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Intégralité du Message de Fatima - N° 7

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Intégralité du Message de Fatima - N° 7 Empty Intégralité du Message de Fatima - N° 7

Message par Fabienne Guerrero Jeu 10 Jan 2008 - 11:53

Chers frères et sœurs, le soulagement et la joie du peuple portugais, attaché à sa foi, furent immenses.

D’ailleurs les pélerinages spontanés n’avaient pas tardés à commencer.

En effet, la première messe votive fut accordée en janvier 1927 ; Mgr da Silva présida pour la première fois une cérémonie à la Cova da Iria, en juin.

Avant même la conclusion de l’enquête fut commencée la Basilique. Le branle était donné… En mai 1931 eut lieu le premier pèlerinage national, sous la présidence du Patriarche de Lisbonne, le cardinal Cerejeira, qui consacre le pays au Cœur immaculé de Marie.

Pour le 25ème anniversaire des apparitions (1942), le Pape Pie XII adressa à la Nation un message radiodiffusé.

Chers amis, je souhaite maitenant vous parler de l’expansion du message : les débuts 1917-1939.

Voyons d’abord, le rôle des 3 bergers et de l’environnement :

Même s’ils n’avaient rien révélé des apparitions de l’Ange, on sait combien il fut difficile à Jacinthe de tenir sa langue le 13 mai 1917.
A partir de ce jour, la nouvelle électrisa hameau et village ; Mr le Curé fut bien embarrassé ; les sectaires locaux brouillaient.
Même la famille de Lucie était réticente.
Jusqu’à son départ d’Aljustrel, Maria-Rosa – à la différence de son époux - ne fut jamais convaincue de la réalité des apparitions. Le calvaire des enfants était commencé. Mais il allait servir la cause du message, car la contradiction, la souffrance, la croix sont le sceau de tout apostolat authentique, selon le principe que Satan ne peut supporter ce qui gêne ses plans.

D’ailleurs la mort précoce du frère, puis de la sœur corroborait la prophétie de Notre-Dame. C’est désormais sur la seule Lucie que reposait le souci de répandre le message.

Ce qui plaida le plus en faveur du message, c’est le sérieux des bergers et leur discrétion : Jacinthe se tut, ou maîtrisa ses dires ; François préférait se taire et prier à l’écart ; Lucie était le mutisme incarné.

Tous trois fuyaient à l’approche des curieux…

Il fallait donc les forcer à parler !

D’autres qu’eux allaient indirectement propager la merveille. Il y eut les interrogatoires, soit des autorités religieuses (M. le curé, les prêtres de passage), soit les autorités civiles (le sous-préfêt d’Ourem, qui les séquestra).

Les attaques maçonniques locales servirent aussi la cause qu’elle prétendait ruiner.

Quand la libre pensée fit sauter la Capelinha à la dynamite, dans la nuit du 6 mars 1922, la population, indignée, dénonça et arrêta les machinations diverses des carbonari, dont cet attentat fut le « sommet ».

Chers amis, Mgr da Silva, une fois les apparitions reconnues, il s’occupa d’organiser le site et les pélerinages.

Il commença par l’aménagement des lieux, fit protéger sommairement la Capelinha, dégagea l’esplanade, avec l’accord de la famille de Lucie. Il acheta en 1921 le terrain de la Cova da Iria qui lui appartenait, posa la première pierre de la Basilique le 13 Mai 1928, aménagea les abords est et ouest de celle-ci (avec d’un côté, la future maison des retraites et des chapelains ; de l’autre, le futur hôpital), envisagea la construction des arcades actuelles et édifia la fontaine miraculeuse centrale surmontée par la statue du Sacré-Cœur.

Au sud du site, près d’Aljustrel, le hameau des bergers, l’habitude fut prise d’aller prier aux Valinhos, à la Loca du Cabeço, là où l’ange apparut deux fois. Les lieux ont été aussi progressivement améliorés, avec le début (1929) d’un chemin de croix, ceci au milieu des oliviers et des pentes rocailleuses, puis l’érection (1958) d’un groupe statuaire représentant l’Ange de l’Eucharistie et les trois bergers en adoration, à genoux.

Les foules venaient de plus en plus nombreuses, tous les 13 du mois, surtout les 13 mai et le 13 octobre, mois de Marie puis du Rosaire, qui voyaient la plus grande affluence. Ces foules variaient de 100 à 500.000 pèlerins et plus, ne craignant pas la longueur et la difficulté des voyages.

Des familles entières se déplaçaient, enfants compris, avec une foi à toute épreuve. Car elles venaient non seulement pour les processions demandées par la Dame du Rosaire, mais pour faire pénitence en passant la nuit entière et froide du 12 au 13, en prière et acte de réparation. Beaucoup effectuaient l’arrivée à la Capelinha à genoux, pieds nus, en esprit de sacrifice, d’où la construction rapide d’un dispensaire pour les soins.

A leur retour, ils témoignaient de ce qu’ils avaient vu et ressenti, des grâces reçues, et ils devenaient les meilleurs ambassadeurs de la cause de Fatima.

L’afflux des pélerins, avec les risques de débordement, nécessita l’ordonnancement des pèlerinages. Il fallut donc prévoir, comme à Lourdes, un rectorat du sanctuaire et des chapelains pour les offices, les confessions et aussi les retraites.

Après les premiers tâtonnements, l’organisation des pèlerinages se mit en place, prévoyant le chapelet le matin, le 2ème à mide, le 3ème au soir. Avec messes matinales, adoration le jour et procession du saint sacrement l’après-midi.

Les 13 étaient naturellement solennisés, avec grand concours de prêtres et d’évêques.

La statue de Notre Dame du Rosaire était et est toujours portée sur le brancard processionnel chargé de fleurs, au début et à la fin des célébrations, avec les acclamations des fidèles et le fameux « chant des adieux », c'est-à-dire l’au revoir à Marie avec des mouchoirs blancs.

Chers frères et sœurs, autour du sanctuaire en construction s’implantèrent des communautés priantes, des maisons de retraites spirituelles, des séminaires car, à ce moment, rien n’était encore construit en dehors des premiers bâtiments ecclésiaux.

Seuls les dons spontanés permettaient l’avancée des travaux, d’où leur relative lenteur, vu la pauvreté des pélerins.


ICI

Les corps de Jacinthe et François ont été transférés dans la Basilique de Fatima en 1951 et 1952 ; leurs procès de béatification
ont été introduits à Leiria le 30 avril 1952 et aboutirent enfin peu avant 2000.

Chers amis, je souhaite maintenant vous parler du rôle de Sœur Lucie (jusqu’en 1941).

Bien que claustrée, Lucie ne fut pas la dernière à propager le message.

A la demande de Mgr da Silva, l’éloignement de Fatima ainsi que la paix et le silence des cloîtres lui permirent de méditer et de prier sans cesse sur le message déposé par Notre-Dame dans son cœur ; message complété, comme on sait, en 1925 et 1929.

Partie en 1921, elle devint écolière à Porto (« je veux que vous appreniez à lire, avait recommandé Marie), compléta son instruction religieuse, fut confirmée en 1925.

Nous le savons elle était entrée au couvent des Sœurs de Sainte Dorothée à Pontevedra en Espagne. Elle quitta la cité en 1926, pour un autre couvent, situé à Tuy, sur la frontière hispano-portugaise, où elle devint novice, puis fit ses vœux perpétuels le 3 octobre 1934, en présence de sa mère.

Puis le jeudi saint 1948, elle revint au Portugal, s’enfouissant au Carmel de Coimbra, où elle devint professe le 31 mai 1949, sous le nom de Sœur Marie Lucie du Cœur Immaculé ; Elle y demeurera jusqu’à sa mort.

Après l’apparition de Pontevedra fin 1925, Lucie s’employa donc, avec l’autorisation de Notre Dame et de ses supérieurs, à répandre la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, à travers l’institution de la pratique réparatrice des cinq premiers samedis du mois, en continuation et corrélation avec le Culte du Sacré-Cœur de Jésus, lancé jadis à Paray le Monial.

Elle fit tout ce qui était en son pouvoir à ce sujet, l’enfant Jésus étant même venu lui demander un jour où elle en était ! (15 février 1926).

Elle eut beaucoup de peine à faire admettre cette dévotion au sein de l’église, malgré la demande expresse de la Vierge et de son Fils.

Elle n’y est jamais parvenue officiellement. Elle offrit ses efforts, ses déceptions et ses souffrances. C’est seulement en 1939, à l’automne, que Mgr da Silva, à l’intention du Purtugal, fit allusion pour la première fois au Cœur Immaculé de Marie, en évoquant la dévotion des premiers samedis du mois, que l’Episcopat adopta. Cela valait officieusement pour l’Eglise.

Quatre ans après, à Tuy, Marie étant revenue lui demander, comme promis, la consécration collégiale (Pape plus évêques) de la Russie à son Cœur Immaculé, elle s’efforça à nouveau de solliciter les Autorités concernées, son évêque – toujours Mgr da Silva – et les papes (Pie XI, puis Pie XII).

Ces deux demandes étaient liées (la dévotion réparatrice des premiers samedis devant faciliter l’obtention de la consécration et de la conversion de la Russie) ; Lucie écrivait en effet, le 18 mai 1936 « Le Seigneur me dit : « Je veux que toute l’Eglise reconnaisse cette consécration comme un triomphe du Cœur Immaculé de Marie, afin d’étendre ensuite son culte, et placer, à côté de la dévotion à mon divin Cœur, la dévotion à ce Cœur Immaculé ».

La guerre survint sans que les demandes du ciel soient écoutées…

En attendant, par ses lettres, elle répandait au moins la dévotion au saint Rosaire.
En même temps, elle continuait de répondre aux questions des enquêteurs ; de vrais supplices pour elle, surtout quand on cherchait à percer les secrets qu’elle devait garder. Elle offrait tout aux intentions de Notre Dame et du Saint Siège.

Mgr Da Silva lui demanda – à l’instar des aumôniers de la religieuse, d’écrire ses souvenirs sur ces petits cousins, et les apparitions. Malgré ses réticences et son humilité, elle s’exécuta, et en plusieurs fois, elle rédigea – avec des moyens de fortune et quand elle le pouvait, pour ne pas enfreindre la sainte règle – ses 4 mémoires.
Ceci de 1935 à 1941 (un 5ème sera demandé beaucoup plus tard).

Dans ces textes, grâce à une excellente mémoire, elle fit le portrait touchant, vrai et méritoire de Jacinthe et de François, parlant le moins possible d’elle, réservant une bonne partie de la 4ème relation au récit des apparitions.

Elle rédigea à part le résumé des faits de 1925 et de 1929.

Quand au fameux troisième secret – que personne ne parvint à lui arracher – elle l’écrivit, sur ordre exprès de Mgr da Silva qui ne le lut pas, en 1944, lequel l’envoya à Rome en 1957.

Elle déclarait seulement, selon ses communications célestes, qu’il pourraît être dévoilé à partir de 1960…

- LE ROLE DE ROME :
- 1903-39

Trois papes sont initialement concernés, de manière globale : Saint Pie X ( 1903-14), Benoît XV (1914-22) et Pie XI (1922-39).

Pie X, parce qu’il a préparé providentiellement le terrain ; Benoit XV, parce qu’il est le contemporain des apparitions ; Pie XI parce qu’il est le témoin impuissant des extrémistes de son temps annoncés par la Vierge.

Saint Pie X (1903.14) s’est révélé être un grand précurseur du mystère de Fatima. Il facilita la communion eucharistique des enfants. Et l’Ange de l’Eucharistie lui « emboîta le pas » en donnant la communion précocement aux bergers d’Aljustrel.
La vierge apparut le 13 mai , anniversaire du jour choisi par le Pape pour fixer « la fête de Notre Dame du Saint Sacrement.

C’est lui le premier qui le 28 avril 1914, fixa pour tout diocèse ou pays qui en ferait la demande - une fête du cœur Immaculé de marie, à célébrer au lendemain de la fête du Sacré Cœur du Christ.D’où la providentielle coïncidence de la signature, quelques années plus tard, en réponse à cette prophétique intiative – du Traité de Versailles, le Samedi 28 juin 1919.

On ignore souvent aussi que le 13 juin 1912, le saint pape avait inauguré la forme première de la pratique des premiers samedis du mois, en décidant cette dévotion régulière envers Marie, sans limite de temps, assortie d’une indulgence pleinière et destinée à réparer les offenses envers son nom et ses prérogatives. La vierge confirmera et annoncera le développement ce culte à partir du 13 juin 1917.

Chers frères et sœurs, Benoît XV est le pape du la première guerre mondiale et celui à l’appel de qui la Dame du Rosaire répondit. Le 5 mai 1917, il lançait un appel à la Reine de la Paix (vocable qu’il fit ajouter alors aux litanies mariales), dernier « recours auprès du Cœur de Jésus ».
Une semaine après, la Vierge apparaîssait dans le « Vallon de la paix » à Fatima, assurant qu’en effet « elle seule pouvait nous secourir ». Il eut le bonheur de connaître l’armistice du 11 novembre 1918 et la Paix de Versailles, avant de s’éteindre au début de 1922.

C’est donc sous son successeur, Pie XI, qu’eut lieu le processus de la reconnaissance des faits (mai 1922 - Octobre 1930), mais aussi celui du développement du marxisme en Russie et des fascismes en Europe Occidentale, dont témoignent ses trois encycliques ; Malgré cela, les demandes de la Vierge n’aboutirent pas et la consécration de la Russie, sollicitée dix ans avant sa mort, ne fut pas accomplie ; pas plus que celle de l’institution de la dévotion au Cœur Immaculé de Marie.
Malgré tout, la situation internationale se détériorait et le Seigneur se plaignait intemement à Sœur Lucie : « Ils n’ont pas voulu écouter ma demande, ils s’en repentiront et ils la feront, mais ce sera trop tard ».

Pie XI mourut sans que la dite consécration de la Russie soit faite, bien que Sœur Lucie ait écrit au Pape en 1937 par l’intermédiaire de l’évêque de Leiria, pour lui demander cette consécration collégiale. Il semble bien que le Saint-Père n’ait pas voulu trancher entre « consécration de la seule Russie » (selon Sœur Lucie), ou encore par une formule ambiguë : « la consécration du monde avec une mention explicite de la Russie » selon les termes de sa lettre du 2 décembre 1940 écrite par Sœur Lucie, influencée par son confesseur, Mgr Gurza.

Pie XII engrange les prémices de la récolte, au temps de la grande désolation du monde.

Sous jean XXIII et Paul VI, malgré l’espérance du Concile Vatican II, le message de Fatima chemine lentement et l’Eglise continue à souffrir son plus grand martyre de tous les temps.

Sous Jean Paul II, la consécration exigée est enfin accomplie et laisse présager le triomphe promis, conditionné par cet acte pontifical et collégial.

Chers amis, je souhaite vous parler un peu de la seconde guerre mondiale 1939-45.

Rome n’ayant pas accompli ce que Marie demandait, la situation de l’Europe et du monde s’assombrit considérablement à partir de 1936, lorsqu’on apprit dans la soirée du 25 janvier 1938 qu’une « aurore boréale » extraordinaire avait illuminé le nord du ciel européen. C’était le « grand signe » que Notre-Dame avait prophétisé, annonçant la seconde guerre mondiale.

Suite au N0 8
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