PENSEZ-VOUS QUE JÉSUS RIAIT À L'OCCASION ? LISEZ CECI.......

par **Gilles** Sam 10 Mar 2012 - 17:22

Jésus a-t-il ri ?

De St Jean Chrysostome à Baudelaire en passant par Bossuet, il s’est trouvé au fil des siècles quelques auteurs pour considérer comme une évidence que Jésus n’ait jamais ri. Récemment encore, cette affirmation était reprise par le sinistre moine assassin Jorge de Burgos, dans le célèbre roman policier d’Umberto Eco porté au cinéma par Jean-Jacques Annaud.

A l’appui de cette thèse, on a souvent fait remarquer que, si l’évangile nous montre Jésus en train de pleurer (Jn 11/35), de manger (Lc 24/43), de boire (Jn 4/7), voire de dormir (Mc 4/38), nulle part on ne le voit rire. On a aussi parfois évoqué la malédiction des rieurs placée par l’évangéliste Luc sur les lèvres mêmes de Jésus (Lc 6/25). On a surtout pensé que le rire était incompatible avec la gravité des propos de Jésus et l’enjeu de sa mission.

Pour intéressantes qu’elles soient, ces observations méritent d’être relativisées.

Le fait que les évangiles ne mentionnent à aucun moment le rire de Jésus ne prouve pas que celui-ci n’ait jamais ri : d’une part, en effet, les évangiles ne nous rapportent que l’activité publique de Jésus au cours des trois dernières années de sa vie, à un moment où la tension et l’hostilité à son égard croissent au point d’entraîner sa mort (la situation ne porte donc pas franchement à rire !); d’autre part, les évangélistes disent explicitement qu’ils n’ont pas mis par écrit tout ce qu’ils ont vécu avec Jésus ou tout ce dont ils ont pu être témoins, mais seulement les paroles, faits et gestes de Jésus susceptibles, selon eux, de susciter ou conforter la foi de ses disciples (cf. Jn 20/30-31; Jn 21/25). On peut donc tout simplement penser que les éclats de rire ou simplement sourires de Jésus, enfant puis adulte, - tout comme la couleur de ses yeux et son aspect physique en général - ne revêtaient pas aux yeux des évangélistes ce caractère et qu’ils n’ont donc pas jugé utile de les consigner dans leurs écrits.

En raisonnant par l’absurde, on peut également faire remarquer que, si réellement Jésus et ses disciples étaient de sinistres convives, pourquoi les avoir invités, avec Marie, à cette noce de Cana dont parle l’évangile de Jean (cf. Jn 2/1-12) ? Un jour de fête, on évite la compagnie des raseurs et rabat-joie !

D’ailleurs, on accuse plutôt Jésus d’être « un ivrogne et un glouton »... ce qui laisse clairement entendre que son comportement tranche sur celui de son austère cousin Jean le Baptiste (cf. Mt 11/18-19) ! Un bien drôle ascète que ce Jésus !

Comme prédicateur, on peut également penser qu’il n’était pas trop ennuyeux, puisque, nous dit l’évangéliste Marc, « la foule nombreuse l’écoutait avec plaisir » (Mc 12/37).

La malédiction des rieurs mentionnée par St Luc est à bien comprendre et il serait malhonnête de la sortir de son contexte : ce qui est en cause ici, ce n’est pas le rire et la joie en tant que tels, mais ce qui peut, éventuellement, les motiver. La preuve en est donnée deux versets plus haut avec l’invitation, dans une toute autre perspective, à se réjouir et à bondir de joie (cf. Lc 6/23) ! Ajoutons qu’il serait assez paradoxal, pour prétendre dénier au Christ le droit d’avoir ri ou simplement même souri, de vouloir prendre appui sur l’évangéliste Luc, celui qui, avec Jean, mentionne le plus souvent la joie, celle des disciples (Lc 2/10; 10/17; 19/37,41), mais aussi celle de Jésus (cf. Jn 15/11; Jn 17/13) et de Dieu lui-même (cf. Lc 15/7) !

Quant à la prétendue incompatibilité entre le rire et la gravité des propos de Jésus ou l’enjeu de sa mission, elle reflète surtout nos présupposés anthropologiques et religieux... des présupposés que la révélation de Dieu en Jésus vient, de fait, radicalement contester.

Que dire, par exemple, de son premier « signe » dans l’évangile de Jean ? Le messie n’aurait-il donc rien de mieux à faire que de rattraper l’imprévoyance d’un jeune marié ? Guérir un lépreux ou ressusciter un mort, voilà bien, à nos yeux, une activité digne du Messie - même s’il faut pour cela enfreindre l’interdit du travail un jour de sabbat -; mais changer de l’eau en vin pour le simple plaisir des invités à la fin d’une noce de campagne, voilà qui ne fait pas très sérieux !

Même s’il ne faut évidemment pas réduire à un simple tour de passe-passe ce que St Jean présente comme le premier d’une série de signes messianiques, en le sortant notamment de son contexte hautement symbolique, force est bien de constater que Jésus nous révèle ici comme en bien d’autres occasions un Dieu qui n’est ni avare de ses dons (Jn 2/6-10; Jn 6/13) ni étranger à la joie des hommes (cf. Lc 2/10; Jn 15/11; Jn 16/22,24; Jn 17/13) !

Renchérissant sur l’épisode du jeune Jésus parmi les docteurs de la loi (Lc 2/40-47), les évangiles apocryphes et nombre de représentations de l’iconographie religieuse font de Jésus enfant un adulte en miniature... qui ne rit, ne joue ni ne s’esclaffe jamais comme le font d’ordinaire les enfants, mais qui arbore toujours un visage sévère et grave. On le voit : les mêmes qui dénient à Jésus une véritable enfance lui dénient, adulte, le moindre humour. Au fond, n’est-ce pas toujours la même vieille hérésie docète qui se manifeste ici ? N’est-ce pas en effet faire injure à l’humanité de Jésus que de lui dénier le droit au rire ? Si le rire est bien le propre de l’homme et si Jésus-Christ a réellement et pleinement assumé la nature humaine, notre foi ne nous incline-t-elle pas plutôt à penser que Jésus a dû bel et bien rire en certaines occasions et souvent sourire ?

Source: www.portstnicolas.org

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Voir aussi ce fil de discussion :

LA VÉRITABLE JOIE DU CHRÉTIEN...

par **Manuela** Sam 10 Mar 2012 - 21:30

Oui, Jésus est joie et sourire aussi.
Merci cher Gilles pour ce texte trés beau et intéressant sur Jésus.

par **bona fide** Sam 10 Mar 2012 - 22:11

La paix commence par un sourire - Mère Teresa
Comment témoigner de sa foi, comment évangéliser au quotidien, comment montrer que oui le Seigneur nous remplis de joie et de paix intérieure. Témoignons par le sourire comme Mère Teresa nous le dit:

"N'utilisons ni bombes ni fusils pour vaincre le monde. Utilisons l'amour et la compassion. La paix commence par un sourire -- souriez cinq fois par jour à quelqu'un à qui vous n'avez vraiment pas envie de sourire -- faites-le pour la paix. Ainsi, rayonnons de la paix de Dieu et, ainsi, brillons de Sa lumière et éteignons dans le monde et dans les coeurs de tous les hommes toute haine et tout amour du pouvoir."

http://croire-en-jesus.blogspot.com/2011/01/la-paix-commence-par-un-sourire-mere.html

par **François 5** Sam 10 Mar 2012 - 22:15

Dans les écrits de Maria Valtorta, on peut lire que Jésus souris souvent, surtout en présence d'enfants. Mais jamais il ne rit aux éclats .....

par **Gilles** Dim 11 Mar 2012 - 14:28

L’innocence joyeuse de Jésus...

Beaucoup de personnes en vérité n’imaginent pas Jésus souriant ou riant. Elles peuvent prétexter en effet que ce n’est pas indiqué dans l’Évangile, même si la notion de joie y est souvent présente. Et pourtant, l’expérience de notre profondeur nous amène à découvrir en Dieu une innocence joyeuse, un émerveillement devant tout ce qui est accompli par les petits hommes que nous sommes, une bienveillance, une proximité souriante, attendrie. Dans son livre Jésus, le Dieu qui riait, Didier Decoin (1) indique que selon lui, Marie aimait voir cette innocence joyeuse dans le regard de Jésus, lorsqu’il jouait avec ses apôtres. Ai-je déjà imaginé Jésus en train de jouer, de s’amuser ?

L’Évangile nous rapporte surtout des paraboles, des paroles d’amour et de sagesse ainsi que l’accomplissement de guérisons. Et s’il est vrai qu’il est mentionné explicitement que Jésus a pleuré et s’est mis en colère au moins une fois, il n’est pas indiqué clairement qu’il riait ou souriait. Pourtant, c’est bien le sourire de Marie qui a guéri Thérèse de l’Enfant-Jésus, en réponse à la supplication de ses sœurs devant cette statue appelée maintenant la Vierge du Sourire. Et Marie n’est que transparence à Dieu. Si elle sourit à ses enfants, que nous révèle-t-elle du visage du Père ? Nous voulons voir Jésus, mais qu’allons-nous découvrir en Lui : une majesté et une force intérieure ; un rayonnement et une humilité totale… ; mais aussi une immense tendresse et un sourire merveilleux.

Ce sourire du meilleur de moi

Nous pensons toujours que nous inventons les choses, mais c’est Dieu qui donne l’exemple, fait le premier pas, et c’est nous qui l’imitons. Si je suis capable aujourd’hui de sourire au meilleur de moi-même, c’est bien la révélation que Dieu aussi sourit à sa création. D’ailleurs, quand on voit un petit bébé – et les anges les plus hauts sont avec lui – qui s’abandonne dans les bras de sa mère, après avoir été allaité à satiété, massé, dorloté, ne dit-on pas de lui qu’il sourit aux anges ? Et certaines églises nous montrent des anges en train de sourire. Quand on regarde le visage de personnes en prière ou à l’adoration du Saint-Sacrement, quelle beauté, différente chez chacune lorsqu’elle s’ouvre au Soleil divin. Quel sourire parfois !

Deux personnes qui s’aiment et qui se regardent n’ont-elles pas le plus beau des sourires ? Et comment le bien-aimé regarde-t-il sa bien-aimée, le prince sa princesse ? Quand je suis bien, détendu, relaxé, sans souci, un sourire naturellement monte du meilleur de moi-même et illumine mon visage. D’où vient ce sourire intérieur, si ce n’est de Dieu lui-même ? Il est ma réponse au Sourire de Dieu. Et dans l’intimité d’un couple épanoui, lorsque les deux conjoints se donnent et se reçoivent, partagent leur amour, n’y a-t-il pas chez eux un sourire radieux (et dans "radieux", il y a Dieu) ?

La Croix glorieuse

Alors que pendant très longtemps, le Christ en Croix fut quasiment la seule représentation proposée aux chrétiens, aujourd’hui apparaît de plus en plus la Croix glorieuse, Jésus miséricordieux, les bras grands ouverts. Je peux moi aussi, à mon niveau, vivre cette conversion qui me permet de percevoir son regard souriant. Si j’ai du mal à le faire, n’est-ce pas parce qu’il me manque des représentations de ce sourire ? Dans notre monde blessé, torturé, défiguré, il y a peu de représentations d’un Dieu qui sourit. Mais n’est-ce pas aussi parce que je suis le fruit d’une éducation trop rigide, où l’on ne montrait pas sa tendresse, où l’on ne la manifestait pas ?

Seigneur, s’il est vrai que tu me souris et que tu souris à ta création, permets-moi de le sentir aujourd’hui, montre-moi les obstacles, les fausses croyances qui m’empêchent de recevoir ton sourire, comme d'ailleurs j’ai du mal à recevoir ton merci pour ce que je suis et ce que j’accomplis. S’il est vrai que tu souris, peut-être ris-tu aussi, car si nous autres humains avons de l’humour, si joyeux lorsqu’il n’est pas caustique, peut-être aussi ris-tu avec moi. Tu me fais rire, Père bien-aimé, quand tu me fais voir avec tendresse et légèreté mes imperfections ! Au lieu de dramatiser et d’en faire "tout un plat", tu cherches à me décontracter, moi qui suis si tendu, et tu entres avec moi dans une complicité joyeuse. Alors oui ! Seigneur, aujourd'hui, je veux rire avec toi et voir la vie d’un regard amusé.

Rire n’est pas se moquer

Il arrive qu’en relisant notre vie, nous ayons subitement envie de rire d’événements qui, lorsque nous les avons vécus, n’étaient pas du tout réjouissants. Ce qui nous fait rire maintenant, c’est la façon dont nous avons réagi, et Dieu, dans son humour, nous aide à nous en amuser. Aujourd’hui, différents mouvements chrétiens ont découvert un rire qui vient de l’intérieur. Dans un enseignement sur l’Esprit Saint, un prêtre, particulièrement sérieux et digne au demeurant, a fait un lapsus au sujet d'un bouton de culotte ; il s’est mis à rire d’un seul coup, de façon tout à fait particulière, et a déclenché un fou-rire dans toute l'assemblée jusqu’à la fin de son intervention. À partir d’un détail insignifiant, quelque chose s’est passé en lui, un déclic, et en riant, il a entraîné à sa suite toute l’assemblée dans la louange.

Voici la lumière du Ciel, voici l’air de l’Esprit Saint ! Chacun de nous a à trouver sa forme d’humour. On peut rire d’une situation sans s’en moquer, sans qu'il y ait de jugement ni de critique sous-jacente, mais tout simplement parce qu’elle est inattendue, incongrue comme ces paroles d’enfants qui nous surprennent et nous amusent.

Rire avec ceux qu’on aime

Redevenir des petits enfants, c’est, comme eux, savoir pleurer, mais aussi savoir rire, se recréer avec des petites choses, sans vouloir toujours être “sérieux” au mauvais sens du terme. Jean Bosco, qui s’occupait d’adolescents, n’hésitait pas à jouer au foot avec eux, à rire avec eux, à faire des tours de magie ou des exploits forains, et Dieu sait s’il en a entraîné à sa suite ! Croit-on qu’un prêtre qui, aujourd’hui, vit avec les "loubards" va se contenter de faire des sermons ennuyeux, ou bien va-t-il aussi s’amuser avec eux, quitte à choisir parfois un accoutrement qui nous surprend, mais qui le rend proche et fait vraiment rire le Bon Dieu ?

Souviens-toi, toi qui lis ces lignes, de ce qui t’a fait rire au cours de ta vie, et demande-toi d’où te vient cette capacité. On le dit souvent : le rire détend, libère les contractions, fait du bien, entraîne. N’est-ce pas d’ailleurs ce que nous cherchons quand nous voulons nous divertir et que nous regardons un comique ou un imitateur que nous aimons ? Nous serons d’autant plus des chrétiens joyeux que nous saurons trouver cette perle : le rire dans notre vie.

Source: www.feuetlumiere.org

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par **Luca** Dim 11 Mar 2012 - 14:33

Je suis sur que Jésus avait de l humour, moi je suis Chrétien et Crétin, c est un façon de parler, pour dire que je rigole souvent pour rien, je fait pleins de blagues, mais je respecte et j aime, et je suis aussi toujours proche de Dieu, donc moi je pense bien que Jésus a de l humour sans aucun doute, merci Gilles pour ses textes, et comme le texte le dit, Jésus est serieux oui bien sur, mais tres tres serieux au point de ne jamais rire

par **Gilles** Dim 11 Mar 2012 - 15:17

Flavio a écrit: Je suis sur que Jésus avait de l humour, moi je suis Chrétien et Crétin, c est un façon de parler, pour dire que je rigole souvent pour rien, je fait pleins de blagues, mais je respecte et j aime, et je suis aussi toujours proche de Dieu, donc moi je pense bien que Jésus a de l humour sans aucun doute, merci Gilles pour ses textes, et comme le texte le dit, Jésus est serieux oui bien sur, mais tres tres serieux au point de ne jamais rire

Bon dimanche cher Luca !

J'apprécie beaucoup ton humour cher ami. Reste comme tu es, on t'aime comme çà !

Saint François de Sales a dit un jour : « Un chrétien triste est un triste chrétien» !

Bonne journée cher Luca et que Dieu continue à te garder toujours près de Lui.

Fraternellement...

Gilles. Ville de Québec - Canada

par **Luca** Dim 11 Mar 2012 - 15:18

Merci toi aussi Gilles ! bon dimanche Very Happy

par **Gilles** Dim 11 Mar 2012 - 19:23

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Le sourire de Jésus...

de Pierre Descouvemont

Le sourire de Jésus est le parfait modèle du sourire qu’il veut voir fleurir sur notre visage. Le sourire de Jésus nous transfigure, lorsque nous nous exposons avec confiance à son rayonnement. C’est pour réjouir Jésus, pour le faire sourire que nous conservons un visage souriant, conformément à son commandement : « Soyez toujours joyeux ».

Le sourire de Jésus était le reflet sur son visage de la joie qui remplissait le fond de son cœur, la joie de se sentir constamment le Fils bien-aimé du Père ! Même durant les heures dramatiques de sa passion, Jésus resta profondément heureux, car il savait qu’il était en train de sauver l’humanité . Toujours est-il que le Christ est infiniment heureux, entré pour toujours dans la gloire du Père, son visage transfiguré de Ressuscité est certainement illuminé par un merveilleux sourire.

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Ton sourire Jésus, est rempli de tendresse.

C’est un regard qui nous aime depuis toujours, personnellement, tous les soirs d’un amour aussi fort. C’est même à travers la profondeur de notre misère que nous pouvons découvrir la profondeur de sa Miséricorde. Mais par ailleurs, c’est un regard qui ne se résigne jamais à nos médiocrités : « Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait ».

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Ton sourire Jésus, fera notre joie éternelle.

Mais Jésus ne se contentera pas de nous sourire. Il nous embrassera. Il le fait déjà en chaque Eucharistie. C’est un véritable « baiser d’amour » que Jésus nous donne, lorsque nous communion à sons Corps et à son Sang.

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Ton sourire Jésus, transforme notre cœur.

Passer du temps à se laisser regarder par le Christ, se réjouir à la pensée qu’Il nous sourit, c’est une excellente façon de prier et cela Lui fait grand plaisir. Si nous nous y exposons longuement, il nous transforme le cœur et guérit les blessures les plus profondes de notre être.

Ton sourire Jésus, nous rend agréable à tes yeux.

Dieu ne se contente pas de nous aimer. Il nous admire ! Il prend plaisir à nous considérer ! Combien de chrétiens s’adonnent définitivement à la pratique de l’oraison le jour où ils ont compris cela. L’important n’est pas de terminer son oraison en étant content de soi, mais d’y entrer et d’y persévérer avec le seul plaisir de faire plaisir à Celui qui nous invite à ce rendez-vous d’amour, à cet échange de regards. C’est toujours Lui le plus heureux. Heureux de nous redire son amour et de recevoir tous nos gestes d’amour.

Un sourire qui appelle le nôtre : Mon sourire Jésus, te fait plaisir.

Le Christ ne cesse de nous sourire. La moindre des choses est de mettre notre visage en accord avec ce sourire inaltérable, qui réclame le nôtre. Ce qui lui plaît en nous, ce ne sont pas nos souffrances, mais la conviction profonde que nous conservons tout au fond de nous-mêmes que RIEN ne peut nous séparer de son Amour, cette espèce de « sourire intérieur » que nous lui offrons et que nous essayons de traduire sur notre visage.

Mon sourire Jésus, contribue au salut du monde.

Le sourire que nous conservons dans les tempêtes de l’existence possède une efficacité apostolique remarquable. Une efficacité qui dépasse largement les limites de notre entourage : il obtient de Dieu la conversion des pêcheurs les plus éloignés.

Mon sourire Jésus, témoigne de toi.

Nous devons, par notre visage et tout notre comportement, être les témoins vivants du Sourire d’amour que Dieu pose sur le monde : les hommes cherchent sur notre visage, un visage qui exprime le fonds de nos cœurs, un reflet de Son visage.

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« Ô petit enfant, mon unique trésor, je ne veux pas d’autre joie que celle de te faire sourire » Thérèse de Lisieux.

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Professeur de philosophie à Douai, puis aumônier de jeunes, le Père Pierre Descouvemont a été conseiller national des Equipes Notre-Dame de 1991 à 1998. Il est l’auteur de nombreux livres dont certains sont devenus des incontournables dans le domaine de la transmission de la foi (le "Guide des difficultés de la foi catholique"), de la vie spirituelle ("Marie au cœur de nos vies") et de la destinée de Thérèse de Lisieux.

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par **Luca** Dim 11 Mar 2012 - 19:46

En tout cas j adore la toute premiere image que tu a mis Gilles, elle est tres belle, et c est ainsi que je vois Jésus

par **Gilles** Dim 11 Mar 2012 - 20:52

Pour toi cher Luca...

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par **Manuela** Lun 12 Mar 2012 - 1:13

Trés beau texte avec ses magnifiques images, celle un peu plus haut on dirais une vrai photo. Merci cher Gilles.

par **Manuela** Lun 12 Mar 2012 - 1:22

Cher Gilles, c`est gentil toutes ces belles images pour Flavio, il va être content.

par **Gilles** Mar 13 Mar 2012 - 15:17

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Le joug léger et le sourire d’un Maître bienveillant...

Lors d’une session d’été en France pendant mes études de premier cycle, je me rappelle avoir visité l’Abbaye de Saint-Honorat dans les îles de Lérins, dans le Midi. J’y ai été particulièrement frappé par une figure médiévale du Christ en croix dans l’église abbatiale. Le crucifié, pendu à la croix, les yeux fermés et la tête penchée vers la droite, avait un visage souriant. Le vieux moine qui nous faisait visiter ce jour-là nous expliqua que c’était le « Christ souriant ». Plusieurs de mes confrères de différents pays, notamment les fidèles d’autres confessions religieuses, étaient médusés de voir le Christ crucifié afficher un sourire paisible et demandèrent au moine comment la chose pouvait être possible.
Je me suis souvent demandé pourquoi, de nos jours, nous ne représentons pas Jésus en train de sourire ou de rire. Oui, je sais qu’il y a quelques gravures et quelques représentations bien connues d’un Christ souriant, mais elles sont peu nombreuses et assez rares. J’oserais dire que plusieurs de nos portraits du Christ choisissent d’en évoquer des images plutôt sombres, graves et tristes qui nous viennent de la fin du Moyen Âge, époque où la peste et la danse macabre hantaient l’Europe.

S’il est vrai que le Nouveau Testament ne nous parle pas d’un Jésus souriant, riant aux éclats ou en train d’avoir du plaisir en compagnie des personnes de son entourage, les Écritures ne craignent pas de nous dire qu’il a ressenti et exprimé d’autres émotions. Nous savons qu’il a pleuré amèrement à la mort de son ami Lazare. Il n’a pas hésité à manifester sa colère au Temple quand les gens en firent un centre commercial. Il s’est montré irrité des pièges que lui tendaient certains chefs religieux de son temps. Combien de fois aura-t-il été frustré de voir ses disciples incapables de comprendre la situation et le sens de ses paroles, ses paraboles, les annonces qu’il leur fit de sa passion et de son départ imminent? Il vaut la peine de nous demander comment il se fait que les Écritures ne disent rien d’un Jésus souriant ou de l’humour avec lequel il dut bien réagir à la lenteur de ses disciples? Il ne pouvait manquer de rire et de sourire quand il était entouré d’enfants qui, de toute évidence, recherchaient sa compagnie!

Quel regard avait Jésus quand il aperçut Zachée juché dans son sycomore à Jéricho? Je suis sûr que cette rencontre a provoqué beaucoup de sourires, de rires et d’humour. Et quand la foule a quitté cette colline de Galilée où elle avait mangé tout son soûl… comment Jésus n’aurait-il pas laissé échapper un sourire de soulagement? Quand Jésus parle de la mine défaite que se composent les hypocrites, dans l’Évangile de Matthieu, il nous dit quelque chose de lui-même. Il y a bien des gens dans l’Église d’aujourd’hui qui ont peine à accepter l’image d’un Jésus heureux et souriant. Ils préfèrent un personnage sévère, austère, marqué par la tragédie, qui ne semble pas avoir beaucoup d’espérance à offrir!

Père Thomas Rosica de l’ordre des Basiliens, directeur général de la Fondation catholique Sel et Lumière média et de la chaîne de télévision Sel et Lumière, est consulteur auprès du Conseil pontifical des communications sociales.

par **Luca** Mar 13 Mar 2012 - 21:59

Merci Gilles tres belles images de notre Sauveur Jesus sign

par **Gilles** Mer 14 Mar 2012 - 12:45

Jésus a dit :
QUICONQUE RECOIT EN MON NOM CE PETIT ENFANT, ME RECOIT MOI-MEME ; ET QUICONQUE ME RECOIT, RECOIT CELUI QUI M'A ENVOYE.
CAR CELUI QUI EST LE PLUS PETIT PARMI VOUS TOUS, C'EST CELUI-LA QUI EST GRAND.

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Dans le regard d'un enfant, tu peux voir le regard de Jésus,
Dans le sourire d'un enfant, tu peux
découvrir le sourire de Jésus,
Prends la main d'un enfant,
Qu'importe d'où il vient,
Qu'importe la couleur de sa peau,
Serre le dans tes bras,
Tu recevras au travers de lui,
l'amour de Jésus.
JESUS AIME AVEC PASSION
LES ENFANTS.
Jésus nous appelle à être humble comme l'enfant.
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par **Manuela** Jeu 15 Mar 2012 - 0:50

Trés beau et belles images, merci cher ami Gilles.

par **Gilles** Dim 18 Mar 2012 - 18:38

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Est-ce que Dieu a de l'humour ?

En tout cas, Louis de Funès croyait en Dieu. Un soir, au "Grand Échiquier", Jacques Chancel lui faisait remarquer que Jésus ne souriait jamais. Mais de Funès n'était pas de cet avis. Il trouvait dans certaines scènes des Évangiles une source de comédie. Par exemple, quand Jésus marche sur l'eau. Au départ, selon de Funès, les disciples dans la barque ont une sacrée frousse. Alors pour les rassurer, Jésus leur fait un bon sourire, et il dit à Pierre, le plus courageux : « Vas-y, c'est facile ! Essaie toi aussi… »

Pierre ne veut pas se dégonfler devant les copains. Alors il met un pied dans l'eau, et puis, il met deux pieds dans l'eau… Et là, surprise ! Il ne s'enfonce pas. Dans la barque, l'émerveillement chasse la peur. Pierre fait alors quelques pas sur l'eau vers Jésus, puis, débordant de fierté, ils se retourne vers ses copains pour leur adresser un sourire de triomphe. Et là, plouf ! D'un coup, le pauvre Pierre se retrouve à se débattre dans l'eau tandis que dans la barque, tous ses copains sont morts de rire.

Dans un préambule de son "Tartuffe", Molière affirme que le devoir de la comédie est de corriger les hommes en les divertissant. Peut-être que ce jour-là, les disciples ont pris une bonne leçon ?

Et si Jésus revenait ? S'il répondait enfin au fervent appel du père Auberger dans « La vie est un long fleuve tranquille » ? Est-ce que ça ne créerait pas des situations de comédie ?

Selon les Évangiles, Jésus n'avait pas de maison : il était constamment sur la route pour prêcher la bonne parole. Quand il envoie ses apôtres en mission, il leur prescrit de n'emporter ni pain, ni pièces de monnaie, ni même une tunique de rechange.

Dans les campagnes françaises dont les petites églises sont si belles vues du ciel, ça ne marcherait pas forcément.

« - Allô la gendarmerie ? (...) Oui, c'est pour vous signaler deux SDF en sandales qui font la manche devant l'Église. Ils accostent les honnêtes gens en expliquant que c'est Jésus qui les envoie. Ça m'étonnerait, parce qu'ils ne sentent pas très bon (…) Allô ? Vous pouvez envoyer quelqu'un ? »

Certes, l'Europe a des racines chrétiennes, mais elles sont enfouies bien loin. Si un soir, Jésus réapparaissait Gare du Nord pour prêcher la bonne parole, il ne serait pas forcément bien reçu. « Contrôle d'identité, vous avez vos papiers ? »

Vous me direz, un gars qui n'a pas de logement, pas d'argent et qui raconte qu'il est venu sauver le monde, les flics ont l'habitude. Le problème, c'est qu'avec sa barbe, ses sandales et sa tunique flottante, ça peut prêter à confusion. Un barbu en djellaba qui parle de Dieu toutes les deux phrases, de nos jours, c'est pas forcément un Chrétien. Surtout si comme Jésus, il est né en Palestine.

Jésus est juif, ce sont les Chrétiens qui croient en lui mais s'il revenait, on le prendrait pour un musulman. C'est pas la preuve que Dieu a de l'humour ?

Et cette fois, comment ça finirait ?

Jésus a la réputation d'être plutôt cool. Pas facile de s'embrouiller avec lui. À l'époque de son passage sur Terre, tu lui filais une claque, ben au lieu de se vexer, il tendait l'autre joue. N'empêche, il y a quand même des trucs qui l'énervaient. Après tout, tel Père, tel Fils ! Le Vieux était déjà réputé pour son mauvais caractère, normal que le Fiston ne soit pas toujours commode. Dans les biographies que lui ont consacré ses proches, on apprend que ça lui arrivait de se fâcher.

Un jour, il était tellement énervé qu'il a même vandalisé plusieurs boutiques à la galerie commerciale du Temple de Jérusalem. Ce qui lui a fait péter les plombs, c'est que des marchands se fassent du pognon sur le dos de son Père. Ses copains racontent que ce jour-là, il a renversé les tables des marchands en faisant valdinguer leur fric.

Si Jésus revenait, il finirait vite au commissariat. Et là, qu'est-ce qu'on ferait de lui ? Envoyer un prophète en taule, ça c'est déjà vu. Jacques Audiard a d'ailleurs fait un très bon film sur le sujet. Mais comme Jésus n'est pas Français, le plus vraisemblable, c'est qu'on décide de l'expulser. On le renverrait d'où il vient, c'est-à-dire à Bethléem, une ville aujourd'hui située en territoire palestinien.

Source: Les racines chrétiennes de l'Europe | Blako Blog - Yahoo!

Gilles. Ville de Québec - Canada

par **aegidi** Dim 18 Mar 2012 - 19:26

Un saint triste est un triste saint Dance

par **Manuela** Lun 19 Mar 2012 - 4:02

Pas de doute, Jésus est joyeux, sûrement il pouvais avoir des moments d`étre triste mais cela devais être des passages.

par **pax et bonum** Lun 19 Mar 2012 - 11:55

RIRE et SOURIRE.

A mon sens,très différents.

Les images données par Gilles sont de beaux sourires.

Mais le rire s'enracine différemment dans la psychologie humaine.

Et l'Homme-Dieu avait -il une psychologie?Avait-il des particularismes?

Réponse d'un spirituel à ce propos:"Tout homme est son semblable,mais Lui,n'est semblable à aucun homme"

Alors que le sourire s'enracine dans un état de vie bienheureux et bienveillant,le rire est dépendant de situations particulières et ponctuelles.Il dépend de situations comme,une faute,une blague,un gag vu en spectacle.
Le sourire vient de plus haut et n'est pas soumis à ces moments particuliers.Il vient de l'esprit.

Alors que je vois sans difficulté Jésus et la Vierge Marie sourire, à commencer par le sourire de la vierge à l'enfant Jésus,je vois mal Jésus rire d'une blague ou d'une situation.La situation qui fait rire comporte toujours une victime,quelqu'un qui tombe,qui se trompe,qui est ridicule ou bête.

Tel n'est pas le regard de Jésus qui n'a qu'un seul regard:celui qui sauve.
Celui qui tombe,Il le relève.Celui qui se trompe,Il lui montre le chemin.Celui qui est bête ou de peu d'intelligence,Il le considère au même titre que les rois.

Le rire est humain,le sourire est divin.

par **violaine** Lun 19 Mar 2012 - 21:23

@ Pax

Le rire est humain,le sourire est divin

que dire de plus Pax, vous avez tout et bien résumé

Violaine

par **Luca** Lun 19 Mar 2012 - 21:34

Je pense aussi que un Chrétien qui vie sa foi, va metre en pratique la parole de Dieu dans sa vie, tout en ayant sa personnalité, moi je vie du mieux que je peut ma foi, mais je suis quelqu un qui rigoler toujours, tres souvent je suis pleins d humour, et souvent je rigole pour rien Very Happy

par **Gilles** Mar 20 Mar 2012 - 2:04

À "pax et bonum" et à Violaine...

Je ne vois pas du tout le Maître entouré d'enfants joyeux esquisser seulement un sourire béat !

Bien au contraire, Jésus a du RIRE de bon coeur avec ces petits pleins d'entrain.

PENSEZ-VOUS QUE JÉSUS RIAIT À L'OCCASION ? LISEZ CECI....... Jesus-Laughing-with-Children

Et aux "Noces de Cana", je ne m'imagine pas du tout le Seigneur assis avec Ses apôtres dans un coin sombre en train de pleurer !

À bon entendeur... Salut !

Gilles. Ville de Québec - Canada

P.S. : Vous auriez intérêt à lire les textes que j'ai déposés sur ce fil de discussion... Peut-être cesseriez-vous de vous représenter Jésus comme un "trouble-fête" ! Merci de m'avoir lu.

[mod]Prière d'éviter les caractères très gros dans vos messages, qui donnent l'impression de "cris", envers les autres forumeurs.

Veillez aussi à ne pas être agressif, en faisant des reproches aux autres, parce qu'ils n'ont pas le même avis que vous sur certains sujets spirituels.

L'administration.[/mod]

par **violaine** Mar 20 Mar 2012 - 8:48

cher Gilles

Et aux "Noces de Cana", je ne m'imagine pas du tout le Seigneur assis avec Ses apôtres dans un coin sombre en train de pleurer !

je n'ai jamais dit que Jésus était "un bonnet de nuit", triste oui surement quand il voyait dans les ames, la multitude de péchés, triste oui quand il voyait ceux qui Le louaient, l'acclamaient et allaient le crucifier.

surement qu'au Noces de Cana, Jésus était un semblable aux autres mais surement que Jésus par sa nature Divine devait TOUJOURS avoir un comportement différent des autres, mais SEUL , ceux qui voyaient en LUI le SAUVEUR pouvaient le comprendre, cela n'était pas donné à tout le monde,comme actuellement dans notre pauvre monde.

Jésus devait sourire, sourire à sa Mère, à son père, sourire aux enfants aux coeurs purs, sourire à ceux qui revenaient le coeur contrit, mais RIRE est un mot qui conviait mieux aux humains et je redis comme Pax

le rire est humain le sourire est divin

désolée, de n'avoir pas les mêmes valeurs que vous Gilles, mais ne nous agressez pas pour autant .

ce forum est fait pour débattre et respecter les avis de tous

nul n'est parfait

amicalement

violaine

par **Malou** Mar 20 Mar 2012 - 9:10

Pourquoi Jésus n'aurait-il pas ri ???? Il a quand même pris notre condition humaine, tout sauf le péché, et devant par exemple les facéties des enfants, pourquoi n'aurait-il pas ri aux éclats. Il y a rire moqueur mais aussi rire pur, joyeux, enfantin.
Cela nous arrive bien à nous chrétiens !
Enfin je l'espère pour vous tous !

Luc 6.21 "Heureux, vous qui pleurez maintenant : vous rirez"

par **Emmanuel** Mar 20 Mar 2012 - 10:20

Bonjour,

Je crois que la perspective de Pax et Bonum et de violaine est plus près de l'image de Notre-Seigneur Jésus-Christ, Vrai Dieu et Vrai Homme.

Connaissez-vous les douze degrés d'humilité, de Saint Benoît? Plus l'on avance dans cette vertu si importante, plus nos comportements sont transformés. Notre-Seigneur, était l'humilité même, et possédait ces degrés.

Il aimait les âmes, leur souriait, d'une manière toute sainte, toute divine.

Voici quelques degrés d'humilité expliqués par Saint-Benoît, en particulier, les derniers, à propos du rire:

Benoît décrit douze degrés constituant cette échelle. Et lorsque nous les lisons attentivement, nous n'y trouvons pas une progression chronologique systématique, mais bien la description d'une attitude évangélique de base. Paradoxalement, c'est en s'enracinant toujours plus profondément dans la voie de l'obéissance suivi par le Christ, que l'on monte l'échelle de l'humilité.

Le premier degré est celui qui est le plus longuement présenté par Benoît. L'attitude de base qu'il décrit consiste à se reconnaître un être humain autonome et libre mais dépendant de la volonté de Dieu. "Le premier degré de l'humilité – dit-il – consiste à garder toujours présent à l'esprit la crainte de Dieu et à éviter de jamais l'oublier". Les verbes "se souvenir", "se rappeler" reviennent sans cesse. Il s'agit de bien se situer dans le plan de Dieu.

(...)

Vient alors le second degré d'humilité : "Le second degré de l'humilité consiste à détester sa volonté propre et à ne pas se complaire dans l'accomplissement de ses désirs, mais à imiter par des actes le Seigneur qui a dit cette parole: Je ne suis pas venu faire ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé".

(...)

Le neuvième degré de l'humilité est celui où le moine garde sa langue, et, cultivant l'amour du silence, ne parle que s'il est interrogé. L'Écriture montre qu'en parlant beaucoup on n'évite pas le péché, et que le bavard ne se gouverne pas sur terre.

Le dixième degré de l'humilité est celui de qui n'est ni enclin ni prompt au rire, car il est écrit: En riant le sot élève la voix.

Le onzième degré de l'humilité est celui où le moine, quand il parle, le fait calmement et sans rire, humblement et avec sérieux, en peu de mots et raisonnables, et sans éclat de voix.

http://users.skynet.be/bs775533/Armand/chap/chapitre-000409-fra.htm
http://users.skynet.be/bs775533/Armand/chap/chapitre-000723-fra.htm

Union de prières,

Emmanuel

par **pax et bonum** Mar 20 Mar 2012 - 10:38

bien sur,Gilles,Jésus était joyeux,mais de quelle joie?...

D'après les révélations d'Anne Catherine Emmerich,Bienheureuse dans l'Eglise,Jésus,aux noces de Cana était même un organisateur de jeux!
A l'aide de fruits,de bâtonnets et de feuilles,il inventait des jeux et celui qui gagnait emportait des fruits.Mais les fruits étaient différents pour chacun et avaient une signification pour chaque personnalité.
Donc Jésus ne jouait pas "pour rire",mais il y avait toujours un enseignement à tirer de ses divertissements.
Tout ce qu'il a fait et dit ,n'était pas vain ou sans signification,mais porteur d'un sens en vue du progrès spirituel de ceux qui l'entouraient.
De même avec les enfants,rappelez-vous,ce n'étaient pas des 'gouzi gouzis' ou des :"Ah,comme il est mignon!",mais une leçon:
"Celui qui veut être digne du Royaume,doit ressembler à ces enfants"
[nb.j'ai remis la phrase en positif,alors qu'elle est en négatif dans l'Evangile,car il me semble plus probable que Jésus parle en positif]
Jésus ne peut pas être autre que Sauveur,dans le moindre petit détail de sa vie.

par **Malou** Mar 20 Mar 2012 - 11:27

Excusez-moi mais je ne vois pas où est le manque d'humilité dans le rire !!!

Quand mes petits enfants ou mon chien font des bêtises ou des farces, je ris... donc je manque d'humilité.

UDP

par **pax et bonum** Mar 20 Mar 2012 - 17:23

Vous avez raison,ce n'est pas une question d'humilité.
Le rire est humain,très humain et il est même une thérapie pour les nerfs.
Il est comme une décharge nerveuse qui détend et déstresse.
Mais de là à l'appliquer au Dieu fait homme,il y a un pas.

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