et comme endormi dans la mort, l'âme, selon sa propre vertu, est éveillée, et s'élève au-dessus de la nature du corps; comme si elle s'en allait loin de lui, bien que restant dans le corps, elle se représente et contemple des êtres supra-terrestres ; souvent même elle rencontre ceux qui sont au-dessus des corps terrestres, les saints et les anges, et s'en va vers eux, se confiant dans la pureté de l'esprit.
Comment donc, à plus forte raison, détachée du corps quand le voudra Dieu qui l'avait liée à lui, n'aura-t-elle pas une connaissance plus claire de l'immortalité ?
Si, quand elle était liée au corps, elle vivait une vie étrangère au corps, à plus forte raison, après la mort du corps, elle vivra et ne cessera de vivre, parce que Dieu l'a ainsi créée par son Verbe, Notre Seigneur Jésus-Christ.
C'est pourquoi elle pense et réfléchit aux choses immortelles et éternelles, puisqu'elle aussi est immortelle.
De même que, le corps étant mortel, ses sens contemplent des choses mortelles, ainsi l'âme qui contemple des réalités immortelles et raisonne sur elles, doit-elle nécessairement être immortelle et vivre éternellement.
Les pensées et considérations sur l'immortalité ne la quittent jamais, mais demeurent en elle comme un foyer qui assure l'immortalité.
C'est pourquoi elle a la pensée de la Contemplation de Dieu, et devient à elle-même sa propre voie ; ce n'est pas du dehors, mais d'elle-même qu'elle reçoit la connaissance et la compréhension du Verbe de Dieu.
Saint Athanase
Comment, puisque le corps est naturellement mortel, l'homme raisonne-t-il sur l'immortalité, et désire-t-il souvent la mort pour la vertu ?
Ou encore, comment, puisque le corps est éphémère, l'homme se représente-t-il les réalités éternelles au point de mépriser les choses présentes, et de tourner son désir vers les autres ?
Le corps ne saurait de lui-même raisonner ainsi sur lui-même, ni sur ce qui est extérieur à lui : il est mortel et éphémère ; il faut donc nécessairement qu'il y ait autre chose qui raisonne sur ce qui est opposé au corps et contraire à sa nature.
Qu'est cela encore une fois, sinon l'âme raisonnable et immortelle ?
Et elle n'est pas extérieure au corps, mais lui est intérieure — comme le musicien qui avec sa lyre fait entendre les meilleurs sons.
Comment encore, l'œil étant naturellement fait pour voir et l'oreille pour entendre, se détournent-ils de ceci et préfèrent-ils cela ?
Qu'est-ce qui détourne l'œil de voir ? Ou qui empêche l'oreille d'entendre, alors qu'elle est faite naturellement pour entendre ?
Et le goût, naturellement fait pour goûter, qu'est-ce qui souvent l'arrête dans son élan naturel ?
La main, naturellement faite pour agir, qui l'empêche de toucher tel objet ?
L'odorat, fait pour sentir les odeurs, qui le détourne de les percevoir ?
Qui agit ainsi à l'encontre des propriétés naturelles des corps ? Comment le corps se laisse-t-il détourner de sa nature, et conduire par les avis d'un autre, et diriger par un signe de lui ?
Tout cela montre que seule l'âme raisonnable mène le corps. Le corps n'est point fait pour se mouvoir lui-même, mais il se laisse conduire et mener par un autre, comme le cheval ne s'attelle pas lui-même, mais se laisse diriger par celui qui l'a maîtrisé.
Aussi y a-t-il des lois chez les hommes, pour leur faire faire le bien et éviter le mal ; mais les êtres sans raison ne peuvent ni raisonner ni discerner le mal, puisqu’ils sont étrangers à la rationalité et à la réflexion raisonnable.
Ainsi les hommes possèdent une âme raisonnable ; je pense l'avoir montré par ce qui vient d'être dit.
Que l'âme soit aussi immortelle, la doctrine de l'Église ne peut l'ignorer, pour trouver là un argument capable de réfuter l'idolâtrie.
On parviendra de plus près à cette notion, si l'on part de la connaissance du corps et de sa différence d'avec l'âme.
Si notre raisonnement a montré qu'elle est autre que le corps, et si le corps est naturellement mortel, il s'ensuit nécessairement que l'âme est immortelle, puisqu'elle est différente du corps.
De plus, si, comme nous l'avons montré, c'est l'âme qui meut le corps, sans être elle-même mue par d'autres, il s'ensuit que l'âme se meut elle-même, et qu'après que le corps a été mis en terre, elle se meut encore par elle-même.
Car ce n'est pas l'âme qui meurt, mais c'est quand elle se sépare de lui que meurt le corps. Si donc elle était mue par le corps, il s'ensuivrait que, le moteur s'éloignant, elle mourrait ; mais si c'est l'âme qui meut le corps, à plus forte raison elle se meut elle-même.
Et si elle se meut elle-même, nécessairement elle vit après la mort du corps.
Car le mouvement de l'âme n'est pas autre chose que sa vie, de même aussi que nous disions que le corps vit quand il est en mouvement, et que c'est la mort pour lui quand il cesse de se mouvoir.
On verra cela encore plus clairement à partir de l'activité de l'âme dans le corps. Quand l'âme est venue dans le corps et lui est enchaînée, elle n'est pas resserrée et mesurée par la petitesse du corps, mais bien souvent, alors que celui-ci est couché dans son lit, immobile, et comme endormi dans la mort, l'âme, selon sa propre vertu, est éveillée, et s'élève au-dessus de la nature du corps; comme si elle s'en allait loin de lui, bien que restant dans le corps, elle se représente et contemple des êtres supra-terrestres ; souvent même elle rencontre ceux qui sont au-dessus des corps terrestres, les saints et les anges, et s'en va vers eux, se confiant dans la pureté de l'esprit.
Comment donc, à plus forte raison, détachée du corps quand le voudra Dieu qui l'avait liée à lui, n'aura-t-elle pas une connaissance plus claire de l'immortalité ?
Si, quand elle était liée au corps, elle vivait une vie étrangère au corps, à plus forte raison, après la mort du corps, elle vivra et ne cessera de vivre, parce que Dieu l'a ainsi créée par son Verbe, Notre Seigneur Jésus-Christ.
C'est pourquoi elle pense et réfléchit aux choses immortelles et éternelles, puisqu'elle aussi est immortelle.
De même que, le corps étant mortel, ses sens contemplent des choses mortelles, ainsi l'âme qui contemple des réalités immortelles et raisonne sur elles, doit-elle nécessairement être immortelle et vivre éternellement.
Les pensées et considérations sur l'immortalité ne la quittent jamais, mais demeurent en elle comme un foyer qui assure l'immortalité.
C'est pourquoi elle a la pensée de la Contemplation de Dieu, et devient à elle-même sa propre voie ; ce n'est pas du dehors, mais d'elle-même qu'elle reçoit la connaissance et la compréhension du Verbe de Dieu.
Saint Athanase
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Jeudi 03 Mai 2018
Fête de Saint Jacques le Mineur, un des 12 apôtres du Christ (1er s.).
Fête de Saint Jacques le Mineur, un des 12 apôtres du Christ (1er s.).
Saint Jacques le Mineur
Un des douze apôtres du Christ (1er s.)
Et cousin de Jésus, fils d’Alphée, frère de JosephCliquer époux de la Vierge Marie. (Voir arbre généalogique sur fichier PDF joint :
arbre-genealogique-de-jesus.pdf arbre-genealogique-de-jesus.pdf)Cliquer
Pendant des siècles, Saint Philippe et Saint Jacques ont été fêtés au 1er mai, jour où leurs reliques furent transférées dans la Basilique romaine des douze apôtres.
Récemment, ils ont laissé leur place à l'humble saint Joseph pour réconforter les travailleurs.
Pas seulement ceux de notre Europe, mais tous les travailleurs obscurs, exploités et écrasés dans les ateliers d'Asie ou d'Amérique latine.
Philippe, le disciple qui veut voir et fait voir...
Jacques est moins connu. Les exégètes distinguent plusieurs Jacques autour du Seigneur. Jacques le Majeur, fils de Zébédée et frère de Jean.
Jacques le Mineur, fils d'Alphée et frère du Seigneur, de sa parenté et originaire de Nazareth.
Il aurait dirigé l'Église de Jérusalem et serait mort martyr vers 62. C'est lui que nous fêtons aujourd'hui.
Fête des Saints Philippe et Jacques, Apôtres. Philippe, né à Bethsaïde, disciple de Jean-Baptiste, comme Pierre et André, fut appelé par le Seigneur à le suivre.
Jacques, fils d’Alphée, considéré chez les Latins comme le même que le frère du Seigneur, surnommé le Juste, dirigea le premier l’Église de Jérusalem et, quand s’éleva le débat au sujet de la circoncision, se rangea à l’avis de Pierre de ne pas imposer le joug de la Loi juive aux disciples venant du monde païen; il couronna peu après son apostolat par le martyre.
Martyrologe romain.
Un des douze apôtres du Christ (1er s.)
Et cousin de Jésus, fils d’Alphée, frère de JosephCliquer époux de la Vierge Marie. (Voir arbre généalogique sur fichier PDF joint :
arbre-genealogique-de-jesus.pdf arbre-genealogique-de-jesus.pdf)Cliquer
Pendant des siècles, Saint Philippe et Saint Jacques ont été fêtés au 1er mai, jour où leurs reliques furent transférées dans la Basilique romaine des douze apôtres.
Récemment, ils ont laissé leur place à l'humble saint Joseph pour réconforter les travailleurs.
Pas seulement ceux de notre Europe, mais tous les travailleurs obscurs, exploités et écrasés dans les ateliers d'Asie ou d'Amérique latine.
Philippe, le disciple qui veut voir et fait voir...
Jacques est moins connu. Les exégètes distinguent plusieurs Jacques autour du Seigneur. Jacques le Majeur, fils de Zébédée et frère de Jean.
Jacques le Mineur, fils d'Alphée et frère du Seigneur, de sa parenté et originaire de Nazareth.
Il aurait dirigé l'Église de Jérusalem et serait mort martyr vers 62. C'est lui que nous fêtons aujourd'hui.
Fête des Saints Philippe et Jacques, Apôtres. Philippe, né à Bethsaïde, disciple de Jean-Baptiste, comme Pierre et André, fut appelé par le Seigneur à le suivre.
Jacques, fils d’Alphée, considéré chez les Latins comme le même que le frère du Seigneur, surnommé le Juste, dirigea le premier l’Église de Jérusalem et, quand s’éleva le débat au sujet de la circoncision, se rangea à l’avis de Pierre de ne pas imposer le joug de la Loi juive aux disciples venant du monde païen; il couronna peu après son apostolat par le martyre.
Martyrologe romain.
Dans la Légende Dorée de Jacques de Voragine
SAINT JACQUES, APÔTRE (LE MINEUR)
SAINT JACQUES, APÔTRE (LE MINEUR)
Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape Benoît XVI :
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Samedi 05 Mai 2018
Fête du Bienheureux Nunzio Sulprizio, orphelin, « le petit Saint boiteux » (1817-1836).
Fête du Bienheureux Nunzio Sulprizio, orphelin, « le petit Saint boiteux » (1817-1836).
Orphelin très tôt, il fut recueilli par son oncle qui ne se privait pas de le battre. Ouvrier à Naples, il portait les traces d'une ancienne plaie à la jambe, causée par ces traitements.
"Le petit Saint boiteux" comme l'appelaient ses camarades de travail, était patient et plein de douceur, humble et fidèle à la Prière.
Avec toute la dignité de sa Foi à l'égard de ses frères aimés par Dieu, en Jésus-Christ, il partageait la peine et les difficultés des travailleurs pauvres de son temps. Il meurt à 19 ans laissant au monde ouvrier son message de Foi et de Charité.
À Naples, en 1836, le Bienheureux Nunzio Sulprizio. Orphelin, la jambe gangrenée, le corps épuisé, il supporta tout d’un cœur tranquille et joyeux, assistant les autres malades, consolant grandement ses compagnons de douleur et, dans sa pauvreté, soulageant de toutes les manières la misère des pauvres. Il mourut à l’âge de dix-neuf ans.
Martyrologe romain.
"Le petit Saint boiteux" comme l'appelaient ses camarades de travail, était patient et plein de douceur, humble et fidèle à la Prière.
Avec toute la dignité de sa Foi à l'égard de ses frères aimés par Dieu, en Jésus-Christ, il partageait la peine et les difficultés des travailleurs pauvres de son temps. Il meurt à 19 ans laissant au monde ouvrier son message de Foi et de Charité.
À Naples, en 1836, le Bienheureux Nunzio Sulprizio. Orphelin, la jambe gangrenée, le corps épuisé, il supporta tout d’un cœur tranquille et joyeux, assistant les autres malades, consolant grandement ses compagnons de douleur et, dans sa pauvreté, soulageant de toutes les manières la misère des pauvres. Il mourut à l’âge de dix-neuf ans.
Martyrologe romain.
Un jeune homme, exploité comme un esclave, doux comme Son Seigneur !
Domenico Sulprizio était un pauvre cordonnier de Pescosansonesco (Pescara, Italie) marié à Domenica Rosa Luciani.
Un fils leur est né le 13 Avril 1817. A son Baptême, l’enfant reçut le nom de Nunzio en l’honneur de l’Annonciation de la Bienheureuse Vierge Marie.
Pauvres comme ils étaient, ils éveillèrent en leur jeune enfant, dès son jeune âge, la conscience de la discipline et de la piété.
Il fut confirmé à l’âge de 3 ans. La première d’une succession de tragédie survint en 1820. Nunzio avait à peine trois ans quand son père mourut, laissant sa mère dans la misère.
La famille perdit alors toute source de revenues.
Contrainte par cette situation, Domenica décida d’épouser un certain Giacomo De Fabiis de la ville voisine de Corvara.
Le beau-père de Nunzio se montra un homme sévère. Il avait peu d’affection pour l’enfant et le frappait facilement de ses mains pour la moindre bêtise.
Ces humiliations eurent pour conséquence un certain degré de timidité chez l’enfant. A l’âge de six ans, un enfant devient particulièrement sensible à tout ce qui lui arrive
Or c’est à cette époque de sa vie, en 1823, que Domenica mourut, laissant Nunzio complètement orphelin.
Le peu sympathique beau-père n’était certainement pas l’idéal du père adoptif. Pour cette raison, Anna Rosario Luciani, grand-mère de Nunzio, prit volontiers la responsabilité de la garde de l’enfant.
C’était une femme très pieuse et Chrétienne exemplaire. Elle inculqua dans l’enfant un sens plus profond de révérence envers Dieu.
Par son exemple, elle fit grandir dans l’enfant le désir de conduire une vie droite.
Analysant les réactions de Nunzio aux épreuves qu’il allait subir dans sa vie, il devient clair que sa grand-mère eut sur lui une influence très puissante.
En 1826, nouvelle tragédie. Anna Rosario mourut, mais non sans avoir eut un impact profond dans la vie de son petit-fils.
Nunzio, âgé alors de neuf ans, fut orphelin pour la troisième fois.
Un de ses oncles maternels le prit sous sa garde, et allait se servir de lui. Domenico Luciani était une personne “rude”, “extrêmement colérique”, “alcoolique”, “brutale”, “grossière”, et “cruelle”. Nunzio, par contraste, était gentil, serein et obéissant.
L’affrontement était inévitable. Domenico Luciani était forgeron. Il n’avait pas l’intention d’envoyer l’enfant à l’école ni de lui donner une quelconque instruction de la Foi, il avait besoin d’un ouvrier dans sa forge.
Nunzio devint donc un apprenti. La relation entre eux devint rapidement non pas celle d’un oncle et de son neveu, mais celle d’un employeur et son employé.
A cette époque, les propriétaires d’entreprise collectaient des orphelins et des enfants de familles pauvres et utilisaient leur service en échange, simplement, de leur nourriture et logement.
Cette pratique était universellement acceptée et tolérée. Hébergé par son oncle, Nunzio se devait de le récompenser par son travail.
Il fut contraint de travailler au-delà des forces de son âge. Au travail plus de 12 heures par jour, de la nuit à la nuit, il était envoyé, également, porter de l’huile à des clients lointains.
Domenico n’avait aucune considération pour le temps. Que ce soit l’été étouffant ou les hivers gelés de la montagne, son neveu se devait de parcourir les distances.
Cela dura six ans, sans que Nunzio ne reçoive aucun salaire. Les conditions de travail aussi étaient immorales.
En dépit du travail épuisant, Nunzio recevait une nourriture misérable. Il y eut des occasions où l’enfant, épuisé de fatigue et de faim, demandait de l’aide aux voisins.
S’il était malade il ne recevait aucun soin, mais était contraint de continuer le travail. Amaigri, l’enfant s’évanouissait mais l’oncle n’en tenait aucun compte.
Le développement physique de l’enfant fut perturbé. L’oncle était coléreux. L’enfant subissait donc ses furies, recevant toutes sortes de projectiles, barres de fer ou marteaux.
Il fut parfois projeté à terre et frappé sans ménagement. D’autres hommes travaillaient à la forge.
Eux aussi le traitèrent avec cruauté. Conscients de la sensibilité de l’enfant, ils s’amusaient à blasphémer devant lui. Le pauvre enfant s’enfuyait en se bouchant les oreilles.
A côté de l’humiliation constante de la part des gens avec lesquels il vivait, il subissait aussi l’impudence d’autres personnes.
Il alla un fois laver ses plaies à une fontaine. Une femme y lavait son linge. Voyant que l’eau était salie par l’enfant, elle lui jeta une pierre pour le faire fuir.
Nunzio s’enfuit immédiatement, chantant un cantique à la Vierge Marie.
Comment en effet réagissait-il à tous ses abus ? En dépit de la cruauté de son oncle, Nunzio ne questionna jamais son autorité.
Il fit tout ce qu’il put pour travailler et lui plaire, évitant tout ce qui pourrait provoquer sa colère.
Personne ne peut se souvenir d’une plainte de Nunzio contre ce qu’il endurait. Il acceptait tout avec une incroyable « résignation héroïque”.
N’avait-il donc aucune estime de soi ?
Son attitude était sans doute étonnante, mais il vivait dans un autre monde, dans une spiritualité tout à fait unique.
La succession des trois deuils fit de lui un enfant raide. Il apprit à tout accepter des adultes. Il prit la souffrance dans la lumière de la Foi.
Comme il ne pouvait se rendre à l’église, il prenait le temps de la dévotion de la Prière et de la Communion avec Dieu.
Il refusa l’influence de gens moins vertueux que lui car il garda toujours à l’esprit les conseils de sa grand-mère.
Il résuma lui-même sa spiritualité : “souffrir est peu de chose, tant que je suis assuré de mon Salut.”
Sa longanimité était ainsi enracinée dans une expérience de Foi. Il ne perdit jamais sa douceur et sa sérénité.
Il préserva les enseignements de ses parents en dépit d’une formation religieuse adéquate après leur mort.
Il persévéra dans la vie droite dans une forge où ne vivaient que des personnes grossières.
Sa préoccupation constante était : “Je veux devenir un saint, un grand saint en peu de temps.”
Le manque de nourriture eu un effet pervers sur son corps. Une plaie sur son pied gauche, à cause d’un marteau jeté sur lui, se développa en gangrène et ulcère.
A cause de cela, il ne pouvait plus travailler proprement et accomplir ses tâches.
Mais Domenico le faisait rester debout toute la journée. Il en arriva même à l’attacher aux chaînes du soufflet et lui commanda de continuer à travailler.
Mais il devint clair que l’enfant était trop malade pour travailler. Domenico lui permit enfin de recevoir un traitement médical approprié dans une ville voisine, spéculant que ce neveu « inutile » ne reviendrait plus.
En 1831, Nunzio fut admis à l’hôpital S. Salvatore of L’Aquila. Il put respirer un peu. Mais la blessure, cependant, ne recevait aucun traitement.
Nunzio demeura à l’hôpital trois mois, attendant des soins, puis il fut renvoyé pour manque de place.
Domenico n’était pas content de le revoir à la forge. Et en dépit de la faiblesse de son neveu, Il le remit au travail.
La situation devenait pour Nunzio un véritable calvaire. Mais il ne se plaint jamais.
Francesco Sulprizio, aussi un oncle Nunzio, était caporal dans le premier régiment de l’armée des Bourbons à Naples.
En 1832, Il vint à la forge de Domenico Luciani et demanda que Nunzio lui soit confié, car il avait entendu parler du traitement cruel enduré par son neveu.
Il voulait y mettre fin.
Le forgeron fut plus qu’heureux de le lui donner. Après tout, c’était un travailleur inutile et il n’avait guère besoin d’un handicapé. Ainsi, après six ans d’abus, Nunzio fut en mesure de quitter la forge de Domenico Luciani.
Avec un oncle plus compréhensif, il partit pour Naples. Plus tard, il se dit qu’il n’avait pas révéré suffisamment son oncle.
La vision de l’enfant maigrelet marchant avec des béquilles affecta profondément Francesco. Il savait que l’enfant avait besoin d’attention médicale immédiate.
Il le présenta à son officier supérieur, le Colonel Felice Worchinger.
Francesco lui raconta le traitement inhumain que l’enfant avait enduré avec sérénité si longtemps que le colonel, un homme pieux et charitable, fut lui aussi ému de ce qu’il entendit et vit.
Il se déclara volontaire pour soigner le garçon. Immédiatement, Nunzio fut emmené à l’Hôpital Santa Maria del Popolo, pour les incurable.
Déjà des caries avaient attaqué ses os. En dépit des douleurs, Nunzio ne gémit jamais. C’est à l'hôpital que ses vertus furent reconnues des gens.
Les infirmiers, les médecins et les autres patients finirent par entendre parler de la cruauté supportée par l’enfant de façon héroïque.
Sa réputation fit aussi apprécier sa présence chaleureuse et joyeuse, sautant de son lit sur ses béquilles pour porter des encouragements et de la consolation par ses paroles ; il trouvait même le temps d’enseigner le catéchisme à des malades plus jeunes que lui. Il eut finalement la joie de faire sa première communion à l’hôpital à l’âge de quinze ans.
Alors sa spiritualité s’enracina profondément dans l’Eucharistie et la dévotion à la Vierge Marie.
Il se donna davantage à la Prière. Ceux qui vivaient près de lui attestent que la nuit, Nunzio était constamment au pied de son lit, absorbé dans la Prière.
Le Colonel en vint à l’aimer comme son fils. « Comment pourrais-je me plaindre des épreuves que le Seigneur me donne quand je vois l’héroïque courage avec lequel Nunzio porte son mal ?
Comment puis-je retarder le moment de partager mon abondance avec les pauvres lorsque lui, qui est sans doute le plus pauvre de tous, refuse ce qu’on lui offre et le donne à d’autres, disant simplement : « Quoi, est-ce que celui qui appartient à Dieu ne devrait pas, lui aussi, recevoir ? »
Dans l’espoir de lui trouver la guérison, le colonel l’envoyait souvent aux eaux thermales de Casamicciola.
En Avril 1834, le colonel Worchinger décida d’emmener Nunzio avec lui à Maschio Angioino, le Castel Nuovo de Naples.
C’était un ancien palais, utilisé par la suite comme caserne. L’officier espérait que le jeune homme serait mieux soigné.
Mais les résidents de l’hôpital Santa Maria del Popolo furent consternés. Ils n’avaient reçu auparavant tant de consolation ni vibré à une telle sainteté. Il sembla un moment que la santé de Nunzio s’améliorait.
Il fit part de son désir d’entrer au Séminaire, et le Colonel voulut lui trouver un professeur de latin. Mais son état se compliqua.
À l’automne 1835, les médecins recommandèrent l’amputation de la jambe infectée. On ne put guère le faire tant la santé se détériorait.
Mais Nunzio continuait de vivre avec le Seigneur, en dépit de sa maladie extrême, il prit sur lui des actes de mortification.
Il ne se plaignait pas quand les serviteurs de son bienfaiteur, par envie, le négligeaient. Il écrivit une règle de vie à laquelle il adhéra fidèlement.
En 1836, son état empire. En mai, tout espoir de guérison disparut. Sur son lit de mort, Nunzio gardait continuellement son regard sur une peinture à l’huile de la Vierge Marie, accroché au mur.
Quelques instants avant d’expirer, il s’exclama: “La Vierge Marie: Regarde comme elle est belle. C’était le 5 Mai 1836.
“Il n’est ni juste ni humain de broyer des hommes par un travail excessif qui stupéfie leurs esprits et exhausse leurs corps.
Les forces de l’homme, comme sa nature humaine sont limitées et ne peuvent pas excéder certaines limites.
Le travail qui est adapté à l’homme fort ne peut pas être requis d’une femme ou d’un enfant. Pour ce qui regarde les enfants, un grand soin devrait être apporté pour ne pas les placer dans des usines ou des entreprises jusqu’à ce que leur esprit et leur corps se soient suffisamment développés.” (Léon XIII, Encyclique sur la condition des classes laborieuses, Rerum Novarum n. 33)
Il n’existe qu’une lettre écrite par Nunzio. Elle est adressée à son oncle, Domenico Luciani, quelques mois avant sa mort.
Nunzio s’adresse à son oncle avec le plus grand respect et avec tendresse. Comment a-t-il pu faire cela ? L’homme auquel il écrivit était le même forgeron aigri dont la rudesse lui avait causé une misère permanente et finalement la mort.
Pourquoi Nunzio ne parla-t-il pas de son amertume, de son ressentiment et de sa colère ?
C’est simple, il n’en avait pas.
Nunzio sera une énigme pour tous jusqu’au moment où nous comprenons, que, à la différence avec nous, il n’y avait dans l’apprenti meurtri aucune trace de haine, seulement de l’Amour.
Mais, par sa patience, sa douceur joyeuse, sa présence aux autres, il était un exemple en butte aux moqueries des enfants ou des serviteurs. Lui, sert et console les autres avec Amour. On l’appelait « le petit Saint boiteux ».
Domenico Sulprizio était un pauvre cordonnier de Pescosansonesco (Pescara, Italie) marié à Domenica Rosa Luciani.
Un fils leur est né le 13 Avril 1817. A son Baptême, l’enfant reçut le nom de Nunzio en l’honneur de l’Annonciation de la Bienheureuse Vierge Marie.
Pauvres comme ils étaient, ils éveillèrent en leur jeune enfant, dès son jeune âge, la conscience de la discipline et de la piété.
Il fut confirmé à l’âge de 3 ans. La première d’une succession de tragédie survint en 1820. Nunzio avait à peine trois ans quand son père mourut, laissant sa mère dans la misère.
La famille perdit alors toute source de revenues.
Contrainte par cette situation, Domenica décida d’épouser un certain Giacomo De Fabiis de la ville voisine de Corvara.
Le beau-père de Nunzio se montra un homme sévère. Il avait peu d’affection pour l’enfant et le frappait facilement de ses mains pour la moindre bêtise.
Ces humiliations eurent pour conséquence un certain degré de timidité chez l’enfant. A l’âge de six ans, un enfant devient particulièrement sensible à tout ce qui lui arrive
Or c’est à cette époque de sa vie, en 1823, que Domenica mourut, laissant Nunzio complètement orphelin.
Le peu sympathique beau-père n’était certainement pas l’idéal du père adoptif. Pour cette raison, Anna Rosario Luciani, grand-mère de Nunzio, prit volontiers la responsabilité de la garde de l’enfant.
C’était une femme très pieuse et Chrétienne exemplaire. Elle inculqua dans l’enfant un sens plus profond de révérence envers Dieu.
Par son exemple, elle fit grandir dans l’enfant le désir de conduire une vie droite.
Analysant les réactions de Nunzio aux épreuves qu’il allait subir dans sa vie, il devient clair que sa grand-mère eut sur lui une influence très puissante.
En 1826, nouvelle tragédie. Anna Rosario mourut, mais non sans avoir eut un impact profond dans la vie de son petit-fils.
Nunzio, âgé alors de neuf ans, fut orphelin pour la troisième fois.
Un de ses oncles maternels le prit sous sa garde, et allait se servir de lui. Domenico Luciani était une personne “rude”, “extrêmement colérique”, “alcoolique”, “brutale”, “grossière”, et “cruelle”. Nunzio, par contraste, était gentil, serein et obéissant.
L’affrontement était inévitable. Domenico Luciani était forgeron. Il n’avait pas l’intention d’envoyer l’enfant à l’école ni de lui donner une quelconque instruction de la Foi, il avait besoin d’un ouvrier dans sa forge.
Nunzio devint donc un apprenti. La relation entre eux devint rapidement non pas celle d’un oncle et de son neveu, mais celle d’un employeur et son employé.
A cette époque, les propriétaires d’entreprise collectaient des orphelins et des enfants de familles pauvres et utilisaient leur service en échange, simplement, de leur nourriture et logement.
Cette pratique était universellement acceptée et tolérée. Hébergé par son oncle, Nunzio se devait de le récompenser par son travail.
Il fut contraint de travailler au-delà des forces de son âge. Au travail plus de 12 heures par jour, de la nuit à la nuit, il était envoyé, également, porter de l’huile à des clients lointains.
Domenico n’avait aucune considération pour le temps. Que ce soit l’été étouffant ou les hivers gelés de la montagne, son neveu se devait de parcourir les distances.
Cela dura six ans, sans que Nunzio ne reçoive aucun salaire. Les conditions de travail aussi étaient immorales.
En dépit du travail épuisant, Nunzio recevait une nourriture misérable. Il y eut des occasions où l’enfant, épuisé de fatigue et de faim, demandait de l’aide aux voisins.
S’il était malade il ne recevait aucun soin, mais était contraint de continuer le travail. Amaigri, l’enfant s’évanouissait mais l’oncle n’en tenait aucun compte.
Le développement physique de l’enfant fut perturbé. L’oncle était coléreux. L’enfant subissait donc ses furies, recevant toutes sortes de projectiles, barres de fer ou marteaux.
Il fut parfois projeté à terre et frappé sans ménagement. D’autres hommes travaillaient à la forge.
Eux aussi le traitèrent avec cruauté. Conscients de la sensibilité de l’enfant, ils s’amusaient à blasphémer devant lui. Le pauvre enfant s’enfuyait en se bouchant les oreilles.
A côté de l’humiliation constante de la part des gens avec lesquels il vivait, il subissait aussi l’impudence d’autres personnes.
Il alla un fois laver ses plaies à une fontaine. Une femme y lavait son linge. Voyant que l’eau était salie par l’enfant, elle lui jeta une pierre pour le faire fuir.
Nunzio s’enfuit immédiatement, chantant un cantique à la Vierge Marie.
Comment en effet réagissait-il à tous ses abus ? En dépit de la cruauté de son oncle, Nunzio ne questionna jamais son autorité.
Il fit tout ce qu’il put pour travailler et lui plaire, évitant tout ce qui pourrait provoquer sa colère.
Personne ne peut se souvenir d’une plainte de Nunzio contre ce qu’il endurait. Il acceptait tout avec une incroyable « résignation héroïque”.
N’avait-il donc aucune estime de soi ?
Son attitude était sans doute étonnante, mais il vivait dans un autre monde, dans une spiritualité tout à fait unique.
La succession des trois deuils fit de lui un enfant raide. Il apprit à tout accepter des adultes. Il prit la souffrance dans la lumière de la Foi.
Comme il ne pouvait se rendre à l’église, il prenait le temps de la dévotion de la Prière et de la Communion avec Dieu.
Il refusa l’influence de gens moins vertueux que lui car il garda toujours à l’esprit les conseils de sa grand-mère.
Il résuma lui-même sa spiritualité : “souffrir est peu de chose, tant que je suis assuré de mon Salut.”
Sa longanimité était ainsi enracinée dans une expérience de Foi. Il ne perdit jamais sa douceur et sa sérénité.
Il préserva les enseignements de ses parents en dépit d’une formation religieuse adéquate après leur mort.
Il persévéra dans la vie droite dans une forge où ne vivaient que des personnes grossières.
Sa préoccupation constante était : “Je veux devenir un saint, un grand saint en peu de temps.”
Le manque de nourriture eu un effet pervers sur son corps. Une plaie sur son pied gauche, à cause d’un marteau jeté sur lui, se développa en gangrène et ulcère.
A cause de cela, il ne pouvait plus travailler proprement et accomplir ses tâches.
Mais Domenico le faisait rester debout toute la journée. Il en arriva même à l’attacher aux chaînes du soufflet et lui commanda de continuer à travailler.
Mais il devint clair que l’enfant était trop malade pour travailler. Domenico lui permit enfin de recevoir un traitement médical approprié dans une ville voisine, spéculant que ce neveu « inutile » ne reviendrait plus.
En 1831, Nunzio fut admis à l’hôpital S. Salvatore of L’Aquila. Il put respirer un peu. Mais la blessure, cependant, ne recevait aucun traitement.
Nunzio demeura à l’hôpital trois mois, attendant des soins, puis il fut renvoyé pour manque de place.
Domenico n’était pas content de le revoir à la forge. Et en dépit de la faiblesse de son neveu, Il le remit au travail.
La situation devenait pour Nunzio un véritable calvaire. Mais il ne se plaint jamais.
Francesco Sulprizio, aussi un oncle Nunzio, était caporal dans le premier régiment de l’armée des Bourbons à Naples.
En 1832, Il vint à la forge de Domenico Luciani et demanda que Nunzio lui soit confié, car il avait entendu parler du traitement cruel enduré par son neveu.
Il voulait y mettre fin.
Le forgeron fut plus qu’heureux de le lui donner. Après tout, c’était un travailleur inutile et il n’avait guère besoin d’un handicapé. Ainsi, après six ans d’abus, Nunzio fut en mesure de quitter la forge de Domenico Luciani.
Avec un oncle plus compréhensif, il partit pour Naples. Plus tard, il se dit qu’il n’avait pas révéré suffisamment son oncle.
La vision de l’enfant maigrelet marchant avec des béquilles affecta profondément Francesco. Il savait que l’enfant avait besoin d’attention médicale immédiate.
Il le présenta à son officier supérieur, le Colonel Felice Worchinger.
Francesco lui raconta le traitement inhumain que l’enfant avait enduré avec sérénité si longtemps que le colonel, un homme pieux et charitable, fut lui aussi ému de ce qu’il entendit et vit.
Il se déclara volontaire pour soigner le garçon. Immédiatement, Nunzio fut emmené à l’Hôpital Santa Maria del Popolo, pour les incurable.
Déjà des caries avaient attaqué ses os. En dépit des douleurs, Nunzio ne gémit jamais. C’est à l'hôpital que ses vertus furent reconnues des gens.
Les infirmiers, les médecins et les autres patients finirent par entendre parler de la cruauté supportée par l’enfant de façon héroïque.
Sa réputation fit aussi apprécier sa présence chaleureuse et joyeuse, sautant de son lit sur ses béquilles pour porter des encouragements et de la consolation par ses paroles ; il trouvait même le temps d’enseigner le catéchisme à des malades plus jeunes que lui. Il eut finalement la joie de faire sa première communion à l’hôpital à l’âge de quinze ans.
Alors sa spiritualité s’enracina profondément dans l’Eucharistie et la dévotion à la Vierge Marie.
Il se donna davantage à la Prière. Ceux qui vivaient près de lui attestent que la nuit, Nunzio était constamment au pied de son lit, absorbé dans la Prière.
Le Colonel en vint à l’aimer comme son fils. « Comment pourrais-je me plaindre des épreuves que le Seigneur me donne quand je vois l’héroïque courage avec lequel Nunzio porte son mal ?
Comment puis-je retarder le moment de partager mon abondance avec les pauvres lorsque lui, qui est sans doute le plus pauvre de tous, refuse ce qu’on lui offre et le donne à d’autres, disant simplement : « Quoi, est-ce que celui qui appartient à Dieu ne devrait pas, lui aussi, recevoir ? »
Dans l’espoir de lui trouver la guérison, le colonel l’envoyait souvent aux eaux thermales de Casamicciola.
En Avril 1834, le colonel Worchinger décida d’emmener Nunzio avec lui à Maschio Angioino, le Castel Nuovo de Naples.
C’était un ancien palais, utilisé par la suite comme caserne. L’officier espérait que le jeune homme serait mieux soigné.
Mais les résidents de l’hôpital Santa Maria del Popolo furent consternés. Ils n’avaient reçu auparavant tant de consolation ni vibré à une telle sainteté. Il sembla un moment que la santé de Nunzio s’améliorait.
Il fit part de son désir d’entrer au Séminaire, et le Colonel voulut lui trouver un professeur de latin. Mais son état se compliqua.
À l’automne 1835, les médecins recommandèrent l’amputation de la jambe infectée. On ne put guère le faire tant la santé se détériorait.
Mais Nunzio continuait de vivre avec le Seigneur, en dépit de sa maladie extrême, il prit sur lui des actes de mortification.
Il ne se plaignait pas quand les serviteurs de son bienfaiteur, par envie, le négligeaient. Il écrivit une règle de vie à laquelle il adhéra fidèlement.
En 1836, son état empire. En mai, tout espoir de guérison disparut. Sur son lit de mort, Nunzio gardait continuellement son regard sur une peinture à l’huile de la Vierge Marie, accroché au mur.
Quelques instants avant d’expirer, il s’exclama: “La Vierge Marie: Regarde comme elle est belle. C’était le 5 Mai 1836.
“Il n’est ni juste ni humain de broyer des hommes par un travail excessif qui stupéfie leurs esprits et exhausse leurs corps.
Les forces de l’homme, comme sa nature humaine sont limitées et ne peuvent pas excéder certaines limites.
Le travail qui est adapté à l’homme fort ne peut pas être requis d’une femme ou d’un enfant. Pour ce qui regarde les enfants, un grand soin devrait être apporté pour ne pas les placer dans des usines ou des entreprises jusqu’à ce que leur esprit et leur corps se soient suffisamment développés.” (Léon XIII, Encyclique sur la condition des classes laborieuses, Rerum Novarum n. 33)
Il n’existe qu’une lettre écrite par Nunzio. Elle est adressée à son oncle, Domenico Luciani, quelques mois avant sa mort.
Nunzio s’adresse à son oncle avec le plus grand respect et avec tendresse. Comment a-t-il pu faire cela ? L’homme auquel il écrivit était le même forgeron aigri dont la rudesse lui avait causé une misère permanente et finalement la mort.
Pourquoi Nunzio ne parla-t-il pas de son amertume, de son ressentiment et de sa colère ?
C’est simple, il n’en avait pas.
Nunzio sera une énigme pour tous jusqu’au moment où nous comprenons, que, à la différence avec nous, il n’y avait dans l’apprenti meurtri aucune trace de haine, seulement de l’Amour.
Mais, par sa patience, sa douceur joyeuse, sa présence aux autres, il était un exemple en butte aux moqueries des enfants ou des serviteurs. Lui, sert et console les autres avec Amour. On l’appelait « le petit Saint boiteux ».
Aux jeunes, selon Paul VI, « Il vous dira que vous pouvez régénérer en vous-mêmes le monde dans lequel la providence vous a appelés à vivre et qu’il vous appartient à vous, les premiers, de vous consacrer au salut d’une société qui a précisément besoin d’âmes fortes et intrépides ».
Et aux ouvriers :
« Ce collègue pauvre et souffrant dit avant tout que l’Église pense à vous, qu’elle vous estime et a confiance en vous, qu’elle voit dans votre condition la dignité de l’homme et du Chrétien.
Il dit encore combien le travail a souffert et qu’il a encore besoin de protection, d’assistance et d’aide pour être libre et humain et pour permettre à la vie son expansion légitime…
Nunzio Sulprizio vous dira combien il est injuste de priver la vie du travailleur de son aliment supérieur et de son expression spirituelle qu’est la Prière. »
Il est mort le 5 Mai 1836 à Naples, à l’âge de 19 ans.
Béatifié par Paul VI le 1er Décembre 1963
Et aux ouvriers :
« Ce collègue pauvre et souffrant dit avant tout que l’Église pense à vous, qu’elle vous estime et a confiance en vous, qu’elle voit dans votre condition la dignité de l’homme et du Chrétien.
Il dit encore combien le travail a souffert et qu’il a encore besoin de protection, d’assistance et d’aide pour être libre et humain et pour permettre à la vie son expansion légitime…
Nunzio Sulprizio vous dira combien il est injuste de priver la vie du travailleur de son aliment supérieur et de son expression spirituelle qu’est la Prière. »
Il est mort le 5 Mai 1836 à Naples, à l’âge de 19 ans.
Béatifié par Paul VI le 1er Décembre 1963
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Dimanche 06 Mai 2018
Fête de Notre-Dame du Liban.
Fête de Notre-Dame du Liban.
L’Église Célèbre la Fête (propre au Liban) de Notre-Dame du Liban le 1er Dimanche de Mai
Sanctuaire Notre Dame du Liban
A 26 kilomètres de Beyrouth dominant sur la baie de Jounieh, le Sanctuaire Notre Dame du Liban a été fondé en 1904, un demi-siècle après la déclaration du dogme marial de l’“immaculée Conception”, par le Pape Pie IX, le 8 Décembre 1854.
Au terme de longues concertations entre prélats et notables, le choix se fixa sur la colline dénommé “le Roc” à Harissa, surplombant la mer et dominant une large étendue du littoral.
Le socle sur lequel fut installé la statue abrite une chapelle, tandis qu’à l’extérieur, un escalier en forme de spirale le contourne jusqu’au sommet.
La statue de bronze, peinte en blanc, fut fabriquée à Lyon et transportée au Liban en 1908.
La Consécration du Sanctuaire a été solennellement Célébrée le premier Dimanche de Mai de la même année, en présence d’une foule de fidèles accourus de toutes les régions du Liban.
Harissa qui n’était qu’un petit village, devint depuis, un grand site Chrétien d’Orient, puisqu’il abrite aujourd’hui plus de vingt églises et Monastères.
La réputation du Sanctuaire a franchi les frontières, attirant des visiteurs de différentes religions et croyances qui viennent rendre, chaque année, hommage à la Sainte Vierge.
Des Statues semblables à celle de la vierge de Harissa, des églises paroissiales et Cathédrales furent par la suite érigées à l’étranger, notamment aux Etats-Unis, Canada, Australie, Argentine, Afrique du Sud et autres.
A 26 kilomètres de Beyrouth dominant sur la baie de Jounieh, le Sanctuaire Notre Dame du Liban a été fondé en 1904, un demi-siècle après la déclaration du dogme marial de l’“immaculée Conception”, par le Pape Pie IX, le 8 Décembre 1854.
Au terme de longues concertations entre prélats et notables, le choix se fixa sur la colline dénommé “le Roc” à Harissa, surplombant la mer et dominant une large étendue du littoral.
Le socle sur lequel fut installé la statue abrite une chapelle, tandis qu’à l’extérieur, un escalier en forme de spirale le contourne jusqu’au sommet.
La statue de bronze, peinte en blanc, fut fabriquée à Lyon et transportée au Liban en 1908.
La Consécration du Sanctuaire a été solennellement Célébrée le premier Dimanche de Mai de la même année, en présence d’une foule de fidèles accourus de toutes les régions du Liban.
Harissa qui n’était qu’un petit village, devint depuis, un grand site Chrétien d’Orient, puisqu’il abrite aujourd’hui plus de vingt églises et Monastères.
La réputation du Sanctuaire a franchi les frontières, attirant des visiteurs de différentes religions et croyances qui viennent rendre, chaque année, hommage à la Sainte Vierge.
Des Statues semblables à celle de la vierge de Harissa, des églises paroissiales et Cathédrales furent par la suite érigées à l’étranger, notamment aux Etats-Unis, Canada, Australie, Argentine, Afrique du Sud et autres.
Prière
Salut Marie ! Dans votre virginité, vous êtes devenue la Mère du Puissant qui remplit le Ciel et la Terre.
Salut Marie ! Dans votre virginité, vous êtes devenue la Mère de l'Ancien dont le Nom était avant que le soleil ait été créé.
Salut Marie ! Dans votre virginité, vous êtes devenue la Mère du Créateur qui a formé Ève et l’a donné à Adam.
Vous êtes bénie, Marie dont les entrailles ont gardé en sainteté le seul Fils engendré qui est un en nature et en splendeur avec le Père.
Il est à cause de la place unique de Marie de Mère du Seigneur que l’Église connaît qu'elle peut tourner à elle et chercher son intercession avec son Fils :
Ô Mère de la Vie, adressez une pétition à votre Divin Fils de garder loin de nous tous les effets du mal, de nous préserver de toute animosité et nous fortifier sur notre chemin.
Comme nous honorons la Mère Vierge du Seigneur sous son titre de "Notre Dame du Liban," nous prions pour la Terre de nos ancêtres dans la Foi, pour la totalité de l'Église Maronite, et pour ces paroisses qui sont consacrées sous son patronage.
Que Notre Dame du Liban nous aide par ses prières.
Amen.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Lundi 07 Mai 2018
Fête de la Bienheureuse Marie-Louise Trichet, Religieuse française (✝ 1759).
Fête de la Bienheureuse Marie-Louise Trichet, Religieuse française (✝ 1759).
Elle était née dans une famille Chrétienne de Poitiers et fonda un nouvel institut religieux au service des pauvres, des aveugles et des estropiés.
Elle se mit sous la direction de Saint Louis Marie de MontfortCliquer et, à l'époque de "la philosophie des Lumières", elle comprit l'importance de la véritable Sagesse, Le Christ, Sagesse éternelle incarnée.
C'est pourquoi elle donna ce nom aux Religieuses de sa Congrégation : les Filles de la Sagesse.Cliquer
Ses reliques reposent à Saint-Laurent sur Sèvre, en Vendée, où le Pape Saint Jean-Paul II vint les vénérer lors de son pèlerinage en 1996.
La fête de Marie-Louise Trichet est célébrée le 7 Mai (jour de sa naissance).
Elle est décédée le 28 avril, mais pour éviter la confusion avec la Fête de saint Louis-Marie de Montfort qui est décédé lui aussi le 28 avril, Rome a décidé de placer sa Fête le jour de sa naissance sur terre... et non celui de sa naissance 'au Ciel' selon la tradition.
"Elle a été Béatifiée en 1993. Il subsiste à l’hôpital de La Rochelle, au chevet de la chapelle tout contre son petit clocher carré, la 'chambre de la Fondatrice' qui est l’humble réduit où l’on présume que Marie-Louise logeait lors de son séjour rochelais." (diocèse de La Rochelle Saintes - Marie-Louise Trichet)Cliquer
À Saint-Laurent-sur-Sèvre, en 1759, la Bienheureuse Marie-Louise Trichet, vierge, qui fut attirée à la vie Religieuse par Saint Louis-Marie Grignion et devint à Poitiers la première recrue de la Congrégation des Filles de la Sagesse, qu’elle dirigea avec prudence.
Martyrologe romain.
Elle se mit sous la direction de Saint Louis Marie de MontfortCliquer et, à l'époque de "la philosophie des Lumières", elle comprit l'importance de la véritable Sagesse, Le Christ, Sagesse éternelle incarnée.
C'est pourquoi elle donna ce nom aux Religieuses de sa Congrégation : les Filles de la Sagesse.Cliquer
Ses reliques reposent à Saint-Laurent sur Sèvre, en Vendée, où le Pape Saint Jean-Paul II vint les vénérer lors de son pèlerinage en 1996.
La fête de Marie-Louise Trichet est célébrée le 7 Mai (jour de sa naissance).
Elle est décédée le 28 avril, mais pour éviter la confusion avec la Fête de saint Louis-Marie de Montfort qui est décédé lui aussi le 28 avril, Rome a décidé de placer sa Fête le jour de sa naissance sur terre... et non celui de sa naissance 'au Ciel' selon la tradition.
"Elle a été Béatifiée en 1993. Il subsiste à l’hôpital de La Rochelle, au chevet de la chapelle tout contre son petit clocher carré, la 'chambre de la Fondatrice' qui est l’humble réduit où l’on présume que Marie-Louise logeait lors de son séjour rochelais." (diocèse de La Rochelle Saintes - Marie-Louise Trichet)Cliquer
À Saint-Laurent-sur-Sèvre, en 1759, la Bienheureuse Marie-Louise Trichet, vierge, qui fut attirée à la vie Religieuse par Saint Louis-Marie Grignion et devint à Poitiers la première recrue de la Congrégation des Filles de la Sagesse, qu’elle dirigea avec prudence.
Martyrologe romain.
Un Fondateur Une Fondatrice
Qui ne connaît cet homme passionné de la Sagesse, des pauvres, de la route et de la Parole : Saint Louis-Marie de Montfort ?
Au seuil du 17e siècle, il vient d'être nommé aumônier à l'hôpital général de Poitiers, en France, où sévît la misère sous toutes ses formes.
À la même époque, Marie-Louise Trichet, jeune poitevine, est sollicitée par un grand idéal de vie.
Elle désire ardemment se donner à Dieu, comme Religieuse. Voilà qu’elle rencontre Montfort et lui confie son désir.
Sous le coup de l’inspiration, celui-ci lui propose de venir résider à l’hôpital pour se mettre à l’école des pauvres.
Inattendu mystère de la grâce, Marie-Louise qui avait rêvé de solitude, de silence pour se consacrer à Dieu, en peu de temps, consentira au renversement de son premier rêve.
Malgré son jeune âge, elle quitte sa famille et se présente à l’hôpital. On lui en refuse l’entrée car, dit-on, «On a suffisamment de gouvernantes » !
Avec l’appui de l’Évêque du lieu, elle décide résolument de demander son admission à titre de pauvre. « Si on ne veut pas de moi comme gouvernante, peut-être voudra-t-on m’accepter en qualité de pauvre», dira-t-elle.
Chose faite ! Elle partagera même leur nourriture et leurs conditions de vie misérables.
Montfort est convaincu que seul un groupe de femmes au cœur compatissant pourrait rendre le milieu pitoyable de l’hôpital de Poitiers plus viable.
Il élaborera d’abord une règle et la proposera à un groupe de femmes malades et infirmes mais saines d’esprit et soucieuses de vie spirituelle.
Et Marie-Louise Trichet, quoiqu' en parfaite santé et fort jeune, figure parmi les « élues ». À leur tête, Montfort place une aveugle.
Geste à l’emporte-pièce d’un Saint qui, en toute droiture et soif d’absolu, met en valeur ce qui est sans apparence et même méprisable. Confondre la fausse sagesse du temps est au cœur d’une spiritualité naissante !
Saint Louis-Marie de Montfort et Marie-Louise Trichet lors de la Fondation de la Congrégation des Filles de la Sagesse.
Le 2 Février 1703, Montfort offre à Marie-Louise Trichet le premier habit des Filles de la Sagesse : costume d'étoffe grossière, en tout semblable à celui des paysannes du temps.
C'est ainsi que débute l’histoire de la Congrégation des Filles de la Sagesse. Histoire qui se développera rapidement grâce au courage, à la fidélité et à l’amour d’une femme qui jamais ne se démentira.
En 1759, à la mort de la Fondatrice, tout 1'ouest de la France connaît ces femmes simples et généreuses que l’on rencontre dans plusieurs écoles, maisons de retraites (hospices) et hôpitaux.
En 1993, la première Fille de la Sagesse, Marie-Louise Trichet (Sœur Marie-Louise de Jésus), a été proclamée Bienheureuse, par le Pape Saint Jean-Paul II.
UN CHARISME
À la suite du Christ, Sagesse incarnée, créatrice et relationnelle, la Fille de la Sagesse est appelée à engager toutes les énergies de sa vie à contempler et à révéler la présence active de la Sagesse au cœur de notre monde et à collaborer avec Elle à transformer tout le créé, planète et humanité, dans l’amour, la vérité, la justice et la paix.
La Fille de la Sagesse aura toujours une tendresse et une attention particulières pour ceux et celles que nos sociétés négligent et rejettent.
UNE PRESENCE INTERNATIONALE
Les Filles de la Sagesse sont à présent partout dans le monde. Elles sont plus de 2500 qui œuvrent sur les cinq continents, suivant vaillamment la route tracée par Montfort et Marie-Louise Trichet.
Elles appartiennent à la grande famille montfortaine : les Frères de Saint-Gabriel, les Pères Montfortains et leurs Associées réciproques, ainsi que les Amies de la Sagesse, ces laïcs, hommes et femmes, qui cheminent avec elles, selon la spiritualité Sagesse.
Source
Pour un approfondissement biographique
Bienheureuse Marie-Louise Trichet
Qui ne connaît cet homme passionné de la Sagesse, des pauvres, de la route et de la Parole : Saint Louis-Marie de Montfort ?
Au seuil du 17e siècle, il vient d'être nommé aumônier à l'hôpital général de Poitiers, en France, où sévît la misère sous toutes ses formes.
À la même époque, Marie-Louise Trichet, jeune poitevine, est sollicitée par un grand idéal de vie.
Elle désire ardemment se donner à Dieu, comme Religieuse. Voilà qu’elle rencontre Montfort et lui confie son désir.
Sous le coup de l’inspiration, celui-ci lui propose de venir résider à l’hôpital pour se mettre à l’école des pauvres.
Inattendu mystère de la grâce, Marie-Louise qui avait rêvé de solitude, de silence pour se consacrer à Dieu, en peu de temps, consentira au renversement de son premier rêve.
Malgré son jeune âge, elle quitte sa famille et se présente à l’hôpital. On lui en refuse l’entrée car, dit-on, «On a suffisamment de gouvernantes » !
Avec l’appui de l’Évêque du lieu, elle décide résolument de demander son admission à titre de pauvre. « Si on ne veut pas de moi comme gouvernante, peut-être voudra-t-on m’accepter en qualité de pauvre», dira-t-elle.
Chose faite ! Elle partagera même leur nourriture et leurs conditions de vie misérables.
Montfort est convaincu que seul un groupe de femmes au cœur compatissant pourrait rendre le milieu pitoyable de l’hôpital de Poitiers plus viable.
Il élaborera d’abord une règle et la proposera à un groupe de femmes malades et infirmes mais saines d’esprit et soucieuses de vie spirituelle.
Et Marie-Louise Trichet, quoiqu' en parfaite santé et fort jeune, figure parmi les « élues ». À leur tête, Montfort place une aveugle.
Geste à l’emporte-pièce d’un Saint qui, en toute droiture et soif d’absolu, met en valeur ce qui est sans apparence et même méprisable. Confondre la fausse sagesse du temps est au cœur d’une spiritualité naissante !
Saint Louis-Marie de Montfort et Marie-Louise Trichet lors de la Fondation de la Congrégation des Filles de la Sagesse.
Le 2 Février 1703, Montfort offre à Marie-Louise Trichet le premier habit des Filles de la Sagesse : costume d'étoffe grossière, en tout semblable à celui des paysannes du temps.
C'est ainsi que débute l’histoire de la Congrégation des Filles de la Sagesse. Histoire qui se développera rapidement grâce au courage, à la fidélité et à l’amour d’une femme qui jamais ne se démentira.
En 1759, à la mort de la Fondatrice, tout 1'ouest de la France connaît ces femmes simples et généreuses que l’on rencontre dans plusieurs écoles, maisons de retraites (hospices) et hôpitaux.
En 1993, la première Fille de la Sagesse, Marie-Louise Trichet (Sœur Marie-Louise de Jésus), a été proclamée Bienheureuse, par le Pape Saint Jean-Paul II.
UN CHARISME
À la suite du Christ, Sagesse incarnée, créatrice et relationnelle, la Fille de la Sagesse est appelée à engager toutes les énergies de sa vie à contempler et à révéler la présence active de la Sagesse au cœur de notre monde et à collaborer avec Elle à transformer tout le créé, planète et humanité, dans l’amour, la vérité, la justice et la paix.
La Fille de la Sagesse aura toujours une tendresse et une attention particulières pour ceux et celles que nos sociétés négligent et rejettent.
UNE PRESENCE INTERNATIONALE
Les Filles de la Sagesse sont à présent partout dans le monde. Elles sont plus de 2500 qui œuvrent sur les cinq continents, suivant vaillamment la route tracée par Montfort et Marie-Louise Trichet.
Elles appartiennent à la grande famille montfortaine : les Frères de Saint-Gabriel, les Pères Montfortains et leurs Associées réciproques, ainsi que les Amies de la Sagesse, ces laïcs, hommes et femmes, qui cheminent avec elles, selon la spiritualité Sagesse.
Source
Pour un approfondissement biographique
Bienheureuse Marie-Louise Trichet
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mardi 08 Mai 2018
Fête de la Bienheureuse Marie-Catherine de St Augustin (Catherine Simon de Longpré), Religieuse Hospitalière de la Miséricorde (✝ 1668).
Fête de la Bienheureuse Marie-Catherine de St Augustin (Catherine Simon de Longpré), Religieuse Hospitalière de la Miséricorde (✝ 1668).
Religieuse Hospitalière de la Miséricorde (✝ 1668)
Catherine Simon de Longpré naquit à Saint Sauveur le Vicomte en France, mais elle est surtout honorée au Québec.
A 11 ans, elle rencontre saint Jean EudesCliquer et elle entre alors quelque temps plus tard chez les Moniales Augustines Hospitalières de la Miséricorde.
Elle prend alors le nom religieux de Marie-Catherine de Saint Augustin.
En 1647, elle répond à l'appel de Dieu pour aller dans la Nouvelle-France où elle donne toute sa mesure auprès des malades.
Elle devient économe puis maîtresse des novices de sa Congrégation au Québec, où elle rejoint la maison du Père le 8 Mai 1668.
Catherine de Longpré est née et Baptisée le 3 Mai 1632 à Saint-Sauveur-le-Vicomte, en basse Normandie.
Élevée par ses grands-parents, Catherine entre vite en contact avec les pauvres et les malades que sa grand-mère reçoit chez elle.
Elle n'a que 3 ans quand elle demande au Père Jésuite, ami de la famille ce qu'il faut pour plaire à Dieu.
Celui-ci lui montre un malade en lui expliquant que c'est en acceptant sa maladie qu'il fait la volonté de Dieu.
Ce sera son leitmotiv toute sa vie durant. Elle entre au Monastère des «Augustines de Bayeux» à l'âge de 12 ans et demi. Elle prend l'habit religieux à 14 ans le 24 Octobre 1646 et se nommera désormais Marie-Catherine de Saint-Augustin.
À 16 ans, le 31 Mai 1648, Sœur Catherine, quitte la France pour le Canada. Elle répond à une demande d'aide de la part des premières Religieuses Hospitalières venues fonder le premier hôpital en Amérique, au nord du Mexique, soit l'Hôtel-Dieu de Québec établi en Nouvelle-France depuis 1639. Source: Liturgie des heures du diocèse de Coutances et Avranches 1993.
Catherine de Saint-Augustin (1632-1668), Fondatrice de l'Hôtel-Dieu de Québec, Co-Fondatrice de l'Église au Canada, Béatifiée le 23 Avril 1989 (diocèse d'Edmundston)Cliquer
Dans la ville de Québec au Canada, en 1668, la Bienheureuse Marie-Catherine de Saint-Augustin (Catherine Simon de Longprey), vierge, née à Saint-Sauveur-le-Vicomte,en Normandie, elle entra chez les Sœurs Hospitalières de la Miséricorde de l’Ordre de Saint-Augustin et fut envoyée au Canada où elle se dévoua au service des malades et excella à les consoler et à leur redonner espoir
Martyrologe romain.
Catherine Simon de Longpré naquit à Saint Sauveur le Vicomte en France, mais elle est surtout honorée au Québec.
A 11 ans, elle rencontre saint Jean EudesCliquer et elle entre alors quelque temps plus tard chez les Moniales Augustines Hospitalières de la Miséricorde.
Elle prend alors le nom religieux de Marie-Catherine de Saint Augustin.
En 1647, elle répond à l'appel de Dieu pour aller dans la Nouvelle-France où elle donne toute sa mesure auprès des malades.
Elle devient économe puis maîtresse des novices de sa Congrégation au Québec, où elle rejoint la maison du Père le 8 Mai 1668.
Catherine de Longpré est née et Baptisée le 3 Mai 1632 à Saint-Sauveur-le-Vicomte, en basse Normandie.
Élevée par ses grands-parents, Catherine entre vite en contact avec les pauvres et les malades que sa grand-mère reçoit chez elle.
Elle n'a que 3 ans quand elle demande au Père Jésuite, ami de la famille ce qu'il faut pour plaire à Dieu.
Celui-ci lui montre un malade en lui expliquant que c'est en acceptant sa maladie qu'il fait la volonté de Dieu.
Ce sera son leitmotiv toute sa vie durant. Elle entre au Monastère des «Augustines de Bayeux» à l'âge de 12 ans et demi. Elle prend l'habit religieux à 14 ans le 24 Octobre 1646 et se nommera désormais Marie-Catherine de Saint-Augustin.
À 16 ans, le 31 Mai 1648, Sœur Catherine, quitte la France pour le Canada. Elle répond à une demande d'aide de la part des premières Religieuses Hospitalières venues fonder le premier hôpital en Amérique, au nord du Mexique, soit l'Hôtel-Dieu de Québec établi en Nouvelle-France depuis 1639. Source: Liturgie des heures du diocèse de Coutances et Avranches 1993.
Catherine de Saint-Augustin (1632-1668), Fondatrice de l'Hôtel-Dieu de Québec, Co-Fondatrice de l'Église au Canada, Béatifiée le 23 Avril 1989 (diocèse d'Edmundston)Cliquer
Dans la ville de Québec au Canada, en 1668, la Bienheureuse Marie-Catherine de Saint-Augustin (Catherine Simon de Longprey), vierge, née à Saint-Sauveur-le-Vicomte,en Normandie, elle entra chez les Sœurs Hospitalières de la Miséricorde de l’Ordre de Saint-Augustin et fut envoyée au Canada où elle se dévoua au service des malades et excella à les consoler et à leur redonner espoir
Martyrologe romain.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mercredi 09 Mai 2018
Fête de Saint Pacôme le Grand, Fondateur du cénobitisme Chrétien (✝ 346).
Fête de Saint Pacôme le Grand, Fondateur du cénobitisme Chrétien (✝ 346).
Fondateur du cénobitisme chrétien (✝ 346)
A 20 ans, l'égyptien Pacôme est enrôlé de force dans l'armée romaine. A Thèbes, alors qu'il se morfond dans une caserne où on l'a enfermé avec les autres conscrits récalcitrants, des chrétiens charitables viennent les visiter et leur apportent de quoi manger.
Une fois libéré, Pacôme se fait baptiser. Il se met au service des pauvres et des malades, puis obéit à l'appel de la solitude en se faisant ermite pendant sept ans.
Un jour qu'il se trouve à Tabennesi dans le désert, une voix mystérieuse lui dit:
"Pacôme, reste ici, bâtis un monastère."
Une autre fois, un ange lui dit:
"Pacôme, voici la volonté de Dieu: servir le genre humain et le réconcilier avec Dieu."
Pacôme a compris: on ne se sauve pas tout seul.
Il bâtit un monastère pour aider d'autres hommes à trouver Dieu. Les disciples y viendront petit à petit.
Ce premier essai de vie commune est un échec: on n'improvise pas une communauté. Pacôme en tirera la leçon et rédigera un règlement strict:
"la Règle de saint Pacôme". Il devient ainsi le père du monachisme communautaire ou cénobitique.
Le grand saint Athanase d'Alexandrie veut le faire prêtre.Cliquer
Par humilité, il refuse. Il continue à fonder et à multiplier les monastères chez les coptes de la Haute-Égypte.
Il mourut lors d'une épidémie qui frappa les couvents égyptiens en 346.
Saint Pacôme est fêté le 15 mai par les Eglises d'Orient.Cliquer
En Thébaïde,Cliquer l’an 347 ou 348, saint Pacôme, abbé. Soldat encore païen, témoin de la charité chrétienne envers les recrues de l’armée détenues, il en fut ému, se convertit à la vie chrétienne, reçut de l’anachorète Palémon l’habit monastique et, sept années plus tard, sur un avertissement divin, il édifia un grand nombre de monastères pour accueillir des frères, et écrivit une célèbre Règle des moines.
Martyrologe romain
A 20 ans, l'égyptien Pacôme est enrôlé de force dans l'armée romaine. A Thèbes, alors qu'il se morfond dans une caserne où on l'a enfermé avec les autres conscrits récalcitrants, des chrétiens charitables viennent les visiter et leur apportent de quoi manger.
Une fois libéré, Pacôme se fait baptiser. Il se met au service des pauvres et des malades, puis obéit à l'appel de la solitude en se faisant ermite pendant sept ans.
Un jour qu'il se trouve à Tabennesi dans le désert, une voix mystérieuse lui dit:
"Pacôme, reste ici, bâtis un monastère."
Une autre fois, un ange lui dit:
"Pacôme, voici la volonté de Dieu: servir le genre humain et le réconcilier avec Dieu."
Pacôme a compris: on ne se sauve pas tout seul.
Il bâtit un monastère pour aider d'autres hommes à trouver Dieu. Les disciples y viendront petit à petit.
Ce premier essai de vie commune est un échec: on n'improvise pas une communauté. Pacôme en tirera la leçon et rédigera un règlement strict:
"la Règle de saint Pacôme". Il devient ainsi le père du monachisme communautaire ou cénobitique.
Le grand saint Athanase d'Alexandrie veut le faire prêtre.Cliquer
Par humilité, il refuse. Il continue à fonder et à multiplier les monastères chez les coptes de la Haute-Égypte.
Il mourut lors d'une épidémie qui frappa les couvents égyptiens en 346.
Saint Pacôme est fêté le 15 mai par les Eglises d'Orient.Cliquer
En Thébaïde,Cliquer l’an 347 ou 348, saint Pacôme, abbé. Soldat encore païen, témoin de la charité chrétienne envers les recrues de l’armée détenues, il en fut ému, se convertit à la vie chrétienne, reçut de l’anachorète Palémon l’habit monastique et, sept années plus tard, sur un avertissement divin, il édifia un grand nombre de monastères pour accueillir des frères, et écrivit une célèbre Règle des moines.
Martyrologe romain
Saint Pacôme
Soldat païen converti et Abbé
(292-348)
Pacôme naquit en 292, en Égypte, dans la Haute-Thébaïde, au sein de l'idolâtrie, comme une rose au milieu des épines.
À l'âge de vingt ans, il fut enrôlé de force dans les troupes impériales, quand l'hospitalité si charitable des Moines Chrétiens l'éclaira et fixa ses idées vers le Christianisme et la Vie Religieuse.
À peine libéré du service militaire, il se fit instruire, reçut le Baptême et se rendit dans un désert, où il pria un solitaire de le prendre pour son disciple.
« Considérez, mon fils, dit le vieillard, que du pain et du sel font toute ma nourriture ; l'usage du vin et de l'huile m'est inconnu.
Je passe la moitié de la nuit à chanter des psaumes ou à méditer les Saintes Écritures ; quelquefois il m'arrive de passer la nuit entière sans sommeil. »
Pacôme, étonné, mais non découragé, répondit qu'avec la grâce de Dieu, il pourrait mener ce genre de vie jusqu'à la mort.
Il fut fidèle à sa parole. Dès ce moment, il se livra généreusement à toutes les rudes pratiques de la Vie érémitique.
Un jour qu'il était allé au désert de Tabenne, sur les bords du Nil, un Ange lui apporta du Ciel une règle et lui commanda, de la part de Dieu, d'élever là un Monastère.
Dans sa Règle, le jeûne et le travail étaient proportionnés aux forces de chacun ; on mangeait en commun et en silence ; tous les instants étaient occupés ; la loi du silence était rigoureuse ; en allant d'un lieu à un autre, on devait méditer quelque passage de l'Écriture ; on chantait des psaumes même pendant le travail.
Bientôt le Monastère devint trop étroit, il fallut en bâtir six autres dans le voisinage. L'œuvre de Pacôme se développait d'une manière aussi merveilleuse que celle de Saint Antoine, commencée vingt ans plus tôt.
L'obéissance était la vertu que Pacôme conseillait le plus à ses Religieux ; il punissait sévèrement les moindres infractions à cette vertu.
Un jour, il avait commandé à un saint Moine d'abattre un figuier couvert de fruits magnifiques, mais qui était pour les novices un sujet de tentation :
« Comment, saint Père, lui dit celui-ci, vous voulez abattre ce figuier, qui suffit à lui tout seul à nourrir tout le Couvent ?
Pacôme n'insista pas ; mais, le lendemain, le figuier se trouvait desséché : ainsi Dieu voulait montrer le mérite de la parfaite obéissance.
Le saint Abbé semblait avoir toute puissance sur la nature : il marchait sur les serpents et foulait aux pieds les scorpions sans en recevoir aucun mal ; lorsqu'il lui fallait traverser quelque bras du Nil pour la visite de ses Monastères, les crocodiles se présentaient à lui et le passaient sur leur dos. Sur le point de mourir, il vit son bon Ange près de lui.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
Soldat païen converti et Abbé
(292-348)
Pacôme naquit en 292, en Égypte, dans la Haute-Thébaïde, au sein de l'idolâtrie, comme une rose au milieu des épines.
À l'âge de vingt ans, il fut enrôlé de force dans les troupes impériales, quand l'hospitalité si charitable des Moines Chrétiens l'éclaira et fixa ses idées vers le Christianisme et la Vie Religieuse.
À peine libéré du service militaire, il se fit instruire, reçut le Baptême et se rendit dans un désert, où il pria un solitaire de le prendre pour son disciple.
« Considérez, mon fils, dit le vieillard, que du pain et du sel font toute ma nourriture ; l'usage du vin et de l'huile m'est inconnu.
Je passe la moitié de la nuit à chanter des psaumes ou à méditer les Saintes Écritures ; quelquefois il m'arrive de passer la nuit entière sans sommeil. »
Pacôme, étonné, mais non découragé, répondit qu'avec la grâce de Dieu, il pourrait mener ce genre de vie jusqu'à la mort.
Il fut fidèle à sa parole. Dès ce moment, il se livra généreusement à toutes les rudes pratiques de la Vie érémitique.
Un jour qu'il était allé au désert de Tabenne, sur les bords du Nil, un Ange lui apporta du Ciel une règle et lui commanda, de la part de Dieu, d'élever là un Monastère.
Dans sa Règle, le jeûne et le travail étaient proportionnés aux forces de chacun ; on mangeait en commun et en silence ; tous les instants étaient occupés ; la loi du silence était rigoureuse ; en allant d'un lieu à un autre, on devait méditer quelque passage de l'Écriture ; on chantait des psaumes même pendant le travail.
Bientôt le Monastère devint trop étroit, il fallut en bâtir six autres dans le voisinage. L'œuvre de Pacôme se développait d'une manière aussi merveilleuse que celle de Saint Antoine, commencée vingt ans plus tôt.
L'obéissance était la vertu que Pacôme conseillait le plus à ses Religieux ; il punissait sévèrement les moindres infractions à cette vertu.
Un jour, il avait commandé à un saint Moine d'abattre un figuier couvert de fruits magnifiques, mais qui était pour les novices un sujet de tentation :
« Comment, saint Père, lui dit celui-ci, vous voulez abattre ce figuier, qui suffit à lui tout seul à nourrir tout le Couvent ?
Pacôme n'insista pas ; mais, le lendemain, le figuier se trouvait desséché : ainsi Dieu voulait montrer le mérite de la parfaite obéissance.
Le saint Abbé semblait avoir toute puissance sur la nature : il marchait sur les serpents et foulait aux pieds les scorpions sans en recevoir aucun mal ; lorsqu'il lui fallait traverser quelque bras du Nil pour la visite de ses Monastères, les crocodiles se présentaient à lui et le passaient sur leur dos. Sur le point de mourir, il vit son bon Ange près de lui.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Jeudi 10 Mai 2018
Fête de Saint Jean d'Avila, Prêtre et Docteur de l'Église (1499-1569).
Fête de Saint Jean d'Avila, Prêtre et Docteur de l'Église (1499-1569).
Il est né en 1499 près de Tolède, dans une famille de juifs convertis.
Après de brillantes études de Lettres à Salamanque, il poursuit sa formation universitaire à Alcala, où il affine sa connaissance de la philosophie, et où il commence sa théologie qu’il achève à Grenade en 1537.
Entre temps, à la mort de ses parents, il est ordonné prêtre en 1525.
Il met alors ses talents d’orateur au service de l’Evangile et prêche à Tolède, tout en menant une vie simple et sainte.
Parmi les hommes et les femmes touchés par sa prédication, on peut nommer saint Jean de Dieu, saint François Borgia et sainte Thérèse d’Avila.
Il insiste sur la nécessité de bien se connaître pour connaître Dieu.
Jean d’Avila est un maître spirituel reconnu, même si le rigorisme de son enseignement et l’extrême clairvoyance de sa théologie lui valent les foudres de l’Inquisition et l’emprisonnement.
Il fut Canonisé en 1970.
Saint Jean d’Avila († 1569) proclamé le Dimanche 07 Octobre 2012, Docteur de l'Église.
Saint Jean d'Avila
Prêtre, 34ème Docteur de l'Église (✝ 1569)
Né en 1499 près de Tolède, ses parents étaient des juifs convertis.
Il fut ordonné prêtre, après de brillantes études, à Alcala et il mit ses talents d'orateur et de théologien au service de l'Evangile.
Il obtint ainsi de nombreuses conversions dont celles de saint Jean de DieuCliquer et de saint François Borgia.Cliquer
Son extraordinaire clairvoyance théologique le fit suspecter par l'Inquisition espagnole qui l'emprisonna. Selon la parole du pape Paul VI "Il domina ces épreuves par une intense spiritualité."
Dès l'âge de quatorze ans, il se distingue par sa maturité intellectuelle. A Salamanque, ses études universitaires furent des plus brillantes, d'autant qu'il avait grande facilité à exprimer le sens exact de sa pensée. Il vivait une vie chrétienne profonde.
Quand il perdit son père et sa mère, il se sentit libre de s'orienter vers le Sacerdoce après avoir vendu la majeure partie de ses biens pour les plus pauvres. Ses prédications à Tolède attiraient les foules et, parmi ceux dont il marqua définitivement la vie, nous pouvons mentionner Saint Jean de Dieu, Saint François Borgia, sainte Thérèse d'Avila.Cliquer
Il insistait sur la nécessité de bien se connaître et de bien connaître Dieu. Il fut l'un des maîtres spirituels de son temps et ses lettres sont encore d'actualité.
Accusé de rigorisme, il connut même, un temps, les rigueurs des prisons de l'Inquisition. Lorsque son innocence fut reconnue, il remercia les juges d'avoir voulu le perdre et ainsi de lui avoir fait partager un temps la vie du Divin Crucifié.
Canonisé le 31 Mai 1970 par Paul VI - homélie en italien.Cliquer
Il fait partie des Saints patrons des JMJ de Madrid.Cliquer
"... je déclarerai prochainement Saint Jean d’Avila, prêtre, Docteur de l’Église universelle..."
Benoît XVI - Messe avec les séminaristes, Madrid 20 août 2011.Cliquer
Dimanche 7 octobre 2012 - Messe pour l'ouverture du Synode des Évêques et proclamation comme "Docteur de l'Église" de saint Jean D'Avila et sainte Hildegarde de Bingen.
"Ces deux grands témoins de la foi vécurent à des époques et dans des contextes culturels très différents. Hildegarde, une Bénédictine vivant en plein Moyen Age allemand, fut un vrai maître de théologie versée dans les sciences naturelles et la musique.
Prêtre de la Renaissance espagnole, Jean prit part au renouveau culturel et religieux d'une Eglise et d'une société parvenues au seuil des temps modernes". Leur sainteté de vie et la profondeur de leur doctrine disent leur actualité.
La grâce de l'Esprit les projeta dans une expérience de plus profonde compréhension de la Révélation, et leur permit de dialoguer intelligemment avec le monde dans lequel l'Eglise agissait".
Puis le Pape a indiqué que ces deux figures de saints docteurs revêtent de l'importance à la veille de l'Année de la foi et en vue de la nouvelle évangélisation, à laquelle est consacrée la prochaine assise synodale. "Aujourd'hui encore, dans leurs enseignements, l'Esprit du Ressuscité résonne et éclaire le chemin vers la Vérité qui rend libre et donne son plein sens à nos vies". (source: VISnews)Cliquer
Autre lien utile: l'Œuvre de Saint Jean d’Avila fondée en 1919 - site du Vatican - Conseil pontifical pour les laïcs.Cliquer
À Montilla en Andalousie, l’an 1569, saint Jean d’Avila, Prêtre, qui parcourut toute la région en prêchant Le Christ et, suspecté injustement d’hérésie, fut jeté en prison, où il écrivit la plus grande partie de sa doctrine spirituelle.
Martyrologe romain.
Après de brillantes études de Lettres à Salamanque, il poursuit sa formation universitaire à Alcala, où il affine sa connaissance de la philosophie, et où il commence sa théologie qu’il achève à Grenade en 1537.
Entre temps, à la mort de ses parents, il est ordonné prêtre en 1525.
Il met alors ses talents d’orateur au service de l’Evangile et prêche à Tolède, tout en menant une vie simple et sainte.
Parmi les hommes et les femmes touchés par sa prédication, on peut nommer saint Jean de Dieu, saint François Borgia et sainte Thérèse d’Avila.
Il insiste sur la nécessité de bien se connaître pour connaître Dieu.
Jean d’Avila est un maître spirituel reconnu, même si le rigorisme de son enseignement et l’extrême clairvoyance de sa théologie lui valent les foudres de l’Inquisition et l’emprisonnement.
Il fut Canonisé en 1970.
Saint Jean d’Avila († 1569) proclamé le Dimanche 07 Octobre 2012, Docteur de l'Église.
Saint Jean d'Avila
Prêtre, 34ème Docteur de l'Église (✝ 1569)
Né en 1499 près de Tolède, ses parents étaient des juifs convertis.
Il fut ordonné prêtre, après de brillantes études, à Alcala et il mit ses talents d'orateur et de théologien au service de l'Evangile.
Il obtint ainsi de nombreuses conversions dont celles de saint Jean de DieuCliquer et de saint François Borgia.Cliquer
Son extraordinaire clairvoyance théologique le fit suspecter par l'Inquisition espagnole qui l'emprisonna. Selon la parole du pape Paul VI "Il domina ces épreuves par une intense spiritualité."
Dès l'âge de quatorze ans, il se distingue par sa maturité intellectuelle. A Salamanque, ses études universitaires furent des plus brillantes, d'autant qu'il avait grande facilité à exprimer le sens exact de sa pensée. Il vivait une vie chrétienne profonde.
Quand il perdit son père et sa mère, il se sentit libre de s'orienter vers le Sacerdoce après avoir vendu la majeure partie de ses biens pour les plus pauvres. Ses prédications à Tolède attiraient les foules et, parmi ceux dont il marqua définitivement la vie, nous pouvons mentionner Saint Jean de Dieu, Saint François Borgia, sainte Thérèse d'Avila.Cliquer
Il insistait sur la nécessité de bien se connaître et de bien connaître Dieu. Il fut l'un des maîtres spirituels de son temps et ses lettres sont encore d'actualité.
Accusé de rigorisme, il connut même, un temps, les rigueurs des prisons de l'Inquisition. Lorsque son innocence fut reconnue, il remercia les juges d'avoir voulu le perdre et ainsi de lui avoir fait partager un temps la vie du Divin Crucifié.
Canonisé le 31 Mai 1970 par Paul VI - homélie en italien.Cliquer
Il fait partie des Saints patrons des JMJ de Madrid.Cliquer
"... je déclarerai prochainement Saint Jean d’Avila, prêtre, Docteur de l’Église universelle..."
Benoît XVI - Messe avec les séminaristes, Madrid 20 août 2011.Cliquer
Dimanche 7 octobre 2012 - Messe pour l'ouverture du Synode des Évêques et proclamation comme "Docteur de l'Église" de saint Jean D'Avila et sainte Hildegarde de Bingen.
"Ces deux grands témoins de la foi vécurent à des époques et dans des contextes culturels très différents. Hildegarde, une Bénédictine vivant en plein Moyen Age allemand, fut un vrai maître de théologie versée dans les sciences naturelles et la musique.
Prêtre de la Renaissance espagnole, Jean prit part au renouveau culturel et religieux d'une Eglise et d'une société parvenues au seuil des temps modernes". Leur sainteté de vie et la profondeur de leur doctrine disent leur actualité.
La grâce de l'Esprit les projeta dans une expérience de plus profonde compréhension de la Révélation, et leur permit de dialoguer intelligemment avec le monde dans lequel l'Eglise agissait".
Puis le Pape a indiqué que ces deux figures de saints docteurs revêtent de l'importance à la veille de l'Année de la foi et en vue de la nouvelle évangélisation, à laquelle est consacrée la prochaine assise synodale. "Aujourd'hui encore, dans leurs enseignements, l'Esprit du Ressuscité résonne et éclaire le chemin vers la Vérité qui rend libre et donne son plein sens à nos vies". (source: VISnews)Cliquer
Autre lien utile: l'Œuvre de Saint Jean d’Avila fondée en 1919 - site du Vatican - Conseil pontifical pour les laïcs.Cliquer
À Montilla en Andalousie, l’an 1569, saint Jean d’Avila, Prêtre, qui parcourut toute la région en prêchant Le Christ et, suspecté injustement d’hérésie, fut jeté en prison, où il écrivit la plus grande partie de sa doctrine spirituelle.
Martyrologe romain.
La Prière du Bienheureux Jean d'Avila « Ô Seigneur Jésus, attachez les yeux de mon âme sur Votre sacré Cœur » :
« Attachez les yeux de votre âme sur son sacré Cœur avec un très vif, mais très tranquille sentiment, pour voir que l'Amour dont Il brûle pour tous les hommes surpasse autant ce qui paraît au dehors de Ses souffrances, quoiqu'elles soient inconcevables, que le ciel est au-dessus de la terre.
Car comme ne s'étant pas contenté de souffrir extérieurement, Il nous a aimés du fond de son Cœur, Il ne doit pas aussi vous suffire de Le considérer et de L'imiter en ce qu'Il a souffert extérieurement : vous devez aussi entrer dans son Cœur pour considérer et pour imiter ce qui s'y passe.
Pour nous rendre cela plus facile, Il a permis qu'après Sa mort un coup de lance ait percé Son côté, pour nous ouvrir une porte par où nous puissions entrer dans ce Cœur, et y voir et admirer les merveilles dont Il est plein.
Ainsi soit-il. »
Saint Jean d'Avila (1500-1569)
« Attachez les yeux de votre âme sur son sacré Cœur avec un très vif, mais très tranquille sentiment, pour voir que l'Amour dont Il brûle pour tous les hommes surpasse autant ce qui paraît au dehors de Ses souffrances, quoiqu'elles soient inconcevables, que le ciel est au-dessus de la terre.
Car comme ne s'étant pas contenté de souffrir extérieurement, Il nous a aimés du fond de son Cœur, Il ne doit pas aussi vous suffire de Le considérer et de L'imiter en ce qu'Il a souffert extérieurement : vous devez aussi entrer dans son Cœur pour considérer et pour imiter ce qui s'y passe.
Pour nous rendre cela plus facile, Il a permis qu'après Sa mort un coup de lance ait percé Son côté, pour nous ouvrir une porte par où nous puissions entrer dans ce Cœur, et y voir et admirer les merveilles dont Il est plein.
Ainsi soit-il. »
Saint Jean d'Avila (1500-1569)
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Vendredi 11 Mai 2018
Fête de Saint Ignace de Laconi, Capucin (1701-1781).
Fête de Saint Ignace de Laconi, Capucin (1701-1781).
De l'Ordre des Frères Mineurs Capucins.
Vincent de Laconi fut reçu par les Capucins et y fit profession en 1722 prenant le nom d'Ignace.
Travailleur humble, illettré, il accomplissait des travaux domestiques et aimait écouter la lecture de l'Écriture. Il a accompli prophéties et miracles.
Canonisé en 1951 par Pie XII.
Sites en lien:
Cliquer
Abbaye Saint Benoît, Suisse
Le Carmel en FranceCliquer
À Cagliari en Sardaigne, l’an 1781, Saint Ignace de Laconi, Religieux Capucin, qui passa sa longue vie à quêter inlassablement sur les places de la ville et sur les quais du port pour soulager les misères des pauvres.
Martyrologe romain.
Vincent de Laconi fut reçu par les Capucins et y fit profession en 1722 prenant le nom d'Ignace.
Travailleur humble, illettré, il accomplissait des travaux domestiques et aimait écouter la lecture de l'Écriture. Il a accompli prophéties et miracles.
Canonisé en 1951 par Pie XII.
Sites en lien:
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Abbaye Saint Benoît, Suisse
Le Carmel en FranceCliquer
À Cagliari en Sardaigne, l’an 1781, Saint Ignace de Laconi, Religieux Capucin, qui passa sa longue vie à quêter inlassablement sur les places de la ville et sur les quais du port pour soulager les misères des pauvres.
Martyrologe romain.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Samedi 12 Mai 2018
Fête de la Bienheureuse Imelda Lambertini, vierge, Dominicaine, Patronne des premiers Communiants (1322-1333).
Fête de la Bienheureuse Imelda Lambertini, vierge, Dominicaine, Patronne des premiers Communiants (1322-1333).
Fille du comte de Bologne, elle fut éduquée chez les dominicaines de cette ville.
A 11 ans, chose étonnante pour cette époque, elle communia juste au moment de mourir.
"Cette petite sainte italienne a été surnommée : la fleur de l’Eucharistie. Elle est la patronne des premiers communiants."
À Bologne en Émilie, l’an 1333, la bienheureuse Imelda Lambertini, vierge. Accueillie dès son plus jeune âge comme moniale dans l’Ordre des Prêcheurs, elle rendit l’âme soudain, à l’âge de onze ans, dès qu’elle eût reçu l’Eucharistie d’une façon merveilleuse.
Martyrologe romain
A 11 ans, chose étonnante pour cette époque, elle communia juste au moment de mourir.
"Cette petite sainte italienne a été surnommée : la fleur de l’Eucharistie. Elle est la patronne des premiers communiants."
À Bologne en Émilie, l’an 1333, la bienheureuse Imelda Lambertini, vierge. Accueillie dès son plus jeune âge comme moniale dans l’Ordre des Prêcheurs, elle rendit l’âme soudain, à l’âge de onze ans, dès qu’elle eût reçu l’Eucharistie d’une façon merveilleuse.
Martyrologe romain
Imelda Lambertini
La Bienheureuse Imelda Lambertini (1322-1333) est une jeune fille italienne, morte à 11 ans, lors d'une extase pendant sa Première Communion.
Sa vie
Madeleine Lambertini (qui deviendra Imelda en religion) était la fille du comte Egano Lambertini et de Castora Galuzzi, son épouse. Elle est née en 1322 à Bologne.
Toute petite déjà, elle était d'une grande piété, et se fabriquait de petits autels devant lesquels elle priait longuement.
Elle avait une très grande admiration pour Agnès de Rome.Cliquer
Son plus cher désir était de recevoir la Communion.
Mais à cette époque, les enfants n'étaient autorisés à communier qu'à partir de l'âge de 14 ans.
Par ailleurs, elle demandait instamment à ses parents de lui permettre d'intégrer le Couvent des Dominicaines de Bologne qui accueillait des enfants, lesquels n'étaient assujettis qu'à une petite partie de la Règle.
Ils acceptèrent, et Madeleine entra chez les novices du Couvent de Valdipretra à l'âge de 10 ans, elle y prit le nom d'Imelda.
Là, bien que n'y étant pas obligée, elle suivit la Règle avec dévotion et application, suppliant les Religieuses et son Confesseur de la laisser Communier, ce qu'ils refusèrent, puisqu'elle était loin d'avoir l'âge requis.
Remplie de tristesse, un jour l'enfant se rendit à la chapelle avec les Sœurs. Au moment de la Communion, une hostie s'éleva hors du ciboire et vint s'arrêter au-dessus de la tête d'Imelda.
Le Prêtre s'approcha avec la Patène et la recueillit avant de la donner à l'enfant, stupéfié par le prodige dont il était témoin.
Imelda se prosterna, et quand ses Sœurs vinrent la relever pour l'entraîner hors de l'église, elles la trouvèrent morte, le visage extatique.
Vénération
Les restes, incorrompus, de la Bienheureuse Imelda Lambertini, se trouvent dans l'église Saint Sigismond à Bologne.
Elle a été Béatifiée en 1826 par le Pape Léon XII, et a été déclarée Patronne des premiers Communiants en 1910 par le Pape Saint Pie X qui, cette année-là, décréta que les enfants pouvaient faire leur Première Communion à un âge plus précoce.
Bibliographie
Le Bienheureux Père Jean-Joseph Lataste,Cliquer Fondateur des Sœurs dominicaines de BéthanieCliquer a écrit le récit de la vie de la Bienheureuse Imelda
Ouvrage paru le 6 Janvier 1866.
Pour un approfondissement biographique
Bienheureuse Imelda Lambertini et sa Première Communion.
Cliquer
La Bienheureuse Imelda Lambertini (1322-1333) est une jeune fille italienne, morte à 11 ans, lors d'une extase pendant sa Première Communion.
Sa vie
Madeleine Lambertini (qui deviendra Imelda en religion) était la fille du comte Egano Lambertini et de Castora Galuzzi, son épouse. Elle est née en 1322 à Bologne.
Toute petite déjà, elle était d'une grande piété, et se fabriquait de petits autels devant lesquels elle priait longuement.
Elle avait une très grande admiration pour Agnès de Rome.Cliquer
Son plus cher désir était de recevoir la Communion.
Mais à cette époque, les enfants n'étaient autorisés à communier qu'à partir de l'âge de 14 ans.
Par ailleurs, elle demandait instamment à ses parents de lui permettre d'intégrer le Couvent des Dominicaines de Bologne qui accueillait des enfants, lesquels n'étaient assujettis qu'à une petite partie de la Règle.
Ils acceptèrent, et Madeleine entra chez les novices du Couvent de Valdipretra à l'âge de 10 ans, elle y prit le nom d'Imelda.
Là, bien que n'y étant pas obligée, elle suivit la Règle avec dévotion et application, suppliant les Religieuses et son Confesseur de la laisser Communier, ce qu'ils refusèrent, puisqu'elle était loin d'avoir l'âge requis.
Remplie de tristesse, un jour l'enfant se rendit à la chapelle avec les Sœurs. Au moment de la Communion, une hostie s'éleva hors du ciboire et vint s'arrêter au-dessus de la tête d'Imelda.
Le Prêtre s'approcha avec la Patène et la recueillit avant de la donner à l'enfant, stupéfié par le prodige dont il était témoin.
Imelda se prosterna, et quand ses Sœurs vinrent la relever pour l'entraîner hors de l'église, elles la trouvèrent morte, le visage extatique.
Vénération
Les restes, incorrompus, de la Bienheureuse Imelda Lambertini, se trouvent dans l'église Saint Sigismond à Bologne.
Elle a été Béatifiée en 1826 par le Pape Léon XII, et a été déclarée Patronne des premiers Communiants en 1910 par le Pape Saint Pie X qui, cette année-là, décréta que les enfants pouvaient faire leur Première Communion à un âge plus précoce.
Bibliographie
Le Bienheureux Père Jean-Joseph Lataste,Cliquer Fondateur des Sœurs dominicaines de BéthanieCliquer a écrit le récit de la vie de la Bienheureuse Imelda
Ouvrage paru le 6 Janvier 1866.
Pour un approfondissement biographique
Bienheureuse Imelda Lambertini et sa Première Communion.
Cliquer
Imelda descendait de la noble famille des Lambertini. Née à Bologne en 1322, elle avait reçu au Baptême le nom de Maria Maddalena.
Dès le berceau elle manifesta une intelligence précoce qui s'ouvrait naturellement aux lumières de la Foi.
On ne constata jamais en elle de difficulté à obéir, ni de ces caprices qui rendent pénible l'éducation des enfants.
Au premier signe, Madeleine quittait le jeu le plus animé pour se mettre au travail. Elle s'était aménagé un petit Oratoire qu'elle ornait de ses mains.
Tout son bonheur consistait à s'y retirer pour prier.
La splendeur de la maison paternelle pesait à cette âme qui comprenait déjà le néant des choses créées.
Suivant un usage très ancien dans l'Église, on recevait parfois les enfants dans les Monastères. Ils étaient revêtus de l'habit religieux, mais cela n'engageait en rien leur avenir et ces enfants n'étaient assujettis qu'à une partie de la Règle.
À l'âge de dix ans, la petite Madeleine pria ses parents avec tant d'instance de lui octroyer cette grâce, qu'ils finirent par se rendre à ses désirs et l'emmenèrent chez les Dominicaines de Valdiprétra, près de Bologne.
La jeune enfant prit l'habit avec joie et échangea son nom pour celui d'Imelda, qui signifie : donnée au monde comme du miel, sans doute à cause de sa douceur et de son extrême amabilité.
Novice, elle voulut observer la Règle tout entière bien qu'elle n'y fût pas obligée. Sa constance au service de Dieu ne se démentit pas un instant, aucune austérité ne l'effrayait, et elle s'appliquait en tout à ressembler à Jésus Crucifié.
La sainte enfant passait des heures en Adoration devant Jésus-Hostie, sans ressentir plus de lassitude que les anges devant Dieu.
Durant le Saint Sacrifice de la Messe, elle versait d'abondantes larmes, surtout lorsque les Religieuses quittaient leurs stalles pour aller Communier. Dans l'ingénuité de son Amour, elle disait parfois :
« Je vous en prie, expliquez-moi comment on peut recevoir Jésus dans son cœur sans mourir de Joie. »
Les Religieuses étaient grandement édifiées de sa particulière dévotion envers le Saint Sacrement.
C'était l'usage du pays de ne donner la première Communion aux enfants qu'à l'âge de quatorze ans.
Imelda, consumée par l'ardeur de ses désirs, suppliait d'être enfin admise à la sainte Table mais on ne croyait pas devoir faire exception pour la petite novice.
Le jour de l'Ascension 1333, Imelda atteignit ses onze ans.
De nouveau, elle conjura son confesseur de lui permettre de recevoir la Sainte Communion, mais ce dernier resta inflexible.
L'enfant s'en alla à la chapelle en pleurant, afin d'y entendre la Messe. Le Seigneur Jésus, si faible contre l'Amour, ne put résister davantage aux vœux de cette âme angélique.
Au moment de la Communion, une Hostie s'échappa du Ciboire, s'éleva dans les airs, franchit la grille du chœur et vint s'arrêter au-dessus de la tête de Sainte Imelda.
Aussitôt que les Religieuses aperçurent l'Hostie, elles avertirent le Prêtre du prodige.
Lorsque le Ministre de Dieu s'approcha avec la Patène, l'Hostie immobile vint s'y poser. Ne doutant plus de la volonté du Seigneur, le Prêtre tremblant Communia Imelda qui semblait un ange plutôt qu'une créature mortelle.
Les Religieuses, saisies d'un étonnement inexprimable, restèrent longtemps à regarder cette enfant toute irradiée d'une Joie surnaturelle, prosternée en Adoration.
Ressentant finalement une vague inquiétude, elles appelèrent Imelda, la prièrent de se relever, puis lui en donnèrent l'ordre.
L'enfant toujours si prompte à obéir paraissait ne pas même les entendre. En allant la relever, les Sœurs s'aperçurent avec stupéfaction qu'Imelda était morte : morte de Joie et d'Amour à l'heure de sa première Communion.
Cette petite Sainte italienne a été surnommée :
« La fleur de l'Eucharistie ».
Imelda Lambertini a été Béatifiée en 1826 par le Pape Léon XII (Annibale Sermattei Della Genga, 1823-1829) et a été déclarée Patronne des premiers Communiants en 1910 par le Pape Saint Pie X (Giuseppe Melchiorre Sarto, 1903-1914) qui, cette année-là, décréta que les enfants pouvaient faire leur Première Communion à un âge plus précoce.
LA PREMIÈRE COMMUNION D’IMELDA
C'était en l'année 1331.
"Entrez!", répondit la Mère Supérieure du couvent des Sœurs Dominicaines à la personne qui avait discrètement cogné à la porte.
La grande porte médiévale s'ouvrit solennellement en grinçant doucement et la Sœur portière eut alors un air à la fois ennuyé et amusé.
"Eh! Elle est encore de retour, ma Révérende Mère."
"La petite Imelda Lambertini ?"
"Oui. Elle supplie de nouveau qu'on l'admette au couvent. Je dois reconnaître que cela devient difficile de résister à ces grands yeux innocents, si émouvants, qui implorent avec tant de sérieux."
"Mais ma Sœur, elle n'a que neuf ans! En cette ville de Bologne, ou n'importe où en Italie, d'ailleurs, a-t-on jamais vu une chose pareille? Une religieuse de neuf ans ?
Si nous devions la recevoir...mais comment le pourrions-nous ? De toute façon, elle s'ennuierait de chez elle dans trois jours..
Bon! laissez-moi la voir."
La Révérende Mère se leva et marcha dans le long corridor voûté avec la sœur portière pour se rendre à la salle de réception.
En y entrant, une fillette se leva respectueusement.
Elle était une belle petite fille, et admirablement bien vêtue.
Imelda Lambertini appartenait à une famille de la haute noblesse de Bologne, en Italie. Son père était le comte Egano Lambertini.
Ses parents étaient très pieux et aimaient leur fille plus que n'importe quoi en ce monde. Cependant, ils avaient toujours remarqué que Imelda, même si elle le leur rendait bien en les aimant de tout son cœur, ne semblait pas faite pour ce monde.
Souvent, quand sa mère s'inquiétait de son absence, elle finissait par la trouver dans un coin reculé de leur splendide propriété, à genoux et profondément plongée dans la Prière. Sa mère devait l'appeler par son nom à plusieurs reprises pour qu'elle réponde enfin, comme si elle paraissait sortir d'un profond sommeil.
Chaque fois que quelqu'un parlait de Dieu, ses yeux s'illuminaient et elle écoutait alors avec grande attention.
Et comme ses parents l'avaient bien souvent remarqué, quand on parlait de Jésus dans le Saint Sacrement, son visage se transfigurait presque.
"Oh! Maman, implorait-elle, quand vais-je pouvoir faire ma première Communion ?
Quand vais-je pouvoir recevoir Jésus dans mon cœur ?"
Madame Lambertini lui répondit:
"Imelda, tu devras attendre d'avoir douze ans, car l'Église ne permet pas aux enfants de Communier avant cela."
Et il en était bien ainsi à l'époque.
Pour Imelda, l'attente semblait interminable! Puisque toutes les autorités terrestres l'empêchaient de faire sa première Communion, la fillette se mit à supplier son Jésus bien-aimé de venir à elle le plus tôt possible. Son âme ressentait profondément qu'elle pouvait faire quelque chose en ce sens !
Dans l'intervalle, elle aurait bien voulu faire comme les Sœurs Dominicaines du Monastère de Santa Maria Magdalena que ses parents visitaient fréquemment.
"Ah ! Si je pouvais demeurer dans la même maison que Jésus !", pensait-elle. "Quel Bonheur ce serait !"
Or il advint un jour qu'elle pensa avoir trouvé une solution à son problème. "Pourquoi n'irais-je pas frapper au couvent et demander à être reçue comme novice ?
Si je ne peux pas encore Le recevoir, du moins je pourrai rester dans la même maison que Lui et Le servir jour et nuit."
Pour la jeune enfant embrasée d'Amour pour Son Seigneur, ce dessein était la simplicité même.
Elle marcha tout simplement jusqu'au couvent des Dominicaines et frappa.
"Ma Sœur, voudriez-vous demander à la Révérende Mère si je pourrais demeurer ici et être une Religieuse ?"
"Imelda, ici, nous sommes toutes des Religieuses qui ont prononcé leurs vœux. Un jour, tu te joindras probablement à nous, et nous serions heureuses alors de t'avoir avec nous, mais tu dois attendre encore quelques années.
Tu as de si bons parents et une si belle maison, mon enfant. N'y es-tu donc pas heureuse ?"
"Oh oui, ma Sœur, très heureuse, mais ici vous avez Notre Seigneur !"
"Mais notre vie est très dure. Nous travaillons et prions beaucoup, et même, nous nous levons au milieu de la nuit pour réciter l'Office."
"Oh. Ma Sœur, cela ne me ferait rien du tout. Je serai obéissante et heureuse de faire tout ce qu'on me dira. Je vous en prie, ma Sœur !"
Il va sans dire que la réaction de la Mère Supérieure était bien prévisible. Même si, comme toujours, elle voulait être bien bonne envers Imelda, elle devait néanmoins se résoudre à la renvoyer chez elle. Mais Imelda insistait.
Ce jour-là, pourtant, comme la Révérende Mère Supérieure regardait l'enfant qui se tenait debout dans le parloir et qui la regardait d'un air suppliant, sa bonne âme en fut touchée. "Tant d'insistance chez quelqu'un de si jeune, pensa-t-elle en elle-même, je pressens le doigt de Dieu ici.
Peut-être bien que je devrais lui permettre d'essayer."
A la grande joie d'Imelda, la Mère Supérieure ne la renvoya pas cette fois-ci et conversa longuement avec elle.
Puis elle lui dit que si ses parents en donnaient la permission, elle pourrait être reçue au couvent pour une période d'essai.
Ses bons parents s'en attristèrent mais ne s'en étonnèrent pas. Du fond du cœur, ils ressentaient bien que quelque chose d'extraordinaire arriverait à leur enfant.
Cela venait de se produire. Dieu la leur demandait bien tôt, et ils la lui donnèrent comme Saint Joachim et Sainte Anne qui, un jour, avaient donné au Temple leur fillette de trois ans, si jeune encore, la Sainte Marie.
Au Couvent, la petite Imelda était comme un poisson dans l'eau. Elle aimait le silence, les longs corridors de marbres avec leurs belles voûtes, les habits blancs et noirs des Religieuses, les cantiques, la Prière, le travail.
Mais par-dessus tout, elle aimait le Tabernacle Elle était enfin sous le même toit que son cher Jésus.
Chaque fois que la règle Monacale le permettait, elle était agenouillée dans le chœur de la chapelle du Couvent, ses grands yeux fixés sur le Tabernacle.
Dans la vie de la Communauté, elle était comme un rayon de soleil parmi les nombreuses Sœurs adultes.
Elles se réjouissaient de l'avoir en leur compagnie, mais la Mère Supérieure les avait prévenues sévèrement de ne pas la gâter.
Aussi, en raison de son jeune âge, la Révérende Mère ne voulut pas qu'Imelda participe à tous les actes de la Communauté, et encore moins de se lever au milieu de la nuit pour l'Office.
Mais Imelda suppliait qu'on lui permette de tout faire. Alors on ne l'empêcha plus. Ainsi, au milieu de la nuit, les anges qui habitaient ces saints corridors ont certainement dû regarder fixement, émerveillés, la longue file de Religieuses en robes blanches, suivie d'une toute petite figure blanche, marchant en silence pour aller réciter les matines.
Deux années s'écoulèrent ainsi. Imelda avait maintenant onze ans.
Dans sa vie de couventine, une seule chose l'attristait. Elle ne pouvait pas encore recevoir Notre Seigneur dans la Sainte Communion.
En regardant Communier les Sœurs, son âme brûlait du désir de faire comme elles. De temps à autre, elle ne pouvait retenir ses larmes.
Alors elle se mit à implorer ardemment le Ciel d'avoir pitié d'elle et de lui permettre de Communier, d'une façon ou d'une autre...
Un jour que les Religieuses sortaient en file du chœur, après la Sainte Messe, la dernière de la file se retourna pour regarder la petite figure blanche, encore agenouillée en Prière.
Imelda restait habituellement plus longtemps, immobile et toute absorbée dans la Prière.
La Communauté s'y était habituée, la laissant faire.
Ce fut quasi machinalement que la dernière Sœur se retourna alors pour la regarder un moment et s'émerveiller de cette si étonnante Piété Eucharistique.
Mais cette fois, la Sœur respectueuse se raidit soudainement, figée au plancher. La fillette était agenouillée, la tête penchée comme à l'accoutumée, mais il y avait, suspendue en l'air au-dessus d'elle, une hostie blanche luisant dans une douce lumière !
"Vite, Révérende Mère, revenez! Venez voir!"
La Communauté tout entière revint précipitamment dans le chœur et, à la vue de cet incroyable spectacle, se mit à genoux.
La Mère Supérieure avait compris. Il ne faisait aucun doute que le Créateur et Seigneur de toutes choses désirait s'unir à cet enfant de onze ans.
Elle appela l'aumônier, qui s'approcha respectueusement avec une patène dorée. Dès qu'il fut près de la fillette agenouillée, l'Hostie descendit vers la Patène et s'y posa !
Imelda, qui était demeurée entre-temps la tête penchée et les yeux fermés, comme étrangère à tout, releva lentement son visage radieux et ouvrit la bouche.
Prenant l'hostie, le Père aumônier lui donna sa première Communion. Elle courba de nouveau la tête et resta immobile.
Après un certain temps, la Mère Supérieure s'approcha d'elle. Imelda, mon enfant, c'est le moment de s'en aller maintenant."
Imelda ne répondit pas.
La Mère Supérieure lui parla de nouveau, mais là encore, il n'y eut pas de réponse. Prenant doucement Imelda par les épaules, la bonne Religieuse essaya de l'inciter à se lever, mais Imelda tomba dans ses bras.
Son visage gardait l'expression d'une Béatitude indicible.
Imelda avait dit un jour: "Je ne sais pas comment on peut recevoir Notre Seigneur sans mourir."
Et voilà qu'elle L'avait reçu et que son petit cœur brûlant d'Amour n'avait pas pu supporter cette première rencontre avec Jésus Eucharistique.
Elle s'en était allée avec Lui.
La petite Imelda Lambertini a été Béatifiée en 1826 et a été déclarée Patronne des premiers Communiants en 1910 par le Pape Saint Pie X qui, cette année-là, décréta que les enfants pouvaient faire leur première Communion à un âge plus précoce.
Le petit corps miraculeusement incorruptible de la Bienheureuse Imelda Lambertini repose dans un beau reliquaire, dans l'église de saint Sigismondo, à Bologne.
La lumineuse expression de Béatitude extatique de son beau visage semble dire:
"Mon Jésus, c'est ma plus grande récompense."
Le Pape Saint Pie X permit aux enfants de recevoir la Sainte Communion dès l'âge de raison et proclama Imelda Lambertini Patronne des premiers Communiants.
Dès le berceau elle manifesta une intelligence précoce qui s'ouvrait naturellement aux lumières de la Foi.
On ne constata jamais en elle de difficulté à obéir, ni de ces caprices qui rendent pénible l'éducation des enfants.
Au premier signe, Madeleine quittait le jeu le plus animé pour se mettre au travail. Elle s'était aménagé un petit Oratoire qu'elle ornait de ses mains.
Tout son bonheur consistait à s'y retirer pour prier.
La splendeur de la maison paternelle pesait à cette âme qui comprenait déjà le néant des choses créées.
Suivant un usage très ancien dans l'Église, on recevait parfois les enfants dans les Monastères. Ils étaient revêtus de l'habit religieux, mais cela n'engageait en rien leur avenir et ces enfants n'étaient assujettis qu'à une partie de la Règle.
À l'âge de dix ans, la petite Madeleine pria ses parents avec tant d'instance de lui octroyer cette grâce, qu'ils finirent par se rendre à ses désirs et l'emmenèrent chez les Dominicaines de Valdiprétra, près de Bologne.
La jeune enfant prit l'habit avec joie et échangea son nom pour celui d'Imelda, qui signifie : donnée au monde comme du miel, sans doute à cause de sa douceur et de son extrême amabilité.
Novice, elle voulut observer la Règle tout entière bien qu'elle n'y fût pas obligée. Sa constance au service de Dieu ne se démentit pas un instant, aucune austérité ne l'effrayait, et elle s'appliquait en tout à ressembler à Jésus Crucifié.
La sainte enfant passait des heures en Adoration devant Jésus-Hostie, sans ressentir plus de lassitude que les anges devant Dieu.
Durant le Saint Sacrifice de la Messe, elle versait d'abondantes larmes, surtout lorsque les Religieuses quittaient leurs stalles pour aller Communier. Dans l'ingénuité de son Amour, elle disait parfois :
« Je vous en prie, expliquez-moi comment on peut recevoir Jésus dans son cœur sans mourir de Joie. »
Les Religieuses étaient grandement édifiées de sa particulière dévotion envers le Saint Sacrement.
C'était l'usage du pays de ne donner la première Communion aux enfants qu'à l'âge de quatorze ans.
Imelda, consumée par l'ardeur de ses désirs, suppliait d'être enfin admise à la sainte Table mais on ne croyait pas devoir faire exception pour la petite novice.
Le jour de l'Ascension 1333, Imelda atteignit ses onze ans.
De nouveau, elle conjura son confesseur de lui permettre de recevoir la Sainte Communion, mais ce dernier resta inflexible.
L'enfant s'en alla à la chapelle en pleurant, afin d'y entendre la Messe. Le Seigneur Jésus, si faible contre l'Amour, ne put résister davantage aux vœux de cette âme angélique.
Au moment de la Communion, une Hostie s'échappa du Ciboire, s'éleva dans les airs, franchit la grille du chœur et vint s'arrêter au-dessus de la tête de Sainte Imelda.
Aussitôt que les Religieuses aperçurent l'Hostie, elles avertirent le Prêtre du prodige.
Lorsque le Ministre de Dieu s'approcha avec la Patène, l'Hostie immobile vint s'y poser. Ne doutant plus de la volonté du Seigneur, le Prêtre tremblant Communia Imelda qui semblait un ange plutôt qu'une créature mortelle.
Les Religieuses, saisies d'un étonnement inexprimable, restèrent longtemps à regarder cette enfant toute irradiée d'une Joie surnaturelle, prosternée en Adoration.
Ressentant finalement une vague inquiétude, elles appelèrent Imelda, la prièrent de se relever, puis lui en donnèrent l'ordre.
L'enfant toujours si prompte à obéir paraissait ne pas même les entendre. En allant la relever, les Sœurs s'aperçurent avec stupéfaction qu'Imelda était morte : morte de Joie et d'Amour à l'heure de sa première Communion.
Cette petite Sainte italienne a été surnommée :
« La fleur de l'Eucharistie ».
Imelda Lambertini a été Béatifiée en 1826 par le Pape Léon XII (Annibale Sermattei Della Genga, 1823-1829) et a été déclarée Patronne des premiers Communiants en 1910 par le Pape Saint Pie X (Giuseppe Melchiorre Sarto, 1903-1914) qui, cette année-là, décréta que les enfants pouvaient faire leur Première Communion à un âge plus précoce.
LA PREMIÈRE COMMUNION D’IMELDA
C'était en l'année 1331.
"Entrez!", répondit la Mère Supérieure du couvent des Sœurs Dominicaines à la personne qui avait discrètement cogné à la porte.
La grande porte médiévale s'ouvrit solennellement en grinçant doucement et la Sœur portière eut alors un air à la fois ennuyé et amusé.
"Eh! Elle est encore de retour, ma Révérende Mère."
"La petite Imelda Lambertini ?"
"Oui. Elle supplie de nouveau qu'on l'admette au couvent. Je dois reconnaître que cela devient difficile de résister à ces grands yeux innocents, si émouvants, qui implorent avec tant de sérieux."
"Mais ma Sœur, elle n'a que neuf ans! En cette ville de Bologne, ou n'importe où en Italie, d'ailleurs, a-t-on jamais vu une chose pareille? Une religieuse de neuf ans ?
Si nous devions la recevoir...mais comment le pourrions-nous ? De toute façon, elle s'ennuierait de chez elle dans trois jours..
Bon! laissez-moi la voir."
La Révérende Mère se leva et marcha dans le long corridor voûté avec la sœur portière pour se rendre à la salle de réception.
En y entrant, une fillette se leva respectueusement.
Elle était une belle petite fille, et admirablement bien vêtue.
Imelda Lambertini appartenait à une famille de la haute noblesse de Bologne, en Italie. Son père était le comte Egano Lambertini.
Ses parents étaient très pieux et aimaient leur fille plus que n'importe quoi en ce monde. Cependant, ils avaient toujours remarqué que Imelda, même si elle le leur rendait bien en les aimant de tout son cœur, ne semblait pas faite pour ce monde.
Souvent, quand sa mère s'inquiétait de son absence, elle finissait par la trouver dans un coin reculé de leur splendide propriété, à genoux et profondément plongée dans la Prière. Sa mère devait l'appeler par son nom à plusieurs reprises pour qu'elle réponde enfin, comme si elle paraissait sortir d'un profond sommeil.
Chaque fois que quelqu'un parlait de Dieu, ses yeux s'illuminaient et elle écoutait alors avec grande attention.
Et comme ses parents l'avaient bien souvent remarqué, quand on parlait de Jésus dans le Saint Sacrement, son visage se transfigurait presque.
"Oh! Maman, implorait-elle, quand vais-je pouvoir faire ma première Communion ?
Quand vais-je pouvoir recevoir Jésus dans mon cœur ?"
Madame Lambertini lui répondit:
"Imelda, tu devras attendre d'avoir douze ans, car l'Église ne permet pas aux enfants de Communier avant cela."
Et il en était bien ainsi à l'époque.
Pour Imelda, l'attente semblait interminable! Puisque toutes les autorités terrestres l'empêchaient de faire sa première Communion, la fillette se mit à supplier son Jésus bien-aimé de venir à elle le plus tôt possible. Son âme ressentait profondément qu'elle pouvait faire quelque chose en ce sens !
Dans l'intervalle, elle aurait bien voulu faire comme les Sœurs Dominicaines du Monastère de Santa Maria Magdalena que ses parents visitaient fréquemment.
"Ah ! Si je pouvais demeurer dans la même maison que Jésus !", pensait-elle. "Quel Bonheur ce serait !"
Or il advint un jour qu'elle pensa avoir trouvé une solution à son problème. "Pourquoi n'irais-je pas frapper au couvent et demander à être reçue comme novice ?
Si je ne peux pas encore Le recevoir, du moins je pourrai rester dans la même maison que Lui et Le servir jour et nuit."
Pour la jeune enfant embrasée d'Amour pour Son Seigneur, ce dessein était la simplicité même.
Elle marcha tout simplement jusqu'au couvent des Dominicaines et frappa.
"Ma Sœur, voudriez-vous demander à la Révérende Mère si je pourrais demeurer ici et être une Religieuse ?"
"Imelda, ici, nous sommes toutes des Religieuses qui ont prononcé leurs vœux. Un jour, tu te joindras probablement à nous, et nous serions heureuses alors de t'avoir avec nous, mais tu dois attendre encore quelques années.
Tu as de si bons parents et une si belle maison, mon enfant. N'y es-tu donc pas heureuse ?"
"Oh oui, ma Sœur, très heureuse, mais ici vous avez Notre Seigneur !"
"Mais notre vie est très dure. Nous travaillons et prions beaucoup, et même, nous nous levons au milieu de la nuit pour réciter l'Office."
"Oh. Ma Sœur, cela ne me ferait rien du tout. Je serai obéissante et heureuse de faire tout ce qu'on me dira. Je vous en prie, ma Sœur !"
Il va sans dire que la réaction de la Mère Supérieure était bien prévisible. Même si, comme toujours, elle voulait être bien bonne envers Imelda, elle devait néanmoins se résoudre à la renvoyer chez elle. Mais Imelda insistait.
Ce jour-là, pourtant, comme la Révérende Mère Supérieure regardait l'enfant qui se tenait debout dans le parloir et qui la regardait d'un air suppliant, sa bonne âme en fut touchée. "Tant d'insistance chez quelqu'un de si jeune, pensa-t-elle en elle-même, je pressens le doigt de Dieu ici.
Peut-être bien que je devrais lui permettre d'essayer."
A la grande joie d'Imelda, la Mère Supérieure ne la renvoya pas cette fois-ci et conversa longuement avec elle.
Puis elle lui dit que si ses parents en donnaient la permission, elle pourrait être reçue au couvent pour une période d'essai.
Ses bons parents s'en attristèrent mais ne s'en étonnèrent pas. Du fond du cœur, ils ressentaient bien que quelque chose d'extraordinaire arriverait à leur enfant.
Cela venait de se produire. Dieu la leur demandait bien tôt, et ils la lui donnèrent comme Saint Joachim et Sainte Anne qui, un jour, avaient donné au Temple leur fillette de trois ans, si jeune encore, la Sainte Marie.
Au Couvent, la petite Imelda était comme un poisson dans l'eau. Elle aimait le silence, les longs corridors de marbres avec leurs belles voûtes, les habits blancs et noirs des Religieuses, les cantiques, la Prière, le travail.
Mais par-dessus tout, elle aimait le Tabernacle Elle était enfin sous le même toit que son cher Jésus.
Chaque fois que la règle Monacale le permettait, elle était agenouillée dans le chœur de la chapelle du Couvent, ses grands yeux fixés sur le Tabernacle.
Dans la vie de la Communauté, elle était comme un rayon de soleil parmi les nombreuses Sœurs adultes.
Elles se réjouissaient de l'avoir en leur compagnie, mais la Mère Supérieure les avait prévenues sévèrement de ne pas la gâter.
Aussi, en raison de son jeune âge, la Révérende Mère ne voulut pas qu'Imelda participe à tous les actes de la Communauté, et encore moins de se lever au milieu de la nuit pour l'Office.
Mais Imelda suppliait qu'on lui permette de tout faire. Alors on ne l'empêcha plus. Ainsi, au milieu de la nuit, les anges qui habitaient ces saints corridors ont certainement dû regarder fixement, émerveillés, la longue file de Religieuses en robes blanches, suivie d'une toute petite figure blanche, marchant en silence pour aller réciter les matines.
Deux années s'écoulèrent ainsi. Imelda avait maintenant onze ans.
Dans sa vie de couventine, une seule chose l'attristait. Elle ne pouvait pas encore recevoir Notre Seigneur dans la Sainte Communion.
En regardant Communier les Sœurs, son âme brûlait du désir de faire comme elles. De temps à autre, elle ne pouvait retenir ses larmes.
Alors elle se mit à implorer ardemment le Ciel d'avoir pitié d'elle et de lui permettre de Communier, d'une façon ou d'une autre...
Un jour que les Religieuses sortaient en file du chœur, après la Sainte Messe, la dernière de la file se retourna pour regarder la petite figure blanche, encore agenouillée en Prière.
Imelda restait habituellement plus longtemps, immobile et toute absorbée dans la Prière.
La Communauté s'y était habituée, la laissant faire.
Ce fut quasi machinalement que la dernière Sœur se retourna alors pour la regarder un moment et s'émerveiller de cette si étonnante Piété Eucharistique.
Mais cette fois, la Sœur respectueuse se raidit soudainement, figée au plancher. La fillette était agenouillée, la tête penchée comme à l'accoutumée, mais il y avait, suspendue en l'air au-dessus d'elle, une hostie blanche luisant dans une douce lumière !
"Vite, Révérende Mère, revenez! Venez voir!"
La Communauté tout entière revint précipitamment dans le chœur et, à la vue de cet incroyable spectacle, se mit à genoux.
La Mère Supérieure avait compris. Il ne faisait aucun doute que le Créateur et Seigneur de toutes choses désirait s'unir à cet enfant de onze ans.
Elle appela l'aumônier, qui s'approcha respectueusement avec une patène dorée. Dès qu'il fut près de la fillette agenouillée, l'Hostie descendit vers la Patène et s'y posa !
Imelda, qui était demeurée entre-temps la tête penchée et les yeux fermés, comme étrangère à tout, releva lentement son visage radieux et ouvrit la bouche.
Prenant l'hostie, le Père aumônier lui donna sa première Communion. Elle courba de nouveau la tête et resta immobile.
Après un certain temps, la Mère Supérieure s'approcha d'elle. Imelda, mon enfant, c'est le moment de s'en aller maintenant."
Imelda ne répondit pas.
La Mère Supérieure lui parla de nouveau, mais là encore, il n'y eut pas de réponse. Prenant doucement Imelda par les épaules, la bonne Religieuse essaya de l'inciter à se lever, mais Imelda tomba dans ses bras.
Son visage gardait l'expression d'une Béatitude indicible.
Imelda avait dit un jour: "Je ne sais pas comment on peut recevoir Notre Seigneur sans mourir."
Et voilà qu'elle L'avait reçu et que son petit cœur brûlant d'Amour n'avait pas pu supporter cette première rencontre avec Jésus Eucharistique.
Elle s'en était allée avec Lui.
La petite Imelda Lambertini a été Béatifiée en 1826 et a été déclarée Patronne des premiers Communiants en 1910 par le Pape Saint Pie X qui, cette année-là, décréta que les enfants pouvaient faire leur première Communion à un âge plus précoce.
Le petit corps miraculeusement incorruptible de la Bienheureuse Imelda Lambertini repose dans un beau reliquaire, dans l'église de saint Sigismondo, à Bologne.
La lumineuse expression de Béatitude extatique de son beau visage semble dire:
"Mon Jésus, c'est ma plus grande récompense."
Le Pape Saint Pie X permit aux enfants de recevoir la Sainte Communion dès l'âge de raison et proclama Imelda Lambertini Patronne des premiers Communiants.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Dimanche 13 Mai 2018
Fête de Notre-Dame de Fatima.
Fête de Notre-Dame de Fatima.
Apparitions de la Sainte Vierge à François né en 1908Cliquer (†4 avril 1919) et Jacinthe sa sœur née en 1910Cliquer (†20 février 1920) béatifiés par Jean-Paul II le 13 mai 2000 ainsi qu'à leur cousine Lucie née en 1907 (†13 février 2005) au Carmel de Sainte-Thérèse à Coimbra.
- Pèlerinage du pape François au sanctuaire de Notre Dame de Fatima à l'occasion du centenaire des Apparitions de la Bienheureuse Vierge Marie à la Cova da Iria, 12-13 mai 2017Cliquer
- Homélie de sa sainteté le pape Jean-Paul II pour la béatification des vénérables Jacinthe et François, pastoureaux de Fátima, au sanctuaire de Notre-Dame du Rosaire de Fátima, Samedi 13 mai 2000.
Cliquer
"Je te bénis, Père, d'avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l'avoir révélé aux tout-petits.
Je te bénis, ô Père, pour tous tes tout-petits, à commencer par la Vierge Marie, ton humble Servante, jusqu'aux pastoureaux François et Jacinthe.
Que le message de leur vie reste toujours ardent pour illuminer le chemin de l'humanité!"
- Dans le passage du deuxième au troisième millénaire, le Pape Jean-Paul II a décidé de rendre public le texte de la troisième partie du 'secret de Fatima'.
Fatima est sans aucun doute la plus prophétique des apparitions modernes.
Illustration:
Notre-Dame de Fátima pèlerine dans le Monde - Sanctuaire de Fatima - site officiel.Cliquer
Mémoire de Notre-Dame de Fatima au Portugal.
Cliquer
La contemplation de cette mère très bonne dans l’ordre de la grâce, inquiète de tout ce qui s’oppose aux hommes, rassembla, au lieu dit Aljustrel, des foules de fidèles, dans la prière pour les pécheurs et dans une conversion profonde des cœurs.
Martyrologe romain
- Pèlerinage du pape François au sanctuaire de Notre Dame de Fatima à l'occasion du centenaire des Apparitions de la Bienheureuse Vierge Marie à la Cova da Iria, 12-13 mai 2017Cliquer
- Homélie de sa sainteté le pape Jean-Paul II pour la béatification des vénérables Jacinthe et François, pastoureaux de Fátima, au sanctuaire de Notre-Dame du Rosaire de Fátima, Samedi 13 mai 2000.
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"Je te bénis, Père, d'avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l'avoir révélé aux tout-petits.
Je te bénis, ô Père, pour tous tes tout-petits, à commencer par la Vierge Marie, ton humble Servante, jusqu'aux pastoureaux François et Jacinthe.
Que le message de leur vie reste toujours ardent pour illuminer le chemin de l'humanité!"
- Dans le passage du deuxième au troisième millénaire, le Pape Jean-Paul II a décidé de rendre public le texte de la troisième partie du 'secret de Fatima'.
Fatima est sans aucun doute la plus prophétique des apparitions modernes.
Illustration:
Notre-Dame de Fátima pèlerine dans le Monde - Sanctuaire de Fatima - site officiel.Cliquer
Mémoire de Notre-Dame de Fatima au Portugal.
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La contemplation de cette mère très bonne dans l’ordre de la grâce, inquiète de tout ce qui s’oppose aux hommes, rassembla, au lieu dit Aljustrel, des foules de fidèles, dans la prière pour les pécheurs et dans une conversion profonde des cœurs.
Martyrologe romain
Pour un approfondissement
Notre Dame de Fatima
Notre Dame de Fatima
Mercredi 13 octobre 1917 Notre-Dame de Fatima (fin des apparitions)
Le Pape Benoît XV organisait une croisade de Prières à Marie Médiatrice de toutes grâces, en vue de sauver le monde alors dévasté par la première Guerre Mondiale.
Une semaine plus tard, son appel angoissé recevait une réponse des lèvres mêmes de la divine Médiatrice.
Un dimanche, 13 mai 1917, trois enfants gardent leurs brebis sur les collines de Fatima, au Portugal.
Lucie, âgée de dix ans et ses cousins François et Jacinthe âgés respectivement de neuf et sept ans sont les heureux choisis de la Vierge.
En entendant sonner midi au loin, ils s'agenouillent et récitent le chapelet. Leur prière est interrompue par la vue d'un éclair, puis d'un second plus brillant que le premier.
Le ciel est cependant sans nuages.
Ô merveille !
À quelques pas, sur les branches d'un chêne vert, ils aperçoivent une belle Dame plus étincelante que le soleil.
Éblouis autant que terrifiés, les trois enfants veulent s'enfuir, mais la mystérieuse apparition les rassure par un geste de maternelle bonté et leur dit
« N'ayez pas peur, je ne vous ferai pas de mal. »
Après quelques minutes d'un silence extatique, Lucie ose demander :
« Qui êtes-vous?
“Je suis du ciel, répond la céleste vision, je suis descendue pour vous demander de venir ici, six mois de suite, le treize de chaque mois.”»
La Vierge leur recommande de réciter souvent le chapelet
« Vous ajouterez cette prière après le Gloria Patri :
Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer, et conduisez au ciel toutes les âmes, spécialement celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. »
Puis, Elle se tait et s'éloigne doucement, comme poussée par un zéphyr et disparaît dans la lumière du soleil.
À tous les 13 des cinq mois suivants, les enfants ont la joie insigne de revoir la belle Dame. La nouvelle des apparitions se répand rapidement dans la région.
Le 13 juillet, la foule des curieux atteint cinq mille et en août, elle se chiffre à près de vingt mille.
Enfin, le 13 octobre, environ soixante-dix mille personnes accourent malgré la pluie.
Le Pape Benoît XV organisait une croisade de Prières à Marie Médiatrice de toutes grâces, en vue de sauver le monde alors dévasté par la première Guerre Mondiale.
Une semaine plus tard, son appel angoissé recevait une réponse des lèvres mêmes de la divine Médiatrice.
Un dimanche, 13 mai 1917, trois enfants gardent leurs brebis sur les collines de Fatima, au Portugal.
Lucie, âgée de dix ans et ses cousins François et Jacinthe âgés respectivement de neuf et sept ans sont les heureux choisis de la Vierge.
En entendant sonner midi au loin, ils s'agenouillent et récitent le chapelet. Leur prière est interrompue par la vue d'un éclair, puis d'un second plus brillant que le premier.
Le ciel est cependant sans nuages.
Ô merveille !
À quelques pas, sur les branches d'un chêne vert, ils aperçoivent une belle Dame plus étincelante que le soleil.
Éblouis autant que terrifiés, les trois enfants veulent s'enfuir, mais la mystérieuse apparition les rassure par un geste de maternelle bonté et leur dit
« N'ayez pas peur, je ne vous ferai pas de mal. »
Après quelques minutes d'un silence extatique, Lucie ose demander :
« Qui êtes-vous?
“Je suis du ciel, répond la céleste vision, je suis descendue pour vous demander de venir ici, six mois de suite, le treize de chaque mois.”»
La Vierge leur recommande de réciter souvent le chapelet
« Vous ajouterez cette prière après le Gloria Patri :
Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer, et conduisez au ciel toutes les âmes, spécialement celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. »
Puis, Elle se tait et s'éloigne doucement, comme poussée par un zéphyr et disparaît dans la lumière du soleil.
À tous les 13 des cinq mois suivants, les enfants ont la joie insigne de revoir la belle Dame. La nouvelle des apparitions se répand rapidement dans la région.
Le 13 juillet, la foule des curieux atteint cinq mille et en août, elle se chiffre à près de vingt mille.
Enfin, le 13 octobre, environ soixante-dix mille personnes accourent malgré la pluie.
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Tout à coup, le ciel s'éclaircit, le soleil tremble... se secoue... et se met à tourner sur lui-même à une vitesse vertigineuse, lançant d'énormes faisceaux lumineux et multicolores.
Les nuages, les arbres, les rochers prennent les teintes les plus variées.
Pendant que la foule haletante contemple ce saisissant spectacle, les trois enfants voient la Très Sainte Vierge accompagnée cette fois de Jésus et de saint Joseph.
Ce prodige inouï dura une douzaine de minutes et fut aperçu distinctement à plus de quatre milles à la ronde.
Ce miracle se réalisait exactement au jour, à l'heure et à l'endroit annoncés, pour exciter les hommes à croire à la réalité des apparitions et à obéir au message que la Très Sainte Vierge apportait du Ciel.
À Fatima comme à Lourdes, Notre-Dame recommandait la Pénitence et la récitation du Rosaire.
« Si l'on répond à ma demande de faire pénitence et de prier, la Russie se convertira et vous aurez la paix » a promis la Vierge Marie.
« ... Sinon, elle répandra ses erreurs dans le monde, suscitant des guerres et des persécutions à l'Église.
Les bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir, plusieurs nations seront anéanties. »
Mais n'oublions pas que Notre-Dame de Fatima a ajouté :
« À la fin, mon Cœur Immaculé triomphera. »
Les nuages, les arbres, les rochers prennent les teintes les plus variées.
Pendant que la foule haletante contemple ce saisissant spectacle, les trois enfants voient la Très Sainte Vierge accompagnée cette fois de Jésus et de saint Joseph.
Ce prodige inouï dura une douzaine de minutes et fut aperçu distinctement à plus de quatre milles à la ronde.
Ce miracle se réalisait exactement au jour, à l'heure et à l'endroit annoncés, pour exciter les hommes à croire à la réalité des apparitions et à obéir au message que la Très Sainte Vierge apportait du Ciel.
À Fatima comme à Lourdes, Notre-Dame recommandait la Pénitence et la récitation du Rosaire.
« Si l'on répond à ma demande de faire pénitence et de prier, la Russie se convertira et vous aurez la paix » a promis la Vierge Marie.
« ... Sinon, elle répandra ses erreurs dans le monde, suscitant des guerres et des persécutions à l'Église.
Les bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir, plusieurs nations seront anéanties. »
Mais n'oublions pas que Notre-Dame de Fatima a ajouté :
« À la fin, mon Cœur Immaculé triomphera. »
À tous les 13 des cinq mois suivants, les enfants ont la joie insigne de revoir la belle Dame. La nouvelle des apparitions se répand rapidement dans la région.
Le 13 juillet, la foule des curieux atteint cinq mille et en août, elle se chiffre à près de vingt mille.
Enfin, le 13 Octobre, environ soixante dix mille personnes accourent malgré la pluie.
Pendant que la foule haletante contemple ce saisissant spectacle, les trois enfants voient la Très Sainte Vierge accompagnée cette fois de Jésus et de saint Joseph.
Ce prodige inouï dura une douzaine de minutes et fut aperçu distinctement à plus de quatre milles à la ronde.
Ce miracle se réalisait exactement au jour, à l'heure et à l'endroit annoncés, pour exciter les hommes à croire à la réalité des apparitions et à obéir au message que la Très Sainte Vierge apportait du Ciel.
À Fatima comme à Lourdes, Notre-Dame recommandait la pénitence et la récitation du rosaire.
Le 13 juillet, la foule des curieux atteint cinq mille et en août, elle se chiffre à près de vingt mille.
Enfin, le 13 Octobre, environ soixante dix mille personnes accourent malgré la pluie.
Pendant que la foule haletante contemple ce saisissant spectacle, les trois enfants voient la Très Sainte Vierge accompagnée cette fois de Jésus et de saint Joseph.
Ce prodige inouï dura une douzaine de minutes et fut aperçu distinctement à plus de quatre milles à la ronde.
Ce miracle se réalisait exactement au jour, à l'heure et à l'endroit annoncés, pour exciter les hommes à croire à la réalité des apparitions et à obéir au message que la Très Sainte Vierge apportait du Ciel.
À Fatima comme à Lourdes, Notre-Dame recommandait la pénitence et la récitation du rosaire.
Mais n'oublions pas que Notre-Dame de Fatima a ajouté :
« À la fin, mon Cœur Immaculé triomphera. »
« À la fin, mon Cœur Immaculé triomphera. »
Notre-Dame de Fatima. Mère de Jésus et de l'Église. nous avons besoin de vous.
Accordez-nous la lumière qui rayonne de votre bonté. le réconfort qui émane de votre Coeur immaculé, la charité et la paix dont vous êtes la Reine.
Parce que vous savez bien ce dont nous avons besoin, nous vous confions:
Nos nécessités pour que vous les secouriez, nos douleurs pour que vous les apaisiez, nos maux pour que vous les guérissiez, nos corps pour que vous les rendiez purs. nos coeurs pour que vos les remplissiez d'amour et de contrition, et nos âmes pour que, grâce à vous, elles soient sauvées.
Souvenez-vous, ô notre bonne Mère, que Jésus vous accorde tout ce que vous lui demandez.
Obtenez le soulagement aux âmes du purgatoire, la guérison aux malades, la pureté aux jeunes, la foi et la concorde aux familles, la paix à tous les hommes.
Ramenez ceux qui sont perdus sur le droit sentier, donnez-nous beaucoup de vocations et de saints prêtres, protégez le Saint-Père, les évêques et la sainte Église de Dieu.
Marie, écoutez-nous et ayez pitié de nous.
Tournez vers nous vos regards miséricordieux.
Et après cet exil. montrez-nous Jésus, le fruit béni de vos entrailles, ô clémente, ô tendre. ô douce Vierge Marie.
Ainsi soit-il.
Accordez-nous la lumière qui rayonne de votre bonté. le réconfort qui émane de votre Coeur immaculé, la charité et la paix dont vous êtes la Reine.
Parce que vous savez bien ce dont nous avons besoin, nous vous confions:
Nos nécessités pour que vous les secouriez, nos douleurs pour que vous les apaisiez, nos maux pour que vous les guérissiez, nos corps pour que vous les rendiez purs. nos coeurs pour que vos les remplissiez d'amour et de contrition, et nos âmes pour que, grâce à vous, elles soient sauvées.
Souvenez-vous, ô notre bonne Mère, que Jésus vous accorde tout ce que vous lui demandez.
Obtenez le soulagement aux âmes du purgatoire, la guérison aux malades, la pureté aux jeunes, la foi et la concorde aux familles, la paix à tous les hommes.
Ramenez ceux qui sont perdus sur le droit sentier, donnez-nous beaucoup de vocations et de saints prêtres, protégez le Saint-Père, les évêques et la sainte Église de Dieu.
Marie, écoutez-nous et ayez pitié de nous.
Tournez vers nous vos regards miséricordieux.
Et après cet exil. montrez-nous Jésus, le fruit béni de vos entrailles, ô clémente, ô tendre. ô douce Vierge Marie.
Ainsi soit-il.
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