Sainte Carine

Sainte Carine
le 7 novembre.

Certains ménologes grecs la font mourir pour la foi avec son fils et son mari, à Ancyre (Ankara), sous Julien l'Apostat (361-363). Mais il est douteux que cette famille ait subi le martyre, et même qu'elle ait existé.
Hélas ! Les sources sont perdues. Les uns parlent de falsification. Les autres supputent. Le malheur vient pour sainte Carine de n'avoir pas laissé de trace tangible. Mélasippe, son époux, Antoine son fils et Carine sont notés comme martyrs sous Julien l'Apostat en 361 à Ancire (Ankara en Turquie). De bons spécialistes en ces matières notent :
- Il n'y a pas d'autres attestations et on ne peut affirmer que des documents de qualité se soient perdus.
L'avantage en est que nous pouvons nous forger notre propre idée sur cette sainte martyre, qui a pourtant donné le nom à tant de jeunes filles que nous connaissons. Il n'y a pas de fumée sans feu, même si un autre auteur écrit “personnage légendaire, victime de tourments imaginés par un conteur aux penchants plutôt sadiques.”
Est-ce si vrai ? L'histoire ne nous confirme-t-elle pas que, très souvent, ce sont les bourreaux qui sont effectivement cruels et sadiques ?