Encourager la messe "ad Orientem"
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Fortunatus
Michel-Pierre
Ayor
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Encourager la messe "ad Orientem"
Encourager l’ « ad orientem » !
On sait que la systématisation des célébrations « face au peuple » n’a ni rendu le sens de la liturgie eucharistique plus clair pour les fidèles, ni aboutit partout à des aménagements harmonieux de l’espace liturgique. Loin s’en faut. Il y a même, dans nombre d’églises, des choses assez laides auxquelles, malheureusement, les fidèles semblent à présent habitués. On sait aussi que le Pape Benoît XVI aimerait que soit remise à l’honneur, au moins de temps en temps, la messe célébrée « face à l’Orient » ou face à l’abside symbolisant l’Orient et rappelant l’attente de la parousie du Seigneur proclamée au cours de chaque Eucharistie après la consécration. Mais la « vraie » question est-elle celle de la messe « face au peuple » opposée à la messe « dos au peuple » ? Non. La « vraie » question, la seule qui vaille, est celle de la relation entre le prêtre et les fidèles comme participants associés d’une seule célébration qui soit proprement « liturgique » c’est-à-dire capable de faire naître le désir d’être en communion avec le Seigneur. C’est à ce niveau-là qu’il faut replacer la question de la position du célébrant par rapport à l’assemblée.
Disons-le tout de suite pour dissiper un malentendu : l’autel « face au peuple », tel qu’il apparait dans presque toutes les églises, n’a rien de « traditionnel » et n’a jamais été voulu par le Concile. La dernière édition du Missel romain (toujours introuvable dans sa version française !) n’en parle pas et ne décrit les rites à accomplir que dans la perspective d’une Messe célébrée « versus orientem ». Quant aux autels aux formes biscornues et aux couleurs acidulées que l’on voit aujourd’hui apparaitre dans certaines églises, ils sont proprement anti-liturgiques… en plus d’être d’une facture et d’un goût douteux qui les feront très vite passer de mode. La messe « face au peuple » est une particularité des basiliques romaines. Mais cette façon de célébrer n’a jamais été envisagée pour que le peuple soit davantage uni au célébrant ou pour que la liturgie puisse être mieux perçue par l’assemblée. La notion de « liturgie spectacle » ou de célébrant « showmaster » a toujours été étrangère à la mentalité chrétienne laquelle insistait plutôt sur l’idée de participation à une action commune (au point que, soulignons-le ici, les Luthériens eux-mêmes ont généralement conservé l’autel « versus orientem »). Si l’on voit comment se déroulent aujourd’hui la quasi totalité des messes paroissiales, on voit que dans les assemblées paroissiales, l’autel « face au peuple » conduit généralement à favoriser un schéma liturgique produisant exactement le contraire de ce à quoi on voulait aboutir immédiatement après le Concile. On souhaitait des célébrations plus « communautaire » et l’on a abouti à des liturgies où le peuple et les ministres de l’autel forment deux « communautés » séparées se faisant face et donc se confrontant, et où l’action est réservée à la « communauté cléricale » se donnant en spectacle à une assemblée obligée d’assister à un spectacle dont la médiocrité divertit, agace, entrave ou parfois même interdit la prière du cœur. En même temps qu’elle déconcentre le célébrant. Car trop souvent, il est vrai, les célébrants inconditionnels du « face au peuple » et peu formés à la liturgie - ils sont la majorité dans l’Eglise en France - sont ceux pour lesquels la célébration eucharistique est l’occasion de se mettre en scène, comme le montrent leurs attitudes à l’autel : oraisons adressées à Dieu mais dites en balayant l’assemblée du regard, gestuelle grandiloquente comme pour montrer que l’efficacité de la liturgie dépend de la conviction du célébrant, réduction de tout ce qui pourrait évoquer et souligner le caractère sacré du rite, abandon du souci de perfection au profit d’une désinvolture se voulant signe de spontanéité et donc d’authenticité… etc.
Dans ces conditions, la célébration « face au peuple » ne peut que conduire à adopter des comportements qui sont en totale contradiction avec la liturgie. Et l’on comprend d’autant mieux que Benoît XVI veuille rendre les fidèles attentifs à ce qu’ils peuvent percevoir et comprendre de la liturgie selon qu’elle est célébrée, dans certains contextes et par certains célébrants, « versus populum » ou « versus orientem ».
Pro Liturgia
http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-encourager-l-ad-orientem-104536270.html
On sait que la systématisation des célébrations « face au peuple » n’a ni rendu le sens de la liturgie eucharistique plus clair pour les fidèles, ni aboutit partout à des aménagements harmonieux de l’espace liturgique. Loin s’en faut. Il y a même, dans nombre d’églises, des choses assez laides auxquelles, malheureusement, les fidèles semblent à présent habitués. On sait aussi que le Pape Benoît XVI aimerait que soit remise à l’honneur, au moins de temps en temps, la messe célébrée « face à l’Orient » ou face à l’abside symbolisant l’Orient et rappelant l’attente de la parousie du Seigneur proclamée au cours de chaque Eucharistie après la consécration. Mais la « vraie » question est-elle celle de la messe « face au peuple » opposée à la messe « dos au peuple » ? Non. La « vraie » question, la seule qui vaille, est celle de la relation entre le prêtre et les fidèles comme participants associés d’une seule célébration qui soit proprement « liturgique » c’est-à-dire capable de faire naître le désir d’être en communion avec le Seigneur. C’est à ce niveau-là qu’il faut replacer la question de la position du célébrant par rapport à l’assemblée.
Disons-le tout de suite pour dissiper un malentendu : l’autel « face au peuple », tel qu’il apparait dans presque toutes les églises, n’a rien de « traditionnel » et n’a jamais été voulu par le Concile. La dernière édition du Missel romain (toujours introuvable dans sa version française !) n’en parle pas et ne décrit les rites à accomplir que dans la perspective d’une Messe célébrée « versus orientem ». Quant aux autels aux formes biscornues et aux couleurs acidulées que l’on voit aujourd’hui apparaitre dans certaines églises, ils sont proprement anti-liturgiques… en plus d’être d’une facture et d’un goût douteux qui les feront très vite passer de mode. La messe « face au peuple » est une particularité des basiliques romaines. Mais cette façon de célébrer n’a jamais été envisagée pour que le peuple soit davantage uni au célébrant ou pour que la liturgie puisse être mieux perçue par l’assemblée. La notion de « liturgie spectacle » ou de célébrant « showmaster » a toujours été étrangère à la mentalité chrétienne laquelle insistait plutôt sur l’idée de participation à une action commune (au point que, soulignons-le ici, les Luthériens eux-mêmes ont généralement conservé l’autel « versus orientem »). Si l’on voit comment se déroulent aujourd’hui la quasi totalité des messes paroissiales, on voit que dans les assemblées paroissiales, l’autel « face au peuple » conduit généralement à favoriser un schéma liturgique produisant exactement le contraire de ce à quoi on voulait aboutir immédiatement après le Concile. On souhaitait des célébrations plus « communautaire » et l’on a abouti à des liturgies où le peuple et les ministres de l’autel forment deux « communautés » séparées se faisant face et donc se confrontant, et où l’action est réservée à la « communauté cléricale » se donnant en spectacle à une assemblée obligée d’assister à un spectacle dont la médiocrité divertit, agace, entrave ou parfois même interdit la prière du cœur. En même temps qu’elle déconcentre le célébrant. Car trop souvent, il est vrai, les célébrants inconditionnels du « face au peuple » et peu formés à la liturgie - ils sont la majorité dans l’Eglise en France - sont ceux pour lesquels la célébration eucharistique est l’occasion de se mettre en scène, comme le montrent leurs attitudes à l’autel : oraisons adressées à Dieu mais dites en balayant l’assemblée du regard, gestuelle grandiloquente comme pour montrer que l’efficacité de la liturgie dépend de la conviction du célébrant, réduction de tout ce qui pourrait évoquer et souligner le caractère sacré du rite, abandon du souci de perfection au profit d’une désinvolture se voulant signe de spontanéité et donc d’authenticité… etc.
Dans ces conditions, la célébration « face au peuple » ne peut que conduire à adopter des comportements qui sont en totale contradiction avec la liturgie. Et l’on comprend d’autant mieux que Benoît XVI veuille rendre les fidèles attentifs à ce qu’ils peuvent percevoir et comprendre de la liturgie selon qu’elle est célébrée, dans certains contextes et par certains célébrants, « versus populum » ou « versus orientem ».
Pro Liturgia
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Invité- Invité
Re: Encourager la messe "ad Orientem"
Le prêtre n’est pas obligé de célébrer la Messe « versus populum »
D’après le professeur Feulner, professeur de théologie à Vienne, tout prêtre peut célébrer la messe en se tenant devant l’autel et « face à Dieu ». Lors d’une interview pour le journal « Der Sonntag », il a précisé que « dans aucun document du concile Vatican II, et surtout pas dans la Constitution sur la liturgie Sacrosanctum Concilium (1963), il n’est écrit que le prêtre doive célébrer versus populum, c’est-à-dire en faisant face au peuple ». Le professeur Feulner explique que « le document de référence en ce qui concerne les changements à opérer après le concile Vatican II est l’Instruction Inter Oecumenici (1964). » On lit dans ce texte que l’autel devrait, dans la mesure du possible, être placé à distance du mur du fond du chœur, de telle façon que l’on puisse facilement en faire le tour et célébrer face au peuple. Cette directive, qui était au départ plus un conseil qu’une obligation, a pourtant rapidement conduit à ce que presque partout dans les églises catholiques on a vu fleurir ces autels ramenés au plus près des fidèles dont on a fait, comme le dit Feulner, « la conquête la plus visible » du Concile - bien que cette disposition de l’autel ait eu cours, par endroits, dès avant le Concile -. Le professeur Feulner rappelle cependant que la Congrégation pour le Culte divin avait dans le même temps précisé qu’il n’y avait aucune obligation à célébrer la messe face au peuple. Il cite même plusieurs rubriques du missel actuel qui supposent, de façon plus ou moins explicite, que la célébration versus Dominum est la règle. Par exemple lorsqu’on lit la rubrique avant l’Orate fratres : « puis debout au milieu de l’autel, tourné vers le peuple, il (le prêtre) dit... » . De même pour le geste de paix, ou au moment de présenter l’hostie aux fidèles ; et au contraire lorsque le prêtre s’apprête à communier on lit : « tourné vers l’autel... ». Lorsqu’on l’interroge sur les raisons qui font que la plupart du temps le prêtre fait aujourd’hui face à l’assemblée des fidèles, le Prof. Feulner répond que cela découle de l’insistance sur l’Eucharistie vue comme un repas, et sur l’invitation faite par le Concile à une « participation active » au déroulement de la célébration. Et il poursuit : « Ce faisant, on oublie toutefois qu’on ne peut opposer dans l’Eucharistie l’aspect repas et l’aspect sacrificiel, que ces notions ne s’excluent pas mutuellement. Tout au contraire, il faut comprendre que le Sacrifice eucharistique s’accomplit partiellement sous la forme d’un repas. »
Le théologien viennois nous renvoie alors à la dimension cosmique de la liturgie, et à l’orientation de la prière (ad orientem) : « L’Orient est le symbole du Ressuscité au matin de Pâques, de Celui qui est monté aux Cieux, du Christ qui reviendra à la fin des temps (Mt 24, 27 ; Ap 7, 2) ». A la question de savoir si le prêtre a le droit de célébrer en tournant le dos aux fidèles dans le cas où il existe un autel face au peuple, Feulner répond que les deux façons de célébrer sont justifiées : « D’après les règles liturgiques en vigueur actuellement, tout prêtre peut décider de se placer, à partir de l’Offertoire, devant l’autel, même s’il est détaché du mur, et de célébrer versus Dominum, c’est-à-dire orienté de la même façon que la communauté, ce qui correspond à une ancienne tradition chrétienne
datant de l’Antiquité. »
http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-le-pretre-n-est-pas-oblige-de-celebrer-la-messe-versus-populum-le-pretre-n-est-pas-oblige-de-cele-99223424.html
D’après le professeur Feulner, professeur de théologie à Vienne, tout prêtre peut célébrer la messe en se tenant devant l’autel et « face à Dieu ». Lors d’une interview pour le journal « Der Sonntag », il a précisé que « dans aucun document du concile Vatican II, et surtout pas dans la Constitution sur la liturgie Sacrosanctum Concilium (1963), il n’est écrit que le prêtre doive célébrer versus populum, c’est-à-dire en faisant face au peuple ». Le professeur Feulner explique que « le document de référence en ce qui concerne les changements à opérer après le concile Vatican II est l’Instruction Inter Oecumenici (1964). » On lit dans ce texte que l’autel devrait, dans la mesure du possible, être placé à distance du mur du fond du chœur, de telle façon que l’on puisse facilement en faire le tour et célébrer face au peuple. Cette directive, qui était au départ plus un conseil qu’une obligation, a pourtant rapidement conduit à ce que presque partout dans les églises catholiques on a vu fleurir ces autels ramenés au plus près des fidèles dont on a fait, comme le dit Feulner, « la conquête la plus visible » du Concile - bien que cette disposition de l’autel ait eu cours, par endroits, dès avant le Concile -. Le professeur Feulner rappelle cependant que la Congrégation pour le Culte divin avait dans le même temps précisé qu’il n’y avait aucune obligation à célébrer la messe face au peuple. Il cite même plusieurs rubriques du missel actuel qui supposent, de façon plus ou moins explicite, que la célébration versus Dominum est la règle. Par exemple lorsqu’on lit la rubrique avant l’Orate fratres : « puis debout au milieu de l’autel, tourné vers le peuple, il (le prêtre) dit... » . De même pour le geste de paix, ou au moment de présenter l’hostie aux fidèles ; et au contraire lorsque le prêtre s’apprête à communier on lit : « tourné vers l’autel... ». Lorsqu’on l’interroge sur les raisons qui font que la plupart du temps le prêtre fait aujourd’hui face à l’assemblée des fidèles, le Prof. Feulner répond que cela découle de l’insistance sur l’Eucharistie vue comme un repas, et sur l’invitation faite par le Concile à une « participation active » au déroulement de la célébration. Et il poursuit : « Ce faisant, on oublie toutefois qu’on ne peut opposer dans l’Eucharistie l’aspect repas et l’aspect sacrificiel, que ces notions ne s’excluent pas mutuellement. Tout au contraire, il faut comprendre que le Sacrifice eucharistique s’accomplit partiellement sous la forme d’un repas. »
Le théologien viennois nous renvoie alors à la dimension cosmique de la liturgie, et à l’orientation de la prière (ad orientem) : « L’Orient est le symbole du Ressuscité au matin de Pâques, de Celui qui est monté aux Cieux, du Christ qui reviendra à la fin des temps (Mt 24, 27 ; Ap 7, 2) ». A la question de savoir si le prêtre a le droit de célébrer en tournant le dos aux fidèles dans le cas où il existe un autel face au peuple, Feulner répond que les deux façons de célébrer sont justifiées : « D’après les règles liturgiques en vigueur actuellement, tout prêtre peut décider de se placer, à partir de l’Offertoire, devant l’autel, même s’il est détaché du mur, et de célébrer versus Dominum, c’est-à-dire orienté de la même façon que la communauté, ce qui correspond à une ancienne tradition chrétienne
datant de l’Antiquité. »
http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-le-pretre-n-est-pas-oblige-de-celebrer-la-messe-versus-populum-le-pretre-n-est-pas-oblige-de-cele-99223424.html
Invité- Invité
Re: Encourager la messe "ad Orientem"
Très intéressant ces précisions ! Merci beaucoup.
Ayor- Avec l'Archange Saint Michel
- Messages : 189
Inscription : 20/02/2013
Re: Encourager la messe "ad Orientem"
Historiquement, c'est justement quand on a généralisé l'autel face au peuple que la pratique religieuse s'est effondrée !...
Les promoteurs de cette absurdité ont voulu que les fidèles voient ce qui se faisait sur l'autel : or il n'y a strictement rien à voir !...
Et comme le prêtre, au lieu d'être tourné dans le même sens que les fidèles, c'est à dire vers Dieu, était tourné vers eux, immédiatement et intuitivement les fidèles ont eu l'impression que les paroles du célébrant s'adressaient à eux. Qu'il jouait une espèce de représentation théâtrale, qu'ils avaient déjà vue un certain nombre de fois, et qui était de ce fait totalement inintéressante, obligeant le célébrant à toujours plus de contorsions et d'effets de manches pour essayer de donner du relief.
Un prêtre m'avait dit qu'il était absurde que le prêtre s'adresse aux fidèles en leur tournant le dos : ce qui montre à quel point cette erreur s'est répandue : car le prêtre en effet s'adresse à Dieu, sauf pour quelques petites choses comme l'Orate Fratres (Prions ensemble...). Il s'adresse à Dieu : "Père infiniment bon, Toi qui..." "Ton Fils... Il prit le pain et TE rendant grâce..."
Vidée de la présence intuitive de Dieu, la messe n'a plus beaucoup d'intérêt.
Le visage du prêtre devient un écran entre le fidèle et Dieu.
Les promoteurs de cette absurdité ont voulu que les fidèles voient ce qui se faisait sur l'autel : or il n'y a strictement rien à voir !...
Et comme le prêtre, au lieu d'être tourné dans le même sens que les fidèles, c'est à dire vers Dieu, était tourné vers eux, immédiatement et intuitivement les fidèles ont eu l'impression que les paroles du célébrant s'adressaient à eux. Qu'il jouait une espèce de représentation théâtrale, qu'ils avaient déjà vue un certain nombre de fois, et qui était de ce fait totalement inintéressante, obligeant le célébrant à toujours plus de contorsions et d'effets de manches pour essayer de donner du relief.
Un prêtre m'avait dit qu'il était absurde que le prêtre s'adresse aux fidèles en leur tournant le dos : ce qui montre à quel point cette erreur s'est répandue : car le prêtre en effet s'adresse à Dieu, sauf pour quelques petites choses comme l'Orate Fratres (Prions ensemble...). Il s'adresse à Dieu : "Père infiniment bon, Toi qui..." "Ton Fils... Il prit le pain et TE rendant grâce..."
Vidée de la présence intuitive de Dieu, la messe n'a plus beaucoup d'intérêt.
Le visage du prêtre devient un écran entre le fidèle et Dieu.
Michel-Pierre- J'adore l'Eucharistie
- Messages : 251
Localisation : France
Inscription : 17/03/2013
Re: Encourager la messe "ad Orientem"
Merci Ayor et Michel-Pierre de faire écho à ces bons articles de Pro Liturgia.
Blog que je vous recommande : http://www.proliturgia.org/
Personnellement, avant de comprendre ces vérités intellectuellement je les ai expérimentées pendant tellement d'années à cause de tellement d'entorses aux rituels d'une liturgie même ordinaire.
La participation abusive de laïcs pour la distribution de la communion et/ou du portage de la communion aux malades, de l'introduction d'enfants catéchisés pour le rite pénitentiel ou le défilé de panneaux diverses participent au déclin de la fréquentation des fidèles à nos messes dominicales.
Si nous savions l'importance capitale d'une messe, nous ne laisserions pas faire n'importe quoi.
Nous autres laïcs avons le devoir de demander le respect des règles liturgiques les plus élémentaires.
A bientôt,
pt x
Blog que je vous recommande : http://www.proliturgia.org/
Personnellement, avant de comprendre ces vérités intellectuellement je les ai expérimentées pendant tellement d'années à cause de tellement d'entorses aux rituels d'une liturgie même ordinaire.
La participation abusive de laïcs pour la distribution de la communion et/ou du portage de la communion aux malades, de l'introduction d'enfants catéchisés pour le rite pénitentiel ou le défilé de panneaux diverses participent au déclin de la fréquentation des fidèles à nos messes dominicales.
Si nous savions l'importance capitale d'une messe, nous ne laisserions pas faire n'importe quoi.
Nous autres laïcs avons le devoir de demander le respect des règles liturgiques les plus élémentaires.
A bientôt,
pt x
Invité- Invité
Re: Encourager la messe "ad Orientem"
L'absurdité de la Messe "orienté vers l'occident" est bien une particularité du nouveau rite romain. Pas seulement on ne trouve pas ça chez les protestants ou chez les orthodoxes, mais non plus chez le mahométans ou chez les juifs. Non plus aux adeptes de Bouddha ou d'autres idoles. C'est vraiment une nouveauté de faire tourner l'autel.
Fortunatus- Hosanna au plus haut des cieux!
- Messages : 499
Inscription : 18/05/2013
Re: Encourager la messe "ad Orientem"
Un pasteur doit précéder son troupeau pour l'entraîner vers Dieu.
Pour moi, c'est devenu une évidence; laissons du temps au temps pour que beaucoup de nos frères et soeurs découvrent cette vérité avec l'intelligence de leur coeur.
Si vous lisez bien le 2e article, vous pouvez comprendre que rien n’empêcherait le prêtre, qui le voudrait bien, de célébrer ad orientem en français; ceci mériterait grandement d'être mis en oeuvre.
J'en rêve et même, je l'espère !
pt x
Pour moi, c'est devenu une évidence; laissons du temps au temps pour que beaucoup de nos frères et soeurs découvrent cette vérité avec l'intelligence de leur coeur.
Si vous lisez bien le 2e article, vous pouvez comprendre que rien n’empêcherait le prêtre, qui le voudrait bien, de célébrer ad orientem en français; ceci mériterait grandement d'être mis en oeuvre.
J'en rêve et même, je l'espère !
pt x
Invité- Invité
Re: Encourager la messe "ad Orientem"
S'il fallait célébrer la messe face à l'Orient,il faudrait déménager les autels de toutes les Eglises et chapelles!
Les fidèles se retrouveraient d'un côté ou de l'autre selon l'orientation de l'Eglise.
Une belle pagaille!
Les fidèles se retrouveraient d'un côté ou de l'autre selon l'orientation de l'Eglise.
Une belle pagaille!
pax et bonum- Avec les anges
- Messages : 7708
Localisation : france-sud-est
Inscription : 10/03/2007
Re: Encourager la messe "ad Orientem"
@ Pax et bonum : La notion d'orient avait un sens dans l'antiquité, et de fait les églises étaient alors "orientées" (le soleil levant étant le symbole du retour du Christ). Dans la présente discussion, l'expression "face à l'orient" est prise dans un sens d'analogie, pour dire face à Dieu (ou dos au peuple).
Aujourd'hui, prier en direction de l'orient n'évoquerait rien aux gens d'aujourd'hui. Non seulement ils ne savent plus de quel côté le soleil se lève, mais si par miracle ils savent que "orient" signifie "lever du soleil", en immense majorité ils seraient totalement incapables, en ville, de dire où se situe l'est ou le nord !...
Aujourd'hui, prier en direction de l'orient n'évoquerait rien aux gens d'aujourd'hui. Non seulement ils ne savent plus de quel côté le soleil se lève, mais si par miracle ils savent que "orient" signifie "lever du soleil", en immense majorité ils seraient totalement incapables, en ville, de dire où se situe l'est ou le nord !...
Michel-Pierre- J'adore l'Eucharistie
- Messages : 251
Localisation : France
Inscription : 17/03/2013
Re: Encourager la messe "ad Orientem"
Bonjour Pax et Bonum,
Etes-vous déjà allé à la basilique St Pierre de ROME ?
Si oui, avez vous observé comment les prêtres qui accompagnent les pèlerins célèbrent-ils ?
Sans parler des messes dominicales, on pourrait facilement demander la célébration de messes en semaine qui soient ad orientem dans les chapelles latérales de nos églises qui ont conservé des autels qui permettent cette possibilité.
Dès que vous en aurez la possibilité, participez donc à une messe extraordinaire et donnez-nous votre impression.
J'en serai heureux.
Bien à vous,
pt x
Etes-vous déjà allé à la basilique St Pierre de ROME ?
Si oui, avez vous observé comment les prêtres qui accompagnent les pèlerins célèbrent-ils ?
Sans parler des messes dominicales, on pourrait facilement demander la célébration de messes en semaine qui soient ad orientem dans les chapelles latérales de nos églises qui ont conservé des autels qui permettent cette possibilité.
Dès que vous en aurez la possibilité, participez donc à une messe extraordinaire et donnez-nous votre impression.
J'en serai heureux.
Bien à vous,
pt x
Invité- Invité
Re: Encourager la messe "ad Orientem"
Vidéoformation NDC n°26 : Pourquoi aimer la messe traditionnelle ?
Entretien avec l'Abbé Benoît Paul-Joseph,de la Fraternité Sacerdotale Saint Pierre. Une vidéoformation proposée par Notre Dame de chrétienté www.nd-chretiente.com
Invité- Invité
Re: Encourager la messe "ad Orientem"
OK.Messe orientée signifie l'ancien rite.
Je n'ai pas été à Rome,mais j'ai assisté à des messes en rite St Pie V.
J'aime beaucoup les chants grégoriens et la messe des anges avec le credo III.
Par contre je désapprouve le refus des traditionalistes du Catéchisme de l'Eglise Catholique édition 1992 qui est un chef d'oeuvre de foi et de spiritualité.
Je n'ai pas été à Rome,mais j'ai assisté à des messes en rite St Pie V.
J'aime beaucoup les chants grégoriens et la messe des anges avec le credo III.
Par contre je désapprouve le refus des traditionalistes du Catéchisme de l'Eglise Catholique édition 1992 qui est un chef d'oeuvre de foi et de spiritualité.
pax et bonum- Avec les anges
- Messages : 7708
Localisation : france-sud-est
Inscription : 10/03/2007
Re: Encourager la messe "ad Orientem"
Gregorian chant notation from the Liber Usualis (1961), pp. 68-70. Latin lyrics sung by the Benedictine Monks the Abbey at Ganagobie.
Pour vous Pax et Bonum,
Votre pseudo affirmant votre attachement à la langue latine !
Invité- Invité
Re: Encourager la messe "ad Orientem"
@petit-croisé
Beaucoup aimée la vidéo que vous avez mise sur ce fil. Le prêtre expliquant bien le caractère sacrificiel de la messe et le respect que l'on doit avoir envers la Sainte Eucharistie en ayant conscience de la présence réelle de Notre Seigneur, respect appréhendé aisément par la gestuelle et les nombreux signes liturgiques, montrés dans ce reportage.
Vraiment intéressant
Beaucoup aimée la vidéo que vous avez mise sur ce fil. Le prêtre expliquant bien le caractère sacrificiel de la messe et le respect que l'on doit avoir envers la Sainte Eucharistie en ayant conscience de la présence réelle de Notre Seigneur, respect appréhendé aisément par la gestuelle et les nombreux signes liturgiques, montrés dans ce reportage.
Vraiment intéressant
carine- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4319
Localisation : France
Inscription : 28/10/2009
Re: Encourager la messe "ad Orientem"
Vidéo-témoignages : La richesse de la messe traditionnelle
Par webmaster NDC le jeudi 07 janvier 2016 - Vidéoformation
Chers amis pèlerins,
Le pèlerinage de Pentecôte organisé par Notre Dame de Chrétienté constitue le plus grand lieu de rassemblement et de sanctification des fidèles attachés au rit traditionnel de la Messe.
Aussi Notre Dame de Chrétienté a interrogé 10 prêtres ou religieux célébrant la messe traditionnelle pour leur poser la même question suivante : « Vous célébrez la Sainte Messe tous les jours.
Quelle est la disposition, la parole ou le geste qui vous marque le plus personnellement? »
La densité et la diversité de leurs réponses attestent de la richesse de la messe traditionnelle.
Par webmaster NDC le jeudi 07 janvier 2016 - Vidéoformation
Chers amis pèlerins,
Le pèlerinage de Pentecôte organisé par Notre Dame de Chrétienté constitue le plus grand lieu de rassemblement et de sanctification des fidèles attachés au rit traditionnel de la Messe.
Aussi Notre Dame de Chrétienté a interrogé 10 prêtres ou religieux célébrant la messe traditionnelle pour leur poser la même question suivante : « Vous célébrez la Sainte Messe tous les jours.
Quelle est la disposition, la parole ou le geste qui vous marque le plus personnellement? »
La densité et la diversité de leurs réponses attestent de la richesse de la messe traditionnelle.
Invité- Invité
Re: Encourager la messe "ad Orientem"
merci pour cette belle vidéo, et de voir ces prêtres qui ont le Feu pour la Sainte Messe !
Invité- Invité
Re: Encourager la messe "ad Orientem"
Beaux témoignages.
Henryk- Hosanna au plus haut des cieux!
- Messages : 451
Localisation : Velay
Inscription : 03/06/2014
Re: Encourager la messe "ad Orientem"
petit-croisé a écrit:Un pasteur doit précéder son troupeau pour l'entraîner vers Dieu.
Pour moi, c'est devenu une évidence; laissons du temps au temps pour que beaucoup de nos frères et soeurs découvrent cette vérité avec l'intelligence de leur coeur.
Si vous lisez bien le 2e article, vous pouvez comprendre que rien n’empêcherait le prêtre, qui le voudrait bien, de célébrer ad orientem en français; ceci mériterait grandement d'être mis en oeuvre.
J'en rêve et même, je l'espère !
pt x
Ad Orientem en Français et bien moi aussi j'en rêve...
Invité- Invité
Re: Encourager la messe "ad Orientem"
Merci pour ces vidéos,je trouve tellement la Sainte Messe belle et quel recueillement.
fleur- Va recevoir Jésus Christ
- Messages : 43
Inscription : 12/01/2006
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