Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
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Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Les Cahiers de 1943
Vendredi Saint : première dictée de Jésus sur la co-rédemption
Jésus parle à Maria Valtorta
Le 23 avril
Le matin du Vendredi Saint 4
Jésus dit :
“La première fois, pour sauver la Terre, mon Père envoya ses eaux purificatrices; la deuxième fois, il envoya un bain de sang, et quel sang ! Ni la première, ni la deuxième purification n’aura servi à transformer les humains en enfants de Dieu. Maintenant, le Père est las et il permet que se déchaînent les châtiments de l’enfer afin que périsse la race humaine, car les humains ont préféré l’enfer au ciel, et Lucifer, leur dominateur; les torture pour les pousser à blasphémer contre Nous et faire ainsi d’eux ses enfants à jamais.
Je viendrais une deuxième fois pour mourir afin de les sauver d’une mort plus atroce encore... mais mon Père ne le permet pas. Mon Amour le permettrait, la Justice pas. Elle sait que ce serait inutile. Je ne viendrai donc qu’à la dernière heure. Mais malheur à ceux qui me verront à cette heure après avoir choisi Lucifer pour leur seigneur ! Mes anges n’auront pas besoin de porter des armes pour gagner le combat contre les antéchrists. Mon regard suffira.
Oh ! Si seulement les hommes savaient encore se tourner vers moi qui suis le salut ! Je ne souhaite que cela et je pleure parce que je vois que rien ne peut leur faire lever la tête vers le ciel d’où je leur tends les bras.
Souffre, Maria, et dis aux justes de souffrir aussi pour suppléer au second martyre que le Père ne veut pas que j’accomplisse. À chaque créature qui s’immole, le Ciel accorde le salut de quelques âmes. Quelques âmes.... Il ne faut pas s’étonner que les âmes graciées soient peu nombreuses pour chaque petit rédempteur si on pense que moi, le divin Rédempteur, à l’heure de l’immolation sur le Calvaire, en présence de milliers de personnes, je n’ai réussi à sauver que le larron, Longin, et à peine quelques autres, si peu...”.
Réflexion sur des propos qu’on m’a rapportés, selon lesquels on compterait beaucoup sur mes prières pour être exaucé, puisqu’on reconnaît que j’ai obtenu ce que j’ai demandé.
“Je n’en tire aucun orgueil, mais plutôt une plus profonde gratitude envers Dieu qui a la grande bonté de permettre que je sache obtenir le bonheur d’autres cœurs. Mais à ces cœurs-là je voudrais dire, et je vais le dire — en particulier à celui qui ce matin m’a fait connaître sa pensée — que cela ne se produit pas par mon mérite. Tous pourraient y arriver s’ils le voulaient. Il n’y a pas de méthode ou d’étude spéciale pour développer ce pouvoir d’obtenir des grâces. L’important est de faire de son propre cœur une mangeoire de Bethléem pour y accueillir Jésus enfant, et de soi-même une croix pour porter Jésus rédempteur. Lorsque nous le portons ainsi, indissolublement, nous devenons un simple complément de Jésus; lui seul est le véritable protagoniste de toute chose. Le secret pour obtenir les grâces, que les gens attribuent à nos mérites inexistants, c’est uniquement notre anéantissement dans le Christ, un anéantissement si total que notre personnalité humaine en est dissoute et que Jésus est obligé d’agir seul en chaque circonstance. Nous ne faisons que lui apporter les voix des particuliers avec un baiser d’amour. Le reste, c’est lui qui le fait.”
***
4 Il s’agit de la première dictée que reçut Maria Valtorta. Maria Diciotti, qui vécut avec elle pendant plusieurs années, nous rapporte que cela se produisit vers midi, le 23 avril 1943, le Jour du Vendredi Saint, que Maria en fut surprise, qu’elle se confia à elle et lui demanda d’aller chercher le père Migliorini. Maria sortit en prétextant quelque excuse pour ne pas éveiller les soupçons de la maman de Maria, qui était une femme très autoritaire et peu encline aux choses religieuses. Le père Migliorini arriva tout de suite et il eut un entretien confidentiel avec l’infirme.
#Valtorta
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Dernière édition par Maud le Dim 21 Juin 2015 - 7:33, édité 55 fois
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
c'est très beau Maud, oui il nous faut être comme la mangeoire qui reçut Jésus Enfant et comme la Croix qui le reçu adulte. Avec toute mon union dans la prière en ce 8 décembre en espérant que vous allez bien. NG(Nicolas)
NG- Contre la puce électronique
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Les Cahiers de 1943
Le 24 avril
Samedi Saint : Marie de Magdala à la Résurrection
Pendant qu’on chante le Gloria dans les églises...
Une des choses qui me portent à réfléchir sur la doctrine de miséricorde de mon Jésus qu’on peut lire dans l’Évangile de saint Jean :
“Marie se tenait près du tombeau, au-dehors, toute en pleurs... elle se retourna et vit Jésus qui se tenait là... Et Jésus lui dit : ‘Marie !’...”. Non content d’avoir tant aimé les pécheurs au point de donner sa vie pour eux, Jésus réserve sa première manifestation, après sa Passion, à une pécheresse convertie.
Il n’est pas sûr que Jésus se fût déjà présenté à sa Mère. Le cœur nous pousse à le croire mais aucun des quatre évangélistes ne le dit. Par contre, il n’y a aucun doute sur cette apparition à Marie de Magdala. À celle qui personnifie la multitude de ceux qui ont été rachetés par l’amour du Christ, il apparaît pour la première fois et se manifeste dans sa deuxième forme, celle de l’Homme-Dieu pour l’éternité. Avant, il était l’Homme en qui se cachait un Dieu.
Bien avant cela, au temps de l’attente, le Verbe était seulement Dieu. Maintenant, il est l’Homme-Dieu qui amène notre chair mortelle aux cieux. Et ce chef-d’œuvre de divinité, grâce auquel la chair née de la femme devient immortelle et éternelle, se révèle à une créature qui fut une pécheresse... Et ce n’est pas tout : c’est à elle, précisément à elle, qu’il confie son message pour ses propres apôtres : “Va trouver mes frères et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu”. Avant même d’aller au Père, il va vers Marie la pécheresse !
Un fleuve de confiance se déverse en moi lorsque je considère ce¬la ! Il faudrait dire et redire sans cesse à ces pauvres âmes chance¬lantes et honteuses, parce qu’elles savent qu’elles ont péché, leur dire encore et encore que Jésus les aime au point de les faire passer avant le Père et avant sa Mère. Je pense en effet que, s’il n’était pas encore monté vers son Père en cette première heure de résurrection, il ne s’était pas montré à sa Mère non plus. Au fond, cela est nécessaire se-ion une justice aimante. Jésus est venu pour les pécheurs : il est donc juste que les premiers fruits de sa résurrection aillent à celle qui est la souche même des pécheurs rachetés.
“Mes frères... mon Père et votre Père... mon Dieu et votre Dieu...”. Ces paroles sonnent dans mon cœur comme autant de cloches joyeuses. Les disciples sont des frères, frères et sœurs sommes-nous qui descendons d’eux
S’il nous reste encore un doute, voici qu’il tombe comme la pierre du tombeau, secouée par ce tourbillon d’amour, et la confiance surgit dans les cœurs les plus enchaînés, les plus accablés par le souvenir de leurs erreurs et par la conscience de l’immense dis¬tance qui sépare la poussière que nous sommes de Dieu.
Jésus le dit :
Nous sommes frères, nous avons un seul Père et un seul Dieu avec le Christ.
Oh ! Il nous saisit de ses mains transpercées ... c’est son premier geste après sa mort ... et nous lance sur le cœur de Dieu, dans les cieux, non plus fermés mais ouverts par l’amour, pour que là nous pleurions les douces larmes de la réconciliation avec notre Père.
Alléluia ! -Gloire à toi, Maître et Dieu, qui nous sauves avec ta douleur et nous donnes l’Amour comme chemin du salut !
Marie de Magdala près du Tombeau du Christ
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Dernière édition par Maud le Lun 26 Jan 2015 - 14:38, édité 1 fois
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
comme c'est beau: notre bon Jésus est vraiment venu pour tous les pécheurs que nous sommes tous. NG (nicolas)
NG- Contre la puce électronique
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
"Je viendrais une deuxième fois pour mourir afin de les sauver d’une mort plus atroce encore... mais mon Père ne le permet pas. Mon Amour le permettrait, la Justice pas. Elle sait que ce serait inutile. Je ne viendrai donc qu’à la dernière heure. Mais malheur à ceux qui me verront à cette heure après avoir choisi Lucifer pour leur seigneur ! Mes anges n’auront pas besoin de porter des armes pour gagner le combat contre les antéchrists. Mon regard suffira."
Ce passage du texte précédent en dit long.
J'en avais discuté il y a longtemps et nous pensions que si Jésus revenait maintenant comme Il est venu il y a 2000 ans, personne ou presque ne l'écouterait.
On voit ce qu'il se passe avec Ses messagers...
Ce passage du texte précédent en dit long.
J'en avais discuté il y a longtemps et nous pensions que si Jésus revenait maintenant comme Il est venu il y a 2000 ans, personne ou presque ne l'écouterait.
On voit ce qu'il se passe avec Ses messagers...
AZUR- Combat avec Sainte Marie
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
oui Azur, il nous faut prier pour que nous même et le plus d'âmes possible choisissent Jésus: nous sommes si faibles, sans Lui nous ne pouvons rien. Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus disait de nous défier de nous même et de nous abandonner dans la confiance en Dieu. NG(Nicolas)
NG- Contre la puce électronique
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
"Le Sacrifice des petites victimes innocentes de la guerre "
Le 1er mai
Samedi, 11h
Jésus dit :
“Tu t’en affliges ? Moi aussi. Pauvres enfants ! Mes tout-petits que j’aimais tant et qui doivent mourir ainsi ! Et moi qui les caressais avec une tendresse de père et de Dieu qui voit en l’enfant le chef-d’œuvre, non encore profané, de sa création ! Les enfants qui meurent, tués par la haine, dans un chœur de haine.
Oh ! Que les pères et les mères ne profanent pas, de leurs imprécations, l’innocent holocauste de leurs fleurs arrachées ! Que les pères et les mères sachent que pas une larme de leurs petits, pas un gémissement de ces innocents immolés ne reste sans écho dans mon cœur. Le Ciel s’ouvre à ces enfants, qui ne diffèrent en rien de leurs lointains petits frères qu’Hérode fit massacrer dans sa haine pour moi. Eux aussi sont tués par des Hérodes farouches, gardiens d’un pouvoir que je leur ai donné pour qu’ils en fassent bon usage et dont ils devront me rendre compte.
Je viendrais pour tous, mais surtout pour ces petits qui viennent de naître à la vie, don de Dieu, déjà arrachés à la vie par la férocité, don du démon. Mais sachez que pour laver le sang contaminé qui souille la terre, ce sang versé avec hargne et malédictions dans la hargne et les malédictions contre moi qui suis l’Amour, il faut cette rosée de sang innocent, le seul qui sache encore jaillir sans maudire, sans haïr, tout comme moi, l’Agneau, je versai mon sang pour vous.
Les innocents sont les petits agneaux de la nouvelle ère, les seuls dont le sacrifice, recueilli par les anges, soit entièrement agréable à mon père.
Viennent ensuite les pénitents. Mais après. Puisque même le plus parfait des pénitents traîne dans son sacrifice des scories d’imperfections humaines, de haines, d’égoïsmes. Les premiers dans le cortège des nouveaux rédempteurs sont les tout-petits dont les yeux se ferment sur l’horreur pour se rouvrir sur mon cœur au Ciel.”
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Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
'' Dieu opère le Bien dans l' Ame ''
Le 28 mai
Vendredi matin
Jésus dit :
“Voici une leçon toute pour toi.
Je suis ton Maître et tu le reconnais. Cette reconnaissance de ta part me donne de la joie. Mais je veux que tu reconnaisses toute la profondeur de ce que j’accomplis en toi. Je t’ai enseigné beaucoup de choses et je t’en enseignerai beaucoup d’autres parce que tu es encore bien loin d’être telle que je te voudrais.
Une des dernières choses enseignées a été le pouvoir du silence. Je te l’ai fait comprendre en me montrant à toi alors que je me tais devant mes accusateurs d’alors et de maintenant, devant Pilate et les Pilates, lesquels ne m’accusent pas et, humainement, ne me veulent aucun mal, mais qui ne me défendent pas par peur. J’ai vu que tu as compris cette leçon et que tu étais désireuse de m’imiter, tout en reconnaissant que toute seule, tu n’y arriverais jamais.
Ton désir et ton humilité m’ont poussé à opérer mon œuvre. J’opè¬re toujours quand je vois que quelqu’un est disposé à ce que j’opère en lui. Je ne suis pas seulement le Maître; je suis aussi Médecin, et je sais, en tant que médecin, qu’aucune visite et aucun diagnostic ne suffisent à guérir si le malade refuse de se soumettre au médecin. Ce n’est pas la parole qui sauve : c’est l’œuvre. Alors je t’ai opérée en te serrant sur mon cœur.
Aime mon cœur, Maria, car c’est lui qui t’a guérie d’un de tes principaux défauts : celui de la véhémence, de la résistance, du manque de flexibilité aux choses de tous les jours. Ennuyeuses, irritantes, injustes, c’est vrai. Mais qu’il faut savoir rendre utiles, justes, aimées, en pensant à la vie éternelle où vous les retrouverez. Alors que je te tenais serrée sur mon cœur, et tu sais quel matin ce fut, il t’a non seulement parlé, mais il t’a purifiée de ses flammes, à la suite de quoi ton humanité s’est modifiée, perdant beaucoup de votre humanité ... de votre férocité, je pourrais dire ... et acquérant beaucoup de mon humanité.
J’opérerai d’autres choses en toi, si je te vois toujours pleine de bonne volonté et humble, tout comme j’en ai opéré pour te rendre plus agréable à notre Père. Tu t’es rendu compte d’avoir été guérie de bien des choses et par Qui tu l’as été. Dans d’autres cas, tu ne t’en es pas rendu compte, tant ma main est légère.
Mais pense à ceci, afin de ne pas te tromper, lorsque tu te regardes avec stupeur en voyant qu’il te pousse des plumes aux bras et que ceux-ci se changent en ailes : tout le bien que tu as vu naître là où il n’y avait que mauvaises herbes et ronces de mal, ce bien vient de moi, c’est moi qui te l’ai donné. Par toi-même, tu n’aurais rien pu faire, malgré ta bonne volonté.
De cette dernière chose que j’ai opérée en toi et par laquelle tu es devenue mon imitatrice dans le silence, qui est prudence, qui est charité, qui est sacrifice et qui me plaît plus qu’un encens, tu m’en as loué en proclamant que j’avais fait cette grâce. Cette reconnaissance me pousse à opérer davantage.
Je suis Maître et Médecin, mais je suis aussi Père. Et si je n’étais pas l’Homme-Dieu, je voudrais dire : je suis Mère pour vous tous car, telle une mère, je vous porte, je vous nourris, je prends soin de vous, je vous instruis, je pleure sur vous, je m’enorgueillis de vous. L’amour d’un père est en effet différent. L’amour d’une mère est l’amour des amours, après celui de Dieu. C’est pour cela que sur la croix je vous ai confiés à ma Mère. Je ne vous ai pas confiés à mon Père dont, par ma mort, je vous rachetais. Je vous ai donnés à ma Mère parce que vous étiez informes ou nouveaux-nés et qu’il vous fallait un sein de mère.
Soyez, sois une fille pour moi, une fille qui reconnaît les soins donnés à son enfance spirituelle. Observe les enfants nés d’une fem¬me : il y a peu de lumières dans la pensée rudimentaire d’un nouveau-né, mais tu le vois sourire et caresser la mamelle dont lui vient le lait. Observe les petits des bêtes : ils aiment le giron maternel qui les nourrit, ils aiment l’aile qui les couvre.
Toi, femme, fille de femme, toi, créature faite à la ressemblance de Dieu, ne sois pas inférieure aux petits des bêtes. Reconnais mon sein qui t’élève, te nourrit et t’instruit, et aime-le d’un amour qui me compense et me pousse a m occuper de toi toujours davantage. Ne te lasse pas d’aimer. Tu sais ce que je veux dire. Ne te lasse pas d’aimer si tu ne veux pas que je me lasse d’opérer en toi.
Maintenant, va en paix. Souviens-toi, écoute et aime. Tu sais ce que je veux dire. Ainsi, tu me rendras heureux. Je suis Jésus, le Jésus qui est le Sauveur.”
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Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
La purification par l’amour et l’union sacramentelle avec Dieu
Le 31 mai
Immédiatement après la Sainte Communion
Jésus dit :
“Sais-tu pourquoi tu te laisses troubler par un rien que tu ne voudrais pas commettre ?
Parce que je suis en toi. Là où je suis ne peut subsister rien qui puisse avoir le moindre lien avec l’impureté. Telle est la sensibilité d’une âme qui s’est donnée à moi que la toile de mal la plus ténue lui semble pesante, insupportable, plus répugnante qu’une mer de fange à quiconque n’est pas avec moi.
Mais non par le mérite de l’âme. Uniquement parce que je suis là. Le mérite de l’âme, si mérite il y a, est seulement celui de sa bonne volonté de me garder et de se garder en moi. Souviens-t’en et ne te glorifie pas de ce qui n’est pas de toi mais de moi. Humilité toujours si je dois agir.
Aux yeux du monde, tu es d’une blancheur éclatante comme neige des cimes. Mes à mes yeux, tu es encore grise à cause de la poussière qui te recouvre. De quoi cette poussière est-elle formée ? De particules si minuscules qu’elles sont invisibles à l’œil nu. Mais ensemble elles forment une couche grise qui salit et ternit toute chose. Il n’est pas nécessaire d’être sous des rochers pour suffoquer ou paraître laid. Un tas de poussière suffit à nous tuer par asphyxie et nous enlaidit toujours.
Les rochers sont les péchés mortels, la poussière les péchés véniels. Même les imperfections sont de la poussière, plus fine mais poussière néanmoins. Et il faut l’enlever, car si elle s’accumule, quelque insignifiante et impalpable que soit chacune de ses molécules, elle finit par salir l’esprit et l’asphyxier. Le monde ne la voit pas. Moi si. Il y a des choses très blanches en apparence, mais qui ne le sont pas. Il y a des choses pures en apparence, mais qui ne le sont pas. Non par leur propre volonté, mais parce que d’autres volontés les ont tachées et corrompues. Tant qu’il y a de la vie, il y a du danger. C’est la vie même qui est le danger
Regarde la neige. Comme elle est blanche ! Elle s’est formée dans les hauteurs, dans mon ciel. Regarde le lys. Comme il est nacré ! C’est moi qui en ai créé la soie. Mais si tu regardes la neige ou le lys sous un microscope, tu verras combien de germes impurs se sont mêlés au plus éclatant flocon de neige pendant sa chute à travers l’espace, avant qu’il ne se pose sur terre; tu verras combien de microscopiques grains de poussière souillent la soie angélique du lys à peine éclos. Et pour la neige et le lys, en tant que choses inanimées, il n’y a pas de faute si cela arrive.
Mais pour l’âme rationnelle, il y en a. Car elle peut veiller et prendre des mesures. Comment ? En utilisant l’amour. L’amour est le microscope de l’âme. Plus une personne m’aime et voit les choses à travers moi et plus elle voit les petites taches de sa conscience. Celles-ci ne m’éloignent pas de vous car je sais comment vous êtes faits. Cependant, elles ne m’éloignent pas si l’âme les subit comme choses inévitables, mais qu’elle ne les provoque pas et que, bien au contraire, elle tente immédiatement de s’en purifier. Souviens-toi de cela toujours
Je demeure. En fait, tu dois essayer de me recevoir le plus souvent possible, de façon sacramentelle aussi. Il n’y a que mon Sang qui lave le gris de ton âme et la rende digne du Roi, de moi. Tu as vu ce qui est arrivé quand je ne t’étais pas apporté... seule ma puissance, en opérant un miracle continu, a pu te faire avancer quand même, maintenir la vie de l’esprit sous la poussière qui s’accumulait et qui n’était pas lavée par mon Sang
Mais il ne faut pas prétendre et oser trop ! Je t’ai sauvée à mes propres fins qui n’ont pas à être jugées ni même scrutées. Maintenant tout rentre dans l’ordre, car le miracle est l’exception. Et tu dois te repaître de moi afin d’être toujours plus digne de moi, en y mettant du tien : un amour infini, tout l’amour que tu peux extraire de tout ton être jusqu’à en être épuisée; une infinie volonté de bien, une attention infinie, une humilité infinie, en reconnaissant ta nullité et mon tout, et une infinie volonté de pureté. À propos de cette dernière, cela me suffit pour l’instant, et je la distingue de la volonté générale de propos, comme volonté suprême.
Nous vivons en temps d’alertes et si vous n’êtes pas vigilant, l’ennemi vous frappe. Mais que sont les bombes et les attaques ennemies, qui ne tuent que le corps, par rapport aux embûches de l’Ennemi qui veut tuer votre âme ? Cette âme que j’ai rachetée au prix d’une douleur et d’un sang qui n’ont pas de prix ! Gravis ma montagne, accroche-toi à ma croix et veille pour toi, sur toi et sur les autres. Et prie.
Je t’aime et la gaieté que tu ressens est la preuve de mon amour et du fait que tu me contentes assez. Quand je suis en paix avec un cœur, je donne la joie et la paix. C’est ça le signe.
En ce qui a trait à l’avenir... Que veux-tu savoir, pauvre âme ? ! Tu n’est pas loin de la vérité, et ce matin tu l’as effleurée... Mais aurais-tu le courage de la reconnaître pleinement ? Remercie ma miséricorde qui, pour l’instant, te la cache en grande partie. Prie. La Pentecôte est proche.
En ce qui concerne le Père, dis-lui ceci : ‘Celui qui vit dans la charité et la pureté est déjà sur un Calvaire et il me plaît. C’est à moi de donner à chacun, de la façon que je veux, la croix qui lui revient.’
Va. Je te donne ma paix”.
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Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
La pénitence des co-rédempteurs
Le 1er juin
Jésus dit :
« Pour être sauvés, pauvres humains qui tremblez de peur, il suffirait que, en tant que mes vrais enfants et non des bâtards dont je ne suis le Père que de nom — alors que le vrai père est l’autre..., vous sachiez ravir de mon cœur une étincelle de ma miséricorde. Et mon souhait est que vous me la ravissiez.
Je reste la poitrine ouverte pour que vous puissiez atteindre mon cœur plus facilement. J’ai agrandi la blessure infligée à mon cœur par la lance pour que vous puissiez y entrer. Mais en vain. J’ai utilisé vos innombrables offenses comme le couteau du sacrificateur pour l’ouvrir toujours davantage car l’Amour est capable de cela. Il sait changer en bien même le mal, tandis tandis que vous vous servez de tout le bien que je vous ai donné — et je me suis donné moi-même à vous, moi qui suis le Bien suprême ...de façon si obscène qu’il devient pour vous l’instrument du mal.
Je reste le cœur ouvert et le sang en coule goutte à goutte, tout comme les larmes coulent de mes yeux. Et mon sang et mes pleurs tombent en vain sur la terre. La terre est plus bienveillante que vous envers son créateur. Elle ouvre ses sables pour recevoir le sang de son Dieu. Au lieu de cela, vous me fermez votre cœur, le seul calice dans lequel il voudrait descendre pour trouver l’amour et apporter joie et paix.
Je regarde mon troupeau... Est-il à moi ? Plus maintenant. Vous étiez mes petites brebis mais vous avez quitté mes pâturages... Une fois sortis, vous avez trouvé le malin qui vous a séduits et vous ne vous êtes plus souvenus que c’est au prix de mon Sang que je vous avais rassemblés et sauvés des loups et des mercenaires qui voulaient vous tuer. C’est moi qui suis mort pour vous, pour vous donner la vie et la pleine vie comme celle que j’ai dans le Père. Et vous, vous avez préféré la mort. Vous vous êtes placés sous le signe du Malin et il vous a transformés en boucs sauvages. Je n’ai plus de troupeau. Le Pasteur pleure.
Il ne me reste que quelques agneaux fidèles, prêts à tendre le cou au couteau du sacrificateur afin de mêler leur sang, non pas innocent mais aimant, à mon propre Sang très innocent, et de remplir le calice qui sera levé au dernier jour, pour la dernière Messe, avant que vous ne soyez appelés au terrible Jugement. Grâce à ce Sang et à ces autres sangs, je pourrais récolter ma dernière moisson parmi les derniers à être sauvés. Tous les autres... ils serviront de litière pour le repos des démons et de ramille pour le feu éternel.
Mais mes agneaux seront avec moi. Dans un lieu choisi par moi pour leur bienheureux repos après tant de luttes. Ce lieu n’est pas le même que celui des autres âmes sauvées. Pour les généreux, il y a un lieu spécial. Ni parmi les martyrs ni parmi les sauvés. Ils sont moins que les premiers et beaucoup plus que les seconds et se situent entre les deux cortèges.
Persévérez, vous qui m’aimez. Ce lieu mérite bien tous vos présents efforts car c’est la zone des co-rédempteurs, à la tête desquels se trouve Marie, ma Mère.”
Jésus dit encore :
“Ils croient que la pénitence est une chose inutile, dépassée, une manie tranquille. Il n’y a que la pénitence et l’amour qui aient du poids aux yeux de Dieu pour arrêter les évènements et en faire dévier le cours.
Vous avez plus besoin d’amour que de pain. Et pourtant vous trimez pour vous procurer le pain, vous volant un quignon les uns aux autres comme des chiens affamés, dont vous êtes en fait peu dissemblables, prêts comme eux à vous entredéchirer pour une poignée de terre et une fumée d’orgueil. Tandis que pour acquérir et posséder l’amour, vous ne faites rien. Vous ne vous en occupez pas.
Misérables créatures, savez-vous ce que vous faites en négligeant l’amour ? Vous perdez Dieu, son aide sur terre, sa vue au ciel. Que dois-je faire pour vous le faire comprendre si mes fléaux ne suffisent pas, si mes bontés ne servent à rien ? De quelle façon dois-je faire descendre le Paraclet, sous quelle forme, pour qu’il vous investisse et vous sauve ? Si le globe de feu porté par le vent rapide descendait sur chacun d’entre vous pour une nouvelle Pentecôte sans se diviser en ces langues de feu qui, autrefois, furent suffisantes sur de pauvres pêcheurs, frustes et ignorants mais aimants, mais descendait entier sur chacun de vous, ce ne serait encore pas suffisant pour vous enflammer de Dieu. Il vous faudrait d’abord débarrasser votre âme de vos faux dieux, et vous ne voulez pas le faire car vous les préférez à moi, qui suis le vrai Dieu.
Vous êtes perdus s’il ne s’accomplit pas un miracle. Changez de direction et priez l’Amour.”
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Dernière édition par Maud le Lun 26 Jan 2015 - 14:40, édité 3 fois
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Paroles sévères, mais paroles de Vérité.
Seigneur, prends pitié.
Seigneur, prends pitié.
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
L’ Ingratitude des hommes envers l’ Amour infini de Jésus
Le 2 juin
Jésus dit :
“En ce mois consacré à mon Cœur et qui cette année réunit les Solennités qui sont autant de témoignages d’amour de nous, Trinité divine, que faites-vous ? C’est un mois d’amour et vous en faites un mois d’enfer qui hait. Il en va de même pour le mois de Marie, ma Mère, et du mois d’avril où je mourus, il y a désormais vingt siècles, mois qui vous ramène mes Pâques. Pour vous, c’est toujours comme ça.
L’amour, la bonté, vous ne les voulez que de Dieu et en Dieu. Mais vous ne voulez pas nous aimer, vous aimer et être bons. Oui, vous ne voulez pas nous aimer. Vos prières sont inutiles parce que c’est l’égoïsme qui les pousse sur vos lèvres et non l’amour. Vous voulez être préservés du mal, mais vous ne dites pas : ‘Que nos ennemis le soient aussi’. Non. Pour eux, vous implorez massacres et ruine. Tout ce que vous ne souhaitez pas pour vous. Il n’y a pas d’élan en vous dont le ressort secret ne soient pas la haine et l’égoïsme. Vos prières ressemblent ainsi à des ballons qui s’élèvent à peine pour aussitôt éclater et retomber au sol.
Essayez de nous prier avec amour, amour pour tous, et alors je vous aiderai. ‘Si vous ne faites le bien qu’à ceux qui vous aiment, quel mérite en avez-vous ?’. Soyez semblables à nous qui faisons pleuvoir eau et soleil sur les justes et les injustes, et laissez à nous seuls le droit de juger quand l’heure sera venue.
La Loi et la Parole sont toujours pareilles, toujours les mêmes, enfants qui ne nous aimez pas. Vingt siècles ne sont rien devant les vérités éternelles. Moi, le Verbe, je ne suis pas venu pour changer la Loi. Même pas moi qui suis le Verbe. Mais vous, vous l’avez changée car vous avez superposé à ma Loi et à ma Parole vos stupides paroles, vos lois aveugles et cruelles. Vous avez cru ainsi changer la Loi et la Parole et progresser.
Oui. Vous avez progressé. Mais comme quelqu’un qui ne verrait plus la lumière, vous avez progressé, non pas vers votre but, qui est Dieu, mais vers le point opposé. Vous avez régressé vers la bestialité.
Vous êtes en train de tuer votre âme. Comment ? Vous savez crier aux quatre vents : ‘Sauvez nos âmes’ pour ensuite les tuer par vous-mêmes. Mais quand un navire sombre dans un naufrage, seuls vos corps meurent, et mes anges sont prêts à porter aux cieux les âmes de ceux qui sont expirés avec sur les lèvres mon nom et celui de Marie, ma Mère. Tandis que, dans le naufrage de votre filiation avec Dieu votre Père, vous tuez vos âmes. Oh ! Mon pauvre cœur !
Je parle avec toi, Maria, qui sais ce que veut dire être mal-aimée, offensée, non reconnue, trahie, toi qui en a souffert au point d’en tomber malade. Tu peux comprendre mon tourment en le comparant au tien.
L’amour méconnu est un tourment. Et le mien est un amour infini infiniment méconnu. Et ce ne sont pas seulement deux ou trois personnes dont l’amour a fait défaut comme dans ton cas. Dans le mien, il s’agit de millions de personnes qui pendant vingt siècles n’ont pas su m’aimer, m’ont offensé, méprisé. Et mon cœur, qui aime avec la perfection d’un cœur divin, s’est agrandi dans la souffrance de la douleur. Le coup de lance n’a guère été douloureux comparé aux blessures que m’inflige au cœur la race humaine depuis vingt siècles. Je suis Dieu et non passible d’infirmités humaines, mais néanmoins passible, dans mon humanité, de douleur. Et vous me causez une douleur infinie et continue.
Je dois, à certaines heures, me réfugier sur le cœur de ma Mère pour surmonter les affres provoqués par vos bassesses; je dois regarder mes confesseurs pour atténuer l’amertume de ce que vous êtes, vous les êtres humains, pour moi qui vous ai aimés jusqu’à la mort. Nous ne voulons pas de couronnes précieuses sur la tête des simulacres qui me représentent et représentent ma Mère et la vôtre, pendant que vous enfoncez en nous des épines en comparaison desquelles celles de ma couronne étaient des roses.
Nous ne souhaitons de vous qu’une seule couronne : votre amour. Un amour qui soit vrai, à toute heure, quoi qu’il arrive. Il suffirait qu’un tel amour existe dans quelques cœurs dans chaque nation pour que le mal soit vaincu par le bien. Douze vrais apôtres, appuyés contre le cœur de Marie, n’ont-ils pas suif i à apporter la charité au monde ? Mais maintenant vous êtes pires que les Gentils et les Juifs.”
Jésus dit encore :
“Ceci est pour toi. Considère la valeur des choses, même petites, si tu me les offres avec amour.
Je ne t’ai pas étreinte lorsque, dans une grande douleur et une grande épreuve, tu t’es résignée, parce que tu ne pouvais faire autrement, ou lorsque à un moment de grande ferveur, tu t’es offerte toi-même. Je t’ai serrée contre mon cœur pour une chose qui peut paraître une bagatelle aux yeux des humains. Mais moi, je la juge en Dieu et non en homme. Le fait que tu m’as dédié cette peine spontanément, sans que je te parle ou qu’aucun agent extérieur n’exerce des pressions sur toi, cela m’a ému en m’incitant à te récompenser immédiatement. Tu sais de quelle façon.
Rappelle-toi et sois toujours docile à ma volonté que tu dois voir en toute chose, même dans la plus minuscule, et que tu dois toujours percevoir comme étant mue par le désir de ton bien. Tu dois être comme une herbe fleurie qui s’incline et se relève à chaque souffle d’Amour, car ma volonté est amour Et tout en toi doit répondre à mon amour avec l’amour Même le regard que tu poses sur ton prochain doit être un regard d’amour, toujours. De cette façon, même un simple regard te méritera une caresse de moi.
Ne juge rien comme étant méprisable en ce qui a trait au surnaturel. La vie est faite de choses ordinaires, mais qui deviennent sublimes lorsqu’elles sont revêtues d’amour. Ma Mère fut aussi noble et digne de l’admiration des anges dans l’instant de son ‘fiat’ que lorsqu’elle se consacrait à ses humbles tâches de femme, lorsque, quittant la contemplation des plus hauts mystères et la méditation sur la douleur qui allait la blesser à travers son Enfant, elle lavait mes langes avec amour, elle cuisinait, avec amour, les repas de son époux, elle rangeait la maison avec amour, elle écoutait, avec amour, les besoins de ses voisins.
L’amour est toujours prêt, malléable, doux, joyeux, généreux, patient. Et c’est l’amour qui ouvre les cieux et en fait descendre notre Trinité, laquelle vient dans vos cœurs, non seulement avec toutes ses splendeurs, mais aussi avec toutes ses tendresses.
Je veux t’amener à être plus souple, plus douce et plus forte qu’un écheveau de soie. Si je veux plaisanter avec toi, si je veux montrer que je suis le roi, tu ne dois pas réagir, te plaindre, bouder. Si après t’avoir gardée dans un lit pendant des années je voulais t’en sortir qu ' y aurait-il de surprenant ? Je serais libre de le faire et tu devrais avoir la générosité de prononcer le ‘fiat’ de la guérison comme tu as eu celle de prononcer le ‘fiat’ de l’infirmité.
J’ai guéri ton âme, je pourrais guérir ton corps qui est moins paralysé que ne l’était ta pauvre âme il y a quelque temps. Et tu devrais m’en remercier, même si la guérison signifie un délai avant notre rencontre au Paradis, même si elle signifie le danger de vivre dans le monde, même si elle signifie la restitution de ton don. Si je le faisais, j’aurais mes raisons et toi, pour me plaire, tu devrais toujours être contente, comme maintenant.
De quoi se compose le miel ? Du suc de mille fleurs. De quoi se compose la perfection ? Du fruit de mille sacrifices. Une abeille qui ne se nourrirait que d’une seule fleur ferait peu de miel et il serait nauséeux. Par contre, une abeille qui mélange le suc de fleurs très sucrées à celui de fleurs légèrement amères, de fleurs à la saveur délicate à celui de fleurs à l’arôme piquant, produit un miel abondant et salutaire. Il en est ainsi de l’âme. Il faut que tu t’habitues à voir dans toutes les choses ton Jésus, qui les a ordonnées à l’avance pour ton bien, et que tu te serves de toutes pour progresser.
Regarde, pour ne pas te tromper tu dois faire comme ceci : tu regardes ton prochain ? Dis-toi que c’est moi que tu regardes. Tu parles à ton prochain ? Dis-toi que c’est à moi que tu parles. Tu rends service à ton prochain, tu fais quelque travail pour lui ? Dis-toi que c’est moi qui te l’ai demandé. Alors tu progresseras. Gare à celui qui s’arrête pour réfléchir à qui il regarde, à qui il adresse la parole ou son œuvre ! Il ne regarderait ou ne parlerait que peu de fois, il n’agirait que rarement avec cette charité qui me fait recevoir vos actions avec faveur. Sur terre, je faisais tout en pensant à mon Père et à votre rédemption. Fais tout en pensant à moi et à la rédemption des pécheurs.
Il ne suffit pas que tu te résignes quand je te l’impose en t’enlevant ce que je juge juste de t’enlever pour ton bien. Il importe que tu te nourrisses et t’abreuves dans la joie à tous les calices que je t’offre, courant à leur rencontre, bénissant l’Amour tout autant lorsqu’il te les tend que lorsqu’il les retire, me demandant même de te les donner pour m’empêcher de les boire lorsqu’ils sont amers.
De cette façon, tu me seras chère, si chère que je t’aimerai au point de désirer ardemment t’avoir pour toujours dans mon royaume. Seul l’amour me pousse à te laisser ici-bas encore un temps pour te rendre meilleure. Seul l’amour doit te pousser à devenir meilleure pour voler à mes côtés.”
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Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
"Regarde, pour ne pas te tromper tu dois faire comme ceci : tu regardes ton prochain ? Dis-toi que c’est moi que tu regardes. Tu parles à ton prochain ? Dis-toi que c’est à moi que tu parles. Tu rends service à ton prochain, tu fais quelque travail pour lui ? Dis-toi que c’est moi qui te l’ai demandé."
J'ai une prière du matin de saint Patrick qui ressemble à ce que dit Jésus:
"(..) , Christ dans chaque bouche qui me parle, Christ dans chaque œil qui me regarde, Christ dans chaque oreille qui m'entend(..).
Mais pour voir le Christ dans chaque personne, il faut vraiment la grâce...
J'ai une prière du matin de saint Patrick qui ressemble à ce que dit Jésus:
"(..) , Christ dans chaque bouche qui me parle, Christ dans chaque œil qui me regarde, Christ dans chaque oreille qui m'entend(..).
Mais pour voir le Christ dans chaque personne, il faut vraiment la grâce...
AZUR- Combat avec Sainte Marie
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
L’Évangile, signe durable de la puissance divine
Le 3 juin
Jésus dit :
“Beaucoup me demandent un signe. Quel signe ? Un signe de l’heure ou un signe de ma puissance ?
Le signe de l’heure, vous l’avez déjà. Je le répète : ‘Je ne suis pas venu changer la Loi’. C’est vous qui l’avez changée. Et moi, je ne change pas ma Parole. Ce que j’ai dit, je l’ai dit. Tout ce qui devait arriver du moment où je parlais, homme parmi les hommes, jusqu’au moment où je viendrai, Dieu fils de Dieu, juger les hommes, se trouve dans mon Évangile.
C’est vous, êtres stupides dont la tête est remplie de mille rumeurs inutiles et de pensées perverses, qui ne comprenez plus ce que j’ai dit. N’êtes-vous pas peut-être salés par le feu, ce feu qui salera mes ennemis pour l’éternité ? Celui qui vous brûle maintenant et qui descend sur vous pour vous détruire et vous conduire au blasphème et à l’hérésie n’est qu’une avance sur le feu dont je parle, destiné à ceux dont la conduite est scandaleuse et qui ne se convertissent pas. Et vous êtes parmi ceux-là. Vous ne vous souciez que du corps et des richesses iniques, vous piétinez les consciences et les autels, vous profanez tout ce que vous touchez et vous me tuez moi-même une deuxième fois en vous.
Voilà les dons que sait vous offrir Lucifer sous le signe duquel vous vous êtes placés. La bête souffle le feu de sa gueule après vous avoir plongés dans le mal de la corruption. Ce sont là ses dons. Elle ne peut vous donner autre chose. Tandis que je vous avais donné, avec moi-même, tous les trésors de la grâce.
Vous voulez un signe de ma puissance ? Mais ça fait vingt siècles que je vous donne ce signe ! À quoi cela a-t-il servi ? J’ai ouvert sur vous les torrents de mes grâces, et du Ciel je les ai fait descendre sur la Terre en mille, dix-mille miracles. J’ai guéri vos malades, j’ai apaisé vos guerres, j’ai fait prospérer vos affaires, j’ai répondu à vos doutes, même sur des questions touchant à la foi, car je connais votre faiblesse qui ne croit pas si elle ne voit pas; je suis venu répéter ma doctrine, j’ai envoyé ma Mère pour que de sa douceur elle vous plie à la pénitence et à l’amour. À quoi cela a-t-il servi ?
Vous m’avez traité comme un idiot, exploitant ma puissance et ma patience, convaincus qu’après avoir fait le miracle, je ne m’en souviendrais plus. Eh bien, non, enfants de ma douleur. Tout est noté dans le grand livre de mon Intelligence, et ce n’est pas avec de l’encre que tout y est écrit, mais avec le charbon ardent de l’Amour Et rien ne sera oublié.
Vous avez exploité la venue de ma Mère à des fins humaines, vous en avez fait un objet de rires et de commerce. Ne savez-vous pas que Marie est mon Temple et que mon Temple est maison de prière et non caverne de voleurs ? Ses paroles, si affectueuses, si suppliantes, si pleines de larmes pour vous qui lui avez tué son Fils - et vous ne savez même pas tirer profit d’un si grand sacrifice - ses paroles sonnent à vos oreilles comme une chanson futile. Vous avez continué sur votre chemin de perdition.
Mes messagers - ces âmes qui, vivant comme vous devriez tous vivre, sont devenues mes propagatrices pour répéter une fois de plus la parole de mon cœur - vous les avez traités de ‘fous’ et d’‘obsédés’, vous les avez toujours tourmentés et quelquefois vous les avez même tués. Moi aussi je fus appelé ‘fou’ et ‘obsédé’ par la génération adultère et homicide de mon temps.
Le signe ! Le signe, vous l’avez et il n’est d’aucune utilité pour vous redonner ma paternité. Aucun autre signe ne vous sera donné. Cherchez-le dans ma parole et dans votre conscience, si toutefois vous réussissez encore à la retrouver vivante sous l’amas de convoitises, d’adultères, de fornications, de vols, d’homicides, d’envies, de blasphèmes et d’orgueil avec lesquels vous l’avez lapidée.
C’est l’Ascension. Avant de monter aux Cieux, je bénis ma Mère et mes disciples. Je n’avais personne d’autre à bénir puisque les autres m’avaient repoussé et maudit. Même maintenant, je bénis mes disciples puisque les autres ne veulent pas de moi et blasphèment à ma bénédiction.”
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Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
‘’ Réparation au Cœur de Dieu dans l’ Eucharistie ‘’
Le 4 juin
Jésus dit :
“J’aime toutes les âmes. J’aime celles des purs qui vivent comme mon cœur le désire pour votre bien, celles des doux comme moi je suis doux, celles des généreux qui expient pour tous et continuent ma Passion, celles des miséricordieux qui m’imitent à l’égard de leurs frères et sœurs. J’aime les pécheurs car c’est pour eux que je devins Rédempteur et que je montai sur la croix. Leurs péchés me font souffrir, mais ils n’éteignent pas mon amour pour eux, ils n’étei¬gnent pas mon désir de les étreindre contre moi lorsqu’ils se seront repentis. J’aime les petites âmes qui, sans être dépourvues d’imperfections, sont riches d’un amour qui annule les imperfections.
Je t’aime toi, qui t’appelles Maria, le plus doux des noms pour moi. Le nom de ma Mère. Ce nom qui est bouclier et défense contre les embûches du démon, ce nom qui est musique du paradis, ce nom qui fait tressaillir de joie notre Trinité, ce nom dont je m’entourai dans ma vie et à l’heure de la mort. Marie de Magdala, Marie Cléophas : les fidèles à ma Mère et à moi.
Crois en cet amour que j’ai pour toi. Sens cet amour autour de toi. Pauvre âme ! Tu ne peux trouver que mon cœur qui sache te donner l’amour dont tu as besoin.
Je t’ai tant aimée que je t’ai même contentée dans tes caprices, pas très raisonnables à vrai dire, confirmant par des faits réels tes châteaux en Espagne. Non pas que cela me soit agréable, mais je ne voulais pas te diminuer face au monde; et puis je savais que même ces caprices se seraient transformés en outils de pénitence et d’amour, et par conséquent de sainteté.
Je t’ai tant aimée que j’ai su t’attendre... Je te regardais agir comme une chevrette bizarre et des fois je souriais, d’autres fois je m’attristais; mais je ne me fâchais jamais car je savais que ma petite chevrette deviendrait agnelle un jour.
Si je ne t’avais pas aimée comme je t’ai aimée, penses-tu que tu serais ce que tu es ? Non. Dis-toi bien que tu n’aurais fait qu’empirer de plus en plus. Mais j’étais là et je veillais.
N’aie pas peur de mes caresses. Jésus ne fait jamais peur Abandonne-toi. Avec ton cœur et ta générosité. Donne-moi tout. Et prends tout de moi.
Hier soir, ce matin, tu as placé sur le grand bûcher du sacrifice pour la paix ton petit fagot de sacrifices, et tu l’y a mis avec un sourire tiré de l’amour, en luttant contre les larmes humaines qui voulaient monter, contre les chuchotements de l’Ennemi qui voulait te troubler. Oh ! Ma chère ! Ton sacrifice, fait avec la joie de l’amour, ne sera pas oublié.
Maintenant, je vais te demander une chose. Tu sais, et tu y penses avec douleur, qu’un grand nombre d’hosties sont éparpillées parmi les saletés et les ruines dans la dévastation des églises.
C’est comme si ‘étais moi-même renversé parce que je suis dans le Saint Sacrement. Eh bien, étends idéalement ton amour comme un tapis précieux, comme une nappe du lin le plus pur pour me recueillir, moi-Eucharistie, frappé, blessé, profané, chassé de mes tabernacles, non par ces petits hommes qui frappent mes églises — ils ne sont que les instruments — mais par Satan qui inspire leurs actions, Satan qui sait que le temps presse et que cette lutte est parmi les luttes décisives qui anticipent ma venue.
Oui. Derrière le paravent des races, des hégémonies, des droits, derrière le mobile des nécessités politiques se cachent en réalité le Ciel et l’Enfer qui se combattent. Et il suffirait que la moitié des croyants dans le vrai Dieu - mais que dis-je ? Moins que cela, moins du quart des croyants - croient réellement en mon Nom pour que les armes de Satan soient domptées. Mais où est la Foi ?
Aime le moi Eucharistique. L’Eucharistie est le cœur de Dieu, c’est mon cœur Je vous ai donné mon cœur à la dernière cène; pourvu que vous le vouliez, je vous le donne toujours. Et vous ne concevrez pas le Christ en vous et vous ne lui donnerez pas le jour si vous ne savez pas faire vivre son cœur en vous. Lorsqu’une créature se forme dans les entrailles d’une femme, qu’est- ce qui se forme en premier ? Le cœur. Il en est ainsi pour la vie de l’esprit. Vous ne pourrez donner le Christ si vous ne formez pas en vous son cœur en aimant l’Eucharistie qui est Vie et vraie Vie. En aimant comme ma Mère m’aima dès ma conception.
Oh ! Quelles caresses à travers sa chair vierge, à moi, informe et minuscule, qui palpitais en elle, avec mon petit cœur embryonnaire ! Oh ! Quels frémissements je communiquais à son cœur, à travers les replis obscurs de l’organisme, des profondeurs de ce tabernacle vivant où je me formais afin de naître et de mourir pour vous, en crucifiant le cœur de ma Maman à la même croix, pour vous !
Mais ces mêmes frémissements, je les communique à votre cœur quand vous me recevez. Votre pesanteur charnelle et intellectuelle ne vous permet pas de les percevoir, mais je vous les donne. Ouvre-toi entièrement pour me recevoir.
Plusieurs fois par jour - je ne peux pas te dire à chaque instant, mais si tu étais un chérubin et non une créature qui connaît les faiblesses de la matière, je te dirais à chaque instant - répète cette prière : ‘O Jésus, qui es frappé dans nos églises par la main de Satan, je t’adore dans toutes les hosties détruites et éparpillées dans les décombres.
Prends-moi pour ton ciboire, ton trône, ton autel. Je sais que je ne suis pas digne, mais tu aimes rester parmi ceux qui t’aiment, et je t’aime pour moi et pour ceux qui ne t’aiment pas. Que la douleur m’empourpre comme du sang afin que je devienne un digne ornement pour te recevoir, toi qui veux être semblable à nous en ce temps de guerre. Que mon amour soit une lampe qui brûle devant toi, très saint, et mon holocauste, de l’encens. Ainsi soit-il’.”
"L'Eucharistie est le don du Sacré Coeur qui va «jusqu'au bout de l'amour '' (Jn 13, 1)
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Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
La deuxième venue du Christ : l’heure du jugement : Supplication à Notre-Dame des douleurs
Le 5 juin à Midi
Jésus dit :
“Vous voudriez que je vienne et que je me montre afin de terroriser les coupables et de les réduire en cendres. Oh ! Misérables ! Vous ne savez pas ce que vous demandez !
Malheureusement, je vais venir. Je dis ‘malheureusement’ parce que ma venue annoncera le Jugement, et un épouvantable jugement. Si je devais venir pour vous sauver, je ne parlerais pas ainsi et je ne chercherais pas à éloigner le temps de ma venue, mais au contraire, je me hâterais de venir vous sauver de nouveau. Mais mon second avènement sera l’avènement d’un sévère jugement, inexorable et universel, et pour la plupart d’entre vous, ce sera un jugement de condamnation.
Vous ne savez pas ce que vous demandez. Et même si je me montrais, où est dans les cœurs, et surtout dans ceux qui sont principalement coupables des malheurs d’aujourd’hui, ce résidu de foi et de respect qui leur ferait incliner le visage vers le sol pour me demander pitié et pardon ? Non, enfants qui demandez la vengeance au Père alors qu’il est Père de pardon ! Même si mon visage brillait dans les cieux et si ma voix, qui a fait les mondes, tonnait de l’Orient à l’Occident, les choses ne changeraient pas. Mais seulement un nouveau chœur blasphématoire, seulement un nouveau flot d’injures seraient lancés contre ma personne.
Je répète : je pourrais faire un miracle et je le ferais si je savais qu’après vous vous repentiriez et deviendriez meilleurs. Vous, les grands coupables qui amenez les petits à désespérer et à demander vengeance, et vous, les petits coupables qui demandez vengeance.
Mais ni vous, les grands coupables, ni vous, les petits coupables, ne vous repentiriez et vous ne deviendriez pas meilleurs après le miracle. Au contraire, vous piétineriez dans une frénésie de joie coupable les corps des punis, déméritant aussitôt à mes yeux, et vous monteriez dessus pour opprimer les autres à votre tour du haut de ce trône fondé sur une punition.
C’est ça que vous voudriez. Que je frappe pour pouvoir frapper à votre tour. Je suis Dieu et je vois dans le cœur des hommes et je ne vous écoute donc pas dans ceci. Je ne veux pas que vous vous damniez tous. Les grands coupables ont déjà été jugés. Mais vous, j’essaie de vous sauver. Et cette heure, pour vous, est le crible du salut. Ceux qui portent déjà en eux la zizanie du diable tomberont sous l’emprise du prince des démons, tandis que ceux qui ont dans le cœur le grain de blé dont germe le pain éternel germeront en moi à la vie éternelle.”
Supplication à Notre-Dame des Douleurs
Marie, qui nous as pris pour tes enfants au pied de la Croix, Marie qui es notre Mère et la Mère de notre Dieu et de notre Frère Jésus, écoute la voix de tes enfants.
Voici : nous nous traînons au pied de la croix sur laquelle agonise ton Fils et où tu agonises aussi, le cœur déchiré, Oh ! Mère, qui vois mourir ton Enfant. Regarde-nous, Marie. Nous sommes tous aspergés du Sang de ton Fils. Il est mort pour nous, pour nous donner la vie et la paix en ce monde et dans l’autre. Et nous nous tournons vers toi, qui fus la première pierre de notre rédemption, pour avoir vie, salut et paix, que nous avons démérités par notre façon de vivre rebelle et contraire à la doctrine de ton Fils
Oui, nous savons avoir mérité le fléau qui maintenant nous frappe. Nous le reconnaissons humblement afin de te ressembler, toi qui fus la très humble en outre de la très pure. Mais, Oh ! Mère, en plus d’être pure, tu es compatissante. Aie donc pitié de nous, Marie, qui as engendré la Miséricorde même au monde !
Sauve-nous, Oh ! Marie, sauve-nous, de la furie de l’ennemi ! Sauve nos églises et nos maisons, les églises et les maisons de cette ville qui te reconnaît pour sa Reine et Patronne.
Sauve nos hommes, ces hommes que tant de fois tu sauvas, Etoile des mers, des malheurs au large.
Sauve-nous tous qui sommes ici, prosternés à tes pieds; sauve ceux que l’infirmité empêche d’être ici avec nous, mais qui y sont avec leur âme et par leur souffrance.
Sauve aussi ceux qui sont absents à cause de leur obstination, tes enfants qui se sont fourvoyés, les plus malheureux, car ils ont perdu la Lumière, la Voie, la Vie en perdant ton Fils, la Vérité vraie.
Et pour pouvoir pénétrer ton cœur de notre prière, voici, Oh ! Marie, que nous nous dépouillons de nos rancœurs, de notre esprit de vengeance, de la soif d’être cruels comme les autres le sont avec nous. Nous nous rappelons, en cette heure, que nous sommes tous créés par le Père, que nous sommes tous frères et sœurs du Fils, que nous sommes tous aimés de l’Esprit. Nous nous rappelons, en cette heure, la prière de ton Jésus, martyr pour nous : “Père, pardonnez-leur” et nous la répétons pour tous, sur tous, pour être à notre tour pardonnés par l’Éternel et sauvés par toi.
Salut, Marie ! De ton cœur transpercé, fais descendre sur nous la grâce du salut pour cette ville, pour notre patrie, pour le monde entier qui se meurt dans les ruines, car il a perdu de vue le Ciel.
Sainte Marie, prie pour nous. Et si la volonté de Dieu devait s’accomplir cruellement pour nous, sois à nos côtés à l’heure de notre mort pour nous amener avec toi, Marie, te voir et te remercier au milieu des splendeurs éternelles de Dieu. Amen.
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Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Vanité de toute science sans l’Esprit d’amour , Nécessité de vouloir le salut
Le 8 juin
Jésus dit
“Sans le Père, je n’aurais pas été. Mais sans l’Esprit, je ne serais pas venu. Parce que c’est l’Amour du Père qui m’a envoyé. Et nous sommes d’autant plus présents et plus actifs dans un cœur que l’amour en lui est plus vif. D’où la nécessité de posséder en vous l’Amour, c’est-à-dire l’Esprit Saint.
J’ai dit qu’il ‘faut renaître dans l’Esprit pour pouvoir posséder la vie éternelle’. La naissance de la chair d’une autre chair ne vous différencie pas des brutes autrement qu’en ceci : vous serez jugés pour ne pas avoir voulu renaître dans l’Esprit, ce dont les brutes, elles, ne sont pas responsables. Vous, vous l’êtes. Alors pourquoi ne renaissez-vous pas dans l’Esprit ? Pourquoi tuez-vous l’Amour en vous ?
Comment ma doctrine peut-elle être comprise si l’Amour n’est pas en vous ? J’ai dit que ‘vous auriez compris quand j’aurais envoyé le Consolateur, l’Esprit de vérité’. Et voilà que je vous l’ai envoyé. Je suis monté sur la croix volontiers pour vous racheter et pour préparer la voie au Paraclet. Je suis monté au Ciel volontiers, laissant ma Mère, la seule en qui l’Esprit demeure comme au sein du Père, tant elle était pleine de grâce. Même qu’en elle était la ‘Grâce’ elle-même. Je suis monté au Ciel, laissant les hommes que j’avais tant aimés au point de mourir sur la croix pour eux, afin de pouvoir vous envoyer Celui à la lumière duquel tout devient clair. Je continue de vous l’envoyer, d’alimenter cette lumière avec moi-même, car je suis dans le Père et dans l’Esprit et ils sont en moi.
Et vous m’avez, moi avec mon Corps, avec mon Sang, avec mon Essence, dans l’Eucharistie. Votre Dieu et votre Frère. Mais vous vivez avec la chair. Vous m avez, moi, Lumière du monde, et de nouveau, et même toujours davantage, vous préférez les ténèbres à la lumière. Vous êtes comme de pauvres fous. Lorsque je vivais parmi vous, on vous aurait appelés ‘obsédés’, possédés par un esprit impur qui vous plie à d’étranges perversions, ce qui vous fait aimer les ténèbres, les laideurs, les compagnies immondes, alors que vous pourriez vivre dans la Lumière et dans la Vérité. Vous avez l’ouïe et vous n’entendez pas, vous avez la vue et vous ne voyez pas; vous possédez la parole, mais vous l’utilisez pour blasphémer ou pour mentir; vous avez un cœur et vous ne l’élevez pas au Ciel, mais le vendez pour de basses amours et de vils intérêts.
Pourquoi vivez-vous en profanant et en vous profanant ? Que sont donc pour vous les paroles de vérité et de vie que je vous ai laissées et que le Paraclet vous a expliquées à la lumière de la charité ?
De temps en temps, je tente un autre miracle d’amour et je vous appelle, vous parlant de mille manières. Vous venez, vous enquêtez, vous vous secouez. Mais de quelle façon ? Avec une curiosité scientifique. Votre esprit ne se réveille pas au toucher du mystère qui se dévoile une fois de plus et vous montre Dieu et son amour. Pauvres créatures aveuglées par votre science humaine !
Une seule science est nécessaire. La mienne. Et elle vous est communiquée par l’Esprit de vérité. À sa lumière, tout ce qui existe se sanctifie, se purifie, devient bon. Si votre savoir humain tire ses origines de ce savoir parfait, il donne des œuvres de véritable utilité. Autrement, non. Si la science que vous possédez est seulement humaine, ce n’est pas la vraie science. C’est une profanation. Elle arrache les voiles du mystère dont moi, qui sais doser le bien et le mal, j’ai enveloppé les forces cosmiques.
Le dragon siffle : ‘Mordez, humains, mordez dans le fruit qui vous fera des dieux.’ Et vous mordez. Vous ne savez pas que vous mangez votre propre condamnation. Vous devenez, il est vrai, d’une génialité semi-divine; vous avez arraché à l’univers beaucoup de ses secrets et vous avez maîtrisé les forces de la nature. Mais sans le contrepoids de l’amour, votre savoir est uniquement puissance destructrice. Et Satan siffle sa joie parce que, dans vos découvertes, il voit son signe qui nie Dieu. Seulement son signe.
Si, pour faire le bien, vous mettiez le centième de ce que vous mettez dans le mal, vous seriez déjà sauvés. Mais suivre le bien veut dire être purs, chastes, miséricordieux, honnêtes, justes et humbles. Tandis que vous préférez être agents d’iniquité.”
“Vous ne pouvez concilier le Règne de Dieu avec le règne de Satan. Vous ne pouvez satisfaire en même temps la chair et l’esprit. Vous devez choisir.
Je vous ai donné l’intelligence pour que vous puissiez choisir. Je vous ai donné la lumière pour que vous puissiez voir. Je vous ai donné l’amour pour que vous puissiez vous guider. Et je vous ai donné la liberté parce qu’autrement votre existence n’aurait pas eu de mérite. Vous vous êtes trompés dix, cent, mille fois.
Je vous ai donné les Commandements pour vous aider, je vous ai donné les prophètes pour qu’ils vous crient ma volonté. Vous vous êtes trompés cent, mille, dix-mille fois.
Je me suis donné moi-même à vous, quittant le sein de mon Père pour vous parler. Je me suis donné moi-même à vous, m’humiliant, moi, Dieu, en mourant comme un malfaiteur pour laver votre cœur et le rendre capable d’accueillir Dieu. Je vous ai donné l’Esprit pour qu’il soit votre Maître dans l’apprentissage de ma doctrine de charité, de pureté, de bonté, d’humilité. Vous vous êtes trompés dix-mille, un million de fois.
Le nombre de vos erreurs ne se compte plus. Vous les accumulez les unes sur les autres comme dans une pyramide. Vous construisez une seconde Tour de Babel pour y monter et y dire : ‘Voilà que nous sommes semblables à Dieu et que nous escaladons les cieux’. Satan vous aide et rit. Il sait que la tour de vos fautes s’écroulera sur vous, alors que vous croirez toucher les cieux, et vous précipitera en enfer. Elle est déjà en train de s’écrouler et de vous emporter. Et vous ne vous arrêtez pas !
Oh ! Arrêtez, arrêtez, mes enfants ! Arrêtez, mes trésors ! Entendez la voix du Père, du Frère, de votre Dieu qui vous appelle, qui vous appelle ses trésors même maintenant, car vous êtes emperlés de son Sang. Ne secouez pas ce Sang avec colère, en blasphémant contre lui. Levez votre front malade vers le Ciel, pour que la rosée divine vous lave. Parce que vous êtes malades, mes pauvres enfants, et vous ne le savez pas. Vous vous êtes laissés embrasser par Satan et sa lèpre est sur vous et en vous. Mais mon amour, seulement mon amour, peut vous guérir.
Venez, ne repoussez pas ma main qui cherche à vous attirer vers moi. Pensez-vous que je ne puisse vous pardonner ? O ! J’aurais pardonné même à Judas si, au lieu de fuir, il était venu sous la croix où je me mourais et s’il m’avait dit : ‘Pardon !’. Il aurait été le premier à être racheté parce qu’il était le plus grand coupable, et j’aurais fait pleuvoir sur lui le Sang de mon Cœur, transpercé, non par la lance, mais par sa trahison et par les vôtres.
Venez. Mes bras sont ouverts. J’ai souffert de les avoir cloués sur la croix uniquement parce que je n’aurais pas pu vous y serrer et vous bénir. Mais maintenant, ils sont libres de vous attirer sur mon cœur. Ma bouche a pour vous des baisers de pardon, mon cœur, des trésors d’amour.
Laissez les richesses injustes et venez à moi, votre vraie richesse. Laissez les joies indignes et venez à moi, votre vraie joie. Laissez les faux dieux et venez à moi, votre vrai Dieu. Comme vous seriez joyeux, d’une joie spirituelle, si vous vous en remettiez à moi !
Je suis le Dieu de la paix. Toutes les grâces jaillissent de moi. Chaque douleur s’apaise en moi. Chaque fardeau devient léger. Chacune de vos actions, accomplie en mon Nom, se revêt de ma beauté. Je peux tout vous donner si vous venez à mon Cœur, non d’une façon humaine, mais surhumaine, éternelle, ineffablement douce. Je ne dis pas que vous ne connaîtrez plus la souffrance : je l’ai connue moi-même qui suis Dieu; mais je vous dis que la souffrance deviendra suave si elle est supportée sur mon Cœur.
Venez. Laissez ce qui meurt, ce qui vous blesse, celui qui vous veut du mal. Venez à celui qui vous aime, qui sait vous donner les choses qui ne nuisent pas et ne meurent pas. Aidez-moi, avec votre volonté. Je la veux pour agir. Non parce que j’en ai besoin, mais parce que vous en avez besoin pour mériter le Royaume.
Venez. Aidez-moi à repousser l’Enfer en enfer et à vous ouvrir le Ciel.”
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
‘’ Offrande à Dieu de la tristesse légitime ‘’
Le 9 juin
Jésus me répond personnellement :
“Je comprends ta tristesse et je te plains. Ce n’est pas cette tristesse que je dénonce comme une faute.
La tristesse coupable est celle qui vient de l’incapacité de supporter les choses et les croix, humaines les premières, surnaturelles les secondes. La tristesse coupable est la soif de jouissances, de richesses, qui reste inassouvie, ou le sentiment qui vient après l’assouvissement, lequel vous laisse plus tristes qu’avant parce que votre conscience pleure. C’est cette tristesse-là que je condamne.
Mais la tristesse bonne, que l’on ressent pour les malheurs des autres plus que pour les siens, l’affliction de voir Dieu vilipendé, le chagrin de voir de chers liens qui se brisent, cette tristesse-là je ne la condamne pas. Je l’ai éprouvée bien avant vous et j’ai pleuré.
Et puis, si l’âme s’élève encore davantage, si non seulement elle éprouve une tristesse non condamnable, mais elle sait de plus me l’offrir pour que j’utilise ses pleurs pour le bien d’autrui, alors je prends cette âme et je la berce sur mon cœur pour endormir sa peine et lui donner ma joie.
Tu la sens. Je sais que tu la sens distiller en toi. Ces tressaillements de soulagement que tu éprouves et qui te semblent des rayons dans l’obscurité causée par tant de choses, qui sont comme une libération des poids qui t’accablent, c’est moi qui viens en toi avec ma joie.
Tu as même deviné l’origine de cette grande obscurité dans la douleur qui, pour ton bien, t’envahit. Oui. Vivant en moi et pour moi, tu déchaînes les colères de l’Ennemi, lequel, ne pouvant rien faire d’autre, tente de t’effrayer en rendant ton avenir encore plus sombre qu’il ne l’est déjà. Mais n’aie pas peur; je suis avec toi.
Ce qui augmente ta tristesse, c’est aussi ta réflexion sur les paroles que je dis à ton âme, pas pour toi mais pour tous. Mais ne refuse pas de les recevoir. J’ai si peu de personnes de par le vaste monde qui tendent l’oreille pour écouter ma parole ! Ceux à qui je voudrais parler, afin de les ramener au chemin de la vie, ne veulent pas m’écouter. Alors je parle au petit nombre qui veut bien m’écouter. Lorsque ce sera utile, on fera connaître ce que j’ai dit en secret à mes fidèles, et ma parole continuera ainsi de retentir dans le monde.
Ne te refuse donc pas à mon œuvre, quelle qu’elle soit. Ne t’en glorifie pas, mais n’en sois pas effrayée non plus. Laisse-moi faire.
Je ne fais jamais rien sans but. Viens à moi toujours avec cette confiance que j’aime tant. Quand je trouve une âme confiante, j’ouvre mon cœur et je l’enferme dedans. Penses-tu qu’il puisse t’arriver quelque chose de vraiment mauvais si tu es enfermée dans mon cœur ? Même l’Enfer ne peut te nuire aussi longtemps que tu restes là. Et tu y resteras aussi longtemps que tu seras pure, aimante, confiante, fidèle.”
" Viens à Moi " dit Jésus
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
La conquête et domination de l’âme par l’amour : Le salut du monde à travers les âmes-victimes
Le 12 juin
Jésus dit :
“Si beaucoup lisaient ce que je te dicte, ils trouveraient quelques-unes des expressions un peu fortes, presqu’impossibles à leurs yeux humains. Le Père37 en sera moins étonné, car, en tant que mon serviteur, il sait que rien n’est impossible à Dieu, même certains types de comportement envers les âmes qui ne seraient pas suivis par les humains qui mesurent les choses et les appliquent selon des critères et des modèles qu’ils ont créés, et par conséquent, toujours imparfaits.
Lorsque je dis : ‘Je t’ai tant aimée que je t’ai même contentée dans tes caprices...’, je dis une phrase qui ferait écarquiller les yeux à plusieurs et nous attirerait, à moi, des critiques irrespectueuses et à toi, des jugements peu agréables. Et pourtant, c’est comme ça, et c’est arrivé grâce à mes vues très justes
Quand je t’ai voulue pour moi, pauvre Maria, tu étais si humaine, et l’humanité qui ‘t’avait entourée était encore plus humaine que toi et t’avait toujours tant alourdie, que tu étais vraiment une petite sauvage. Si je t’avais demandé alors ce que je t’ai demandé par la suite, et surtout ce que je veux de toi maintenant, d’heure en heure, tu aurais fui, effrayée.
Mais Jésus ne fait jamais peur. Avec ses chers enfants, Jésus est un père d’une tendresse parfaite; d’une tendresse divine, car si Jésus fut homme et qu’il connut les sentiments de l’homme, il a toujours été et il est Dieu, et il atteint donc la perfection de Dieu dans les sentiments.
Alors, pour te rapprocher de moi et pour que tu t’approches sans crainte et avec toujours plus d’amour, j’ai suivi la même règle que suivent souvent les humains pour gagner les enfants revêches. Je t’ai offert et donné tout ce que tu désirais. Parfois, c’étaient des bagatelles, d’autres fois des choses importantes. Eh bien, ton Jésus te les a données.
Des fois, tu rêvais les yeux ouverts et tu tenais ton rêve pour certain. Une personne humaine t’aurait démentie en te faisant passer pour folle ou menteuse. Moi, Dieu, j’ai transformé tes rêves en certitudes pour ne pas t’humilier aux yeux du monde. De cette façon, j’ai obtenu que tu t’attaches à moi au point de devenir ce que tu es maintenant : une chose perdue en moi, inséparable de moi.
Toi, être fini et imparfait, tu n’existes plus avec tes limitations et imperfections humaines, parce que tu es absorbée, et tu t’es toi-même laissée absorber, par moi. Tu me vois en toute chose agréable, désagréable, joyeuse, triste qui t’arrive. Tu agis en regardant mon visage. Tu es fascinée par mon visage. Je pourrais te guider avec mon regard. Même avec moins : les battements de mon cœur, de mon amour te guident. Tu vis de mon amour. Tu vis dans mon amour. Tu vis pour mon amour.
Quand tu éprouves une joie, tu cours vers moi en riant pour me dire merci. Quand tu as besoin de quelque chose, tu tends la main en le demandant. Quand tu as de la peine, tu viens pleurer sur mon cœur. Tu es tellement convaincue que je suis ton tout que tu prends des décisions et tu te permets des choses qui pourraient paraître imprudences et folies aux yeux humains qui manquent de perspicacité. Mais toi, tu sais que je suis ton tout, un tout-Dieu qui peut tout, et tu me fais confiance.
C’est justement cette confiance absolue qui me pousse à accomplir continuellement pour toi de petits miracles, parce que c’est la confiance de celui qui m’aime qui ouvre mon cœur de Dieu pour en faire descendre des torrents de grâce.
Tu es à moi parce que j’ai su te prendre, parce que j’ai su faire de ta pauvre humanité avilie un chef-d’œuvre de la miséricorde. Tu es à moi, ma petite à moi. Tu étais à tant d’autres choses. Tu vivais pour les soucis humains. Tu souffrais, tu mourais dans la chair et dans l’âme parce que tu es une âme que le monde ne peut combler et tu ne savais pas trouver la voie. Maintenant tu es à moi, seulement à moi. Tu m’as, moi, ton Dieu et ton Époux, ton Jésus.”
Quand une âme arrive à être ainsi totalement à moi, l’amour lui tient lieu de Loi et de Commandements, divins l’une et les autres, mais qui font encore sentir leur présence. Ils sont comme le harnais de votre animalité pour qu’elle ne se cabre pas et ne tombe pas dans les précipices.
Mais l’Amour n’a pas de poids. Ce n’est pas une bride qui exerce une coercition. C’est une force qui vous conduit en vous libérant même de votre humanité. Quand une âme aime réellement, l’Amour lui tient lieu de tout. Elle est comme un petit enfant dans les bras de sa mère qui le nourrit, l’habille, l’endort, le lave, le promène ou le met dans son berceau pour son bien. L’Amour est la nourrice mystique qui élève les âmes destinées au Ciel.
Si par un miracle spécial, voulu aux trois-quarts par votre volonté — car sans votre volonté certains miracles ne peuvent, ne doivent pas se produire — et à un quart par ma bienveillance, si par un tel mi¬racle toutes les âmes devenaient vivantes seulement par l’esprit, c’est-à-dire toutes dignes du Ciel, je prononcerais pour la Terre le mot ‘Fin’, pour pouvoir vous amener tous au Ciel avant qu’un nouveau ferment d’humanité ne vienne corrompre encore une fois quelques-uns des plus faibles parmi vous. Mais malheureusement cela n’arrivera jamais. Au contraire, la spiritualité et l’amour meurent sur Terre de plus en plus
C’est pour cela que les âmes qui savent vivre dans la spiritualité et l’amour doivent toucher aux sommets de l’esprit, de la charité et du sacrifice — parce que le sacrifice n’est jamais absent de cette trinité de choses nécessaires pour être mes vrais disciples — et faire réparation pour les autres qui ont rendu stériles leur esprit et leur amour dans leur cœur.
Faire réparation, consoler, souffrir. Ce seront les victimes qui sau¬veront le monde.”
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Jésus à M.V.: Préparation de l'âme à l'accueil de l'Esprit-Saint
Préparation de l’âme à l’accueil de l’Esprit Saint
Le 13 juin
Jésus dit :
“Pour que l’Esprit Saint puisse descendre et opérer librement dans un cœur, il faut cultiver en soi la charité, la fidélité, la pureté, la prière et l’humilité.
Mes apôtres se préparèrent à sa venue par ces vertus unies à un intense recueillement. Pour apprendre celui-ci, tout comme pour apprendre les autres vertus, ils n’avaient qu’à regarder Marie, ma Mère. En elle, l’esprit de recueillement était très intense. Elle savait se recueillir en Dieu même dans ses occupations ordinaires et sa grande joie était de pouvoir s’isoler dans la contemplation, le silence et la solitude.
Dieu peut parler n’importe où. Mais sa parole vous rejoint beaucoup mieux, vous, mortels dont les capacités de la recevoir sont limitées, lorsque vous êtes dans la solitude que lorsqu’au tour de vous les gens parlent, bougent et s’agitent, souvent pour des mesquineries humaines. Vous en aurez double mérite et double grâce si vous pouvez entendre Dieu même dans le tumulte, mais aussi double, triple fatigue.
Cependant, tu ne dois pas, Maria, contrevenir à la sainte charité et à la sainte patience pour m entendre. Tu mutilerais alors le fruit de ces leçons. Rien, même pas la pensée d’entendre ma voix, ne doit te rendre moins empressée dans l’exercice de l’indulgence et de la patience envers ton prochain. As-tu l’impression de perdre le fil de ce que je te dis ? Tu te désoles car tu te rends compte d’avoir oublié quelque parole précieuse de moi ? Oh !, aie confiance en moi ! Je te la ferai retrouver, et encore plus belle qu’avant parce qu’elle sera sertie dans l’or de la charité et entourée des perles de la patience émiettée en un nombre infini d’actes, mais tous, tous précieux.
Souviens-toi que ‘tout ce que vous faites au prochain, vous le faites à moi, Jésus’. Sache donc sortir de ton entretien avec moi pour être à l’écoute des besoins de ton prochain, même ceux qui parfois sont tout à fait inutiles, toujours avec le sourire et la bonne volonté. Tu auras le mérite d’avoir pratiqué la charité et les autres ne seront pas scandalisés de te voir irritée pour avoir dû laisser la prière.
La Très Sainte Vierge Marie savait, sans s’impatienter, sortir de la méditation, de la prière, des suaves dialogues avec Dieu — et tu peux imaginer quelles hauteurs ils atteignaient — et s’occuper des autres sans perdre Dieu de vue et sans leur laisser entendre qu’on l’avait dérangée. Que Marie soit ton modèle.
Dans la prière aussi, mes apôtres n’avaient qu’à regarder Marie pour apprendre comment il faut prier pour être exaucé de Dieu. De même pour toutes les autres vertus nécessaires à préparer la descente du Paraclet. Encore aujourd’hui, le Consolateur descend avec une force d’autant plus intense qu’un esprit est prêt à le recevoir.
Marie, celle qui était pleine de grâce, n’avait besoin d’aucune préparation. Mais elle vous a donné l’exemple. Elle est votre Mère et les mères sont un exemple vivant pour leurs enfants. Marie était déjà pleine de l’Esprit Saint. Elle était son Épouse et connaissait tous les secrets de son Époux. Mais rien en Marie ne devait paraître différent des autres.
Moi-même, qui étais Dieu, m’assujettis sur cette terre aux lois de la nature : j’eus faim, soif, froid, je fus fatigué, j’eus sommeil; et moi-même, qui étais Dieu, m’assujettis aux lois du moral : j’éprouvai l’ennui, la peur, la tristesse, je jouis de l’amitié, je fus horrifié par la trahison, je tremblai jusqu’à suer du sang à l’idée de ce que j’avais à souffrir, je priai comme un humble humain qui a besoin de tout.
Marie aussi reçut donc l’Esprit Saint de façon manifeste. Même les plus grandes âmes doivent suivre la voie que tous suivent, dans les manifestations extérieures, j’entends, sans singularités, sans prendre des poses, lesquelles ne sont autre chose que de la vanité recouverte d’hypocrite humilité. Il vous faut être toujours simples, pour que l’Esprit Saint vienne à vous avec plaisir, et puis savoir le retenir avec une très vive pureté. L’Esprit ne s’arrête pas là où est l’impureté. Et enfin, être fidèles à ses inspirations.
Il est, pour ainsi dire, l’Apôtre éternel et divin qui prêche infatigablement aux âmes la doctrine du Christ, qui l’éclaire et vous l’explique. Mais s’il est mal accueilli, si les portes des cœurs se ferment à son approche, s’il est reçu avec colère, il fait ce que je dis à mes apôtres : il s’en va et sa paix retourne à lui alors que vous en êtes prives.
Dieu ne s’impose pas excepté dans des cas particuliers. Il est toujours prêt à intervenir pour vous aider, mais il exige de vous le désir de le recevoir, la volonté de l’écouter, le courage de le suivre, la générosité de le confesser. Alors il vous étreint, vous pénètre, vous soulève, vous embrase, vous déifie, vous fait changer votre pauvre nature animale en une nature toute spirituelle, vous rend semblables à lui et, comme un aigle en plein vol, vous porte en haut, dans les domaines de la Lumière, dans les régions de la pureté, vous amène près du soleil de la charité et vous y réchauffe, jusqu’à ce qu’il vous ouvre les portes de son Royaume pour une éternité de béatitude.”
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Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Les stigmates invisibles de la douleur
Le 14 juin
Après la Communion
Jésus dit :
“Écoute d’abord ce que je te dis et puis, par obéissance au Père, tu copieras la leçon sur les personnes consacrées.
Sais-tu pourquoi, Maria, les choses qui sont éclairées pour toi sont réservées à toi seule ? Farce que tu ne t’es pas contentée de suivre Jésus jusqu’au Cénacle, mais tu es entrée, à la suite de ton Époux de douleur, jusqu’à la chambre des tortures. Il faut beaucoup de générosité, beaucoup de charité, beaucoup de fidélité pour faire cela, et je sais récompenser ces trois pleines mesures.
Lorsque je fus arrêté, apôtres et disciples fuirent, eux qui avaient su me suivre en me jurant leur fidélité jusqu’à la fraction du pain. Seulement deux me suivirent, Jean l’affectueux et Pierre l’impulsif. Mais l’élan de Pierre, comme chez tous les impulsifs, se brisa sur le premier écueil de la difficulté et de la peur, et il s’arrêta à la porte. Jean, qui était tout amour, défia tout et tous, et entra.
Il y eut plus de courage chez Jean en cet instant que dans le reste de sa vie. Par la suite, tout au long de son apostolat, il fut fortifié par l’Esprit Saint et aidé, pendant les premières années, par ma Mère, maîtresse de fermeté et d’apostolat. En outre, il avait été confirmé dans la foi par ma Résurrection, par les premiers miracles, par le fait qu’il voyait ma doctrine se propager de plus en plus.
Mais cette nuit-là, il était seul. Il avait contre lui une foule déchaînée, Satan soufflait ses doutes pour entraîner les autres, surtout les fidèles, dans le doute qui est le premier pas vers le désaveu. Il avait contre lui la lâcheté de sa chair qui flairait le danger où se trouvait le Maître, et sentait que ce même danger débordait sur ses disciples.
Mais Jean, amour et pureté, resta et entra à la suite de son Maître, de son Epoux, de son Roi. Roi de douleur, Époux de douleur, Maître de douleur.
Aussi longtemps qu’une âme n’accepte pas d’être admise dans le ‘secret de la douleur’ que moi, le Christ, ai goûtée jusqu’au fond, elle ne peut avoir la prétention de connaître ma doctrine à fond, ni d’avoir des lumières supérieures aux lueurs qui sont accordées à tout le monde.
Des rayons d’une lumière spéciale se dégagent de mon front couronné d’épines, de mes mains transpercées, de mes pieds troués, de ma poitrine déchirée. Mais ils vont à ceux dont l’esprit se fixe sur mes plaies et sur ma douleur, et qui trouvent la douleur et les plaies plus belles que toute autre chose créée.
La stigmatisation n’est pas toujours sanglante. Mais chaque âme qui m’aime au point de me suivre dans la torture et dans la mort, laquelle est vie, porte mes stigmates dans son cœur, dans son esprit. Mes rayons sont des armes qui blessent et des lumières qui éclairent. Ils sont une grâce qui entre et vivifie, ils sont une grâce qui instruit et élève.
Par bienveillance, je donne à tous, mais je donne infiniment à ceux qui se donnent à moi totalement. Et tu peux croire que si, en vérité, les œuvres des justes sont inscrites dans le grand Livre qui sera ouvert au dernier jour, les œuvres de ceux qui m’aiment jusqu’à l’holocauste, les œuvres des victimes volontaires qui, à ma ressemblance, se donnent pour la rédemption de leurs frères et sœurs, ces œuvres-là sont inscrites dans mon Cœur et jamais, dans les siècles des siècles, elles ne seront effacées.
Par ailleurs, il est naturel que tu ne puisses expliquer comment il arrive que des choses particulières, réservées à toi seule, soient bien éclairées. N’essaie même pas de l’expliquer. Tu dirais beaucoup de mots et tu ne dirais rien. Ce sont des choses qu’on accepte et qu’on n’explique pas, même pas à soi-même. On les accepte avec la simplicité d’un enfant, la simplicité d’une colombe.
On donne au prochain ce que le bon Jésus nous dit de lui donner et on garde pour soi le reste, telles de précieuses marguerites enfermées dans son cœur, en cherchant à en mériter beaucoup d’autres par une vie qui baigne dans la charité, la fidélité, la générosité, la pureté.”
Jésus dit :
“Prie, offre et souffre beaucoup pour mes prêtres. Beaucoup de sel est devenu insipide et les âmes en souffrent, perdant le goût de moi-même et de ma doctrine.
Il y a quelque temps que je te dis cela, mais tu ne veux pas l’entendre. Et tu ne veux pas l’écrire. Tu t’en détournes. Je comprends pourquoi. Mais d’autres avant toi en ont parlé, sous mon inspiration, et c’étaient des saints. Il est inutile de vouloir se fermer les yeux et les oreilles pour ne pas voir et ne pas entendre. La vérité crie même par le silence. Elle crie avec les faits qui sont la plus forte des paroles.
Pourquoi ne répètes-tu plus la prière de Marie Madeleine de’ Pazzi ? Autrefois, tu la disais sans cesse. Pourquoi n’offres-tu pas une partie de tes souffrances quotidiennes pour tout le sacerdoce ? Tu pries et tu souffres pour mon Vicaire. C’est bien. Tu pries et tu souffres pour quelques personnes consacrées qui se recommandent à toi ou envers lesquelles tu as un devoir spécial de reconnaissance. C’est bien, mais ce n’est pas assez. Et pour les autres, que fais-tu ? Tu as inclus une intention de souffrance pour le clergé le mercredi. Cela ne suffit pas. Il faut que tu pries pour mes prêtres tous les jours et que tu offres une partie de tes souffrances à cette intention. Ne te lasse jamais de prier pour eux : ils sont les principaux responsables de la vie spirituelle des catholiques.
S’il suffit à un laïque d’en faire pour dix afin d’éviter le scandale, mes prêtres doivent en faire pour cent, pour mille. Ils devraient être semblables à leur Maître en pureté, en charité, en détachement des choses du monde, en humilité, en générosité. Au lieu de cela, le même relâchement de la vie chrétienne qu’on constate chez les laïques exis¬te chez mes prêtres, et en général chez toutes les personnes consa¬crées par des vœux. Mais je parlerai de celles-ci après .
Pour le moment, je parle des prêtres, de ceux qui ont l’honneur sublime de perpétuer mon Sacrifice de l’autel, de me toucher, de ré¬péter mon Évangile.
Ils devraient être des flammes; ils ne sont que fumée. Ils font ce qu’ils ont à faire avec lassitude. Ils ne s’aiment pas entre eux et ne vous aiment pas comme des pasteurs qui doivent être prêts à se donner entièrement, jusqu’au sacrifice de leur vie, pour leurs brebis. Ils viennent à mon autel le cœur rempli des soucis de ce monde. Ils ont la tête ailleurs lorsqu’ils me consacrent et même ma Communion n’allume pas dans leur esprit cette charité qui doit être vive chez tous, mais très vive chez mes prêtres.
Quand je pense aux diacres, aux prêtres de l’Église des catacombes, et je les compare à ceux d’aujourd’hui, je sens une infinie pitié pour vous, mes foules qui restez sans la nourriture de ma parole, ou qui n’en recevez qu’une quantité insuffisante.
Ces diacres, ces prêtres-là avaient contre eux toute une société malveillante et le pouvoir constitué. Ces diacres, ces prêtres devaient exercer leur ministère au milieu d’innombrables difficultés; la moindre imprudence pouvait les faire tomber aux mains des tyrans et les conduire à une mort épouvantable. Malgré cela, que de fidélité, d’amour, de chasteté, d’héroïsme en eux ! Ils ont cimenté l’Église naissante de leur sang et de leur amour et fait de leur cœur un autel.
Ils resplendissent maintenant dans la Jérusalem céleste comme autant d’autels éternels sur lesquels moi, l’Agneau, me repose, me délectant d’eux. Eux, mes intrépides confesseurs, les purs qui ont su laver les saletés du paganisme qui les avait saturés pendant des années et des années avant leur conversion à la Foi et qui les éclaboussait de sa boue même après leur conversion, comme un océan de fange contre des écueils inébranlables.
Ils s’étaient purifiés dans mon Sang et ils étaient venus à moi avec des étoles blanches ornées de leur sang généreux et de leur impétueuse charité. Ils ne portaient au dehors ni vêtements ni signes de leur combat sacerdotal, mais ils étaient Prêtres dans l’esprit.
Maintenant, l’habit extérieur est là, mais leur cœur ne m’appartient plus.
J’ai pitié de vous, troupeaux sans bergers. C’est pour cela que je retiens encore mes foudres :j’ai pitié. Je sais qu’une grande partie de ce que vous êtes vient du fait que vous n’êtes pas soutenus.
Trop peu nombreux sont les vrais prêtres qui se dépensent pour se dévouer à leurs enfants ! Jamais comme maintenant il n’a été si nécessaire de prier le Maître de la moisson pour qu’il envoie de vrais ouvriers aux champs, où la récolte est ruinée parce que le nombre de vrais ouvriers infatigables est insuffisant, ouvriers sur lesquels mon regard se pose avec des bénédictions et un amour infinis et reconnaissants.
Si j’avais pu dire à tous mes prêtres : ‘'Venez, mes bons et fidèles serviteurs, entrez dans la joie de votre Seigneur ! ’'.
Prie pour le clergé séculier et pour le clergé conventuel.
Le jour où il n’y aurait plus de prêtres vraiment sacerdotaux, le monde connaîtrait une fin dont la parole ne peut décrire l’horreur. Le moment de ‘l’abomination de la désolation’ arriverait, mais avec une violence si épouvantable qu’il serait un enfer porté sur terre.
Prie et dis aux autres de prier pour que le sel ne devienne pas insipide dans tous excepté Un, dans le dernier Martyr qui sera présent pour la dernière Messe, parce que jusqu’au jour ultime mon Église militante existera et le Sacrifice sera accompli.
Plus il y aura de vrais prêtres dans le monde quand les temps seront accomplis et moins le temps de l’Antéchrist et les dernières convulsions de la race humaines seront longs et cruels. Car les ‘justes’, dont je parle quand je prêche la fin du monde, sont les vrais prêtres, les vrais consacrés dans les couvents éparpillés sur la terre, les victimes, cette foule inconnue de martyrs que seul mon œil connaît alors que le monde ne les voit pas, et ceux qui agissent avec la vraie pureté de la foi. Ces derniers sont, même à leur insu, consacrés et victimes.”
" Soyez de bons Pasteurs pour Mes brebis "
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
La tentation du doute
Le 15juin
Jésus dit :
“Que le démon cherche à te troubler, c’est naturel. Il ne peut plus agir sur ta chair, il tente alors de troubler ton esprit.
C’est son travail de le faire. C’est-à-dire qu’il tente de décourager les âmes, de les effrayer, de les faire tituber. En général, il essaie de les faire pécher pour les détacher de moi. Quand il ne réussit pas parce que l’âme est bien vigilante et que la tromperie n’entre pas, il cherche à l’effrayer et à lui inspirer des pensées bonnes en apparence, mais qui sont en fait nocives.
Tu vois, Maria, des deux pensées : ‘Je deviendrai sainte’ et ‘il est impossible que je devienne sainte’, la plus dangereuse et la plus contraire à moi est la deuxième. La première n’est pas un acte d’orgueil si elle est corroborée par tous les efforts de la volonté pour atteindre à la sainteté.
J’ai dit : ‘Soyez parfaits comme mon Père’. En vous disant cela, je ne vous ai pas fait une simple exhortation, mais je vous ai donné un doux commandement, en vous signifiant la mesure de la perfection, celle de Dieu, le très parfait. Car je vous aurais voulus tous parfaits pour vous avoir tous autour de moi pour l’éternité.
L’âme doit donc tendre à la sainteté, se dire : ~Je veux devenir sainte’ sans hésitations, sans faiblesses. Reconnaissez-vous que vous êtes faibles ? Mais je le sais mieux que vous que vous êtes faibles, et pourtant je vous ai dit : ‘Soyez parfaits’, parce que je sais que, si vous le voulez, avec mon aide, vous pouvez être parfaits, c’est-à-dire saints.
C’est ce que le malin ne veut pas. Il sait très bien, car il est fort intelligent, que lorsqu’une âme a fait le premier pas dans la voie de la sainteté, elle a goûté à sa première bouchée de sainteté, dont la saveur est ineffable; elle en a dès lors la nostalgie et elle est perdue pour lui. Alors, il suscite des pensées de fausse modestie et de méfiance.
‘Il n’est pas possible que je mérite le Paradis. Quelle que soit la bonté de Dieu, se peut-il qu’il puisse me pardonner, m’aider ? Se peut-il que, même avec son aide, je puisse le satisfaire ? Je ne suis bonne à rien’.
Ou bien, il siffle ses insinuations. ‘Penses-tu vraiment pouvoir devenir sainte ? Ce que tu éprouves, ce que tu entends, ce que tu vois sont les illusions d’un esprit malade. C’est ton orgueil qui te les fait penser. Toi, une sainte ? Ne te souviens-tu pas de cela... de cela… de cela ? As-tu oublié ce que le Christ a dit ? Pensant comme cela, tu commets un autre péché, le même que moi. Tu crois être semblable à Dieu...’.
Laisse-le siffler. Il ne mérite pas de réponse. Ce que tu éprouves vient de Dieu, ce que tu penses, c’est mon désir qui se répercute en toi. C’est donc une chose sainte. Je t’ai dit quel est mon signe : c’est la paix. Lorsque tu ressens la paix en toi, c’est signe que ce que tu éprouves, ce que tu entends, ce que tu vois, ce que tu penses est chose de Dieu. Continue sans hésiter. Je suis avec toi.
Quand notre Ennemi te dérange trop, dis : ‘Je te salue, Mère de Jésus, je m’en remets à toi’. Le nom de Marie fait encore plus horreur au démon que mon Nom et que ma croix. Il n’y réussit pas, mais il essaie de me nuire de mille façons dans mes fidèles. Mais l’écho du nom de Marie suffit à le mettre en fuite. Si le monde savait appeler Marie, il serait sauve.
Le fait d’invoquer nos deux Noms ensemble est donc une chose puissante pour faire tomber en morceaux toutes les armes que Satan lance contre un cœur qui m’appartient. Par elles-mêmes, les âmes ne sont toutes que faiblesse, des riens. Mais dans la grâce, l’âme n’est plus seule. Elle est avec Dieu.
Par conséquent, quand l’autre te trouble avec des réflexions de fausse modestie ou de crainte, tu dois toujours penser : ‘Ce n’est pas moi qui pense être sainte, mais c’est Jésus qui veut que je le sois. C’est nous, Jésus et moi, Dieu et moi, qui voulons que cela arrive pour sa gloire.
N’ai-je pas dit : ‘Lorsque deux âmes s’uniront pour prier, le Père leur accordera la grâce demandée’ ? Mais qu’en sera-t-il lorsqu’une des deux est Jésus lui-même ? Alors le Père accordera la grâce demandée avec une pleine mesure, bien secouée, abondante. Car le Fils a un grand pouvoir sur le Père et toute chose est faite au nom du Fils.”
Jésus dit
“Dans la leçon sur les prêtres, j’ai dit que je te ferais réfléchir aux besoins des personnes consacrées par des vœux particuliers, mais qui ne sont pas prêtres, c’est-à-dire les vierges enfermées dans les monastères et couvents éparpillés de par le monde.
Dans l’esprit des fondateurs, ces lieux devaient être autant de maisons de Béthanie où, fatigué, dégoûté, offensé, persécuté, je trouverais refuge et amour. Et, toujours dans leur esprit, ils devaient être des sommets où, dans la solitude et le recueillement, les âmes pures continueraient de prier pour les habitants de la Terre, lesquels luttent et souvent ne prient pas.
Chasteté, non seulement de la chair, mais des pensées et de l’âme, charité très vive, prière, ou plutôt oraison continue que les occupations ne troublent pas, amour de la pauvreté, respect de l’obéissance, silence extérieur pour entendre la voix de Dieu à l’intérieur, vocation au sacrifice, esprit de véritable pénitence, voilà les vertus dont devraient être pénétrés les cœurs de toutes les femmes qui se sont données à moi par des vœux spéciaux.
S’il en était ainsi, il y aurait chaque jour un nuage brûlant d’encens spirituel et un bain d’arômes spirituels qui purifieraient la Terre, pour monter ensuite jusqu’à mon trône. Et la triste zizanie du péché serait détruite peu à peu. Car celui qui prie obtient la grâce, et si vraiment on priait fort pour les pécheurs, on obtiendrait leur conversion.
Au lieu de cela, vous priez pour vous-mêmes. C’est de l’égoïsme et cela blesse la charité. Pour une grande partie des âmes qui sont dans les couvents, on peut se demander pourquoi elles sont entrées. Examinons un peu ensemble les raisons. Tu sentiras spontanément le besoin de prier pour ces âmes égarées beaucoup plus que si elles étaient restées dans le monde.
Beaucoup sont entrées par exaltation, obéissant à une bonne impulsion, mais qui n’a pas été corroborée par un ferme propos, une mûre réflexion et une vraie vocation. Elles ont vu la charrue dans un champ en fleur à une heure ensoleillée et elles y ont posé la main sans réfléchir si elles avaient la force de se labourer elles-mêmes avec le terrible soc des renonciations. Les fleurs tombent, le soleil se couche. La terre est pierreuse, dure, pleine d’épines et de tribulations; tombe la nuit, noire et orageuse. Ces âmes qui ont cédé à un rêve sans réfléchir se retrouvent désolées dans un monde qui leur est étranger, dans lequel elles évoluent avec peine. Elles souffrent et font souffrir les autres.
D’autres sont entrées après une déception. Elles croyaient être mortes; elles n’étaient qu’assommées. Même si on passe outre à la réflexion qu’à Dieu on offre les primeurs et non les restes, il faudrait toujours se demander si l’âme est vraiment morte au monde ou si elle est seulement grièvement blessée. Une blessure qui n’est pas mortelle guérit, et l’on revient à la vie plus que jamais. Celles qui entrent après une déception sont troublées par la suite comme les autres, même plus, parce que, en plus de comprendre que le monde monastique n’est pas pour elles, elles y apportent des choses du monde extérieur : souvenirs, regrets, nostalgies, désirs. Dans le silence du cloître, ces choses sont comme du vinaigre sur une plaie : elles l’enflamment, l’irritent; elles empoisonnent tout, rendent les âmes inquiètes, hargneuses, mordantes. Celles-ci souffrent aussi et font souffrir sans rien mériter.
Troisième catégorie : celles qui entrent par intérêt. Elles sont seules, pauvres, craintives face à la vie, sans métier ou profession qui leur assure un avenir.
Elles se retirent. Elles prennent la maison de Dieu pour un hôtel où elles seront logées et nourries. Elles assurent leur avenir. Mais on ne se moque pas de Dieu et on ne le trompe pas. Dieu voit au fond des cœurs. Que va-t-il penser de celles-ci ?
Enfin, il y a les âmes qui se donnent à Dieu avec des sentiments purs et une vraie vocation. Ce sont les perles, mais peu nombreuses par rapport aux autres. Et elles peuvent aussi se gâter ou tomber malades.
Même les perles tombent malades. Il est difficile qu’une vie monastique ne connaisse jamais l’assaut d’un germe qui tente de ruiner la perle consacrée à Dieu.
Ma grâce les aide, mais il faut prier pour elles. C’est pour cela que la Communion des Saints existe. Personne n’est si insignifiant que sa prière ne sert à rien. Attiré par une prière qui s’élève du monde, Dieu peut descendre comme force dans le cœur d’une de mes épouses qui vacille dans un couvent.
L’humanité ne meurt pas dans un être humain lorsqu’il franchit le seuil d’un monastère. L’humanité ne meurt jamais. Elle entre malheureusement à l’intérieur des murs sacrés et m’en chasse. Elle suscite les mesquineries, l’acrimonie, les actes de zèle inconsidéré; elle dissipe, entrave, refroidit. Il est vrai qu’elle fait augmenter du centuple la sainteté des ‘saintes’. Mais cela ne suffit pas.
Prier, prier, il faut prier pour mes épouses. Que celles qui se font des illusions, celles qui ont été déçues, celles qui agissent par intérêt comprennent et sachent ajouter la croix de leur erreur aux autres croix de la vie conventuelle pour en faire une nouvelle marche de l’escalier qui monte au Ciel. Il est inutile d’être des bouquets de fleurs placés sur un autel si ces fleurs restent humaines. Je veux des fleurs spirituelles.
Sais-tu quelle différence il y a entre une âme qui vit dans l’humain et une autre qui vit dans le spirituel ? Tu as beaucoup de fleurs dans la pièce et tu sens un grand parfum. Mais tu avoues que le parfum de toutes ces roses, ces œillets, ces lys, ces jasmins n’a pas la moindre ressemblance au ‘parfum’ que tu respires parfois et qui provient de sphères surnaturelles. Celui-ci est parfum de ciel et celui de tes fleurs, parfum de terre.
Il en est de même des âmes. Les âmes véritablement mystiques dégagent un parfum céleste, les autres un parfum humain. Le monde peut admirer ce dernier, mais moi, je ne l’apprécie pas.
Je veux que mes couvents soient des serres de ciel où les sollicitudes humaines, les vanités, les envies, les critiques, les égoïsmes, les faussetés tombent comme des feuilles mortes. Il est inutile d’observer la règle à l’extérieur si l’intérieur est sali par les poisons humains.
La prière ne monte pas si un lest d’humanité est suspendu à ses ailes et l’oraison ne peut se dérouler. La prière ne se répand pas sur la terre pour sauver les pécheurs et elle ne s’élève pas pour me consoler si elle est épaissie par la fange humaine. Inutile alors de se consacrer à moi si le sacrifice de la liberté ne porte pas le fruit pour lequel certains sacrifices sont conçus.
Tout meurt lorsque la charité manque, surtout la charité, car la charité envers moi rend les âmes bonnes, pures, les détache de tout ce qui n’est. pas Dieu et leur fait aimer la Croix et les croix; car la charité envers le prochain les rend patientes, douces, généreuses.
Le monde peut être aidé par les vierges, mais les vierges doivent être aidées par les victimes.”
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
La nécessité du sacrifice des âmes-victimes
Pénitence, sacrifice et charité contre la corruption du péché
Le 16 juin
Jésus dit :
“Chaque époque a eu ses formes de piété.
L’Église est née dans l’agitation des vagues du monde. Les vierges et les personnes consacrées vivaient mêlées à la foule des païens, lui apportant le parfum du Christ qui les imprégnait, et elles ont conquis le monde pour le Christ.
Puis vint le temps des austères ségrégations. S’ensevelir loin du monde était, selon les idées de l’époque, nécessaire à la perfection et à la rédemption continue des âmes. Des monastères, des ermitages, du fond des cellules murées, des torrents de sacrifices et de prières se répandirent sur la Terre, descendirent au Purgatoire, montèrent au Ciel.
Plus tard furent fondés les couvents de vie active. Hôpitaux, asiles, écoles bénéficièrent de cette nouvelle manifestation de la religion chrétienne.
Mais dans le monde païen d’aujourd’hui, d’un paganisme encore plus atroce parce que plus subtilement démoniaque, il faut de nouveau des âmes consacrées qui vivent dans le monde comme aux premiers temps de mon Église, afin d’y apporter mon parfum. Elles résument en elles-mêmes la vie active et la vie contemplative en une seule parole : ‘Victimes
Combien faudra-t-il de victimes à ce pauvre monde pour obtenir la pitié ! Si les humains m’écoutaient, je dirais à chacun d’entre eux mon commandement plein d’amour : ‘Sacrifice, pénitence, pour être sauves. Mais je n’ai que les victimes qui sachent m’imiter dans le sacrifice, la plus haute forme de l’amour.
N’ai-je pas dit : ‘Par ceci on saura si vous êtes mes disciples : si vous vous aimez les uns les autres... il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis’ ?
Les victimes ont porté leur amour si haut qu’il prend une forme semblable au mien. Les victimes se donnent pour moi car je suis dans les âmes, et qui sauve une âme me sauve dans cette âme.
Il n’y a donc pas de plus grand amour pour moi que de s’immoler pour moi, votre Ami, et pour les pauvres âmes pécheresses qui sont nos amis déchus. Je dis ‘nos’ amis parce que là où il y a une âme aimante, Dieu est aussi avec elle, et par conséquent nous sommes deux.
Tu penses souvent avec regret à la vie claustrale. Mais pense, ma chère âme, que d’être victime te rend semblable aux cloîtrées les plus austères. La victime adore, la victime expie, la victime prie. La prière d’une victime est égale à celle d’une cloîtrée, avec en plus la difficulté d’avoir à vivre d’oraison au milieu des dissipations du monde.
Là aussi je suis ton exemple. Moi, Victime, j’ai su adorer, prier, expier tout en restant dans le monde. On peut être des âmes victimes d’une perfection dorée en restant dans la foule, et ne pas l’être sous le sceau d’une double grille. Encore une fois, c’est l’amour qui compte et non les formes extérieures.
Comment fait-on pour être victime ? En vivant avec une seule préoccupation : celle de me consoler en rachetant les autres. On rachète les autres par le sacrifice. Moi, on me console par l’amour et en allumant l’amour dans les cœurs éteints. La vie des victimes consiste en l’acceptation perpétuelle de ne plus appartenir à soi-même, en un épanchement continu, en un feu incessant.
Mais à quiconque sait vivre de cette façon sera accordée l’invisible présence dont tu jouis toi- même. Parce que je suis là où sont mes apôtres et mes martyrs. Et les victimes sont des martyrs et des apôtres.”
Jésus dit encore :
« Pour préserver les corps de la corruption de la mort, on utilise depuis les temps les plus anciens des aromates qui arrêtent la putréfaction et conservent les dépouilles. Mais vous, humains qui spirituellement tombez en lambeaux, qui êtes rongés par la corruption de toute une société pourrie jusqu’à la moelle; pauvres humains pour qui je suis mort en vain, pourquoi n’utilisez-vous pas les aromates qui arrêteraient votre putréfaction ?
Je vous les ai enseignés. Je vous les ai enseignés avec la vie, avec la parole, avec la mort. Dans mon Évangile, ils sont la norme pour vivre sains dans la chair et dans l’âme, dans la pensée et dans l’action. Et cet Évangile, je l’ai vécu dans mes trente-trois ans de vie.
Vous ne pouvez pas me dire, comme vous pouvez le dire de vos faux prophètes : ‘Tu as prêché une chose, mais tu en as fait une autre’. Non. Jésus fut un Maître, non seulement par sa parole, mais par ses œuvres.
Je vous ai enseigné à préférer la pureté et la continence à la luxure, la sobriété à la débauche, la fidélité à la tromperie, le travail à l’oisiveté, l’honnêteté à la fraude, le respect des autorités à la rébellion, l’amour de la famille à la dissipation, la miséricorde à la dureté, l’humilité à l’orgueil, la justice à l’abus, la sincérité au mensonge, le respect de l’innocence au scandale, la foi à l’incroyance, le sacrifice à la jouissance. Mais toutes ces choses, moi, votre Dieu, je les ai faites avant vous.
Vous avez tout piétiné et vous avez dansé, comme des sots, sur les maximes divines sur lesquelles reposait votre bien en cette vie et dans l’autre.
Vous avez augmenté le savoir dans tous les domaines, excepté dans le seul domaine nécessaire : la connaissance de mon Evangile. Vous vous êtes rassasiés de toutes les nourritures, excepté de la seule nourriture nécessaire : ma Parole. Vous avez cru vous élever jusqu’au niveau de surhomme. Vous n’avez réussi qu’à devenir des superanimaux. Seule ma Loi crée le surhomme car, elle vous déifie et vous rend éternels. Tout ‘le reste ne vous élève pas, il ne fait que vous rendre fous.
Marthe me dit : ‘Maître, il est dans son sépulcre depuis quatre jours et il sent déjà mauvais’. Mais vous, depuis combien de siècles y êtes-vous ? Vous vous enfoncez toujours davantage dans le sépulcre et dans la putréfaction de la mort. Même ma voix ne réussit pas à vous secouer, ni même mes pleurs.
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Prudence humaine et prudence surnaturelle
Le 17 juin
Jésus dit :
“Je veux te parler de la prudence humaine.
La prudence surnaturelle est une grande vertu. Mais la prudence humaine n’est pas une vertu. Vous les humains avez appliqué ce nom, telle une étiquette erronée, à des sentiments impropres et non vertueux, tout comme vous appelez charité l’obole que vous donnez au pauvre.
Mais si vous faites une aumône, même considérable, et si vous la faites pour être remarqués et applaudis du monde, croyez-vous faire un acte de charité ? Non. Détrompez-vous. Charité veut dire amour. La charité, c’est donc d’avoir pitié et amour pour tous les nécessiteux de la terre. L’argent n’est pas nécessaire pour faire un acte de charité. Un conseil, un mot de réconfort, de douceur, un geste d’aide matérielle, une prière sont de la charité. Une aumône faite sans aucune délicatesse, laquelle humilie le pauvre en qui vous ne savez pas me voir n’est pas charité.
C’est la même chose pour la prudence. Vous appelez prudence votre lâcheté, votre envie de vivre tranquillement, votre égoïsme, trois choses qui ne sont certainement pas des vertus.
Même dans vos rapports avec la religion, vous aimez votre petite vie tranquille. Quand vous savez qu’une franche profession de foi, qu’une expression, dite telle que vous la chuchote l’Esprit de vérité, peut choquer les autorités, les employeurs, mari, enfants, parents, ceux dont vous attendez des appuis matériels, votre prudence humaine vous renferme dans un silence qui n’est pas prudent mais pusillanime, s’il n’est pas coupable, car vous arrivez à nier à renier, en vous parjurant, vos sentiments les plus spirituels.
Pierre fut le premier qui, par prudence humaine, en vint à nier me connaître à l’heure du danger. Je permis que cela arrive, pour que, une fois repenti, il pût compatir et pardonner aux frères et sœurs pusillanimes. Mais que de ‘Pierres’ depuis ce jour-là ! Vous avez toujours à l’esprit quelque intérêt mesquin : vous le faites passer en premier et vous le défendez au détriment de l’intérêt éternel que vous vaudrait la courageuse vérité courageusement professée.
Devant certaines manifestations de Dieu, vous, pauvres humains, n’avez pas le courage de Nicodème et de Joseph, lesquels surent, à une heure terrible pour le Nazaréen et ses disciples, penser à moi, contre l’opposition de toute la ville de Jérusalem, et offrir leur collaboration. Toi-même parfois, tu restes un peu en suspens face à certaines de mes expressions que tu voudrais rendre moins tranchantes.
La prudence humaine vous guide. Vous l’apportez partout, jusque dans les évêchés, jusque dans les couvents. Que vous êtes différents des premiers chrétiens qui ne tenaient compte de rien qui fût humain et qui ne regardaient qu’au Ciel !
Il est vrai que je vous ai dit d’être prudents comme des serpents, mais non d’une prudence humaine. Je vous ai dit également que pour me suivre il faut de l’audace contre tout et tous, contre l’amour propre, contre le pouvoir lorsqu’il vous persécute parce que vous êtes mes disciples; contre le père, la mère, l’épouse, les enfants quand ceux-ci, par affection humaine et préoccupation terrestre, veulent vous empêcher de suivre ma voie.
Car une seule chose est nécessaire : sauver son âme, même s’il faut perdre la vie de la chair pour obtenir la vie éternelle.”
Christ Sauveur de l' humanité
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
L’Eucharistie, aliment miraculeux
Le 18 juin
Jésus dit :
«Pour soutenir ses forces physiques, il faut nourrir le corps. Les indigents qui ne peuvent se procurer de la nourriture doivent la mendier auprès des riches. D’habitude, ils demandent du pain. Sans pain, la vie est impossible.
Vous êtes des pauvres qui avez besoin de nourriture pour votre âme. A votre pauvreté j’ai donné le Pain eucharistique. Il nourrit la moelle de votre âme, donne vigueur à l’esprit, soutient vos forces spirituelles, augmente le pouvoir de toutes les facultés intellectuelles, car là où est la vigueur vitale est aussi la vigueur mentale.
Une nourriture saine infuse la santé. Une nourriture vraie infuse la vraie vie. Une nourriture sainte suscite la sainteté. Une nourriture divine donne Dieu.
Mais en plus d’être pauvres, vous êtes malades, faibles, non seulement de cette faiblesse que cause le manque de nourriture et qui cesse quand on se nourrit, mais faibles à cause des maladies qui vous épuisent. Que de maladies a votre âme ! Que de microbes vous inocule le Malin pour provoquer ces maladies en vous ! Celui qui est faible et malade a besoin, non seulement de pain, mais aussi de vin.
Dans mon Eucharistie, je vous ai laissé les deux signes de ce dont a besoin votre nature de pauvres et votre faiblesse de malades : le pain qui nourrit, le vin qui fortifie.
J’aurais pu me communiquer à vous sans signes extérieurs. Je le peux. Mais vous êtes trop lourds pour saisir le spirituel. Vos sens extérieurs ont besoin de voir. Votre âme, votre cœur, votre esprit cèdent, et péniblement, devant les formes visibles et palpables. C’est tellement vrai que, si vous arrivez à croire que je suis dans l’Eucharistie et que vous me recevez dans l’hostie, vous n’admettez pas, la grande majorité d’entre vous, l’infusion en vous de l’Esprit dont vous viennent élans, lumières, impulsions aux bonnes œuvres.
Si vous croyiez avec la force dont le Mystère est digne, vous sentiriez, en me recevant, la vie qui entre en vous. Lorsque je m’approche de vous, vous devriez vous sentir brûler comme près d’une fournaise ardente. Ma présence en vous devrait vous plonger dans une extase qui emporterait le profond de votre esprit dans un ravissement de Paradis.
La fusion de votre humanité pervertie avec mon humanité parfaite vous donnerait la santé, même physique; ainsi, vous résisteriez aux maladies de votre corps jusqu’au jour où je dirais
Au lieu de cela, je peux faire bien peu parce que j’entre là où la foi est languissante, où la charité est superficielle, où la volonté est à l’état d’ébauche, où l’humain est plus fort que l’esprit, où, par dessus tout, vous ne faites pas d’effort pour réprimer la chair afin que l’esprit surgisse.
Vous ne vous efforcez pas du tout. Vous attendez le miracle de moi. Rien ne m’empêche de l’accomplir, mais je veux de votre part au moins le désir de le mériter.
À celui qui se tourne vers moi en criant de l’aider et en imitant la foi des foules de Galilée, je me communiquerai, non seulement avec mon Corps et mon Sang, mais avec ma charité, mon intellect, ma force, ma volonté, ma perfection, mon Essence. Dans l’âme qui sait venir à moi, je serai présent comme je le suis au Ciel, dans le sein du Père dont je procède, engendrant l’Esprit qui est charité et sommet de perfection.”
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
La lutte des anges contre les démons
Marie, modèle de vie éternellement eucharistique
Le 19 juin
Jésus dit :
«Il y a quelques jours, le Père46 a écrit qu’il était perplexe face à la véritable source de l’actuel fléau ‘parce qu’un règne divisé en lui-même n est plus un règne’. Je montrerai au Père que cela est possible, la division étant purement apparente.
Lucifer, dans ses manifestations, a toujours essayé d’imiter Dieu. Tout comme Dieu a donné à chaque nation son ange tutélaire, ainsi Lucifer lui a donné son démon. Mais comme les différents anges des nations obéissent à un seul Dieu, ainsi les différents démons des nations obéissent à un seul Lucifer.
L’ordre donné par Lucifer dans l’évènement présent aux divers démons ne change pas selon les états. C’est un seul et même ordre pour tous. D’où on peut comprendre que le règne de Satan n’est pas divisé et donc dure.
Cet ordre peut être énoncé de la façon suivante :
Les démons obéissent et sèment horreur et désespoir, éteignent la foi, étranglent l’espoir, détruisent la charité. Sur les ruines, ils sèment la haine, la luxure, l’athéisme. Ils sèment l’enfer Et ils réussissent car ils trouvent le terrain déjà propice.
Mes anges aussi luttent pour défendre le pays que je leur ai assigné. Mais mes anges ne trouvent pas un terrain propice. Ils sont donc perdants face à leurs ennemis infernaux. Pour vaincre, ils devraient être aidés par des esprits vivant dans et pour le bien. Vivant en moi. Ils en trouvent. Mais ils sont trop peu nombreux par rapport à ceux qui ne croient pas, qui n’aiment pas, qui ne pardonnent pas, qui ne savent pas souffrir.
Il convient de le répéter :
Je l’ai déjà dit47 et je le répète :
Quand le Christ viendra pour vaincre l’éternel adversaire dans son Prophète, il en trouvera peu qui soient marqués par la Croix dans leur esprit.”
Jésus dit :
«Pour obtenir les véritables fruits de l’Eucharistie, il ne faut pas la considérer comme un épisode qui se répète à des moments plus ou moins éloignés, mais en faire la pensée de base de sa vie.
Vivre en pensant à Moi-Eucharistie qui m’apprête à venir ou qui suis venu en vous, faisant de cette rencontre un présent continu qui dure aussi longtemps que dure votre vie. Ne pas vous séparer de moi dans votre esprit, œuvrer dans le rayon qui jaillit de l’Eucharistie, ne jamais sortir de son orbite comme des planètes qui tournent autour du soleil et vivent grâce à lui.
En cela aussi je te propose Marie comme modèle. Son union avec moi doit être le modèle de ton union avec moi. La vie de Marie, ma Mère, fut entièrement eucharistique. La vie de Maria, la petite victime, doit être entièrement eucharistique.
Si Eucharistie signifie communion, Marie vécut eucharistiquement pendant presque toute sa vie48. Car j’étais en ma Mère avant d’être au monde comme homme. Et je ne cessai point d’être en elle lorsque je ne fus plus de ce monde comme homme. Nous ne nous sommes plus séparés du moment où l’obéissance fut sanctifiée jusqu'à la hauteur de Dieu et où je devins chair dans son sein si pur que les anges, en comparaison, le sont moins, si saint qu’aucun ciboire pour m’accueillir n’est tel.
Seulement dans le sein de Dieu y a-t-il une sainteté plus parfaite que celle de Marie. Elle est, après le Dieu Unique en Trois Personnes, la Sainte des Saints.
S’il vous était accordé, à vous mortels, de voir la beauté de Marie telle qu’elle est, vous en seriez ravis et sanctifiés. Il n’y a pas de comparaison dans l’Univers qui serve à vous dire ce qu’est ma Mère. Soyez saints et vous la verrez.
Et si voir Dieu est la joie des bienheureux, voir Marie est la joie de tout le Paradis. Car en elle, non seulement se délectent les chœurs des anges et la foule des saints, mais le Père, le Fils et l’Esprit Saint la contemplent comme l’œuvre la plus belle de leur Trinité d’amour.
Nous ne nous sommes jamais séparés. Elle aspirait à moi, avec toute la force de son cœur virginal et immaculé, en attendant le Messie qui avait été promis. Communion très pure de désir qui m’attirait les profondeurs du ciel. Communion encore plus vive du moment de la bienheureuse annonciation jusqu’à l’heure de ma mort sur la croix. Nos esprits étaient toujours unis par l’amour. Communion d’amour très intense et d’immense douleur pendant mon martyre et aux jours de ma sépulture. Communion eucharistique après la glorieuse Résurrection et l’Ascension, jusqu’à l’Assomption qui fut l’éternelle union de la Mère très pure et du Fils divin.
Marie fut l’âme eucharistique parfaite. Elle savait retenir son Dieu par un amour ardent, une pureté super angélique, une adoration continue. Comment aurais-je pu me séparer de ce cœur qui vivait de moi ? Je restais même après la consommation des espèces.
Les paroles que je dis à ma Mère pendant les trente-trois ans où je fus son fils sur la terre ne sont rien comparées aux entretiens que je-Eucharistie eus avec Elle-Ciboire. Mais ces paroles-là sont trop divines et trop pures pour qu’esprit humain puisse les connaître et bouche humaine les répéter. Dans le temple de Jérusalem, seul le prêtre entrait dans le Saint des Saints où se trouvait l’Arche du Seigneur. Mais dans le temple de la Jérusalem céleste, moi seul, Dieu, j’entre et connais les secrets de l’Arche très sainte qu’est Marie, ma Mère.
Efforce-toi d’imiter Marie. Et puisque c’est une chose trop ardue, demande à Marie de t’aider. Ce qui est impossible à l’être humain est possible à Dieu, et très possible si on le demande en Marie, avec Marie, par Marie.”
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Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
L’Eucharistie, don du cœur de Jésus
Le 20 juin
La Sainte Trinité
Jésus dit :
«Maintenant que tu as vu , as-tu compris ce qu’est l’Eucharistie ? C’est mon Cœur que je vous distribue. Je ne pouvais vous faire un don plus grand et plus aimant.
Quand vous recevez la Communion, si vous saviez me voir, moi qui vous donne mon cœur, n’en seriez-vous pas émus ? La foi devrait être très forte, et très forte la charité pour vous le faire voir. Cette vision mentale ne devrait pas constituer un don exceptionnel de ma 91> part, mais devrait être la règle, la douce règle. Et ce serait la règle si vous étiez réellement mes disciples.
Alors vous me verriez et vous m’entendriez prononcer les paroles de la consécration sur le pain et sur le vin, rompre et distribuer le pain, vous l’offrant de mes propres mains. Mon prêtre disparaîtrait parce que je me superposerais à lui pour vous dire :
J’ai fait cela par amour pour vous : je me suis donné moi-même. Et j’ai fait cela pour toi aujourd’hui : j’ai soulevé le voile du Mystère et je t’ai fait connaître comment je viens à vous, comment je me donne à vous, ce que je vous donne de moi, même si vous ne savez pas voir et comprendre
C’est assez pour aujourd’hui. Il n’y a pas d’autres mots à dire. Regarde et adore.”
" Cœur de Jésus dans l' Eucharistie "
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Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
L’âme, citerne de grâce dans le désert
Le 21 juin
Jésus dit :
«Dans les pays d’Orient, il n’est pas inusité de trouver de grandes citernes d’eau situées justement à des endroits si arides qu’on s’étonne d’y trouver autant d’eau. Elles sont alimentées par des veines secrètes, enfouies sous le sable ou les roches calcaires qui distillent depuis des siècles cette richesse bénie dans d’énormes réservoirs séculaires. Tout autour il y a des palmiers et d’autres plantes, bien vertes car elles bénéficient de l’humidité que dégage le sol. Cette végétation garde l’eau fraîche et la protège du soleil brûlant qui dessèche tout dans les environs.
Les citernes sont la bénédiction des déserts. La bonté du Créateur a mis ces veines d’eau dans les profondeurs du sol par pitié des humains et il continue de les alimenter depuis le premier jour de la Terre.
Les caravanes affluent à ces citernes, les animaux du désert y accourent, et il n’est pas rare qu'un petit village s’élève tout près dans la fraîcheur de l’oasis, village dont on peut dire qu’il vit grâce à l’eau qui y coule.
Je vais maintenant tirer une comparaison pour l’âme. La citerne qui recueille les eaux pour son bien et le bien d’autrui est l’âme qui sait accueillir la grâce qui coule en elle, intarissable, par la bonté de Dieu. Sa propre vie et celle des autres, qui sont en contact avec elle, en profitent et deviennent luxuriantes de fruits éternels, tandis que les plus déshérités, les malheureux qui ne savent pas faire bon usage de la grâce, les prodigues qui la gaspillent, les coupables qui la perdent peuvent, au contact de cette âme, s’en nourrir, s’en abreuver et réfléchir à combien douce est l’eau du Seigneur; ils sont portés à répéter le cri de la Samaritaine : "Seigneur, donne-moi de cette eau".
Crois qu’en vérité, si quelqu’un me demandait à boire, je lui donnerais tout de suite, fût-il le plus grand des pécheurs, l’eau vive de la grâce.
Mais une réflexion s’impose. Qu’arriverait-il si l’eau que distillent les profondeurs de la terre trouvait une citerne aux bords endommagés ? L’eau déborderait et se perdrait dans le sol, formant de la boue dont ne jouiraient que les animaux visqueux et les insectes nuisibles. Les gens de ces contrées arides prennent grand soin de leurs citernes et ils en réparent les érosions pour que pas même une goutte du précieux élément ne se perde.
Pour que la grâce remplisse ton âme, fais bien attention à ce que rien n’endommage ton esprit. Les défaillances de la fidélité à la grâce sont autant d’attentats à l’intégrité de la citerne mystique dans laquelle je verse sans cesse l’eau qui jaillit d’une source de vie et qui donne la vie. Donc, grande attention et grande fidélité.
De plus, grande humilité. Les plantes vertes qui poussent avec luxuriance grâce à l’humidité du sol et qui servent à garder l’eau fraîche, empêchant le soleil de la faire évaporer, sont l’humilité : elle se fait luxuriante dans l’âme qui sait cultiver la grâce et sa luxuriance empêche le soleil de l’orgueil de consumer l’eau si précieuse.
Et puis, grande charité. La citerne ne vit pas pour elle-même. Elle vit pour les autres, elle a été créée pour les autres. Autrement son existence serait inutile. L’âme que je comble de mes dons de grâce doit se réjouir que tous viennent puiser en elle.
Ne commets pas le vilain péché de l’avarice spirituelle en voulant thésauriser pour toi seule les richesses que je te donne. Je te les donne gratuitement, mais tu dois les partager généreusement avec les autres. Pour ce qui est des prières et des souffrances, tu le fais, mais pour ce qui est de mes paroles, tu es d’une avarice honteuse :
Débarrasse-toi de ce défaut.
J’ai parlé aux foules; je n’ai pas chuchoté seulement à l’oreille des amis. J’ai parlé aux amis et aux ennemis, aux Juifs et aux Gentils, à quiconque venait dans le rayon de ma voix. J’entends bien que ce que je dis à mes amis maintenant ne reste pas trésor enfoui par l’avare. Ce serait un manque à la charité, lequel pourrait bien m’inciter à punir l’avare et le méfiant — avare, car il garde tout pour lui, méfiant, parce qu’il croit que je n’ai pas d’autres monnaies à donner.
Mes richesses sont telles que les firmaments ne suffiraient pas à les contenir. Elles se renouvellent à chaque instant, à chaque battement, en termes humains, de ce grand cœur qui est le pivot de notre Trinité. Vie intarissable, création continue, renouvellement éternel.
Donne donc avec libéralité ce que je te donne. Avec charité, avec générosité, avec humilité.
Ces paroles divines qui coulent en toi sont une lame à deux tranchants. Sur l’un se trouve l’humilité, sur l’autre, l’orgueil. Un tranchant donne la vie, l’autre donne la mort. Car chaque don de Dieu oblige celui qui le reçoit à une plus grande perfection; il risque, dans le cas contraire, d’appesantir le jugement de Dieu sur sa tête. À celui à qui il a été beaucoup donné, beaucoup sera demandé.
Grande humilité, donc. Donne anonymement comme je donne gratuitement. Par justice : pense que rien n’est à toi, mais tout est à moi. Par respect : souviens-toi que ce sont les paroles de Dieu et il serait indécent de les faire passer pour tiennes. Par vérité : dire qu’elles sont de toi serait un mensonge.
Et maintenant, va prier. Je te donne ma paix.”
Maintenant, c’est moi qui parle : il est 8h45 du matin.
J’étais en train de prier; je venais à peine de commencer lorsque ceci est arrivé. Pour m’épargner un peu de peine, parce que j’ai très mal au dos, j’ai écrit directement dans le cahier De toute façon, vous m’avez promis d’en faire une copie. Comme vous voyez, n’ayant pas été dérangée par des bavardages inutiles, j’ai pu écrire sous dictée et, hormis un mot mal écrit en première page, et que j’ai refait, il n’y a pas de ratures.
Cette parabole des eaux me plaît beaucoup. Elle me rafraîchit l’âme et la chair, brûlante de fièvre tout comme l’âme qui a toujours peur de se tromper. J’ai effectivement un peu d’avarice spirituelle et je me dépouille à contrecœur des dons que me fait le bon Jésus. J’ai l’impression de m’arracher un morceau de cœur et de le jeter sous les pieds d’autrui. Mais je m’en corrigerai.
Comme vous voyez, de mon lit, la main dans celle de Jésus, j’ai fait un beau voyage dans les pays du sud. Jamais je n’aurais pu me l’imaginer quand je me suis réveillée ce matin d’un sommeil court et interrompu... Jésus sait que j’aime voyager et il m’a transportée parmi les palmiers et les gazelles.
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Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
‘’ Ne jamais perdre Dieu de vue ‘’
Le 22 juin
23h30
Jésus dit :
“Un des secrets pour atteindre à la sainteté est le suivant : ne jamais détourner l’esprit d’une pensée qu’il doit soutenir toute la vie, celle de Dieu. La pensée de Dieu est comme la note sur laquelle on entonne le chant de l’âme.
As-tu remarqué les artistes ? Ils bougent, vont et viennent, et ils ne semblent jamais regarder en bas de la scène. Mais en fait, ils ne quittent jamais des yeux le maître de musique qui leur donne la mesure. L’âme aussi, pour ne pas se tromper ou être distraite — ce qui la ferait se tromper — doit tenir le regard fixé sur Dieu. Parler, travailler, marcher, mais sans que l’œil mental perde jamais Dieu de vue.
Un deuxième point pour atteindre à la sainteté : ne jamais perdre sa foi dans le Seigneur. Quoi qu’il arrive, croire que cela arrive par la bonté de Dieu. S’il s’agit d’une chose pénible, même mauvaise, et donc voulue par des forces étrangères à Dieu, penser que Dieu la permet par bonté.
Les âmes qui savent voir Dieu n’importe où savent aussi changer toute chose en devises éternelles. Les choses mauvaises sont des devises qui n’ont pas cours. Mais si vous savez les prendre comme il faut, elles acquièrent cours légal et elles vous procurent le Royaume éternel.
C’est à vous de rendre bon ce qui ne l’est pas, de transformer les épreuves, les tentations, les malheurs — qui ruinent complètement les âmes déjà croulantes — en autant d’étais et de fondations pour ériger le temple qui ne meurt pas : le temple de Dieu en vous dans le présent, le temple de la béatitude dans l’avenir, dans mon Royaume.”
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Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Merci Maud pour ce mail je vais le garder et m'en inspirer pour ma vie
Marie-Madeleine
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lyne- Avec Sainte Therese de l'Enfant Jésus
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