Le Pape François
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Re: Le Pape François
@ PierreDubarry
sans vouloir critiquer et polimiquer, comme vous le dites n'ayons pas peur des mots, là il ne s'agit aucunement d'autorité, ni de compétence mais de rester fidèle à l'enseignement et à la doctrine de l'église, c'est aussi simple que cela.
violaine
sans vouloir critiquer et polimiquer, comme vous le dites n'ayons pas peur des mots, là il ne s'agit aucunement d'autorité, ni de compétence mais de rester fidèle à l'enseignement et à la doctrine de l'église, c'est aussi simple que cela.
violaine
violaine- Avec les anges
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Inscription : 10/12/2009
Re: Le Pape François
Marie du 65 a écrit:Je vous en prie!!
Nous oeuvrons pour la même cause!!
Merci Marie, que Dieu vous bénisse également.
tous artisans de paix- Enfant de Dieu
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Re: Le Pape François
Le problème, c'est qu'il y a un vrai et un faux oecuménisme
http://dame-marie.e-monsite.com/medias/files/7-vrai-et-faux-oecumenisme.pdf
http://dame-marie.e-monsite.com/medias/files/7-vrai-et-faux-oecumenisme.pdf
Invité- Invité
Re: Le Pape François
... Eh oui, @Eucharistie il y a un vrai et un faux oecuménisme... Merci de le soulever ! ... D'où ces deux camps qui se devinent, et notamment sur ce forum (les artisans du faux... et les artisans du vrai oecuménisme).
La conclusion du Cardinal Pie est à méditer plusieurs fois sur le bon article qui vient d'être posté.
CONCLUSION
Le Cardinal Pie nous la donnera, écrite en 1859 : «
Les volontés modernes manquent de force, les caractères sont faibles; en conséquence, les intelligences
manquent de clarté et de convictions. Par un juste jugement de Dieu, la perte de la Foi mène à la perte de la raison et du bon sens».
Tout dévoué en Notre Seigneur Jésus-Christ et Sa Très Sainte Mère.
.
Abbé Jean-Luc Lafitte
La conclusion du Cardinal Pie est à méditer plusieurs fois sur le bon article qui vient d'être posté.
CONCLUSION
Le Cardinal Pie nous la donnera, écrite en 1859 : «
Les volontés modernes manquent de force, les caractères sont faibles; en conséquence, les intelligences
manquent de clarté et de convictions. Par un juste jugement de Dieu, la perte de la Foi mène à la perte de la raison et du bon sens».
Tout dévoué en Notre Seigneur Jésus-Christ et Sa Très Sainte Mère.
.
Abbé Jean-Luc Lafitte
Dernière édition par Françoise. le Jeu 25 Fév 2016 - 15:26, édité 1 fois
F123456- Aime le chapelet
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Re: Le Pape François
Vous jouez les Papes les uns contre les autres.
C'est, en soi, nier l'Eglise du Christ.
C'est, en soi, nier l'Eglise du Christ.
PierreDubarry- Avec Saint Benoit
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Inscription : 19/01/2016
Re: Le Pape François
et bien quand un Pape fait le contraire d'un de ses prédécesseur on est en droit de se poser des questions non?
Invité- Invité
Re: Le Pape François
Donc Jean XIII, Paul VI, Jean-Paul II, Benoît XVI et François sont dans l'erreur ?Eucharistie a écrit:et bien quand un Pape fait le contraire d'un de ses prédécesseur on est en droit de se poser des questions non?
N'y a-t-il pas plutôt un problème d'histoire et de vocabulaire.
D'histoire, car les débuts de l’œcuménisme sont liés à l'Orthodoxie d'une part, aux églises réformées de l'autre ;
De vocabulaire, car je ne suis pas sûr que le mot recouvre actuellement exactement la même chose qu'au début du siècle dernier.
Plus de 2000 évêques ont adoptée le texte "Unitatis redintegratio" promulgué par le Pape. Tous dans l'erreur alors qu'ils sont successeurs des Apôtres et de Pierre ?
Avant le Concile Vatican II, les Pontifes avaient déjà encouragé la prière pour l'unité et la "Semaine de Prière pour l'Unité des Chrétiens". Léon XIII et Benoît XV préparèrent l'ouverture oecuménique. Pie XI approuva explicitement les "Conversations de Malines" (1921-26) avec les Anglicans (1).
Pie XII accomplit un pas supplémentaire. Dans une Instruction de 1950, il soutint expressément le mouvement oecuménique, en soulignant qu'à son origine se trouvait l'oeuvre de l'Esprit Saint. Ce Pape a, en outre, publié une série d'Encycliques innovatrices. Ce serait donc une erreur que d'ignorer cette continuité fondamentale, de considérer le Concile comme une rupture radicale avec la Tradition et de le définir comme l'avènement d'une nouvelle Eglise.
--> Source ici : http://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_councils/chrstuni/card-kasper-docs/rc_pc_chrstuni_doc_20041111_kasper-ecumenism_fr.html
Je ne nie pas que le Pape Pie XI était fortement opposé à un mouvement né hors de l'Eglise Catholique.
Mais nous sommes dans l'histoire.
Dans le passé, des séparations, des schismes, ont déchirés l'Unité de l'Eglise du Christ.
Cela a provoqué beaucoup de violences, souvent 'au nom de Dieu', ce qui est inadmissible du point de vue de l’Évangile ; maintenant nous ne comprenons.
L'histoire ne s'arrête pas, et Dieu continue son oeuvre dans l'histoire des hommes.
Les contingences humaines sont passagères.
Pourquoi ne pas accepter que Dieu continue à nous conduire sur le chemin de l'unité en nous faisant progresser vers le retour à l'Unité (qui n'est pas l'unianisme), en reconnaissant que l'Esprit souffle où il veut, et qu'il ne tient pas compte de nos barrières.
PierreDubarry- Avec Saint Benoit
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Re: Le Pape François
C'est pas ça que je voudrais faire souligner, mais le danger de l'oecuménisme (le faux), où tout le monde à la tête plongée dans le sable, tout le monde s'aime, blablabla, mais le Pape n'annonce pas le Salut dans l'Eglise catholique;.. il laisse les autres dans l'erreur, au risque de leur Salut, pour le moment, je n'y vois que du Faux oecuménisme, corrigez-*moi si j'ai tord, je veux bien revoir ma position, mais pour le moment tous les signes y sont :
Encyclique qui explique le Faux oeucuménisme par Pie XI
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t35417-mortalium-animos-pie-xi-sur-l-unite-de-la-veritable-eglise#347830
En gros il dit que la Vraie Unité de l'Eglise, est DANS l'Eglise catholique, et qu'il faut que les autres confessions y reviennent, hors là nous avons une Unité où "les différences de chacun" sont respectées. donc pas d'avancée vers la Vraie Unité.... c'est le faux oecuménisme si dangereux pour le Salut ....
Encyclique qui explique le Faux oeucuménisme par Pie XI
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t35417-mortalium-animos-pie-xi-sur-l-unite-de-la-veritable-eglise#347830
En gros il dit que la Vraie Unité de l'Eglise, est DANS l'Eglise catholique, et qu'il faut que les autres confessions y reviennent, hors là nous avons une Unité où "les différences de chacun" sont respectées. donc pas d'avancée vers la Vraie Unité.... c'est le faux oecuménisme si dangereux pour le Salut ....
Invité- Invité
Re: Le Pape François
Pour alimenter la réflexion, un texte d'un grand théologien :
http://www.croix-glorieuse.org/files/gouyaud/principes_oecumenisme.pdf
qui référence notamment (désolé je n'ai pas trouvé le texte en un seul lien) :
http://www.paperblog.fr/3107236/joseph-ratzinger-la-primaute-de-pierre-et-l-unite-de-l-eglise-1/
http://www.paperblog.fr/3110852/joseph-ratzinger-la-primaute-de-pierre-et-l-unite-de-l-eglise-2/
http://www.paperblog.fr/3115808/joseph-ratzinger-la-primaute-de-pierre-et-l-unite-de-l-eglise-3/
http://www.paperblog.fr/3119980/joseph-ratzinger-la-primaute-de-pierre-et-l-unite-de-l-eglise-4/
http://www.paperblog.fr/3124896/joseph-ratzinger-la-primaute-de-pierre-et-l-unite-de-l-eglise-5/
http://www.paperblog.fr/3129715/joseph-ratzinger-la-primaute-de-pierre-et-l-unite-de-l-eglise-6/
http://www.paperblog.fr/3134543/joseph-ratzinger-la-primaute-de-pierre-et-l-unite-de-l-eglise-7/
et aussi :
https://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/messages/pont-messages/2005/documents/hf_ben-xvi_mes_20050420_missa-pro-ecclesia.html
http://www.croix-glorieuse.org/files/gouyaud/principes_oecumenisme.pdf
qui référence notamment (désolé je n'ai pas trouvé le texte en un seul lien) :
http://www.paperblog.fr/3107236/joseph-ratzinger-la-primaute-de-pierre-et-l-unite-de-l-eglise-1/
http://www.paperblog.fr/3110852/joseph-ratzinger-la-primaute-de-pierre-et-l-unite-de-l-eglise-2/
http://www.paperblog.fr/3115808/joseph-ratzinger-la-primaute-de-pierre-et-l-unite-de-l-eglise-3/
http://www.paperblog.fr/3119980/joseph-ratzinger-la-primaute-de-pierre-et-l-unite-de-l-eglise-4/
http://www.paperblog.fr/3124896/joseph-ratzinger-la-primaute-de-pierre-et-l-unite-de-l-eglise-5/
http://www.paperblog.fr/3129715/joseph-ratzinger-la-primaute-de-pierre-et-l-unite-de-l-eglise-6/
http://www.paperblog.fr/3134543/joseph-ratzinger-la-primaute-de-pierre-et-l-unite-de-l-eglise-7/
et aussi :
https://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/messages/pont-messages/2005/documents/hf_ben-xvi_mes_20050420_missa-pro-ecclesia.html
PierreDubarry- Avec Saint Benoit
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Re: Le Pape François
Un autre texte, plus historique :
http://sedosmission.org/old/fre/lukokisa_4.htm
http://sedosmission.org/old/fre/lukokisa_4.htm
PierreDubarry- Avec Saint Benoit
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PierreDubarry- Avec Saint Benoit
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Re: Le Pape François
oui mais bon jean paul II et l'oecuménisme, il a fait tout l'inverse de ce que dit PIe XI dans mortalium animos, alors je me méfie
Invité- Invité
Re: Le Pape François
MORTALIUM ANIMOS"
LETTRE ENCYCLIQUE
DE SA SAINTETÉ LE PAPE PIE XI
SUR L'UNITÉ DE LA VÉRITABLE ÉGLISE.
http://w2.vatican.va/content/pius-xi/fr/encyclicals/documents/hf_p-xi_enc_19280106_mortalium-animos.html
Aux Patriarches, Primats, Archevêques, et autres ordinaires des lieux en paix et communion avec le Siège Apostolique
Vénérables Frères, Salut et Bénédiction Apostolique
Jamais peut-être dans le passé, les esprits des hommes n'ont été saisis aussi fort que nous le voyons de nos jours, du désir de renforcer et d'étendre pour le bien commun de la société humaine, les relations fraternelles qui nous lient à cause de notre communauté d'origine et de nature.
Les peuples, en effet, ne jouissent pas encore pleinement des bienfaits de la paix; et même, çà et là, de vieilles et de nouvelles discordes provoquent l'éruption de séditions et de guerres civiles. Par ailleurs, la plupart, assurément, des controverses qui touchent à la tranquillité et à la prospérité des peuples ne peuvent d'aucune manière recevoir de solution sans l'action concertée et les efforts des chefs des Etats et de ceux qui en gèrent et poursuivent les intérêts. On comprend donc aisément, et cela d'autant mieux que plus personne ne refuse d'admettre l'unité du genre humain, pourquoi la plupart des hommes désirent voir, au nom de cette fraternité universelle, les divers peuples s'unir entre eux par des liens chaque jour plus étroits.
C'est un résultat semblable que d'aucuns s'efforcent d'obtenir dans les choses qui regardent l'ordre de la Loi nouvelle, apportée par le Christ Notre Seigneur. Convaincus qu'il est très rare de rencontrer des hommes dépourvus de tout sens religieux, on les voit nourrir l'espoir qu'il serait possible d'amener sans difficulté les peuples, malgré leurs divergences, religieuses, à une entente fraternelle sur la profession de certaines doctrines considérées comme un fondement commun de vie spirituelle. C'est pourquoi, ils se mettent à tenir des congrès, des réunions, des conférences, fréquentés par un nombre appréciable d'auditeurs, et, à leurs discussions, ils invitent tous les hommes indistinctement, les infidèles de tout genre comme les fidèles du Christ, et même ceux qui, par malheur, se sont séparés du Christ ou qui, avec âpreté et obstination, nient la divinité de sa nature et de sa mission.
De telles entreprises ne peuvent, en aucune manière, être approuvées par les catholiques, puisqu'elles s'appuient sur la théorie erronée que les religions sont toutes plus ou moins bonnes et louables, en ce sens que toutes également, bien que de manières différentes, manifestent et signifient le sentiment naturel et inné qui nous porte vers Dieu et nous pousse à reconnaître avec respect sa puissance. En vérité, les partisans de cette théorie s'égarent en pleine erreur, mais de plus, en pervertissant la notion de la vraie religion ils la répudient, et ils versent par étapes dans le naturalisme et l'athéisme. La conclusion est claire: se solidariser des partisans et des propagateurs de pareilles doctrines, c'est s'éloigner complètement de la religion divinement révélée.
Il est vrai, quand il s'agit de favoriser l'unité entre tous les chrétiens, certains esprits sont trop facilement séduits par une apparence de bien. N'est-il pas juste, répète-t-on, n'est-ce pas même un devoir pour tous ceux qui invoquent le nom du Christ, de s'abstenir d'accusations réciproques et de s'unir enfin un jour par les liens de la charité des uns envers les autres ? Qui donc oserait affirmer qu'il aime le Christ s'il ne cherche de toutes ses forces à réaliser le voeu du Christ lui-même demandant à son Père que ses disciples soient "un" (Joan. XVII, 21) ? Et de plus le Christ n'a-t-il pas voulu que ses disciples fussent marqués et distingués des autres hommes par ce signe qu'ils s'aimeraient entre eux: " C'est à ce signe que tous connaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l'amour les uns pour les autres " (Joan. XIII, 35) ?
Plaise à Dieu, ajoute-t-on, que tous les chrétiens soient "un" ! Car par l'unité, ils seraient beaucoup plus forts pour repousser la peste de l'impiété qui, s'infiltrant et se répandant chaque jour davantage, s'apprête à ruiner l'Evangile.
Tels sont, parmi d'autres du même genre, les arguments que répandent et développent ceux qu'on appelle panchrétiens. Et il s'en faut que ces panchrétiens soient peu nombreux et disséminés; ils se sont, au contraire, multipliés en organisations complètes et ils ont fondé des associations largement répandues, que dirigent, le plus souvent, des non catholiques, quelles que soient leurs divergences en matières de foi. Leur entreprise est, d'ailleurs, poursuivie si activement qu'elle obtient en beaucoup d'endroits l'accueil de personnes de tout ordre et qu'elle séduit même de nombreux catholiques par l'espoir de former une union conforme, apparemment, aux voeux de notre Mère la Sainte Eglise, laquelle, certes, n'a rien plus à coeur que de rappeler et de ramener à son giron ses enfants égarés.
Mais en fait, sous les séductions et le charme de ces discours, se cache une erreur assurément fort grave, qui disloque de fond en comble les fondements de la foi catholique.
Avertis par la conscience de notre charge apostolique de ne pas laisser circonvenir par des erreurs pernicieuses le troupeau du Seigneur, nous faisons appel, vénérables frères, à votre zèle pour prendre garde à un tel malheur. Nous avons, en effet, la confiance que, par l'écrit et par la parole, chacun de vous pourra plus facilement atteindre son peuple et lui faire comprendre les principes et les raisons que nous allons exposer et que les catholiques pourront y trouver une règle de pensée et de conduite pour les entreprises visant à réunir, de quelque manière que ce soit, en un seul corps, tous ceux qui se réclament du nom chrétien.
Dieu, Auteur de toutes choses, nous a créés pour le connaître et le servir; étant notre Créateur, il a donc un droit absolu à notre sujétion. Certes, Dieu aurait pu n'imposer à l'homme, comme règle, que la loi naturelle qu'il a, en le créant, gravée dans son coeur, et dans la suite en diriger les développements par sa providence ordinaire; mais en fait il préféra promulguer des préceptes à observer, et, au cours des âges, c'est-à-dire depuis les débuts de l'humanité jusqu'à la venue du Christ Jésus et sa prédication, il enseigna lui-même aux hommes les obligations dues à lui, Créateur, par tout être doué de raison : " Dieu, qui, à diverses reprises et en plusieurs manières, parla jadis à nos pères par les prophètes, nous a, une dernière fois, parlé en ces jours-ci par son Fils " (Hebr. I, 1-2).
Il en résulte qu'il ne peut y avoir de vraie religion en dehors de celle qui s'appuie sur la parole de Dieu révélée: cette révélation, commencée à l'origine et continuée sous la Loi Ancienne, le Christ Jésus lui-même l'a parachevée sous la Loi Nouvelle. Mais, si Dieu a parlé - et l'histoire porte témoignage qu'il a de fait parlé -, il n'est personne qui ne voie que le devoir de l'homme, c'est de croire sans réserve à Dieu qui parle et d'obéir totalement à Dieu qui commande.
Pour que nous remplissions convenablement ce double devoir en vue de la gloire de Dieu et de notre salut, le Fils unique de Dieu a établi sur terre son Eglise. Or, ceux qui se déclarent chrétiens ne peuvent pas, pensons-nous, refuser de croire que le Christ a fondé une Eglise, et une Eglise unique; mais si, en outre, on leur demande de quelle nature doit être, suivant la volonté de son Fondateur, cette Eglise, alors tous ne s'entendent plus. Par exemple, un bon nombre d'entre eux nient que l'Eglise doive être visible et décelable extérieurement, en ce sens, du moins, qu'elle doive se présenter comme un seul corps de fidèles unanimes à professer une seule et même doctrine sous un seul magistère et un seul gouvernement; pour eux, au contraire, l'Eglise visible n'est rien d'autre qu'une fédération réalisée entre les diverses communautés de chrétiens malgré leurs adhésions à des doctrines différentes et même contradictoires.
Or, en vérité, son Eglise, le Christ Notre Seigneur l'a établie en société parfaite, extérieure par nature et perceptible aux sens, avec la mission de continuer dans l'avenir l'oeuvre de salut du genre humain, sous la conduite d'un seul chef (Matth. XVI, 18; Luc. XXII, 32; Joan. XXI, 15-17), par l'enseignement de vive voix (Marc. XVI, 15) et par l'administration des sacrements, sources de la grâce céleste (Joan. III, 5; VI, 48-59; XX, 22; cf. Matth. XVIII, 18; etc.); c'est pourquoi, dans les paraboles, il l'a déclarée semblable à un royaume (Matth. XIII), à une maison (cf. Matth. XVI, 18), à un bercail (Joan. X, 16) et à un troupeau (Joan. XXI, 15-17). Sans aucun doute, cette Eglise, si admirablement établie, ne pouvait finir ni s'éteindre à la mort de son Fondateur et des Apôtres qui furent les premiers chargés de la propager, car elle avait reçu l'ordre de conduire, sans distinction de temps et de lieux, tous les hommes au salut éternel: " Allez donc et enseignez toutes les nations " (Matth. XXVIII, 19). Dans l'accomplissement ininterrompu de cette mission, l'Eglise pourra-t-elle manquer de force et d'efficacité, quand le Christ lui-même lui prête son assistance continuelle: " Voici que je suis avec vous, tous les jours, jusqu'à la consommation des siècles " (Matth. XXVIII, 20) ?
Il est, par conséquent, impossible, non seulement que l'Eglise ne subsiste aujourd'hui et toujours, mais aussi qu'elle ne subsiste pas absolument la même qu'aux temps apostoliques; - à moins que nous ne voulions dire - à Dieu ne plaise ! - ou bien que le Christ Notre Seigneur a failli à son dessein ou bien qu'il s'est trompé quand il affirma que les portes de l'enfer ne prévaudraient jamais contre elle (Matth. XVI, 18).
C'est ici l'occasion d'exposer et de réfuter la fausse théorie dont visiblement dépend toute cette question et d'où partent les multiples activités concertées des non-catholiques en vue de confédérer, comme nous l'avons dit, les églises chrétiennes.
Les auteurs de ce projet ont pris l'habitude d'alléguer, presque à l'infini, les paroles du Christ : " Qu'ils soient un... Il n'y aura qu'un bercail et qu'un pasteur " (Joan. XVII, 21; X, 15), mais en voulant que, par ces mots, soient signifiés un voeu et une prière du Christ Jésus qui, jusqu'à ce jour, auraient été privés de résultat. Ils soutiennent, en effet, que l'unité de foi et de gouvernement, caractéristique de la véritable et unique Eglise du Christ, n'a presque jamais existé jusqu'à présent et n'existe pas aujourd'hui; que cette unité peut, certes, être souhaitée et qu'elle sera peut-être un jour établie par une entente commune des volontés, mais qu'il faut entre-temps la tenir pour une sorte de rêve. Ils ajoutent que l'Eglise, en elle-même, de sa nature, est divisée en parties, c'est-à-dire constituée de très nombreuses églises ou communautés particulières, encore séparées, qui, malgré quelques principes communs de doctrine, diffèrent pour tout le reste; que chaque église jouit de droits parfaitement identiques; que l'Eglise ne fut une et unique que tout au plus depuis l'âge apostolique jusqu'aux premiers conciles oecuméniques.
Il faut donc, disent-ils, négliger et écarter les controverses même les plus anciennes et les divergences de doctrine qui déchirent encore aujourd'hui le nom chrétien, et, au moyen des autres vérités doctrinales, constituer et proposer une certaine règle de foi commune: dans la profession de cette foi, tous sentiront qu'ils sont frères plus qu'ils ne le sauront; seulement, une fois réunies en une fédération universelle, les multiples églises ou communautés pourront s'opposer avec force et succès aux progrès de l'impiété.
C'est là, vénérables frères, leur opinion commune. Il en est, toutefois, qui affirment et concèdent que le protestantisme a rejeté trop inconsidérément certains dogmes de foi et plusieurs pratiques du culte extérieur, agréables et utiles sans aucun doute, que l'Eglise Romaine, au contraire, conserve encore. Ils se hâtent, d'ailleurs, d'ajouter que cette Eglise Romaine, elle aussi, s'est égarée, qu'elle a corrompu la religion primitive en lui ajoutant certaines doctrines moins étrangères que contraires à l'Evangile et en obligeant à y croire; parmi ces doctrines, ils citent en premier lieu celle de la primauté de juridiction attribuée à Pierre et à ses successeurs sur le siège romain. Dans ce nombre, il en est, assez peu, il est vrai, qui concèdent au Pontife romain soit une primauté honorifique, soit une certaine juridiction ou pouvoir, qui, estiment-ils toutefois, découle non du droit divin mais, d'une certaine façon, du consentement des fidèles; d'autres vont jusqu'à désirer que leurs fameux congrès, qu'on pourrait qualifier de bariolés, soient présidés par le Pontife lui-même. Pourtant, si on peut trouver des non-catholiques, d'ailleurs nombreux, qui prêchent à pleine voix une communion fraternelle dans le Christ Jésus, on n'en trouverait pas à qui vienne la pensée de se soumettre et d'obéir au Vicaire de Jésus-Christ quand il enseigne et quand il commande. Entre-temps, ils affirment qu'ils traiteront volontiers avec l'Eglise Romaine, mais à droits égaux, c'est-à-dire en égaux avec un égal; mais s'ils pouvaient traiter, il ne semble pas douteux qu'ils le feraient avec la pensée de ne pas être tenus, par le pacte éventuellement conclu, à renoncer aux opinions en raison desquelles, encore maintenant, ils restent dans leurs errements et dans leurs erreurs hors de l'unique bercail du Christ.
Dans ces conditions, il va de soi que le Siège Apostolique ne peut, d'aucune manière, participer à leurs congrès et que, d'aucune manière, les catholiques ne peuvent apporter leurs suffrages à de telles entreprises ou y collaborer; s'ils le faisaient, ils accorderaient une autorité à une fausse religion chrétienne, entièrement étrangère à l'unique Eglise du Christ.
Pouvons-nous souffrir - ce serait le comble de l'iniquité - que soit mise en accommodements la vérité, et la vérité divinement révélée? Car, en la circonstance, il s'agit de respecter la vérité révélée. Puisque c'est pour instruire de la foi évangélique tous les peuples que le Christ Jésus envoya ses Apôtres dans le monde entier et que, pour les garder de toute erreur, il voulut qu'ils fussent auparavant instruits de toute vérité par l'Esprit-Saint (Joan. XVI, 13), est-il vrai que, dans l'Eglise que Dieu lui-même assiste comme chef et gardien, cette doctrine des Apôtres a complètement disparu ou a été jamais falsifiée? Si notre Rédempteur a déclaré explicitement que son Evangile est destiné non seulement aux temps apostoliques, mais aussi aux âges futurs, l'objet de la foi a-t-il pu, avec le temps, devenir si obscur et si incertain qu'il faille aujourd'hui tolérer même les opinions contradictoires?
Si cela était vrai, il faudrait également dire que tant la descente du Saint-Esprit sur les Apôtres que la présence perpétuelle de ce même Esprit dans l'Eglise et la prédication elle-même de Jésus-Christ ont perdu, depuis plusieurs siècles, toute leur efficacité et tout leur utilité: affirmation évidemment blasphématoire.
De plus, quand le Fils unique de Dieu a commandé à ses envoyés d'enseigner toutes les nations, il a en même temps imposé à tous les hommes le devoir d'ajouter foi à ce qui leur serait annoncé par les " témoins préordonnés par Dieu " (Act. X, 41), et il a sanctionné cet ordre par ces mots : " Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; mais celui qui ne croira pas sera condamné " (Marc. XVI, 16). Or, l'un et l'autre de ces deux commandements, qui ne peuvent pas ne pas être observés, celui d'enseigner et celui de croire pour obtenir la vie éternelle, ces deux commandements ne peuvent même pas se comprendre si l'Eglise n'expose pas intégralement et visiblement la doctrine évangélique et si, dans cet exposé, elle n'est à l'abri de tout danger d'erreur. Aussi, ils s'égarent également, ceux qui pensent que le dépôt de la vérité existe quelque part sur terre, mais que sa recherche exige de si durs labeurs, des études et des discussions si prolongées que, pour le découvrir et entrer en sa possession, à peine la vie de l'homme y suffirait; comme si le Dieu très bon avait parlé par les prophètes et par son Fils unique à cette fin que seulement un petit nombre d'hommes enfin mûris par l'âge pût apprendre les vérités révélées par eux, et nullement pour donner une doctrine de foi et de morale qui dirigerait l'homme pendant tout le cours de sa vie mortelle.
Il est vrai, ces panchrétiens qui cherchent à fédérer les églises, semblent poursuivre le très noble dessein de promouvoir la charité entre tous les chrétiens; mais comment la charité pourrait-elle tourner au détriment de la foi? Personne sans doute n'ignore que saint Jean lui-même, l'Apôtre de la charité, que l'on a vu dans son Evangile, dévoiler les secrets du Coeur Sacré de Jésus et qui ne cessait d'inculquer dans l'esprit de ses fidèles le précepte nouveau: " Aimez-vous les uns les autres ", interdisait de façon absolue tout rapport avec ceux qui ne professaient pas la doctrine du Christ, entière et pure: " Si quelqu'un vient à vous et n'apporte pas cette doctrine, ne le recevez pas dans votre maison et ne le saluez même pas " (Joan. II, 10). C'est pourquoi, puisque la charité a pour fondement une foi intègre et sincère, c'est l'unité de foi qui doit être le lien principal unissant les disciples du Christ.
Comment, dès lors, concevoir la légitimité d'une sorte de pacte chrétien, dont les adhérents, même dans les questions de foi, garderaient chacun leur manière particulière de penser et de juger, alors même qu'elle serait en contradiction avec celles des autres? Et par quelle formule, Nous le demandons, pourraient-ils constituer une seule et même société de fidèles, des hommes qui divergent en opinions contradictoires? Par exemple, au sujet de la sainte Tradition, ceux qui affirment qu'elle est une source authentique de la Révélation et ceux qui le nient? De même, pour la hiérarchie ecclésiastique, composée d'évêques, de prêtres et de ministres, ceux qui pensent qu'elle est d'institution divine et ceux qui déclarent qu'elle a été introduite peu à peu selon les temps et les circonstances? Egalement au sujet de la très sainte Eucharistie, ceux qui adorent le Christ véritablement présent en elle grâce à cette merveilleuse transformation du pain et du vin appelée transsubstantiation, et ceux qui affirment que le corps du Christ ne s'y trouve présent que par la foi ou par un signe et la vertu du Sacrement; ceux qui reconnaissent à la même Eucharistie à la fois la nature de sacrifice et celle de sacrement, et ceux qui n'y voient rien d'autre que le souvenir et la commémoraison de la Cène du Seigneur? Et aussi, quant aux Saints régnant avec le Christ et spécialement Marie Mère de Dieu, ceux qui croient qu'il est bon et utile de les invoquer par des supplications et de vénérer leurs images, et ceux qui prétendent que ce culte ne peut être rendu, parce qu'opposé à l'honneur de Jésus-Christ " seul médiateur entre Dieu et les hommes " (I Tim. II, 5)?
En vérité, nous ne savons pas comment, à travers une si grande divergence d'opinions, la voie vers l'unité de l'Eglise pourrait être ouverte, quand cette unité ne peut naître que d'un magistère unique, d'une règle unique de foi et d'une même croyance des chrétiens. En revanche, nous savons très bien que, par là, une étape est facilement franchie vers la négligence de la religion ou indifférentisme et vers ce qu'on nomme le modernisme, dont les malheureuses victimes soutiennent que la vérité des dogmes n'est pas absolue, mais relative, c'est-à-dire qu'elle s'adapte aux besoins changeants des époques et des lieux et aux diverses tendances des esprits, puisqu'elle n'est pas contenue dans une révélation immuable, mais qu'elle est de nature à s'accommoder à la vie des hommes.
De plus, quant aux vérités à croire, il est absolument illicite d'user de la distinction qu'il leur plaît d'introduire dans les dogmes de foi, entre ceux qui seraient fondamentaux et ceux qui seraient non fondamentaux, comme si les premiers devaient être reçus par tous tandis que les seconds pourraient être laissés comme matières libres à l'assentiment des fidèles: la vertu surnaturelle de foi a en effet, pour objet formel l'autorité de Dieu révélant, autorité qui ne souffre aucune distinction de ce genre. C'est pourquoi tous les vrais disciples du Christ accordent au dogme de l'Immaculée Conception de la Mère de Dieu la même foi que, par exemple, au mystère de l'Auguste Trinité, et de même ils ne croient pas à l'Incarnation de Notre Seigneur autrement qu'au magistère infaillible du Pontife Romain dans le sens, bien entendu, qu'il a été défini par le Concile oecuménique du Vatican. Car, de la diversité et même du caractère récent des époques où, par un décret solennel, l'Eglise a sanctionné et défini ces vérités, il ne s'ensuit pas qu'elles n'ont pas la même certitude, qu'elles ne sont pas avec la même force imposées à notre foi: n'est-ce pas Dieu qui les a toutes révélées?
En effet, le magistère de l'Eglise - lequel, suivant le plan divin, a été établi ici-bas pour que les vérités révélées subsistent perpétuellement intactes et qu'elles soient transmises facilement et sûrement à la connaissance des hommes - s'exerce chaque jour par le Pontife Romain et par les évêques en communion avec lui; mais en outre, toutes les fois qu'il s'impose de résister plus efficacement aux erreurs et aux attaques des hérétiques ou d'imprimer dans l'esprit des fidèles des vérités expliquées avec plus de clarté et de précision, ce magistère comporte le devoir de procéder opportunément à des définitions en formes et termes solennels.
Certes, cet usage extraordinaire du magistère n'introduit aucune nouveauté à la somme des vérités qui sont contenues, au moins implicitement, dans le dépôt de la Révélation confié par Dieu à l'Eglise; mais ou bien il rend manifeste ce qui jusque là pouvait peut-être paraître obscur à plusieurs, ou bien il prescrit de regarder comme de foi ce que, auparavant, certains mettaient en discussion.
On comprend donc, Vénérables Frères, pourquoi ce Siège Apostolique n'a jamais autorisé ses fidèles à prendre part aux congrès des non-catholiques: il n'est pas permis, en effet, de procurer la réunion des chrétiens autrement qu'en poussant au retour des dissidents à la seule véritable Église du Christ, puisqu'ils ont eu jadis le malheur de s'en séparer.
Le retour à l'unique véritable Eglise, disons-Nous, bien visible à tous les regards, et qui, par la volonté de son Fondateur, doit rester perpétuellement telle qu'il l'a instituée lui-même pour le salut de tous. Car jamais au cours des siècles, l'Epouse mystique du Christ n'a été souillée, et elle ne pourra jamais l'être, au témoignage de saint Cyprien: " L'Epouse du Christ ne peut commettre un adultère: elle est intacte et pure. Elle ne connaît qu'une seule demeure; par sa chaste pudeur, elle garde l'inviolabilité d'un seul foyer " (De cath. Ecclesiae unitate, VI). Et le saint martyr s'étonnait vivement, et à bon droit, qu'on pût croire " que cette unité provenant de la stabilité divine, consolidée par les sacrements célestes, pouvait être déchirée dans l'Église et brisée par le heurt des volontés discordantes " (ibid.). Le corps mystique du Christ, c'est-à-dire l'Eglise, étant un (I Cor., XII, 12), formé de parties liées et coordonnées (Eph. IV, 16) à l'instar d'un corps physique, il est absurde et ridicule de dire qu'il peut se composer de membres épars et disjoints; par suite, quiconque ne lui est pas uni n'est pas un de ses membres et n'est pas attaché à sa tête qui est le Christ (Eph.V, 30; 1,22).
Or, dans cette unique Eglise du Christ, personne ne se trouve, personne ne demeure, si, par son obéissance, il ne reconnaît et n'accepte l'autorité et le pouvoir de Pierre et de ses légitimes successeurs. N'ont-ils pas obéi à l'Evêque de Rome, Pasteur suprême des âmes, les ancêtres de ceux qui, aujourd'hui, sont enfoncés dans les erreurs de Photius et des novateurs? Des fils ont, hélas ! déserté la maison paternelle, laquelle ne s'est point pour cela effondrée et n'a pas péri, soutenue qu'elle était par l'assistance perpétuelle de Dieu. Qu'ils reviennent donc au Père commun, qui oubliera les insultes proférées jadis contre le Siège Apostolique et les recevra avec la plus grande affection. Si, comme ils le répètent, ils désirent se joindre à nous et aux nôtres, pourquoi ne se hâteraient-ils pas d'aller vers l'Eglise, " mère et maîtresse de tous les fidèles du Christ " (Conc. Latran IV, c. 5).
Qu'ils écoutent Lactance s'écriant: " Seule... l'Eglise catholique est celle qui garde le vrai culte. Elle est la source de vérité, la demeure de la foi, le temple de Dieu; qui n'y entre pas ou qui en sort, se prive de tout espoir de vie et de salut. Que personne ne se flatte d'une lutte obstinée. Car c'est une question de vie et de salut; si l'on n'y veille avec précaution et diligence, c'est la perte et la mort " (Divin. Instit., IV. 30, 11-12).
Que les fils dissidents reviennent donc au Siège Apostolique, établi en cette ville que les princes des Apôtres, Pierre et Paul, ont consacrée de leur sang, au Siège " racine et mère de l'Eglise catholique " (S. Cypr., Ep. 48 ad Cornelium, 3).
Qu'ils y reviennent, non certes avec l'idée et l'espoir que " l'Eglise du Dieu vivant, colonne et fondement de la vérité " (I Tim. II, 15) renoncera à l'intégrité de la foi et tolérera leurs erreurs, mais, au contraire, pour se confier à son magistère et à son gouvernement. Plaise à Dieu que cet heureux événement, que tant de nos prédécesseurs n'ont pas connu, Nous ayons le bonheur de le voir, que nous puissions embrasser avec un coeur de père les fils dont nous déplorons la funeste séparation; plaise à Dieu notre Sauveur, " qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité " (I Tim. II,4), d'entendre Notre ardente supplication pour qu'il daigne appeler tous les égarés à l'unité de l'Eglise. En cette affaire certainement très importante, Nous faisons appel et Nous voulons que l'on recoure à l'intercession de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de la divine grâce, victorieuse de toutes les hérésies et Secours des chrétiens, afin qu'elle Nous obtienne au plus tôt la venue de ce jour tant désiré où tous les hommes écouteront la voix de son divin Fils " en gardant l'unité de l'Esprit dans le lien de la paix " (Eph. IV, 3).
Vous comprenez, Vénérables Frères, combien nous souhaitons cette union. Nous désirons que Nos fils le sachent aussi, non seulement ceux qui appartiennent à l'univers catholique, mais aussi tous ceux qui sont séparés de nous. Si, par une humble prière, ces derniers implorent les lumières célestes, il n'est pas douteux qu'ils ne reconnaissent la seule vraie Église de Jésus-Christ et qu'ils n'y entrent enfin, unis à Nous par une charité parfaite. Dans cette attente, comme gage des bienfaits divins et en témoignage de Notre bienveillance paternelle, Nous vous accordons de tout coeur, Vénérables Frères, ainsi qu'à votre clergé et à votre peuple, la bénédiction apostolique.
Donné à Rome, près Saint-Pierre, le 6 janvier, en la fête de l'Epiphanie de Notre-Seigneur Jésus-Christ, l'an 1928, le sixième de Notre Pontificat.
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LETTRE ENCYCLIQUE
DE SA SAINTETÉ LE PAPE PIE XI
SUR L'UNITÉ DE LA VÉRITABLE ÉGLISE.
http://w2.vatican.va/content/pius-xi/fr/encyclicals/documents/hf_p-xi_enc_19280106_mortalium-animos.html
Aux Patriarches, Primats, Archevêques, et autres ordinaires des lieux en paix et communion avec le Siège Apostolique
Vénérables Frères, Salut et Bénédiction Apostolique
Jamais peut-être dans le passé, les esprits des hommes n'ont été saisis aussi fort que nous le voyons de nos jours, du désir de renforcer et d'étendre pour le bien commun de la société humaine, les relations fraternelles qui nous lient à cause de notre communauté d'origine et de nature.
Les peuples, en effet, ne jouissent pas encore pleinement des bienfaits de la paix; et même, çà et là, de vieilles et de nouvelles discordes provoquent l'éruption de séditions et de guerres civiles. Par ailleurs, la plupart, assurément, des controverses qui touchent à la tranquillité et à la prospérité des peuples ne peuvent d'aucune manière recevoir de solution sans l'action concertée et les efforts des chefs des Etats et de ceux qui en gèrent et poursuivent les intérêts. On comprend donc aisément, et cela d'autant mieux que plus personne ne refuse d'admettre l'unité du genre humain, pourquoi la plupart des hommes désirent voir, au nom de cette fraternité universelle, les divers peuples s'unir entre eux par des liens chaque jour plus étroits.
C'est un résultat semblable que d'aucuns s'efforcent d'obtenir dans les choses qui regardent l'ordre de la Loi nouvelle, apportée par le Christ Notre Seigneur. Convaincus qu'il est très rare de rencontrer des hommes dépourvus de tout sens religieux, on les voit nourrir l'espoir qu'il serait possible d'amener sans difficulté les peuples, malgré leurs divergences, religieuses, à une entente fraternelle sur la profession de certaines doctrines considérées comme un fondement commun de vie spirituelle. C'est pourquoi, ils se mettent à tenir des congrès, des réunions, des conférences, fréquentés par un nombre appréciable d'auditeurs, et, à leurs discussions, ils invitent tous les hommes indistinctement, les infidèles de tout genre comme les fidèles du Christ, et même ceux qui, par malheur, se sont séparés du Christ ou qui, avec âpreté et obstination, nient la divinité de sa nature et de sa mission.
De telles entreprises ne peuvent, en aucune manière, être approuvées par les catholiques, puisqu'elles s'appuient sur la théorie erronée que les religions sont toutes plus ou moins bonnes et louables, en ce sens que toutes également, bien que de manières différentes, manifestent et signifient le sentiment naturel et inné qui nous porte vers Dieu et nous pousse à reconnaître avec respect sa puissance. En vérité, les partisans de cette théorie s'égarent en pleine erreur, mais de plus, en pervertissant la notion de la vraie religion ils la répudient, et ils versent par étapes dans le naturalisme et l'athéisme. La conclusion est claire: se solidariser des partisans et des propagateurs de pareilles doctrines, c'est s'éloigner complètement de la religion divinement révélée.
Il est vrai, quand il s'agit de favoriser l'unité entre tous les chrétiens, certains esprits sont trop facilement séduits par une apparence de bien. N'est-il pas juste, répète-t-on, n'est-ce pas même un devoir pour tous ceux qui invoquent le nom du Christ, de s'abstenir d'accusations réciproques et de s'unir enfin un jour par les liens de la charité des uns envers les autres ? Qui donc oserait affirmer qu'il aime le Christ s'il ne cherche de toutes ses forces à réaliser le voeu du Christ lui-même demandant à son Père que ses disciples soient "un" (Joan. XVII, 21) ? Et de plus le Christ n'a-t-il pas voulu que ses disciples fussent marqués et distingués des autres hommes par ce signe qu'ils s'aimeraient entre eux: " C'est à ce signe que tous connaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l'amour les uns pour les autres " (Joan. XIII, 35) ?
Plaise à Dieu, ajoute-t-on, que tous les chrétiens soient "un" ! Car par l'unité, ils seraient beaucoup plus forts pour repousser la peste de l'impiété qui, s'infiltrant et se répandant chaque jour davantage, s'apprête à ruiner l'Evangile.
Tels sont, parmi d'autres du même genre, les arguments que répandent et développent ceux qu'on appelle panchrétiens. Et il s'en faut que ces panchrétiens soient peu nombreux et disséminés; ils se sont, au contraire, multipliés en organisations complètes et ils ont fondé des associations largement répandues, que dirigent, le plus souvent, des non catholiques, quelles que soient leurs divergences en matières de foi. Leur entreprise est, d'ailleurs, poursuivie si activement qu'elle obtient en beaucoup d'endroits l'accueil de personnes de tout ordre et qu'elle séduit même de nombreux catholiques par l'espoir de former une union conforme, apparemment, aux voeux de notre Mère la Sainte Eglise, laquelle, certes, n'a rien plus à coeur que de rappeler et de ramener à son giron ses enfants égarés.
Mais en fait, sous les séductions et le charme de ces discours, se cache une erreur assurément fort grave, qui disloque de fond en comble les fondements de la foi catholique.
Avertis par la conscience de notre charge apostolique de ne pas laisser circonvenir par des erreurs pernicieuses le troupeau du Seigneur, nous faisons appel, vénérables frères, à votre zèle pour prendre garde à un tel malheur. Nous avons, en effet, la confiance que, par l'écrit et par la parole, chacun de vous pourra plus facilement atteindre son peuple et lui faire comprendre les principes et les raisons que nous allons exposer et que les catholiques pourront y trouver une règle de pensée et de conduite pour les entreprises visant à réunir, de quelque manière que ce soit, en un seul corps, tous ceux qui se réclament du nom chrétien.
Dieu, Auteur de toutes choses, nous a créés pour le connaître et le servir; étant notre Créateur, il a donc un droit absolu à notre sujétion. Certes, Dieu aurait pu n'imposer à l'homme, comme règle, que la loi naturelle qu'il a, en le créant, gravée dans son coeur, et dans la suite en diriger les développements par sa providence ordinaire; mais en fait il préféra promulguer des préceptes à observer, et, au cours des âges, c'est-à-dire depuis les débuts de l'humanité jusqu'à la venue du Christ Jésus et sa prédication, il enseigna lui-même aux hommes les obligations dues à lui, Créateur, par tout être doué de raison : " Dieu, qui, à diverses reprises et en plusieurs manières, parla jadis à nos pères par les prophètes, nous a, une dernière fois, parlé en ces jours-ci par son Fils " (Hebr. I, 1-2).
Il en résulte qu'il ne peut y avoir de vraie religion en dehors de celle qui s'appuie sur la parole de Dieu révélée: cette révélation, commencée à l'origine et continuée sous la Loi Ancienne, le Christ Jésus lui-même l'a parachevée sous la Loi Nouvelle. Mais, si Dieu a parlé - et l'histoire porte témoignage qu'il a de fait parlé -, il n'est personne qui ne voie que le devoir de l'homme, c'est de croire sans réserve à Dieu qui parle et d'obéir totalement à Dieu qui commande.
Pour que nous remplissions convenablement ce double devoir en vue de la gloire de Dieu et de notre salut, le Fils unique de Dieu a établi sur terre son Eglise. Or, ceux qui se déclarent chrétiens ne peuvent pas, pensons-nous, refuser de croire que le Christ a fondé une Eglise, et une Eglise unique; mais si, en outre, on leur demande de quelle nature doit être, suivant la volonté de son Fondateur, cette Eglise, alors tous ne s'entendent plus. Par exemple, un bon nombre d'entre eux nient que l'Eglise doive être visible et décelable extérieurement, en ce sens, du moins, qu'elle doive se présenter comme un seul corps de fidèles unanimes à professer une seule et même doctrine sous un seul magistère et un seul gouvernement; pour eux, au contraire, l'Eglise visible n'est rien d'autre qu'une fédération réalisée entre les diverses communautés de chrétiens malgré leurs adhésions à des doctrines différentes et même contradictoires.
Or, en vérité, son Eglise, le Christ Notre Seigneur l'a établie en société parfaite, extérieure par nature et perceptible aux sens, avec la mission de continuer dans l'avenir l'oeuvre de salut du genre humain, sous la conduite d'un seul chef (Matth. XVI, 18; Luc. XXII, 32; Joan. XXI, 15-17), par l'enseignement de vive voix (Marc. XVI, 15) et par l'administration des sacrements, sources de la grâce céleste (Joan. III, 5; VI, 48-59; XX, 22; cf. Matth. XVIII, 18; etc.); c'est pourquoi, dans les paraboles, il l'a déclarée semblable à un royaume (Matth. XIII), à une maison (cf. Matth. XVI, 18), à un bercail (Joan. X, 16) et à un troupeau (Joan. XXI, 15-17). Sans aucun doute, cette Eglise, si admirablement établie, ne pouvait finir ni s'éteindre à la mort de son Fondateur et des Apôtres qui furent les premiers chargés de la propager, car elle avait reçu l'ordre de conduire, sans distinction de temps et de lieux, tous les hommes au salut éternel: " Allez donc et enseignez toutes les nations " (Matth. XXVIII, 19). Dans l'accomplissement ininterrompu de cette mission, l'Eglise pourra-t-elle manquer de force et d'efficacité, quand le Christ lui-même lui prête son assistance continuelle: " Voici que je suis avec vous, tous les jours, jusqu'à la consommation des siècles " (Matth. XXVIII, 20) ?
Il est, par conséquent, impossible, non seulement que l'Eglise ne subsiste aujourd'hui et toujours, mais aussi qu'elle ne subsiste pas absolument la même qu'aux temps apostoliques; - à moins que nous ne voulions dire - à Dieu ne plaise ! - ou bien que le Christ Notre Seigneur a failli à son dessein ou bien qu'il s'est trompé quand il affirma que les portes de l'enfer ne prévaudraient jamais contre elle (Matth. XVI, 18).
C'est ici l'occasion d'exposer et de réfuter la fausse théorie dont visiblement dépend toute cette question et d'où partent les multiples activités concertées des non-catholiques en vue de confédérer, comme nous l'avons dit, les églises chrétiennes.
Les auteurs de ce projet ont pris l'habitude d'alléguer, presque à l'infini, les paroles du Christ : " Qu'ils soient un... Il n'y aura qu'un bercail et qu'un pasteur " (Joan. XVII, 21; X, 15), mais en voulant que, par ces mots, soient signifiés un voeu et une prière du Christ Jésus qui, jusqu'à ce jour, auraient été privés de résultat. Ils soutiennent, en effet, que l'unité de foi et de gouvernement, caractéristique de la véritable et unique Eglise du Christ, n'a presque jamais existé jusqu'à présent et n'existe pas aujourd'hui; que cette unité peut, certes, être souhaitée et qu'elle sera peut-être un jour établie par une entente commune des volontés, mais qu'il faut entre-temps la tenir pour une sorte de rêve. Ils ajoutent que l'Eglise, en elle-même, de sa nature, est divisée en parties, c'est-à-dire constituée de très nombreuses églises ou communautés particulières, encore séparées, qui, malgré quelques principes communs de doctrine, diffèrent pour tout le reste; que chaque église jouit de droits parfaitement identiques; que l'Eglise ne fut une et unique que tout au plus depuis l'âge apostolique jusqu'aux premiers conciles oecuméniques.
Il faut donc, disent-ils, négliger et écarter les controverses même les plus anciennes et les divergences de doctrine qui déchirent encore aujourd'hui le nom chrétien, et, au moyen des autres vérités doctrinales, constituer et proposer une certaine règle de foi commune: dans la profession de cette foi, tous sentiront qu'ils sont frères plus qu'ils ne le sauront; seulement, une fois réunies en une fédération universelle, les multiples églises ou communautés pourront s'opposer avec force et succès aux progrès de l'impiété.
C'est là, vénérables frères, leur opinion commune. Il en est, toutefois, qui affirment et concèdent que le protestantisme a rejeté trop inconsidérément certains dogmes de foi et plusieurs pratiques du culte extérieur, agréables et utiles sans aucun doute, que l'Eglise Romaine, au contraire, conserve encore. Ils se hâtent, d'ailleurs, d'ajouter que cette Eglise Romaine, elle aussi, s'est égarée, qu'elle a corrompu la religion primitive en lui ajoutant certaines doctrines moins étrangères que contraires à l'Evangile et en obligeant à y croire; parmi ces doctrines, ils citent en premier lieu celle de la primauté de juridiction attribuée à Pierre et à ses successeurs sur le siège romain. Dans ce nombre, il en est, assez peu, il est vrai, qui concèdent au Pontife romain soit une primauté honorifique, soit une certaine juridiction ou pouvoir, qui, estiment-ils toutefois, découle non du droit divin mais, d'une certaine façon, du consentement des fidèles; d'autres vont jusqu'à désirer que leurs fameux congrès, qu'on pourrait qualifier de bariolés, soient présidés par le Pontife lui-même. Pourtant, si on peut trouver des non-catholiques, d'ailleurs nombreux, qui prêchent à pleine voix une communion fraternelle dans le Christ Jésus, on n'en trouverait pas à qui vienne la pensée de se soumettre et d'obéir au Vicaire de Jésus-Christ quand il enseigne et quand il commande. Entre-temps, ils affirment qu'ils traiteront volontiers avec l'Eglise Romaine, mais à droits égaux, c'est-à-dire en égaux avec un égal; mais s'ils pouvaient traiter, il ne semble pas douteux qu'ils le feraient avec la pensée de ne pas être tenus, par le pacte éventuellement conclu, à renoncer aux opinions en raison desquelles, encore maintenant, ils restent dans leurs errements et dans leurs erreurs hors de l'unique bercail du Christ.
Dans ces conditions, il va de soi que le Siège Apostolique ne peut, d'aucune manière, participer à leurs congrès et que, d'aucune manière, les catholiques ne peuvent apporter leurs suffrages à de telles entreprises ou y collaborer; s'ils le faisaient, ils accorderaient une autorité à une fausse religion chrétienne, entièrement étrangère à l'unique Eglise du Christ.
Pouvons-nous souffrir - ce serait le comble de l'iniquité - que soit mise en accommodements la vérité, et la vérité divinement révélée? Car, en la circonstance, il s'agit de respecter la vérité révélée. Puisque c'est pour instruire de la foi évangélique tous les peuples que le Christ Jésus envoya ses Apôtres dans le monde entier et que, pour les garder de toute erreur, il voulut qu'ils fussent auparavant instruits de toute vérité par l'Esprit-Saint (Joan. XVI, 13), est-il vrai que, dans l'Eglise que Dieu lui-même assiste comme chef et gardien, cette doctrine des Apôtres a complètement disparu ou a été jamais falsifiée? Si notre Rédempteur a déclaré explicitement que son Evangile est destiné non seulement aux temps apostoliques, mais aussi aux âges futurs, l'objet de la foi a-t-il pu, avec le temps, devenir si obscur et si incertain qu'il faille aujourd'hui tolérer même les opinions contradictoires?
Si cela était vrai, il faudrait également dire que tant la descente du Saint-Esprit sur les Apôtres que la présence perpétuelle de ce même Esprit dans l'Eglise et la prédication elle-même de Jésus-Christ ont perdu, depuis plusieurs siècles, toute leur efficacité et tout leur utilité: affirmation évidemment blasphématoire.
De plus, quand le Fils unique de Dieu a commandé à ses envoyés d'enseigner toutes les nations, il a en même temps imposé à tous les hommes le devoir d'ajouter foi à ce qui leur serait annoncé par les " témoins préordonnés par Dieu " (Act. X, 41), et il a sanctionné cet ordre par ces mots : " Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; mais celui qui ne croira pas sera condamné " (Marc. XVI, 16). Or, l'un et l'autre de ces deux commandements, qui ne peuvent pas ne pas être observés, celui d'enseigner et celui de croire pour obtenir la vie éternelle, ces deux commandements ne peuvent même pas se comprendre si l'Eglise n'expose pas intégralement et visiblement la doctrine évangélique et si, dans cet exposé, elle n'est à l'abri de tout danger d'erreur. Aussi, ils s'égarent également, ceux qui pensent que le dépôt de la vérité existe quelque part sur terre, mais que sa recherche exige de si durs labeurs, des études et des discussions si prolongées que, pour le découvrir et entrer en sa possession, à peine la vie de l'homme y suffirait; comme si le Dieu très bon avait parlé par les prophètes et par son Fils unique à cette fin que seulement un petit nombre d'hommes enfin mûris par l'âge pût apprendre les vérités révélées par eux, et nullement pour donner une doctrine de foi et de morale qui dirigerait l'homme pendant tout le cours de sa vie mortelle.
Il est vrai, ces panchrétiens qui cherchent à fédérer les églises, semblent poursuivre le très noble dessein de promouvoir la charité entre tous les chrétiens; mais comment la charité pourrait-elle tourner au détriment de la foi? Personne sans doute n'ignore que saint Jean lui-même, l'Apôtre de la charité, que l'on a vu dans son Evangile, dévoiler les secrets du Coeur Sacré de Jésus et qui ne cessait d'inculquer dans l'esprit de ses fidèles le précepte nouveau: " Aimez-vous les uns les autres ", interdisait de façon absolue tout rapport avec ceux qui ne professaient pas la doctrine du Christ, entière et pure: " Si quelqu'un vient à vous et n'apporte pas cette doctrine, ne le recevez pas dans votre maison et ne le saluez même pas " (Joan. II, 10). C'est pourquoi, puisque la charité a pour fondement une foi intègre et sincère, c'est l'unité de foi qui doit être le lien principal unissant les disciples du Christ.
Comment, dès lors, concevoir la légitimité d'une sorte de pacte chrétien, dont les adhérents, même dans les questions de foi, garderaient chacun leur manière particulière de penser et de juger, alors même qu'elle serait en contradiction avec celles des autres? Et par quelle formule, Nous le demandons, pourraient-ils constituer une seule et même société de fidèles, des hommes qui divergent en opinions contradictoires? Par exemple, au sujet de la sainte Tradition, ceux qui affirment qu'elle est une source authentique de la Révélation et ceux qui le nient? De même, pour la hiérarchie ecclésiastique, composée d'évêques, de prêtres et de ministres, ceux qui pensent qu'elle est d'institution divine et ceux qui déclarent qu'elle a été introduite peu à peu selon les temps et les circonstances? Egalement au sujet de la très sainte Eucharistie, ceux qui adorent le Christ véritablement présent en elle grâce à cette merveilleuse transformation du pain et du vin appelée transsubstantiation, et ceux qui affirment que le corps du Christ ne s'y trouve présent que par la foi ou par un signe et la vertu du Sacrement; ceux qui reconnaissent à la même Eucharistie à la fois la nature de sacrifice et celle de sacrement, et ceux qui n'y voient rien d'autre que le souvenir et la commémoraison de la Cène du Seigneur? Et aussi, quant aux Saints régnant avec le Christ et spécialement Marie Mère de Dieu, ceux qui croient qu'il est bon et utile de les invoquer par des supplications et de vénérer leurs images, et ceux qui prétendent que ce culte ne peut être rendu, parce qu'opposé à l'honneur de Jésus-Christ " seul médiateur entre Dieu et les hommes " (I Tim. II, 5)?
En vérité, nous ne savons pas comment, à travers une si grande divergence d'opinions, la voie vers l'unité de l'Eglise pourrait être ouverte, quand cette unité ne peut naître que d'un magistère unique, d'une règle unique de foi et d'une même croyance des chrétiens. En revanche, nous savons très bien que, par là, une étape est facilement franchie vers la négligence de la religion ou indifférentisme et vers ce qu'on nomme le modernisme, dont les malheureuses victimes soutiennent que la vérité des dogmes n'est pas absolue, mais relative, c'est-à-dire qu'elle s'adapte aux besoins changeants des époques et des lieux et aux diverses tendances des esprits, puisqu'elle n'est pas contenue dans une révélation immuable, mais qu'elle est de nature à s'accommoder à la vie des hommes.
De plus, quant aux vérités à croire, il est absolument illicite d'user de la distinction qu'il leur plaît d'introduire dans les dogmes de foi, entre ceux qui seraient fondamentaux et ceux qui seraient non fondamentaux, comme si les premiers devaient être reçus par tous tandis que les seconds pourraient être laissés comme matières libres à l'assentiment des fidèles: la vertu surnaturelle de foi a en effet, pour objet formel l'autorité de Dieu révélant, autorité qui ne souffre aucune distinction de ce genre. C'est pourquoi tous les vrais disciples du Christ accordent au dogme de l'Immaculée Conception de la Mère de Dieu la même foi que, par exemple, au mystère de l'Auguste Trinité, et de même ils ne croient pas à l'Incarnation de Notre Seigneur autrement qu'au magistère infaillible du Pontife Romain dans le sens, bien entendu, qu'il a été défini par le Concile oecuménique du Vatican. Car, de la diversité et même du caractère récent des époques où, par un décret solennel, l'Eglise a sanctionné et défini ces vérités, il ne s'ensuit pas qu'elles n'ont pas la même certitude, qu'elles ne sont pas avec la même force imposées à notre foi: n'est-ce pas Dieu qui les a toutes révélées?
En effet, le magistère de l'Eglise - lequel, suivant le plan divin, a été établi ici-bas pour que les vérités révélées subsistent perpétuellement intactes et qu'elles soient transmises facilement et sûrement à la connaissance des hommes - s'exerce chaque jour par le Pontife Romain et par les évêques en communion avec lui; mais en outre, toutes les fois qu'il s'impose de résister plus efficacement aux erreurs et aux attaques des hérétiques ou d'imprimer dans l'esprit des fidèles des vérités expliquées avec plus de clarté et de précision, ce magistère comporte le devoir de procéder opportunément à des définitions en formes et termes solennels.
Certes, cet usage extraordinaire du magistère n'introduit aucune nouveauté à la somme des vérités qui sont contenues, au moins implicitement, dans le dépôt de la Révélation confié par Dieu à l'Eglise; mais ou bien il rend manifeste ce qui jusque là pouvait peut-être paraître obscur à plusieurs, ou bien il prescrit de regarder comme de foi ce que, auparavant, certains mettaient en discussion.
On comprend donc, Vénérables Frères, pourquoi ce Siège Apostolique n'a jamais autorisé ses fidèles à prendre part aux congrès des non-catholiques: il n'est pas permis, en effet, de procurer la réunion des chrétiens autrement qu'en poussant au retour des dissidents à la seule véritable Église du Christ, puisqu'ils ont eu jadis le malheur de s'en séparer.
Le retour à l'unique véritable Eglise, disons-Nous, bien visible à tous les regards, et qui, par la volonté de son Fondateur, doit rester perpétuellement telle qu'il l'a instituée lui-même pour le salut de tous. Car jamais au cours des siècles, l'Epouse mystique du Christ n'a été souillée, et elle ne pourra jamais l'être, au témoignage de saint Cyprien: " L'Epouse du Christ ne peut commettre un adultère: elle est intacte et pure. Elle ne connaît qu'une seule demeure; par sa chaste pudeur, elle garde l'inviolabilité d'un seul foyer " (De cath. Ecclesiae unitate, VI). Et le saint martyr s'étonnait vivement, et à bon droit, qu'on pût croire " que cette unité provenant de la stabilité divine, consolidée par les sacrements célestes, pouvait être déchirée dans l'Église et brisée par le heurt des volontés discordantes " (ibid.). Le corps mystique du Christ, c'est-à-dire l'Eglise, étant un (I Cor., XII, 12), formé de parties liées et coordonnées (Eph. IV, 16) à l'instar d'un corps physique, il est absurde et ridicule de dire qu'il peut se composer de membres épars et disjoints; par suite, quiconque ne lui est pas uni n'est pas un de ses membres et n'est pas attaché à sa tête qui est le Christ (Eph.V, 30; 1,22).
Or, dans cette unique Eglise du Christ, personne ne se trouve, personne ne demeure, si, par son obéissance, il ne reconnaît et n'accepte l'autorité et le pouvoir de Pierre et de ses légitimes successeurs. N'ont-ils pas obéi à l'Evêque de Rome, Pasteur suprême des âmes, les ancêtres de ceux qui, aujourd'hui, sont enfoncés dans les erreurs de Photius et des novateurs? Des fils ont, hélas ! déserté la maison paternelle, laquelle ne s'est point pour cela effondrée et n'a pas péri, soutenue qu'elle était par l'assistance perpétuelle de Dieu. Qu'ils reviennent donc au Père commun, qui oubliera les insultes proférées jadis contre le Siège Apostolique et les recevra avec la plus grande affection. Si, comme ils le répètent, ils désirent se joindre à nous et aux nôtres, pourquoi ne se hâteraient-ils pas d'aller vers l'Eglise, " mère et maîtresse de tous les fidèles du Christ " (Conc. Latran IV, c. 5).
Qu'ils écoutent Lactance s'écriant: " Seule... l'Eglise catholique est celle qui garde le vrai culte. Elle est la source de vérité, la demeure de la foi, le temple de Dieu; qui n'y entre pas ou qui en sort, se prive de tout espoir de vie et de salut. Que personne ne se flatte d'une lutte obstinée. Car c'est une question de vie et de salut; si l'on n'y veille avec précaution et diligence, c'est la perte et la mort " (Divin. Instit., IV. 30, 11-12).
Que les fils dissidents reviennent donc au Siège Apostolique, établi en cette ville que les princes des Apôtres, Pierre et Paul, ont consacrée de leur sang, au Siège " racine et mère de l'Eglise catholique " (S. Cypr., Ep. 48 ad Cornelium, 3).
Qu'ils y reviennent, non certes avec l'idée et l'espoir que " l'Eglise du Dieu vivant, colonne et fondement de la vérité " (I Tim. II, 15) renoncera à l'intégrité de la foi et tolérera leurs erreurs, mais, au contraire, pour se confier à son magistère et à son gouvernement. Plaise à Dieu que cet heureux événement, que tant de nos prédécesseurs n'ont pas connu, Nous ayons le bonheur de le voir, que nous puissions embrasser avec un coeur de père les fils dont nous déplorons la funeste séparation; plaise à Dieu notre Sauveur, " qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité " (I Tim. II,4), d'entendre Notre ardente supplication pour qu'il daigne appeler tous les égarés à l'unité de l'Eglise. En cette affaire certainement très importante, Nous faisons appel et Nous voulons que l'on recoure à l'intercession de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de la divine grâce, victorieuse de toutes les hérésies et Secours des chrétiens, afin qu'elle Nous obtienne au plus tôt la venue de ce jour tant désiré où tous les hommes écouteront la voix de son divin Fils " en gardant l'unité de l'Esprit dans le lien de la paix " (Eph. IV, 3).
Vous comprenez, Vénérables Frères, combien nous souhaitons cette union. Nous désirons que Nos fils le sachent aussi, non seulement ceux qui appartiennent à l'univers catholique, mais aussi tous ceux qui sont séparés de nous. Si, par une humble prière, ces derniers implorent les lumières célestes, il n'est pas douteux qu'ils ne reconnaissent la seule vraie Église de Jésus-Christ et qu'ils n'y entrent enfin, unis à Nous par une charité parfaite. Dans cette attente, comme gage des bienfaits divins et en témoignage de Notre bienveillance paternelle, Nous vous accordons de tout coeur, Vénérables Frères, ainsi qu'à votre clergé et à votre peuple, la bénédiction apostolique.
Donné à Rome, près Saint-Pierre, le 6 janvier, en la fête de l'Epiphanie de Notre-Seigneur Jésus-Christ, l'an 1928, le sixième de Notre Pontificat.
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Elysé- Combat avec l'Archange Michel
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Re: Le Pape François
Merci Elysée, j'avais fais un sujet pour cette encyclique, .. aucune réponse
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t35417-mortalium-animos-pie-xi-sur-l-unite-de-la-veritable-eglise
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Invité- Invité
Re: Le Pape François
tous artisans de paix a écrit:Bonjour @Eucharistie,Eucharistie a écrit:en tout cas, troublant il utilise le terme "d'Enfant de Dieu", pour tous, alors qu'on devient Enfant de Dieu au Baptême, ????
Je vous cite le catéchisme du concile de Trente:On donne à Dieu le nom de Père pour plusieurs raisons. Il convient donc d’expliquer tout d’abord en quel sens on le Lui attribue plus spécialement ici. Quelques-uns, même de ceux dont la Foi n’avait pas éclairé les ténèbres, avaient compris cependant que Dieu est une substance éternelle, que tout émane de Lui, qu’Il gouverne et conserve, par sa Providence, l’ordre et l’état de tout ce qui existe. Et de là, voyant que les hommes appellent Père celui qui est l’auteur d’une famille, et qui continue de la diriger par ses conseils et par son autorité, ils donnèrent également ce nom de Père à Dieu, qu’ils reconnaissaient comme le Créateur et le Gouverneur de toutes choses.
Les Saintes Ecritures elles-mêmes emploient ce mot lorsque, en parlant de Dieu elles Lui attribuent la Création, la Puissance suprême et cette Providence qui régit si admirablement l’univers. nous y lisons en effet: 29 N’est-ce pas le Seigneur qui est votre Père, qui est votre Maître qui vous a faits et tirés du néant ? Et aussi: 30 N’est-ce pas Lui qui est notre seul Père ? n’est-ce pas Dieu seul qui nous a créés ?
Mais c’est dans les livres du nouveau testament qu’Il est appelé bien plus souvent et d’une manière bien plus spéciale le Père des Chrétiens, puisqu’ils n’ont pas reçu l’esprit de servitude qui fait vivre dans la crainte, mais l’esprit
d’adoption des enfants de Dieu, par lequel nous crions: Père ! Père ! 31 — Car le Père nous a témoigné tant d’amour que nous sommes appelés, et que nous sommes réellement les enfants de Dieu. 32 — Que si nous sommes enfants, nous sommes héritiers de Dieu, et cohéritiers de Jésus Christ 33 , — qui est le premier né de plusieurs frères 34 — et qui ne rougit pas de nous appeler ses frères. 35
Ainsi, soit que l’on considère Dieu d’une manière générale par rapport à la création et à la Providence, soit qu’on s’arrête spécialement à l’adoption spirituelle (qu’il a faite) des Chrétiens, c’est à bon droit que les Fidèles font profession de Le reconnaître pour leur Père.
Je cite encore le catéchisme de Saint Pie X:Pourquoi donne-t-on à Dieu le nom de Père?
On donne à Dieu le nom de Père:
1. Parce qu'il est par nature Père de la seconde Personne de la Très Sainte Trinité, c'est à dire du Fils qu'il a engendré;
2. Parce qu'il est le Père de tous les hommes qu'il a créés, qu'il conserve et qu'il gouverne;
3. enfin parce qu'il est le Père par la grâce de tous les bons chrétiens, appelés pour cela les fils adoptifs de Dieu
"Dieu est le Père de tous les hommes qu'Il a crées", dont on peut alors dire qu'ils sont Ses enfants.
Mais Il est aussi, d'une manière spécifique, le Père des chrétiens, qui, lorsqu'ils se comportent comme tels, deviennent vraiment, en Jésus, fils et filles de Dieu.
Et d'ailleurs, de fait, seuls les chrétiens se permettent vraiment de s'adresser à Dieu comme à leur Père.
Le thème de la fraternité universelle était un thème cher au coeur de Saint François d'Assise. Et notre pape n'a-t-il pas choisi le nom de "François", justement en référence à Saint François d'Assise? Si on veut comprendre le pape, il est important de garder à l'esprit quel nom il a choisi et pourquoi. Il est important de se remémorer qu'il s'efforce de prendre Saint François pour modèle. L'amour et le respect de la création, le souci des pauvres et des exclus, le comportement fraternel envers tous, le dialogue avec les autres religions, la recherche de la paix... tout ça, cela fait penser à la spiritualité franciscaine.
Dans la paix de Jésus-Christ
Je tiens à remercier @tous artisans de paix
pour cette contribution ....
Gandi, me disait hier un expert de son épopée ....disait le Notre Père tous les soirs de sa vie...
L'influence chrétienne sur le monde des non baptisés est ENORME et INDISPENSABLE
J'explique quelque fois que la Tiare Pontificale est un attribut du St Père depuis Constantin: qui symbolise l'autorité morale sur l'humanité entière:
En tant que tel, le Pape peut parler à l'humanité sans que ce soit avec la casquette catholique proprement dite
Il le doit. Merci à lui.
Peut être BenoitXVI a pu être tenté de renoncer à ce Privilège:
Il pouvait douter de l'incohérence d'un pape qui continuerait de représenter la Dignité humaine comme pontife du monde: alors que ce même "monde" a déclaré la guerre totale au Créateur le 8 mars 2005 unanimement à l'ONU par le Shiqoutsim Meshomem annoncé depuis 2500 ans par l'Ange Gabriel au Prophète Daniel
Voir les fils du forum sur la Transgression Suprême
Sinon comment comprendre les agissements de(s) saint(s) Père(s) à la lumière si tragique de l'annonce de la Première Trompette
Re: Le Pape François
C'est bien jolie, mais cette vidéo nous laisse à pense que seul "L'Amour suffit", et que finalement le Christ, on peut bien s'en passer... car finalement, Il n'est qu'une simple option, dans cet "éventail de Religions" n'est - ce pas ...
Je suis désolée, mais ça ne passe pas...
Jean 8:24
Et il leur dit: Vous êtes d'en bas; moi, je suis d'en haut. Vous êtes de ce monde; moi, je ne suis pas de ce monde. 24C'est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés; car si vous ne croyez pas ce que Je suis, vous mourrez dans vos péchés. 25Qui es-tu? lui dirent-ils. Jésus leur répondit: Ce que je vous dis dès le commencement.
Jean 14:6
Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.
Jean 1:17
car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ.
1 Jean 2:23
Quiconque nie le Fils n'a pas non plus le Père; quiconque confesse le Fils a aussi le Père.
Actes 4:12
Il n'y a de salut en aucun autre; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés.
Je suis désolée, mais ça ne passe pas...
Jean 8:24
Et il leur dit: Vous êtes d'en bas; moi, je suis d'en haut. Vous êtes de ce monde; moi, je ne suis pas de ce monde. 24C'est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés; car si vous ne croyez pas ce que Je suis, vous mourrez dans vos péchés. 25Qui es-tu? lui dirent-ils. Jésus leur répondit: Ce que je vous dis dès le commencement.
Jean 14:6
Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.
Jean 1:17
car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ.
1 Jean 2:23
Quiconque nie le Fils n'a pas non plus le Père; quiconque confesse le Fils a aussi le Père.
Actes 4:12
Il n'y a de salut en aucun autre; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés.
Invité- Invité
Re: Le Pape François
Le pape dit bien la même chose
EVIDEMMENT
Une publication du Vatican d’une vingtaine de pages, a été annoncée le 10 décembre 2015,
Elle a pour titre : "Les dons et l’appel de Dieu sont irrévocables" (Rm 11/29). ..........Ils ont examiné diverses questions théologiques telles que l’importance de la Révélation, le rapport entre Ancienne et Nouvelle Alliance, le rapport entre universalité du salut en Jésus Christ, et l’Alliance de Yahvé/Dieu avec Israël ",
Malgré la rupture et les conflits historique l’Église demeure consciente de sa continuité avec Israël, disent les documents : les juifs sont "nos frères aînés » selon Jean-Paul II, et selon Benoît XVI : "nos pères dans la foi", Jésus étant un juif marqué par son milieu religieux, et les premiers disciples qu’il rassembla autour de lui avaient reçu le même héritage.
. Après son élection, le pape François déclare « mettre ses pas dans ceux de Jean XXIII et de Jean-Paul II » pour ce qui est des rapports avec le judaïsme, … Bien plus, dans son Evangelii Gaudium (n. 249) le Pape François précise : "Même si certaines convictions chrétiennes sont inacceptables pour le judaïsme, et l’Église ne peut pas cesser d’annoncer Jésus comme Seigneur et Messie, il existe une riche complémentarité qui nous permet de lire ensemble les textes de la Bible hébraïque et de nous aider mutuellement à approfondir les richesses de la Parole, de même qu’à partager beaucoup de convictions éthiques ainsi que la commune préoccupation pour la justice et le développement des peuples".
Un long paragraphe, d’une page presque, explique d’un côté le lien avec les juifs, de l’autre, montre ce que représente Jésus aux yeux des chrétiens et par rapport aux deux religions, la figure de Jésus étant pour les juifs une "pierre d’achoppement",
le document qui poursuit : "S’il est vrai que l’Église est le nouveau Peuple de Dieu, les juifs ne doivent pas, pour autant, être présentés comme réprouvés par Dieu ni maudits, comme si cela découlait de la Sainte Écriture." (Nostra Ætate, n. 4), (§ 23).
"Comment ces deux traditions de foi peuvent-ils avoir pour fondement "le Dieu unique" qui est Jésus et le "Dieu de l’Alliance" qui est Yahvé ? Dans la recherche d’une juste attitude envers Dieu, les chrétiens s’adressent au Christ comme source de vie nouvelle, les juifs à l’enseignement de la Torah" (§24).
Et le document de poursuivre : "Cette opposition radicale entre Bible juive et Bible chrétienne n’a jamais fait partie de la doctrine officielle de l’Église chrétienne. En excluant Marcion de la communauté chrétienne en l’an 144, l’Église a au contraire rejeté la notion d’une Bible purement «chrétienne» expurgée de tous les éléments de l’Ancien Testament et confirmé sa foi en l’unique Dieu, auteur des deux Testaments, en défendant fermement l’unité des deux Testaments, la Concordia testamentorum" (§28).
Pour les chrétiens, la Nouvelle Alliance n’est pas l’annulation ou la substitution des promesses de l’ancienne, mais "leur accomplissement" (§32).
La foi chrétienne confesse que Dieu entend conduire tous les peuples au salut, que Jésus Christ est le médiateur universel du salut, et qu’aucun autre nom sous le ciel n’est offert aux hommes, qui soit nécessaire à notre salut" (§ 35).
SIGNE PAPE FRANCOIS
le document le plus critiqué du pape parce que pas assez affirmatif sur l'Unique Seigneur et Sauveur Jésus-Christ pour être sauvé
Faut voir les HURLEMENTS SUR INTERNET des protestants de tous bord contre lui, pour avoir suggéré aux juifs que Jésus était l'Accomplissement du Salut
Cette haine viscérale contre lui ...
me fatigue un peu je dois dire
Dernière édition par Pere Nathan le Sam 27 Fév 2016 - 3:40, édité 1 fois
Re: Le Pape François
alors pourquoi crée une confusion avec sa video , enfin bref, je commence moi aussi à fatiguer avec de tels ambiguitées
Invité- Invité
Re: Le Pape François
Le ver est dans le fruit et a été introduit par certains catholiques affectés par le relativisme du à la séduction dérivante que provoque en eux un humanisme, sans même qu'ils s'en rendent compte, non seulement hors de l'Amour de Dieu, mais aussi dans le doute de la personne divine du Christ.
Ce sont eux-mêmes, sans même qu'ils s'en rendent compte encore, qui acceptent tout à fait à leur insu, mais de leur plein gré et schizophréniques de surcroît dans leurs propos -c'est-à-dire voulant une chose et son contraire - de participer à l’œuvre de tentative de démolition de l'Eglise.
De quelle manière? En commençant par instiller un venin subtil mais efficace dans ses effets. En allégant ceci par exemple.
Le Pape est jésuite, donc franc-maçon.
Le Pape est la personnification de l'antéchrist !
Et j'en passe de certaines balivernes de journalistes en mal de soi-disant scoops tout à fait faux.
Je me dis souvent que la société est parvenue à un point de pourrissement et que nous parvenons peut être à la fin des temps.
En effet, les faux-prophètes existent à la pelle. La théorie du genre magnifie l'abominable, le cloaque de la pensée et de l'action qui sont sa nouvelle religion humaniste. Le droit de tuer par interruption volontaire de grossesse et euthanasie finiront - à observer la lente évolution des pensées et des choses - finissent par paraître comme étant des solutions humanistes et libératrices du genre humain. Et j'en passe.
Plus que jamais,
- il faut prier;
-s'arrimer à la personne du Christ en l'aidant porter Sa Croix avec laquelle donc adjoindre la demande de pardon de nos péchés, et notre petite croix;
- oser demander Ses sept dons aux Saint-Esprit, l'époux céleste de la Vierge Marie;
- enrichir notre Foi, notre confiance en Dieu donc par le relèvement du péché et le sacrement du pardon;
- conforter et vivre sereinement dans l' Espérance et le désir du ciel;
- nous transfigurer par l'Eucharistie.
Voilà ce qu'est l'initiation concrète chrétienne. Elle n'est certainement pas dans les élucubrations d'une certaine nouvelle théologie, la main armée de la tentative de destruction de l'Eglise, l'Epouse du Christ.
Coowar Claude
Ce sont eux-mêmes, sans même qu'ils s'en rendent compte encore, qui acceptent tout à fait à leur insu, mais de leur plein gré et schizophréniques de surcroît dans leurs propos -c'est-à-dire voulant une chose et son contraire - de participer à l’œuvre de tentative de démolition de l'Eglise.
De quelle manière? En commençant par instiller un venin subtil mais efficace dans ses effets. En allégant ceci par exemple.
Le Pape est jésuite, donc franc-maçon.
Le Pape est la personnification de l'antéchrist !
Et j'en passe de certaines balivernes de journalistes en mal de soi-disant scoops tout à fait faux.
Je me dis souvent que la société est parvenue à un point de pourrissement et que nous parvenons peut être à la fin des temps.
En effet, les faux-prophètes existent à la pelle. La théorie du genre magnifie l'abominable, le cloaque de la pensée et de l'action qui sont sa nouvelle religion humaniste. Le droit de tuer par interruption volontaire de grossesse et euthanasie finiront - à observer la lente évolution des pensées et des choses - finissent par paraître comme étant des solutions humanistes et libératrices du genre humain. Et j'en passe.
Plus que jamais,
- il faut prier;
-s'arrimer à la personne du Christ en l'aidant porter Sa Croix avec laquelle donc adjoindre la demande de pardon de nos péchés, et notre petite croix;
- oser demander Ses sept dons aux Saint-Esprit, l'époux céleste de la Vierge Marie;
- enrichir notre Foi, notre confiance en Dieu donc par le relèvement du péché et le sacrement du pardon;
- conforter et vivre sereinement dans l' Espérance et le désir du ciel;
- nous transfigurer par l'Eucharistie.
Voilà ce qu'est l'initiation concrète chrétienne. Elle n'est certainement pas dans les élucubrations d'une certaine nouvelle théologie, la main armée de la tentative de destruction de l'Eglise, l'Epouse du Christ.
Coowar Claude
Coowar Claude- Avec Saint Joseph
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Re: Le Pape François
Eucharistie a écrit:alors pourquoi crée une confusion avec sa video , enfin bref, je commence moi aussi à fatiguer avec de tels ambiguitées
J'ai comme l'impression qu'il déstabilise l'Ennemi
A chaque fois, il les prend à revers comme au tennis
sans jamais rien lâcher
Ce qui est lâché, c'est les interprétations systématiques
exemple: les lapins
trop nuls
évidemment: JP II a expliqué que c'était pas comme les lapins pendant 5 ans, une heure par semaine !!!
Re: Le Pape François
Pere Nathan a écrit:
Et le document de poursuivre : "Cette opposition radicale entre Bible juive et Bible chrétienne n’a jamais fait partie de la doctrine officielle de l’Église chrétienne. En excluant Marcion de la communauté chrétienne en l’an 144, l’Église a au contraire rejeté la notion d’une Bible purement «chrétienne» expurgée de tous les éléments de l’Ancien Testament et confirmé sa foi en l’unique Dieu, auteur des deux Testaments, en défendant fermement l’unité des deux Testaments, la Concordia testamentorum" (§28).
Merci mon Père,
Pour continuer sur ce thème, je propose aux membres de ce forum une lecture très recommandable : "Le peuple Juif et ses Saintes Écritures dans dans la Bible chrétienne", de la Commission Biblique Pontificale, préfacée par le Cardinal Joseph Ratzinger.
Edité au Cerf, mais également disponible en ligne :
http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/pcb_documents/rc_con_cfaith_doc_20020212_popolo-ebraico_fr.html
C'est un condensé de théologie biblique que j'ai découvert en suivant le MOOC du Collège des Bernardins intitulé "De l'Ancien au Nouveau Testament"
PierreDubarry- Avec Saint Benoit
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Re: Le Pape François
(note : il n'est pas utile, à mon avis, de recopier l'intégralité d'un texte dans un forum ; donner le lien suffit. Mais c'est juste mon opinion pour la lisibilité des discussions)Elysé a écrit:MORTALIUM ANIMOS"
LETTRE ENCYCLIQUE
DE SA SAINTETÉ LE PAPE PIE XI
SUR L'UNITÉ DE LA VÉRITABLE ÉGLISE.
http://w2.vatican.va/content/pius-xi/fr/encyclicals/documents/hf_p-xi_enc_19280106_mortalium-animos.html
Sur le fond, il n'y a aucune contradiction entre cette lettre encyclique et le décret du Concile UNITATIS REDINTEGRATIO
http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_decree_19641121_unitatis-redintegratio_fr.html
Lise-le attentivement.
PierreDubarry- Avec Saint Benoit
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Re: Le Pape François
Bonjour à tous,
Je vous remercie sincèrement pour ce message, @Pere Nathan.
Merci beaucoup aussi à vous pour vos interventions, qui doivent vous prendre du temps, alors que vous n'en avez sans doute pas tant que ça.
Voilà, il me semble que c'est là la clef de lecture de cette vidéo. Merci.
En tant que chrétiens, on peut effectivement la trouver maladroite cette vidéo.
Cependant, cette vidéo, bien qu'émanant du pape, ne s'adresse pas en premier lieu aux catholiques. Du moins je ne pense pas.
Après tout, nous, nous sommes déjà censés savoir qu'il est nécessaire d'aimer son prochain - et même ses ennemis - et qu'autant que cela dépend de nous, nous devons vivre en paix avec tout le monde.
(Cela étant, il est vrai que cela ne fait pas de mal de le rappeler même aux chrétiens... D'autant plus que, quand on est persécuté, la tentation est grande de sombrer dans la haine)
Je pense que cette vidéo est surtout faite pour s'adresser aux autres religions.
Le nouvel an, c'était l'occasion de faire passer un message.
Face au nombre de persécutions chrétiennes dans le monde et face au nombre grandissant de conflits, le pape ne peut pas rester indifférent.
Il y a de la haine, il y a du sang qui coule, il y a des massacres. Le pape se souvient qu'il a un rôle d'autorité morale sur l'humanité entière. Il doit parler, il doit dire quelque chose.
Dans cette vidéo, le pape essaie donc de raisonner avec ses interlocuteurs principaux: les membres des autres religions.
Et pour cela, il essaie de trouver un terrain d'entente et d'adopter un vocabulaire que tout le monde pourra comprendre.
Il part tout d'abord d'un constat: nous avons tous des croyances différentes. Cela, on ne peut pas le nier.
Ainsi, le cadre est posé: nous n'avons pas la même religion.
Cependant, une fois que l'on a admis ce présupposé, le pape rappelle qu'il y a toutefois un fait indéniable: nous sommes tous "enfants de Dieu".
Je mets ici "enfants de Dieu" entre guillemets, parce qu'il est ici employé au sens large du terme, c'est à dire au sens où nous sommes tous des créatures issues d'un même Dieu: c'est le même Dieu qui m'a crée moi qui a aussi crée l'autre, qui est différent de moi.
La pape rappelle donc un élément fondamental: Dieu est "le Dieu qui a fait le monde et tout ce qu’il contient, Lui qui est Seigneur du ciel et de la terre" (actes 17.24) et nous sommes tous ses créatures.
Or, on doit respecter tous les êtres humains, car ils ont tous été crées par Dieu.
Une fois que cela a été admis, le pape continue le raisonnement: en dépit de nos différences, nous croyons généralement en l'amour, nous croyons en la nécessité d'aimer.
Or, si nous croyons en l'amour, quelque part, si nous poussons le raisonnement un peu plus loin, nous pouvons en déduire que cet amour, il provient de Dieu.
Donc, Dieu est un Dieu qui veut l'amour et Dieu est un Dieu qui aime.
Et pour que le message ait plus de force, le pape a demandé le concours de membres d'autres religions, afin qu'ils viennent confirmer que, dans le fond, ce que dit le pape est vrai.
Ainsi, puisque nous sommes tous des "frères" (au sens large du terme) issus d'un Seul Dieu, et puisque nous croyons en l'amour, alors nous ne pouvons pas nous permettre de nous entre-tuer ou de nous déchirer les uns les autres.
Nous ne pouvons pas faire du mal à l'autre.
A plus forte raison, si on prend conscience que Dieu est un Dieu qui aime: On ne peut alors qu'en déduire que Dieu doit aussi aimer l'autre, même si cet autre est différent de moi.
Pour employer un vocabulaire chrétien, l'autre est une "brebis égarée" chère au coeur de Dieu, ou encore un "fils prodigue" dont il attend désespérément le retour.
Si l'autre est une créature de Dieu, comme moi; si je crois en l'amour et, si, en plus, je réalise que Dieu aime aussi cet autre, qui est différent de moi... alors, je ne peux plus continuer à me déchirer avec l'autre.
Je ne peux pas vouloir le tuer, ni le détester ou le considérer comme un pestiféré, un moins que rien, un sous-homme...
Je dois essayer de ramener l'autre à la Vérité, mais je ne peux pas me battre avec lui, ni le haïr. Nous devons donc vivre en paix les uns avec les autres.
C'est une vidéo qui, dans le fond, a le mérite d'essayer de raisonner avec les autres. Et de raisonner les autres.
Et surtout, si on s'arrête un peu à ce qui est dit, et qu'on médite dessus, alors elle peut amener les membres des autres religions à se poser des questions sur leur propre conception de Dieu (un Dieu qui aime?) et aussi sur l'amour.
Cela peut éventuellement les faire réfléchir et même leur faire prendre conscience de certaines choses, dont ils n'avaient pas forcément conscience jusque là: ce sera peut-être le début d'une remise en question, le début d'une ouverture au christianisme ou d'un intérêt pour notre foi?
Comme disait le pape Benoît XVI, l'Eglise grandit par attraction.
Bref, c'est une vidéo que l'on peut trouver maladroite quand on est chrétien, car on est habitué à ce que le pape s'adresse à nous avec un vocabulaire chrétien, mais, dans le fond, cette vidéo est surtout un appel aux membres des autres religions (Ainsi qu'une tentative désespérée de protéger les chrétiens persécutés!)
Le pape utilise un langage que tout le monde peut comprendre et il essaie de trouver un terrain commun pour discuter et amener les autres au moins à la conclusion que nous ne devons pas nous entre-tuer (que certaines personnes admettent cela et ce sera déjà une petite victoire)
Un peu comme Saint Paul qui, à Athènes, était agacé par tous ces temples païens, mais qui, face à la répulsion que lui inspirait toute cette idolâtrie, a quand même réussi a prendre sur soi et à chercher un terrain "commun" avec les autres, afin de discuter avec eux.
Et il en a trouvé un: même si les athéniens étaient des païens idolâtres, ils avaient quand même un grand sens du religieux; leurs croyances étaient certes fausses, mais au moins la religion était importante pour eux. Et, en plus, ils croyaient en un Dieu inconnu.
Cela a suffi à Saint Paul, qui est parti de là pour leur annoncer l'Evangile.
Et cela aura au moins permis d'en convaincre quelques uns (actes 17.34)
Enfin, on voit bien que, même si le pape essaie de s'adresser à tout le monde, dans le fond, son message est chrétien. C'est bien le message d'un pape à l'humanité.
Cessons de prêter de mauvaises intentions à notre pape et essayons de le comprendre avant de le juger.
Enfin, n'oublions pas qu'il est humain: il fait ce qu'il peut et il a le droit, ponctuellement, de commettre des erreurs.
Cela ne fait pas de lui un antipape pour autant! Cela fait juste de lui un être humain et non Dieu.
Nous sommes sévères avec lui, car il est pape, il a de grosses responsabilités et nous attendons de lui la perfection.
Mais nous ne devons pas oublier que nous serons jugés de la même manière que nous aurons jugé notre prochain, avec la même mesure. Et le pape est notre prochain aussi, fut-il pape...
Soyons quand même un minimum indulgents avec lui.
Et si, parfois, le pape dit ou fait quelque chose qui nous déplaît, sachons aussi garder les yeux ouverts, afin de ne pas devenir aveugles à tout ce que le pape dit et fait de bien.
Enfin, laissons Dieu, qui lit dans les cœurs, juger.
Dans la paix de Jésus-Christ
Père Nathan a écrit:Je tiens à remercier @tous artisans de paix
pour cette contribution .... Flower white Flower white Flower white
Je vous remercie sincèrement pour ce message, @Pere Nathan.
Merci beaucoup aussi à vous pour vos interventions, qui doivent vous prendre du temps, alors que vous n'en avez sans doute pas tant que ça.
Père Nathan a écrit:J'explique quelque fois que la Tiare Pontificale est un attribut du St Père depuis Constantin: qui symbolise l'autorité morale sur l'humanité entière
Voilà, il me semble que c'est là la clef de lecture de cette vidéo. Merci.
En tant que chrétiens, on peut effectivement la trouver maladroite cette vidéo.
Cependant, cette vidéo, bien qu'émanant du pape, ne s'adresse pas en premier lieu aux catholiques. Du moins je ne pense pas.
Après tout, nous, nous sommes déjà censés savoir qu'il est nécessaire d'aimer son prochain - et même ses ennemis - et qu'autant que cela dépend de nous, nous devons vivre en paix avec tout le monde.
(Cela étant, il est vrai que cela ne fait pas de mal de le rappeler même aux chrétiens... D'autant plus que, quand on est persécuté, la tentation est grande de sombrer dans la haine)
Je pense que cette vidéo est surtout faite pour s'adresser aux autres religions.
Le nouvel an, c'était l'occasion de faire passer un message.
Face au nombre de persécutions chrétiennes dans le monde et face au nombre grandissant de conflits, le pape ne peut pas rester indifférent.
Il y a de la haine, il y a du sang qui coule, il y a des massacres. Le pape se souvient qu'il a un rôle d'autorité morale sur l'humanité entière. Il doit parler, il doit dire quelque chose.
Dans cette vidéo, le pape essaie donc de raisonner avec ses interlocuteurs principaux: les membres des autres religions.
Et pour cela, il essaie de trouver un terrain d'entente et d'adopter un vocabulaire que tout le monde pourra comprendre.
Il part tout d'abord d'un constat: nous avons tous des croyances différentes. Cela, on ne peut pas le nier.
Ainsi, le cadre est posé: nous n'avons pas la même religion.
Cependant, une fois que l'on a admis ce présupposé, le pape rappelle qu'il y a toutefois un fait indéniable: nous sommes tous "enfants de Dieu".
Je mets ici "enfants de Dieu" entre guillemets, parce qu'il est ici employé au sens large du terme, c'est à dire au sens où nous sommes tous des créatures issues d'un même Dieu: c'est le même Dieu qui m'a crée moi qui a aussi crée l'autre, qui est différent de moi.
La pape rappelle donc un élément fondamental: Dieu est "le Dieu qui a fait le monde et tout ce qu’il contient, Lui qui est Seigneur du ciel et de la terre" (actes 17.24) et nous sommes tous ses créatures.
Or, on doit respecter tous les êtres humains, car ils ont tous été crées par Dieu.
Une fois que cela a été admis, le pape continue le raisonnement: en dépit de nos différences, nous croyons généralement en l'amour, nous croyons en la nécessité d'aimer.
Or, si nous croyons en l'amour, quelque part, si nous poussons le raisonnement un peu plus loin, nous pouvons en déduire que cet amour, il provient de Dieu.
Donc, Dieu est un Dieu qui veut l'amour et Dieu est un Dieu qui aime.
Et pour que le message ait plus de force, le pape a demandé le concours de membres d'autres religions, afin qu'ils viennent confirmer que, dans le fond, ce que dit le pape est vrai.
Ainsi, puisque nous sommes tous des "frères" (au sens large du terme) issus d'un Seul Dieu, et puisque nous croyons en l'amour, alors nous ne pouvons pas nous permettre de nous entre-tuer ou de nous déchirer les uns les autres.
Nous ne pouvons pas faire du mal à l'autre.
A plus forte raison, si on prend conscience que Dieu est un Dieu qui aime: On ne peut alors qu'en déduire que Dieu doit aussi aimer l'autre, même si cet autre est différent de moi.
Pour employer un vocabulaire chrétien, l'autre est une "brebis égarée" chère au coeur de Dieu, ou encore un "fils prodigue" dont il attend désespérément le retour.
Si l'autre est une créature de Dieu, comme moi; si je crois en l'amour et, si, en plus, je réalise que Dieu aime aussi cet autre, qui est différent de moi... alors, je ne peux plus continuer à me déchirer avec l'autre.
Je ne peux pas vouloir le tuer, ni le détester ou le considérer comme un pestiféré, un moins que rien, un sous-homme...
Je dois essayer de ramener l'autre à la Vérité, mais je ne peux pas me battre avec lui, ni le haïr. Nous devons donc vivre en paix les uns avec les autres.
C'est une vidéo qui, dans le fond, a le mérite d'essayer de raisonner avec les autres. Et de raisonner les autres.
Et surtout, si on s'arrête un peu à ce qui est dit, et qu'on médite dessus, alors elle peut amener les membres des autres religions à se poser des questions sur leur propre conception de Dieu (un Dieu qui aime?) et aussi sur l'amour.
Cela peut éventuellement les faire réfléchir et même leur faire prendre conscience de certaines choses, dont ils n'avaient pas forcément conscience jusque là: ce sera peut-être le début d'une remise en question, le début d'une ouverture au christianisme ou d'un intérêt pour notre foi?
Comme disait le pape Benoît XVI, l'Eglise grandit par attraction.
Bref, c'est une vidéo que l'on peut trouver maladroite quand on est chrétien, car on est habitué à ce que le pape s'adresse à nous avec un vocabulaire chrétien, mais, dans le fond, cette vidéo est surtout un appel aux membres des autres religions (Ainsi qu'une tentative désespérée de protéger les chrétiens persécutés!)
Le pape utilise un langage que tout le monde peut comprendre et il essaie de trouver un terrain commun pour discuter et amener les autres au moins à la conclusion que nous ne devons pas nous entre-tuer (que certaines personnes admettent cela et ce sera déjà une petite victoire)
Un peu comme Saint Paul qui, à Athènes, était agacé par tous ces temples païens, mais qui, face à la répulsion que lui inspirait toute cette idolâtrie, a quand même réussi a prendre sur soi et à chercher un terrain "commun" avec les autres, afin de discuter avec eux.
Et il en a trouvé un: même si les athéniens étaient des païens idolâtres, ils avaient quand même un grand sens du religieux; leurs croyances étaient certes fausses, mais au moins la religion était importante pour eux. Et, en plus, ils croyaient en un Dieu inconnu.
Cela a suffi à Saint Paul, qui est parti de là pour leur annoncer l'Evangile.
Actes 17
22 Alors Paul, debout au milieu de l’Aréopage, fit ce discours : « Athéniens, je peux observer que vous êtes, en toutes choses, des hommes particulièrement religieux.
23 En effet, en me promenant et en observant vos monuments sacrés, j’ai même trouvé un autel avec cette inscription : “Au dieu inconnu.” Or, ce que vous vénérez sans le connaître, voilà ce que, moi, je viens vous annoncer.
Et cela aura au moins permis d'en convaincre quelques uns (actes 17.34)
Enfin, on voit bien que, même si le pape essaie de s'adresser à tout le monde, dans le fond, son message est chrétien. C'est bien le message d'un pape à l'humanité.
Cessons de prêter de mauvaises intentions à notre pape et essayons de le comprendre avant de le juger.
Enfin, n'oublions pas qu'il est humain: il fait ce qu'il peut et il a le droit, ponctuellement, de commettre des erreurs.
Cela ne fait pas de lui un antipape pour autant! Cela fait juste de lui un être humain et non Dieu.
Nous sommes sévères avec lui, car il est pape, il a de grosses responsabilités et nous attendons de lui la perfection.
Mais nous ne devons pas oublier que nous serons jugés de la même manière que nous aurons jugé notre prochain, avec la même mesure. Et le pape est notre prochain aussi, fut-il pape...
Soyons quand même un minimum indulgents avec lui.
Et si, parfois, le pape dit ou fait quelque chose qui nous déplaît, sachons aussi garder les yeux ouverts, afin de ne pas devenir aveugles à tout ce que le pape dit et fait de bien.
Enfin, laissons Dieu, qui lit dans les cœurs, juger.
Dans la paix de Jésus-Christ
tous artisans de paix- Enfant de Dieu
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Re: Le Pape François
Merci "tous artisans de paix" pour cette belle réflexion.
Nous ne devons pas nous refermer sur nous-même, construire des murs pour nous protéger, mais aller vers les autres comme le fait notre Pape François, et comme a toujours voulu faire l'Eglise dans tous les temps, tous les pays, toutes les cultures.
Les discours de Lystres et d'Athènes (cf. Ac 14, 15-17; 17, 22-31) sont reconnus comme des modèles pour l'évangélisation des païens: Paul y entre en «dialogue» avec les valeurs culturelles et religieuses des différents peuples. Aux habitants de la Lycaonie, qui pratiquaient une religion cosmique, il rappelle des expériences religieuses en rapport avec le cosmos; avec les Grecs, il discute de philosophie et cite leurs poètes (cf. Ac 17, 18. 26-28). Le Dieu qu'il veut leur révéler est déjà présent dans leur vie: c'est lui, en effet, qui les a créés et qui dirige mystérieusement les peuples et l'histoire; cependant, pour reconnaître le vrai Dieu, il faut qu'ils renoncent aux faux dieux qu'ils ont eux-mêmes fabriqués et qu'ils s'ouvrent à celui que Dieu a envoyé pour remédier à leur ignorance et pour satisfaire l'attente de leur cœur. Ce sont là des discours qui présentent des exemples d'inculturation de l'Evangile. [Redemptoris Missio, 25]
Nous ne devons pas nous refermer sur nous-même, construire des murs pour nous protéger, mais aller vers les autres comme le fait notre Pape François, et comme a toujours voulu faire l'Eglise dans tous les temps, tous les pays, toutes les cultures.
Les discours de Lystres et d'Athènes (cf. Ac 14, 15-17; 17, 22-31) sont reconnus comme des modèles pour l'évangélisation des païens: Paul y entre en «dialogue» avec les valeurs culturelles et religieuses des différents peuples. Aux habitants de la Lycaonie, qui pratiquaient une religion cosmique, il rappelle des expériences religieuses en rapport avec le cosmos; avec les Grecs, il discute de philosophie et cite leurs poètes (cf. Ac 17, 18. 26-28). Le Dieu qu'il veut leur révéler est déjà présent dans leur vie: c'est lui, en effet, qui les a créés et qui dirige mystérieusement les peuples et l'histoire; cependant, pour reconnaître le vrai Dieu, il faut qu'ils renoncent aux faux dieux qu'ils ont eux-mêmes fabriqués et qu'ils s'ouvrent à celui que Dieu a envoyé pour remédier à leur ignorance et pour satisfaire l'attente de leur cœur. Ce sont là des discours qui présentent des exemples d'inculturation de l'Evangile. [Redemptoris Missio, 25]
PierreDubarry- Avec Saint Benoit
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Re: Le Pape François
Bonjour @tous artisans de paix et Grand Merci pour ces sages paroles
Amicalement
Oui beaucoup trop de jugement négatif envers notre Pape je le déplore tristement!Cessons de prêter de mauvaises intentions à notre pape et essayons de le comprendre avant de le juger. Désolé a écrit:
Amicalement
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Le Pape François
Mes chers frères et sœurs en Jésus-Christ
Cessons de prêter au Saint-Père les intentions de créer une religion mondiale. Rien dans ses écrits et déclarations du Saint-Siège ne permettent d'alléguer une telle chose.
En effet, portons en premier lieu attention à la nature, constitution et mission de l'Eglise décrites au lien hypertexte suivant:
http://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_councils/chrstuni/anc-orient-ch-docs/rc_pc_christuni_doc_20090129_mission-church_fr.html
1. La Commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre l’Église catholique et les Églises orthodoxes orientales a été créée par les plus hautes autorités des Églises concernées. Les partenaires de ce dialogue sont, d’un côté, l’Église catholique et, de l’autre, la famille des Églises orthodoxes orientales, qui comprend l’Église copte orthodoxe, l’Église syrienne orthodoxe, l’Église arménienne apostolique (Catholicossat de tous les Arméniens, Sainte Etchmiadzine), l’Église arménienne apostolique (Catholicossat de Cilicie, Antélias), l’Église éthiopienne orthodoxe tewahido, l’Église malankare syrienne orthodoxe et l’Église érythréenne orthodoxe tewahido ...
En deuxième lieu sur celui-ci, relatif au témoignage chrétien:
file:///F:/I-Initiation,%20Foi%20et%20pri%C3%A8res%20chr%C3%A9tiennes/chap.%2007%20attente/Le%20t%C3%A9moignage%20chr%C3%A9tien%20dans%20un%20monde%20multi-religieux%20%20%20recommandations%20de%20conduite.htm
En troisième lieu:
http://www.assemblyofbishops.org/ministries/dialogue/orthodox-catholic/fr-towards-a-unified-church
Les Étapes Vers Une Église Réunifiée : Esquisse d’une Vision Orthodoxe-Catholique de L’avenir?
En quatrième lieu, relations avec les familles confessionnelles mondiales:
http://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_councils/chrstuni/relations-jews-docs/rc_pc_chrstuni_doc_19750110_setting-commission_fr.html
En cinquième lieu avec les autres confessions se réclamant du christianisme:
http://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_councils/chrstuni/relations-jews-docs/rc_pc_chrstuni_doc_19750110_setting-commission_fr.html
Le Pape François demeure donc dans le droit fil d'une démarche œcuménique commencée depuis Jean XXIII !
A aucun moment, il n'y a eu manifestation à l'encontre, ce n'est-ce que feutrée, de l'œuvre d'amour et de tolérance que continue le pape François. Bien au contraire, venant de théologiens, des membres constitutifs du Magistères et dicastères, et encore moins de la Cobgrégation pontificale pour la Défense de la Foi.
https://w2.vatican.va/content/francesco/fr/speeches/2014/january/documents/papa-francesco_20140131_plenaria-dottrina-fede.html
Cette affaire de lui reprocher de la tentative de créer une religion mondiale n'est montée de toutes pièces que par certains trublions actifs sur le net pour jouer avec les coléoptères; ayant de surcroît l'audace blasphématoire d'associer le Pape François comme étant l'un de leurs coléoptères.
Quels reproches lui faire donc dans un premier temps, à l'égard des confessions dites chrétiennes, lui faire de tenter de rassembler en restant dans la Foi catholique, ce qui a été séparé?
Dans un deuxième temps d'entretenir des relations fraternelles et intelligentes avec celles non-chrétiennes ?
" Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ".
Fraternellement en Jésus-Christ à tous
Claude Coowar
Cessons de prêter au Saint-Père les intentions de créer une religion mondiale. Rien dans ses écrits et déclarations du Saint-Siège ne permettent d'alléguer une telle chose.
En effet, portons en premier lieu attention à la nature, constitution et mission de l'Eglise décrites au lien hypertexte suivant:
http://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_councils/chrstuni/anc-orient-ch-docs/rc_pc_christuni_doc_20090129_mission-church_fr.html
1. La Commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre l’Église catholique et les Églises orthodoxes orientales a été créée par les plus hautes autorités des Églises concernées. Les partenaires de ce dialogue sont, d’un côté, l’Église catholique et, de l’autre, la famille des Églises orthodoxes orientales, qui comprend l’Église copte orthodoxe, l’Église syrienne orthodoxe, l’Église arménienne apostolique (Catholicossat de tous les Arméniens, Sainte Etchmiadzine), l’Église arménienne apostolique (Catholicossat de Cilicie, Antélias), l’Église éthiopienne orthodoxe tewahido, l’Église malankare syrienne orthodoxe et l’Église érythréenne orthodoxe tewahido ...
En deuxième lieu sur celui-ci, relatif au témoignage chrétien:
file:///F:/I-Initiation,%20Foi%20et%20pri%C3%A8res%20chr%C3%A9tiennes/chap.%2007%20attente/Le%20t%C3%A9moignage%20chr%C3%A9tien%20dans%20un%20monde%20multi-religieux%20%20%20recommandations%20de%20conduite.htm
En troisième lieu:
http://www.assemblyofbishops.org/ministries/dialogue/orthodox-catholic/fr-towards-a-unified-church
Les Étapes Vers Une Église Réunifiée : Esquisse d’une Vision Orthodoxe-Catholique de L’avenir?
En quatrième lieu, relations avec les familles confessionnelles mondiales:
http://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_councils/chrstuni/relations-jews-docs/rc_pc_chrstuni_doc_19750110_setting-commission_fr.html
En cinquième lieu avec les autres confessions se réclamant du christianisme:
http://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_councils/chrstuni/relations-jews-docs/rc_pc_chrstuni_doc_19750110_setting-commission_fr.html
Le Pape François demeure donc dans le droit fil d'une démarche œcuménique commencée depuis Jean XXIII !
A aucun moment, il n'y a eu manifestation à l'encontre, ce n'est-ce que feutrée, de l'œuvre d'amour et de tolérance que continue le pape François. Bien au contraire, venant de théologiens, des membres constitutifs du Magistères et dicastères, et encore moins de la Cobgrégation pontificale pour la Défense de la Foi.
https://w2.vatican.va/content/francesco/fr/speeches/2014/january/documents/papa-francesco_20140131_plenaria-dottrina-fede.html
Cette affaire de lui reprocher de la tentative de créer une religion mondiale n'est montée de toutes pièces que par certains trublions actifs sur le net pour jouer avec les coléoptères; ayant de surcroît l'audace blasphématoire d'associer le Pape François comme étant l'un de leurs coléoptères.
Quels reproches lui faire donc dans un premier temps, à l'égard des confessions dites chrétiennes, lui faire de tenter de rassembler en restant dans la Foi catholique, ce qui a été séparé?
Dans un deuxième temps d'entretenir des relations fraternelles et intelligentes avec celles non-chrétiennes ?
" Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ".
Fraternellement en Jésus-Christ à tous
Claude Coowar
Coowar Claude- Avec Saint Joseph
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Re: Le Pape François
Coowar Claude a écrit:Cessons de prêter au Saint-Père les intentions de créer une religion mondiale. Rien dans ses écrits et déclarations du Saint-Siège ne permettent d'alléguer une telle chose.
Bonjour Claude,
je suis entièrement d'accord, et incidemment il y a beaucoup documents à lire dans ce post
Le problème est que certains utilisent l'Encyclique de Pie XI Mortalium Animos :
http://w2.vatican.va/content/pius-xi/fr/encyclicals/documents/hf_p-xi_enc_19280106_mortalium-animos.html
pour arguer que tous ces documents sont frappés de nullité, si non d'hérésie .....
Je doute donc que la lecture de ces documents, s'ils les lisent, puisse en convaincre beaucoup.
Je suis pour ma part convaincu comme je l'ai posté plus haut que le fond, ce qui concerne le Primat de Rome, n'est jamais remis en question.
Par contre il y a bien une évolution significative dans l'exercice temporel de la relation aux autres croyants. C'est pour moi le signe que l'Eglise du Christ n'est pas figée et qu'elle s'adapte à l'évolution du monde pour mieux annoncer l’Évangile.
Ce que faisait déjà Saint Paul en utilisant la culture locale dans ses discours.
C'est aussi ce qui a été fait au Premier Concile de Jérusalem.
Pierre
PierreDubarry- Avec Saint Benoit
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Re: Le Pape François
Pour faire suite aux deux premières vidéos de Janvier et Février contenues dans ce fil, voici celle de Mars 2016 concernant les intentions de prières de notre Pape François.
Bon visionnement, bonne et sainte soirée.
Françoise.
Bon visionnement, bonne et sainte soirée.
Françoise.
F123456- Aime le chapelet
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Inscription : 25/07/2015
Re: Le Pape François
Bonjour Madame
Vidéo très touchante
Quel rapport voyez-vous entre cette vidéo et le titre du sujet?
Ça remet à la une un sujet douteux, c est mon avis c est pourquoi je post ce message
Bonne journée
Vidéo très touchante
Quel rapport voyez-vous entre cette vidéo et le titre du sujet?
Ça remet à la une un sujet douteux, c est mon avis c est pourquoi je post ce message
Bonne journée
sga- MEDIATEUR
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