Pape François: «Priez pour moi, j'en ai tellement besoin»...
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Pape François: «Priez pour moi, j'en ai tellement besoin»...
Mis à jour le 08/04/2013 à 15:23
Le pape François, dimanche, dans la basilique Saint-Jean de Latran. Crédits photo : GABRIEL BOUYS/AFP
Le Pape : «Priez pour moi, j'en ai tellement besoin»
Le pape François a improvisé un appel pressant aux chrétiens pour qu'ils soutiennent son action par « la prière ». Il s'est posé non comme un pape, mais comme un « évêque » au milieu de son « peuple ».
Solitude d'un pape ? L'appel improvisé à la prière pour lui-même, lancé, dimanche en fin d'après-midi, par le pape François aux chrétiens, a été d'une intensité rare. «Je vous demande de prier pour moi. J'en ai tellement besoin. N'oubliez pas cela…». En saluant la foule qui s'était massée devant la basilique du Latran, où il venait de prendre possession de son siège épiscopal d'évêque de Rome, il a aussi ajouté des paroles extrêmement éclairantes sur sa vision du pouvoir de «pape» - dénomination qu'il n'utilise toujours pas: «Avançons tous ensemble: peuple et évêque, tous ensemble. Avançons toujours dans la joie du Christ ressuscité.»
Le visage du pape François était certes joyeux mais lourd du poids d'une responsabilité qu'il envisage autrement. Exprimée en effet dans cet ordre, cette phrase, «peuple et évêque» signifie que le Pape n'entend pas se mettre au-dessus mais «au service» de son peuple, comme il l'a déjà expliqué à plusieurs reprises depuis son élection, le 13 mars.
Il avait d'ailleurs fait modifier la formule prononcée devant lui par le cardinal A. Vallini au moment où il s'est assis sur sa cathèdre, majestueux trône de l'évêque de Rome, dans la basilique du Latran (et objet de cette «prise de possession»). Le prélat ne lui a pas dit, selon la tradition: «Comme le vigneron surveille, d'un lieu élevé, la vigne (…) tu es dans une position élevée pour gouverner et garder le peuple qui t'est confié.» Mais ce texte inspiré de l'ecclésiologie de l'Église orthodoxe: «Élu en ce lieu pour présider toutes les Églises dans la charité, tu guides chacun avec une douceur ferme sur les voies de la sainteté.»
Deux nouveaux indices, succincts, mais significatifs, d'une conception radicalement différente de la papauté. Sans oublier que cette cérémonie éminemment symbolique - elle exprime son pouvoir d'évêque de Rome, donc de pape - n'était pas si importante à ses yeux. Elle aurait pu avoir lieu le jeudi saint. François avait alors préféré aller célébrer la messe dans une prison de jeunes mineurs dans la banlieue de Rome.
Le Pape a également confirmé sa façon très directe de prêcher, où il tutoie. Il méditait sur le «style de Dieu »: «Dieu n'est pas impatient comme nous (…). Dieu est patient avec nous car il nous aime. (…) Dieu nous attend toujours, même quand nous nous sommes éloignés! Lui n'est jamais loin, et si nous revenons à lui, il est prêt à nous embrasser.»
Il a ajouté: «Quelqu'un pourrait peut-être penser: mon péché est tellement grand… Je n'ai pas le courage de retourner, de penser que Dieu puisse m'accueillir et qu'il m'attende, moi. Mais Dieu t'attend, toi, il te demande seulement le courage de venir à lui. (…) Laissons-nous saisir par la proposition de Dieu, la sienne est une caresse d'amour.»
Quelques heures plus tôt, lors d'une prière, place Saint-Pierre, le pape François avait aussi exhorté les catholiques: «Nous devons avoir davantage de courage pour témoigner de la foi au Christ ressuscité. Nous ne devons pas avoir peur d'être chrétiens et de vivre en chrétiens.»
Le pape François, dimanche, dans la basilique Saint-Jean de Latran. Crédits photo : GABRIEL BOUYS/AFP
Le Pape : «Priez pour moi, j'en ai tellement besoin»
Le pape François a improvisé un appel pressant aux chrétiens pour qu'ils soutiennent son action par « la prière ». Il s'est posé non comme un pape, mais comme un « évêque » au milieu de son « peuple ».
Solitude d'un pape ? L'appel improvisé à la prière pour lui-même, lancé, dimanche en fin d'après-midi, par le pape François aux chrétiens, a été d'une intensité rare. «Je vous demande de prier pour moi. J'en ai tellement besoin. N'oubliez pas cela…». En saluant la foule qui s'était massée devant la basilique du Latran, où il venait de prendre possession de son siège épiscopal d'évêque de Rome, il a aussi ajouté des paroles extrêmement éclairantes sur sa vision du pouvoir de «pape» - dénomination qu'il n'utilise toujours pas: «Avançons tous ensemble: peuple et évêque, tous ensemble. Avançons toujours dans la joie du Christ ressuscité.»
Le visage du pape François était certes joyeux mais lourd du poids d'une responsabilité qu'il envisage autrement. Exprimée en effet dans cet ordre, cette phrase, «peuple et évêque» signifie que le Pape n'entend pas se mettre au-dessus mais «au service» de son peuple, comme il l'a déjà expliqué à plusieurs reprises depuis son élection, le 13 mars.
Il avait d'ailleurs fait modifier la formule prononcée devant lui par le cardinal A. Vallini au moment où il s'est assis sur sa cathèdre, majestueux trône de l'évêque de Rome, dans la basilique du Latran (et objet de cette «prise de possession»). Le prélat ne lui a pas dit, selon la tradition: «Comme le vigneron surveille, d'un lieu élevé, la vigne (…) tu es dans une position élevée pour gouverner et garder le peuple qui t'est confié.» Mais ce texte inspiré de l'ecclésiologie de l'Église orthodoxe: «Élu en ce lieu pour présider toutes les Églises dans la charité, tu guides chacun avec une douceur ferme sur les voies de la sainteté.»
Deux nouveaux indices, succincts, mais significatifs, d'une conception radicalement différente de la papauté. Sans oublier que cette cérémonie éminemment symbolique - elle exprime son pouvoir d'évêque de Rome, donc de pape - n'était pas si importante à ses yeux. Elle aurait pu avoir lieu le jeudi saint. François avait alors préféré aller célébrer la messe dans une prison de jeunes mineurs dans la banlieue de Rome.
Le Pape a également confirmé sa façon très directe de prêcher, où il tutoie. Il méditait sur le «style de Dieu »: «Dieu n'est pas impatient comme nous (…). Dieu est patient avec nous car il nous aime. (…) Dieu nous attend toujours, même quand nous nous sommes éloignés! Lui n'est jamais loin, et si nous revenons à lui, il est prêt à nous embrasser.»
Il a ajouté: «Quelqu'un pourrait peut-être penser: mon péché est tellement grand… Je n'ai pas le courage de retourner, de penser que Dieu puisse m'accueillir et qu'il m'attende, moi. Mais Dieu t'attend, toi, il te demande seulement le courage de venir à lui. (…) Laissons-nous saisir par la proposition de Dieu, la sienne est une caresse d'amour.»
Quelques heures plus tôt, lors d'une prière, place Saint-Pierre, le pape François avait aussi exhorté les catholiques: «Nous devons avoir davantage de courage pour témoigner de la foi au Christ ressuscité. Nous ne devons pas avoir peur d'être chrétiens et de vivre en chrétiens.»
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Inscription : 25/03/2008
Pape Fr : Dieu, humble, vient à nous et s’abaisse jusqu’à la Croix.
La règle d’or de l’humilité
2013-04-08 L’Osservatore Romano
L’humilité est « la règle d’or » : pour le chrétien « progresser » signifie « s’abaisser ». Et c’est précisément sur la voie de l’humilité, choisie par Dieu lui-même, que passent l’amour et la charité.
C’est ce qu’a rappelé le Pape François dans l’homélie de la messe célébrée dans la matinée du lundi 8 avril, dans la chapelle de la Domus Sanctae Marthae.
Parmi les concélébrants se trouvaient l’archevêque de Los Angeles, José Horacio Gómez, l’évêque de Gozo, Mario Grech, et Mgr Dario Edoardo Viganò...
Toute l’histoire de la foi, a dit le Pape, est faite d’humilité et « nous parle à tous d’humilité ». Il en est ainsi également pour le fait historique de la naissance de Jésus.
Il « semble que Dieu ait voulu [que chaque événement] se fasse en cachette, qu’il ne soit pas rendu public », qu’il soit comme « couvert par l’ombre de l’Esprit Saint ». Voilà pourquoi – a-t-il ajouté – « tout se fait sur la voie de l’humilité. Dieu, humble, s’abaisse : il vient à nous et s’abaisse. Et il continuera à s’abaisser jusqu’à la croix ».
Au moment de l’annonciation « Marie aussi – a affirmé le Pape François – s’abaisse : elle ne comprend pas bien, mais elle est libre : elle comprend seulement l’essentiel. Et elle dit oui. Elle est humble : ‘Que soit faite la volonté de Dieu’. Elle laisse son âme à la volonté de Dieu ». Et « Joseph, son fiancé – ils n’étaient pas encore mariés – s’abaisse lui aussi et se charge lui-même de cette responsabilité si grande ». Joseph, a poursuivi le Pape, « dit aussi oui à l’ange quand, alors qu’il dormait, il lui a dit cette vérité ».
Le style de Marie et de Joseph montre précisément que « tout l’amour de Dieu, pour arriver à nous, prend la voie de l’humilité. Dieu humble qui a voulu marcher avec son peuple ». Le Pontife s’est référé au livre du Deutéronome, en disant : « Je t’ai conduit dans le désert comme un père conduit son enfant. Dieu, humble et si bon. Le Dieu patient. Cela est différent de l’attitude des idoles : les idoles sont fortes, elles se font entendre : ici c’est moi qui commande ! ».
« Notre Dieu – parce qu’il est vrai, parce que ce n’est pas un faux Dieu, est vrai ; ce n’est pas un Dieu de bois, fait par les hommes, il est vrai – préfère ainsi emprunter la voie de l’humilité » a poursuivi le Saint-Père, en expliquant : « Tout cet amour vient sur cette voie de l’humilité. Etre humbles ne signifie pas marcher dans la rue ainsi, avec les yeux baissés : non, non. L’humilité est celle de Dieu qui nous enseigne, celle de Marie, celle de Joseph » .
Et « l’humilité – a-t-il ajouté – est celle de Jésus, qui finit sur la croix. Telle est la règle d’or pour un chrétien : progresser, avancer et s’abaisser. On ne peut pas aller sur une autre voie. Si je ne m’abaisse pas, si tu ne t’abaisses pas, tu n’es pas chrétien. ‘Mais pourquoi dois-je m’abaisser ?’. Pour faire en sorte que toute la charité de Dieu vienne sur cette voie, qui est l’unique qu’Il a choisie – il n’en a pas choisi une autre – qui finira sur la croix. Et ensuite dans le triomphe de la Résurrection ».
« Le triomphe du chrétien – a-t-il conclu – prend ce chemin de l’abaissement. Je crois que l’on dit ainsi : s’abaisser. Regardons Jésus qui commence à s’abaisser dans ce mystère si beau. Regardons Marie, regardons Joseph. Et demandons la grâce de l’humilité. Mais de cette humilité qui est la voie par laquelle passe certainement la charité.
Quand Paul dit : ‘pensez que les autres sont meilleurs que vous’, il est parfois difficile de penser cela. Mais Paul pense à ce mystère, à cette voie, car au plus profond de son cœur, il sait que seul l’amour emprunte cette voie de l’humilité ». En effet, s’il n’y a pas d’humilité, l’amour reste bloqué, il ne peut pas aller. Demandons donc la grâce de l’humilité à la Vierge, à saint Joseph et à Jésus ».
http://www.news.va/fr/news/la-regle-dor-de-lhumilite
sylvia- Avec les anges
- Messages : 6631
Inscription : 22/01/2011
Re: Pape François: «Priez pour moi, j'en ai tellement besoin»...
MAGNIFIQUE!!!!merci Sylvia
Que Dieu bénisse notre Pape
Que Dieu bénisse notre Pape
Marie Rose- En adoration
- Messages : 2720
Localisation : bouches du rhône
Inscription : 07/01/2013
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