Bienheureuse Alexandrina Maria Da Costa
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Re: Bienheureuse Alexandrina Maria Da Costa
Jésus m’a dit que de la même manière qu’il est fidèle à demeurer en moi pour me consoler, que moi aussi je devais être fidèle à de-meurer en esprit auprès de ses Tabernacles, pour le consoler et l’aimer; que je devais lui donner mon corps pour être victime; que des milliers de victimes ne seraient pas de trop pour réparer tant de péchés et les crimes du monde...
(...)
— Parlez, mon Jésus, parlez, car votre petite fille vous écoute... Je souhaite ardemment être instruite à votre école.
— Je souhaite aussi ardemment que tu apprennes toutes mes leçons. J’ai beaucoup à t’apprendre, afin que par toi, beaucoup viennent apprendre les mêmes leçons, qu’ils mar-chent sur les mêmes traces et qu’ils suivent les mêmes chemins.
(...)
— Avise ton directeur spirituel que J’exige que l’on prêche et que l’on propage la dévotion aux Tabernacles, et d’avantage encore : qu’elle soit rallumée dans les âmes. Je ne suis pas resté sur les autels par amour uniquement de ceux qui m’aiment, mais pour l’amour de tous; même en travaillant on peut me consoler.
(...)
— Veille sur mes tabernacles. J’y suis si seul dans un très grand nombre !... Des jours et des jours passent sans que quelqu’un me rende visite. On ne m’aime pas, on ne répare pas. Quand ils y viennent, ils le font soit par habitude ou par quelque obligation. Sais-tu ce qui ne cesse pas de tom-ber sur mes tabernacles ? C’est cette chaîne de péchés et de crimes. Ce sont là les actes d’amour qu’ils y déposent ; c’est ainsi qu’ils me consolent ; c’est ainsi qu’ils réparent; c’est ainsi encore qu’ils m’aiment !...
(...)
Ne me refuse pas les souffrances et les sacrifices pour les pécheurs ! La Justice de Dieu pèse sur eux. Toi, tu peux les secourir.
Prie pour les prêtres: ce sont les ouvriers de ma vigne; la récolte dépend d’eux...
Je choisis les faibles pour les rendre forts. Sous leur fai-blesse Je cache mon pouvoir, mon amour et ma gloire. Ou-blie le monde et offre-toi à moi. Abandonne-toi entre mes bras : Je choisirai tes sentiers.
(...)
— Console-moi et aime-moi et moi, je te consolerai dans toutes tes afflictions et dans tous tes besoins.
(...)
— J’ai établi en toi ma demeure... tu es un tabernacle cons-truit non pas par des mains d’homme, mais par des mains divines... J’habite en toi comme si dans le monde toi seule, tu existais, comme si dans le monde je n’avais que toi à combler.
(...)
(...)
— Parlez, mon Jésus, parlez, car votre petite fille vous écoute... Je souhaite ardemment être instruite à votre école.
— Je souhaite aussi ardemment que tu apprennes toutes mes leçons. J’ai beaucoup à t’apprendre, afin que par toi, beaucoup viennent apprendre les mêmes leçons, qu’ils mar-chent sur les mêmes traces et qu’ils suivent les mêmes chemins.
(...)
— Avise ton directeur spirituel que J’exige que l’on prêche et que l’on propage la dévotion aux Tabernacles, et d’avantage encore : qu’elle soit rallumée dans les âmes. Je ne suis pas resté sur les autels par amour uniquement de ceux qui m’aiment, mais pour l’amour de tous; même en travaillant on peut me consoler.
(...)
— Veille sur mes tabernacles. J’y suis si seul dans un très grand nombre !... Des jours et des jours passent sans que quelqu’un me rende visite. On ne m’aime pas, on ne répare pas. Quand ils y viennent, ils le font soit par habitude ou par quelque obligation. Sais-tu ce qui ne cesse pas de tom-ber sur mes tabernacles ? C’est cette chaîne de péchés et de crimes. Ce sont là les actes d’amour qu’ils y déposent ; c’est ainsi qu’ils me consolent ; c’est ainsi qu’ils réparent; c’est ainsi encore qu’ils m’aiment !...
(...)
Ne me refuse pas les souffrances et les sacrifices pour les pécheurs ! La Justice de Dieu pèse sur eux. Toi, tu peux les secourir.
Prie pour les prêtres: ce sont les ouvriers de ma vigne; la récolte dépend d’eux...
Je choisis les faibles pour les rendre forts. Sous leur fai-blesse Je cache mon pouvoir, mon amour et ma gloire. Ou-blie le monde et offre-toi à moi. Abandonne-toi entre mes bras : Je choisirai tes sentiers.
(...)
— Console-moi et aime-moi et moi, je te consolerai dans toutes tes afflictions et dans tous tes besoins.
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— J’ai établi en toi ma demeure... tu es un tabernacle cons-truit non pas par des mains d’homme, mais par des mains divines... J’habite en toi comme si dans le monde toi seule, tu existais, comme si dans le monde je n’avais que toi à combler.
(...)
Re: Bienheureuse Alexandrina Maria Da Costa
Je ne t’abandonnerai jamais. Sais-tu quand je te laisserai ? Quand je t’appellerai en ma divine présence pour t’emmener au Ciel. Alors seulement j’abandonnerai ton corps... Me le donnes-tu librement afin que je le crucifie pour les pécheurs ?
« Je suis le prisonnier des prisonniers !... »
Peu avant de dicter cette lettre, Notre-Seigneur m’a demandé mon cœur pour le placer dans le sien, afin que je n’ai pas d’autre amour que lui et celui de ses œuvres. Il m’a dit que toutes les âmes y ont leur place, dans son divin Cœur, mais que j’y avais une place de choix. Il m’a encore dit :
— Ma fille, n’as-tu pas compassion de moi ?...
Je suis seul et abandonné, dans mes tabernacles, et telle-ment offensé ! Viens me consoler, viens réparer ; réparer pour tant d’abandon...
Visiter les prisonniers dans leurs cachots et les consoler est une œuvre de miséricorde. Moi, je suis prisonnier et pri-sonnier par amour ; je suis le Prisonnier des prisonniers !...
Notre-Seigneur m’a dit que je suis son temple. Temples de la très Sainte-Trinité sont toutes les âmes en état de grâce, mais que moi, par une grâce particulière, je suis un tabernacle qu’il s’est choisi pour y habiter et s’y reposer afin de davantage rassasier la soif que j’ai de son Sacrement d’Amour... Jésus me dit encore qu’il se sert de moi afin que par moi beaucoup d’âmes soient stimulées à l’aimer dans la sainte Eucharistie.
(...)
« Je suis le prisonnier des prisonniers !... »
Peu avant de dicter cette lettre, Notre-Seigneur m’a demandé mon cœur pour le placer dans le sien, afin que je n’ai pas d’autre amour que lui et celui de ses œuvres. Il m’a dit que toutes les âmes y ont leur place, dans son divin Cœur, mais que j’y avais une place de choix. Il m’a encore dit :
— Ma fille, n’as-tu pas compassion de moi ?...
Je suis seul et abandonné, dans mes tabernacles, et telle-ment offensé ! Viens me consoler, viens réparer ; réparer pour tant d’abandon...
Visiter les prisonniers dans leurs cachots et les consoler est une œuvre de miséricorde. Moi, je suis prisonnier et pri-sonnier par amour ; je suis le Prisonnier des prisonniers !...
Notre-Seigneur m’a dit que je suis son temple. Temples de la très Sainte-Trinité sont toutes les âmes en état de grâce, mais que moi, par une grâce particulière, je suis un tabernacle qu’il s’est choisi pour y habiter et s’y reposer afin de davantage rassasier la soif que j’ai de son Sacrement d’Amour... Jésus me dit encore qu’il se sert de moi afin que par moi beaucoup d’âmes soient stimulées à l’aimer dans la sainte Eucharistie.
(...)
Re: Bienheureuse Alexandrina Maria Da Costa
— Je t’ai choisie pour moi. Correspond à mon amour. Je veux être ton Époux, ton Bien-Aimé, ton tout. Je t’ai choisie aussi pour le bonheur de beaucoup d’âmes. Tu es mon tem-ple, temple de la très Sainte Trinité. Toutes les âmes en état de grâce le sont, mais tu l’es de façon spéciale. Tu es un tabernacle choisi par moi, afin que J’y habite et m’y re-pose. Je veux rassasier ta soif pour mon Sacrement d’amour.
Tu es comme le canal par où passeront les grâces que Je veux distribuer aux âmes et à travers lequel les âmes vien-dront à moi. Je me sers de toi afin que beaucoup d’âmes viennent à moi: par ton intermédiaire, beaucoup d’âmes se-ront stimulées à m’aimer dans la très Sainte Eucharistie.
Reçois, maintenant, ma fille, le Sang de mon divin Cœur : c'est la vie dont tu as besoin, c'est la vie que Je donne aux âmes.
Dis au monde entier qu'il écoute la voix de son pasteur, le Pape, laquelle est la voix de Jésus. Je veux de l'amour, de la pureté d'âme, changement de vie. Que la voix du Saint-Père soit pour le monde un aussi vibrant appel que celui de Noé...
Qu'il parle aux nations et à ses gouvernants, afin qu'un terme soit mis à tant d'immoralité...
J'ai renouvelé, à perpétuité, mon vœu de virginité et de pureté, suppliant la Sainte Vierge de me purifier de toute tache, de me consacrer toute à Jésus et de me renfermer dans son Sacré-Cœur. Je tressaillais de joie. Peu après, Notre-Seigneur m'a parlé ainsi :
— J'ai reçu ton offrande, par l'entremise de ma très Sainte Mère. Si tu savais combien tu as consolé ton Jésus et réjoui la Très Sainte Trinité !... Si tu pouvais comprendre la gloire que ton oblation t'a acquise pour le ciel, tu mourrais de bonheur !...
Désormais, Je te comblerai de bienfaits... tu arrêteras le bras de la Justice divine prête à foudroyer les pécheurs... tu seras un puissant secours à tant d'âmes enchaînées par le péché... tu es la victime de mes prisons eucharistiques.
(...)
J’ai eu un bon Maître. C’est vous le premier, ô mon Jésus, que de-puis toute petite, m’avez appris !
« Donne-moi ton cœur... »
— Donne-moi ton cœur, que je le place dans le mien, afin que tu n’aies pas d’autre amour que le mien et celui de mes affaires.
« Quelle sainte union est la nôtre !... »
— Veux-tu voir comment je t’embrase ?
J’ai alors commencé à sentir une union si grande et une chaleur et une force qui semblait me broyer. Mon Jésus m’a dit :
— Comme nous nous aimons ! Quelle sainte union est la nôtre !
(...)
Tu es comme le canal par où passeront les grâces que Je veux distribuer aux âmes et à travers lequel les âmes vien-dront à moi. Je me sers de toi afin que beaucoup d’âmes viennent à moi: par ton intermédiaire, beaucoup d’âmes se-ront stimulées à m’aimer dans la très Sainte Eucharistie.
Reçois, maintenant, ma fille, le Sang de mon divin Cœur : c'est la vie dont tu as besoin, c'est la vie que Je donne aux âmes.
Dis au monde entier qu'il écoute la voix de son pasteur, le Pape, laquelle est la voix de Jésus. Je veux de l'amour, de la pureté d'âme, changement de vie. Que la voix du Saint-Père soit pour le monde un aussi vibrant appel que celui de Noé...
Qu'il parle aux nations et à ses gouvernants, afin qu'un terme soit mis à tant d'immoralité...
J'ai renouvelé, à perpétuité, mon vœu de virginité et de pureté, suppliant la Sainte Vierge de me purifier de toute tache, de me consacrer toute à Jésus et de me renfermer dans son Sacré-Cœur. Je tressaillais de joie. Peu après, Notre-Seigneur m'a parlé ainsi :
— J'ai reçu ton offrande, par l'entremise de ma très Sainte Mère. Si tu savais combien tu as consolé ton Jésus et réjoui la Très Sainte Trinité !... Si tu pouvais comprendre la gloire que ton oblation t'a acquise pour le ciel, tu mourrais de bonheur !...
Désormais, Je te comblerai de bienfaits... tu arrêteras le bras de la Justice divine prête à foudroyer les pécheurs... tu seras un puissant secours à tant d'âmes enchaînées par le péché... tu es la victime de mes prisons eucharistiques.
(...)
J’ai eu un bon Maître. C’est vous le premier, ô mon Jésus, que de-puis toute petite, m’avez appris !
« Donne-moi ton cœur... »
— Donne-moi ton cœur, que je le place dans le mien, afin que tu n’aies pas d’autre amour que le mien et celui de mes affaires.
« Quelle sainte union est la nôtre !... »
— Veux-tu voir comment je t’embrase ?
J’ai alors commencé à sentir une union si grande et une chaleur et une force qui semblait me broyer. Mon Jésus m’a dit :
— Comme nous nous aimons ! Quelle sainte union est la nôtre !
(...)
Re: Bienheureuse Alexandrina Maria Da Costa
— Écoute, ma fille, ton Jésus. Je suis avec toi pour t’enrichir de mes divins trésors. Combien je t’aime ! Je t’ai choisie pour ma demeure. Je te prépare selon mes désirs. Ne vis que pour moi. Aime-moi beaucoup. Ne pense qu’à moi. Et, parce que tu t’es généreusement offerte comme victime pour les pécheurs du monde, Je ferai de toi comme un canal pour distribuer les grâces aux âmes coupables de toutes sortes de crimes. Ainsi tu feras venir à moi un grand nom-bre...
En même temps je ne sais pas ce qui s’est passé en moi, je ne sais pas l’expliquer; je ressentais un très, très grand poids. J’avais l’impression que mon cœur devenait aussi grand que le monde...
« Je suis avec toi, ma fille... »
Cela faisait presque deux jours que Jésus ne me parlait plus. J’ai pleuré, de peur d’être dans l’illusion. Quand je me suis un peu ras-sérénée, j’ai fait la Communion spirituelle. Mon bon Jésus m’a, alors, parlé ainsi :
— Ma fille, ma fille très chère, ma bien-aimée, ne t’attriste pas à cause de moi. Je fais pénétrer en toi mon Amour. Ce fut une bonne préparation. C’était moi qui te provoquais, pour voir jusqu’où irait ta confiance. M’aimer dans les dou-ceurs et les tendresses, cela ne coûte pas. J’ai fait semblant de t’abandonner, de te laisser naviguer toute seule, sans que tu te sentes dans les bras de ton Époux, pour voir jus-qu’où irais-tu. Mais, je ne t’abandonne pas.
Combien Je t’aime ! Quand tu te sens froide, c’est moi qui, chaque fois d’avantage infuse en toi mon amour. Quand Je ne te parle pas, c’est pour t’inspirer beaucoup plus de foi en moi. Ne t’ai-je pas dit que je ne t’abandonnerais jamais et ne m’éloignerais jamais de toi ? Je t’aime tellement ! Viens à mon école; apprends de ton Jésus à aimer le silence, l’humilité, l’obéissance et l’abandon. Viens dans mes Ta-bernacles... Prosterne-toi devant moi et demande-moi par-don pour ton découragement et pour ton infidélité.
(...)
— Je suis avec toi, ma fille... et quand tu te sens froide, c’est que moi, je fais pénétrer davantage en toi mon amour.
(...)
Quels heureux moments, quelle grande union, quelle force à me contraindre, pendant que la chaleur me donnait l’impression que des langues de feu me transperçaient !
« Mon Cœur se fait violence... »
— Aie courage, ma fille. Cela coûte beaucoup d’être traitée de la sorte, je le sais bien. Mais, plus cela coûte, plus c’est agréable à ton Jésus. Mon Cœur se fait violence en te voyant souffrir autant. Je te veux dans mes bras très saints avec la même simplicité qu’un enfant dans les bras de sa mère. Je veux enlever tous les doutes que tu puisses en-core avoir. Je te veux plus brillante que les anges. Oui, parce que les anges sont brillants par nature, et toi, tu l’es parce que tu t’es restée brillante, parce que tu as permis à Jésus de travailler en toi librement, et t’enrichir des plus belles vertus.
« Je suis toujours avec toi... »
— Ma fille, je suis toujours avec toi. Si tu savais combien je t’aime, tu mourrais de joie. Je te prépare afin de réaliser en toi mes desseins.
Jésus m’a dit que de la même manière qu’il est fidèle à demeurer en moi pour me consoler, que moi aussi je devais être fidèle à de-meurer en esprit auprès de ses Tabernacles, pour le consoler et l’aimer; que je devais lui donner mon corps pour être victime; que des milliers de victimes ne seraient pas de trop pour réparer tant de péchés et les crimes du monde...
(...)
En même temps je ne sais pas ce qui s’est passé en moi, je ne sais pas l’expliquer; je ressentais un très, très grand poids. J’avais l’impression que mon cœur devenait aussi grand que le monde...
« Je suis avec toi, ma fille... »
Cela faisait presque deux jours que Jésus ne me parlait plus. J’ai pleuré, de peur d’être dans l’illusion. Quand je me suis un peu ras-sérénée, j’ai fait la Communion spirituelle. Mon bon Jésus m’a, alors, parlé ainsi :
— Ma fille, ma fille très chère, ma bien-aimée, ne t’attriste pas à cause de moi. Je fais pénétrer en toi mon Amour. Ce fut une bonne préparation. C’était moi qui te provoquais, pour voir jusqu’où irait ta confiance. M’aimer dans les dou-ceurs et les tendresses, cela ne coûte pas. J’ai fait semblant de t’abandonner, de te laisser naviguer toute seule, sans que tu te sentes dans les bras de ton Époux, pour voir jus-qu’où irais-tu. Mais, je ne t’abandonne pas.
Combien Je t’aime ! Quand tu te sens froide, c’est moi qui, chaque fois d’avantage infuse en toi mon amour. Quand Je ne te parle pas, c’est pour t’inspirer beaucoup plus de foi en moi. Ne t’ai-je pas dit que je ne t’abandonnerais jamais et ne m’éloignerais jamais de toi ? Je t’aime tellement ! Viens à mon école; apprends de ton Jésus à aimer le silence, l’humilité, l’obéissance et l’abandon. Viens dans mes Ta-bernacles... Prosterne-toi devant moi et demande-moi par-don pour ton découragement et pour ton infidélité.
(...)
— Je suis avec toi, ma fille... et quand tu te sens froide, c’est que moi, je fais pénétrer davantage en toi mon amour.
(...)
Quels heureux moments, quelle grande union, quelle force à me contraindre, pendant que la chaleur me donnait l’impression que des langues de feu me transperçaient !
« Mon Cœur se fait violence... »
— Aie courage, ma fille. Cela coûte beaucoup d’être traitée de la sorte, je le sais bien. Mais, plus cela coûte, plus c’est agréable à ton Jésus. Mon Cœur se fait violence en te voyant souffrir autant. Je te veux dans mes bras très saints avec la même simplicité qu’un enfant dans les bras de sa mère. Je veux enlever tous les doutes que tu puisses en-core avoir. Je te veux plus brillante que les anges. Oui, parce que les anges sont brillants par nature, et toi, tu l’es parce que tu t’es restée brillante, parce que tu as permis à Jésus de travailler en toi librement, et t’enrichir des plus belles vertus.
« Je suis toujours avec toi... »
— Ma fille, je suis toujours avec toi. Si tu savais combien je t’aime, tu mourrais de joie. Je te prépare afin de réaliser en toi mes desseins.
Jésus m’a dit que de la même manière qu’il est fidèle à demeurer en moi pour me consoler, que moi aussi je devais être fidèle à de-meurer en esprit auprès de ses Tabernacles, pour le consoler et l’aimer; que je devais lui donner mon corps pour être victime; que des milliers de victimes ne seraient pas de trop pour réparer tant de péchés et les crimes du monde...
(...)
Re: Bienheureuse Alexandrina Maria Da Costa
Quelques fois, avant même qu’il me parle, je sens comme des em-brassements. D’autres fois je les sens à la fin. Je ressens, subite-ment une forte chaleur, une chaleur que je ne sais pas expliquer. Parfois encore, je me sens tellement caressée par Notre-Seigneur! Et moi, je ne sais pas comment correspondre à tant de bienfaits...
(...)
— Parlez, mon Jésus, parlez, car votre petite fille vous écoute... Je souhaite ardemment être instruite à votre école.
— Je souhaite aussi ardemment que tu apprennes toutes mes leçons. J’ai beaucoup à t’apprendre, afin que par toi, beaucoup viennent apprendre les mêmes leçons, qu’ils mar-chent sur les mêmes traces et qu’ils suivent les mêmes chemins.
(...)
— Veille sur mes tabernacles. J’y suis si seul dans un très grand nombre !... Des jours et des jours passent sans que quelqu’un me rende visite. On ne m’aime pas, on ne répare pas. Quand ils y viennent, ils le font soit par habitude ou par quelque obligation. Sais-tu ce qui ne cesse pas de tom-ber sur mes tabernacles ? C’est cette chaîne de péchés et de crimes. Ce sont là les actes d’amour qu’ils y déposent; c’est ainsi qu’ils me consolent; c’est ainsi qu’ils réparent; c’est ainsi encore qu’ils m’aiment !...
(...)
— Fais que je sois aimé par tous dans mon sacrement d’Amour, le plus grand de tous les sacrements, le plus grand miracle de ma divine Sagesse !
(...)
— Console-moi et aime-moi et moi, je te consolerai dans toutes tes afflictions et dans tous tes besoins.
(...)
— J’ai établi en toi ma demeure... tu es un tabernacle construit non pas par des mains d’homme, mais par des mains divines... J’habite en toi comme si dans le monde toi seule, tu existais, comme si dans le monde je n’avais que toi à combler.
(...)
Je ne t’abandonnerai jamais. Sais-tu quand je te laisserai ? Quand je t’appellerai en ma divine présence pour t’emmener au Ciel. Alors seulement j’abandonnerai ton corps... Me le donnes-tu librement afin que je le crucifie pour les pécheurs ?
« Tu as choisi la meilleure part... »
— Comme Madeleine, tu as choisi la meilleure part. Aimer mon Cœur ! M’aimer crucifié, c’est très bien. M’aimer dans mes tabernacles, où tu peux me contempler, non pas des yeux du corps mais de ceux de l’âme et de l’esprit ; où j’habite avec mon Corps, mon Âme et ma Divinité comme dans le Ciel, c’est choisir ce qu’il y a de plus sublime.
(...)
(...)
— Parlez, mon Jésus, parlez, car votre petite fille vous écoute... Je souhaite ardemment être instruite à votre école.
— Je souhaite aussi ardemment que tu apprennes toutes mes leçons. J’ai beaucoup à t’apprendre, afin que par toi, beaucoup viennent apprendre les mêmes leçons, qu’ils mar-chent sur les mêmes traces et qu’ils suivent les mêmes chemins.
(...)
— Veille sur mes tabernacles. J’y suis si seul dans un très grand nombre !... Des jours et des jours passent sans que quelqu’un me rende visite. On ne m’aime pas, on ne répare pas. Quand ils y viennent, ils le font soit par habitude ou par quelque obligation. Sais-tu ce qui ne cesse pas de tom-ber sur mes tabernacles ? C’est cette chaîne de péchés et de crimes. Ce sont là les actes d’amour qu’ils y déposent; c’est ainsi qu’ils me consolent; c’est ainsi qu’ils réparent; c’est ainsi encore qu’ils m’aiment !...
(...)
— Fais que je sois aimé par tous dans mon sacrement d’Amour, le plus grand de tous les sacrements, le plus grand miracle de ma divine Sagesse !
(...)
— Console-moi et aime-moi et moi, je te consolerai dans toutes tes afflictions et dans tous tes besoins.
(...)
— J’ai établi en toi ma demeure... tu es un tabernacle construit non pas par des mains d’homme, mais par des mains divines... J’habite en toi comme si dans le monde toi seule, tu existais, comme si dans le monde je n’avais que toi à combler.
(...)
Je ne t’abandonnerai jamais. Sais-tu quand je te laisserai ? Quand je t’appellerai en ma divine présence pour t’emmener au Ciel. Alors seulement j’abandonnerai ton corps... Me le donnes-tu librement afin que je le crucifie pour les pécheurs ?
« Tu as choisi la meilleure part... »
— Comme Madeleine, tu as choisi la meilleure part. Aimer mon Cœur ! M’aimer crucifié, c’est très bien. M’aimer dans mes tabernacles, où tu peux me contempler, non pas des yeux du corps mais de ceux de l’âme et de l’esprit ; où j’habite avec mon Corps, mon Âme et ma Divinité comme dans le Ciel, c’est choisir ce qu’il y a de plus sublime.
(...)
Re: Bienheureuse Alexandrina Maria Da Costa
— Ils ne croient pas à mon existence. Ils ne croient pas que j’y habite. Ils blasphèment contre moi. D’autres croient que j’y suis, mais ils ne m’aiment pas, ne me visitent pas: ils vi-vent comme si je n’y habitais... Viens dans mes tabernacles; elles sont à toi mes prisons; je t’ai choisie pour m’y tenir compagnie, dans ces abris qui sont très souvent, extérieu-rement, si pauvres ! Mais à l’intérieur, ô, quelle richesse ! C’est la richesse du Ciel et de la terre !
(...)
— Veux-tu me consoler ? Veux-tu consoler le sanctificateur de ton âme ? Va dans les tabernacles !... Consoler les at-tristé, c’est faire œuvre de miséricorde... Et moi je suis si triste ; je suis si offensé !...
Là tu peux servir de victime pour les péchés du monde, en cette période où le monde se révolte contre moi et contre mon Église.
(...)
— Fais que je sois aimé par tous dans mon sacrement d’Amour, le plus grand de tous les sacrements, le plus grand miracle de ma divine Sagesse !
« Ne cesse pas de prier... »
? Ne cesse pas de prier pour les pécheurs. Je te les confie, afin que tu me les rendes. Viens dans mes tabernacles.
Il m’a dit encore que “ou bien je réparais et la dévotion aux tabernacles était prêchée, ou le monde allait être puni avec beaucoup de sévérité”.
J’ai demandé à mon Jésus ce que je pouvais faire pour beaucoup l’aimer et il m’a dit :
— Viens dans mes tabernacles ; viens me consoler ; viens réparer. Ne cesse pas de réparer ; donne-moi ton corps pour que je le crucifie. J’ai besoin de beaucoup de victimes pour soutenir le bras de ma justice et j’en ai si peu ! Viens les remplacer... Fais que je sois aimé de tous dans mon Sa-crement d’Amour, le plus grand de mes Sacrements et le plus grand miracle de ma divine sagesse...
— O mon Jésus, Vous me caressez si tendrement en me disant des choses si magnifiques. Ne voyez-vous pas ma petitesse... ma mi-sère ?...
— Ma fille, c'est dans ta petitesse et dans ta misère que Je cache ma grandeur, ma gloire !...
« J’ai besoin de plusieurs victimes... »
— J'ai besoin de plusieurs victimes pour arrêter le bras de ma Justice et J'en ai si peu !... Remplace-les. Je veux que tu me fasses aimer dans mon sacrement d'amour, le plus grand des sacrements... le plus extraordinaire miracle de ma Sagesse...
(...)
(...)
— Veux-tu me consoler ? Veux-tu consoler le sanctificateur de ton âme ? Va dans les tabernacles !... Consoler les at-tristé, c’est faire œuvre de miséricorde... Et moi je suis si triste ; je suis si offensé !...
Là tu peux servir de victime pour les péchés du monde, en cette période où le monde se révolte contre moi et contre mon Église.
(...)
— Fais que je sois aimé par tous dans mon sacrement d’Amour, le plus grand de tous les sacrements, le plus grand miracle de ma divine Sagesse !
« Ne cesse pas de prier... »
? Ne cesse pas de prier pour les pécheurs. Je te les confie, afin que tu me les rendes. Viens dans mes tabernacles.
Il m’a dit encore que “ou bien je réparais et la dévotion aux tabernacles était prêchée, ou le monde allait être puni avec beaucoup de sévérité”.
J’ai demandé à mon Jésus ce que je pouvais faire pour beaucoup l’aimer et il m’a dit :
— Viens dans mes tabernacles ; viens me consoler ; viens réparer. Ne cesse pas de réparer ; donne-moi ton corps pour que je le crucifie. J’ai besoin de beaucoup de victimes pour soutenir le bras de ma justice et j’en ai si peu ! Viens les remplacer... Fais que je sois aimé de tous dans mon Sa-crement d’Amour, le plus grand de mes Sacrements et le plus grand miracle de ma divine sagesse...
— O mon Jésus, Vous me caressez si tendrement en me disant des choses si magnifiques. Ne voyez-vous pas ma petitesse... ma mi-sère ?...
— Ma fille, c'est dans ta petitesse et dans ta misère que Je cache ma grandeur, ma gloire !...
« J’ai besoin de plusieurs victimes... »
— J'ai besoin de plusieurs victimes pour arrêter le bras de ma Justice et J'en ai si peu !... Remplace-les. Je veux que tu me fasses aimer dans mon sacrement d'amour, le plus grand des sacrements... le plus extraordinaire miracle de ma Sagesse...
(...)
Re: Bienheureuse Alexandrina Maria Da Costa
Oh ma fille chérie, je veux que tu sois toute à moi, toute à moi et que tu ne vives que pour moi et n’aimes que moi et ne cherches que moi !...
« Veux-tu vraiment me consoler ?... »
J’ai commencé à goûter les effets de Notre-Seigneur avant même qu’il me parle : une grande chaleur, une force qui m’enlaçait telle-ment qu’elle semblait m’arracher de ce monde. Je ressentais l’impression que l’on a quand on reçoit des caresses et j’avais l’impression aussi de recevoir des baisers...
(...)
Mes souffrances continuent d’augmenter de plus en plus, mais je ne crains pas, parce que mon cher Jésus souffre avec moi. Bien au contraire, je me sens joyeuse et contente, car par l’augmentation de mes souffrances, je peux davantage aider les pauvres pécheurs et réparer les offenses dont Notre-Seigneur est victime de leur part.
(...)
? La mission que je t’ai confiée, ce sont les tabernacles et les pécheurs...
Par toi, beaucoup, beaucoup de pécheurs seront sauvés ; non par tes mérites, mais par les miens. Je cherche tous les moyens pour les sauver...
Veux-tu vraiment consoler et aimer ton Époux, l’Époux des âmes vierges que j’aime avec prédilection ?
Viens dans mes tabernacles, reste là, vis là, et donne-moi ton corps pour que je le crucifie, afin de satisfaire à mes desseins. Sois ma victime de réparation pour les pécheurs du monde entier ; c’est ainsi que tu me consoleras beau-coup...
Ta couronne est plus brillante que toutes les perles pré-cieuses du monde. Elle est embellie par toutes tes souffran-ces et par les âmes des pécheurs que tu as sauvés. Une très haute place est préparée pour toi [dans le Ciel].
« Combien de victimes j'ai choisies... »
— Combien de victimes j'ai choisies et qui se sont refu-sées !... Combien j'ai appelées et ne m'ont pas entendu !... Combien j'ai invitées à une grande élévation vers moi et Je n'ai rien obtenu !
En toi Je me suis consolé; de toi J'ai tout reçu !... Si tu voyais le nombre d'âmes qui se sont sauvées grâce à toi, et spécialement en ces dernières années par ton jeûne !
« Ma pensée était avec Jésus... »
— Ma petite fille, enfant de prédilection de Jésus, viens : Je suis la Mère du Rosaire, je suis la Mère du Carmel. Cachée dans mon sein, serrée contre mon Cœur, reçois dans tes mains le Rosaire qui pend des miennes. Sur le Rosaire je place le Scapulaire.
(...)
Notre-Seigneur m’a recommandé de ne pas me distraire pendant la journée avec les visites, aussi nombreuses qu’elles puissent être. Et en vérité, lors de la visite au Saint-Sacrement, j’étais si unie à Jé-sus, qu’il me semblait que nul ne pouvait me distraire... Je les lais-sais tous parler, mais ma pensée était avec Jésus au Tabernacle.
« Veux-tu vraiment me consoler ?... »
J’ai commencé à goûter les effets de Notre-Seigneur avant même qu’il me parle : une grande chaleur, une force qui m’enlaçait telle-ment qu’elle semblait m’arracher de ce monde. Je ressentais l’impression que l’on a quand on reçoit des caresses et j’avais l’impression aussi de recevoir des baisers...
(...)
Mes souffrances continuent d’augmenter de plus en plus, mais je ne crains pas, parce que mon cher Jésus souffre avec moi. Bien au contraire, je me sens joyeuse et contente, car par l’augmentation de mes souffrances, je peux davantage aider les pauvres pécheurs et réparer les offenses dont Notre-Seigneur est victime de leur part.
(...)
? La mission que je t’ai confiée, ce sont les tabernacles et les pécheurs...
Par toi, beaucoup, beaucoup de pécheurs seront sauvés ; non par tes mérites, mais par les miens. Je cherche tous les moyens pour les sauver...
Veux-tu vraiment consoler et aimer ton Époux, l’Époux des âmes vierges que j’aime avec prédilection ?
Viens dans mes tabernacles, reste là, vis là, et donne-moi ton corps pour que je le crucifie, afin de satisfaire à mes desseins. Sois ma victime de réparation pour les pécheurs du monde entier ; c’est ainsi que tu me consoleras beau-coup...
Ta couronne est plus brillante que toutes les perles pré-cieuses du monde. Elle est embellie par toutes tes souffran-ces et par les âmes des pécheurs que tu as sauvés. Une très haute place est préparée pour toi [dans le Ciel].
« Combien de victimes j'ai choisies... »
— Combien de victimes j'ai choisies et qui se sont refu-sées !... Combien j'ai appelées et ne m'ont pas entendu !... Combien j'ai invitées à une grande élévation vers moi et Je n'ai rien obtenu !
En toi Je me suis consolé; de toi J'ai tout reçu !... Si tu voyais le nombre d'âmes qui se sont sauvées grâce à toi, et spécialement en ces dernières années par ton jeûne !
« Ma pensée était avec Jésus... »
— Ma petite fille, enfant de prédilection de Jésus, viens : Je suis la Mère du Rosaire, je suis la Mère du Carmel. Cachée dans mon sein, serrée contre mon Cœur, reçois dans tes mains le Rosaire qui pend des miennes. Sur le Rosaire je place le Scapulaire.
(...)
Notre-Seigneur m’a recommandé de ne pas me distraire pendant la journée avec les visites, aussi nombreuses qu’elles puissent être. Et en vérité, lors de la visite au Saint-Sacrement, j’étais si unie à Jé-sus, qu’il me semblait que nul ne pouvait me distraire... Je les lais-sais tous parler, mais ma pensée était avec Jésus au Tabernacle.
Re: Bienheureuse Alexandrina Maria Da Costa
1935
“AVEC MON SANG...”
À Jésus pour toujours...
Je voulais tout faire par amour pour Eux et, pour leur prouver que je les aimaient. Quelques fois, je faisais des boulettes de cire que j’attachais au bout d’un fil et, avec celles-ci, je me flagellais, choi-sissant les endroits de mon corps les plus sensibles, ceux où je me faisais le plus de mal, comme les genoux, les os. Mon corps deve-nait bleuâtre sous les coups. D’autres fois, je nouais les tresses de mes cheveux aux barreaux de mon lit et je tirais ensuite, de toutes mes forces, afin de pouvoir souffrir davantage.
Un dimanche après-midi, j’ai éprouvé une si grande aspiration d’amour pour Jésus, que je ne pouvais me contenir. Je ne désirais qu’une chose: être seule. Finalement, tous les miens ont décidé, même si hésitants, d’aller à l’église. À peine ils sont sortis, j’ai pu montrer à Jésus combien je l’aimais. Ayant pris l’épingle à laquelle étaient accrochées mes médailles, je l’ai enfoncée dans ma poitrine. Ne voyant point de sang couler, je l’ai enfoncée davantage dans la chair, jusqu’à ce que le sang coule. Je m’en suis servie comme d’une plume et j’ai écrit, au verso d’une image pieuse :
— Avec mon sang, je vous jure de beaucoup vous aimer, mon Jésus. Que mon amour soit tel, que je meure enlacée à la croix. Je vous aime et je meurs d’amour pour vous, mon cher Jésus. Je veux habiter dans vos tabernacles. (Balasar, 14.10.1934).
Aussitôt après, j’ai ressenti tellement de répugnance et d’affliction, que je voulais déchirer cette image. Je ne sais pas ce qui m’en a empêché. Cette preuve d’amour ne m’a procuré aucune consolation.
Quand ma sœur est rentrée, elle m'a trouvée plongée dans une grande inquiétude. Je ne lui ai pas dit ce que j’avais fait, mais je lui ai simplement montré l’image. Elle s’est exclamée :
— Petite folle que tu es! Que va dire le Père Pinho ?
Je me suis défendue en disant :
— Je ne lui dirai rien !...
Au contraire, je lui ai tout raconté ! Lui, il me dit :
— Qui t’en a donné l’autorisation ?
J’ai répondu alors que j’ignorais qu’une autorisation était néces-saire. Il m’a interdit de refaire des choses de ce genre.
La valeur de l’âme-victime...
“AVEC MON SANG...”
À Jésus pour toujours...
Je voulais tout faire par amour pour Eux et, pour leur prouver que je les aimaient. Quelques fois, je faisais des boulettes de cire que j’attachais au bout d’un fil et, avec celles-ci, je me flagellais, choi-sissant les endroits de mon corps les plus sensibles, ceux où je me faisais le plus de mal, comme les genoux, les os. Mon corps deve-nait bleuâtre sous les coups. D’autres fois, je nouais les tresses de mes cheveux aux barreaux de mon lit et je tirais ensuite, de toutes mes forces, afin de pouvoir souffrir davantage.
Un dimanche après-midi, j’ai éprouvé une si grande aspiration d’amour pour Jésus, que je ne pouvais me contenir. Je ne désirais qu’une chose: être seule. Finalement, tous les miens ont décidé, même si hésitants, d’aller à l’église. À peine ils sont sortis, j’ai pu montrer à Jésus combien je l’aimais. Ayant pris l’épingle à laquelle étaient accrochées mes médailles, je l’ai enfoncée dans ma poitrine. Ne voyant point de sang couler, je l’ai enfoncée davantage dans la chair, jusqu’à ce que le sang coule. Je m’en suis servie comme d’une plume et j’ai écrit, au verso d’une image pieuse :
— Avec mon sang, je vous jure de beaucoup vous aimer, mon Jésus. Que mon amour soit tel, que je meure enlacée à la croix. Je vous aime et je meurs d’amour pour vous, mon cher Jésus. Je veux habiter dans vos tabernacles. (Balasar, 14.10.1934).
Aussitôt après, j’ai ressenti tellement de répugnance et d’affliction, que je voulais déchirer cette image. Je ne sais pas ce qui m’en a empêché. Cette preuve d’amour ne m’a procuré aucune consolation.
Quand ma sœur est rentrée, elle m'a trouvée plongée dans une grande inquiétude. Je ne lui ai pas dit ce que j’avais fait, mais je lui ai simplement montré l’image. Elle s’est exclamée :
— Petite folle que tu es! Que va dire le Père Pinho ?
Je me suis défendue en disant :
— Je ne lui dirai rien !...
Au contraire, je lui ai tout raconté ! Lui, il me dit :
— Qui t’en a donné l’autorisation ?
J’ai répondu alors que j’ignorais qu’une autorisation était néces-saire. Il m’a interdit de refaire des choses de ce genre.
La valeur de l’âme-victime...
Re: Bienheureuse Alexandrina Maria Da Costa
— De la même manière qu’avant que je ne vienne dans le monde, des victimes étaient immolées dans le temple, ainsi aujourd’hui je veux immoler ton corps comme victime. Donne-moi ton sang pour les péchés du monde. Aide-moi dans le rachat. Sans moi tu ne peux rien; avec moi tu peux tout, pour aider les pécheurs et pour bien d’autres choses.
« Notre-Seigneur m’a parlé... »
Le 3 [janvier], vers vingt et une heures, après la visite au Saint-Sacrement que je n’avais pas pu faire dans la journée, à cause de mes grandes douleurs et d’une forte indisposition — et je ne l’aurais pas faite, car j’avais grand sommeil — je me suis rendu compte, tout d'un coup, de cette sensation que je ressens quand Notre-Seigneur vient me parler. Cette nuit il m’est venu une idée qui peut, peut-être vous aider à comprendre ce que je veux dire: j’ai la sensation qu’une ondée vient me couvrir.
Je me suis inclinée sur le côté gauche et à l’instant même, Notre-Seigneur m’a parlé.
Le singe de Dieu...
Voulez-vous savoir ce que m’a dit encore le maudit ?
— “O excommuniée, excommuniée et justement excommu-niée, si tu lui écris encore quelque chose !... Convertis-toi, malheureuse ! Convertis-toi pauvre fille ! C’est l’amour que j’ai pour toi qui me fait parler de la sorte. Je viens à peine de parler à ton Christ; il m’a dit de prendre soin de toi, car il n’a plus de salut possible pour toi. Combien il était en co-lère contre toi ! Il m’a dit qu’il ne peut plus te voir, et que c’est justement à cause de tout ce que tu écris. Si tu me promets de ne plus rien écrire, je crois pouvoir encore ar-ranger les choses.”
Il a ajouté qu’il était inutile que je prie, car il n’y a plus de salut possible, pour moi... que plus personne ne peut me secourir... que je serai condamnée...
Après les prières, pendant une nuit de lutte, alors que j’avais tant besoin de dormir, tout d’un coup, il s’est fait une telle obscurité dans ma chambre, que je n’arrivais même pas à voir un filet de lu-mière par la fenêtre qui donne sur le couloir... Ensuite, j’ai vu une ombre toute noire dont je vous ai déjà parlé à plusieurs reprises; je l’ai vu sauter vers moi et je l’ai entendu me dire :
— “Je viens de la part de ton Christ, te chercher, afin de te mener en enfer. Si tu t’endors, je te prendrai, toi et ton lit...”
J’embrassais le crucifix, et la voix continuait :
— “Embrasse ce scélérat !... Il m’a dit de te faire des choses que je n’ose même pas répéter. Je ne te les ferai pas, parce que je t’aime bien...”
Ce ne fut que quand j’ai pu m’emparer de l’eau bénite qu’il m’a laissée en paix...
Il y a huit jours, j’ai vu tomber contre la porte de ma chambre, une personne les bras en croix. Je ne sais pas expliquer ce que j’ai res-senti dans mon cœur : je me suis épouvantée, mais aussitôt après, le calme est revenu.
« Notre-Seigneur m’a parlé... »
Le 3 [janvier], vers vingt et une heures, après la visite au Saint-Sacrement que je n’avais pas pu faire dans la journée, à cause de mes grandes douleurs et d’une forte indisposition — et je ne l’aurais pas faite, car j’avais grand sommeil — je me suis rendu compte, tout d'un coup, de cette sensation que je ressens quand Notre-Seigneur vient me parler. Cette nuit il m’est venu une idée qui peut, peut-être vous aider à comprendre ce que je veux dire: j’ai la sensation qu’une ondée vient me couvrir.
Je me suis inclinée sur le côté gauche et à l’instant même, Notre-Seigneur m’a parlé.
Le singe de Dieu...
Voulez-vous savoir ce que m’a dit encore le maudit ?
— “O excommuniée, excommuniée et justement excommu-niée, si tu lui écris encore quelque chose !... Convertis-toi, malheureuse ! Convertis-toi pauvre fille ! C’est l’amour que j’ai pour toi qui me fait parler de la sorte. Je viens à peine de parler à ton Christ; il m’a dit de prendre soin de toi, car il n’a plus de salut possible pour toi. Combien il était en co-lère contre toi ! Il m’a dit qu’il ne peut plus te voir, et que c’est justement à cause de tout ce que tu écris. Si tu me promets de ne plus rien écrire, je crois pouvoir encore ar-ranger les choses.”
Il a ajouté qu’il était inutile que je prie, car il n’y a plus de salut possible, pour moi... que plus personne ne peut me secourir... que je serai condamnée...
Après les prières, pendant une nuit de lutte, alors que j’avais tant besoin de dormir, tout d’un coup, il s’est fait une telle obscurité dans ma chambre, que je n’arrivais même pas à voir un filet de lu-mière par la fenêtre qui donne sur le couloir... Ensuite, j’ai vu une ombre toute noire dont je vous ai déjà parlé à plusieurs reprises; je l’ai vu sauter vers moi et je l’ai entendu me dire :
— “Je viens de la part de ton Christ, te chercher, afin de te mener en enfer. Si tu t’endors, je te prendrai, toi et ton lit...”
J’embrassais le crucifix, et la voix continuait :
— “Embrasse ce scélérat !... Il m’a dit de te faire des choses que je n’ose même pas répéter. Je ne te les ferai pas, parce que je t’aime bien...”
Ce ne fut que quand j’ai pu m’emparer de l’eau bénite qu’il m’a laissée en paix...
Il y a huit jours, j’ai vu tomber contre la porte de ma chambre, une personne les bras en croix. Je ne sais pas expliquer ce que j’ai res-senti dans mon cœur : je me suis épouvantée, mais aussitôt après, le calme est revenu.
Re: Bienheureuse Alexandrina Maria Da Costa
L’obscurité que j’ai décrite, se répète bien souvent.
De temps en temps, je vois une rapide lumière... mais elle n’est pas bien distincte...
Deux fois déjà, j’ai vu, posés sur ma poitrine, comme deux yeux très grands, écarquillés, qui me fixent, mais qui disparaissent aussi vite...
Dimanche, j’ai entendu une douce voix qui me disait :
— “Ma fille, je viens te dire de ne plus écrire de ce que tu vois: c’est une illusion de ta part ! Ne vois-tu pas comment tu es faible ? Tu me fais de la peine en l’écrivant. C’est ton Jésus qui te parle et non pas Satan ! ”
Méfiante, j’ai commencé à embrasser le crucifix, et alors la voix se transforma, elle est devenue méchante :
— “Si tu écris encore quelque chose, je te mets le corps en déconfiture. Crois-tu que je ne peux pas le faire ? ”
Le démon veut me prendre les objets sacrés que j’ai sur moi et le crucifix que j’ai dans les mains... il me dit qu’il a des secrets à me confier, mais qu’il faut que je me débarrasse de ces objets qu’il haït.
(...)
Et moi, au milieu de tout cela, sans avoir un ministre de Notre-Seigneur à qui je puisse ouvrir ma conscience; avec qui je puisse m’épancher !... Comment ne devrais-je pas me sentir triste ? J’ai pleuré, mais grâce à mon bien-aimé Jésus, ce n’étaient que des larmes d’une grande résignation à sa très sainte Volonté.
« Consacrez le monde à Marie !... »
— Je ne peux pas être davantage offensé... La profanation du dimanche, le péché de la gourmandise, l'impureté... que de crimes affreux, qui entraînent les âmes en enfer !...
Si ce monde d'iniquités ne s'arrête pas, bientôt l'humanité sera punie.
J'ai fait avertir Sodome et Gomorrhe et l'on a méprisé mes avertissements. Malheur à ceux qui, maintenant, feront de même !
(...)
— Dis à ton directeur spirituel d'aviser le pape que s'il veut sauver le monde, il doit hâter l'heure de la consécration du monde à ma Mère. Qu'il La place à la tête de la bataille et la proclame Reine de la Victoire et Messagère de Paix. Le monde aura beaucoup à souffrir, parce que la malice hu-maine est arrivée à son comble avec tous ses crimes. Pau-vre monde, s'il n'a pas comme guide la Reine du ciel ! Pau-vre monde, si Elle n'intercède pas auprès de Dieu !
« Sois ma victime... »
— Si tu m’aimes, si tu es toute à moi, ne me refuse pas ce que je te demande. Sois ma victime.
(…)
Oh, c’est alors que je me suis sentie caressée par Notre-Seigneur !... Quelle intime union ! Quelle force qui m’enlaçait si fortement ! Quelle paix dans mon âme !
Savez-vous à quoi j’ai pensé ? Quelle folle j’ai été de ne pas avoir toujours aimé Notre-Seigneur, et que tous ceux qui ne l’aiment pas, sont aussi fous !
(…)
De temps en temps, je vois une rapide lumière... mais elle n’est pas bien distincte...
Deux fois déjà, j’ai vu, posés sur ma poitrine, comme deux yeux très grands, écarquillés, qui me fixent, mais qui disparaissent aussi vite...
Dimanche, j’ai entendu une douce voix qui me disait :
— “Ma fille, je viens te dire de ne plus écrire de ce que tu vois: c’est une illusion de ta part ! Ne vois-tu pas comment tu es faible ? Tu me fais de la peine en l’écrivant. C’est ton Jésus qui te parle et non pas Satan ! ”
Méfiante, j’ai commencé à embrasser le crucifix, et alors la voix se transforma, elle est devenue méchante :
— “Si tu écris encore quelque chose, je te mets le corps en déconfiture. Crois-tu que je ne peux pas le faire ? ”
Le démon veut me prendre les objets sacrés que j’ai sur moi et le crucifix que j’ai dans les mains... il me dit qu’il a des secrets à me confier, mais qu’il faut que je me débarrasse de ces objets qu’il haït.
(...)
Et moi, au milieu de tout cela, sans avoir un ministre de Notre-Seigneur à qui je puisse ouvrir ma conscience; avec qui je puisse m’épancher !... Comment ne devrais-je pas me sentir triste ? J’ai pleuré, mais grâce à mon bien-aimé Jésus, ce n’étaient que des larmes d’une grande résignation à sa très sainte Volonté.
« Consacrez le monde à Marie !... »
— Je ne peux pas être davantage offensé... La profanation du dimanche, le péché de la gourmandise, l'impureté... que de crimes affreux, qui entraînent les âmes en enfer !...
Si ce monde d'iniquités ne s'arrête pas, bientôt l'humanité sera punie.
J'ai fait avertir Sodome et Gomorrhe et l'on a méprisé mes avertissements. Malheur à ceux qui, maintenant, feront de même !
(...)
— Dis à ton directeur spirituel d'aviser le pape que s'il veut sauver le monde, il doit hâter l'heure de la consécration du monde à ma Mère. Qu'il La place à la tête de la bataille et la proclame Reine de la Victoire et Messagère de Paix. Le monde aura beaucoup à souffrir, parce que la malice hu-maine est arrivée à son comble avec tous ses crimes. Pau-vre monde, s'il n'a pas comme guide la Reine du ciel ! Pau-vre monde, si Elle n'intercède pas auprès de Dieu !
« Sois ma victime... »
— Si tu m’aimes, si tu es toute à moi, ne me refuse pas ce que je te demande. Sois ma victime.
(…)
Oh, c’est alors que je me suis sentie caressée par Notre-Seigneur !... Quelle intime union ! Quelle force qui m’enlaçait si fortement ! Quelle paix dans mon âme !
Savez-vous à quoi j’ai pensé ? Quelle folle j’ai été de ne pas avoir toujours aimé Notre-Seigneur, et que tous ceux qui ne l’aiment pas, sont aussi fous !
(…)
Re: Bienheureuse Alexandrina Maria Da Costa
— Tout ce que les adorateurs me demanderont dans la Sainte Eucharistie, je leur accorderai. L’Eucharistie est la médecine pour tous les maux...
Que l’on prie pour les malheureux pécheurs, lesquels, es-claves de leurs passions, ne se souviennent plus qu’ils ont une âme à sauver et qu’une éternité les attend bientôt.
« Tes sentiers sont les sentiers du Christ... »
— Ma fille, tu ne vis pas la vie du monde: tu es détachée de tout ce qui lui appartient. Tu vis du ciel, tu vis de ce qui est divin. Tes sentiers sont les sentiers du Christ : c'est pour cela que tu n'es pas comprise. Ta mission est sublime, mon ange. C'est la plus riche des missions. Voici donc la raison de la haine et de la persécution de la part du démon à l'en-contre des âmes que tu lui arraches; persécution de la part du monde parce qu’il ne comprend pas la vie que tu vis, ce que c'est que ma vie dans les âmes.
C'est douloureux pour mon divin Cœur de voir ta douleur.
Il est nécessaire que les hommes étudient profondément pour comprendre la vie du Christ dans les âmes.
Quand Je t'ai créée, Je t'ai faite avec la perfection néces-saire pour accomplir la mission la plus sublime. C'est ainsi que J'ai choisi les âmes qui devaient te guider, des âmes qui comprennent, des âmes qui vivent seulement ma vie, la vie intime avec moi. Je souhaite que tous mes disciples (les prêtres) étudient cette science divine: ils ne l'étudient pas, ne la comprennent pas. Je leur donne les lumières néces-saires et ils cherchent à les éteindre, mais en vain.
Le mois de mai
Au mois de mai 1935, désireuse de consoler la Maman chérie et de souffrir pour elle, j’ai pensé écrire, sur des petits morceaux de pa-pier, des intentions, une pour chaque jour du mois. Chaque matin j’en tirais un au sort et m’efforçait, pendant la journée, de suivre ce qui était écrit. Ceci, uniquement, pour consoler Jésus, par l’intermédiaire de Marie.
Que l’on prie pour les malheureux pécheurs, lesquels, es-claves de leurs passions, ne se souviennent plus qu’ils ont une âme à sauver et qu’une éternité les attend bientôt.
« Tes sentiers sont les sentiers du Christ... »
— Ma fille, tu ne vis pas la vie du monde: tu es détachée de tout ce qui lui appartient. Tu vis du ciel, tu vis de ce qui est divin. Tes sentiers sont les sentiers du Christ : c'est pour cela que tu n'es pas comprise. Ta mission est sublime, mon ange. C'est la plus riche des missions. Voici donc la raison de la haine et de la persécution de la part du démon à l'en-contre des âmes que tu lui arraches; persécution de la part du monde parce qu’il ne comprend pas la vie que tu vis, ce que c'est que ma vie dans les âmes.
C'est douloureux pour mon divin Cœur de voir ta douleur.
Il est nécessaire que les hommes étudient profondément pour comprendre la vie du Christ dans les âmes.
Quand Je t'ai créée, Je t'ai faite avec la perfection néces-saire pour accomplir la mission la plus sublime. C'est ainsi que J'ai choisi les âmes qui devaient te guider, des âmes qui comprennent, des âmes qui vivent seulement ma vie, la vie intime avec moi. Je souhaite que tous mes disciples (les prêtres) étudient cette science divine: ils ne l'étudient pas, ne la comprennent pas. Je leur donne les lumières néces-saires et ils cherchent à les éteindre, mais en vain.
Le mois de mai
Au mois de mai 1935, désireuse de consoler la Maman chérie et de souffrir pour elle, j’ai pensé écrire, sur des petits morceaux de pa-pier, des intentions, une pour chaque jour du mois. Chaque matin j’en tirais un au sort et m’efforçait, pendant la journée, de suivre ce qui était écrit. Ceci, uniquement, pour consoler Jésus, par l’intermédiaire de Marie.
Re: Bienheureuse Alexandrina Maria Da Costa
“Fleurettes” de mai 1935
1 Un vrai amour de ma part envers la très sainte Ma-man et Jésus au Saint-Sacrement.
2 Par amour pour Jésus et Marie, je souffrirai pour tous les prêtres.
3 Par amour pour Marie et Jésus au Saint-Sacrement, je souffrirai pour quelques pécheurs qui m’ont été ar-demment recommandés.
4 Par amour de Marie et de Jésus au Saint-Sacrement, je souffrirai pour tous les pécheurs du monde.
5 Par amour pour Marie et Jésus au Saint-Sacrement, je souffrirai pour obtenir un amour fou envers la Maman du ciel.
6 Par amour pour Jésus au Saint-Sacrement, je souf-frirai pour les intentions de mon parrain et de ma fa-mille.
7 Par amour pour Marie et Jésus au Saint-Sacrement, je souffrirai pour toutes les intentions qui m’ont été confiées.
8 Par amour pour Marie et Jésus au Saint-Sacrement, je souffrirai pour mon directeur spirituel.
9 Par amour pour Marie et Jésus au Saint-Sacrement, je souffrirai pour obtenir l’amour des anges, des chéru-bins et des séraphins.
10 Par amour pour Marie et Jésus au Saint-Sacrement, je souffrirai pour obtenir un amour ardent pour mon Jé-sus au Saint-Sacrement et qu’il soit aimé par tous au Saint-Sacrement.
11 Par amour pour Marie et Jésus au Saint-Sacrement, je souffrirai sans me plaindre.
12 Par amour pour Marie et Jésus au Saint-Sacrement, je souffrirai tout ce qui est de la volonté de Dieu.
13 Par amour pour Marie et Jésus au Saint-Sacrement, je souffrirai tout à la mémoire de la Passion du Sei-gneur.
14 Par amour pour Marie et Jésus au Saint-Sacrement, je souffrirai tout pour ma mère.
15 Par amour pour Marie et Jésus au Saint-Sacrement, je mortifierai mon corps.
16 Par amour pour Marie et Jésus au Saint-Sacrement, je souffrirai tout pour le Saint-Père et pour les besoins de l’Église.
17 Par amour pour Marie et Jésus au Saint-Sacrement, je souffrirai tout en l’honneur des douleurs de la Maman céleste.
18 Par amour pour Marie et Jésus au Saint-Sacrement, je souffrirai pour ma chère Sãozinha.
19 Par amour pour Marie et Jésus au Saint-Sacrement, je leur donne mon corps comme victime et je renouvelle le vœu de virginité.
20 Par amour pour Marie et Jésus au Saint-Sacrement, je souffrirai tout pour obtenir de ne penser qu’au Jésus et Marie.
21 Par amour pour Marie et Jésus au Saint-Sacrement, je souffrirai tout pour obtenir de vivre dans une grande intimité avec mon Ange Gardien.
22 Par amour pour Marie et Jésus au Saint-Sacrement, j’observerai le silence.
23 Par amour pour Marie et Jésus au Saint-Sacrement, je souffrirai tout pour obtenir l’amour de la très Sainte-Trinité.
24 Par amour pour Marie et Jésus au Saint-Sacrement, je souffrirai afin de tout obtenir du Seigneur et pour être sainte.
25 Par amour pour Marie et Jésus au Saint-Sacrement, je renouvellerai le vœu de tout offrir pour les âmes du Purgatoire.
26 Par amour pour Marie et Jésus au Saint-Sacrement, je souffrirai tout, en premier lieu pour notre “Croisade Eucharistique” et pour une autre qui m’a été recom-mandée, et pour le monde entier.
27 Par amour pour Marie et Jésus au Saint-Sacrement, je souffrirai pour la conversion et pour tous les besoins de ma famille.
28 Par amour pour Marie et Jésus au Saint-Sacrement, je souffrirai tout pour ma chère sœur.
29 Par amour pour Marie et Jésus au Saint-Sacrement, je souffrirai tout pour les pécheurs qui sont tout près d’être présentés devant Dieu.
30 Par amour pour Marie et Jésus au Saint-Sacrement, je souffrirai tout pour obtenir l’amour de tous les saints et saintes.
31 Par amour pour Marie et Jésus au Saint-Sacrement, je renoncerai aux fruits.
— Mère de Jésus et ma Mère, écoutez ma prière : je vous consacre mon corps et mon cœur. Purifiez-le, Mère très Sainte : remplissez-le de votre amour. Placez-le vous-même auprès des Tabernacles de Jésus, afin qu’ils servent de lampe jusqu’à la fin du monde.
1 Un vrai amour de ma part envers la très sainte Ma-man et Jésus au Saint-Sacrement.
2 Par amour pour Jésus et Marie, je souffrirai pour tous les prêtres.
3 Par amour pour Marie et Jésus au Saint-Sacrement, je souffrirai pour quelques pécheurs qui m’ont été ar-demment recommandés.
4 Par amour de Marie et de Jésus au Saint-Sacrement, je souffrirai pour tous les pécheurs du monde.
5 Par amour pour Marie et Jésus au Saint-Sacrement, je souffrirai pour obtenir un amour fou envers la Maman du ciel.
6 Par amour pour Jésus au Saint-Sacrement, je souf-frirai pour les intentions de mon parrain et de ma fa-mille.
7 Par amour pour Marie et Jésus au Saint-Sacrement, je souffrirai pour toutes les intentions qui m’ont été confiées.
8 Par amour pour Marie et Jésus au Saint-Sacrement, je souffrirai pour mon directeur spirituel.
9 Par amour pour Marie et Jésus au Saint-Sacrement, je souffrirai pour obtenir l’amour des anges, des chéru-bins et des séraphins.
10 Par amour pour Marie et Jésus au Saint-Sacrement, je souffrirai pour obtenir un amour ardent pour mon Jé-sus au Saint-Sacrement et qu’il soit aimé par tous au Saint-Sacrement.
11 Par amour pour Marie et Jésus au Saint-Sacrement, je souffrirai sans me plaindre.
12 Par amour pour Marie et Jésus au Saint-Sacrement, je souffrirai tout ce qui est de la volonté de Dieu.
13 Par amour pour Marie et Jésus au Saint-Sacrement, je souffrirai tout à la mémoire de la Passion du Sei-gneur.
14 Par amour pour Marie et Jésus au Saint-Sacrement, je souffrirai tout pour ma mère.
15 Par amour pour Marie et Jésus au Saint-Sacrement, je mortifierai mon corps.
16 Par amour pour Marie et Jésus au Saint-Sacrement, je souffrirai tout pour le Saint-Père et pour les besoins de l’Église.
17 Par amour pour Marie et Jésus au Saint-Sacrement, je souffrirai tout en l’honneur des douleurs de la Maman céleste.
18 Par amour pour Marie et Jésus au Saint-Sacrement, je souffrirai pour ma chère Sãozinha.
19 Par amour pour Marie et Jésus au Saint-Sacrement, je leur donne mon corps comme victime et je renouvelle le vœu de virginité.
20 Par amour pour Marie et Jésus au Saint-Sacrement, je souffrirai tout pour obtenir de ne penser qu’au Jésus et Marie.
21 Par amour pour Marie et Jésus au Saint-Sacrement, je souffrirai tout pour obtenir de vivre dans une grande intimité avec mon Ange Gardien.
22 Par amour pour Marie et Jésus au Saint-Sacrement, j’observerai le silence.
23 Par amour pour Marie et Jésus au Saint-Sacrement, je souffrirai tout pour obtenir l’amour de la très Sainte-Trinité.
24 Par amour pour Marie et Jésus au Saint-Sacrement, je souffrirai afin de tout obtenir du Seigneur et pour être sainte.
25 Par amour pour Marie et Jésus au Saint-Sacrement, je renouvellerai le vœu de tout offrir pour les âmes du Purgatoire.
26 Par amour pour Marie et Jésus au Saint-Sacrement, je souffrirai tout, en premier lieu pour notre “Croisade Eucharistique” et pour une autre qui m’a été recom-mandée, et pour le monde entier.
27 Par amour pour Marie et Jésus au Saint-Sacrement, je souffrirai pour la conversion et pour tous les besoins de ma famille.
28 Par amour pour Marie et Jésus au Saint-Sacrement, je souffrirai tout pour ma chère sœur.
29 Par amour pour Marie et Jésus au Saint-Sacrement, je souffrirai tout pour les pécheurs qui sont tout près d’être présentés devant Dieu.
30 Par amour pour Marie et Jésus au Saint-Sacrement, je souffrirai tout pour obtenir l’amour de tous les saints et saintes.
31 Par amour pour Marie et Jésus au Saint-Sacrement, je renoncerai aux fruits.
— Mère de Jésus et ma Mère, écoutez ma prière : je vous consacre mon corps et mon cœur. Purifiez-le, Mère très Sainte : remplissez-le de votre amour. Placez-le vous-même auprès des Tabernacles de Jésus, afin qu’ils servent de lampe jusqu’à la fin du monde.
Re: Bienheureuse Alexandrina Maria Da Costa
Jésus demande la consécration...
Le 30 du courant mois, après la Communion, j’ai entendu Jésus qui me disait :
— En raison de l’amour que tu as envers ma très Sainte Mère, communique à ton directeur spirituel la demande sui-vante: que chaque année un acte de consécration du monde à Elle soit fait, un jour fixé et que l’on demande à la Vierge sans tache de confondre les impurs, afin que ceux-ci chan-gent de vie et ne M’offensent plus davantage.
Comme Je l’ai demandé à Marguerite Marie la consécration du monde à mon divin Cœur, ainsi Je te demande à toi, qu’il soit consacré à Elle, avec une fête solennelle.
« Quelle paix je sens dans mon âme... »
(…)
Dans la journée, je redisais à Notre-Seigneur : O mon Jésus, je ne sais pas comment vous remercier pour tant de bienfaits. Moi, qui ne suis pas digne de lever les yeux au ciel, ni de vous appeler du très doux nom de Père, je reçois de vous tant de grâces ! Merci, merci beaucoup, mon Jésus !
(...)
— Ne tardez pas à faire connaître tout ce que Je vous com-munique au sujet de l’Eucharistie. vous n’avez que cette médecine. C’est de celle-ci que naissent les paratonnerres pour éloigner la divine Justice.
(...)
Quelle paix je sens dans ma pauvre âme ! Comme j’ai envie de l’aimer de plus en plus ! Aujourd’hui je l’ai reçu, avec peu de fer-veur; mais il y a déjà eu pire. Savez-vous ce que je crois voir ? De plus en plus de grandeur en Notre-Seigneur, et en moi, de plus en plus de petitesse: on dirait que je m’accroupissais, que je mettais à plat ventre. Pour cela même, je me sens de plus en plus indigne de recevoir Notre-Seigneur, la grandeur et la bonté infinies ! Mais, confions en sa miséricorde, n’est-ce pas ?
Le 30 du courant mois, après la Communion, j’ai entendu Jésus qui me disait :
— En raison de l’amour que tu as envers ma très Sainte Mère, communique à ton directeur spirituel la demande sui-vante: que chaque année un acte de consécration du monde à Elle soit fait, un jour fixé et que l’on demande à la Vierge sans tache de confondre les impurs, afin que ceux-ci chan-gent de vie et ne M’offensent plus davantage.
Comme Je l’ai demandé à Marguerite Marie la consécration du monde à mon divin Cœur, ainsi Je te demande à toi, qu’il soit consacré à Elle, avec une fête solennelle.
« Quelle paix je sens dans mon âme... »
(…)
Dans la journée, je redisais à Notre-Seigneur : O mon Jésus, je ne sais pas comment vous remercier pour tant de bienfaits. Moi, qui ne suis pas digne de lever les yeux au ciel, ni de vous appeler du très doux nom de Père, je reçois de vous tant de grâces ! Merci, merci beaucoup, mon Jésus !
(...)
— Ne tardez pas à faire connaître tout ce que Je vous com-munique au sujet de l’Eucharistie. vous n’avez que cette médecine. C’est de celle-ci que naissent les paratonnerres pour éloigner la divine Justice.
(...)
Quelle paix je sens dans ma pauvre âme ! Comme j’ai envie de l’aimer de plus en plus ! Aujourd’hui je l’ai reçu, avec peu de fer-veur; mais il y a déjà eu pire. Savez-vous ce que je crois voir ? De plus en plus de grandeur en Notre-Seigneur, et en moi, de plus en plus de petitesse: on dirait que je m’accroupissais, que je mettais à plat ventre. Pour cela même, je me sens de plus en plus indigne de recevoir Notre-Seigneur, la grandeur et la bonté infinies ! Mais, confions en sa miséricorde, n’est-ce pas ?
Re: Bienheureuse Alexandrina Maria Da Costa
La “lampe” des tabernacles
O mon Jésus, je m’unis spirituellement à toutes les Hosties de la terre, dans tous les lieux où vous habitez au Saint-Sacrement; je veux y passer tous les moments de ma vie, constamment, de jour comme de nuit, joyeuse ou triste, seule ou accompagnée, à vous consoler toujours, à vous adorer, à vous aimer, à vous louer, à vous glorifier ! O mon Jésus, je voudrais que tant d’actes d’amour tom-bent sur vous, constamment, de jour comme de nuit, comme la pluie fine qui tombe du ciel pendant une journée d’hiver. Je ne voudrais pas ces actes d’amour uniquement de moi, mais de tous les cœurs, de toutes les créatures du monde entier. Oh ! Comme je voudrais aimer et vous voir aimé de tous ! Vous voyez, ô Jésus, mes désirs: acceptez-les comme si déjà je Vous aimais ! O Jésus, qu’il ne reste dans le monde un seul lieu où vous demeurez au Saint-Sacrement, sans qu’aujourd’hui et pour toujours, à chaque instant de ma vie, je n’y sois pour Vous dire : “Jésus, je vous aime ! Jésus, je n’appartiens qu’à vous ! Je suis votre victime, la victime de l’Eucharistie, la petite lampe de vos tabernacles ! ” O Jé-sus, je veux être victime pour les prêtes, les pécheurs, ma famille ; victime par amour pour vous, pour votre très sainte Passion, pour les douleurs de la Maman chérie, pour votre Cœur, pour votre sainte Volonté ; victime pour le monde entier ! Victime pour la paix, victime pour la consécration du monde à la Maman du ciel !
« Il me semble avoir davantage de péchés... »
On dirait que tout ce qui s’est passé en moi est oublié, sauf les pé-chés ; ceux-là je me les rappelle. J’ai quelques fois des moments d’affliction dont j’ignore la cause. À ces moments-là, il me semble avoir davantage de péchés !
O mon Jésus, je m’unis spirituellement à toutes les Hosties de la terre, dans tous les lieux où vous habitez au Saint-Sacrement; je veux y passer tous les moments de ma vie, constamment, de jour comme de nuit, joyeuse ou triste, seule ou accompagnée, à vous consoler toujours, à vous adorer, à vous aimer, à vous louer, à vous glorifier ! O mon Jésus, je voudrais que tant d’actes d’amour tom-bent sur vous, constamment, de jour comme de nuit, comme la pluie fine qui tombe du ciel pendant une journée d’hiver. Je ne voudrais pas ces actes d’amour uniquement de moi, mais de tous les cœurs, de toutes les créatures du monde entier. Oh ! Comme je voudrais aimer et vous voir aimé de tous ! Vous voyez, ô Jésus, mes désirs: acceptez-les comme si déjà je Vous aimais ! O Jésus, qu’il ne reste dans le monde un seul lieu où vous demeurez au Saint-Sacrement, sans qu’aujourd’hui et pour toujours, à chaque instant de ma vie, je n’y sois pour Vous dire : “Jésus, je vous aime ! Jésus, je n’appartiens qu’à vous ! Je suis votre victime, la victime de l’Eucharistie, la petite lampe de vos tabernacles ! ” O Jé-sus, je veux être victime pour les prêtes, les pécheurs, ma famille ; victime par amour pour vous, pour votre très sainte Passion, pour les douleurs de la Maman chérie, pour votre Cœur, pour votre sainte Volonté ; victime pour le monde entier ! Victime pour la paix, victime pour la consécration du monde à la Maman du ciel !
« Il me semble avoir davantage de péchés... »
On dirait que tout ce qui s’est passé en moi est oublié, sauf les pé-chés ; ceux-là je me les rappelle. J’ai quelques fois des moments d’affliction dont j’ignore la cause. À ces moments-là, il me semble avoir davantage de péchés !
Re: Bienheureuse Alexandrina Maria Da Costa
« Je suis votre victime !... »
La Toussaint a été pour moi un jour de grande tribulation: dès le matin, j’avais l’impression de comparaître devant Notre-Seigneur, sans rien, les mains vides. Cette situation me faisait penser à celle d’un mendiant qui n’a même pas un vieux chiffon pour se couvrir: moi non plus, je n’avais rien pour ma pauvre âme. Il me semblait ne pas avoir de cœur pour aimer Notre-Seigneur, et j’avais aussi l’impression qu’on l’éloignait de moi, mais je ne comprenais pas ce qui se passait...
Après la sainte Communion, il me semblait que je traitais Jésus comme un étranger.
Hier, j’ai de nouveau ressenti ce que je vous ai déjà expliqué il y a quelque temps: soudain il m’a semblé porter sur moi tous les pé-chés du monde, que tous les crimes étaient les miens. Je ne sais pas expliquer ce que j’éprouvais alors... Quand je me sens affligée, j’ai l’habitude de dire : “Mon Dieu, que votre très sainte Volonté soit faite. J’ai confiance en vous. Je vous aime beaucoup, mon Jé-sus, je suis votre victime !...
Si je pouvais, par mes souffrances, fermer les portes de l’enfer! C’est ce que je répète souvent à Notre-Seigneur : “ O mon Jésus, que chaque nouvelle douleur, que chaque nouvelle affliction, soient autant d’actes d’amour pour vos Tabernacles, autant de serrures pour les portes de l’enfer, afin que les forces du mal ne puissent plus les rouvrir.
Je regrette de ne pas savoir remercier Notre-Seigneur pour tant d’amour pour la souffrance et pour tant et tant de bienfaits que je reçois de Lui. Mon Père, je vous demande, par charité, de remercier et de louer Jésus pour moi. Notre-Seigneur m’a donné la perle la plus précieuse, la plus grande richesse que l’on puisse avoir en ce monde. Combien heureux est celui qui souffre pour Jésus ! Si je ne l’avais pas autant offensé, mon bonheur serait à son comble. Mais, malgré mes péchés, il me semble que nul au monde n’est plus heureux que moi...
Mon état d’âme n’a pas changé : toujours le même abandon dans lequel Notre-Seigneur m’a laissée... Que Notre-Seigneur daigne ac-cepter toutes les peines que je souffre pour la conversion des pé-cheurs. Les âmes de ces malheureux qui offense tant Jésus, me préoccupent beaucoup. J’ai tant de peine pour leurs petites âmes ! Penser qu’une fois perdues, elles le sont pour toujours ! Quelle dé-solation ! Je ne peux pas m’arrêter de tout endurer et d’offrir tous les sacrifices pour leur salut et soulager Jésus.
Quand je contemple Jésus crucifié et le vois si maltraité, alors mon chagrin redouble et mon cœur se remplit de douleur et de tristesse, me souvenant qu’à chaque instant il est si horriblement crucifié... J’en souffre beaucoup. Parfois, mon corps n’en peut plus résister et je crois mourir. Cependant, mon esprit vit encore, Dieu soit loué. Il vit dans le désir de souffrir davantage, pour pouvoir ainsi consoler et soulager Celui qui m’aime tant et qui est mort pour moi. C’est ainsi que je vis, sans aucun moment de consolation, au milieu des ténèbres et dans un complet abandon; mais toujours dans les bras de Jésus, tenant ma place de sentinelle auprès de ses Tabernacles, partout où il habite au Saint-Sacrement. Je lui dis alors:
“O mon Jésus, si je me distrais ou si je m’endors, rappelez-moi aus-sitôt, par des afflictions ou par des souffrances, afin que je prenne votre défense et que les péchés du monde ne tombent pas sur vos prisons d’amour. Je veux vivre et mourir dans vos bras, mais sans jamais arrêter de vous consoler et de vous aimer; sans jamais ces-ser de vous tenir compagnie et de vous soulager.”
« Il me semble que tout s’assombrit... »
Il me semble que, jour après jour, tout s’assombrit de plus en plus. Même le Soleil divin qui me réchauffait, m’éclairait et donnait la force à ma pauvre âme, semble s’être obscurci. Patience! Je veux tout souffrir pour mon Bien-Aimé Jésus, pour lui sauver beaucoup d’âmes: c’est la mission que Notre-Seigneur m’a confiée, en ce monde, n’est-ce pas ?
Combien elle est belle et consolante la prière du “Notre Père” ! “Que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel !” Que ma plus grande consolation soit celle de savoir que je fais la volonté de mon Bien-Aimé Jésus, qui a tant aimé cette misérable pécheresse...
Pour dicter ces quelques lignes, j’ai dû m’y prendre à plusieurs re-prises : il me fallait attendre de pouvoir parlé, car mes souffrances sont si grandes, qu’elles m’accablent et m’épuisent complètement.
La Toussaint a été pour moi un jour de grande tribulation: dès le matin, j’avais l’impression de comparaître devant Notre-Seigneur, sans rien, les mains vides. Cette situation me faisait penser à celle d’un mendiant qui n’a même pas un vieux chiffon pour se couvrir: moi non plus, je n’avais rien pour ma pauvre âme. Il me semblait ne pas avoir de cœur pour aimer Notre-Seigneur, et j’avais aussi l’impression qu’on l’éloignait de moi, mais je ne comprenais pas ce qui se passait...
Après la sainte Communion, il me semblait que je traitais Jésus comme un étranger.
Hier, j’ai de nouveau ressenti ce que je vous ai déjà expliqué il y a quelque temps: soudain il m’a semblé porter sur moi tous les pé-chés du monde, que tous les crimes étaient les miens. Je ne sais pas expliquer ce que j’éprouvais alors... Quand je me sens affligée, j’ai l’habitude de dire : “Mon Dieu, que votre très sainte Volonté soit faite. J’ai confiance en vous. Je vous aime beaucoup, mon Jé-sus, je suis votre victime !...
Si je pouvais, par mes souffrances, fermer les portes de l’enfer! C’est ce que je répète souvent à Notre-Seigneur : “ O mon Jésus, que chaque nouvelle douleur, que chaque nouvelle affliction, soient autant d’actes d’amour pour vos Tabernacles, autant de serrures pour les portes de l’enfer, afin que les forces du mal ne puissent plus les rouvrir.
Je regrette de ne pas savoir remercier Notre-Seigneur pour tant d’amour pour la souffrance et pour tant et tant de bienfaits que je reçois de Lui. Mon Père, je vous demande, par charité, de remercier et de louer Jésus pour moi. Notre-Seigneur m’a donné la perle la plus précieuse, la plus grande richesse que l’on puisse avoir en ce monde. Combien heureux est celui qui souffre pour Jésus ! Si je ne l’avais pas autant offensé, mon bonheur serait à son comble. Mais, malgré mes péchés, il me semble que nul au monde n’est plus heureux que moi...
Mon état d’âme n’a pas changé : toujours le même abandon dans lequel Notre-Seigneur m’a laissée... Que Notre-Seigneur daigne ac-cepter toutes les peines que je souffre pour la conversion des pé-cheurs. Les âmes de ces malheureux qui offense tant Jésus, me préoccupent beaucoup. J’ai tant de peine pour leurs petites âmes ! Penser qu’une fois perdues, elles le sont pour toujours ! Quelle dé-solation ! Je ne peux pas m’arrêter de tout endurer et d’offrir tous les sacrifices pour leur salut et soulager Jésus.
Quand je contemple Jésus crucifié et le vois si maltraité, alors mon chagrin redouble et mon cœur se remplit de douleur et de tristesse, me souvenant qu’à chaque instant il est si horriblement crucifié... J’en souffre beaucoup. Parfois, mon corps n’en peut plus résister et je crois mourir. Cependant, mon esprit vit encore, Dieu soit loué. Il vit dans le désir de souffrir davantage, pour pouvoir ainsi consoler et soulager Celui qui m’aime tant et qui est mort pour moi. C’est ainsi que je vis, sans aucun moment de consolation, au milieu des ténèbres et dans un complet abandon; mais toujours dans les bras de Jésus, tenant ma place de sentinelle auprès de ses Tabernacles, partout où il habite au Saint-Sacrement. Je lui dis alors:
“O mon Jésus, si je me distrais ou si je m’endors, rappelez-moi aus-sitôt, par des afflictions ou par des souffrances, afin que je prenne votre défense et que les péchés du monde ne tombent pas sur vos prisons d’amour. Je veux vivre et mourir dans vos bras, mais sans jamais arrêter de vous consoler et de vous aimer; sans jamais ces-ser de vous tenir compagnie et de vous soulager.”
« Il me semble que tout s’assombrit... »
Il me semble que, jour après jour, tout s’assombrit de plus en plus. Même le Soleil divin qui me réchauffait, m’éclairait et donnait la force à ma pauvre âme, semble s’être obscurci. Patience! Je veux tout souffrir pour mon Bien-Aimé Jésus, pour lui sauver beaucoup d’âmes: c’est la mission que Notre-Seigneur m’a confiée, en ce monde, n’est-ce pas ?
Combien elle est belle et consolante la prière du “Notre Père” ! “Que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel !” Que ma plus grande consolation soit celle de savoir que je fais la volonté de mon Bien-Aimé Jésus, qui a tant aimé cette misérable pécheresse...
Pour dicter ces quelques lignes, j’ai dû m’y prendre à plusieurs re-prises : il me fallait attendre de pouvoir parlé, car mes souffrances sont si grandes, qu’elles m’accablent et m’épuisent complètement.
Re: Bienheureuse Alexandrina Maria Da Costa
1936
“OFFRE-TOI...”
« Jésus écoute bien mes demandes... »
Mon doux Jésus ne semble pas encore satisfait de ma crucifixion. Il écoute bien les demandes que je lui fais d’augmenter mes tour-ments. En plus des énormes douleurs qui me torturent, je me sens, maintenant, comme suspendue à une balançoire, poussée de droite à gauche et de bas en haut, ce qui me cause une très grande souf-france dans tout le corps. Les douleurs de mon bras gauche sont aussi plus aiguës. Béni soit Notre-Seigneur ! Que sa très sainte vo-lonté, qui est aussi la mienne, soit faite. Mais, que sont les maux corporels, comparés aux souffrances de l’âme ! Ce n’est qu’avec l’aide divine que je peux y résister. Ce complet abandon, dans le-quel mon Bien-Aimé Jésus a daigné me placer — être privée de lu-mière et de consolations — me coûte énormément.
« Endurer toutes les souffrances... »
S’il m’était possible d’endurer toutes les souffrances du monde, je ne les refuserais pas, pourvu que Jésus fût aimé de tous. Je dis souvent à Jésus :
— Mon Bien-Aimé Jésus, comme j’aimerais vous consoler et pouvoir vous dire : “Mon Jésus, vous ne serez plus offensé ! Il ne tombera désormais plus d’âmes en enfer ! Vous êtes aimé et connu de tous !” Oh oui, je veux beaucoup souffrir, afin que votre Sang n’ait pas été versé inutilement pour aucune âme !
« O douleur bénie !... »
O douleur, douleur bénie ! O croix, lit sacré !... Je veux que tu sois ma tombe d'où je ne puisse plus sortir !... Croix sainte, trésor im-mense dont Jésus a voulu m'enrichir, je te désire, je t'embrasse, je veux être clouée à toi, toute entourée d'épines ! Je veux être bles-sée et immolée pour Jésus, avec Jésus ! La croix fait mon bonheur sur la terre et me rendra heureuse au ciel !...
Mois de mai...
En mai 1936, déjà sans forces, ne pouvant plus écrire, mais dési-rant donner, à Jésus et Marie, la même preuve d’amour que l’année précédent, j’ai demandé à ma sœur d’écrire les intentions de prière suivantes, sur les bulletins à tirer au sort quotidiennement, souf-frant et aimant selon l’intention écrite.
Le 31 mai 1936, j’ai écrit ce qui suis :
— Petite-Maman du ciel, je viens humblement à vos pieds pour dé-poser les fleurs spirituelles recueillies pendant le mois. Je suis confuse : quelle pauvreté ! Dans quel état je vous les confie ! Elles sont si fanées et si effeuillées ! Mais vous, ô ma très chère Maman céleste, vous pouvez les transformer, les reverdir, les ravigoter, afin qu’avec elles, à ma place, vous puissiez apporter consolation et parfum à Jésus ! Parlez-Lui de mes peines et de mes afflictions.
(…)
“OFFRE-TOI...”
« Jésus écoute bien mes demandes... »
Mon doux Jésus ne semble pas encore satisfait de ma crucifixion. Il écoute bien les demandes que je lui fais d’augmenter mes tour-ments. En plus des énormes douleurs qui me torturent, je me sens, maintenant, comme suspendue à une balançoire, poussée de droite à gauche et de bas en haut, ce qui me cause une très grande souf-france dans tout le corps. Les douleurs de mon bras gauche sont aussi plus aiguës. Béni soit Notre-Seigneur ! Que sa très sainte vo-lonté, qui est aussi la mienne, soit faite. Mais, que sont les maux corporels, comparés aux souffrances de l’âme ! Ce n’est qu’avec l’aide divine que je peux y résister. Ce complet abandon, dans le-quel mon Bien-Aimé Jésus a daigné me placer — être privée de lu-mière et de consolations — me coûte énormément.
« Endurer toutes les souffrances... »
S’il m’était possible d’endurer toutes les souffrances du monde, je ne les refuserais pas, pourvu que Jésus fût aimé de tous. Je dis souvent à Jésus :
— Mon Bien-Aimé Jésus, comme j’aimerais vous consoler et pouvoir vous dire : “Mon Jésus, vous ne serez plus offensé ! Il ne tombera désormais plus d’âmes en enfer ! Vous êtes aimé et connu de tous !” Oh oui, je veux beaucoup souffrir, afin que votre Sang n’ait pas été versé inutilement pour aucune âme !
« O douleur bénie !... »
O douleur, douleur bénie ! O croix, lit sacré !... Je veux que tu sois ma tombe d'où je ne puisse plus sortir !... Croix sainte, trésor im-mense dont Jésus a voulu m'enrichir, je te désire, je t'embrasse, je veux être clouée à toi, toute entourée d'épines ! Je veux être bles-sée et immolée pour Jésus, avec Jésus ! La croix fait mon bonheur sur la terre et me rendra heureuse au ciel !...
Mois de mai...
En mai 1936, déjà sans forces, ne pouvant plus écrire, mais dési-rant donner, à Jésus et Marie, la même preuve d’amour que l’année précédent, j’ai demandé à ma sœur d’écrire les intentions de prière suivantes, sur les bulletins à tirer au sort quotidiennement, souf-frant et aimant selon l’intention écrite.
Le 31 mai 1936, j’ai écrit ce qui suis :
— Petite-Maman du ciel, je viens humblement à vos pieds pour dé-poser les fleurs spirituelles recueillies pendant le mois. Je suis confuse : quelle pauvreté ! Dans quel état je vous les confie ! Elles sont si fanées et si effeuillées ! Mais vous, ô ma très chère Maman céleste, vous pouvez les transformer, les reverdir, les ravigoter, afin qu’avec elles, à ma place, vous puissiez apporter consolation et parfum à Jésus ! Parlez-Lui de mes peines et de mes afflictions.
(…)
Re: Bienheureuse Alexandrina Maria Da Costa
Ma très chère Petite-Maman, en ce dernier jour de votre mois béni, en prenant congé, vu que je n’ai rien d’autre à vous offrir, je vous offre mon corps et je vous demande de le garder et de le serrer dans vos bras très saints comme votre fille la plus aimée.
La mort mystique
Le Seigneur m’a informée, courant 1935, que je mourrais le jour de la fête de la très Sainte-Trinité 1936. Vu que je ne connaissais pas d’autre mort, je pensais quitter ce monde et partir vers l’éternité.
Pendant cette période j’ai eu beaucoup de consolations spirituelles. Plus le jour de la fête de la très Sainte-Trinité approchait, plus grande était ma joie : je serais partie célébrer au ciel la fête de mes trois amours, comme je les appelais: le Père, le Fils et le Saint-Esprit.
Les douleurs de mon corps allaient en augmentant et, tout portait à croire à ma prochaine disparition. Deux jours avant, le Seigneur m’a confirmé que je mourrais entre les 3 et 3 heures 30 du matin et m’a dit de faire appeler mon directeur spirituel. Cela fut fait.
l est arrivé vers le soir et est resté auprès de mon lit toute la nuit. Il m’a préparée à mourir; et a fait avec moi un acte de complète résignation et de conformité à la volonté de Dieu. J’ai demandé pardon à toute la famille et dans la joie, je chantais :
Heureuse, ô heu-reuse ! Heureuse qui, mille fois,
Et j’en ai tant en-vie, Dans sa longue agonie
De mourir en chantant Avec amour peut citer
Le saint nom de Marie ! Le saint nom de Marie !
Ensuite, j’ai été prise d’une affliction croissante. À l’heure fixée, je ne sais pas ce que j’ai ressenti ; j’ai cessé d’entendre tout ce qui se passait autour de moi. Mon Père spirituel et mes familiers ont récité les prières pour les agonisants; ils ont allumé un cierge béni qu’ils ont placé entre mes mains, mais déjà je n’avais connaissance de rien. Je suis restée ainsi un certain temps. Ils pensaient que j’étais morte et ils me pleuraient. Tout d’un coup, j’ai commencé à enten-dre leurs pleurs; j’ai recommencé à respirer et, petit à petit, j’ai re-pris mes esprits, tout en restant encore en état de dépression et je pensais : “Vous continuez à pleurer et moi, je continue de mourir !” J’attendais toujours de comparaître devant Dieu. Cela ne me faisait rien de quitter ce monde et ma chère famille.
À un certain moment, voyant que je m’en remettais et que les pa-roles de Jésus ne se réalisaient pas, une grande et inimaginable tristesse m’envahit; je me sentais comme oppressée par un poids écrasant.
Mon directeur spirituel a dû partir, sans m’adresser la moindre pa-role de réconfort. J’ai passé la fête de la très Sainte Trinité comme une moribonde ; à l’intérieur de moi, tout était mort. Mes larmes coulaient abondamment. Des doutes insupportables m’ont assaillie : je m’étais trompée, au sujet de la mort, ainsi que sur tout ce que Jésus m’avait dit jusqu’alors...
Pendant les deux jours qui ont suivi, il me semblait que tout était mort. Il n’y avait plus de soleil, plus de lune, plus de jour pour moi. Vivre m’était presque insupportable.
La mort mystique
Le Seigneur m’a informée, courant 1935, que je mourrais le jour de la fête de la très Sainte-Trinité 1936. Vu que je ne connaissais pas d’autre mort, je pensais quitter ce monde et partir vers l’éternité.
Pendant cette période j’ai eu beaucoup de consolations spirituelles. Plus le jour de la fête de la très Sainte-Trinité approchait, plus grande était ma joie : je serais partie célébrer au ciel la fête de mes trois amours, comme je les appelais: le Père, le Fils et le Saint-Esprit.
Les douleurs de mon corps allaient en augmentant et, tout portait à croire à ma prochaine disparition. Deux jours avant, le Seigneur m’a confirmé que je mourrais entre les 3 et 3 heures 30 du matin et m’a dit de faire appeler mon directeur spirituel. Cela fut fait.
l est arrivé vers le soir et est resté auprès de mon lit toute la nuit. Il m’a préparée à mourir; et a fait avec moi un acte de complète résignation et de conformité à la volonté de Dieu. J’ai demandé pardon à toute la famille et dans la joie, je chantais :
Heureuse, ô heu-reuse ! Heureuse qui, mille fois,
Et j’en ai tant en-vie, Dans sa longue agonie
De mourir en chantant Avec amour peut citer
Le saint nom de Marie ! Le saint nom de Marie !
Ensuite, j’ai été prise d’une affliction croissante. À l’heure fixée, je ne sais pas ce que j’ai ressenti ; j’ai cessé d’entendre tout ce qui se passait autour de moi. Mon Père spirituel et mes familiers ont récité les prières pour les agonisants; ils ont allumé un cierge béni qu’ils ont placé entre mes mains, mais déjà je n’avais connaissance de rien. Je suis restée ainsi un certain temps. Ils pensaient que j’étais morte et ils me pleuraient. Tout d’un coup, j’ai commencé à enten-dre leurs pleurs; j’ai recommencé à respirer et, petit à petit, j’ai re-pris mes esprits, tout en restant encore en état de dépression et je pensais : “Vous continuez à pleurer et moi, je continue de mourir !” J’attendais toujours de comparaître devant Dieu. Cela ne me faisait rien de quitter ce monde et ma chère famille.
À un certain moment, voyant que je m’en remettais et que les pa-roles de Jésus ne se réalisaient pas, une grande et inimaginable tristesse m’envahit; je me sentais comme oppressée par un poids écrasant.
Mon directeur spirituel a dû partir, sans m’adresser la moindre pa-role de réconfort. J’ai passé la fête de la très Sainte Trinité comme une moribonde ; à l’intérieur de moi, tout était mort. Mes larmes coulaient abondamment. Des doutes insupportables m’ont assaillie : je m’étais trompée, au sujet de la mort, ainsi que sur tout ce que Jésus m’avait dit jusqu’alors...
Pendant les deux jours qui ont suivi, il me semblait que tout était mort. Il n’y avait plus de soleil, plus de lune, plus de jour pour moi. Vivre m’était presque insupportable.
Re: Bienheureuse Alexandrina Maria Da Costa
Deolinda et Sãozinha s’approchaient de moi et me demandaient :
— Pourquoi ne parles-tu pas ? Pourquoi ne nous souris-tu pas ?
Moi, je leur répondais :
— Laissez-moi seule ! Je ne suis plus la même. Vous ne me verrez plus sourire. Il n’y aura plus jamais de soleil capable de m’éclairer !
Et je pleurais.
Plongée dans la plus grande douleur, dans la plus grande amer-tume, je parlais de telle sorte qu’elles ne savaient plus quoi me dire. Elles parlaient même de faire appeler mon directeur spirituel. Mais, sans que personne en soit prévenue, le Père Oliveira Dias est arrivé, envoyé par mon directeur spirituel, pour réconforter mon âme. Le bon Père m’a expliqué mon cas, me racontant des cas semblables au mien qui sont arrivés dans la vie de certains saints. C’est ainsi que j’ai appris qu’il s’agissait de la mort mystique et, de laquelle je n’avais jamais entendu parlé.
J’ai eu comme l’impression que ce fut comme un ange envoyé du ciel pour calmer la tempête de mon âme. J’ai toutefois continué de vivre dans l’épreuve. Il me semblait que Jésus, lui aussi, était mort, car pendant quelques mois, je n’ai plus entendu sa voix. Quand l’agonie de mon âme augmentait, je me remémorais les faits que le Père Oliveira Dias m’avait racontés et je reprenais un peu de cou-rage, aidée en cela par mon Père spirituel.
Encore la Consécration...
— Je vais te dire comment sera faite la consécration du monde à la Mère des hommes et ma très Sainte Mère, que j’aime tant ! Ce sera à Rome, par le Saint-Père, qu'il sera consacré, et ensuite par tous les prêtres dans toutes les églises du monde entier... Ne craignez pas, mes desseins s’accompliront.
« Écoute mes divins désirs... »
Un jour Jésus m’a dit :
— Écoute mes divins désirs : dis à ton Père spirituel de faire connaître partout que ce fléau est un châtiment, c’est la colère de Dieu. Châtiment pour rappeler : Je veux le salut tous. Je suis mort pour tous. Je ne veux pas être offensé et je le suis grandement, en Espagne et partout dans le monde entier ! Il est grand, le danger, que ce fléau et que les actes de barbarie se répandent.
Maintenant, je vais te dire de quelle manière sera faite la consécration du monde à la Mère des hommes et ma très sainte Mère :
D’abord par le Saint-Père, à Rome; ensuite, par tous les prêtres dans toutes les églises. Elle sera invoquée comme Reine du ciel et de la terre ; Notre-Dame de la victoire.
Si le monde corrompu se convertit et change de chemin, Elle régnera et par son intermédiaire on obtiendra la vic-toire. N’aie pas peur, ma fille : mes désirs se réaliseront !...
— Pourquoi ne parles-tu pas ? Pourquoi ne nous souris-tu pas ?
Moi, je leur répondais :
— Laissez-moi seule ! Je ne suis plus la même. Vous ne me verrez plus sourire. Il n’y aura plus jamais de soleil capable de m’éclairer !
Et je pleurais.
Plongée dans la plus grande douleur, dans la plus grande amer-tume, je parlais de telle sorte qu’elles ne savaient plus quoi me dire. Elles parlaient même de faire appeler mon directeur spirituel. Mais, sans que personne en soit prévenue, le Père Oliveira Dias est arrivé, envoyé par mon directeur spirituel, pour réconforter mon âme. Le bon Père m’a expliqué mon cas, me racontant des cas semblables au mien qui sont arrivés dans la vie de certains saints. C’est ainsi que j’ai appris qu’il s’agissait de la mort mystique et, de laquelle je n’avais jamais entendu parlé.
J’ai eu comme l’impression que ce fut comme un ange envoyé du ciel pour calmer la tempête de mon âme. J’ai toutefois continué de vivre dans l’épreuve. Il me semblait que Jésus, lui aussi, était mort, car pendant quelques mois, je n’ai plus entendu sa voix. Quand l’agonie de mon âme augmentait, je me remémorais les faits que le Père Oliveira Dias m’avait racontés et je reprenais un peu de cou-rage, aidée en cela par mon Père spirituel.
Encore la Consécration...
— Je vais te dire comment sera faite la consécration du monde à la Mère des hommes et ma très Sainte Mère, que j’aime tant ! Ce sera à Rome, par le Saint-Père, qu'il sera consacré, et ensuite par tous les prêtres dans toutes les églises du monde entier... Ne craignez pas, mes desseins s’accompliront.
« Écoute mes divins désirs... »
Un jour Jésus m’a dit :
— Écoute mes divins désirs : dis à ton Père spirituel de faire connaître partout que ce fléau est un châtiment, c’est la colère de Dieu. Châtiment pour rappeler : Je veux le salut tous. Je suis mort pour tous. Je ne veux pas être offensé et je le suis grandement, en Espagne et partout dans le monde entier ! Il est grand, le danger, que ce fléau et que les actes de barbarie se répandent.
Maintenant, je vais te dire de quelle manière sera faite la consécration du monde à la Mère des hommes et ma très sainte Mère :
D’abord par le Saint-Père, à Rome; ensuite, par tous les prêtres dans toutes les églises. Elle sera invoquée comme Reine du ciel et de la terre ; Notre-Dame de la victoire.
Si le monde corrompu se convertit et change de chemin, Elle régnera et par son intermédiaire on obtiendra la vic-toire. N’aie pas peur, ma fille : mes désirs se réaliseront !...
Re: Bienheureuse Alexandrina Maria Da Costa
Une vision
Vers la fin de 1936, une nuit, j’ai aperçu, à peu de distance, un pré très vert et très fleuri. Les fleurs étaient des lis. Combien ils étaient nombreux ! Combien ils étaient parfaits ! Au milieu de ce pré, pais-sait un troupeau d’une immensité de brebis. Le berger, c’était Jé-sus, grandeur nature, très beau, un bâton à la main.
Je me suis approchée du pré ; au moment où j’allais entrer, le tout se transforma dans une route aride. J’ai cheminé jusqu’à une pente très difficile à monter. Pour arriver au sommet de la montagne, je devais parcourir un sentier qui faisait peur: que des ronces et des épines. À ma gauche j’entendais bêler les brebis. J’aurais aimé m’approcher pour voir la cause de leurs lamentations, mais un pré-cipice profond et obscur m’empêchait enfin de les voir. Je percevais qu’elles souffraient beaucoup. J’ai continué de cheminer le long de ce sentier et puis, tout en haut, à droite, j’ai encore entendu des lamentations. Depuis la hauteur, j’ai pu voir la cause de tant de souffrance: il y avait une brebis à la laine très blanche, mais très sale, tombée et enchevêtrée entre de longues et aiguës épines. De suite j’ai compris que ses lamentations n’étaient pas de nostalgie de sa maman, parce qu’elle était déjà assez grande. J’ai eu telle-ment de peine, de la voir dans cet état, que je me suis approchée et, avec beaucoup d’amour, patiemment, je l’ai libérée de ses épi-nes. Aussitôt libérée, la vision cessa.
Je ne l’ai plus jamais oubliée. Elle resta gravée dans ma mémoire et dans mon âme.
« Malheureux celui qui est paralytique »
Lors des festivités du mois de mai dans la paroisse, je restais seule à la maison. Pour faire mes prières, j’allumais quelques bougies avec une canne. Un jour, un bout de bougie allumée est tombé ris-quant de faire prendre feu à la nappe de la table ou faire éclater le globe de verre. Je voulais l’étendre avec la canne, mais je n’y réus-sissais pas. Au moment ou je m’apprêtais à laisser tomber dessus le chandelier, tout s’est éteint.
Quelle affliction de ne pas pouvoir bouger et empêcher qu’une aussi petite flamme ne cause la destruction de notre maison !
Un autre jour où je devais aussi rester seule pour peu de temps, j’ai eu une grande peur.
Une voisine est entrée pour me demander si j’avais besoin de quel-que chose. Quand elle est partie, elle a laissé la porte de la véranda ouverte et, peu de temps après, notre chèvre en a profité pour en-trer. Elle a pris la direction de la salle où nous gardions les vases de fleurs destinés à l’ornementation de l’église, les jours de fête. Je l’ai appelée : elle m’a regardé, mais n’est pas venue. Je lui ai jeté un morceau de miel, mais elle ne l’a pas mangé, je lui ai encore mon-tré un autre bon morceau et j’ai continué de l’appeler; à la fin, elle a fini par s’approcher de moi. Alors, je l’ai saisie, je lui ai donné le miel et je l’ai ensuite tenue pendant deux heures: quelquefois la caressant, quelquefois aussi lui administrant quelques petites tapes.
Quand ma sœur est arrivée, elle s’est étonnée que j’ai pu faire un tel effort. J’ai remercié Jésus pour avoir pu éviter, malgré ma para-lysie, le désagrément de voir nos fleurs détruites.
Quelque temps après, j’ai eu une épreuve plus douloureuse.
Vers la fin de 1936, une nuit, j’ai aperçu, à peu de distance, un pré très vert et très fleuri. Les fleurs étaient des lis. Combien ils étaient nombreux ! Combien ils étaient parfaits ! Au milieu de ce pré, pais-sait un troupeau d’une immensité de brebis. Le berger, c’était Jé-sus, grandeur nature, très beau, un bâton à la main.
Je me suis approchée du pré ; au moment où j’allais entrer, le tout se transforma dans une route aride. J’ai cheminé jusqu’à une pente très difficile à monter. Pour arriver au sommet de la montagne, je devais parcourir un sentier qui faisait peur: que des ronces et des épines. À ma gauche j’entendais bêler les brebis. J’aurais aimé m’approcher pour voir la cause de leurs lamentations, mais un pré-cipice profond et obscur m’empêchait enfin de les voir. Je percevais qu’elles souffraient beaucoup. J’ai continué de cheminer le long de ce sentier et puis, tout en haut, à droite, j’ai encore entendu des lamentations. Depuis la hauteur, j’ai pu voir la cause de tant de souffrance: il y avait une brebis à la laine très blanche, mais très sale, tombée et enchevêtrée entre de longues et aiguës épines. De suite j’ai compris que ses lamentations n’étaient pas de nostalgie de sa maman, parce qu’elle était déjà assez grande. J’ai eu telle-ment de peine, de la voir dans cet état, que je me suis approchée et, avec beaucoup d’amour, patiemment, je l’ai libérée de ses épi-nes. Aussitôt libérée, la vision cessa.
Je ne l’ai plus jamais oubliée. Elle resta gravée dans ma mémoire et dans mon âme.
« Malheureux celui qui est paralytique »
Lors des festivités du mois de mai dans la paroisse, je restais seule à la maison. Pour faire mes prières, j’allumais quelques bougies avec une canne. Un jour, un bout de bougie allumée est tombé ris-quant de faire prendre feu à la nappe de la table ou faire éclater le globe de verre. Je voulais l’étendre avec la canne, mais je n’y réus-sissais pas. Au moment ou je m’apprêtais à laisser tomber dessus le chandelier, tout s’est éteint.
Quelle affliction de ne pas pouvoir bouger et empêcher qu’une aussi petite flamme ne cause la destruction de notre maison !
Un autre jour où je devais aussi rester seule pour peu de temps, j’ai eu une grande peur.
Une voisine est entrée pour me demander si j’avais besoin de quel-que chose. Quand elle est partie, elle a laissé la porte de la véranda ouverte et, peu de temps après, notre chèvre en a profité pour en-trer. Elle a pris la direction de la salle où nous gardions les vases de fleurs destinés à l’ornementation de l’église, les jours de fête. Je l’ai appelée : elle m’a regardé, mais n’est pas venue. Je lui ai jeté un morceau de miel, mais elle ne l’a pas mangé, je lui ai encore mon-tré un autre bon morceau et j’ai continué de l’appeler; à la fin, elle a fini par s’approcher de moi. Alors, je l’ai saisie, je lui ai donné le miel et je l’ai ensuite tenue pendant deux heures: quelquefois la caressant, quelquefois aussi lui administrant quelques petites tapes.
Quand ma sœur est arrivée, elle s’est étonnée que j’ai pu faire un tel effort. J’ai remercié Jésus pour avoir pu éviter, malgré ma para-lysie, le désagrément de voir nos fleurs détruites.
Quelque temps après, j’ai eu une épreuve plus douloureuse.
Re: Bienheureuse Alexandrina Maria Da Costa
Ma sœur s’était absenté du village et ma mère était partie au mar-ché. Je suis restée avec une jeune fille chargée par ma mère de m’aider, jusqu’à son retour. Malgré ses vingt ans, elle préféra s’en aller avant l’heure. Au moment où elle sortait, je lui ai dit :
— “Si vous voulez partir, faites-le. A leur retour, elles me retrou-veront ici, vivante ou morte”.
À peine la jeune fille était-elle sortie, que quelques chatons, après plusieurs tentatives, réussirent à monter sur mon lit. Comme je ne le voulais pas, je les ai obligés à descendre. Quelques minutes plus tard, j’ai entendu que l’un d’eux tombait dans une bassine d’eau. Il a beaucoup miaulé et, après avoir avalé beaucoup d’eau, il est mort. La mère a, elle aussi, beaucoup miaulé.
Je n’ai pas réussi à me dominer et j’ai commencé à pleurer, en di-sant :
— O Maman du ciel, faites que quelqu’un arrive et puisse le sau-ver !
J’ai invoqué plusieurs saints.
En même temps je pensais : — Malheureux, celui qui est paralyti-que !
Par hasard, deux personnes sont entrées et, me voyant pleurer ont été impressionnées. C’est que je ne pleurais pas d’impatience, mais parce que j’avais de la peine pour les animaux.
Le comportement de la jeune fille a déplu à ma mère et à ma sœur, mais elles lui ont pardonné, comme moi aussi, je lui ai pardonné.
Comme j’aimais la solitude, spécialement le dimanche, lorsque, à l’église se faisait l’adoration du Saint-Sacrement, je demandais aux miens de me laisser seule avec Jésus.
C'est ainsi, qu'un jour, aussitôt que je les avais entendues partir, je m'étais mise à réciter mon chapelet. Peu après, j'ai entendu ouvrir le portail qui donne dans le jardin et des pas légers arpenter les es-caliers, en même temps qu'une voix répétait avec insistance : — Ouvre-moi la porte !
D'immédiat j'ai reconnu cette voix et, j'ai tremblé apeurée... Avec confiance, j'ai serré entre mes mains le chapelet, mais j'étais at-terrée, en pensant à ce qui pourrait m'arriver... J'entendais pousser fortement la porte et manœuvrer la serrure... Je tremblais, sans même oser respirer, car je savais que la porte n'était pas fermée à clef... Mais, je ne sais comment, la porte ne s'est jamais ou-verte !... Après de vains essais, le voyou a renoncé et est parti, me laissant en paix.
J'attribue à Jésus et à la Mère du Ciel d'avoir été épargnée de cette mauvaise rencontre.
À partir d'alors, jamais je n'ai voulu rester seule à la maison.
« Je me suis offerte à Notre-Seigneur !... »
Sans savoir comment, je me suis offerte à Notre-Seigneur, comme victime et j'ai demandé, maintes fois, l'amour de la souffrance. J'ai été bien exaucée; maintenant, je ne changerais pas la douleur contre tous les trésors du monde. Avec quel emportement j'offrais à Notre-Seigneur toutes mes souffrances. La consolation de Jésus et le salut des âmes, voilà ma seule aspiration...
(...)
— “Si vous voulez partir, faites-le. A leur retour, elles me retrou-veront ici, vivante ou morte”.
À peine la jeune fille était-elle sortie, que quelques chatons, après plusieurs tentatives, réussirent à monter sur mon lit. Comme je ne le voulais pas, je les ai obligés à descendre. Quelques minutes plus tard, j’ai entendu que l’un d’eux tombait dans une bassine d’eau. Il a beaucoup miaulé et, après avoir avalé beaucoup d’eau, il est mort. La mère a, elle aussi, beaucoup miaulé.
Je n’ai pas réussi à me dominer et j’ai commencé à pleurer, en di-sant :
— O Maman du ciel, faites que quelqu’un arrive et puisse le sau-ver !
J’ai invoqué plusieurs saints.
En même temps je pensais : — Malheureux, celui qui est paralyti-que !
Par hasard, deux personnes sont entrées et, me voyant pleurer ont été impressionnées. C’est que je ne pleurais pas d’impatience, mais parce que j’avais de la peine pour les animaux.
Le comportement de la jeune fille a déplu à ma mère et à ma sœur, mais elles lui ont pardonné, comme moi aussi, je lui ai pardonné.
Comme j’aimais la solitude, spécialement le dimanche, lorsque, à l’église se faisait l’adoration du Saint-Sacrement, je demandais aux miens de me laisser seule avec Jésus.
C'est ainsi, qu'un jour, aussitôt que je les avais entendues partir, je m'étais mise à réciter mon chapelet. Peu après, j'ai entendu ouvrir le portail qui donne dans le jardin et des pas légers arpenter les es-caliers, en même temps qu'une voix répétait avec insistance : — Ouvre-moi la porte !
D'immédiat j'ai reconnu cette voix et, j'ai tremblé apeurée... Avec confiance, j'ai serré entre mes mains le chapelet, mais j'étais at-terrée, en pensant à ce qui pourrait m'arriver... J'entendais pousser fortement la porte et manœuvrer la serrure... Je tremblais, sans même oser respirer, car je savais que la porte n'était pas fermée à clef... Mais, je ne sais comment, la porte ne s'est jamais ou-verte !... Après de vains essais, le voyou a renoncé et est parti, me laissant en paix.
J'attribue à Jésus et à la Mère du Ciel d'avoir été épargnée de cette mauvaise rencontre.
À partir d'alors, jamais je n'ai voulu rester seule à la maison.
« Je me suis offerte à Notre-Seigneur !... »
Sans savoir comment, je me suis offerte à Notre-Seigneur, comme victime et j'ai demandé, maintes fois, l'amour de la souffrance. J'ai été bien exaucée; maintenant, je ne changerais pas la douleur contre tous les trésors du monde. Avec quel emportement j'offrais à Notre-Seigneur toutes mes souffrances. La consolation de Jésus et le salut des âmes, voilà ma seule aspiration...
(...)
Re: Bienheureuse Alexandrina Maria Da Costa
Béni soit mon Bien-Aimé Jésus qui m’a donné la plus grande ri-chesse que l’on puisse avoir en cette vie: il m’a donné les souffran-ces, mon plus grand bonheur ! Je pense que toute l’éternité ne sera pas assez longue pour l’aimer, le louer et le remercier pour tant de grâces, tant de bienfaits, tant de richesses dont il m’a comblée !
Mon Père, c’est du plus profonde de mon cœur que je peux vous le dire: si l’on venait me déclarer, en ce moment même, que je pas-serais le reste de ma vie sans souffrir, mais, qu’au ciel, j’aurais le même degré de gloire que si je souffrais toujours, je répondrais, sans hésiter: non, mille fois non. C’est par la souffrance que les portes du ciel m’ont été ouvertes. Si je peux avoir le bonheur de ressembler à Jésus crucifié, devrais-je le mépriser ? Non, cela non; souffrir et souffrir toujours ! Ce n’est que l’amour qui récompense l’amour ! Jésus a souffert et est mort par amour pour moi; moi aus-si, je veux souffrir et mourir pour son amour.
Je vis dans une sorte de continuel délaissement spirituel, très an-goissant. Mais que seule la volonté de Notre-Seigneur soit faite.
« Offre-toi pour les âmes... »
En contemplant Jésus crucifié et me rappelant tout ce qu’il a souf-fert pour moi, je ne peux rien Lui refuser. Au contraire, je Lui dis: “Encore davantage, mon Jésus; toujours plus !” Et il daigne m’exaucer: il a toujours des souffrances à me faire partager.
Mon âme est dans un tel état de délabrement et de froideur, que je la compare à une maison qui, suite à un incendie, n’est plus que ruines. Pauvre de moi! C’est tout ce que j’y trouve: une vie de pé-chés et d’infidélités envers Notre-Seigneur, rien d’autre...
(...)
Jésus est venu m'aider à plusieurs reprises. Il m’encourageait... m'humiliait... me confondait... et me disait des choses si belles. Il agissait à mon égard, comme si je ne L'avais jamais offensé... comme si ma vie ne Lui était pas connue !... Que je suis misérable ! Que je suis ingrate envers Notre-Seigneur, si bon et si tendre pour moi !...
— Reçois, ma fille, le Sang qui engendre les vierges, donne la pureté, la grâce, l'amour. C'est la vie divine que Je donne à mes épouses les plus chères... Offre-toi pour les âmes, pour les sauver. Je t'ai confié le monde, et il ne correspond pas... Les âmes qui m'aiment sont si peu nombreuses; sont si peu nombreuses celles qui savent bien souffrir, qui connaissent la valeur de la croix et qui l'aiment. Il est grand, par contre, le nombre de celles qui m'offensent !... Il y a tant de malice! La chasteté est en train de disparaître du monde.
Mon Père, c’est du plus profonde de mon cœur que je peux vous le dire: si l’on venait me déclarer, en ce moment même, que je pas-serais le reste de ma vie sans souffrir, mais, qu’au ciel, j’aurais le même degré de gloire que si je souffrais toujours, je répondrais, sans hésiter: non, mille fois non. C’est par la souffrance que les portes du ciel m’ont été ouvertes. Si je peux avoir le bonheur de ressembler à Jésus crucifié, devrais-je le mépriser ? Non, cela non; souffrir et souffrir toujours ! Ce n’est que l’amour qui récompense l’amour ! Jésus a souffert et est mort par amour pour moi; moi aus-si, je veux souffrir et mourir pour son amour.
Je vis dans une sorte de continuel délaissement spirituel, très an-goissant. Mais que seule la volonté de Notre-Seigneur soit faite.
« Offre-toi pour les âmes... »
En contemplant Jésus crucifié et me rappelant tout ce qu’il a souf-fert pour moi, je ne peux rien Lui refuser. Au contraire, je Lui dis: “Encore davantage, mon Jésus; toujours plus !” Et il daigne m’exaucer: il a toujours des souffrances à me faire partager.
Mon âme est dans un tel état de délabrement et de froideur, que je la compare à une maison qui, suite à un incendie, n’est plus que ruines. Pauvre de moi! C’est tout ce que j’y trouve: une vie de pé-chés et d’infidélités envers Notre-Seigneur, rien d’autre...
(...)
Jésus est venu m'aider à plusieurs reprises. Il m’encourageait... m'humiliait... me confondait... et me disait des choses si belles. Il agissait à mon égard, comme si je ne L'avais jamais offensé... comme si ma vie ne Lui était pas connue !... Que je suis misérable ! Que je suis ingrate envers Notre-Seigneur, si bon et si tendre pour moi !...
— Reçois, ma fille, le Sang qui engendre les vierges, donne la pureté, la grâce, l'amour. C'est la vie divine que Je donne à mes épouses les plus chères... Offre-toi pour les âmes, pour les sauver. Je t'ai confié le monde, et il ne correspond pas... Les âmes qui m'aiment sont si peu nombreuses; sont si peu nombreuses celles qui savent bien souffrir, qui connaissent la valeur de la croix et qui l'aiment. Il est grand, par contre, le nombre de celles qui m'offensent !... Il y a tant de malice! La chasteté est en train de disparaître du monde.
Re: Bienheureuse Alexandrina Maria Da Costa
1937
L’ENQUETE
« Ma médecine était Jésus »
Vers la fin du mois d’avril 1937, j’ai eu une grande crise [physique] que me mit aux portes de la mort: des vomissements à ne plus en finir; mon estomac n’acceptait aucun aliment. Les premiers jours je suis restée dans un profond abattement. Je ne reconnaissais per-sonne. Je n’avais ni faim ni soif. Monsieur le curé, par trois fois, me récita les prières pour les agonisants, mais je m’en souviens très peu. J’entendais que l’on priait, mais je ne pensais pas à la mort.
Depuis un an, je recevais régulièrement la Communion , alors qu’auparavant, malgré la peine que cela me causait, je ne la rece-vais que quelques fois par mois.
Je ne sais pas pourquoi, mais probablement parce le Seigneur l’inspira à l’abbé, celui-ci me portait Jésus chaque jour. J’avais de-mandé cette grâce qui fut pour moi une très grande joie.
Lors de cette période de vomissements, un jour j’ai vu entrer mon-sieur le Curé dans ma chambre. Le reconnaissant, je lui ai dit :
— J’aimerais recevoir Jésus.
Il m’a répondu :
— Oui, ma chère, je vais prendre une hostie non consacrée: si tu ne la rejettes pas, je te donnerai Jésus.
Et ce fut ainsi. Toutefois, à peine avalée, je l’ai rendue aussitôt. Le Père était d’avis de ne pas me donner la Communion, mais quel-qu’un lui dit :
— Monsieur le Curé, une hostie non consacrée n’est pas Jésus !
Alors il se décida à me donner la Communion et je ne l’ai pas ren-due. Je ne suis plus jamais restée sans la Communion.
Combien de fois le curé en entrant, me trouvait prise de crises de vomissements ! Mais, à peine avais-je reçu Jésus, que les crises et les nausées cessaient, pour ne revenir qu’une demi-heure après la Communion. C’est par cette raison que Monsieur le Curé ne crai-gnait plus de me donner Jésus.
La crise dura pas mal de temps et, pendant dix-sept jours je n’ai rien pu avaler: ma médecine était Jésus. Je disais : — “Je meurs de faim et de soif” — car après les premiers jours, je sentais une soif brûlante et un grand besoin de m’alimenter. Quand j’en fus guérie, ma plus grande peine me venait lorsque je pensais que, si j’étais morte pendant cette crise, je n’aurais pas eu une parfaite connais-sance de la mort.
La visite du Père Durão, sj
Le 21 mai 1937, j’ai eu la visite du révérend Père Durão. Il était envoyé par le Saint-Siège afin d’examiner la question de la consé-cration du monde à Notre-Dame. Je ne désirais pourtant que vivre cachée, sans que personne sache ce qui se passait en moi. Le ré-vérend remis à ma sœur un billet de mon directeur spirituel, lui demandant de me le lire. En entendant les mots du billet — qui étaient les suivants : “Je vous présente le révérend Père Durão; parlez-lui librement et répondez à tout ce qu’il vous demandera” —, je me suis affligée et j’ai demandé à ma sœur ce que je devais lui répondre, car je ne savais pas qu’un interrogatoire était nécessaire pour des cas comme le mien. Ma sœur m’a encouragée en me di-sant :
L’ENQUETE
« Ma médecine était Jésus »
Vers la fin du mois d’avril 1937, j’ai eu une grande crise [physique] que me mit aux portes de la mort: des vomissements à ne plus en finir; mon estomac n’acceptait aucun aliment. Les premiers jours je suis restée dans un profond abattement. Je ne reconnaissais per-sonne. Je n’avais ni faim ni soif. Monsieur le curé, par trois fois, me récita les prières pour les agonisants, mais je m’en souviens très peu. J’entendais que l’on priait, mais je ne pensais pas à la mort.
Depuis un an, je recevais régulièrement la Communion , alors qu’auparavant, malgré la peine que cela me causait, je ne la rece-vais que quelques fois par mois.
Je ne sais pas pourquoi, mais probablement parce le Seigneur l’inspira à l’abbé, celui-ci me portait Jésus chaque jour. J’avais de-mandé cette grâce qui fut pour moi une très grande joie.
Lors de cette période de vomissements, un jour j’ai vu entrer mon-sieur le Curé dans ma chambre. Le reconnaissant, je lui ai dit :
— J’aimerais recevoir Jésus.
Il m’a répondu :
— Oui, ma chère, je vais prendre une hostie non consacrée: si tu ne la rejettes pas, je te donnerai Jésus.
Et ce fut ainsi. Toutefois, à peine avalée, je l’ai rendue aussitôt. Le Père était d’avis de ne pas me donner la Communion, mais quel-qu’un lui dit :
— Monsieur le Curé, une hostie non consacrée n’est pas Jésus !
Alors il se décida à me donner la Communion et je ne l’ai pas ren-due. Je ne suis plus jamais restée sans la Communion.
Combien de fois le curé en entrant, me trouvait prise de crises de vomissements ! Mais, à peine avais-je reçu Jésus, que les crises et les nausées cessaient, pour ne revenir qu’une demi-heure après la Communion. C’est par cette raison que Monsieur le Curé ne crai-gnait plus de me donner Jésus.
La crise dura pas mal de temps et, pendant dix-sept jours je n’ai rien pu avaler: ma médecine était Jésus. Je disais : — “Je meurs de faim et de soif” — car après les premiers jours, je sentais une soif brûlante et un grand besoin de m’alimenter. Quand j’en fus guérie, ma plus grande peine me venait lorsque je pensais que, si j’étais morte pendant cette crise, je n’aurais pas eu une parfaite connais-sance de la mort.
La visite du Père Durão, sj
Le 21 mai 1937, j’ai eu la visite du révérend Père Durão. Il était envoyé par le Saint-Siège afin d’examiner la question de la consé-cration du monde à Notre-Dame. Je ne désirais pourtant que vivre cachée, sans que personne sache ce qui se passait en moi. Le ré-vérend remis à ma sœur un billet de mon directeur spirituel, lui demandant de me le lire. En entendant les mots du billet — qui étaient les suivants : “Je vous présente le révérend Père Durão; parlez-lui librement et répondez à tout ce qu’il vous demandera” —, je me suis affligée et j’ai demandé à ma sœur ce que je devais lui répondre, car je ne savais pas qu’un interrogatoire était nécessaire pour des cas comme le mien. Ma sœur m’a encouragée en me di-sant :
Re: Bienheureuse Alexandrina Maria Da Costa
— “Dis-lui ce que Notre-Seigneur t’inspirera”.
J’ai été surprise, par la manière dont, sans hésitation, j’ai répondu aux questions au sujet des communications de Notre-Seigneur. Il m’a suggéré de ne lui dire que les choses principales, afin de ne pas me fatiguer. Je lui ai répondu que je ne savais pas quelles étaient les choses principales. Le révérend me dit alors :
— J’aime ça ! J’aime ça !
Et ce fut alors qu’il m’a parlé de la consécration du monde à Notre-Dame. Après quelques questions il m’a dit :
— Vous ne vous trompez pas ?
À ces paroles, je me suis souvenue de mon erreur au sujet de ma mort et, j’ai pensé :
— Une fois déjà, je me suis trompée...
Et je lui ai raconté ce qui s’était passé le jour de la fête de la très Sainte-Trinité, en 1936. Le révérend Père ne m’a plus dit si je ne me serais pas trompée, mais il a repris :
— Ces choses-là coûtent beaucoup, n’est-ce pas ?
Et je lui ai répondu :
— Oui, elles coûtent et me rendent triste.
Et j’ai commencé à pleurer.
À la fin, il s’est recommandé à mes prières et m’a assuré qu’il ne m’oublierait pas non plus, lors de la célébration de la sainte Messe. Il s’est agenouillé ensuite et a récité trois Ave et quelques prières jaculatoires. Celles-ci terminées, il a pris congé.
J’ai beaucoup pleuré, et je suis restée dans la tristesse et la tour-mente, car ce qui pendant longtemps était resté caché et gardé au sein de la famille, sortait ainsi à la lumière.
Tout de suite j’ai écrit à mon directeur spirituel pour tout lui ra-conter. Il m’a répondu rapidement en me rassurant, me disant que tout cela servait pour la plus grande gloire de Dieu.
« Le maudit me disait... »
Les horribles attaques que vous connaissez, mon Père, se sont ré-pétées; tout particulièrement celle survenue dans la nuit qui suivit votre départ. O mon Jésus, quelle chose effroyable ! Et le maudit me disait :
— “Toi qui commets tant de crimes, tu veux te faire passer par une bonne personne, par une innocente. C’est le prix de tout ce que tu racontes à cette espèce de baratineur.”
Il me disait d’autres choses semblables. Puis, il me précipita en bas du lit, mais mon cher Jésus ne m’a pas abandonné; il est venu à mon aide.
Avant même que je n’entende sa voix, je ressentais une très grande paix. Il m’a parlé ainsi :
— Qui pourrait te donner cette paix que je te fais ressen-tir ? Courage; la victoire t’appartient ! Rassure-toi, car je ne permettrai pas que tu m’offenses. Je ne veux pas te délivrer de ces horribles combats, car j’en retire beaucoup de répa-ration pour moi-même et des trésors de grâce pour les pau-vres pécheurs. Repose-toi dans mon Cœur. Les bons anges te défendront des mauvais. Reçois, mon ange, les caresses de ton Jésus...
J’ai été surprise, par la manière dont, sans hésitation, j’ai répondu aux questions au sujet des communications de Notre-Seigneur. Il m’a suggéré de ne lui dire que les choses principales, afin de ne pas me fatiguer. Je lui ai répondu que je ne savais pas quelles étaient les choses principales. Le révérend me dit alors :
— J’aime ça ! J’aime ça !
Et ce fut alors qu’il m’a parlé de la consécration du monde à Notre-Dame. Après quelques questions il m’a dit :
— Vous ne vous trompez pas ?
À ces paroles, je me suis souvenue de mon erreur au sujet de ma mort et, j’ai pensé :
— Une fois déjà, je me suis trompée...
Et je lui ai raconté ce qui s’était passé le jour de la fête de la très Sainte-Trinité, en 1936. Le révérend Père ne m’a plus dit si je ne me serais pas trompée, mais il a repris :
— Ces choses-là coûtent beaucoup, n’est-ce pas ?
Et je lui ai répondu :
— Oui, elles coûtent et me rendent triste.
Et j’ai commencé à pleurer.
À la fin, il s’est recommandé à mes prières et m’a assuré qu’il ne m’oublierait pas non plus, lors de la célébration de la sainte Messe. Il s’est agenouillé ensuite et a récité trois Ave et quelques prières jaculatoires. Celles-ci terminées, il a pris congé.
J’ai beaucoup pleuré, et je suis restée dans la tristesse et la tour-mente, car ce qui pendant longtemps était resté caché et gardé au sein de la famille, sortait ainsi à la lumière.
Tout de suite j’ai écrit à mon directeur spirituel pour tout lui ra-conter. Il m’a répondu rapidement en me rassurant, me disant que tout cela servait pour la plus grande gloire de Dieu.
« Le maudit me disait... »
Les horribles attaques que vous connaissez, mon Père, se sont ré-pétées; tout particulièrement celle survenue dans la nuit qui suivit votre départ. O mon Jésus, quelle chose effroyable ! Et le maudit me disait :
— “Toi qui commets tant de crimes, tu veux te faire passer par une bonne personne, par une innocente. C’est le prix de tout ce que tu racontes à cette espèce de baratineur.”
Il me disait d’autres choses semblables. Puis, il me précipita en bas du lit, mais mon cher Jésus ne m’a pas abandonné; il est venu à mon aide.
Avant même que je n’entende sa voix, je ressentais une très grande paix. Il m’a parlé ainsi :
— Qui pourrait te donner cette paix que je te fais ressen-tir ? Courage; la victoire t’appartient ! Rassure-toi, car je ne permettrai pas que tu m’offenses. Je ne veux pas te délivrer de ces horribles combats, car j’en retire beaucoup de répa-ration pour moi-même et des trésors de grâce pour les pau-vres pécheurs. Repose-toi dans mon Cœur. Les bons anges te défendront des mauvais. Reçois, mon ange, les caresses de ton Jésus...
Re: Bienheureuse Alexandrina Maria Da Costa
Si je suis encore de ce monde, lorsque je vous rencontrerai de nou-veau, je vous expliquerai mieux tout cela. vers minuit, j’ai été li-bérée du maudit. Quelles heures terribles ! Mon cher Jésus me dit, et vous aussi, mon Père, en qui j’ai toute confiance, que je n’offense pas Notre-Seigneur, alors que j’étais convaincue du contraire. Je pensais que dans de telles circonstances il était impos-sible de ne pas l’offenser.
Le déchaînement des forces infernales
Ce fut au mois de juillet 1937 que le démon, non content de me tourmenter la conscience et de me dire des turpitudes, après quel-ques mois de menaces, a commencé de me battre et à me faire tomber du lit, de jour comme de nuit. Au début j’ai caché la chose y compris aux personnes de la maison, excepté Deolinda, leur di-sant qu’il s’agissait de crises du cœur. Mais, par la suite, ma mère et une jeune fille qui vivait avec nous, ont été informées.
Une nuit, le malin m’a jetée sur le parquet, me faisant passer par-dessus ma sœur qui dormait sur un matelas étalé par terre à côté de mon lit. Deolinda s’est levée, m’a prise dans ses bras m’ordonnant :
— Va dans ton lit !
Remise à ma place, je me suis levée brusquement en émettant des sifflements. À peine me suis-je rendue compte de ce qui arrivait, j’ai commencé à pleurer. Deolinda m’a tranquillisée en disant :
— Ne t’affliges pas: ce n’était pas toi !
La nuit suivante la même chose est arrivée et, à ma sœur qui vou-lait me reposer sur mon lit je lui ai crié, en l’éloignant de moi :
— Non, non, au lit je n’irai pas !
À peine je me rendais compte du mal que je faisais, je pleurais.
Une nuit le démon a fait des choses que j’ignorais. J’ai pleuré amèrement et je pensais ne pas pouvoir recevoir Jésus sans me confesser. Ce jour-là, Monsieur le Curé était absent, mais je sentais qu’il me serait bien difficile de lui parler de ces choses-là. Je sentais ne pas pouvoir m’ouvrir à lui. Ma sœur qui, voyant mes larmes, cherchait à me réconforter, mais n’y réussissait pas, s’est proposée d’aller chercher mon directeur spirituel qui prêchait dans un village voisin. Je lui ai dit que cela ne serait pas nécessaire, car je ne lui dirais pas ce qui se passait.
Je lui ai demandé une image de Notre-Dame et, avec beaucoup de sacrifice, j’ai écrit succinctement ce qui était nécessaire pour être comprise. Je l’ai cachée sous l’oreiller en attendant que l’heure ar-rive de la remettre. Mais, de façon imprévue, mon directeur spiri-tuel est arrivé avec Jésus-Hostie, accompagné par un séminariste. Il avait été informé de l’absence de Monsieur le Curé. Quand il m’a annoncé qu’il m’apportait Jésus, je lui ai dit :
— Je ne peux pas faire la Communion sans me confesser.
Les larmes et la honte ne me permettaient pas de parler. Je lui ai dit, toutefois, avoir écrit un billet. Il l’a pris, l’a lu et, pour me tran-quilliser, m’a assuré qu’étant donné les précédents, il avait prévu cette épreuve, même s’il n’avait jamais osé m’en prévenir.
Cette tribulation s’est répétée plusieurs fois, même deux fois par jour. Pendant ces assauts je ressentais en moi la rage et la fureur infernales. Je ne consentais pas que l’on me parle de Jésus et de Marie. Je crachais sur leurs images. J’insultais mon directeur, je le menaçais ainsi que quelques personnes de la maison. Mon corps devenait violet et sanguinolent à cause des morsures.
Oh ! combien j’aimerais que beaucoup aient pu le voir, afin qu’ils craignent l’enfer et arrêtent d’offenser Jésus !
À chaque fois que l’influence du démon cessait et, me souvenant de tout ce que je venais de faire et de dire, d’angoissants scrupules m’envahissaient; j’avais l’impression d’être la plus grande péche-resse. Ce furent des mois de douloureux martyre. J’aurais beaucoup à dire sur ce registre, mais je ne le peux pas: mon âme ne résiste-rait pas à l’évocation de telles souffrances. (...)
Jésus ne m’a pas manqué ; il est venu m’aider à plusieurs reprises. Il est certain que cela me redonne du courage, mais en même temps, il m’humilie et me confond. Combien de belles choses me dit-il ! Il me traite comme si je ne l’avais jamais offensé ; comme s’il ne connaissait pas ma triste vie ! Que je suis misérable ! Com-bien je suis ingrate envers Notre-Seigneur, alors qu’il est si bon et si aimable envers moi !
Le déchaînement des forces infernales
Ce fut au mois de juillet 1937 que le démon, non content de me tourmenter la conscience et de me dire des turpitudes, après quel-ques mois de menaces, a commencé de me battre et à me faire tomber du lit, de jour comme de nuit. Au début j’ai caché la chose y compris aux personnes de la maison, excepté Deolinda, leur di-sant qu’il s’agissait de crises du cœur. Mais, par la suite, ma mère et une jeune fille qui vivait avec nous, ont été informées.
Une nuit, le malin m’a jetée sur le parquet, me faisant passer par-dessus ma sœur qui dormait sur un matelas étalé par terre à côté de mon lit. Deolinda s’est levée, m’a prise dans ses bras m’ordonnant :
— Va dans ton lit !
Remise à ma place, je me suis levée brusquement en émettant des sifflements. À peine me suis-je rendue compte de ce qui arrivait, j’ai commencé à pleurer. Deolinda m’a tranquillisée en disant :
— Ne t’affliges pas: ce n’était pas toi !
La nuit suivante la même chose est arrivée et, à ma sœur qui vou-lait me reposer sur mon lit je lui ai crié, en l’éloignant de moi :
— Non, non, au lit je n’irai pas !
À peine je me rendais compte du mal que je faisais, je pleurais.
Une nuit le démon a fait des choses que j’ignorais. J’ai pleuré amèrement et je pensais ne pas pouvoir recevoir Jésus sans me confesser. Ce jour-là, Monsieur le Curé était absent, mais je sentais qu’il me serait bien difficile de lui parler de ces choses-là. Je sentais ne pas pouvoir m’ouvrir à lui. Ma sœur qui, voyant mes larmes, cherchait à me réconforter, mais n’y réussissait pas, s’est proposée d’aller chercher mon directeur spirituel qui prêchait dans un village voisin. Je lui ai dit que cela ne serait pas nécessaire, car je ne lui dirais pas ce qui se passait.
Je lui ai demandé une image de Notre-Dame et, avec beaucoup de sacrifice, j’ai écrit succinctement ce qui était nécessaire pour être comprise. Je l’ai cachée sous l’oreiller en attendant que l’heure ar-rive de la remettre. Mais, de façon imprévue, mon directeur spiri-tuel est arrivé avec Jésus-Hostie, accompagné par un séminariste. Il avait été informé de l’absence de Monsieur le Curé. Quand il m’a annoncé qu’il m’apportait Jésus, je lui ai dit :
— Je ne peux pas faire la Communion sans me confesser.
Les larmes et la honte ne me permettaient pas de parler. Je lui ai dit, toutefois, avoir écrit un billet. Il l’a pris, l’a lu et, pour me tran-quilliser, m’a assuré qu’étant donné les précédents, il avait prévu cette épreuve, même s’il n’avait jamais osé m’en prévenir.
Cette tribulation s’est répétée plusieurs fois, même deux fois par jour. Pendant ces assauts je ressentais en moi la rage et la fureur infernales. Je ne consentais pas que l’on me parle de Jésus et de Marie. Je crachais sur leurs images. J’insultais mon directeur, je le menaçais ainsi que quelques personnes de la maison. Mon corps devenait violet et sanguinolent à cause des morsures.
Oh ! combien j’aimerais que beaucoup aient pu le voir, afin qu’ils craignent l’enfer et arrêtent d’offenser Jésus !
À chaque fois que l’influence du démon cessait et, me souvenant de tout ce que je venais de faire et de dire, d’angoissants scrupules m’envahissaient; j’avais l’impression d’être la plus grande péche-resse. Ce furent des mois de douloureux martyre. J’aurais beaucoup à dire sur ce registre, mais je ne le peux pas: mon âme ne résiste-rait pas à l’évocation de telles souffrances. (...)
Jésus ne m’a pas manqué ; il est venu m’aider à plusieurs reprises. Il est certain que cela me redonne du courage, mais en même temps, il m’humilie et me confond. Combien de belles choses me dit-il ! Il me traite comme si je ne l’avais jamais offensé ; comme s’il ne connaissait pas ma triste vie ! Que je suis misérable ! Com-bien je suis ingrate envers Notre-Seigneur, alors qu’il est si bon et si aimable envers moi !
Re: Bienheureuse Alexandrina Maria Da Costa
« Le démon te haï... »
Le 25 septembre, Jésus m’a dit :
— Ma fille, tu ne m’offenses pas du tout, ni ne m’offenseras pendant les assauts du démon. Offre-les en réparation des péchés que pendant cette nuit, seront commis dans ta pa-roisse et dans le monde. Quelle horrible chose ! Quelle douleur pour mon divin Cœur en voyant que tant d’âmes se perdent ! Le démon te haï, mais tu dois t’en réjouir, car tu connais la raison. Si je le permettais, il te tuerait : mais je n’y consens pas. Je suis le Seigneur de la vie et de la mort. Ta mort, en tout cas, ne sera qu’un envol de la terre vers le ciel.
Le 29, enfin, Jésus m’a dit :
— Le monde est pourri. Je veux que toutes mes demandes se réalisent. Je te fais souffrir afin que tu puisses me sau-ver beaucoup d’âmes. Tu es le paratonnerre de la justice divine. Par ton intermédiaire et par l’intermédiaire d’autres âmes que de terribles châtiments ne sont pas survenus. Pé-nitence ! Pénitence ! Il y a beaucoup d’âmes qui veulent m’aimer, mais elles sont loin de ce qu’elles devraient être et de ce que moi, Je voudrais. Réparez, vous du moins !...
Repose-toi dans mon très Saint Cœur et dans celui de ta Petite-Maman du Ciel qui, à côté de toi, regarde avec une tendre compassion ta souffrance, mais en même temps heureuse de voir la gloire que tu me procures, les pécheurs que tu me sauves et tout ce qui est préparé pour toi dans le Ciel.
(...)
Ma fille, ma bien-aimée, toi le foyer attrayant de mon Cœur, écoute, ton Jésus, ton Époux. Ne fais pas cas du démon, mon plus grand ennemi. Tu ne fais rien, tu ne dis rien ; c’est lui qui te livre ces attaques. Ne t’ai-je pas demandé, il y a quelques jours, d’avoir du courage pour les combats à venir ? Je ne t’abandonne pas; aie confiance en moi. Tu es mon épouse de prédilection. Je t’ai placée dans mon Cœur dès tes plus tendres années. C’est là que se déroule ta vie si extraordinaire et si prodigieuse. Tu es mon lys, mon lys blanc et pur. Je n’ai fait qu’enlever quelque poussière qui s’y était déposée. Repose-toi dans mes bras et dans ceux de ta Petite-Maman du ciel, dans nos Cœurs très saints, mais sans jamais cesser de me tenir compagnie dans l’ineffable Eucharistie !...
« Je t’ai choisie pour des choses sublimes... »
Le 25 septembre, Jésus m’a dit :
— Ma fille, tu ne m’offenses pas du tout, ni ne m’offenseras pendant les assauts du démon. Offre-les en réparation des péchés que pendant cette nuit, seront commis dans ta pa-roisse et dans le monde. Quelle horrible chose ! Quelle douleur pour mon divin Cœur en voyant que tant d’âmes se perdent ! Le démon te haï, mais tu dois t’en réjouir, car tu connais la raison. Si je le permettais, il te tuerait : mais je n’y consens pas. Je suis le Seigneur de la vie et de la mort. Ta mort, en tout cas, ne sera qu’un envol de la terre vers le ciel.
Le 29, enfin, Jésus m’a dit :
— Le monde est pourri. Je veux que toutes mes demandes se réalisent. Je te fais souffrir afin que tu puisses me sau-ver beaucoup d’âmes. Tu es le paratonnerre de la justice divine. Par ton intermédiaire et par l’intermédiaire d’autres âmes que de terribles châtiments ne sont pas survenus. Pé-nitence ! Pénitence ! Il y a beaucoup d’âmes qui veulent m’aimer, mais elles sont loin de ce qu’elles devraient être et de ce que moi, Je voudrais. Réparez, vous du moins !...
Repose-toi dans mon très Saint Cœur et dans celui de ta Petite-Maman du Ciel qui, à côté de toi, regarde avec une tendre compassion ta souffrance, mais en même temps heureuse de voir la gloire que tu me procures, les pécheurs que tu me sauves et tout ce qui est préparé pour toi dans le Ciel.
(...)
Ma fille, ma bien-aimée, toi le foyer attrayant de mon Cœur, écoute, ton Jésus, ton Époux. Ne fais pas cas du démon, mon plus grand ennemi. Tu ne fais rien, tu ne dis rien ; c’est lui qui te livre ces attaques. Ne t’ai-je pas demandé, il y a quelques jours, d’avoir du courage pour les combats à venir ? Je ne t’abandonne pas; aie confiance en moi. Tu es mon épouse de prédilection. Je t’ai placée dans mon Cœur dès tes plus tendres années. C’est là que se déroule ta vie si extraordinaire et si prodigieuse. Tu es mon lys, mon lys blanc et pur. Je n’ai fait qu’enlever quelque poussière qui s’y était déposée. Repose-toi dans mes bras et dans ceux de ta Petite-Maman du ciel, dans nos Cœurs très saints, mais sans jamais cesser de me tenir compagnie dans l’ineffable Eucharistie !...
« Je t’ai choisie pour des choses sublimes... »
Re: Bienheureuse Alexandrina Maria Da Costa
Jésus me dit encore :
— Ma fille, je t’ai choisie pour des choses sublimes. Je me suis servi de toi pour communiquer au Pape mon désir de voir le monde consacré à ma très Sainte Mère. Je veux qu’elle soit honorée comme moi, parce qu’elle est ma Mère. Je veux que le monde connaisse son pouvoir auprès du trône de Dieu...
Je t’ai choisie pour être ma crucifiée... C’est un don à moi... La souffrance de ton corps, de ton âme est douloureuse, lancinante. Mais au ciel, où je t’attends, tu auras la récom-pense.
Encore et toujours, la consécration...
— Je viendrai te chercher bientôt, mais pas avant que la consécration du monde à ma très Sainte Mère soit faite. Elle sera davantage glorifiée par ton intermédiaire; et ta glorifi-cation, elle aussi sera plus grande. Ta couronne sera plus glorieuse, davantage brillante, davantage resplendissante. Tu seras couronnée par Elle.
O mon Jésus, le Saint-Père ne semble pas nous écouter: il tarde tant !
— Reste calme ! Aie patience, ma fille ; il attend. Le jour de la glorification arrivera. Tout ce qui m’appartient sort tou-jours vainqueur, même si les difficultés semblent insur-montables.
« Je veux que tu sois connue... »
— Je veux qu’aussitôt après ta mort, ta vie soit connue, et elle le sera ; je ferai en sorte qu’elle le soit. Elle arrivera aux confins de la terre, de la même manière que la voix du Pape y arrivera, lors de la consécration du monde à ma Mère tant aimée. Je veux qu’on le sache afin que l’on voit de quelle manière je me communique aux âmes qui veulent m’aimer.
« Je viendrai te chercher... »
— Je viendrai te chercher, mais pas avant la consécration du monde à ma très Sainte Mère qui, par ton intermédiaire sera honorée... Le Pape temporise, mais le jour de la consé-cration viendra. Ce qui vient de moi, sort toujours vain-queur, aussi grandes que puissent être les difficultés.
Les plaies de Jésus...
Une nuit, Jésus m’est apparu: sur ses mains, sur ses pieds, sur son côté, il portait ses plaies ouvertes, très profondes, desquelles jaillis-sait, abondamment, du sang. De celle de son côté, le sang coulait jusqu’à la ceinture, traversait la bande de lin et coulait jusqu’à terre. J’ai baisé les plaies des mains avec beaucoup d’amour et je désirais ardemment embrasser celles des pieds, mais, étant dans mon lit, je ne le pouvais pas. Je n’ai rien dit, mais Il devina mon désir et m’accorda la possibilité de le faire. J’ai ensuite fixé la plaie du côté. Pleine de compassion, je me suis jetée dans les bras de Jésus, lui disant :
— O combien vous avez souffert par amour pour moi !
Je suis restée ainsi quelques instants, jusqu’au moment où Jésus a disparu.
Il est inutile de dire que plus jamais cette vision ne s’effacera de ma mémoire. Encore aujourd’hui je sens mon cœur blessé. Je n’en parle que par obéissance et par amour pour Jésus.
Je pense qu’il a agi ainsi pour me préparer à ce que maintenant je vais raconter : qu’Il m’en donne la force et la grâce !
« O mon Jésus, crucifiez mon âme !... »
Avez-vous fini votre retraite ? Avez-vous compris, maintenant, la menteuse que je suis ? Avez-vous compris combien je vous ai trompé jusqu’ici ? C’est ce que me dit le démon. Dieu soit loué, je n’ai jamais pensé à vous tromper, bien au contraire: je fais de mon mieux pour que vous ayez pleine connaissance de mes misères et de mes infidélités à mon Bien-Aimé Jésus...
Depuis quelques jours, Notre-Seigneur ne me parle plus; il m’a mise au vert... Que j’appelle ou que je me taise, c’est pareil; il ne me parle pas, il ne se fait pas sentir à mon âme.
Il y a quelques jours, alors que j’étais en butte à une grande afflic-tion, je lui ai dit :
“O mon Jésus, crucifié mon âme et mon corps. Agissez envers moi comme si vous ne m’aimiez pas. Faites semblant de m’abandonner, mais à condition que vous oubliiez les crimes des pécheurs et que vous vous souveniez, uniquement, de votre amour pour eux, et que vous les conduisiez sur le droit chemin.”
Je ne sais pas si Notre-Seigneur a accepté mon offrande, mais je le crois...
— Ma fille, je t’ai choisie pour des choses sublimes. Je me suis servi de toi pour communiquer au Pape mon désir de voir le monde consacré à ma très Sainte Mère. Je veux qu’elle soit honorée comme moi, parce qu’elle est ma Mère. Je veux que le monde connaisse son pouvoir auprès du trône de Dieu...
Je t’ai choisie pour être ma crucifiée... C’est un don à moi... La souffrance de ton corps, de ton âme est douloureuse, lancinante. Mais au ciel, où je t’attends, tu auras la récom-pense.
Encore et toujours, la consécration...
— Je viendrai te chercher bientôt, mais pas avant que la consécration du monde à ma très Sainte Mère soit faite. Elle sera davantage glorifiée par ton intermédiaire; et ta glorifi-cation, elle aussi sera plus grande. Ta couronne sera plus glorieuse, davantage brillante, davantage resplendissante. Tu seras couronnée par Elle.
O mon Jésus, le Saint-Père ne semble pas nous écouter: il tarde tant !
— Reste calme ! Aie patience, ma fille ; il attend. Le jour de la glorification arrivera. Tout ce qui m’appartient sort tou-jours vainqueur, même si les difficultés semblent insur-montables.
« Je veux que tu sois connue... »
— Je veux qu’aussitôt après ta mort, ta vie soit connue, et elle le sera ; je ferai en sorte qu’elle le soit. Elle arrivera aux confins de la terre, de la même manière que la voix du Pape y arrivera, lors de la consécration du monde à ma Mère tant aimée. Je veux qu’on le sache afin que l’on voit de quelle manière je me communique aux âmes qui veulent m’aimer.
« Je viendrai te chercher... »
— Je viendrai te chercher, mais pas avant la consécration du monde à ma très Sainte Mère qui, par ton intermédiaire sera honorée... Le Pape temporise, mais le jour de la consé-cration viendra. Ce qui vient de moi, sort toujours vain-queur, aussi grandes que puissent être les difficultés.
Les plaies de Jésus...
Une nuit, Jésus m’est apparu: sur ses mains, sur ses pieds, sur son côté, il portait ses plaies ouvertes, très profondes, desquelles jaillis-sait, abondamment, du sang. De celle de son côté, le sang coulait jusqu’à la ceinture, traversait la bande de lin et coulait jusqu’à terre. J’ai baisé les plaies des mains avec beaucoup d’amour et je désirais ardemment embrasser celles des pieds, mais, étant dans mon lit, je ne le pouvais pas. Je n’ai rien dit, mais Il devina mon désir et m’accorda la possibilité de le faire. J’ai ensuite fixé la plaie du côté. Pleine de compassion, je me suis jetée dans les bras de Jésus, lui disant :
— O combien vous avez souffert par amour pour moi !
Je suis restée ainsi quelques instants, jusqu’au moment où Jésus a disparu.
Il est inutile de dire que plus jamais cette vision ne s’effacera de ma mémoire. Encore aujourd’hui je sens mon cœur blessé. Je n’en parle que par obéissance et par amour pour Jésus.
Je pense qu’il a agi ainsi pour me préparer à ce que maintenant je vais raconter : qu’Il m’en donne la force et la grâce !
« O mon Jésus, crucifiez mon âme !... »
Avez-vous fini votre retraite ? Avez-vous compris, maintenant, la menteuse que je suis ? Avez-vous compris combien je vous ai trompé jusqu’ici ? C’est ce que me dit le démon. Dieu soit loué, je n’ai jamais pensé à vous tromper, bien au contraire: je fais de mon mieux pour que vous ayez pleine connaissance de mes misères et de mes infidélités à mon Bien-Aimé Jésus...
Depuis quelques jours, Notre-Seigneur ne me parle plus; il m’a mise au vert... Que j’appelle ou que je me taise, c’est pareil; il ne me parle pas, il ne se fait pas sentir à mon âme.
Il y a quelques jours, alors que j’étais en butte à une grande afflic-tion, je lui ai dit :
“O mon Jésus, crucifié mon âme et mon corps. Agissez envers moi comme si vous ne m’aimiez pas. Faites semblant de m’abandonner, mais à condition que vous oubliiez les crimes des pécheurs et que vous vous souveniez, uniquement, de votre amour pour eux, et que vous les conduisiez sur le droit chemin.”
Je ne sais pas si Notre-Seigneur a accepté mon offrande, mais je le crois...
Re: Bienheureuse Alexandrina Maria Da Costa
1938
“O CROIX BENIE...”
« L’amour que nous avons pour toi... »
? Ma file, ton bonheur éternel est très proche, car bientôt mes desseins seront réalisés. Ma fille, je viens te parler aujourd’hui pour te témoigner le grand amour que moi et ma Mère Immaculée, nous avons pour toi. Elle, en voyant l’honneur qui, par ton intermédiaire va lui être rendu, s’incline très tendrement vers toi, t’élevant au plus haut degré d’épouse fidèle, d’épouse bien-aimée, d’épouse toute consacrée à Jésus. Aie confiance en Jésus, car il ne trompe pas. Il est ta force et le sera toujours, jusqu’à la fin...
« Mon lys parfumé... »
— Mon lys parfumé d’un arôme angélique, ta générosité retarde la justice divine, prête à tomber sur les pécheurs, dans l’espérance de leur régénération !
« Je veux la consécration... »
— Dis-lui d’écrire au Saint-Père. Je veux la consécration du monde au Cœur Immaculé de ma Mère, mais je veux que le monde entier connaisse la raison de cette consécration. Je veux que l’on fasse pénitence et que l’on prie. C’est toi qui soutiens la divine Justice; c’est pour cela que je te fais souffrir autant. Et tu dois encore souffrir cela bien souvent, jusqu’à ce que le monde soit Lui consacré.
« Tu es le tout de mon Cœur... »
Le cinq mai 1938, après la Communion, Jésus m’a dit :
— Tu es le tout de mon Cœur et moi je suis le tout du tien. Veux-tu faire un pacte avec moi ?
Je lui ai dit :
— O mon Jésus, je veux bien, mais je me sens de plus en plus confuse. Vous voyez bien ma misère. Je ne suis qu’un néant !
— Qu’importe ? C’est moi qui t’ai choisie avec toute ta mi-sère. Tu m’as tout donné. En échange, je me donne tout à toi. Je te donne les trésors de mon Cœur. Donne-les à qui tu voudras. Il transborde d’amour : distribue-le.
— O mon Jésus, pourrai-je confier vos divins trésors à mon direc-teur qui à son tour les donnera à qui il voudra ? Pourrai-je les don-ner aux personnes qui me sont chères et aux évêques, afin qu’ils les donnent à chacun de leurs prêtres et que ceux-ci les distribuent aux âmes ?
Jésus m’a répondu :
— Faites ce que vous voudrez. Je t’unis à moi et te serre contre mon Cœur très Saint !
« Je sentais mon cœur très agité... »
Hier, dimanche, Notre-Seigneur a changé mes souffrances. Oh ! mon Jésus !...
Après l’avoir reçu, une tristesse mortelle s’est emparée de moi. Puis j’ai vu les mauvais traitements qu’il reçoit dans son Corps et les in-gratitudes dont son Cœur est l’adorable victime ! J’ai pu contempler ce spectacle douloureux ! Oui, mon âme a vu tout cela !...
Je sentais mon cœur très agité et je ne pouvais pas respirer, étouffée que j’étais par l’angoisse.
J’ai prié Jésus de ne pas souffrir, mais Il continuait à être torturé de toutes les façons. Tout en larmes, je Lui ai dit :
— Cessez de souffrir, mon Jésus, je suis votre victime; faites que mon cœur soit mis en pièces... jeté aux bêtes féroces... écrasé sous le poids des crimes des pécheurs... Je veux tout supporter pour vous consoler et pour que les âmes soient sauvées.
« Je n’appartiens qu’à toi ! »
Jésus est ma force, mon amour, mon Époux.
— Accepte, ô Jésus, que ta toute petite fiancée te dise, non pas des lèvres, mais du cœur :
Je n’appartiens qu’à toi! je n’ai rien, rien qui ne soit à Jésus.
Cela coûte de parler ainsi, alors que l’on ressent le contraire et que l’on vit les heures les plus amères de sa vie, des journées de tant de luttes où le démon m’affirme le contraire, rien que le contraire.
— Maudit, je ne t’appartiens pas. Tu n’es digne que de mépris. Tu es menteur! Jésus est tout à moi, et moi, je suis toute à Jésus.
— Mon cœur, mon cœur, crie fort, très fort à ton Jésus et dis-lui que tu l’aimes, que tu l’aimes plus que toutes les choses du ciel et de la terre !
Je suis à Jésus dans les joies, dans les peines, dans les ténèbres, dans les terribles tribulations, dans la pauvreté, pour sauver les âmes.
— Envoie, ô Jésus, à ton Alexandrina, ta victime, tout ce que tu peux imaginer et qui peut s’appeler souffrance. Avec toi, avec ton aide divine et avec celle de ma tendre et douce Maman du ciel, je vaincrai toujours. Je ne crains rien.
— O Croix bénie de mon Jésus, je t’étreint et je t’embrasse !
« Pénitence, pénitence, pénitence !... »
Hier, après la Sainte Communion, je sentais une profonde tristesse sur moi. J’avais le cœur déchiré, car Jésus pleurait... Ses pleurs me bouleversaient suavement et douloureusement !
Il m’a dit :
— Hélas ! Hélas !...
“O CROIX BENIE...”
« L’amour que nous avons pour toi... »
? Ma file, ton bonheur éternel est très proche, car bientôt mes desseins seront réalisés. Ma fille, je viens te parler aujourd’hui pour te témoigner le grand amour que moi et ma Mère Immaculée, nous avons pour toi. Elle, en voyant l’honneur qui, par ton intermédiaire va lui être rendu, s’incline très tendrement vers toi, t’élevant au plus haut degré d’épouse fidèle, d’épouse bien-aimée, d’épouse toute consacrée à Jésus. Aie confiance en Jésus, car il ne trompe pas. Il est ta force et le sera toujours, jusqu’à la fin...
« Mon lys parfumé... »
— Mon lys parfumé d’un arôme angélique, ta générosité retarde la justice divine, prête à tomber sur les pécheurs, dans l’espérance de leur régénération !
« Je veux la consécration... »
— Dis-lui d’écrire au Saint-Père. Je veux la consécration du monde au Cœur Immaculé de ma Mère, mais je veux que le monde entier connaisse la raison de cette consécration. Je veux que l’on fasse pénitence et que l’on prie. C’est toi qui soutiens la divine Justice; c’est pour cela que je te fais souffrir autant. Et tu dois encore souffrir cela bien souvent, jusqu’à ce que le monde soit Lui consacré.
« Tu es le tout de mon Cœur... »
Le cinq mai 1938, après la Communion, Jésus m’a dit :
— Tu es le tout de mon Cœur et moi je suis le tout du tien. Veux-tu faire un pacte avec moi ?
Je lui ai dit :
— O mon Jésus, je veux bien, mais je me sens de plus en plus confuse. Vous voyez bien ma misère. Je ne suis qu’un néant !
— Qu’importe ? C’est moi qui t’ai choisie avec toute ta mi-sère. Tu m’as tout donné. En échange, je me donne tout à toi. Je te donne les trésors de mon Cœur. Donne-les à qui tu voudras. Il transborde d’amour : distribue-le.
— O mon Jésus, pourrai-je confier vos divins trésors à mon direc-teur qui à son tour les donnera à qui il voudra ? Pourrai-je les don-ner aux personnes qui me sont chères et aux évêques, afin qu’ils les donnent à chacun de leurs prêtres et que ceux-ci les distribuent aux âmes ?
Jésus m’a répondu :
— Faites ce que vous voudrez. Je t’unis à moi et te serre contre mon Cœur très Saint !
« Je sentais mon cœur très agité... »
Hier, dimanche, Notre-Seigneur a changé mes souffrances. Oh ! mon Jésus !...
Après l’avoir reçu, une tristesse mortelle s’est emparée de moi. Puis j’ai vu les mauvais traitements qu’il reçoit dans son Corps et les in-gratitudes dont son Cœur est l’adorable victime ! J’ai pu contempler ce spectacle douloureux ! Oui, mon âme a vu tout cela !...
Je sentais mon cœur très agité et je ne pouvais pas respirer, étouffée que j’étais par l’angoisse.
J’ai prié Jésus de ne pas souffrir, mais Il continuait à être torturé de toutes les façons. Tout en larmes, je Lui ai dit :
— Cessez de souffrir, mon Jésus, je suis votre victime; faites que mon cœur soit mis en pièces... jeté aux bêtes féroces... écrasé sous le poids des crimes des pécheurs... Je veux tout supporter pour vous consoler et pour que les âmes soient sauvées.
« Je n’appartiens qu’à toi ! »
Jésus est ma force, mon amour, mon Époux.
— Accepte, ô Jésus, que ta toute petite fiancée te dise, non pas des lèvres, mais du cœur :
Je n’appartiens qu’à toi! je n’ai rien, rien qui ne soit à Jésus.
Cela coûte de parler ainsi, alors que l’on ressent le contraire et que l’on vit les heures les plus amères de sa vie, des journées de tant de luttes où le démon m’affirme le contraire, rien que le contraire.
— Maudit, je ne t’appartiens pas. Tu n’es digne que de mépris. Tu es menteur! Jésus est tout à moi, et moi, je suis toute à Jésus.
— Mon cœur, mon cœur, crie fort, très fort à ton Jésus et dis-lui que tu l’aimes, que tu l’aimes plus que toutes les choses du ciel et de la terre !
Je suis à Jésus dans les joies, dans les peines, dans les ténèbres, dans les terribles tribulations, dans la pauvreté, pour sauver les âmes.
— Envoie, ô Jésus, à ton Alexandrina, ta victime, tout ce que tu peux imaginer et qui peut s’appeler souffrance. Avec toi, avec ton aide divine et avec celle de ma tendre et douce Maman du ciel, je vaincrai toujours. Je ne crains rien.
— O Croix bénie de mon Jésus, je t’étreint et je t’embrasse !
« Pénitence, pénitence, pénitence !... »
Hier, après la Sainte Communion, je sentais une profonde tristesse sur moi. J’avais le cœur déchiré, car Jésus pleurait... Ses pleurs me bouleversaient suavement et douloureusement !
Il m’a dit :
— Hélas ! Hélas !...
Re: Bienheureuse Alexandrina Maria Da Costa
Écoute ton Jésus :
Je viens à toi, non pas pour te consoler, mais pour verser mes larmes dans ton cœur.
Je ne peux plus supporter les abominations des pécheurs !
Pénitence !... Pénitence !... Pénitence !... dans le monde entier !... Qu’il se convertisse sans retard, autrement, il se-ra rapidement détruit !...
Toi, du moins, compatis à ma douleur, ô mon épouse !...
Dis à ton Père spirituel qu’il fasse savoir au monde que je veux :
Pénitence, pénitence, pénitence...
Bientôt viendra le jour de la catastrophe.
Je fais connaître ma volonté, mais on la méprise !
Courage! Ne doute pas que c’est ton Jésus qui te parle.
Je n’ai senti ni consolation ni délices de la part de Notre-Seigneur, mais seulement de la tristesse! Il me semblait que mon cœur écla-tait ou qu’on me l’arrachait et je ne pouvais pas respirer. Cepen-dant, les paroles de Jésus me donnaient paix et assurance.
J’ai renouvelé mon offrande :
Mon Dieu, je veux être écrasée par amour pour Vous.
Voici votre victime. Que je sois le paratonnerre de vos Tabernacles, pour recevoir les coups des pécheurs et vous en délivrer.
Mon Père, je voudrais consoler Jésus, mais je ne sais pas que faire de plus.
C’est surtout après la Sainte Communion que la tristesse m’accable ! Ah ! si je savais souffrir comme il faut, mais je suis si immortifiée !
Je viens à toi, non pas pour te consoler, mais pour verser mes larmes dans ton cœur.
Je ne peux plus supporter les abominations des pécheurs !
Pénitence !... Pénitence !... Pénitence !... dans le monde entier !... Qu’il se convertisse sans retard, autrement, il se-ra rapidement détruit !...
Toi, du moins, compatis à ma douleur, ô mon épouse !...
Dis à ton Père spirituel qu’il fasse savoir au monde que je veux :
Pénitence, pénitence, pénitence...
Bientôt viendra le jour de la catastrophe.
Je fais connaître ma volonté, mais on la méprise !
Courage! Ne doute pas que c’est ton Jésus qui te parle.
Je n’ai senti ni consolation ni délices de la part de Notre-Seigneur, mais seulement de la tristesse! Il me semblait que mon cœur écla-tait ou qu’on me l’arrachait et je ne pouvais pas respirer. Cepen-dant, les paroles de Jésus me donnaient paix et assurance.
J’ai renouvelé mon offrande :
Mon Dieu, je veux être écrasée par amour pour Vous.
Voici votre victime. Que je sois le paratonnerre de vos Tabernacles, pour recevoir les coups des pécheurs et vous en délivrer.
Mon Père, je voudrais consoler Jésus, mais je ne sais pas que faire de plus.
C’est surtout après la Sainte Communion que la tristesse m’accable ! Ah ! si je savais souffrir comme il faut, mais je suis si immortifiée !
Re: Bienheureuse Alexandrina Maria Da Costa
Retraite spirituelle
Chaque fois que j’apprenais que certaines personnes faisaient leur retraite spirituelle, je disais :
— Tout le monde fait sa retraite, sauf moi! Je ne sais même pas ce que c’est.
J’ai osé dire ceci plusieurs fois en présence de mon directeur spiri-tuel. Il me promit que si le Père provincial le lui permettait, il serait venu pour me la faire.
Par une grande faveur, le Seigneur, dans ses desseins, le permit. Ce fut le 30 septembre 1938 que mon Père spirituel est venu la commencer.
À ce temps-là, mon âme se trouvait vivre dans de grandes agonies et, quelques fois, je me sentais sur le point de tomber dans des abîmes épouvantables. Pendant les jours de retraite, mes souffran-ces ont redoublé et ces abîmes sont devenus terrifiants. La justice du Père éternel tombait sur moi et souvent me criait: — Ven-geance, vengeance !... — pendant que les souffrances du corps et de l’âme augmentaient. Il est impossible de les décrire; il est né-cessaire de les avoir senties et vécues.
Au matin du 2 octobre 1938, Jésus m’a dit que je devrais souffrir toute sa sainte Passion, du Jardin des Oliviers au Calvaire, sans al-ler jusqu’au “Consummatum est”. Je devrais la souffrir le 3 et en-suite tous les vendredis de 12 heures à 15 heures, mais que pour la première fois Il resterait avec moi jusqu’à 18 heures pour me confier ses lamentations.
Je ne me suis pas refusée. J’ai informé mon directeur de tout ce que Jésus m’avait dit.
J’attendais le jour et l’heure, très affligée, car ni moi ni mon direc-teur, nous n’avions aucune idée de ce qui allait arriver.
Dans la nuit du 2 au 3 octobre, l’agonie de mon âme fut bien grande. La souffrance de mon corps, fut-elle aussi très grande: vo-missements de sang et douleurs terribles. Pendant plusieurs jours j’ai vomi et pendant cinq jours, je n’ai rien avalé. Ce fut donc avec cette souffrance que j’ai abordé ma première crucifixion. Quelle horreur je sentais en moi! Quelle peur et quelle terreur! Mon afflic-tion était indicible.
Chaque fois que j’apprenais que certaines personnes faisaient leur retraite spirituelle, je disais :
— Tout le monde fait sa retraite, sauf moi! Je ne sais même pas ce que c’est.
J’ai osé dire ceci plusieurs fois en présence de mon directeur spiri-tuel. Il me promit que si le Père provincial le lui permettait, il serait venu pour me la faire.
Par une grande faveur, le Seigneur, dans ses desseins, le permit. Ce fut le 30 septembre 1938 que mon Père spirituel est venu la commencer.
À ce temps-là, mon âme se trouvait vivre dans de grandes agonies et, quelques fois, je me sentais sur le point de tomber dans des abîmes épouvantables. Pendant les jours de retraite, mes souffran-ces ont redoublé et ces abîmes sont devenus terrifiants. La justice du Père éternel tombait sur moi et souvent me criait: — Ven-geance, vengeance !... — pendant que les souffrances du corps et de l’âme augmentaient. Il est impossible de les décrire; il est né-cessaire de les avoir senties et vécues.
Au matin du 2 octobre 1938, Jésus m’a dit que je devrais souffrir toute sa sainte Passion, du Jardin des Oliviers au Calvaire, sans al-ler jusqu’au “Consummatum est”. Je devrais la souffrir le 3 et en-suite tous les vendredis de 12 heures à 15 heures, mais que pour la première fois Il resterait avec moi jusqu’à 18 heures pour me confier ses lamentations.
Je ne me suis pas refusée. J’ai informé mon directeur de tout ce que Jésus m’avait dit.
J’attendais le jour et l’heure, très affligée, car ni moi ni mon direc-teur, nous n’avions aucune idée de ce qui allait arriver.
Dans la nuit du 2 au 3 octobre, l’agonie de mon âme fut bien grande. La souffrance de mon corps, fut-elle aussi très grande: vo-missements de sang et douleurs terribles. Pendant plusieurs jours j’ai vomi et pendant cinq jours, je n’ai rien avalé. Ce fut donc avec cette souffrance que j’ai abordé ma première crucifixion. Quelle horreur je sentais en moi! Quelle peur et quelle terreur! Mon afflic-tion était indicible.
Re: Bienheureuse Alexandrina Maria Da Costa
Première crucifixion
Midi sonné, Jésus est venu m’inviter :
— Voilà, ma fille, Le Jardin des Oliviers est prêt, ainsi que le Calvaire. Acceptes-tu ?
J’ai sentis que Jésus, pour quelque temps, m’accompagna sur le chemin du Calvaire. Ensuite, je me suis sentie seule. Je le voyais là haut, grandeur nature, cloué sur la Croix.
J’ai cheminé sans le perdre de vue: je devais arriver près de Lui.
J’ai vu deux fois sainte Thérèse : la première fois à la porte du Carmel, dans sa tenue, entre deux autres sœurs, puis entourée de roses et recouverte d’un manteau céleste.
Examens théologiques et examens médicaux.
Premier voyage à Porto
En même temps que les grâces divines augmentaient, augmen-taient aussi les doutes et la peur de me tromper et de tromper mon directeur spirituel et ma famille. Mon martyre augmentait, lui aussi, de plus en plus: il me semblait que tout était faux et inventé par moi. Mon Dieu, quel coup pour mon cœur! Les ténèbres m’enveloppaient: je n’avais personne pour me montrer le chemin. Mon directeur faisait pourtant bien des efforts pour me redonner confiance, mais rien n'y réussissait.
Malgré cela, je me faisais violence pour m’abandonner dans les bras de Jésus, afin de ne pas être prise dans le tourbillon ! Je souffrais beaucoup à cause des larmes de ceux qui m’entouraient et, je pen-sais : — Mon Dieu, si le courage leur manque, comment n’en man-querai-je pas ?
Quelle humiliation je ressentais d’être observée par d’autres ! O, si seulement je pouvais souffrir seule et que ce fut Jésus le seul à sa-voir combien je souffrais pour Lui !
Aussitôt après la crucifixion, les examens des théologiens ont com-mencé. Quelle honte j’ai éprouvé, non pas pendant la Passion, mais avant et après.
J’ai commencé à comprendre que mon directeur spirituel souffrait beaucoup, intimement, à cause de moi, c’est-à-dire, en voyant tout ce qui arrivait.
Les examens des théologiens ont été suivis par ceux, très doulou-reux, des médecins, lesquels laissaient mon corps en piteux état. J’avais l’impression de comparaître devant un tribunal, comme si j’avais commis les plus grands crimes.
Midi sonné, Jésus est venu m’inviter :
— Voilà, ma fille, Le Jardin des Oliviers est prêt, ainsi que le Calvaire. Acceptes-tu ?
J’ai sentis que Jésus, pour quelque temps, m’accompagna sur le chemin du Calvaire. Ensuite, je me suis sentie seule. Je le voyais là haut, grandeur nature, cloué sur la Croix.
J’ai cheminé sans le perdre de vue: je devais arriver près de Lui.
J’ai vu deux fois sainte Thérèse : la première fois à la porte du Carmel, dans sa tenue, entre deux autres sœurs, puis entourée de roses et recouverte d’un manteau céleste.
Examens théologiques et examens médicaux.
Premier voyage à Porto
En même temps que les grâces divines augmentaient, augmen-taient aussi les doutes et la peur de me tromper et de tromper mon directeur spirituel et ma famille. Mon martyre augmentait, lui aussi, de plus en plus: il me semblait que tout était faux et inventé par moi. Mon Dieu, quel coup pour mon cœur! Les ténèbres m’enveloppaient: je n’avais personne pour me montrer le chemin. Mon directeur faisait pourtant bien des efforts pour me redonner confiance, mais rien n'y réussissait.
Malgré cela, je me faisais violence pour m’abandonner dans les bras de Jésus, afin de ne pas être prise dans le tourbillon ! Je souffrais beaucoup à cause des larmes de ceux qui m’entouraient et, je pen-sais : — Mon Dieu, si le courage leur manque, comment n’en man-querai-je pas ?
Quelle humiliation je ressentais d’être observée par d’autres ! O, si seulement je pouvais souffrir seule et que ce fut Jésus le seul à sa-voir combien je souffrais pour Lui !
Aussitôt après la crucifixion, les examens des théologiens ont com-mencé. Quelle honte j’ai éprouvé, non pas pendant la Passion, mais avant et après.
J’ai commencé à comprendre que mon directeur spirituel souffrait beaucoup, intimement, à cause de moi, c’est-à-dire, en voyant tout ce qui arrivait.
Les examens des théologiens ont été suivis par ceux, très doulou-reux, des médecins, lesquels laissaient mon corps en piteux état. J’avais l’impression de comparaître devant un tribunal, comme si j’avais commis les plus grands crimes.
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