Crise financière importante, krach Boursier. (Actualité)
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Re: Crise financière importante, krach Boursier. (Actualité)
Heureusement une majorité de gens commencent a se réveiller..
dolma- Avec Sainte Therese de l'Enfant Jésus
- Messages : 159
Inscription : 19/03/2013
Re: Crise financière importante, krach Boursier. (Actualité)
Nouveau : la BCE donne pouvoir à la France de battre monnaie
par Le Yéti - Le monde et nous
bce
euro
france
Mais que se passe-t-il ? Voici que notre Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne (BCE), vient en catimini, il y a quelques jours, de donner à un pays de la zone euro le droit de battre lui-même monnaie. Et qui plus est de façon quasi “illimitée” (le mot à la mode pour la finance internationale).
Mais attention, pas à Chypre, pas à la Grèce, pas à l’Espagne, pas au Portugal, pas à l’Irlande, pas à l’Italie. Non, à la France. À nous tout seuls ! Et, attention encore, pas dans n’importe quelle monnaie, pas en francs. Non, en euros sonnants et trébuchants (c’est le cas de le dire, comme on va le voir).
Certains observateurs avisés y ont (ironiquement) vu un signe plutôt positif. Paul Krugman, prix Nobel (forcément, un prix Nobel !) :
« La France a de nouveau sa propre monnaie. »
Figurez-vous, je ne suis pas prix Nobel (du moins pas encore), mais je serais presque d’accord avec l’éditorialiste nobelisé du New York Times : enfin un retour aux monnaies nationales dans l’Union européenne !
Sauf que, hum, toujours en euros, pas dans tous les pays membres… Vous seriez aspirant prix Nobel, vous vous demanderiez doctement tout ce que cela cache, n’est-ce pas ?
Les “économistes” entrent en scène
Eh bien, les Nouvelles économiques allemandes — Deutsche Wirtschafts Nachrichten (DWN)[1] — ont, elles, des idées bien plus vicieuses, bien plus perverses sur la question :
« Cette action doit empêcher qu’une banque française ne s’écroule. »
Les DWN indiquent qu’une banque française serait particulièrement dans le collimateur, mais sans que son nom soit officiellement indiqué. Les DWN citent trois banques françaises systémiques (BNP Paribas, Société générale, Crédit agricole), avec mention particulière pour le Crédit agricole (qui a terminé l’année 2012 dans le rouge).
Quelques économistes de forums ont au contraire voulu y voir un camouflet… pour « les tenants de la sortie de l’euro » :
« Leur principal argument [celui des europhobes, ndlr] s’effondre : la BCE se comporte comme la BdF [Banque de France] et on peut maintenant jouer sur la monnaie sans qu’en plus cela entraine forcément une dévaluation. »
Bon, ok, façon très originale de voir (ces savants tout de même !). Mais donner tout pouvoir monétaire apparent à un pays membre contredit pourtant sérieusement les règlements européens. Et si une institution comme la BCE viole ainsi ses propres prérogatives, c’est qu’il y a forcément anguille tortueuse sous roche.
L’offense du Sud à l’Allemagne
Un petit péril en la demeure à propos de la défaillance prévisible d’une banque française systémique, par exemple ? Une urgence incontinente à agir séance tenante ? Et empêcher en passant l’Allemagne de mettre son nez dans le sauvetage d’un nouveau coq boiteux de cette maudite zone pour laquelle tout irait si magnifiquement bien sans toutes ces fichues emmerdes ?
C’est en tout cas ce qu’insinuent méchamment et sans détour les DWN qui dénoncent un complot (contraint et forcé par leur triste état) des pays éclopés du Sud contre l’impuissante Allemagne :
« Il se développe en France, sous les radars, une gigantesque bulle financière. L’Allemagne doit, impuissante, assister à ce qui se produit. Le chef de la Bundesbank, Jens Weidmann, peut tenir à ce sujet des prêches dominicaux. C’est tout. Cette action montre que la fraction Sud, dans les coulisses de la BCE a déjà largement pris le contrôle sur la structure de l’Europe. »
Autrement dit, dans le sauve-qui-peut général, un meurtrier coup de canif vient d’être porté à l’intégrité de la monnaie unique. Mais chut, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes européens unis possible. Et qui diantre ose ici parler de fébrilité et de panique ambiantes ?
Notes :
[1] Le texte intégral de l’article des DWN (corps des caractères respecté) :
TITRE : « Draghi accorde à la France une licence pour imprimer de la monnaie »
CHAPEAU : « La France a obtenu de la BCE la permission d’imprimer de la monnaie sur un programme d’obligations pratiquement illimité. L’affaire porte sur des banques non désignées (littéralement “banques de l’ombre”) et c’est une bulle (qui se mesure) en milliards. La BCE veut empêcher que l’Allemagne interfère se mêle du sauvetage de la France. »
BILLET : « A Chypre règne une vive émotion parce que le BCE a dépouillé la banque nationale de tout pouvoir. En France, sans que le public ne le remarque, c’est exactement le contraire qui se produit : la BCE a accordé à la France une licence illimitée pour imprimer de la monnaie.
Cette action doit empêcher qu’une banque française ne s’écroule. Car cela ne pourrait seulement être ainsi empêché qu’à l’ultime moment.
Fin 2011, il y a eu une action concertée des plus puissantes banques centrales du monde, entre autres, la FED, la Banque d’Angleterre et la BCE. Avec un volume jamais vu jusque là, la BCE a démarré des opérations de refinancement à long terme (LTRO – Long Term Refinancing Operations) et a mis environ 500 milliards d’euros à la disposition du système bancaire de la zone euro. Quelques mois plus tard, à peu près la même somme a été mise à la disposition des banques pour que ces dernières puissent “taper” la BCE.
A l’arrière plan se trouvait l’inquiétude que les banques de la zone euro qui détiennent la grande majorité des obligations d’États ne rendent l’âme si un état faisait défaut et que l’union monétaire parte en vrille dans son ensemble. Il était alors question d’une banque française qui était à la limite de rupture. Il n’a jamais été dévoilé de quelle banque il était question.
Depuis longtemps, les grandes banques comme la Société Générale, le Crédit Agricole ou BNP¨Paribas se trouvent dans le collimateur des marchés obligataires. Comme l’a rapporté Bloomberg, le Crédit Agricole a dû vendre l’année dernière pour 3,5 milliards de valeurs propres.
Entretemps il a été rendu public qu’a côté de ce courant de liquidités du LTRO, presque sans fin pendant trois ans, une deuxième source de liquidités presque inépuisable est à la disposition des banques françaises, le Marché STEP (Short Term European Papers).
Il faut comprendre par là, un marché pour ainsi dire non régulé sur lequel des obligations de banques et d’entreprises à court terme sont placées. Des titres de dettes pour un volume de 440 milliards d’euros y sont traités. En clair : le monde bancaire français s’est à nouveau développé de manière extrêmement créative et s’offre avec le marché STEP un programme de création de crédit totalement innovant quoiqu’à court terme une licence toute spécifique pour battre monnaie.
1 – Le marché STEP est hors bourse. Il n’y a donc aucune transparence.
2 – Le marché STEP est établi presque exclusivement sur le secteur bancaire français.
3 – Les banques françaises déposent ces obligations STEP en garantie à la Banque de France.
4 – Une banque nommée “Euroclear” (chambre de compensation entre la Banque de France et les banques) présente également des titres STEP comme “ garantie ” à la BCE.
5 – La Banque de France retransmet également les risques de ces obligations STEP déposées comme garantie à la BCE.
Il doit évidemment y avoir là dedans du papier de médiocre valeur. Tant que la banque centrale française étend sa main protectrice là-dessus, ces agissements jouent un rôle subalterne. Manifestement des titres avec la note BBB sont acceptés et déposés à la BCE.
INTERTITRE : L’histoire de fous de Draghi
La BCE, qui à l’avenir doit obtenir le contrôle sur l’ensemble des banques de la zone euro, ne peut en aucune manière prélever elle-même des données sur le marché STEP, elle les reçoit de la Banque de France à qui elles sont fournies par des tiers, eux-mêmes acteurs sur ce marché.
On arrive à la conclusion inverse : il se produit une création monétaire pour les banques françaises, sous l’autorité protectrice de la Banque de France, sans contrôle de la BCE. Une histoire de fous.
Avec 445 milliards d’euros estimés, les banques françaises contrôlent une partie considérable d’un marché opaque pour le financement des banques centrales. Les mesures d’alimentation à court terme ne sont pas exclusivement limitées aux banques françaises. Les banques de la zone euro échangent ces titres STEP et peuvent également les déposer à la BCE pour y puiser des liquidités. A côté d’un marché régulé, c’est une des possibilités pour accéder à des crédits très peu chers de la BCE.
Ce qui est intéressant dans cette situation : par rapport aux achats souvent et vigoureusement discutés d’obligations d’états par la BCE pour un montant, à l’époque, d’environ 200 milliards d’euros — par lequel la BCE s’est obtenu le titre de “bad bank” — les dettes de crédit des banques européennes sur la BCE culminent à une hauteur d’environ 1300 milliards d’euros.
Mario Draghi est conscient que cette opération n’est pas tout à fait casher. Il s’est exprimé dans le passé : “plus de transparence” serait nécessaire et que “l’on devrait prendre cette affaire très au sérieux”. Mais il n’a rien fait.
Pour une bonne raison.
La BCE a donné à la France une possibilité de stabiliser ses propres banques, sans que l’Allemagne puisse entreprendre quoi que ce soit pour s’y opposer.
Ce programme doit, semble-t-il, servir à acheter du temps pour les Français, jusqu’à ce que l’on arrive à l’union bancaire. Celle-ci état prévue pour 2018, maintenant, l’Union européenne veut rapprocher son introduction à 2015. Ensuite, le sauvetage des banques en Europe pourra être fait sur le dos des actionnaires et des épargnants.
Jusqu’à ce qu’on y arrive, il se développe en France, sous les radars, une gigantesque bulle financière. L’Allemagne doit, impuissante, assister à ce qui se produit. Le chef de la Bundesbank, Jens Weidmann, peut tenir à ce sujet des prêches dominicaux. C’est tout.
Cette action montre que la fraction Sud, dans les coulisses de la BCE a déjà largement pris le contrôle sur la structure de l’Europe. »
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Mais que se passe-t-il ? Voici que notre Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne (BCE), vient en catimini, il y a quelques jours, de donner à un pays de la zone euro le droit de battre lui-même monnaie. Et qui plus est de façon quasi “illimitée” (le mot à la mode pour la finance internationale).
Mais attention, pas à Chypre, pas à la Grèce, pas à l’Espagne, pas au Portugal, pas à l’Irlande, pas à l’Italie. Non, à la France. À nous tout seuls ! Et, attention encore, pas dans n’importe quelle monnaie, pas en francs. Non, en euros sonnants et trébuchants (c’est le cas de le dire, comme on va le voir).
Certains observateurs avisés y ont (ironiquement) vu un signe plutôt positif. Paul Krugman, prix Nobel (forcément, un prix Nobel !) :
« La France a de nouveau sa propre monnaie. »
Figurez-vous, je ne suis pas prix Nobel (du moins pas encore), mais je serais presque d’accord avec l’éditorialiste nobelisé du New York Times : enfin un retour aux monnaies nationales dans l’Union européenne !
Sauf que, hum, toujours en euros, pas dans tous les pays membres… Vous seriez aspirant prix Nobel, vous vous demanderiez doctement tout ce que cela cache, n’est-ce pas ?
Les “économistes” entrent en scène
Eh bien, les Nouvelles économiques allemandes — Deutsche Wirtschafts Nachrichten (DWN)[1] — ont, elles, des idées bien plus vicieuses, bien plus perverses sur la question :
« Cette action doit empêcher qu’une banque française ne s’écroule. »
Les DWN indiquent qu’une banque française serait particulièrement dans le collimateur, mais sans que son nom soit officiellement indiqué. Les DWN citent trois banques françaises systémiques (BNP Paribas, Société générale, Crédit agricole), avec mention particulière pour le Crédit agricole (qui a terminé l’année 2012 dans le rouge).
Quelques économistes de forums ont au contraire voulu y voir un camouflet… pour « les tenants de la sortie de l’euro » :
« Leur principal argument [celui des europhobes, ndlr] s’effondre : la BCE se comporte comme la BdF [Banque de France] et on peut maintenant jouer sur la monnaie sans qu’en plus cela entraine forcément une dévaluation. »
Bon, ok, façon très originale de voir (ces savants tout de même !). Mais donner tout pouvoir monétaire apparent à un pays membre contredit pourtant sérieusement les règlements européens. Et si une institution comme la BCE viole ainsi ses propres prérogatives, c’est qu’il y a forcément anguille tortueuse sous roche.
L’offense du Sud à l’Allemagne
Un petit péril en la demeure à propos de la défaillance prévisible d’une banque française systémique, par exemple ? Une urgence incontinente à agir séance tenante ? Et empêcher en passant l’Allemagne de mettre son nez dans le sauvetage d’un nouveau coq boiteux de cette maudite zone pour laquelle tout irait si magnifiquement bien sans toutes ces fichues emmerdes ?
C’est en tout cas ce qu’insinuent méchamment et sans détour les DWN qui dénoncent un complot (contraint et forcé par leur triste état) des pays éclopés du Sud contre l’impuissante Allemagne :
« Il se développe en France, sous les radars, une gigantesque bulle financière. L’Allemagne doit, impuissante, assister à ce qui se produit. Le chef de la Bundesbank, Jens Weidmann, peut tenir à ce sujet des prêches dominicaux. C’est tout. Cette action montre que la fraction Sud, dans les coulisses de la BCE a déjà largement pris le contrôle sur la structure de l’Europe. »
Autrement dit, dans le sauve-qui-peut général, un meurtrier coup de canif vient d’être porté à l’intégrité de la monnaie unique. Mais chut, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes européens unis possible. Et qui diantre ose ici parler de fébrilité et de panique ambiantes ?
Notes :
[1] Le texte intégral de l’article des DWN (corps des caractères respecté) :
TITRE : « Draghi accorde à la France une licence pour imprimer de la monnaie »
CHAPEAU : « La France a obtenu de la BCE la permission d’imprimer de la monnaie sur un programme d’obligations pratiquement illimité. L’affaire porte sur des banques non désignées (littéralement “banques de l’ombre”) et c’est une bulle (qui se mesure) en milliards. La BCE veut empêcher que l’Allemagne interfère se mêle du sauvetage de la France. »
BILLET : « A Chypre règne une vive émotion parce que le BCE a dépouillé la banque nationale de tout pouvoir. En France, sans que le public ne le remarque, c’est exactement le contraire qui se produit : la BCE a accordé à la France une licence illimitée pour imprimer de la monnaie.
Cette action doit empêcher qu’une banque française ne s’écroule. Car cela ne pourrait seulement être ainsi empêché qu’à l’ultime moment.
Fin 2011, il y a eu une action concertée des plus puissantes banques centrales du monde, entre autres, la FED, la Banque d’Angleterre et la BCE. Avec un volume jamais vu jusque là, la BCE a démarré des opérations de refinancement à long terme (LTRO – Long Term Refinancing Operations) et a mis environ 500 milliards d’euros à la disposition du système bancaire de la zone euro. Quelques mois plus tard, à peu près la même somme a été mise à la disposition des banques pour que ces dernières puissent “taper” la BCE.
A l’arrière plan se trouvait l’inquiétude que les banques de la zone euro qui détiennent la grande majorité des obligations d’États ne rendent l’âme si un état faisait défaut et que l’union monétaire parte en vrille dans son ensemble. Il était alors question d’une banque française qui était à la limite de rupture. Il n’a jamais été dévoilé de quelle banque il était question.
Depuis longtemps, les grandes banques comme la Société Générale, le Crédit Agricole ou BNP¨Paribas se trouvent dans le collimateur des marchés obligataires. Comme l’a rapporté Bloomberg, le Crédit Agricole a dû vendre l’année dernière pour 3,5 milliards de valeurs propres.
Entretemps il a été rendu public qu’a côté de ce courant de liquidités du LTRO, presque sans fin pendant trois ans, une deuxième source de liquidités presque inépuisable est à la disposition des banques françaises, le Marché STEP (Short Term European Papers).
Il faut comprendre par là, un marché pour ainsi dire non régulé sur lequel des obligations de banques et d’entreprises à court terme sont placées. Des titres de dettes pour un volume de 440 milliards d’euros y sont traités. En clair : le monde bancaire français s’est à nouveau développé de manière extrêmement créative et s’offre avec le marché STEP un programme de création de crédit totalement innovant quoiqu’à court terme une licence toute spécifique pour battre monnaie.
1 – Le marché STEP est hors bourse. Il n’y a donc aucune transparence.
2 – Le marché STEP est établi presque exclusivement sur le secteur bancaire français.
3 – Les banques françaises déposent ces obligations STEP en garantie à la Banque de France.
4 – Une banque nommée “Euroclear” (chambre de compensation entre la Banque de France et les banques) présente également des titres STEP comme “ garantie ” à la BCE.
5 – La Banque de France retransmet également les risques de ces obligations STEP déposées comme garantie à la BCE.
Il doit évidemment y avoir là dedans du papier de médiocre valeur. Tant que la banque centrale française étend sa main protectrice là-dessus, ces agissements jouent un rôle subalterne. Manifestement des titres avec la note BBB sont acceptés et déposés à la BCE.
INTERTITRE : L’histoire de fous de Draghi
La BCE, qui à l’avenir doit obtenir le contrôle sur l’ensemble des banques de la zone euro, ne peut en aucune manière prélever elle-même des données sur le marché STEP, elle les reçoit de la Banque de France à qui elles sont fournies par des tiers, eux-mêmes acteurs sur ce marché.
On arrive à la conclusion inverse : il se produit une création monétaire pour les banques françaises, sous l’autorité protectrice de la Banque de France, sans contrôle de la BCE. Une histoire de fous.
Avec 445 milliards d’euros estimés, les banques françaises contrôlent une partie considérable d’un marché opaque pour le financement des banques centrales. Les mesures d’alimentation à court terme ne sont pas exclusivement limitées aux banques françaises. Les banques de la zone euro échangent ces titres STEP et peuvent également les déposer à la BCE pour y puiser des liquidités. A côté d’un marché régulé, c’est une des possibilités pour accéder à des crédits très peu chers de la BCE.
Ce qui est intéressant dans cette situation : par rapport aux achats souvent et vigoureusement discutés d’obligations d’états par la BCE pour un montant, à l’époque, d’environ 200 milliards d’euros — par lequel la BCE s’est obtenu le titre de “bad bank” — les dettes de crédit des banques européennes sur la BCE culminent à une hauteur d’environ 1300 milliards d’euros.
Mario Draghi est conscient que cette opération n’est pas tout à fait casher. Il s’est exprimé dans le passé : “plus de transparence” serait nécessaire et que “l’on devrait prendre cette affaire très au sérieux”. Mais il n’a rien fait.
Pour une bonne raison.
La BCE a donné à la France une possibilité de stabiliser ses propres banques, sans que l’Allemagne puisse entreprendre quoi que ce soit pour s’y opposer.
Ce programme doit, semble-t-il, servir à acheter du temps pour les Français, jusqu’à ce que l’on arrive à l’union bancaire. Celle-ci état prévue pour 2018, maintenant, l’Union européenne veut rapprocher son introduction à 2015. Ensuite, le sauvetage des banques en Europe pourra être fait sur le dos des actionnaires et des épargnants.
Jusqu’à ce qu’on y arrive, il se développe en France, sous les radars, une gigantesque bulle financière. L’Allemagne doit, impuissante, assister à ce qui se produit. Le chef de la Bundesbank, Jens Weidmann, peut tenir à ce sujet des prêches dominicaux. C’est tout.
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thanneguy- Avec le Pape François
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Re: Crise financière importante, krach Boursier. (Actualité)
ÉCONOMIE • La cocaïne, coupable caché de la crise financière
Des décisions insensées prises en plein délire mégalomane causé par la drogue. La cocaïne, dont raffolent certains banquiers et traders, serait, elle aussi, responsable de la crise financière, avance un ancien analyste financier.
The Guardian |
Geraint Anderson |
19 avril 2013
| 0
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Envoyer
"Wall Street a pris une cuite" : voilà comment George W. Bush avait commenté, avec son style incisif, l'irruption de la crise financière en juillet 2008. Deux ans plus tard, le gouverneur de la Banque d'Angleterre, Mervyn King, déclarait que "le rôle d'une banque centrale en matière de politique monétaire [était] de cacher l’alcool lorsque la fête bat son plein". (Ce qui, a-t-il convenu, n’avait pas été fait.)
Mais peut-être ne faut-il pas incriminer l'alcool. Selon les déclarations du très controversé David Nutt, spécialiste en toxicomanie au Sunday Times, ce sont les banquiers cocaïnomanes avec leur "culture de l'excitation perpétuelle qui les conduit à en vouloir toujours plus (...) qui nous ont mis dans ce pétrin". Je suis assez d'accord. La cocaïne (j’en sais quelque chose) est une substance qui vous plonge dans un état d'exubérance excessif et vous conduit à parler avec beaucoup de conviction de choses dont vous ignorez tout.
Aujourd'hui, tout le monde admet qu’une bulle du crédit s’est formée au milieu des années 2000, et qu’elle était la conséquence directe de ce qu’Alan Greenspan, ancien président de la Réserve fédérale (Fed), qualifiait d'"exubérance irrationnelle". On pourrait également avancer qu'il était sans doute plus facile pour les traders de vendre ces armes de destruction massive qu'étaient ces produits financiers absurdement complexes après avoir pris des excitants capables de décupler leur assurance. En outre, seuls des bouffons ravagés par la cocaïne pouvaient acheter des milliards de dollars de titres adossés à des crédits hypothécaires dont il était évident qu'ils allaient exploser en même temps que la bulle immobilière.
Un ou dix rails chaque soir
J'ai vu pas mal de nez renifleurs et de mâchoires contractées dans les bars de la City [à Londres], le jeudi. Et au cours de mes douze années de carrière dans la banque, j'ai souvent entendu des jeunes gens débiter des sornettes avec un aplomb stupéfiant. On racontait aussi beaucoup d'histoires sur ces pointures de la finance, à New York, qui s’enfilaient un ou dix rails chaque soir.
Le bureau de [l’escroc] "Bernie" Madoff avait apparemment été surnommé "le pôle Nord" en référence aux quantités gargantuesques de "neige" que l’on pouvait y trouver. Et il était de notoriété publique que l'ancien PDG de la banque Bear Stearns, Jimmy Cayne, avait un flacon de médicament destiné à calmer ses aigreurs d'estomac qui était en réalité rempli de cocaïne.
Des décisions irrationnelles inspirées par la mégalomanie
Selon le docteur Chris Luke, un spécialiste des urgences à l'hôpital universitaire de Cork, en Irlande, qui a étudié les effets de la cocaïne sur les banquiers, "certaines personnalités en vue dans les cercles politique et financier ont pris des décisions irrationnelles inspirées par la mégalomanie que provoque la cocaïne. (...) Les gens prenaient des décisions insensées en pensant avoir raison à 110 %, ce qui nous a conduits au chaos actuel."
La cupidité, l'égoïsme, l’ignorance et la détermination impitoyable ont également compté, mais je pense qu'il serait stupide de ne pas voir le rôle joué par la cocaïne dans la création de cette bulle spéculative. Cet instinct grégaire, qui redouble en période d’incertitude, s'explique mieux quand on prend en compte l'insécurité permanente et le manque de discernement qui accompagnent la consommation de cocaïne.
Mais cette histoire navrante se termine bien. D'après mes anciens collègues et clients qui travaillent toujours à la City, la plupart des traders ne se risquent plus à sniffer de la colombienne. Les banquiers s'amusent sans doute moins, mais cela ne peut conduire qu’à un système financier plus mesuré et plus raisonnable.
http://www.courrierinternational.com/article/2013/04/19/la-cocaine-coupable-cache-de-la-crise-financiere
Des décisions insensées prises en plein délire mégalomane causé par la drogue. La cocaïne, dont raffolent certains banquiers et traders, serait, elle aussi, responsable de la crise financière, avance un ancien analyste financier.
The Guardian |
Geraint Anderson |
19 avril 2013
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"Wall Street a pris une cuite" : voilà comment George W. Bush avait commenté, avec son style incisif, l'irruption de la crise financière en juillet 2008. Deux ans plus tard, le gouverneur de la Banque d'Angleterre, Mervyn King, déclarait que "le rôle d'une banque centrale en matière de politique monétaire [était] de cacher l’alcool lorsque la fête bat son plein". (Ce qui, a-t-il convenu, n’avait pas été fait.)
Mais peut-être ne faut-il pas incriminer l'alcool. Selon les déclarations du très controversé David Nutt, spécialiste en toxicomanie au Sunday Times, ce sont les banquiers cocaïnomanes avec leur "culture de l'excitation perpétuelle qui les conduit à en vouloir toujours plus (...) qui nous ont mis dans ce pétrin". Je suis assez d'accord. La cocaïne (j’en sais quelque chose) est une substance qui vous plonge dans un état d'exubérance excessif et vous conduit à parler avec beaucoup de conviction de choses dont vous ignorez tout.
Aujourd'hui, tout le monde admet qu’une bulle du crédit s’est formée au milieu des années 2000, et qu’elle était la conséquence directe de ce qu’Alan Greenspan, ancien président de la Réserve fédérale (Fed), qualifiait d'"exubérance irrationnelle". On pourrait également avancer qu'il était sans doute plus facile pour les traders de vendre ces armes de destruction massive qu'étaient ces produits financiers absurdement complexes après avoir pris des excitants capables de décupler leur assurance. En outre, seuls des bouffons ravagés par la cocaïne pouvaient acheter des milliards de dollars de titres adossés à des crédits hypothécaires dont il était évident qu'ils allaient exploser en même temps que la bulle immobilière.
Un ou dix rails chaque soir
J'ai vu pas mal de nez renifleurs et de mâchoires contractées dans les bars de la City [à Londres], le jeudi. Et au cours de mes douze années de carrière dans la banque, j'ai souvent entendu des jeunes gens débiter des sornettes avec un aplomb stupéfiant. On racontait aussi beaucoup d'histoires sur ces pointures de la finance, à New York, qui s’enfilaient un ou dix rails chaque soir.
Le bureau de [l’escroc] "Bernie" Madoff avait apparemment été surnommé "le pôle Nord" en référence aux quantités gargantuesques de "neige" que l’on pouvait y trouver. Et il était de notoriété publique que l'ancien PDG de la banque Bear Stearns, Jimmy Cayne, avait un flacon de médicament destiné à calmer ses aigreurs d'estomac qui était en réalité rempli de cocaïne.
Des décisions irrationnelles inspirées par la mégalomanie
Selon le docteur Chris Luke, un spécialiste des urgences à l'hôpital universitaire de Cork, en Irlande, qui a étudié les effets de la cocaïne sur les banquiers, "certaines personnalités en vue dans les cercles politique et financier ont pris des décisions irrationnelles inspirées par la mégalomanie que provoque la cocaïne. (...) Les gens prenaient des décisions insensées en pensant avoir raison à 110 %, ce qui nous a conduits au chaos actuel."
La cupidité, l'égoïsme, l’ignorance et la détermination impitoyable ont également compté, mais je pense qu'il serait stupide de ne pas voir le rôle joué par la cocaïne dans la création de cette bulle spéculative. Cet instinct grégaire, qui redouble en période d’incertitude, s'explique mieux quand on prend en compte l'insécurité permanente et le manque de discernement qui accompagnent la consommation de cocaïne.
Mais cette histoire navrante se termine bien. D'après mes anciens collègues et clients qui travaillent toujours à la City, la plupart des traders ne se risquent plus à sniffer de la colombienne. Les banquiers s'amusent sans doute moins, mais cela ne peut conduire qu’à un système financier plus mesuré et plus raisonnable.
http://www.courrierinternational.com/article/2013/04/19/la-cocaine-coupable-cache-de-la-crise-financiere
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Re: Crise financière importante, krach Boursier. (Actualité)
Petroplus: Montebourg dans le mirage lybien 30 Jan 2013 La Libye a failli sauver la raffinerie de Petroplus à cause des vacances de Le Pen en Tunisie. Oui, ami lecteur, tu n’as pas rêvé. Mais, la faute aux inconséquences françaises, la négociation a fini dans une impasse. Voilà comment ce possible investissement s’est transformé en chimère.
Un milliardaire tunisien ami des Le Pen et une ancienne fliquette.
Tout a commencé parce que l’ancien chef du FN a un ami richissime actif dans le pétrole, Khalifa Mohamed, chez qui il passe des congés en Tunisie, à peu de frais. Cet homme d’affaires était-il proche de Kadhafi? On ne sait trop, certains assurent qu’il aurait depuis longtemps quitté la Libye pour la Belgique et fait sa fortune ailleurs. Quoi qu’il en soit, l’histoire des amitiés sulfureuses de Le Pen sort un jour de l’été 2012 sur le site du Point. La signataire de l’article, Sihem Souid, a un drôle de CV: il s’agit d’une ex-adjointe de sécurité devenue fonctionnaire territoriale… tout en étant journaliste. C’est ainsi qu’elle fait la connaissance du businessman hôte de Le Pen et de ses avocats. Cette jeune femme, qui adore interviewer les chefs d’État arabes, s’est constitué un joli carnet d’adresses grâce à la gauche, qui l’a soutenue après qu’elle a eu des soucis dans la police: auteure d’un livre sur les discriminations chez les flics, elle avait subi l’ire de Guéant et une suspension administrative. Par ailleurs soupçonnée d’avoir transmis des infos confidentielles à la presse, elle est poursuivie et sera bientôt jugée en appel à Paris. Mais bon, elle a rejoint le PS pendant les primaires et est devenue porte-parole d’Arnaud Montebourg. Ses amis, alors dans l’opposition, sont aujourd’hui au pouvoir. Ça aide!
Réunion chez Montebourg.
Il faut sauver la raffinerie de Petit-Couronne, qui n’est plus viable en l’état, et le ministre du Redressement productif et ses conseillers ont beau «faire le tour du monde» pour elle, selon son cabinet, les offres de reprise s’avèrent insuffisantes. Un jour d’octobre 2012, le ministre appelle Sihem Souid, avec qui il échange des SMS réguliers, pour rencontrer l’homme d’affaires ami de Le Pen, Khalifa Mohamed, et ses deux avocats, Alexandre Bahrami et Georges Chebib, du barreau de Bruxelles, dont son ex-porte parole est devenue proche. Rendez-vous est pris pour le 18 octobre; le conseiller de Montebourg Christophe Bejach est également présent. Objet de la discussion: Petroplus et un possible coup de pouce de la Libye. Va-t-on demander à la société publique pétrolière libyenne d’intervenir, ou plutôt à la Libyan Investment Authority (LIA), le fonds souverain chargé des investissements ? Le businessman est juste là pour faire le relais avec Tripoli, il se retire ensuite.
Expédition chez le président libyen.
Mue par son culot et son appétit d’interviewer les grands de ce monde, Sihem Souid avait réussi à obtenir en septembre un rendez-vous avec le président du Congrès général national libyen, Mohamed al-Megarief, un ancien opposant à Kadhafi. Ils s’entendent désormais comme larrons en foire, au point qu’elle écrit son livre, qui paraîtra en France en septembre prochain. La demoiselle réactive donc le contact et s’envole avec l’un des avocats pour Tripoli, tous frais payés par les Libyens. Première erreur: aucun représentant officiel du cabinet Montebourg n’est présent et, sur place, l’ambassadeur de France semble douter de ces négociateurs en herbe, voire freiner les discussions et leur mettre des bâtons dans les roues. Le président les reçoit néanmoins et, apparemment convaincu, charge la LIA d’examiner le dossier Pétroplus. Le 4 novembre, une lettre d’intention «non engageante» est transmise par les Libyens aux avocats, qui la rebasculent à Montebourg, à charge pour lui de la transmettre au tribunal de commerce de Rouen. C’est qu’il faut décrocher un nouveau délai pour avoir le temps de formuler l’éventuelle demande de reprise. Le lendemain, le ministre annonce que «nos amis libyens» vont examiner le dossier. On promet en échange le déblocage de fonds de l’époque Kadhafi encore gelés par la France, 1,4 milliard d’euros quand même.
Les Libyens s’énervent.
Le 11 novembre, Montebourg s’invite au voyage prévu par Fabius à Tripoli. Alors qu’une petite poignée de journalistes couvrent le déplacement, Sihem Souid fait un forcing d’enfer pour se joindre à la délégation, menaçant de tout «faire annuler par le président libyen» — selon un proche de Montebourg — si elle n’est pas admise. Le cabinet du ministre reçoit même un appel de Franz-Olivier Giesbert, le patron du Point, qui exige qu’elle fasse partie du voyage. Pari gagné! On leur a demandé de se faire discrets, mais la journaliste-fonctionnaire et l’avocat sont dans l’avion. À partir de là, ça dérape; vont s’ensuivre une série d’incidents. «Nous avons fait sortir Sihem Souid d’une réunion fermée à la presse, qu’elle enregistrait avec son téléphone», peste un membre du cabinet Montebourg, énervé par le «mélange des genres» : «Soit cette dame était là comme journaliste, soit elle fait ses affaires et vient sur ses propres deniers.» Sihem Souid dément, expliquant à Charlie qu’elle n’enregistrait rien et qu’elle a pris soin de ne rien publier, histoire d’éviter justement le mélange des genres. Quoi qu’il en soit, un esclandre a lieu devant les Libyens effarés. «Ils se sont demandé ce qu’il se passait et finalement qui était cette jeune femme», raconte un témoin. Résultat, Sihem Souid et Alexandre Bahrami (qui n’a pas souhaité répondre à Charlie, précisant juste que le ministère lui «avait demandé» d’intervenir sur Petroplus) sont interrogés par les services secrets et leurs chambres d’hôtel fouillées. De quoi gâcher l’ambiance… D’ailleurs, des articles vont fleurir en Libye, reprochant aux autorités de vouloir investir dans une usine en faillite.
Dans l’impasse.
Le 27 novembre, les Libyens signent quand même un accord de confidentialité et envoient une équipe visiter la raffinerie et rencontrer les 470 salariés. «On l’a appris par la presse, on ne nous tenait plus au courant de rien. L’ambassadeur était contre moi», se plaint l’ex-policière, détachée aujourd’hui au ministère de la Justice sur l’aide aux victimes. Elle et les avocats se retirent de l’affaire. «Avec une équipe de deux ou trois personnes nous aurions pu conclure l’affaire», se persuade-t-elle… Certains en doutent, mais bon. De l’offre libyenne on n’entend plus parler. Restent trois sociétés repreneuses de cette usine au bord de la liquidation, issues de Dubaï, d’Irak et même d’Iran. Une ultime audience, décisive sur le sort du site et des 470 salariés, doit se dérouler le 5 février au tribunal de commerce. Mélange des genres, ego chauffés à blanc, confusion et légèreté regrettable ont eu raison des meilleures volontés.
Laurent Léger
http://www.charliehebdo.fr/news/petroplus-montebourg-dans-le-mirage-lybien-726.html
Un milliardaire tunisien ami des Le Pen et une ancienne fliquette.
Tout a commencé parce que l’ancien chef du FN a un ami richissime actif dans le pétrole, Khalifa Mohamed, chez qui il passe des congés en Tunisie, à peu de frais. Cet homme d’affaires était-il proche de Kadhafi? On ne sait trop, certains assurent qu’il aurait depuis longtemps quitté la Libye pour la Belgique et fait sa fortune ailleurs. Quoi qu’il en soit, l’histoire des amitiés sulfureuses de Le Pen sort un jour de l’été 2012 sur le site du Point. La signataire de l’article, Sihem Souid, a un drôle de CV: il s’agit d’une ex-adjointe de sécurité devenue fonctionnaire territoriale… tout en étant journaliste. C’est ainsi qu’elle fait la connaissance du businessman hôte de Le Pen et de ses avocats. Cette jeune femme, qui adore interviewer les chefs d’État arabes, s’est constitué un joli carnet d’adresses grâce à la gauche, qui l’a soutenue après qu’elle a eu des soucis dans la police: auteure d’un livre sur les discriminations chez les flics, elle avait subi l’ire de Guéant et une suspension administrative. Par ailleurs soupçonnée d’avoir transmis des infos confidentielles à la presse, elle est poursuivie et sera bientôt jugée en appel à Paris. Mais bon, elle a rejoint le PS pendant les primaires et est devenue porte-parole d’Arnaud Montebourg. Ses amis, alors dans l’opposition, sont aujourd’hui au pouvoir. Ça aide!
Réunion chez Montebourg.
Il faut sauver la raffinerie de Petit-Couronne, qui n’est plus viable en l’état, et le ministre du Redressement productif et ses conseillers ont beau «faire le tour du monde» pour elle, selon son cabinet, les offres de reprise s’avèrent insuffisantes. Un jour d’octobre 2012, le ministre appelle Sihem Souid, avec qui il échange des SMS réguliers, pour rencontrer l’homme d’affaires ami de Le Pen, Khalifa Mohamed, et ses deux avocats, Alexandre Bahrami et Georges Chebib, du barreau de Bruxelles, dont son ex-porte parole est devenue proche. Rendez-vous est pris pour le 18 octobre; le conseiller de Montebourg Christophe Bejach est également présent. Objet de la discussion: Petroplus et un possible coup de pouce de la Libye. Va-t-on demander à la société publique pétrolière libyenne d’intervenir, ou plutôt à la Libyan Investment Authority (LIA), le fonds souverain chargé des investissements ? Le businessman est juste là pour faire le relais avec Tripoli, il se retire ensuite.
Expédition chez le président libyen.
Mue par son culot et son appétit d’interviewer les grands de ce monde, Sihem Souid avait réussi à obtenir en septembre un rendez-vous avec le président du Congrès général national libyen, Mohamed al-Megarief, un ancien opposant à Kadhafi. Ils s’entendent désormais comme larrons en foire, au point qu’elle écrit son livre, qui paraîtra en France en septembre prochain. La demoiselle réactive donc le contact et s’envole avec l’un des avocats pour Tripoli, tous frais payés par les Libyens. Première erreur: aucun représentant officiel du cabinet Montebourg n’est présent et, sur place, l’ambassadeur de France semble douter de ces négociateurs en herbe, voire freiner les discussions et leur mettre des bâtons dans les roues. Le président les reçoit néanmoins et, apparemment convaincu, charge la LIA d’examiner le dossier Pétroplus. Le 4 novembre, une lettre d’intention «non engageante» est transmise par les Libyens aux avocats, qui la rebasculent à Montebourg, à charge pour lui de la transmettre au tribunal de commerce de Rouen. C’est qu’il faut décrocher un nouveau délai pour avoir le temps de formuler l’éventuelle demande de reprise. Le lendemain, le ministre annonce que «nos amis libyens» vont examiner le dossier. On promet en échange le déblocage de fonds de l’époque Kadhafi encore gelés par la France, 1,4 milliard d’euros quand même.
Les Libyens s’énervent.
Le 11 novembre, Montebourg s’invite au voyage prévu par Fabius à Tripoli. Alors qu’une petite poignée de journalistes couvrent le déplacement, Sihem Souid fait un forcing d’enfer pour se joindre à la délégation, menaçant de tout «faire annuler par le président libyen» — selon un proche de Montebourg — si elle n’est pas admise. Le cabinet du ministre reçoit même un appel de Franz-Olivier Giesbert, le patron du Point, qui exige qu’elle fasse partie du voyage. Pari gagné! On leur a demandé de se faire discrets, mais la journaliste-fonctionnaire et l’avocat sont dans l’avion. À partir de là, ça dérape; vont s’ensuivre une série d’incidents. «Nous avons fait sortir Sihem Souid d’une réunion fermée à la presse, qu’elle enregistrait avec son téléphone», peste un membre du cabinet Montebourg, énervé par le «mélange des genres» : «Soit cette dame était là comme journaliste, soit elle fait ses affaires et vient sur ses propres deniers.» Sihem Souid dément, expliquant à Charlie qu’elle n’enregistrait rien et qu’elle a pris soin de ne rien publier, histoire d’éviter justement le mélange des genres. Quoi qu’il en soit, un esclandre a lieu devant les Libyens effarés. «Ils se sont demandé ce qu’il se passait et finalement qui était cette jeune femme», raconte un témoin. Résultat, Sihem Souid et Alexandre Bahrami (qui n’a pas souhaité répondre à Charlie, précisant juste que le ministère lui «avait demandé» d’intervenir sur Petroplus) sont interrogés par les services secrets et leurs chambres d’hôtel fouillées. De quoi gâcher l’ambiance… D’ailleurs, des articles vont fleurir en Libye, reprochant aux autorités de vouloir investir dans une usine en faillite.
Dans l’impasse.
Le 27 novembre, les Libyens signent quand même un accord de confidentialité et envoient une équipe visiter la raffinerie et rencontrer les 470 salariés. «On l’a appris par la presse, on ne nous tenait plus au courant de rien. L’ambassadeur était contre moi», se plaint l’ex-policière, détachée aujourd’hui au ministère de la Justice sur l’aide aux victimes. Elle et les avocats se retirent de l’affaire. «Avec une équipe de deux ou trois personnes nous aurions pu conclure l’affaire», se persuade-t-elle… Certains en doutent, mais bon. De l’offre libyenne on n’entend plus parler. Restent trois sociétés repreneuses de cette usine au bord de la liquidation, issues de Dubaï, d’Irak et même d’Iran. Une ultime audience, décisive sur le sort du site et des 470 salariés, doit se dérouler le 5 février au tribunal de commerce. Mélange des genres, ego chauffés à blanc, confusion et légèreté regrettable ont eu raison des meilleures volontés.
Laurent Léger
http://www.charliehebdo.fr/news/petroplus-montebourg-dans-le-mirage-lybien-726.html
thanneguy- Avec le Pape François
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Re: Crise financière importante, krach Boursier. (Actualité)
L'impopularité de Hollande aggrave la crise économique
Trop d'impôts tuent l'impôt… Les excès d'austérité en sapent les bienfaits… Avec des régimes aussi sévères, le malade est assuré de mourir en bonne santé… L'économie européenne, c'est le serpent qui se mord la queue, estime de son côté le Mexicain Angel Gurria, secrétaire général de l'OCDE qui s'y connaît en serpents aztèques… Chacun y va de son image pour stigmatiser le climat délétère actuel. L'Europe et la France, tout particulièrement, semblent avoir perdu la maîtrise de leur destin. Leurs dirigeants suscitent la défiance. Le seul Européen donnant le sentiment d'avoir prise sur les événements est Mario Draghi, le président de la BCE, et il n'a jamais affronté le suffrage populaire.
Source:
http://www.lefigaro.fr/mon-figaro/2013/04/28/10001-20130428ARTFIG00184-pas-de-croissance-en-france-tant-que-la-cote-de-hollande-restera-aussi-deprimee.php
Trop d'impôts tuent l'impôt… Les excès d'austérité en sapent les bienfaits… Avec des régimes aussi sévères, le malade est assuré de mourir en bonne santé… L'économie européenne, c'est le serpent qui se mord la queue, estime de son côté le Mexicain Angel Gurria, secrétaire général de l'OCDE qui s'y connaît en serpents aztèques… Chacun y va de son image pour stigmatiser le climat délétère actuel. L'Europe et la France, tout particulièrement, semblent avoir perdu la maîtrise de leur destin. Leurs dirigeants suscitent la défiance. Le seul Européen donnant le sentiment d'avoir prise sur les événements est Mario Draghi, le président de la BCE, et il n'a jamais affronté le suffrage populaire.
Source:
http://www.lefigaro.fr/mon-figaro/2013/04/28/10001-20130428ARTFIG00184-pas-de-croissance-en-france-tant-que-la-cote-de-hollande-restera-aussi-deprimee.php
Re: Crise financière importante, krach Boursier. (Actualité)
Jean-Paul Fitoussi : «La pire crise économique depuis 1929»
Lundi 29 avril 2013
Sept Français sur dix (70 %) estiment que la France pourrait connaître une explosion sociale au cours des prochains mois, selon un sondage Ifop réalisé pour Dimanche Ouest-France. L'économiste Jean-Paul Fitoussi, ancien président de l'Observatoire français des conjonctures économiques, commente ce sondage pour nous.
Les Européens vont-ils se révolter ?
Par définition, les explosions sociales ne sont pas faciles à prévoir. Mais nous sommes dans une réelle situation de fragilité. Telle que ce type d'explosion est susceptible d'intervenir n'importe où, n'importe quand. Car on viole les règles démocratiques qui sont de se préoccuper du sort du plus grand nombre. Or, ce plus grand nombre souffre. Lorsque le chômage est élevé, tout le monde a peur, y compris ceux qui ont encore un travail. Sans sécurité économique, pas d'autonomie.
Est-ce la période la plus difficile depuis 1929 ?
Oui, sans conteste. D'ailleurs, les chiffres le prouvent. Le niveau de vie français a baissé. Il a chuté davantage dans certains autres pays. Et, sur cinq ans, la croissance moyenne a été négative.
Pourquoi les États ne savent-ils pas tirer les leçons des crises précédentes ?
C'est la raison de ma colère. Je mets en parallèle le Treasury view (« L'opinion du Trésor »), doctrine de l'équilibre budgétaire défendue au lendemain de la crise de 1929 par les Britanniques et qui a été appliquée dans tous les États-nations, et le pacte budgétaire que l'Europe vient de signer. Grosso modo, il dit la même chose.
L'austérité mènera-t-elle l'Europe à sa perte ?
C'est une mauvaise politique. L'austérité ne mérite ni excès d'honneur ni d'indignité. Le problème est le moment dans lequel on la pratique. Conduire une politique d'austérité en période de récession grave, ce que l'on a appelé la Grande Récession, est un crime contre l'intelligence. Cela ne peut que développer le chômage de masse, retarder la sortie de crise. Puisque, par définition, on va détruire du capital qui va nous manquer quand on sera, à nouveau, en période de croissance.
L'Europe est l'un des continents les plus riches. Pourtant, plus du quart des enfants y sont menacés de misère ou d'exclusion...
Le principe de la réduction de la dette publique ne tient pas compte des conséquences frappant les plus jeunes. Cela en dit long sur le fonctionnement de notre système démocratique. Et sur la violence faite à la société. Regardez les résultats des élections en Italie : les citoyens ont rejeté les principaux partis qui s'inscrivaient, peu ou prou, dans la doxa commune, celle de la diminution de la dette. Le parti de Beppe Grillo est ainsi devenu, en voix, le premier du pays. Et l'ex-comique populiste veut désormais exporter sa « révolution » dans toute l'Europe !
Vous dénoncez l'influence de la doctrine et des lobbies financiers ?
Ce sont les vices de construction de la zone euro. Ils mettent les pays sous tutelle des marchés parce que la zone euro est la seule région de la planète où les dettes nationales sont souveraines tandis que la monnaie est sans souverain. Il suffirait de créer un titre unique de la dette pour balayer la spéculation sur cette même dette.
Pourquoi laisser l'Allemagne fixer le cap ?
Du point de vue social, c'est le contraire d'un modèle. Pauvreté et inégalités y ont augmenté plus qu'en France, plus qu'aux États-Unis. Cependant, l'Allemagne ayant pratiqué une politique de désinflation compétitive dans la première moitié des années 2000, se retrouve créancière des autres États européens. Et ce sont les pays créanciers qui ont le pouvoir.
Vous dites qu'il n'y a plus de « goût de l'avenir ». Que faire alors ?
Il s'agit de savoir si l'on veut ou non construire un État fédéral en Europe. Si l'on règle cette question, on a tout réglé. Sinon, les peuples n'accepteront pas de poursuivre dans cette direction. Et ils vont le manifester les uns après les autres.
La démocratie est donc menacée ?
Oui. Le débat urgent est bien celui-là. On ne peut continuer à obliger les pays à s'endetter dans une monnaie sur laquelle ils n'ont aucun contrôle.
Lundi 29 avril 2013
Sept Français sur dix (70 %) estiment que la France pourrait connaître une explosion sociale au cours des prochains mois, selon un sondage Ifop réalisé pour Dimanche Ouest-France. L'économiste Jean-Paul Fitoussi, ancien président de l'Observatoire français des conjonctures économiques, commente ce sondage pour nous.
Les Européens vont-ils se révolter ?
Par définition, les explosions sociales ne sont pas faciles à prévoir. Mais nous sommes dans une réelle situation de fragilité. Telle que ce type d'explosion est susceptible d'intervenir n'importe où, n'importe quand. Car on viole les règles démocratiques qui sont de se préoccuper du sort du plus grand nombre. Or, ce plus grand nombre souffre. Lorsque le chômage est élevé, tout le monde a peur, y compris ceux qui ont encore un travail. Sans sécurité économique, pas d'autonomie.
Est-ce la période la plus difficile depuis 1929 ?
Oui, sans conteste. D'ailleurs, les chiffres le prouvent. Le niveau de vie français a baissé. Il a chuté davantage dans certains autres pays. Et, sur cinq ans, la croissance moyenne a été négative.
Pourquoi les États ne savent-ils pas tirer les leçons des crises précédentes ?
C'est la raison de ma colère. Je mets en parallèle le Treasury view (« L'opinion du Trésor »), doctrine de l'équilibre budgétaire défendue au lendemain de la crise de 1929 par les Britanniques et qui a été appliquée dans tous les États-nations, et le pacte budgétaire que l'Europe vient de signer. Grosso modo, il dit la même chose.
L'austérité mènera-t-elle l'Europe à sa perte ?
C'est une mauvaise politique. L'austérité ne mérite ni excès d'honneur ni d'indignité. Le problème est le moment dans lequel on la pratique. Conduire une politique d'austérité en période de récession grave, ce que l'on a appelé la Grande Récession, est un crime contre l'intelligence. Cela ne peut que développer le chômage de masse, retarder la sortie de crise. Puisque, par définition, on va détruire du capital qui va nous manquer quand on sera, à nouveau, en période de croissance.
L'Europe est l'un des continents les plus riches. Pourtant, plus du quart des enfants y sont menacés de misère ou d'exclusion...
Le principe de la réduction de la dette publique ne tient pas compte des conséquences frappant les plus jeunes. Cela en dit long sur le fonctionnement de notre système démocratique. Et sur la violence faite à la société. Regardez les résultats des élections en Italie : les citoyens ont rejeté les principaux partis qui s'inscrivaient, peu ou prou, dans la doxa commune, celle de la diminution de la dette. Le parti de Beppe Grillo est ainsi devenu, en voix, le premier du pays. Et l'ex-comique populiste veut désormais exporter sa « révolution » dans toute l'Europe !
Vous dénoncez l'influence de la doctrine et des lobbies financiers ?
Ce sont les vices de construction de la zone euro. Ils mettent les pays sous tutelle des marchés parce que la zone euro est la seule région de la planète où les dettes nationales sont souveraines tandis que la monnaie est sans souverain. Il suffirait de créer un titre unique de la dette pour balayer la spéculation sur cette même dette.
Pourquoi laisser l'Allemagne fixer le cap ?
Du point de vue social, c'est le contraire d'un modèle. Pauvreté et inégalités y ont augmenté plus qu'en France, plus qu'aux États-Unis. Cependant, l'Allemagne ayant pratiqué une politique de désinflation compétitive dans la première moitié des années 2000, se retrouve créancière des autres États européens. Et ce sont les pays créanciers qui ont le pouvoir.
Vous dites qu'il n'y a plus de « goût de l'avenir ». Que faire alors ?
Il s'agit de savoir si l'on veut ou non construire un État fédéral en Europe. Si l'on règle cette question, on a tout réglé. Sinon, les peuples n'accepteront pas de poursuivre dans cette direction. Et ils vont le manifester les uns après les autres.
La démocratie est donc menacée ?
Oui. Le débat urgent est bien celui-là. On ne peut continuer à obliger les pays à s'endetter dans une monnaie sur laquelle ils n'ont aucun contrôle.
Re: Crise financière importante, krach Boursier. (Actualité)
Myret Zaki
Les banques ont pipé les dés
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On aime à entretenir le mythe que «les marchés sont efficients» et que la valorisation des actifs financiers reflète les seules forces du marché. La réalité, dont le scandale du Libor n’a révélé que la surface, est à l’opposé. Pratiquement aucun prix, aucun taux, n’est pas manipulé aujourd’hui. Les taux d’intérêt, les dérivés, les monnaies, les matières premières et la valeur de l’argent lui-même sont faussés par les banques.
Il y a d’abord eu le scandale du Libor, dans lequel 15 banques manipulaient depuis des années les taux interbancaires, qui influent à leur tour sur la valeur de quelque 500 000 milliards de dollars d’instruments financiers.
Mais ce scandale n’était que le début. A présent, on apprend que les swaps de taux d’intérêt, un marché de 380 000 milliards de dollars, déjà affecté par les manipulations du Libor, seraient directement manipulés par les mêmes banques compromises avec le Libor. Le plus grand courtier de swaps de taux, la firme londonienne ICAP, est sous enquête américaine pour avoir faussé les prix, avec ces 15 banques, de l’ISDAfix, l’indice de référence mondial de ces dérivés.
La manipulation des swaps de taux d’intérêt affecte, entre autres, le marché de 550 milliards de dollars des obligations adossées à l’immobilier commercial, et aussi la valeur des retraites des fonctionnaires américains, ainsi que toute la ribambelle d’investisseurs, banques, entreprises et gouvernements qui, de par le monde, utilisent des swaps pour gérer leur dette. Barclays, UBS, Bank of America, JPMorgan Chase et RBS, qui sont évoquées dans ces deux affaires, étaient aussi impliquées dans la manipulation du marché de la dette municipale aux Etats-Unis.
On est en présence d’un véritable cartel, dont la pratique courante consiste à fausser la valeur de taux incontournables pour maximiser les profits de leurs traders en dérivés. Le libre marché n’est qu’une théorie de façade derrière laquelle les acteurs qui dominent la fixation de certains prix inventent eux-mêmes les règles du jeu par lesquelles ils ne peuvent que gagner.
Il faut dire que la fixation des taux Libor et des swaps est une véritable farce. Dans les deux cas, ces prix sont donnés par une poignée de banques, sur base volontaire, l’un à l’Association des banques britanniques, l’autre à un obscur broker, sans qu’une supervision opérante ne soit assurée par les régulateurs, eux-mêmes trop souvent issus des mêmes banques, suivant la politique des «portes tournantes».
Quel actif n’est pas manipulé?
A priori, tous les marchés de gré à gré (dérivés, matières premières) voient leurs prix fixés par une poignée d’individus, sur une base relativement arbitraire, avec de faibles contrôles.
C’est le cas du marché de l’or, dont les prix sont fixés par cinq banques, et du marché de l’argent, dont le sort est entre les mains de trois banques.
Différents taux de référence pour nombre de matières premières (charbon, diesel, électricité) sont aussi fixés par de petits comités de banquiers. En mars, des soupçons de manipulation des prix de l’or et de l’argent ont incité deux régulateurs, la CFTC américaine et son équivalent espagnol, à ouvrir une enquête aussi dans ce domaine.
Rien n’est libéral dans ce système, où les dés sont pipés et l’impunité garantie. Dans le cas du Libor, l’affaire s’est soldée par des amendes équivalant à une infime fraction des profits réalisés sur le méfait (à elles trois, UBS, Barclays et RBS ont payé moins de 3 milliards de dollars, le cinquième de ce que leur bénéfice de chacune d'entre elles atteignait en un seul exercice, avant la crise).
Aucune poursuite pénale n’a eu lieu, et des plaintes collectives ont été rejetées, alors même que les banques précitées avaient admis la manipulation. L’absence de sanction permet de prédire avec certitude l’existence d’autres cas de manipulation, présents et futurs. Nous n’avons vu qu’un échantillon. Et l’investisseur se retrouve aujourd’hui face à des valorisations aussi frelatées que la viande de lasagne.
Publié le 30 Avril 2013 à 0:59
Tags
Libor, banques
Bio
Rédactrice en chef adjointe de Bilan
En 1997, Myret Zaki fait ses débuts dans la banque privée genevoise Lombard Odier Darier Hentsch & Cie. Puis, dès 2001, elle dirige les pages et suppléments financiers du quotidien Le Temps. En octobre 2008, elle publie son premier ouvrage, "UBS, les dessous d'un scandale", qui raconte comment la banque suisse est mise en difficulté par les autorités américaines dans plusieurs affaires d'évasion fiscale aux États-Unis et surtout par la crise des subprimes. Elle obtient le prix de Journaliste Suisse 2008 de Schweizer Journalist.
En janvier 2010, Myret devient rédactrice en chef adjointe du magazine Bilan. Cette année-là, elle publie "Le Secret bancaire est mort, vive l'évasion fiscale" où elle expose la guerre économique qui a mené la Suisse à abandonner son secret bancaire. En 2011, elle publie "La fin du dollar" qui prédit la fin de la monnaie américaine à cause de sa dévaluation prolongée et de la dérive monétaire de la Réserve fédérale.
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MyretZaki's avataril y a 23h La #banque #privée genevoise #Lombard #Odier prise dans plusieurs affaires de #blanchiment. wp.me/pFIpg-um via @wordpressdotcom
MyretZaki's avataril y a 1 jour La confiance dans l'or papier est morte. Ce qu'il faut, c'est détenir de l'#or #physique en dehors du système bancaire. #physical #bullion
MyretZaki's avataril y a 2 jours #Revenu de #base: un projet déficitaire à sa base? (débat vidéo de TVBilan). tinyurl.com/c3fuwf4 via @bilanmagazine
MyretZaki's avataril y a 2 jours Les #banques ne manipulent pas seulement le #Libor, mais quasiment tous les #taux du #marché. @bilanmagazine. tinyurl.com/c8cjqyh
MyretZaki's avataril y a 12 jours Malgré un yoyo spéculatif, la chute de l'#or ne durera pas (Bilan). tinyurl.com/bmggxnn via @bilanmagazine
MyretZaki's avataril y a 17 jours La fin des "grands hommes": pourquoi les élites d'aujourd'hui déçoivent tant. tinyurl.com/d36rbc7 via @bilanmagazine
MyretZaki's avataril y a 17 jours RT @Challenges 14% des plats cuisinés vendus en France contiennent de la viande de cheval >> bit.ly/13hqJIN
MyretZaki's avataril y a 18 jours RT @thomsonreuters Just as gold's rise never showed central banks policies to be a failure, so its fall cannot show their success: http://t.co/lglcBeZ6OK
MyretZaki's avataril y a 18 jours La #Fed manipule le marché de l'#or pour protéger la valeur du #dollar US fr.goldbroker.com/news/fed-manip…
MyretZaki's avataril y a 18 jours Après #Cahuzac, les Français ne pourront plus se dissimuler. #fraude fiscale, #secret bancaire. tinyurl.com/cc8sr7h via @bilanmagazine
MyretZaki's avataril y a 19 jours Je vous invite chez moi (dans l'intimité de mon ordinateur), avec De profil, l'émission de Martine Galland (RTS). rts.ch/audio/la-1ere/…
MyretZaki's avataril y a 24 jours #Offshore: #évader le #fisc en toute légalité, cela s'achète. L'immunité fiscale se paie comptant (ma vidéo BilanTV). tinyurl.com/d8rtbdz
MyretZaki's avataril y a 24 jours Affaires #Cahuzac et #Offshoreleaks: vaincront-elles l'opacité des sociétés offshore? Non à mon avis. @RTSinfrarouge infrarouge.ch/ir/
MyretZaki's avataril y a 26 jours #Offshore #Leaks: il faut invalider les techniques d'évasion anglo-saxonnes comme on a invalidé le secret bancaire. rts.ch/video/info/jou…
MyretZaki's avataril y a 27 jours RT @Marianne2fr Mediapart et ses cher confrères, par Aude Lancelin : bit.ly/XvTkve #mediapart @mediapart
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MyretZaki's avataril y a 29 jours A qui profite #Offshore #Leaks? Comment se fait-il qu'on ignore qui est à l'origine de ces fuites? tinyurl.com/c2w2m7a via @bilanmagazine
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http://www.bilan.ch/myret-zaki/redaction-bilan/les-banques-ont-pipe-les-des
Les banques ont pipé les dés
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On aime à entretenir le mythe que «les marchés sont efficients» et que la valorisation des actifs financiers reflète les seules forces du marché. La réalité, dont le scandale du Libor n’a révélé que la surface, est à l’opposé. Pratiquement aucun prix, aucun taux, n’est pas manipulé aujourd’hui. Les taux d’intérêt, les dérivés, les monnaies, les matières premières et la valeur de l’argent lui-même sont faussés par les banques.
Il y a d’abord eu le scandale du Libor, dans lequel 15 banques manipulaient depuis des années les taux interbancaires, qui influent à leur tour sur la valeur de quelque 500 000 milliards de dollars d’instruments financiers.
Mais ce scandale n’était que le début. A présent, on apprend que les swaps de taux d’intérêt, un marché de 380 000 milliards de dollars, déjà affecté par les manipulations du Libor, seraient directement manipulés par les mêmes banques compromises avec le Libor. Le plus grand courtier de swaps de taux, la firme londonienne ICAP, est sous enquête américaine pour avoir faussé les prix, avec ces 15 banques, de l’ISDAfix, l’indice de référence mondial de ces dérivés.
La manipulation des swaps de taux d’intérêt affecte, entre autres, le marché de 550 milliards de dollars des obligations adossées à l’immobilier commercial, et aussi la valeur des retraites des fonctionnaires américains, ainsi que toute la ribambelle d’investisseurs, banques, entreprises et gouvernements qui, de par le monde, utilisent des swaps pour gérer leur dette. Barclays, UBS, Bank of America, JPMorgan Chase et RBS, qui sont évoquées dans ces deux affaires, étaient aussi impliquées dans la manipulation du marché de la dette municipale aux Etats-Unis.
On est en présence d’un véritable cartel, dont la pratique courante consiste à fausser la valeur de taux incontournables pour maximiser les profits de leurs traders en dérivés. Le libre marché n’est qu’une théorie de façade derrière laquelle les acteurs qui dominent la fixation de certains prix inventent eux-mêmes les règles du jeu par lesquelles ils ne peuvent que gagner.
Il faut dire que la fixation des taux Libor et des swaps est une véritable farce. Dans les deux cas, ces prix sont donnés par une poignée de banques, sur base volontaire, l’un à l’Association des banques britanniques, l’autre à un obscur broker, sans qu’une supervision opérante ne soit assurée par les régulateurs, eux-mêmes trop souvent issus des mêmes banques, suivant la politique des «portes tournantes».
Quel actif n’est pas manipulé?
A priori, tous les marchés de gré à gré (dérivés, matières premières) voient leurs prix fixés par une poignée d’individus, sur une base relativement arbitraire, avec de faibles contrôles.
C’est le cas du marché de l’or, dont les prix sont fixés par cinq banques, et du marché de l’argent, dont le sort est entre les mains de trois banques.
Différents taux de référence pour nombre de matières premières (charbon, diesel, électricité) sont aussi fixés par de petits comités de banquiers. En mars, des soupçons de manipulation des prix de l’or et de l’argent ont incité deux régulateurs, la CFTC américaine et son équivalent espagnol, à ouvrir une enquête aussi dans ce domaine.
Rien n’est libéral dans ce système, où les dés sont pipés et l’impunité garantie. Dans le cas du Libor, l’affaire s’est soldée par des amendes équivalant à une infime fraction des profits réalisés sur le méfait (à elles trois, UBS, Barclays et RBS ont payé moins de 3 milliards de dollars, le cinquième de ce que leur bénéfice de chacune d'entre elles atteignait en un seul exercice, avant la crise).
Aucune poursuite pénale n’a eu lieu, et des plaintes collectives ont été rejetées, alors même que les banques précitées avaient admis la manipulation. L’absence de sanction permet de prédire avec certitude l’existence d’autres cas de manipulation, présents et futurs. Nous n’avons vu qu’un échantillon. Et l’investisseur se retrouve aujourd’hui face à des valorisations aussi frelatées que la viande de lasagne.
Publié le 30 Avril 2013 à 0:59
Tags
Libor, banques
Bio
Rédactrice en chef adjointe de Bilan
En 1997, Myret Zaki fait ses débuts dans la banque privée genevoise Lombard Odier Darier Hentsch & Cie. Puis, dès 2001, elle dirige les pages et suppléments financiers du quotidien Le Temps. En octobre 2008, elle publie son premier ouvrage, "UBS, les dessous d'un scandale", qui raconte comment la banque suisse est mise en difficulté par les autorités américaines dans plusieurs affaires d'évasion fiscale aux États-Unis et surtout par la crise des subprimes. Elle obtient le prix de Journaliste Suisse 2008 de Schweizer Journalist.
En janvier 2010, Myret devient rédactrice en chef adjointe du magazine Bilan. Cette année-là, elle publie "Le Secret bancaire est mort, vive l'évasion fiscale" où elle expose la guerre économique qui a mené la Suisse à abandonner son secret bancaire. En 2011, elle publie "La fin du dollar" qui prédit la fin de la monnaie américaine à cause de sa dévaluation prolongée et de la dérive monétaire de la Réserve fédérale.
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MyretZaki's avataril y a 23h La #banque #privée genevoise #Lombard #Odier prise dans plusieurs affaires de #blanchiment. wp.me/pFIpg-um via @wordpressdotcom
MyretZaki's avataril y a 1 jour La confiance dans l'or papier est morte. Ce qu'il faut, c'est détenir de l'#or #physique en dehors du système bancaire. #physical #bullion
MyretZaki's avataril y a 2 jours #Revenu de #base: un projet déficitaire à sa base? (débat vidéo de TVBilan). tinyurl.com/c3fuwf4 via @bilanmagazine
MyretZaki's avataril y a 2 jours Les #banques ne manipulent pas seulement le #Libor, mais quasiment tous les #taux du #marché. @bilanmagazine. tinyurl.com/c8cjqyh
MyretZaki's avataril y a 12 jours Malgré un yoyo spéculatif, la chute de l'#or ne durera pas (Bilan). tinyurl.com/bmggxnn via @bilanmagazine
MyretZaki's avataril y a 17 jours La fin des "grands hommes": pourquoi les élites d'aujourd'hui déçoivent tant. tinyurl.com/d36rbc7 via @bilanmagazine
MyretZaki's avataril y a 17 jours RT @Challenges 14% des plats cuisinés vendus en France contiennent de la viande de cheval >> bit.ly/13hqJIN
MyretZaki's avataril y a 18 jours RT @thomsonreuters Just as gold's rise never showed central banks policies to be a failure, so its fall cannot show their success: http://t.co/lglcBeZ6OK
MyretZaki's avataril y a 18 jours La #Fed manipule le marché de l'#or pour protéger la valeur du #dollar US fr.goldbroker.com/news/fed-manip…
MyretZaki's avataril y a 18 jours Après #Cahuzac, les Français ne pourront plus se dissimuler. #fraude fiscale, #secret bancaire. tinyurl.com/cc8sr7h via @bilanmagazine
MyretZaki's avataril y a 19 jours Je vous invite chez moi (dans l'intimité de mon ordinateur), avec De profil, l'émission de Martine Galland (RTS). rts.ch/audio/la-1ere/…
MyretZaki's avataril y a 24 jours #Offshore: #évader le #fisc en toute légalité, cela s'achète. L'immunité fiscale se paie comptant (ma vidéo BilanTV). tinyurl.com/d8rtbdz
MyretZaki's avataril y a 24 jours Affaires #Cahuzac et #Offshoreleaks: vaincront-elles l'opacité des sociétés offshore? Non à mon avis. @RTSinfrarouge infrarouge.ch/ir/
MyretZaki's avataril y a 26 jours #Offshore #Leaks: il faut invalider les techniques d'évasion anglo-saxonnes comme on a invalidé le secret bancaire. rts.ch/video/info/jou…
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Re: Crise financière importante, krach Boursier. (Actualité)
Angola / pétrole : une nouvelle loi qui bouleverse banques et dollar
Elisabeth Studer Actualités, Devises, Economie Un commentaire
Petite révolution financière à prévoir en Angola … et plus largement dans le secteur pétrolier et sur le marché des devises.
Une nouvelle loi impactant directement les compagnies pétrolières devrait faire du bruit dans Landerneau … et bien au delà. Cette dernière impose aux majors opérant dans ce pays – important producteur de pétrole – et à leurs prestataires de services de régler leurs dépenses en monnaie locale (à compter du 1er juillet 2013) et via un compte bancaire domicilié en Angola. De quoi bouleverser la donne … Alors que ces paiements s’effectuaient jusqu’à présent principalement à l’étranger et en dollars.
Les économistes estiment ainsi que le système bancaire angolais va devoir faire face à un afflux massif de capitaux et à une augmentation importante du nombre de transactions s’il veut pouvoir répondre aux besoins des acteurs pétroliers.
Si le Fonds monétaire international (FMI) se réjouit pour sa part de la mise en œuvre progressive de la loi, estimant qu’elle devrait permettre le développement du secteur financier et encourager l’innovation, il redoute toutefois que les banques locales voient leurs résultats croître très rapidement. Ce qui, le cas échéant, créerait un terrain propice à la prise de risque et à l’explosion du recours au crédit, selon lui.
Le gouverneur de la banque centrale, José Massano, n’y voit quant à lui que des avantages, estimant que la nouvelle législation permettra au pays de gérer les flux financiers du pétrole grâce aux capitaux qui passeront désormais par la banque centrale d’Angola. Selon lui, les nouvelles mesures, devraient doper l’économie nationale et équilibrer le marché des changes angolais.
Toutefois, la banque centrale angolaise a tenu à souligner la nécessité de garantir la stabilité de la monnaie nationale, des réserves de change et du volume de liquidités en circulation pour éviter toute inflation et tout déséquilibre budgétaire.
A noter que l’industrie pétrolière génère 75% des recettes du pays et 45% de son produit intérieur brut (PIB), l’Angola étant le deuxième producteur de pétrole en Afrique après le Nigeria. Or, selon certains experts, les frais de change de devises que devront supporter prestataires et compagnies pétrolières devraient accroître le coût global de la production de pétrole.
Mais Washington pourrait trouver à redire de telles modalités qui devraient réduire l’importance du dollar dans l’économie angolaise, tout en permettant à l’Angola de diminuer sa dépendance par rapport au secteur pétrolier … et notamment aux majors pétrolières, qui plus est, américaines, telles que Chevron, moteur sur le GNL.
Affaire à surveiller de près, alors que Jean-Louis Gelot, le président de l’Association des entreprises de service de l’industrie pétrolière angolaise (AECIPA) s’alarme d’ores et déjà du risque d’impayés et au delà des éventuels arrêts de production des installations off-shore très coûteuses qui pourraient résulter de la mise en place de la nouvelle législation.
A l’heure actuelle, les compagnies pétrolières présentes (Total, BP, Chevron, Exxon, Statoil et ENI) ont précisé que la mise en oeuvre de la réforme se fait de façon progressive, en vue d’éviter tout blocage. BP a d’ores et déjà indiqué que les salaires versés « continueront à être indexés sur le dollar pendant plusieurs mois ».
En février dernier, le vice-gouverneur de la Banque Nationale d’Angola (BNA), António André Lopes, a indiqué que l’établissement qu’il dirige menait actuellement des actions visant à corriger l’usage coutumier du dollar américain comme moyen de payement dans les transactions domestiques en parallèle au Kwanza (monnaie nationale).
António André Lopes avait alors déclaré que la BNA fournit des efforts en vue de combattre la dollarisation de l’ économie angolaise, faisant en sorte que le kwanza soit l’unique monnaie à être utilisée pour les payements domestiques, au niveau national.
“Les payements doivent s’effectuer en monnaie nationale et c’est seulement en cas de payement à l’extérieur qu’on peut recourir au dollar ou à d’autres monnaies étrangères, mais à travers des mécanismes établis par la BNA”, a soutenu le vice-gouverneur, lors d’une présentation des nouvelles notes et monnaies de la nouvelle famille de Kwanza.
Mais d’autres éléments d’incertitudes demeurent : la capacité du secteur bancaire angolais à pouvoir gérer les 10 milliards de dollars qui devraient y transiter annuellement, alors que le pays n’accueille à l’heure actuelle que très peu de banques internationales.
Sources : AFP, Angola Presse
http://www.leblogfinance.com/2013/05/angola-petrole-une-nouvelle-loi-qui-bouleverse-banques-et-dollar.html
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Re: Crise financière importante, krach Boursier. (Actualité)
les crash financiers ont toujours déclanché des grandes désolations , souvenez vous des celle de l'entre 2 guerres...
Marieke- Avec Sainte Therese de l'Enfant Jésus
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Re: Crise financière importante, krach Boursier. (Actualité)
cela n est pas nouveau , nous vivons en ce matérialiste et reposons en des placements de biens et de richesse en placement de bourse pour certains et d autres le travail .
La terre fût jadis une communautée de biens de partage et le monde s entraidait , mais il ya dans certaines régions de pays , que se bien communautaire existe , mais pas assez suffisant pour répondre à la demande des gens. Nous avons enlever les dons de partage , de culture et d entraide nous avons laisser y entrer . la technologie qui est bien , mais mal utiliser , la main- d oeuvre humaine aura toujours sa place pour remettre une terre saine et respirable et cela je pense évitera ses crises finançière et autres états similaires.
La terre fût jadis une communautée de biens de partage et le monde s entraidait , mais il ya dans certaines régions de pays , que se bien communautaire existe , mais pas assez suffisant pour répondre à la demande des gens. Nous avons enlever les dons de partage , de culture et d entraide nous avons laisser y entrer . la technologie qui est bien , mais mal utiliser , la main- d oeuvre humaine aura toujours sa place pour remettre une terre saine et respirable et cela je pense évitera ses crises finançière et autres états similaires.
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Re: Crise financière importante, krach Boursier. (Actualité)
thanneguy a écrit:https://www.youtube.com/watch?v=GnutwaPJwic
Hello
Que dit la vidéo ? Elle est bloquée ici.
GAD
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Re: Crise financière importante, krach Boursier. (Actualité)
Charles Wyplosz: "la France va connaître une crise de la dette"
INTERVIEW Professeur à l’Institut des Hautes Etudes Internationales de Genève, Charles Wyplosz juge que les politiques d’austérité européennes vont entraîner une nouvelle crise financière.
Que révèlent les turbulences récentes des marchés financiers. Une nouvelle crise financière est-elle possible ?
La crise de la zone euro n’est pas terminée. Le plus grave n’a pas encore eu lieu. D’abord, les dettes publiques ne sont pas soutenables : celles de la Grèce, du Portugal, de l’Espagne et sans doute de la France. Ensuite, les banques n’ont pas été nettoyées. Pire, depuis 2008, les dettes publiques ont migré dans les bilans des grandes banques européennes, qui ont signé un véritable pacte du diable avec les Etats. Ces derniers les ont incitées à acheter leurs dettes publiques en leur promettant de les sauver en cas de crise. Aujourd’hui, les établissements bancaires sont donc beaucoup plus sensibles à une remontée des taux d’intérêt, venue des Etats Unis, qui risque de provoquer de lourdes pertes en capital.
Cette nouvelle crise peut-elle survenir cet été ?
Le baril de poudre est là. Il est impossible de prévoir à quel moment il va exploser.
Source et lire la suite:
http://www.challenges.fr/economie/20130711.CHA2316/charles-wyplosz-la-france-va-connaitre-une-crise-de-la-dette.html
INTERVIEW Professeur à l’Institut des Hautes Etudes Internationales de Genève, Charles Wyplosz juge que les politiques d’austérité européennes vont entraîner une nouvelle crise financière.
Que révèlent les turbulences récentes des marchés financiers. Une nouvelle crise financière est-elle possible ?
La crise de la zone euro n’est pas terminée. Le plus grave n’a pas encore eu lieu. D’abord, les dettes publiques ne sont pas soutenables : celles de la Grèce, du Portugal, de l’Espagne et sans doute de la France. Ensuite, les banques n’ont pas été nettoyées. Pire, depuis 2008, les dettes publiques ont migré dans les bilans des grandes banques européennes, qui ont signé un véritable pacte du diable avec les Etats. Ces derniers les ont incitées à acheter leurs dettes publiques en leur promettant de les sauver en cas de crise. Aujourd’hui, les établissements bancaires sont donc beaucoup plus sensibles à une remontée des taux d’intérêt, venue des Etats Unis, qui risque de provoquer de lourdes pertes en capital.
Cette nouvelle crise peut-elle survenir cet été ?
Le baril de poudre est là. Il est impossible de prévoir à quel moment il va exploser.
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Re: Crise financière importante, krach Boursier. (Actualité)
La face cachée du pétrole 1/2
La Face Cachée du Pétrole (2/2) : Les grandes... par ReOpen911
La Face Cachée du Pétrole (2/2) : Les grandes manipulations
Pour Than
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Re: Crise financière importante, krach Boursier. (Actualité)
L'annonce de la Fed a surpris les experts: la crise n'est pas finie, Bernanke continue de soutenir l'économie
Publication: 18/09/2013
Ce devait être la décision la plus importante depuis les sauvetages financiers de 2008. La Réserve fédérale (Fed) devait annoncer qu'elle appuyait sur la pédale de frein, en annonçant le début du repli de sa politique monétaire ultra accommodante. Au lieu des 85 milliards de dollars déboursés chaque mois pour fluidifier l’économie depuis un an, les experts attendaient une réduction à 75 voire 70 milliards. La fin d'une politique mise en place pour la crise, et donc la fin de la crise.
Et bien il faudra attendre! A la surprise générale, Ben Bernanke, le patron de la Fed, est arrivé avec de mauvaises nouvelles sous le bras. La Réserve fédérale américaine a en effet annoncé mercredi qu'elle maintenait son soutien exceptionnel à la reprise en attendant "plus de preuves d'une amélioration soutenue avant d'ajuster le rythme de ses achats". Du coup, le bilan vertigineux de la banque centrale va continuer de grimper. Encore et encore.
Elle va donc continuer d'acheter chaque mois pour 85 milliards de dollars de bons du trésor et de titres hypothécaires jugeant qu'un resserrement actuel des conditions financières "s'il continuait, pourrait ralentir le rythme de la reprise de l'économie et du marché du travail".
Pire, Ben Bernanke a ajouté avoir abaissé sa prévision de croissance pour 2013 et 2014 tout en améliorant légèrement ses prévisions de chômage. Le produit intérieur brut du pays (PIB) devrait progresser de 2,0% à 2,3% en 2013, soit 0,3 point de moins que prévu en juin, et de 2,9% à 3,1% en 2014 (-0,1 à -0,4 point par rapport à juin).
Mauvaise nouvelle ? Pas pour tout le monde
Si les nouvelles ne sont pas bonnes, elles réjouissent pourtant la Bourse, comme le montre cet impressionnant graphique, où l'on voit le Dow Jones exploser au moment de l'annonce de Ben Bernanke à 20 heures, passant de 15.484 point à 15.626 points en quelques secondes, puis à 15.709 points en moins d'une heure. Un niveau jamais atteint depuis plus de 10 ans!
Source:
http://www.huffingtonpost.fr/2013/09/18/story_n_3949624.html
Publication: 18/09/2013
Ce devait être la décision la plus importante depuis les sauvetages financiers de 2008. La Réserve fédérale (Fed) devait annoncer qu'elle appuyait sur la pédale de frein, en annonçant le début du repli de sa politique monétaire ultra accommodante. Au lieu des 85 milliards de dollars déboursés chaque mois pour fluidifier l’économie depuis un an, les experts attendaient une réduction à 75 voire 70 milliards. La fin d'une politique mise en place pour la crise, et donc la fin de la crise.
Et bien il faudra attendre! A la surprise générale, Ben Bernanke, le patron de la Fed, est arrivé avec de mauvaises nouvelles sous le bras. La Réserve fédérale américaine a en effet annoncé mercredi qu'elle maintenait son soutien exceptionnel à la reprise en attendant "plus de preuves d'une amélioration soutenue avant d'ajuster le rythme de ses achats". Du coup, le bilan vertigineux de la banque centrale va continuer de grimper. Encore et encore.
Elle va donc continuer d'acheter chaque mois pour 85 milliards de dollars de bons du trésor et de titres hypothécaires jugeant qu'un resserrement actuel des conditions financières "s'il continuait, pourrait ralentir le rythme de la reprise de l'économie et du marché du travail".
Pire, Ben Bernanke a ajouté avoir abaissé sa prévision de croissance pour 2013 et 2014 tout en améliorant légèrement ses prévisions de chômage. Le produit intérieur brut du pays (PIB) devrait progresser de 2,0% à 2,3% en 2013, soit 0,3 point de moins que prévu en juin, et de 2,9% à 3,1% en 2014 (-0,1 à -0,4 point par rapport à juin).
Mauvaise nouvelle ? Pas pour tout le monde
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Source:
http://www.huffingtonpost.fr/2013/09/18/story_n_3949624.html
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