Les géants de l'Amour, les âmes victimes, sont sûres d'être sauvées
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Emmanuel
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Les géants de l'Amour, les âmes victimes, sont sûres d'être sauvées
Les géants de l'Amour, les âmes victimes, sont sûres d'être sauvées
Le 12 décembre
Jésus dit :
“Même l’âme la plus désireuse d’être toute à Dieu est sujette aux distractions qu’apportent les nécessités de l’existence.
Il n’est pas nécessaire d’en être l’esclave pour subir leur distraction. Et même si vous êtes déjà spirituels au point d’être plus âme que corps, jusqu’à ce que votre chair revête votre âme comme l’écorce renferme le fruit, vous restez sujets aux exigences de la chair. Réduites à ce minimum que moi-même j’ai accepté, elles ne sont pas une faute, mais un devoir et un acte de prudence.
Je n’ai pas prêché la destruction de la chair pour la chair en m’acharnant de façon morbide contre elle, comme on le fait dans certaines formes d’ascétisme courantes dans les religions disséminées de par le monde. J’ai enseigné, et montré par l’exemple, qu’il ne faut pas se soucier de la chair qui meurt, mais de l’âme immortelle; j’ai enseigné à ne pas craindre ce qui peut tuer votre corps, mais ce qui tue votre esprit; j’ai enseigné que, s’il vous est donné de choisir entre la préservation du corps et celle de l’âme, vous devez toujours choisir ce qui préserve l’âme. Mais je ne vous ai pas enseigné à torturer la chair par une interprétation erronée de la religion, et encore moins par hypocrisie religieuse.
En vérité, je vous dis que, même si vous jeûnez par la bouche, mais vous ne jeûnez pas dans votre cœur en vous abstenant de nuire au prochain par les actes, les paroles et les pensées aussi, votre jeûne me fait horreur et cause la mort de votre âme, car les pratiques dénuées de charité ne sont qu’un amoncellement de pierres pour la lapidation de votre avenir éternel.
Comme je vous dis : ‘Ne tuez pas votre âme par les actions de la chair’, ainsi je vous dis : ‘Ne tuez pas votre chair par des comportements qui ne sont pas saints, mais tout simplement exaltés’. Soyez saints dans votre esprit, dans vos pensées, dans vos sentiments, dans vos œuvres, dans votre chair.
Comment donc arriver à ce que la vie ne vous distraie pas et que l’âme, en tant que votre reine, tienne la chair-sujette sous un empire sans injustice ?
Par l’amour. C’est lui qui est votre maître et, comme un directeur d’orchestre, il règle toutes vos actions qui, semblables aux divers instruments, se fondent en un son unique plein d’harmonie, lequel peut être une douce phrase mélodique, un morceau plus complexe ou même une symphonie grandiose, selon votre capacité d’aimer.
Les géants de l’amour parviennent à l’ensemble plein et imposant d’une sublime symphonie, à laquelle se joignent les anges et les saints qui ne voient pas de différence entre eux-mêmes et ces géants de l’amour qui vivent encore sur terre, mais avec une âme de séraphin.
Ceux qui aiment — lorsqu’ils comprennent qu’une fidèle ardeur obtient la croissance de l’amant et le transforme d’amant en géant de l’amour — savent déjà chanter leur mélodie sur laquelle se penchent attentivement, prêts à s’y joindre, les anges et les saints.
Ceux qui ont la volonté d’aimer ne sauront répéter qu’une phrase mélodique semblable à l’appel du moineau au soleil qui tarde à l’entourer de ses rayons dorés, puisqu’il est incapable de voler haut à la rencontre du soleil comme l’alouette dans la joie de l’aurore, laquelle porte son corps, dont le désir annule le poids, au-delà de ses capacités de voler, et son chant au-delà de sa résistance, jusqu’à ce qu’ils tombent, détruits par le désir, alors que, ayant atteint le bien recherché, ils meurent en exultant dans la fusion avec le rayon d’or. Mais, parce qu’il est fidèle et qu’il représente tout ce que cette créature peut donner, même ce timide, bref appel est béni de Dieu et protège les actions de cet être de toute contamination.
Qui sont les géants de l’amour ? Ce sont les âmes victimes.
Vous les divisez en victimes de la justice, victimes de l’expiation et victimes de l’amour. Mais cessez de faire ces distinctions ! La victime est toujours victime de l’amour
Qui expie ? Pourquoi expie-t-on ? Par amour des frères et sœurs pour lesquels une personne paie la part d’expiation qui leur reviendrait : c’est l’amour du prochain poussé jusqu’à l’héroïsme.
Qui est victime de la justice ? À qui s’offre-t-on ? Au Dieu offensé pour lui apporter un réconfort contre l’offense. C’est l’amour de Dieu poussé jusqu’à l’héroïsme.
L’amour est l’éternel sacrificateur. Celui qui a immolé le Dieu fait chair et celui qui immole votre chair et votre âme en la rendant semblable au Christ Rédempteur.
L’âme victime est sûre d’être sauvée, comme si elle était déjà enfermée dans mon Royaume éternel, puisque chaque battement de son cœur, chaque mouvement, chaque parole, chaque sentiment, chaque action sont sanctifiés par l’amour qui la protège complètement des contaminations humaines.
L’âme victime prie même si elle n’est pas en prière. Sa vie est oraison.
L’âme victime pénètre en moi et, du centre de mon cœur qui l’appelle ‘Sœur’, elle prend et distribue grâces et bénédictions sur ses frères et sœurs. Il n’y a pas de limitations pour mes victimes. Tout ce qui est à moi est à elles, car elles ont voulu offrir leur être au Sacrificateur éternel.
Les âmes victimes sont étendues sur un aiguillon dont les pointes sont la douleur et l’amour. La douleur de ne pas voir Dieu aimé de la façon dont leur héroïsme d’amour leur a permis de voir qu’il doit être aimé.
Plus que des maladies et des malheurs, leur torture vient des misères spirituelles qui, comme les ruines d’un pays détruit par l’ennemi, couvrent les esprits de leurs semblables, effaçant en eux l’empreinte de Dieu et ensevelissant son saint Nom sous l’encombrement du péché. Plus que la douleur en elle-même, ce qui les fait souffrir, c’est de se voir impuissantes à atteindre la perfection de l’amour, leur rêve, car elles voudraient offrir à Dieu un don digne de sa perfection. Et si j’ai été fixé à mon autel avec trois clous, elles le sont aussi, par-ce que mon amour, leur amour et leur douleur sont les trois clous qui les tiennent crucifiées jusqu’à la mort, laquelle n’est rien d’autre pour elles que d’exhaler leur esprit sur mon sein après avoir ‘tout accompli’.
Mon amour ! Un océan de feu qui du haut des Cieux fond sur une âme et qui, par vagues incessantes d’ardeur, la consume comme si elle était de la cire molle assiégée par une flamme. Une faim insatiable qui est commune aux deux qui s’aiment : le Christ veut dévorer sa créature pour en faire une partie de lui-même et sa créature veut aspirer Dieu en elle pour faire de lui sa vie.
Tout s’arrête devant ce dominateur qui passe en faisant valoir ses droits. L’existence, l’intelligence, les affections s’ouvrent et forment des ailes, et il avance et entre, car l’amour est le roi de toute chose. L’âme prend alors les passions de son époux d’amour et les fait siennes. C’est pour elle le trésor des trésors que d’être martyrisée à cette fin, jour après jour, et de voir, avec les yeux de l’esprit, la lumière revenir dans les cœurs et les cœurs se tourner vers Dieu, puisque l’amour convertit même sans paroles et entraîne sans cordes.
L’amour est la force qui régit l’univers et c’est l’amour qui le sauve. Ce ne sont pas les commandants, les savants, les scientifiques, mais ceux qui aiment qui savent trouver les chemins de la victoire qui mènent au Bien, arrachant de leur élan ardent les chaînes sataniques qui vous rendent esclaves du Mal, lequel vous hait.
Et s’il est vrai que l’amour des croyants obtiendrait le miracle de temps meilleurs, que vous vous êtes interdits par votre mode de vie, l’amour des victimes, qui est l’amour le plus proche de la perfection du mien, est celui qui met un frein à la violence que Satan déploie, pour vous détruire en une malédiction désespérée, et qui ouvre les portes du pardon, les fondant au feu de leur holocauste.”
Jésus dit :
“Même l’âme la plus désireuse d’être toute à Dieu est sujette aux distractions qu’apportent les nécessités de l’existence.
Il n’est pas nécessaire d’en être l’esclave pour subir leur distraction. Et même si vous êtes déjà spirituels au point d’être plus âme que corps, jusqu’à ce que votre chair revête votre âme comme l’écorce renferme le fruit, vous restez sujets aux exigences de la chair. Réduites à ce minimum que moi-même j’ai accepté, elles ne sont pas une faute, mais un devoir et un acte de prudence.
Je n’ai pas prêché la destruction de la chair pour la chair en m’acharnant de façon morbide contre elle, comme on le fait dans certaines formes d’ascétisme courantes dans les religions disséminées de par le monde. J’ai enseigné, et montré par l’exemple, qu’il ne faut pas se soucier de la chair qui meurt, mais de l’âme immortelle; j’ai enseigné à ne pas craindre ce qui peut tuer votre corps, mais ce qui tue votre esprit; j’ai enseigné que, s’il vous est donné de choisir entre la préservation du corps et celle de l’âme, vous devez toujours choisir ce qui préserve l’âme. Mais je ne vous ai pas enseigné à torturer la chair par une interprétation erronée de la religion, et encore moins par hypocrisie religieuse.
En vérité, je vous dis que, même si vous jeûnez par la bouche, mais vous ne jeûnez pas dans votre cœur en vous abstenant de nuire au prochain par les actes, les paroles et les pensées aussi, votre jeûne me fait horreur et cause la mort de votre âme, car les pratiques dénuées de charité ne sont qu’un amoncellement de pierres pour la lapidation de votre avenir éternel.
Comme je vous dis : ‘Ne tuez pas votre âme par les actions de la chair’, ainsi je vous dis : ‘Ne tuez pas votre chair par des comportements qui ne sont pas saints, mais tout simplement exaltés’. Soyez saints dans votre esprit, dans vos pensées, dans vos sentiments, dans vos œuvres, dans votre chair.
Comment donc arriver à ce que la vie ne vous distraie pas et que l’âme, en tant que votre reine, tienne la chair-sujette sous un empire sans injustice ?
Par l’amour. C’est lui qui est votre maître et, comme un directeur d’orchestre, il règle toutes vos actions qui, semblables aux divers instruments, se fondent en un son unique plein d’harmonie, lequel peut être une douce phrase mélodique, un morceau plus complexe ou même une symphonie grandiose, selon votre capacité d’aimer.
Les géants de l’amour parviennent à l’ensemble plein et imposant d’une sublime symphonie, à laquelle se joignent les anges et les saints qui ne voient pas de différence entre eux-mêmes et ces géants de l’amour qui vivent encore sur terre, mais avec une âme de séraphin.
Ceux qui aiment — lorsqu’ils comprennent qu’une fidèle ardeur obtient la croissance de l’amant et le transforme d’amant en géant de l’amour — savent déjà chanter leur mélodie sur laquelle se penchent attentivement, prêts à s’y joindre, les anges et les saints.
Ceux qui ont la volonté d’aimer ne sauront répéter qu’une phrase mélodique semblable à l’appel du moineau au soleil qui tarde à l’entourer de ses rayons dorés, puisqu’il est incapable de voler haut à la rencontre du soleil comme l’alouette dans la joie de l’aurore, laquelle porte son corps, dont le désir annule le poids, au-delà de ses capacités de voler, et son chant au-delà de sa résistance, jusqu’à ce qu’ils tombent, détruits par le désir, alors que, ayant atteint le bien recherché, ils meurent en exultant dans la fusion avec le rayon d’or. Mais, parce qu’il est fidèle et qu’il représente tout ce que cette créature peut donner, même ce timide, bref appel est béni de Dieu et protège les actions de cet être de toute contamination.
Qui sont les géants de l’amour ? Ce sont les âmes victimes.
Vous les divisez en victimes de la justice, victimes de l’expiation et victimes de l’amour. Mais cessez de faire ces distinctions ! La victime est toujours victime de l’amour
Qui expie ? Pourquoi expie-t-on ? Par amour des frères et sœurs pour lesquels une personne paie la part d’expiation qui leur reviendrait : c’est l’amour du prochain poussé jusqu’à l’héroïsme.
Qui est victime de la justice ? À qui s’offre-t-on ? Au Dieu offensé pour lui apporter un réconfort contre l’offense. C’est l’amour de Dieu poussé jusqu’à l’héroïsme.
L’amour est l’éternel sacrificateur. Celui qui a immolé le Dieu fait chair et celui qui immole votre chair et votre âme en la rendant semblable au Christ Rédempteur.
L’âme victime est sûre d’être sauvée, comme si elle était déjà enfermée dans mon Royaume éternel, puisque chaque battement de son cœur, chaque mouvement, chaque parole, chaque sentiment, chaque action sont sanctifiés par l’amour qui la protège complètement des contaminations humaines.
L’âme victime prie même si elle n’est pas en prière. Sa vie est oraison.
L’âme victime pénètre en moi et, du centre de mon cœur qui l’appelle ‘Sœur’, elle prend et distribue grâces et bénédictions sur ses frères et sœurs. Il n’y a pas de limitations pour mes victimes. Tout ce qui est à moi est à elles, car elles ont voulu offrir leur être au Sacrificateur éternel.
Les âmes victimes sont étendues sur un aiguillon dont les pointes sont la douleur et l’amour. La douleur de ne pas voir Dieu aimé de la façon dont leur héroïsme d’amour leur a permis de voir qu’il doit être aimé.
Plus que des maladies et des malheurs, leur torture vient des misères spirituelles qui, comme les ruines d’un pays détruit par l’ennemi, couvrent les esprits de leurs semblables, effaçant en eux l’empreinte de Dieu et ensevelissant son saint Nom sous l’encombrement du péché. Plus que la douleur en elle-même, ce qui les fait souffrir, c’est de se voir impuissantes à atteindre la perfection de l’amour, leur rêve, car elles voudraient offrir à Dieu un don digne de sa perfection. Et si j’ai été fixé à mon autel avec trois clous, elles le sont aussi, par-ce que mon amour, leur amour et leur douleur sont les trois clous qui les tiennent crucifiées jusqu’à la mort, laquelle n’est rien d’autre pour elles que d’exhaler leur esprit sur mon sein après avoir ‘tout accompli’.
Mon amour ! Un océan de feu qui du haut des Cieux fond sur une âme et qui, par vagues incessantes d’ardeur, la consume comme si elle était de la cire molle assiégée par une flamme. Une faim insatiable qui est commune aux deux qui s’aiment : le Christ veut dévorer sa créature pour en faire une partie de lui-même et sa créature veut aspirer Dieu en elle pour faire de lui sa vie.
Tout s’arrête devant ce dominateur qui passe en faisant valoir ses droits. L’existence, l’intelligence, les affections s’ouvrent et forment des ailes, et il avance et entre, car l’amour est le roi de toute chose. L’âme prend alors les passions de son époux d’amour et les fait siennes. C’est pour elle le trésor des trésors que d’être martyrisée à cette fin, jour après jour, et de voir, avec les yeux de l’esprit, la lumière revenir dans les cœurs et les cœurs se tourner vers Dieu, puisque l’amour convertit même sans paroles et entraîne sans cordes.
L’amour est la force qui régit l’univers et c’est l’amour qui le sauve. Ce ne sont pas les commandants, les savants, les scientifiques, mais ceux qui aiment qui savent trouver les chemins de la victoire qui mènent au Bien, arrachant de leur élan ardent les chaînes sataniques qui vous rendent esclaves du Mal, lequel vous hait.
Et s’il est vrai que l’amour des croyants obtiendrait le miracle de temps meilleurs, que vous vous êtes interdits par votre mode de vie, l’amour des victimes, qui est l’amour le plus proche de la perfection du mien, est celui qui met un frein à la violence que Satan déploie, pour vous détruire en une malédiction désespérée, et qui ouvre les portes du pardon, les fondant au feu de leur holocauste.”
- Maria Valtorta, Les Cahiers de 1943, 12 décembre.
Dernière édition par Emmanuel le Mar 11 Déc 2012 - 11:29, édité 1 fois
Re: Les géants de l'Amour, les âmes victimes, sont sûres d'être sauvées
Merci beaucoup Emmanuel pour ce fil trés riche en enseignements et où nous pouvons puiser indéfiniment
Puissions comprendre , nous pauvres âmes qui souvent sommes égarées dans les fumées obscures des pièges du Malin que le Seul et Véritable Salut pour nos âmes ne peut venir qu'en se fondant entièrement dans l' Amour du Père Céleste
Maud
L’amour est la force qui régit l’univers et c’est l’amour qui le sauve. Ce ne sont pas les commandants, les savants, les scientifiques, mais ceux qui aiment qui savent trouver les chemins de la victoire qui mènent au Bien, arrachant de leur élan ardent les chaînes sataniques qui vous rendent esclaves du Mal, lequel vous hait.
Puissions comprendre , nous pauvres âmes qui souvent sommes égarées dans les fumées obscures des pièges du Malin que le Seul et Véritable Salut pour nos âmes ne peut venir qu'en se fondant entièrement dans l' Amour du Père Céleste
Maud
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Les géants de l'Amour, les âmes victimes, sont sûres d'être sauvées
Merci Emmanuel
Voici aussi le don du sacrifice.......
Jésus, je t'offre toutes les puissances de mon âme, tous les sentiments de mon corps, tous mes membres, mon cœur et mes entrailles, me sacrifiant totalement à ton adorable volonté.
Saint Jean Eudes
Cordialement dans le Christ-Roi Maitre des Nations
Comme je vous dis : ‘Ne tuez pas votre âme par les actions de la chair’, ainsi je vous dis : ‘Ne tuez pas votre chair par des comportements qui ne sont pas saints, mais tout simplement exaltés’. Soyez saints dans votre esprit, dans vos pensées, dans vos sentiments, dans vos œuvres, dans votre chair.
Voici aussi le don du sacrifice.......
Jésus, je t'offre toutes les puissances de mon âme, tous les sentiments de mon corps, tous mes membres, mon cœur et mes entrailles, me sacrifiant totalement à ton adorable volonté.
Saint Jean Eudes
Cordialement dans le Christ-Roi Maitre des Nations
l43275- Combat l'antechrist
- Messages : 2202
Inscription : 15/05/2012
Re: Les géants de l'Amour, les âmes victimes, sont sûres d'être sauvées
Quelle merveille, merci Emmanuel
Ce texte me fait penser à cette phrase:
Bonne méditation!
L'adhésion d'Amour à une personne réunit tout les trésors de la Sagesse et de la Tendresse
Cordialement dans le Christ-Roi Maitre des Nations
L’amour est la force qui régit l’univers et c’est l’amour qui le sauve. Ce ne sont pas les commandants, les savants, les scientifiques, mais ceux qui aiment qui savent trouver les chemins de la victoire qui mènent au Bien, arrachant de leur élan ardent les chaînes sataniques qui vous rendent esclaves du Mal, lequel vous hait.
Ce texte me fait penser à cette phrase:
Bonne méditation!
L'adhésion d'Amour à une personne réunit tout les trésors de la Sagesse et de la Tendresse
Cordialement dans le Christ-Roi Maitre des Nations
l43275- Combat l'antechrist
- Messages : 2202
Inscription : 15/05/2012
Re: Les géants de l'Amour, les âmes victimes, sont sûres d'être sauvées
Merci emmanuel pour ce si beau texte.
anlise- Contemplatif
- Messages : 1753
Inscription : 04/12/2009
Re: Les géants de l'Amour, les âmes victimes, sont sûres d'être sauvées
"Soyez saints dans votre esprit, dans vos pensées, dans vos sentiments, dans vos œuvres, dans votre chair."
Dans vos pensées: pas facile, déjà , quand on fait un effort pour se taire!
Dans vos pensées: pas facile, déjà , quand on fait un effort pour se taire!
AZUR- Combat avec Sainte Marie
- Messages : 1742
Localisation : France
Inscription : 12/07/2012
Re: Les géants de l'Amour, les âmes victimes, sont sûres d'être sauvées
C'est vrai. Bien que si l'on coupe les mauvaises herbes à la racine, ensuite, il n'y aura plus de repousses, et ce ne sera plus difficile de "se taire".AZUR a écrit: "Soyez saints dans votre esprit, dans vos pensées, dans vos sentiments, dans vos œuvres, dans votre chair."
Dans vos pensées: pas facile, déjà , quand on fait un effort pour se taire!
Les premiers efforts pour ne pas dire des choses que l'on regretterait, doivent être faits dans la pensée. Ainsi, si l'on se refuse les pensées impures, ou de colère, ou imparfaites, alors, nos paroles seront toujours saintes.
Union de prières,
Emmanuel
Re: Les géants de l'Amour, les âmes victimes, sont sûres d'être sauvées
Que ce passage touche l'ame du chretien priant chaque jour que le Seigneur lui pardonne sa petitesse et ses peches pour que son ame soit emplie d'amour Saint !Mon amour ! Un océan de feu qui du haut des Cieux fond sur une âme et qui, par vagues incessantes d’ardeur, la consume comme si elle était de la cire molle assiégée par une flamme. Une faim insatiable qui est commune aux deux qui s’aiment : le Christ veut dévorer sa créature pour en faire une partie de lui-même et sa créature veut aspirer Dieu en elle pour faire de lui sa vie.
E3462- J'adore l'Eucharistie
- Messages : 278
Inscription : 06/06/2011
Re: Les géants de l'Amour, les âmes victimes, sont sûres d'être sauvées
un très bel exemple d'une religieuse offerte en victime pour les pécheurs : Sœur Josefa Menéndez
http://voiemystique.free.fr/josefa_menendez_extrait_1.htm
Le 29 décembre 1923, mourait saintement, à trente‑trois ans, dans la maison des feuillants, à Poitiers, Sœur Josefa Menéndez. Humble Soeur coadjutrice de la Société du Sacré‑Coeur, n'ayant vécu que quatre ans dans la vie religieuse et très obscurément, elle était de celles dont le monde devait continuer à ignorer le nom et dont le souvenir, même chez ses sœurs en religion, devait rapidement s'effacer. Et voici, au contraire, que, vingt ans à peine après sa mort, le monde entier s'occupe d'elle. Du fond de l'Amérique, de l'Afrique, de l'Asie, de l'Océanie, on l'invoque avec ferveur, on écoute avec recueillement et respect le message qu'elle a été chargée par le coeur de Jésus de transmettre aux hommes.
Rien ne semblait désigner Josefa pour une pareille mission. Les délais qui s'étaient imposés à la réalisation de sa vocation et qui eussent pu faire douter à priori de sa force d'âme, l'humble rang qu'elle occupait dans son Institut, sa situation de simple novice, l'effacement où la tenait, avec son amour pour la vie cachée, la difficulté qu'elle eut toujours à s'exprimer en français paraissaient plutôt d'insurmontables obstacles [3].
Mais c'est là précisément le signe divin: cette humble petite novice, que l'extrême sensibilité de son coeur rendait si fragile dans la lutte, se montrera d'une invincible force. Dans l'éblouissement des révélations divines, elle se réfugiera dans son néant. Plus Dieu s'approche d'elle, plus on la voit s'abaisser. Malgré l'évidence de l'action de Dieu, elle craint toujours d'être trompée et de tromper les autres. Ses Supérieures n'auront pas d'enfant plus souple, plus docile, plus respectueuse de leur autorité, plus désireuse de leur contrôle, plus prête à se sacrifier.
Dans sa piété, comme dans sa manière d'être et d'agir, rien n'est exagéré, tout est simple et vrai. Son tempérament est parfaitement sain. Elle a le sens de la mesure et de l'ordre. Le divin, qu'elle porte en elle, et dont elle sent tout le poids, à certaines heures surtout, les inexprimables tourments qui en résultent, ne détruisent point son équilibre intérieur. Et c'est tout cet ensemble, comme aussi l'endurance surhumaine avec laquelle elle supporte des épreuves et des souffrances dépassant de beaucoup les limites de ses pauvres forces, qui seront, pour ses Supérieurs. Le meilleur garant de l'Action divine.
« Le signe, Je le donnerai en toi », avait dit Notre-Seigneur à Josefa. Défiants et réservés d'abord, son Directeur et ses Supérieures durent, enfin, se rendre à l'évidence et croire à sa mission.
LA MISSION DE JOSEFA
C'est peu à peu que Notre‑Seigneur la lui dévoile. A plusieurs reprises, Il lui avait déjà dit qu'Il voulait se servir d'elle « pour réaliser ses Desseins » [4] et « pour sauver beaucoup d'âmes qui lui ont coûté si cher » [5].
Le 24 février 1921, le soir à l'Heure-Sainte, l'Appel est renouvelé de façon plus explicite :— « Le monde ne connaît pas la Miséricorde de mon Cœur ‑ dit Notre-Seigneur à Josefa. ‑ Je veux Me servir de toi pour la faire connaître.... Je te veux apôtre de ma Bonté et de ma Miséricorde. Je t'enseignerai ce que cela signifie, oublie-toi. »
Et comme Josefa Lui exprime ses craintes :— « Aime et ne crains rien. Je veux ce que tu ne veux pas, mais je peux ce que tu ne pourras pas. Il ne t'appartient pas de choisir, mais de t'abandonner. »
Quelques mois plus tard, le lundi 11 juin 1921, peu de jours après la fête du Sacré Coeur, où elle reçut de nombreuses grâces, Notre-Seigneur lui dit :— « Rappelle‑toi mes Paroles et crois en elles. L'unique désir de mon Coeur est de t'emprisonner en Lui, de te posséder dans mon Amour, puis de faire de ta petitesse et de ta fragilité, un canal de miséricorde pour beaucoup d'âmes qui se sauveront par ton moyen [6]. Plus tard, Je te découvrirai les secrets brûlants de mon Cœur et ils serviront au bien d'un grand nombre d'âmes. Je désire que tu écrives et que tu gardes tout ce que je te dirai. Tout se lira quand tu seras au ciel. Ce ne sont pas tes mérites qui M'inclinent à Me servir de toi ; mais je veux que les âmes voient comment ma Puissance se sert d'instruments pauvres et misérables. »
Et comme Josefa Lui demande si elle doit dire même cela à sa Supérieure, Il répond :— « Écris-le, et on le lira après ta mort. »
Ainsi le Dessein de Dieu se précise : Il choisit Josefa à la fois comme victime pour les âmes et, en particulier, pour les âmes consacrées, et comme annonciatrice d'un Message de Miséricorde et d'Amour qu'il adresse au monde.
Sa mission est double : Elle doit être Victime et Messagère, et ces deux missions sont en étroite connexion l'une avec l'autre. C'est parce qu'elle est victime qu'elle est messagère et c'est parce qu'elle est messagère qu'il la faut victime.
LA VICTIME.
Une victime est essentiellement une immolée et, généralement, une expiatrice.
Bien qu'on puisse en stricte rigueur s'offrir en victime pour donner à Dieu joie et gloire par ses sacrifices volontaires, la plupart du temps Dieu n'engage dans cette voie que des âmes auxquelles Il confie une mission médiatrice : elles doivent souffrir et expier pour d'autres à qui profitera leur immolation s'attirant sur eux des grâces de miséricorde, soit en couvrant leurs péchés aux yeux de la divine Justice. Il va de soi qu'on ne saurait de soi‑même s'ingérer dans un pareil rôle. Pour s'interposer ainsi entre Dieu et sa créature, il faut l'agrément divin. Quelle valeur aurait l'intercession de quelqu'un que Dieu se refuserait à écouter ?
Déjà, dans l'Ancien Testament, on ne pouvait offrir à Dieu n'importe quelles victimes. Pour être agréées de Lui, il les fallait de telle ou telle espèce nettement désignée ; il les fallait sans tache ni défaut, dans leur jeune force ; il les fallait surtout offertes par un prêtre selon le rite prescrit et ce rite même, rigoureusement exigé et observé, signifiait les sentiments qui devaient animer tant le prêtre qui immolait, que celui qui donnait la victime.
Dans le Nouveau Testament, où le nouveau sacrifice a remplacé les anciens, Jésus-Christ est l'unique Médiateur, l'unique Prêtre, l'unique Victime et son Sacrifice a une valeur non plus seulement représentative, mais réelle et infinie.
Si donc Notre-Seigneur veut s'associer d'autres victimes, elles devront, pour entrer dans son Sacrifice, ne faire qu'un avec Lui, participer à ses sentiments et, dès lors, ne peuvent être que des personnes humaines, douées d'intelligence et de volonté.
Ces personnes, Il les choisit Lui-même et, parce qu'elles sont libres, il requiert leur acceptation volontaire. En la donnant, elles se mettent à sa merci. Il en use, dès lors, avec elles, de façon souveraine.
Assimilée au Christ et transformée en Lui, l'âme victime exprime devant le Père Céleste les sentiments du Christ Jésus et, devant le Christ, les sentiments que devraient avoir les hommes qu'elle représente, elle se tient en état d'humiliation, de pénitence, d'expiation.
À cause même de son identification avec Jésus‑Christ, elle participera de très près à sa douloureuse Passion, elle en subira les tourments et les agonies à des degrés divers, et de manière différente, mais généralement surhumaine.
Expiant pour des pécheurs nettement désignés, elle subira les justes peines de leurs crimes : maladies, épreuves de tout genre et souvent même les persécutions du démon dont elle devient le jouet.
Ce fut le cas pour Soeur Josefa à un degré rare.
Elle est victime de par le désir exprès de Notre-Seigneur et le sera de façon totale, non seulement quant à son être tout entier voué à l'immolation, mais selon toutes les modalités que comportent les divers attributs de Dieu auxquels elle est distinctement offerte.
Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus s'est offerte comme victime à l'Amour miséricordieux ; Marie des Vallées a été spécialisée comme victime offerte à la divine Justice ; sainte Marguerite-Marie a été offerte à la fois à la Justice et à la Miséricorde : il en va de même de Sœur Josefa et Notre-Seigneur le lui détaille expressément, plus qu'Il n'avait fait pour sainte Marguerite-Marie.
sur le site on peut lire aussi certaines des paroles qu'elle a reçes du Seigneur Jésus :« Je t'ai choisie comme victime de mon Cœur. » (19 décembre 1920).
— « Tu es la victime de mon Amour » (2 octobre 1922 et 23 novembre 1920), « de mon Amour et de ma Miséricorde. » (30 juin 1921).
— « Je veux que tu sois la victime de la divine Justice et le soulagement de mon Cœur. » (9 novembre 1920).
À tous ces titres elle doit souffrir :
— « Tu souffres dans ton âme et dans ton corps parce que tu es la victime de mon âme et de mon Corps. Comment ne souffrirais‑tu pas dans ton coeur si Je t'ai choisie comme victime de mon Cœur ? » (19 décembre 1920).
Comme victimes du Cœur de Jésus, elle souffre pour consoler ce Coeur blessé par l'ingratitude des hommes ;
Comme victime d'amour et de miséricorde, elle souffre pour que l'Amour miséricordieux de Jésus puisse combler de grâces les pécheurs tant aimés de Lui ;
Comme victime de la divine Justice, elle porte le poids des réprobations divines et expie pour tant d'âmes criminelles qui lui devront leur salut.
Sa mission la veut en état de perpétuelle immolation. Notre-Seigneur ne le lui cache pas :
— « Aime, souffre, obéis ‑ lui dit-il ‑ ainsi je pourrai réaliser en toi mes Desseins. » (9 janvier 1921).
Et le 12 juin 1923, Il lui confirme tout son Plan sur elle :
— « Quant à toi, tu vivras dans l'obscurité la plus complète et la plus profonde ; mais parce que tu es la victime choisie par Moi, tu souffriras et, abîmée dans la souffrance, tu mourras. Ne cherche ni repos ni soulagement : tu n'en trouveras pas, car c'est Moi qui en disposerai ainsi. Mais mon Amour te soutiendra, Je ne te manquerai jamais. »
Mais pour la faire ainsi souffrir, Notre‑Seigneur lui a préalablement demandé son consentement. Bien que Maître souverain, Il s'incline devant le libre arbitre qu'Il a laissé à sa créature.
— « Toi, veux-tu ?... », dit-Il à Josefa, et comme elle hésite craintive, Notre-Seigneur part, la laissant désolée de ce départ. Et la Sainte Vierge vient lui dire : « N'oublie pas que ton amour est libre. » (3 mars 1922).
Plusieurs fois encore, Josefa se dérobera, Jésus alors se retire et il faudra qu'elle Le rappelle à plusieurs reprises pour qu'enfin Il lui donne ce qu'Il ne faisait que proposer.
La plupart du temps, elle accepte et avec quelle générosité [7] :
— « Je me suis offerte à son service — dira-t-elle ‑ afin qu'Il dispose de moi comme Il voudra. »
Dieu sait, dès lors, qu'il peut agir à sa guise et Il lui répète :
— « Je suis ton Dieu tu M'appartiens toi tu t'es livrée ; désormais tu ne peux plus rien me refuser. » (23 juillet 1921).
— « Si tu ne t'abandonnes pas à ma Volonté, que veux-tu que Je fasse ? » (21 avril 1922).
Elle s'abandonne. Comme son Maître, elle sera la victime volontairement offerte : Oblatus est quia ipse voluit. Comme lui aussi, elle sera la victime pure.
On ne peut expier pour les autres quand on a à expier pour soi-même. Et Dieu, depuis la naissance de Josefa, l'a enveloppée de pureté. On ne voit dans sa vie aucune faute vraiment consentie. Ses plus grandes infidélités, à son aveu même, seront des lenteurs à répondre aux appels de la grâce, des hésitations en face d'une mission qui la déconcertait, rien par conséquent qui pût vraiment ternir le moins du monde son coeur et son âme.
Notre-Seigneur y veillait jalousement.
— « Je te veux dans un tel oubli de toi-même et tellement abandonnée à ma Volonté, que Je ne permettrai pas la plus petite imperfection sans t'en avertir. » (21 février 1921).
À plusieurs reprises, quand Il lui demande de se mettre en état de victime, Il commence par lui conférer une grâce de purification totale :
— « Maintenant, souffre pour Moi, Josefa, mais avant Je laisserai tomber sur ton âme la flèche d'amour qui la purifiera, car il faut que tu sois bien pure comme doivent l'être mes Victimes. » (17 juin 1923).
Sur cette pureté, la souffrance qui va s'abattre ne trouvant aucune oeuvre expiatrice à accomplir, s'en ira porter sur d'autres âmes ses fruits de salut.
Comme toutes les victimes authentiques, ses souffrances auront un double caractère :
‑ Comme victime choisie par le Christ Lui-même pour continuer et parfaire son Œuvre rédemptrice, Josefa devra être en union parfaite avec le Christ rédempteur et partager sa Passion en portant les mêmes souffrances que Lui :
‑ Comme victime expiatrice des péchés des autres, ses souffrances seront en relation avec les péchés expiés.
chercher-dieu- Avec Sainte Therese de l'Enfant Jésus
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Re: Les géants de l'Amour, les âmes victimes, sont sûres d'être sauvées
Chercher-Dieu! Je ne connaissais pas! Quel bel exemple! Quelle belle âme!
AZUR- Combat avec Sainte Marie
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Re: Les géants de l'Amour, les âmes victimes, sont sûres d'être sauvées
Merci beaucoup, ça me console car cela m'amène à penser que ma tante préférée, la soeur de ma mère, que j'ai vue mourir, est sauvée. Toutes les épreuves qu'elle a subies sans mot dire, sans chercher vengeance, en priant pour ses bourreaux...j'ai jamais connu une Chrétienne comme elle.
P12345- Avec Saint Joseph
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