Intégralité du Message de Fatima - N° 9
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Intégralité du Message de Fatima - N° 9
Chers frères et sœurs, voyons maintenant ensemble l’ultime acte de consécration public qui eut lieu le 8 décembre 2004.
Jean Paul II a prononcé à la fin de son homélie son dernier Acte de consécration public à Notre-Dame, lui disant : « A Toi, Vierge Immaculée, prédestinée par Dieu par-dessus toute créature, comme avocate de grâce et modèle de sainteté pour son peuple, je renouvelle aujourd’hui de façon particulière l’acte de consécration de toute l’église… Que le Père éternel renouvelle, à travers toi, les prodiges de son amour miséricordieux ».
Chers frères et sœurs, je vais maintenant vous parler du sommet avant coureur : l’année 2005 :
Le mystère de Fatima s’est développé et accompli par paliers. A partir de l’an 2000, les signes s’intensifient pour connaître un maximum en 2005, notamment la mort de Sœur Lucie le 13 février 2005.
Alors je souhaite vous parler un peu plus d’elle. On a vu qu’elle était devenue enfin carmélite, recluse au couvent de Coimbra depuis 1948.
Pendant ce demi-siècle, elle a passé son temps à vivre sa consécration carmélitaine et plus spécialement au Cœur Immaculé de Marie.
Sa vie était avant tout spirituelle : la prière, l’adoration, la mortification, et par elles, l’anticipation et le suivi des évènements ; ainsi, elle était en communion quasi permanente avec le ciel, recevant à diverses reprises des faveurs particulières comme de nouvelles visions de Notre-Dame, qui lui « dictait » ce qu’elle avait à faire à propos de la réalisation progressive du message.
Elle lisait (vers la fin, elle parcourait) un abondant courrier ; des sœurs assuraient les réponses, elle joignait sa carte et surtout ses prières aux intentions recommandées. Elle recevait de rares visiteurs autorisés par l’évêque ou le Vatican, surtout ecclésiastiques –tel le futur pape Jean Paul 1er en 1977, ou le Cardinal Tarcisio Bertone, envoyé spécial de Jean Paul II pour l’interprétation du 3ème secret).
Elle se consacra aussi quelque peu à l’écriture. Sur la demande du recteur du sanctuaire, Mgr Luciano Guerra, elle écrivit son cinquième Mémoire, qu’elle acheva le 23 février 1989. Il comporte des compléments sur sa vie familiale et un juste portrait de son père, dont le souvenir avait pu être jusqu’ici infidèlement rapporté ou compris.
Sa sœur aînée, Maria dos Anjos, étant disparue en 1986, Lucie, devenue légataire de la maison familiale, la légua à son tour au Sanctuaire, qui acquit aussi les abords, le tout devenant une sorte de musée pour les pélerins.
Le Recteur s’efforça d’obtenir des objets dispersés dans la famille, ou de rares souvenirs que détenait encore Sœur Lucie, soit de sa mère (une imitation de Jésus-Christ), soit de Jacinthe (d’humbles aiguilles à tricoter). Il ne lui resta rien, vivant la pauvreté et l’abandon absolus.
Elle écrivit un ouvrage « Appels du Message de FATIMA ». Ecrit selon son style simple achevé le 25 mars 1997, c’est comme son testament spirituel au soir de sa vie, un résumé catéchétique du Message. Il est préfacé par Mgr l’Evêque de Fatima.
Sœur Lucie resta toujours équilibrée et vécut en même temps sa vie concrète de carmélite de tous les jours, avec son bon sens coutumier.
Elle vivait simplement, selon son heureux naturel, qui la faisait joyeuse et même espiègle, comme au temps de sa jeunesse. Elle était entraînante, serviable, avec beaucoup de présence et d’à-propos, modeste.
Sous ce couvert de gaieté et de charité, elle n’en souffrit pas moins spirituellement, avant de souffrir dans son corps, les derniers temps.
Sa grande souffrance, c’était de voir l’énorme disproportion entre la recherche (pour ne pas dire l’angoisse) par l’opinion du 3ème secret et le vécu du message, qui était de loin le plus important. Elle fut littéralement harcelée toute sa vie par cette recherche inquiète, déplacée et malsaine. Elle n’avait de cesse de faire comprendre au monde qu’il fallait vivre d’abord les exigences du message : prière et sacrifice, que la condition du salut était la conversion. C’est pourquoi elle a rédigé le livre précité.
Elle est sortie exceptionnellement en mai 2000, où, sur l’invitation de Jean Paul II, elle est venue une nouvelle fois à Fatima, assister à la béatification qu’elle désirait si ardemment et depuis si longtemps.
C’est après la béatification et son adieu à Fatima et au Saint Père que la santé de Sœur Lucie commença peu à peu à s’altérer.
Avec l’âge, 97 ans le 28 mars 2004, son pèlerinage ici-bas était devenu fragile.
Effectivement, ses rhumatismes, sa déformation de la colonne vertébrale et une bronchite chronique et aiguë s’aggravèrent à partir de juin, date à laquelle il fallut s’en occuper en permanence, vu ses malaises, ses chutes et ses douleurs. Désormais, on lui donna un fauteuil et un lit orthopédiques, tandis qu’un personnel médical compétent et plus que dévoué – se mit à sa disposition dans l’enceinte du carmel.
A partir de novembre, à la suite de plusieurs évanouissements, son état général s’empira, et au cours de la période, elle reçut à plusieurs reprises le sacrement des malades.
Cependant, le 8 décembre, elle fut encore assez solide pour passer un scanner en ville et au retour demander au chauffeur du véhicule, de passer faire un « détour ! » par Fatima qu’elle entrevit alors une dernière fois.
Le scanner ne révéla rien d’autre que l’épuisement de son organisme.
Son escapade n’était qu’un sursis.
A partir des derniers jours de 2004, elle cessa peu à peu de s’alimenter et il fallut lui faire des perfusions telles qu’on n’arrivait plus à trouver un endroit pour les injecter, tellement ses membres étaient meurtris par les piqûres, et elle endurait de grandes souffrances et offrait toutes ses douleurs pour le saint Père.
La supérieure, Mère Marie Céline de Jésus crucifié raconte qu’un jour le 26 mai 2003, elle vit sœur Lucie devant une autre statue de la Vierge au Cœur immaculé de Marie qu’elle était en train de fixer. Et la religieuse dit tout à coup à la Révérende Mère « Notre Dame pleure !»
La Mère ne vit rien, mais Sœur lucie voyait…
Le 8 février, elle se confessa et envoya un message à la Vierge de la Capelinha. Dans la nuit du 11 du 12 février, sa toux s’aggrava. Le samedi 12, son cœur donna des signes de faiblesse. L’épuisement s’emparait de son corps amaigri. Ses membres inférieurs étaient gelés ; on réussit à faire une perfusion par la main gauche. Vers minuit, elle put embrasser la statue offerte par le Saint Père. Ses doigts, froids comme son visage, couraient encore sur les grains du chapelet du pape.
Le matin du dimanche 13 février, on retira la dernière perfusion, devenue inutile. Calme, éveillée et apparemment délivrée de la souffrance, elle contemplait le crucifix et fit signe de s’approcher de ses lèvres immobiles.
A partir de midi, elle commença à « s’en aller ». La respiration s’étouffait. Le décés était imminent, on appela toute la communauté.
Mgr Cleto commença les prières rituelles puis il improvisa des invocations, reprises par toutes :
- Que Jésus t’accueille, lui a qui tu as donné ta vie !
- Que notre Dame t’accueille,elle qui est plus brillante que le soleil et qui t’est apparue !
- Que l’ange du Portugal…
- Que le bienheureux François, la Bienheureuse Jacinthe t’accueillent, eux qui ont vu avec la toi la vierge Marie ! » etc…
A ce moment, une innefable paix régnait dans la chambre. Puis les yeux de Sœur Lucie s’ouvrirent pour la dernière fois, regardant chaque sœur, puis se fixant enfin sur ceux de la Mère, laquelle mit alors son crucifix devant sa face ; puis la religieuse ferma les yeux à tout jamais, le chapelet que le Saint Père lui avait offert en main et pour qui elle avait tant prié.
Son âme s’envolait vers Dieu.
Il était 17 h 25.
Née un jeudi saint, elle partait un dimanche, jour de Dieu, un 13, jour de Marie, en l’année de l’Eucharistie, la 98ème de sa vie. Le sceau du Tout-Puissant était là.
Les trois bergers reposent parmi les leurs, à Fatima.
Les obséques préliminaires d’Irma Lucia ont eu lieu dans la cathédrale de Coimbra, le 15, avec un grand concours de fidèles, touts les autorités religieuses du pays, le nonce, le cardinal Bertone et les représentants de l’Etat.
Après l’homélie du patriarche de Lisbonne, le Cardinal Jose da Cruz Policarpo, Mgr Cleto a évoqué le témoignage du Saint Père : « Au cours des années, j’ai noué des liens d’amitié spirituelle avec Sœur Lucie. Sa prière quotidienne m’a toujours soutenu, surtout aux heures de l’épreuve et de la souffrance. Que le Seigneur la récompense pour le grand service caché qu’elle a rendu à l’église.
Ayant désiré la cérémonie la plus simple, Sœur Lucie a été inhumée à même le sol dans le cimetière du carmel, en attendant son retour à Fatima.
Il avait été prévu que le corps de Sœur Lucie serait rapatrié dans sa terre natale un an après.
C’est donc au plus près de la fête de ses deux cousins qu’a été fixée la cérémonie d’inhumation définitive, le dimanche 19 février 2006. Tout se fit dans la discrétion, surtout à Fatima.
La tombe de Sœur Lucie était prête depuis quelques années, à côté de celle de Jacinthe, dans le transept gauche de la Basilique. C’est là qu’elle a été ensevelie, jusqu’à la résurrection.
Les pélerins sont donc heureux de pouvoir prier les trois voyants réunis.
Alors quelles sont donc les trois attentes correspondant aux dernières promesses ?
1. Le grand triomphe du Cœur Immaculé de Marie, qui sera le renouveau des cœurs et des âmes, pour aboutir à la conversion, au retournement de l’humanité.
2. La conversion de la Russie,
3. Une ère de paix dans le monde.
Chers frères et sœurs, je vous remercie infiniment d’avoir assisté à cette conférence sur les apparitions de Fatima.
Restons bien dans l’espérance du triomphe du cœur immaculé de Marie et offrons lui de nombreux rosaires.
Loué soit J.C. et le cœur immaculé de Marie.
Amen.
Jean Paul II a prononcé à la fin de son homélie son dernier Acte de consécration public à Notre-Dame, lui disant : « A Toi, Vierge Immaculée, prédestinée par Dieu par-dessus toute créature, comme avocate de grâce et modèle de sainteté pour son peuple, je renouvelle aujourd’hui de façon particulière l’acte de consécration de toute l’église… Que le Père éternel renouvelle, à travers toi, les prodiges de son amour miséricordieux ».
Chers frères et sœurs, je vais maintenant vous parler du sommet avant coureur : l’année 2005 :
Le mystère de Fatima s’est développé et accompli par paliers. A partir de l’an 2000, les signes s’intensifient pour connaître un maximum en 2005, notamment la mort de Sœur Lucie le 13 février 2005.
Alors je souhaite vous parler un peu plus d’elle. On a vu qu’elle était devenue enfin carmélite, recluse au couvent de Coimbra depuis 1948.
Pendant ce demi-siècle, elle a passé son temps à vivre sa consécration carmélitaine et plus spécialement au Cœur Immaculé de Marie.
Sa vie était avant tout spirituelle : la prière, l’adoration, la mortification, et par elles, l’anticipation et le suivi des évènements ; ainsi, elle était en communion quasi permanente avec le ciel, recevant à diverses reprises des faveurs particulières comme de nouvelles visions de Notre-Dame, qui lui « dictait » ce qu’elle avait à faire à propos de la réalisation progressive du message.
Elle lisait (vers la fin, elle parcourait) un abondant courrier ; des sœurs assuraient les réponses, elle joignait sa carte et surtout ses prières aux intentions recommandées. Elle recevait de rares visiteurs autorisés par l’évêque ou le Vatican, surtout ecclésiastiques –tel le futur pape Jean Paul 1er en 1977, ou le Cardinal Tarcisio Bertone, envoyé spécial de Jean Paul II pour l’interprétation du 3ème secret).
Elle se consacra aussi quelque peu à l’écriture. Sur la demande du recteur du sanctuaire, Mgr Luciano Guerra, elle écrivit son cinquième Mémoire, qu’elle acheva le 23 février 1989. Il comporte des compléments sur sa vie familiale et un juste portrait de son père, dont le souvenir avait pu être jusqu’ici infidèlement rapporté ou compris.
Sa sœur aînée, Maria dos Anjos, étant disparue en 1986, Lucie, devenue légataire de la maison familiale, la légua à son tour au Sanctuaire, qui acquit aussi les abords, le tout devenant une sorte de musée pour les pélerins.
Le Recteur s’efforça d’obtenir des objets dispersés dans la famille, ou de rares souvenirs que détenait encore Sœur Lucie, soit de sa mère (une imitation de Jésus-Christ), soit de Jacinthe (d’humbles aiguilles à tricoter). Il ne lui resta rien, vivant la pauvreté et l’abandon absolus.
Elle écrivit un ouvrage « Appels du Message de FATIMA ». Ecrit selon son style simple achevé le 25 mars 1997, c’est comme son testament spirituel au soir de sa vie, un résumé catéchétique du Message. Il est préfacé par Mgr l’Evêque de Fatima.
Sœur Lucie resta toujours équilibrée et vécut en même temps sa vie concrète de carmélite de tous les jours, avec son bon sens coutumier.
Elle vivait simplement, selon son heureux naturel, qui la faisait joyeuse et même espiègle, comme au temps de sa jeunesse. Elle était entraînante, serviable, avec beaucoup de présence et d’à-propos, modeste.
Sous ce couvert de gaieté et de charité, elle n’en souffrit pas moins spirituellement, avant de souffrir dans son corps, les derniers temps.
Sa grande souffrance, c’était de voir l’énorme disproportion entre la recherche (pour ne pas dire l’angoisse) par l’opinion du 3ème secret et le vécu du message, qui était de loin le plus important. Elle fut littéralement harcelée toute sa vie par cette recherche inquiète, déplacée et malsaine. Elle n’avait de cesse de faire comprendre au monde qu’il fallait vivre d’abord les exigences du message : prière et sacrifice, que la condition du salut était la conversion. C’est pourquoi elle a rédigé le livre précité.
Elle est sortie exceptionnellement en mai 2000, où, sur l’invitation de Jean Paul II, elle est venue une nouvelle fois à Fatima, assister à la béatification qu’elle désirait si ardemment et depuis si longtemps.
C’est après la béatification et son adieu à Fatima et au Saint Père que la santé de Sœur Lucie commença peu à peu à s’altérer.
Avec l’âge, 97 ans le 28 mars 2004, son pèlerinage ici-bas était devenu fragile.
Effectivement, ses rhumatismes, sa déformation de la colonne vertébrale et une bronchite chronique et aiguë s’aggravèrent à partir de juin, date à laquelle il fallut s’en occuper en permanence, vu ses malaises, ses chutes et ses douleurs. Désormais, on lui donna un fauteuil et un lit orthopédiques, tandis qu’un personnel médical compétent et plus que dévoué – se mit à sa disposition dans l’enceinte du carmel.
A partir de novembre, à la suite de plusieurs évanouissements, son état général s’empira, et au cours de la période, elle reçut à plusieurs reprises le sacrement des malades.
Cependant, le 8 décembre, elle fut encore assez solide pour passer un scanner en ville et au retour demander au chauffeur du véhicule, de passer faire un « détour ! » par Fatima qu’elle entrevit alors une dernière fois.
Le scanner ne révéla rien d’autre que l’épuisement de son organisme.
Son escapade n’était qu’un sursis.
A partir des derniers jours de 2004, elle cessa peu à peu de s’alimenter et il fallut lui faire des perfusions telles qu’on n’arrivait plus à trouver un endroit pour les injecter, tellement ses membres étaient meurtris par les piqûres, et elle endurait de grandes souffrances et offrait toutes ses douleurs pour le saint Père.
La supérieure, Mère Marie Céline de Jésus crucifié raconte qu’un jour le 26 mai 2003, elle vit sœur Lucie devant une autre statue de la Vierge au Cœur immaculé de Marie qu’elle était en train de fixer. Et la religieuse dit tout à coup à la Révérende Mère « Notre Dame pleure !»
La Mère ne vit rien, mais Sœur lucie voyait…
Le 8 février, elle se confessa et envoya un message à la Vierge de la Capelinha. Dans la nuit du 11 du 12 février, sa toux s’aggrava. Le samedi 12, son cœur donna des signes de faiblesse. L’épuisement s’emparait de son corps amaigri. Ses membres inférieurs étaient gelés ; on réussit à faire une perfusion par la main gauche. Vers minuit, elle put embrasser la statue offerte par le Saint Père. Ses doigts, froids comme son visage, couraient encore sur les grains du chapelet du pape.
Le matin du dimanche 13 février, on retira la dernière perfusion, devenue inutile. Calme, éveillée et apparemment délivrée de la souffrance, elle contemplait le crucifix et fit signe de s’approcher de ses lèvres immobiles.
A partir de midi, elle commença à « s’en aller ». La respiration s’étouffait. Le décés était imminent, on appela toute la communauté.
Mgr Cleto commença les prières rituelles puis il improvisa des invocations, reprises par toutes :
- Que Jésus t’accueille, lui a qui tu as donné ta vie !
- Que notre Dame t’accueille,elle qui est plus brillante que le soleil et qui t’est apparue !
- Que l’ange du Portugal…
- Que le bienheureux François, la Bienheureuse Jacinthe t’accueillent, eux qui ont vu avec la toi la vierge Marie ! » etc…
A ce moment, une innefable paix régnait dans la chambre. Puis les yeux de Sœur Lucie s’ouvrirent pour la dernière fois, regardant chaque sœur, puis se fixant enfin sur ceux de la Mère, laquelle mit alors son crucifix devant sa face ; puis la religieuse ferma les yeux à tout jamais, le chapelet que le Saint Père lui avait offert en main et pour qui elle avait tant prié.
Son âme s’envolait vers Dieu.
Il était 17 h 25.
Née un jeudi saint, elle partait un dimanche, jour de Dieu, un 13, jour de Marie, en l’année de l’Eucharistie, la 98ème de sa vie. Le sceau du Tout-Puissant était là.
Les trois bergers reposent parmi les leurs, à Fatima.
Les obséques préliminaires d’Irma Lucia ont eu lieu dans la cathédrale de Coimbra, le 15, avec un grand concours de fidèles, touts les autorités religieuses du pays, le nonce, le cardinal Bertone et les représentants de l’Etat.
Après l’homélie du patriarche de Lisbonne, le Cardinal Jose da Cruz Policarpo, Mgr Cleto a évoqué le témoignage du Saint Père : « Au cours des années, j’ai noué des liens d’amitié spirituelle avec Sœur Lucie. Sa prière quotidienne m’a toujours soutenu, surtout aux heures de l’épreuve et de la souffrance. Que le Seigneur la récompense pour le grand service caché qu’elle a rendu à l’église.
Ayant désiré la cérémonie la plus simple, Sœur Lucie a été inhumée à même le sol dans le cimetière du carmel, en attendant son retour à Fatima.
Il avait été prévu que le corps de Sœur Lucie serait rapatrié dans sa terre natale un an après.
C’est donc au plus près de la fête de ses deux cousins qu’a été fixée la cérémonie d’inhumation définitive, le dimanche 19 février 2006. Tout se fit dans la discrétion, surtout à Fatima.
La tombe de Sœur Lucie était prête depuis quelques années, à côté de celle de Jacinthe, dans le transept gauche de la Basilique. C’est là qu’elle a été ensevelie, jusqu’à la résurrection.
Les pélerins sont donc heureux de pouvoir prier les trois voyants réunis.
Alors quelles sont donc les trois attentes correspondant aux dernières promesses ?
1. Le grand triomphe du Cœur Immaculé de Marie, qui sera le renouveau des cœurs et des âmes, pour aboutir à la conversion, au retournement de l’humanité.
2. La conversion de la Russie,
3. Une ère de paix dans le monde.
Chers frères et sœurs, je vous remercie infiniment d’avoir assisté à cette conférence sur les apparitions de Fatima.
Restons bien dans l’espérance du triomphe du cœur immaculé de Marie et offrons lui de nombreux rosaires.
Loué soit J.C. et le cœur immaculé de Marie.
Amen.
Fabienne Guerrero- Avec Saint Joseph
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Inscription : 27/02/2007
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