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Message par Charles-Edouard Ven 16 Déc 2011 - 11:31

L’image ci-jointe avec la phrase qui parle d’épines est pour vous. Sur l’autre [image], étant donné que je ne peux en envoyer pour chacun des novices et confrères de cette sainte Maison, j’ai écrit une pensée qui intéresse tous : c’est mon désir que tous le pratiquent.
Deolinda et toute la famille vous remercie pour vos salutations et vous les rétribuent avec les vœux d’une bonne fête de Pâques. De ma part, je vous souhaite, à vous et à toute la communauté les tendresses, les bénédictions et l’amour de Jésus ressuscité.
Et vous, quand reviendrez-vous ? En vérité, je vous ai préparé un grand calvaire. Pardonnez-moi, et par charité, ne m’oubliez pas dans vos prières. Je vous recommande tous à Jésus et à la Maman du ciel...
« Que ma mort soit vie pour le monde »
Je n’ai pas vécu, je ne suis pas ressuscitée avec Jésus. Mes yeux n'ont pas vu ; mes oreilles n'ont pas entendu ; mon cœur n’a pas aimé ; mon corps n’a ressenti que souffrance.
Le regard de mes yeux n’était pas le mien, ni l’ouï de mes oreilles était le mien, ni le sentir de mon corps, ni l’amour de mon cœur, ni le sourire qui couvrait tout ceci n’était le mien. A qui appartenais-je ? Jésus le sait, moi je ne sais rien en dire.
Les joies sont pour qui Jésus le veut, excepté pour moi. Mais je suis contente : je ne vis pas, mais que Jésus vive de sa vie divine dans les âmes. Je ne suis pas ressuscitée, que les âmes ressuscitent pour Jésus. Je n’ai pas d’amour, je n’ai rien pour offrir à mon Seigneur ; que l’amour de tous les cœurs, et l’offrande totale de toutes ses créatures lui soit agréable.
Je n’ai pas de langue pour le louer ; que lui soient agréables les louanges de la terre et du ciel. Toute la terre et le ciel le louent ; moi par contre, j’en suis exclue, je suis mise à part.
Je ne peux pas me joindre aux bienheureux du ciel ni aux justes de la terre. Toute la méchanceté et toute la misère du monde sont miennes ; quelle honte ! Quelle horreur !
J’ai perdu Jésus ! Quelle perte éternelle ! Jamais plus je ne pourrai le voir. Il n’y a pas de solution pour une telle perte. Je ne peux pas y penser. Mon âme ne résiste pas à une telle souffrance : perdre Jésus et le perdre pour toujours !
(...)
Jésus est venu :
— Ma fille, (...) je t’accompagne dans la souffrance, dans l’amour, dans les luttes contre le démon. Je suis avec toi dans cette mer immense de martyre dans laquelle tu es plongée. Souris de tes lèvres, cachant ainsi la souffrance et l’amertume dans lesquels tu es ensevelie...
— O mon Jésus, j’ai confiance que vous m’accompagnez, que vous vaincrez toujours en moi, mais pourquoi en même temps, je sens tant de souffrance en parlant avec vous ?
— Afin que ma consolation soit complète, afin que ton martyre et ta réparation soient complets eux aussi...
— S’il en est ainsi, ô Jésus, réjouissez-vous dans ma douleur ! Je ne veux pas la mienne, mais votre joie ; je ne veux pas mon triomphe, mais celui des âmes.
Acceptez mon martyre et faites que ma mort soit vie pour le monde que ma cécité soit lumière pour les cœurs. Je veux que le pauvre monde vive uniquement pour vous, qu’il vous aime et qu’il vous bénisse...
Un édifice mondial d’amour et de pureté en construction...

Charles-Edouard
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Message par Charles-Edouard Ven 16 Déc 2011 - 11:31

(Moments de la Passion)
Je continue à ressentir deux choses en même temps : la perte de Jésus et celle des âmes. La première me cause une telle horreur et révolte que je ne sais pas expliquer : envie de maudire cette perte et de maudire la terre. On dirait que toutes les peines et horreurs de l’enfer me tourmentent. Je sens qu’il serait préférable de tout souffrir et de tout perdre, plutôt que de perdre Jésus. Cette pensée me suffit pour vivre le plus grand martyre dans mon corps et dans mon âme. Mon Jésus, vous perdre !
Et sur cette grande douleur, tombe le poids de la justice divine. Tourment et douleur sans pareille.
Et la perte des âmes, ô combien cela coûte ! Mon cœur les poursuit, leur dispense tendresse et amour. Mon âme en constate la fuite et agonise. Aucun amour ne les retient, aucune parole ne les émeut : elles courent, courent vers la perdition. Quelle douleur pour Jésus et pour moi qui ressens tout cela ! Je ne peux pas me résigner de la perte des âmes.
Ce matin, avec la venue de Jésus eucharistique, de nouvelles anxiétés sont apparues en moi. Ces anxiétés sont à l’origine de la formation d’un nouveau monde dans mon cœur. C’est un édifice mondial en construction. Les anxiétés sont de pureté et d’amour ; l’édifice doit être construit avec ceux-ci.
Quelles flammes ardentes, quel feu brûlant !
Cette pureté et cet amour ne sont pas les miens ; ils sont pour l’édifice, pour le monde. Mon Dieu, quelles anxiétés qui me consument ! J’aimerais parler au monde entier ; j’aimerais lui parler uniquement d’amour et de pureté ; j’aimerais que le monde ne vive que de ces richesses...
« Jésus l’artiste divin... »
L’édifice mondial, ainsi que les désirs et les anxiétés d’amour et de pureté, continuent de m’habiter. Je veux voir le monde brûler d’amour, de pureté de corps, d’âme et de cœur.
Je lève les yeux au ciel et je crie souvent :
— Que puis-je faire pour que le monde se purifie, s’incendie et ne vive que de votre amour ?
Animée de ces inquiétudes, je suis sortie de la prison ; j’ai parcouru beaucoup de routes serrant bien fort ma croix. J’aimais de tout mon amour les épines qui entouraient ma tête. Du casque fait d’épines coulaient des filets de sang sur tout mon corps et tombaient à terre.
Je sentais que la Petite-Maman venait, folle de douleur, à ma rencontre, ou mieux, à la rencontre de son Jésus. Elle s’ouvrait un passage parmi la foule afin de pouvoir le rencontrer. Son très saint Cœur éclatait, se répandait en douleur et faisait éclater et se répandre celui de Jésus.
Pendant les moments de cette souffrance, le démon est venu l’augmenter davantage ; il m’a tourmentée à l’extrême...

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Message par Charles-Edouard Ven 16 Déc 2011 - 11:31

Il me paraissait perdre la vie, mais Jésus est venu me la redonner :
— Courage, ma fille, tu n’as pas péché... Uni ta souffrance à la mienne et à celle de ma Mère bénie...
Sur le Calvaire j’ai senti la vie du bon larron expirer dans mon cœur. Avec quelle paix il remettait son âme à Jésus !
L’obscurité est descendue sur le Calvaire ; toute la terre a tremblé et a fait trembler la croix. Jésus confiait son Esprit au Père éternel, pendant qu’un très grand nombre de curieux atterrés, dévalaient, comme des fourmis, les pentes de la montagne.
Jésus est venu adoucir ma souffrance et faire disparaître la crainte que tout ceci me causait :
— Courage, ma fille, univers de souffrance, de pureté et d’amour !
Ce que j’opère en toi je l’ai destiné aux âmes ! Ta vie observée, lue et divulguée sera une manne céleste, féconde d’une immensité d’amour, de vie et de salut. C’est celui-ci l’édifice que j’ai élevé en toi...
C’est à ton imitation que le monde, à l’avenir, m’aimera ; c’est par ta pureté qu’il se purifiera.
Les hommes empêchent que soit dispensée aux âmes la médecine que je leur ai destinée. Ce qu’ils n’interdisent pas, parce qu’ils ne le peuvent pas, c’est que je continue mes merveilles en toi... Je suis l’artiste divin : je travaille en toi et j’opère les plus grands prodiges. Celui qui t’admire, admire Jésus ; celui qui t’aime, aime Jésus ; celui qui t’imite, imite Jésus.
J’ai reproduit mes traits en toi : tu es la copie la plus fidèle du Christ crucifié. Le monde exultera de joie quand il connaîtra ce qu’a été ta vie sur la terre.
— Ô Jésus, s’ils me parlaient ainsi ceux qui ne me connaissent pas et ne savent pas combien je vous ai offensé, (...) mais que ce soit vous-même, vous qui connaissez tout et à qui rien de ma vie n’est caché... Quelle honte, quelle confusion je sens ! Remédiez vous-même à tout mal, purifiez-moi, comblez-moi d’amour, couvrez-moi de votre grâce, afin que je puisse être pour les âmes la médecine que vous voulez... (...).
« L’heure de la paix est toute proche »
(…)
J’ai tant de nostalgie du Ciel ! Je fais un grand sacrifice en ne demandant pas à Jésus de m’y mener immédiatement. Combien de fois, entre autres choses j’ai envie de lui demander : “Après ceci, venez me chercher pour le ciel”, mais, me souvenant de ma promesse de ne pas le lui demander, je me fais violence et je lui dis : “Accomplissez en moi vos divins desseins.”
Il me semble que cela sera un soulagement pour moi si je pouvais demander à Jésus d’accélérer mon départ pour ma Patrie. Quoi qu’il en soit, je ne le demande pas, je ne veux pas manquer à ma promesse...
Après la Communion, la voix de Jésus s’est fait entendre, plus suave que la musique des anges :
— Ce sont un baume salutaire, ce sont la médecine de ton âme si sacrifiée pour moi et pour les âmes.
Pendant qu’il parlait, mon cœur se dilatait, il semblait sortir de ma poitrine et s’élever très haut : comme il était grand !
— Qu’est-ce que ceci, mon Jésus ? Quelle est cette grandeur que je sens en moi ?
— Ma fille aimée, c’est l’édifice de l’amour ; c’est la grandeur de ton amour pour mon divin Cœur et pour les âmes. C’est de cet amour que je veux être aimé ; c’est avec cet amour que le monde sera sauvé.
L’heure de la paix est toute proche. Si le monde, je répète, et encore davantage le Portugal, saura remercier pour la grâce qui lui aura été accordée, la paix sera de longue durée... Si [les hommes] ne me remercient pas, s’ils ne prient pas et ne font pas pénitence, s’ils ne se repentent pas de leurs grands crimes, bientôt tombera sur le monde non plus le feu des armes, mais le feu de la justice divine...
— O Jésus, je suis restée si triste quand je vous ai demandé de rester en vie jusqu’à la fin de la guerre, mais vous savez que je ne veux qu’accomplir votre divine volonté.
— Ce fut moi, ma fille, qui t’ai inspiré de me demander de prolonger ton existence sur la terre pour donner une preuve plus claire à ceux qui se sont opposés à ma divine volonté... (...).
« Ne penser qu’à Lui, ne parler que de Lui, tout souffrir pour Lui... »
J’aimerais vous tant de choses, mais je ne le peux pas. Jésus et la Petite-Maman vous le diront pour moi. Ils vous feront comprendre combien mon âme souffre, afin que vous ayez compassion de moi. Demandez et faites demander que du ciel me vienne toute la grâce et la force dont j’ai besoin.
Combien d’anxiétés, de tristesses, d’amertumes ; combien d’abattement dans ma pauvre âme ! Tout ce que je fais qui puisse déplaire à Jésus, je le fais involontairement. J’aimerais tout souffrir avec la plus grande perfection et avec le plus grand amour ; je n’aimerais pas blesser Jésus. Plutôt l’enfer, mille et mille fois.
Mais, mon Père, je vous le dis avec la plus grande franchise et vérité : je veux et je ne le peux pas ; je ne trouve rien de bien en moi, rien de vertueux, aucun amour pour Jésus ; je ne suis que misère, rien que misère.

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Message par Charles-Edouard Ven 16 Déc 2011 - 11:31

Comme je serais contente si j’aimais mon Jésus et si je pouvais lui donner que de l’amour !
Dans toute cette misère que je sens en moi ne restent que le désir et une volonté très forte de ne vouloir vivre que pour Jésus, ne parler que de Lui, ne penser qu’à Lui, tout souffrir pour Lui.
Croyez, mon Père, que ceci est la réalité ; ne faites pas comme moi qui semble ne pas croire à ce que je dis.
Le démon m’en fait des bonnes !... Combien il me fait souffrir ! Combien il est méchant !
Je ne sais rien de vous, mais je sens que vous souffrez, et pas seulement pour l’interdiction de me confesser. Cette souffrance et toutes les autres dont je suis la cause, même si involontairement, forment le calvaire auquel vous avez fait allusion...
À toute la communauté mon remerciement et mes salutations. Merci pour la lettre écrite avec tant de bonté et pleine de paroles de réconfort pour me stimuler. Quand pourrez-vous venir à Balasar ? J’ai plusieurs lettres auxquelles je dois répondre, mais je ne le ferai pas sans un conseil de votre part...
« Combien de mains indignes distribuant ce pain et ce vin... »
(Moments de la Passion)
Quel feu dans mon cœur ! Il me brûle tellement qu’il semble le détruire. Combien je donnerais, combien j’aimerais souffrir pour obtenir que ce feu soit le mien et qu’il soit un feu d’amour pour Jésus. Je veux de l’amour, je veux de l’amour pour le donner au monde afin qu’il aime uniquement Jésus. Pauvre comme je le suis, je n’ai rien à lui donner ; je ne sais pas comment l’acquérir, je ne sais pas comment le confier à Jésus. Je le vois s’enfuir : il fuit vers un autre monde de perdition.
Je reste les bras ouverts et les yeux fixés au le ciel.
Comment remédier à ce mal ?
— Ô Jésus, veillez sur le monde que vous m’avez donné et confié, gardez-le, il est à vous, uniquement à vous ! Donnez-moi votre amour afin qu’ainsi je puisse le conquérir.
Des grandes, très grandes inquiétudes de la terre arrivent au ciel.
Mon Dieu, je vois les âmes pleines de lourdeur et les corps détruits par la lèpre : conséquences du péché. Quelle lumière, celle qui m’oblige à tout voir ! A quel extrême le monde est réduit ! Doux Jésus, votre divin Cœur n’en peut plus.
Je me sens entre le monde et Jésus afin d’éviter que la méchanceté des hommes ne blesse son Cœur si aimant.
Flagellation, épines et mauvais traitements me blessent. Je ne vois pas Jésus mais je le sens comme opprimé, rempli d’épouvante et qui attend les coups de cette chaîne de méchanceté.
(...)

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Message par Charles-Edouard Ven 16 Déc 2011 - 11:32

Sans même avoir pensé à la Cène de Jésus avec ses disciples, je me suis sentie à table. Mon cœur était le calice, le vin et le pain. Tous venaient manger et boire à ce calice. À partir de cet instant cette Cène allait se répéter. Mais quelle horreur ce que j’ai vu ! Tant de Judas buvant et mangeant indignement !
Que de langues sales ! Pire encore : combien de mains indignes distribuant ce pain et ce vin ; des mains indignes et des cœurs démoniaques.
Quelle horreur mortelle ! J’en ai éprouvé tant de douleur et tant d’horreur au point de croire que mon âme allait fondre et le cœur se briser.
Je ne sais pas mieux exprimer ce que j’ai vu, ce que j’ai souffert. Et avant tout l’amour de Jésus, un amour indicible ; un amour que l’on ne peut évaluer qu’après l’avoir expérimenté...
« L’amour dépasse toutes les souffrances... »
Je me suis réveillé après un léger sommeil et aussitôt je me suis sentie attachée par la taille, traînée par les cheveux, flagellée, couronnée d’aiguës épines, lesquelles me causaient une telle douleur qu’il me semblait que ma tête brûlait dans un grand feu... Un amour irrésistible, sorti de mon cœur, m’attachait toujours davantage à la croix.
L’amour dépasse toutes les souffrances. Sur la croix j’ai éprouvé d’atroces souffrances car il a fallu que je garde ma tête collée au bois de la croix. Ceci avait pour conséquence que les épines pénétraient bien plus profondément ma tête et la souffrance était inénarrable.
Après une longue agonie et un horrible abandon, j’ai senti que la terre tremblait et se fissurait, et que les rochers se fendaient. Tout a tremblé... Je me suis sentie comme si mon âme me quittait, et comme si je n’avais plus de vie.
Mon cœur s’est ouvert et il laissa couler les dernières gouttes de sang et d’eau ; et je suis restée ainsi sans la vie de la terre et sans la vie du ciel...
(...)

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Message par Charles-Edouard Ven 16 Déc 2011 - 11:32

— Mère, Mère, ma Mère bénie, venez avec Moi réconforter notre petite fille ; venez avec Moi mettre du baume sur les plaies de ce cœur et de cette âme, plaies causées par la douleur de ma divine Passion et par la méchanceté des hommes.
J’ai senti comme si la Petite-Maman approchait et qu’elle disait :
— Me voici, mon Fils, mon Fils Bien-Aimé !
J’ai ressenti en mon cœur comme que de fortes injections d'amour qui veinaient du Cœur de Jésus et de celui de la Petite-Maman du ciel. Toute ma poitrine est devenue un vrai foyer.
« L’amour transforme, le feu purifie... »
Ma poitrine brûle, mon cœur brûle : quel feu véhément !
L’édifice est toujours à l’intérieur de moi ; il est en flammes ; il brûle violemment.
Je sens de nouveau que sous cet édifice un rocher mondial a été placé.
Je le frappe, je tourne autour, je dois le secouer. Les flammes brûlent autours et sous l’édifice. Le feu ne s’éteint pas ; le rocher tout autour, çà et là, se brise par endroits, comme du bois. J’entends les morceaux de rocher se briser. Mais, mon Dieu, que de peines ! Il reste encore tant à faire ! Ce feu ne peu pas s’éteindre : le rocher doit être complètement transformé, purifié par le feu divin. J’aimerais ne voir que du feu : du feu dans les corps, dans les cœurs, dans les âmes.
Mon pauvre cœur n’en peut plus de brûler, il n’en peut plus à cause des angoisses. Mais Jésus doit être aimé ; Jésus ne doit pas être offensé...
Je chemine rapidement vers des ténèbres épouvantables. Mon âme est exsangue, mais je dois me plonger dans un abîme où règne la plus grande obscurité. Mon âme le sent, elle la sent déjà venir vers moi, pendant que je chemine vers elle. Ô mon Dieu, qu’en sera-t-il de moi ? Ce sont des ténèbres jamais vues, à travers lesquelles je ne suis jamais passée...

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Message par Charles-Edouard Ven 16 Déc 2011 - 11:32

« L’édifice brûle... »
Je sens de fortes secousses ; mon âme est dans de continuels soubresauts ; je ne sais pas ce que cela présage. Seraient-ce de nouvelles « caresses » de Jésus ? Je me plie devant la divine Majesté : c’est rôle de tout accepter. J’embrasse ma croix, aussi pénible quelle puisse être.
L’édifice brûle et les flammes arrivent à la cime du rocher qui se fend petit à petit. Comment le traverser entièrement ? Il n’est pas possible de le transformer totalement en flammes ; quelques morceaux restent sans que le feu les consume.
Je suis sur le rocher, mais ce n’est pas moi. Le rocher est complètement trempé par les larmes qui tombent de mes yeux : ce sont des larmes de douleur et d’amertume ; ce sont des larmes de compassion. Et, ces larmes ne sont pas à moi. Elles tombent de mes yeux, mais elles viennent d’en-Haut. Elles coulent sur mes joues, mais elles coulent des yeux de Jésus. Oh quel dommage ! Tant de souffrance et tant d’amour perdus !...
Le démon, furieux, est venu me tourmenter le corps et l’âme...
On dirait qu’il serrait mes lèvres pour m’empêcher d’invoquer les noms de Jésus et de la Maman du ciel...
Mon Dieu, après tout cela, comment est-il possible que je n’ai pas péché ? Pendant que je souffrais cette inquiétude, Jésus est venu :
— Ma fille, offre-Moi tes doutes et tes craintes... Je veux tes doutes pour les âmes qui n’ont pas de scrupules pour m’offenser gravement ; je veux tes craintes pour celles qui marchent toujours sur les chemins de l’impureté, sans crainte de m’offenser et de se perdre...
Aie confiance, tu ne m’as pas offensé.
— Mon Jésus, je crois en votre divine Parole et j’ai confiance en vous ; je ne crains que ma fragilité.
— Reste en paix : ce sont des railleries du démon ; c’est la réparation que j’exige de toi. Tu m’appartiens ; tu n’appartiens qu’à moi !
Peu après ce colloque, j’ai senti Jésus dans mon âme. Il avait un regard très triste et il pleurait à grosses larmes sur la cité de Jérusalem, qui elle aussi était à l’intérieur de moi. Il a pleuré longtemps : son regard était triste et accompagné de paroles d’invitation, mais aussi de menace.
Déjà pendant la nuit je sentais ma chemise de nuit collée à mon corps et trempée de sang, je sentais le déchirement de mes veines et une angoisse de mort.
Je voyais les oliviers du Jardin, la lune pâlie et la brillance triste, comme triste était aussi le divin Cœur de Jésus. Tout paraissait triste parmi les branches des oliviers et, une telle tristesse invitait au silence et au recueillement.
Comme déjà en d’autres occasions, mais bien plus au vif, j'ai senti le baiser de Judas, le bruit des pas des soldats, le retentir des épées. Si je pouvais décrire la tendresse, la douceur, l’amour de Jésus envers tous ceux qui l’offensaient ! Rien n’existe sur la terre qui puisse être comparable à Lui. Il a remédié au mal causé par Pierre avec tant de douceur. Toujours avec autant de douceur il s’est laissé ligoter, se confiant aux malfaiteurs...

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Message par Charles-Edouard Ven 16 Déc 2011 - 11:32

« Je te prépare à mon absence... »
En montant vers le Calvaire, je ne pouvais pas ouvrir les yeux à cause du sang qui coulait de ma tête. Je faisais un très grand effort pour marcher. Je sentais qu’il ne s’agissait pas de forces humaines qui portaient la croix, car les souffrances endurées m’auraient déjà, plusieurs fois, causé la mort !...
Clouée à la croix, j’ai senti que beaucoup de ceux qui m’entouraient, me crachaient au visage. Sur les crachats, les larmes de Jésus tombaient, et elles s’unissaient à celles de la Petite-Maman. Jésus, plein de tendresse et d’amour, demandait pardon pour tous au Père éternel.
L’agonie s’est terminée par la remise de l’âme au Père... Je suis restée ainsi pendant quelque temps, étonnée du retard de Jésus : il ne venait pas, il tardait...
Quand il est venu, il m’a dit ceci :
— Je suis en retard, ma fille, parce que je te prépare à mon absence, ou mieux, à ma présence en toi, mais présence cachée. Le terrain est prêt, prépare-toi pour un nouveau martyre, un martyre sans égale. Le terrain préparé est solide ; j’ai pleine confiance en toi. Par un tel martyre tu montreras aux âmes l’intensité de ton amour, la plus grande intensité d’amour pour moi...
J’ai porté au loin les chaînes de ton amour... Combien de secousses j’ai provoqué, à l’aide de celles-ci, sur le cœur du président de l’Amérique. Combien de fois je l’ai rappelé ! Il a été sauvé grâce à toi. Quelle responsabilité la sienne ! Et combien d’âmes se sont sauvées en même temps ! J’ai utilisé l’offrande de tes yeux pour le salut des gouvernements : l’un d’eux est sauvé et je te promets d’en sauver d’autres. Je ne t’ai pas enlevé la lumière de tes yeux, mais la lumière de l’âme : voilà pourquoi tu vis dans les ténèbres les plus épouvantables. J’accepte tout ce que tu me donnes : tu es généreuse à donner et moi à accepter...
C’est à la chaleur de cet amour que le monde se réchauffera ; c’est par les flammes de cet édifice élevé en toi que le rocher se transformera : le rocher c’est le monde et il est sous l’édifice de l’amour. L’amour transforme, le feu purifie. S’il a de l’amour, s’il y a de la pureté, le monde sera sauvé...
Les morceaux que tu as sentis ne pas être transformés, ce sont les âmes qui ne se laissent pas pénétrer par le feu de mon amour divin, qui ne se purifient pas...
Les âmes qui, à travers les temps, ne prendront pas feu et ne se purifieront en cet édifice de pureté et d’amour, devront brûler au feu de la divine justice, elles seront damnées pour l’éternité...
« Mon cœur n’est que feu... »
(Moments de la Passion)
La joie existe-t-elle dans le monde ? Un seul jour dans ma vie l’ai-je, par hasard, connue ? Si une fois ou l’autre je l’ai expérimentée, maintenant elle est tellement morte pour moi, que c’est comme si je ne l’avais jamais connue.

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Message par Charles-Edouard Ven 16 Déc 2011 - 11:32

La pensée d’accepter et d’accomplir d’âme et de cœur la volonté de Jésus, me donne un peu de courage. Mais aussitôt, cette autre pensée me tourmente : fais-je vraiment la volonté du Seigneur ? Cette pensée est cause d’une grande agonie et d’une grande tristesse pour mon âme.
Je suis écrasée entre le ciel et la terre ; je suis toute transformée et plongée dans les ténèbres. Quelle chose horrible, mon Jésus ! J’ai peur de moi-même. Qui sans Jésus pourrait supporter tant d’affliction ? Qui pourrait vivre et cheminer à travers une obscurité si noire sans garder les yeux fixés sur Jésus ?
Je meure, mon Dieu, je meure écrasée, broyée dans la terrible nuit. Mon cœur, ainsi opprimé par la douleur, lancent des faisceaux de lumière que je sens et je vois se répandre dans le monde : mon cœur n’est que feu. J’aimerais que tous les cœurs soient blessés par ces faisceaux et que tous les autres cœurs fussent incendiés par le feu qui sort du mien, afin que le monde ne fusse que feu d’amour pour Jésus...
(...)
Triste nuit de jeudi ! Oh, comme Jésus m’associe à ses douleurs et à sa divine Passion ! Je ressens l’angoisse de passer par-dessus toutes les épines et de partir à la rencontre de la croix, l’embrasser, et de continuer mon chemin, chargée de celle-ci jusqu’à la mort.
(...)
Je sens en moi le brasier et ceux qui se réchauffent tout autour. Je sens que l’un d’eux, qui se tient un peu à l’écart, atterré et timide s’approche et renie Jésus. Je sens ses larmes de repentir, tout comme je sens dans mon âme le coq qui ouvre son bec pour chanter. mais je ressens surtout la souffrance infinie de Jésus, son amour et sa mansuétude envers lui...
« Le Roi habite dans son palais... »
Ce matin, quand je me suis réveillée d’un léger et bref sommeil, les ténèbres de mon âme étaient telles qu’il me semblait voir devant moi une haute et très noire muraille. Je me suis épouvantée et mon corps a tremblé. Ce n’étaient pas les yeux du corps qui la voyaient, mais ceux de l’âme : je me sentais atterrée. Petit à petit je me suis avancée, chaque fois davantage, dans ces épouvantables ténèbres.
Je me suis préparée à recevoir Jésus [Eucharistique] : il est entré dans mon obscurité et dans l’obscurité il est resté. Pauvre Jésus, où il est descendu !
Sans lumière, mais toujours unie à Lui, j’ai parcouru le chemin de mon Calvaire. Je tombais, et la croix tombait sur moi. J’étais traînée et traînée aussi était la croix.
Je sentais une soif brûlante et le plus grand abandon. J’ai entendu sortir de mon cœur ce cri : — “J’ai soif, j’ai soif !” J’ai compris que c’était Jésus, et je me suis souvenue qu’il avait soif d’âmes.
Au même moment j’ai passé sur mes lèvres, plusieurs fois, une éponge. La soif de mes lèvres n’a pas été éteinte et celle de mon cœur a augmenté.
Le cri continuait : ce n’est pas la soif des lèvres qui veut être rassasiée ; c’est la soif du cœur, soif d’âmes.
Je suis restée avec cette soif et dans cet abandon pendant longtemps, le regard tourné vers le ciel et le corps écrasé par le poids de l’humanité. Et Jésus ne venait pas ; il a tardé à venir, et moi, j’attendais, j’attendais !

Charles-Edouard
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Message par Charles-Edouard Ven 16 Déc 2011 - 11:32

Finalement il est venu et m’a dit :
— Le Roi habite dans son palais avec toute sa grandeur, tout son pouvoir et tout son amour, même quand la reine ne le voit pas ni ne le sent pas.
C’est pour l’époux une grande peine que de se séparer de l’épouse, mais la séparation n’est pas réelle : Je reste caché en toi ; je reste pour gouverner ton âme à travers la parole de celui que je me suis choisi pour te soutenir et te diriger ; je l’ai conduit moi-même à côté de toi. Courage, petite fille, viens dans mon Cœur recevoir vie (...), viens recevoir mon Sang ; tu as besoin de vie divine, car petit à petit, tu perds ta vie humaine. Tu vis miraculeusement, tu vis de mon Sang divin : c’est ton aliment.
Jésus a uni son Cœur au mien (...) ; il a fait pénétrer le Sang divin de son Cœur dans le mien, qui, pourtant si petit, a commencé à se dilater à tel point que je pensais que ma poitrine ne pourrait pas le contenir...
— Dans tes veines, ma fille, coule le Sang du Christ ! Comment ne serais-tu pas corédemptrice ? Dans tes veines, coule le Sang virginal du Christ : comment ne serais-tu pas vierge pure, angélique et victime sans égale ? Dans tes veines, coule le Sang du Christ tout-puissant : comment ne serais-tu pas puissante ? Toute puissante en tout.
Donne ton sang par amour pour Moi et Moi, par amour pour toi, je verserai le mien en toi. Donne ton pour donner la vie [aux âmes] et moi, je te donne le mien pour te donner vie. Demande ce que tu veux. Pour chaque prière que tu m’adresseras en faveur d’un pécheur, immédiatement le nom du sauvé sera écrit dans le livre de la science divine.
Quand tu seras au ciel, ton nom sera invoqué en faveur des pécheurs. À peine tu me demanderas pardon pour lui, tous les élus se joindront à ta prière et elle sera exaucée.
« Non pas le feu des armes... »
? C’est à cause du grand amour que tu as envers mon divin Cœur et envers les âmes, car c’est de cet amour que je veux être aimé ; c’est par cet amour que le monde sera sauvé. Le temps de la paix est tout proche. Si le monde, je le répète, et plus encore le Portugal, saura remercier la grâce qui lui est accordée, la paix sera durable ; je régnerai parmi les hommes, et parmi eux, ma divine paix subsistera. S’ils ne me remercient pas, s’ils ne font pas pénitence et ne prient pas ; s’ils ne se lavent pas de leurs grands crimes, bientôt ils sentiront tomber sur eux, non pas le feu des armes, mais le feu de la divine justice ; non pas la destruction causée par le pouvoir des hommes, mais la destruction causée par le pouvoir de la divine Majesté.
Invitation à la prière et à la pénitence
Combien j’ai demandé de grâces, à la Petite-Maman, le premier mai ! Je me suis consacrée à Elle afin qu’Elle me consacre à Jésus. Entre autres choses, je lui ai demandé la force qu’il me faut pour savoir souffrir : combien j’ai besoin de l’aide du ciel et de la force de la Maman chérie, pour supporter le poids si écrasant de la croix !
Tout à coup, le deuxième jour, j’ai reçu une “caresse” du ciel, une épine qui me blessa et me déchira le cœur. J’en ai remercié la Petite-Maman : je l’ai acceptée et je la lui ai offerte comme preuve de mon amour envers Elle, afin qu’Elle l’offre Elle-même à Jésus.

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Message par Charles-Edouard Ven 16 Déc 2011 - 11:33

En moi, tout n’est que douleur. Quelle horreur ! Mon cœur et mon âme sont dans un deuil pesant : j’ignore pourquoi. Je sens des coups violents comme si l’on m’arrachait, par la bouche, tout ce que contient mon corps.
Combien je désire ardemment, presque d’une façon accablante, entendre dire que la guerre est finie ! Jésus seul sait combien je souffre. Je Lui renouvelle mon offrande comme victime afin que la paix revienne. Je ressens une grande compassion pour ces gouvernants que l’on dit morts. Je prie pour eux, et on dirait me mon cœur leur est attaché.
Mon corps est toujours dans une vive flamme et je sens comme si ma propre chambre brûlait en même temps que moi.
Je veux secourir le monde, le prendre, l’emprisonner, le placer tout entier dans cette vive flamme, dans ce fut qui ne me procure pas de lumière. Quelle désolation de vivre dans les ténèbres ! Ma chambre est comme un cachot, où ni le soleil ni la lumière du jour n’entrent jamais : ténèbres dans l’âme et dans le corps ; ténèbres au ciel et sur la terre.
Il me semble que plus jamais je ne pourrai voir Jésus ; je sens comme s’il ne m’appartenait pas, comme si je l’avais perdu pour toujours. Malgré cela je ne désire autre chose que de l’aimer. Je sens un désire fou de l’aimer et, ce désir ne me semble pas mien, tout comme l’amour ne me semble pas mien, alors je dis à Jésus :
— Jésus, ces aspirations ne sont pas les miennes, mais les vôtres ; c’est votre amour, ce n’est pas le mien mais le vôtre. C’est vous qui aimez avec ce qui vous appartient, c’est vous qui souffrez et portez ma croix. Gardez cette pauvrette qui ne fait rien et qui n’a rien : je ne suis que nuit et misère. Je suis votre esclave, la vôtre et celle de la Petite-Maman...
« La prière est l’arme la plus puissante ! »
Comment dicter les choses horribles qui se passent dans mon âme, si je n’en ai pas la force ? O Jésus, cette force je l’attends du ciel, du moment que tout ceci c’est ton bon vouloir [que je dicte].
Je suis sortie de prison ce matin et, jusqu’à maintenant, j’ai parcouru de nombreuses routes, exténuée, tombant çà et là : je restais la face contre terre et la terre collait à mes lèvres, suffocant les plaintes de ma douleur. J’ai senti, venant de loin, les rigolades moqueuses et de satisfaction.
Combien j’étais déjà épuisée lors de mon départ vers le Calvaire ! Là haut on m’enleva les cordes que j’avais autour du cou et de la taille. Quels tourments ! Elles étaient enfoncées dans ma chair, imbibées de mon sang. Lorsqu’on me les a arrachées, elles ont laissé dans mon corps, auquel elles étaient collées, la trace d’immenses plaies.
Cela m’a beaucoup coûté d’être déshabillée devant la foule. Avec mes habits on m’a arraché des lambeaux de ma chair.
Non pas des yeux de mon corps, mais avec ceux de mon âme, je voyais qu’avec des épées ils tailladaient mes habits pour se les partager. Mon âme sentait tout cela.
Les yeux au ciel, épouvantée par les ténèbres et l’abandon, j’ai bien souvent entendu sortir de mon cœur ce cri :
— Père, Père, ne me cachez pas votre Face ; n’éloignez pas de moi votre regard !
Mes yeux, plongés dans les ténèbres, ne pouvaient rien voir. Dans les miens, d’autres yeux voyaient tout ; ils voyaient, à travers les temps, la souffrance qui, jusqu’à la fin du monde, devaient blesser un Cœur qui était tout proche du mien. Ce Cœur-là éprouvait toute l’ingratitude du monde.
Les oreilles avaient un autre ouï pour entendre les insultes, les méchancetés, les délits de tous les temps.
Des vagues successives montaient dans une mer de souffrances.
Dans mon corps je sentais Jésus : c’était Lui le crucifié, c’était Lui qui, du haut de la Croix contemplant la Petite-Maman toute endolorie par le chagrin, murmurait :
— Mère, ma Mère, toi aussi tu es pour moi un martyre : ta douleur augmente la mienne ; même toi tu ne peux me procurer soulagement.
J’avais l’impression que mon cœur et mon âme étaient transpercés par des coups de poignard. Je peux dire que de moi-même je n’aurais pas pu supporter autant de souffrance : la nature humaine en serait incapable.

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Message par Charles-Edouard Ven 16 Déc 2011 - 11:33

Jésus est venu :
— … Regarde, ma fille, comme je suis couronné avec tant et d’aiguës épines : ce sont les prêtres qui me blessent de la sorte ; ils m’offensent beaucoup.
Cette plaie que tu vois ouverte a été faite par l’ambition des nations et elle devient de plus en plus profonde à cause de tant de malice et de vices. L’impureté ! L’impureté ! Des pères qui ne respectent pas leurs filles ; des fils qui ne respectent pas leurs mères ; des maris qui sont infidèles à leurs épouses et les épouses à leurs maris. Les frères qui ne respectent pas non plus leurs sœurs, m’offensent aussi beaucoup. Il n’y a plus de modestie dans les familles ; la crainte de Dieu est disparue des foyers. Quelle souffrance, la mienne ! Répare ! Répare !
Je veux, ma fille bien-aimée, que la voix du Saint-Père se fasse entendre très souvent dans le monde entier : qu’il l’invite à la prière, à la pénitence, à l’amour.
La prière est l’arme la plus puissante ; la pénitence est le moyen puissant pour attirer les bénédictions, les grâces et la miséricorde du Seigneur.
L’amour purifie le monde. Je veux être aimé et je veux voir ma Mère bénie aimée elle aussi ; je veux que toute l’humanité voie et entende dans la voix du Saint-Père la voix même de Jésus : c’est lui qui invite le monde à entrer dans mon Cœur ; c’est moi qui à travers ses paroles appelle le monde à moi.
Ma fille, comme par tes lèvres a été faite la demande de la consécration du monde à ma très Sainte Mère, je veux maintenant, avant que tu ne partes pour le ciel, que le Pape, de sa douce voix de père, invite, avec insistance, la pauvre humanité à se réconcilier avec moi, à sortir de son aveuglement, à vivre de pureté, de prière et d’amour...
... Écris tout : n’aie pas de doutes ; l’Esprit-Saint est avec toi. Jamais je n’ai permis et jamais je ne permettrai que tu te trompes...
Les doutes sont un vrai martyre
(…)
O mon Dieu, qu’en sera-t-il de moi ! Quelle terrible confusion ! J’ai perdu tout réconfort du ciel et de la terre.
Le démon dansait radieux : il semblait avoir mon cœur entre ses mains...
Je meurs de douleur, épouvantée au milieu des ténèbres : ténèbres du ciel, ténèbres de la terre...
Pendant mon agonie Jésus est venu :
— ... Sois certaine que tu ne te trompes pas ; tu ne seras pas trompée par Satan : je veille sur toi...
Courage ! Pourquoi tant découragement ? N’aimes-tu pas ta croix ? Ne sais-tu pas que je suis avec toi ?...
— Pardonnez-moi, Jésus, mon découragement ! Pardonnez-moi tant de doutes ! Vous savez très bien que je ne doute que de moi-même : ma misère est sans mesure...
... Pour peu de temps je suis restée confiante, puis, de nouveau je me suis plongée dans les ténèbres afin de pouvoir m’y cacher à tous et pour toujours...

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Message par Charles-Edouard Ven 16 Déc 2011 - 11:33

« Quelle grande confusion !... »
(...)
Samedi [5 mai], à la grande douleur et à la tristesse est venu s’ajouter le déplaisir de vous avoir fait souffrir à cause du manque de mes nouvelles. Encore hier j’ai dicté quelques lignes parce que le dimanche, ici dans le pays, on ne peux pas poster les lettres. Ce n’a pas été par oubli ni par manque de volonté, mais par manque de forces.
Je souffre et je prie toujours pour vous. Même si, aujourd’hui j’apprenais que vous seriez contre moi, que vous seriez d’une opinion contraire à la mienne, croyez-moi bien, je ne m’arrêterais pas pour autant de prier pour vous, comme preuve de ma gratitude pour tout ce que vous avez fait pour moi. Tout souffrir : oui ; ingrate, jamais !
J’ai été très malade, sans pouvoir parler, même à voix basse. Maintenant, après avoir pris quelques “côtelettes et quelques œufs”, je peux dorénavant dicter quelque chose.
Et mon âme, mon Père ? Ma souffrance est indicible. Je ne sais pas pourquoi, mais je fini par croire que je mens, que je trompe. Je souffre et je ne connais pas la souffrance. Je souffre mais ce n’est pas moi qui souffre. Quel monde, quel corps et quelle vie de ténèbres ! Je n’ai plus rien : que ténèbres et misère. Le mois de la Petite-Maman, que j’aime tant, passe comme s’il m’était indifférent ; il se déroule dans les ténèbres, dans la froideur. Le peu que je prie, ce n’est pas moi qui le prie ; de même le peu que j’aime se confond et disparaît dans les ténèbres. Les doutes sont un vrai martyre. Quelle grande confusion ! Sentir que je trompe et que je trompe !
Mon Dieu, perdre tout et tous, mais ne pas tromper ceux qui me sont si chers et se sacrifient beaucoup pour moi. Je ne veux pas être pour eux un motif d’humiliations.
Le démon continue sa partie infernale : en tout et avec tout il trouve matière pour me tourmenter. Combien je crains d’offenser Jésus !...

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