Le cardinal Maradiaga explique la réforme du pape François
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Le cardinal Maradiaga explique la réforme du pape François
Le card. Maradiaga explique la réforme du pape François
Décryptage de Radio Vatican
Rome, 3 février 2014 (Zenit.org) Anita Bourdin
Au coeur de la réforme du pape François, il y a une volonté de décentralisation, explique le cardinal Maradiaga, président du "Conseil des huit".
Ce mois de février 2014 sera riche en rendez-vous du pape François avec les cardinaux du monde, à commencer par la rencontre du Conseil des huit cardinaux les 17 et 18 février, et, à la veille de ces importantes réunions, le cardinal Oscar Rodriguez Maradiaga confie à un quotidien allemand, de vendredi dernier, 31 janvier, le Frankfurter Allgemeinen Zeitung, le coeur de la réforme du pape François, dont Radio Vatican a donné ce lundi 3 février, une lecture importante.
Il cite l'exhortation apostolique Evangelii Gaudium, dans laquelle le pape préconise une "décentralisation salutaire".
Le cardinal du Honduras aborde les questions les plus sensibles : synode d'octobre prochain sur la famille, pastorale des divorcés remariés, réforme de la curie.
Il rappelle les limites des réformes : ce qui, dans l'Eglise, est "voulu par Jésus-Christ", en peut certes pas changer. Mais certaines "décisions humaines", doivent changer.
Il donne l'orientation fondamentale du pape François en deux mots: "dialogue" et "miséricorde".
Il emploie des formules qui courent sur le web comme "sans l'Eglise, pas de démocratie", et réaffirme "l'option fondamentale pour les pauvres".
Parmi les lignes qui pourraient bouger, il cite les compétences des Conférences épiscopales et leur rayon d'action: le cardinal Maradiaga les considère comme "l’un des meilleurs fruits du Concile Vatican II". Le principe est simple: tout ne doit pas être "soumis à l’étude de la Curie romaine", car "la centralisation romaine a provoqué des blessures" et a "suscité des ressentiments".
Le pape souhaite renforcer la "collégialité", et dans ce sens, il estime que l’Eglise catholique pourrait s’inspirer de "la synodalité des Églises orthodoxes.
Quant à l'exercice de la primauté de l'évêque de Rome, il indique la volonté de "donner une nouvelle direction pastorale à la papauté". D'une part, il y a le style propre au pape François, fait de "simplicité" et de "chaleur". Et il y a sa méthode: "dialogue" et "discernement". Il rappelle, justemnt, à propos de méthode, les consultations lancées par les huit cardinaux dans les différents continents et dans les différents secteurs.
Parmi les chantiers, à la curie, il cite deux directions: l’administration et les finances d'un côté et de l'autre, la secrétairerie d’État, les Congrégations et les Conseils, sans oublier les nonciatures et la diplomatie.
Décryptage de Radio Vatican
Rome, 3 février 2014 (Zenit.org) Anita Bourdin
Au coeur de la réforme du pape François, il y a une volonté de décentralisation, explique le cardinal Maradiaga, président du "Conseil des huit".
Ce mois de février 2014 sera riche en rendez-vous du pape François avec les cardinaux du monde, à commencer par la rencontre du Conseil des huit cardinaux les 17 et 18 février, et, à la veille de ces importantes réunions, le cardinal Oscar Rodriguez Maradiaga confie à un quotidien allemand, de vendredi dernier, 31 janvier, le Frankfurter Allgemeinen Zeitung, le coeur de la réforme du pape François, dont Radio Vatican a donné ce lundi 3 février, une lecture importante.
Il cite l'exhortation apostolique Evangelii Gaudium, dans laquelle le pape préconise une "décentralisation salutaire".
Le cardinal du Honduras aborde les questions les plus sensibles : synode d'octobre prochain sur la famille, pastorale des divorcés remariés, réforme de la curie.
Il rappelle les limites des réformes : ce qui, dans l'Eglise, est "voulu par Jésus-Christ", en peut certes pas changer. Mais certaines "décisions humaines", doivent changer.
Il donne l'orientation fondamentale du pape François en deux mots: "dialogue" et "miséricorde".
Il emploie des formules qui courent sur le web comme "sans l'Eglise, pas de démocratie", et réaffirme "l'option fondamentale pour les pauvres".
Parmi les lignes qui pourraient bouger, il cite les compétences des Conférences épiscopales et leur rayon d'action: le cardinal Maradiaga les considère comme "l’un des meilleurs fruits du Concile Vatican II". Le principe est simple: tout ne doit pas être "soumis à l’étude de la Curie romaine", car "la centralisation romaine a provoqué des blessures" et a "suscité des ressentiments".
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