La véritable joie du chrétien...
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La véritable joie du chrétien...
La joie selon l'Ecclésiaste
La joie n'est pas spontanément associée à l'Ecclésiaste, qu'on perçoit souvent comme un livre pessimiste voire déprimant !
Pourtant, la joie est un des thèmes centraux du livre.
Nous pouvons citer un verset qui résume bien la pensée de l'Ecclésiaste sur le sujet :
Ecclésiaste 8.15
J'ai donc fait l'éloge de la joie, parce qu'il n'y a rien de bon pour l'être humain sous le soleil, sinon de manger, de boire et de se réjouir; c'est là ce qui doit l'accompagner dans son travail, pendant les jours de la vie que Dieu lui donne sous le soleil.
L'Ecclésiaste y fait l'éloge de la joie ! La joie, c'est ce qu'il y a de meilleur pour nous sur cette terre.
Manger, boire et se réjouir
Il y a trois verbes pour exprimer ce que l'Ecclésiaste entend par la joie : manger, boire et se réjouir.
Ça peut paraître peu spirituel... Un « bon chrétien » aurait sans doute définit la joie par la prière, la lecture de la Bible et la communion fraternelle ! Pour l'Ecclésiaste, c'est manger, boire et se réjouir !
Les écrits de sagesse sémitiques sont très pratiques et ne se perdent pas dans de grandes considération philosophiques désincarnées !.
L'idée ici est de jouir de la vie et de ses bienfaits. Ce qui est pleinement en accord avec la pensée biblique. Dieu n'a-t-il pas planté pour l'homme un Jardin d'Eden (qui signifie « jardin des délices ») ? Certes, il y avait un arbre interdit, pour nous rappeler notre dépendance du Créateur... Mais le commandement était d'abord de "manger de tous les arbres du jardin" ! Bref, de jouir pleinement de tous les délices proposés par Dieu.
Bien sûr il y a la joie du salut, du pardon, de l'espérance chrétienne... Mais il est aussi spirituel de se réjouir de la vie, du boire et du manger, de l'amour, des plaisirs, petits ou grands... C'est profiter des biens que Dieu a créé pour notre joie.
Un chrétien triste est un triste chrétien ! La joie, le plaisir, le bonheur, voilà ce que Dieu a voulu pour les humains, dès leur création !
La joie qui nous accompagne dans notre travail
Selon l'Ecclésiaste, la joie doit nous accompagner dans notre travail... ou notre peine. Le même mot hébreu peut désigner le travail ou la peine, et même la souffrance.
Voilà encore une référence à la Genèse, au chapitre 3, où le travail est devenu pénible avec le péché.
Le travail, c'est la peine qu'on se donne ici-bas... Une peine futile si on la considère pour elle-même, puisqu'on n'emporte rien avec nous de cette peine lorsqu'on quitte cette terre...
Il y a, pour tous, une peine à vivre sous le soleil. Il y a ceux qui travaillent pour vivre et ne font pas le métier qu'ils aimeraient faire. Il y a ceux qui aimeraient travailler mais ne trouvent pas de job. Il y a ceux qui aiment leur métier mais ne supportent plus leurs collègues de travail ou leur chef. Et puis il y a toutes ces corvées qu'on doit faire et qui nous sont pénibles...
La joie vient contrebalancer la peine d'une vie marquée par le péché et ses conséquences.
La joie pendant les jours de la vie que Dieu nous donne
Mais l'Ecclésiaste rappelle que la vie, chaque jour de notre vie, est un don de Dieu. Que faisons-nous des jours de notre vie ? Dieu nous les donne, comme des cadeaux...
Et dans chaque jour que Dieu nous donne, il y a des occasions de joie, des plaisirs, petits ou grands, à vivre. Ne pas jouir de la vie et de ses plaisirs, c'est refuser les cadeaux que Dieu nous offre.
L'Ecclésiaste est le premier à dire qu'il y a un temps pour tout, et donc aussi un temps pour la tristesse ou pour le deuil. Mais la vie que Dieu nous donne est faite de la coexistence de la peine et de la joie, de la souffrance et du plaisir. La joie permet de surmonter la peine... elle est un cadeau de Dieu, ce qu'il y a de meilleur pour nous ici-bas.
La joie du salut, apportée par l'oeuvre de Jésus-Christ, ne change pas fondamentalement la donne, même si elle ouvre des perspectives nouvelles. Elle ne doit pas nous transporter artificiellement au ciel. N'oublions pas que le Royaume de Dieu est venu parmi nous en Jésus. Et que souvent Jésus se trouvait à table...
Le salut offert par Dieu commence aujourd'hui et passe aussi par le fait de jouir des biens que Dieu nous accorde.
Conclusion
Le livre de l'Ecclésiaste est loin des clichés que l'on en a. Un des messages qu'il souligne peut être résumé ainsi : « jouissez de la vie, c'est un cadeau de Dieu ! »
Bien sûr, si la joie ou les plaisirs sont compris comme une fin en soi, s'ils sont vécus comme une fuite en avant pour oublier la peine, ils sont aussi futiles et vains. Parce que les joies et les plaisirs passent...
Mais reçus comme des dons de Dieu, la vie et ses plaisirs procurent une joie qui est la meilleure part de ce que Dieu nous réserve.
Et la joie du salut, révélée en Jésus-Christ, ne s'oppose pas à cette joie de la vie. Elle vient l'approfondir, la renouveler. Elle lui donne une dimension d'éternité, qui va au-delà de la barrière ultime à laquelle se heurte notre vie « sous le soleil » : celle de la mort.
Jouir de la vie aujourd'hui, c'est aussi se préparer à jouir de la vie que Dieu nous réserve, pour l'éternité.
Source: kerouvim.over-blog.com/article-29330319.html
Gilles. Ville de Québec - Canada
Dernière édition par Gilles le Mer 19 Sep 2012 - 15:49, édité 1 fois
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: La véritable joie du chrétien...
Les joies terrestres ne sont que passagères à côté.
Brenda Lee- Combat avec l'Archange Michel
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Re: La véritable joie du chrétien...
Conférence du Père Pierre-Marie
"Lorsque le soleil illumine nos journées, tout va mieux !" entend-on dire souvent... L’hiver et la grisaille qui arrivent ne sont pas sans effet sur notre capacité à supporter les aléas de la vie et font que les choses sont parfois plus difficiles à vivre pour certains d’entre nous... Et pourtant, la joie chrétienne, joie spirituelle, peut être pour nous une grâce qui, si nous la possédons, est là pour nous garder dans la lumière et l’allégresse intérieure. A travers des passages de l’Ancien et du nouveau Testament, le Père Pierre-Marie veut nous montrer que la véritable joie se trouve dans le Seigneur, et c’est cette joie seule que personne ne pourra alors nous enlever. Il nous faut la demander à l’Esprit-Saint.
" Jérusalem, quitte ta robe de tristesse "… Voilà que nous sommes directement introduits dans le thème de notre méditation qui est "La joie chrétienne".
Cette question de la joie chrétienne est très centrale dans l’Evangile. En Matthieu 25, nous trouvons plusieurs citations : "Rentre dans la joie de ton maître", à propos de celui qui a donné à manger à celui qui avait faim, donné à boire à celui qui avait soif, habillé celui qui était nu… " Quand est-ce que j’ai fait cela, Seigneur ? Ce que vous avez fait au plus petit d’entre mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. Entre dans la joie de ton maître."
Donc le fait d’entrer dans la joie du Seigneur, c’est entrer dans la vie éternelle.
La joie, c’est quelque chose qui anticipe la vie éternelle. Nous serons dans la joie parfaite non pas dans ce monde. Je crois que c’est important de faire d’une certaine manière le deuil d’une joie parfaite ici-bas. De même que faire le deuil d’une réconciliation parfaite : les réconciliations que nous pouvons avoir, ce sont les signes avant-coureurs d’une réconciliation : Dieu sera tout en tous. Même les joies que nous pouvons avoir, pour lesquelles à certains moments, notre cœur déborde, sont l’anticipation de ce que nous vivrons. Il ne faut donc pas s’inquiéter quand on dit : "J’ai vécu un moment très fort avec le Seigneur, un moment fort en communauté, etc., et le lendemain je me réveille et me retrouve avec la réalité même de ma vie -qui parfois n’est pas toujours très drôle- cela fait partie de la réalité humaine. Nos vies sont faites à la fois de joies et de peines. Accueillir cela est une attitude d’humilité.
"Moi, j’ai ma joie dans le Seigneur" (Ps14,34)
Au fond, la joie vient de la foi. Et c’est là la joie chrétienne. _ Ce n’est pas simplement une joie qui serait mue par des choses terrestres, même si cela a une importance, mais c’est une joie qui vient de la foi, qui vient de l’union avec Dieu : "Moi, j’ai ma joie dans le Seigneur" Et plus on contemple la création du seigneur, plus on s’exclame " que Dieu se réjouisse dans ses œuvres " (Ps 104,31).
Donc on s’aperçoit que le fait de voir la beauté de la création est une source de joie dans le sens où nous rentrons dans une dimension contemplative. Nous rentrons dans cette joie du Seigneur parce que Dieu se réjouit dans ses œuvres. Dans ses œuvres que nous sommes aussi : Dieu se réjouit en nous. Ce n’est pas simple à croire, parce qu’on se dit "mais comment peut-Il trouver sa joie aussi en nous ?" Mais c’est quelque chose de très profondément important pour le croyant qui ne vit pas simplement au niveau horizontal mais qui a cette dimension verticale de dire "cette joie à laquelle je suis invité est une joie qui s’appuie sur Dieu". La joie du Seigneur est mon rempart comme le dit le prophète Néhémie.
La joie chrétienne ne connaît que la tristesse selon l’Esprit
J’ai parfois en moi une certaine tristesse, on verra de quoi viennent nos tristesses. Est-ce que ce sont des tristesses selon l’Esprit c’est-à-dire des tristesses de voir que Dieu n’est pas aimé : "L’Amour de Dieu n’est pas aimé" comme le disait saint François d’Assise, ou est-ce que ce sont des tristesses qui viennent du fait, qu’au fond, je me mets beaucoup au centre ?
Parler de la joie, c’est analyser aussi ce qu’est sa tristesse : qu’est-ce qui me rend triste ? Parce que je n’ai pas eu le dernier mot ? Parce que je n’ai pas été le centre d’attention ? Parce que je rentre dans une dimension de comparaison ?....
Alors on voit bien que rentrer dans la joie n’est pas simplement du domaine de l’émotion : c’est aussi rentrer dans un combat spirituel, entrer dans le fait de nous décentrer de nous-mêmes. Et c’est là où il nous faut demander la grâce du Saint-Esprit pour que la joie du Seigneur nous habite, pour que cette joie ne soit pas simplement une joie humaine, comme pour d’autres qui sont heureux quand ils gagnent au Loto, Bon ben c’est vrai que c’est difficile de ne pas en être heureux !!! Mais est-ce que c’est vraiment ça cette joie-là que l’on veut vivre ? Est-ce que c’est la joie de l’accumulation des biens matériels ?? ... Nos tristesses viennent souvent d’un manque de décentrement de nous-mêmes, au fond d’un manque d’humilité. La joie est presque synonyme d’humilité. Dieu donne sa joie aux humbles.
Et l’humilité, ce n’est pas spontané. La joie n’est pas simplement qu’une émotion. C’est une attitude de foi, c’est le fruit, en tous cas, d’une attitude de foi. Vous savez très bien que la joie est un des fruits de l’Esprit-Saint. Quand Saint Paul évoque les fruits de l’Esprit-Saint, il évoque la joie. La manière dont Dieu agit en moi se traduit par une joie intérieure. J’insiste sur cet aspect intérieur, parce qu’il ne s’agit pas de "s’éclater". Le monde, la société procède beaucoup par distraction alors que Dieu, Lui, procède par attraction. Se laisser attirer par le Seigneur. C’est ça qui me rend joyeux. Ce n’est pas simplement une réalité humaine, c’est une réalité transcendante pour le chrétien. Ce qui va faire que même dans l’épreuve, parce qu’il sait qu’il partage la Passion du Seigneur, et bien il aura cette joie d’être uni à Dieu. C’est un don de Dieu, c’est quelque chose de très fort. C’est une grâce qui nous est donnée.
A. Les joies dans l’Ancien Testament
1- Les joies de la vie.
Il est important de se réjouir de ce qui fait notre quotidien.
Dieu fait des joies humaines de la vie un élément de ses promesses. Il a le désir de se manifester à travers cette humanité que nous vivons : ces joies simples, ces bonheurs humbles, ces manières d’avoir un regard plus contemplatif sur notre quotidien.
J’ai beaucoup aimé cet après-midi la première visite que nous avons eue, nous avons rencontré un homme qui était "porté", qui a voulut faire le lien entre cette dimension spirituelle et son travail du vin et de la vigne. Nous avons pu remarquer que c’était d’abord un contemplatif. Et la joie, c’est souvent ça, c’est la joie qui a ce Carpe Diem (cueillir le jour), c’est découvrir dans ce jour ce qui est source de louange. Qu’on ne se couche pas sans avoir rendu grâce. Même si le jour n’a peut-être pas été psychologiquement porteur pour différentes raisons, cela ne veut pas dire que je ne peux pas rendre grâce à Dieu, ne serait-ce que pour sa présence.
La joie chrétienne n’est pas du domaine de l’émotionnel
Il faut distinguer l’aspect psychologique, émotionnel, des choses. Tant mieux si l’aspect émotionnel est au rendez-vous ! Mais il n’est pas toujours au rendez-vous... Tant mieux si les sentiments sont là. Mais, plus profondément, il me faut accepter de rentrer dans les joies de la vie quotidienne dont parle surtout l’Ancien Testament.
Dans le livre du Qohélet (livre de la Sagesse), il est dit : "Voici ce que j’ai vu : le bonheur qui convient à l’homme, c’est de manger, de boire, de trouver le bonheur dans tout le travail qu’il accompli sous le soleil, tout au long des jours de la vie que Dieu lui donne, c’est là sa part."
C’est donc la part que nous avons que celle de découvrir dans notre réalité humaine quotidienne une source d’action de grâce, une source de joie. Et cette attitude se décide. Ce n’est pas du domaine simplement du ressenti, même si certains moments seront plus porteurs que d’autres, mais ça se décide : Je sais, Seigneur, qu’aujourd’hui, je peux te rendre grâce. Je le sais dans la foi.
De l’importance d’une vie cachée
La joie est liée à la dimension cachée de notre existence. Quelle place donnons-nous à une vie "cachée" ? Ai-je une peur panique face à mon agenda vide ? Est-ce que parce que personne ne m’a appelé aujourd’hui, je ne vaux plus rien ? Est-ce que je peux rester seul dans mon appartement, dans ma chambre ? Est-ce que je rentre dans cette dimension contemplative ? (sans rentrer au monastère !!) "Ferme ta porte et prie ton Père qui es là dans le secret". Ou est-ce qu’il y a un activisme qui ne nous fait pas du bien, nous mettant trop sous le regard de l’autre ? Car cette attitude nous rend malheureux. Je suis ce que je suis sous le regard de Dieu et donc je suis profondément aimable. "Je t’ai gravé dans les paumes de mes mains" dit le Seigneur par le prophète Isaïe. A côté des joies bruyantes des grands jours, il y a les joies plus intimes, et le sage dans la Bible connaît le prix de cette joie du cœur. Il sait la goûter de l’intérieur.
La joie du monde peut être source de tristesse
Et parfois, cet éparpillement est une source de tristesse ; le passage de l’exaltation à un repliement sur soit (cf. le comportement du cyclothymique) ne nous donne pas la joie.
Pour avoir cette joie intérieure, il faut une certaine stabilité d’esprit, une certaine sérénité : savoir goûter chaque chose. Et ne pas courir après la multiplication des choses. Pourquoi courir à la recherche d’émotions fortes quand le royaume de Dieu est au milieu de vous ? Il est en vous ! N’allez pas chercher parmi les morts Celui qui est vivant ! N’allez pas chercher dans une logique mondaine ce que seulement la vie intérieure vous donnera.
La promesse de la joie est faite à ceux qui suivent le Seigneur : "que ma joie soit en vous, et personne ne vous l’enlèvera." C’est une promesse de Jésus.
Jean 16,21 "La femme sur le point d’accoucher s’attriste parce que son heure est venue, mais lorsqu’elle a donné le jour à l’enfant, elle ne se souvient plus des douleurs dans la joie qu’un homme soit venu au monde. Vous aussi, maintenant, vous voilà tristes, mais je vous reverrai de nouveau et votre cœur sera dans la joie, et votre joie nul ne vous l’enlèvera." La joie nous est donnée gratuitement, c’est comme une surabondance.
Et il nous faut une prise de conscience : qu’est-ce qui crée notre tristesse ? Est-ce que ma seule source de tristesse est que Dieu ne soit pas aimé ? Ou plutôt est-ce parce que je ne suis pas au centre des choses ?
Les cœurs simples sont dans la joie. Il nous faut arriver à une certaine unification intérieure. Ce qui nous conduira à être moins sensible aux louanges, mais aussi moins sensibles aux critiques. On est moins dans le regard de l’autre en se mettant plus sous le regard de Dieu.
Être sage, dans le sens de la sagesse, cela vient de "sapere", goûter. Savoir goûter le quotidien, contempler. Être contemplatif est un choix, c’est un renoncement, mais on goûte tellement plus les choses !!! C’est devenir intelligent dans le sens "intus legere" : lire à l’intérieur. Je lis à l’intérieur de mon quotidien, de la nature, de la Création, de mon prochain.
Cette joie vient parce que le croyant n’est jamais seul et que pour toute situation, il y a possibilité de "lire à l’intérieur".
Y a-t-il dans notre vie une partie cachée, toute simple ? Ou est-ce qu’on court après l’extraordinaire ? Cette attitude nous fragilise. Soyons plus humble, accueillons et cueillons le jour qui nous est donné.
2-Les joies de l’Alliance
Ce sont des joies plus spirituelles comme par exemple les joies du culte communautaire.
"Criez de joie, les Justes, pour le Seigneur. Au cœur droit convient la louange. Rendez grâce au Seigneur sur la harpe, jouez-lui sur la lyre à dix cordes, chantez-lui un cantique nouveau : de tout votre art accompagnez l’acclamation" (psaume 33)
On voit ici que le peuple se réjouit de la présence de Dieu, de pouvoir célébrer ensemble la présence de Dieu. Il est important que nos célébrations aient un aspect joyeux, sans que ce soit forcément une manifestation extérieure. C’est une grâce de pouvoir ensemble célébrer notre Dieu, ensemble se réunir au nom de notre foi.
"Ce jour est saint pour notre Dieu, ne vous affligez point, la joie du Seigneur est votre forteresse." (Néhémie 8,10)
Mais ce sont aussi les joies de la fidélité personnelle.
La fidélité bien comprise : souvent, on conçoit la fidélité de façon statique : être fidèle à son engagement, s’y tenir, c’est très bien, c’est déjà pas mal, ...c’est le minimum syndical. Mais il y a une fidélité dynamique, c’est-à-dire une joie à la fidélité. Quand on voit la fidélité de Dieu, par exemple, on se dit que Dieu est fidèle non seulement en étant à nos côtés, mais aussi en se révélant chaque fois plus, en se donnant chaque fois plus : dans la Création, dans les prophètes, dans le Christ, dans l’Esprit-Saint, dans l’Eglise. C’est ça la fidélité du Seigneur, c’est rentrer dans une logique de don, et on voit au fond les joies liées à la fidélité personnelle sont celles liées à la capacité de nous donner et d’accueillir le don de l’autre.
Cette joie dans la foi fait entrevoir une joie plus grande.
Psaume 16 : "Aussi mon cœur exulte, mes entrailles jubilent, et ma chair reposera en sûreté car tu ne peux m’abandonner à la mort, tu ne peux laisser ton ami voir la fosse. Tu m’apprendras le chemin de la vie, devant ta face plénitude de joie, en ta droite délices éternels." On voit bien que, même dans l’Ancien Testament, il y avait déjà cette idée de dire : "mais, est-ce que ce que nous éprouvons ici-bas n’est pas déjà l’anticipation de ce que nous éprouverons dans le face à face ? ce qu’on appelle la joie eschatologique de "eschaton" : qui voit les fins dernières. Et on voit bien qu’Israël déjà vit ces joies eschatologiques, c’est-à-dire qui ont à voir avec la vie éternelle.
"Criez de joie, Cieux, car le Seigneur agit. Des profondeurs de la terre poussez un cri de joie montagnes et forêt, les arbres qu’elles contiennent. Car le Seigneur a racheté Jacob, Il s’est glorifié en Israël." (Isaïe 44,23)
Le Salut est une source de joie.
Est-ce que pour nous, le fait d’être sauvé par le Seigneur est une source de joie. Est-ce qu’on prend conscience qu’on a besoin d’être sauvé ? "Sans Moi, vous ne pouvez rien faire." Est-ce que je prends conscience que sans le Christ, je ne peux rien faire qui construise la vie éternelle ?
C’est la nécessité du Salut, de la miséricorde, du pardon. Jésus nous rappelle qu’ " il y a plus de joie au Ciel chez les anges pour un pécheur qui se convertit que pour quatre-vingt dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de conversion. " (Luc 15)
Est-ce que la miséricorde de Dieu est source de joie, d’allégresse, de confiance ?
B. Les joies dans le Nouveau Testament
La joie du Salut est annoncée aux humbles.
Dans Luc plus particulièrement, on se rend bien compte que la venue du Seigneur crée un climat de joie. Surtout dans les évangiles de l’enfance. Luc 1 : "Tu auras joie et allégresse et beaucoup se réjouiront dans sa naissance" pour la naissance de Jean-Baptiste. On le voit aussi dans la salutation de l’Ange à marie : "Réjouis-toi, pleine de grâce." La naissance de Jésus est une grande joie pour les anges et pour le peuple qu’Il vient sauver, (Luc 2, 10).
Ainsi, on voit que les débuts de la vie de Jésus sont liés à une joie : l’expérience de Dieu qui n’oublie pas son peuple.
Cette joie du Seigneur qui ne permet pas à ses disciples de jeûner : quand l’Epoux est là, il n’y a pas besoin de jeûner, c’est cette joie-même qui les habite.
Mais aussi cette joie du Seigneur qui est donnée aux humbles est redoublée par les persécutions évoquées dans la dernière Béatitude : "Heureux êtes vous quand on vous insultera, quand on vous persécutera, quand on dira faussement contre vous toute sorte d’infamie à cause de moi, soyez dans la joie et l’allégresse car votre récompense sera grande dans les Cieux. C’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes, vos devanciers." (Matthieu 5,11-12)
La joie chrétienne va bien au-delà du sentiment.
Même dans l’épreuve, dans la contradiction, même dans la critique, à cause du nom de Seigneur, parce que je suis le Christ et donc je suis rejeté ou même persécuté, et bien j’ai cette joie d’être avec le Seigneur. Nous avons de très beaux exemples de martyres qui comme ça étaient dans la joie. On cite le père Kolbe qui, dans le bunker de la mort, qui chantait, qui était dans l’allégresse parce qu’il éprouvait en sa chair ce que le Christ avait éprouvé. La joie peut aller jusque dans la persécution.
On va ici bien plus loin que dans l’Ancien Testament qui se limitait aux joies du culte, de la vie quotidienne : ici, cette joie est le fruit de la Croix.
C’est très émouvant de voir des personnes affligées, qui ont enduré beaucoup de choses, mais qui sont lumineuses. Parce que la joie, cela demande un décentrement de soi-même. C’est comme une surabondance, on ne se regarde pas, on est dans le don.
La joie que le Seigneur nous propose, c’est une joie qui vient du cœur
Jésus veut communiquer cette joie aux disciples : "Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez en mon amour, comme moi j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure en son amour. Je vous dis cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit complète. Voici quel est mon commandement : vous aimer les uns les autres comme je vous ai aimé. Nul n’a plus grand amour que celui-ci : donner sa vie pour ses amis."
Au fond, c’est ça la joie que le Seigneur nous propose, c’est une joie qui vient du cœur et de cette capacité d’aimer. Au-delà même des persécutions, au-delà même de l’adversité.
Encore une fois, l’amour n’est pas un sentiment : l’amour se fait dans la volonté : je décide de vouloir le bien de l’autre, d’accueillir l’autre tel qu’il est. Jésus ne nous commande pas un sentiment, il nous demande d’orienter notre cœur pour aller à la rencontre du prochain. Et du prochain proche ! Pas celui qui est loin et que je ne verrai jamais ! Le prochain proche c’est celui que je côtoie au quotidien : au travail, en vie de couple pour certains, vie de famille, vie de paroisse,...
Il y a une promesse de joie à ceux qui choisissent d’aimer, gratuitement, sans attendre de retour. La joie est du domaine de la gratuité, de la surabondance.
Et justement, Jésus interpelle ses disciples, en Jean 14,28 : "Vous avez entendu ce que je vous ai dit : je m’en vais et je reviendrai vers vous. Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de ce que je vais vers le Père parce que le Père est plus grand que moi." Si vous étiez dans une attitude de foi, vous seriez dans la joie. La joie vient du fait qu’à travers le départ de Jésus, le Seigneur nous donne son Esprit : la joie de l’Esprit, l’Esprit-Saint qui nous habite.
L’Esprit-Saint transforme en nous la tristesse en source de joie
Jean au chapitre 16,7 : "Mais parce que je vous ai dit cela la tristesse rempli vos cœurs. Cependant, je vous dis la vérité, c’est votre intérêt que je parte, car si je ne pars pas le Paraclet (l’Esprit-Saint) ne viendra pas vers vous. Mais si je pars, je vous l’enverrai."
On voit bien là que c’est l’Esprit-Saint qui a cette capacité de transformer en nous ce qui était tristesse, de le transformer en joie. En joie et en action de grâce.
Et parfois on perd l’espérance. On voit bien que la joie est liée à l’espérance. Comme les disciples qui, après la Croix, n’osent plus s’abandonner à la joie de revoir jésus ressuscité, ils n’y croyaient pas : Luc 24 : "Ils n’osaient pas croire à la vue du Ressuscité". Et puis, quand ils ont reçu l’Esprit-Saint, dans les Actes des Apôtres par exemple : "Les apôtres, tous joyeux d’avoir été jugés dignes de subir les outrages pour le nom du Christ afin d’être ses témoins."
Donc il y a une joie, au fond, de demander dans notre prière d’avoir cette grâce de nous laisser transformer par l’Esprit de Dieu, de le laisser transformer ces tristesses en sources de joies.
Le Christ lui-même nous dit en Jean 17 : "Et maintenant, je viens vers toi, et je parle ainsi dans le monde afin qu’ils aient en eux ma joie complète." C’est un désir de Jésus que nous soyons joyeux, que nous soyons dans cette joie intérieure de sa présence. Et on voit bien que les apôtres même dans les pires épreuves rendaient grâce au Seigneur pour ce qu’ils sont : 1ère lettre aux Thessaloniciens : "Restez toujours joyeux, priez sans cesse, en toute condition soyez dans l’action de grâce, c’est la volonté de Dieu sur vous dans le Christ Jésus. N’éteignez pas l’Esprit."
Mais comment faire pour être toujours joyeux ? Ce n’est pas forcément la réalité de nos vies, mais il faut se dire qu’il y a toujours quelque chose de la présence du Seigneur dans toutes circonstances de nos vies. Et ça c’est très beau, c’est une grande source d’espérance. Il y a dans toute circonstance la possibilité d’une rencontre avec Jésus. Il n’y a pas de circonstance aussi difficile soit-elle où il n’y ait pas une possibilité d’être en communion avec le Seigneur et qui soit source de joie.
C’est cette joie spirituelle que le Christ nous donne.
Galates 5,22 : La joie est un fruit de l’Esprit. Et c’est une note caractéristique de ceux qui vivent du Royaume de Dieu car le règne de Dieu n’est pas une affaire de nourriture ou de boisson, il est justice, paix et joie dans l’Esprit-Saint. Il ne s’agit pas d’un enthousiasme passager que suscite la parole, et que détruit la tribulation. Au contraire, et on le voit bien dans la parabole du semeur, quand la parole est tombée dans les endroits rocheux, et bien les personnes l’accueillent, mais ils n’ont pas de racines en eux-mêmes, ce sont des hommes d’un moment. Survient ensuite la tribulation, la persécution, à cause de la parole, aussitôt ils succombent. Mais dans la joie spirituelle les croyant qui sont dans l’épreuve sont un exemple. C’est très beau de voir ça : cette joie vient d’une profondeur, d’un enracinement, de ne pas être les hommes ou les femmes d’un moment simplement, d’un moment d’exaltation.
Mais la joie au contraire, elle appartient à celui qui a une foi éprouvée. C’est l’apôtre Saint Pierre qui dit : "Dans la mesure où vous participez aux souffrances du Christ, réjouissez-vous, afin que lors de la révélation de sa gloire vous soyez aussi dans la joie et l’allégresse.
Donc cette joie vient de la Résurrection du Seigneur. Même dans des circonstances de souffrance, de rejet, le Seigneur ressuscité est là. Et en même temps, il y a cette vision, dans l’apocalypse par exemple, de l’épreuve qui prendra fin un jour et cette joie que nous avons pu expérimenter ici-bas, et bien, obtiendra ou sera la plénitude dans l’au-delà. Elle est déjà l’anticipation, les arrhes de la vie éternelle.
Source : www.serviteurs.org
Gilles. Ville de Québec - Canada
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: La véritable joie du chrétien...
"Réjouissez-vous, soyez dans l'allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux !
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: La véritable joie du chrétien...
Comme il est doux et réconfortant de les lire..car ils sont .... ESPERANCE !
En union de prières
Maud
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: La véritable joie du chrétien...
"Il faut beau aujourd'hui" !
Bien sûr que la vie est remplie de misères,
Je n'ai jamais dit le contraire.
Je sais que j'en ai eu ma part à éteindre
Et que j'ai mille raisons de me plaindre.
Contre moi vents et orages se sont unis ;
Et combien de fois le ciel a été gris !
Les épines et les ronces m'ont piqué,
À gauche, à droite, et ailleurs aussi.
Mais, pour dire toute la vérité,
Fait-il assez beau aujourd'hui !
À quoi sert de toujours brailler
Et de rabâcher les soucis d'hier ?
À quoi sert de ressasser le passé
Et, au printemps, de parler de l'hiver ?
Un chacun doit avoir ses tribulations
Et mettre de l'eau dans son vin.
La vie n'est certes constante célébration.
Des soucis ? Bien sûr, j'ai eu les miens.
Mais il faut bien le voir aussi :
Il fait diablement beau aujourd'hui !
C'est aujourd'hui que je vis,
Et non pas il y a un mois.
T'en as, t'en as pas, tu donnes et tu prends
Selon qu'en décide le moment.
Hier, un nuage de chagrin
A bien assombri mon chemin.
Demain, il pleuvra peut-être
À casser les carreaux des fenêtres,
Mais faut le dire, puisque c'est ainsi :
Fait-il assez beau aujourd'hui !
Douglas Malloch
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: La véritable joie du chrétien...
Luca- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: La véritable joie du chrétien...
Les chemins de la joie
Entre deux excès...
Il me semble que nous rencontrons souvent deux réponses qui sont trop radicales et unilatérales pour être justes, mais qui contiennent chacune leur part de vérité. Pour les uns, le christianisme est le seul chemin vers le bonheur. Croire, c’est entrer dans la joie et c’est s’ouvrir à une vie nouvelle qui est comme un grand jardin rempli de roses. Si vous voulez être heureux, croyez en Jésus-Christ et vous serez dans la joie pour le restant de vos jours. Vous irez de succès en succès, portés par les anges qui ne permettront jamais que vous ne butiez sur les cailloux du chemin. Si cette approche peut correspondre à ce qui est ressenti par le croyant dans les premiers temps de sa foi, l’expérience a tôt fait de le ramener à la réalité. Les cailloux du chemin ne s’effacent pas devant lui et la foi elle-même semble parfois les faire sortir de terre... C’est qu’on oublierait facilement que les chrétiens sont les disciples d’un Seigneur crucifié et que les disciples ne sont pas plus grands que leur maître.
Le danger serait alors de tomber dans l’excès inverse et de ne plus souligner que les rigueurs de la marche avec le Christ. La foi est une vie d’obéissance qui peut mener à la persécution et la fidélité suppose bien des renoncements. Nous sommes loin du bonheur promis par les publicités et même par certains évangélistes... On ne parle plus alors ni de bonheur ni de joie car cela pourrait donner l’impression d’un marché avec Dieu, d’une démarche intéressée.
Et pourtant, il suffit de lire la Bible, de l’Ancien Testament au Nouveau, pour voir que l’on parle fréquemment du bonheur et de la joie. Certes, l’essentiel n’est pas la recherche du bonheur, mais l’obtention, par grâce, d’une vie authentique. Or, cette vie a précisément pour corollaire le bonheur et la joie.
Le bonheur ou la joie ?
Bonheur et joie sont deux notions que l’on retrouve dans la Bible et qu’il n’est pas toujours facile de distinguer. Le bonheur décrit une sorte d’état, quelque chose de stable qui dure. Si, pour beaucoup de nos contemporains, le bonheur est d’être riche et bien portant, donc dépend des circonstances, pour les philosophes de l’antiquité comme pour bien des théologiens, il correspond à l’état de celui qui est en accord avec son être profond, en parfaite harmonie avec ce qu’il est appelé à être et, dans une approche chrétienne, avec Dieu lui-même. Cette harmonie qui produit la paix et la sérénité est donc indépendante des circonstances extérieures. Il y a dans la Bible de nombreuses béatitudes, ces formules qui commencent par "heureux celui qui..." C’est ainsi, par exemple, que commence le premier psaume. Mais on connaît surtout les Béatitudes prononcées par Jésus (Mt 5.1-12). Elles sont largement paradoxales et disent : heureux les pauvres, les affligés, les persécutés etc... Nous sommes donc conduits vers un bonheur qui est bien au-delà des simples événements heureux qui peuvent survenir. Nous verrons qu’il s’enracine en Dieu lui-même et dans sa promesse.
La joie est avant tout un sentiment éprouvé qui peut, en s’intensifiant, devenir jubilation. C’est ainsi qu’on "exulte, que l’on tressaille de joie ou d’allégresse" (Ps 96.11 ; Lc 10.21 etc...). On pourrait dire que la joie, c’est du bonheur vivant. C’est Jean qui parlera surtout de la joie, mais il s’agit de tout autre chose que d’une joie passagère. Cette joie que Jésus apporte est une joie qui dure, que rien ne pourra ôter (Jean 16.22) , une joie complète (15.11). Et on sait à quel point Paul, dans son épître aux Philippiens, reviendra sur ce thème en accentuant l’aspect volontaire "réjouissez-vous !" (Ph 3.1, 4.4...) et il ira jusqu’à dire : "soyez toujours joyeux !" (1 Th 5.16). Ces deux dimensions de la même réalité se retrouvent donc dans la Bible et il serait dangereux de vouloir les distinguer avec une trop grande rigueur.
Les mots et les choses...
Cela dit, nous savons bien qu’il ne suffit pas de dire les mots pour que les choses soient. Dire qu’il existe une joie chrétienne ne veut pas dire que tout chrétien est nécessairement joyeux. On aurait envie de paraphraser le prophète : il y en a qui disent joie, joie, et il n’y a pas de joie... Lorsqu’elle existe et là où elle existe, elle n’est pas le résultat automatique de mon identité ou de mon appartenance à l’Église (je suis chrétien, donc joyeux), mais une expérience du coeur qui peut être ou ne pas être, et tout discours artificiel sonnera creux. L’important n’est pas dans les mots, mais dans la réalité de la vie. Il s’agit d’entrer dans les chemins de la joie.
La joie ou le bonheur sont liés à l’expérience concrète de la vie chrétienne.
Les formes de la joie...
C’est pourquoi, il y a d’abord, et c’est sans doute l’expérience la plus universelle, la joie initiale de la conversion, cette joie de la rencontre avec Dieu et de la conscience du pardon. Joie première, bouleversante mais qui ne dure pas nécessairement et qui s’efface peu à peu.
Vient ensuite la joie de la communion avec Dieu, joie de Sa présence et de la certitude de son amour. "Il y a abondance de joie devant ta face, des délices éternels à ta droite" (Ps 16.11). Il faut ici souligner le lien particulier qui existe entre la joie et le Saint-Esprit. Les disciples sont "remplis de joie et d’Esprit-Saint" (Ac 13.52) et la joie est présentée, juste après l’amour, comme un fruit de l’Esprit dans la célèbre liste de Galates 5.22. L’évangile de Jean nous rapporte cette parole de Jésus : "Demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour comme j’ai gardé les commandements de mon Père et que je demeure dans son amour. Je vous ai parlé ainsi afin que ma joie soit en vous et que votre joie soit complète" (Jn 15.9-11). C’est la communion réelle avec le Père, avec Jésus et avec l’Esprit qui donne la joie. S’il faut préciser "réelle", c’est que, là encore, il ne suffit pas de le dire, mais c’est dans la pratique de la "présence de Dieu" et de la présence "à" Dieu que la joie grandit.
Cette communion se développe dans la confiance radicale en Dieu pour le présent et pour l’éternité. Nous savons que sa présence est une présence attentive à tout ce qui peut survenir, que "toutes choses coopèrent au bien de ceux qui aiment Dieu", comme le dit Paul (Rm 8.28) et cela même si ce bien n’est pas celui que nous attendons. Cette confiance est aussi liée à la certitude absolue que "rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ" (Rm 8.39). Car la victoire est déjà remportée. Nous savons, même s’il nous faut encore prier pour cela, que le Règne viendra et que Sa volonté sera faite sur la terre comme au ciel. Les souffrances, les difficultés, les échecs que nous pouvons connaître n’auront pas le dernier mot et c’est pour cette raison que la joie dépasse et surmonte les aléas de l’existence. Pierre peut ainsi inviter les destinataires de sa lettre à "se réjouir de participer ainsi aux souffrances du Christ" (1 P 4.13) et Jacques écrit : "Mes frères, considérez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves que vous pouvez rencontrer" sachant qu’elles participeront à l’édification de la foi (Jc 1.2).
Autant il est capital de connaître cette perspective, autant il faut être prudent et ne pas aller trop vite. Il faut une grande expérience de la présence et de l’amour de Dieu pour entrer dans cette joie. Sinon les mots ne seront que des mots et risquent de sonner un peu creux... C’est cette joie que nous décrit François d’Assise dans son texte célèbre sur "la joie parfaite". Elle ne dépend pas des circonstances positives et demeure alors même que tout se retourne contre le croyant. La joie qui demeure est alors parfaite car enracinée en Dieu seul.
La foi, l’espérance et l’amour...
Les Béatitudes nous ouvrent elles aussi à cette dimension de ce qui vient. Elles nous parlent en même temps de notre présent et du Royaume à venir. "Heureux les pauvres selon l’esprit, car le Royaume des cieux est à eux, heureux ceux qui pleurent car ils seront consolés..." (Mt 5.1-12). Le bonheur est un bonheur à la fois futur et présent. Mais son actualité dépend de la foi et de l’espérance dans la promesse de Dieu.
Fruit de l’Esprit, la joie est don de Dieu. Mais elle se reçoit et se vit dans l’expérience et l’approfondissement de la vie chrétienne dans la triple dimension de foi, d’espérance et d’amour. La foi, parce que la joie est liée à la confiance fondamentale dans le Dieu d’amour et en sa grâce pour nous en Jésus-Christ. L’espérance car la joie repose sur la promesse et la certitude que tout finira bien lorsque Dieu sera tout en tous, et cela quels que soient les méandres actuels de la vie et de l’histoire. Il y a ainsi une joie des profondeurs qui ne dépend pas des vagues et de l’agitation de la surface. L’amour enfin car aimer, c’est agir comme le Père et avec lui ; cet amour est indissociable de la communion avec Dieu. Pour que la joie du Christ soit en nous et qu’elle soit complète, il faut garder ses commandements et voici son commandement : "aimez-vous les uns le: autres comme je vous ai aimés" (Jr 15.12). Aimer, c’est devenir fils du Père, c’est agir comme Jésus e c’est porter les fruits de l’Esprit Voilà pourquoi l’amour et la joie son indissociables. Qui n’aime pas ne connaît pas Dieu, or le coeur de h joie réside précisément dans cette communion qui nous est accordée comme un don.
Réjouissez-vous !
C’est une autre proximité entre la joie et l’amour. L’un et l’autre sont à la fois don de Dieu et commandement adressé aux croyants Cette joie que nous donne le Christ il nous faut la recevoir, l’exercer e veiller sur elle comme on veille su la flamme pour qu’elle ne s’éteigne pas. La joie chrétienne passe par ce que les pères de l’Église appelaient le souvenir de Dieu et la garde du coeur. La joie, comme la louange si nourrit de la mémoire des grand: actes de Dieu dont nous somme: les bénéficiaires et de l’attention sans cesse renouvelée à sa présent ce avec nous et en nous. Car la joie et la paix, sont des indices de nota communion avec Dieu et de la réalité de notre vie avec Lui.
Source: www.lueur.org
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: La véritable joie du chrétien...
En union de priéres
Manuela.
Manuela- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: La véritable joie du chrétien...
L'APÔTRE PAUL EXHORTE À SE RÉJOUIR TOUJOURS DANS LE SEIGNEUR...
Le sourire
La sécrétion des glandes salivaires est donc un bon indice de l'état de tension de tout le système nerveux autonome. De ce fait on conçoit aisément la joie comme moyen efficace de détente nerveuse et on peut de cette façon-là soumettre à la volonté consciente le processus de sécrétion de la salive. La joie se trouve être un remarquable remède et tonifiant des nerfs. Il nous suffit d'une chose agréable, comme la contemplation d'un tableau qui nous séduit (et de façon générale tout spectacle qui nous plaît), la belle musique que nous écoutons, l'attente de quelque chose d'heureux…. Puisqu'un tel état d'esprit fait naître spontanément un sourire sur le visage, j'aimerais appeler cette méthode " l'exercice du sourire ".
Le sourire est le signe visible de la détente. La méthode est simple à concevoir et l'apprentissage en est facile pour tous ceux qui sont capables de s'abandonner à des pensées agréables. On peut la pratiquer à n'importe quel moment, et aussi longtemps qu'on veut, sans qu'un temps de repos soit nécessaire comme dans les autres exercices de détente. Et son effet sur le système nerveux autonome est, le plus souvent, rapidement observable. Maux de tête, pertes d'appétit, palpitations, fatigue - lorsqu'ils sont d'origine nerveuse - ainsi que bien d'autres troubles nerveux, disparaissent dès que nous nous mettons à sourire. La tension artérielle d'origine nerveuse baisse, le sommeil devient meilleur. Des affections psychosomatiques se ressentent de ses vertus curatives. Qui s'adonne tous les jours à cette méthode peut constater une rapide amélioration de son état d'épuisement nerveux. S'il prend des vacances, tout peut apparemment bien se passer, si la joie lui manque elles ne lui apporteront pas le rétablissement escompté. Mais dès que la joie emplit le cœur, les nerfs commencent à récupérer et cela même si l'hébergement, le temps et l'environnement laissent à désirer. Certes, celui qui vit constamment dans l'angoisse et le souci, qui s'irrite et s'énerve à tout propos, qui travaille toujours sous pression, ne sera pas capable de sourire et n'arrivera pas à détendre ses nerfs.
Mais si l'évocation de pensées heureuses est essentielle lorsqu'on veut s'exercer au sourire, le chrétien est le mieux en mesure de procurer à ses nerfs une détente. Car il peut être reconnaissant pour tout, puisqu'il sait que tout lui vient de la main de son Dieu. Il peut se réjouir de tout, même des petites choses, d'une fleur, d'un oiseau, puisqu'il les regarde comme des créatures de son Dieu et qu'il lui est permis de Le prier sans cesse (1 Thess. 5/16,18). Et savoir qu'il est enfant de Dieu, quel motif quotidien de joie ! Il expérimente que la joie dans le Seigneur et Sa force (Néhémie 8/10) et que son Père Céleste l'aime, prend soin de lui et le conduit sur la bonne voie.
Cette joie en Dieu est supérieure aux diverses joies du monde en ce qu'elle ne passe pas, même si les circonstances sont pénibles. Paul en avait fait l'expérience, sinon il n'aurait pu écrire alors qu'il était en prison : " réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ", toujours, c'est à dire en toutes circonstances.
Remettez donc au Seigneur vos nerfs fatigués et vos heures d'insomnie. Ce qui revient à dire : employez, tout en ayant recours à Dieu, les moyens naturels de fortifier vos nerfs. Mais surtout cherchez à apporter par la joie que Jésus veut donner (Jean 15/11) une vigueur nouvelle à vos nerfs affaiblis. Vous connaîtrez alors la vérité des paroles du Psalmiste : " Il rend ta bouche joyeuse, et comme l'aigle tu seras toujours jeune " (Psaume 103/5).
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: La véritable joie du chrétien...
Merci cher Gilles
Je te souhaite un bon retour du travail et bonne soirée
Amicalement
Manuela.
Manuela- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: La véritable joie du chrétien...
Comment être un chrétien heureux et le montrer ?
Quelles que soient les situations que vous traversez, vous pouvez choisir de réagir de façon positive. Jésus nous a dit que nous rencontrerions des difficultés sur notre chemin. Mais l'espoir est toujours là. Lorsque nous saisissons cet espoir que Dieu nous offre et que nous Le laissons nous diriger, nous pouvons vivre une vie heureuse en dépit des circonstances.
Etre heureux, c'est un choix :
Réalisez que vous avez le choix entre le bonheur et le malheur. Ne croyez pas ce vieux mensonge qui vous dit que vous ne pouvez pas changer. Car rien n'est impossible avec l'aide de Dieu.
Priez ! Soyez en communion avec Dieu. Dites-lui ouvertement vos pensées et vos sentiments puis demandez-lui de vous aider à changer votre mode de pensées. Dites au Seigneur que vous voulez vivre pour Lui et demandez-lui de vous révéler de quelle façon Il veut que vous croissiez dans le bonheur.
Passez du temps chaque jour à lire la Bible, à la méditer et à la mettre en application dans votre vie.
Pardonnez. Ne gardez aucune trace d'amertume dans votre vie.
Passez du temps avec vos amis chrétiens. Soyez fidèle aux réunions de votre église locale.
Efforcez-vous d'aider les autres. Essayez de manifester un acte de bonté par semaine.
Prenez du temps pour penser à toutes les bénédictions que Dieu vous donne et remerciez-le pour cela.
Réalisez que ce sont vos actions qui déterminent vos sentiments et non le contraire. Si vous choisissez par exemple de manifester de l'amour à votre conjoint ou tel frère ou sœur désagréable, vous verrez que votre amour pour lui grandira.
Si vous êtes lié par des choses contraires au Seigneur et à Sa Parole, demandez-lui la guérison et la délivrance et soyez délivré au nom du Seigneur Jésus-Christ !
Sachez que Dieu vous aime de façon inconditionnelle. Acceptez l'amour qu'Il vous offre et décidez de Le suivre.
Quelqu’un a dit : " Un chrétien triste est un triste chrétien ! " Soyons des chrétiens sobres, pas des chrétiens sombres…
Source: fileo.free.fr/Lectures/PIETE
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: La véritable joie du chrétien...
Manuela- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: La véritable joie du chrétien...
Jésus vous donnera sa joie - Une vie paisible en Jésus
Une vie paisible en Jésus
Bien des gens ont des notions erronées sur la vie et le caractère de Jésus. Ils le croient étranger à toute cordialité rayonnante; ils se le représentent dur, austère, sans joie. Dans bon nombre de cas, ces idées incorrectes déteignent sur l'expérience religieuse tout entière.
On entend parfois dire : Jésus pleurait souvent, mais on ne sait pas qu'il ait jamais souri. Notre Sauveur était, en effet, un homme de douleur et habitué à la souffrance; car il ouvrait son coeur à tous les maux de l'humanité. Mais bien que sa vie fut faite de renoncement, de peines et de soucis, son esprit n'était pas abattu. Son visage ne portait pas l'empreinte du chagrin, mais de la plus parfaite sérénité. Son coeur était une source de vie, et partout où il allait, il apportait avec lui le calme, la paix, la joie et le bonheur.
Notre Sauveur était profondément sérieux, mais il n'était jamais taciturne et morose. La vie de ceux qui l'imitent aura un but bien arrêté; ils auront un sentiment profond de leur responsabilité personnelle. La légèreté sera réprimée; toute hilarité bruyante, toute plaisanterie déplacée, sera bannie. La religion de Jésus nous donne une paix qui coule comme un fleuve. Elle n'éteint pas la joie, ne restreint pas la bonne humeur, n'assombrit pas le visage radieux et souriant. Jésus-Christ est venu, non pour être servi, mais pour servir; celui dans le coeur duquel son amour règne suivra son exemple.
Si nous donnons la première place dans nos souvenirs aux injustices et aux actions peu aimables dont nous avons été victimes de la part de nos semblables, il nous sera impossible de les aimer comme Jésus-Christ nous a aimés. Mais si nos pensées s'arrêtent sur l'amour merveilleux et sur la compassion de Jésus à notre égard, nous en parlerons autour de nous. Nous devons nous aimer et nous respecter mutuellement, malgré les fautes et les imperfections qu'on ne peut pas ne pas voir. Il faut cultiver l'humilité et la défiance du « moi », ainsi qu'une tendre patience envers les faiblesses d'autrui. Cela extirpera tout égoïsme étroit, et nous rendra magnanimes et généreux.
Le Psalmiste dit : « Confie-toi en l'Éternel, et pratique le bien; aie le pays pour demeure et la fidélité pour pâture. » (Psaume 37:3) « Confie-toi en l'Éternel. » Chaque jour nous apporte ses épreuves, ses soucis et ses perplexités. Et combien nous sommes enclins, quand nous rencontrons nos amis, à les entretenir de nos difficultés et de nos épreuves! Nous traînons avec nous tant d'ennuis, nous exprimons tant de sujets de crainte, nous portons un tel poids de soucis et d'anxiétés, que ceux qui nous entendent pourraient supposer que nous avons pas un Sauveur aimant et compatissant, prêt à entendre nos requêtes et à nous secourir au moment du besoin.
Source: www.labibleparle.net
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: La véritable joie du chrétien...
Je te souhaite bonne soirée.
Amicalement
Manuela.
Manuela- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: La véritable joie du chrétien...
Voici un autre texte qui te devrait aussi te plaire ainsi qu'aux autres membres du forum...
La joie du Chrétien...
Une des caractéristiques des véritables Chrétiens est leur joie. Peu importe ce qu'il se passe dans leur vie, les épreuves qu'ils traversent, leur joie reste intacte.
D'où vient-elle cette joie ? La réponse est bien simple : de Jésus ! Le Chrétien sait que Dieu l'a créé par amour, qu'Il s'est fait homme pour racheter ses péchés, allant jusqu'à mourir sur la Croix. Il attend le retour de Jésus dans la gloire et l'avènement du Royaume de Dieu. Son espérance est grande car il sait que Dieu veille sur lui jour après jour et ne le laissera pas tomber.
Comment ne pas être rempli de joie à cette idée ? Ainsi les Chrétiens essaient de mettre ne pratique ces paroles de l'apôtre Paul : "Soyez toujours joyeux. Priez sans cesse. Rendez grâces en toutes choses, car c'est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus-Christ." (1 Thessaloniciens 5 : 16-18).
Source: chemindesaintete.blog4ever.com
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: La véritable joie du chrétien...
Manuela- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: La véritable joie du chrétien...
Jésus a-t-il ri ?
De St Jean Chrysostome à Baudelaire en passant par Bossuet, il s’est trouvé au fil des siècles quelques auteurs pour considérer comme une évidence que Jésus n’ait jamais ri. Récemment encore, cette affirmation était reprise par le sinistre moine assassin Jorge de Burgos, dans le célèbre roman policier d’Umberto Eco porté au cinéma par Jean-Jacques Annaud.
A l’appui de cette thèse, on a souvent fait remarquer que, si l’évangile nous montre Jésus en train de pleurer (Jn 11/35), de manger (Lc 24/43), de boire (Jn 4/7), voire de dormir (Mc 4/38), nulle part on ne le voit rire. On a aussi parfois évoqué la malédiction des rieurs placée par l’évangéliste Luc sur les lèvres mêmes de Jésus (Lc 6/25). On a surtout pensé que le rire était incompatible avec la gravité des propos de Jésus et l’enjeu de sa mission.
Pour intéressantes qu’elles soient, ces observations méritent d’être relativisées.
Le fait que les évangiles ne mentionnent à aucun moment le rire de Jésus ne prouve pas que celui-ci n’ait jamais ri : d’une part, en effet, les évangiles ne nous rapportent que l’activité publique de Jésus au cours des trois dernières années de sa vie, à un moment où la tension et l’hostilité à son égard croissent au point d’entraîner sa mort (la situation ne porte donc pas franchement à rire !); d’autre part, les évangélistes disent explicitement qu’ils n’ont pas mis par écrit tout ce qu’ils ont vécu avec Jésus ou tout ce dont ils ont pu être témoins, mais seulement les paroles, faits et gestes de Jésus susceptibles, selon eux, de susciter ou conforter la foi de ses disciples (cf. Jn 20/30-31; Jn 21/25). On peut donc tout simplement penser que les éclats de rire ou simplement sourires de Jésus, enfant puis adulte, - tout comme la couleur de ses yeux et son aspect physique en général - ne revêtaient pas aux yeux des évangélistes ce caractère et qu’ils n’ont donc pas jugé utile de les consigner dans leurs écrits.
En raisonnant par l’absurde, on peut également faire remarquer que, si réellement Jésus et ses disciples étaient de sinistres convives, pourquoi les avoir invités, avec Marie, à cette noce de Cana dont parle l’évangile de Jean (cf. Jn 2/1-12) ? Un jour de fête, on évite la compagnie des raseurs et rabat-joie !
D’ailleurs, on accuse plutôt Jésus d’être « un ivrogne et un glouton »... ce qui laisse clairement entendre que son comportement tranche sur celui de son austère cousin Jean le Baptiste (cf. Mt 11/18-19) ! Un bien drôle ascète que ce Jésus !
Comme prédicateur, on peut également penser qu’il n’était pas trop ennuyeux, puisque, nous dit l’évangéliste Marc, « la foule nombreuse l’écoutait avec plaisir » (Mc 12/37).
La malédiction des rieurs mentionnée par St Luc est à bien comprendre et il serait malhonnête de la sortir de son contexte : ce qui est en cause ici, ce n’est pas le rire et la joie en tant que tels, mais ce qui peut, éventuellement, les motiver. La preuve en est donnée deux versets plus haut avec l’invitation, dans une toute autre perspective, à se réjouir et à bondir de joie (cf. Lc 6/23) ! Ajoutons qu’il serait assez paradoxal, pour prétendre dénier au Christ le droit d’avoir ri ou simplement même souri, de vouloir prendre appui sur l’évangéliste Luc, celui qui, avec Jean, mentionne le plus souvent la joie, celle des disciples (Lc 2/10; 10/17; 19/37,41), mais aussi celle de Jésus (cf. Jn 15/11; Jn 17/13) et de Dieu lui-même (cf. Lc 15/7) !
Quant à la prétendue incompatibilité entre le rire et la gravité des propos de Jésus ou l’enjeu de sa mission, elle reflète surtout nos présupposés anthropologiques et religieux... des présupposés que la révélation de Dieu en Jésus vient, de fait, radicalement contester.
Que dire, par exemple, de son premier « signe » dans l’évangile de Jean ? Le messie n’aurait-il donc rien de mieux à faire que de rattraper l’imprévoyance d’un jeune marié ? Guérir un lépreux ou ressusciter un mort, voilà bien, à nos yeux, une activité digne du Messie - même s’il faut pour cela enfreindre l’interdit du travail un jour de sabbat -; mais changer de l’eau en vin pour le simple plaisir des invités à la fin d’une noce de campagne, voilà qui ne fait pas très sérieux !
Même s’il ne faut évidemment pas réduire à un simple tour de passe-passe ce que St Jean présente comme le premier d’une série de signes messianiques, en le sortant notamment de son contexte hautement symbolique, force est bien de constater que Jésus nous révèle ici comme en bien d’autres occasions un Dieu qui n’est ni avare de ses dons (Jn 2/6-10; Jn 6/13) ni étranger à la joie des hommes (cf. Lc 2/10; Jn 15/11; Jn 16/22,24; Jn 17/13) !
Renchérissant sur l’épisode du jeune Jésus parmi les docteurs de la loi (Lc 2/40-47), les évangiles apocryphes et nombre de représentations de l’iconographie religieuse font de Jésus enfant un adulte en miniature... qui ne rit, ne joue ni ne s’esclaffe jamais comme le font d’ordinaire les enfants, mais qui arbore toujours un visage sévère et grave. On le voit : les mêmes qui dénient à Jésus une véritable enfance lui dénient, adulte, le moindre humour. Au fond, n’est-ce pas toujours la même vieille hérésie docète qui se manifeste ici ? N’est-ce pas en effet faire injure à l’humanité de Jésus que de lui dénier le droit au rire ? Si le rire est bien le propre de l’homme et si Jésus-Christ a réellement et pleinement assumé la nature humaine, notre foi ne nous incline-t-elle pas plutôt à penser que Jésus a dû bel et bien rire en certaines occasions et souvent sourire ?
Source: www.portstnicolas.org
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Re: La véritable joie du chrétien...
Comment être un chrétien heureux et le montrer ?
"Je suis toujours négatif. Comment abandonner cette attitude ?"
Etre heureux, c'est un choix :
Réalisez que vous avez le choix entre le bonheur et le malheur. Ne croyez pas ce vieux mensonge qui vous dit que vous ne pouvez pas changer. Car rien n'est impossible avec l'aide de Dieu.
Priez ! Soyez en communion avec Dieu. Dites-lui ouvertement vos pensées et vos sentiments puis demandez-lui de vous aider à changer votre mode de pensées. Dites au Seigneur que vous voulez vivre pour Lui et demandez-lui de vous révéler de quelle façon Il veut que vous croissiez dans le bonheur.
Passez du temps chaque jour à lire la Bible, à la méditer et à la mettre en application dans votre vie.
Pardonnez. Ne gardez aucune trace d'amertume dans votre vie.
Passez du temps avec vos amis chrétiens. Soyez fidèle aux réunions de votre église locale.
Efforcez-vous d'aider les autres. Essayez de manifester un acte de bonté par semaine.
Prenez du temps pour penser à toutes les bénédictions que Dieu vous donne et remerciez-le pour cela.
Réalisez que ce sont vos actions qui déterminent vos sentiments et non le contraire. Si vous choisissez par exemple de manifester de l'amour à votre conjoint ou tel frère ou sœur désagréable, vous verrez que votre amour pour lui grandira.
Si vous êtes lié par des choses contraires au Seigneur et à Sa Parole, demandez-lui la guérison et la délivrance et soyez délivré au nom du Seigneur Jésus-Christ !
Sachez que Dieu vous aime de façon inconditionnelle. Acceptez l'amour qu'Il vous offre et décidez de Le suivre.
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Re: La véritable joie du chrétien...
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Re: La véritable joie du chrétien...
Quel est ce remède? La réponse est au verset 22 de Proverbes 17: “Un coeur joyeux est un bon remède, mais un esprit abattu dessèche les os.”
Très clairement, nous voyons dans ce verset biblique un contraste. D’une part, il y a le coeur joyeux, et d’autre part il y le contraire: un esprit abattu. Le coeur joyeux est un bon remède; l’esprit abattu dessèche les os.
“Un esprit abattu” signifie ici un esprit qui broie du noir et qui est déprimé; c’est un esprit qui voit seulement le côté sombre des choses. Le corps est affecté par cela: ça affaiblit le corps; ça vole notre force; ça mange notre vigueur. Ça dessèche comme une fleur sans eau en plein soleil au plus chaud de l’été. “Un esprit abattu dessèche les os.”
Et franchement, lorsque nous regardons notre monde déchu, il y a de quoi déprimer! Vue sous un certain angle, comme dit le titre d’une chanson, “la vie est laide.” Et comme le dit une autre chanson, “la vie me tue”. Et c’est facile de se laisser gagner par le découragement. Il y a le péché et ses conséquences qu’on voit partout; il y la culpabilité; il y a la souffrance, les souffrances; il y a les soucis, les inquiétudes; il y a la maladie, les maladies; il y a la mort; il y a mille adversités qui peuvent nous jeter dans un esprit abattu! Les sujets de tristesse et de détresse s’additionnent les uns aux autres. Un problème n’attend pas l’autre. Ne disons-nous pas que ce monde est une vallée de larmes?
La Bible ne cache pas du tout ces réalités. Mais elle nous présente une raison supérieure d’être remplis de joie et d’espérance. Plusieurs centaines de versets bibliques nous parlent de la joie. Comment est-ce possible?
Eh bien, cette vie que plusieurs qualifient de laide, Dieu ne l’a pas abandonnée à sa laideur, laideur dont nous seuls, les êtres humains, sommes responsables; mais Dieu a promis de la changer. Et ce changement passe nécessairement par Jésus, le Fils de Dieu.
Écoutez bien la proclamation angélique de la venue de Jésus sur la terre: “Un ange dit: Soyez sans crainte, car je vous annonce la bonne nouvelle d’une grande joie qui sera pour tout le peuple: aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur.” (Luc 2:10-11).
La bonne nouvelle d’une grande joie! Certainement! Quelle joie immense de connaître Jésus, le Sauveur, le Seigneur! Jésus Lui-même a dit: “L’Esprit du Seigneur, l’Éternel, est sur moi, car l’Éternel m’a donné l’onction. Il m’a envoyé pour porter de bonnes nouvelles à ceux qui sont humiliés; pour panser ceux qui ont le coeur brisé, pour proclamer aux captifs la libération.” (Ésaïe 61:1). En novembre 1654, Blaise Pascal s’est converti. Il a écrit sur un petit papier les mots suivants, qu’il a toujours porté sur lui par la suite: “Joie, joie, joie, pleurs de joie!”
Quand Jésus vient parler de pardon et d’amour à notre âme, Il nous remplit de joie! Il rend notre coeur joyeux! Vraiment joyeux! Profondément joyeux.
Vous comprenez, la joie dont parle Proverbes 17:22 est beaucoup plus qu’un petit fou rire quelconque suite à une bonne blague. C’est plus que ça. On parle de plus en plus de nos jours de rigolothérapie. On nous parle du rire comme si c’est quasiment un remède miracle. “Rire, c’est la santé”, nous dit-on. Le rire est devenu une industrie. On nous parle des bienfaits de l’humour sur la santé. On nous disait récemment ceci: “La situation est dramatique. Le nombre de minutes que l’on s’accorde à rire chaque jour est en constante diminution. En 1939, les gens riaient en moyenne dix-neuf minutes par jour; en 1982, six minutes par jour; et en 2004, on estime que les gens rient à peine trois minutes par jour.” (Le journal de Québec, 11 avril 2004, page 35).
Je ne veux pas du tout nier que le fait de rire a des avantages. Mais pour être vraiment joyeux, notre coeur a besoin d’être en paix avec Dieu par Jésus. Vous vous dites peut-être: “Moi, je connais des personnes immorales et impies qui sont très joyeuses et qui en rigolent un bon coup!” Dans les bars, ça rigole et ça rie énormément! Allez au festival juste pour rire: ça rie! Ça rie, mais c’est tellement superficiel! Ces gens-là n’ont pas le coeur profondément heureux du fait qu’ils rient fort. C’est une façade. La réalité est toute autre. Ce sont des rires artificiels. Les gens qui courent de cette façon tous les lieux d’amusement et qui fuient toute solitude ne sont pas capables de s’endurer eux-autres mêmes et de faire face à la peine profonde qui les habite et aux tourments de leur conscience.
La vie n’est pas toujours ce qu’il y a de plus drôle. Les pressions sociales, les tensions au travail et à la maison ne favorisent pas nécessairement la gaieté et la bonne humeur. Le rire permet d’oublier un peu, mais après? La conscience est un tourmenteur. Si les gens ne sont pas en paix avec Dieu par Jésus, leur conscience remplie d’amertume étouffe rapidement toute joie. Proverbes 17:22 ne nous parle pas de la joie éphémère superficielle qui ne dure pas. Je pense ici à ce texte du prophète Osée 5:13: “Mon peuple se rend en Assyrie. Mais ce roi ne pourra ni vous guérir, ni porter remède à votre plaie.” Le peuple se détournait de Dieu, donc de la vraie joie; Dieu leur dit: “Vous ne trouverez ni guérison, ni remède là!”
Le coeur joyeux qui est un bon remède est un coeur libéré de la culpabilité qui autrefois l’écrasait. Aucun pécheur qui a enfreint les lois de Dieu ne peut être joyeux alors que sa culpabilité l’écrase. La culpabilité tue la joie. Il n’y a pas de bonne conscience sans l’intervention de notre seul Médiateur Jésus-Christ. Mais quand Jésus vient parler de pardon et d’amour à notre âme, la vraie joie nous remplit. Et c’est cette joie profonde qui est un bon remède. Si je suis un pécheur pardonné, un enfant de Dieu, mon coeur est joyeux.
Le Docteur Harold Koenig a examiné 4000 personnes et il a exposé le résultat de son enquête au congrès des Sciences naturelles. Sa conclusion était la suivante: Les gens qui vont régulièrement à l’Église vivent plus longtemps et sont moins sujets que les autres à de graves maladies. La foi chrétienne apporte une aide contre le cancer et les maladies du coeur. Les personnes âgées sont moins sujettes à la dépression. Deux raisons à cela: la pratique de la prière et la lecture de la Bible. Il a dit: “Le style de vie développé par les chrétiens est plus favorable à un bon état de santé.” (La Bonne Nouvelle, mai-juin 1997, page 233). Très intéressant! Ça ne veut pas dire que les chrétiens ne sont jamais malades, non! Mais ça appuie le fait qu’un coeur joyeux est un bon remède.
Dans la revue L’Actualité du 1er mai 2004, un article disait: “De nombreuses études démontrent que ceux qui croient en Dieu sont en meilleure santé mentale et physique.” (page 46). Intéressant!
Il est écrit en Proverbes 3:5-8: “Confie-toi en l’Éternel de tout ton coeur, et ne t’appuie pas sur ton intelligence; reconnais-le dans toutes tes voies, et c’est Lui qui aplanira tes sentiers. Ne sois pas sage à tes propres yeux, crains l’Éternel, écarte-toi du mal: ce sera la santé pour ton corps et un rafraîchissement pour tes os.”
“Ce sera la santé pour ton corps et un rafraîchissement pour tes os.” Un beau programme pour désengorger les hôpitaux! La joie de la foi, pour utiliser l’expression de Paul en Philippiens 1 (Philippiens 1:25), la joie de la foi a une influence guérissante, bénéfique, salutaire pour le corps.
Proverbes 17:22 nous enseigne qu’il y a une relation directe entre le coeur joyeux et une bonne santé physique. Une vision joyeuse de la vie a une valeur thérapeutique. L’apôtre Paul écrit aux Philippiens: “Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur. Je le répète: réjouissez-vous.” (Philippiens 4:4).
Question: Comment garder un coeur joyeux dans le Seigneur? La réponse, c’est de veiller soigneusement sur notre relation avec le Seigneur. C’est en cultivant quotidiennement notre relation avec le Seigneur que le Seigneur va ensoleiller notre coeur de joie. Ceux qui se confient réellement en la bonté de Dieu ne peuvent pas s’empêcher d’être joyeux.
Si l’on fait moins fréquemment et puissamment monter la prière en haut, les réponses sont donc plus réduites et les secours de grâce joyeuse de cette source sont plus minuscules. Si vous enlevez les roues de votre auto, vous allez voir que ça avance moins bien. De même, si nous négligeons la prière, notre vie chrétienne avance moins bien. Tout s’assombrit. On dessèche. On pèche plus facilement. Le coeur devient moins joyeux. Et dans la repentance, comme David, au Psaume 51, nous devons dire: “Seigneur, rends-moi la joie de ton salut!” (Psaume 51:14).
La méditation de la Bible nous tient aussi en garde contre l’influence desséchante. N’oublions pas que le Malin se plaît dans la tristesse et la mélancolie parce qu’il est triste et mélancolique, et le sera éternellement. La mauvaise tristesse trouble l’âme, la met en inquiétude, donne des craintes déréglées, dégoûte de la prière, assoupit et accable le cerveau, prive l’âme de conseil, de résolution, de jugement, de courage, et abat les forces. Tout cela fait l’affaire du diable. Le diable veut toujours qu’on s’enlise et qu’on reste vautré dans le noir et l’abattement. En méditant quotidiennement la Bible, nous pourrons repousser ce programme diabolique et choisir la joie de Dieu. Sinon, on va dessécher.
La joie de Dieu, oui, même dans les temps difficiles. Dans toutes les afflictions du monde, un seul rayon de l’amour de Dieu peut écarter tous les nuages et nous remplir d’une joie indicible et glorieuse (1 Pierre 1:7-. C’est aussi merveilleux que ça! Écoutez bien l’apôtre Paul: “Je déborde de joie au milieu de toute notre affliction…” (2 Corinthiens 7:4). Vous vous souvenez ce que Paul et Silas faisaient à minuit en prison après avoir été battus de verges et roués de coups? Le livre des Actes des apôtres dit ceci: “Paul et Silas priaient et chantaient les louanges de Dieu.” (Actes 16:25). Ils avaient le coeur joyeux!
La joie reçue de Dieu dans la communion avec Lui est une joie profonde, quelles que soient les circonstances. Toutes les joies de ce monde passent, mais celle du Seigneur demeure éternellement. Des martyrs sont morts le coeur joyeux. Proverbes 18:14: “L’esprit de l’homme le soutient dans la maladie; mais l’esprit abattu, qui le relèvera?”
Un serviteur de Dieu a dit ceci: “Lorsque j’étais jeune, ma mère citait souvent Proverbes 17:22: ‘Un coeur joyeux est un bon remède.’ Elle le faisait habituellement quand j’était mécontent et qu’il fallait que je change d’attitude. Est-ce que j’allais laisser un esprit négatif empoisonner mes pensées, ou bien allais-je embrasser un esprit reconnaissant et la joie qui s’ensuit? Elle me disait: ‘Un coeur joyeux est un bon remède.’ C’était tout. Pas de sermon, pas de discours. Seulement ces sept mots sur la valeur phénoménale de la joie divine qui surgit des profondeurs du coeur.”
Il y a beaucoup de monde qui pense qu’être chrétien, c’est être triste et avoir une vie misérable. Quelle erreur! Qui peut être plus joyeux qu’un chrétien dans ce monde? Personne! Personne n’a de raisons plus solides que les chrétiens d’être profondément heureux. Foi chrétienne et joie font bon ménage! Deutéronome 28:47 dit que c’est un péché de ne pas servir l’Éternel, ton Dieu, “avec joie et de bon coeur” . Si on est sans joie, on enseigne aux hommes que notre Maître est un homme dur, comme il est écrit en Matthieu 25:24. C’est peut-être nous, oui, oui, nous-mêmes qui avons donné aux incroyants l’impression que suivre le Seigneur était un fardeau lourd et sans joie. Si c’est notre cas, repentons-nous et réparons notre faute.
Donc, un coeur joyeux dans la vallée de larmes? Oui! Grâce au Seigneur! Et la joie du Seigneur dans le coeur rend la santé florissante; alors que la tristesse du coeur dessèche les os. L’esprit joyeux en Dieu produit un bon soulagement. On se porte bien, on se porte mieux. La tristesse produit l’effet tout contraire.
Laissés à nous-mêmes dans ce monde difficile, nous aurions beaucoup le goût de pleurer. Mais la joie guérissante du Seigneur est le meilleur antidote contre le mal de vivre. Elle libère les tensions et active le processus de guérison. Elle chasse la morosité. Il est prouvé que le système immunitaire s’affaiblit lorsque les gens sont stressés, déprimés ou se sentent solitaires. Si j’ai constamment l’humeur morose et si je vois toujours la vie du mauvais côté, et si je me nourris continuellement de mauvaises nouvelles et de plaintes, j’ouvre la porte à la tristesse, et la tristesse ouvre la porte à toutes sortes de maladies.
Mais un coeur joyeux est un bon remède. Il améliore la santé et la qualité de vie. La joie du Seigneur, contrairement à la cigarette, au café, au chocolat ou aux pilules ne coûte rien; elle n’a pas d’effets secondaires désagréables et elle n’est pas une béquille.
Personne ne peut nier les bienfaits physiques et psychologiques de la joie. Cultiver la joie du Seigneur a un effet positif sur la santé. Ça renforce le système immunitaire.
En conclusion: Dieu règne, Dieu est en contrôle: quelle joie! Il nous a fait des promesses magnifiques en Jésus! Relâchons les épaules, desserrons les dents. Développons l’habitude de toujours regarder le côté victorieux du Seigneur; nous allons en être revitalisés, énergisés.
Tu es tombé dans le péché? N’oublie pas que la Bible dit que là où le péché a abondé, la grâce de Dieu a surabondé. Alors, repens-toi. Dieu est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute injustice (1 Jean 1:9). Et vis dans la joie du pardon!
“Un coeur joyeux est un bon remède, mais un esprit abattu dessèche les os.”
Pasteur Mario Veilleux
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Re: La véritable joie du chrétien...
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La Joie
La Joie est considérée comme la plus grande des réalisations d'une vie.
Découvrir la Joie, c'est revenir à un état d'unité avec l'Univers.
La Joie pure est la vraie nature du Divin et est, par conséquent,
notre droit de naissance en tant qu'enfant du Divin.
Plus nous sommes Joyeux, plus nous sommes proches du Divin, et plus
nous sommes en harmonie avec la vie entière.
Nous pouvons faire une distinction entre « Bonheur » et « Joie ».
Le bonheur a son siège dans les émotions.
C'est une réaction de la personnalité,
qui se produit lorsque la personnalité expérimente des conditions
qui satisfont sa nature émotionnelle.
Ainsi, croquer un morceau de chocolat ou gagner un prix peut donner
du bonheur ou du plaisir mais pas de la joie.
La Joie est une qualité de l'âme.
D'après les sages, elle se réalise dans l'Esprit
lorsque la personnalité et l'âme sont en harmonie.
L'idée, c'est d'être en Paix et Joyeux là où nous sommes maintenant.
Et de « profiter du voyage».
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Hommage aux aînés...
Il manque quelque chose aux jeunes s’ils n’ont pas l’occasion de rencontrer des personnes âgées. C’est pour eux un contact vivant avec la continuité de l’existence, l’histoire de leur famille et de leur milieu culturel... Un petit mot sur une lettre, un coup de téléphone, une visite sont un grand plaisir pour les personnes âgées et peuvent emplir de joie toute une journée... Mgr. Lebel | |
1- Un adolescent parle de ses grands-parents… Qu’il est agréable d’arriver chez vous, où nous avons l’impression d’être attendus. A cause de votre accueil nous ressentons cette affection attentive qui émane de chacun de vous. Mais nous savons, chers grands-parents, que notre façon de nous exprimer, de nous habiller et de vivre vous font souvent sourire et quelques fois souffrir... Grand-père et grand-mère, si nous n’exprimons pas notre foi comme vous le souhaiteriez, si nos engagements religieux sont hésitants, votre vie de prière, votre confiance en Dieu sont pour nous plus que des références, des témoignages. Malgré nos apparences, nous ne sommes pas indifférents. Nous sommes fiers et heureux d’être vos petits-enfants. | Chers aînés, ne craignez pas de prendre la parole et cessez de vous dire que vous dérangez ! Il y a tellement de paroles vaines et vides de sens dans notre monde : un peu de votre sagesse ne fera pas de tort ! Rappelez-nous combien « le bon Dieu est bon », comment il nous accompagne dans les beaux et moins beaux moments de notre existence… Yves Deschênes messager de St-Antoine mars 99 |
2- Prière au soir de ma vie… Merci, mon Dieu, pour toutes ces années que j’ai vécu ici-bas. Te prier, Marie, me donnait courage pour repartir et continuer mon chemin. Chaque épreuve m’invitait à monter dans l’escalier du bonheur. Je ressentais en moi, un attachement à mes vieilles habitudes, à mes vieilles affaires, à mes vieux souliers, mais la pensée de l’escalier du bonheur qui monte vers toi, Seigneur, me poursuivait et me poursuit encore aujourd’hui. Il m’arrive, parfois, de trouver la marche suivante trop haute à gravir mais la prière m’y soulève plus facilement. Et, c’est à tous les jours, un recommencement... Quand, Seigneur, tu m’ouvriras la porte de ton paradis, il me semble que je n’aurai pas peur après une vie d’essais quotidiens à ton service et en ton amour. Pour cette heure solennelle, ô Marie, accompagne-moi et introduis-moi à jamais, dans le Royaume de ton Fils. Amen ( Je Crois, mars 1983 ) | 3- Bénis soient ces aînés… Bénis soient ces aînés qui ont su décanter le meilleur de notre histoire et de notre modernité. Bénis soient ces hommes et ces femmes qui se sont amoureusement renouvelés dans leur émouvante fidélité. Bénis soient ces modestes vies qui ont su faire même les plus petites choses avec une telle grandeur d’âme. Bénis soient ceux et celles qui ont vécu leur vie pour la nôtre avec une bouleversante gratuité. Bénie soit leur pudeur d’âme qui nous cachait de grands chagrins pour ne pas insécuriser nos soirs et nos matins. Tout au fond de nous, nous le savons bien, vos valeurs nous seront nécessaires pour demain. Vous n’êtes pas en arrière de nous, vous prenez encore les devants pour nous et c’est là sûrement votre plus beau cadeau. Avec vous, nous avons appris ce sens, cet horizon; nous sommes ce qui nous survit. ( La part des aînés,) Jacques Grandmaison |
4- A bientôt, Seigneur... « Seigneur, à la fin de ma vie, puis-je te demander d’avoir la bonté de frapper à ma porte pour que je sache que tu arrives ? Je sais bien que tu as dit que tu viendrais comme un voleur… mais ce n’est pas obligatoire, tu peux venir autrement. C'est pour que nous soyons toujours prêts que tu as dit cela: merci Seigneur. Mais vois-tu, Seigneur, à la maison quand je fais le ménage, je suis fort maladroite et me tache facilement, alors je mets un tablier; et quand un ami frappe à ma porte avant de lui ouvrir, j’enlève mon tablier pour n’avoir pas de tache et pour que ma vue ne lui soit pas désagréable. Alors, laisse-moi le temps d’ôter mon tablier pour te recevoir… Seigneur, quand je partirai pour le grand voyage, fais-moi penser: il faut que je laisse à mes proches ma nouvelle adresse... » | 5- Prières des aînés... Sacré-Cœur de Jésus, à l’automne de ma vie, je viens vous remercier pour toutes les grâces reçues. Merci pour ma famille et pour ceux et celles qui m’ont permis d’être moi-même. Accorde-moi la sérénité dans mes moments de solitude et donne-moi d’accepter, en toute paix, tous les caprices de mon âge et de ma santé. Bénis tous ceux et celles qui me sont chers! Ouvre mon cœur à leurs besoins! Que mon âge et mon expérience soient une porte qui s’ouvre sur leur avenir! Donne-moi la grâce d’être un modèle pour chacun d’entre eux ! Amen ( les prêtres du Sacré-Cœur, Montréal ) |
6- Prière des grands-parents ... Seigneur, d'abord nous voulons te dire merci. Merci de nous avoir confié des enfants et des petits-enfants. Merci pour le bonheur qu’ils nous procurent dans notre âge qui avance. Merci pour la vie qui chante en chacun de nous… Nous voulons te louer pour toutes les qualités que ta bonté a fait naître chez nos petits-enfants, qualités qui sont le reflet de ce que tu es toi-même. Nous voulons te louer pour la vie qui chante autour de nous grâce à Toi… Nous voulons te demander pardon pour les faiblesses que nous avons pu avoir dans l’éducation de nos enfants et de nos petits-enfants quand ils nous étaient confiés; Nous voulons te demander pardon pour les fausses notes dans le chant de nos vies… Enfin, nous voulons te prier pour que nos petits-enfants vivent comme du bon grain et progressent en sagesse et en bonté. Nous voulons te prier pour qu’ils accueillent l’Amour de Dieu en eux. Nous voulons te prier pour que ce don de la vie que tu nous as confié continue d’être une réponse à ton projet d’Amour. Inspirée d’une prière dans la revue Pastorale-Québec 24 juin 1999 | 7- Les personnes âgées sont les seuls adultes qui ont du temps... Le temps de nous accueillir lorsqu’on leur rend visite; le temps de nous écouter quand on leur raconte nos expériences ainsi que le temps de rester calme face à nos impatiences. Elles ont le temps d’admirer le dessin que leur apporte un enfant. Elles peuvent prendre le temps de penser à ceux et celles qu’elles aiment. Enfin, il leur reste du temps pour prier pour nous quand on leur demande et même quand on leur demande pas… Le temps est la principale richesse des personnes âgées. Paul-Emile Landry N.D. du Cap juin 99 |
8- Moi, mon père... à 6 ans : papa sait tout à 10 ans : papa sait presque tout à 15 ans : papa ne sait pas tout à 17 ans : papa n’y « est » pas du tout à 30 ans : qu’en pense papa ! à 40 ans : papa n’est pas si bête à 50 ans :papa a souvent raison... à 70 ans :ah! si papa était là | 9- Prières d’enfants pour les aÎnés… « Seigneur Jésus, il y a dans ce monde des personnes qui nous écoutent, qui nous aident et qui nous aiment: quand je parle de ces personnes, ce sont nos aînés. Je prie pour qu’ils aient de l’amour, de la santé et de la joie, car sans eux, nous ne serions pas ici, aujourd’hui. » « Seigneur, j’aurais aimé connaître mes grands-parents maternels, car chaque fois que ma mère me parle d’eux, cela est si tendre que je crois vivre ces moments avec elle. » « Jésus, j’aurais aimé connaître mes grands-parents. Jésus, vu que je ne les ai jamais vus, je veux que tu leur fasses bien attention… » |
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