Actualités - Pape François -
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Re: Actualités - Pape François -
Merci pour cette bonne nouvelle.
Si je comprend bien,le Symposium a eu lieu hier?...
Cela fait du bien à savoir après l'échec relatif du Concile Pan-orthodoxe.
Alleluia.
Si je comprend bien,le Symposium a eu lieu hier?...
Cela fait du bien à savoir après l'échec relatif du Concile Pan-orthodoxe.
Alleluia.
pax et bonum- Avec les anges
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Re: Actualités - Pape François -
Oui pax hier le 28!!
En effet, bonne nouvelle!!
En effet, bonne nouvelle!!
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Actualités - Pape François -
Le Pape François a reçu Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook
2016-08-29 Radio Vatican
Le Pape François a reçu ce lundi 29 août, PDG de Facebook, Mark Zuckerberg. Le fondateur du réseau social, accompagné de sa femme Priscilla Chan, a évoqué avec le Saint-Père les technologies de communications.
Comme l’a expliqué le directeur de la Salle de presse du Saint-Siège Greg Burke, ensemble, le Pape et Mark Zuckerberg ont réfléchi à la façon dont ces réseaux peuvent être utilisés «pour lutter contre la pauvreté, encourager une culture de la rencontre et faire parvenir un message d’espérance, spécialement aux personnes les plus défavorisées».
Le Pape a déjà évoqué les réseaux sociaux comme des moyens pouvant être mis au service de l’évangélisation. Il dispose d’ailleurs d’un compte twitter en 9 langues @Pontifex, qui totalise plus de 30 millions de followers, ainsi qu’un compte Instagram. Mais François n'est pas encore présent sur Facebook.
(Tratto dall'archivio della Radio Vaticana)
2016-08-29 Radio Vatican
Le Pape François a reçu ce lundi 29 août, PDG de Facebook, Mark Zuckerberg. Le fondateur du réseau social, accompagné de sa femme Priscilla Chan, a évoqué avec le Saint-Père les technologies de communications.
Comme l’a expliqué le directeur de la Salle de presse du Saint-Siège Greg Burke, ensemble, le Pape et Mark Zuckerberg ont réfléchi à la façon dont ces réseaux peuvent être utilisés «pour lutter contre la pauvreté, encourager une culture de la rencontre et faire parvenir un message d’espérance, spécialement aux personnes les plus défavorisées».
Le Pape a déjà évoqué les réseaux sociaux comme des moyens pouvant être mis au service de l’évangélisation. Il dispose d’ailleurs d’un compte twitter en 9 langues @Pontifex, qui totalise plus de 30 millions de followers, ainsi qu’un compte Instagram. Mais François n'est pas encore présent sur Facebook.
(Tratto dall'archivio della Radio Vaticana)
Dernière édition par Marie du 65 le Mar 30 Aoû 2016 - 15:54, édité 1 fois
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Actualités - Pape François -
Avez-vous d'autres précisions sur le Symposium inter-chrétien?
Quelle est la partie catholique présente sur place?
A bientôt;
Quelle est la partie catholique présente sur place?
A bientôt;
pax et bonum- Avec les anges
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Re: Actualités - Pape François -
Bonjour pax et bonum,
Malheureusement pour le moment je n'ai rien de plus, si une info arrivait je ne manquerai pas de la transmettre ici!
Amicalement
Malheureusement pour le moment je n'ai rien de plus, si une info arrivait je ne manquerai pas de la transmettre ici!
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M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Actualités - Pape François -
J'ai appris que la représentation catholique est constituée des franciscains de la Curie Generalis de Rome,et que le symposium a lieu tous les 2 ans...Mais celui-ci semble plus important .
pax et bonum- Avec les anges
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Re: Actualités - Pape François -
Merci infiniment pax pour cette information c'est toujours très important de relayer l'info
Amicalement
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M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Actualités - Pape François -
Le patriarche Bartholomée voit juste en affirmant que l'issue de tous les conflits actuels ne peuvent se faire qu'avec un recouvrement de la foi chrétienne:
[mention]De son côté, Bartholomée Ier est revenu sur le thème de cette rencontre. Un thème «d’une grande actualité» autour de l’évangélisation et de la réévangélisation de l’Europe du XXIè siècle. Le Patriarche œcuménique appelle à être conscients de la nécessité, en particulier aujourd'hui, du «dialogue inter-chrétien pour cultiver un climat de confiance mutuelle et une amitié sincère entre les chrétiens, dans une époque où la collaboration et l'unité deviennent de plus en plus nécessaires».
Bartholomée Ier évoque notamment le contexte d’attaques terroristes qui ont frappé l’Europe occidentale les derniers mois. C’est un problème qui est lié, «non pas tant au développement du terrorisme par les membres d'une religion en particulier, mais à la déchristianisation de l’Europe» qui, au cours des dernières décennies, a suivi un chemin l’éloignant toujours plus des valeurs et des traditions chrétiennes. Dans «cette course vertigineuse vers la destruction du monde et des valeurs humaines», l’homme qui recherche un soutien spirituel «ne le trouve pas dans les pays sécularisés occidentaux d’aujourd’hui» souligne le Patriarche. Alors il «se tourne vers des formes malsaines de religiosité», qui ne promettent «qu’une jouissance éternelle de biens matériels» et donc une «vie matérialiste qui emprisonne l'homme».
C’est donc seulement par le «retour à la foi et à la vie chrétienne», que l’homme peut trouver des réponses concrètes. Dans ce contexte de sociétés multiculturelles et multiconfessionnelles en Europe, «l'amour pour le dialogue, pour la résolution pacifique des conflits et pour la réconciliation unit les chrétiens» insiste Bartholomée Ier, qui appelle à «lutter de toutes nos forces» pour faire entendre «plus largement et plus clairement l’Évangile». (BH)[/mention] a écrit:
pax et bonum- Avec les anges
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Re: Actualités - Pape François -
Bartholomée Ier évoque notamment le contexte d’attaques terroristes qui ont frappé l’Europe occidentale les derniers mois. C’est un problème qui est lié, «non pas tant au développement du terrorisme par les membres d'une religion en particulier, mais à la déchristianisation de l’Europe» qui, au cours des dernières décennies, a suivi un chemin l’éloignant toujours plus des valeurs et des traditions chrétiennes.Dans «cette course vertigineuse vers la destruction du monde et des valeurs humaines», l’homme qui recherche un soutien spirituel «ne le trouve pas dans les pays sécularisés occidentaux d’aujourd’hui» souligne le Patriarche. Alors il «se tourne vers des formes malsaines de religiosité», qui ne promettent «qu’une jouissance éternelle de biens matériels» et donc une «vie matérialiste qui emprisonne l'homme». a écrit:Bartholomée Ier évoque le contexte d’attaques terroristes qui ont frappé l’Europe occidentale un problème qui est lié, «non pas tant au développement du terrorisme par les membres d'une religion en particulier, mais à la déchristianisation de l’Europe» qui, au cours des dernières décennies, a suivi un chemin l’éloignant toujours plus des valeurs et des traditions chrétiennes.
Dans «cette course vertigineuse vers la destruction du monde et des valeurs humaines», l’homme qui recherche un soutien spirituel «ne le trouve pas dans les pays sécularisés occidentaux d’aujourd’hui» souligne le Patriarche.
Alors il «se tourne vers des formes malsaines de religiosité ... qui emprisonne l'homme».
quel encouragement pour nous dans notre vocation et celle de ce forum de retrouver les voies et chemins , les nourritures d'une Vie catholique (= orthodoxe) Purifiée , Vivante , Féconde , Sanctifiée par l'Enseignement de la vérité , de l'amour de Jésus , de la puissance de ces Graces qui sont DONNEES dans l'Eglise Apostolique .
Et aussi d'aider a se débarrasser des fausses voies d'égarement liées aux tentations , à nos passions, et aussi aux tromperies du S qui est partout présent, y compris sous couvert de pratiques religieuses , spirituelles soi disant compatibles .... pire pouvant cacher des pratiques paranormales très subtiles et d'autant plus aliénantes au niveau de la vie de foi , d'espérance , de charité : la seule qu'il vaille de faire grandir et incarner , joyeusement et fermement
azais- MEDIATEUR
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Re: Actualités - Pape François -
pax et bonum a écrit:Le patriarche Bartholomée voit juste en affirmant que l'issue de tous les conflits actuels ne peuvent se faire qu'avec un recouvrement de la foi chrétienne:
Je voulais ajouter ceci suite aux paroles du Patriarche Bartholomée
Les cinq défis spirituels du Patriarche Bartholomée Ier
24 novembre 2015 par Jean-Jacques Durré
PCL_0041Sa Sainteté, le Patriarche œcuménique de Constantinople, Bartholomée Ier était l’invité des Grandes Conférences Catholiques le 16 novembre. Il a abordé les défis spirituels de notre société.
Un orateur exceptionnel a occupé la tribune de Grandes Conférences Catholiques: le Patriarche Bartholomée Ier, 270e successeur l’Apôtre André sur le siège de Constantinople. Celui-ci a, en quelque sorte, mettant en perspective le thème qu’il avait abordé lors de sa précédente visite en Belgique, au début de l’année, plus précisément à l’Université catholique de Leuven (K.U.L).
Pour le Patriarche de Constantinople, il s’agit de relever les défis spirituels auxquels notre société est confrontée. « Le défi spirituel auquel les générations de chrétiens qui se sont succédées depuis les premières communautés de Jérusalem est de réconcilier les apparentes antinomies consubstantielles à la divino-humanité du mystère de l’Eglise », a-t-il expliqué, ajoutant « L’espace entre le visible et l’invisible est comblé par le lien renouvelé de communion et se réalise par la grâce déifiante de l’Esprit Saint ». Pour Bartholomée Ier, ce lien de communion est identique au paradoxe fondateur de la foi chrétienne. « Elle marque tout autant l’aporie de la raison humaine devant l’immensité de l’amour de Dieu, qu’elle définit la nature, pour ne pas dire l’essence de cette relation à l’aune de la Bonne Nouvelle du Christ ressuscité. »
24 novembre 2015 par Jean-Jacques Durré
PCL_0041Sa Sainteté, le Patriarche œcuménique de Constantinople, Bartholomée Ier était l’invité des Grandes Conférences Catholiques le 16 novembre. Il a abordé les défis spirituels de notre société.
Un orateur exceptionnel a occupé la tribune de Grandes Conférences Catholiques: le Patriarche Bartholomée Ier, 270e successeur l’Apôtre André sur le siège de Constantinople. Celui-ci a, en quelque sorte, mettant en perspective le thème qu’il avait abordé lors de sa précédente visite en Belgique, au début de l’année, plus précisément à l’Université catholique de Leuven (K.U.L).
Pour le Patriarche de Constantinople, il s’agit de relever les défis spirituels auxquels notre société est confrontée. « Le défi spirituel auquel les générations de chrétiens qui se sont succédées depuis les premières communautés de Jérusalem est de réconcilier les apparentes antinomies consubstantielles à la divino-humanité du mystère de l’Eglise », a-t-il expliqué, ajoutant « L’espace entre le visible et l’invisible est comblé par le lien renouvelé de communion et se réalise par la grâce déifiante de l’Esprit Saint ». Pour Bartholomée Ier, ce lien de communion est identique au paradoxe fondateur de la foi chrétienne. « Elle marque tout autant l’aporie de la raison humaine devant l’immensité de l’amour de Dieu, qu’elle définit la nature, pour ne pas dire l’essence de cette relation à l’aune de la Bonne Nouvelle du Christ ressuscité. »
Cinq défis majeurs
L’orateur a ainsi mis en évidence que la notion de lien, la relation et l’interdépendance des êtres souffrent d’une crise multiforme, à la fois morale, familiale, économique, etc. « Le lien de confiance est lui aussi écorné. Aussi, la spiritualité, pour ne pas dire la foi chrétienne qui se déploie dans le mystère de I’Eglise, peut espérer lui redonner une densité ». Même si, comme l’a rappelé le patriarche, l’Eglise se dise comme n’étant pas de « ce monde », les chrétiens étaient perçus aux premières heures du christianisme comme « l’âme du monde ».
Pour Bartholomée Ier, parler de défi spirituel en revient donc à traiter des ambivalences du christianisme, à l’heure où le monde connaît les plus grands bouleversements qu’il n’a jamais vécus. « Les forces réductrices qui agissent sur nos sociétés contemporaines témoignent de profondes mutations. »
PCL_0134L’invité des Grandes Conférences Catholiques a ensuite détaillé ce qui, pour lui, sont les cinq défis spirituels majeurs: le fondamentalisme, la liberté, l’environnement, la médiation et le dialogue. « Il y en a sans doute d’autres« , a-t-il reconnu, « mais aucun, à notre sens, ne marque aussi profondément notre temps. Ils nous invitent à repenser la place du religieux dans le monde. »
Au vu des derniers événements de Paris, le Patriarche a jugé que le fondamentalisme est très certainement l’un des défis les plus importants pour les religions elles-mêmes, « car tout en se parant de vêtements religieux, c’est la haine de l’autre qui prévaut et utilise la force pour construire des murs de séparation, des frontières infranchissables ». C’est un défi que le patriarche affirme croiser au quotidien dans son ministère. « Cette inspiration mortifère traverse des pans entiers de la société, de l’opinion publique la plus large aux élites les plus influentes, voire chez certains responsables religieux qui se font une idée caricaturale de la religion elle-même. Car même si le principe du sacré est de créer une distinction avec le profane, la religion jusque dans son étymologie n’a d’autre sens que de rassembler et de relier. Le fondamentalisme accentue les effets clivants du sacré jusqu’à façonner la sphère sociopolitique dans un mouvement de quasi-divinisation du fait social et renie la qualité de liant de la religion. Le Patriarche Bartholomée, en rappelant l’origine ancienne du fondamentalisme a expliqué que celui-ci se caractérise aujourd’hui non seulement par un attachement funeste aux prétendus fondements du religieux, mais aussi par un puritanisme moral, devant s’imposer dans le cadre sociétal et politique, sans oublier son prosélytisme agressif. « Le fondamentalisme est vécu comme la détention d’une vérité absolue, cloisonnant l’espace théologique et social. » Bartholomée Ier n’hésite pas à qualifier le fondamentalisme de « sclérose spirituelle », « une sortie de la religion d’elle-même, que seule une vision sacramentelle du monde permettra d’opposer. »
Le deuxième défi relevé est celui de la liberté. « Elle est elle aussi un chemin de vertus dont, comme c’est souvent le cas dans le christianisme, sa présence se révèle avant tout dans l’absence », a estimé le 270e successeur l’Apôtre André. Il a rappelé que l’Eglise se veut un espace existentiel de liberté absolue par sa participation à la nature d’un Dieu, volontairement accessible, mais existant au-delà de toute prédétermination. Cependant, Bartholomée Ier a regretté que le sens commun de la liberté soit aujourd’hui réduit à la seule réalisation de choix individuels. « Les forces individualistes continuent à nous séparer du projet salutaire devant prendre corps dans la synergie divine (…). L’homme renouvelé est appelé à faire le choix du bien. C’est ici la condition inaliénable de sa liberté ». Pour le patriarche Bartholomée, « même dans l’acceptation des libertés individuelles se trouve un espace, aussi infime soit-il, dans lequel le libre-arbitre humain n’est plus un monstre d’égoïsme, mais un vecteur de communion. »
Le troisième défi spirituel auquel nous devons faire face est environnemental. A cet égard, l’Eglise orthodoxe a toujours été à la pointe de ce combat pour la préservation de la nature et de la planète. Bartholomée Ier s’est réjoui de l’Encyclique Laudato Si’ du pape François et sa décision d’instaurer une Journée de prière pour la sauvegarde de la création, le 1er septembre de chaque année, rappelant que cette date marque le début de l’année liturgique orthodoxe. Bartholomée y voit un geste important de François.
Vers un grand concile orthodoxe
La médiation constitue le quatrième défi, occasion pour le successeur de l’Apôtre André de rappeler l’urgence de la protection des chrétiens d’Orient. « Cette tragédie est humaine. Elle est à la fois historique et de civilisation. La menace de leur disparition est globale et nous couperait de racines spirituelles indispensables à l’inspiration d’une époque traversée par des changements profonds ». Et de préciser que les chrétiens d’Orient sont les « pierres vivantes » d’une région qui a forgé son histoire dans le pluralisme des échanges et des contacts commerciaux, mais aussi intellectuels et surtout spirituels.
Enfin, le cinquième défi évoqué par le patriarche Bartholomée est celui du dialogue. A l’heure de la communication et des réseaux sociaux, le sens même du dialogue est aliéné, a-t-il jugé, estimant que l’échange, le débat, voire les controverses et les disputes ont perdu de leur profondeur, « car elles ne reconnaissent plus la marque du divin dans l’échange de paroles qui les constitue. »
Le Patriarche Batholomée a achevé son intervention en signalant que dans les prochaines semaines, un événement central sera célébré: le cinquantième anniversaire de la levée des anathèmes de 1054, par le pape Paul VI et le patriarche œcuménique Athénagoras. « Il s’agit du fruit le plus direct du rapprochement entre les Eglises sœurs de Rome et de Constantinople », faisant part de son espoir de voir aboutir le processus conciliaire panorthodoxe lors de la fête de la Pentecôte 2016, qui s’inscrit dans la ligne de ce que fut le Concile Vatican II pour l’Eglise catholique. Ce grand concile orthodoxe est, pour Bartholomée Ier, la charnière des cinq défis évoqués.
J.J.D.
L’orateur a ainsi mis en évidence que la notion de lien, la relation et l’interdépendance des êtres souffrent d’une crise multiforme, à la fois morale, familiale, économique, etc. « Le lien de confiance est lui aussi écorné. Aussi, la spiritualité, pour ne pas dire la foi chrétienne qui se déploie dans le mystère de I’Eglise, peut espérer lui redonner une densité ». Même si, comme l’a rappelé le patriarche, l’Eglise se dise comme n’étant pas de « ce monde », les chrétiens étaient perçus aux premières heures du christianisme comme « l’âme du monde ».
Pour Bartholomée Ier, parler de défi spirituel en revient donc à traiter des ambivalences du christianisme, à l’heure où le monde connaît les plus grands bouleversements qu’il n’a jamais vécus. « Les forces réductrices qui agissent sur nos sociétés contemporaines témoignent de profondes mutations. »
PCL_0134L’invité des Grandes Conférences Catholiques a ensuite détaillé ce qui, pour lui, sont les cinq défis spirituels majeurs: le fondamentalisme, la liberté, l’environnement, la médiation et le dialogue. « Il y en a sans doute d’autres« , a-t-il reconnu, « mais aucun, à notre sens, ne marque aussi profondément notre temps. Ils nous invitent à repenser la place du religieux dans le monde. »
Au vu des derniers événements de Paris, le Patriarche a jugé que le fondamentalisme est très certainement l’un des défis les plus importants pour les religions elles-mêmes, « car tout en se parant de vêtements religieux, c’est la haine de l’autre qui prévaut et utilise la force pour construire des murs de séparation, des frontières infranchissables ». C’est un défi que le patriarche affirme croiser au quotidien dans son ministère. « Cette inspiration mortifère traverse des pans entiers de la société, de l’opinion publique la plus large aux élites les plus influentes, voire chez certains responsables religieux qui se font une idée caricaturale de la religion elle-même. Car même si le principe du sacré est de créer une distinction avec le profane, la religion jusque dans son étymologie n’a d’autre sens que de rassembler et de relier. Le fondamentalisme accentue les effets clivants du sacré jusqu’à façonner la sphère sociopolitique dans un mouvement de quasi-divinisation du fait social et renie la qualité de liant de la religion. Le Patriarche Bartholomée, en rappelant l’origine ancienne du fondamentalisme a expliqué que celui-ci se caractérise aujourd’hui non seulement par un attachement funeste aux prétendus fondements du religieux, mais aussi par un puritanisme moral, devant s’imposer dans le cadre sociétal et politique, sans oublier son prosélytisme agressif. « Le fondamentalisme est vécu comme la détention d’une vérité absolue, cloisonnant l’espace théologique et social. » Bartholomée Ier n’hésite pas à qualifier le fondamentalisme de « sclérose spirituelle », « une sortie de la religion d’elle-même, que seule une vision sacramentelle du monde permettra d’opposer. »
Le deuxième défi relevé est celui de la liberté. « Elle est elle aussi un chemin de vertus dont, comme c’est souvent le cas dans le christianisme, sa présence se révèle avant tout dans l’absence », a estimé le 270e successeur l’Apôtre André. Il a rappelé que l’Eglise se veut un espace existentiel de liberté absolue par sa participation à la nature d’un Dieu, volontairement accessible, mais existant au-delà de toute prédétermination. Cependant, Bartholomée Ier a regretté que le sens commun de la liberté soit aujourd’hui réduit à la seule réalisation de choix individuels. « Les forces individualistes continuent à nous séparer du projet salutaire devant prendre corps dans la synergie divine (…). L’homme renouvelé est appelé à faire le choix du bien. C’est ici la condition inaliénable de sa liberté ». Pour le patriarche Bartholomée, « même dans l’acceptation des libertés individuelles se trouve un espace, aussi infime soit-il, dans lequel le libre-arbitre humain n’est plus un monstre d’égoïsme, mais un vecteur de communion. »
Le troisième défi spirituel auquel nous devons faire face est environnemental. A cet égard, l’Eglise orthodoxe a toujours été à la pointe de ce combat pour la préservation de la nature et de la planète. Bartholomée Ier s’est réjoui de l’Encyclique Laudato Si’ du pape François et sa décision d’instaurer une Journée de prière pour la sauvegarde de la création, le 1er septembre de chaque année, rappelant que cette date marque le début de l’année liturgique orthodoxe. Bartholomée y voit un geste important de François.
Vers un grand concile orthodoxe
La médiation constitue le quatrième défi, occasion pour le successeur de l’Apôtre André de rappeler l’urgence de la protection des chrétiens d’Orient. « Cette tragédie est humaine. Elle est à la fois historique et de civilisation. La menace de leur disparition est globale et nous couperait de racines spirituelles indispensables à l’inspiration d’une époque traversée par des changements profonds ». Et de préciser que les chrétiens d’Orient sont les « pierres vivantes » d’une région qui a forgé son histoire dans le pluralisme des échanges et des contacts commerciaux, mais aussi intellectuels et surtout spirituels.
Enfin, le cinquième défi évoqué par le patriarche Bartholomée est celui du dialogue. A l’heure de la communication et des réseaux sociaux, le sens même du dialogue est aliéné, a-t-il jugé, estimant que l’échange, le débat, voire les controverses et les disputes ont perdu de leur profondeur, « car elles ne reconnaissent plus la marque du divin dans l’échange de paroles qui les constitue. »
Le Patriarche Batholomée a achevé son intervention en signalant que dans les prochaines semaines, un événement central sera célébré: le cinquantième anniversaire de la levée des anathèmes de 1054, par le pape Paul VI et le patriarche œcuménique Athénagoras. « Il s’agit du fruit le plus direct du rapprochement entre les Eglises sœurs de Rome et de Constantinople », faisant part de son espoir de voir aboutir le processus conciliaire panorthodoxe lors de la fête de la Pentecôte 2016, qui s’inscrit dans la ligne de ce que fut le Concile Vatican II pour l’Eglise catholique. Ce grand concile orthodoxe est, pour Bartholomée Ier, la charnière des cinq défis évoqués.
J.J.D.
Source:
http://www.cathobel.be/2015/11/24/les-cinq-defis-spirituels-du-patriarche-bartholomee-ier/
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Actualités - Pape François -
Bonjour
Peut être qu'un jour se temps arrivera :
Je vous donnerai un coeur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau; j'ôterai de votre corps le coeur de pierre, et je vous donnerai un coeur de chair.
limond- Avec le Pape François
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Re: Actualités - Pape François -
Audience : le Pape fustige les préjugés contre les femmes
2016-08-31 Radio Vatican
(RV) Audience générale place Saint-Pierre ce mercredi 31 août 2016. Poursuivant son cycle catéchétique sur la miséricorde, le Pape François est revenu sur l’épisode évangélique de la femme hémorroïsse (Mt 9, 20-22). Cette femme malade, considérée comme impure, et donc exclue de la liturgie, de la vie conjugale, ou de toute autre « relation normale avec le prochain », n’hésite cependant pas à braver les prescriptions de la Loi, pour toucher le manteau de Jésus. Un acte de foi que le Pape a longuement commenté. Xavier Sartre :
2016-08-31 Radio Vatican
(RV) Audience générale place Saint-Pierre ce mercredi 31 août 2016. Poursuivant son cycle catéchétique sur la miséricorde, le Pape François est revenu sur l’épisode évangélique de la femme hémorroïsse (Mt 9, 20-22). Cette femme malade, considérée comme impure, et donc exclue de la liturgie, de la vie conjugale, ou de toute autre « relation normale avec le prochain », n’hésite cependant pas à braver les prescriptions de la Loi, pour toucher le manteau de Jésus. Un acte de foi que le Pape a longuement commenté. Xavier Sartre :
Audio
Cette femme est rejetée, ostracisée par la société depuis des années mais sait que Jésus peut la sauver de son indignité. Son cas nous fait réfléchir sur comment la femme peut être souvent perçue et représentée, analyse le Pape. C’est, en quelque sorte, une « mise en garde » qui est adressée à tous, sur les visions de la féminité que nous pouvons avoir, visions « faussées par les préjugés et les suspicions pernicieuses de sa dignité intangible ». En ce sens, les Évangiles permettent de « rétablir la vérité ». Jésus admire la foi de cette femme souffrante, et transforme son espérance en Salut.
La femme hémorroïsse touche la frange du manteau de Jésus, craintive, timide, consciente de son statut d’exclue. Jésus, en se retournant, ne lui lance pas un regard réprobateur, ne la houspille pas davantage. Son regard est, au contraire, plein de miséricorde et de tendresse. « Confiance, ma Fille », lui dit-il. Et le Pape de sortir de son texte et de remarquer : « combien de fois nous nous sentons intérieurement rejetés par nos péchés, et nous en avons tant… Et le Seigneur nous dit ‘ Courage ! Viens ! pour moi, tu n’es pas un exclu, une exclue… Tu es un Fils, une Fille’ (…) C’est le moment de la grâce, du pardon, de l’inclusion dans la vie de Jésus, dans la vie de l ’Eglise, c’est le moment de la miséricorde ». Et pour François, « nous devons avoir le courage d’aller vers Dieu, de demander pardon pour nos péchés, comme l’a fait cette femme ». En la guérissant, « Jésus réalise ce qu’elle désirait secrètement dans son cœur : une rencontre personnelle avec lui ». Il réintègre « sa vie dans la sphère de l’Amour de Dieu et la rétablit dans sa pleine dignité ».
Au terme de sa catéchèse , le Pape a adressé un salut spécial aux jeunes. Se référant à « l’héroïque martyre de saint Jean-Baptiste », fêté le 29 août, François leur a demandé de préparer leur avenir sans faire de compromis avec l’Évangile.
(Tratto dall'archivio della Radio Vaticana)
La femme hémorroïsse touche la frange du manteau de Jésus, craintive, timide, consciente de son statut d’exclue. Jésus, en se retournant, ne lui lance pas un regard réprobateur, ne la houspille pas davantage. Son regard est, au contraire, plein de miséricorde et de tendresse. « Confiance, ma Fille », lui dit-il. Et le Pape de sortir de son texte et de remarquer : « combien de fois nous nous sentons intérieurement rejetés par nos péchés, et nous en avons tant… Et le Seigneur nous dit ‘ Courage ! Viens ! pour moi, tu n’es pas un exclu, une exclue… Tu es un Fils, une Fille’ (…) C’est le moment de la grâce, du pardon, de l’inclusion dans la vie de Jésus, dans la vie de l ’Eglise, c’est le moment de la miséricorde ». Et pour François, « nous devons avoir le courage d’aller vers Dieu, de demander pardon pour nos péchés, comme l’a fait cette femme ». En la guérissant, « Jésus réalise ce qu’elle désirait secrètement dans son cœur : une rencontre personnelle avec lui ». Il réintègre « sa vie dans la sphère de l’Amour de Dieu et la rétablit dans sa pleine dignité ».
Au terme de sa catéchèse , le Pape a adressé un salut spécial aux jeunes. Se référant à « l’héroïque martyre de saint Jean-Baptiste », fêté le 29 août, François leur a demandé de préparer leur avenir sans faire de compromis avec l’Évangile.
(Tratto dall'archivio della Radio Vaticana)
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Re: Actualités - Pape François -
Création d’un dicastère « au service du développement humain intégral »
Le pape François directement responsable de la section réfugiés-migrants
Le pape François directement responsable de la section réfugiés-migrants
Cardinal Peter Kodwo Appiah Turkson, WIKIMEDIA COMMONS - Missmarple76
Le pape François institue un « Dicastère au service du développement humain intégral » par le motu proprio « Humanam Progressionem » et il nomme à sa tête, comme préfet, le cardinal Peter Kodwo Appiah Turkson, du Ghana, 67 ans, jusqu’ici président de Justice et Paix. Le nouvel organisme de la curie romaine entrera en fonction le 1er janvier 2017.
Une section spéciale du nouveau dicastère exprime la sollicitude du pape François pour les réfugiés et les migrants : « Il ne peut y avoir aujourd’hui un service du développement humain intégral sans une attention particulière au phénomène migratoire », commente la Salle de presse du Saint-Siège qui précise : « c’est pourquoi cette section est placée temporairement directement sous la direction du Souverain Pontife (cf. Statuts, art. 1 § 4) ».
Le motu proprio est publié ce 31 août 2016 sur L’Osservatore Romano, ainsi que les statuts du nouveau dicastère : des documents approuvés par le pape François le 17 août dernier, sur proposition du C9, le Conseil des cardinaux, précise encore la Salle de presse du Saint-Siège. Cette institution marque une nouvelle étape de la réforme de la curie romaine, après l’institution du dicastère pour les laïcs, la famille et la vie, le 4 juin dernier.
Les statuts publiés soulignent que le nouveau dicastère est au service du développement humain intégral « à la lumière de l’Evangile » et de l’enseignement social de l’Eglise et qu’il inclut la protection de la création.
A partir du 1er janvier 2017, Journée mondiale de la paix, le dicastère regroupera les compétences des Conseils pontificaux Justice et Paix, Cor Unum, Pastorale des Migrants et de la Santé.
Le pape précise les compétences du nouvel organisme: « Ce Dicastère sera particulièrement compétent pour les questions qui concernent les migrations, les personnes dans le besoin, les malades et les exclus, les personnes marginalisées et les victimes des conflits armés et des catastrophes naturelles, les détenus, les chômeurs et les victimes de toute forme d’esclavage et de torture. »
Le pape institue trois Commissions – pour l’Ecologie, pour la Charité et pour le domaine de la santé – à l’intérieur du dicastère (art. 4 § 5) dont la compétence s’étend sur Caritas Internationalis (art. 4 § 6). Il agit en collaboration avec l’Académie pontificale des sciences sociales (art. 4 § 4).
Ce nouveau dicastère a aussi compétence pour ériger des associations internationales de charité et des fonds pour cela, et une mission de vigilance à cet égard (art. 5).
Les quatre dicastères ainsi regroupés cesseront donc leurs activités également au 1er janvier prochain : les articles 142-153 de la Constitution de Jean-Paul II Pastor Bonus sont en effet abrogés.
« Dans tout son être et par tout son agir, l’Église est appelée à promouvoir le développement intégral de l’homme à la lumière de l’Évangile. Ce développement se réalise à travers le soin que l’on porte aux biens incommensurables de la justice, de la paix et de la sauvegarde de la création », explique le pape dans son motu proprio
Voilà ce qui motive cette réforme : « Le Successeur de l’Apôtre Pierre, dans son action en faveur de l’affirmation de ces valeurs, adapte continuellement les organismes qui collaborent avec lui, afin qu’ils puissent mieux correspondre aux exigences des hommes et des femmes que ces organismes sont appelés à servir. Par conséquent, dans le but de mettre en œuvre la sollicitude du Saint-Siège dans les domaines sus mentionnés, et aussi dans les domaines qui touchent la santé et les œuvres de charité, j’institue le Dicastère pour le Service du Développement Humain Intégral. »
Le pape explique aussi le regroupement des différents dicastères actuels dans cette nouvelle structure englobante : « Dans le nouveau Dicastère, régi par les Statuts que j’approuve en ce jour ad experimentum, seront regroupées, à partir du 1er janvier 2017, les compétences des Conseils pontificaux actuels suivants : le Conseil pontifical Justice et Paix, le Conseil pontifical Cor Unum, le Conseil pontifical pour la pastorale des migrants et des personnes en déplacement, et le Conseil pontifical pour la pastorale de la santé. A la date sus-indiquée, ces quatre Dicastères cesseront leurs fonctions et seront supprimés, et les articles 142 à 153 de la Constitution apostolique Pastor Bonus seront abrogés. »
Le pape François institue un « Dicastère au service du développement humain intégral » par le motu proprio « Humanam Progressionem » et il nomme à sa tête, comme préfet, le cardinal Peter Kodwo Appiah Turkson, du Ghana, 67 ans, jusqu’ici président de Justice et Paix. Le nouvel organisme de la curie romaine entrera en fonction le 1er janvier 2017.
Une section spéciale du nouveau dicastère exprime la sollicitude du pape François pour les réfugiés et les migrants : « Il ne peut y avoir aujourd’hui un service du développement humain intégral sans une attention particulière au phénomène migratoire », commente la Salle de presse du Saint-Siège qui précise : « c’est pourquoi cette section est placée temporairement directement sous la direction du Souverain Pontife (cf. Statuts, art. 1 § 4) ».
Le motu proprio est publié ce 31 août 2016 sur L’Osservatore Romano, ainsi que les statuts du nouveau dicastère : des documents approuvés par le pape François le 17 août dernier, sur proposition du C9, le Conseil des cardinaux, précise encore la Salle de presse du Saint-Siège. Cette institution marque une nouvelle étape de la réforme de la curie romaine, après l’institution du dicastère pour les laïcs, la famille et la vie, le 4 juin dernier.
Les statuts publiés soulignent que le nouveau dicastère est au service du développement humain intégral « à la lumière de l’Evangile » et de l’enseignement social de l’Eglise et qu’il inclut la protection de la création.
A partir du 1er janvier 2017, Journée mondiale de la paix, le dicastère regroupera les compétences des Conseils pontificaux Justice et Paix, Cor Unum, Pastorale des Migrants et de la Santé.
Le pape précise les compétences du nouvel organisme: « Ce Dicastère sera particulièrement compétent pour les questions qui concernent les migrations, les personnes dans le besoin, les malades et les exclus, les personnes marginalisées et les victimes des conflits armés et des catastrophes naturelles, les détenus, les chômeurs et les victimes de toute forme d’esclavage et de torture. »
Le pape institue trois Commissions – pour l’Ecologie, pour la Charité et pour le domaine de la santé – à l’intérieur du dicastère (art. 4 § 5) dont la compétence s’étend sur Caritas Internationalis (art. 4 § 6). Il agit en collaboration avec l’Académie pontificale des sciences sociales (art. 4 § 4).
Ce nouveau dicastère a aussi compétence pour ériger des associations internationales de charité et des fonds pour cela, et une mission de vigilance à cet égard (art. 5).
Les quatre dicastères ainsi regroupés cesseront donc leurs activités également au 1er janvier prochain : les articles 142-153 de la Constitution de Jean-Paul II Pastor Bonus sont en effet abrogés.
« Dans tout son être et par tout son agir, l’Église est appelée à promouvoir le développement intégral de l’homme à la lumière de l’Évangile. Ce développement se réalise à travers le soin que l’on porte aux biens incommensurables de la justice, de la paix et de la sauvegarde de la création », explique le pape dans son motu proprio
Voilà ce qui motive cette réforme : « Le Successeur de l’Apôtre Pierre, dans son action en faveur de l’affirmation de ces valeurs, adapte continuellement les organismes qui collaborent avec lui, afin qu’ils puissent mieux correspondre aux exigences des hommes et des femmes que ces organismes sont appelés à servir. Par conséquent, dans le but de mettre en œuvre la sollicitude du Saint-Siège dans les domaines sus mentionnés, et aussi dans les domaines qui touchent la santé et les œuvres de charité, j’institue le Dicastère pour le Service du Développement Humain Intégral. »
Le pape explique aussi le regroupement des différents dicastères actuels dans cette nouvelle structure englobante : « Dans le nouveau Dicastère, régi par les Statuts que j’approuve en ce jour ad experimentum, seront regroupées, à partir du 1er janvier 2017, les compétences des Conseils pontificaux actuels suivants : le Conseil pontifical Justice et Paix, le Conseil pontifical Cor Unum, le Conseil pontifical pour la pastorale des migrants et des personnes en déplacement, et le Conseil pontifical pour la pastorale de la santé. A la date sus-indiquée, ces quatre Dicastères cesseront leurs fonctions et seront supprimés, et les articles 142 à 153 de la Constitution apostolique Pastor Bonus seront abrogés. »
Les secrétaire et sous-secrétaires du nouveau dicastère peuvent être des laïcs, soulignent les statuts (art. 2) et les consulteurs représenteront les cinq continents.
Les statuts soulignent à différents endroits la collaboration avec les Eglises locales et les conférences épiscopales et l’importance du dialogue avec les autorités civiles locales et internationales.
Ils confirment les grands rendez-vous annuels de mobilisation et de sensibilisation comme la Journée mondiale de la paix (1er janvier), la Journée mondiale des migrations et la Journée mondiale du malade (11 février).
Les statuts soulignent à différents endroits la collaboration avec les Eglises locales et les conférences épiscopales et l’importance du dialogue avec les autorités civiles locales et internationales.
Ils confirment les grands rendez-vous annuels de mobilisation et de sensibilisation comme la Journée mondiale de la paix (1er janvier), la Journée mondiale des migrations et la Journée mondiale du malade (11 février).
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M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Actualités - Pape François -
Le Pape préside les Vêpres pour la création
2016-09-01 Radio Vatican
(RV) Le Pape François a présidé les Vêpres pour la création dans la Basilique Saint-Pierre ce jeudi 1er septembre. Dans la journée, à cette occasion, le Saint-Père avait envoyé un message dans lequel il avait rappelé aux hommes leur responsabilité dans la dégradation de l'environnement. C'est le père Cantalamessa, le Prédicateur de la Maison Pontificale, qui a dit l'homélie, dont voici le texte intégral:
Homélie du père Cantalamessa pour les Vêpres de prière pour la création
2016-09-01 Radio Vatican
(RV) Le Pape François a présidé les Vêpres pour la création dans la Basilique Saint-Pierre ce jeudi 1er septembre. Dans la journée, à cette occasion, le Saint-Père avait envoyé un message dans lequel il avait rappelé aux hommes leur responsabilité dans la dégradation de l'environnement. C'est le père Cantalamessa, le Prédicateur de la Maison Pontificale, qui a dit l'homélie, dont voici le texte intégral:
Homélie du père Cantalamessa pour les Vêpres de prière pour la création
« Homme, pourquoi es-tu si vil à tes yeux, toi qui es si précieux aux yeux de Dieu ? Puisque tu es si honoré par Dieu, pourquoi t’avilis-tu ainsi ? Pourquoi cherches-tu d’où tu viens, au lieu d’essayer de découvrir pourquoi tu as été fait ? »[1]
Ces paroles, que nous venons d’entendre, furent prononcées par saint Pierre Chrysologue, évêque de Ravenne, au Vmè siècle après le Christ, c’est-à-dire il y a 1500 ans. Depuis ce temps là, le motif pour lequel l’homme se méprise a changé, mais le fait n’a pas changé. Au temps de Chrysologue, le motif était que l’homme est “tiré de la terre”, qu’il est poussière et qu’il retournera à la poussière (Gn 3,19); aujourd’hui, le motif du mépris est que l’homme est moins que rien dans l’immensité sans limite de l’univers.
Il y a désormais une compétition entre les scientifiques non croyants, et c’est à qui ira le plus loin dans l’affirmation de la totale marginalité et insignifiance de l’homme dans l’univers. Monod a écrit : « L’ancienne alliance est rompue. L’homme sait enfin qu’il est seul dans l’immensité indifférente de l’univers d’où il a émergé par hasard... que son destin, son devoir n’est écrit nulle part[2] ». « J’ai toujours pensé » - affirme un autre – « que je suis un être insignifiant. Connaissant les dimensions de l’univers, je ne peux que me rendre compte à quel point je le suis réellement... Nous ne sommes qu’un peu de boue sur une planète qui appartient au soleil »[3].
Mais je ne veux pas m’arrêter sur cette vision pessimiste, ni sur les reflets qu’elle a dans la manière de concevoir l’écologie et ses priorités. Denis l’Aréopagite, au VIme siècle après le Christ, énonçait cette grande vérité : « Il ne faut pas réfuter les opinions des autres, ni écrire contre une opinion ou une religion qui ne semble pas bonne. Il ne faut écrire qu’en faveur de la vérité et non contre les autres »[4]. On ne peut absolutiser ce principe parce que parfois, il peut être nécessaire de réfuter des doctrines fausses et dangereuses ; mais il est certain que l’exposition positive de la vérité est plus efficace que la réfutation de l’erreur contraire.
Le discours de Chrysologue continue en exposant le motif pour lequel l’homme ne doit pas se mépriser lui-même :
« Toute cette maison du monde que tu vois n’a-t-elle pas été faite pour toi ? […] C’est pour toi que le ciel brille de l’éclat du soleil, de la lune et des étoiles. C’est pour toi que la terre est remplie de fleurs, de bosquets et de fruits. C’est pour toi qu’a été crée dans l’air, dans les champs, dans les cours d’eau magnifiques une multitude admirable d’êtres vivants, pour que la solitude d’un triste monde ne déteigne pas sur la joie du nouveau monde ».
L’auteur ne fait que réaffirmer l’idée biblique de la souveraineté de l’homme sur le cosmos que le psaume 8 avait chanté avec non moins de souffle lyrique que l’évêque de Ravenne.
Saint Paul complète cette vision en indiquant la place qu’y occupe la personne du Christ : « le monde, la vie, la mort, le présent, l’avenir : tout est à vous, mais vous, vous êtes au Christ, et le Christ est à Dieu » (1Cor 3,22s). Nous sommes devant un écologisme «humain », ou « humanistique », à savoir un écologisme qui n’est pas sa fin à lui-même mais en fonction de l’homme, non seulement, naturellement de l’homme d’aujourd’hui mai aussi de celui de l’avenir.
La pensée chrétienne n’a pas cessé de s’interroger sur le pourquoi de cette transcendance de l’homme par rapport au reste de la création et l’a toujours trouvé dans l’affirmation biblique que l’homme a été créé « à l’image et à la ressemblance de Dieu » (Gn 1,26).
Ce sur quoi la théologie, grâce entre autres au dialogue renouvelé avec la pensée orthodoxe, est parvenue aujourd’hui à une explication vraiment satisfaisante est de savoir en quoi consiste le fait d’être à l’image de Dieu. Tout se fonde sur la révélation de la Trinité opérée par le Christs. L’homme est créé à l’image de Dieu, dans le sens où il participe à l’essence intime de Dieu qui est d’être relation d’amour entre le Père, le Fils et l’Esprit-Saint. Saint Thomas d’Aquin définit comme « relations subsistantes » les personnes divines. Chacune d’elle n’a pas une relation l’une avec l’autre, mais elle est cette relation[5].
Seul l’homme – en tant que personne capable de relations libres et conscientes – participe à cette dimension personnelle et relationnelle de Dieu. La Trinité étant une communion d’amour, elle créa l’homme comme un « être en relation »[6]. C’est dans ce sens que l’homme est « à l’image de Dieu ».
Il est évident qu’il y a un fossé ontologique entre Dieu et la créature humaine ; cependant, par grâce (ne jamais oublier cette précision !), ce fossé est comblé, de sorte qu’il est moins profond que celui qui existe entre l’homme et le reste de la création. Affirmation très ardue, mais fondée sur l’Écriture qui définit l’homme racheté par le Christ « participant de la nature divine » (2 P 1,4).
Seule la venue du Christ, cependant, a révélé pleinement ce que signifie que d'être à l'image de Dieu. Lui, il est la parfaite «image du Dieu invisible" (Col 1:15) ; nous - disaient les Pères de l'Église - nous sommes "l'image de l'Image de Dieu», en tant que «prédestinés à être conformes à l'image de son Fils» (Rm 8, 29), créé "par lui et pour lui "(Col 1, 16), qui est le nouvel Adam[7].
* * *
A ce point-là, une objection surgit aussitôt, et pas seulement de la part des non croyants. Tout ceci n’est-il pas du triomphalisme racial ? Cela ne porte-t-il pas à une domination sans discrimination de l’homme sur le reste de la création, avec les conséquences facilement imaginables et, malheureusement, déjà en acte ? La réponse est : non, si l’homme se comporte vraiment comme l’image de Dieu. Si la personne humaine est l’image de Dieu en tant qu’un « être en communion », cela veut dire que moins on est égoïstes, replié sur soir et oublieux des autres, plus on est une personne vraiment humaine.
La souveraineté de l’homme sur le cosmos n’et donc pas un triomphalisme de l’espèce, mais l’assomption de sa responsabilité envers les faibles, les pauvres et les sans-défense. L’unique titre que ceux-ci ont pour être respectés, en l’absence d’autres privilèges et ressources, est celui d’être des personnes humaines. Le Dieu de la Bible -mais aussi d’autres religions – est un Dieu « qui écoute le cri des pauvres », qui « a pitié du faible et du pauvre », qui « défend la cause des miséreux », qui « fait justice aux opprimés », qui « ne méprise rien de ce qu’il a créé ».
L’incarnation du Verbe a apporté une raison de plus pour prendre soin du faible et du pauvre, quelle que soit la race ou la religion à laquelle il appartienne. Elle ne dit pas seulement que Dieu s’est fait homme, mais aussi quel type d’homme il s’est fait : ni riche ni puissant, mais pauvre, faible et sans défense. Un homme et c’est tout ! Le mode de l’incarnation n’est pas moins important que le fait.
C’est là le pas en avant que François d’Assisse, par son expérience de vie, a permis de faire à la théologie. Avant lui, on avait insisté presque exclusivement sur les aspects ontologiques de l’incarnation : nature, personne, union hypostatique, communication des idiomes… C’était nécessaire pour contrer l’hérésie mais, une fois le dogme mis en sécurité, on ne pouvait pas rester fermé sur celui-ci, sans dessécher le mystère chrétien et lui faire perdre une grande partie de sa force de contestation à l’égard du péché et de l’injustice du monde.
Ce qui mouvait aux larmes le Poverello à Noël n’était pas l’union des natures ou l’unité de l’hypostase, mais l’humilité et la pauvreté du Fils de Dieu qui « tout en étant riche, il s’est fait pauvre à cause de vous » (cf. 2 Cor 8,9). En Saint François, l’amour de la pauvreté et l’amour de la création allaient de pair et avaient une racine commune dans sa renonciation radicale à vouloir posséder. Il appartient à cette catégorie de personnes dont saint Paul dit qu’elles « n’ont rien et possèdent tout » (2 Cor 6,10).
Notre Saint-Père recueille ce message quand il fait de « l’intime relation entre les pauvres et la fragilité de la planète » un des « axes importants » de son encyclique sur l’environnement[8]. Qu’est-ce qui, en effet, produit en même temps les pires dégâts de l’environnement et la misère d’immenses masses humaines, sinon l’insatiable désir de certains d’accroître à la démesure leurs possessions et leurs profits ? A la terre, il faut appliquer ce que les anciens disaient de la vie : « vitaque mancipio nulli datur, omnibus usu » [9] : la terre, comme la vie, n’est donnée en propriété à personne, mais en usage à tous.
* * *
Parfois, cette vérité que nous ne sommes pas les maîtres de la terre nous est soudainement rappelée par des événements tels que le terrible tremblement de terre de la semaine dernière peu loin d’ici. Revient alors la question de tous les temps: «Où était Dieu?" Ne faisons pas l'erreur de penser que nous avons une réponse toute prête à cette question. Nous pleurons avec ceux qui pleurent, comme l'a fait Jésus en présence de la douleur de la veuve de Naim et des sœurs de Lazare mort.
Mais la foi nous permet cependant de dire quelque chose. Dieu n'a pas conçu sa création comme une montre ou un ordinateur, où tout est prédisposé à l’avance dans tous les détailles, sauf peut-être à opérer périodiquement des mises à jour. Par analogie avec l'homme, on peut parler d'une sorte de «liberté» que Dieu a donné à la matière d'évoluer selon ses propres lois. En ce sens on peut même partager les points de vue des scientifiques non-croyants qui parlent de «hasard et nécessité." Dans l’évolution tout arrive comme « par hasard », mais ce hasard rentre dans le plan du Créateur et n’est pas lui-même le fruit du hasard.
Cela comporte d'énormes risques pour les humains, mais aussi un supplément de dignité et de grandeur. Les habitants des Pays-Bas ont lutté pendant des siècles pour n’être pas submergés par la mer du Nord et a résumé cette lutte épique avec un dicton célèbre: «Luctor et emergo", en luttant j’émerge. Il y aura un jour «cieux nouveaux et une terre nouvelle" (2 P 3, 13), libres de la souffrance, mais cela se produira seulement à la fin du temps quand l'humanité elle-même sera parfaitement et éternellement libre du péché et de tout mal ( cf. Rm 8, 19:23).
Une chose, cependant, Jésus nous assure dès à présent, c’est-à-dire que la créature humaine est jamais complètement à la merci des éléments humains: « Ne vend-on pas cinq moineaux pour deux sous? Et pas un seul d’entre eux n’est oublié devant Dieu. Mais les cheveux même de votre tête sont tous comptés. Ne craignez pas! Vous valez mieux que beaucoup de moineaux » (Lc 12, 6-7).
A la question: «Où était Dieu dans la nuit du 23 Août, le croyant n’ hésite donc pas à répondre en toute humilité: « Il était là pour souffrir avec ses créatures et accueillir dans la paix les presque trois cents victimes qui frappaient à la porte de son paradis ".
* * *
La lecture du Livre de la Sagesse, que nous avons écoutée avant celle, patristique, de Chrysologue, nous parle du devoir premier et fondamental qui incombe à l’homme de sa position privilégiée au sein de la création. Elle disait :
« De nature, ils sont inconsistants, tous ces gens qui restent dans l’ignorance de Dieu : à partir de ce qu’ils voient de bon, ils n’ont pas été capables de connaître Celui qui est ; en examinant ses œuvres, ils n’ont pas reconnu l’Artisan » (Sag 13, 1).
Dans la Lettre aux Romains, saint Paul reprend ce fameux argument, mais avec une variante qui nous concerne tous, et de près. Le péché par rapport aux créatures ne consiste pas seulement dans le fait de ne pas remonter d’elles au Créateur, mais aussi dans le fait de ne pas glorifier et remercier Dieu à cause d’elles : « Ils sont inexcusables ; puisque ayant connu Dieu, ils ne lui ont pas rendu comme à un Dieu gloire et actions de grâce » (Rom 1, 21).
Il ne s’agit pas d’un péché seulement de l’intelligence, mais aussi de la volonté et ce n’est pas seulement un péché des athées ou des idolâtres, mais aussi de ce qui connaissent Dieu. Au point qu’aussitôt après, l’apôtre inclut parmi les « inexcusables » ceux qui connaissent la loi de Dieu et la révélation et qui, s’appuyant sur ces connaissances, se sentent en sécurité et jugent le reste du monde, sans se rendre compte que s’ils cherchent leur propre gloire au lieu de chercher la gloire de Dieu, ils commettent le même péché que les non croyants (cf. Rom 2, 1 ss.).
L’homme a de nombreux devoirs à l’égard de la création, certains plus urgents que d’autres : l’eau, l’air, le climat, l’énergie, la défense des espèces à risque…On en parle dans tous les contextes et toutes les rencontres qui s’occupent d’écologie. Il existe cependant un devoir envers la création dont on ne peut parler que dans une rencontre entre croyants et il est tout à fait juste qu’il soit mis au centre de ce moment de prière. Ce devoir est la doxologie, la glorification de Dieu à cause de la création. Une écologie sans doxologie rend l’univers opaque, comme une immense mappemonde de verre privée de la lumière qui devrait l’éclairer de l’intérieur.
Le premier devoir des créatures à l’égard de la création est de lui prêter sa voix. « Le ciel et la terre, dit un psaume, sont remplis de ta gloire » (Ps 148,13 ; Is 6,3). Ils sont pour ainsi dire en gestation. Mais ils ne peuvent pas s’en « décharger ». Comme la femme enceinte, ils ont besoins eux aussi des mains d’une sage-femme pour donner à la lumière ce dont ils sont porteurs. Et c’est nous qui devons être ces « sages-femmes » de la gloire de Dieu, créatures faits à l’image de Dieu. L’apôtre fait aussi allusion à cela lorsqu’il parle de la création qui « gémit, elle passe par les douleurs d’un enfantement qui dure encore » (cf. Rm 8, 19.22).
Combien de temps l’univers a-t-il dû attendre, quelle longue course a-t-il dû faire pour arriver à ce point ! Des milliards d’année, pendant lesquels la matière, à travers son opacité, avançait vers la lumière de la conscience, comme la sève qui monte péniblement du sous-sol vers la cime de l’arbre pour se déployer en feuilles, fleurs et fruits. Cette conscience fut finalement atteinte quand apparut dans l’univers ce que Teilhard de Chardin appelle « le phénomène humain ». Mais maintenant que l’univers a atteint son objectif, il exige que l’homme accomplisse son devoir, qu’il assume, pour ainsi dire, la direction du chœur et qu’il entonne au nom de toute la création : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux ! »
Quelqu’un qui prit à la lettre ce devoir fut le dominicain et bienheureux Henri Suso, qu’on a parfois nommé « le Saint François de Souabe ». Il nous a laissé ce témoignage touchant :
« Au chant de la messe, quand j’arrive aux paroles « Sursum corda », « élevons notre cœur », je m’imagine avoir devant moi tous les êtres créés par Dieu au ciel et sur la terre : l’eau, l’air, le feu, la lumière et tous les éléments, chacun avec son nom, et aussi les oiseaux dans l’air, les poissons des mers et les fleurs du bois, toutes les herbes et les plantes de la campagne, les innombrables sables de la mer, les poussières que l’on voit dans les rayons de lumière solaire, les gouttes de pluie tombées ou sur le point de tomber, les perles de rosée qui embellissent le champ. J’imagine alors que je suis au milieu de ces créatures comme un maître de chant au milieu d’un chœur immense. »[10]
Nous, les croyants, nous devons être la voix non seulement des créatures inanimées, mais aussi de nos frères qui n’ont pas eu la grâce de la foi. N’oublions pas, en particulier, de glorifier Dieu pour les réalisations incroyables de la technique. Ce sont des œuvres de l’homme, c’est vrai, mais l’homme, de qui est-il l’œuvre ? Qui l’a fait ? Je me suis posé une question et je la redis ici à haute voix : Glorifions-nous vraiment Dieu pour ses créatures, ou ne faisons-nous que le dire ? Est-ce seulement une théorie pour nous, ou aussi une pratique ? Si nous ne savons pas le faire avec nos mots, faisons-le avec les psaumes. En eu même les fleuves sont invités à battre des mains pour le Créateur (Ps 98).
La glorification ne sert naturellement pas à Dieu, mais à nous Avec elle, la « vérité est libérée » (Rm 1,18) ; la création est rachetée de la caducité et de la vanité, c’est-à-dire du non-sens, où l’a traînée le péché des hommes et où la traîne aujourd’hui l’incrédulité du monde (Rm 8,20-21). « Tu n’as pas besoin de notre louange, dit une préface de la messe, en s’adressant à Dieu – mais par le don de ton amour tu nous appelles à te rendre grâce ; nos hymnes de bénédiction n’augmentent pas ta grandeur mais nous obtiennent la grâce qui nous sauve ».
Si Saint François d’Assise a encore quelque chose à dire aujourd’hui à propos d’écologie, c’est seulement ceci. Il ne prie pas « pour » la création, pour sa sauvegarde (à son époque, ce n’était pas encore nécessaire), il prie « avec » la création ou « à cause de la création, ou encore « en raison de la création ». Ce sont toutes les nuances présentes dans la préposition « per » (« pour) qu’il a employée : « Loué sois-tu, Seigneur, pour frère soleil, pour sœur lune, pour sœur et mère la terre ». Son cantique est toute une doxologie et un hymne de remerciement. Mais c’est justement de là que venait en lui ce respect extraordinaire envers toutes les créatures pour lesquelles il voulait que soit laissé un espace pour croître même aux herbes sauvages.
Aussi ce dernier message a été recueilli par le Saint-Père dans l’encyclique sur l’environnement. Il commence par la doxologie : « Loué sois-tu » et termine significativement par deux prières distinctes : une « pour » la création et l’autre « avec la création. De cette dernière nous relevons quelques invocations qui nous servent pour conclure notre réflexion en priant :
Ô Dieu, Un et Trine,
communauté sublime d’amour infini, apprends-nous à te contempler
dans la beauté de l’univers, où tout nous parle de toi.
Éveille notre louange et notre gratitude pour chaque être que tu as créé.
Donne-nous la grâce de nous sentir intimement unis à tout ce qui existe.
Dieu d’amour, montre-nous notre place dans ce monde
comme instruments de ton affection pour tous les êtres de cette terre. Amen.
Ces paroles, que nous venons d’entendre, furent prononcées par saint Pierre Chrysologue, évêque de Ravenne, au Vmè siècle après le Christ, c’est-à-dire il y a 1500 ans. Depuis ce temps là, le motif pour lequel l’homme se méprise a changé, mais le fait n’a pas changé. Au temps de Chrysologue, le motif était que l’homme est “tiré de la terre”, qu’il est poussière et qu’il retournera à la poussière (Gn 3,19); aujourd’hui, le motif du mépris est que l’homme est moins que rien dans l’immensité sans limite de l’univers.
Il y a désormais une compétition entre les scientifiques non croyants, et c’est à qui ira le plus loin dans l’affirmation de la totale marginalité et insignifiance de l’homme dans l’univers. Monod a écrit : « L’ancienne alliance est rompue. L’homme sait enfin qu’il est seul dans l’immensité indifférente de l’univers d’où il a émergé par hasard... que son destin, son devoir n’est écrit nulle part[2] ». « J’ai toujours pensé » - affirme un autre – « que je suis un être insignifiant. Connaissant les dimensions de l’univers, je ne peux que me rendre compte à quel point je le suis réellement... Nous ne sommes qu’un peu de boue sur une planète qui appartient au soleil »[3].
Mais je ne veux pas m’arrêter sur cette vision pessimiste, ni sur les reflets qu’elle a dans la manière de concevoir l’écologie et ses priorités. Denis l’Aréopagite, au VIme siècle après le Christ, énonçait cette grande vérité : « Il ne faut pas réfuter les opinions des autres, ni écrire contre une opinion ou une religion qui ne semble pas bonne. Il ne faut écrire qu’en faveur de la vérité et non contre les autres »[4]. On ne peut absolutiser ce principe parce que parfois, il peut être nécessaire de réfuter des doctrines fausses et dangereuses ; mais il est certain que l’exposition positive de la vérité est plus efficace que la réfutation de l’erreur contraire.
Le discours de Chrysologue continue en exposant le motif pour lequel l’homme ne doit pas se mépriser lui-même :
« Toute cette maison du monde que tu vois n’a-t-elle pas été faite pour toi ? […] C’est pour toi que le ciel brille de l’éclat du soleil, de la lune et des étoiles. C’est pour toi que la terre est remplie de fleurs, de bosquets et de fruits. C’est pour toi qu’a été crée dans l’air, dans les champs, dans les cours d’eau magnifiques une multitude admirable d’êtres vivants, pour que la solitude d’un triste monde ne déteigne pas sur la joie du nouveau monde ».
L’auteur ne fait que réaffirmer l’idée biblique de la souveraineté de l’homme sur le cosmos que le psaume 8 avait chanté avec non moins de souffle lyrique que l’évêque de Ravenne.
Saint Paul complète cette vision en indiquant la place qu’y occupe la personne du Christ : « le monde, la vie, la mort, le présent, l’avenir : tout est à vous, mais vous, vous êtes au Christ, et le Christ est à Dieu » (1Cor 3,22s). Nous sommes devant un écologisme «humain », ou « humanistique », à savoir un écologisme qui n’est pas sa fin à lui-même mais en fonction de l’homme, non seulement, naturellement de l’homme d’aujourd’hui mai aussi de celui de l’avenir.
La pensée chrétienne n’a pas cessé de s’interroger sur le pourquoi de cette transcendance de l’homme par rapport au reste de la création et l’a toujours trouvé dans l’affirmation biblique que l’homme a été créé « à l’image et à la ressemblance de Dieu » (Gn 1,26).
Ce sur quoi la théologie, grâce entre autres au dialogue renouvelé avec la pensée orthodoxe, est parvenue aujourd’hui à une explication vraiment satisfaisante est de savoir en quoi consiste le fait d’être à l’image de Dieu. Tout se fonde sur la révélation de la Trinité opérée par le Christs. L’homme est créé à l’image de Dieu, dans le sens où il participe à l’essence intime de Dieu qui est d’être relation d’amour entre le Père, le Fils et l’Esprit-Saint. Saint Thomas d’Aquin définit comme « relations subsistantes » les personnes divines. Chacune d’elle n’a pas une relation l’une avec l’autre, mais elle est cette relation[5].
Seul l’homme – en tant que personne capable de relations libres et conscientes – participe à cette dimension personnelle et relationnelle de Dieu. La Trinité étant une communion d’amour, elle créa l’homme comme un « être en relation »[6]. C’est dans ce sens que l’homme est « à l’image de Dieu ».
Il est évident qu’il y a un fossé ontologique entre Dieu et la créature humaine ; cependant, par grâce (ne jamais oublier cette précision !), ce fossé est comblé, de sorte qu’il est moins profond que celui qui existe entre l’homme et le reste de la création. Affirmation très ardue, mais fondée sur l’Écriture qui définit l’homme racheté par le Christ « participant de la nature divine » (2 P 1,4).
Seule la venue du Christ, cependant, a révélé pleinement ce que signifie que d'être à l'image de Dieu. Lui, il est la parfaite «image du Dieu invisible" (Col 1:15) ; nous - disaient les Pères de l'Église - nous sommes "l'image de l'Image de Dieu», en tant que «prédestinés à être conformes à l'image de son Fils» (Rm 8, 29), créé "par lui et pour lui "(Col 1, 16), qui est le nouvel Adam[7].
* * *
A ce point-là, une objection surgit aussitôt, et pas seulement de la part des non croyants. Tout ceci n’est-il pas du triomphalisme racial ? Cela ne porte-t-il pas à une domination sans discrimination de l’homme sur le reste de la création, avec les conséquences facilement imaginables et, malheureusement, déjà en acte ? La réponse est : non, si l’homme se comporte vraiment comme l’image de Dieu. Si la personne humaine est l’image de Dieu en tant qu’un « être en communion », cela veut dire que moins on est égoïstes, replié sur soir et oublieux des autres, plus on est une personne vraiment humaine.
La souveraineté de l’homme sur le cosmos n’et donc pas un triomphalisme de l’espèce, mais l’assomption de sa responsabilité envers les faibles, les pauvres et les sans-défense. L’unique titre que ceux-ci ont pour être respectés, en l’absence d’autres privilèges et ressources, est celui d’être des personnes humaines. Le Dieu de la Bible -mais aussi d’autres religions – est un Dieu « qui écoute le cri des pauvres », qui « a pitié du faible et du pauvre », qui « défend la cause des miséreux », qui « fait justice aux opprimés », qui « ne méprise rien de ce qu’il a créé ».
L’incarnation du Verbe a apporté une raison de plus pour prendre soin du faible et du pauvre, quelle que soit la race ou la religion à laquelle il appartienne. Elle ne dit pas seulement que Dieu s’est fait homme, mais aussi quel type d’homme il s’est fait : ni riche ni puissant, mais pauvre, faible et sans défense. Un homme et c’est tout ! Le mode de l’incarnation n’est pas moins important que le fait.
C’est là le pas en avant que François d’Assisse, par son expérience de vie, a permis de faire à la théologie. Avant lui, on avait insisté presque exclusivement sur les aspects ontologiques de l’incarnation : nature, personne, union hypostatique, communication des idiomes… C’était nécessaire pour contrer l’hérésie mais, une fois le dogme mis en sécurité, on ne pouvait pas rester fermé sur celui-ci, sans dessécher le mystère chrétien et lui faire perdre une grande partie de sa force de contestation à l’égard du péché et de l’injustice du monde.
Ce qui mouvait aux larmes le Poverello à Noël n’était pas l’union des natures ou l’unité de l’hypostase, mais l’humilité et la pauvreté du Fils de Dieu qui « tout en étant riche, il s’est fait pauvre à cause de vous » (cf. 2 Cor 8,9). En Saint François, l’amour de la pauvreté et l’amour de la création allaient de pair et avaient une racine commune dans sa renonciation radicale à vouloir posséder. Il appartient à cette catégorie de personnes dont saint Paul dit qu’elles « n’ont rien et possèdent tout » (2 Cor 6,10).
Notre Saint-Père recueille ce message quand il fait de « l’intime relation entre les pauvres et la fragilité de la planète » un des « axes importants » de son encyclique sur l’environnement[8]. Qu’est-ce qui, en effet, produit en même temps les pires dégâts de l’environnement et la misère d’immenses masses humaines, sinon l’insatiable désir de certains d’accroître à la démesure leurs possessions et leurs profits ? A la terre, il faut appliquer ce que les anciens disaient de la vie : « vitaque mancipio nulli datur, omnibus usu » [9] : la terre, comme la vie, n’est donnée en propriété à personne, mais en usage à tous.
* * *
Parfois, cette vérité que nous ne sommes pas les maîtres de la terre nous est soudainement rappelée par des événements tels que le terrible tremblement de terre de la semaine dernière peu loin d’ici. Revient alors la question de tous les temps: «Où était Dieu?" Ne faisons pas l'erreur de penser que nous avons une réponse toute prête à cette question. Nous pleurons avec ceux qui pleurent, comme l'a fait Jésus en présence de la douleur de la veuve de Naim et des sœurs de Lazare mort.
Mais la foi nous permet cependant de dire quelque chose. Dieu n'a pas conçu sa création comme une montre ou un ordinateur, où tout est prédisposé à l’avance dans tous les détailles, sauf peut-être à opérer périodiquement des mises à jour. Par analogie avec l'homme, on peut parler d'une sorte de «liberté» que Dieu a donné à la matière d'évoluer selon ses propres lois. En ce sens on peut même partager les points de vue des scientifiques non-croyants qui parlent de «hasard et nécessité." Dans l’évolution tout arrive comme « par hasard », mais ce hasard rentre dans le plan du Créateur et n’est pas lui-même le fruit du hasard.
Cela comporte d'énormes risques pour les humains, mais aussi un supplément de dignité et de grandeur. Les habitants des Pays-Bas ont lutté pendant des siècles pour n’être pas submergés par la mer du Nord et a résumé cette lutte épique avec un dicton célèbre: «Luctor et emergo", en luttant j’émerge. Il y aura un jour «cieux nouveaux et une terre nouvelle" (2 P 3, 13), libres de la souffrance, mais cela se produira seulement à la fin du temps quand l'humanité elle-même sera parfaitement et éternellement libre du péché et de tout mal ( cf. Rm 8, 19:23).
Une chose, cependant, Jésus nous assure dès à présent, c’est-à-dire que la créature humaine est jamais complètement à la merci des éléments humains: « Ne vend-on pas cinq moineaux pour deux sous? Et pas un seul d’entre eux n’est oublié devant Dieu. Mais les cheveux même de votre tête sont tous comptés. Ne craignez pas! Vous valez mieux que beaucoup de moineaux » (Lc 12, 6-7).
A la question: «Où était Dieu dans la nuit du 23 Août, le croyant n’ hésite donc pas à répondre en toute humilité: « Il était là pour souffrir avec ses créatures et accueillir dans la paix les presque trois cents victimes qui frappaient à la porte de son paradis ".
* * *
La lecture du Livre de la Sagesse, que nous avons écoutée avant celle, patristique, de Chrysologue, nous parle du devoir premier et fondamental qui incombe à l’homme de sa position privilégiée au sein de la création. Elle disait :
« De nature, ils sont inconsistants, tous ces gens qui restent dans l’ignorance de Dieu : à partir de ce qu’ils voient de bon, ils n’ont pas été capables de connaître Celui qui est ; en examinant ses œuvres, ils n’ont pas reconnu l’Artisan » (Sag 13, 1).
Dans la Lettre aux Romains, saint Paul reprend ce fameux argument, mais avec une variante qui nous concerne tous, et de près. Le péché par rapport aux créatures ne consiste pas seulement dans le fait de ne pas remonter d’elles au Créateur, mais aussi dans le fait de ne pas glorifier et remercier Dieu à cause d’elles : « Ils sont inexcusables ; puisque ayant connu Dieu, ils ne lui ont pas rendu comme à un Dieu gloire et actions de grâce » (Rom 1, 21).
Il ne s’agit pas d’un péché seulement de l’intelligence, mais aussi de la volonté et ce n’est pas seulement un péché des athées ou des idolâtres, mais aussi de ce qui connaissent Dieu. Au point qu’aussitôt après, l’apôtre inclut parmi les « inexcusables » ceux qui connaissent la loi de Dieu et la révélation et qui, s’appuyant sur ces connaissances, se sentent en sécurité et jugent le reste du monde, sans se rendre compte que s’ils cherchent leur propre gloire au lieu de chercher la gloire de Dieu, ils commettent le même péché que les non croyants (cf. Rom 2, 1 ss.).
L’homme a de nombreux devoirs à l’égard de la création, certains plus urgents que d’autres : l’eau, l’air, le climat, l’énergie, la défense des espèces à risque…On en parle dans tous les contextes et toutes les rencontres qui s’occupent d’écologie. Il existe cependant un devoir envers la création dont on ne peut parler que dans une rencontre entre croyants et il est tout à fait juste qu’il soit mis au centre de ce moment de prière. Ce devoir est la doxologie, la glorification de Dieu à cause de la création. Une écologie sans doxologie rend l’univers opaque, comme une immense mappemonde de verre privée de la lumière qui devrait l’éclairer de l’intérieur.
Le premier devoir des créatures à l’égard de la création est de lui prêter sa voix. « Le ciel et la terre, dit un psaume, sont remplis de ta gloire » (Ps 148,13 ; Is 6,3). Ils sont pour ainsi dire en gestation. Mais ils ne peuvent pas s’en « décharger ». Comme la femme enceinte, ils ont besoins eux aussi des mains d’une sage-femme pour donner à la lumière ce dont ils sont porteurs. Et c’est nous qui devons être ces « sages-femmes » de la gloire de Dieu, créatures faits à l’image de Dieu. L’apôtre fait aussi allusion à cela lorsqu’il parle de la création qui « gémit, elle passe par les douleurs d’un enfantement qui dure encore » (cf. Rm 8, 19.22).
Combien de temps l’univers a-t-il dû attendre, quelle longue course a-t-il dû faire pour arriver à ce point ! Des milliards d’année, pendant lesquels la matière, à travers son opacité, avançait vers la lumière de la conscience, comme la sève qui monte péniblement du sous-sol vers la cime de l’arbre pour se déployer en feuilles, fleurs et fruits. Cette conscience fut finalement atteinte quand apparut dans l’univers ce que Teilhard de Chardin appelle « le phénomène humain ». Mais maintenant que l’univers a atteint son objectif, il exige que l’homme accomplisse son devoir, qu’il assume, pour ainsi dire, la direction du chœur et qu’il entonne au nom de toute la création : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux ! »
Quelqu’un qui prit à la lettre ce devoir fut le dominicain et bienheureux Henri Suso, qu’on a parfois nommé « le Saint François de Souabe ». Il nous a laissé ce témoignage touchant :
« Au chant de la messe, quand j’arrive aux paroles « Sursum corda », « élevons notre cœur », je m’imagine avoir devant moi tous les êtres créés par Dieu au ciel et sur la terre : l’eau, l’air, le feu, la lumière et tous les éléments, chacun avec son nom, et aussi les oiseaux dans l’air, les poissons des mers et les fleurs du bois, toutes les herbes et les plantes de la campagne, les innombrables sables de la mer, les poussières que l’on voit dans les rayons de lumière solaire, les gouttes de pluie tombées ou sur le point de tomber, les perles de rosée qui embellissent le champ. J’imagine alors que je suis au milieu de ces créatures comme un maître de chant au milieu d’un chœur immense. »[10]
Nous, les croyants, nous devons être la voix non seulement des créatures inanimées, mais aussi de nos frères qui n’ont pas eu la grâce de la foi. N’oublions pas, en particulier, de glorifier Dieu pour les réalisations incroyables de la technique. Ce sont des œuvres de l’homme, c’est vrai, mais l’homme, de qui est-il l’œuvre ? Qui l’a fait ? Je me suis posé une question et je la redis ici à haute voix : Glorifions-nous vraiment Dieu pour ses créatures, ou ne faisons-nous que le dire ? Est-ce seulement une théorie pour nous, ou aussi une pratique ? Si nous ne savons pas le faire avec nos mots, faisons-le avec les psaumes. En eu même les fleuves sont invités à battre des mains pour le Créateur (Ps 98).
La glorification ne sert naturellement pas à Dieu, mais à nous Avec elle, la « vérité est libérée » (Rm 1,18) ; la création est rachetée de la caducité et de la vanité, c’est-à-dire du non-sens, où l’a traînée le péché des hommes et où la traîne aujourd’hui l’incrédulité du monde (Rm 8,20-21). « Tu n’as pas besoin de notre louange, dit une préface de la messe, en s’adressant à Dieu – mais par le don de ton amour tu nous appelles à te rendre grâce ; nos hymnes de bénédiction n’augmentent pas ta grandeur mais nous obtiennent la grâce qui nous sauve ».
Si Saint François d’Assise a encore quelque chose à dire aujourd’hui à propos d’écologie, c’est seulement ceci. Il ne prie pas « pour » la création, pour sa sauvegarde (à son époque, ce n’était pas encore nécessaire), il prie « avec » la création ou « à cause de la création, ou encore « en raison de la création ». Ce sont toutes les nuances présentes dans la préposition « per » (« pour) qu’il a employée : « Loué sois-tu, Seigneur, pour frère soleil, pour sœur lune, pour sœur et mère la terre ». Son cantique est toute une doxologie et un hymne de remerciement. Mais c’est justement de là que venait en lui ce respect extraordinaire envers toutes les créatures pour lesquelles il voulait que soit laissé un espace pour croître même aux herbes sauvages.
Aussi ce dernier message a été recueilli par le Saint-Père dans l’encyclique sur l’environnement. Il commence par la doxologie : « Loué sois-tu » et termine significativement par deux prières distinctes : une « pour » la création et l’autre « avec la création. De cette dernière nous relevons quelques invocations qui nous servent pour conclure notre réflexion en priant :
Ô Dieu, Un et Trine,
communauté sublime d’amour infini, apprends-nous à te contempler
dans la beauté de l’univers, où tout nous parle de toi.
Éveille notre louange et notre gratitude pour chaque être que tu as créé.
Donne-nous la grâce de nous sentir intimement unis à tout ce qui existe.
Dieu d’amour, montre-nous notre place dans ce monde
comme instruments de ton affection pour tous les êtres de cette terre. Amen.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Actualités - Pape François -
le pape est très intelligent ... moi beaucoup beaucoup moins ...
s'il faut tout lire , de ce qu'il déclare et écrit , moi je crois que j'aurai du mal à mettre en application, à prier , à faire oraison , à faire mes devoirs d'état ... à me préparer aux "sacrements de la rencontre avec Jésus " qui vivifie , qui se montre pauvre dans mes proches , qui me sanctifie sacramentellement , à me consacrer aux oeuvres de charité , à répondre aux interrogations qui me sont posées , à chercher a réunir ce qui est divisé ...
je ne sais pas pourquoi je dis ça ici et maintenant : peut être parce que finalement c'est aussi ça que le pape François nous encourage à faire : pas seulement l'écouter , mais entrer dans le mouvement du Salut qui fait que à travers ma vie je fasse en tout la volonté de Dieu , aimer , être miséricorde , et miséricordié....
alors je rajoute une homélie ancienne (qques mois sur la signification symbolique de la canonisation par pape françois) du père émérite
s'il faut tout lire , de ce qu'il déclare et écrit , moi je crois que j'aurai du mal à mettre en application, à prier , à faire oraison , à faire mes devoirs d'état ... à me préparer aux "sacrements de la rencontre avec Jésus " qui vivifie , qui se montre pauvre dans mes proches , qui me sanctifie sacramentellement , à me consacrer aux oeuvres de charité , à répondre aux interrogations qui me sont posées , à chercher a réunir ce qui est divisé ...
je ne sais pas pourquoi je dis ça ici et maintenant : peut être parce que finalement c'est aussi ça que le pape François nous encourage à faire : pas seulement l'écouter , mais entrer dans le mouvement du Salut qui fait que à travers ma vie je fasse en tout la volonté de Dieu , aimer , être miséricorde , et miséricordié....
alors je rajoute une homélie ancienne (qques mois sur la signification symbolique de la canonisation par pape françois) du père émérite
Dernière édition par azais le Mar 6 Sep 2016 - 11:41, édité 1 fois
azais- MEDIATEUR
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Re: Actualités - Pape François -
Depuis le temps que l'on prie pour la paix,elle devrait être établie depuis longtemps...
Il n'y a pas eu autant de guerres que depuis que le pape Paul VI a dit à l'ONU:"plus jamais la guerre!"
Si un enfant qui ne fait que des méchancetés et des actes vicieux demande une récompense à ses parents,l'obtiendra-t-il?
Comme le disent le pape en accord avec le Patriarche Bartholomée,un retour aux racines chrétiennes et surtout à leur pratique réelle se produit,alors il y aura la paix.
On ne se moque pas de Dieu par des enfantillages.
Il n'y a pas eu autant de guerres que depuis que le pape Paul VI a dit à l'ONU:"plus jamais la guerre!"
Si un enfant qui ne fait que des méchancetés et des actes vicieux demande une récompense à ses parents,l'obtiendra-t-il?
Comme le disent le pape en accord avec le Patriarche Bartholomée,un retour aux racines chrétiennes et surtout à leur pratique réelle se produit,alors il y aura la paix.
On ne se moque pas de Dieu par des enfantillages.
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Re: Actualités - Pape François -
Marcilio Haddad Andrino, le miraculé de Mère Teresa
2016-09-02 Radio Vatican
(RV) Portrait - Rome s’apprête à célébrer la canonisation de Mère Teresa. La cérémonie aura lieu dimanche 4 septembre au matin place Saint-Pierre et sera présidée par le Pape François. Des centaines de milliers de fidèles sont attendus à cette occasion. Les premiers pèlerins sont déjà arrivés. Au-delà de Rome, c’est toute l’Église qui se prépare à accueillir cette nouvelle sainte dont l’aura dépasse de loin le seul monde catholique. En Inde bien évidemment, on salue cette canonisation, à l’image du Premier ministre Narendra Modi, un hindou. Une délégation du gouvernement indien sera d’ailleurs présente sur le parvis de la basilique Saint-Pierre. Présent également, l’homme dont la guérison miraculeuse en 2008 a permis la canonisation de Mère Teresa.
Le 17 décembre 2015, le pape François a en effet approuvé la reconnaissance d’un deuxième miracle attribué à la bienheureuse : la guérison inexplicable et totale d’un brésilien de 35 ans atteint de multiples tumeurs au cerveau. Alors qu’il était déjà dans le coma en salle d'opération, le chirurgien avait découvert son patient assis lui demandant ce qu’il faisait là. Xavier Sartre revient sur le témoignage ce vendredi 2 septembre de Marcilio Haddad Andrino, en Salle de presse du Saint-Siège.
2016-09-02 Radio Vatican
(RV) Portrait - Rome s’apprête à célébrer la canonisation de Mère Teresa. La cérémonie aura lieu dimanche 4 septembre au matin place Saint-Pierre et sera présidée par le Pape François. Des centaines de milliers de fidèles sont attendus à cette occasion. Les premiers pèlerins sont déjà arrivés. Au-delà de Rome, c’est toute l’Église qui se prépare à accueillir cette nouvelle sainte dont l’aura dépasse de loin le seul monde catholique. En Inde bien évidemment, on salue cette canonisation, à l’image du Premier ministre Narendra Modi, un hindou. Une délégation du gouvernement indien sera d’ailleurs présente sur le parvis de la basilique Saint-Pierre. Présent également, l’homme dont la guérison miraculeuse en 2008 a permis la canonisation de Mère Teresa.
Le 17 décembre 2015, le pape François a en effet approuvé la reconnaissance d’un deuxième miracle attribué à la bienheureuse : la guérison inexplicable et totale d’un brésilien de 35 ans atteint de multiples tumeurs au cerveau. Alors qu’il était déjà dans le coma en salle d'opération, le chirurgien avait découvert son patient assis lui demandant ce qu’il faisait là. Xavier Sartre revient sur le témoignage ce vendredi 2 septembre de Marcilio Haddad Andrino, en Salle de presse du Saint-Siège.
Audio
La vie n’a pas épargné revient sur le témoignage de Marcilio Haddad Andrino. Ce Brésilien, aujourd’hui à Rome pour la canonisation de Mère Teresa, a d’abord des problèmes aux reins dès son enfance. Ce qui l’a conduit à devoir subir une transplantation à 18 ans pour continuer à vivre. La vie a repris son cours, il a rencontré une femme, Fernanda, qu’il devait épouser en 2008, mais au début de cette année-là, il a commencé à voir double, à avoir des convulsions et à ne plus pouvoir marcher. Il se maria malgré son état, mais ses conditions de santé se détériorèrent.
Les médecins découvrirent que Marcilio Haddad Andrino avait des abcès au cerveau. Un jour, il eut particulièrement mal à la tête, des douleurs insupportables. Une opération était prévue pour drainer l’excès de liquide dû à ces abcès. Mais le lendemain, alors qu’il aurait passé au bloc opératoire, les douleurs avaient disparu. Plusieurs jours après des examens révélèrent que les abcès avaient disparu complètement. Durant ces quelques heures d’extrême souffrance, Fernanda avait prié intensément la future sainte pour obtenir un miracle.
Dès le début de sa maladie, Marcilio et sa femme n’ont pas cessé de prier Mère Teresa sur les conseils d’une collègue de son épouse. Ils ont également obtenu des reliques de la bienheureuse qu’ils déposaient sur la tête de Marcilio. L’Église a donc reconnu là l’intercession de la future sainte et reconnu le miracle. Celui-ci ne s’est pas arrêté à cette guérison puisque le couple a maintenant deux enfants. Or les médecins avaient évalué à un 1 % ses chances d’en avoir. «Mère Teresa, conclut Marcilio, n’a ainsi pas donné la vie à une, mais à trois personnes».
Premier miracle
Le 19 octobre 2003 et devant 300 000 fidèles, Jean-Paul II béatifie Mère Teresa après la reconnaissance du caractère miraculeux de la guérison, le 5 septembre 1998, d'une jeunefemme. Monika Besra, une indienne de 30 ans, souffrait d'une tumeur abdominale. Le pape polonais n’avait alors pas attendu les cinq années nécessaires pour ouvrir la cause de béatification et de canonisation de la religieuse.
(Tratto dall'archivio della Radio Vaticana)
Les médecins découvrirent que Marcilio Haddad Andrino avait des abcès au cerveau. Un jour, il eut particulièrement mal à la tête, des douleurs insupportables. Une opération était prévue pour drainer l’excès de liquide dû à ces abcès. Mais le lendemain, alors qu’il aurait passé au bloc opératoire, les douleurs avaient disparu. Plusieurs jours après des examens révélèrent que les abcès avaient disparu complètement. Durant ces quelques heures d’extrême souffrance, Fernanda avait prié intensément la future sainte pour obtenir un miracle.
Dès le début de sa maladie, Marcilio et sa femme n’ont pas cessé de prier Mère Teresa sur les conseils d’une collègue de son épouse. Ils ont également obtenu des reliques de la bienheureuse qu’ils déposaient sur la tête de Marcilio. L’Église a donc reconnu là l’intercession de la future sainte et reconnu le miracle. Celui-ci ne s’est pas arrêté à cette guérison puisque le couple a maintenant deux enfants. Or les médecins avaient évalué à un 1 % ses chances d’en avoir. «Mère Teresa, conclut Marcilio, n’a ainsi pas donné la vie à une, mais à trois personnes».
Premier miracle
Le 19 octobre 2003 et devant 300 000 fidèles, Jean-Paul II béatifie Mère Teresa après la reconnaissance du caractère miraculeux de la guérison, le 5 septembre 1998, d'une jeunefemme. Monika Besra, une indienne de 30 ans, souffrait d'une tumeur abdominale. Le pape polonais n’avait alors pas attendu les cinq années nécessaires pour ouvrir la cause de béatification et de canonisation de la religieuse.
(Tratto dall'archivio della Radio Vaticana)
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Re: Actualités - Pape François -
Mère Teresa : une canonisation suivie dans le monde entier
2016-09-02 Radio Vatican
(RV) C’est l’un des évènements les plus attendus de cette année jubilaire : la messe de canonisation, dimanche 4 septembre 2016 à 10h30 place Saint-Pierre, de Mère Teresa, la sainte des bidonvilles de Calcutta, dont la silhouette fragile, et le sourire lumineux sont connus dans le monde entier.
Rome est en fête, et accueille les pèlerins venus spécialement pour l’occasion. Impossible de prévoir leur nombre. On sait que les 100 000 billets d’accès prévus ont été distribués. Treize de chefs d’État et de gouvernement sont attendus. Des informations présentées ce vendredi 2 septembre 2016 par le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, Greg Burke, lors d’une conférence de presse au Vatican.
Une sainte pour tous
Présent lors de cette conférence, la Supérieure générale des Missionnaires de la Charité qui a connu Mère Teresa en 1980. «Elle vivait sa vie comme une joie, toute tournée vers le Seigneur et vers son prochain», assure Mère Mary Prema Pierick. Elle fut une source d’inspiration pour toutes les religieuses de la congrégation : «Je retiens que son sourire a été le meilleur cadeau fait à Jésus et à nous toutes. En voyant son sourire, les personnes n’éprouvaient pas de tristesse dans leur cœur, ils comprenaient en effet la joie et l’espérance qui dérivent d’un cœur qui ressent de l’amour pour le Seigneur». La supérieure tache aujourd’hui de porter à son tour ce sourire aux gens qui dans les périphéries croisent sa route. «Nous sommes tous créés par amour et pour aimer.»
A son tour le Père Brian Kolodiejchuk, postulateur de la Cause en béatification et en canonisation de Mère Teresa, a pris la parole pour souligner la justesse de la date choisie pour cette fête, en pleine Année sainte. Selon lui, «partout là où la sainte est passée, elle fut signe de miséricorde, et parce qu’elle-même ressentait le besoin de la tendresse miséricorde de Dieu – elle se confessait souvent et régulièrement», affirme le prélat. Mère Teresa est «une Sainte pour tous», les riches comme les pauvres. «Parce que elle a été capable de partager la souffrance de Jésus, elle a compris qu’elle était aimée d’une façon particulière par le Seigneur».
Un événement à suivre en direct
600 journalistes du monde entier couvriront l’évènement. Il sera retransmis en direct par 120 chaînes de télévision dans le monde. La messe pourra également être suivie sur la plateforme du Vatican sur You Tube, le player de Radio Vatican et le site du Centre de télévision du Vatican.
2016-09-02 Radio Vatican
(RV) C’est l’un des évènements les plus attendus de cette année jubilaire : la messe de canonisation, dimanche 4 septembre 2016 à 10h30 place Saint-Pierre, de Mère Teresa, la sainte des bidonvilles de Calcutta, dont la silhouette fragile, et le sourire lumineux sont connus dans le monde entier.
Rome est en fête, et accueille les pèlerins venus spécialement pour l’occasion. Impossible de prévoir leur nombre. On sait que les 100 000 billets d’accès prévus ont été distribués. Treize de chefs d’État et de gouvernement sont attendus. Des informations présentées ce vendredi 2 septembre 2016 par le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, Greg Burke, lors d’une conférence de presse au Vatican.
Une sainte pour tous
Présent lors de cette conférence, la Supérieure générale des Missionnaires de la Charité qui a connu Mère Teresa en 1980. «Elle vivait sa vie comme une joie, toute tournée vers le Seigneur et vers son prochain», assure Mère Mary Prema Pierick. Elle fut une source d’inspiration pour toutes les religieuses de la congrégation : «Je retiens que son sourire a été le meilleur cadeau fait à Jésus et à nous toutes. En voyant son sourire, les personnes n’éprouvaient pas de tristesse dans leur cœur, ils comprenaient en effet la joie et l’espérance qui dérivent d’un cœur qui ressent de l’amour pour le Seigneur». La supérieure tache aujourd’hui de porter à son tour ce sourire aux gens qui dans les périphéries croisent sa route. «Nous sommes tous créés par amour et pour aimer.»
A son tour le Père Brian Kolodiejchuk, postulateur de la Cause en béatification et en canonisation de Mère Teresa, a pris la parole pour souligner la justesse de la date choisie pour cette fête, en pleine Année sainte. Selon lui, «partout là où la sainte est passée, elle fut signe de miséricorde, et parce qu’elle-même ressentait le besoin de la tendresse miséricorde de Dieu – elle se confessait souvent et régulièrement», affirme le prélat. Mère Teresa est «une Sainte pour tous», les riches comme les pauvres. «Parce que elle a été capable de partager la souffrance de Jésus, elle a compris qu’elle était aimée d’une façon particulière par le Seigneur».
Un événement à suivre en direct
600 journalistes du monde entier couvriront l’évènement. Il sera retransmis en direct par 120 chaînes de télévision dans le monde. La messe pourra également être suivie sur la plateforme du Vatican sur You Tube, le player de Radio Vatican et le site du Centre de télévision du Vatican.
Action de grâce
Au lendemain de la messe de canonisation, lundi, une messe d’action de grâce sera présidée lundi 5 septembre par le Cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège. Le 5 septembre, c’est d’ailleurs la fête liturgique de Mère Teresa, dernière en date inscrite au catalogue des saints.
(Tratto dall'archivio della Radio Vaticana)
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Actualités - Pape François -
[/center]
«Votre présence est la main tendue du Christ qui rejoint chacun»
2016-09-03 Radio Vatican
(RV) Des milliers de volontaires et d’opérateurs de la Miséricorde étaient rassemblés ce samedi 3 septembre 2016 place Saint-Pierre. Ils ont fêté leur Jubilé en présence du Pape François. Venus des quatre coins du monde, d’Albanie, du Portugal, mais aussi du Nigeria de l’Inde, du Brésil, de l’Indonésie ou encore de l’Australie ils ont témoigné de la caresse du Père envers les plus nécessiteux, comme l’a précisé Mgr Rino Fisichella. Le président du Conseil Pontifical pour la Nouvelle Evangélisation a rendu hommage à tous les volontaires qui ces derniers jours ont rendu service auprès des victimes du grave séisme en Italie.
La rencontre a commencé avec deux témoignages. Le premier était celui de Roberto, un volontaire Italien membre de la société de Saint-Vincent de Paul. En 1992, alors directeur ’une agence bancaire, il fut accusé à tort par deux mafieux repentis de Toscane et fut jeté en prison. Pendant ses années de captivité, c’est la prière qui l’a sauvé a-t-il raconté. Il fut blanchi six ans plus tard. Roberto a senti le besoin de revenir en prison pour apporter aux détenus soutien et proximité.
Le deuxième témoignage était celui de sœur Sally, missionnaire de la charité. Elle a notamment vécu au Yémen jusqu’en en mars 2015, où elle a du interrompre sa mission à cause de la guerre qui déchire le pays. Pendant de longs mois, elle et sa communauté ont vécu dans le plus grand dénuement, mais toujours présentes auprès des plus pauvres. Providentiellement, elles ont reçu des vivres et des médicaments par des inconnus qui venaient frapper à leur porte. Sœur Sally a rappelé combien la confiance en Dieu était un rempart et leur avait permis de demeurer auprès des plus pauvres.
L'amour se touche et s’expérimente personnellement
Après la lecture de la lettre de Saint-Paul aux Corinthiens(13, 1-13), le Pape a prononcé un discours aux volontaires, rappelant que cette lettre de Paul était l’ «une des plus belles et des plus exigeantes pour le témoignage de notre foi». Ce texte affirme que, à la différence de la foi et de l’espérance, l’amour «ne passera jamais». C’est un amour qui demeure toujours jeune, actif, dynamique et qui attire à lui de manière incomparable. C’est un amour fidèle qui ne trahit pas, malgré nos contradictions, un amour fécond qui donne la vie et qui va au-delà de notre paresse.
Cet amour dont parle Saint-Paul n’est pas une chose abstraite ou vague, a expliqué le Saint-Père, mais un amour qui se voit, se touche et s’expérimente personnellement. La forme la plus grande et expressive de cet amour, c’est Jésus, qui est mort pour nous, alors que nous étions encore pécheurs. Portons toujours avec nous, de manière indélébile, cette certitude de foi, a-t-il lancé aux volontaires de la miséricorde : «Le Christ m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi».
2016-09-03 Radio Vatican
(RV) Des milliers de volontaires et d’opérateurs de la Miséricorde étaient rassemblés ce samedi 3 septembre 2016 place Saint-Pierre. Ils ont fêté leur Jubilé en présence du Pape François. Venus des quatre coins du monde, d’Albanie, du Portugal, mais aussi du Nigeria de l’Inde, du Brésil, de l’Indonésie ou encore de l’Australie ils ont témoigné de la caresse du Père envers les plus nécessiteux, comme l’a précisé Mgr Rino Fisichella. Le président du Conseil Pontifical pour la Nouvelle Evangélisation a rendu hommage à tous les volontaires qui ces derniers jours ont rendu service auprès des victimes du grave séisme en Italie.
La rencontre a commencé avec deux témoignages. Le premier était celui de Roberto, un volontaire Italien membre de la société de Saint-Vincent de Paul. En 1992, alors directeur ’une agence bancaire, il fut accusé à tort par deux mafieux repentis de Toscane et fut jeté en prison. Pendant ses années de captivité, c’est la prière qui l’a sauvé a-t-il raconté. Il fut blanchi six ans plus tard. Roberto a senti le besoin de revenir en prison pour apporter aux détenus soutien et proximité.
Le deuxième témoignage était celui de sœur Sally, missionnaire de la charité. Elle a notamment vécu au Yémen jusqu’en en mars 2015, où elle a du interrompre sa mission à cause de la guerre qui déchire le pays. Pendant de longs mois, elle et sa communauté ont vécu dans le plus grand dénuement, mais toujours présentes auprès des plus pauvres. Providentiellement, elles ont reçu des vivres et des médicaments par des inconnus qui venaient frapper à leur porte. Sœur Sally a rappelé combien la confiance en Dieu était un rempart et leur avait permis de demeurer auprès des plus pauvres.
L'amour se touche et s’expérimente personnellement
Après la lecture de la lettre de Saint-Paul aux Corinthiens(13, 1-13), le Pape a prononcé un discours aux volontaires, rappelant que cette lettre de Paul était l’ «une des plus belles et des plus exigeantes pour le témoignage de notre foi». Ce texte affirme que, à la différence de la foi et de l’espérance, l’amour «ne passera jamais». C’est un amour qui demeure toujours jeune, actif, dynamique et qui attire à lui de manière incomparable. C’est un amour fidèle qui ne trahit pas, malgré nos contradictions, un amour fécond qui donne la vie et qui va au-delà de notre paresse.
Cet amour dont parle Saint-Paul n’est pas une chose abstraite ou vague, a expliqué le Saint-Père, mais un amour qui se voit, se touche et s’expérimente personnellement. La forme la plus grande et expressive de cet amour, c’est Jésus, qui est mort pour nous, alors que nous étions encore pécheurs. Portons toujours avec nous, de manière indélébile, cette certitude de foi, a-t-il lancé aux volontaires de la miséricorde : «Le Christ m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi».
On ne peut pas détourner le regard et se tourner de l’autre côté pour ne pas voir les formes de pauvreté si nombreuses qui demandent miséricorde. La faim, les maladies, les personnes exploitées : ne pas les voir est un péché d’aujourd’hui a rappelé le Pape. Le Calvaire est toujours actuel, a-t-il poursuivi, il n’est pas du tout disparu et ni réduit à une belle peinture dans nos églises.
Le Pape François a rendu hommage à l'œuvre de ces volontaires, «artisans de la miséricorde» par leurs gestes et leurs paroles. «Vous comptez parmi les réalités les plus précieuses de l’Eglise, vous qui chaque jour, souvent dans le silence et en secret, donnez forme et visibilité à la miséricorde (...) votre présence est la main tendue du Christ qui rejoint chacun».
Servir dans la joie mais sans présomption
La crédibilité de l’Église passe de manière convaincante aussi à travers votre service envers les enfants abandonnés, les malades, les pauvres sans nourriture ni travail, les personnes âgées, les sans-abris, les prisonniers, les réfugiés et les émigrés, tous ceux qui sont touchés par les catastrophes naturelles a expliqué François. Partout où il y a une demande d’aide, arrive votre témoignage actif et désintéressé.
«Vous touchez la chair du Christ avec vos mains» a répété le Pape, qui les a invité à rester toujours prêts dans la solidarité, forts dans la proximité, actifs pour susciter la joie et convaincants dans la consolation. Face à la tentation de l’indifférence, le monde a besoin de signes concrets de solidarité et demande des personnes capables de contrer par leur vie l’individualisme, le fait de penser seulement à soi et de se désintéresser des frères dans le besoin, a encore souligné le Pape, qui a invité les volontaires à garder la joie de servir, mais que ce service ne soit jamais un motif de présomption qui porterait à vous sentir meilleurs que les autres. François a rappelé le témoignage de miséricorde de Mère Teresa qu’il proclamera sainte ce dimanche, et qui a sû rendre visible par sa sainteté l’amour du Christ.
Le Pape François a rendu hommage à l'œuvre de ces volontaires, «artisans de la miséricorde» par leurs gestes et leurs paroles. «Vous comptez parmi les réalités les plus précieuses de l’Eglise, vous qui chaque jour, souvent dans le silence et en secret, donnez forme et visibilité à la miséricorde (...) votre présence est la main tendue du Christ qui rejoint chacun».
Servir dans la joie mais sans présomption
La crédibilité de l’Église passe de manière convaincante aussi à travers votre service envers les enfants abandonnés, les malades, les pauvres sans nourriture ni travail, les personnes âgées, les sans-abris, les prisonniers, les réfugiés et les émigrés, tous ceux qui sont touchés par les catastrophes naturelles a expliqué François. Partout où il y a une demande d’aide, arrive votre témoignage actif et désintéressé.
«Vous touchez la chair du Christ avec vos mains» a répété le Pape, qui les a invité à rester toujours prêts dans la solidarité, forts dans la proximité, actifs pour susciter la joie et convaincants dans la consolation. Face à la tentation de l’indifférence, le monde a besoin de signes concrets de solidarité et demande des personnes capables de contrer par leur vie l’individualisme, le fait de penser seulement à soi et de se désintéresser des frères dans le besoin, a encore souligné le Pape, qui a invité les volontaires à garder la joie de servir, mais que ce service ne soit jamais un motif de présomption qui porterait à vous sentir meilleurs que les autres. François a rappelé le témoignage de miséricorde de Mère Teresa qu’il proclamera sainte ce dimanche, et qui a sû rendre visible par sa sainteté l’amour du Christ.
«Demain, nous aurons la joie de voir Mère Teresa proclamée sainte, a t-il conclu. Ce témoignage de miséricorde de notre époque s’ajoute à l’innombrable foule des hommes et des femmes qui ont rendu visible par leur sainteté l’amour du Christ. Imitons, nous aussi, leur exemple, et demandons d’être d’humbles instruments dans les mains de Dieu, pour alléger la souffrance du monde et donner la joie et l’espérance de la résurrection».
Belle conversion!!
Merci Mon Dieu Merci Soeur Sally
(Tratto dall'archivio della Radio Vaticana)
La rencontre a commencé avec deux témoignages. Le premier était celui de Roberto, un volontaire Italien membre de la société de Saint-Vincent de Paul. En 1992, alors directeur ’une agence bancaire, il fut accusé à tort par deux mafieux repentis de Toscane et fut jeté en prison. Pendant ses années de captivité, c’est la prière qui l’a sauvé a-t-il raconté. Il fut blanchi six ans plus tard. Roberto a senti le besoin de revenir en prison pour apporter aux détenus soutien et proximité. a écrit:
Belle conversion!!
Le deuxième témoignage était celui de sœur Sally, missionnaire de la charité. Elle a notamment vécu au Yémen jusqu’en en mars 2015, où elle a du interrompre sa mission à cause de la guerre qui déchire le pays. Pendant de longs mois, elle et sa communauté ont vécu dans le plus grand dénuement, mais toujours présentes auprès des plus pauvres. Providentiellement, elles ont reçu des vivres et des médicaments par des inconnus qui venaient frapper à leur porte. Sœur Sally a rappelé combien la confiance en Dieu était un rempart et leur avait permis de demeurer auprès des plus pauvres. a écrit:
Merci Mon Dieu Merci Soeur Sally
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Re: Actualités - Pape François -
Messe et Canonisation de Mère Térésa
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Re: Actualités - Pape François -
A la fin de la messe de canonisation de Mère Térésa de Calcutta, le pape, avant la prière de l'Angélus, a voulu s'adresser d'abord aux Missionnaires de la Charité en demandant que "la sainte fondatrice veille toujours sur votre chemin et intercède pour vous afin d'être fidèles à Dieu, à l'Eglise et aux pauvres". Après avoir salué les nombreuses autorités présentes, le pape a confié à la protection de Mère Térésa les bénévoles et les opérateurs de la Miséricorde présents. Il a prié pour qu'elle "vous apprenne à contempler et à adorer chaque jour Jésus Crucifié pour le reconnaitre et le servir dans les frères ayant besoin d'aide". Il a rappelé tous ceux qui s'engagent au service des frères....
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Actualités - Pape François -
En voila une sainte qui aura mis en avant l'adoration quotidienne du Saint Sacrement et l'oraison alors que les soeurs de la charité étaient débordées sous l'avalanche des misères qui frappaient à la porte de leur congrégation
un message qui instruit sur la Charité : nous sommes des instruments si nous même nous laissons trans-former par l'Amour qui vient demeurer dans l'âme et le coeur de ceux qui l'adorent en esprit et en vérité
alors la Charité ne s'essouffle pas
un message qui instruit sur la Charité : nous sommes des instruments si nous même nous laissons trans-former par l'Amour qui vient demeurer dans l'âme et le coeur de ceux qui l'adorent en esprit et en vérité
alors la Charité ne s'essouffle pas
azais- MEDIATEUR
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Bientôt la Paix si nous agissons
[info Bonjour JackM,
Message supprimé ce fil est consacré à l'Actualité du Pape François, d'autre part vous avez déjà posté ce sujet dans l'affaire qui vous concerne!
Merci de votre compréhension
Marie du 65
Message supprimé ce fil est consacré à l'Actualité du Pape François, d'autre part vous avez déjà posté ce sujet dans l'affaire qui vous concerne!
Merci de votre compréhension
Marie du 65
Dernière édition par Marie du 65 le Lun 5 Sep 2016 - 11:24, édité 2 fois (Raison : motif hors sujet du FIL)
Re: Actualités - Pape François -
azais a écrit:En voila une sainte qui aura mis en avant l'adoration quotidienne du Saint Sacrement et l'oraison alors que les soeurs de la charité étaient débordées sous l'avalanche des misères qui frappaient à la porte de leur congrégation
un message qui instruit sur la Charité : nous sommes des instruments si nous même nous laissons trans-former par l'Amour qui vient demeurer dans l'âme et le coeur de ceux qui l'adorent en esprit et en vérité
alors la Charité ne s'essouffle pas
Et oui tu as raison azaïs, elle prenait le temps d'Adorer notre Seigneur malgré la pauvreté qui sonnait à sa porte, un modèle!!!
Merci à toi!!
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Actualités - Pape François -
[size=49]Gender, hérésie, idolâtrie de l’argent : le pape François voit rouge[/size]
http://fr.aleteia.org/2016/08/03/gender-heresie-idolatrie-de-largent-le-pape-francois-voit-rouge/
rappelez vous : Contre toute attente, le Bureau de presse du Saint-Siège a publié, le 2 août dernier, le texte de la conversation à huis clos que le pape François et les évêques polonais ont eu dans la cathédrale de Cracovie (Pologne), six jours plus tôt. Selon l’agence I.media, le Saint-Siège entendait probablement mettre fin à des rumeurs de la presse italienne qui affirmait que le Pape aurait parlé avec eux de la question des divorcés-remariés. Or, en parcourant le texte officiel de cette conversation, ce sujet n’est jamais abordé.
mais aussi il faut bien rappeler un autre sujet en ces jours de rentrée scolaire : le Gender qu'enduisait le pape François ?
L’idéologie du gender
En revanche, le Saint-Père a vivement critiqué l’avancée de « l’idéologie du gender » qui est en train de « coloniser » l’Europe, l’Amérique latine, l’Afrique, et certains pays d’Asie, a-t-il dénoncé. Aujourd’hui, « on enseigne cela aux enfants – aux enfants ! », s’est-il écrié d’une voix étranglée. « On leur apprend que chacun peut choisir son sexe. » Et pourquoi ? Le Saint-Père répond : « Parce que les livres appartiennent aux personnes et aux institutions qui te donnent de l’argent ». Avant d’insister : »Oui, on est confronté à une vraie colonisation idéologique (…) soutenue le plus souvent par des pays très influents. Et ceci est terrible ».
Il y a peu de temps, a rapporté le Pape aux évêques polonais, lors d’une conversation, Benoît XVI lui a dit : « Sainteté, c’est l’époque du péché contre Dieu Créateur ». « Ce qu’il a dit, nous devons le penser », a-t-il exhorté, car « Dieu a créé l’homme et la femme, Dieu a créé le monde ainsi… et nous faisons le contraire. (…)
C’est l’époque du péché contre le Dieu Créateur »
Devant les évêques polonais, le Saint-Père se révolte contre la dérive du monde.
© Antoine Mekary / ALETEIA
http://fr.aleteia.org/2016/08/03/gender-heresie-idolatrie-de-largent-le-pape-francois-voit-rouge/
rappelez vous : Contre toute attente, le Bureau de presse du Saint-Siège a publié, le 2 août dernier, le texte de la conversation à huis clos que le pape François et les évêques polonais ont eu dans la cathédrale de Cracovie (Pologne), six jours plus tôt. Selon l’agence I.media, le Saint-Siège entendait probablement mettre fin à des rumeurs de la presse italienne qui affirmait que le Pape aurait parlé avec eux de la question des divorcés-remariés. Or, en parcourant le texte officiel de cette conversation, ce sujet n’est jamais abordé.
mais aussi il faut bien rappeler un autre sujet en ces jours de rentrée scolaire : le Gender qu'enduisait le pape François ?
L’idéologie du gender
En revanche, le Saint-Père a vivement critiqué l’avancée de « l’idéologie du gender » qui est en train de « coloniser » l’Europe, l’Amérique latine, l’Afrique, et certains pays d’Asie, a-t-il dénoncé. Aujourd’hui, « on enseigne cela aux enfants – aux enfants ! », s’est-il écrié d’une voix étranglée. « On leur apprend que chacun peut choisir son sexe. » Et pourquoi ? Le Saint-Père répond : « Parce que les livres appartiennent aux personnes et aux institutions qui te donnent de l’argent ». Avant d’insister : »Oui, on est confronté à une vraie colonisation idéologique (…) soutenue le plus souvent par des pays très influents. Et ceci est terrible ».
Il y a peu de temps, a rapporté le Pape aux évêques polonais, lors d’une conversation, Benoît XVI lui a dit : « Sainteté, c’est l’époque du péché contre Dieu Créateur ». « Ce qu’il a dit, nous devons le penser », a-t-il exhorté, car « Dieu a créé l’homme et la femme, Dieu a créé le monde ainsi… et nous faisons le contraire. (…)
C’est l’époque du péché contre le Dieu Créateur »
azais- MEDIATEUR
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Re: Actualités - Pape François -
Découvrez en exclusivité un extrait du film « Pape François »
Ana, jeune journaliste espagnole, est envoyée au Vatican pour couvrir le conclave de 2005. Elle fait alors la connaissance du Cardinal Jorge Mario Bergoglio, évêque de Buenos Aires, méconnu du grand public et outsider de l’élection. Se liant d’amitié, elle apprend à mieux connaitre la vie d’un homme humble et atypique qui a voué son existence aux luttes contre la dictature, la pauvreté, la drogue, l’esclavagisme moderne. Elle découvre petit à petit le parcours incroyable, depuis son enfance jusqu’à son élection de 2013, de celui qu’on appelle désormais le Pape François.
Tiré du bestseller mondial « Francisco – Vie et révolution » de Elisabetta Pique.
Tiré du bestseller mondial « Francisco – Vie et révolution » de Elisabetta Pique.
Source Alétéia
http://fr.aleteia.org/2016/09/05/decouvrez-en-exclusivite-un-extrait-du-film-pape-francois/?utm_campaign=NL_frutm_source=daily_newsletter&utm_medium=mail&utm_content=NL_fr
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Re: Actualités - Pape François -
Le programme liturgique du Pape pour la fin de l'Année jubilaire
2016-09-06 Radio Vatican
(RV) Le Bureau des célébrations liturgiques du Saint-Siège a rendu public ce mardi 6 septembre le calendrier liturgique des célébrations qui seront présidées par le Pape François jusqu’à la fin de l’Année jubilaire, le 20 novembre prochain.
Le prochain rassemblement concernera le Jubilé des catéchistes, avec une messe qui sera célébrée par le Pape François le dimanche 25 septembre à 10h30 sur la Place Saint-Pierre.
2016-09-06 Radio Vatican
(RV) Le Bureau des célébrations liturgiques du Saint-Siège a rendu public ce mardi 6 septembre le calendrier liturgique des célébrations qui seront présidées par le Pape François jusqu’à la fin de l’Année jubilaire, le 20 novembre prochain.
Le prochain rassemblement concernera le Jubilé des catéchistes, avec une messe qui sera célébrée par le Pape François le dimanche 25 septembre à 10h30 sur la Place Saint-Pierre.
Le week-end suivant, du vendredi 30 septembre au dimanche 2 octobre, le Pape se rendra en Géorgie et en Azerbaïdjan pour la seconde étape de sa tournée dans le Caucase, après son voyage en Arménie en juin dernier.
Le Jubilé marial, le week-end des 8 et 9 octobre, donnera lieu à deux rassemblements sur la Place Saint-Pierre, en présence du Pape François : une veillée le samedi soir à 17h30, et la messe le dimanche matin à 10h30.
Le dimanche suivant, 16 octobre, à 10h15 sur la Place Saint-Pierre, le Pape présidera la messe de canonisation de sept nouveaux saints, parmi lesquels deux Français : la carmélite Élisabeth de La Trinité (1880-1906), et le Frère des Écoles chrétiennes Salomon Leclercq (1745-1792), tué durant la Révolution française.
Les autres futurs saints sont l’adolescent mexicain José Sanchez del Rio (1913-1928), martyr de la guerre des Cristeros, le prêtre argentin Jose Gabriel del Rosario Brochero (1840-1914), qui deviendra la premier saint originaire du pays du Pape actuel, l’évêque espagnol Manuel Gonzalez Garcia (1877-1940), fondateur des Missionnaires eucharistiques de Nazareth, et enfin deux prêtres italiens du XIXe siècle : Alfonso Maria Fusco (1839-1910), fondateur de la Congrégation des Sœurs de Saint-Jean-Baptiste, et Lodovico Pavoni (1784-1849), fondateur des Fils de Marie Immaculée.
Les 31 octobre et mardi 1er novembre, le Pape François effectuera un voyage en Suède à l’occasion du 500e anniversaire de la Réforme protestante. Pour la première fois de son pontificat, le Pape ne célèbrera pas la messe de la Toussaint à Rome, mais sur place avec la petite communauté catholique locale.
Le vendredi 4 novembre à 11h30, il présidera comme chaque année à l’autel de la Chaire, au fond de la basilique Saint-Pierre, la messe en mémoire des cardinaux et évêques décédés dans le cours de l’année.
Le Jubilé marial, le week-end des 8 et 9 octobre, donnera lieu à deux rassemblements sur la Place Saint-Pierre, en présence du Pape François : une veillée le samedi soir à 17h30, et la messe le dimanche matin à 10h30.
Le dimanche suivant, 16 octobre, à 10h15 sur la Place Saint-Pierre, le Pape présidera la messe de canonisation de sept nouveaux saints, parmi lesquels deux Français : la carmélite Élisabeth de La Trinité (1880-1906), et le Frère des Écoles chrétiennes Salomon Leclercq (1745-1792), tué durant la Révolution française.
Les autres futurs saints sont l’adolescent mexicain José Sanchez del Rio (1913-1928), martyr de la guerre des Cristeros, le prêtre argentin Jose Gabriel del Rosario Brochero (1840-1914), qui deviendra la premier saint originaire du pays du Pape actuel, l’évêque espagnol Manuel Gonzalez Garcia (1877-1940), fondateur des Missionnaires eucharistiques de Nazareth, et enfin deux prêtres italiens du XIXe siècle : Alfonso Maria Fusco (1839-1910), fondateur de la Congrégation des Sœurs de Saint-Jean-Baptiste, et Lodovico Pavoni (1784-1849), fondateur des Fils de Marie Immaculée.
Les 31 octobre et mardi 1er novembre, le Pape François effectuera un voyage en Suède à l’occasion du 500e anniversaire de la Réforme protestante. Pour la première fois de son pontificat, le Pape ne célèbrera pas la messe de la Toussaint à Rome, mais sur place avec la petite communauté catholique locale.
Le vendredi 4 novembre à 11h30, il présidera comme chaque année à l’autel de la Chaire, au fond de la basilique Saint-Pierre, la messe en mémoire des cardinaux et évêques décédés dans le cours de l’année.
Suivront deux Jubilés exceptionnels : le dimanche 6 novembre à 10h à la basilique Saint-Pierre, la messe du Jubilé des prisonniers, et le dimanche 13 novembre au même lieu et à la même heure, le Jubilé des personnes sans domicile fixe.
Enfin, le dimanche 20 novembre à10h, en la Solennité du Christ-Roi qui marque la fin de l’Année liturgique, le Pape présidera la messe de clôture du Jubilé de la Miséricorde, qui avait été ouvert en deux temps : le 29 novembre 2015 à Bangui (République centrafricaine), et le 8 décembre 2015 à Rome, en la Fête de l’Immaculée Conception.
Naturellement, ce programme ne tient pas compte des activités du Pape ne relevant pas de la compétence du Bureau des célébrations liturgiques : audiences générales et jubilaires, audiences privées, et déplacements ne donnant pas lieu à une messe, comme sa participation à un rassemblement interreligieux à Assise, le mardi 20 septembre prochain.
(Tratto dall'archivio della Radio Vaticana
le dimanche 13 novembre au même lieu et à la même heure, le Jubilé des personnes sans domicile fixe. a écrit:
Enfin, le dimanche 20 novembre à10h, en la Solennité du Christ-Roi qui marque la fin de l’Année liturgique, le Pape présidera la messe de clôture du Jubilé de la Miséricorde, qui avait été ouvert en deux temps : le 29 novembre 2015 à Bangui (République centrafricaine), et le 8 décembre 2015 à Rome, en la Fête de l’Immaculée Conception.
Naturellement, ce programme ne tient pas compte des activités du Pape ne relevant pas de la compétence du Bureau des célébrations liturgiques : audiences générales et jubilaires, audiences privées, et déplacements ne donnant pas lieu à une messe, comme sa participation à un rassemblement interreligieux à Assise, le mardi 20 septembre prochain.
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