Au Canada : Des riches encore plus riches !!! C'est bien triste.
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Au Canada : Des riches encore plus riches !!! C'est bien triste.
Mise à jour le lundi 28 janvier 2013 à 12 h 47 HNE
L'écart entre les Canadiens les plus riches et le reste de la population s'accroît. Les données rendues publiques par Statistique Canada, lundi, indiquent qu'il fallait gagner 201,400 $ (148,599 euros) par année en 2010 pour entrer dans le club des 1 % des Canadiens les plus riches, comparativement à 147 500 $ en 1982.
Des riches encore plus riches !
Ce qui frappe davantage, toutefois, est l'augmentation de l'écart entre les revenus de ces deux groupes.
Ainsi, le revenu médian du groupe des 1 % est passé de 191 600 $ en 1982 à 283 400 $ en 2010, soit une augmentation de 48 %, alors que le revenu médian de 99 % de la population est passé, durant la même période, de 28 000 $ à 28 400 $, une maigre hausse de 1,4 % en 18 ans.
En d'autres termes, le revenu médian des plus fortunés, qui était sept fois plus élevé que celui du reste de la population en 1982, est maintenant dix fois plus élevé.
Quant au revenu moyen des deux groupes, celui des plus plus fortunés se situait à près de 430 000 $ (317,847 euros) en 2010, comparativement à un revenu moyen de 36 600 $ (26,613 euros) pour 99 % de la population, (je fais partie de cette catégorie ) ce qui veut dire qu'en moyenne, 1 % de la population canadienne gagne en moyenne 12 fois plus d'argent que le reste des contribuables.
Sans surprise, ils paient également plus d'impôts: la part de revenus des gouvernements fédéral et provinciaux provenant de la tranche des 1 % est passée de 13,4 % en 1982 à 21,2 % en 2010. Il s'agit cependant d'une baisse par rapport au sommet de 2007, où les plus riches avaient versé 23,3 % des revenus gouvernementaux.
Bien que les hommes dominent toujours le palier supérieur, la proportion de femmes qui se trouvent dans le 1 % des plus fortunés a tout de même presque doublé depuis 1982, passant de 11 % à 21 %.
À l'échelle provinciale, l'Ontario, l'Alberta, le Québec et la Colombie-Britannique, dans l'ordre, regroupent 92 % des personnes les plus fortunées. La proportion d'Albertains entrant dans ce groupe restreint a doublé entre 1982 et 2010, passant de 10 % à 20 % pendant que celle des Ontariens a diminué de 51 % à 43 %. À elle seule, la ville de Calgary a vu sa proportion de gens très fortunés passer de 5 % à 11 %.
« Quand on dit que notre société est de plus en plus inégale, que les riches deviennent plus riches, c'est clair que les riches sont en train de devenir plus riches », affirme Thomas Lemieux, professeur en économie à l'Université de la Colombie-Britannique.
avec
L'écart entre les Canadiens les plus riches et le reste de la population s'accroît. Les données rendues publiques par Statistique Canada, lundi, indiquent qu'il fallait gagner 201,400 $ (148,599 euros) par année en 2010 pour entrer dans le club des 1 % des Canadiens les plus riches, comparativement à 147 500 $ en 1982.
Des riches encore plus riches !
Ce qui frappe davantage, toutefois, est l'augmentation de l'écart entre les revenus de ces deux groupes.
Ainsi, le revenu médian du groupe des 1 % est passé de 191 600 $ en 1982 à 283 400 $ en 2010, soit une augmentation de 48 %, alors que le revenu médian de 99 % de la population est passé, durant la même période, de 28 000 $ à 28 400 $, une maigre hausse de 1,4 % en 18 ans.
En d'autres termes, le revenu médian des plus fortunés, qui était sept fois plus élevé que celui du reste de la population en 1982, est maintenant dix fois plus élevé.
Quant au revenu moyen des deux groupes, celui des plus plus fortunés se situait à près de 430 000 $ (317,847 euros) en 2010, comparativement à un revenu moyen de 36 600 $ (26,613 euros) pour 99 % de la population, (je fais partie de cette catégorie ) ce qui veut dire qu'en moyenne, 1 % de la population canadienne gagne en moyenne 12 fois plus d'argent que le reste des contribuables.
Sans surprise, ils paient également plus d'impôts: la part de revenus des gouvernements fédéral et provinciaux provenant de la tranche des 1 % est passée de 13,4 % en 1982 à 21,2 % en 2010. Il s'agit cependant d'une baisse par rapport au sommet de 2007, où les plus riches avaient versé 23,3 % des revenus gouvernementaux.
Bien que les hommes dominent toujours le palier supérieur, la proportion de femmes qui se trouvent dans le 1 % des plus fortunés a tout de même presque doublé depuis 1982, passant de 11 % à 21 %.
À l'échelle provinciale, l'Ontario, l'Alberta, le Québec et la Colombie-Britannique, dans l'ordre, regroupent 92 % des personnes les plus fortunées. La proportion d'Albertains entrant dans ce groupe restreint a doublé entre 1982 et 2010, passant de 10 % à 20 % pendant que celle des Ontariens a diminué de 51 % à 43 %. À elle seule, la ville de Calgary a vu sa proportion de gens très fortunés passer de 5 % à 11 %.
« Quand on dit que notre société est de plus en plus inégale, que les riches deviennent plus riches, c'est clair que les riches sont en train de devenir plus riches », affirme Thomas Lemieux, professeur en économie à l'Université de la Colombie-Britannique.
avec
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
- Messages : 25748
Localisation : Québec -Canada
Inscription : 25/03/2008
Re: Au Canada : Des riches encore plus riches !!! C'est bien triste.
Peut-être que les Ontariens ont déménagé dans les villes pré et post-citées !La proportion d'Albertains entrant dans ce groupe restreint a doublé entre 1982 et 2010, passant de 10 % à 20 % pendant que celle des Ontariens a diminué de 51 % à 43 %. À elle seule, la ville de Calgary a vu sa proportion de gens très fortunés passer de 5 % à 11 %.
Plus sérieusement, quel sera l'accueil de ces gens là au Ciel ? Ceux qui sont riches à millions pendant que tant d'autres triment pour un salaire de misère ? De quelle manière pourront-ils justifier une augmentation de 48 % contre 1,4 % pour la majeure partie de la population ?
carine- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4319
Localisation : France
Inscription : 28/10/2009
Re: Au Canada : Des riches encore plus riches !!! C'est bien triste.
Seigneur Prends pitié la chute sera dur ...........
ravie974- Pour le roi
- Messages : 627
Inscription : 02/11/2012
Re: Au Canada : Des riches encore plus riches !!! C'est bien triste.
Classe moyenne: effritement dans les pays avancés et progression importante dans les pays émergents...
Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme.
Toutes les statistiques mondiales le démontrent depuis une décennie : il y a effritement graduel de la classe moyenne dans tous les pays avancés. Le Canada n'y échappe pas! Les riches deviennent de plus en plus riches, et le nombre des pauvres augmente.
Les conséquences économiques et sociales de cette tendance sont nombreuses et importantes : diminution du revenu disponible pour un grand pourcentage de la population, baisse de la consommation, hausse de l'endettement personnel…
Plus il y a de riches dans une population, plus la consommation de produits de luxe augmente. C'est une nouvelle réalité plus capitaliste qui s’éloigne du modèle social amorcé durant les années 60. La classe moyenne constitue 60% de la population, ce qui représente 900 millions de consommateurs dans les pays de l’OCDE. Ce nombre décroit graduellement.
C'est tout le contraire qui se produit dans les pays émergents, avec une croissance économique supérieure à 5% l'an qui nourrit les nouveaux riches. En nombre, la classe moyenne se développe à une vitesse grande V, grâce à des millions de nouveaux consommateurs qui achètent des produits d'importation des pays avancés.
En Chine, la classe moyenne représente 12% de la population avec 30 millions d'augmentation par année. En Inde, c'est 5% de la population.
Rien ne se perd, rien ne se crée, la classe moyenne perdue dans les pays avancés est récupérée par les pays avancés.
Qu'en pensez-vous ?
Source: William André Nadeau
Gestionnaire de portefeuille
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
- Messages : 25748
Localisation : Québec -Canada
Inscription : 25/03/2008
Re: Au Canada : Des riches encore plus riches !!! C'est bien triste.
01/02/2013
La gifle de riche !
Un billet de Julien McEvoy
On est tous d’accord que les riches s’enrichissent pendant que les pauvres s’appauvrissent?
Cet écart d’une inégalité terriblement violente, on le crée nous-mêmes quand on succombe au consumérisme qui gangrène nos sociétés dites civilisées. Plus personne ne s’en choque. Le fossé est là, les riches d’un côté, puis les autres. Sagement, on l’intègre tous. Nous sommes nos pires ennemis et ça ne date pas d’hier. Adam Smith respirait encore que la richesse se concentrait déjà.
Comme il se doit, c’est dans l’indifférence générale que Statistique Canada a publié de nouvelles données sur le revenu des Canadiens les plus riches, cette semaine. Fidèle à lui-même, le portrait est sombre. Le fossé grandit encore, sauf que cette fois, la richesse se concentre plus rapidement que jamais. Les inégalités s’accentuent, la situation se radicalise.
Cette gifle m’a donné envie de faire un fou de moi et d’écrire à propos des puissants, des gros méchants perchés dans leurs manoirs à 100 millions cash qui trônent au top du 1 % et qui nous regardent chaque année d’un peu plus haut.
Stats Can le confirme. Le 1 % se divise. L’oxygène s’y raréfie. Ceux qui percolent au sommet sont nos rares professionnels du pompage de plus-value. Ils forment désormais une espèce menacée qui, n’ayez crainte, est bien protégée. On la protège.
Mais qui nous protège, nous?
***
Aux États-Unis, la fiction nous a donné Mr. Burns des Simpsons.
La réalité, elle, a accouché de la famille Koch. Plus conservateurs que le pape, Charles, 77 ans, et son frère David, 72 ans (en image), représentent tous deux l’archétype du gros bonnet simplement plus puissant que n’importe quel État.
Leur entrepreneur de père, un Texan né à l’orée du 20e siècle, sort du MIT avec un diplôme en génie dès 1922 avant d’innover rapidement puis de se lancer en affaires. Fred C. Koch va se bâtir une lucrative pétrolière pour la léguer à ses quatre fils, en 1967, à sa mort.
Alors âgé de 33 ans, Charles remplace déjà le paternel à la tête du CA et prend aussitôt deux décisions cruciales. L’entreprise est renommée Koch Industries et le jeune PDG se débarrasse de son ainé, Frederick, et de William, le jumeau de David.
Aujourd’hui – depuis 1983, en fait -, les deux septuagénaires possèdent chacun 42 % d’un conglomérat basé en plein cœur des États-Unis, au Kansas. Koch Industries brasse pour 100 milliards d’affaires par année.
Bloomberg classe les deux frères ex æquo au 6e rang mondial des individus les plus riches, ce qui, ensemble, leur confère aisément le premier rang devant l’homme aux 78 milliards de dollars, le Mexicain Carlos Slim.
David est une rock star de la philanthropie, un mécène spectaculaire qui siège au CA de la Metropolitan Opera House de New York. Il manie son chéquier en maître, comme en fait foi son don de 100 millions $ au Lincoln Center en 2008, aujourd’hui le David H. Koch Theater.
Cet onéreux vernis social ne saurait cacher l’essentiel. La plus grande richesse du globe sert surtout à produire des idées et à les propager avec brio.
C’est ce que raconte dans le détail l’enquête de Jane Mayer publiée en 2010 dans le New Yorker. Le magazine a permis à sa journaliste de courir un marathon plutôt qu’un sprint et Mayer ne s’est pas gênée pour écrire sur la « guerre » que mènent les deux frères à ce « socialiste » d’Obama.
Charles et David sont les architectes du Tea Party, un soi-disant mouvement populaire qui, lors de sa première élection en 2010, envoie 87 nouveaux représentants au Congrès, dont 62 directement financés par les Koch. Selon Brian Doherty, auteur de Radicals for Capitalism, les deux frères perçoivent les élus comme des acteurs à qui l’on doit fournir un script.
L’enquête de Mayer a montré comment, pour ce faire, les Koch se payent des centres de recherche universitaires et autres think tanks où ils plantent des idées qu’ils utilisent pour attaquer la science des changements climatiques, le filet social, l’éducation publique, les impôts, etc.
Charles et David ne se cachent pas. De toute façon, Jane Mayer et les autres ne leur ont pas donné le choix. Leur pouvoir est de notoriété publique.
***
Au Canada, aucun milliardaire n’est reconnu pour ses talents de ventriloque.
Parmi les 10 familles canadiennes les plus fortunées, les Desmarais pourraient être l’équivalent des Koch puisqu’ils partagent leur histoire originelle, un paternel parti de rien qui voit ses fils poursuivre son œuvre. Leur entreprise, Power Corporation, est la seule firme dont les dirigeants entretiennent des relations avec les cinq derniers premiers ministres canadiens.
Co-PDG de Power, André, 56 ans, et Paul Jr, 58 ans, sont aux commandes d’un actif de 12 milliards $ et d’un cashflow de 77 milliards $. À 86 ans, Paul Sr. demeure terriblement influent tout en se tenant dans l’ombre.
Conservateur autoproclamé, les lignes de parti n’ont pour lui aucune importance. Son fils André est marié à la fille de Jean Chrétien, Paul Martin travaillait jadis pour lui, Martin Cauchon était son majordome à Sagard et le frère de Bob Rae, John, est son bras droit depuis 25 ans. Libéraux ou conservateurs, peu importe. Investisseur aguerri, il est de la lignée des Waren Buffet et vise un bon rendement à long terme.
Côté idéologie, les Desmarais sont de fiers Canadiens et d’ardents fédéralistes. C’est à peu près tout ce que l’on sait d’eux, officiellement. D’aucun leur attribue une énorme influence, mais les conséquences de leurs croyances sur la marche des affaires de l’État nous restent largement inconnues.
Plus subtil que les ‘Ricains, qu’on disait.
***
Ça fait mal de voir ces ultrapuissants s’enrichir à nos dépens sans que personne s’en choque, sans que personne proteste.
Qui aura l’audace, au Canada, de faire le même travail que Jane Mayer? Qui aura l’audace d’enquêter afin que l’on puisse un jour enseigner la vérité à nos enfants?
La gifle de riche !
Un billet de Julien McEvoy
On est tous d’accord que les riches s’enrichissent pendant que les pauvres s’appauvrissent?
Cet écart d’une inégalité terriblement violente, on le crée nous-mêmes quand on succombe au consumérisme qui gangrène nos sociétés dites civilisées. Plus personne ne s’en choque. Le fossé est là, les riches d’un côté, puis les autres. Sagement, on l’intègre tous. Nous sommes nos pires ennemis et ça ne date pas d’hier. Adam Smith respirait encore que la richesse se concentrait déjà.
Comme il se doit, c’est dans l’indifférence générale que Statistique Canada a publié de nouvelles données sur le revenu des Canadiens les plus riches, cette semaine. Fidèle à lui-même, le portrait est sombre. Le fossé grandit encore, sauf que cette fois, la richesse se concentre plus rapidement que jamais. Les inégalités s’accentuent, la situation se radicalise.
Cette gifle m’a donné envie de faire un fou de moi et d’écrire à propos des puissants, des gros méchants perchés dans leurs manoirs à 100 millions cash qui trônent au top du 1 % et qui nous regardent chaque année d’un peu plus haut.
Stats Can le confirme. Le 1 % se divise. L’oxygène s’y raréfie. Ceux qui percolent au sommet sont nos rares professionnels du pompage de plus-value. Ils forment désormais une espèce menacée qui, n’ayez crainte, est bien protégée. On la protège.
Mais qui nous protège, nous?
***
Aux États-Unis, la fiction nous a donné Mr. Burns des Simpsons.
La réalité, elle, a accouché de la famille Koch. Plus conservateurs que le pape, Charles, 77 ans, et son frère David, 72 ans (en image), représentent tous deux l’archétype du gros bonnet simplement plus puissant que n’importe quel État.
Leur entrepreneur de père, un Texan né à l’orée du 20e siècle, sort du MIT avec un diplôme en génie dès 1922 avant d’innover rapidement puis de se lancer en affaires. Fred C. Koch va se bâtir une lucrative pétrolière pour la léguer à ses quatre fils, en 1967, à sa mort.
Alors âgé de 33 ans, Charles remplace déjà le paternel à la tête du CA et prend aussitôt deux décisions cruciales. L’entreprise est renommée Koch Industries et le jeune PDG se débarrasse de son ainé, Frederick, et de William, le jumeau de David.
Aujourd’hui – depuis 1983, en fait -, les deux septuagénaires possèdent chacun 42 % d’un conglomérat basé en plein cœur des États-Unis, au Kansas. Koch Industries brasse pour 100 milliards d’affaires par année.
Bloomberg classe les deux frères ex æquo au 6e rang mondial des individus les plus riches, ce qui, ensemble, leur confère aisément le premier rang devant l’homme aux 78 milliards de dollars, le Mexicain Carlos Slim.
David est une rock star de la philanthropie, un mécène spectaculaire qui siège au CA de la Metropolitan Opera House de New York. Il manie son chéquier en maître, comme en fait foi son don de 100 millions $ au Lincoln Center en 2008, aujourd’hui le David H. Koch Theater.
Cet onéreux vernis social ne saurait cacher l’essentiel. La plus grande richesse du globe sert surtout à produire des idées et à les propager avec brio.
C’est ce que raconte dans le détail l’enquête de Jane Mayer publiée en 2010 dans le New Yorker. Le magazine a permis à sa journaliste de courir un marathon plutôt qu’un sprint et Mayer ne s’est pas gênée pour écrire sur la « guerre » que mènent les deux frères à ce « socialiste » d’Obama.
Charles et David sont les architectes du Tea Party, un soi-disant mouvement populaire qui, lors de sa première élection en 2010, envoie 87 nouveaux représentants au Congrès, dont 62 directement financés par les Koch. Selon Brian Doherty, auteur de Radicals for Capitalism, les deux frères perçoivent les élus comme des acteurs à qui l’on doit fournir un script.
L’enquête de Mayer a montré comment, pour ce faire, les Koch se payent des centres de recherche universitaires et autres think tanks où ils plantent des idées qu’ils utilisent pour attaquer la science des changements climatiques, le filet social, l’éducation publique, les impôts, etc.
Charles et David ne se cachent pas. De toute façon, Jane Mayer et les autres ne leur ont pas donné le choix. Leur pouvoir est de notoriété publique.
***
Au Canada, aucun milliardaire n’est reconnu pour ses talents de ventriloque.
Parmi les 10 familles canadiennes les plus fortunées, les Desmarais pourraient être l’équivalent des Koch puisqu’ils partagent leur histoire originelle, un paternel parti de rien qui voit ses fils poursuivre son œuvre. Leur entreprise, Power Corporation, est la seule firme dont les dirigeants entretiennent des relations avec les cinq derniers premiers ministres canadiens.
Co-PDG de Power, André, 56 ans, et Paul Jr, 58 ans, sont aux commandes d’un actif de 12 milliards $ et d’un cashflow de 77 milliards $. À 86 ans, Paul Sr. demeure terriblement influent tout en se tenant dans l’ombre.
Conservateur autoproclamé, les lignes de parti n’ont pour lui aucune importance. Son fils André est marié à la fille de Jean Chrétien, Paul Martin travaillait jadis pour lui, Martin Cauchon était son majordome à Sagard et le frère de Bob Rae, John, est son bras droit depuis 25 ans. Libéraux ou conservateurs, peu importe. Investisseur aguerri, il est de la lignée des Waren Buffet et vise un bon rendement à long terme.
Côté idéologie, les Desmarais sont de fiers Canadiens et d’ardents fédéralistes. C’est à peu près tout ce que l’on sait d’eux, officiellement. D’aucun leur attribue une énorme influence, mais les conséquences de leurs croyances sur la marche des affaires de l’État nous restent largement inconnues.
Plus subtil que les ‘Ricains, qu’on disait.
***
Ça fait mal de voir ces ultrapuissants s’enrichir à nos dépens sans que personne s’en choque, sans que personne proteste.
Qui aura l’audace, au Canada, de faire le même travail que Jane Mayer? Qui aura l’audace d’enquêter afin que l’on puisse un jour enseigner la vérité à nos enfants?
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Inscription : 25/03/2008
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