Il y a des eaux qui coulent, il y a des eaux mortes, immobiles. L’eau vive coule, elle est reliée à une source. On ne l’épuise pas quand on y puise, car elle se renouvelle. À cette femme, Jésus propose le don d’une eau qui se renouvelle, et lui offre, même, de devenir source d’eau. Comment devenir source de vie ? N’y a-t-il pas plusieurs degrés ? On peut donner une parole de vie à quelqu’un qui est découragé, on peut se donner soi-même, dans un travail ou une mission, pour la vie, enfin, on peut donner la vie, comme l’homme et la femme…Mais comment donner sans se vider, sans s’épuiser, comment donner ce que nous n’avons pas : ce qui dure, ce qui résiste au temps, à l’usure, au découragement ? La femme avait soif d’une eau qui puisse la désaltérer. Et Jésus a perçu son désir, il l’a comblé, il lui a donné au-delà de ce qu’elle pouvait imaginer. Est-ce que nous aussi, nous croyons que Jésus peut répondre à nos soifs, qu’il est la source d’eau cachée, au plus profond de notre cœur ? Que cette vie éternelle coule au-dedans de nous ? « Dieu a envoyé son fils unique pour que quiconque croit en lui ait la vie éternelle ». (*). Est-ce que nous voulons nous désaltérer à la source, la vraie source, de son corps et de son sang ? Alors, il pourra, comme en cette femme, être en nous source d’eau jaillissant en vie éternelle, pour tous.
Sœur Myriam et ses sœurs
*Évangile selon saint Jean, chapitre 3, verset 16
Méditation enregistrée avec le concours de RCF-Le Puy
Pour aller plus loin avec la Parole | |
| Comme il n’y avait pas d’eau à boire au désert, le peuple chercha querelle à Moïse : « Donne-nous de l’eau à boire ! » Là, le peuple souffrit de la soif. Il récrimina contre Moïse et dit : « Pourquoi nous as-tu fait monter d’Égypte ? Était-ce pour nous faire mourir de soif avec nos fils et nos troupeaux ? » Moïse cria vers le Seigneur : « Que vais-je faire de ce peuple ? Encore un peu, et ils me lapideront ! » Le Seigneur dit à Moïse : « Passe devant le peuple, prends en main le bâton avec lequel tu as frappé le Nil, et va ! Moi, je serai là, devant toi, sur le rocher du mont Horeb. Tu frapperas le rocher, il en sortira de l’eau, et le peuple boira ! » Et Moïse fit ainsi sous les yeux des anciens d’Israël. Il donna à ce lieu le nom de Massa (c’est-à-dire : Épreuve) et Mériba (c’est-à-dire : Querelle), parce que les fils d’Israël avaient cherché querelle au Seigneur, et parce qu’ils l’avaient mis à l’épreuve, en disant : « Le Seigneur est-il au milieu de nous, oui ou non ? » | |
| Livre de l’Exode, chapitre 17, versets 1-7 | |
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