SOEUR ANNE MARIE DE JESUS CRUCIFIE
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SOEUR ANNE MARIE DE JESUS CRUCIFIE
BONJOUR
en ce jour de fête mariale
en relisant le vœux de louis XIII j ai appris que au depart
ce fut les revellations d une religieuse bénédictine qui furent suivies
qui nous apportèrent la consécration a marie par le roi pour la france et
ce a notre dame de paris.
je n ai pas trouve de trace de l histoire de cette religieuse
sœur Anne marie de jésus crucifie en 1638
peut être
avez vous plus d infos merci
en ce jour de fête mariale
en relisant le vœux de louis XIII j ai appris que au depart
ce fut les revellations d une religieuse bénédictine qui furent suivies
qui nous apportèrent la consécration a marie par le roi pour la france et
ce a notre dame de paris.
je n ai pas trouve de trace de l histoire de cette religieuse
sœur Anne marie de jésus crucifie en 1638
peut être
avez vous plus d infos merci
Fred.DeLaReine- Aime la prière
- Messages : 30
Inscription : 03/08/2014
Re: SOEUR ANNE MARIE DE JESUS CRUCIFIE
Bonjour Fred.DeLaReine
Merci pour cette précision que vous nous apportez.
Dans le document visible sur le lien suivant :
http://catholicapedia.net/Documents/cahier-saint-charlemagne/documents/C211_Histoire-Voeu-de-Louis-XIII_12p.pdf
il y a, cité en haut de la page 5, le nom de la religieuse dont vous faites mention mais surtout la lecture complète de ce texte est vraiment enrichissante tant le plan historique que spirituel.
Il y a aussi un lien parlant de Notre Dame des Victoires très intéressant :
http://notredamedesroses.com/marie/preparationlointaine.htm
Fraternellement
Merci pour cette précision que vous nous apportez.
Dans le document visible sur le lien suivant :
http://catholicapedia.net/Documents/cahier-saint-charlemagne/documents/C211_Histoire-Voeu-de-Louis-XIII_12p.pdf
il y a, cité en haut de la page 5, le nom de la religieuse dont vous faites mention mais surtout la lecture complète de ce texte est vraiment enrichissante tant le plan historique que spirituel.
Il y a aussi un lien parlant de Notre Dame des Victoires très intéressant :
http://notredamedesroses.com/marie/preparationlointaine.htm
Fraternellement
carine- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4319
Localisation : France
Inscription : 28/10/2009
SOEUR ANNE MARIE DE JESUS CRUCIFIE
MERCI DE LA REPONSE JE VAIS ALLER DIRECTEMENT A LA PAGE
MERCI A VOUS.
MERCI A VOUS.
Fred.DeLaReine- Aime la prière
- Messages : 30
Inscription : 03/08/2014
A CARINE
ENCORE MERCI DE VOS LIENS ET DE CES PAGES DE NOTRE HISTOIRE
JE SUIS CERTAIN QUE BIEN DES GENS NE CONNAISSENT PAS CES ÉPISODES
QUI ONT PERMIS A LA REINE DU CIEL DE VENIR NOUS DONNER SES GRÂCES
PUISSENT TOUTES CES APPARITIONS POUR LA FRANCE LUI RAPPELER QUE LA PATRONNE
C EST MARIE !
merci.
JE SUIS CERTAIN QUE BIEN DES GENS NE CONNAISSENT PAS CES ÉPISODES
QUI ONT PERMIS A LA REINE DU CIEL DE VENIR NOUS DONNER SES GRÂCES
PUISSENT TOUTES CES APPARITIONS POUR LA FRANCE LUI RAPPELER QUE LA PATRONNE
C EST MARIE !
merci.
Fred.DeLaReine- Aime la prière
- Messages : 30
Inscription : 03/08/2014
Re: SOEUR ANNE MARIE DE JESUS CRUCIFIE
Cette consécration est éternelle.
Une belle fontaine à laquelle nous pouvons nous abreuver.
Quand je pense que certains protestants scandalisés de cette consécration de la France à Marie se demandent comment annuler cet acte qu'il estiment euh.. je n'ose pas écrire le mot.
En tout cas, je pense que la France peut encore et toujours recevoir de belle grâces de cette consécration.
Une belle fontaine à laquelle nous pouvons nous abreuver.
Quand je pense que certains protestants scandalisés de cette consécration de la France à Marie se demandent comment annuler cet acte qu'il estiment euh.. je n'ose pas écrire le mot.
En tout cas, je pense que la France peut encore et toujours recevoir de belle grâces de cette consécration.
maxkolbe- Combat avec Sainte Marie
- Messages : 1680
Age : 45
Localisation : Provence
Inscription : 12/01/2013
Re: SOEUR ANNE MARIE DE JESUS CRUCIFIE
et comment qu elle peut recevoir des grâces!
on en a tant besoin en ces temps !
on en a urgemment besoin de la madone !
on en a tant besoin en ces temps !
on en a urgemment besoin de la madone !
Fred.DeLaReine- Aime la prière
- Messages : 30
Inscription : 03/08/2014
Re: SOEUR ANNE MARIE DE JESUS CRUCIFIE
Rappel de sa fête , une sainte pas encore canonisé , c'est le temps de lui demander des grâces car elle est précieuse aux yeux de Dieu
4 septembre 2018, à l’occasion de l’exact 365ème anniversaire de son rappel à Dieu, le 4 septembre 1653, il faut prioritairement évoquer la figure de l’une de ses filles spirituelles, la Révérende Mère Anne-Marie de Jésus-Crucifié, née Anne de Goulaine. Elle est en effet une mystique de tout premier ordre et son influence fut déterminante dans la maturation du Vœu de Louis XIII.
Anne de Goulaine naquit le 20 septembre 1599, au château de Poulmic, édifié sur la presqu’île de Crozon (il n’en reste rien aujourd’hui).
Elle était la troisième fille de Messire Jean de Goulaine, seigneur et baron du Faoüet, cadet du marquis de Goulaine, et de Madame Anne de Ploeuc, sœur du marquis de Tymeur.
Dès son plus jeune âge, Anne fut favorisée de grâces extraordinaires, en particulier la compagnie visible de son saint ange gardien, mais également préscience et lecture dans les âmes…
A plusieurs reprises, elle fut miraculeusement soulagée dans ses maladies et consolée par la visite des saints. En contre partie de ces faveurs célestes, elle subit aussi de manière extraordinaire des vexations et attaques diaboliques.
Elle était la troisième fille de Messire Jean de Goulaine, seigneur et baron du Faoüet, cadet du marquis de Goulaine, et de Madame Anne de Ploeuc, sœur du marquis de Tymeur.
Dès son plus jeune âge, Anne fut favorisée de grâces extraordinaires, en particulier la compagnie visible de son saint ange gardien, mais également préscience et lecture dans les âmes…
A plusieurs reprises, elle fut miraculeusement soulagée dans ses maladies et consolée par la visite des saints. En contre partie de ces faveurs célestes, elle subit aussi de manière extraordinaire des vexations et attaques diaboliques.
Ses deux sœurs ainées étant entrées dans la congrégation des Bénédictines de Notre-Dame du Calvaire que venaient de fonder le Révérend Père Joseph de Paris (du tremblay) et la Révérende Mère Antoinette de Sainte-Scholastique (née Antoinette d’Orléans-Longueville), ses parents résolurent de la marier. Mais Anne aspirait elle aussi depuis sa plus tendre enfance à la consécration totale et sa détermination inflexible, opposée au dessein de ses parents, fut à l’origine de longues années d’affrontements et de souffrances, chacun campant fermement sur ses positions.
A la mort de son père, qui rend son âme à Dieu revenu à des dispositions plus conformes aux desseins du Ciel sur sa fille, Anne ne peut toutefois pas encore réaliser sa vocation. Si sa mère a renoncé à la marier et lui laisse donner libre cours à sa dévotion, elle est cependant malade et c’est à Anne qu’incombent les responsabilités de gestion et d’administration des domaines familiaux et les devoirs mondains y afférant.
Elle passe alors la plus grande partie de ses nuits en oraison et emploie tout le temps libre que lui laisse sa charge à visiter et soigner les pauvres et les malades du voisinage.
Les vexations et sévices diaboliques s’intensifient, mais les grâces divines augmentent elles aussi : à plusieurs reprises elle est favorisée de visions de Notre-Seigneur ou de Notre-Dame.
Enfin, en 1629, une communauté de Bénédictines du Calvaire s’étant établie à Morlaix – communauté dont l’une de ses sœurs est sous-prieure -, et Madame de Goulaine ayant cédé, Anne peut réaliser sa vocation et entrer au couvent. Cela se fait donc le 4 août 1629 : Anne est âgée de 29 ans et un peu plus de dix mois, âge très avancé pour une entrée en religion à cette époque.
Ayant accompli le postulat canonique, qui est alors de trois mois, elle est admise à la vêture le 4 novembre 1629 et reçoit, en même temps que le saint habit, le nom de Sœur Anne-Marie de Jésus Crucifié.
Elle passe alors la plus grande partie de ses nuits en oraison et emploie tout le temps libre que lui laisse sa charge à visiter et soigner les pauvres et les malades du voisinage.
Les vexations et sévices diaboliques s’intensifient, mais les grâces divines augmentent elles aussi : à plusieurs reprises elle est favorisée de visions de Notre-Seigneur ou de Notre-Dame.
Enfin, en 1629, une communauté de Bénédictines du Calvaire s’étant établie à Morlaix – communauté dont l’une de ses sœurs est sous-prieure -, et Madame de Goulaine ayant cédé, Anne peut réaliser sa vocation et entrer au couvent. Cela se fait donc le 4 août 1629 : Anne est âgée de 29 ans et un peu plus de dix mois, âge très avancé pour une entrée en religion à cette époque.
Ayant accompli le postulat canonique, qui est alors de trois mois, elle est admise à la vêture le 4 novembre 1629 et reçoit, en même temps que le saint habit, le nom de Sœur Anne-Marie de Jésus Crucifié.
Pendant son noviciat, Sœur Anne-Marie continue à être favorisée de grâces extraordinaires et à être terriblement attaquée par le démon. Ses supérieures la feront passer par de rigoures épreuves pour s’assurer que les voies de la jeune religieuse sont bien de Dieu. Mais force est de constater que « ce trait puissant qui la possédait et l’attirait à la conversation céleste, ne l’empêchait pas d’agir extérieurement et de vaquer aux œuvres de charité et d’obéissance et d’assister à toutes les observances ».
Le Vendredi Saint 29 mars 1630, à midi, en présence de toute la communauté assemblée, Sœur Anne-Marie reçoit les sacrés stigmates. Par la suite, tous les vendredis, ces plaies seront revivifiées.
Le Vendredi Saint 29 mars 1630, à midi, en présence de toute la communauté assemblée, Sœur Anne-Marie reçoit les sacrés stigmates. Par la suite, tous les vendredis, ces plaies seront revivifiées.
Normalement, elle eût dû prononcer ses vœux solennels un an après sa prise d’habit, donc en novembre 1630 ; mais informés des phénomènes mystiques hors du commun dont était gratifiée la novice, les supérieurs de Paris avaient exprimé le désir d’examiner eux-mêmes la jeune religieuse avant de l’admettre à la profession solennelle. Finalement, le voyage à Paris ne put avoir lieu comme initialement prévu et la supérieure de Morlaix fut autorisée à recevoir les vœux de Sœur Anne-Marie, à condition que, sitôt après, cette dernière partirait pour la capitale.
Cette profession solennelle eut lieu le 27 juin 1631, qui était cette année-là le vendredi après l’octave de la fête du Très Saint-Sacrement, c’est-à-dire le jour que quelques années plus tard Notre-Seigneur Lui-même désignera pour qu’y soit célébrée la fête de Son Sacré-Coeur.
Lors de cette profession, dont on peut deviner avec quelle ferveur Sœur Anne-Marie s’y prépara et l’accomplit, eût lieu un nouveau prodige : après avoir prononcé ses vœux devant le Saint-Sacrement exposé, un rayon sortit de la Sainte Hostie et vint se poser dans un cœur qu’elle avait dessiné au-dessous de sa signature, sur l’acte manuscrit de sa profession, y laissant une petite goutte de Sang que l’on peut encore voir aujourd’hui, puisque ce document est conservé (archives du ministère des Affaires étrangères).
Cette profession solennelle eut lieu le 27 juin 1631, qui était cette année-là le vendredi après l’octave de la fête du Très Saint-Sacrement, c’est-à-dire le jour que quelques années plus tard Notre-Seigneur Lui-même désignera pour qu’y soit célébrée la fête de Son Sacré-Coeur.
Lors de cette profession, dont on peut deviner avec quelle ferveur Sœur Anne-Marie s’y prépara et l’accomplit, eût lieu un nouveau prodige : après avoir prononcé ses vœux devant le Saint-Sacrement exposé, un rayon sortit de la Sainte Hostie et vint se poser dans un cœur qu’elle avait dessiné au-dessous de sa signature, sur l’acte manuscrit de sa profession, y laissant une petite goutte de Sang que l’on peut encore voir aujourd’hui, puisque ce document est conservé (archives du ministère des Affaires étrangères).
Conformément aux ordres reçus, Sœur Anne-Marie de Jésus-Crucifié fut alors envoyée à Paris où elle arriva à la fin du mois d’août et où elle restera jusqu’à la fin de sa vie, c’est-à-dire pendant 22 ans.
Le couvent dans lequel elle a vécu, en bordure du Marais, est aujourd’hui détruit, son souvenir ne subsiste que par le nom d’un boulevard et d’une station de métro : « Filles du Calvaire ».
Le Révérend Père Joseph de Paris (du Tremblay) ne la ménagera pas, tout en étant absolument convaincu du caractère surnaturel divin des voies mystiques dans lesquelles elle avance : mais il est de son devoir de la prémunir contre toute espèce d’illusion, manque d’humilité, complaisance en soi-même et contre tout mouvement de vénération indiscrète. Sous sa direction ferme, Mère Anne-Marie continue à croître dans une union à Dieu toujours plus intense, en humilité et en charité, dans une vie immolée et souffrante, jusqu’au moment de sa sainte mort, survenue le lundi 4 septembre 1653, à quelques jours de son 54ème anniversaire.
Le couvent dans lequel elle a vécu, en bordure du Marais, est aujourd’hui détruit, son souvenir ne subsiste que par le nom d’un boulevard et d’une station de métro : « Filles du Calvaire ».
Le Révérend Père Joseph de Paris (du Tremblay) ne la ménagera pas, tout en étant absolument convaincu du caractère surnaturel divin des voies mystiques dans lesquelles elle avance : mais il est de son devoir de la prémunir contre toute espèce d’illusion, manque d’humilité, complaisance en soi-même et contre tout mouvement de vénération indiscrète. Sous sa direction ferme, Mère Anne-Marie continue à croître dans une union à Dieu toujours plus intense, en humilité et en charité, dans une vie immolée et souffrante, jusqu’au moment de sa sainte mort, survenue le lundi 4 septembre 1653, à quelques jours de son 54ème anniversaire.
Mère Anne-Marie de Jésus-Crucifié et le Vœu de Louis XIII :
Le Révérend Père Joseph de Paris fut surnommé, on s’en souvient, l’ « Eminence grise » : « grise » en raison de la couleur de sa bure délavée de capucin ; « Eminence » en raison du rôle très important qu’il joua auprès du Roi Louis XIII aux côtés de Son Eminence Armand du Plessis cardinal de Richelieu, dont il fut le principal et très sage conseiller.
Les Bénédictines du Calvaire, et tout spécialement celles de Paris qui avaient de fréquents contacts avec leur fondateur, le Père Joseph, étaient donc particulièrement sollicitées pour soutenir de leurs prières et de leurs sacrifices la Personne du Roi, lui obtenir toutes les grâces nécessaires dans l’accomplissement de sa charge, et seconder dans l’invisible la politique du Roi Très Chrétien.
Or les années 1635-1636 furent particulièrement critique pour le Royaume.
Décidés à dégager la France de l’étau dans lequel la tient dangereusement la Maison de Habsbourg, le Roi et le Cardinal lui ont déclaré la guerre. Si les débuts de la campagne ont été ponctués par de brillants succès, les revers se produisent bientôt et les Espagnols envahissent les provinces septentrionales du Royaume, s’approchant dangereusement de Paris.
Déjà, depuis le début la décennie, l’idée d’un vœu du Souverain à la Vierge s’était fait jour et revenait de manière récurrente : malgré la paix d’Alais (1629) – véritable terme des guerres civiles dites « de religion » – on pouvait craindre à tout moment un sursaut de trahison des sectateurs de la religion prétendue réformée toujours prompts à s’allier avec les ennemis du Royaume. Un Royaume dont l’avenir était incertain du fait de l’absence d’héritier…
Les ferventes supplications de tous les couvents du Royaume sont instamment sollicitées. Le Roi écrit aux évêques pour qu’ils prescrivent et instituent dans tous les diocèses des prières publiques solennelles.
Les Bénédictines du Calvaire, et tout spécialement celles de Paris qui avaient de fréquents contacts avec leur fondateur, le Père Joseph, étaient donc particulièrement sollicitées pour soutenir de leurs prières et de leurs sacrifices la Personne du Roi, lui obtenir toutes les grâces nécessaires dans l’accomplissement de sa charge, et seconder dans l’invisible la politique du Roi Très Chrétien.
Or les années 1635-1636 furent particulièrement critique pour le Royaume.
Décidés à dégager la France de l’étau dans lequel la tient dangereusement la Maison de Habsbourg, le Roi et le Cardinal lui ont déclaré la guerre. Si les débuts de la campagne ont été ponctués par de brillants succès, les revers se produisent bientôt et les Espagnols envahissent les provinces septentrionales du Royaume, s’approchant dangereusement de Paris.
Déjà, depuis le début la décennie, l’idée d’un vœu du Souverain à la Vierge s’était fait jour et revenait de manière récurrente : malgré la paix d’Alais (1629) – véritable terme des guerres civiles dites « de religion » – on pouvait craindre à tout moment un sursaut de trahison des sectateurs de la religion prétendue réformée toujours prompts à s’allier avec les ennemis du Royaume. Un Royaume dont l’avenir était incertain du fait de l’absence d’héritier…
Les ferventes supplications de tous les couvents du Royaume sont instamment sollicitées. Le Roi écrit aux évêques pour qu’ils prescrivent et instituent dans tous les diocèses des prières publiques solennelles.
Après la prise de Corbie (15 août 1636), les Espagnols arrivent aux portes de Compiègne : la route de Paris leur est ouverte.
Le Roi qui a imploré d’une manière particulière le secours de la Sainte Mère de Dieu et en gage de ce recours particulier à sa protection a offert une lampe d’argent à Notre-Dame de Paris, reçoit alors communication des révélations particulières qui ont été accordées par Notre-Seigneur Jésus-Christ à Mère Anne-Marie de Jésus-Crucifié.
La moniale assure que Corbie va être reprise mais surtout elle fait porter à la connaissance du pieux monarque les grands desseins de Notre-Seigneur : « Je l’aime et l’aimerai s’il Me veut donner son cœur. Pour cela il faut qu’il M’aime plus qu’il ne fait… Il n’est pas né pour lui- même, mais pour Moi et son peuple (…). Je veux aussi qu’il fasse honorer Ma Mère en son royaume en la manière que Je lui ferai connaître. Je rendray son royaume par l’intercession de ma Mère la plus heureuse patrie qui soit sous le ciel ».
Et c’est alors que tout semblait désespéré, alors que le Roi se murait dans sa mélancolie, alors que le Cardinal – devenu l’objet des huées de la foule – semblait perdre confiance en lui-même, alors que des trahisons se tramaient dans l’armée, alors que les Parisiens commençaient à s’enfuit en direction de Chartres ou d’Orléans, qu’un sursaut d’énergie, de patriotisme et de courage se produit : en quelques jours une armée de plus de quarante mille hommes est levée avec laquelle, ayant déjoué de nouveaux complots contre sa personne et évincé les chefs incapables, le Cardinal reconquiert Corbie le 10 novembre de cette même année 1636, conformément aux prophéties de la religieuse.
Le Roi qui a imploré d’une manière particulière le secours de la Sainte Mère de Dieu et en gage de ce recours particulier à sa protection a offert une lampe d’argent à Notre-Dame de Paris, reçoit alors communication des révélations particulières qui ont été accordées par Notre-Seigneur Jésus-Christ à Mère Anne-Marie de Jésus-Crucifié.
La moniale assure que Corbie va être reprise mais surtout elle fait porter à la connaissance du pieux monarque les grands desseins de Notre-Seigneur : « Je l’aime et l’aimerai s’il Me veut donner son cœur. Pour cela il faut qu’il M’aime plus qu’il ne fait… Il n’est pas né pour lui- même, mais pour Moi et son peuple (…). Je veux aussi qu’il fasse honorer Ma Mère en son royaume en la manière que Je lui ferai connaître. Je rendray son royaume par l’intercession de ma Mère la plus heureuse patrie qui soit sous le ciel ».
Et c’est alors que tout semblait désespéré, alors que le Roi se murait dans sa mélancolie, alors que le Cardinal – devenu l’objet des huées de la foule – semblait perdre confiance en lui-même, alors que des trahisons se tramaient dans l’armée, alors que les Parisiens commençaient à s’enfuit en direction de Chartres ou d’Orléans, qu’un sursaut d’énergie, de patriotisme et de courage se produit : en quelques jours une armée de plus de quarante mille hommes est levée avec laquelle, ayant déjoué de nouveaux complots contre sa personne et évincé les chefs incapables, le Cardinal reconquiert Corbie le 10 novembre de cette même année 1636, conformément aux prophéties de la religieuse.
L’année 1636 s’achève sur des succès militaires et dans l’action de grâces à Dieu.
Louis XIII et le Cardinal savent désormais que l’offrande d’un luminaire d’argent – fut-il somptueux – à Notre-Dame de Paris n’est point suffisant. Plusieurs témoignages nous assurent que Louis XIII consacre de manière privée sa Personne et son Royaume à Notre-Dame dans les premiers mois de l’année 1637 : mais cela non plus n’est pas suffisant.
On conserve, en date d’octobre 1637, plusieurs brouillons sur lesquels on voit, raturé et corrigé de la main du Cardinal un projet de prières publiques pour la consécration du Royaume à la Vierge et des lettres patentes que Sa Majesté présente finalement au Parlement au mois de décembre 1637 : lettres patentes par lesquelles, en vertu de son autorité souveraine, il déclare se mettre personnellement, lui et son royaume, sous la protection de la Très Sainte Vierge Marie.
Louis XIII et le Cardinal savent désormais que l’offrande d’un luminaire d’argent – fut-il somptueux – à Notre-Dame de Paris n’est point suffisant. Plusieurs témoignages nous assurent que Louis XIII consacre de manière privée sa Personne et son Royaume à Notre-Dame dans les premiers mois de l’année 1637 : mais cela non plus n’est pas suffisant.
On conserve, en date d’octobre 1637, plusieurs brouillons sur lesquels on voit, raturé et corrigé de la main du Cardinal un projet de prières publiques pour la consécration du Royaume à la Vierge et des lettres patentes que Sa Majesté présente finalement au Parlement au mois de décembre 1637 : lettres patentes par lesquelles, en vertu de son autorité souveraine, il déclare se mettre personnellement, lui et son royaume, sous la protection de la Très Sainte Vierge Marie.
La suite, on la connaît : le 10 février 1638 le Roi signe et promulgue l’Edit de Saint-Germain et c’est à Abbeville, où il se trouve au milieu de ses armées, que le 15 août 1638 il accomplira lui-même les cérémonies qu’il a prescrites dans tout le Royaume à perpétuité et que nous nous faisons encore aujourd’hui un honneur et un devoir d’accomplir fidèlement tous les 15 août.
La Révérende Mère Anne-Marie de Jésus-Crucifié va demeurer encore 15 ans sur cette terre après que sa « mission publique » a été conduite à sa réalisation : 15 années vécues encore dans d’extraordinaires voies de souffrance et d’amour ; 15 ans, c’est d’ailleurs aussi le temps que Notre-Dame est restée sur cette terre après l’Ascension de son divin Fils dans l’attente de Le rejoindre.
Frère Maximilien-Marie du Sacré-Cœur.
Lorsqu’elle atteint l’âge de 18 ans, ses parents veulent la marier ; son refus lui vaut de mauvais traitements, surtout de la part de son père. A la mort de celui-ci, sa mère renonce à ses projets et la laisse à sa dévotion. Elle passe alors ses nuits en oraison et emploie le jour à visiter et soigner les malades du voisinage malgré les terribles épreuves de santé dont elle est affligée. Elle reçoit des visions du Seigneur et de la Vierge.
Une communauté de la Congrégation s’étant établie à Morlaix, où sa sœur était sous-Prieure, elle demande à y être reçue. Il ne faut pas moins d’un miracle pour que sa mère y consente. Il lui est accordé : le 4 août 1629, celle-ci la conduit elle-même : Ma Mère, dit-elle à la Prieure, voilà mon trésor, que je vous donne, ou plutôt à Dieu par vous. Le 4 novembre de la même année elle reçoit l’habit et le nom de sœur Anne-Marie de Jésus Crucifié. Pendant son noviciat, elle continue à avoir de fréquentes extases mais ces voies si extraordinaires lui engendrent plus de mortifications que de complaisances car on la fait passer par de rigoureuses épreuves pour vérifier si elles venaient du bon Esprit ! Ce qui était étonnant, « c’est que ce trait puissant qui la possédait et l’attirait à la conversation céleste, ne l’empêchait pas d’agir extérieurement et de vaquer aux œuvres de charité et d’obéissance et d’assister à toutes les observances ». Le vendredi saint 1630, et ensuite chaque vendredi, elle reçoit les stigmates. Le 27 juin 1631, elle fait profession avec une grande ferveur. Et voici qu’après avoir prononcé ses vœux devant le Saint Sacrement exposé, un rayon de la Sainte Hostie vient se poser dans un cœur qu’elle avait dessiné sur sa charte, au-dessous de sa signature, y laissant une petite goutte de Sang que l’on peut encore voir aujourd’hui.
AnneLÉA- En adoration
- Messages : 2909
Inscription : 22/06/2014
Re: SOEUR ANNE MARIE DE JESUS CRUCIFIE
La naissance de louis XIV est aussi due aux mérites de de la Vénérable Marguerite du Saint sacrement carmélite à Beaune (toute donnée à la sainte enfance, sa croissance s'est arrêtée à l'age de 12 ans), qui suivait de très près la naissance d'un héritier, elle était favorisée de dons mystiques et avait aussi reçu la révélation de la futur naissance de "Dieudonné" (futur louis xiv).
Le sacré coeur le confirmera à Marguerite Marie dans une apparition : "c'est par les mérites de ma sainte enfance que la naissance d'une héritier à été obtenue".
Louis xiv s'est d'ailleurs rendu à Beaune pour rendre grâce des faveur obtenu par Marguerite du St sacrement.
Il y eût de nombreux mystiques qui entourèrent les rois à partir de louis XIII.
Henri III a été assassiné,
Henri IV a connu une tentative s'assassina
Louis XIII aussi, elle a été déjouée par une religieuse qui l'a tenu au courant quelques semaines avant (une carmélite cf : histoire du sentiment religieux)
Louis XIV aussi
Louis XV a été blessé, son agresseur s'est fait tuer sur place publique
et Louis xvi par les révolutionnaires...
Quelles qu'aient été leur péchés personnels, ces rois-ci ont défendu l'église. Louis xiv à lutté jusqu'à la fin de sa vie pour empêcher les sectes de prendre le pouvoir (cf "la chambre ardente") c'était sa plus grande crainte. Il était très inquiet pour l'avenir de la France après sa mort et avait même prédit la guerre de 1870, annonçant que les futurs problèmes viendraient des prussiens et de l'unification par elle d'un nouvel empire romain germanique. (ajourd'hui l'union européenne)
Aujourd'hui Macron appelle à l'ouverture Luthérienne en insistant sur le fait que nous sommes des gaulois réfractaires !
La division est encore vivace contre la catholicité...Le bastion de la résistance demeure encore la France sinon il ne dirait pas cela (devant le pape lui même en parlant des Breton catholiques qui sont pour lui des mafieux)
Le sacré coeur le confirmera à Marguerite Marie dans une apparition : "c'est par les mérites de ma sainte enfance que la naissance d'une héritier à été obtenue".
Louis xiv s'est d'ailleurs rendu à Beaune pour rendre grâce des faveur obtenu par Marguerite du St sacrement.
Il y eût de nombreux mystiques qui entourèrent les rois à partir de louis XIII.
Henri III a été assassiné,
Henri IV a connu une tentative s'assassina
Louis XIII aussi, elle a été déjouée par une religieuse qui l'a tenu au courant quelques semaines avant (une carmélite cf : histoire du sentiment religieux)
Louis XIV aussi
Louis XV a été blessé, son agresseur s'est fait tuer sur place publique
et Louis xvi par les révolutionnaires...
Quelles qu'aient été leur péchés personnels, ces rois-ci ont défendu l'église. Louis xiv à lutté jusqu'à la fin de sa vie pour empêcher les sectes de prendre le pouvoir (cf "la chambre ardente") c'était sa plus grande crainte. Il était très inquiet pour l'avenir de la France après sa mort et avait même prédit la guerre de 1870, annonçant que les futurs problèmes viendraient des prussiens et de l'unification par elle d'un nouvel empire romain germanique. (ajourd'hui l'union européenne)
Aujourd'hui Macron appelle à l'ouverture Luthérienne en insistant sur le fait que nous sommes des gaulois réfractaires !
La division est encore vivace contre la catholicité...Le bastion de la résistance demeure encore la France sinon il ne dirait pas cela (devant le pape lui même en parlant des Breton catholiques qui sont pour lui des mafieux)
Invité- Invité
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