Occultisme et christianisme
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Forum catholique LE PEUPLE DE LA PAIX :: Les dangers spirituels de notre temps :: LES DANGERS DE L'OCCULTISME, DU SPIRITISME, ETC.
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Occultisme et christianisme
Le terme occulte désigne ce qui est caché, secret, hors d'atteinte.
Or, par définition, le message évangélique est appelé à être porté aux extrémités du monde. L'évangile, en tant que révélation, est ainsi, comme la lumière, appelée à être située, non pas sous le boisseau mais à la vue de tous de façon à éclairer l'humanité.
La parole du Christ se trouve donc située à l'opposé de l'occulstisme qui réserve ses connaissances, le plus souvent à travers un parcours initiatique secêt, à quelques uns seulement.
C'est pourquoi il convient de se détourner des différentes écoles gnostiques ( dont le new ages) et des sciences occultes qui visent à ne réserver le savoir qu'à un petit nombre d'iniitiés.
Tout à l'inverse, l'église est catholique universelle ouvre la révélation à tous dans une exigence d'évangélisation transparente portée aux quatre coins du monde.
Or, par définition, le message évangélique est appelé à être porté aux extrémités du monde. L'évangile, en tant que révélation, est ainsi, comme la lumière, appelée à être située, non pas sous le boisseau mais à la vue de tous de façon à éclairer l'humanité.
La parole du Christ se trouve donc située à l'opposé de l'occulstisme qui réserve ses connaissances, le plus souvent à travers un parcours initiatique secêt, à quelques uns seulement.
C'est pourquoi il convient de se détourner des différentes écoles gnostiques ( dont le new ages) et des sciences occultes qui visent à ne réserver le savoir qu'à un petit nombre d'iniitiés.
Tout à l'inverse, l'église est catholique universelle ouvre la révélation à tous dans une exigence d'évangélisation transparente portée aux quatre coins du monde.
jld- Avec Sainte Therese de l'Enfant Jésus
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Inscription : 13/03/2008
Re: Occultisme et christianisme
Question de l'occultiste qui consulte un voyant, ou un guérisseur et qui dit que ces visions et que ces guérisons viennent de Dieu.
Réponses :
D'abord, remarquez que le fait de recevoir des révélations ou simplement le fait d'être guéri ne prouve pas que cela vienne de Dieu, car
" Satan, lui-même peut se déguiser en ange de lumière " 2Corinthiens 11.14.
Ensuite, la Bible nous avertit expressément de ne pas consulter voyants, guérisseurs :
" Lorsque tu seras entré dans le pays que l'Éternel, ton Dieu, te donne, tu n'apprendras point à imiter les abominations de ces nations-là. Qu'on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu, personne qui exerce le métier de devin, d'astrologue, d'augure, de magicien, d'enchanteur, personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les morts. Car quiconque fait ces choses est en abomination à l'Éternel ; et c'est à cause de ces abominations que l'Éternel, ton Dieu, va chasser ces nations. Tu seras entièrement à l'Éternel, ton Dieu. Car ces nations que tu chasseras écoutent les astrologues et les devins; mais à toi, l'Éternel, ton Dieu, ne le permet pas. " Deutéronome 18.9-14.
Source: solitude.leforum.eu
Gilles. Ville de Québec - Canada
Réponses :
D'abord, remarquez que le fait de recevoir des révélations ou simplement le fait d'être guéri ne prouve pas que cela vienne de Dieu, car
" Satan, lui-même peut se déguiser en ange de lumière " 2Corinthiens 11.14.
Ensuite, la Bible nous avertit expressément de ne pas consulter voyants, guérisseurs :
" Lorsque tu seras entré dans le pays que l'Éternel, ton Dieu, te donne, tu n'apprendras point à imiter les abominations de ces nations-là. Qu'on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu, personne qui exerce le métier de devin, d'astrologue, d'augure, de magicien, d'enchanteur, personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les morts. Car quiconque fait ces choses est en abomination à l'Éternel ; et c'est à cause de ces abominations que l'Éternel, ton Dieu, va chasser ces nations. Tu seras entièrement à l'Éternel, ton Dieu. Car ces nations que tu chasseras écoutent les astrologues et les devins; mais à toi, l'Éternel, ton Dieu, ne le permet pas. " Deutéronome 18.9-14.
Source: solitude.leforum.eu
Gilles. Ville de Québec - Canada
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Occultisme et christianisme
22 décembre 2007
Les pratiques occultes
Entretien avec le père Joseph-Marie Verlinde recueilli par Henrik Lindell (www.temoins.com). « Les pratiques occultes sont mauvaises en soi ». Que pense l’Eglise catholique de la sorcellerie ?
2- Pourquoi l’Église catholique n’arrive-t-elle pas à mieux prévenir contre des croyances manifestement malsaines ?
Je crois que nous avons tendance dans l’Église actuelle, à minimiser l’influence de la pensée néo-gnostique et des pratiques occultes. Au niveau des Églises locales, la mise en garde contre l’influence des nouveaux mouvements religieux - en particulier se réclamant de l’ésotéro-occultisme - est souvent accueillie avec scepticisme, comme s’il s’agissait d’un phénomène marginal qui ne mérite pas qu’on s’y intéresse. Qui s’étonnera dès lors qu’un nombre important de chrétiens - même parmi les pratiquants - croit pouvoir concilier une vie de foi avec des pratiques relevant de l’occultisme ? Certes il s’agit rarement de « sorcellerie » à proprement parler ; mais dans leur exploration des thérapies alternatives, bien des chrétiens intègrent sans le moindre discernement, des techniques s’appuyant sur la manipulation des énergies occultes - je pense par exemple au reiki (1), largement diffusé parmi les croyants. (1. Reiki est une médecine non conventionnelle japonaise basée sur des soins énergétiques par imposition des mains, ndlr)
3- Un chrétien peut-il se livrer à des pratiques de sorcellerie ?
Il n’est sans doute pas superflu de préciser ce que nous entendons par ce terme. La magie est l’utilisation des forces occultes en vue d’influer sur la nature, les événements, les personnes. Si l’action tend à une fin « bonne » - la guérison d’une maladie, le rétablissement d’une relation d’amour, la résolution de problèmes économiques, le succès d’une entreprise, etc. - on parle de « magie blanche » ; si la finalité est mauvaise, c’est-à-dire si les buts sont maléfiques - procurer des maladies, le malheur ou la mort - on parle de « magie noire » ou de sorcellerie.
Il est clair que d’aucune manière le chrétien ne peut justifier le recours à - ou la pratique de - la sorcellerie, puisqu’elle est mauvaise quant aux fins qu’elle poursuit et aux moyens qu’elle utilise. La sorcellerie sous quelque forme qu’elle se manifeste, fait partie des œuvres qui écartent du Royaume de Dieu (Ga 5, 20), si bien que l’Apocalypse exclut de la Jérusalem céleste les « menteurs » et les « sorciers » en tout genre (Ap 9, 21 ; 18, 23 ; 21, 8 ; 22, 15).
Si les chrétiens sont en général d’accord pour condamner la sorcellerie, bon nombre d’entre eux défendent cependant la légitimité du recours à la magie blanche, en raison de sa finalité « bonne ». Il ne faudrait cependant pas oublier que « la fin ne justifie pas les moyens ». Or le discernement des Écritures sur ce point est très clair : les pratiques occultes sont mauvaises en soi, et leur recours n’est dès lors jamais licite. C’est pourquoi le Catéchisme de l’Église catholique ne distingue pas entre magie blanche et noire (sorcellerie), les condamnant indifféremment toutes les deux - tout en soulignant que l’intention mauvaise ou le recours aux forces démoniaques aggravent la malice de la sorcellerie (CEC, 2117).
SOURCE: www.final-age.net
Gilles. Ville de Québec - Canada
Les pratiques occultes
Entretien avec le père Joseph-Marie Verlinde recueilli par Henrik Lindell (www.temoins.com). « Les pratiques occultes sont mauvaises en soi ». Que pense l’Eglise catholique de la sorcellerie ?
2- Pourquoi l’Église catholique n’arrive-t-elle pas à mieux prévenir contre des croyances manifestement malsaines ?
Je crois que nous avons tendance dans l’Église actuelle, à minimiser l’influence de la pensée néo-gnostique et des pratiques occultes. Au niveau des Églises locales, la mise en garde contre l’influence des nouveaux mouvements religieux - en particulier se réclamant de l’ésotéro-occultisme - est souvent accueillie avec scepticisme, comme s’il s’agissait d’un phénomène marginal qui ne mérite pas qu’on s’y intéresse. Qui s’étonnera dès lors qu’un nombre important de chrétiens - même parmi les pratiquants - croit pouvoir concilier une vie de foi avec des pratiques relevant de l’occultisme ? Certes il s’agit rarement de « sorcellerie » à proprement parler ; mais dans leur exploration des thérapies alternatives, bien des chrétiens intègrent sans le moindre discernement, des techniques s’appuyant sur la manipulation des énergies occultes - je pense par exemple au reiki (1), largement diffusé parmi les croyants. (1. Reiki est une médecine non conventionnelle japonaise basée sur des soins énergétiques par imposition des mains, ndlr)
3- Un chrétien peut-il se livrer à des pratiques de sorcellerie ?
Il n’est sans doute pas superflu de préciser ce que nous entendons par ce terme. La magie est l’utilisation des forces occultes en vue d’influer sur la nature, les événements, les personnes. Si l’action tend à une fin « bonne » - la guérison d’une maladie, le rétablissement d’une relation d’amour, la résolution de problèmes économiques, le succès d’une entreprise, etc. - on parle de « magie blanche » ; si la finalité est mauvaise, c’est-à-dire si les buts sont maléfiques - procurer des maladies, le malheur ou la mort - on parle de « magie noire » ou de sorcellerie.
Il est clair que d’aucune manière le chrétien ne peut justifier le recours à - ou la pratique de - la sorcellerie, puisqu’elle est mauvaise quant aux fins qu’elle poursuit et aux moyens qu’elle utilise. La sorcellerie sous quelque forme qu’elle se manifeste, fait partie des œuvres qui écartent du Royaume de Dieu (Ga 5, 20), si bien que l’Apocalypse exclut de la Jérusalem céleste les « menteurs » et les « sorciers » en tout genre (Ap 9, 21 ; 18, 23 ; 21, 8 ; 22, 15).
Si les chrétiens sont en général d’accord pour condamner la sorcellerie, bon nombre d’entre eux défendent cependant la légitimité du recours à la magie blanche, en raison de sa finalité « bonne ». Il ne faudrait cependant pas oublier que « la fin ne justifie pas les moyens ». Or le discernement des Écritures sur ce point est très clair : les pratiques occultes sont mauvaises en soi, et leur recours n’est dès lors jamais licite. C’est pourquoi le Catéchisme de l’Église catholique ne distingue pas entre magie blanche et noire (sorcellerie), les condamnant indifféremment toutes les deux - tout en soulignant que l’intention mauvaise ou le recours aux forces démoniaques aggravent la malice de la sorcellerie (CEC, 2117).
SOURCE: www.final-age.net
Gilles. Ville de Québec - Canada
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Occultisme et christianisme
Soirée SOS: Spiritisme, occultisme, satanisme
(Notes de l'abbé Jean-François Luisier pour son enseignement lors de la soirée SOS du 12 octobre 2002 à Vétroz, Suisse.)
Remarques préliminaires
“La plus grande malice du Diable
est de faire croire qu'il n'existe pas.” Baudelaire
Il faut constater deux phénomènes plus ou moins surprenants que sont, d'une part, la montée de l'irrationnel et du satanisme dans nos sociétés, d'autre part, la quasi disparition du Diable dans la prédication ou la catéchèse. Certains iraient jusqu'à dire que les exorcistes eux-mêmes, lassés de ne jamais rencontrer Satan, en viennent à jouer les psychiatres.
L'absence de parole forte de l'Eglise sur ces sujets brûlants. “Pendant des années, nous n'avons pas osé parler du Ciel, de l'enfer, du purgatoire, des anges, des démons, de la résurrection... Cela nous revient en pleine figure, et de façon complètement déformée. L'ignorance des gens est devenue phénoménale, c'est l'une des plus grandes pauvretés de notre époque. (...) Je suis stupéfait de constater qu'il suffit souvent de revenir à une catéchèse élémentaire sur les fins dernières et la communion des saints pour rassurer et répondre à bien des questions. (...) C'est vrai, dit Jean Vernette, on a négligé de prêcher les fins dernières, l'escatologie, les derniers articles du credo, pour éviter notamment l'accusation de démobiliser les chrétiens de l'action concrète — le marxisme accusant la religion d'être l'opium du peuple. Il nous faut aujourd'hui récupérer ce qui est de notre propre message.”
La Mal n'est pas une abstraction. “Ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre-nous du Mal”: comment supprimer ou édulcorer ces deux dernières demandes du Notre Père? Le catéchisme de l'Eglise catholique offre à ce sujet une belle méditation. “Le Mal n'est pas une abstraction, mais désigne une personne, Satan, le Mauvais, l'ange qui s'oppose à Dieu. Le ‘diable’ (diabolos) est celui qui se jette en travers du dessein de Dieu et sur son œuvre de salut accomplie par le Christ” (No 2851).
Les anges déchus
Définitions: Un ange est être spirituel non-corporel, un pur esprit, créé bon par Dieu. (149 fois dans l'AT et 176 fois dans le NT) qui protègent, servent, annoncent, assistent. Ils sont gardiens de l'ordre de Dieu, et ont mission de nous conduire à Dieu. Le Nouvel-âge dira que c'est une entité, une intuition, c'est faux. Avec tout le ciel, ils sont en action perpétuelle: ce n'est pas le club des retraités de la terre qui lustrent leur auréole à longueur de journée.
Il existe les Séraphins, les Chérubins, les Trônes, les Dominations, les Vertus, les Puissances, les Principautés, les Archanges et les Anges.
Remarque: l'Apocalypse nous parle d'un combat qui a eu dans le ciel. Les anges ne comprennent pas que Dieu mette des esprits dans des corps. Dieu aime et crée des co-créateurs. Sa grandeur se trouve aussi dans la limite. Ils ne comprennent pas l'incarnation. Ils se révoltent et veulent prendre sa place. (Attention: Satan n'est pas pour autant le dieu du mal. Le mal n'est pas l'égal de Dieu!). Parmi les noms: Lucifer (porteur de lumière), Asmodée (démon du sexe), Belzébut (voyance), Mannon (argent).
Appelé prince de ce monde, Beelzébul, esprit immonde, tentateur, antichrist (1Jn4,2). Il est comparé à un lion (Pierre), un dragon (Ap), un serpent (Gn). Désigné par le verbe grec diviser, tromper “diaballein”. Il n'est pas seul: “Nous sommes légion” (Mc 5,9).
Catéchèse: Satan, c'est l'ange déchu, l'esprit malin, appelé aussi diable ou démon. Cette chute, qui présente le caractère du refus de Dieu avec l'état conséquent de damnation, consiste dans le choix libre de ces esprits créés, qui ont radicalement et irrévocablement refusé Dieu et son règne, usurpant ses droits souverains et tentant de bouleverser le plan du salut et l'organisation même de la création tout entière. Nous trouvons un reflet de cette attitude dans les paroles du tentateur à Adam et Eve. “Vous deviendrez comme Dieu” ou “comme des dieux”. Ainsi l'esprit malin tente de transférer en l'homme l'attitude de rivalité, d'insubordination et d'opposition à Dieu, qui est presque devenue le but de totue son existence.
Sources bibliques
Dans l'Ancien Testament, le récit de la chute de l'homme, rapporté dans le livre de la Genèse, présente une référence à l'attitude d'antagonisme que Satan veut communiquer à l'homme pour le conduire à la transgression. De même dans le livre de Job nous lisons que Satan cherche à faire naître la révolte dans l'homme qui souffre. Dans le livre de la Sagesse (Sg 2,24), Satan est présenté comme l'artisan de la mort, qui est entré dans l'histoire de l'homme en même temps que le péché. L'Eglise, au IVe concile du Latran (1215), enseigne que le diable (ou Satan) et les autres démons “ont été créés bons par Dieu mais qu'ils sont devenus mauvais par leur propre volonté”. Nous lisons en effet en saint Jude: “...les anges qui n'ont pas conservé leur primauté, mais qui ont quitté leur propre demeure, c'est pour le jugement du grand jour qu'il les a gardés dans les liens éternels, au fond des ténèbres.” (Jude 6).
Ces textes nous facilitent la compréhension de la nature et de la dimension du péché de Satan, qui consiste dans le refus de la vérité sur Dieu. Ce péché a été d'autant plus grand que la perfection spirituelle et la perspicacité cognitive de l'intelligence angélique est supérieure et que sa liberté et sa proximité de Dieu le sont également. Repoussant la vérité commune sur Dieu par un acte de sa propre volonté libre, Satan devient le “menteur” cosmique et “père du mensonge” (Jn 8,44). Pour cela il vit dans la négation radicale et irréversible de Dieu et cherche à imposer à la création, aux autres êtres créés à l'image de Dieu, et en particulier aux hommes, son tragique “mensonge sur le Bien” qui est Dieu.
Jean-Paul II écrit encore: L'influence de l'esprit malin peut se cacher d'une manière plus profonde et efficace: se faire ignorer correspond à son intérêt. L'habileté de Satan dans le monde est celle de porter les hommes à nier son existence au nom du rationalisme.(...) Par cela, nous comprenons comment Jésus, dans la prière qu'il nous a enseignée, le “Notre Père”, qui est la prière du Royaume de Dieu, termine presque brusquement, à la différence de tant d'autres prières de son temps, en faisant référence à notre condition d'êtres exposés aux embûches du Mal-malin.
“Car ce n'est pas contre les adversaires de chair et de sang que nous avons à lutter mais contre les Principautés, contre les Puissances, contre les Régisseurs de ce monde de ténèbres, contre les esprits du mal qui habitent les espaces célestes.” (Eph 6,12)
L'attitude de Jésus, tenté d'entrée dans son ministère, est de ne pas dialoguer avec le Malin possédant quelqu'un, mais de le faire taire “Silence, sors de cet homme!”
La puissance de Satan est limitée
La foi de l'Eglise nous enseigne en effet que la puissance de Satan n'est pas infinie. Il n'est qu'une créature, puissante du fait qu'il est pur esprit, mais toujours une créature, subordonnée à la volonté de Dieu et à la puissance de Dieu. Si Satan agit dans le monde par haine contre Dieu et son Royaume, cette action est permise par la divine providence qui avec force et douceur dirige l'histoire de l'homme et du monde. Si l'action de Satan cause certainement de graves dommages pour chaque homme et pour la société, toutefois il n'a pas la faculté d'annuler la finalité définitive vers où tendent l'homme et toute la création, c'est-à-dire le bien. Il ne peut empêcher l'édification du Règne de Dieu.
L'Eglise participe à la victoire du Christ sur le diable: le Christ en effet a donné à ses disciples le pouvoir de chasser les démons. L'Eglise exerce ce pouvoir victorieux par la foi au Christ et la prière, qui en des cas spécifiques peut prendre la forme d'exorcisme.
L'exorcisme
Satan pourrait-il alors prendre possession d'une personne, d'un lieu, d'une chose? L'Eglise l'a toujours cru. “A la suite du Christ, elle a pratiqué les exorcismes, ce que rappelle encore le Catéchisme, qui a soin de distinguer soigneusement ce qui peut relever de la psychothérapie et ce qui peut relever de l'autorité spirituelle confiée par le Christ à son Eglise” (No 1673).
En janvier 1999, le Saint-Siège a présenté le Nouveau Rituel des Exorcismes. Dans chaque diocèse, l'évêque doit nommer “un prêtre exorciste”. Avec circonspection et prudence, celui-ci est appelé à discerner, en chaque cas, ce qui relève de la pathologie ou, parfois, de la possession. Et à faire alors usage des prières et formules prévues par le rituel pour l'un et l'autre cas.
Remarque: Le démon peut agir sur les sens extérieurs et intérieurs (la mémoire, l'imagination, le sens commun — ne plus discerner le bien/le mal) sur tout sauf sur l'âme spirituelle, sa fine pointe qui cherche Dieu. Dieu seul habite cette citadelle, ce sanctuaire. Donc la possession est fruit d'une liberté, mais il n'y a rien à craindre sur le fait de se faire jeter un sort sur soi. “Soyez sobres, soyez vigilants: le démon, comme un lion qui rugit, va et vient, à la recherche de sa proie. Résistez-lui avec la force de la foi!”
Se protéger par la grâce, le sacrement du pardon, l'eucharistie. C'est le bouclier de la foi. Tel une vitre blindée derrière laquelle se trouve un lion. J'ai peur pourtant je n'ai rien à craindre. Il n'y a pas de danger.
L'occultisme: témoignages divers
“Le spiritisme, c'est un peu comme de la drogue: il offre une fuite du réel, avec un aspect pseudo-communautaire. Au lieu de changer le monde, on préfère changer de monde. On se retrouve entre amis, dans une ambiance feutrée et une complicité douillette. Après un petit dîner bien arrosé, on quitte ensemble le réel, on décolle ensemble. (...) C'est une aventure excitante, mais on ignore les risques du voyage. Ils peuvent être gravissimes. Et d'abord, l'aliénation de la liberté: le jeune cherche à manipuler les forces occultes mais en définitive ce sont elles qui prennent le contrôle de sa vie et qui le manipulent, parfois jusqu'à la folie et la mort."
“Attention! En pénétrant dans le monde de l'occulte vous ne savez pas où vous mettez les pieds. Vous touchez à des choses qui dépassent votre degré de conscience et que vous ne pourrez pas maîtriser. Vous établissez des liens invisibles qu'il sera très difficile de rompre. Vous ne savez pas comment vous en sortirez une fois pris dans l'engrenage. Le paranormal, c'est comme un objet radioactif: le mal rayonne mais il ne se voit pas. Vous pouvez toucher cet objet avec les meilleures intentions du monde, vous serez contaminé sans rien sentir.”
“Le risque est réel pour les plus fragiles. Ceux-ci sont à la recherche d'un pouvoir, parfois d'une revanche. Il vont en fait se mettre sous la dépendance de puissances qui les dépassent. Car le piège du spiritisme est de faire entrer dans une logique de la toute-puissance: tout savoir par avance, tout maîtriser... alors que l'homme est appelé à recevoir. L'occultisme propose à l'homme de se mettre à une place qui n'est pas la sienne — et finalement de se prendre pour Dieu. Or à vouloir être tout, on risque de n'être plus rien. (...) La fascination et l'amusement des débuts font place, chez beaucoup, à l'angoisse: ‘l'esprit’ les tient par la peur et la menace.”
Halloween: radiographie d'une fête païenne
(...) De soi, ces rites qui s'imposent (pourquoi donc s'imposent-ils si vite?) dans notre culture présente ne sont pas bien méchants. Mais il faut se demander ce qu'ils pourront produire s'il arrive que l'imaginaire des futures générations n'est plus structuré que par ces seules références, dans l'oubli de la signification chrétienne de la Toussaint et de Noël. Car il faut bien voir que Halloween et le père Noël, sous des apparences bon enfant, inversent en réalité tous les signes:
avec Halloween, on imite les défunts et leurs “fantômes” reviennent chez nous pour nous faire peur et nous menacer de la mort. A la Toussaint, au contraire, nous attestons que nos défunts sont des vivants et que nous sommes promis à les rejoindre, dans la Cité de Dieu.
le père Noël est un vieillard, riche à gogo, qui vient “saturer” nos désirs et nous infantiliser. En allant à la Crèche, à l'inverse, nous trouvons un enfant, tout jeune, pauvre, qui ne nous donne rien mais nous invite à devenir responsables de son avenir ... et du nôtre.
Gilles. Ville de Québec - Canada
(Notes de l'abbé Jean-François Luisier pour son enseignement lors de la soirée SOS du 12 octobre 2002 à Vétroz, Suisse.)
Remarques préliminaires
“La plus grande malice du Diable
est de faire croire qu'il n'existe pas.” Baudelaire
Il faut constater deux phénomènes plus ou moins surprenants que sont, d'une part, la montée de l'irrationnel et du satanisme dans nos sociétés, d'autre part, la quasi disparition du Diable dans la prédication ou la catéchèse. Certains iraient jusqu'à dire que les exorcistes eux-mêmes, lassés de ne jamais rencontrer Satan, en viennent à jouer les psychiatres.
L'absence de parole forte de l'Eglise sur ces sujets brûlants. “Pendant des années, nous n'avons pas osé parler du Ciel, de l'enfer, du purgatoire, des anges, des démons, de la résurrection... Cela nous revient en pleine figure, et de façon complètement déformée. L'ignorance des gens est devenue phénoménale, c'est l'une des plus grandes pauvretés de notre époque. (...) Je suis stupéfait de constater qu'il suffit souvent de revenir à une catéchèse élémentaire sur les fins dernières et la communion des saints pour rassurer et répondre à bien des questions. (...) C'est vrai, dit Jean Vernette, on a négligé de prêcher les fins dernières, l'escatologie, les derniers articles du credo, pour éviter notamment l'accusation de démobiliser les chrétiens de l'action concrète — le marxisme accusant la religion d'être l'opium du peuple. Il nous faut aujourd'hui récupérer ce qui est de notre propre message.”
La Mal n'est pas une abstraction. “Ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre-nous du Mal”: comment supprimer ou édulcorer ces deux dernières demandes du Notre Père? Le catéchisme de l'Eglise catholique offre à ce sujet une belle méditation. “Le Mal n'est pas une abstraction, mais désigne une personne, Satan, le Mauvais, l'ange qui s'oppose à Dieu. Le ‘diable’ (diabolos) est celui qui se jette en travers du dessein de Dieu et sur son œuvre de salut accomplie par le Christ” (No 2851).
Les anges déchus
Définitions: Un ange est être spirituel non-corporel, un pur esprit, créé bon par Dieu. (149 fois dans l'AT et 176 fois dans le NT) qui protègent, servent, annoncent, assistent. Ils sont gardiens de l'ordre de Dieu, et ont mission de nous conduire à Dieu. Le Nouvel-âge dira que c'est une entité, une intuition, c'est faux. Avec tout le ciel, ils sont en action perpétuelle: ce n'est pas le club des retraités de la terre qui lustrent leur auréole à longueur de journée.
Il existe les Séraphins, les Chérubins, les Trônes, les Dominations, les Vertus, les Puissances, les Principautés, les Archanges et les Anges.
Remarque: l'Apocalypse nous parle d'un combat qui a eu dans le ciel. Les anges ne comprennent pas que Dieu mette des esprits dans des corps. Dieu aime et crée des co-créateurs. Sa grandeur se trouve aussi dans la limite. Ils ne comprennent pas l'incarnation. Ils se révoltent et veulent prendre sa place. (Attention: Satan n'est pas pour autant le dieu du mal. Le mal n'est pas l'égal de Dieu!). Parmi les noms: Lucifer (porteur de lumière), Asmodée (démon du sexe), Belzébut (voyance), Mannon (argent).
Appelé prince de ce monde, Beelzébul, esprit immonde, tentateur, antichrist (1Jn4,2). Il est comparé à un lion (Pierre), un dragon (Ap), un serpent (Gn). Désigné par le verbe grec diviser, tromper “diaballein”. Il n'est pas seul: “Nous sommes légion” (Mc 5,9).
Catéchèse: Satan, c'est l'ange déchu, l'esprit malin, appelé aussi diable ou démon. Cette chute, qui présente le caractère du refus de Dieu avec l'état conséquent de damnation, consiste dans le choix libre de ces esprits créés, qui ont radicalement et irrévocablement refusé Dieu et son règne, usurpant ses droits souverains et tentant de bouleverser le plan du salut et l'organisation même de la création tout entière. Nous trouvons un reflet de cette attitude dans les paroles du tentateur à Adam et Eve. “Vous deviendrez comme Dieu” ou “comme des dieux”. Ainsi l'esprit malin tente de transférer en l'homme l'attitude de rivalité, d'insubordination et d'opposition à Dieu, qui est presque devenue le but de totue son existence.
Sources bibliques
Dans l'Ancien Testament, le récit de la chute de l'homme, rapporté dans le livre de la Genèse, présente une référence à l'attitude d'antagonisme que Satan veut communiquer à l'homme pour le conduire à la transgression. De même dans le livre de Job nous lisons que Satan cherche à faire naître la révolte dans l'homme qui souffre. Dans le livre de la Sagesse (Sg 2,24), Satan est présenté comme l'artisan de la mort, qui est entré dans l'histoire de l'homme en même temps que le péché. L'Eglise, au IVe concile du Latran (1215), enseigne que le diable (ou Satan) et les autres démons “ont été créés bons par Dieu mais qu'ils sont devenus mauvais par leur propre volonté”. Nous lisons en effet en saint Jude: “...les anges qui n'ont pas conservé leur primauté, mais qui ont quitté leur propre demeure, c'est pour le jugement du grand jour qu'il les a gardés dans les liens éternels, au fond des ténèbres.” (Jude 6).
Ces textes nous facilitent la compréhension de la nature et de la dimension du péché de Satan, qui consiste dans le refus de la vérité sur Dieu. Ce péché a été d'autant plus grand que la perfection spirituelle et la perspicacité cognitive de l'intelligence angélique est supérieure et que sa liberté et sa proximité de Dieu le sont également. Repoussant la vérité commune sur Dieu par un acte de sa propre volonté libre, Satan devient le “menteur” cosmique et “père du mensonge” (Jn 8,44). Pour cela il vit dans la négation radicale et irréversible de Dieu et cherche à imposer à la création, aux autres êtres créés à l'image de Dieu, et en particulier aux hommes, son tragique “mensonge sur le Bien” qui est Dieu.
Jean-Paul II écrit encore: L'influence de l'esprit malin peut se cacher d'une manière plus profonde et efficace: se faire ignorer correspond à son intérêt. L'habileté de Satan dans le monde est celle de porter les hommes à nier son existence au nom du rationalisme.(...) Par cela, nous comprenons comment Jésus, dans la prière qu'il nous a enseignée, le “Notre Père”, qui est la prière du Royaume de Dieu, termine presque brusquement, à la différence de tant d'autres prières de son temps, en faisant référence à notre condition d'êtres exposés aux embûches du Mal-malin.
“Car ce n'est pas contre les adversaires de chair et de sang que nous avons à lutter mais contre les Principautés, contre les Puissances, contre les Régisseurs de ce monde de ténèbres, contre les esprits du mal qui habitent les espaces célestes.” (Eph 6,12)
L'attitude de Jésus, tenté d'entrée dans son ministère, est de ne pas dialoguer avec le Malin possédant quelqu'un, mais de le faire taire “Silence, sors de cet homme!”
La puissance de Satan est limitée
La foi de l'Eglise nous enseigne en effet que la puissance de Satan n'est pas infinie. Il n'est qu'une créature, puissante du fait qu'il est pur esprit, mais toujours une créature, subordonnée à la volonté de Dieu et à la puissance de Dieu. Si Satan agit dans le monde par haine contre Dieu et son Royaume, cette action est permise par la divine providence qui avec force et douceur dirige l'histoire de l'homme et du monde. Si l'action de Satan cause certainement de graves dommages pour chaque homme et pour la société, toutefois il n'a pas la faculté d'annuler la finalité définitive vers où tendent l'homme et toute la création, c'est-à-dire le bien. Il ne peut empêcher l'édification du Règne de Dieu.
L'Eglise participe à la victoire du Christ sur le diable: le Christ en effet a donné à ses disciples le pouvoir de chasser les démons. L'Eglise exerce ce pouvoir victorieux par la foi au Christ et la prière, qui en des cas spécifiques peut prendre la forme d'exorcisme.
L'exorcisme
Satan pourrait-il alors prendre possession d'une personne, d'un lieu, d'une chose? L'Eglise l'a toujours cru. “A la suite du Christ, elle a pratiqué les exorcismes, ce que rappelle encore le Catéchisme, qui a soin de distinguer soigneusement ce qui peut relever de la psychothérapie et ce qui peut relever de l'autorité spirituelle confiée par le Christ à son Eglise” (No 1673).
En janvier 1999, le Saint-Siège a présenté le Nouveau Rituel des Exorcismes. Dans chaque diocèse, l'évêque doit nommer “un prêtre exorciste”. Avec circonspection et prudence, celui-ci est appelé à discerner, en chaque cas, ce qui relève de la pathologie ou, parfois, de la possession. Et à faire alors usage des prières et formules prévues par le rituel pour l'un et l'autre cas.
Remarque: Le démon peut agir sur les sens extérieurs et intérieurs (la mémoire, l'imagination, le sens commun — ne plus discerner le bien/le mal) sur tout sauf sur l'âme spirituelle, sa fine pointe qui cherche Dieu. Dieu seul habite cette citadelle, ce sanctuaire. Donc la possession est fruit d'une liberté, mais il n'y a rien à craindre sur le fait de se faire jeter un sort sur soi. “Soyez sobres, soyez vigilants: le démon, comme un lion qui rugit, va et vient, à la recherche de sa proie. Résistez-lui avec la force de la foi!”
Se protéger par la grâce, le sacrement du pardon, l'eucharistie. C'est le bouclier de la foi. Tel une vitre blindée derrière laquelle se trouve un lion. J'ai peur pourtant je n'ai rien à craindre. Il n'y a pas de danger.
L'occultisme: témoignages divers
“Le spiritisme, c'est un peu comme de la drogue: il offre une fuite du réel, avec un aspect pseudo-communautaire. Au lieu de changer le monde, on préfère changer de monde. On se retrouve entre amis, dans une ambiance feutrée et une complicité douillette. Après un petit dîner bien arrosé, on quitte ensemble le réel, on décolle ensemble. (...) C'est une aventure excitante, mais on ignore les risques du voyage. Ils peuvent être gravissimes. Et d'abord, l'aliénation de la liberté: le jeune cherche à manipuler les forces occultes mais en définitive ce sont elles qui prennent le contrôle de sa vie et qui le manipulent, parfois jusqu'à la folie et la mort."
“Attention! En pénétrant dans le monde de l'occulte vous ne savez pas où vous mettez les pieds. Vous touchez à des choses qui dépassent votre degré de conscience et que vous ne pourrez pas maîtriser. Vous établissez des liens invisibles qu'il sera très difficile de rompre. Vous ne savez pas comment vous en sortirez une fois pris dans l'engrenage. Le paranormal, c'est comme un objet radioactif: le mal rayonne mais il ne se voit pas. Vous pouvez toucher cet objet avec les meilleures intentions du monde, vous serez contaminé sans rien sentir.”
“Le risque est réel pour les plus fragiles. Ceux-ci sont à la recherche d'un pouvoir, parfois d'une revanche. Il vont en fait se mettre sous la dépendance de puissances qui les dépassent. Car le piège du spiritisme est de faire entrer dans une logique de la toute-puissance: tout savoir par avance, tout maîtriser... alors que l'homme est appelé à recevoir. L'occultisme propose à l'homme de se mettre à une place qui n'est pas la sienne — et finalement de se prendre pour Dieu. Or à vouloir être tout, on risque de n'être plus rien. (...) La fascination et l'amusement des débuts font place, chez beaucoup, à l'angoisse: ‘l'esprit’ les tient par la peur et la menace.”
Halloween: radiographie d'une fête païenne
(...) De soi, ces rites qui s'imposent (pourquoi donc s'imposent-ils si vite?) dans notre culture présente ne sont pas bien méchants. Mais il faut se demander ce qu'ils pourront produire s'il arrive que l'imaginaire des futures générations n'est plus structuré que par ces seules références, dans l'oubli de la signification chrétienne de la Toussaint et de Noël. Car il faut bien voir que Halloween et le père Noël, sous des apparences bon enfant, inversent en réalité tous les signes:
avec Halloween, on imite les défunts et leurs “fantômes” reviennent chez nous pour nous faire peur et nous menacer de la mort. A la Toussaint, au contraire, nous attestons que nos défunts sont des vivants et que nous sommes promis à les rejoindre, dans la Cité de Dieu.
le père Noël est un vieillard, riche à gogo, qui vient “saturer” nos désirs et nous infantiliser. En allant à la Crèche, à l'inverse, nous trouvons un enfant, tout jeune, pauvre, qui ne nous donne rien mais nous invite à devenir responsables de son avenir ... et du nôtre.
Gilles. Ville de Québec - Canada
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Occultisme et christianisme
On a beaucoup parlé de vaudous en Haiti cela reste à prouver aussi voilà un artcle que j'ai trouvé mais je n'arrivais pas à trouver le site ou vous le faire connaitre
alors "au hasard" j'ai choisi celui là
Haiti souffre et croit.
Alors qu’un film hollywoodien annonçait la fin du monde pour 2012, la réalité a précédé cruellement la fiction. Mais les choses s’inversent. C’est un tout petit pays, comme autrefois Dieu avait choisi Israël, qui est dévasté et c’est le monde entier qui a ressenti une secousse dans son cœur. Ainsi le « cœur du monde », cœur du Messie crucifié, se situe soudain en Haïti.
Comme pour Jésus, la souffrance est trois fois intense.
D’abord, ce qui se voit le plus, tel Jésus qui a souffert dans son corps, il y a les dégâts matériels. Ce béton, orgueil de nos civilisations modernes, imposé aux populations les plus pauvres, a blessé et tué des milliers de corps. Au commencement, Dieu a modelé la terre pour créer l’homme mais on impose que l’homme s’unisse à des tonnes écrasantes de béton dans lequel il n’est plus possible d’insuffler ni un souffle humain, ni un souffle divin.
Ensuite, ce qui fait le plus mal, tel Jésus dans la souffrance humaine de l’abandon, il y a la mort de l’ami. Tous nos frères haïtiens sont touchés par la mort d’un parent, parfois très proche, ou d’un ami, et plusieurs parents, et de nombreux amis. Notre compassion est précieuse et sans doute loin de la réalité vécue dans le secret des cœurs douloureux.
Enfin, ce qui est souvent invisible, tel Jésus dans l’amour de son Père et de ses frères, il y a la foi du peuple haïtien. Comme disent les journalistes, embarrassés ou par pudeur : « La foi, c’est important pour eux ». Comment le peuple haïtien a-t-il réussi le plus grand témoignage de ce début du XXI° siècle en donnant, en plein désastre, un témoignage universel de foi presque joyeuse ?
Je suis aussi impressionné par la foi de nos frères et sœurs dominicains en Haïti. Un frère haïtien me disait, alors qu’il venait d’apprendre la perte d’un proche : « Oui, quelle douleur ! Mais c’est peut-être aussi l’occasion de reconstruire en Haïti ».
Notre programme : reconstruire en Haïti.
fr. Gilbert Narcisse OP
Prieur provincial
SOLIDARITE HAITI PROVINCE DOMINICAINE
Frère Jean-Ariel BAUZA-SALINAS OP
Secrétariat provincial,
20 RUE DES AYRES
33082 BORDEAUX
alors "au hasard" j'ai choisi celui là
Haiti souffre et croit.
Alors qu’un film hollywoodien annonçait la fin du monde pour 2012, la réalité a précédé cruellement la fiction. Mais les choses s’inversent. C’est un tout petit pays, comme autrefois Dieu avait choisi Israël, qui est dévasté et c’est le monde entier qui a ressenti une secousse dans son cœur. Ainsi le « cœur du monde », cœur du Messie crucifié, se situe soudain en Haïti.
Comme pour Jésus, la souffrance est trois fois intense.
D’abord, ce qui se voit le plus, tel Jésus qui a souffert dans son corps, il y a les dégâts matériels. Ce béton, orgueil de nos civilisations modernes, imposé aux populations les plus pauvres, a blessé et tué des milliers de corps. Au commencement, Dieu a modelé la terre pour créer l’homme mais on impose que l’homme s’unisse à des tonnes écrasantes de béton dans lequel il n’est plus possible d’insuffler ni un souffle humain, ni un souffle divin.
Ensuite, ce qui fait le plus mal, tel Jésus dans la souffrance humaine de l’abandon, il y a la mort de l’ami. Tous nos frères haïtiens sont touchés par la mort d’un parent, parfois très proche, ou d’un ami, et plusieurs parents, et de nombreux amis. Notre compassion est précieuse et sans doute loin de la réalité vécue dans le secret des cœurs douloureux.
Enfin, ce qui est souvent invisible, tel Jésus dans l’amour de son Père et de ses frères, il y a la foi du peuple haïtien. Comme disent les journalistes, embarrassés ou par pudeur : « La foi, c’est important pour eux ». Comment le peuple haïtien a-t-il réussi le plus grand témoignage de ce début du XXI° siècle en donnant, en plein désastre, un témoignage universel de foi presque joyeuse ?
Je suis aussi impressionné par la foi de nos frères et sœurs dominicains en Haïti. Un frère haïtien me disait, alors qu’il venait d’apprendre la perte d’un proche : « Oui, quelle douleur ! Mais c’est peut-être aussi l’occasion de reconstruire en Haïti ».
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Re: Occultisme et christianisme
Un exposé concernant l'occultisme par le père Verlinde :
Desiderius Ulixes- Enfant de Dieu
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