Le Pape Benoit XVI a aboli les limbes en 2007...
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Forum catholique LE PEUPLE DE LA PAIX :: Spiritualité, théologie :: LE PARADIS, LES ANGES, LE PURGATOIRE, L'ENFER
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Le Pape Benoit XVI a aboli les limbes en 2007...
AFP
Édition du samedi 21 et du dimanche 22 avril 2007
Mots clés : baptême, limbes, Enfant, Religion, Vatican (pays)
Cité du Vatican -- Les théologiens du Vatican sont convenus après des mois de travaux que les limbes n'existent pas et que les petits enfants morts sans baptême vont directement au paradis, mettant fin à une tradition multiséculaire qui a tourmenté des générations de mères.
Dans un document adopté avec l'accord du pape Benoît XVI, la commission théologique internationale du Vatican a conclu qu'il existe «des bases théologiques et liturgiques sérieuses pour espérer que, lorsqu'ils meurent, les bébés non baptisés sont sauvés». L'idée des limbes reflète «une vision trop restrictive du salut», ont-ils tranché.
Cet avis autorisé prend le contre-pied de plusieurs siècles de croyance sur l'existence des limbes («bordure» en latin), un lieu situé entre l'enfer et le paradis où avaient été relégués les bébés morts non baptisés.
Le document de la commission, dont quelques extraits en anglais ont été publiés samedi sur le site de l'agence américaine Catholic News Service (CNS), n'a pas encore été diffusé in extenso par le Vatican, mais il est prêt depuis plusieurs semaines, a précisé à l'AFP un de ses membres, l'archevêque de Dijon (France) Roland Minnerath.
Dieu est miséricordieux et «veut que tous les enfants soient sauvés», ont estimé les théologiens, réunis sous la présidence du préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, l'Américain William John Levada.
Ils ont cependant souligné que leur avis se fonde «sur une pieuse espérance» plus que sur «une certitude avérée».
En 1984, le cardinal Joseph Ratzinger, devenu pape Benoît XVI, s'était déjà déclaré partisan «à titre personnel» de l'abandon de «l'hypothèse» de l'existence des limbes.
Celle-ci s'est ébauchée au Ve siècle, quand saint Augustin avait tenté de répondre à la quadrature du cercle: puisque l'âme des petits enfants décédés sans baptême n'a pas été lavée du péché originel, ils ne peuvent accéder au paradis. Mais comme ils n'ont encore rien fait de mal, ils n'ont pas leur place en enfer.
Les limbes sont définies au XIIIe siècle, sans emporter l'adhésion de tous, et particulièrement des mères désespérées de perdre un enfant en bas âge sans avoir le réconfort de le savoir au paradis.
Malgré le recul de la mortalité infantile, le sujet reste d'une actualité brûlante pour l'Église catholique, confrontée à la pratique de l'avortement et à la baisse constante du nombre de baptêmes d'enfants. La commission théologique internationale s'était saisie du dossier dans son programme de travail des années 2004-05.
Gilles. Ville de Québec - Canada
Édition du samedi 21 et du dimanche 22 avril 2007
Mots clés : baptême, limbes, Enfant, Religion, Vatican (pays)
Cité du Vatican -- Les théologiens du Vatican sont convenus après des mois de travaux que les limbes n'existent pas et que les petits enfants morts sans baptême vont directement au paradis, mettant fin à une tradition multiséculaire qui a tourmenté des générations de mères.
Dans un document adopté avec l'accord du pape Benoît XVI, la commission théologique internationale du Vatican a conclu qu'il existe «des bases théologiques et liturgiques sérieuses pour espérer que, lorsqu'ils meurent, les bébés non baptisés sont sauvés». L'idée des limbes reflète «une vision trop restrictive du salut», ont-ils tranché.
Cet avis autorisé prend le contre-pied de plusieurs siècles de croyance sur l'existence des limbes («bordure» en latin), un lieu situé entre l'enfer et le paradis où avaient été relégués les bébés morts non baptisés.
Le document de la commission, dont quelques extraits en anglais ont été publiés samedi sur le site de l'agence américaine Catholic News Service (CNS), n'a pas encore été diffusé in extenso par le Vatican, mais il est prêt depuis plusieurs semaines, a précisé à l'AFP un de ses membres, l'archevêque de Dijon (France) Roland Minnerath.
Dieu est miséricordieux et «veut que tous les enfants soient sauvés», ont estimé les théologiens, réunis sous la présidence du préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, l'Américain William John Levada.
Ils ont cependant souligné que leur avis se fonde «sur une pieuse espérance» plus que sur «une certitude avérée».
En 1984, le cardinal Joseph Ratzinger, devenu pape Benoît XVI, s'était déjà déclaré partisan «à titre personnel» de l'abandon de «l'hypothèse» de l'existence des limbes.
Celle-ci s'est ébauchée au Ve siècle, quand saint Augustin avait tenté de répondre à la quadrature du cercle: puisque l'âme des petits enfants décédés sans baptême n'a pas été lavée du péché originel, ils ne peuvent accéder au paradis. Mais comme ils n'ont encore rien fait de mal, ils n'ont pas leur place en enfer.
Les limbes sont définies au XIIIe siècle, sans emporter l'adhésion de tous, et particulièrement des mères désespérées de perdre un enfant en bas âge sans avoir le réconfort de le savoir au paradis.
Malgré le recul de la mortalité infantile, le sujet reste d'une actualité brûlante pour l'Église catholique, confrontée à la pratique de l'avortement et à la baisse constante du nombre de baptêmes d'enfants. La commission théologique internationale s'était saisie du dossier dans son programme de travail des années 2004-05.
Gilles. Ville de Québec - Canada
Dernière édition par Gilles le Mar 9 Oct 2012 - 15:50, édité 1 fois
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Le Pape Benoit XVI a aboli les limbes en 2007...
En qui concerne le Purgatoire, je ne pense pas que l'Église de Rome abolira celui-ci!
Gilles. Ville de Québec - Canada
Gilles. Ville de Québec - Canada
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Le Pape Benoit XVI a aboli les limbes en 2007...
Cher Gilles,
En fait, je ne pense pas que ce soit le Pape qui ait aboli les limbes mais le Christ par l'effet de Sa Rédemption.
Aucun danger non plus que l'Eglise abolisse le purgatoire puisque cela aura lieu à la Fin du Monde à l'occasion du Retour du Christ quand il séparera définitivement le bon grain de l'ivraie: il n'y aura à ce moment là plus que le Ciel et l'enfer...
Bien cordialement en Jésus et Marie
Philippe-Antoine
En fait, je ne pense pas que ce soit le Pape qui ait aboli les limbes mais le Christ par l'effet de Sa Rédemption.
Aucun danger non plus que l'Eglise abolisse le purgatoire puisque cela aura lieu à la Fin du Monde à l'occasion du Retour du Christ quand il séparera définitivement le bon grain de l'ivraie: il n'y aura à ce moment là plus que le Ciel et l'enfer...
Bien cordialement en Jésus et Marie
Philippe-Antoine
Philippe-Antoine- Avec les anges
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Re: Le Pape Benoit XVI a aboli les limbes en 2007...
Une réfutation catholique
http://www.laportelatine.org/communication/audiotheque/sermons2007/delarocquelimbes070503.mp3
http://www.laportelatine.org/communication/audiotheque/sermons2007/delarocquelimbes070503.mp3
marcel68- Débutant
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Re: Le Pape Benoit XVI a aboli les limbes en 2007...
Le Vatican abolit les limbes
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Mots clés : baptême, limbes, Enfant, Religion, Vatican (pays)
Cité du Vatican -- Les théologiens du Vatican sont convenus après des mois de travaux que les limbes n'existent pas et que les petits enfants morts sans baptême vont directement au paradis, mettant fin à une tradition multiséculaire qui a tourmenté des générations de mères.
Dans un document adopté avec l'accord du pape Benoît XVI, la commission théologique internationale du Vatican a conclu qu'il existe «des bases théologiques et liturgiques sérieuses pour espérer que, lorsqu'ils meurent, les bébés non baptisés sont sauvés». L'idée des limbes reflète «une vision trop restrictive du salut», ont-ils tranché.
Cet avis autorisé prend le contre-pied de plusieurs siècles de croyance sur l'existence des limbes («bordure» en latin), un lieu situé entre l'enfer et le paradis où avaient été relégués les bébés morts non baptisés.
Le document de la commission, dont quelques extraits en anglais ont été publiés samedi sur le site de l'agence américaine Catholic News Service (CNS), n'a pas encore été diffusé in extenso par le Vatican, mais il est prêt depuis plusieurs semaines, a précisé à l'AFP un de ses membres, l'archevêque de Dijon (France) Roland Minnerath.
Dieu est miséricordieux et «veut que tous les enfants soient sauvés», ont estimé les théologiens, réunis sous la présidence du préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, l'Américain William John Levada.
Ils ont cependant souligné que leur avis se fonde «sur une pieuse espérance» plus que sur «une certitude avérée».
En 1984, le cardinal Joseph Ratzinger, devenu pape Benoît XVI, s'était déjà déclaré partisan «à titre personnel» de l'abandon de «l'hypothèse» de l'existence des limbes.
Celle-ci s'est ébauchée au Ve siècle, quand saint Augustin avait tenté de répondre à la quadrature du cercle: puisque l'âme des petits enfants décédés sans baptême n'a pas été lavée du péché originel, ils ne peuvent accéder au paradis. Mais comme ils n'ont encore rien fait de mal, ils n'ont pas leur place en enfer.
Les limbes sont définies au XIIIe siècle, sans emporter l'adhésion de tous, et particulièrement des mères désespérées de perdre un enfant en bas âge sans avoir le réconfort de le savoir au paradis.
Malgré le recul de la mortalité infantile, le sujet reste d'une actualité brûlante pour l'Église catholique, confrontée à la pratique de l'avortement et à la baisse constante du nombre de baptêmes d'enfants. La commission théologique internationale s'était saisie du dossier dans son programme de travail des années 2004-05.
SOURCE: www.ledevoir.com/2007/04/21/140395.html
Gilles. Ville de Québec - Canada
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Le Pape Benoit XVI a aboli les limbes en 2007...
Abolir les limbes, est une attaque contre le coeur de l'Eglise qui est le Péché Originel.
Mais la commission théologique internationale du Vatican n'a aucun pouvoir.
Vous croyez être catholique parce que vous obéissiez au pape, non , pour l'être il faut que vous obéissiez aux Papes, aux saintes écritures et à la tradition qui est l'expression de la providence qui nous gouverne DIEU.
Mais la commission théologique internationale du Vatican n'a aucun pouvoir.
Vous croyez être catholique parce que vous obéissiez au pape, non , pour l'être il faut que vous obéissiez aux Papes, aux saintes écritures et à la tradition qui est l'expression de la providence qui nous gouverne DIEU.
fatima- Près de Jésus Christ
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Inscription : 20/08/2008
Re: Le Pape Benoit XVI a aboli les limbes en 2007...
RÉPONSE À "FATIMA"...
JE VOUS PRIERAIS DE RESPECTER LE PAPE ACTUEL BENOIT XVI; JE VOIS DANS VOS PROPOS UN ANTI-CATHOLICISME D'APRÈS VATICAN II...
VOUS ÊTES SÉDÉVACANTISTE???
LIRE LE TEXTE SUIVANT...
Faut-il vraiment obéir au Pape ?
Le Pape a été investi par Jésus Christ pour être un bon pasteur. C’est pourquoi il ne faut pas voir l’obéissance au Pape comme une soumission terrible mais comme un don que nous fait le Seigneur.
Il y a quelques années, un célèbre quotidien titrait - avec une certaine dose d’hypocrisie - à propos de la visite de Jean-Paul II : « On aime le musicien, mais pas sa musique ». Beaucoup de catholiques pensent que la foi dans Jésus Christ peut être dissociée de l’obéissance au Pape. Et pourtant, l’Eglise nous enseigne que « l’essence du catholicisme consiste dans la soumission de l’intelligence à l’enseignement du Christ transmis par l’Eglise, et dans la soumission de la volonté à l’autorité du Christ exercée par l’Eglise ». (Bienheureux Colomba Marmion)
On pourrait dire que tout l’Evangile conduit naturellement à faire de la confiance et apr la même de l’obéissance la valeur maîtresse du christianisme, source d’unité, de cohésion et de sainteté. Cette valeur est au cœur du message du Christ et constitue l’essence de sa doctrine : ce n’est pas en fonction de notre degré de connaissances que nous seront sauvés, mais de notre foi, c’est-à-dire de notre abandon plein de confiance et d’amour, à la volonté du Seigneur. C’est cela même que Jésus récompense quand il fait marcher Pierre avec lui sur les eaux : un pas en avant qui aurait pu lui coûter la vie, mais qui était nourrit par un acte que l’on appelle justement : « l’obéissance de la foi ».
Toute la vie du Christ est un témoignage d’obéissance (Enfant, il est soumis à ses parents ; adulte, il accomplit les lois, respecte les autorités légitimes et fait de la Volonté de Dieu sa "nourriture".) Cette obéissance est le moyen choisi par Dieu et accepté par Jésus, pour sauver le monde et lui rendre l’héritage des cieux ; et nous allons à Dieu en unissant notre obéissance à celle du Christ Jésus, devenu notre tête et notre chef. Toutes les misères d’Adam sont tombées sur nous parce que nous avons été solidaires de son péché ; nous avons part à toutes les bénédictions qui débordent de l’âme du Christ quand nous participons à son obéissance.
Le Christ nous a quittés pour remonter au ciel. Qu’a-t-il fait pour que nous puissions le reconnaître comme chef ? Il a donné ses pouvoirs à l’Eglise : « Toute puissance m’a été donnée par mon Père ; allez donc, en vertu de cette puissance que je vous délègue, enseignez à toutes les nations à garder mes commandements. (Mt 28,18) Car qui vous écoute m’écoute ; celui qui vous méprise me méprise. » L’Eglise est investie de l’autorité de Jésus-Christ ; elle parle et commande au nom du Seigneur.
De l’autre côté, on voit Jésus multiplier les recommandations à Pierre : il l’exhorte à être le plus petit des disciples, à considérer sa tâche comme un service, à ne jamais abuser de son autorité comme les pharisiens, à veiller comme un pasteur sur son troupeau ... et enfin à être persévérant jusqu’au bout. En échange, Jésus lui fait une promesse mystérieuse : « Pierre, tu es Pierre et sur cette Pierre je bâtirai mon Eglise et les portes de l’enfer ne prévaudront pas sur elle. Je te donnerai les clefs du Royaume des cieux ; tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux et tous ce que tu délieras sur la terre, sera délié dans les cieux » (Mt 16,18).
Depuis plus de 2000 ans, l’Eglise s’est structurée et enrichie d’une expérience et d’un savoir qui lui permet de nous guider avec sagesse, pour nous protéger des écueils et des idéologies mortifères... Malgré le déferlement incessant d’attaques contre l’Eglise, la promesse du Seigneur s’est réalisée, la succession apostolique n’a pas été rompue et la doctrine de l’Eglise est restée intacte.
Remarquez bien : cela ne signifie absolument que seuls les chrétiens fidèles au Pape iront au Paradis. Disons que c’est la voie la plus directe et le plus sûre pour ne pas se tromper, mais lors du jugement dernier, nous serons tous jugés en vérité sur ce que vaut notre cœur.
SOURCE: www.catholique.org/pourquoi-l-eglise/5757-faut-il-vraiment-obeir-au-pape
Gilles. Ville de Québec - Canada
JE VOUS PRIERAIS DE RESPECTER LE PAPE ACTUEL BENOIT XVI; JE VOIS DANS VOS PROPOS UN ANTI-CATHOLICISME D'APRÈS VATICAN II...
VOUS ÊTES SÉDÉVACANTISTE???
LIRE LE TEXTE SUIVANT...
Faut-il vraiment obéir au Pape ?
Le Pape a été investi par Jésus Christ pour être un bon pasteur. C’est pourquoi il ne faut pas voir l’obéissance au Pape comme une soumission terrible mais comme un don que nous fait le Seigneur.
Il y a quelques années, un célèbre quotidien titrait - avec une certaine dose d’hypocrisie - à propos de la visite de Jean-Paul II : « On aime le musicien, mais pas sa musique ». Beaucoup de catholiques pensent que la foi dans Jésus Christ peut être dissociée de l’obéissance au Pape. Et pourtant, l’Eglise nous enseigne que « l’essence du catholicisme consiste dans la soumission de l’intelligence à l’enseignement du Christ transmis par l’Eglise, et dans la soumission de la volonté à l’autorité du Christ exercée par l’Eglise ». (Bienheureux Colomba Marmion)
On pourrait dire que tout l’Evangile conduit naturellement à faire de la confiance et apr la même de l’obéissance la valeur maîtresse du christianisme, source d’unité, de cohésion et de sainteté. Cette valeur est au cœur du message du Christ et constitue l’essence de sa doctrine : ce n’est pas en fonction de notre degré de connaissances que nous seront sauvés, mais de notre foi, c’est-à-dire de notre abandon plein de confiance et d’amour, à la volonté du Seigneur. C’est cela même que Jésus récompense quand il fait marcher Pierre avec lui sur les eaux : un pas en avant qui aurait pu lui coûter la vie, mais qui était nourrit par un acte que l’on appelle justement : « l’obéissance de la foi ».
Toute la vie du Christ est un témoignage d’obéissance (Enfant, il est soumis à ses parents ; adulte, il accomplit les lois, respecte les autorités légitimes et fait de la Volonté de Dieu sa "nourriture".) Cette obéissance est le moyen choisi par Dieu et accepté par Jésus, pour sauver le monde et lui rendre l’héritage des cieux ; et nous allons à Dieu en unissant notre obéissance à celle du Christ Jésus, devenu notre tête et notre chef. Toutes les misères d’Adam sont tombées sur nous parce que nous avons été solidaires de son péché ; nous avons part à toutes les bénédictions qui débordent de l’âme du Christ quand nous participons à son obéissance.
Le Christ nous a quittés pour remonter au ciel. Qu’a-t-il fait pour que nous puissions le reconnaître comme chef ? Il a donné ses pouvoirs à l’Eglise : « Toute puissance m’a été donnée par mon Père ; allez donc, en vertu de cette puissance que je vous délègue, enseignez à toutes les nations à garder mes commandements. (Mt 28,18) Car qui vous écoute m’écoute ; celui qui vous méprise me méprise. » L’Eglise est investie de l’autorité de Jésus-Christ ; elle parle et commande au nom du Seigneur.
De l’autre côté, on voit Jésus multiplier les recommandations à Pierre : il l’exhorte à être le plus petit des disciples, à considérer sa tâche comme un service, à ne jamais abuser de son autorité comme les pharisiens, à veiller comme un pasteur sur son troupeau ... et enfin à être persévérant jusqu’au bout. En échange, Jésus lui fait une promesse mystérieuse : « Pierre, tu es Pierre et sur cette Pierre je bâtirai mon Eglise et les portes de l’enfer ne prévaudront pas sur elle. Je te donnerai les clefs du Royaume des cieux ; tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux et tous ce que tu délieras sur la terre, sera délié dans les cieux » (Mt 16,18).
Depuis plus de 2000 ans, l’Eglise s’est structurée et enrichie d’une expérience et d’un savoir qui lui permet de nous guider avec sagesse, pour nous protéger des écueils et des idéologies mortifères... Malgré le déferlement incessant d’attaques contre l’Eglise, la promesse du Seigneur s’est réalisée, la succession apostolique n’a pas été rompue et la doctrine de l’Eglise est restée intacte.
Remarquez bien : cela ne signifie absolument que seuls les chrétiens fidèles au Pape iront au Paradis. Disons que c’est la voie la plus directe et le plus sûre pour ne pas se tromper, mais lors du jugement dernier, nous serons tous jugés en vérité sur ce que vaut notre cœur.
SOURCE: www.catholique.org/pourquoi-l-eglise/5757-faut-il-vraiment-obeir-au-pape
Gilles. Ville de Québec - Canada
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Le Pape Benoit XVI a aboli les limbes en 2007...
Les théologiens du Vatican sont convenus après des mois de travaux que les limbes n'existent pas et que les petits enfants morts sans baptême vont directement au paradis, mettant fin à une tradition multiséculaire qui a tourmenté des générations de mères.
Dans un document adopté avec l'accord du pape Benoît XVI, la commission théologique internationale du Vatican a conclu qu'il existe "des bases théologiques et liturgiques sérieuses pour espérer que lorsqu'ils meurent, les bébés non baptisés sont sauvés".L'idée des limbes reflète "une vision trop restrictive du salut", ont-ils tranché.
Ces avis autorisé prend le contre-pied de plusieurs siècles de croyance sur l'existence des limbes ("bordure" en latin), un lieu situé entre l'enfer et le paradis où avaient été relégués les bébés morts non baptisés.
Le document de la commission, dont quelques extraits en anglais ont été publiés samedi sur le site de l'agence américaine Catholic News Service (CNS) n'a pas encore été diffusé in-extenso par le Vatican, mais il est prêt depuis plusieurs semaines, a précisé à l'AFP un de ses membres, l'archevêque de Dijon (France) Roland Minnerath.
Dieu est miséricordieux et "veut que tous les enfants soient sauvés", ont estimé les théologiens, réunis sous la présidence du préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, l'Américain William John Levada.
Ils ont cependant souligné que leur avis se fonde "sur une pieuse espérance" plus que sur "une certitude avérée".
En 1984, le cardinal Joseph Ratzinger, devenu pape Benoît XVI, s'était déjà déclaré partisan "à titre personnel" de l'abandon de "l'hypothèse" de l'existence des limbes.
Celle-ci s'est ébauchée au Vème siècle, quand saint Augustin avait tenté de répondre à la quadrature du cercle: puisque l'âme des petits enfants décédés sans baptême n'a pas été lavée du péché originel, ils ne peuvent accéder au paradis. Mais comme ils n'ont encore rien fait de mal, ils n'ont pas leur place en enfer.
Les limbes sont définies au XIIIème siècle, sans emporter l'adhésion de tous, et particulièrement des mères désespérées de perdre un enfant en bas âge sans avoir le réconfort de le savoir au paradis.
Malgré le recul de la mortalité infantile, le sujet reste d'une actualité brûlante pour l'Eglise catholique, confrontée à la pratique de l'avortement et à la baisse constante du nombre de baptêmes d'enfants.
La commission théologique internationale s'était saisie du dossier dans son programme de travail des années 2004-2005.
SOURCE: www.blogdei.com
Gilles. Ville de Québec - Canada
Dans un document adopté avec l'accord du pape Benoît XVI, la commission théologique internationale du Vatican a conclu qu'il existe "des bases théologiques et liturgiques sérieuses pour espérer que lorsqu'ils meurent, les bébés non baptisés sont sauvés".L'idée des limbes reflète "une vision trop restrictive du salut", ont-ils tranché.
Ces avis autorisé prend le contre-pied de plusieurs siècles de croyance sur l'existence des limbes ("bordure" en latin), un lieu situé entre l'enfer et le paradis où avaient été relégués les bébés morts non baptisés.
Le document de la commission, dont quelques extraits en anglais ont été publiés samedi sur le site de l'agence américaine Catholic News Service (CNS) n'a pas encore été diffusé in-extenso par le Vatican, mais il est prêt depuis plusieurs semaines, a précisé à l'AFP un de ses membres, l'archevêque de Dijon (France) Roland Minnerath.
Dieu est miséricordieux et "veut que tous les enfants soient sauvés", ont estimé les théologiens, réunis sous la présidence du préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, l'Américain William John Levada.
Ils ont cependant souligné que leur avis se fonde "sur une pieuse espérance" plus que sur "une certitude avérée".
En 1984, le cardinal Joseph Ratzinger, devenu pape Benoît XVI, s'était déjà déclaré partisan "à titre personnel" de l'abandon de "l'hypothèse" de l'existence des limbes.
Celle-ci s'est ébauchée au Vème siècle, quand saint Augustin avait tenté de répondre à la quadrature du cercle: puisque l'âme des petits enfants décédés sans baptême n'a pas été lavée du péché originel, ils ne peuvent accéder au paradis. Mais comme ils n'ont encore rien fait de mal, ils n'ont pas leur place en enfer.
Les limbes sont définies au XIIIème siècle, sans emporter l'adhésion de tous, et particulièrement des mères désespérées de perdre un enfant en bas âge sans avoir le réconfort de le savoir au paradis.
Malgré le recul de la mortalité infantile, le sujet reste d'une actualité brûlante pour l'Eglise catholique, confrontée à la pratique de l'avortement et à la baisse constante du nombre de baptêmes d'enfants.
La commission théologique internationale s'était saisie du dossier dans son programme de travail des années 2004-2005.
SOURCE: www.blogdei.com
Gilles. Ville de Québec - Canada
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Le Pape Benoit XVI a aboli les limbes en 2007...
Remarquez bien : cela ne signifie absolument que seuls les chrétiens fidèles au Pape iront au Paradis.
Je vois que tu comprend tout dans l'affaire des limbes, cette affaire dit clairement que nous irons tous au ciel.
C'est pas les limbes qui veulent aboli, mais bien l'enfert.
Les Saintes Ecritures sont claires, nous seront sauvé que si
nous sommes baptisé d'eau ou de feu.
Que ceux qui vous prêche autre chose soit anathème.
Je le redit cette commission est consultative, n'a aucun pouvoir.
Elle n'engage pas le Pape, pas l'Église.
Je vois que tu comprend tout dans l'affaire des limbes, cette affaire dit clairement que nous irons tous au ciel.
C'est pas les limbes qui veulent aboli, mais bien l'enfert.
Les Saintes Ecritures sont claires, nous seront sauvé que si
nous sommes baptisé d'eau ou de feu.
Que ceux qui vous prêche autre chose soit anathème.
Je le redit cette commission est consultative, n'a aucun pouvoir.
Elle n'engage pas le Pape, pas l'Église.
fatima- Près de Jésus Christ
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Re: Le Pape Benoit XVI a aboli les limbes en 2007...
RÉPONSE À "FATIMA"...
VOUS N'AVEZ PAS ENCORE RÉPONDU À MA QUESTION...
ÊTES-VOUS UNE CATHOLIQUE D'AVANT VATICAN II, SOIT UNE SÉDÉVACANTISTE???
SI OUI, LISEZ BIEN L'ARTICLE QUI SUIT ET VEUILLEZ VOUS EN TENIR AU RÈGLEMENT DE CE FORUM. NOUS NE TOLÉRONS PAS D'ATTAQUES CONTRE L'ÉGLISE CATHOLIQUE ACTUELLE OU LE PAPE EN FONCTION.
DANS LE CAS CONTRAIRE, VOUS SEREZ BANNIE DE CE FORUM, COMME L'A DÉJÀ ÉTÉ LE SÉDÉVACANTISTE "JCMD".
[img(80px,104px):7c5e]http://www.jeunesse-ardente.net/Images/logo[1].jpg[/img:7c5e]
VOUS N'AVEZ PAS ENCORE RÉPONDU À MA QUESTION...
ÊTES-VOUS UNE CATHOLIQUE D'AVANT VATICAN II, SOIT UNE SÉDÉVACANTISTE???
SI OUI, LISEZ BIEN L'ARTICLE QUI SUIT ET VEUILLEZ VOUS EN TENIR AU RÈGLEMENT DE CE FORUM. NOUS NE TOLÉRONS PAS D'ATTAQUES CONTRE L'ÉGLISE CATHOLIQUE ACTUELLE OU LE PAPE EN FONCTION.
DANS LE CAS CONTRAIRE, VOUS SEREZ BANNIE DE CE FORUM, COMME L'A DÉJÀ ÉTÉ LE SÉDÉVACANTISTE "JCMD".
[img(80px,104px):7c5e]http://www.jeunesse-ardente.net/Images/logo[1].jpg[/img:7c5e]
Le Père Faber n'hésite pas à déclarer que « ce n'est pas là un sujet étranger à la vie spirituelle; comme si la Papauté n'avait rapport qu'au gouvernement de l'Église, et n'était qu'une institution relative à sa vie extérieure, un ministère divinement approprié au gouvernement ecclésiastique. C'est à la fois une doctrine et une dévotion, c'est une partie intégrante du Plan de Notre-Seigneur.Sur quels motifs doit être basée notre dévotion au Pape ? En voici les principaux:1 - Le Pape est le vicaire de Jésus-Christ. 2 - Le Chef de l'Église 3 - Le Docteur universel 4 - Le Pasteur de nos âmes.Quels sont nos devoirs envers lui ?1 - L'aimer et le servir 2 - Lui obéir 3 - Prier pour lui.[img(104px,112px):7c5e]http://www.jeunesse-ardente.net/Images/1ko_01[1].gif[/img:7c5e]
Qui est le Pape ?1 - Vicaire de Jésus-ChristLe Pape est le Vicaire de Jésus-Christ, c'est-à-dire celui qui en tient la place, représente sa Personne, est investi de ses pouvoirs, exerce ses fonctions. Le Pape, c'est Jésus-Christ visiblement présent parmi les hommes. Le Christ se continue en son Église. De même que, dans l'ordre de la sanctification, c'est Lui, le Christ, qui baptise, pardonne, consacre par l'intermédiaire de « dispensateurs » visibles, de même dans l'ordre du gouvernement, le Christ continue à diriger son Église par un Chef visible.« Le corps social de l'Église, disait Sa Sainteté Pie X II, n'a qu'une Tête principale, à savoir le Christ; c'est le Christ qui, sans cesser de gouverner mystérieusement l'Église par Lui-même, la dirige pourtant visiblement par celui qui tient sa place sur terre » (Encyclique Mystici Corporis ) Le Corps mystique n'a pas deux têtes, mais une seule: « Le Christ et son Vicaire ne forment ensemble qu'une seule Tête. » ( Pie XII )Le Christ est « La voie, la vérité et la vie ». ( Jean XIV, 6 ) La mission du Pape s'identifie donc en quelque sorte avec celle du Christ Lui-même: nous diriger dans la VOIE du salut, nous prêcher la VÉRITÉ, nous communiquer la VIE. C'est ainsi que le Pape est avec Celui qu'il représente « la voie, la vérité et la vie ». En tant que Chef, il est la voie;2 - Le Chef de l'ÉgliseJésus-Christ a fait de saint Pierre et de chaque Pape le Chef de son Église. Cette Église, saint Paul l'appelle « corps mystique ». De ce corps, le Christ demeure le Chef invisible, et en sa qualité de Tête, il communique aux membres l'influx vital. Mais l'Église est une société visible. Il était donc nécessaire que son Chef céleste se continuât visiblement sur la terre, en conférant la plénitude de son autorité à un homme mortel, qui serait son lieutenant ici-bas. Parmi les apôtres, Jésus choisit Simon-Pierre. Ce nom de Pierre c'est-à-dire « rocher », était bien significatif de la fonction qu'il devait lui confier. Il sera le roc inébranlable sur lequel s'élèvera l'édifice. Jésus le déclare solennellement: « Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre elle. Je te donnerai les clefs du royaume des cieux; et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans le ciel. » ( Matt. XVI,18 ) C'était bien la promesse du plus grand pouvoir qu'on puisse donner à un homme. Mais Pierre n'était pas éternel; il devait avoir des successeurs. C'est surtout par le Pape en qui Il vit que Jésus peut demeurer avec nous « jusqu'à la consommation des siècles. ». ( Matt. XXVIII,20 ) Sans ce pilote, la barque de l'Église aurait vite sombré au milieu d'incessantes tempêtes; nous savons bien que, selon la promesse de son Maître, elle ne pourra jamais faire naufrage.En tant que Chef de cette Église, le Souverain Pontife possède un empire aussi vaste que la terre. Son autorité s'étend d'un pôle à l'autre et surpasse de beaucoup celle des plus grands chefs de la terre. Une armée sans général est vouée à la défaite, un vaisseau sans capitaine se dirige vers la mort, ainsi sans le Pape, l'Église périrait comme un corps sans tête. Dans l'Église du Christ, le Pape est vraiment le fondement et le centre de l'unité. Le salut et la prospérité de l'église sont liés en grande partie, à la prudence, à la vigueur, à la sagesse, à l'efficacité du gouvernement de son Chef.3 - Docteur universelÀ l'image du Christ dont il est le représentant, le Pape est DOCTEUR. À ce titre, il vise à établir l'empire du Christ sur toutes les intelligences et sur toutes les volontés. Il n'est pas une seule âme sur la terre qui ne relève de la sollicitude du Pontife Suprême, chargé de conduire tous les hommes vers leur destinée éternelle. Le Pape est le grand responsable de la mission doctrinale de l'église, messagère de la Révélation auprès des peuples. Et il se doit de vouloir imprégner tous les esprits de la vérité évangélique.À côté des définitions solennelles « ex cathedra » et des grandes encycliques adressées à l'église universelle, il y a toute une série de directives Pontificales : décisions des Congrégations romaines, approbation ou rejet des actes des conciles, lettres à l'épiscopat, censures diverses, brefs laudatifs, avertissements secrets, normes générales aux théologiens et aux exégètes, impulsion donnée à l'enseignement chrétien à tous ses échelons, allocutions consistoriales ou simple parole du Pape. Avec une infinie sagesse, Jésus-Christ, par l'intermédiaire de son représentant sur la terre, conduit son Église vers la plénitude de la vérité.Le Pape est docteur universel. Il est bien renseigné car il a des délégués dans toutes les parties du globe. Chaque évêque, à tous les cinq ans, lors de sa visite « ad limina », met le Souverain Pontife au courant de la situation de son diocèse. Les chefs d'état, les représentants de tous pays et de toutes nations, sont reçus au Vatican en audience privée et s'entretiennent avec le Chef de la chrétienté.Le Pape est bien conseillé. Il est entouré de théologiens et de savants qu'il peut consulter à tout moment. Les Cardinaux, les Congrégations romaines sont à son service. Il est aussi l'homme le plus désintéressé. Le Pape n'est pas seulement l'indéfectible gardien du Dogme et de la Morale, mais même dans les choses humaines, il est éclairé; donc, quand le Pape se prononce, il ne le fait pas à la légère, il sait ce qu'il dit. Il prévoit les conséquences de chacune de ses paroles.Quand le Pape parle, c'est le Christ lui-même qui parle. Le croyons-nous franchement ? Posons-nous sincèrement cette question: des lettres encycliques des derniers Papes, de leurs allocutions si nombreuses, lesquelles, ai-je lues, relues, étudiées sérieusement ? Tous les chrétiens de l'univers, de quelque condition qu'ils soient - comme jadis la foule au Sermon sur la Montagne - peuvent et doivent profiter des leçons de notre Saint-Père. Pour obéir aux volontés du Pape, et y conformer notre conduite, il faut d'abord les connaître.4 - Pasteur de nos âmesÀ l'occasion de son couronnement, le 4 novembre 1958, Sa Sainteté Jean XXIII a déclaré qu'il tenait à placer au premier rang, par-dessus et avant tout, sa mission et sa tâche de PASTEUR de tous les fidèles : « Ce qui nous tient à coeur plus que tout le reste, c'est la charge de tout le troupeau. Toutes les autres qualités humaines, l'habileté, le tact diplomatique, les capacités d'organisation, peuvent servir d'embellissement et de complément au gouvernement d'un pontife, elle ne peuvent en aucune façon le remplacer. Le point central, c'est le zèle du bon pasteur, prêt à toutes les saintes hardiesses, droit, constant, jusqu'au sacrifice suprême: «Le bon Pasteur donne sa vie pour ses brebis » ( Jean X, 11)..Voilà le souci du pontificat romain, le premier sinon le seul et qui s'unit à beaucoup d'autres de moindre importance .»Le mot Pape veut dire Père. On l'appelle le Saint-Père parce qu'il est vraiment le Père de nos âmes. Sans le Pape, pas d'évêques; sans l'évêque, pas de prêtres; sans le prêtre, pas de sacrements, pas de baptêmes, pas d'Eucharistie, pas de vie divine en nous, donc pas de chrétiens. Il est bien vraiment notre Père, le Saint-Père, parce que la vie qu'il donne nous rend saints.Le Pape est le Père et le Pasteur de nos âmes. Sa famille s'étend par toute la terre. À l'exemple de Jésus, il doit s'occuper de sauver tous les hommes; les catholiques, en les dirigeant et en les sanctifiant; les non-catholiques, en les amenant à la vraie religion. Quelle charge est la sienne ! Et surtout quelle immenses responsabilités !
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Re: Le Pape Benoit XVI a aboli les limbes en 2007...
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1 - L'aimer et le servir
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Nos devoirs envers le Pape
Nos devoirs envers le Pape
1 - L'aimer et le servir
Que le Pape nous aime d'une affection toute particulière, qui pourrait en douter ? À quelque condition qu'elle appartienne, aucune âme n'échappe à sa sollicitude toute paternelle. Son coeur est grand comme le monde. Cela se perçoit à l'accent de sa voix. Il s'adresse à tous avec une sympathique compréhension: grands ou petits, malades ou bien portants, savants ou ignorants. Et, c'est précisément, cet accent sympathique qui lui gagne tous les coeurs, même de ceux qui ne partagent pas nos croyances. En retour, il a droit à notre affection. L'amour appelle l'amour.
Aimer le Pape et le servir, c'est aimer et servir Notre-Seigneur.
« Jésus se trouve dans le Pape d'une manière encore plus haute que dans les pauvres et dans les enfants. Ce qui est fait au Pape est fait à Jésus Lui-même. Tout ce qu'il y a de royal, tout ce qu'il y a de sacerdotal dans Notre-Seigneur se trouve rassemblé dans la personne de son Vicaire, pour recevoir nos hommages et notre vénération.» ( Faber )
Il faut donc aimer le Pape, l'aimer et le servir en actes. Il n'y a pas de plus grand amour du Pape que de lui donner nos prières, nos sacrifices, toute notre vie. Aimons le Pape parce qu'il souffre beaucoup...À chaque génération qui se succède, Jésus, dans la personne de son Vicaire, se retrouve devant de nouveaux Pilates et de nouveaux Hérodes. Le Vatican est moins un palais qu'un Calvaire où est crucifié de nouveau Celui qui remplace Jésus-Christ. On l'a bien dit :
« Sa tiare est véritablement une couronne d'épines, comme le Souverain Pontificat est véritablement un martyre. L'agonie de Jésus dure et durera jusqu'à la fin du monde, dans l'agonie du Pape, son Vicaire. Toutes les douleurs de l'humanité souffrante retombent sur lui, comme autrefois Jésus a pris sur Lui nos péchés. »
2 - Obéir au Pape
La perfection consiste à obéir à Dieu et à faire en toutes choses sa sainte volonté. Pas de sainteté ni de salut possibles en dehors de cette volonté divine. Or, Jésus-Christ est Dieu; et le Pape, c'est Jésus-Christ. Donc, obéir au Pape, faire la volonté du Pape, c'est se sanctifier et s'assurer le ciel.
«Celui qui m'aime, dit Jésus, observe mes commandements. » ( Jean XIV, 15 ) De même, si mous aimons vraiment le Pape, si nous voyons Jésus en lui, nous voudrons lui obéir. L'amour du Pape entraîne nécessairement l'obéissance entière à ses décisions, à ses conseils, à ses moindres désirs. Pas une obéissance quelconque, mais une parfaite soumission de coeur et d'esprit, une docilité absolue, un acquiescement plénier à toutes ses directives. « Celui qui vous écoute, m'écoute; et celui qui vous méprise me méprise.» (Luc X, 16 ) Cette parole du Christ se rapporte à ses représentants, mais surtout au Souverain Pontife, son représentant par excellence.
« Quand on aime le Pape, disait saint Pie X, on ne discute pas sur ce qu'il ordonne ou exige, ni jusqu'où doit aller l'obéissance, ni en quelles choses on doit obéir; quand on aime le Pape, on ne dit pas qu'il n'a pas parlé assez clairement, comme s'il était obligé de redire à l'oreille de chacun la volonté qu'il a tant de fois clairement exprimée, non seulement de vive voix, mais par des lettres et d'autres documents publiés; on ne met pas en doute ses ordres, sous le prétexte, familier à ceux qui ne veulent pas obéir, que ce n'est pas le Pape qui commande, mais son entourage; on ne limite pas le terrain sur lequel il peut et doit exercer son autorité; on ne préfère pas à l'autorité du Pape celle d'autres personnes, si doctes soient-elles, qui ne pensent pas comme le Pape. » ( Aux membres de l'Union apostolique, novembre 1912 )
3 - Prier pour le Pape
Nous devons surtout prier pour le Pape. Il a tant besoin de lumière et de force. Si troublés sont les temps où il vit ! Si multiples les problèmes qu'il doit affronter ! Quel meilleur témoignage d'amour ses fils peuvent-ils donner à ce père bien-aimé que de se souvenir chaque jour de lui auprès de Dieu, de contribuer par leurs prières à lui obtenir une assistance toujours plus grande de l'Esprit-Saint.
Après avoir évoqué l'image du bon Pasteur et après avoir affirmé que cette charge de Pasteur lui tenait à coeur, Sa Sainteté le Pape Jean XXIII soulignait la nécessite de la prière pour le Pape et en expliquait l'importance au point de vue social:
« Mais plus encore que l'action, c'est l'esprit dans lequel elle est menée qui importe. Tout pontificat prend sa physionomie de la figure de celui qui l'exerce. Il est certain que les physionomies de tous les papes qui se sont succédés dans le cours des siècles reflètent et doivent refléter le visage du Christ, le Divin Maître qui parcourut les routes de notre monde pour répandre la bonne doctrine et la lumière de son merveilleux exemple. Or, le grand enseignement du Christ se résume dans sa parole: « Apprenez de moi que je suis doux et humble de coeur. » ( Matth. XI, 29 )
Âmes pieuses et ferventes du monde entier, Nous vous supplions de toujours prier le Seigneur pour le pape, afin de lui obtenir la pratique d'une douceur et d'une humilité parfaite. Nous sommes assuré en effet que de nombreuses richesses suivront la pratique de ces vertus. Ainsi la continuation de l'oeuvre hautement spirituelle du père de tous les fidèles rendra de plus un immense service à tout l'ordre social, temporel et terrestre. »
Cette prière pour le Pontife Suprême est un des points essentiels de notre dévotion au Pape. Elle remonte aux premiers jours de notre histoire chrétienne et s'identifie en quelque sorte avec la prière même de Notre-Seigneur: « J'ai prié pour toi, disait-il à l'apôtre Pierre, le premier Chef de son Église, afin que ta foi ne défaille pas. » ( Luc XXII, 32 )
Il voulait le rassurer, au moment même où il lui laissait entrevoir ses obligations pontificales, et lui assurer en même temps la prière de son Église. À bien y penser, le poids des responsabilités du Souverain Pontife est vraiment écrasant pour des épaules humaines. Il est du devoir de chaque chrétien d'alléger ce poids. Et c'est surtout par la prière qu'il peut s'acquitter de cette tâche.
Qui prie pour le Pape, prie en même temps à ses intentions; et les intentions du Saint-Père sont celles du Christ et de son Église.
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Chrétien et Apôtre 1961
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Re: Le Pape Benoit XVI a aboli les limbes en 2007...
Gille vous confondez le pouvoir temporel et la pouvoir spirituel du Pape.
Mgr Lefébvre n'a pas été excommunié pour son opposition à Vatican II, mais pour le sacre de 1988 non autorisé.
Mgr Antonio de Castro-Mayer a dirigé son diocèse jusqu'en 1981 tout en refusant Vatican II . Pareil excommunié pour les sacres de 1988.
Le concile Vatican II est pastoral, il engage pas la foi.
La personne est dit SÉDÉVACANTISTE quand il déni le pouvoir spirituel du Pape, il déni que le Pape est le successeur de PIERRE.
Mgr Lefébvre n'a pas été excommunié pour son opposition à Vatican II, mais pour le sacre de 1988 non autorisé.
Mgr Antonio de Castro-Mayer a dirigé son diocèse jusqu'en 1981 tout en refusant Vatican II . Pareil excommunié pour les sacres de 1988.
Le concile Vatican II est pastoral, il engage pas la foi.
La personne est dit SÉDÉVACANTISTE quand il déni le pouvoir spirituel du Pape, il déni que le Pape est le successeur de PIERRE.
Dernière édition par fatima le Jeu 21 Aoû 2008 - 21:48, édité 1 fois
fatima- Près de Jésus Christ
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Re: Le Pape Benoit XVI a aboli les limbes en 2007...
À "FATIMA"...
VOUS N'AVEZ TOUJOURS PAS RÉPONDU À MA QUESTION...
ACCEPTEZ-VOUS L'ÉGLISE CATHOLIQUE ACTUELLE ET SON SOUVERAIN PONTIFE BENOÎT XVI ??? :aaaa:
J'ATTENDS VOTRE RÉPONSE...
Gilles. Ville de Québec - Canada
VOUS N'AVEZ TOUJOURS PAS RÉPONDU À MA QUESTION...
ACCEPTEZ-VOUS L'ÉGLISE CATHOLIQUE ACTUELLE ET SON SOUVERAIN PONTIFE BENOÎT XVI ??? :aaaa:
J'ATTENDS VOTRE RÉPONSE...
Gilles. Ville de Québec - Canada
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Re: Le Pape Benoit XVI a aboli les limbes en 2007...
Paix à vous dans le Christ ressuscité,
Un enfant mort sans avoir été baptisé est appelé par le Christ à le rejoindre au Ciel parce que les parents ont désiré baptiser cet enfant. L'enfant, n'ayant pas péché, n'a eu que le péché originel. Et comme il a reçu le baptême du désir, le péché originel a été effacé. C'est pourquoi l'enfant passe de notre monde directement au Royaume des Cieux. Refuser cela, c'est aussi refuser l'intercession des âmes du Purgatoire, des Anges fidèles et de toute l'Eglise qui oeuvre et prie pour le salut du plus grand nombre.
Un enfant mort sans avoir été baptisé passe d'abord par le Purgatoire si les parents n'ont pas désiré baptiser l'enfant. C'est au purgatoire que l'enfant est purifié du péché originel, son seul péché.
Se peut-il que cet enfant non baptisé puisse monter jusqu'au Ciel ? Il semble que non vu la parole du Christ "nul, s'il ne renaît de l'eau et de l'Esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu" (Jn 3,5). Cette parole semble dire aussi que seul le chrétien peut entrer dans le royaume de Dieu. C'est déformer le sens véritable de cette parole qui dit plutôt que le baptême ouvre la porte du salut, sans l'assurer au chrétien, sinon il faudrait dire avec nombre de "chrétiens" qui vivent dans l'erreur, que la foi seule sauve. D'ailleurs, la mort et la résurrection de Notre Seigneur ne peut être une assurance absolue pour l'humanité d'être entièrement sauvée. L'Eglise elle-même reconnaît certainement que, en-dehors des Anges déchus, il y a au moins deux hommes qui vivent en Enfer, Caïn et Judas l'Iscariote. Revenons à la parole de Notre Seigneur rappelée par son disciple bien-aimé et disons que la doctrine de l'Eglise enseigne depuis longtemps que le salut de l'âme n'est pas uniquement assuré par la grâce justifiante infusée lors du baptême et que la miséricorde divine n'est pas attachée strictement aux saints sacrements. Mais que cela ne permette pas de croire qu'il n'y a alors pas de différence, quant au salut, entre le croyant et le non-croyant, entre le chrétien et le non-chrétien, entre le catholique et le non-catholique !
Ceci permet de dire qu'un enfant mort non baptisé peut entrer dans le Royaume des cieux. N'ayant que le péché originel et le Christ nous ayant réconcilié avec le Père qui ne veut pas qu'un seul de ses petits vive loin de Lui, il n'y a pas de raison de douter que Notre Seigneur puisse accepter cet enfant auprès de lui.
Pour terminer sur la nécessité du baptême, si le saint Concile de Trente enseigne que nul ne peut être sauvé à moins d'être baptisé, il faut resituer cela selon l'époque. L'Eglise avait à combattre les hérésies de Luther et de ses disciples et n'hésitait pas à trancher de manière un peu excessive. L'Eglise a souvent agi de la sorte soit pour condamner les hérésies (saint Augustin et les donatistes) soit pour attiser la ferveur de la foi (saint Jean Chrysostome prêchant que la plupart des prêtres iront en enfer).
Par contre, il est erroné de dire qu'un enfant mort baptisé (ou ayant reçu le baptême de désir) devient un ange au Ciel. Il faut dire qu'il est comme un ange, c'est-à-dire qu'il est esprit, en tant que âme, comme les Anges qui sont des esprits, mais dans l'attente de la résurrection afin de jouir pleinement de la béatitude éternelle une fois de nouveau l'âme réunifiée à son corps.
Dire que le Vatican a supprimé les limbes est un abus de langage : l'Eglise a supprimé la notion des limbes, c'est-à-dire qu'elle reconnaît que les limbes n'ont plus raison d'être. De même, lorsque tous les hommes seront passés devant le tribunal du Christ, le Purgatoire n'aura plus raison d'être : il restera le Royaume des Cieux et l'Enfer, deux lieux éternels sans possibilité de passer de l'un à l'autre, comme le croient nos frères juifs et orthodoxes.
A la suite de saint Thomas d'Aquin, nous pouvons dire que les limbes existaient jusqu'à la résurrection de Notre Seigneur. Mais puisque le Christ Jésus est mort pour nous délivrer du péché et ressuscité pour nous élever à lui jusqu'au Père, les limbes n'ont plus de raison d'exister. La raison peut nous montrer que le Christ, non seulement est descendu aux enfers, c'est-à-dire jusqu'au Purgatoire pour délivrer les âmes, ce qui inclut les limbes que saint Thomas d'Aquin plaçait au-dessus du Purgatoire quant à la joie et aux souffrances des âmes.
Certains "chrétiens" semblent refuser l'obéissance au très saint père Benoît XVI. Si le chrétien a liberté de penser, il a le devoir d'obéissance, en particulier envers ses supérieurs spirituels dont le sommet est successeur de l'Apôtre saint Pierre. Le Nouveau Testament nous montre que les Apôtres ont obéi à saint Pierre et que les premiers chrétiens obéissaient déjà à leurs évêques, eux-mêmes obéissant aux Apôtres. A supposer que le très saint père actuel soit dans l'erreur - j'insiste bien sur la supposition - le chrétien a-t-il le devoir de désobéir au très saint père ? Il lui faut d'abord prouver en toute objectivité (historiquement et théologiquement) que l'Eglise actuelle n'est plus l'Eglise du Christ. Que faire ensuite ? Concevoir une autre Eglise ? C'est ce qu'ont fait nombre d'hérétiques/hérésiarques. Dans ce cas, l'une des ces Eglises peut-elle être appelée Eglise du Christ ? Certainement pas car pour mériter le titre d'Eglise du Christ, il faut impérativement que l'Eglise réponde aux quatre notes, soit une, sainte, catholique et apostolique. Et cela, seule l'Eglise Catholique Romaine actuelle peut le revendiquer. L'apologétique le montre clairement et sans l'ombre d'un doute. Disons également que la foi catholique peut se définir ainsi : une seule foi, un seul baptême, tous derrière le très saint père comme saint Pierre et les siens furent derrière le Christ.
Triade
Triade- Près de Jésus Christ
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Re: Le Pape Benoit XVI a aboli les limbes en 2007...
Merci Triade pour cette belle étude.
Très belle leçon théologique !
Lau
Dire que le Vatican a supprimé les limbes est un abus de langage : l'Eglise a supprimé la notion des limbes, c'est-à-dire qu'elle reconnaît que les limbes n'ont plus raison d'être. De même, lorsque tous les hommes seront passés devant le tribunal du Christ, le Purgatoire n'aura plus raison d'être : il restera le Royaume des Cieux et l'Enfer, deux lieux éternels sans possibilité de passer de l'un à l'autre, comme le croient nos frères juifs et orthodoxes.
Très belle leçon théologique !
Lau
lau- Pour le roi
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Re: Le Pape Benoit XVI a aboli les limbes en 2007...
Bonjour à tous ! Nouvel arrivant sur ce dforum, catholique romain fidèle à la Tradition prise dans toute son amplitude, j'ai été scandalisé et attristé par le titre de ce sujet qui a été d'ailleurs fort mal traité, et c'est l'une des premières raisons qui m'a poussé à m'inscrire ici car il s'agit d'une question capitale qui intéresse le dogme catholique Je vais envoyer de courts messages pour donner au moins les éléments qui permettront à chacun d'en juger.
Oportet Illum Regnare- Près de Jésus Christ
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Inscription : 22/02/2009
Re: Le Pape Benoit XVI a aboli les limbes en 2007...
Le Père Faber n'hésite pas à déclarer que « ce n'est pas là un sujet étranger à la vie spirituelle; comme si la Papauté n'avait rapport qu'au gouvernement de l'Église, et n'était qu'une institution relative à sa vie extérieure, un ministère divinement approprié au gouvernement ecclésiastique. C'est à la fois une doctrine et une dévotion, c'est une partie intégrante du Plan de Notre-Seigneur.Sur quels motifs doit être basée notre dévotion au Pape ? En voici les principaux:1 - Le Pape est le vicaire de Jésus-Christ. 2 - Le Chef de l'Église 3 - Le Docteur universel 4 - Le Pasteur de nos âmes.Quels sont nos devoirs envers lui ?1 - L'aimer et le servir 2 - Lui obéir 3 - Prier pour lui.[img(104px,112px):bf8a]http://www.jeunesse-ardente.net/Images/1ko_01[1].gif[/img:bf8a]
Qui est le Pape ?1 - Vicaire de Jésus-ChristLe Pape est le Vicaire de Jésus-Christ, c'est-à-dire celui qui en tient la place, représente sa Personne, est investi de ses pouvoirs, exerce ses fonctions. Le Pape, c'est Jésus-Christ visiblement présent parmi les hommes. Le Christ se continue en son Église. De même que, dans l'ordre de la sanctification, c'est Lui, le Christ, qui baptise, pardonne, consacre par l'intermédiaire de « dispensateurs » visibles, de même dans l'ordre du gouvernement, le Christ continue à diriger son Église par un Chef visible.« Le corps social de l'Église, disait Sa Sainteté Pie X II, n'a qu'une Tête principale, à savoir le Christ; c'est le Christ qui, sans cesser de gouverner mystérieusement l'Église par Lui-même, la dirige pourtant visiblement par celui qui tient sa place sur terre » (Encyclique Mystici Corporis ) Le Corps mystique n'a pas deux têtes, mais une seule: « Le Christ et son Vicaire ne forment ensemble qu'une seule Tête. » ( Pie XII )Le Christ est « La voie, la vérité et la vie ». ( Jean XIV, 6 ) La mission du Pape s'identifie donc en quelque sorte avec celle du Christ Lui-même: nous diriger dans la VOIE du salut, nous prêcher la VÉRITÉ, nous communiquer la VIE. C'est ainsi que le Pape est avec Celui qu'il représente « la voie, la vérité et la vie ». En tant que Chef, il est la voie;
2 - Le Chef de l'ÉgliseJésus-Christ a fait de saint Pierre et de chaque Pape le Chef de son Église. Cette Église, saint Paul l'appelle « corps mystique ». De ce corps, le Christ demeure le Chef invisible, et en sa qualité de Tête, il communique aux membres l'influx vital. Mais l'Église est une société visible. Il était donc nécessaire que son Chef céleste se continuât visiblement sur la terre, en conférant la plénitude de son autorité à un homme mortel, qui serait son lieutenant ici-bas. Parmi les apôtres, Jésus choisit Simon-Pierre. Ce nom de Pierre c'est-à-dire « rocher », était bien significatif de la fonction qu'il devait lui confier. Il sera le roc inébranlable sur lequel s'élèvera l'édifice. Jésus le déclare solennellement: « Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre elle. Je te donnerai les clefs du royaume des cieux; et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans le ciel. » ( Matt. XVI,18 ) C'était bien la promesse du plus grand pouvoir qu'on puisse donner à un homme. Mais Pierre n'était pas éternel; il devait avoir des successeurs. C'est surtout par le Pape en qui Il vit que Jésus peut demeurer avec nous « jusqu'à la consommation des siècles. ». ( Matt. XXVIII,20 ) Sans ce pilote, la barque de l'Église aurait vite sombré au milieu d'incessantes tempêtes; nous savons bien que, selon la promesse de son Maître, elle ne pourra jamais faire naufrage.En tant que Chef de cette Église, le Souverain Pontife possède un empire aussi vaste que la terre. Son autorité s'étend d'un pôle à l'autre et surpasse de beaucoup celle des plus grands chefs de la terre. Une armée sans général est vouée à la défaite, un vaisseau sans capitaine se dirige vers la mort, ainsi sans le Pape, l'Église périrait comme un corps sans tête. Dans l'Église du Christ, le Pape est vraiment le fondement et le centre de l'unité. Le salut et la prospérité de l'église sont liés en grande partie, à la prudence, à la vigueur, à la sagesse, à l'efficacité du gouvernement de son Chef.3 - Docteur universelÀ l'image du Christ dont il est le représentant, le Pape est DOCTEUR. À ce titre, il vise à établir l'empire du Christ sur toutes les intelligences et sur toutes les volontés. Il n'est pas une seule âme sur la terre qui ne relève de la sollicitude du Pontife Suprême, chargé de conduire tous les hommes vers leur destinée éternelle. Le Pape est le grand responsable de la mission doctrinale de l'église, messagère de la Révélation auprès des peuples. Et il se doit de vouloir imprégner tous les esprits de la vérité évangélique.À côté des définitions solennelles « ex cathedra » et des grandes encycliques adressées à l'église universelle, il y a toute une série de directives Pontificales : décisions des Congrégations romaines, approbation ou rejet des actes des conciles, lettres à l'épiscopat, censures diverses, brefs laudatifs, avertissements secrets, normes générales aux théologiens et aux exégètes, impulsion donnée à l'enseignement chrétien à tous ses échelons, allocutions consistoriales ou simple parole du Pape. Avec une infinie sagesse, Jésus-Christ, par l'intermédiaire de son représentant sur la terre, conduit son Église vers la plénitude de la vérité.Le Pape est docteur universel. Il est bien renseigné car il a des délégués dans toutes les parties du globe. Chaque évêque, à tous les cinq ans, lors de sa visite « ad limina », met le Souverain Pontife au courant de la situation de son diocèse. Les chefs d'état, les représentants de tous pays et de toutes nations, sont reçus au Vatican en audience privée et s'entretiennent avec le Chef de la chrétienté.Le Pape est bien conseillé. Il est entouré de théologiens et de savants qu'il peut consulter à tout moment. Les Cardinaux, les Congrégations romaines sont à son service. Il est aussi l'homme le plus désintéressé. Le Pape n'est pas seulement l'indéfectible gardien du Dogme et de la Morale, mais même dans les choses humaines, il est éclairé; donc, quand le Pape se prononce, il ne le fait pas à la légère, il sait ce qu'il dit. Il prévoit les conséquences de chacune de ses paroles.Quand le Pape parle, c'est le Christ lui-même qui parle. Le croyons-nous franchement ? Posons-nous sincèrement cette question: des lettres encycliques des derniers Papes, de leurs allocutions si nombreuses, lesquelles, ai-je lues, relues, étudiées sérieusement ? Tous les chrétiens de l'univers, de quelque condition qu'ils soient - comme jadis la foule au Sermon sur la Montagne - peuvent et doivent profiter des leçons de notre Saint-Père. Pour obéir aux volontés du Pape, et y conformer notre conduite, il faut d'abord les connaître.4 - Pasteur de nos âmesÀ l'occasion de son couronnement, le 4 novembre 1958, Sa Sainteté Jean XXIII a déclaré qu'il tenait à placer au premier rang, par-dessus et avant tout, sa mission et sa tâche de PASTEUR de tous les fidèles : « Ce qui nous tient à coeur plus que tout le reste, c'est la charge de tout le troupeau. Toutes les autres qualités humaines, l'habileté, le tact diplomatique, les capacités d'organisation, peuvent servir d'embellissement et de complément au gouvernement d'un pontife, elle ne peuvent en aucune façon le remplacer. Le point central, c'est le zèle du bon pasteur, prêt à toutes les saintes hardiesses, droit, constant, jusqu'au sacrifice suprême: «Le bon Pasteur donne sa vie pour ses brebis » ( Jean X, 11)..Voilà le souci du pontificat romain, le premier sinon le seul et qui s'unit à beaucoup d'autres de moindre importance .»Le mot Pape veut dire Père. On l'appelle le Saint-Père parce qu'il est vraiment le Père de nos âmes. Sans le Pape, pas d'évêques; sans l'évêque, pas de prêtres; sans le prêtre, pas de sacrements, pas de baptêmes, pas d'Eucharistie, pas de vie divine en nous, donc pas de chrétiens. Il est bien vraiment notre Père, le Saint-Père, parce que la vie qu'il donne nous rend saints.Le Pape est le Père et le Pasteur de nos âmes. Sa famille s'étend par toute la terre. À l'exemple de Jésus, il doit s'occuper de sauver tous les hommes; les catholiques, en les dirigeant et en les sanctifiant; les non-catholiques, en les amenant à la vraie religion. Quelle charge est la sienne ! Et surtout quelle immenses responsabilités !
SOURCE: www.jeunesse-ardente.net
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Re: Le Pape Benoit XVI a aboli les limbes en 2007...
1) Les limbes ne sont pas un dogme de foi mais la conséquence d'un dogme de foi. J'ai lu le message de Triade qui, avec tout le respect que je dois à n'importe quel membre de ce forum, est bourré d'erreurs. Ainsi Triade confond les limbes des Pères ou limbes des Patriarches ou encore enfers (au pluriel) où l'Âme du Christ est allée visiter les morts durant le temps ou le Corps du Christ était retenu dans le sépulcre), limbes qui abritaient tous les justes de l'Ancien Testament qui attendaient la Rédemption par le Christ et qui ne pouvaient aller au Ciel tant que le Sacrifice expiatoire de la Croix et la Résurrection et l''Ascension de Notre-Seigneur n'avaient pas eu lieu...
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Re: Le Pape Benoit XVI a aboli les limbes en 2007...
...avec les limbes des enfants morts sans baptême avant l'âge de raison. Je crois, sauf avis plus autorisé, que c'est justement à saint Thomas d'Aquin d'avoir mis le mot limbes sur cette notion qui existait avant lui (notamment chez Innocent III). Oui les limbes des Patriarches ont disparu, il ne faut pas les confondre avec les seconds, mais ils ont disparu soit parce qu'ils n'avaient plus de raison d'être (les justes de l'Ancien Testament ayant pu grâce au Christ atteindre le Ciel, soit parce que (je crois que c'est saint Thomas qui avait soulevé cette possiblité, mais il y a longtemps que je l'ai lu et je ne me souviens plus de la référence, merci à qui pourrait me la donner) ils ont été adjoints, après leur abandon par les saints de l'Ancien Testament) aux limbes des enfants morts sans baptême avant l'âge de raison. A ceux qui s'en étonneraient, rappelons ici qu'il s'agit de lieux au sens théologique (ciel, enfer, purgatoire, limbes des patriarches, limbes des enfants) et non de lieux physiqes ,attention à la confusion !
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Re: Le Pape Benoit XVI a aboli les limbes en 2007...
Après cette précision nécessaire, il faut affirmer que si les limbes ne sont pas un dogme de foi, ils sont au moins une opinion commune soutenue depuis Innocent III et saint Thomas d'Aquin jusqu'à la nouvelle théologie développée depuis les années 50 du XXe siècle, nouvelle théologie dontl'Eglise subit encore les conséquences et les déviances. En tout cas, il est sûr qu'il y a un dogme de foi qui anéantit l'avis de la Commission romaine : aucune âme marquée par le péché originel ne peut aller au ciel. La question du baptême de désir est controversée , et je suis en train de rechercher si ce n'est pas une thèse...
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Re: Le Pape Benoit XVI a aboli les limbes en 2007...
...de l'illustre théologien dominicain Cajetan qui aurait été condamnée par le non moins illustre pape dominicain saint Pie V ! Si c'est le cas, cela fermerait tout un aspect des discussions centré autour de la question du baptême de désir des parents pour leurs enfants. On aurait du mal à comprendre que l'on reprenne une proposition condamnée pour justifier des affirmations qui vont à l'encontre de la Sainte Ecriture et de la foi, exprimée notamment par le Magistère des Papes. Pour l'instant je donne juste l'enseignement dogmatique sur les âmes avec le péché originel. Il est le suivant :
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Re: Le Pape Benoit XVI a aboli les limbes en 2007...
On trouve dans le Précis de théologie dogmatique de Louis Ott, 1954, avec Imprimatur de du Vicaire général de Strasbourg donné le 18-8-1955 : § 25. LE SORT DES ENFANTS MORTS AVEC LE PECHE (désolé pour les accents) ORIGINEL.
Les âmes qui sortent de cette vie avec le péché originel sont exclues de la vision béatifique de Dieu. De fide.
Le 2e concile général de Lyon 1274) et le concile de Florence (1438-45) ont déclaré : Illorum animas, qui in actuali mortali peccato vel solo originali decedunt, mox in infernum descendere, poenis tamen disparibus puniendas...
Les âmes qui sortent de cette vie avec le péché originel sont exclues de la vision béatifique de Dieu. De fide.
Le 2e concile général de Lyon 1274) et le concile de Florence (1438-45) ont déclaré : Illorum animas, qui in actuali mortali peccato vel solo originali decedunt, mox in infernum descendere, poenis tamen disparibus puniendas...
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Re: Le Pape Benoit XVI a aboli les limbes en 2007...
...D 464, 693).
Ce dogme s'appuie sur les paroles de Notre-Seigneur : "Personne, à moins de renaître de l'eau et de l'Esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu" (Jean III,5)
Je traduis la citation latine : "Les âmes qui meurent en état de péché actuel mortel ou seulement originel descendent aussitôt -et là se pose la question de la traduction de in infernum qui peut avoir la double traduction, au regard du magistère, de en enfer et aux enfers (au sens de limbe, le mort enfer étant ici à prendre au sens général de lieux où l'on est séparé définitivement de Dieu, qu'il s'agisse de l'enfer des démons et damnés humains pour péchés mortels
Ce dogme s'appuie sur les paroles de Notre-Seigneur : "Personne, à moins de renaître de l'eau et de l'Esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu" (Jean III,5)
Je traduis la citation latine : "Les âmes qui meurent en état de péché actuel mortel ou seulement originel descendent aussitôt -et là se pose la question de la traduction de in infernum qui peut avoir la double traduction, au regard du magistère, de en enfer et aux enfers (au sens de limbe, le mort enfer étant ici à prendre au sens général de lieux où l'on est séparé définitivement de Dieu, qu'il s'agisse de l'enfer des démons et damnés humains pour péchés mortels
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Re: Le Pape Benoit XVI a aboli les limbes en 2007...
et des limbes où les enfants avec le péché originel sont damnés, c'est-à dire séparés de Dieu, mais n'ont pas de responsabilité et n'encourent aucun autre châtiment et jouissent d'un bonheur purement naturel) poury être soumises à des peines diverses. Suit une référence au Denzinger-Umberg de 1947. Le D. y fait toujours référence. Je reprends l'ouvrage susmentionné dont j'extrais quelques citations:(...) la majorité des théologiens scolastiques et modernes enseignent que ces enfants ne doivent subir que la poena damni (je précise ici : la peine du dam, c'est-à dire de la séparation d'avec Dieu, et je reprends le texte).
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Re: Le Pape Benoit XVI a aboli les limbes en 2007...
En faveur de cette doctrine, il faut citer cette déclaration du pape Innocent III : Poena originalis peccati est carentia visionis Dei (= poena damni) (, actualis vero poena peccati est gehennae perpetuae cruciatus (= poena sensus). (D. 410). Traduction : La peine du péché originel est la carence de la vision de Dieu (= peine du dam), la peine du péché actuel estle supplice de la géhenne perpétuelle (ou enfer perpétuel) (= peine du ou des sens). Un état de bonheur naturel est conciliable avec la poena damni (cfr S. Thomas,De malo, v.3, De Sent, II, d.33,q. 2, a. 2).
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Re: Le Pape Benoit XVI a aboli les limbes en 2007...
Les théologiens ont coutume d'admettre, pour les enfants morts sans baptême, un lieu de peine particulierqu'ils appellent les limbes (limbus puerorum). Le Pape Pie Viprit la défense de cette opinion contre le synode de Pistoie (D. 1526). Fin de citation.
Je précise ic i quel e concile de Pistoie auquel il est fait allusion fut un "concile", plutôt un conciliabule, janséniste, et que les jansénistes prétendaient réfuter l'existence les limbes.
Je précise ic i quel e concile de Pistoie auquel il est fait allusion fut un "concile", plutôt un conciliabule, janséniste, et que les jansénistes prétendaient réfuter l'existence les limbes.
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Re: Le Pape Benoit XVI a aboli les limbes en 2007...
Conclusion : c'est un dogme de foi que les âmes en état de péché seulement originel sont privées de la vision béatifique (Innocent III, conciles de Lyon II et de Florence). Ce qui est de fide est dogmatique et ne peut être réfuté. On n'est plus catholique si on ne le professe pas. Même le pape ne peut revenir sur un dogme de foi : remarquons qu'ici, il n'a rien fait de lui-même, et que l'avis d'une commission même romaine , même formée de cardinaux et théologiens, ne vaut que ce que vaut l'ensemble de ses membres et que l'avis promulgué n'engage pas le pape auquel révérence est toujours due. D'ailleurs c'est tellement évident que des prêtres fidèles au pape et qui le défendent avec vigueur n'ont tenu aucun compte de cet avis absurde (qui l'est d'autant plus quand on lelit qu'il laisse les enfants des non chrétiens à l'écart du salut : où vont-ils donc, on ne voudrait pas quand même les remettre en enfer comme avant Innocent III et saint Thomas d'Aquin !), qui n'a d'ailleurs pas été confirmé par le pape ! A titre d'exemple, M. l'abbé de Tanoüarn, l'un des prêtres fondateurs de l'Institut du Bon Pasteur créé sous l'égide de Benoît XVI, n'avait pas craint de rédiger un article contre cette commission et l'avis qu'elle avait rendu . Alors merci de ne pas qualifier de sédévacantistes ceux qui réfutent les erreurs actuelles avec le respect dû au Pape et au Magistère tant actuel qu'antécédent. Nous devons au moins soutenir qu'aucune âme en état de péché originel ne peut voir Dieu (c'est de foi , dogmatique, infaillible, j'espère que c'est clair pour tous). Quant aux limbes, qui c'est vrai ne sont pas encore de foi, il faudrait demander au pape de les définir infailliblement car (et là je cite de mémoire la Constitution Pastor Aeternus de Vatican I définissant l'infailliblité pontificale, ce n'est pas du mot à mot mais le sens y est, sinon retournez au texte trouvable sur Internet), ce charisme de l'infaillibilité incluant l'assistance du Saint-Esprit a été promis au Pape non pas pour définir une doctrine nouvelle mais pour conserver le dépôt de la foi. Ce n'estpas bien sûr l'objet de la définition, mais il faut accueillir avec respect les considérations qui précèdent et qui indiquent le sens et l'interprétation de la définition. J'espère n'avoir choqué personnne et simplement rappelé ce que l'on devrait savoir avant de traiter un sujet ardu et passionnant. Je regrette les procès d'intention qui ont eu lieu à ce sujet, même si je n'y étais pour rien et pour cause, mais le manque de connaissance conduit à des fautes contre la charité due à tous. Merci à ceux qui ont défendu, parce qu'ils avaient le sensus fidei, la vraie doctrine, même s'ils ne savaient pas comment la défendre. Que Dieu éclaire et illumine tous les esprits et nous permettent d'être unis dans la charité et la vérité.
Oportet Illum Regnare- Près de Jésus Christ
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Re: Le Pape Benoit XVI a aboli les limbes en 2007...
Gilles a écrit:Les théologiens du Vatican sont convenus après des mois de travaux que les limbes n'existent pas et que les petits enfants morts sans baptême vont directement au paradis, mettant fin à une tradition multiséculaire qui a tourmenté des générations de mères.
Dans un document adopté avec l'accord du pape Benoît XVI, la commission théologique internationale du Vatican a conclu qu'il existe "des bases théologiques et liturgiques sérieuses pour espérer que lorsqu'ils meurent, les bébés non baptisés sont sauvés".L'idée des limbes reflète "une vision trop restrictive du salut", ont-ils tranché.
Ces avis autorisé prend le contre-pied de plusieurs siècles de croyance sur l'existence des limbes ("bordure" en latin), un lieu situé entre l'enfer et le paradis où avaient été relégués les bébés morts non baptisés.
Le document de la commission, dont quelques extraits en anglais ont été publiés samedi sur le site de l'agence américaine Catholic News Service (CNS) n'a pas encore été diffusé in-extenso par le Vatican, mais il est prêt depuis plusieurs semaines, a précisé à l'AFP un de ses membres, l'archevêque de Dijon (France) Roland Minnerath.
Dieu est miséricordieux et "veut que tous les enfants soient sauvés", ont estimé les théologiens, réunis sous la présidence du préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, l'Américain William John Levada.
Ils ont cependant souligné que leur avis se fonde "sur une pieuse espérance" plus que sur "une certitude avérée".
En 1984, le cardinal Joseph Ratzinger, devenu pape Benoît XVI, s'était déjà déclaré partisan "à titre personnel" de l'abandon de "l'hypothèse" de l'existence des limbes.
Celle-ci s'est ébauchée au Vème siècle, quand saint Augustin avait tenté de répondre à la quadrature du cercle: puisque l'âme des petits enfants décédés sans baptême n'a pas été lavée du péché originel, ils ne peuvent accéder au paradis. Mais comme ils n'ont encore rien fait de mal, ils n'ont pas leur place en enfer.
Les limbes sont définies au XIIIème siècle, sans emporter l'adhésion de tous, et particulièrement des mères désespérées de perdre un enfant en bas âge sans avoir le réconfort de le savoir au paradis.
Malgré le recul de la mortalité infantile, le sujet reste d'une actualité brûlante pour l'Eglise catholique, confrontée à la pratique de l'avortement et à la baisse constante du nombre de baptêmes d'enfants.
La commission théologique internationale s'était saisie du dossier dans son programme de travail des années 2004-2005.
SOURCE: www.blogdei.com
Gilles. Ville de Québec - Canada
http://www.ledevoir.com/international/europe/140395/le-vatican-abolit-les-limbes
Michael- Dans la prière
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Re: Le Pape Benoit XVI a aboli les limbes en 2007...
Bonjour,
Cela me peine de lire les opinions exprimées ci-dessus, contre l'Église. Oui, Dieu est infiniment Miséricordieux. La damnation sans responsabilité de la part d'un enfant, n'est pas compatible avec la Vérité.
Cependant, il est vrai que l'on ne peut aller au Ciel sans être lavé du péché originel. Qui dit que cela ne peut se faire par la Grâce de Dieu, dans l'autre vie?
Selon des révélations privées, en particulier Maria Valtorta, les âmes qui n'ont pas été baptisées dans cette vie (les enfants avortés, ou les âmes d'autres religions), n'ont pas accès au Ciel immédiatement après leur mort. Elles doivent attendre la Fin du Monde, où alors, elles seront baptisées, et auront accès au Ciel, si elles ont mené une vie de justes, dans la religion à laquelle elles appartenaient sur Terre.
Cette explication de Jésus à ses Apôtres, dans l'Évangile tel qu'il m'a été révélé, m'apparaît la plus belle et la plus juste. Elle montre que Dieu est infiniment Miséricordieux, en n'envoyant pas en Enfer des âmes qui ne le méritent pas. Elle montre aussi que Dieu est infiniment Juste, et que seules les âmes lavées de la Faute peuvent accéder au Ciel. Cela montre aussi l'importance d'être baptisés sur cette Terre, dans l'Église catholique, ce qui empêche aux âmes de devoir attendre si longtemps, dans l'autre vie, avant de rejoindre le Ciel.
Amicalement,
Emmanuel
Cela me peine de lire les opinions exprimées ci-dessus, contre l'Église. Oui, Dieu est infiniment Miséricordieux. La damnation sans responsabilité de la part d'un enfant, n'est pas compatible avec la Vérité.
Cependant, il est vrai que l'on ne peut aller au Ciel sans être lavé du péché originel. Qui dit que cela ne peut se faire par la Grâce de Dieu, dans l'autre vie?
Selon des révélations privées, en particulier Maria Valtorta, les âmes qui n'ont pas été baptisées dans cette vie (les enfants avortés, ou les âmes d'autres religions), n'ont pas accès au Ciel immédiatement après leur mort. Elles doivent attendre la Fin du Monde, où alors, elles seront baptisées, et auront accès au Ciel, si elles ont mené une vie de justes, dans la religion à laquelle elles appartenaient sur Terre.
Cette explication de Jésus à ses Apôtres, dans l'Évangile tel qu'il m'a été révélé, m'apparaît la plus belle et la plus juste. Elle montre que Dieu est infiniment Miséricordieux, en n'envoyant pas en Enfer des âmes qui ne le méritent pas. Elle montre aussi que Dieu est infiniment Juste, et que seules les âmes lavées de la Faute peuvent accéder au Ciel. Cela montre aussi l'importance d'être baptisés sur cette Terre, dans l'Église catholique, ce qui empêche aux âmes de devoir attendre si longtemps, dans l'autre vie, avant de rejoindre le Ciel.
Amicalement,
Emmanuel
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